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5. La discrimination en sociologie..............................................................................................................17
A) Système discriminatoire et actes individuels................................................................................19
B) Groupe majoritaire et groupe minoritaire.....................................................................................19
C) Les types de discrimination en sociologie (infra légal, légal, systémique)..................................19
D) Discriminant, discriminé et privilégiés : conclusion....................................................................21
Discrimination : différence de traitements entre des groupes en fonction d’un critère illégitime
= définition juridique
Mais qu’est-ce qui est un critère illégitime ? La législation ne définit pas ce qu’est un critère illégitime =
zone grise.
Introduction
Différence : pas de hiérarchie entre les groupes (les pommes sont différentes des poires)
= constat pas de connotation négative.
Égalité / inégalité : différence qui implique une hiérarchie pas forcément injuste
Justice / injustice : peut être illégitime
Discrimination : illégitime en raison d’un critère qui n’a pas lieu d’être = inégal et injuste
Ex : le salaire en fonction du sexe
Erving GOFFMAN
Discrimination renvoi souvent à de la stigmatisation = «processus dynamique de dévaluation qui
discrédite significativement un individu aux yeux des autres. » (1963)
> Individu discrédités et discréditable = stigmate qui renvoie à des identités discréditées ou des identités
discréditables.
Goffman distingue discrédité et discréditable = stigmate plus ou moins visible
Ex : fauteuil roulant = visible donc discrédité, orientation sexuelle = non-visible alors discréditable >Si
l’individu peut contrôlé l’information sur son stigmate, même en partie, = discréditable
Définition classique : distinction d’une personne ou d’un groupe par rapport à un ensemble plus large. A
la base la définition n’est pas connotée négativement => voir une différence, différencier à partir d’un
critère, il n’y a pas de valeurs négative à l’origine.
Pour conceptualiser la discrimination, on s’appuie sur la philosophie (= injustice car entorse au principe
d’égalité). Pour comprendre la discrimination, on utilise la psycho, l’économie et la sociologie (=
préjugés, stéréotypes en psycho ; goût et coût en économie ; rapport social en socio). Pour combattre la
discrimination, on passe par le droit (= puni les délits) et les politiques publiques (= problème publique)
et les associations et collectifs militants (= par les mobilisations).
Les opérations de catégorisation sont des opérations mentales et ne sont pas seulement individuelles
mais sociales (aucune catégorie n’est naturelle), ça s’inscrit dans un contexte socio-historique. Ce
sont les relations sociales qui ont servi de base aux relations logiques et non l’inverse. « Les hommes
ont partagé les choses parce qu’ils étaient en clans ». La catégorisation se comprend dans une société
donnée.
Toutes classifications impliquent un ordre hiérarchique. La hiérarchie logique n’est qu’un autre
aspect de la hiérarchie sociale. Les catégories sont objets de luttes, controverses et mobilisations
• Questions introductives :
-Quels sont les principaux modes de classement en Science Sociales ? Les catégories ne sont pas les
mêmes selon les époques, les lieux, …
-Quelle est la fonction des catégories ? fonction normative : elles disent ce qui doit être. Fonction
performative : elles transforment en ce qui doit être. (// mairie => je vous déclare mari et femme =
on change la réalité sociale par une phrase) Les catégories ne sont pas neutres, transforme le réel.
Aussi par l’absence de questionnement sur certaines choses, pourquoi on n’interroge pas ces choses ?
qu’est-ce que ça dit du chercheur, de la recherche, s’ils évitent de questionner un sujet ?
-Comment sont produites les catégories et par qui ? Qui sont les acteurs, les groupes ? L’Etat, l’école,
la médecine etc produisent des catégories.
-Qu’est-ce que produisent les catégories ? la catégorie permet de se mobiliser.
-Quel lien existe-t-il entre un groupe social et une catégorie ? Selon les critères de discrimination le
lien est plus ou moins fort.
L’erreur est alors possible à la fois dans la catégorisation inductive et déductive, cela va
contribuer à accentuer les ressemblance entre les personnes qu’on supposent dans la même catégorie
et en même temps amplifier les disparités entres les membres de catégories différentes
Ex : adultes VS enfants
• Définitions stéréotypes
- « Des images dans notre tête », considère que les stéréotypes sont des idées consensuelles et
rigides qui consistent en des généralisations fausses, excessives ou mal fondées Walter LIPPMAN
(1922)
= balance négative du terme
- « Ensemble des croyances d’un individu relative aux caractéristiques ou aux attributs d’un
groupe » JUDD et PARK 1993
- « Des croyances à propos des caractéristique, attributs et comportement des membres de certains
groupes » HILTON et VON HIPPEL (1996)
>Certains groupe font plus l’objet de stéréotypes et préjugés que d’autres
Il peut y avoir des stéréotypes dits positifs ou négatifs, dans tous les cas cela essentialise le groupe
Ex : les femmes sont élégantes
Un jugement a priori, une opinion préconçus relative a un groupe de personne donné ou à une
catégorie sociale. Ce jugement comporte une charge affective, ici on exprime un sentiment négatif.
Les préjugés présupposent de l’existence de stéréotypes, mais les stéréotypes ne se traduisent pas
forcément en préjugés. Le stéréotype est la composante cognitive du préjugé qui permet au
préjugés de se concrétisé. Il est souvent le résultat de schéma sociaux acquis et activé
inconsciemment.
La discrimination est plutôt assimilée à une pensée, hors on considère en socio et droit que la
discrimination est un acte, des faits.
Ex : on peut avoir des stéréotypes sur une population sans pour autant les préjuger
Naturalisation des biais cognitifs, on fait comme ci ces biais étaient naturels
Ex : attitude raciste vu comme une préférence cognitive normale d’une partie d’un groupe mais cela
évacue que cette préférence s’appuie sur un système de domination qui va hiérarchiser une
population.
En naturalisant les attitudes raciste on confond racisme et xénophobie.
➔ « Les stéréotypes, c’est pas moi, c’est les autres » Laboratoire de l’égalité
Les économistes sont les premiers a s’être intéressés aux discrimination aux Etats-Unis vis les écarts
d’accès aux emplois et différences de salaires entre les noirs et les blancs.
Les discriminations sont a inclure dans un contexte sociopolitique donnés
3. La discrimination en droit
Le droit a une place majeure dans l’appréhension et la reconnaissance des discriminations, cela
implique des limites dans la manière de concevoir les discriminations des sciences sociales.
Le droit a fait de la discriminations des actes qui sont définits et punis par la loi, de ce fait,
l’approche juridique a très largement participé à la définition des discriminations y compris dans
d’autres disciplines
« Une choses n’est pas juste parce qu’elle est loi, mais elle doit être loi parce qu’elle est juste »
MONTESQUIEU
En droit la discrimination s’arrête là où s’arrête la ségrégation, la ségrégation raciale quand elle était
inscrite dans la loi ne pouvait se convertir en discrimination (car la discrimination suppose que les
Considérer qu’une distinction est arbitraire nécessite de produire un travail argumentatif pour
illégitimer cette distinction (dire qu’elle n’a pas lieu d’être) ou alors on peut légitimé cette inégalité .
Ce qui se trouve derrière cette question est comment dénaturaliser les rapport sociaux c’est-à-dire
comment sortir des arguments de nature
Le différentialisme et naturalisme
Groupe = part nature différent = justifie la discrimination, casse la comparaison et ainsi l’argument de
l’inégalité
• Les lois :
En France le droit communautaire à joué un rôle important pour impulser des réformes, lois et
modification dans la loi (notamment pour la loi de 2001)
-Lois du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme (=loi Pleven)
Principe de non discrimination fondée sur « l’appartenance à une ethnie, une nation, une supposé
race ou une religion déterminée »
Apparition de la notion de discrimination et définition de son champ d’application : critères,
domaines sociaux (principalement l’emploi) et les actes
-Loi du 16 novembre de 2001 = loi importante qui a pour objet de facilité la mobilisation du droit
par les victimes
Va réorienter les plaintes devant les tribunaux civils (avant pénale = plus longue, complexe et
décourage les gens de continuer) pour que porter plainte devient un peu plus simple
Inversion de la charge de la preuve, ce n’est plus à la personne de prouver qu’elle a été discriminé.
C’est la personne accusée de prouver l’absence de discrimination mais la victime doit tout de même
soumettre une plainte qui soit fondée (éléments qui doivent étayer la plainte)
https://www.youtube.com/watch?v=M5Lb-zEiqvw
-Loi du 27 mai 2008 (suite aux rappel de l’UE)
Définition de la discrimination directe et indirecte dans le code civil et dans le code du travail
(deux des principaux codes utilisés)
-1972 appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée
-1975 sexe, situation familiale
-1982 origine
-1985 mœurs
-2001 Orientation sexuelle, apparence physique, âge, patronyme
-2002 caractéristiques génétiques
-2005 état de santé et handicap
-2006 grossesse
-2012 identité de genre
-2014 lieu de résidence
-2015 perte d’autonomie
-2016 précarité sociale
Convention internationale et les textes européens : age, sexe, appartenance ou non appartenance vraie
ou supposée à une ethnie, une nation ou une prétendue race, grossesse, état de santé, handicap,
identité des genre, caractéristiques génétique etc
>La France est l’un des pays où il existe le plus de critères de discrimination
Très difficile à faire reconnaître devant la justice, on conseil aux personnes de ne choisir qu’un seul
motif c’est-à-dire celui qui sera le plus facilement reconnu
Traitement défavorable (moins bien payé.e, être harcelé.e, ne pas avoir accès à un bien ou un
service) qui s’appuie sur un critère défini par la loi (sexe, origine etc) et qui relève d’une
situation visée par la loi (éducation et formation, emploi, logement, accès aux biens et services
privés et publics, accès aux soins et services sociaux)
-Floue sur ce qui fonde l’arbitraire, le pose comme une évidence mais qu’est ce qui permet
d’identifier une situation comme arbitraire et illégitime ?
-Restrictive par rapport au principe d’égalité = référence à la question des critères et situations
Il faut l’intersection du critère et de la situation pour faire une discrimination, sinon on ne peut
reconnaître le caractère discriminatoire
3-30/09/19
Cadrage : l’immigration est un problème (évidence), le présentateur donne le ton du discours et cadre
celui ci
Préjugés : personnes entassés et nombreuses, qui ne travaillent pas
Stéréotypes : polygame, beaucoup d’enfants, bruits et odeurs. Stéréotype genré activé, la femme a peu
de place, non libre (peu de droit) comparé à la femme française (modernité VS tradition)
A aucun moment il utilise un nom qui pourrait connoter quelqu’un, ce qui lui permet de justifier qu’il
n’est pas raciste par la suite. On peut penser que ce n’est pas vrais mais ce sont des stéréotypes
partagés (on n’a pas besoin de comprendre de qui il parle).
Quartier de la goutte d’or (18ème) : encore considéré comme un quartier africain, il avait une
mauvaise réputation, tout un ensemble de stéréotypes sont activés sur ce quartier.
• Questions :
-Préjugé et stéréotype
Stéréotypes : pas de charge affective/émotionnelle, processus intellectuel (raccourcie) contrairement
aux préjugés
➔ Voir www.penserlemancipation.net
4. Le black feminism
« Toutes les femmes sont blanches, tous les noirs sont hommes mais nous sommes quelques unes à
être courageuses » Titre qui dénonce la double exclusion des femmes noirs d’un féministe blanc
raciste et classiste et d’un nationalisme noir classiste
Le féminisme afro-américain se développe particulièrement des 70, ce féminisme fait émerger est
la question du racisme au sein des groupes féministes et le refus des femmes des association sudistes
pour le suffrage féminin de s’allier aux militantes noires, stratégie politique qui vise à rallier les
femmes du sud (idéologie raciste) au dépend des femmes descendante d’esclave. Cela conduit à
l’exclusion des féministe noire du féministe (ce ne sont pas des vrais femmes) et des femmes
noires de la féminité.
« All the women are white, all the blacks are men, but some of us are brave » Black women’s,
strudies (1982)
Le black feminism est un courant de pensée politique qui définit la domination de genre sans les
isoler des autres rapports de pouvoir (pas de priorisation). C’est un mouvement qui interroge le sujet
femme , analyse et s’oppose à l’unicité du sujet femmes.
B) La théorie de l’intersectionnalité
L’intersectionnalité rend compte « de la manière dont le positionnement des femmes de couleur, à
l’intersection de la race et du genre, rend leur expérience concrète de la violence conjugale, du viol
et de mesures pour y remédier qualitativement différent de celle des femmes blanches »
CRENSHAW 1989 « Demaginalizing the intersection of race and sex : a black feminist critique of
antidiscrimination, doctrine, feminism, theory and antiraciste politics »
Donne l’exemple des foyers pour femmes battus qui ne sont pas du tout adapté, car exclusivement
anglophone. Comment obtenir des informations etc ? Les hommes traducteurs ne pouvaient pas
rentrer
> = dispositif pensé par des femmes blanches
BIBLIOGRAPHIE
Patricia HILL COLLINS “The Social Construction of Black Feminist Thought”, Signs, Vol. 14, No.
4, Common Grounds and Crossroads: Race, Ethnicity, and Class in Women's Lives (Summer, 1989),
pp. 745-773
PUIG DE LA BELLACASA Maria, 2013, Politiques féministes et construction des savoirs. «Penser
nous devons»!, Paris, L’Harmattan
5. La discrimination en sociologie
Le terme de discrimination est resté circonscrit dans le droit jusque dans les années 90, c’est fin des
année 90 que ce terme va se généraliser à la fois dans la recherche et la sphère politique. La
discrimination à un caractère tardif en France.
1970 à 1990 : Prima accordé aux inégalités sociale (analyse en terme de classe)
1990 : Travaux présentés sous l’angle des inégalités réinterprétés en termes de discrimination
Ex : inégalité de salaire entre hommes et femmes qu’on va penser comme une discrimination
= changement de regard
Les femmes gagnent 30 % de moins que les hommes (discrimination), les hommes 40 % de plus
(privilège)
La discrimination sur le marché de l’emploi commence dés la naissance, au moment où une personne
est assigné fille ou garçon. Création d’une orientation scolaire différenciée, on envoie plus les filles
vers des filière moins sélective, de relégation. Investissement dans la conjugalité différent entre les
femmes et les hommes (plus important chez ces dernières), le statut social d’un couple hétéro dépend
plus des hommes que des femmes.
La question de la discrimination en France est tardive mais aussi restrictive car, dans le cas
français, on va dans un premier temps se positionner contre les discriminations racistes. En France le
modèle républicain d’insertion s’ intéresse à l’intégration des immigrés c’est-à-dire la réduction
progressivement des « spécificité culturelles » des immigrés. Dans cette perspective la question des
discrimination n’a pas de sens, on parle d’intégration ou d’assimilation
1998 : « Lutte contre les discriminations : faire respecter le principe d’égalité » rapport du HCI
Prise en compte des discrimination dans la sphère politique et française
Ce rapport dit que la discrimination raciale ou raciste se fonde sur la perception des populations c’est-
à-dire moins sur ce que les gens sont que sur la manière dont ils sont considérés.
Etrangé : personne née étrangère à l’étranger et qui n’a pas la nationalité française
>se fonde sur le critère de nationalité
Immigrés : personne née étrangère à l’étranger quelque soit sa nationalité actuelle
>se fonde sur la question du pays de naissance et nationalité
-Discrimination raciale : pas d’anthologie raciste, on peut discriminer et ne pas être raciste
-Discrimination raciste : discrimination raciale = s’inscrive dans un système raciste ; la
discrimination raciste est un racisme en acte. C’est une forme structurelle de relation sociale, les
discrimination font systèmes
Pour eux, les discrimination ne sont pas que des faits isolés, elles font systèmes
Les discriminations font systèmes, elles expriment à l’échelle individuelle des rapports sociaux
inégalitaires. Elle re-produisent les places sociales inégalitaires en fonction de l’appartenance à un
groupe social.
Les discriminations se manifestent par des actes individuels et se matérialisent par des traitements
injustes.
>Quels traitements ? Dans quels contextes ? Pour quels motifs ? Quelles populations ?
Il existe un lien entre système discriminatoire et les actes individuels, les actes individuels sont des
processus d’assignation à une place dans la hiérarchie sociale en fonction d’un critère réel ou
supposé. Les discrimination ne sont pas réductibles à des processus psychologiques ou individuels,
les discriminations produisent des inégalités.
Ce sont des traitements différencié fondés sur un critère illégitime et illégal intentionnels ou non
et dans toutes les sphères de la vie sociale
« Les discriminations et la stigmatisation créent une frontière qui distingue deux groupes
hiérarchisées entre eux. Le groupe majoritaire -dont certains membres sont les agents du racisme
pendant que les autres sont les bénéficiaire potentiels des discrimination-, et le groupe minoritaire –
dont tous les membres sont exposés au risque d’être discriminé- qui regroupe les immigrés
originaires des pays anciennement colonisés et leurs enfants français » HAMEL 2002
La discrimination institutionnelle : elle résulte du fonctionnement d’une institution sans que les
acteurs de celle ci n’est forcément d’intention discriminatoire et sans que les institutions se
donnent de manière explicite des règles discriminatoires dans son fonctionnement.
Ex : à trouver
BIBLIOGRAPHIE
BLEICH Erik, PRACONTAL Mona de. Histoire des politiques françaises antidiscrimination: du
déni à la lutte. In: Hommes et Migrations, n°1245, Septembre-octobre 2003. France-USA : agir
contre la discrimination. I –Philosophies et politiques. pp. 6-18
➢ Renverser la perspective
On connaît plus les termes mettant l’accent sur les discrimination plutôt que ceux privilégié
On peut discriminer sans en avoir conscience ni sans en avoir l’intention. On peut être discriminé.e
sans s’en rendre compte. On peut bénéficier de la discrimination sans discriminer sois même.
• En sociologie
Le but des recherches est alors de mettre au jour le caractère illégitime d’une inégalité et donc
son caractère injuste.
Questions/rappel :
-Lien entre black feminism et discriminations
Le BF montre la possible intersection de système d’oppression = discrimination multiple
Les mouvement féministe blanc (tendances racistes) et les mouvement nationaliste noir (tendances)
sexistes) sont aveugles aux oppressions qui ne les concernent pas directement
Les femmes ne font pas la même expérience du sexisme en fonction de là où elles sont positionné
en terme de race, classe et sexualité ce qui a des conséquences sur les agendas et stratégie politique
Ex : Année 70 en FR mouvement autours de contrôle du corps des femme : les femmes blanches se
battent sur la possibilité d’avorté, les femmes noire pour ne pas être stérilisées
> Les oppressions construisent des conditions spécifique
Ex : le travail domestique = décrit dans la littérature féministe est vu comme aliénant, par le BF c’est
réapproprié comme qqch de positif, qu’on fait pour soit et sa famille (pas nécessairement dégradant)
Il faut faire attention à un certains nombre d’éléments pour produire qqch de juste
• Sandra HARDING a développé le concept d’objectivité forte qui nécessite deux points
-Pourquoi dit on que les discrimination en FR sont arrivées à la fois de manière tardives et
restrictives ?
Tardive : entre la loi (72) et la construction de l’action publique/on en parle (milieu année 90) + l’idée
arrive tardivement en FR par rapport aux autres pays européens
Restrictive : d’abord concentré sur le racisme et cela reste le cas, la majorité des recherches FR sur les
discrimination se porte sur les discriminations ethno-raciale
-Quel est le point commun des différentes disciplines dans leurs manière d’appréhender les
discriminations ?
Toutes les définitions de la discrimination renvoie à qqch de négatif et il n’y a pas forcément
d’intentionnalité même si il peut en avoir
>Économie: discrimination statistique, droit = discrimination indirect, socio :
systémique/institutionnelle dans le versant indirect, psycho = préjugé/stéréotypes activés de manière
inconsciente
1. Catégoriser l’origine
A) Introduction
- La discrimination est une inégalité illégitime, de ce fait elle s’accomplit majoritairement de façon
cachée. Comment mesurer un acte peut visible et qui va se transformer au fur et a mesure de la
réprobation sociale et politiques ?
B) La catégorisation de l’origine
Cette variable était utile pour avoir une mesure de l’assimilation des populations étrangères, on voit
donc en fonction des groupes migratoires qui acquière plus la nationalité française. Dans le contexte
où la question était l’assimilation des population étrangère la nationalité était suffisant, les catégories
sur l’origine autre que la nationalité étaient donc considérés comme inutiles et illégitimes.
>Inutile : pour décrire les fait sociaux le plus important était les question socioéconomique, ce qui
expliquait la population dans l’espace sociale et la situation sur le marché du travail était la profession
>illégitime : pour deux raisons opposées : cela risque d’entraîner des revendication de type
communautariste (personne qui se regroupent et peuvent avoir des revendication) et si on pose des
questions sur le pays d’origine des personnes il y a un risque d’accroître la stigmatisation de ces
populations
Ex : Année 90 enquête trajectoire origine il y a eu des débat sur le fait de poser des questions sur la
religion, certains ont dit que si on faisant des question là dessus le FN pourrait dire que les juifs sont
plus riches
Dans ce contexte la prise en compte de l’origine dans le recensement et les enquêtes s’est faite
récemment, la catégorie statistique d’immigré (pays de naissance et nationalité) arrive dans le
recensement en 1991, a la fois fondé sur le lieu de naissance et la nationalité. Cette catégorie
paraissaient plus complexe et montrer les trajectoires que étranger (= catégorie juridique).
> = considéré » comme un tournant dans les recherches de l’immigration
Génération 1.5 : enfant arrivé très jeune dans le pays d’immigration (10/12/13 ans) avec l’idée d’avoir
majoritairement été socialisé dans le pays d’arrivée. Les générations 1.5 ressemblent beaucoup au
seconde génération.
>En terme de trajectoire il faut prendre en compte l’âge d’arrivée pour comprendre la socialisation
La controverse connaît une résurgence en 2007 autours de l’enquête « trajectoire et origine » suite
au projet de recueillir des données sur la couleur de peau des personnes. La CNIL va s’opposer à ces
questions dans l’enquête (juste pays de naissance et nationalité d’ego et ses parents).
On voit bien que selon les époques les catégories qui font débat ne sont pas les mêmes mais les débats
autour de ces catégories sont similaires, le fond de la controverse ne bougent pas il y a toujours 2
camps.
➔ Questions :
1-Objectif de l’enquête
Évaluer la cohérence des différentes méthodes d’enregistrement des origines dans plusieurs
administrations et entreprises tout en mesurant les réactions des personnes interrogées
- Identité ethno-racial : mêle des catégories ethno-raciale : « vous vous considérez : blanc, noir
etc » adapté du modèle anglo-saxon avec possibilité de choix multiple = subjectif
>Catégorie qui ne prennent pas les diversités des personnes, ce sont de grandes catégories mais l’idée
derrière est d’opposer le groupe blanc au non blanc
Enfin les personnes interrogées sont invitées à donner leurs appréciations de ces questions.
Pour lutter contre les inégalités de traitement, il faut les mesurer, et pour les mesurer il faut identifier
les origines.
• Résultats de l’enquête :
-La majorité des personnes se classe dans 1 catégorie même si elles avaient le choix de plusieurs (9
cas sur 10)
-On observe une forte congruence entre la catégorie ethno-raciale et l’origine déclarée
Que gagne-t-on a ajouter une information sur les grands parents quand on connaît déjà le pays de
naissance ou la nationalité des parents ?
Cela permet de voir des ascendances antérieures. Avec le pays de naissance des parents on capte la
plupart de migrations actuelle
5-14/10/19
Rappel :
-Qu’est ce que la controverse des démographe (dates, arguments)
1999 : doit on poser la question du pays de naissance des parents puis en 2007 l’appartenance ethno-
raciale dans le cas du recensement, deux camps vont s’opposer (color blind et color conscious)
>Peur que cela se transmet dans toutes les futurs enquêtes statistiques
Quelque soit la période un groupe dit que les statistiques sont suffisantes et d’autres non
-Se percevoir comme blanc et être perçus comme tel et se percevoir comme noir et être perçus
comme telle : quelles différences ?
On peut renvoyer une personne noire à sa couleur, celle ci peut porter une forme de stigmate et subir des
discriminations systémique à cause de sa couleur. Blanc = disposer d’un privilège, être dans un groupe
dominant, on se perçoit rarement comme blanc.
« Large-scale diversity estimation through surname origin inference » MAZIERE, ROTH 2008
Méthode destination d’origine des noms de familles, méthodes qui vont automatiser le classement des
personnes en fonction de leurs noms de famille
• Objectifs
-Mesurer la fréquence des discriminations
-Faire la preuve de l’existence des discrimination
• Quelles méthodes
-Quelles approches de la discrimination ?
-Quelle catégorie d’origine ?
-Quel périmètre ?
3- Les approches subjectives : vise à mesurer la discrimination ressentie, les fréquences des
discriminations
➔ « Le chômages des immigrés : quelle est la part des discriminations ? » Dominique MEURS
Écart brut : prise en compte de la population majoritaire (population par définition en majorité non
exposée au racisme)
= comparaison taux de chômage des différents groupes (majoritaire, immigré par exemple)
Net : on compare à la pop majoritaire mais en tenant compte d’autres caractéristiques (âge, étude etc)
Méthode intéressante mais à coupler à d’autres données pour être capable qu’il s’agit d’une
discrimination, les approches sur la discrimination doivent être croisées
• La question du dénominateur
-Constater que les contrôles de police atteignent une population particulière
-Démontrer que ce ciblage aboutit à une surreprésentation de la catégorie visée par rapport à sa
présence dans l’espace géographique concerné
La contrôle ne peut être contesté qu’à posteriori devant les tribunaux. Le contrôle d’identité ne laisse
aucune trace écrite, il ne présuppose pas par définition à l’existence d’une infraction.
Le droit de l’intervention policière est fondé sur une « théorie de l’apparence » c’est-à-dire une
présomption qui implique le droit à « l’erreur de fait »
• Démarche suivies
-Choix des sites
-Choix et définition des variables
-Formation des observateurs
-Constitution de la population référence
-Observation et enregistrement des contrôles de police
-passation de questionnaires aux personnes contrôlées
➔ « Des regards aux égards, Effets du foulard islamique sur le comportement visuel des
passagers du métro de Paris » Martin ARANGUEN et Francesco MADRISOTTI 2019
Questions :
- En quoi ce texte est il novateur sur la méthode d’envisager la discrimination ?
Habituellement approche matérielle de la discrimination, ici elle est davantage de « discrimination
méprisante ou dégradante » ce qui revoie à des discriminations symboliques = déni de reconnaissance, il
ne s’agit pas d’accès à un bien matériel
>Concept lié aux notion de « micro-agressions » et « d’attaque d’estime de sois »
-Repérer et décrire la méthode mis en place dans cet article (variables, population, méthode d’enquête)
6- 21/10/19
Rappel :
Écart net : Comparaison en tenant compte de plusieurs variables, car cela modifie la structure des
populations . On prend d’autres caractéristiques qui jouent sur la variable dans laquelle on s’intéresse
(age, temps partiel etc )
-Quel était le résultat principale de Population et Société sur le chômage des immigrés ?
Immigrés, descendants = population exposées aux racismes ce qui permet de démontrer l’existence de
biais racistes dans l’accès à l’emploi. Cela pointe un soupçon de discrimination qu’il faut comparer à
d’autres données produites pour attester ou non de discriminations
-L’enquête de JOBARD : quel est le principe de base de l’enquête, qu’est ce qu’on compare
comme population pour attester de la surreprésentation de certains groupe dans la population
soumise aux contrôles au facies ?
Principe : cherche à savoir si une population est surreprésenté dans le contrôle aux facies des flics
On compare la population contrôlée et susceptibles d’être contrôlé, c’est l’écart qui permet d’attester
de la surreprésentation des personnes contrôlées
B) Approches expérimentales
➢ Le testing
Se développe fin des année 90 en France, utilisé par plusieurs acteurs : économistes, sociologues,
universitaire en science de la gestion, des association antiracistes (SOS racisme) ou lutte contre le
sida (Aides).
>Ex : Le CV qui ne varient que sur un seul critère
Testing recherche d’emploi, s’intéresse aussi au ton de l’email de refus (échelle allant de 0 à 7)
Le ton est moins affable (sympa) pour les juifs et les musulmans que pour les catholiques = moyen
d’objectiver des comportement discriminatoire au-delà de l’accès au bien mais tous le processus qui
fait que le résultat n’est pas le même
Testing AIDES sur l’accès aux soins = objectiver les refus de soins
Pour constituer la base de sondage : utilise l’INSEE, Institue de veille sanitaire, InVs et observatoire
de professions médicales = plusieurs base de données pour faire un échantillon représentatif et
diversifié
Contexte : Non consensus sur l’existence d’un refus de soin (pratiques discriminatoires) globalement
nié par les médecins. Cabinet dentaire et gynécologique (refus de soins plus important)
Ils vont observer des prises de RDV = testing sur 1 semaine (cela doit rester confidentiel +
environnement similaire pendant l’enquête)
-Homme séropositif
-H qui ne déclare pas
-Femme séropositive
-F qui ne déclare pas
Pour objectiver le refus de soin 2 testeurs ayant les même caractéristiques socio démographique vont
appeler un cabinet dentaire. Dans un premier cas il annonce qu’il est séropositif dans l’autre non
(séance téléphonique enregistré)
• Comment les refus de soins chez les dentistes vont être catégorisé ?
-Refus de soin déguisé (30%): pas de place, plus de nouveau patient, réorientation vers un autre
spécialiste
>Visible par la comparaison entre 2 individus
-Refus direct (3,6%): pas de gens comme vous
-Explicitement :
-Confrontation des réponses : rdv en fin de journée et autres aménagement, mise en place de
procédure spécifique pour les personnes ayant le VIH
Il y a une différence entre refuser la personne et mettre en place des pratiques discriminatoires.
Plus souvent le fait des secrétaires médicales que des praticiens mais c’est davantage elles qui
répondent, on ne sait pas de qui relèvent ces réactions (propre préjugé des personnes ou directives
données par les médecins ?).
AIDES souhait élargir la définition légale des refus de soins à toute pratique discriminatoire ou
stratégie de dissuasions, menant au renoncement de soin. Souhaite aménager la charge de la preuve.
Ici aussi on sort des cas individuel pour faire dans le structurelles
Limites du testing
-Pas de résultat global, on fait que sur des populations spécifique = « coups de sondes »
-Méthodes coûteuse et difficile à mettre en œuvre
-Les condition expérimentales ne correspondent pas forcément à la réalité des techniques de
recherche d’emploi
-MGIS 1992
Terme discrimination non utilisé, pas de chapitre dans l’ouvrage
-Enquête Histoire de Vie 2003 dans le module « relations avec les autres »
➔ Voir « Un objet sans nom » FASSIN et SIMON 2008 qui critique l’enquête IMPORTANT
➔ Voir « la mesure des discriminations » enquête trajectoire et origine LESNE, SIMON
2012
Reviens sur les enquêtes réalisées, intérêt et limites et ce qu’apporte l’enquête trajectoire et origine
Champ de l’enquête : ensemble des personnes vivant en France métropolitaine (18/59 ans) à
l’exception de celles qui vivent dans les collectivités (hôpitaux, maisons de retraites etc)
Surreprésentation de certains groupe pour pouvoir faire des analyses sinon ils ne seraient pas assez
nombreux
-Discrimination autoreportée
Une question directe sur l’expérience personnelle des discriminations
-Discrimination situationnelles
Question sur les expériences personnelles et précises de traitements différenciées sans utiliser le terme
de discrimination
Le but est de comparé aux autres populations, on va donc catégoriser les personnes
>population majoritaire, immigrés, natifs d’un DOM, descendants d’immigrés, descendant natif d’un
DOM
Les enfants d’immigrés ayant les deux parents immigrés déclarent plus de discrimination car elles se
comparent à d’autres personnes nées en France (et blanche) alors que leurs parents se comparent à
leurs lieu d’origine (qui semble pire). De plus, selon leurs âges (souvent plus jeunes), elles vont êtres
plus exposées aux discriminations.
Globalement les descendant d’immigrés déclarent plus souvent des situations discriminatoires, dans
plus de sphères et plus souvent. La répétitions des situations semble favoriser la prise de
conscience de l’expérience des discrimination (lien entre discrimination déclarées et ressenties). La
discrimination est une affaire de « minorités visibles » ce qui pose problème vis a vis des
discriminations qui échappent au questionnaire fermé (contexte, situation et période)
Ex : une personne n’ayant pas encore recherché un travail ne pourra en déclarer
Dans cette enquête c’est un biais de mesure, prendre en compte la trajectoire, le passage des étapes
charnières et l’impact des discrimination subies par l’entourage
➢ Quel périmètre pour les traitement discriminatoire (sous partie des approches dites subjectives) ?
Certaines sont punis par la lois d’autres non (d’ordre plus « micro »)
7-4/11/19
Introduction
En Europe, elles ont connu des évolutions importante au cours des 30 dernières années.
Globalement, jusque dans les années 90 il n’y a pas de politique de lutte anti discriminatoire, le terme
est peu mobilisé. Des lois juridiques ont déjà eu lieu sur les discriminations liées au genre et origine
raciales, soit 2 critères de discriminations, qui se cantonne principalement à la sphère du travail.
>Suède et Angleterre avaient déjà commencé
C’est au cours des année 90 que la discrimination devient plus importante et prend des ampleur
juridique, les États adoptent de nouvelles législations discriminatoire dans lesquelles le droit
européen à joué un rôle moteur (= impulsion). Mais aussi convergence entre associations et pouvoir
public
1997 : Traité d’Amsterdam qui va augmenter le nombre de critère tel que l’âge, le handicap, la
religion, l’orientation sexuelle etc
= Extension de la compétence de l’UE en matière de non discrimination
2000 : 2 directives
-2000/43/CE directive race : Une relative entre légalité de traitement entre les personnes sans
distinction de race et origine. Un seul critère mais concerne de nombreux secteur (travail, sécurité
social, éducation, accès aux biens et services)
Deux objectifs : uniformiser la définition de la discrimination raciale entre les pays neutropénie et
obliger les pays à créer un organisme de promotion de l’égalité de traitement
2000/78/C : égalité de traitement en matière d’emploi et travail, un seul secteur mais prend plusieurs
critères (religion, âge, handicap)
• Conséquences :
-Elles obligent les États a réformer leurs loi en terme de lutte contre les discriminations. Il y a
donc une extension du champ d’application c’est-à-dire du secteur, au-delà du travail
Début 2000 ces directives doivent être transposées dans les droit nationaux
-Comment les directives européenne vont être transposé du niveau Europe au niveau nationale
c’est-à-dire comment les pays vont transposer cela dans leurs droit = processus d’harmonisation
qu’on considère achevé en 2013
Limites : transposition limité, les pays vont mettre en place des politiques plus ou moins ambitieuses
(selon où ils en sont dans ces politiques) pour lutter contre les discriminations (est ce qu’ils le font,
quels moyens ils donnent aux organismes)
Il y a un nombre de critère prohibé c’est-à-dire un nombre a transposer dans le droit mais des pays
vont aller au-delà du droit communautaire, comme c’est le cas en France
On observe des pays des résistance devant un objectif faussement consensuelle, on est d’accord pour
lutter en théorie mais quand il faut les mettre en place c’est plus compliqué. Il y a des différence de
légitimité selon le critère visé
>Consensus autours des discriminations liées aux handicaps mais moins pour celles liées à l’origine
2) Oscille entre méconnaissances des concepts et résistances (peuvent ne pas être convaincu qu’il
s’agit d’une inégalité injuste donc d’une discrimination, ont des stéréotypes et préjugés)
Comment les personnes se saisissent ou non du droit, on utilise le concept de pyramide des conflits
(étapes à passer pour arriver à la plainte = effet filtrant, des filtres s’ajoutent et le passage d’une étape
à l’autre est plus difficile)
> remplir un certains nombre de condition pour arriver à la plainte
• 5 niveaux :
>Niveau 1 et 2 : percevoir un tord et pensé qu’il s’agit d’une atteinte aux droits
= Tendance des personnes à sous estimer (+ importante) et sur estimer les discriminations
-Si la personne est dans un environnement hostile elle peut considérer que le coût d’une fausse alerte
est inférieur au coût de l’ignorance
Pose la question de leurs effectivité (législation respecté par les acteurs d’orga privés et publics) et
efficacité c’est-à-dire est ce que les loi permettent d’atteindre les objectifs qui ont motivés leurs
création ?
• Bilan mitigé :
-Effets de masquage qui concerne en particulier la manière dont les entreprise luttes contre les
discriminations en créant des structures en internet (promotion de la diversité, luttes contre les
discriminations etc). Si une personne porte plainte contre une entreprise ayant mis en place ce genre
de structure seront requalifiée comme un mal entendu par les juges car une entreprise comme celle ci
ne peut discriminer
> moralisation de la lutte contre les discrimination = registre bien/mal qui ne prend pas en compte la
situation de la personne)
➔ « La disparité des régimes de lutte contre les discriminations : un frein à leur efficacité ? »
Serge SLAMA
Il fait l’hypothèse que la profusion et complexité des textes anti-discriminatoire constitue une
cause de leurs inefficacité
Complexité : texte relèves du droit de régime juridique différent, il faut arriver à s’y retrouver, selon
les champs considéré ce n’est pas toujours les mêmes critères pris en compte
« On peut dès lors se demander si la profusion des textes prohibant des discriminations et la
multiplication des régimes attachés à chaque norme et chaque critère ne constituerait pas un frein à
l’efficacité de la lutte contre les discriminations. Elle serait en effet contre-productive non seulement
en rendant le dispositif antidiscriminatoire complexe et peu lisible mais aussi en provoquant une
dispersion incohérente des régimes »
-Daniel SABBAGH
Voir articles pour les autres
-La définition des bénéficiaire présumé c’est-à-dire qui seront les bénéficiaire de ces mesures
>Victime d’un régime d’oppression historique : sexisme, antisémitisme, esclavage, homophobie,
colonialisme, la ségrégation ,le régime de caste, les populations autochtones
Création de la HALDE en 2005 (Haute autorité de Lutte contre les discrimination et pour l’égalité)
= autorité administrative indépendante
Remplacé en 2011 par le défenseur des droits
Contexte de création : jusque 2000 engagement modéré dans la lutte des discriminations, au cours des
année 2002/2003 il y a une transition dans la lutte des discrimination au cours de laquelle
2003/2005 : nouvel élan qui vise à rendre le droit effectif, mouvement porté en parti par les hauts
fonctionnaires. C’est dans ce contexte de mobilisation qu’est créé la HALDE
La lutte contre les discrimination repose aussi sur les ministères qui sont mobilisés sur leurs champ de
compétence.
8-2/12/19
Questions :
1-Directive race et directive emploi : quelles sont leurs modalité d’extension dans la modalité de
discrimination dans le droit
Directive race : un seul critère mais recouvre plusieurs secteurs (plusieurs champs d’applications)
>emploi, sécurité social, accès fourniture biens et service = élargissement des secteurs
Directive emploi : un seul secteur mais recouvre plusieurs critères
>Extension qui se fait au niveau des critères de discriminations
Pour examen
Extension de la définition ou du droit anti discrimination : renvoie aux critères et champs
d’applications
Politique d’action multiculturaliste ce qui est lié aux moyens de lutter, elles vont procéder par des
dispositif collectif et pro actif (on attend pas qu’on situation se passe mais on met en avant des
mesure) la conception de la nation prend en compte que des groupes sociaux font l’expérience d’une
autre réalité, n’a pas les même privilèges
Dispositif non individuel visent a modifier des problématique systémique
Statut :
Législation obligatoire dans l’union européenne
Politique : facultative
3-Quels sont les risques potentiel quand les entreprises mettent en place en interne des moyens
de lutter contre les discriminations ?
Effet de masquage car les juges peuvent partir de principe que les entreprises ont déjà fait un travail
de lutte contre les discriminations
6-Date création HALDE et de quand a quand dure t’elle, par quoi est elle remplacé ?
Création de la HALDE en 2005 remplacé en 2011 par le défenseur des droits
Manon TORRES (2017) fait une recherche dans une ville qui met en place des choses pour lutter via
cette définition. Les discriminations sont réduites a des incivilités, mauvais comportement
individuel ce qui laisse de côté la question des oppressions et système discriminatoire.
De plus, finalement se sont les jeunes globalement issues des immigrations post colonial vivant dans
les quartiers consacré aux politique de la ville vu comme responsables des discrimination puisqu’ils
pratiquent une rhétorique de la discrimination (disent être victime mais utilise cela pour ne pas se
remettre en cause), idée que ces jeunes seraient les plus fidèle représentant de l’antisémitisme en
France + idée qu’ils seraient communautarisme
Résultat : absence de définition ce qui conduit a discriminer des personne déjà discriminées
Important : il faut être en position de pouvoir pour discriminer et que ces discriminations ont des
conséquences
Ces association projettent leurs propre catégorie de représentations sur d’autres groupes
CONCLUSION
-Le discours de lutte contre la discrimination + moralisation de la lutte rend la lutte de plus en
plus difficile (discrimination se déplacent, deviennent de plus en plus caché)
Ex : on ne donne pas le poste a quelqu’un parce que c’est une femme mais parce qu’on imagine
qu’elle n’a pas les épaules nécessaire, voix qui porte pas assez loin
= les personnes ont intériorisé qu’on ne peut pas donner un critère discriminatoire mais un
autre argument
« On peut faire au contraire l’hypothèse que les actions antidiscriminatoires reconfigurent les
pratiques discriminatoires, et ce de deux façons : en faisant bouger les lignes séparant inégalités
« justes » et « injustes », mais aussi comportements relevant du « légal » et de « l’illégal » ; en
déplaçant les scènes où la discrimination peut s’accomplir sans rencontrer de résistance ou un
opprobre. Cette perspective dynamique permet de comprendre comment discriminations,
mobilisations collectives et politiques en faveur de l’égalité se constituent mutuellement, créant
réciproquement les conditions de leur propre réalisation. »Lire introduction
-Les mobilisation pour les droits des LGBT depuis les années 90
Commence avant mais l’homosexualité était pénalisé avant 1982
Sujet qu’on retrouve : question des discrimination dans la famille (terme utilisé par les association)
Il y a donc un lien entre les mobilisations et la manière de définir et penser les mobilisations dans
d’autres espaces.
Il est important d’identifier les axes d’obsession et angles morts des recherches
• Questions :
1-Comment étudier les discriminations envers les personnes vivant avec le VIH/sida ?
Renvoie a comment objectiver les discriminations
Il faut une approche sociologique des discrimination en tenant compte des contexte sociaux (lieux,
positions sociales des personnes) et des différents motifs de discriminations
Il faut dépasser la perspective individualiste
Opposition sphère privé/publique critiquée par les auteurs féministes qui ont montré que les rapports
de dominations se construisent dans la sphère privé et comment la compréhension des inégalités
en générales ne peut se faire sans tenir compte des rapport de pouvoir qui s’y joue
Enquête Vespa2
Plus forte exposition aux discrimination en fonction des groupes sociaux ce qui traduit une hiérarchie
sociale
Une moindre reconnaissance des formes familiales minoritaire : ne pas utiliser le vocabulaire de la
parenté pour désigner les conjoints dans le cadre des familles homoparentale, ne pas publiciser les
relations conjugales et formes familiale minoritaire (auto partage et partage de l’entourage)
Le degrés de publicisation des relation = indicateur puissant