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Photographie - invention du XIXe siècle

Chiper Georgiana
Chiper Laura
Dascalu Catalina
Grupa 923, Seria A
Contenu
1. Introduction
2. Les débuts de l'invention
3. Le premier négatif au monde
4. Principe de l’invention de la photographie
5. Invention de la photogravure
6. Invention de la photographie
7. Association avec Daguerre
8. Le daguerotype
9. Article de presse
10.Conclusion
11.Bibliographie

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Introduction
Que l'on considère la photographie comme une forme d'art,.un support d'information, un outil scientifique ou industriel,
ou simplement comme un passe-temps, elle joue un rôle important dans la société contemporaine.
Le terme « photographie » vient des mots grecs « photos », signifiant lumière, et « graphein », signifiant dessiner.
Littéralement, le mot est traduit par "dessiner avec la lumière". Même si cette invention semble être moderne, la vérité
est qu'elle plonge ses racines dans le temps.
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Les débuts de l'invention

• Ce phénomène a pu être observé dès le 3ème siècle avant JC, quand Aristote s'est rendu compte que
lorsqu'un trou est fait dans une boîte, une image inversée se forme sur le mur opposé. À cette époque
également, on a découvert que la lumière noircit le chlorure d'argent et que l'hyposulfite de sodium peut
agir comme un "fixateur"

La première personne à utiliser ces trois


procédés pour transférer une image sur une
plaque de métal fut Joseph Nicéphore Niepce

Son invention est reprise par Jacques Mande


Daguerre, instituant ainsi l'année officielle de
l'invention de la photographie, 1839

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JOSEPH NICEPHORE NIEPCE

Né le 7 mars 1765 à Chalon-sur-Saône, France —


décédé le 5 juillet 1833 à Chalon-sur-Saône.
Il est le premier inventeur français à avoir réalisé
une image photographique permanente.
Fils d'une famille aisée soupçonnée de sympathies
royalistes, Niépce fuit la Révolution française mais
revient servir dans l'armée française dirigée par
Napoléon Bonaparte.

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LE PREMIER NÉGATIF AU MONDE

• Pour ses premières expériences,


Nicéphore Niépce dispose au fond d’une
chambre obscure des feuilles de papier
enduites de sels d’argent, connus pour
noircir sous l’action de la lumière.
• Niépce obtient alors en mai 1816, la
première reproduction d'une image de
la nature, une photographie prise de sa
fenêtre. C'est un négatif, mais l'image ne
reste pas fixée car en pleine lumière, le
papier continue de se noircir
complètement. Il appelle ces images des
"rétines".
Rétine au chlorure d’argent (reconstitution)
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Principe de l’invention de la photographie

• Après avoir interrompu ses études sur la lumière pendant un an, en mars 1817, Niépce
reprend ses recherches sur les images.
• Au cours de ses lectures des traités de chimie, il s'arrête sur la résine de gaïac, extraite
d'une résine.
• Sous l'action de la lumière, cette résine jaune devient verte, mais ce qui intéresse
principalement Nicéphore, c'est qu'elle perd sa solubilité dans l'alcool. Ainsi, la fixation
de l'image devient possible.
• Après avoir obtenu de bons résultats en faisant les expériences directement sous la
lumière du soleil, il échoue en ce qui concerne les images de la chambre obscure. Il ne
savait pas que la résine agissait uniquement avec l'aide des rayons ultraviolets.

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1819-1824 — Invention de la photogravure

• Après la résine de Gaiac, Niépce utilise une autre résine d'origine minérale :
l'asphalte ou bitume de Judée. A noter que sous l'action de la lumière cette
résine devient insoluble dans les solvants usuels.
• A partir de 1822, il réussit à reproduire des dessins mis en contact avec des
supports en bitume émulsionné
• Il utilise ensuite la puissante technique de l'eau pour graver les images
résultantes et les imprime sur papier. Ce principe restera longtemps à la
base de l'héliogravure utilisée dans l'impression de photographies et de
documents graphiques

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OBTENTION DE L’IMAGE AU BITUME DE JUDÉE

Il étalait ensuite cette solution en Par séchage à chaud, il obtenait


Niépce dissolvait le bitume de couche mince sur le support (verre, un vernis brillant de couleur
Judée en poudre dans de l’essence pierre, cuivre, étain, argent). vermeil.
de lavande.

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Il exposait la plaque ainsi enduite Après exposition, aucune image L’image obtenue, regardée en
dans la chambre obscure (ici, n’était visible. Niépce plongeait la incidence normale, était négative.
projection d’une diapositive). plaque dans un bain d’essence de Le temps de pose en chambre
lavande diluée qui dissolvait les obscure était de plusieurs jours en
parties n’ayant pas, ou peu, vu la plein soleil.
lumière.

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Les premiers succès avec cette
méthode sont à dater de 1822
pour ce qui est des reproductions
par contact puisque cette année
là, Niépce reproduisit le portrait
du pape pie VII sur verre.

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1825-1829 — Invention de la photographie

En 1824, Niépce place des pierres lithographiques enduites de


bitume au fond d'une camera obscura et obtient, pour la
première fois au monde, l'image éternelle d'un paysage.
À partir de 1825, il utilise régulièrement le cuivre comme
support, puis l'étain en 1826, produisant des images gravées.
En 1828, il découvre une nouvelle méthode qui conduit à des
images en demi-teintes de meilleure qualité. En utilisant
l'argent poli comme support et en laissant agir la vapeur d'iode
sur l'image du bitume, il obtient de véritables photographies
en noir et blanc sur métal. La précision des images est
étonnante pour l’époque. Le temps de pose est toujours de
plusieurs jours en plein soleil.
Point de vue du Gras, la plus ancienne photographie
prise par Nicéphore Niépce en 1827 12
OBTENTION DE L’IMAGE POSITIVE

En quelques minutes les vapeurs d’iode


oxydaient l’argent insuffisamment Il obtenait alors une image
Niépce plaçait la plaque laquée argent
protégé par le vernis. Il se formait à la parfaitement positive.
dans une boite contenant des cristaux
surface du métal une couche d’iodure
d’iode qui s’évaporaient
d’argent qui, une fois le vernis éliminé,
spontanément.
noircissait sous l’action de la lumière.
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Association avec Daguerre

• Au cours de son voyage vers l’Angleterre, Niépce avait fait la rencontre, à Paris, de Louis
Jacques Mandé Daguerre, peintre et décorateur de théâtre qui passait pour un spécialiste
de la chambre obscure.
• Espérant raccourcir le temps de pose de son procédé, Niépce décide, en 1829, d’associer
Daguerre à ses travaux pour qu’il lui construise une chambre obscure donnant des images
plus lumineuses.
• Cette association n’apporte pas de progrès notables au procédé au bitume, en revanche,
les deux associés mettent au point de nouveaux procédés photographiques avec pour
produits photosensibles, des résines d’arbres et le résidu de la distillation de l’essence de
lavande. Le temps de pose est alors abaissé à environ 8 heures de soleil.

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PRINCIPE ET TECHNIQUE DU PHYSAUTOTYPE

Le produit photosensible de ce procédé mis au point par Niépce et Daguerre en 1832, est le résidu de la distillation de l’essence
de lavande.

Niépce et Daguerre obtenaient ce résidu en faisant


évaporer de l’essence de lavande par chauffage jusqu’à Vers la fin de la distillation, il reste un goudron
obtenir un produit sec. En effet, sous l’action de la chaleur, brun foncé qui desséché par la chaleur devient
l’essence de lavande, prend une teinte jaune qui s’intensifie dur et cassant.
au fur et à mesure que les produits volatils sont éliminés.
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Après évaporation de l’alcool, il Après exposition, la plaque était
Niépce et Daguerre dissolvaient restait un dépôt blanc uniforme retournée au dessus d’une
ensuite une petite quantité de ce sur la plaque. La plaque ainsi cuvette contenant de l’huile de
goudron dans de l’alcool, puis préparée était exposée à la pétrole blanche (analogue au
versaient la solution sur une lumière au fond de la chambre pétrole pour lampe). La seule
plaque d’argent bien poli. obscure (environ 7 à 8 heures). action des vapeurs de cette
essence révélait l’image sans
autre traitement ultérieur.
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Le daguerotype

• Après la mort de Niépce c’est son fils Isidore qui lui succède dans la société formée avec Daguerre.
• Daguerre lance secrètement le développement d’une nouvelle procédure qui sera appelée des
années plus tard, daguerotype.
• Utilisant des techniques apprises avec Niépce, associées à des techniques complètement
originales, Daguerre réalise un processus complet qui produit des images en quelques minutes.
• Daguerre décide de montrer son procédé à François Dominique Arago, secrétaire perpétuel de
l’Académie des Sciences. Celui-ci est émerveillé et propose que l’invention soit achetée par le
gouvernement français pour «en faire don au monde entier».
• En 1839, l’Académie des Sciences procède à la divulgation des procédés de l’héliographie, de
physautotype et du daguerréotype. La présentation qu’en fait Arago éclipse instantanément les
deux premiers.
Le nom de Niépce est à peine mentionné qu’il est aussitôt oublié. Seul le procédé du
daguerréotype est présenté comme ayant un avenir.
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Boulevard du Temple, Paris, 1838, un des premiers daguerotypes - source : WikiCommons
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Gazette Nationale ou le Moniteur Universel, 14 janvier 1839

Le 14 janvier, Le Moniteur universel rend compte de


l'extraordinaire « découverte de M. Daguerre » et s'efforce
d'expliquer à ses lecteurs, dont la plupart n'ont jamais vu une
photographie de leur vie, en quoi consiste le résultat : « Quel
est le secret de l’inventeur ? quelle est la substance douée
d’une si étonnante sensibilité, que non seulement elle se
pénètre de la lumière, mais qu’elle en conserve l’impression,
qu’elle opère à la fois comme l’œil et le nerf optique, comme
l’instrument matériel de la sensation et comme la sensation
même ? […]
A chaque tableau mis sous nos yeux, c’était une exclamation
admirative. Quelle finesse de trait ! quelle entente du clair
obscur ! quelle délicatesse ! quel fini !que cette étoffe est
moelleuse […] La découverte, au point où elle est déjà
parvenue, à en juger par les produits que nous avons vus, fait
présager des conséquences d’une grande importance pour
l’art et pour la science. Quelques personnes s’en sont
inquiétées en considérant qu’elle ne laisserait plus rien à faire
aux dessinateurs et peut-être un jour aux peintres. […] »
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CONCLUSION
La photographie est l'un des arts qui a sans aucun doute changé le monde et la façon dont nous le
percevons. Cela a eu un cours impressionnant dont nous devrions être reconnaissants. Même si son
sens a été altéré par l'obsession des selfies et des photos culinaires, sa base reste tout aussi fascinante.

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B ibliographie

• https://photo-museum.org/fr/niepce-nicephore-daguerre-invention-photographie/
• https://artsandculture.google.com/story/OQXhBcGjd6SkIg
• https://journals.openedition.org/hrc/171
• https://www.retronews.fr/journal/gazette-nationale-ou-le-moniteur-universel/14-janvier-1839/149/1427331/1

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