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COVID19-RDC-Snapshot Principaux Resultats Entreprises 20200728FA
COVID19-RDC-Snapshot Principaux Resultats Entreprises 20200728FA
Avec l’appui de : 1
II. Activité Economique pendant la pandémie COVID
II.1. Rythme d’activité
Au cours du mois de mai 2020, on note une baisse du rythme de l’activité dans près de 90% des unités économiques qui ont eu à travailler. Le
commerce de détail a été le plus touché au cours de cette période. Les unites économiques dirigées par des femmes ont été les plus touchées. En
effet, 20% de celles-ci ont dû arréter leurs activités au cours de la période contre 18 % d’unités économiques dirigées par des femmes
(Graphique 9).
19 % des unités économiques ont été en cessation d’activité au cours du moi de mai dont 65,1% suite aux mesures gouvernementales de lutte
contre la pandémie. Il s’agit principalement de l’observation des mesures de confinement et des restrictions imposées par le Gouvernement.
Ceci aurait entrainé pour beaucoup d’unités économiques des difficultés de trésorerie.
Malgré les contraintes, au cours de ce même mois, les unités économiques ont travaillé en moyenne 12 heures par jour, une durée supérieure à
la durée légale du travail.
Graphique 6 : Rythme de l’activité économique entre mai 2020 et avril
Graphique 5 : Cessation d’activité des unités 2020 selon la ville
économiques 48tan3a56603 39tan3a56603 14tan3a56603 7tan4a56604
7tan5a56605 1tan6a56606 4tan6a56606 35tan2a56602
19
Oui
3tan28a566028 19tan27a56602 41tan26a56602 16tan1a56601
Non 7 6
81
74 69 Difficultés de la
tresorerie
Mesures gou-
vernementales
Homme Femme
Baissé Stable
Ensemble Kinshasa Goma Lubumbashi
Augmenté N'a pas travaillé
Avec l’appui de :
3
II.2. Chiffre d’affaires
Avec l’arrivée de la pandémie, la situation ne s’est guère améliorée. Entre mai et avril 2020, la baisse du volume des affaires a touché plus
d’unités économiques qu’avant. La baisse observée a touché plus de 70% d’unités économiques entre avril et mai 2020, qu’elles soient
formelles ou informelles, grandes, moyennes, petites ou très petites entreprises.
Conséquemment à la baisse du rythme de l’activité économique, le chiffre d’affaires des unités économiques ont fortement chuté. Près de 9
unité sur 10 ont vu leur chiffre d’affaires, au cours de la période sous revue, diminuer (graphique 10). Le secteur secondaire (95%) a été le plus
touché, suivi du secteur tertiaire (89%). Étant donné que la Chine fait partie de la chaîne d'approvisionnement mondiale pour les industries et
entreprises du secteur secondaire, les fermetures d'usines ont perturbé la chaîne d'approvisionnement pour les entreprises multinationales avec
des retards, des pénuries de matières premières, une augmentation des coûts et une réduction des commandes affectant l’économie mondiale.
Les très petites entreprises opérant principalement dans l’informel ont été très affectées par la baisse des chiffres d’affaire. Ces unités
économiques dont la plupart exerce dans le domaine du commerce, sont très exposées aux chocs dans les circuit d’approvisionnement.
Le chiffre d’affaires des unités économiques dirigées par des femmes a été moins impacté que celui des hommes. Opérant principalement dans
la vente de détail de produits alimentaires de première nécessité, le renchérissement des prix au cours de la période a atténué le risque.
Graphique 10 : Evolution du chiffre d’affaires entre Graphique 11: Evolution du chiffre d’affaires
mai 2020 et avril 2020 entre mai 2020 et avril 2020 selon le secteur
01
04 05 03
07 12 06
24
08
05
06
07
Baissé
95 91
89
Stable 81
69
Augmenté
Graphique 12: Evolution du chiffre d’affaires entre mai Graphique 13: Evolution du chiffre d’affaires
2020 et avril 2020 selon la ville et le sexe du Chef de l’UE entre mai 2020 et avril 2020 selon la taille
05 04
04 05 05 04 06 13 06
07 08 04 06 11
08
13
89 88 91 90 90
85 85
74
Kinshasa Goma Lubumbashi Homme Femme Grande Unité Petite moyenne Unité Très petite Unité
Economique Economique Economique
Baissé Stable Augmenté
Baissé Stable Augmenté
4 Avec l’appui de :
III. Main d’oeuvre
III.1. Embauche et licenciement
De façon générale, on ne note pas de changement majeur de la main d’œuvre dans les unités économiques. En effet, seulement 1,9% des
unités économiques enquêtées ont déclaré avoir embauché au moins un travailleur rémunéré au cours du mois de mai 2020 et lesquels
sont tous des femmes (100%).
Goma enregistre le plus fort taux d’embauche à savoir 3,2% contre 2% pour la ville province de Kinshasa. De plus, moins de 10% des
unités économiques déclarent avoir eu recours à des journaliers ou à des travailleurs occasionnels durant le mois de mai 2020.
En période de crise, pour faire face à la baisse du rythme de l’activité économique, les entreprises font usage du licenciement
économique pour atténuer les effets sur la trésorerie. Contrairement à ce à quoi on pourrait s’attendre, seuls 5,9% des unités
économiques ont mis en congé technique leur personnel dont 19,5% de femmes. Ceci traduit le respect de la mesure promulguée par le
Gouvernement visant à interdire tout licenciement massif fondé sur les mesures de confinement.
Le constat est que ce sont les secteurs primaire et secondaire qui ont subi le plus de baisse de leur personnel (plus de 18% mis en congé
technique). La ville de Goma, 13% des unités économiques ont mis en congé technique leur personnel dont 50% sont des femmes alors
que les deux autres villes, à savoir Kinshasa et Lubumbashi enregistrent respectivement des proportions de femmes de 5% et de 0%.
Graphique 14 : Répartition des UE ayant embauché Graphique 15 : Répartition des UE ayant mis les travailleurs en congé
un travailleur rémunéré technique selon la Ville
0tan29a
566029
87 82
94 95 96 93 95
OUI
NON
0tan8a5
6608 06
13 18
07
05 04 05
Ensemble Kinshasa Goma Lubumbashi Primaire Secondaire Tertiaire
Oui Non
Graphique 16 : Répartition des UE ayant recouru à des Graphique 17 : les UE ayant mis les femmes en congé
journaliers ou à des travailleurs occasionnels selon la Ville technique selon la Ville
05
Lubumbashi
95 41
19
Goma 81
81
94
100
10
Kinshasa
90
59
10
Ensemble
90 20
07
00
00 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Ensemble Kinshasa Goma Lubumbashi
Avec l’appui de :
5
III.2. Durée du travail
Par rapport au mois de mai 2020, 29,9% des unités économiques ont déclaré avoir connu une baisse de leur durée de travail. Plus de
62% ont déclaré que leur temps de travail est resté stable, et seulement 4,1% ont déclaré qu’il a augmenté. Il y a eu plus de démissions
dans les unités économiques dirigées par les femmes comparativement à celles des hommes.
En prévision de l’activité économique au cours du mois de juin, 7,4% des unités économiques enquêtées pensent que leur personnel va
baisser alors que 5,6% pensent le contraire. Les unités économiques n’anticipent pas une amélioration de la situation. La majorité table
sur une stagnation de la situation.
Selon les branches d’activités, l’on remarque que respectivement 84,6%, 66,7%, et 95,6% des unités économiques exerçant dans
l’agriculture, la restauration et les bars ont connu une baisse de leur temps de travail. Ceci est dû à l’état d’urgence annoncé par le Chef
de l’Etat durant cette pandémie.
On constate également que respectivement 87,8% et 81,5% des unités économiques exerçant dans la santé et la communication ont vu
leur temps de travail rester stable.
Graphique 18 : Les UE dont les Employés ayant démissionné de Graphique 19 : La répartition des unités économiques selon
leur propre chef selon la Ville et le sexe du Promoteur la modification du temps de travail et par ville
0tan29a566029 0tan29a566029
0tan2a56602 0tan4a56604 0tan2a56602
0tan3a56603 0tan28a566028
0tan4a56604
0tan1a56601
0tan1a56601 0tan28a5660280tan11a566011
0tan6a56606 0tan4a56604
0tan7a56607
0tan7a56607 0tan5a56605
0tan8a56608
0tan28a5660280tan28a5660280tan25a566025 0tan2a56602
Graphique 20 : Projection des effectifs du personnel le mois Graphique 21: Projection des effectifs du personnel le mois
prochain suite à la Covid-19 par Ville prochain suite à la Covid-19 par le sexe du Promoteur
01
04 10 0tan12a566012 0tan12a566012 0tan10a566010
17
10 0tan1a56601
0tan4a56604 0tan5a56605
04
83
0tan15a566015
71 0tan12a566012 0tan10a566010
77
6 Avec l’appui de :
IV. Salaires
L’étude montre que le salaire de départ d’un travailleur peu qualifié est à la baisse. Sur l’ensemble du pays, quelle que soit la ville, le salaire
de départ d’un travailleur peu qualifié serait aujourd’hui inférieur à celui qu’il aurait eu en 2019. Par contre pour un travailleur hautement
qualifié le salaire reste sensiblement le même qu’en 2019.
La réduction des salaires du personnel est une des réponses que peut choisir une entreprise face à un choc sur l’activité économique. Dans le
cas de la RDC, l’interdiction du licenciement pour cause de confinement aurait pu conduire une bonne partie des entreprises à réduire les
salaires de leurs employés. L’on constate que très peu d’unités économiques ont utilisé la réduction de salaire comme mesure d’atténuation
des effets de la crise sur leur activité. Dans l’ensemble, 7,4% des unités économiques ont réduit le salaire de leurs employés au mois de mai,
avec une prédominance à Lubumbashi (près de 13%). Les salaires ont été réduits de près de la moitié (47,6%) dans l’ensemble et de plus de
la moitié à Kinshasa (54,2%). Quelle que soit la ville, la plus part des unité économiques ont réduit de moitié les salaires.
Les unité économique dirigées par les femmes ont le plus réduit les salaires avec un taux de réduction moyen de 66%. Toutefois, le taux de
reduction le plus pratiqué par les entreprises indépendamment du genre du promoteur est de 50%.
Graphique 22: Salaire mensuel moyen de départ Graphique 23: Salaire mensuel moyen de départ d'un
d'un travailleur peu qualifié travailleur hautement qualifié
Graphique 24 : les UE ayant réduit le salaire des Employés Graphique 25 : les UE ayant réduit le salaire des Employés au
au mois de mai par rapport au mois d‘avril 2020 selon la mois de mai par rapport au mois d‘avril 2020 selon le sexe du
ville Promoteur
0tan28a5660
89 87 0tan2a56602 28 0tan8a56608
94
54 66
50 50 45 50
40 50 50 48 50 50
Reduction moyenne de salaire Reduction médiane de salaire Reduction moyenne de salaire Reduction médiane de salaire
Avec l’appui de :
7
V. Rentabilité des activités
Comparé à la période d’avant la proclamation de l’état d’urgence (mars 2020), 9 unités économiques sur 10 ont connu une baisse du chiffre
d’affaires. L’activité économique de la ville de Goma (98.1%) a été la plus touchée des trois grandes villes. Sa position géographique a
beaucoup joué du fait de la fermeture des frontières avec les pays voisins qui a réduit considérablement les échanges. Cette baisse tend à se
stabiliser comme on peut le constater dans le graphique 28. Entre avril et mai 2020, 16% des unités économiques de la ville de Lubumbashi
ont eu un chiffre d’affaires stable.
A l’image du chiffre d’affaires, les bénéfices des unités économiques ont fortement baissé comparé à la période d’avant crise. Goma reste
toujours la plus impactée.
Les unités économiques dirigées par des femmes ont été légèrement moins impactées au niveau de leurs chiffres d’affaires que celles des
hommes bien que de manière globale, la baisse est très forte. L’on remarque néanmoins que 5% des unités économiques dirigées par les
hommes ont connu une hausse de leurs chiffres d’affaires par rapport à la période de février 2020.
Dans toutes les villes, les entreprises sont à plus de 80% pessimistes sur les bénéfices de l’année 2020. En effet, près de 93% des unités
économiques de la ville de Goma prévoit une baisse de leur bénéfice par rapport à 2019. A Lubumbashi, les unités économiques sont les plus
optimistes. 18% s’attend au même bénéfice que celui de l’année 2019 et 14% à une hausse.
Graphique 28: Evolution du chiffre d’affaires du Graphique 29 : Evolution du chiffre d'affaires du mois de
mois de mai par rapport à celui du mois de février mai par rapport au mois d'avril 2020
2020 0tan28a5660
0tan29a5660
28
0tan2a56602 0tan2a56602 29 0tan4a56604 03 02 02 04
0tan5a56605 0tan6a56606 0tan5a56605
10 09 03 16
Graphique 32 : Evolution du chiffre d’affaires du mois de mai Graphique 33 : Projection des bénéfices des UE pour 2020
par rapport à celui du mois de février 2020 selon le sexe du selon la Ville
0tan3a5660 0tan4a5660
Dirigeant 0tan2a5660 0tan5a5660 0tan2a5660 0tan4a5660
0tan5a5660
3 0tan4a5660 4 0tan8a5660 2 5 2
0tan7a5660 0tan29a566
4 0tan12a566
5 4 8 0tan9a5660 029
9 7 012
0tan17a566
017
8 Avec l’appui de :
VI. Conséquences et résilience à la COVID-19
VI.1. Généralités
Dans l’ensemble, 93% des unités économiques ont été affectées par la Covid-19. Les acteurs du secteur informel sont les plus touchés en
comparaison avec le secteur formel. De même, 94 % des unités économiques dirigées par les femmes ont été affectées par le crise sanitaire.
La proportion d’entreprises impactées par la crise économique est décroissante selon le niveau d’instruction du dirigeant. La totalité des
unités économiques dont le chef est sans éducation ou simplement alphabétisé est touchée. Les dirigeants d’unités économiques sans
éducation ou de niveau primaire sont les plus vulnérables car opérant dans le secteur informel et dans des entreprises individuelles. Il
semble que les dirigeants ayant un niveau d’éducation plus élevé aient mis en place un système permettant à leurs entreprises d’être moins
exposées, qu’elles soient des PMUE ou des TPUE.
0tan3a56603 0tan4a56604
0tan25a566025 93 92 94
Graphique 36 : Unités Economiques affectées par la COVID-19 Graphique 37: Economiques affectées par la COVID-19
selon le niveau d’instruction du promoteur de l’UE selon la taille de l’UE
0tan28a566028
0tan28a5660280tan1a56601
0tan5a56605 0tan5a56605 0tan8a56608
0tan5a56605 0tan4a56604
0tan11a566011 0tan11a566011
0tan10a566010
0tan10a5660100tan7a56607
0tan3a56603 0tan3a566030tan29a566029
0tan3a56603 0tan4a56604
0tan26a566026 0tan26a566026
bl
e on s é re re ur
cti eti ai ai ie
em rt u b im nd ér
En
s
ns ha Pr co S up
lp Se Ensemble Grande Unité Petite moyenne Très petite Unité
sI A
S an Economique Unité Economique
Economique
OUI NON
OUI NON
Avec l’appui de :
9
VI.2. Canaux d’impact et stratégies
Quelle que soit la ville, l’impact de la covid-19 s’observe principalement sur la baisse de la demande des produits et services fournis par les
unités économique. Cette baisse pourrait s’expliquer par la hausse des prix du fait de la dépréciation du franc congolais et la baisse du
pouvoir d’achat des ménages. Bien que n’étant pas mutuellement exclusifs, l’impact de la crise sanitaire sur l’activité est reflété également
par une augmentation des prix pour les produits et services (27,47%), la fermeture des marchés et magasins (près de 21%), la circulation
restreinte des travailleurs (17,4%) et la fermeture forcée des entreprises (13,13%). On remarque que seuls 9% des unités économiques ont
expérimenté une hausse des prix des matières premières. Ce phénomène a été plus observé a Goma, soit 2 unités économiques sur 10. A
Lubumbashi, après la baisse de la demande, c’est la circulation restreinte des travailleurs qui a beaucoup impacté négativement l’activité
économique.
Les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ont fortement impacté sur le pourcentage d’employés qui ne pouvaient plus
aller travailler. Dans l’ensemble, en moyenne près 11% d’employés n’ont pas pu se rendre sur leur lieu de travail (Graphique 40). Ce
pourcentage est nettement plus élevé à Goma (près de 30%) qu’à Kinshasa (8%) et Lubumbashi (5%) . A Kinshasa, c’est l’augmentation des
prix des produits et services (38,7%) et la fermeture de marchés et magasins (36,95%) qui ont le plus impacté.
Dans l’ensemble, 45,3% des unités économiques ont annulé leur projet d’acquisition des biens d’équipement. Cette stratégie d’atténuation
du risque sur la trésorerie des entreprises a été plus utilisée à Goma (73,5%).
Pendant la pandémie, les problèmes financiers les plus importants sont le loyer, particulièrement dans la ville de Lubumbashi, les salaires du
personnel, plus accentué encore à Goma, le remboursement des prêts et le paiement des factures. Pendant le mois de mai 2020, les unités
économiques estiment avoir perdu, dans l’ensembles plus de 44,1 % de leur chiffre d’affaires mensuel. La situation est identique pour les
unités de Kinshasa (43,2%) et de Lubumbashi (41%). C’est à Goma que le pourcentage de la perte est plus importante (plus de 50%).
41 44
Ensembl Lubumba
e Kinshasa Goma shi
Ensemble
Salaires du personnel et charges
sociales 48,94 43,27 50,00 63,57 Kinshasa
10 Avec l’appui de :
Annexe 1 : Caractéristiques des unités économiques de l’étude
Graphique 40 : Répartition de l’Echantillon selon l’activité
Base de sondage : RGE 2019
Unités Economiques enqutées (UE) : Service
Extraction
Couture
1 704 Unités Economiques : Santé
Villes : Stockage
Transport
Kinshasa : 904 UE Commerce de gros et de détail
0 10 20 30 40 50
Tableau 3 : Répartition de l’échantillon par secteur d’activité selon la Ville Graphique 41 : Répartition de l’Echantillon par Ville selon la taille de
l’UE
Ensemble Kinshasa Goma Lubumbashi
Ensemble 100 100 100 100
Primaire 3,27 4,33 2,84 1,09
Secondaire 18,08 21,19 13,48 13,04 0tan20a566020
0tan26a566026 0tan26a566026 0tan29a566029
Tertiaire 78,75 74,32 83,69 85,87
dont commerce 70,94 69,55 74,58 72,15
Autres Services 29,06 30,45 25,42 28,27
0tan9a56609
Graphique 42 : Taux de réponse à l’enquête par ville 0tan6a56606 0tan6a56606
0tan6a56606 0tan5a56605
0tan3a56603 0tan3a56603 0tan2a56602
Ensemble Kinshasa Goma Lubumbashi
84 86 84 Grande Unité Economique Petite moyenne Unité Economique Très petite Unité Economique
77
87 81
95 93
Ensemble Kinshasa Goma Lubumbashi
13 19
Graphique 44 : Unités économiques selon l’activité et le 05 07
sexe du promoteur Ensemble Kinshasa Goma Lubumbashi
100%
Formel Informel
90%
80% Graphique 45 : Répartition des UE selon le sexe du
70% Promoteur de l'UE
60%
50%
40%
30%
20% 0tan4a56 Homme
10% 604
0%
re ge rie tion gro
s il rt e ie ts rs es on on té re on v ice Femme
ltu éva ust ta po a g l er r a n Ba cièr cati cati San utu acti
ir cu El nd t ru
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m 604
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Co Com Ac
Homme Femme
Avec l’appui de :
11
Annexe 2 : Principaux résultats etv context L’Institut National de la Statistique (INS) est heureux de
mettre à la disposition du public les résultats de sa première
Tableau 3 : Quelques indicateurs clés étude sur l’impact du COVID-19 sur les unités économiques
de la République Démocratique du Congo.
Ense Kinsha Gom Lubum Ce bulletin est le premier d’une série des bulletins qui
Unités mble sa a bashi
apparaitront chaque mois.
INDICATEURS
Les unités économiques qui sont L’on se rappelle que le corona virus est une pandémie
% 35,0 36,0 43,8 25,6 planétaire qui a perturbé le fonctionnement des entreprises
dirigées par les femmes
et a eu des effets pervers sur l’économie dans son
Les unités économiques ayant connu
une baisse du chiffre d'affaires entre % 47,3 45,4 31,2 60,2 ensemble.
2018 et 2019 L’étude a été menée, par interviews téléphoniques, auprès
Les unités économiques dont le d’un échantillon d’unités économiques issues du
chiffre d'affaire a baissé depuis % 89,9 88,4 98,1 88,4 Recensement Général des Entreprises que l’INS avait
février 2020
organisé, en 2019, sur l’ensemble du territoire national.
Durée moyenne d'heures par jour de Heure 12,0 12,3 11,6 11,6 Cependant, l’étude ne porte que sur les entreprises des
travail au cours du mois de mai villes de Kinshasa, Lubumbashi et Goma disposant d’un
Les unités économiques n'ayant pas numéro de contact téléphonique. Un échantillon de 1704
travaillé au cours de mois de mai % 18,8 20,1 16,6 17,1 unités économiques a été constitué dans les trois villes dont
dont les unités économiques
904 à Kinshasa, 400 à Lubumbashi et 400 à Goma.
n'ayant pas travaillé pour respecter % 65,1 66,5 69,6 59,3 L’échantillon est constitué de grandes, moyennes et petites
les mesures gouvernementales unités économiques. Il porte aussi bien sur le secteur formel
Les unités économiques ayant connu que sur le secteur informel.
un changement d'effectif du % 16,5 15,6 20,4 16,2
personnel depuis 2019 L’objectif de cette étude est d’évaluer les impacts socio-
économiques du COVID-19 sur l’activité économique,
Les unités économiques ayant mis afin de fournir au Gouvernement et aux partenaires
en congé techniques des employés % 5,9 4,8 13,0 4,3
depuis le mois d'avril au développement des informations réelles et
crédibles. Spécifiquement, l’étude vise à atteindre les
Les unités économiques ayant mis
les femmes en congé techniques % 19,5 6,5 59,0 0,0 objectifs suivants :
depuis le mois d'avril 2020 • Mesurer et fournir des indicateurs économiques sur la
Les unités économiques dont le situation avant, pendant et après la crise ;
% 23,0 13,0 1,0 10,0
bénéfice a baissé depuis février 2020
• Disposer des indicateurs sur l’évolution des situations
Les unités économiques dont le des unités économiques suite au COVID-19 ;
bénéfice a baissé depuis le mois % 87,9 89,5 94,1 81,4
d'avril 2020 • Connaître les stratégies développées par les unités
Les unités économiques ayant de économiques pour faire face au confinement dû au
problème de paiement de loyer au % 70,9 63,0 81,4 85,3 COVID-19
mois de mai 2020
Les domaines impactés pour les unités économiques étant
Les unités économiques qui
respectent les mesures barrières
% 99,3 99,1 100,0 99,8 nombreux, nous relevons dans ce bulletin et dans ceux qui
vont suivre, mois par mois, l’impact sur le chiffre d’affaires,
le rythme et la rentabilité des activités, la main-d’œuvre, le
salaire, etc.
Graphique 43 : Unités économiques selon l’activité et le sexe du Cette étude a été réalisée avec l’appui technique, matériel et
promoteur financier de la Banque mondiale à qui l’INS adresse ses
100% sincères remerciements.
90%
80% L’INS remercie également tous les responsables des unités
70% économiques qui ont répondu favorablement à cette
60% enquête réalisée par téléphone. Il les exhorte à poursuivre
50% cette collaboration.
40%
L’INS espère que les résultats de cette étude permettront au
30%
20% Gouvernement de prendre des mesures urgentes de riposte
10% pour accompagner efficacement les unités économiques.
0% L’INS remercie d’avance les partenaires qui ont manifesté et
re e ie n os il rt e ie ts rs es n n té re n ce
l tu vag ustr ctio gr déta spo ckag ller ran Ba ièr atio atio S an utu ctio rvi qui manifesteront l’intérêt de nous accompagner dans cette
u lé nc ic uc e
u e n
ric E Ind nstr e d de Tra S to Hôt sta
e u Co xtra S série d’études.
Ag o rc ce e fina mun Éd E
C e er R és m
m
om mm ti vit Co
C Co Ac
Homme Femme
12 Avec l’appui de :
ANNEXES
Annexe 1 : Editorial
L’Institut National de la Statistique (INS) est heureux de mettre à la disposition du public les résultats de sa première étude sur l’impact
du COVID-19 sur les unités économiques de la République Démocratique du Congo. Ce bulletin est le premier d’une série des bulletins
qui apparaitront chaque mois.
L’on se rappelle que le corona virus est une pandémie planétaire qui a perturbé le fonctionnement des entreprises et a eu des effets
pervers sur l’économie dans son ensemble.
L’étude a été menée, par interviews téléphoniques, auprès d’un échantillon d’unités économiques issues du Recensement Général des
Entreprises que l’INS avait organisé, en 2019, sur l’ensemble du territoire national. Cependant, l’étude ne porte que sur les entreprises
des villes de Kinshasa, Lubumbashi et Goma disposant d’un numéro de contact téléphonique. Un échantillon de 1704 unités
économiques a été constitué dans les trois villes dont 904 à Kinshasa, 400 à Lubumbashi et 400 à Goma. L’échantillon est constitué de
grandes, moyennes, petites et très petites unités économiques. Il porte aussi bien sur le secteur formel que sur le secteur informel.
L’objectif principal de cette étude est d’évaluer les impacts du COVID-19 sur l’activité économique, afin de fournir au Gouvernement et
aux partenaires au développement des informations réelles et crédibles. Spécifiquement, l’étude vise à :
• Mesurer et fournir des indicateurs économiques sur la situation avant, pendant et après la crise ;
• Disposer des indicateurs sur l’évolution des situations des unités économiques suite au COVID-19 ;
• Connaître les stratégies développées par les unités économiques pour faire face aux mesures mises en place par le Gouvernement.
Les canaux par lesquels les unités économiques peuvent être impactées étant nombreux, l’INS suivra dans ce bulletin mensuel l’impact
sur le chiffre d’affaires, le rythme et la rentabilité des activités, la main-d’œuvre, le salaire, etc.
Cette étude a été réalisée avec l’appui technique, matériel et financier de la Banque mondiale à qui l’INS adresse ses sincères
remerciements.
L’INS remercie également tous les responsables des unités économiques qui ont répondu favorablement à cette enquête réalisée par
téléphone. Il les exhorte à poursuivre cette collaboration.
L’INS espère que les résultats de cette étude permettront au Gouvernement de prendre des mesures urgentes de riposte pour
accompagner efficacement les unités économiques.
L’INS remercie d’avance les partenaires qui ont manifesté et qui manifesteront l’intérêt de nous accompagner dans cette série d’études.
Annexe 2 : Méthodologie
Les resultats présentés dans ce bulletin sont issus d’un panel de 1704 d’unités économiques tirés par quota de la base de données du
Recensement General des Entreprises de la RDC de 2019. Il sied de noter que puisque l’enquête se passe par téléphone, les unités
économiques tirées sont celles qui ont un numéro de téléphone renseigné dans la base. Les variables de quotas utilisées pour respecter la
représentativité des unités économiques dans les différentes villes sont : la commune d’habitation et la branche d’activité.
Cependant, compte tenu de la dimension conjoncturelle de l’étude actuelle et des études de conjonctures réalisées par l’INS, certains
réaménagements ont été effectués dans la base afin de tirer l’échantillon ; notamment, la subdivision des entreprises selon la taille et
selon le statut juridique. Ainsi, les définitions suivantes ont été retenues :
• Grande entreprise : Est considérée comme grande entreprise, toute entreprise dont l’effectif du personnel dépasse 50 personnes.
• Moyenne entreprise : Est considérée comme moyenne entreprise, toute entreprise dont l’effectif du personnel est compris dans
l’intervalle [10-50[
• Petite entreprise : Est considérée comme petite entreprise, toute entreprise qui compte moins de 10 personnes.
• Entreprise formelle : Est considérée comme entreprise formelle, toute entreprise qui tient une comptabilité et qui possède un numéro
d’identification nationale
Toutes les grandes entreprises et les entreprises formelles de chaque commune ont été prises automatiquement dans l’échantillon car leur
effectif est faible pour permettre de tirer un échantillon représentatif et assurer la confidentialité des informations. Toutes les entreprises
tenant une comptabilité formelle ainsi que celles ayant un numéro d’identification nationale sans comptabilité formelle ont été
sélectionnées dans l’échantillon.
Avec l’appui de :
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Annexe 2 : Quelques indicateurs clés
Les unités économiques qui sont dirigées par les femmes % 35,0 36,0 43,8 25,6
Durée moyenne d'heures par jour de travail au cours du mois de mai Heure 12,0 12,3 11,6 11,6
Les unités économiques n'ayant pas travaillé au cours de mois de mai % 18,8 20,1 16,6 17,1
dont les unités économiques n'ayant pas travaillé pour respecter les
mesures gouvernementales % 65,1 66,5 69,6 59,3
Les unités économiques ayant connu un changement d'effectif du % 16,5 15,6 20,4 16,2
personnel depuis 2019
Les unités économiques ayant mis en congé techniques des employés % 5,9 4,8 13,0 4,3
depuis le mois d'avril 2020
Les unités économiques ayant mis les femmes en congé techniques
% 19,5 6,5 59,0 0,0
depuis le mois d'avril 2020
Les unités économiques dont le bénéfice a baissé depuis février 2020 % 23,0 13,0 1,0 10,0
Les unités économiques qui respectent les mesures barrières % 99,3 99,1 100,0 99,8
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