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Le bien immobilier doit être loué à des ménages dont les revenus ne dépassent pas
un certain plafond, à la différence du dispositif Robien (ancien et recentré);
La différence notable entre les deux systèmes consiste en une meilleure répartition
des taux d'amortissement, qui devrait être de nature à diminuer le risque de
"saturation" du plafond annuel de déficit foncier, fixé à 10 700 €.
L'ancien dispositif d’amortissement fiscal "Robien" n'était associé à aucune contrainte
de ressources du locataire et prévoyait des plafonds de loyers inférieurs de 10 %
seulement au marché.
C’est tout l’objectif de la loi "Engagement national pour le logement" qui a donc adapté le
"Robien" et créé le nouveau dispositif "Borloo populaire". Le Robien recentré et le Borloo
vont ainsi coexister, au libre choix des investisseurs.
Ils sont complémentaires :
Le Borloo est fiscalement plus attractif, mais alors que les loyers se situent 20%
en dessous de ceux du Robien, une déduction forfaitaire de 30% est applicable sur
les revenus bruts;
Le Robien est fiscalement moins avantageux, mais le propriétaire peut louer sans
limite de revenus du locataire.
Au total, ce sont plus de 60 000 logements neufs par an qui sont prévus.
• Attention :
Pour l'investisseur optant pour l'un des ces avantages fiscaux, deux conditions de
location sont à respecter:
Conserver le bien en location pendant un minimum de 9 ans
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Documents disponibles :
Décret n° 2006-1005 du 10 août 2006 pris pour l’application des articles 31 et 31
bis du code général des impôts relatif à la mise en location de logements.
Voici, en fonction de votre tranche marginale d'imposition (tranche dans laquelle est
située la partie haute de vos revenus), la réduction d'impôt que vous pouvez obtenir :
Montant indicatif sur la base d'un emprunt à 100%, pour un contribuable sans autres
revenus fonciers (c'est-à-dire ne possédant pas déjà d'autres biens immobiliers en
location).
Loi ou Monuments
Borloo populaire Robien recentré LMNP LMP ZRR Girardin Malraux
dispositif Historiques
Investissement Investissement
en vue de se en vue de se Investissement Investissement Investissement
Investissement Investissement
placer sous le placer sous le locatif dans une Investissement en vue de la en vue de la
locatif en locatif en
Principe régime fiscal du régime fiscal du Zone de immobilier restauration restauration
collectif ou collectif ou
Loueur en Loueur en Revitalisation outre-mer complète, puis en complète, puis
individuel individuel
Meublé Non Meublé Rurale principe location location
Professionnel Professionnel
Imputation des
Régime revenus
Déductibilité déficits liés à Réduction
Réduction fonciers +
des charges et cette activité d'impôt 25 à Illimité. Régime
d'impôt 20 à imputation sans
Régime des intérêts (autres 64% / invest / 5 revenus fonciers
Régime des 40% / invest. / 6 limite des
revenus d'emprunt, qu'amortissemen à 10 ans (selon + imputation sans
revenus fonciers. ans, plafonnée en déficits fonciers
Avantage fonciers. amortissement ts) sur autres secteur libre ou limite des
Amortissement fonction de la sauf intérêts
fiscal Amortissement 'immobilier et revenus. intermédiaire, déficits fonciers
jusqu'à 65% de situation fiscale. d'emprunt
jusqu'à 50% de mobilier + Amortissement alimentation (travaux
l'invest. /15 ans Récupération imputables
l'invest. /9 ans possibilité immobilier et énergie solaire notamment) sur
possible de la seulement à
récupération mobilier + ou non). Plafond le revenu global
TVA concurrence des
TVA récupération de 1 866 €HT/m²
loyers
TVA possible
Dégager 23 000
€ mini. annuels Plafonnement ou
Location 9 ans ou Immeuble classé Immeuble en
Location 9 ans + de revenus non des loyers et
15 ans + respect Location 9 ans (ou inscrit). secteur
respect plafond Location non locatifs (ou que conditions ou non
Conditions plafond loyer et mini. par bail Aucune sauvegardé ou en
loyer selon zone meublée l'activité LMP de ressources du
de ressources du commercial obligation de ZPPAUP. Location
géographique dégage + de 50% locataire (selon
locataire location 6 ans
des revenus secteur)
globaux)
Aucune
9 ans minimum. 9 ans minimum. 5 à 6 ans 6 ans minimum de
Long terme : En principe long obligation de
Au-delà: Au-delà: (secteur location;
constitution d'un terme / revenu. location, mais au
conserver le bien conserver le bien intermédiaire) cependant, au
patrimoine Néanmoins, regard de
Horizon pour revenus pour revenus 9 ans minimum mini. de location. regard de
générateur de exonération l'imposition sur
futurs ou futurs ou Puis revente ou l'imposition sur la
revenus non plus-value la plus-value, 15
revente avec revente avec utilisation + plus-value, 15 ans
fiscalisés possible > 5 ans ans minimum
plus-value plus-value location saison conseillés
conseillés
Divers Montage Montage Pas de TVA en principe Possibilité Possibilité, après Montage en Montage en
recommandé sans recommandé défiscalisation récupérable. d'utiliser le bien 5 à 6 ans, InFine avec InFine avec
apport. Impact sans apport. immédiate mais Inscription jusqu'à 8 d'utiliser le bien capitalisation capitalisation des
encore plus Impact encore excellent nécessaire au semaines / an. et/ou de le louer des réductions réductions
important si plus important si placement en vue RCS. Récupération en saisonnier d'impôt. d'impôt. Optimisé
revenus fonciers revenus fonciers de la retraite Transmission possible de la Applicable en cas de revenus
existants existants facilitée (bien TVA également en cas fonciers.
professionnel) de revenus Applicable
exceptionnels également en cas
Défiscalisatio Difficile car au Difficile car au Possible, mais Possible, mais Possible, mais Possible, mais
n sur l'année prorata temporis prorata temporis Aucune produits très Possible produits très produits très produits très
en cours / achèvement / achèvement rares rares rares rares
Conscient que la seule véritable solution passe par une capitalisation volontaire
(l'équivalent des fonds de pensions anglo-saxons), le gouvernement vient de légiférer
dans ce sens avec le PERP.
Remplaçant du PEIR (avant même sa "sortie"), le Plan d'Epargne Retraite Populaire est
un produit d'épargne volontaire avec une sortie en rente.
• Mais attention à l'un des principaux pièges du PERP : alors que vous bénéficiez
d'un avantage fiscal sur les versements que vous effectuez, à la sortie, non
seulement le capital (vos versements) mais aussi les intérêts acquis seront
fiscalisés !
Or, c'est bien là que s'arrête la comparaison: non seulement les capitaux versés dans le
cadre d'un PERP sont indisponibles (alors que vous pouvez revendre votre investissement
locatif Robien ou Borloo dès la 10ème année) mais la sortie ne peut se faire qu'en rente.
En De Robien, c'est vous qui choisissez entre une sortie en capital (revente du bien)
ou en rente (conservation en location, avec un revenu indexé chaque année).
• Se faisant, vous protégez également vos proches: en cas de décès, les pensions de
reversions s'avèrent dans de nombreux cas très insuffisantes pour permettre aux
proches de rester à l'abri du besoin.
Grâce à l'assurance décès sur le capital emprunté dans le cadre d'un
investissement locatif en de Robien, en cas d'accident de vie (décès, invalidité),
et ce dès la signature du prêt, vous garantissez à vos proches non seulement la
perception d'un capital important mais aussi d'une rente mensuelle indexée.
Qui plus est, vous optimisez ainsi votre investissement en profitant d'un double effet de
levier :
o financier (vous faites travailler de l'argent que vous n'avez pas à un taux
supérieur à celui auquel on vous le prête)
o fiscal (les intérêts d'emprunt sont totalement déductibles des revenus
locatifs).
• Ce n'est pas tout: grâce à l'assurance sur le capital emprunté, en cas d'accident
de vie (décès, invalidité), vous garantissez à vos proches :
Quant au type de prêt (amortissable ou in fine) et au taux (fixe ou variable), faites vous
conseiller, et prévoyez si possible une franchise de remboursement avec l'organisme
prêteur.
FINANCEMENT
L'épargne éventuellement disponible pourra être placée sur un support peu fiscalisé
(Assurance Vie par exemple), tout en contribuant à diversifier vos placements.
• Types de financement
Vous devez tout d’abord déterminer l’effort d’épargne mensuel que vous être prêt à
consentir en vous ménageant une marge de sécurité. Tenez compte de vos salaires, et
autres recettes, mais aussi de toutes vos charges et dépenses. Essayez également de
voir quelle pourra être l’évolution de vos recettes et dépenses au cours des prochaines
années, pendant lesquelles vous aurez à rembourser le crédit de votre investissement
(études des enfants, départ en retraite, etc.). Un apport personnel de l’ordre de 20 à
30% vous permettra d’obtenir de meilleures conditions de crédit.
Prêt à taux fixe. Un taux d’intérêt est fixé dès le départ, il ne variera plus durant la
période de remboursement. Leur taux est supérieur à celui des crédits à taux révisable,
mais ils offrent l’avantage de la sécurité (mensualités fixes).
Prêt à taux variable. Leur taux est inférieur à celui des prêts à taux fixe. Cependant, il
varie en fonction de l’évolution du marché financier. La plupart des prêts à taux
révisables sont « capé », c'est-à-dire que les hausses et les baisses de taux d’intérêt ne
sont répercutées que dans une certaine limite afin d’offrir plus de sécurité à
l’emprunteur. Le choix du prêt à taux révisable n’est intéressant que si l’écart de taux
avec un crédit à taux fixe est significatif.
Prêt in fine. Spécialement conçu pour les investisseurs fortement imposés, son
mécanisme est le suivant : il s’agit d’un montage qui associe un crédit et un produit
d’épargne, généralement une assurance-vie. Pendant toute la durée du crédit,
l’emprunteur ne rembourse que des intérêts d’emprunt. Le capital est remboursé à la fin,
grâce à l’épargne accumulée sur l’assurance-vie, augmentée des intérêts. Les mensualités
du crédit, entièrement constituées d’intérêts, sont intégralement déductibles du revenu
foncier, ce qui permet de maximiser la défiscalisation. Le revers de la médaille est le
coût beaucoup plus important du crédit, car les intérêts sont calculés sur la totalité du
capital. Ce type de crédit n’est donc intéressant qu’à partir d’une tranche marginale
d’imposition de l’ordre de 40%.
L’assurance perte d’emploi. Facultative, elle peut néanmoins être très utile en cas de
chômage. Elle prend en charge une partie des mensualités ou bien reporte les échéances
en fin de prêt. Attention : elle s’applique après un délai de carence et exclut les salariés
en période d’essai ou qui ne sont pas en CDI.
Dans tous les cas, examinez attentivement les clauses des contrats d’assurance.
ZONE B
Zone B1
33 - Gironde
Ambarès-et-Lagrave, Artigues-près-Bordeaux, Arveyres, Bassens, Bègles, Blanquefort,
Bonnetan, Bordeaux, Bouliac, Bruges, Cadaujac, Camblanes-et-Meynac, Canéjan, Carbon-Blanc,
Carignan-de-Bordeaux, Cénac, Cenon, Cestas, Eysines, Fargues-Saint-Hilaire, Floirac, Gradignan,
Izon, Latresne, Le Bouscat, Le Haillan, Le Pian-Médoc, Le Taillan-Médoc, Léognan, Lignan-de-
Bordeaux, Lormont, Martignas-sur-Jalle, Mérignac, Montussan, Parempuyre, Pessac, Pompignac,
Quinsac, Saint-Aubin-de-Médoc, Sainte-Eulalie, Saint-Jean-d’Illac, Saint-Loubès, Saint-Louis-
de-Montferrand, Saint-Médard-en-Jalles, Saint-Sulpice-et-Cameyrac, Saint-Vincentde-
Paul, Salleboeuf, Talence, Tresses, Vayres, Villenave-d’Ornon, Yvrac.
Zone B2
33 - Gironde
Andernos-les-Bains, Arcachon, Arès, Audenge, Biganos, Gujan-Mestras, La Teste-de-Buch,
Lanton, Le Teich, Lège-Cap-Ferret, Pineuilh, Saint-Avit-Saint-Nazaire, Sainte-Foy-la-Grande,
Saint-Philippe-du-Seignal.
ZONE C
Toutes les autres communes du territoire métropolitain.
CE QU'IL FAUT RETENIR
La location conditionne en partie la réussite de votre investissement.
Le loyer mensuel est plafonné pendant la période d'amortissement en fonction de la ville
dans laquelle se situe le bien immobilier (prix au m²).
LE LOCATIF
Plafonds de loyers
(par mois par m² de surface dite « fiscale », valeurs pour les baux conclus en 2006)
Zone A Zone B1 Zone B2 Zone C
Robien recentré 19,89 € 13,82 € 11,30 € 8,28 €
Borloo populaire 15,91 € 11,06 € 9,04 € 6,62 €
Note : ces plafonds de loyer sont actualisés chaque année au 1er janvier. La
revalorisation se fait sur la base du nouvel indice de revalorisation des loyers (IRL) à
compter du 1er janvier 2007.
Cette location doit prendre effet dans les douze mois qui suivent la date d’achèvement
de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure.
En Robien ;
NDLR : selon nos estimations, près des deux tiers des foyers français ont des
ressources inférieures aux plafonds fixés, ce qui rend cette limitation moins sociale
qu'il n'y parait et donc en définitive assez favorable à l'investisseur.
A ce titre, chaque année le bailleur est autorisé à déduire fiscalement de ses loyers
(produits) les charges suivantes :
Les intérêts d'emprunts contractés pour le financement de l'acquisition du
logement locatif ainsi que les frais d'assurance liés à l'emprunt – à concurrence des
loyers, le solde étant reportable sur des revenus fonciers ultérieurs pendant 10 ans.
En loi Borloo, une déduction forfaitaire exceptionnelle de 30% des loyers bruts.
• La gestion
Gérer soi-même
Si vous choisissez la première solution, vous devez disposer d’un peu de temps
(proportionnel au nombre de logements à gérer) et de courage pour affronter les
différents problèmes juridiques et administratifs que vous pourrez rencontrer : fixation
du montant du loyer, rédaction du bail, état des lieux, collecte des loyers, calcul des
charges déductibles, relations avec le syndic, procédures en cas de loyers impayés, suivi
de l’évolution de la législation et des règles fiscales, etc.
Dans le cadre du mandat de gestion qui lui sera confié, le gestionnaire aura notamment
en charge :
La recherche et la mise en place du locataire;
Inoccupation;
Dégradations immobilières;
Protection juridique.
Au-delà du confort apporté par un gestionnaire (dont la charge est déductible des
loyers), le fait de déléguer la gestion diminue les risques de litiges éventuels avec le
locataire, confronté à un véritable professionnel au faîte de la législation, des
procédures et gérant au quotidien plusieurs centaines de lots.
o au type de bien ;
o au lieu d'investissement ;
o à l'emplacement du programme.
L'IMMOBILIER LOCATIF
• Quel type de bien ?
Dans la mesure du possible, une moyenne ou grande surface (T2, T3, T4) est préférable,
car elle bénéficie:
D’une bonne demande locative tout aussi soutenue que sur les petites surfaces.
Le logement doit être situé dans une zone où la demande locative est forte et solvable.
Il convient de privilégier les agglomérations dynamiques, possédant une économie
diversifiée. Les villes en déclin ou monoactivité sont à éviter. En effet, si leur industrie
principale venait à connaître des difficultés ou à disparaître, la pertinence de votre
investissement pourrait être remise en cause (difficultés à louer, dépréciation du bien).
Le niveau actuel de prix sur Paris et région parisienne ne favorise pas l'investissement.
Même en cas de rendement locatif satisfaisant, à budget équivalent, le nombre de m²
est divisé par deux ou plus. Il vaut donc mieux éviter Paris et la 1ère couronne, sans
intérêt pour ce genre d'opération, de même que de plus en plus de zones en banlieue,
trop chères, sauf exceptions.
Dans ces dernières, pour un budget maîtrisé, il est possible de trouver une surface
intéressante tant pour le locatif que la revente ou la valorisation future de votre
patrimoine.
L'emplacement est important: alors qu'il est de plus en plus difficile de trouver des prix
abordables en centre ville, la périphérie, dans l'esprit "ville à la campagne", connaît un
succès grandissant. La qualité de vie prime désormais sur l'urbanisation à outrance. La
proximité des transports et facilités (commerces, écoles, services, loisirs, .) est un plus.
Il peut être intéressant d’investir dans la ville ou dans la région ou l’on réside,
notamment si on envisage d’effectuer soi-même la gestion locative. De plus, on en
connaît mieux l’environnement économique, la demande locative, les prix du marché, etc.
Il peut aussi s'avérer judicieux d’investir dans la région où l’on souhaite prendre sa
retraite. En effet, au terme des neuf ans de location, le logement peut être occupé par
les investisseurs.
Conditions : location non meublée en respectant les plafonds de loyers selon la zone (et les
plafonds de ressources en Borloo).
• Avantage fiscal
• Sortie
Qualité de construction
Renseignez-vous enfin sur les prix au mètre carré dans le secteur afin de ne pas
surpayer le bien.
Que vous achetiez un logement sur plan en VEFA (vente à l’état futur d’achèvement) ou
que vous fassiez construire une maison individuelle en souscrivant un contrat de
construction de maison individuelle (CCMI), assurez-vous de bénéficier de toutes les
garanties légales attachées aux logements neufs :
Investir à deux
Couples mariés
Régime de la communauté réduite aux acquêts. C’est le régime matrimonial « par défaut
» pour les couples mariés sans avoir établi de contrat de mariage. Tous les biens acquis
pendant le mariage appartiennent à la communauté. Par contre, les biens que chaque
époux possédait avant le mariage ou qu’il a acquis par héritage ou donation après le
mariage sont des biens propres. Le logement acheté après le mariage appartient pour
moitié à chacun des 2 époux.
Régime de la séparation des biens. Les biens de chaque époux, qu’ils aient été acquis
avant ou après le mariage, lui appartiennent en propre. Pour investir en couple, il est
alors nécessaire d’établir une convention particulière devant notaire. Ainsi, le logement
acheté par le couple est un bien indivis dont chacun des deux époux possédera une
quote-part qui correspond au pourcentage qu’il finance. Si la répartition n’est pas
précisée, on considère que chaque époux en possède la moitié.
Le concubinage
Si l’acte d’acquisition établi aux noms des deux concubins ne mentionne pas la
répartition, l’investissement est réalisé en indivision égalitaire, quelle que soit la
participation de chaque concubin au financement.
Chaque concubin peut également acquérir un bien à son nom.
Le PACS
Ce régime est calqué sur celui du mariage sans contrat. Les biens immobiliers acquis
après union appartiennent donc pour moitié à chacun des deux partenaires à moins que la
convention de PACS précise une autre répartition.
Tranche
Marginale Minimum 14%. Minimum 14%. Sans
TMI à 40% Indifférent Indifférent TMI à 40% TMI à 40%
d'imposition Idéal 30% et + Idéal 30% et + importance
(TMI)
Mini: 2 100
Montant annuel Sans
> 2 500 € > 2 500 € > 15 000 € €/célib., 4 200 > 10 000 € > 15 000 € > 15 000 €
d'impôt importance
€/couple
Aucune
9 ans minimum. 9 ans minimum. Long terme : 5 à 6 ans 6 ans minimum
En principe long obligation de
Au-delà: Au-delà: constitution (secteur de location;
terme / revenu. location, mais
conserver le conserver le bien d'un intermédiaire) cependant, au
Néanmoins, au regard de
Horizon bien pour pour revenus patrimoine 9 ans minimum mini. de location. regard de
exonération plus- l'imposition sur
revenus futurs futurs ou générateur de Puis revente ou l'imposition sur
value possible > 5 la plus-value, 15
ou revente avec revente avec revenus non utilisation + la plus-value, 15
ans ans minimum
plus-value plus-value fiscalisés location saison ans conseillés
conseillés
Capacité
mensuelle
Faible Faible Faible Nulle Faible Selon montage Nulle Nulle
d'épargne
requise
Fiscalité Régime des Régime des Déductibilité Statut Réduction Réduction Illimité. Régime Régime revenus
revenus revenus fonciers. des charges et professionnel: d'impôt 20 à 40% d'impôt 25 à 64% revenus fonciers +
fonciers. Amortissement intérêts imputation des / invest. / 6 ans, / invest / 5 à 10 fonciers + imputation sans
Amortissement jusqu'à 50% de d'emprunt, déficits liés à cette plafonnée en ans (selon imputation sans limite des
jusqu'à 65% de l'invest. /9 ans amortissement activité (autres fonction de la secteur libre ou limite des déficits
l'invest. /15 ans 'immobilier et qu'amortissements) situation fiscale. intermédiaire, déficits fonciers sauf
mobilier + sur autres revenus. Récupération alimentation fonciers intérêts
possibilité Amortissement possible de la énergie solaire ou (travaux d'emprunt
récupération immobilier et TVA non). Plafond 1 notamment) sur imputables
TVA mobilier + 866 €HT/m² le revenu global seulement à
Existant, Existant,
Existant,
Faible mais fonction de la fonction de la
Faibles si Faibles si fonction de la
Faible si choix Faible si choix revente difficile. qualité de qualité de
immobiliers et immobiliers et qualité de
Risque judicieux de judicieux de Attention à ne l'immobilier et l'immobilier et
gestionnaires gestionnaires de l'immobilier et de
l'immobilier l'immobilier pas surpayer le de l'opérateur de l'opérateur
de qualité qualité la stabilité du
bien mandaté pour mandaté pour
marché local
restaurer restaurer
Difficile car au
Défiscalisation Difficile car au Possible, mais Possible, mais Possible, mais
prorata Possible, mais
sur l'année en prorata temporis Aucune Possible produits très produits très produits très
temporis / produits très rares
cours / achèvement rares rares rares
achèvement
Montage
Montage Pas de Applicable Optimisé en cas
recommandé Possibilité
recommandé sans défiscalisation également en de revenus
sans apport. d'utiliser le bien
apport. Impact immédiate mais Transmission Possibilité, après cas de revenus fonciers.
Impact encore jusqu'à 8
Autres encore plus excellent facilitée (bien 5 à 6 ans, exceptionnels Applicable
plus important semaines / an.
important si placement en professionnel) d'utiliser le bien (plus-value; également en
si revenus Remboursement
revenus fonciers vue de la stocks options, cas de revenus
fonciers possible TVA
existants retraite etc.) exceptionnels
existants
Les locataires ont de plus en plus de mal à trouver des logements, surtout dans les
grandes villes. La demande est plus forte que l’offre. C’est pourquoi les gouvernements
successifs ont mis en place des dispositifs fiscaux, afin d’inciter les ménages à investir
leur épargne dans l’immobilier locatif (Méhaignerie, Périssol, Besson, et maintenant
Robien).
Bien que de nombreux locataires aspirent à devenir propriétaires, ils ne le peuvent pas
pour diverses raisons (mobilité professionnelle, revenus insuffisants, etc.). Ainsi, les
économistes estiment que le pourcentage de ménages propriétaires qui est aujourd’hui
de 57% ne dépassera jamais les 60%.