GAAPE-

Formation
de
formateurs
Septembre 2021
Françoise Meurant
Notre cadre de travail
 Formation à la formation et
l’accompagnement des
cellules GAAPE dans les écoles
WBE organisée dans le cadre
de la formation continuée des
CSA/CAF
 Complétée par des séances
d’observation des 3 jours de
formation en école
 Complétée par des intervisions
régulières pour se
professionnaliser
 1. L’intention stratégique dans le réseau WBE
 Missions, vision, valeurs (Code de l’enseignement, PP et PE,PdP et CdO)
 Les grands enjeux de l’accompagnement des enseignants débutants
 La question du sens

2. Les spécificités de l’andragogie et le choix méthodologique : l’approche

expérientielle

Programme 3. Les objectifs de la formation/accompagnement GAAPE

4. L’analyse de la demande et/ou contractualisation/convention avec la
des 3 jours de direction
formation 5. La posture de formateur/accompagnateur
a) La posture « situationnelle » ou adaptée à la situation d’intervention
b) Les postures congruentes, facilitantes et activantes en intervention de
groupe
 Carl ROGERS et l’approche centrée sur la personne (congruence, empathie,
bienveillance)
 Robert R. CARKHUFF et les attitudes activantes (spécificité,confrontation,
immédiateté)
 6. Les outils à modéliser (mise en abyme)
a) L’écoute active ou se centrer sur l’autre
b) Poser et être garant du cadre : une posture éthique et déontologique
c) Accompagner le changement (approche systémique)
 La causalité circulaire
 L’homéostasie
 La résistance au changement
 Les cercles d’influence

Programme d) Recadrer ou ouvrir la carte du monde

e) Favoriser l’intelligence collective et ouvrir le champ des possibles

des 3 jours de 7.
f) Pratiquer le débriefing et le feed-back
Organiser et animer un GAAPE ou groupe d’analyse de pratiques professionnelles
formation entre pairs
a) Le co-développement professionnel
b) La méthode des incidents critiques
c) La pratique réflexive
d) Le modèle de travail spécifique au GAAPE
8. Le programme des 3 jours de formation sur site (à adapter aux spécificités)
9. Le travail en intervision par zone
10. La supervision
11. Les bilans et évaluation
  Selon Gery Johnson, l’intention stratégique est l’ensemble des
visions, missions et valeurs d’une organisation.
 Mission : raison d’être de l’institution, son objet social. La mission
est pérenne.
Par exemple, MSF « procure une aide médicale d’urgence aux personnes
1.L’intention touchées par les conflits armés, les épidémies, l’exclusion des soins de
santé et les catastrophes naturelles ou causées par l’homme, dans plus
stratégique de 70 pays. »
 Vision : ce vers quoi elle veut aller, ce qu’elle veut apporter comme
d’une plus-value à la société. La vision est évolutive en fonction de
l’environnement, des changements institutionnels et est en général
organisation ciblée dans le temps.
Par exemple, l’ONEM veut « assurer la protection sociale et soutenir les
transitions sur le marché du travail, être un point de référence en matière
de bonne gestion et d'orientation client d’ici à 2025. »
  Valeurs : les valeurs partagées qui permettent aux acteurs du terrain de
travailler dans le même sens, vers une même vision. Plusieurs tissus
culturels coexistent souvent. Il y a les valeurs prônées et
transparentes ,mais elles ne sont pas toujours vécues, certaines valeurs
sont implicites.
Pour quelles parties prenantes : la société, le citoyen, les travailleurs…

L’intention De quelles formes : équité, bien-être, performances…

Par exemple, la RTBF :
stratégique  « AUDACE: Nous osons l’impertinence et l’innovation, stimulons la
création et mettons en valeur vos talents
d’une  CONNEXION : Nous créons des liens et facilitons le dialogue, avec vous,
entre vous, partout et à tout moment
organisation  DIVERSITE : Nous sommes le reflet de notre société plurielle et
œuvrons pour le vivre-ensemble
 TRANSPARENCE : Nous travaillons pour vous en toute indépendance
avec curiosité, rigueur et ouverture
 RESPECT : Nous sommes accessibles, à votre écoute et nous défendons
les valeurs démocratiques »
  Stratégie : ensemble d’hypothèses relatives à ce qu’il faut faire ou
ne pas faire afin de réaliser l’intention stratégique de
l’organisation. Un plan stratégique est donc un ensemble
d’hypothèses. C’est le cas du plan de pilotage qui constitue la
stratégie pour réaliser l’intention stratégique d’une école.
 Les hypothèses seront continuellement vérifiées et adaptées selon
La stratégie les besoins.
 Pour cela, il faut identifier les actions qui induisent les résultats
d’une souhaités.

organisation  Il nous faut des indicateurs prospectifs et des indicateurs de suivi de

réussite.

 Source : G Johnson R Whittington K Scholes ,« Stratégique » 10e

édition Broché , 2017
Les grands
enjeux liés aux
enseignants  Le GAA

débutants
  Le GAAPE s’inscrit dans les Missions prioritaires de l’enseignement en
FWB inscrites dans le Code de l’enseignement Art 1.4.1.1
https://www.gallilex.cfwb.be/document/pdf/47165_000.pdf
 1° promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne de
chacun des élèves ;
 2° amener tous les élèves à s'approprier des savoirs et des savoir-faire et à
L’intention acquérir des compétences, dont la maîtrise de la langue française, qui les
rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place active dans la
stratégique du vie économique, sociale et culturelle ;
 3° préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de
GAAPE à WBE contribuer au développement d'une société démocratique, solidaire,
pluraliste, respectueuse de l'environnement et ouverte aux autres cultures ;
-Missions  4° assurer à tous les élèves des chances égales d'émancipation sociale.
Permettre l’intégration et aider à la
professionnalisation des professeurs débutants
contribue aux missions prioritaires centrées
sur les élèves
  Vision plan de pilotage
 Article 1.5.2-2. Les 7 objectifs d’amélioration fixés par le
gouvernement :
7° d'accroitre les indices du bien-être à l'école et de l'amélioration du
climat scolaire.
L’intention  Article 1.5.2-3. -§ 2.
stratégique du 9°l'accueil et l'accompagnement des nouveaux enseignants ;
GAAPE à WBE-
Vision  Valeurs WBE
 Choix méthodologiques en lien avec l’intention stratégique
 Hypothèses à réévaluer régulièrement
 La question du sens
2.Les  Qu’est-ce qui distingue l’apprenant adulte ?
 Motivation, besoins et intérêts : nécessité que ce qu’il apprend soit
spécificités de applicable
 Nécessité de concret
l’andragogie  Nécessité de mobiliser leur expérience et leur expertise

(pédagogie  Besoin d’autonomie et de réflexivité

 Groupes hétérogènes et
adaptée aux
adultes)
  L’apprentissage expérientiel est un concept introduit par le
psychologue Carl Rogers.
Notre Celui-ci part du principe que chaque personne dispose du potentiel et
des ressources pour s’autoréaliser. Le processus formatif nait du partage
méthodologie: de tous ces potentiels humains dans l’action et dans la réflexion sur
l’approche l’action.
 On retrouve cette idée de l’apprentissage par l’action :
expérientielle  dans les pédagogies actives (Freinet, Montessory, Decroly)
 dans la pédagogie institutionnelle de F Oury
 dans la pédagogie constructiviste (auto-socio-construction)
 dans la dynamique des groupes (Lewin)
 dans le co-développement professionnel (Payette et Champagne)
Source : D. Faux et C. Danse, Comment favoriser l’apprentissage et la formation des
adultes ? , De boeck, 2021
  Apprentissages par l’action est au cœur de l’andragogie adultes qui ont déjà
une expérience à partager et à interroger
 On apprend de l’expérience via une mise en situation heuristique c’est-à-dire
qui permet la découverte de nouvelles façons de faire, de nouvelles
Qu’est-ce que compétences, de nouveaux questionnements

l’approche  On apprend des autres via des interactions entre les participants qui agissent
et co-agissent, font des feed-back entre eux durant l’expérimentation
expérientielle  On apprend en prenant une posture « méta » on ajoute la dimension
? réflexive, on réfléchit alors sur l’action et l’apprentissage est alors ancré dans
l’expérience, intégré, et affecte l’apprenant dans sa pratique professionnelle.
 On apprend en généralisant, en faisant le lien avec des grands principes, des
grilles de lecture, de la théorie
 Adaptation : les expériences structurées(Delhez 1999)
  La formation expérientielle permet à l’apprenant :
 De découvrir par lui-même les savoirs dont il a besoin
Pourquoi une 

De se les approprier et de les adapter à ses besoins spécifiques
D’expérimenter en toute liberté les ajustements qu’il a trouvés
formation  De « se poser » pour réfléchir sur ce qu’il a expérimenté et sur la

expérientielle ? façon dont il l’a vécu

 De transférer ses acquis dans sa réalité et de « trouver son style »
 • Confidentialité des échanges • Complexité allégée
• Non jugement des personnes • Erreur formative
• Ecoute active • Ouverture au
changement

Mise en
Pose du cadre
situation
sécurisé
heuristique

Application et Elucidation et
transfert généralisation

• Exploitation dans son environnement • Réflexion sur l'action

spécifique • Prise de recul
• Anticipation réflexive • Posture "méta"
• Choix de ce qu’on veut garder de ce qui • Co-apprentissage
a été expérimenté
• Mise en évidence de
« principes » mobilisables
  1.Formation de 3 jours sur site adaptée à l’analyse de la demande, au
contexte, aux attentes et aux craintes, aux spécificités
organisationnelles et structurelles, à la culture d’école…

Pose du cadre Mise en

Elucidation et
situation
Le cycle de la sécurisé
heuristique
généralisation

formation/acc  2.Animation des groupes par les enseignants-animateurs et une

ompagnement supervision sur site + une intervision par an regroupant plusieurs
écoles de la même zone
GAAPE  Application et transfert
 3.Bilans et évaluations en lien avec la mise en œuvre des contrats
d’objectifs
 Expérimente
r une
Un Cycle en situation
spirale
Réinvestir Réfléchir sur
l’action l’action

Généraliser,
théoriser
3. Les objectifs permettre une meilleure insertion professionnelle (participation au
sein du contexte scolaire); de réduire l’isolement professionnel et la
de la détresse professionnelle; de soutenir l’apprentissage de la
profession et le développement professionnel; de favoriser la
formation/acc rétention des enseignants et de contrer le décrochage de la
profession; d’encourager la construction de l’identité
ompagnement professionnelle et de contribuer à la réussite des élèves.
GAAPE
 «L’objectif principal d’un groupe d’analyse est de permettre aux
participants et participantes d’échanger leurs points de vue sur
leur pratique professionnelle et de l’objectiver. » (Corriveau,
1999a, p. 28).
 RÖLES
 Accueillir
 Transmettre l’information
 Aider à l’nsertion
 Rendre explicite la culture institutionnelle 
 Par la pratique réflexive aider à la professionalisation 
  Un accompagnement ne sera efficace que si l’élève se sent concerné
et impliqué dans la démarche.
 L’analyse de la demande est fondée sur les besoins du demandeur.
 Elle doit être issue d’une motivation personnelle (même implicite)
 Dans les situations où elle est générée par une pression externe
4.L’analyse de la (parents, conseil de classe…) elle ne constitue souvent pas un ressort
suffisant pour justifier l’accompagnement.
demande et la  Il importe de comprendre la demande de l’élève coaché. Elle est
contractualisati parfois évidente, mais elle peut être occultée, aux yeux mêmes de
l’élève, par des « interférences » : inhibitions (peur de déplaire, peur
on/convention d’être jugé, besoin d’être reconnu ...)…

avec le CE  D’où nécessité que l’élève fasse une demande explicite

d’accompagnement (orale ou écrite) ou s’il est plus jeune, qu’il puisse
dire qu’il a envie de travailler avec le coach après la première
rencontre.
 L’analyse de la demande est donc une étape essentielle et préalable
à tout accompagnement.
 Besoins

Motivations

Classement Domaines de réussite

des questions Difficultés

rencontrées/Obstacles
  L’idée de contractualiser avec les accompagnés vient de Eric BERNE,
fondateur de l’analyse transactionnelle
 En coaching, le contrat présente deux volets :
 Les contrat organisationnel : fréquence et durée des séances, lieu, règles,
déontologiques
 Le « contrat de changement », qui concerne les objectifs visés dans le cadre
de l’accompagnement.
 Le contrat constitue un cadre co-construit entre l’accompagnant et
4. La l’accompagné autour d’objectifs à atteindre ensemble.

contractualisation  Les objectifs se traduisent souvent en termes de changement. C’est

l’occasion de mettre en évidence les motivations implicites, les émotions,
les besoins.
 La contractualisation doit s’inscrire dans une relation de confiance, c’est
l’accordage et cela prend parfois du temps.
 Il est essentiel de ne pas projeter ses propres attentes sur l’accompagné
et rester dans une posture de « neutralité bienveillante ». (cf triangle
dramatique)
 Le contrat est le cadre de travail.
5. Les postures
congruentes, facilitantes et
activantes en intervention

 Les attitudes facilitantes

 Les attitudes activantes
  Fondateur de l'approche centrée sur la personne (ACP), Carl Rogers pense
que : "Chaque individu a en lui des capacités considérables de se
comprendre, de changer l'idée qu'il a de lui-même, ses attitudes et sa
manière de se conduire ; il peut puiser dans ces ressources, pourvu que lui
L’approche soit assuré un climat d'attitudes psychologiques "facilitatrices" que l'on peut
déterminer. » Ainsi, dans chaque organisme vivant existe la tendance à
centrée sur la l'éclosion, au développement, à la réalisation de tout son potentiel.
personne selon  Trois conditions facilitantes constituent pour lui ce climat favorisant le
développement, qu'il s'agisse d'une relation entre le thérapeute et son client,
Carl Rogers le parent et l'enfant, le leader et le groupe, le professeur et l'élève ou le
directeur et son équipe..
Les conditions s'appliquent, en fait, à toute situation dans laquelle l'objectif
est le développement de la personne.
 La congruence ou l’intégrité et l’authenticité du thérapeute qui rend possible
 le regard bienveillant et positif inconditionnel sur l’autre : cela suppose que l’on
reconnait à l’autre le droit de prendre ses propres décisions et de faire des choix
constructifs pour lui. Cette attitude permet de développer une relation de confiance
réciproque.
 et la compréhension empathique : se mettre en situation de compréhension de ce
que dit l’autre, de ce qu’il vit ici et maintenant. Permettre de nommer ce que l’autre vit,
l’accepter comme réel
 Ce sont ces trois conditions qui permettent le changement thérapeutique.
  En géométrie, la congruence est le fait de s’ajuster parfaitement, de
s’adapter.
La posture  En psychologie, c’est Carl Rogers qui utilise le premier ce terme de
congruence pour définir le rôle du thérapeute in La théorie générique
congruente de Rogers (1957, 1959).
 La congruence suppose une cohérence entre les paroles, le ressenti
et les actes. Cette attitude permet que se développe une relation non
défensive entre les partenaires.
« Il ne faut pas s’attendre à ce que le thérapeute soit tout le temps une
personne entièrement congruente. En effet si cela était une condition
nécessaire il n’y aurait pas de thérapie. Mais il suffit que, dans le moment
particulier de la relation immédiate avec cette personne spécifique, il soit
complètement et pleinement lui-même et que son expérience du moment
soit exactement symbolisée et intégrée dans l’image qu’il a de lui-même.
Voilà comment des êtres humains imparfaits peuvent thérapeutiquement
être d’assistance à d’autres êtres humains imparfaits » Rogers, 1959, p.
215.
Robert R. CARKHUFF s'interroge sur l’efficacité des interventions dans le
cadre de la relation d'aide développée par Rogers. Ses études mettent en
exergue qu'une intervention peut non seulement être inefficace mais
également nuisible à une personne. Elles n’ont de sens qu’étayées par les
attitudes facilitatrices.

Les attitudes
activantes
Aux attitudes facilitantes de Rogers, il
ajoute les attitudes activantes de la
spécificité,
confrontation,
dans la relation
relation d’aide : immédiateté.
Selon R.
CARKHUFF

Cette méthode va permettre à la personne qui est accompagnée de

trouver elle-même dans ses ressources personnelles ses propres
solutions.
 Trois attitudes activantes :
 La spécificité : aider l’autre à être précis dans ce qu’il exprime à
propos de ce qu’il vit, de ses émotions, de ses besoins. Faciliter
l’abandon du pronom « on » et des « il faut », « on doit ». Cette
Attitudes attitude permet à l’autre de se centrer activement sur lui-même.

Activantes  La confrontation : confronter l’autre lorsque je relève de façon

non destructrice les contradictions qui émergent. Ecarts entre le
non verbal et le verbal, …
 L’immédiateté : ramener dans l’ici et maintenant ce qui est
apporté. « Tu peux donner un exemple récent dans ta pratique ? »
Exercice sur les
postures
 Issue des travaux de Carl Rogers, l’écoute active est basée sur 5 principes
simples :
 Être centré sur le discours de l’autre : se centrer sur l’autre, c’est faire taire son
6.Adopter discours intérieur, se mettre « à la place de l’autre ». Difficile en effet de ne pas
perdre le fil si on se laisse emporter par ses propres pensées, surtout si le
l’écoute active facilitateur est un pair qui vit les mêmes problématiques professionnelles.
 Développer des attitudes non verbales d’écoute : Watzlavick a dit « On ne
c’est… peut pas ne pas communiquer ». Ecouter c’est aussi donner des signes non
verbaux et paraverbaux de congruence : signes, regards, position du
corps...qui montrent l’empathie et mettent en confiance.
 Poser des questions d’éclaircissement : inciter l’autre à préciser sa pensées, à
la compléter, à mettre des mots sur ce qu’il a vécu.
 Reformuler : redire avec vos propres mots permet de vous assurer d'une part,
que vous avez bien compris ce que votre interlocuteur vous a dit et d'autre
part, de lui montrer que vous avez entendu et intégré le message qu'il vous a
transmis. 
 Pratiquer les silences : laisser un temps à l’autre sans intervenir lui permettra
d’aller plus loin dans sa pensée, de prendre du recul, de formaliser ce qu’il veut
dire.
Reformulation reflet : consiste à paraphraser ce que vient de dire
l’interlocuteur. ex : Selon vous, si je vous ai bien compris…

Reformulation résumé :vise à redire de façon concise ce que vient de

dire l’interlocuteur. ex: Vous voulez donc dire par là que…
Reformuler un
message
Reformulation recentrage : consiste à mettre l’accent sur ce qui
semble important.ex : Pour vous, l’essentiel semble être de…

Reformulation écho :on reprend le propos sous forme interrogative.

ex: Vous vous sentez impuissant c’est bien ça ? Quand vous dites que
vous n’êtes pas satisfait, que voulez-vous dire ?
  Ce qui m’anime dans ma fonction de CSA ou Formateur/trice du
Exercice CAF ?

d’écoute active  3 minutes chacun écoute l’autre en adoptant une posture d’écoute
active
Débriefing :
tour de table et  Comment je me suis senti comme écoutant ?

retour sur ce  Comment je me suis senti comme écouté ?

qui a été vécu

Débriefing méta : mise
en évidence de principes
mobilisables dans l’action

 Qu’est-ce que l’écoute active

implique en tant que
formateur/accompagnant
GAAPE ?

  Interpréter…
Exemple : « Je pense que tu as dû te sentir démotivé par cette remarque, cela
doit être difficile pour toi. »
 Juger…
Et ce n’est pas Exemple : « Je trouve que tu es très courageux de supporter tout ça. » (jugement
… positif) ou « Tes professeurs pensent que tu ne fais aucun effort» (jugement
négatif).
 Interrompre…
Exemple : couper la parole pour parler, finir les phrases à la place de l’autre,…
 Interroger…
Exemple : « Pourquoi as-tu réagi comme ça ? » ou « Comment t’es-tu mis dans
une situation pareille? »
 Débattre…
Exemple : « Je ne suis pas d’accord avec toi » ou « Ce n’est pas vrai » ou « Je pense
que c’est la faute des politiques »
 Intervenir…
Exemple : « Mon fils aussi a vécu ça, je te comprends » ou « Cela me fait penser à
ce que tel élève a vécu l’année dernière… »
7. Les grandes
problématique
s rencontrées
par les
professeurs
entrants
 La motivation des élèves dépend de leur implication et
du sens qu’ils donnent aux apprentissages scolaires.

Exemple : ce Ce qui me motive en classe :

qui suscite la  Comprendre
motivation en  Réussir
classe (4A,4B  Etre rassuré
et 4C de l’AR  Une bonne relation prof/élèves
Gatti de  Etre actif
Gamond)  Avoir des supports visuels et auditifs
 Un rythme adapté aux élèves
 Difficultés % des élèves 4A % des élèves 4B % des élèves 4C
d’attention

Préoccupations 50% 40% 0%

Ce qui entrave émotionnelles

mon Problèmes de 50% 70% 50%

implication en compréhension

classe (selon Fatigue 40% 80% 26%

les élèves de Pensées 20% 40% 73%
parasites
4G de l’AR Faim 10% 50% 10%
GdG) Manque de 0% 40% 40%
motivation  
 
Les sphères
d’influence
  Le plus productif est après chaque activité de faire un tour de table à 3
niveaux : ce que j’ai ressenti, les faits ou causes qui ont provoqué ce ressenti et
la réflexion en méta qui analyse afin de pouvoir reproduire.
 On progresse ainsi du plus personnel (l’émotion) aux faits pour arriver à une
généralisation ou théorisation où on peut synthétiser et recouper les analyses
pour arriver aux points saillants et pertinents.
 Ceci est une méthode inductive beaucoup plus efficace en andragogie que la
méthode déductive.
 Particulier(moi) -général
Feed-back ou  Différencier 3 étapes de débriefing :
débriefing  Ce que j’ai perçu, vu, entendu : les faits
 Ce que j’ai ressenti : les effets
 Ce que j’en retire en méta : analyse, généralisation en vue de l’appliquer à ma
réalité professionnelle
 Exemple après un exercice d’écoute active/
 Je me suis sentie écoutée avec bienveillance
 Parce que X m’écoutait sans m’interrompre et et donnait des signes de tête et
souriait à ce que je disais
 L’écoute active est efficace grâce à :
 Des signes non verbaux d’écoute (hochements de tête, regard, sourire…)
 Ps d’interprétation ou de jugement sur ce qui est dit
Donner du feed-back
 Feed back efficace 
 caractéristiques  : spécifique/pertinent, donné au
bon moment/approprié , descriptif et pas
interprétation en lui faisant d’abord explicité
comment il a fait, activable (il doit pouvoir en
faire quelque chose
 Focus (sur quoi il peut porter) : tâche ou
production de l’apprenant, un processus mais il
doit l’expliciter, sur l’autorégulation mais
seulement s’il y a demande (comment je
m’organise,) sur l’apprenant est proscrit car c’est
un jugement de valeur ex: t’es bon et donc ni utile
ni constructif chez l’adulte ! 
  Selon mon expérience, voici les problématiques principales
rencontrées par les enseignants et partagées en groupe  :
Les
problématiques  Non implication des élèves dans le travail et décrochage scolaire :
bavardage, travaux non remis, absentéisme, retards.
rencontrées par  Problèmes de discipline avec un élève : perturbation du cours,
les enseignants agression verbale et manque de respect des autres élèves et/ou du
professeur, refus de se mettre au travail, insultes, agression
et travaillées physique… 

dans les GAAPE  Problème de discipline avec un groupe d’élèves : refus de travailler,
remise en question de l’autorité du professeur, …
Le processus
de conduite de
classe selon
Bourbao 2010
L’écart entre le
prescrit et le
réel chez le
professeur
novice
La roue de
l’accompagnement
(Structure du processus)
 Journal d’évocation
Modèle de Richard  A réaliser tous les jours
Boyatzis  15 mintes
(Structure du
processus)  Ce qui me reste « dans la tête » de mes cours du jour
Point hebdomadaire
 A réaliser le week-end
 Réactiver les cours de la semaine
 Qu’est-ce que j’ai appris cette semaine ?
Modèle de Grow
(Structure
d’entretien)