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- Zakaria ATTAOUI
- Nasserddine DEHBANE
- Abdelfattah HIJAZI
- Khadija TOULOUT
- Zineb BENSAID
- Asmaa MOUTI
Date 05/12/2023
PLAN
INTRODUCTION
Définition et histoire des sciences sociales.
Quelle est la place et le rôle des sciences sociales aujourd’hui ?
DEVELOPPEMENT
I- La place et le rôle des sciences sociales dans la société aujourd'hui.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
SUJET : LA PLACE ET LE ROLE DES SCIENCES SOCIALES DANS LA SOCIETE AUJOURD’HUI
Introduction
Les débuts des sciences sociales modernes remontent au siècle des lumières, le XVIIIe siècle.
L'avènement de la société capitaliste et les phénomènes connexes suscitent une étude de la
société. En France, les travaux de physiocrates font de la science économique une science
empirique. La philosophie morale progresse beaucoup aussi en jetant les bases des disciplines
modernes de la sociologie, de la psychologie et de l'anthropologie. Au cours du XIXe siècle,
les sciences sociales se diversifient, mais certains penseurs (Comte, Marx) tentent, au contraire,
d'en faire la synthèse.
Cinq éléments majeurs caractérisent les progrès du XXe siècle en sciences sociales :
premièrement, un essor initial, encore modeste, des théories et l'élaboration de normes
rigoureuses d'expérimentation; deuxièmement, la reconnaissance de l'interdépendance des
forces sociales, politiques et économiques; troisièmement, l'émergence de plusieurs branches
de la psychologie utiles à l'analyse du comportement social; quatrièmement l'amélioration des
méthodes de quantification; et cinquièmement, l'intégration des sciences sociales dans la
société.
Au cours des années 50, l'expression « sciences du comportement » devient courante et fait
habituellement référence à l'anthropologie, à la sociologie et à la psychologie. Dans leur volonté
de souligner la méthode propre à la démarche scientifique, les chercheurs dans le domaine des
sciences du comportement se concentrent sur les aspects des sciences sociales qu'ils peuvent
explorer, noter et interpréter. Les spécialistes des sciences sociales, cependant, se préoccupent
généralement autant de la méthode que des résultats. L'économiste anglais John Maynard
Keynes, en parlant d'économie, décrit toutes les sciences sociales comme suit : « il s'agit d'une
méthode et non d'une doctrine, un outil de l'esprit, une technique de pensée qui aide celui qui la
possède à tirer les bonnes conclusions. »
Toutefois, contrairement à la majorité des recherches en sciences naturelles, seule une infime
partie des travaux de recherche en sciences sociales s'effectuent en laboratoire, dans un milieu
contrôlé.
Il s’agit d’interroger, de façon systématique et sous une pluralité d’angles, les normes et valeurs
contemporaines, les mutations et recompositions des espaces publics et de leurs frontières, les
façons de faire, de penser et ressentir dans nos sociétés actuelles. Les thématiques abordées sont
elles aussi plurielles : la démocratie, les identités et leurs crises, les enjeux socio-
environnementaux, les formes de pouvoir et d’autorité, les mobilisations collectives et les
mouvements sociaux, les mobilités et les solidarités, les nouvelles formes de l’individualité
contemporaine et de la subjectivité, l’éthique et les droits, l’ère digitale et la société de
l’information, les formes et pratiques culturelles, la place du corps et des émotions.
Ces thématiques seront, chaque année, articulées à un enjeu de société transversal étudié
collectivement par l’ensemble de la promotion.
A. La place des sciences sociales aujourd’hui :
Les sciences sociales ont connu d'importants progrès tout au long du XXe siècle, se répandant
à l'échelle mondiale. Les sociétés humaines, évoluant dans des environnements complexes,
interconnectés et en constante évolution, continuent de se différencier et de se segmenter. Face
à cette réalité, les individus et les groupes sociaux éprouvent des difficultés considérables à
s'adapter, en grande partie en raison d'une connaissance insuffisante et d'une compréhension
limitée des transformations sociales aux niveaux local et mondial.
Les sciences sociales offrent des outils théoriques, méthodologiques et pratiques pour aider les
sociétés à surmonter ces lacunes, à comprendre les défis actuels et à formuler des politiques
appropriées. Il est devenu évident que l'élaboration de politiques efficaces nécessite une solide
base de connaissances dans les domaines socio-économique et culturel, ainsi qu'une demande
croissante de données issues de la recherche en sciences sociales. Cependant, une disparité
semble exister entre les besoins de la société et l'offre actuelle des sciences sociales, soulignant
la nécessité de réévaluer leur fonctionnement, leur rôle et leur position dans la société.
C'est dans cette optique que l'Initiative mondiale en matière de sciences sociales (WSSI) a été
lancée par le Conseil international des sciences sociales. Cette initiative flexible vise à réévaluer
et à améliorer, par le biais de l'innovation, le fonctionnement des systèmes d'enseignement et
de recherche en sciences sociales, les orientant davantage vers des activités liées au changement
social. Elle encourage également une production autonome de connaissances, stimulée par la
curiosité et la dynamique des publications. En parallèle, la WSSI cherche à accroître l'utilité
publique des sciences sociales, notamment pour les politiques publiques, le secteur privé et la
société civile.
L'initiative WSSI trouve également son origine dans la déclaration de Lisbonne intitulée « Les
sciences sociales dans la société : un nouveau partenariat », adoptée à la fin de la série de
conférences de l'OCDE. Elle a fait l'objet d'une discussion approfondie lors de la conférence
internationale du CISS à Vienne en décembre 2002, qui a également abouti à une déclaration.
B. Le rôle des sciences sociales aujourd’hui :
Les scientifiques sociaux sont donc appelés à trouver des moyens efficaces pour garder la
stabilité sociale. Ainsi, les sciences sociales apparaissent comme les moyens par excellence
pour garder un équilibre entre les politiques et la population. Grâce à ces sciences, les
populations s’investissent dans les questions politiques. La stabilité étatique est donc garantie
grâce à elles.
Grâce à ces sciences, les hommes arrivent à interagir facilement et poussent ainsi toutes les
nations à un respect, garantissent une harmonie mondiale. Grâce aux sciences sociales par
exemple, tous les états jouissent d’une indépendance.
Les plus puissantes nations n’oppriment plus les autres. Les sociétés sont moins barbares. Les
scientifiques travaillent toujours pour des sociétés encore meilleures. Ces sciences permettent
une meilleure compréhension entre les sociétés. Enfin, les sciences sociales garantissent une
stabilité économique et sociale. Avec le développement mondial que connaît les hommes
aujourd’hui, ces sciences se doivent d’être également prêtes à suivre cette lancée.
Il faut donc que tous les acteurs s’investissent farouchement pour les aider. Les chercheurs en
sciences sociales et les responsables politiques doivent pour cela réévaluer complètement la
contribution que les sciences sociales peuvent apporter aux politiques publiques. Il faut en
particulier veiller plus que jamais à conjuguer des activités autonomes, inspirées par la curiosité,
avec des activités qui intéressent plus directement les politiques publiques. Il faut aussi
réexaminer l’importance relative actuellement accordée aux activités suivantes :
Les activités déterminées par les publications et les activités déterminées par le changement
social ; les activités essentiellement liées à l’évolution des différentes disciplines et les activités
consacrées aux problèmes et aux principales forces agissantes qui transforment la société ; les
activités menées au niveau national et les activités menées au niveau international ou mondial.
Dans cette perspective, les sciences sociales doivent déployer tous leurs efforts pour s’ouvrir
davantage à la société et aux autres domaines de la connaissance étudiés par les sciences
humaines, les sciences de la nature et de la vie ; renforcer leurs capacités de coopération
interdisciplinaire, internationale, et de coopération à l’échelle mondiale ; favoriser l’évaluation
des résultats par rapport aux normes universitaires et aux politiques publiques et élaborer des
modes d’évaluation originaux qui facilitent la coopération interdisciplinaire.
II - Les Compétences visées dans la société et les auteurs des sciences sociales :
Connaissances Savoirs théoriques : les concepts et les théories sociologiques, mais aussi issus
d’autres perspectives disciplinaires (philosophie, anthropologie, psychanalyse, économie) ;
sociologie comparée des idées et de leurs circulations.
Savoir-faire :
Rassembler et analyser la documentation disponible, faire de la veille, consulter les
experts et les personnalités compétentes
Problématiser et concevoir les enjeux de façon interdisciplinaire
Mobiliser les outils de recherche pertinents, recueillir les données
Concevoir des comparaisons internationales
Traiter et analyser les données de terrain
Aide à la décision (bilan, notes de synthèse…)
Rédiger des publications (rapports d'étude, articles...), communiquer, prendre la parole
en public
Organiser et participer à des colloques, conférences ou séminaires sur des thèmes
appartenant au domaine d'investigation (ou à des domaines connexes)
B. Les auteurs de s sciences sociales :
A - Émile Durkheim :
Il est considéré comme l’un des pères fondateurs de la sociologie. Il veut donner à la sociologie
un objet propre. Il cherche avant tout à différencier la sociologie de la psychologie et de la
biologie. Il travaille à définir la sociologie comme une discipline scientifique autonome. Dans
son livre Les Règles de la méthode sociologique (1895).
Durkheim définit l’objet de la nouvelle discipline qu’il veut fonder comme le fait social. Il le
définit comme une « manière d’agir, de penser et de sentir » extérieure à l’individu et qui
s’impose à lui.
L’idée principale de Durkheim : le actes qui paraissent les plus éminemment inspirés par la
personnalité des individus sont en réalité influencés par la société.
B - Pierre Bourdieu :
Il est considéré comme l'un des sociologues les plus importants de la seconde moitié du 20 e
siècle. Son ouvrage la Distinction a été classé parmi les dix plus importants travaux en
sociologie du siècle par l'Association internationale de sociologie 2.
Par ailleurs, du fait de son engagement public, il est devenu, dans les dernières années de sa vie,
l’un des acteurs principaux de la vie intellectuelle française. Sa pensée a exercé une influence
considérable dans les sciences humaines et sociales, en particulier sur la sociologie française
d’après-guerre. Sociologie du dévoilement, elle a fait l’objet de nombreuses critiques, qui lui
reprochent en particulier une vision fataliste du social dont il se défendait.
Son œuvre sociologique s'appuie sur une analyse des mécanismes de reproduction des
hiérarchies sociales.
Conclusion
La question de l’avenir des sciences sociales revient périodiquement comme une interrogation
sur nous-mêmes et sur nos sociétés. Aux États-Unis, l’American Academy of Arts and Sciences
publiait, en 2013, un important plaidoyer en faveur des sciences sociales et humaines, des arts
et des lettres. On s’y inquiète des compressions imposées au secteur des « Humanities », en tant
que champ de connaissance.
En France, une importante mobilisation autour de l’avenir des sciences sociales et humaines a
conduit à la création de l’Alliance Athéna, un collectif voué à la défense et à la promotion de
ces sciences destinées à l’étude de la « constitution de l’humain et du fonctionnement du monde
social ».
Bibliographie
Introduction
L ‘ ENCYCLOPEDIE CANADIENNE
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/sciences-sociales
Compétences visées
Master Sciences sociales UNIVERSITE PARIS CITE
Parcours : Sociétés contemporaines : sociologie, politique, culture
Auteurs
Wikipédia fr.wikipedia.org
https://www.lumni.fr/article/fonder-la-sociologie-comme-discipline-scientifique-emile-
durkheim
Conclusion
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/470333/les-sciences-sociales-et-humaines-pour-quoi-
faire