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La sous-station 1500 v. Suite et fin.

Nous ne passerons pas à l’implantation elle-même, mais plutôt à certaines finitions de détails particuliers qui
amèneront une touche de réalisme à l’ensemble. Au cours de cette construction j’ai collecté encore d’autres
images qui permettront à chacun d’adapter une sous-station à son propre réseau ou diorama .

On peut constater que les travaux ont continué: sablage du terrain après avoir posé les dalles de béton des différents
circuits en caniveaux (factices) permettant de cacher les raccords des sols. Voici le suivi de cette finition.

Préparation de la herse supportant les sorties d’alimentation vers les caténaires. Les piètements des poteaux
Marklin sont diminués de volume pour une meilleure esthétique.

Un coupon de rail (code75) à l’envers est fixé sur les 2 mats en treillis (colle néoprène) ; le tout sur un carton simulant
le béton des fondations.
Il faut bien avouer que les piètements auraient été très grossiers si on les avait laissés en l’état. On peut voir aussi le
sablage du sol qui permet d’encastrer les différents éléments ou à en donner l’illusion.

Élargissement des supports en Evergreen N° 272 qui porteront les appareillages de sectionnement.

On voit qu’un second coupon de rail a été collé en partie inférieure. Des isolateurs Jouef tronqués sont disposés
à recevoir les mécanismes qui sont fabriqués avec des éléments disjoncteurs de toitures de machines.
La partie que d’habitude on aurait jeté sert de bras articulé avec la « fourche’’ d’accouplement de contact .
Pour mieux comprendre le système, voici l’ensemble que j’ai reproduit au plus près de ce que j’ai pu capter à
bout de zoom de mon APN à Tours.
Les fils d’alimentation sortent de l’édifice au travers d’isolateurs jusqu’aux ‘’fourches’’ .

Les fils sont peints en rouge, les isolateurs sur les tringleries, des ‘’IPN’’ de renforts bien souvent présents sur ce
genre de construction.
Souvent remarqué aussi, sur ces lieux dont il faut maintenir le bon fonctionnement, un hangar provisoire en tôle
pour entreposer le matériel nécessaire.

Celui de Tours SPDC .


Le mien, qui finalement ne va pas s’implanter à cet endroit pour des raisons de surface disponible. On voit aussi la
liaison entre la herse et le bâtiment .

Construction simple en carton bristol collé au double face le plus souvent. La patine est en cours et les renforts
intérieurs empêchent les déformations .
La patine très accentuée sur la couleur rouille ( terres à décors) donne l’aspect ‘’ferraille’’ ; on peut imaginer la porte
qui grince .

Fini de se balader partout, il faut une clôture de sécurité autour de tout ça. J’ai donc confectionné avec du grillage à
garde-manger (en synthétique, donc ne rouille pas) découpé de façon à obtenir des losanges et non des carrés, en
carton et double-face réduisant les surfaces de circulation piétonne ou routière. Des rangées de fil à coudre sont
tendues comme pour maintenir le grillage.
Les barrières ne sont pas nécessairement ouvrantes, il suffit d’un bon trompe-l’œil. Les panneaux « DANGER » sont
tirés de planches de décalques scannées et imprimées depuis mon ordinateur. Les jours sous les panneaux de béton
seront comblés par la suite en herbes folles et terres à décors .

Ne pas oublier les ‘’jambes de rappel’’ à chaque coin. Ici l’autre barrière. Les pancartes « DANGER » sont dupliquées.
Mes restes de transfert de chez Clarel. « Dans le
temps on savait y faire ».. .Mais on en trouve encore sous forme de décalque que l’on peut aussi scanner.

On coupe au cutter et à la règle la bande plus longue que nécessaire ,

la longueur exacte sera ajustée à la fin de sa confection en fonction de l’ emplacement prévu.


On dispose le grillage sur une planche à l’aide d’adhésif afin de le maintenir lors de la suite des opérations.

Pour commencer, disposer les cartons garnis de double-face en se référant aux marques de crayon des intervalles
( 3cm) en commençant par les parapets de base qui sont supposés être individuels ; mais nous verrons comment en
donner l’illusion.

Les jambes de force sont « du même métal » à chaque extrémité. L’ensemble est toujours maintenu à la table, le
travail n’est pas terminé. On collera les bandes de papier gris représentant les poteaux en ciment.
Une fois réalisée la pose de tous les panneaux et autres collages, on peut libérer la clôture en coupant le surplus au
ras des poteaux d’extrémités.

À l’envers on fixe le fil (à coudre) figurant les fils de fer de fixation du grillage.
La fixation est faite en un seul point appuyé sur le double-face. On peut aussi assurer le collage par un point de

néoprène à chaque poteau.


La mise en place est assurée par un simple congé de néoprène, par la suite la patine fera oublier que c’est du carton .

La partie manquante est prévue pour 10cm d’encombrement jusqu’à une barrière au droit de la porte bleue ; cette
barrière sera certainement « coulissante » ; censée être, s’entend !

Mais j’ai finalement décidé de changer de style : les palissades en béton peuvent faire partie du périmètre.

De nombreuses références du commerce peuvent convenir.


Vue à St Pierre-des-Corps .

La porte d’accès au transfo est posée, confectionnée sur les mêmes principes de base ; une échancrure est prévue
pour le dégagement de la voie.
Installation sur la ligne Tours-Amboise ; bien que moins importante en apparence elle est toujours bien clôturée ; on
voit les portails métalliques. Photo Benjamin Gilles.
Il reste à installer les éclairages qui seront montés lors de l’implantation définitive sur le réseau. Bonne lecture .

© Hervé Leclère. 2009

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