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Camille

Toutée Bonhomme
La vie ciselée
Camille
Toutée Bonhomme
S O M M A I R E
L’inspiration . . . . . . . . . . .4
Le souffle de l’enfance
L’éclectisme technique . . . .6
Les moyens de le dire
La plastique du corps enfantin .8
La courbe
Les caractères . . . . . . . .11
Un sujet sensible...
fugitif...
et si vrai...
L’instant de grâce . . . . . . 22
L’envol
L’engagement heureux . . 24
Le choix La fragilité et la
force... le rêve... l’espoir... et
l’indéfectible confiance...
Conclusion . . . . . . . . . 34
La facture réaliste
Parcours
L’inspiration
le souffle de l’enfance

4
Vue de dehors, à nos yeux
habitués, l'enfance n'est qu'un
balbutiement, avec sesratages,
ses espérances,un état inabouti,
une simple parenthèse en attente...
Elle est pourtant bien plus que
cela. L'enfance est le temps
de la création :
celui qui découvre et expérimente
tout pour la première fois est un
inventeur. Pour le tout-petit, c'est
le temps des tentatives,des difficultés
surmontées, des pas en avant,
des victoires... C'est aussi le
temps du courage.Car il en faut,
pour chaque jour, dépasser
de nouvelles limites.Y-a-t'il,dans
l'existence humaine, un temps
plus inventif, plus riche en
émotions,que cette enfance où
tout se découvre, se dévoile ?
Cette attente créative où l'enfant
joue sa vie,se dessine, se sculpte ?
Pour celui qui regarde, pour le
peintre,tout est là, sous-jacent,
déjà en mouvement, en puissance :
La peur, l'hésitation,
La joie, l'audace,
La fierté, La force,
le caractère...à fleur de peau...
L'enfant exhale la vie,
il nous la révèle.

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6
L’écléctisme
technique

Les moyens de le dire...


Un sujet aussi riche et sensible que l'enfance, aussi contrasté,
incite à explorerun large champ de techniques.
Pour parler de la fragilité, de la grâce,de l'instantané, du fugitif...
Vaut-il mieux la transparence de l'eauou celle de la pierre ?
La souplesse d'une touffe de pinceau ou l'incision d'un ciseau ?
Et pour raconter la force, la solidité, la confiance...
Vaut-il mieux la rapidité d'un crayon gras, la matité du boisou
le satiné du bronze ?
C'est le sujet qui induit l'outil et le matériau,
et si le sujet est pluriel,variable, le moyen
d'expression ne peut être limité.

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La plastique
du corps enfantin

8
La courbe
Il y a quelque chose d'unique dans l'enfance :
c'est que la rondeur y est belle et glorieuse...
On peut avoir une prédilection
pour le corps du tout-petit,
parce qu'il est, par nature,
sculptural et heureux.
La courbe est là, partout,
sensible et tonique,
dans la rondeur
d'une joue, le galbe
d'une cuisse,
le potelé des pieds...

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Les caractères
un sujet sensible...
Il y faut du respect, de la réserve...
Trouver la bonne distance
pour déceler et préserver ce qui est là...
Ce qu'on voit est riche, subtil,
extraordinaire.
Il est inutile d'en rajouter.

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fugitif...
L'évanescence des expressions, la fuite d'un sourire,
la fugacité d'un mouvement...
C'est si éphémère, que le voir, le déceler, est déjà difficile.
Moments précieux, instants de vie à saisir...
Le mouvement exprime la vie. Il est changeant, précaire, par nature insaisissable.
On peut essayer de « l'arrêter », de le stabiliser un très court instant.

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On peut aussi chercher d’autres moyens pour dire la vie
sans fixer le mouvement.

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Comment dire la vie
sans fixer le mouvement ?

Comment « saisir » sans figer,


modeler sans pétrifier ?

Comment exprimer ce mouvement


qui révèle la vie ?

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Une réponse se trouve peut-être
dans une forme de sculpture
modulable, instable, où les formes,
comme dans un jeu, se déclinent
et se proposent, soumises
à l'imagination du « regardant ».

Le mouvement se recrée...

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Création...Recréation...
Sous les yeux, sous les mains,
la sculpture s’invente...

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...et si vrai.

L'enfant est incapable


de masquer, de déguiser.
Ce qu'il exprime
est en prise directe
avec son coeur.
Les sentiments qu'il éprouve
jaillissent, de façon pure
et authentique.
Plus il est jeune,
plus ceci est vrai.

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C'est tout ce monde intérieur,
originel, inaltéré,
qui peut être décelé et redonné.

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21
L’instant de grâce

22
L’envol...
Sensible, éphémère, vraie...
l'enfance est un monde subtil.
L'acuité, la rapidité sont nécessaires
pour le pénétrer.
Et puis, quelquefois, la main est portée...
C'est quelque chose de fulgurant, et
ça ne peut arriver qu'avec un matériau
malléable ou un outil alerte, un crayon,
de la terre...
La main part...
La main trouve...
Un raccourci, une ombre, quelque
chose de fort...
Comme un envol, un instant de grâce...

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L’ e n g a g e m e n t
heureux

24
Le choix
Si le sujet est assez riche pour se suffire,
si déceler ce qui en émane est déjà difficile,
exigeant, et réclame une vigilance extrême,
s'il n'est pas utile de l'interpréter,
ni de le déformer pour le retranscrire,
il est quand même possible de le faire
avec a priori de joie.
Choisir l'enfant, c'est choisir la promesse
et oser l'espérance.

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Il faut placer l'enfant dans sa relation au monde,
montrer les bras qui l'entourent,

la fragilité et la force...
26
le rêve...

27
28
l'espoir...

29
30
et l’indéfectible

confiance...

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32
L’enfant est là,
avec ses questions souvent muettes,
sa joie, souvent bruyante,
son appétence au bonheur,
qui réjouissent nos vies.

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Conclusion
La facture réaliste
Ce travail s'appuie sur l'observation.
Il est naturellement réaliste.
Il part de la vie...
Celle de tous les jours, des instantanés,
et celle des moments forts, heureux, éternels.
Avec un parti pris de joie,
il dévoile des formes porteuses d'émotions,
courbes heureuses,
idéalisées mais encore vraies,
et qui parlent à notre entendement.
L'enfant, comme source d'émerveillement...
L'enfant, réellement.

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Camille
Toutée Bonhomme
1 place Jules Carpentier
78 960 Voisins le Bretonneux
tél. : 01 30 64 54 21 / 06 79 96 86 13

PARCOURS
Aimant le dessin depuis toujours, elle choisit, jeune, d’en faire son métier.
Après une année, comme massière, à l’atelier Met de Penninghen et
Jacques d’Andon, elle se forme en écoles (ENSAD, ENSBA) et consolide
ses acquis techniques. Le temps des études artistiques est une période
d’aventure où les choix sont multiples : aux Arts-Déco et aux Beaux-Arts
de Paris, elle se spécialise en sculpture, (métal aux Arts-Déco, taille directe
aux Beaux-Arts, atelier Jean Cardot).
Quand ce temps s'achève, tout reste à faire… Le champ des possibilités
est immense, et, parallèlement à la sculpture, elle se sent attirée vers les
techniques impatientes, comme le dessin et l’aquarelle.Il y a toujours
des voies inexplorées où elle éprouve l’enthousiasme et le désarroi des
autodidactes.Cet appétit «éclectique» lui a beaucoup appris, et il lui a fallu
du temps pour pouvoir dire aujourd’hui qu’elle aime la solidité, la force
de la matière (la pierre, le bois, la terre…) et, paradoxalement,
la transparence, la subtilité, l’immatérialité de l’eau et du trait.

LAFORCE... LA FRAGILITÉ
Ce sont des valeurs fondatrices que l’on retrouve aussi dans les thèmes
qu’elle choisit : l’enfance, la confiance, la vie dans un saisissement
heureux…Essayant d’éviter les écueils du trop grand réalisme, qui pousse
plus à la prouesse technique qu’à la créativité, et du sentimentalisme,
à haut risque quand on travaille sur les tout-petits, le travail de Camille
Toutée Bonhommeredonne avec simplicité des moments de vie, légers
ou profonds, naturellement expressifs et sereins.

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EXPOSITIONS
Seule ou en groupe, principalement à Paris et en région parisienne, à St Quentin en
Yvelines, Versailles et alentours.Salons de l’Ecole Française depuis 1985.
Salon Comparaisons en 1992. Salons dans les communes de St Quentin en Yvelines depuis 1991.
FORMATIONS ET DISTINCTIONS
• Diplôme de l’ENSAD en 1981.
• Diplôme de l’ENSBA en 1983.
• Félicitations du jury du diplôme ENSAD en 1981.
• 4 prix techniques, 6 prix du public, 9 prix et grands prix du jury en salons.
• Salons des lauréats à Voisins en 2002 et 2005, à Guyancourt en 1996.
• Invitée d’honneur au Salon de l’Ecole Française à Croissy / Seine en 2005.
• Invitée d’honneur au Salon de l’Ecole Française à la Madeleine, Paris, en 2005.
• Médaille de bronze de la ville de Paris en 1989.
• Médaille d’argent de la ville de Paris en 1995.
• Médaille de vermeil de l’Académie Arts-Sciences-Lettres en 2006.
RÉALISATIONS ET EXPÉRIENCES
• Maître-moule d’une poupée pour la société MIRO MECCANO en 1981.
• Chemin de croix pour l’église St Nicolas de Fontvieille, quartier de Monaco pris sur la mer en 1988.
• Fontaine et animaux en bronze pour le parc Jeannette et Paul Jean à Montigny le Bretonneux en 1990.
• Sculpture en béton pour la médiathèque de Voisins le Bretonneux dans le cadre du 1% en 1993.
• Sculpture en fer pour l’église St Pierre du Lac à Montigny le Bretonneux en 1996.
• Professeur de dessin et de sculpture à l’Ecole Municipale de Montigny le Bretonneux, de 1989 à 1993.
• Création de l’atelier sculpture pour enfants et adultes.
• Professeur de dessin, illustration, graphisme et expression conceptuelle à l’EAP,
école préparatoire aux concours d’entrée des écoles d’art, à Paris, de 1990 à 1994.
• Professeur de sculpture, moulage et préparation aux concours à l’EAP en 1994 et 1995.
• Création et encadrement d’un atelier pour adultes à Voisins le Bretonneux :
le PATATA, dessin, peinture, terre cuite, taille directe sur pierre douce
(albâtre et stéatite) depuis 1993.
REMERCIEMENTS
Photos d’Hervé Guérard, Dominique Visse, Elise Bonhomme, Didier Sementzeff.
Conception graphique et Web de Stéphane Nayrolles (stephane_nayrolles@yahoo.fr).

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C a m i l l e Toutée Bonhomme
trouve les raisons de son art dans le quotidien
de ses jours, en regardant vivre les enfants.
Son travail est à la fois un témoignage et un engagement :
• Témoignage, car il est issu d'une observation rigoureuse
et synthétique, où l'expression de la vie
est poussée au plus vrai.
• Engagement, car c'est délibérément
une vision heureusequi est proposée.

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Camille
Touté e Bonhomm e
1 place Jules Carpentier
78 960 Voisins le Bretonneux
tél. : 01 30 64 54 21 / 06 79 96 86 13

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