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Sommaire :
1 Présentation de l’injustice environnementale :..............................................................................4
1.1 Définition de la justice environnementale :............................................................................4
1.2 Définition de l’injustice environnementale :...........................................................................4
1.2.1 L’émergence de la justice environnementale dans les champs politiques et sociaux
contemporains...............................................................................................................................4
1.2.2 Des mouvements bottom-up contre les injustices environnementales..........................4
1.2.3 L’inégalité environnementale.........................................................................................5
1.3 QUATRE ASPECTS DES INÉGALITÉS ENVIRONNEMENTALES SELON L’IFEN.............................7
2 La pollution.....................................................................................................................................7
2.1 Effets de pollution..................................................................................................................7
...............................................................................................................................................................8
2.2 Les pays les plus touchés par la pollution...............................................................................9
2.3 La pollution de l'air touche davantage les plus pauvres.......................................................10
2.4 Les pays industriels...............................................................................................................10
3 Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (PRÉPA)............................12
.............................................................................................................................................................14
Conclusion :..........................................................................................................................................15
La justice environnementale naît donc dans un cadre géographique bien particulier, aux États-Unis,
pays fortement urbanisé dont la société inégalitaire est marquée par une forte ségrégation socio-
spatiale. Les travaux fondamentaux pour la justice ou l’environnement d’I. M. Young (1990) et D.
Harvey (1996) fait surtout référence à des mouvements urbains états-uniens et considèrent la ville
comme un espace privilégié pour cette problématique.
TAB. 1
L’inégalité est un concept relativement bien appréhendé ; elle illustre la différence dans l’accès et
l’usage à des ressources rares et valorisées selon les individus ou groupes sociaux. Cette différence
de situation entre des individus ou groupes peut être liée aux ressources qu’ils détiennent
(éducation, revenus, capital social, culturel…) ou à leur position dans la société (logement, situation
d’emploi, etc.). Il s’agit alors d’une inégalité sociale. L’inégalité pouvant s’inscrire dans l’espace, on
parlera alors d’inégalités spatiales (ou territoriales) : certains lieux ne bénéficient pas des mêmes
services, de la même dynamique économique que d’autres, comme par exemple dans l’accès au
numérique, où aujourd’hui encore en France les milieux ruraux n’ont pas accès aux mêmes services
que les milieux urbains.
Les inégalités environnementales croisent trois dimensions : sociale, territoriale et bien entendu,
environnementale. Plus concrètement, les inégalités environnementales sont l’expression d’une
charge environnementale qui serait supportée en premier lieu par des populations défavorisées
et/ou minoritaires ou par des territoires souffrant d’une certaine pauvreté et exclusion de ces
habitants. Attention cependant : être soumis à un risque ou une pollution n’induit pas
systématiquement une inégalité environnementale.
Cela est le cas si cette situation est subie – et parfois non connue – par l’individu ou la
population, non modifiable ou amendable par la population ou l’individu. C’est aussi le cas si elle
concerne plus particulièrement une population/un territoire dont la structure socio-démographique
démontre une vulnérabilité économique, sociale ou politique (Figure de couverture).
Pour comprendre la notion, une analyse pluridisciplinaire mêlant à la fois les expertises en sciences
humaines et sociales, en sciences de l’environnement et les savoirs citoyens est nécessaire. Cet
article veut répondre à trois
questions : comment apparaissent les
inégalités environnementales ?
Comment les définir et les distinguer ?
Par quels moyens cherche-t-on à lutter
contre elles et à les réduire ?
Finalement, faisons-nous ici face à de
nouveaux processus socio-
environnementaux ou bien s’agit-il
d’un regard nouveau sur des situations
de défaveur sociale et
environnementale ?
2 La pollution
2.1 Définition :
La pollution est la dégradation d'un milieu naturel par des substances
extérieures, introduites de manière directe ou indirecte. La santé humaine, la
qualité des écosystèmes et de la biodiversité aquatique ou terrestre peuvent être
affectés et modifiés de façon durable par la pollution.
2.2 Effets de pollution
Une personne qui respire régulièrement de l'air pollué pendant plusieurs années peut avoir certains
problèmes de santé : une maladie chronique des poumons, comme la bronchite chronique; une
maladie cardiovasculaire, c'est-à-dire une maladie du cœur et des vaisseaux sanguins; un cancer du
poumon
Bangladesh
D'après ses derniers résultats, le Bangladesh obtient les pires résultats en matière de pollution
atmosphérique (76,9 microgrammes de polluants/m³) après l’analyse des données de 6 475 villes
dans 117 pays. Le Tchad (75,9 µg/m³) et le Pakistan complètent le podium (66,8 µg/m³). Sans grande
surprise, on note une forte concentration des pays asiatiques dans ce top 10. Alors qu’en 2020, 22
des 30 villes les plus polluées au monde se trouvaient en Inde, le deuxième État le plus peuplé du
monde s'empare "seulement" de la cinquième position (58,1 µg/m³). Les deux pays d’Asie centrale,
le Tadjikistan (66,8 µg/m³) et le Kirghizistan (50,8 µg/m³) se classent respectivement quatrième et
septième. Le Népal (46 µg/m³) ferme la marche de ce classement.
Tchad
À l’autre extrémité du classement, les
habitants de la Nouvelle-Calédonie (3,8
microgrammes de polluants/m³) sont ceux qui
respirent l’air le plus pur au monde d’après IQair.
Les Îles Vierges des États-Unis, un ensemble d'îles
et d'îlots posés sur la mer des Caraïbes (4,5
µg/m³), et
Porto Rico
(4,8 µg/m³)
suivent juste derrière. Coincée entre l’Autriche et les
Pays-Bas, la France arrive 84e sur 117.
L’inde
La pollution de l'air est causée par des particules et des gaz nocifs libérés dans l'air. Elle entraîne la
mort prématurée par le biais de maladies cardiaques, d'accident vasculaire cérébral et de cancers,
ainsi que par des infections aiguës des voies respiratoires inférieures. Selon l'Organisation mondiale
de la santé, la pollution de l'air intérieur et extérieur est responsable d'environ 7 millions de décès
dans le monde en 2016.
La plupart des décès liés à la pollution atmosphérique enregistrés se produisent dans les pays en
développement, où la législation est faible ou non appliquée, les normes d'émissions des véhicules
moins strictes et les centrales à charbon plus répandues. Dans les grandes villes des pays en
développement, les plus pauvres vivent le plus souvent dans des agglomérations informelles exiguës,
souvent à proximité de décharges, qui pâtissent le plus des conséquences de la pollution
atmosphérique.
Nairobi au Kenya n’est qu’un exemple parmi d’autres : l’immense décharge fumante de Dandora,
dans la située dans la banlieue est de la ville, se trouve à proximité d'écoles, d'églises, de cliniques et
de magasins. Pour les personnes vivant dans des quartiers environnants, comme celui de Canaan,
situé en aval du site de décharge, l'exposition quotidienne aux émanations toxiques de la décharge
nuit à leur bien-être et leur santé en général, en particulier celle les jeunes enfants.
Dans les quartiers informels, la pollution de l'air intérieur pose également problème. Dans les villes et
les zones rurales, la faible qualité de l'air intérieur est due à la combustion de bois, de charbon de
bois, de kérosène ou d'autres matériaux à l'intérieur de logements mal ventilées pour la cuisson, le
chauffage ou l'éclairage. Là encore, c’est le groupe le plus vulnérable, principalement dans les pays
en développement, qui ne possède les moyens d’acheter des carburants plus propres ou des
technologies de remplacement qui en souffre le plus
Les trois pays les plus pollueurs au dioxyde de carbone (CO2) sont, sans surprise, les trois pays
les plus industrialisés au monde : la Chine, les États-Unis et l’Inde. Cependant, leur empreinte
carbone ramenée au nombre d’habitants donne un résultat bien différent.
Ce sont ainsi les pays les plus peuplés et industrialisés qui apparaissent en haut du classement des
pays les plus pollueurs au monde. Les trois pays les plus gros émetteurs de CO2 sont donc :
La Chine avec 9,9 milliards de tonnes de CO2 émises en grande partie dues à l’exportation de biens
de consommation et à sa forte dépendance au charbon ;
On observe que l’Allemagne est, avec beaucoup d’avance, le pays européen qui émet le plus de CO2
à cause de sa forte dépendance au charbon. Ainsi, ¼ des émissions de CO2 de l’Union Européenne
proviennent de l’Allemagne. La France échappe au classement grâce au nucléaire, énergie
majoritaire dans le pays et non émettrice de carbone.
3 Plan national de réduction des émissions de polluants
atmosphériques (PRÉPA)
Le PRÉPA fixe la stratégie de l’État pour réduire les émissions de polluants atmosphériques au niveau
national et respecter les exigences européennes. C’est l’un des outils de déclinaison de la politique
climat-air-énergie. Il combine les différents outils de politique publique : réglementations
sectorielles, mesures fiscales, incitatives, actions de sensibilisation et de mobilisation des acteurs,
action d’amélioration des connaissances.
d'un décret fixant des objectifs chiffrés de réduction des émissions des principaux polluants à
l'horizon 2020, 2025 et 2030 ;
d'un arrêté établissant pour la période 2017-2021, les actions prioritaires retenues et les modalités
opérationnelles pour y parvenir.
L’élaboration du plan s’appuie sur l’étude « Aide à la décision pour l’élaboration du PRÉPA » réalisée
entre 2015 et 2016. Pour sélectionner les mesures sectorielles (industrie, résidentiel tertiaire,
transports et agriculture) les plus pertinentes, une analyse multicritère a été réalisée.
Pour chaque mesure, l’évaluation a porté sur le potentiel de réduction d’émissions au niveau
national, le potentiel d’amélioration de la qualité de l’air, la faisabilité juridique, le niveau de
controverse, le ratio coût-efficacité, le ratio coût-bénéfices et les co-bénéfices.
Les parties prenantes et les membres du Conseil national de l’air ont été consultés tout au long de la
démarche d’élaboration. La consultation du public a été réalisée du 6 au 27 avril 2017.
Le PRÉPA est un plan d’action interministériel, il est suivi par le Conseil national de l’air au moins une
fois par an et sera révisé au moins tous les quatre ans.
Figure 5 plan d'action
Plusieurs pays sont touchés par de multiples conflits écologiques, souvent causés par la demande
croissante pour l’énergie et les ressources naturelles. Pour illustrer spatialement ces conflits
écologiques au niveau mondial et les espaces de résistance, le projet Organisations de Justice
Environnementale, Dettes et Commerce (EJOLT, en Anglais) a lancé l’Atlas de la Justice
Environnementale, qui est une plate-forme de cartographie interactive en ligne détaillant environ
1000 conflits environnementaux (et ce nombre ne cesse de croître) dans le monde.
EJOLT est un projet de l’Union Européenne qui associe “la science et la société pour cataloguer la
distribution écologique et lutter contre l’injustice environnementale.” L’Atlas de la Justice
Environnementale (EJ Atlas) est basé sur les travaux de plus de 100 personnes travaillant dans 23
universités et des organismes de justice environnementale dans 18 pays ainsi que des dizaines de
collaborateurs indépendants de partout dans le monde qui ont rejoint le projet pour créer cette
immense et précieuse ressource.
Conclusion :
Au terme de cette analyse, il apparaît que la justice environnementale demeure une notion plurielle
et difficile à conceptualiser. Cette faiblesse théorique fait aussi son intérêt, tout spécialement pour
un regard géographique, parce qu’elle oblige à penser l’environnement dans ses dimensions sociales,
politiques, économiques et culturelles, en relations avec de multiples acteurs, à différentes échelles
et dans des contextes différents.
Bibliographie
3 Bibliographie
11/02/1994., E. o. (s.d.).
Annexe