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L E N O U V E LF N T Ê A T N E Z - V Û U g

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I I t l - a t
\'/ - u,---n

CLE
INTFRNATIONAL
www.cle-inter.com
Niveau Gl
I - GorupRÉncrusroN
oRAtE
Activitér
Politique internationale: 6 ; politique intérieure :
3 ;économie : 5 ; c u l t u r e :2 ; s p o r t : 4 ; m é t é o: 1 . Activitéz

chaînes typed'émission titrede['émission


TFr sport finalede [a couped'Europe
France
z variétés Leplusgrandcabaret du monde
France
3 tétéfitm LesAmontsde FIore
Arte documentaire ll faut sauverVenise
Cinémaclassioue fitm LesAmantsde Tolède

Activité3 no7 : entretien,


interview
1 .a .n " 2 , 4 , 7 e t 8 . no8 : annonce publicitaire
b.no3,6,9,i1.
ActivitéI
2 . F o r m e l l e:sn o 3 , 4 , 7 e t 1 0 .
l . a ; 2 b. ; 3 .c ; 4 . a ; 5 . c ; 6 . a b; 7; 8. .a ; 1 .c .
Amicales/familiales : n" 2,8,12.
Activité 9
Activité4
DocumentI l . a 2 . b .
l . a . l 0 ; b . 6 ; c . 1 1; d . 5 ; e . 1 ; f . 9 .
Document2 r . b 2 . b .
2, no2: proposer; no 3 : remercier; no 7 : demander
Document3 l . a 2 . b; 3 .a .
un renseigneme Dt ; 1'1o8 : montrerson impatience;
no 12 : faire un reproche. Activitêro
Document I 1 . a 2 . b ; 3 . a .
Activitê 5
r . a ; z .c ; J . D ; + .a . Document 2 a. vrai ; b. faux ; c. vrai ; d. vrai ;
e. faux ; f. faux.
Activité6 Activité 1l
1. une bonne idée: un bon plan t.a; t. D ; J.a ;4.D; ). a.
mauvais:pourri
beaucoupde : plein de Activitérz
resterlongtempscouché: faire la grassematinée Documer.rt1
si le temps s'améliore: si ça s'arrangeau niveaudu 1. 1 : éleverseulles enfants
temps 2 : progressiondes mariagesentre personnesde
faire une promenade: faire un tour couleur et culture différentes
2. t'entends: tu entends(tu as entendu) 3 : le changementde conjoint plusieursfois
dommage:c'estdommage 2 . | : 9 4 o / o; 2 : 9 1 o / o; 3 : 8 6 o / o
Document 2
ça paraît mal parti : celane va pass'arranger
c'estvrai qu'y a plein de : c'estvrai qu'il y a beau- l. 1 : famiilesmono parentales
coup de 2 : prolongementde la vie des enfantsau foyer des
on file à La Baule: on part à La Baule parents
3 : maintien du rnodèlefamilial ancien
ActivitéZ 2. a. : non ; b. : oui.
no I : conversation
n " 2 , 5 e t 6 : f l a s hd ' i n f o r m a t i o n s Activitérl
no ,J: instructionsmode d'emploi l. D'aprèsRobert Larougesur Internet on échange
no4:annoncepublique desinformationset desbanalités.

O CLE international
I - C O M P R É H E N S I OONR A L E .C 1
2. Le rôle principal de l'écoie est de former un 2. a. faux: c'est une ville étrangère,pas un arron-
citoyen,un hornmecurieuxet uiltit,é. dissementde Paris.
3. 11faudrait former aux lettres,aux sciences
et aux b. faux : chaqueannéedes miliiers de Françaiss'y
arts. rendentpour desvacances.
4. On doit éviter(defaire) de l'éIèveun animal agile c. vrai : c'est l'endroit où il faut posséderun riad
en informatique. (maisontraditionnellemarocaine).
5. Internet à I'écoledoit être un outil commeun Activitér8
autre. a . 2 ; b . I ; c . 1 ; d . 3 ; e .2 ; f . 3 ; g . 1 ; h . 3 ; i . 2 .
Activitêr4 Activité 19
1. Nadine ]ouis a été nommée déléguéeaux droits D o c u m e n ti : 1 . c ; 2 , c ; 3 . b .
desfemmes,il y a moins de trois semaines. D o c u m e n2t: l . c ; 2 . c .
2. Elle souhaitese battre pour l'égalitéprofession-
nelle. Activité zo
Documentl:l.c;2.b.
3. La part des femmes parmi les personnestra-
Document2
vaillant à temps partiel est de 75o/odeseffectifs.
l. Des conditions de vie des personnesqui sont
4. Non (sansqu'eliesl'aient souhaité).
amenéesà se déplacersanscesse.
5. Elle a peur pour le xxf siècleque l'écart secreuse
2,Yrai: c'estson deuxièmefilm.
davantage.
Document 3
Activitér5 a
t.
-
L.

1. a. pneumologue ; b. très favorable; c. plus de 2. a. aller au cinéma.


tempsà perdre ; d. franchementrér'oltée. b. allerboire un pot (un verre)placede la Victoire.
2, a, On savaitque 94o/odescancersdu poumon 3. a. placespas chères.5 euros
venaientdu tabac. b. ii y a du monde / c'estsuper-sympa"
b. Il fallait attendre que I'opinion publique soit Activitêzr
favorable. Réponse
b
c. Un acteur américain a touché de I'argent pour
fumer dans certainsfilms d'action. Activité zz
d. Lindustrie du tabac dépensede l'argent pour I ' b ; 2 .c ; 3 .b ; 4 .a ; 5 .c .
faire encoreplus de profits (et tuer lesgens). Activité e3
D o c u m e 1n:t1 .c ; 2 , a e t f; 3 , a .
Activité 16
Document 2
a e t c : v r a i ; b e t e : o n n e s a i t p a s; d e t f : f à u x .
l. l.averie-boutique
Activitér7 2. QuaideValmy
Document1 3. Laversonlinge,lire
l. c. 4. a.
2, a. faux: les gens travaillent moins du coup ils ). l. o; -. a; J.c;4. D.

dépensent moins. 6.aetc.


b. vrai : leur temps de séjour est passé d'une Activitéz4
semaineà3ou4jours. 1.a.
Document 2 ) r

1 .b . 3. Remplacerles médicamentsde marque par des


a. faux : : la capacitéque possèdela nature à sepro- médicamentssansmarque.
téger. 4. Des rnédicament-s génériques.
b. vrai : I'humus sert de filtre. 5. Ils cotrtentmoins chers- jusqu'àdeux fois moins
c. faux : on négiige la capacité que possèdela chers.
nature. 6. Iis ont Ia même qualité,la même eftcacité,mais
Document 3 ils sont moins chers que les médicamentsde
1 .b . marqile.

Connigés. 3
I - COMPRÉHENSION
ORALE. C1
7. Faux. Même si vous suivez-un traitement de Document 3
longue durée, votre médecin peut remplacer un l. a.
médicamentde marque par un médicamentgéné- 2. SégolèneRoyal
rique. 3. NicolasSarkozy:560/o;Ségolène
Royal: 58o/o
8. Sur le plan de la qualité et de I'efficacité,il a eté 4. SégolèneRoyal.
prouvé que les médicamentsgénériquessont aussi 5. La SOFRES: Sociétéfrançaisede sondageset
bons/ valables/sirrs/ que les médicamentsde d'étudesde marché.
marques.
Activité:9
Activité z5 DocumentI
1 .b . 3 ; c . 2 e t f . 1 . l . ( 1 ) 2 3 5 80 0 0; ( 2 ) 9 , 5 o / o(;3 ) 7 m o i s; ( 4 ) l , 3 o / o ;
2 , a . 1 3 , 9 o / o ; b . 2 0m i l l i o n sd e d e g r é s c; . 2 7 00 0 0 ; (5) stable.
d . 2 1 3a n ; e . I ; f . 6 0 0 d e g r é s . Document 2
- fAllemagne.
Activité z6 - Le travail.
l. b. - . 16 ou 18%o: taxesur la valeur ajoutée.. I heure
) e
supplémentaire: de travail par semainepour 1es
3. une librairie. employésde la fonction public. . 67 ans : âgede la
4. a. annonce3 ; d. annonce2 ; f. annoncel. retraiterepoussé de 2 ans.
5. l'accentdu midi. Annonce2. - Réduireles déficits.Fairedeséconomies.
- 35 milliards d'eurossur deux ans.
Activité z7
Document 3
Annonce I
1.ld;2b;3a;4c.
l F r a n c e2 .
2 . a : 5 6 0 / ;ob : 2 7o / o; c : l 4 o / o ;d : 3 1% .
2. Faux : 2 millions de téléspectateurs
3.aete.
3. On ne saitpas.13 300 km, passantpar lesmains
de milliers d'athlèteset d'anonvmeset traversanr Activitê3o
de nombreux pays. l. cinéma : 1 et 3 ; culture/expositions : 6 ;
Annonce 2 modeivie quotidienne : 5 ; santé: 4 ; télévision: 2.
l. bouteilleset canettes/objetsmétailiqueset tran- 2.
chants. a. C. Chabrol,cinéaste,fiim...
2. a. b. émissionde télévision,France5, diffusée(redif-
fusée)...
Annonce 3
c. actrice,sallesobscures,IamesBond...
1. Rienà lire
d. santé,médicarnent...
2.b;e.
e. mode,boutiques...
3 . M a n g e rr a p i d e m e net t s i m p l e m e n t .
f. musée,exposition,peintre
Activité:8
Activité 3r
Le document1. Documenti 1.d
Document 1 Document2 l.c
l. c. Document3 1.a
2,47o/o: baissesur les marquesde la grandedistri- Document4 1.b
bution. Document5 l. c
1,80o/o : baissesur lesproduitsu premiersprix >. Document6 l.c
I 0zô: baissesur les produits hard discount.
Activité3z
Document 2
a.vrai ; b. faux; c.
1 .a .
qui
2. D'aprèslesrésultatsde I'enquête,Ia personr-re Activité 33
arrive en tête est Sharon Stone et elle obtient un l. Conseiisde 1apart de sessæurs:
scorede 3870. - ellesla conseillentsur le look r

4 . Connigés
I . COMPRÉHENSION
ORALE.C1
- elles la conseillent sur ce qu'elle doit mettre, 5. a. faux : plutôt amateurs de bière/ on le sait
la musique... depuislongtemps.
2. Les sentiments de Paul pour son frère : b. vrai : Ies professionnelsfrançais ont décidé
- il I'adore ; d'investir/ plantation de vignes, installation
- il serait triste s'il lui arrivait quelque chose. d'équipements.
3. Ce que Benoît aimerait faire : discuter, faire c. fàux : elle est de 4 milligrammescontre 60 milli-
du sport. grammespar an et par personnedansie monde.
d. faux : c'estle nombre de consommateurspoten-
Activité34
tiels.
a. faux ; b. vrai ; c. faux ; d. faux ; e. vrai ; f. vrai.
6. a. 1o/o; b. 359 000 hectares; c. 1,7 million
Activitê 35 d'euros.
1 .2 5 a n s . 7. 3,34millionsd'hectolitres ;52o/o;500.
2. deséruptionsvolcaniquesqui auraientréchauffé 8. a. amateur ; b. spiritueux ; c. encépagement;
despochesde glace. d . v i t i c u l t e u Ir e . e x p a t r i é .
3. les fossiles. 9. a. un hectolitre = 100 litres ; b. un hectare=
4. de pouvoir prendredesdécisions. l0 000 mètrescarrés.
Activité36 Activité4r
l. anciens. 1.L évolutiondu comportementdesFrançaisvis-à-
2. deslieux de départ et d'accueil. vis du tempslibre.
3. 130millions de personnes. 1 I ^ , , - - * ^ - + :^ ^
z. uçu^ P4r rrcù.
4. 12o/ode la population mondiale. 3. LesFrançaiset le temps libre.
5. ont persisté. Lesvacanceset lesvoyages
6. danstoute i'Asie. 4. Directeur du centre d'études des évolutions
Activitê37 sociales.
naturelles;
1. variationsclimatiques; catastrophes 5. Seconsacrerà sa famille.
conditionsprécaires(conditionséconomiques). 6. fengagementdansdesactivitésbénévoles.
2. médecins; ingénieurs; banquiers,commerçants 7. Des départs plus fréquents et des plus petites
(chinois...). durées.
8. a. un retour aux moyenstraditionnels; b. peu de
Activité 38 genssont tentes.
l. mégalopoies.
2. économisteet démographe. Activité4a
3. la tradition latine ; I'histoire depuis le Moyen l. a. vrai ; 760/odes Françaisvoudraient prendre
Âge et la Renaissance. plus de temps.
4. partir versla périphériei demeureren vilie. b. faux : ie contexteprofessionnelest devenuplus
5. Oui, on créedesbureaux,desadministrationset tendu.
desentreprisesà la limite desensemblesurbains. c.vrai : IesFrançaischoisissentde partir plus souvent.
d. fau-x: seulement20% desgens...
Àctivité39 e. vrai : les moyenstraditionnelsredeviennentà la
1. constater; 2. demeurent ; 3. attachement; mode.
4. limite ; 5. assiste; 6. profité ; 7. imaginer ;
2. a. compatriotes; b. autocentrés; c. les actions
8. inclure.
bénévoles; d. le contexteprofessionnel; e. desacti-
2. Activités de compréhension orale sur des docu- vités bénévoles; f. I'entraide ; g. malgré Ie recul ;
ments longs h. lescontraintesprofessionnelles.

Activitê 4o Activité 43
1. bulletin d'informations. 1 .c .
2. d'économie. 2. convaincrede pratiquer du sport (de reprendre
3. La Chine. la pratiquedu sport).
4. LesChinois et le vin / la consommationet la pro- 3. les femmes et les personnesplus âgées(ayant
duction de vin en Chine. arrêté le qnort)

uorTlges. c
I . C O M P E É H E N S I OONR A I E . C 1
4. garder des musclessolides,avoir un bon équi- 3. Pour vous,que signifiele terme < parité > ? Quei
libre, entretenirle systèmecardio-vasculaire... estle sensdu mot < parité > ? Comment définissez
5. organiserchezsoi une petite sallede sport ; tout ou définiriez-vous le mot < parité> ?...
au moins un espacesport. 4. le droit de vote desfemmes; ie taux de chômage;
6. a. choisissezia pièce la pius vaste possible,ou la précaritéde I'emploi ; iespostesd'encadrementI
bien celleoii vous pourrez plus facilementfaire un lessalaires.
peu de place pour vous sentir à l'aise et éviter de
Activité 46
vous cognerlorsquevous ferezvos exercices...
1. a. La parité, ce serait qu'il y ait des quotas
b. vêtementsconfortables,ér'iter les collants trop
serréset les tee-shirtstrop larges. hommes-femmesdansles entrepriseset le gouver-
7. Ils risquent de vous gênerdans certainsmouve- nement.
ments ; ou même de glisser/dégringoler. b. faux : II ne faut pas non plus tomber dans I'ex-
8. Pour mieux sentir le sol et trouver un éauilibre trême et dire qu'il faut absolument autant
plus facilement. d'hommes que de femmesdansles entreprises.
9. a. vrai : Pensezbien à boire beaucoupavant et c. Cela signifierait que les femmesbénéficieraient
aprèsles exercices pour éviter (lescourbatures). des mêmesdroits que les hommes et qu'on recon-
b. vrai : Commencezpar vous fixer des objectifs naîtrait qu'ellessont capablesd'effectuertoutesles
réalistes/vous pouvezpar exempleattaquerpar de tâchesdanstous lessecteurs.
petitesséancesde 15 à 20 minutes. d. Au moment des éiections,ce seraitque sur une
c. faux : I'activité est la meilleure amie de notre liste électorale,il y ait moitié hommes, moitié
santé; une petite miseen gardepour ceuxqui n'au- femmes / qu'il y ait autant d'hommes que de
raient plus fait de sport depuisiongternps. femmes.
1 0 .a . e. faux : Si ce n'estpaspour le ménage,ce serapour
ll. a rb rc. la cuisine.On se partagebien ies tâches.Le jardin,
la pelouse,c'estmoi.
Activité
*+ f. Lorsqu'ellesont un diplôme identique à ceiui
l. c.
d'un homme, il seraitjuste qu'ellespuissentbéné-
2. à Êvry près de Paris.
ficier des mêmes possibilitésd'évolution et des
3. le couvre-feu/ l'interdiction de sortir pour les
mêmesavantages de salaire.
jeunes.
2.a. parcequ'il y a deschosesqu'on saitmieux faire
4. empêcher/interdire aux jeunesde sortir le soir.
que d'autres,qu'on soit homme ou femme.
5. lesjeunesde moins de 16 ans.
b. la douceur.
6. a.
Activité 47
8. faux : pas une seconde,cesjeunes ne semblent 1. renforcer,durcir ia sélectiondesétudiantsétran-
croire au couvre-feu/celalesferait même rire/ gerssouhaitantvenir étudier en France.
9. a. 2. lesétudiantsétrangers.
10. Impossibl,eI y'aura pas de couvre-feu/ n'im- 3. l1oto.
porte quoi/ 4. 250 000.
ll. y'a desgensqui travaillentla nuit ici,/ 1/3 de Ia 5. multiplié par 4 à 5
population qu'estcomme çal 6. Philippe Blanc.
/si on veut sortir avec nos copines,on fait com- 7.faux: I-esformations correspondentà ce que ces
ment, hein ?l etle ministre, il a le droit de sortir étudiantsviennent cherchercheznous.
quand il veut lui. 8. Économie"finances,managementet technolo-
12. dans les situationsde guerre/ dans les paysen giesde pointes.
guerre.
9. critères linguistiques (niveau en français) et
1 3 .b . de la spé-
nireau dans la spécialité/connaissances
Activitéqs cialité.
l. c. 10. I1 est essentielqu'ils possèdentde solides
2.laparitél la placedesfemmesdansla société/les connaissances dansle domaine qui les intéresse.
inégalitéshommes-femmes. 11.un avisfavorable/une sortede recommandation.
6 . Connigés
I . COMPREHENSION
ORALE- C1

Activité 48 Faut-il croire/ se méfier les (des) rumeurs qui


2. b. Qualité de I'accueil : l'accueil personnalisé. disentque cesappareilssont nocifs ?
g. Loyers modérés : ies logements y sont bien 4. Pnsde corrigépottr cettequestion.
moins chers.h. Facilitésd'accèsà toutes les com- 5. les ordinateurs, les téléphones portables, les
modités : tout est accessible.j. Spécialitésd'études baiadeurs.
proposées: les formations correspondentà ce que 6. Les ordinateurs : les troubles liés à I'utilisation
cesétudiantsviennent chercher. desordinateurset facteursaggravantsI éviterl pré-
k. Environnementnaturel : cadrenaturel.
venir les risques - quelques règles de bonne
Activitê49 conduite.
1. Lors d'une émissionde radio. Les téléphonesportables: suspectésd'émettre des
2. auditeurs. ondes dangereuses/ à I'origine de tumeurs cancé-
3. Les modifications apportéesà la déclarationde reusesmais pas de consensusni de certitudes-
revenues. quelquesconseilsd'utilisation.
4. Lanciennedéclaration Les baladeurs: problèmesde malentendancechez
Imprimé avecétat civil + adresseenvoyéeen février environ 25o/odesjeunes,problèmesliés à I'utilisa-
date d'échéance15 septembre
tion desbaladeurs- quelquesrèglesd'utilisation.
La nouvelledéciaration
Imprimé at'ec état civil + adresse+ rubrique Activité5r
revenusdéjà remplie l . a . 6 ; b . 5 ; c .2 ; d . 4 ; e . I ; f . 3 .
case spécifiquepour corriger les informations 2. a. faux : les troublesmusculosquelettiques dans
incorrectes lesbras et les épaules,la nuque ou le dos.
envoyéeen mai b. vrai : les employésdes métiersdu tertiaire sont
date d'échéancel5 septembre Iespremièresvictimes.
c. faux : au-delà,on ressenttrès vite les premières
6. a.
douleurs.
d. vrai : au point de ne plus pouvoir dormir.
8. a. les échéances; b. le contribuable ; c. I'avis
e. faux : aucun consensusn'a été atteint.
d'imposition; d. solderi'impôt.
f. faux : la perte d'audition s'accompagnerarement
Activité5o de douleur/ si ça ne fait pas mal, on a tendanceà
1 .c " considérerque c'estanodin.
2. André Charrot.
3. Les baladeursMP3, les téléphonesportableset Activité 5z
auiresordinateurspeuventêtre nocifs. l.

nomde I'appareil risqueset symptômes recommandations


- troublesmusculosquelettiques - setenir droit
- sl.ndromedu canalcarpien - garderles piedsposésau sol
- fourmillements - poserles avant-brassur le bureau
ordinateur - engourdissement ou la tablette
- placerla sourisprès du clavier
- faire despausesà intervalles
réguliers
téléphoneportable lumeurs cancereuses - ne pasutiliser de manièreprolonger
le portable
- utiliser l'oreillette(pour ne pas se
tordre le bras et le cou)
baiadeur - perte d'audition - ne pasI'utiliser plus de 3 heures
par jour
- éviter I'oreillette

Cornigés. 7
I. COMPRÉHENSION ORALE. C1
2. a. inflammation irritation ; b. fourmillement -
- demandesde certification sont de plus en pius
picotement ; c. engourdissement- endormisse- nombreuses.
ment ; d. contraction- raidissement; e. consensus 6. faux: Il s'agitde professionnels trèsqualifiés,tra-
- accord; f. malentendance- surdité ; g. anodin - vaillant déjàdansdesentreprisesou descabinetsde
inoffensif; h. de rigueur - nécessaire; i. préconiser renom.
- recommander; j. suspecter- soupçonner. 7. professionnels très qualifiés/niveaud'étude très
élevé/diplômés de très bonnes universitésou de
Activité53 grandesécoles/travaillentdéjàdansdesentreprises
l. a. un entretien.
ou cabinetsde renom.
b. le métier de chasseurde tête.
8. parce que certainsmétierssont en train de dis-
c. descabinetsde recrutement.
paraître/ la main-d'æuvre qualifiéese fait de plus
d. rechercheret embaucherdes personnesquali-
en plus rarel lesentreprisessetrouvent en difficulté
fiéespour les entreprises. pour recruter.
e. le recrutement/I'augmentationde l'activité des
9. 2004: informatique et ingénierie
cabinetsde recrutement/ secteurconnaissantune 2005: banqueet assurance
périodede regain/ie métierde chasseur de tête...
10.Ceiacréeraun vide danslesrangsdesemployés
f. Édouard Samier, président de 1'association = i1y aura une baissedu nombre desemployés.
ExecutiveSearchconsultant.
ll. En recrutant massivementdesjeunes,compé-
2. a. six.
tents (sous entendu, par le biais de cabinets de
b. Types de personnes plus particulièrement
recrutementqui sont les seulsà même de trouver
recherchées actuellement.
un grandnombrede personnes en peu de temps).
Critèressur lesquelsle label < NF serviceconseilu 12. Léthique de la profession,la relation contrac-
est attribué. tuelle, 1estechniquesde rechercheet d'évaluation
Résultatsobtenus par la professionpour I'année
des candidats,la qualité de l'information donnée
écoulée.
au candidat,l'amélioration de la qualité du service
Perspectivescertaines de développementde ces
aux entreprises.
cabinetspour lesannéesà venir. 13. Normes françaises.
Lien entre la raréfaction des personnesqualifiées
14.b.
et lesdemandesdesentreprises.
Raisonsdu développementde I'activité dans un Activité 55
secteurtel que 1amétallurgie. 1. confie
c. Résultatsobtenuspar la professionpour l'année 2. qui connaît un développementrapide
écoulée. 3. lespersonnesles plus compétentes
Typesde personnesplus particulièrementrecher- 4. une recrudescence de I'activitééconomique
chéesactuellement. 5. de mettre la clef sousIa porte
Raisonsdu développementde l'activité dans un 6. à un degrétrès élevéde spécialisation
secteurtelle que la métallurgie. 7. étrange
Lien entre la raréfaction des personnesqualifiées 8. les règlesmoralesdu métier
et lesdemandesdesentreprises. 9. reconnuscomme les plus compétents
Perspectivescertaines de développementde ces lO.AFNOR
cabinetspour les annéesà venir.
Activité 56
Critèressur lesquelsle label < NF serviceconseil,
1. a. Le Contrat PremièreEmbauche,un contrat de
est attribué.
travail, les avantageset les inconvénients du
Activité 54 contrat.
l. bénéfique. b. dans un café,dansune brasserie.
2. plus de I 000. c. quatre personnes.
3. AFNOR. d. familier voire argotique.
4.20o/o. e. passionné.
5. oui : Nous attendonsune hausseentre5 et 10 %, f. étudiants,demandeursd'emploi et jeune patron.
de nouveaux cabinetsouvrent régulièrement,les g. lesjeunes.

8 . Cornigés
ONALE. C1
I . COMPRÊHENSION
2. a. recruterimmédiatementun jeune employé. b. < depuisquelquesdécennies,certainesinstances
b. Il est contraint de lui verserune indemnité (une coordonnent les actions qui permettent de
somme d'argent) pour ie dédommagerde la perte conforter un sentimentd'unité. ,
de son emploi. c. < I'objectif de I'Union européennevise trois
c. être attaquédevant le tribunal des Prud'homme languescommunautaires.>
par son employé. 5. D.

d. contrat à duréedéterminée. 6. c.
e. deux ans. Activité 59
f. par I'employeurqui cotise/paye. 1. une centaine.
g. un travail durable/ un travail qui lanceun jeune 2.40.
dans la vie/ un travail basé sur une relation de 3. a. Des languesd'originesdiversesco-existent.
confiance/un travail stable/un travail s[rr. b. Les langues indo-européennessont les plus
h. de Ia menaced'être renvoyéde son travail sans répandues.
justification/ sansraison. c. Les frontières linguistiques ne coïncident pas
i. amélioré. avecles frontièrespolitiques.
j. I1 offre Ia possibilitéde recruterrapidement. d. I1y a de nombreux dialectes,malgréIa présence
Il représenteun avantagepar râpport à un stage forte d'une languevéhiculaire.
non rémunéré. e. LEurope connaît- et a connu - des conflits lin-
Il permet d'avoir une premièreexpérienceprofes- guistiques.
sionnelle. f. Les langueseuropéennesont connu une forte
I I o u v r el e d r o i t à l a f o r m a t i o n . expansiondansle monde.
I1 oblige le patron à garder I'employé au moins 4. a. sciences; b. diplomatie c. 3 culture.
deux ans. 5. a. développementde i'enseignementdeslangues.
k. Lemployé est dans une situation précaire (peu b. I'améliorationdespratiquespédagogiques.
sûre). c. la mise en place de référencescommunes en
Il estsusceptibled'être renvoyésansmotif valable. matière de niveaux d'enseiqnementet d'évalua-
Il peut être renvoyédu jour au lendemain (sans tion.
préavis,sansêtre prévenuà l'avance). 6. la maîtrisede deux languesau moins en plus de
Le travail n'offre aucunesécuritéistabilité. la languematernelle.
Avec un contrat de ce type, il devient très difficile 7. 72.
de louer un appartement. 8. renforcerla position de I'anglais.
Les conditions de recrutementde l'employé sont 9. a. améliorer la formation des enseignants;
injustes. b. décloisonnerlesdisciplinesscolaires; c. favoriser
Il (le contrat) estcontraireà la dignité de l'homme, I'enseignementdeslanguesrégionaleset de migra-
il va contrelesprincipesfondamentauxdu droit au tions, d. déveiopperles bilinguismes dans les
travail existantdéjà en France. régionsfrontalières.
10. Il ne se prévoit pas,il seprépare.
ActivitÉ57
l . a ; 2 .c ; 3 .b ; 4 .b ; 5 .a ; 6 . a ; 7b. ; 8 .c ; 9 .c ; 1 0 . Activitê60
b; ll. c; 12a . . i.;9.;f.;h.;a ;e.;d.

Activité 58
ÉpneuvrsTvpes
1. les languesen Europe.
Suietr
2. a.
3. Trois partiesprincipales: Activité6r
a. La situation deslanguesen Europe. 1. Lessortieset lesloisirs
b. Leslangueset lesinstanceseuropéennes(Conseil 2. Quellessont vos activitésde loisirs et vos sorties
de I'Europeet I'Union européenne). à Paris? Quel budgetdépensez-vous pour lesloisirs
c. L'orientationpolitique actuelle. et les sorties?
4. a. < espacegigantesquedanslequelon répertorie 3. Il est possibleavecdes moyenslimités de sortir
une centainede langues.> et de s'amuser.< fe crois que sans dépenserdes

Connigés. 9
r. coMPRÉHENstoN
Écnre. ct
mille et descents,on peut arriver à avoir desloisirs façon,je vois pas trop quand je passeles billets les
convenables. , euros,je regardepastrop. )
4. ll3 de son salaire. 1 5 ,5 0 0e u r o sp a r p e r s o n n e t p a r m o i s .
5. D.
1 6 .b .
6. de petiteséchoppesqui ne paient pas forcément
17. Les quartiers du Marais, des Galeries,le 13'
de mine.
arrondissement.
7. faux: le prix d'une placede théâtreaujourd'hui,
18. desconférences
c'estpas offert à tout le monde.
8. Que des jeunes avecdes petits salairespuissent 19. C'est gratuit, on y rencontre aussi de grands
vivre et sortir à Paris. artistes.
9. On a un petit peu les moyens,on ne seprive pas 20. faux : Mon budget spectacleest relativement
et puis on sort souvent. modeste.
10. une fois par semaine
11. La Cigale, le Divan du Monde, la Java, la Sujetz
Coupole.
12. au théâtre: 30 euros ; au cinéma : 7 ou 8 euros Activitê6z
1 3 .c . l . b ; 2 . a ; 3 .a ; 4 .b ; 5 .a ; 6 .c ; 7 , a ; 8 .a ; 9 . c ;
14. Non. < fe m'en souvienspas écoute de toute 1 0 .a .

ll - GorupRÉHENsroN
ÉcnlrE
r. Définition
et reconnaissance
detypesde - Ie sommairedu numéro (p. à 10) confirme que
textes la thématiquedu textereprendla tendancede fond
du numéro qui està la fois un grand sujet d'actua-
Actïvité63 lité pour les Parisiens;
l . f ; 2 . 1; 3 .g ; 4 . i ; 5 . h; 6 .k ; 7 . b ; 8 .j ; 9 .n ; - le texte est signépar Dominique Artus, directeur
1 0 .m ; 1 1 .o ; 1 2 . c; 1 3 .e ; 1 4 .a ; 1 5 .d . d'édition en chargedes rédactions,fonction équi-
Activité6* valenteà celie de rédacteuren chef, généralement
Toussaufle roman,la préface,I'essaiet le mémoire. en chargede la préparationde l'éditorial ;
- Enfin, I'extrait sesitue au début de la publication
Activité65 (p. 3), au côté du sommaire,et annonce,à ia fois,la
1. chronique : E. Il s'agitd'une chroniquedonnant tendancede fond et le sujetprincipal du numéro.
desimpressionspersonneliesconcernantdeux évé- 3. entretien: C. On retrouveau premier coup d'æil
nements d'actualité : le Festivalde Canneset les la forme dialoguéedu texte.La dernièrephrasedu
30 ansde Fluideglacial,magazinehumoristiquede chapeauconfirme qu'une équipe de journalistes
BD pour adultes,fondé en 1975.Lauteur évoque (< nous>) s'estrenduechezAimé Césairepour f in-
lesfestivitésliéesà cesdeux événements(une n/as- terviewer.
tueuseréceptiondansune villa sur leshauteursde la 4. mémoire : F.fextrait analyseles représentations
ville > pour Canneset une ( étourdissante nouba , du corps de I'homme noir dans la littérature et
pour l'anniversairede Fluide glacial, we ,<teuf > l'iconographiedu xix' et du xx' siècle.Lesnotesde
qui < resteramémorabler) et justifie son absenceau bas de pagerenforcentles élémentsde la réflexion.
festivaldu cinéma. Notons au passagela présencedu scripteur à la
2. éditorial : B. Plusieursélémentsdémontrent que 1'" personne du pluriel ( nous > (cf note I :
nous avonsà faire ici à un éditorial : < Rappelons quedansle roman... >), fréquemment
- la date de la publication (mois de mai oir se utiliséedanslesécritsacadémiques.
déroulechaqueannéele tournoi de RollandGarros 5. préface : A. D'entrée, I'extrait nomme I'objet
à Paris); dont il traite : < cerecueil>>,
<<c€touvrage>.Lauteur
1O . Conniqés
I I . C O M P R É H E N S I O NÉ C N T I T EC. 1

s'adressedirectement au lecteur et propose un Activité69


mode de lectureà mettre en æuvre : n chacundon- :
Lcsilénc$s-opppscs
nerasonsenset sln interprétationà ceslignes.. . >.La Promenade à Bagatelle
citation '.< Votrspourrezagitercelivre avantde vous 1. L imagede beauténaturelle:
( ... cettefraîcheurpleine de promesse.Ni lifting,
en servir...>,et ie titre illustrentet renforcentI'idée
qu'il s'agitbien d'une préface. ni collagène,juste un coup d'arrosoir régulier,une
coupe annuellegriffée Nicolasle Jardinier,et hop,
6. roman : D. II s'agitd'une n histoire, (donc d'un
c'estIa renaissance.,,1.
univers de fiction) qui commence dans une cir-
2. Le sentiment de calme, de liberté, presquede
constanceprécise : l'inauguration d'un logement
recueillement- conditions réunies pour se faire
(ioft) situé dansle 12"arrondissementde Paris- le
plaisiren contemplantla beauté: n |'en ai pris plein
quartier d'enfancedu personnageprincipal dont
lesyeux sansbousculade.,
on sait par ailleursqu'il estphotographe. Festival de Cannes
ActivitÉ 66 1. Lartifice sous-entendu: les visagesfigéspar des
iiftings répétésou remodeléset lissésgrâce aux
l. chronique: b ; 2. éditorial: f; 3. entretien: e ;
injectionsde collagène,artificiellementrajeunis.
4. mémoire : c ; 5. préface: d ; 6. roman : a.
2. La foule, la bousculade,i'impossibilité de voir
tranquillementet encoremoins de semettre en état
2. Repérageet hiérarchiedes idées
de contemplation : < À Cannes,il faut jouer des
Activité 67 coudesou recourir à un périscopepour admirer
La promenadeest mise en relation avecle Festival ( . . . l e s )a c t r i c e s>.
du cinéma : < Cetteerranceflorale m'avait ramené Activité lo
e n i m a g i n a t i o ns u r l a C r o i s e t t e, . < Mignonne>, lançai-jeà ma compagnequi s'attar-
dait à admirer desiris somptueux,n allonsvoir plus
Activité68
loin , : référenceau célèbresonnet de Ronsard
Lespoints communs
< Mignonne,allonsvoir si Ia rose,
lesnoms de rosesqui évoquentle festival(< Cannes u : renvoieà la Renaissance,
n C'est la renaissance
Festival o) et des noms d'acteurs français
l'époquede Ronsard.
(< CatherineDeneuve> et < Louis de Funès>).
Laspect esthétique,raffiné de ces deux événe- Activité7r
ments. Réponsec.
Promenadeà Bagatelle Activité7z
a. un ( sublime jardin de i'ouest parisien , ; < la l. LesderniersS : I. 63 à 83
roseraieen pleine explosionprintanière > ; Albert 2.1.64-65: < Si je n'avaispas eu cetteconnaissance
Algoud est u comblé ) par ( les parfums les plus charnellede l'Afrique,si je n'avaispas reçucet héri-
subtilsn tage de ma vie avant ma naissance,que serais-je
b. u les marches du belvédère d'oii le regard devenu? >
embrassetout ce féeriquejardin , L 67-68 : < Pourtant,à chaqueinstant,commeune
c. l'image du paon < qui déploie en éventail les subsistanceéthéreusequi circuleentrelesparoisde
plumes de sa queue tachetée d'ocelles mer- réel,je suistranspercépar le tempsd'autrefois[ . . .] . ,
veilleuses) ; une roseappelée< la belle> ; une autre l.7I-72 : <<C'esten écrivantqueje le comprends,
< sourit de ses réjouissantspétales> ; ( des iris maintenant.Cette mémoire n'estpas seulementla
somptueux )) mienne. Elle estaussila mémoire du temps qui a
pftcédé ma naissance[. . .] ,
Festivalde Cannes
l. 81 à 83 | " [...] moi, je puis penserà ma mère
6. n les effluvesde jasmin, le soir, aux abords de
africaine, cellequi m'a embrassé et nourri à I'instant
I'hôtel Martinez ,
où j'ai étéconçu,à I'instantoù je suisné. >
b. le départ < en décapotablepour une fastueuse
réceptiondans une villa sur les hauteursde la ville Activitêll
c. < lessomptueusesrobesarboréespar desactrices 1. Au début du livre, plus particulièrementaux l. 6
paréescomme desprincesses> à ll.
Connigés. 11
Écnrr . ct
r. coMPRÉHENsroN
2. II renvoie à la terre d'Afrique qui a forgé en Le dernier 5 porte sur la diversitéde combinaisons
partie son identité. chimiques permettant actuellement,de produire
des colies de substitution variées,tandis que les
Âctivité74
Nordiques continuent d'utiliser des colles natu-
l. Tous cestypes de souvenirssont présentsdans
rellesu transformées>.
I'extrait.
2. < une liberté si intense que cela me brrhlait, Activité79
m'enivrait,que j'en jouissaisjusqu'àla douleur u ; 1. de - 50 000 à - 1l 000 : le Paléolithique
le manque du père, ( sans regret, sans illusion de - 5 500 à - 3 000 : les âgesdesmétaux
extraordinaireu ; le sentiment de la durée ; < des D u v a u x u s i è c l e: l e V o v e n A g e
espéranceset des angoissesde mon père,sa soli- De la secondemoitié du xr'" à ia fin du xrrr siècle:
tude, sa détresseà Ogoja , ; u desinstantsde bon- la Renaissance
heur, lorsquemon père et ma mère sont unis par 2 .a : 3 . b .
l'amour qu'ils croient éternel>.
Activité 8o
3. olfactives: d ; visuelles: b ; tactileset visuelles:
matièresadhésives, adhésif!,agrégats.
h, i ; tactileset olfactives: e ; gustativeset tactiles:
L évolution destechniquesde fabricationdescolles
c;auditives:a,lg.
a élargi le lexique.On relèveraaussi,dansle texte,
4. Deux catégoriesprincipales: . souvenirsperson-
les termes : nouvellesmatièresnaturelles,synthèse
nels de l'auteur (1. 13 à 63) . souvenirstransmis,
de produits innovants, adhésifs synthétiques,
évoquéspar lesparents(1.71à 80).
naphta,jeu desmélangeset desadditifs,désignant,
5. l. 6I et 62 : < Ce trésor est toujours vivant au
de manièregénérale,de nouveauxtypes de colies.
fond de moi, il ne peut pasêtre extirpé.>
< Les colles naturelles>, plus ou moins transfor-
mées, utilisent tou jours des < substances
3. Analyse d'un texte en vue d'une reformulation naturelles> : lesrésinesde conifère,de pistachier,la
cire d'abeilles,le bitume, la poix, Ia gomme ara-
Activitê75 bique,le blanc,le jaune d'æuf et le miel, le latex,le
Réponseb. caoutchouc.
Activit676 Activité8r
Réponse
a.
$ I : Depuis l'Âge des métaux jusqu'à la Haute
Activité77 Antiquité, nos ancêtresont produit des matières
Oui. Ce textefait un historiquede la fabrication adhésivespour fabriquer des objets en métaux,
des < colles r. puis imperméabiliserdes céramiques,calfaterdes
bateaux,enfin, fabriquer dessceaux,grâceà l'utili-
Activit,Ê
78 sation de plus en plus diversifiéede substances
Le chapeaudonne le thème du texte : I'histoiredes naturelles,en particulier,desrésines.
adhésifsau coursdessiècles,et présentelessources 5 2 : La plus ancienne utilisation du bitume
desrésultatsde cetterecherchescientifique. remonte à plus de 35 000 ans, au paléolithique
Le $ I exposelespremièresinventionshumainesde moven, en Syrie,puis sur le pourtour méditerra-
colles, depuis l'âge des métaux à la plus haute néen.Les résinesont pernris de fixer les pigments
Antiquité. colorés sur des sarcophages, le blanc et le jaune
Le 5 2 poursuit l'exposé historique du Paléo- d'æuf, le miel ont servi à lier les pigments sur le
lithique moyen à la Renaissance. Il apporte une parchemin au Moyen Âge, puis sur ie papier à la
précision : la découvertedu latex par les Amé- Renaissance.Le iatex était déjà connu des
r i n d i e n si,l y a 3 0 0 0a n s . Amérindiens,ily a3 000 ans.
Dansle 5 3, deux chimistesqui ont marqué le xx' $ 3 : Au xtx" siècle,l'Écossais,CharlesMacintosh,
siècle,sont cités : Charles Macintosh et Charles trouve un solvant du caoutchouc,le naphta, et
Goodyear.Succèdentà ces inventions, la décou- l'Américain, CharlesGoodyear,découvrela vulca-
verte de nouvellesmatièresnaturelles,et la s1'n- nisation par le soufre.Durant la deuxièmemoitié
thèsede nouveauxproduits,dansla secondemoitié du siècle,suiteà l'extraction de nouvellesmatières,
du xrx" siècle. on créela synthèsede nouveauxproduits.

12 . Connioés
II - COMPRÉHENSION ÉCRTC . CT

$ 4 : Aujourd'hui, si les Nordiques utilisent tou- Activitê 85


jours les collesnaturelles,ailleurs,leur substitution 5 1 : Introduction - Un nouveaudiscourslittéraire
et la formulation de milliers de collessynthétiques $ 2 : la problématiquede l'auteur - Une génération
montrent que la colle fait objet de rechercheper- d'écrivainsen rupture avecles anciens
-
manente. 5 3 1" et 2" générationsd'écrivains: 1anégritude
Rupture avecla France/créations de revues= ins-
Activité 8z tancesde légitimation
l. c. $ 4 : 3"génération- Un romanesque " angoissant >,
2. Ii figure dans un complément du quotidien reflet de la situation politique et économique en
Le Monde consacréau salondu livre 2006.Ce salon Afrique
sedéroule,chaqueannée,au mois de mars,à Parrs. S 5 : 4" génération- n Allégoriestragiques>
3. c. Il est question d'une nouvelle générationde 5 6 : Le pré carré : écrivainsexilésou installésen
romanciersafricains. France- < Trèsmédiatisésau coeurde I'institution
4. L article présenteune nouvelle génération de littérairemétropolitainen
romanciers noirs africains, issue de I'Afrique S 7 : Une production littérairetrès riche en Afrique
- Écrivains du Sénégal,du Cameroun, de Côte
subsaharienne ou y vivant.
d'Ivoire,du Bénin, du Congo RDC
Activité83 -
5 8 : R. Confiant, P.Chamoiseau,Kourouma Un
l.< Une nouvelle génération de romanciers afri- travail sur la langue : les romans créolisés,les
cains>: Littératurede l'anomie;passage à I'univers romans présentant des variétés du français
littéraire ; le nouveau discourslittéraire ; la nou- d'Afrique
veilegénérationdesinteliectuelset écrivains.
Activité86
< Afrique subsaharienne> : fHarmattan (maison
Touscesécrivainsécriventen françaisqui n'estpas
d'édition françaisepubliant, principalement' des
leur languematerneiie,mais la langueofÏcieile des
ouvragesdu continent africain ou des CaraÏbes);
paysoit ils vivent ou dont ils sont issus.Le mouve-
d'Afrique noire. ment de la négritudea cherchéà se démarquerdu
< Dépasserla négritude > : Les nouvellescondi- u milieu littéraire parisien n qui, bien sirr, écrit en
t i o n sd ' é m e r g e n cde' u n e P e n s e e français.Cette générationd'écrivainsavait créé sa
africaine ; Icette nouvelle genérationest] en rup- propre revue Présenceafricaine en 1947, qui'
ture aveccellesqui I'ont précédée,et qui avaient comme son nom l'indique, affirmait l'existencede
vécu,en gros,sur lesprincipesenoncéspar le mou- l'Afrique, de sesécrivainset de sesintellectuelset
vement de la négritude. qui a joué une fonction de légitimation de même
2. Ils sont en rupture avecles générationsprécé- que d'autres revues qui lui ont succédé: Ethro-
dentes d'écrivains ayant vécu et écrit, selon les piques...Si le nom même de cettedernièrepubli-
principesénoncéspar un mouvementlittérairequi c a t i o nr a p p e l l el e n o m d u p a y sa f r i c a i nI.' E t h i o p i e '
se nommait n la négritude >. Ils sont les écrivains il se termine par le suffr-xeu pique u du français,
d'une littérature u de la subversion,de la destruc- comme dans < tropiques>.
tion [...] desrefoulements. ) ( Pour eux,l'écriture De nombreux écrivainsafricainsvivent en exil en
estune déchargeélectrique>, cite Lylian Kesteloot. France,et sont ( au coeurde l'institution iittéraire
métropolitaine> qui désigne,ici, Paris'
Activité8+ Par ailleurs,les pays dont sont issusces écrivains
1. Après avoir présenté la nouvelle génération sont d'anciennescoloniesfrançaisesou belges,oii
d'écrivainssubsahariens, I'auteurfait un historique le françaisest toujours une des languesofficielles,
des différentesgénérationsd'écrivainsqui se sont voir la langue officielie : ie Congo RDC' 1e
succédé jusqu'ànosjours. Cameroun, le Sénégal, Madagascar,la Côte
2.5 l-2: présentation de la nouvellegénérationdes d'Ivoire,le Bénin.
inteilectuelset écrivainsafro-antillais. Enfin, si R. Confiant et P.Chamoiseauécriventdes
S 3 à 7 : panoramahistoriquedesmouvementslit- romans créolisés,leur talent s'exercesur la langue
térairesafricainssuccessifsjusqu'à nos jours. française.On peut deviner qu'iis habitent dans un
S 8 : conclusion: desvariétésde la languefrançaise. des départementsd'outre-mer où le françaisest la

Connigés. 13
u . c o M P R É H E N s r o NÉ c R r g . c r
langue otficielle, et le créole, leur langue mater- 2. Corrigé type
nelle.Quant à A. Kourouma,écrivainafricain fran- M.Y. s'estopposéeau féminismepur et dur de son
cophone,il introduit danscestextesdesvariétésdu époque. Son point de vue a rejoint celui des
françaies n v i g u e u rs u r s o nc o n t i n e n t . femmesd'aujourd'hui. Ce n'estpas en utilisant un
discours agressifque beaucoup d'entre elles ont
Activité 87
imposéleur conceptiondu monde.Touteslescate-
1. La négritude : Ce mouvement dont ies chefsde
goriesde fernmes,quelleque soit leur classesociale,
file ont été Césaireet Senghor,créateursde la
I'ont fait, seules,et progressivement. Certainesse
notion de négritude,a déractnêla languefrançaise
sont engagéesdans les associations,d'autres ont
de son origine géographique,a ancré son imagi- dépasséla u figure o de la femme alibi, n serviette
naire dans ia réalité < créole > et africaine de sousle bras>,d'autres,plus modestement,l'ont fait
I'homme noir, et a dénoncéle racisme,I'oppression à l'intérieur de leur couple,ce qui n'était pasforcé-
coloniale et I'esclavagepour affirmer une aLrtre ment le plus simple.
Histoire. On peut approuverla position de l'écrivainqui
La nouvellegénérationde romanciersafricains: Ce refusaitde considérercomûle un progrès,le fait de
nouveau courant a dépasséI'anciennenotion de désirer être et devenir l-rureaucrate ou ouvrière,
négritude. Ii a rassembléun groupe d'écrivains rôlestrès aliénantsdansla société.Si Ia volonté des
d'origine afiicaine,africainsou antillais,qui racon- femmes est de devenir indépendantes,elles ne
tent, en languefrançaise,deshistoiresancréesdans choisissentces métiers que parce que l'éducation
la réalité locale africaine ou antillaise : monde reçue,ou le fameux < piafond de verre > les ont
secouépar les ( chocs,les n dissociations>, < la contraintes,à encore< servir > plutôt qu'à créerou
décomposition >, < le mal de vivre >. Ce qui le diriger, fonctions encore très majoritairement
caractérise, ce sont ia diversitéet la subversion. détenuespar leshommes.
2. ( Cette littérature issue de l'émigration est un
peu comme l'arbre qui cachela forêt. u Activité9o
l. Quel que soit le domaine de I'existence, tous les
3. Bien qu'on parle beaucoup depuis un certain
avantagesobtenus, toutes les batailles gagnéespar
temps de littératures francophones, il s'agit là
des femmes s'ajoutent aux victoires du genre
d'écrivainstrès peu connus en France.Spécialiste
féminin et contribuerontainsià celledu féminisme.
de littérature africaine,Lilyan Kestelootsouhaite
2. Les femmes auraient-ellesune nature particu-
les faire connaîtreau public du Monde.
Iière qui les rendrait plus aptesà résoudreles pro-
4. pas de corrigé.
blèmes de la famille, de la sociétéet du monde ?
Sansdoute pas.Mais leur position séculairequi les
4. Anatyseet entraînementau commentaireou placeen premièreligne faceaux problèmesdesréa-
à une prise de position
lités quotidiennesleur permet d'avoir des formes
Activitê 88 d'abstractiondifférentespour les résoudre.
Ayant toujours été ennemiedesparticularismesen Souvent engagéesdans les milieux associatifsde
tout genre,l'écrivain seprononcerésolumentpour toutesles causesjustes,ellesse sont forméesen se
l'égalité entre hommes et femmes. Cependant, battant sur le terrain, et,ont montré une patienceet
observatriceattentive et femme engagée,elle se une pugnacitéde < Mère Courage) pour trouver
permet d'émettre quelques réservesconcernant des solutions concrètesà des problèmes que les
l'attitude desféministesde l'époque. hommes résolventà coup de < solutions-gadgets >.
fidée est présentéedans le 1" et au tout début du Leur engagementquotidien s'est concrétisésou-
2 "5 : l . I à 1 5 vent parcequ'une situation de criseou de conflit le
rendait inévitable : la bataille faisait partie de la
Activitê 89 solution. Les situations partagées,expriméesont
l. Dans leur lutte pour l'égalitédes sexes,les fémi- mené à une prise de conscience,et par là même,
nistes, pousséespar un désir de reconnaissance à une solidarité infaillible entre elles.Cependant,
immédiat, se limitent trop souvent à imiter les il existebien deshommes qui partagentles mêmes
hommes,à vouloir vivre et agir exactementcomme combats à leur côté : ils refusent d'être n esclave
eux. de l'esclave>, de même qu'il existe des femmes
14 . Conrioés
il - GoMPRÉHENSIONÉCnne - Ct
(engagées,dirigeantes,bureaucrates, ouvrières)qui 2. Informer Ie public au moment où commence,à
sont encoreles pâlesimitatricesde leurs conjoints. I'AssembléenationaleIe débat sur un projet de ioi
Ce sont, donc, des femmes et des hommes, avec intitulée < Droit d'auteur et droits voisins dans la
tout leur courage, qui doivent se battre pour sociétéde l'information >.
changer,non seulement la condition féminine, 3. RogerChartier,historien du livre, interviewépar
mais aussicellede tous ieshumains. un journaliste dt Monde, quotidien qui a fait
publier cet article.
Activité9r
1. Bien que voulant l'égalitéentreleshommes et les Activité 94
femmes, ces dernières continuent d'accepter de Partie 1 (1.i à 35) : L évolution de Ia notion de pro-
jouer le rôle de u femme-objet ), voire d'objet de priété littéraire clu xvl" au u' siècle.
séduction,dans la publicité,pour faire vendre des Partie2 (1.36 à 53) : Mise en parallèleavecIa pro-
produits de consommation. C'est ce que M. Y. blématiqueactuelle- exempiedu théâtre.
nomme, de manièrepéjorative,< jouer sur lesdeux Partie 3 (1. 54 à 92) : Interrogationsque suscite
tableaux>. aujourd'hui le nouveauprojet de loi concernantla
2. Cette idée que M.Y. appelleu jouer sur les deux propriété artistique.
tableaux ) est encore totalement actuelle. Mais Activité95
peut-on, pour autant généralisercette image, et En ce qui concernei'évolution du droit à la pro-
condamner celleset ceux qui apportent un peu priété littéraire en France,entre le n'I' et le xx"
d'artifice et d'humour à un monde qui voudrait se siècles,on observetrois étapesprincipales.
prendrebien au sérieux? N'est-il pasparfois < alié- Tout d'abord, l'époque précédant le siècle des
geant ) de se laisserinviter à la frivoiité, à la tégè- Lumières, durant laquelle I'auteur n'était pas
reté ? Ou alors,solution extrême: il faudrait,en ce rémunérépar son éditeur.Ce dernier lui proposait
cas, interdire toute image, toute publicité, tout quelquesexemplairesdu livre imprimé, en échange
aspect marchand. Est-il donc si contradictoire desquelsI'auteurpouvait espérerobtenir desprivi-
d'aimer regarderdes photos de femmes belles et lègesauprèsde sesmécènes.Le systèmedes pen-
d'hommesbeaux,danslesmagazines? Ce n'estpas sions royales de François I" et de Louis XIV
parcequ'on est laid, qu'on doit vouloir la laideur, témoignede ce mode de fonctionnement.
ou parce qu'on est petit, ou gros,ou vieux' qu'on Puis, le xvrtl" sièclevit s'affronter,deux attitudes
doit priver la sociétéde consommation,des pré- diamétralementopposéessur la question. Lune,
missesde Ia consommation.Or-rpeut vouloir l'éga- celle de Condorcet, considérant l'existenced'un
lité, la fraternité,la liberté, se battre pour elles,et droit d'auteur comme inadmissible,prônait la gra-
gotrterau plaisir desyeux sansêtre dupes. tuité. fautre, dont lespartisansfurent par exemple
Activité9z Diderot et Beaumarchais, demandaitla reconnais-
l Seule,la troisième reprend fidèlement chacune sancede la propriétédesécrivainssur leursceuvres'
des penséesde M. Y., tout en utilisant des termes Cette controversefut enfin résolue pour la pre-
différents. mière fois de manièrelégalesousla Révolution.En
2. Corrigé type effet, un texte de loi promulguée à cette époque
On peut être d'accord avec i'auteur pour admit le droit de l'auteur sur son texte, mais le
condamner les généralisationsabusives,qui sont limita à dix ans.Après cettepériode,l'æuvre pas-
stupides.Mais il est vrai aussique le féminisme a sait dans le domaine public et devenait libre de
dfi, dans un premier temps, mettre I'accent sur droits.
l'égalité hommes femmes à causedes résistances Depuis 1793, cettepériode de < protection > s'est
que ce combat a rencontrées.On a, de nos jours, progressivementallongéede l0 à 70 ans, mais le
bien montré qu'égaliténe signifiepas identité. principe légalest restéle même jusqu'auxx" siècle'

Activitê 96
5. Pour alter vers l'épreuvede compréhension a.l. 62: sesproprespensées, lessentimentsde son
niveauCr - Techniquescroisées cæur.
Activitê93 b. l. 4-5 : Qui pourrait prétendres'approprierdes
l. Une réflexion juridique et intellectuelleconcer- idées qui sont utiles au progrès de l'humanité ?
nant la propriété artistique. ( v o i ra u s s1i . 4 2o u 5 9 e t 1 . 8 2à 8 7 )
Connigés. 15
II - COMPRÉHENSION
ÉCRITE.C1
c. 1.36-39: L idéed'une gratuitéd'accèsà la culture connexion avecl'extérieur (lnternet) et la coordi-
a étéportéepar tout un courant desLumièresavec, nation desdifférentséquipementsen interne.
au premier rang, Condorcet comme nous l'avons 3. La journalistesemontre tout d'abord admirativc
dit. faceà cet univershigh-tech(C[ 1.6).Puis,bien que
d. 1.90-91 : Qu'est-cequ'une æuvre ? / Qu'est-ce fascinée par l'accumulationd'ordinateurset la per-
qu'un auteur ou un créateur? formance de gestior-rc1ecet univers informatisé
e. l. 26-27: Pour donner un exemple,quittonsun (cf. l. 26 à 40 ou encore54 à 63), elle commence
peu la France.ou encorel. 46 : PrenonsI'exemple à exprimer son inquiétudenotamment faceau sys-
du théâtrequi a peséde façon essentielle. tème de surveillance (cl'.I. a3-44et 48-49).Versla
fin du texte,cetteinquiétudes'estompeavecI'image
Activïtê97
de Thomas, l'enfant de la fàmilie, con-rplètement
l. S I : La technologieélectroniquea bouleverséles
adaptéà l'outil inforrnatiqucet plutôt rassurépar
positionsdesauteurs,deslecteurset desauditeurs.
la présencede la can.réraclanssa chambre.Colette
Elle a aussi changéle statut de l'ætnre qui n'est
Maingui semontre égalen.rent à I'idéeque
rassurée
plus désormaisfixe. Lauteur n'est,en ce sens,plus
le systèmede surveillanceest modifiable et que le
maître de ce qu'il vient de créer.Son æuvreestplus
père soit tout à fait ouvert r cetteidee.A plusieurs
éphémère,volatile, mais en même temps, elle est
reprises,elle porte un regardamuséet légèrement
devenueaccessible à un plus grand nombre.
nostalgique sur le petit génie de la famille qui
2. Question : Le droit d'auteur, tel qu'il a existe
découvreadrniratif l'existencedesinterrupteursou
pendantdeux siècles, était-il une parenthèse dans
des stylos couleurs comme nous découvronsles
1'histoire?
dernièresavancées desnouvellestechnologies.
Prisede position : Probablement,car les rarnifica-
4. On peut supposerqu'Emmanuelest informati-
tions et la circulation rapide des æuvresrendent,
cien de formation. On sait qu'il avait autrefoistra-
aujourd'hui, bien difficile le respectdes droits tels
vaiilé chez Microsoft et qu'il a créé par la suite sa
qu'on ies connaîtjusqu'à nos jours. En effet,on ne
peut empêcher un simple utilisateur-lecterirde propre société de produits et équipement de
modifier, de transformer une histoire,d'en choisir domotique.
une fin différente.Ainsi cellede Roméo et Juliette Activitê 99
deviendrait variable à f infini. Mais aurait-on pu 1.cetd.
générer cette variété de versions en réseausans 2. a. les deux à la fois; b. faux
l'existencedes personnages,et sansleur créateur, 3. oui ; 1.24à 25 : On s'apercevra à
en descendant
Shakespeare ? En d'autrestermes.peut-onignorer la cave[...] que leslumièressemettenten marche
l'écrivain, ou aplatir toute hiérarchie de valeurs : - ^+-^
d llurrc PdùùdËs.
artistiquespar un simple ( tout se vaut > ? Certes,
Internet offre cetteopportunité même si celaparaît Activitéroo
scandaleux. 1 . a .o u i ; b . n o n ; c . n o n ; d . o u i ; e .? ; f . o u i ; g . o u i ;
Orr peut juste souhaiterque lesprogrèsdestechno- h.?
logiespermettentaux auteursde garderce qui leur 2. vrai.
appartient, et surtout que le législateursonge à 3. a.
protégerleurs u droits économiqueso et < intellec-
à la créa-
Activitéror
tuels > qui sont une condition nécessaire
En ce qui concerneThomas,il s',vsent très à I'aise
tion d'æuvreslibres,belleset originales.
car il y estné.f environnementinformatiquelui est
très familier.Malgré son jeune âge,i1utilise déjàun
troisième ordinateur et c'est probablementgrâce
ÉpneuvesTYpes aux DVD visionnésen r,ersionoriginale qu'il est
Sujetr
bilingue à six ans.Son développementpsychomo-
Activitê98 teur s'estégalementen partie fait grâceà cet uni-
1 .c . vers : c'est dans la voiture de son père, en suivant
2. 11s'agitd'unemaisonotrtoutfonctionnegrâceà les itinérairesproposéspar la navigation assistée,
des
1'utilisation de
technologies pointe.Un système qu'il a intériorisé la notion de directions (gauche,
centralisé,très performantassure,à la fois, la droite). En revanche,il qualifie d'extraordinaires
16 . Corrigés
il . coMpnÉHENsloN ÉcRlTE- c1
des objets pour d'autres très communs, par contextes.Ce phénomèneconcerneégalementia
exempiecesstylosde couleursdécouvertsà l'école. littérature : apparition de nouveaux genreslitté-
Quant à Frédérique,elle aime bien les inventions raires à travers l'histoire, leur é"'olution selon les
d'Emmanuelbien qu'ellen'ait jamais été et qu'elle époques, lescourants,etc.
ne soit toujours pas passionnéede nouvellestech- 2. non : l. 35à 38.
nologies.Elle se sent globalementsatisfaite,mais u Aujourd'hui hors du roman point de salut.La
s'estimeraitparfaitement heureuses'il était pos- poésieest considérée comme invendableet l'auto-
siblede fairedisparaîtrelesdernierscâbleset autres biographieapparentéeau document.>
fi1s électriques,encore visibles à I'intérieur de Ia 3.b:1.39à40.
malson. < [... ] alorsmême que la vitalitééditorialerepose
sur une tension sanscesserenouveléeentre acadé-
Sujet 2 misme et avant-garde.>
4. Aprèsune premièrepublication,arriver à publier
Activité roz un deuxièmelivre, ce qui voudrait dire en mêrne
l. 11s'agit d'un article publié dans la revue Lrre. temps qu'on est alors acceptéen tant qu'écrivarn
Catherine Argand y rend compte de I'interview par le public qui a aussilu le premier texteédité.
a c c o r d epea r P h i l i p p eL e j e u n e .
2. b, c et e : correspondent; a, d, et f: ne corres- Activitê ro5
pondentpas. 1. Internet offre à l'auteur :
3. I1est enseignantuniversitaire,reconnudans son - une nouvelie manière de faire paraître son
domaine de spécialité(écriture de journal intime) m a n u s c r i:t l e p u b l i e rs u r s o n p r o p r es i t e;
et auteur d'une publication importante : Le pacte - un environnementoir il y a moins de concttr-
autobiographique. De plus, il est co-fondateur de renceet de tensionque dans le ntonde de l'édition
I'APA (Associationpour I'autobiographie)qui classique ;
récolteet conservedesécritsautobiographiques' - la possibilitéd'être en contactavecseslecteurset
de pouvoir échangera\receux ;
Activité to3 - Ia possibilitéde publier sousune fausseidentité,
1.non.
éiémentimportant par exemplepour un auteur de
2. Prendreen considération la maîtrised'une tech- journal intime.
nique particulière,danscelui d'écrivain'cettemaî-
2. L'assuranced'être enregistré par de bons
trise de l'outii (maîtrise de i'écriture) est très moteurs de rechercheet donc de trouver des lec-
répandue. De plus, un très grand nombre de
teursen nombre.
personnespratique l'écriture des textes qui vont
Le fait de ne pas être légitimé, consacré,reconnu
au-delà de l'usagedicté par la nécessitéde ia vie
par une instanceofficielletel1equ'un éditeur.
quotidienne et qui se rapprochentdes texteslitté-
3. LAPA récolte,lit, classeet archivetous les textes
raires.Et enfin, tout le monde peut écriresansavoir
envoyés,y compris ceux qui ont été refuséspar des
à solliciterl'autorisationde quiconque.
éditeurs.Son objectifest,à ia fois,de donner une
Activitéro4 placeaux ( auteursd'un seullit're > et de constituer
1. faux : l. 33 à 34. un fonds d'infbrmations concernantla vie au rx"
n Moi, j'auraistendanceà penser,commeDubuffet, sièclequi puisseservir de ntatériel d'analyseaux
que l'art ne vient pastoujours coucherdansleslits historiensà r,enir.
préparéspour lui. n Il s'agitd'une association creeeen 1992reunissant
Une æuvre artistiquene se manifestepas toujours environ qLlarantepersonnesen groupesde lecture.
sousune desformes consacrées, connuesd'avance. Leur travail consisteà lire chaquetexte reçu, à en
Tout au long de l'histoire de I'Art, on s'aperçoitde rédigerun compte rendu et à le classerde manière
l'apparition de nouvelles formes, de nouveaux à permettreun accèsrapide aux récitsconsacrés au
supports,de nouveauxmateriaux et de nouveaux mêmethème,à la mêmeépoque,au mêmelieu,etc.

Conrigés. 17
l t l - PnooucnoNÉcRme
r. Synthèse Activitérrz
Réponse
b.
Activitéro6
l.a,c,d,ig,h,j,k. Activitéu3
2,k,a,f,d,g,j,c,h Le texte 1 porte sur 1esprroc.ltici: clereconstitution
Domaine : Sciences (physique) de liaisonsrompues.Un des passasùs du l. texte
décrit un des objetsde recherchede Pierre-Gilles
Activitéro7
de Gennes: lespolymèresfondus,et, plus particu-
Document1 a. Lintern@ute;b. magazined'actua-
lièrement,la reptation des chaînespolvmériques.
lité; c. science/technologie/pourquoi...; d. Sophie
Dans le 9" $ du texte2, ce phénomènede reptation
Fleury ; e. < Pourquoila colle colle? , (comment
est ainsi décrit : les " tentacules, qui s'infiltrer.rt
celasefait-il ?).
Document 2 a. Magazine de la rechercheeuro-
danslesmoindresaspérités sont ( ce rnéli-méloc1e
(
spaghettisr, c€t enchevêtrement de serpentsse
péennesur Ie site Europa ; b. magazined'actuaiité
sur la recherchedans l'UE ; c. Portrait ; e. TOP ; faufilant parmi les autres ',, expressions imagées
f. portrait d'un prix Nobel de physiquefrançais: utilisées par P.-G. cle Gennes pour expliquer le
Pierre-Gilles de Gennes. p r o c e s s udsu " c o l l a g e, ' .
Cestravauxde rechercheont contribué à faire pro-
Activitéro8 gresserla connaissance
en mécaniquerhéologique
Lesdifférentsprocédéssont : despolymères,et dansle domaine de i'application,
la liaison chimique, appeléecovalente: les colles à produire de nouvelles colles s1.nthétiquestrès
dites <<épory , résistantes.
ia liaison ionique : colle à bois, à carton
les collesà solvant Activitérr4
les collesditesthermofusibles. Le texte 1 servira de basepour effectuerune syn-
thèsecar il exposeles procédésessentielsd'adhé-
Activitéro9 sion. On citera le nom du physicien P.-G. de
- Étaiement de la colle sur les deux éléments
Gennes qui a contribué, par ces travaux de
disjoints. recherchesur les polymères,à faire durablement
- Infiltration d'électronsprovenantde ia colledans
évoiuer les connaissancesdans ce domaine, et
la dernière couche d'électrons entourant les a permis, au niveau industriel, de fabriquer de
atomes: échanged'électrons/oufusion entre deux
nouveauxalliagessynthétiques.
atomesde chargeélectriqueopposée,qui s'attirent.
- Pénétrationpar capillarité dans les pores et les Activitéu5
aspéritésdesmatériaux : formation de tentacules. Les colles
- Solidificationde ia colle par évaporationdessol- Tout objet est constituéde molécules.Or, lorsque
vants, eau ou alcool. Liquéfaction de la colie par lesmolécuiesd'un objet sedistancienttrop lesunes
échauffement,puis solidification par refroidisse- desautres,la matièrecasse.
ment. Comment alors réparer les liaisons rompues ?
Actuellement,on connaît quatre grands types de
Activitérto
procédéspour lier ou rétablir desliaisonsrompues.
Partie1 : 5 1-2 : Ia rupture
I1 existela liaison chimique,appeléecovalente,pius
Partie 2 : 5 3 à 5 : la nécessairerencontre des
connue sous le nom de colles dites u épo,rr'',. 1.r
électrons
liaisonioniquedescollesà boiset à papic.r.. lcsiolles
P a r t i e3 : 5 9 - 1 0 :m o d e sd ' e m p l o i
à solvant et les colle-çthern.roflsiblri.:rirrir lt-s
Activiténr matièreà s r e c o l l e rc,' e s t - à - d i rsr c l ',r t r . : t : , , . t . u lse
Lauteur cite despropos de Pierre-Gillesde Gennes q u i c o n s t i t u e n t l e s m a t i è r cus t, iol iu. .. r . . - , . . , .J j t -
pour mettre en relief le caractèreatypique de ce f é r e n t e se,t u n d e c e st Y p c \ . i i i t . , ' . r . t . .. : . , . : : t . ' ' j r r n
chercheurfrançais. s'effèctue.

18 . Connigés
I I I . P R O D U C T I OENC R I T E C
. 1
Pour réparerun objet cassé,quatre grandesétapes Les travaux du pri-r Nobel, P.-G. de Gennesont
importantes sont à retenir. Tout d'abord, l'étale- montré qu'il n'existaitpas de colle universelle: les
ment de la colle sur les deux élémentsséparés. polymères< collants, doivent être constituésdes
S'opère,alors, l'infiltration d'électronsprovenant mêmes moiécules que celles qui composent la
de 1a colle dans la dernière couche d'électrons matièrede I'objet à u réparer,.
entourant ies atomes : les électronss'échangent
(liaison chimique) ou s'attirentpar le phénomène Domaine : Sciences (biologie, médecine)
de charge électrique entre deux ions (liaison
Activité n6
ionique). La colle pénètre,ensuite,par capillarité Document 3 a. Lintern@ute(magazined'actualité
danslesporeset lesaspéritésen formant destenta- en ligne) ; b. science/biologie/comment...
cules.C'estce que lestravauxde recherchedu phy- c. SophieFleury ; d. Comment fonctionne l'anes-
sicien français, Pierre-Gillesde Gennes, et son thésie?
équipeont mis en évidence,en s'interrogeantsur les Document 4 a. arlf. fr (site francophonepour la
causeset les conditionsd'adhérenceou de non- promotion de I'ALR) ; b. EspacePatient ; c. ? ;
adhérenced'éléments.Lobjet de cette recherche, d. Présenterlesavantages de I'ALR par rapport aux
connue sous I'appellation de u polvmères ram- autrestypesd'anesthésie.
pants ) étudie ia reptation <,des tentacules, for-
Activitéuz
mant un enchevêtrement de chaînespolymériques,
Anesthésie: générale,iocale,loco régionale; anes-
et sesapplications.Dernièrephasedu processusde
thésique; (médecin-)anesthésiste,patient (son âge,
réparationde rupturesselonle type de colle: la soli-
son état d'esprit,sesantécédentsmédicaux).
dification de la colle.Cetteopérations'effectuepar
évaporationdessolvantsou par refroidissement. Activitérr8

l n f o r m a t i o n)s I n f o r m a t i o nf so u r n i e s lnformations
communes l n f o r m a t i o nfso u r n i e s
<orrlompnt nrr lp auxdeuxtextes s e u l e m e npt a r l e
c o n c er n an t document
3 document4
ù
- 3 typesde produitssont - p r a l i q u e ep a r I ' a n e s t h e - - patlent ne resPlrepas
nécessaires : hypnotiques siste; seul ;
(endorment), morphiniques - utilisée en cas d'interven-
(enlèventla douleur), tion importante ;
curares(imn-robilisentle - n é c e s s i tuen m a t é r i e ld e
anesthésie
corps) ; surveiliance;
générale
- endormissementse fait - i n i e c t i o np a r p e r f u s i o nl
grâceà un gaz,si on craint - perte totale de conscience
les piqirres ; (sommeilnforcé>ou
< artificiei >) ;
- prévue pour de petites - ressembleà I'ALR car
interventions ; o n u t i l i s el e sm é m e sa n e s -
- présencede I'anesthésiste thésiques;
non requise ; - plusieurs types : par infil-
anesthésie - enlèr'ela sensibiiitéà un tration (injection),de
tocale endroit précis ; contact de muqueuses
( p u h e r i s a t i o no u a p p l i c a -
tion d'un gel), de contact
de la peau (applicationde
crème) ;

Connigés. 19
ÉCRITE- C1
III . PRODUCTION

l n f o r m a t i o nàs fournies
lnformations fournies
communes lnformations
lnformations
parle
seulement auxdeuxtextes par[e
seulement
c onc er n an I document
3 document
4
ù
- i njection d'anesthésique - pratiquée par un anesthé- - se pratique à différents
a u n i v e a ud e l a m o e l l ee p i - siste ; niveaux du systèmener-
nière ; - inhibition de sensitivité veux central ou périphé-
d'une partie déterminée du rique ;
corps, mais plus étendue - 3 types d'indications :
anesthésie que dans le cas de I'AL ; chirurgicale (ex : opération
- ex : la péridurale ; d'un bras ou d'une jambe),
locorégionale
- patient reste conscient ; antalgique (accouchement)
et celle liée au profil du
patient (son âge et sesanté-
cédentsmédicaux) ;
- exige une coopération de
la part du patient ;

Activit6rr9 médecin-anesthésiste sauravous conseilieret décr-


Avantages : - L'absencedes désagrémentsqui dera en accordavecvous.
accompagnenttrès souvent l'anesthésiegénérale Premièreoption, préconiséeen cas d'intervention
comme par exemple les nausées,les troubles de importante, est l'anesthésiegénérale.Elle nécessite
mémoire ou les maux de gorge. I'utiiisation de trois différentstypes de substances
- La possibilitéd'opérerdespatientsâgés,ayanteu anesthésiantes injectéespar perfusion: deshypno-
des ar.rtécédentsmédicaux (cardiaquesou respira- tiques qui vous plongent dans un sommeil artifi-
toires), particulièrement angoissésà I'idée de ciel, des dérivés de morphine pour vous rendre
perdreconscienceou de ne paspouvoir seréveiller' insensibleà la douleur et enfin descurarespermet-
Inconvénients : - Douleur temporaire au niveau tant d'immobiliservotre corps pendant I'opéra-
du sitede I'injection. tion.
- Difficulté à la supporter chez les patients ayant Deuxièrnepossibilité,fréquemment plalqué9-dans
trèspeur d'une piqûre ou Particulièrementeffrayés la petite chirurgie (lésionssuperficielles,interven-
par I'idéede voir ou d'entendrecequi sepassepen- tions au niveaudesmuqueusesou de la peau),c'est
dant I'intervention. 1'anesthésie locale.Elle permet d'insensibiliserune
* Ce type d'anesthésie demandeune certainecolla- zonetrès restreintede votre corps.Selonlescas,les
b o r a t i o nd e l a p a r td u p a t i e n t . anesthésiquesseront injectés localement, pulvé-
risésou appliquéssousforme de gel ou de crème.
Activité rzo Cette forme d'anesthésiene nécessitepas ia pré-
Introduction: élémentsqui conditionnentle choix sencedu médecin-anesthésiste.
d'une anesthésie, rôlesdu médecin(conseilet déci- Ioco-régro-
Troisièmesolution,appeléeI'anesthésie
sion) et du patient(accorcl) nale,permetd'u endormir > une partieimportante
anesthésie générale: indicationset procédure
de votre corps sansvous plonger dans un état de
anesthésielocale : indications et procédure
sommeil artificiel.On procèdeà f injection d'anes-
(absence de I'anesthésiste)
thésiquesdans 1amoelle épinière,à proximité des
anesthésie loco régionale: indications,procédure
nerfs responsables d'une zone donnée pour la
et avantages générale
par rapport à l'anesthésie
rendreainsi insensibleà la douleur.|ALR peut être
Activitérzr utilisée soit dans le cas d'une chirurgie périphé-
: trois choix possibles
L anesthésie rique - opérationd'un brasou d'une jambe,soit à
Ce choix se fera en fonction de I'intervention à but antalgique, comme par exemple lors d'un
venir et de votre état général de santé. Votre accouchement. Fréquemment plap eslæ-3uI-PcI:

2O . Corrrgés
il - pnoDucfloN ÉcRlrE - c1
sonnesâgéesou aux sujetsayanteu desantécédents sonauteur; e. La sortiedu livre De In haineà Ia vie.
cardiaquesou respiratoires. elle nécessitecepen- 2 . . . C o i r t d e g r â c c; r i n g t - t r o i sa n s e n p r i s o n . . .
d a n tu n e c o o p e r a t i odnu p a t i e n t . pendalrtlesquelsil préparesa thèse d'histoire ;
Sesavantages? L efficacitésanseffets secondaires 'noilàenfin quelqu'unqui a des raisonsobjectives
d'une anesthésie généralebien que I'on puisseres- de seféliciterde l'arrivéede Françoisl\,{itterrandau
sentir une douleur temporaireà l'endroit où l'in- pouvoir ; ce blanc surréalistedans les règlements;
jectiona étépratiquée.
A défautd'une exécution,il fallait tordre le cou i\ ia
loi pour m'infligerla peinela plus longuepossible,
Domaine: Lettres et sciences humaines
sans recours ; N1aisChirac arrive et Phiiippe
Activitérzz Maurice reste toujours incarcéré ; Tout simple-
l. Document5 a. Le Monde desLivres; b. supplé- mer.rt,Édouard Balladur, Premier ministre de
rnentdu journal Le Monde(paraîttous lesjeudis); l'époque,n'a pas donné sa signaturequi aurait
c. lean-lvlichelDumay ; d. Fournir des informa- rendu u exécutoire> cettedécisionprésidentielle;
tions sur un livre et le parcoursinsolite de son s o i t c i n q a n s d e p l u s p o u r u n e s i g n a t u r ee n
auteur; e. La sortiede De la vie à la haine. rnclinsI ; Mauricen'a évidemmentpastoujourséte
Document6 a. Le Cqnardenchaîné l b. Iournalsati- un enfant de ch<eur ! ; ce travail de bénédictin ;
rique (paraît tous les mercredis et existe depurs ce quotidien qui aurait même fait peur à Kafka.u
plus de 90 ans) ; c. André Ro1lin; d. Fournir des
informationssur un livre et le parcoursinsolitede Activité rz3

document
5 document
6
- Nlauricen'a évidemmentpas toujours été un entànf
de chæur I [...] Il ]'a eu son frèreun peu voyou,un ami
un peu braqucur,et un environnementde banlieuequi
n'cst en rien facile.
- âgéde 20 ans,il a tué ut'tpolicieralorsqu'il setrouvait - u J'ouvrislefeu etje ttrai,sansLelouloir,pûr peuLpoLtr
en cavale la seule.f'oisde nn vie. "
- 1980: condamttéà mort - le 28 octobre(1980)

1981(septembre- abolition de ia peine de mort) : - le ll mai 1981,il reçoitla visitede RobertBadinter


de justessegràceu truftl ténu de la victoiretle la
sar.Lvé qui lui confirme I'intention de FrançoisNlitterrand
gauche"; sapeineesttransfbrméeen peinede prison de le gracier
à perpétuité - saperpétuitéestassortied'une périodede sûreté
- durant les l0 ou 12 dernièresannéesde prison, fàit de l8 ans
desétudescl'histoire,écrit sa thèsede doctorat il déchiffreplus cle40 000 pagesen latin pour aboutir
à 1800pagesde thèsc
- avantson départ idonc avantlc 17 rnai 19951,
F.Mitterrand lr,riaccordeune nouvellegrâcepour qu'il
puissebénéficierde la liberté conditionnelle,mais sot't
PremierN,iinistrc, EdouardBalladur,oublie(?),refusc(?)
- 1998: fait publiersathèscLa lonille ertGévaudtrrt de donnersasignaturepour rendrecettedécision
nu XV' siècle,Publicationde Ia Sorbonne,avant-propos " exéctttoire
,
de Robert Badinter - toujoursen prison
- 1999: premierspasd'horrme libre en novembre,
après23 ansd'emprisonnentent
- placéen semi-libertépour une période probatoire
de 4 mois - le 8 rnars 2000,détlnitivementlibéré (aprèsn ,5atr-s
- mèneune vie discrèteloin desmédias,devient depluspour unesignantre en moins,), donc bien
universitaire une fois sa peine de sûretéécoulée!

Cornigés. 21
ÉCRITE. C1
III. PBODUCTION
Activitérz+
document6
- 2001 [mars - d'après1adate de publication de
l'article] : publie un livre qui retracesavie jusqu'à la
sortie de la prison et sort de 1'anon1'mat (ll u renaît - le titre du livre De la haine à la vie
pleinement à la vie ")
- Philippe Maurice décryptesa plongéedansl'enler - 1...] un témoignageimpressionnant,
[...] nécessaire
carcéralduquel il est sorti aprèsvingt-trois ans de pour comprendretout simplement
détention.
- Avecprécision,[ . . . ] l'ancien prisonnier décrit donc - 11racontelbrt bien comment il est arrivé à ce
ce que fut sa descenteaux enfers,versf irréparable' moment où ( fout culbuteen quelclues secondes,,
descenteamorcée,comme souventpour tout instant qui est,selonlui, " le.fruit d'une longue
délinquant,sur le ferment d'un profond sentlment rupture >.
d'injustice.
- Mais l'historien dit surtout la haine,cette
n douloureuse ragequi broielesentraillesetlait - Philippe Maurice raconteI'enfer avecbeaucoupde
geindre,, entretenuedesannéesdurant par 1'arbitraire sérénité: 1eshumiiiations morbides,le temps qui
d'un systèmecarcéralarchaTque et katkaïen.[... ] devient du brouillard et ce quotidien qui aurait même
il décrit, avecdétails,l'universinsensédesbrimacles, fait peur à Kafka.
deshumiliations [. . . ]
- Il seraitvain cependantde chercherdans [ses]écrits
la moindreexpression haineuse[...] fhonrme est
bien sûr un révoltédansl'âme (...seulslesrévoltés
or.rtpouvoir d'échapperà la condition carcérale).
Mais son propos a la froideur de celui du scientifique
décortiquantson objet d'études,les mécanismesde la
haine,qu'ur.rjour, il décidade " désarmer , 1...1.
- De cettevision et de cesréflexions,lucides,
dépassionr-rées, I'auteur tire, au fil de I'ouvrage,
clesconclusionsqui mériteraient,pour être débattues,
d'avoir i'oreille de la sociétéqui, hier, le condamna
et 1'et-iferma.
- On s'étonnerapetlt-êtreque son livre consacre
proportionnellementautant de placeà cespremières
- < Ie cherchaisquelleactionje pouvaisnener. Or, le
annéesde détentionet qu'une trerrtainede pages'
seulement,glissenten conclusionsur 1esdix ou douze problèmeétait bien là, le systèntene laissaitque les
dernièresannées- cellesouvertessur I'extérieuret actiansviolentes,il'toureûrcnts symboliques, auxquels
un profond travail intérieur - qui firent de lui un j'atais renoncé.I'ai dit donc tenir,ne pasme stticidereT
médiévisteappréciéet reconnu. continuerà travailler."

22 . Connigés
III - PRODUCTION
ECRITE- C1
Activitérz5
Corrigétype
1.
document
5 document6
Informations àgêde 20 ans. il a tué un policier' < J'ouvris le feu et je tuai, sans le vouloir,
concernant I'auteur par peur, pour la seulefois de ma vie. ,
- 1980: condamnéà mort
- mai 1981: I'intention de Francois
- l98l (septembre- abolition de la peine Mitterrand de le gracier
de mort) : sauvé; sa peine est transformée
en peine de prison à perpétuité - sa perpétuitéest assortied'une période
de sûretéde 18 ans
- durant les l0 ou 12 dernièresannéesde
prison, fait desétudesd'histoire,écrit sa - 1995: F.Mitterrand lui accordeune nou-
thèsede doctorat velle grâce pour qu'il puisse bénéficier de
la liberté conditionnelle, mais son Premier
- 1998 : fait publier sa thèseLa Familleen Ministre, Édouard Balladur,oublie(?),
Gévaudanau XV' siècle,Publicationde la refuse(?)de donner sa signaturepour
Sorbonne,avant-proposde Robert Badinter rendre cette décision < exécutoire >
- devient historien, spécialiste du Moyen - le 8 mars 2000,définitivementliberé
Âge et universitaire (après., 5 nnsde plttspour unesigttntttrt'en
* publie un livre qui retrace sa vie jusqu'à moins"), donc bien une fois sa peine de
la sortie de ia prison et sort de l'anonvmat sûreté écoulée !

Informations - A v e cp r e c i s i o nI ,. . . ] I ' J n c i e np r i s o n n i e r - [. . .] un témoignageimpressionnant,


l. . .l
concernant le livre décrit donc ce que fut sa descenteaux nécessairepour comprendre tout simple-
publié enfers,r'ersI'irréparable,descenteamolcée ment.
comme souventpour tout délinquant,sur
le ferment d'un profond sentimentd'injus-
tice.
- 11seraitvain cependantde chercherdans
Ises]écritsia moindre expressionhaineuse
[ . . .I Lhomme estbien sùr un révolté dans
l'âme.
- Mais son propos a la froideur de celui du
scientifique décortiquant son objet
d'études,les mécanismesde la haine,
qu'un jour, il décida de < désarmer> f, .,1.
- De cettevision et de cesréflexions,
lucides,dépassionnées, I'auteur tire, au fil
de 1'ouvrage,des conclusionsqui mérite-
raient, pour être débattues,d'avoir I'oreille
de la société1...1.

2.b tard. Que s'est-ilpassé? Sa condamnationà la


Activitérz6 peine capitale devenue perpétuité fut assortie
A l'âgede 20 ans,n I'ouvris lefeu et je tuai, sansIe d'une périodede sùretéde dix-huit ans et malgré
vouloir,par peur,pour la seulefoi.sde ma vie u, écrit une nouvelle grâce présidentielle,accordéepar
PhilippeMaurice. Mitterrand en 1995,l'absencede la signa-
Fr:ançois
Ce gestefâtal le fera échoueren prison. Suivront le ture d'Édouard Baliadur, alors Premier ministre,
procès,la condamnationà mort en octobre1980et l'empêcherade recouvrerla liberté.
la grâceaccordée par FrançoisMitterranden 1981. Philippe Maurice resterabel et bien en prison :
Mais il ne sortirade prison que dix-neuf ans plus d'abord révolté contre l'absurdité de I'univers

Corrigés. 23
ill - PRODUCflONÉCRrE - C1
carcéral,sa brutalité,son aspectprimitif et dépri- femmesdansdifÈrentstlt,rn.t::tc. : :n iti.tttvcsprrises
mant, puis, résoluà tenir le coup,i1 entreprendra pour y rer-néciier) toLlt!'lt :itr,t.tllicc: r.rit: E.1.irgns,
desétudesd'histoire,rédigerasathèsede doctorat, France,Grande-Bretagllc r i çt' .lcrtticrtlrilllettlest
la soutiendraet la ferapublier en 1998.Il ne quittera c a p i t acl a rl ' a r t i c l eL ) r B S C n. rt.c r t r i t i . t t ci r\ . P ' l \\ p a r
définitivementla prison qu'en nars 2000 pour pays.
se consacrerà la recherche,devenir enseignant rc'ciuite
$ 5 :nous avonsaffaireà une cttttclltsttrrt au
universitaireet médiét'istede renom. strict minimum - elle ne reprcnd pas lcs princi-
Il lui aura fallu du temps pollr revenir sur ses
paux élémentsdu texte(car,dansce cas1'rrelcis, elle
annéessombres,racontersarévolte,sahaineet son
seraitredondante par rapport à f introcluction) ; le
retourà la vie. Il Ie fait brillammentaujor'rrd'hui, à
journalisten'a conservéque l'idéed'our-ertutesur
la manièred'un chercheur, en examinantau micro-
une nouvelleproblématique, conlmesi son article
scopelesmécanismes de 1aI'iolenceet en tirant des
conclusionssusceptiblescfinterpeller,tant elles voulaitdéjàen annoncerune autre(cetteouverturc
restent d'actualitédans nos sociétéscontempo- ou cetteannonced'un sujetà'n'enirtâit partie des
raines. ingrédientsclassiquesd'une conclusionfaite . :'Lla
flançaiseo).
2. Essai argumenté
Activité r3o
Activité rz7 e;d;b;a;c.
Situation I : un article de jor.rrnal
Activité r3r
Je dois me présenterr €xps5., lllil collceptiolldu
voyage,argumentermon point de vue,illustrerma Sujetde réflexion: Jer.nedentandecc qLrirr réelle-
positior.ren présentantdes destinationsconcrètes m e n t o r i e n t ém o n p a r c o u r s(.1 .l - l t
correspondantà mes aspirationsainsi que celles Conclusion: Jene trouvepasdc répot'15c tleltinitive,
qui setrouventà I'opposéde mesattentes. même si les occasions de nt'it.rtctrogcr sLrrle sujet
S i t u a t i o n2 : u n c o u r te s s a i n'ont pasmanquerdtrnstlla 1'1g. 1l. -il--;-3
Jedoisréagirà ia citationen la situantdansla pers-
: prendre Activité r3z
pective de la création cLrntemporaine
cott:trltctioltct.tboltcle:
Réponsec : Il s'agitcl'ttt.tt'
position par rapport à la citation, donner ma
c l 'l t l l e i r r ( ) l r l r ' 1 l l . l ti r l u ! ' P r ' r \ ( ) l l l l L ' l l e , l a
1 ' a L r t e L l rp r r t
propredéfinitionde la créationartistiquecontem-
poraine,apporterdesexemples pour appuYernlon généralise par la suite, pottr rciclltr tic'IlotlvCilu, à

argumentation. la fln du te\te. sllr utt t( l l',1ltt .t rlùtclll('llt frcr-


Situation3 : un court rapport sonnel.
setrouYe
ie dois présenterla situation dansiaqr-relle t :r e ' : ù l l t st l . r r l : l ' c r t r ' . r i t
D e u x t l p e s c 1 ' c ' l r i n r e r tP
actuellement ia société,en mettanten évidenceses confirment cettc hvprrthc:t. l1 r .t .l .tt.orc1le ques-
atouts et sesfaiblesses; laire part de mes recom- tionnement clu del.tit tlc l'c.rtr.rit l. I a I I (ltti cst
mandationset/ou des mesuresà prendredans le repris au début cln \\ 5 :ott: tlll. T()rlllùlc'gèrclllct-lt
but d'assurerla pérennitéde l'entreprise, à moven m o d i f i é e ) e t a l i r t l n i . l c l . r , rJt r . r. l c r t r i r r : \ l . - 1 1 1P. a r
et à long terme. a i l l e u r s ,i l e s t i n t é r c s : . l t l t! l r ) l r ' ù r \c r l ' r ' ro l l t t t o l l d e s
Situation4: un articlede journal p r i n c i p i i l e sI t t a r a l L i cdsa P a r \ ( r l l l l J \ .f r ù \ L ' l l t c st o u t
Je dois donner mon avis sur les causesdéfenclues au lclng du tcrte.
par les écologistesde mon pays ; expliquer les
I-a voici :
limites de leurs positions et de leurs actions, + -
notamment en casde conflit avecd'autresintérets. $ 1 : j e - u n h o r - r . r r . r . t c. ! ' l - t , t i r t . b i c t t . l c s g e t - t s
+ chacun + cl'itlttrc':
Activité rz8 - r l ' h r l n l t t l c + [ ( ) ' . l i i ' ] l l , r l r t l c+ : l ( ) t L \
$ 2 : je
1 .D ; 2 .C ; 3 . A ; 4 . E ; 5 .B . -
S 3 : un hotttttr.' aùg.ti.,):l
Activité tz9 $4:cegarçorl
S I : il s'agit de l'introduction - elle annoncele $ 5 : un hotttt-ttc+ aù g.ira,'tt
contenude l'article (discriminationsà l'égarcldes g6:je

24 . Corrigés
ÉCRITE- C1
III - PRODUCTION
Activitér33

Poser un
problème Commenten suis-jevenu à menercette existence? Commentai-je échoué
personnel en prison ? Commentai-je été condamnéà mort ? CesquestionspeuventparaÎtre
saugrenues.La vie d'un homme.son destin.diront certains,sont souventle fruit
Formuler une du hasard. Bien des gens. rencontrésdans mon existence.ont tenté de me
thèse et une convaincredu contraire.voire de m'expliquer,plus modestement, qu'à leurs yeux
antithèse / le déroulementd'unevie s'effectuaitsousle contrôleet la responsabilité de chaque
argumenter individu.Chacunserait entièrementresponsablede ce qu'il fait, des conséquences
de sesacteset de leur issue.11n'y aurait pas de destin,pas de hasard,pas de cir-
constanceséchappantà 1avolontéqui puissentexpliquerqu'un hommevive une
1 0 existencedontil ne seraitpas entièrementresponsable. A I'opposé,d'autresm'ont
affirmé croire au destin, à la fatalité ou à la chance.

Ie me positionneentre ces deux extrêmes,étant convaincu que l'homme


Exprimer doit s'efforcer de faire des choix de vie, après quoi i1 doit se battre pour les
sa DroDre | 15 défendre,pour les concrétiseret pour fatre qu'ils ne restent pas à l'état de rêves
position par inassouvis ou d'envies contemplatives.Cependant, force est de constater que
une slnrthèse/ tout le mondene peut pas être responsableà chaqueinstant du jour et de ia nuit,
argumenter chacunse iaisse fatalementaller, par lassitude,besoinde décompresser et, dans
ces moments-là, 1e destin sous
apparaît, une forrneou sousune autre il s'impose,
2 0 il frappe redoutablementou comblemagnanimement.De plus, même lorsque
noustentonsde contrôlerintégralementnotre vie, nous efforçantde nous montrer
responsables, sans offrir la moindresecondede défaillalce, nous nous heurtons
aux autres, aux impondérabies,à notre ignoranceet à bien d'autres facteurs'

C'est ainsi que I'existencebasculeparfoiset précipiteun hommedansune


25 sentetotaLementinattendueou mêmeopposéeà celle qu'il aurait suivie s'il avait
réfléchi,s'il avait maîtrisél'ensembledesparamètresqui conditionnentsonavenlr,
s'il avait perçu I'issue vers laquelle il s'orientait. I1 arrive que tgut culbute en
quelquessecondes,un bref espacede temps qui bouleversetout. Jclæase-.à-un
Illustrer garçon.rencontréen prison.qui aimait sansdoutesa lemmeet I'avait surpriseau
sa position par 30 Iit avec un autre. 11était légèrement< stone r. il prit un couteauet il poignardales
un exemple/ deux a:nalts. Trois vies furent brisées.deux définitivementrompues.dramatique-
argumenter ment anéanties.et la sienneanéantieen un long calvaire.S'il avait pu réfléchiAs'i1
avait un peu mieux disposéde ses capacitésmentales,il aurait pu virer les deux
indélicats du lit et de I'appartementou mieux éclater de rire et encore plus clni-
35 quementou spirituellement leur servir 1ecafé au lit avant de partir définitivement
en se disant que ia vie lui apporterait autre chose.Non, pris par surprise, i1 eut un
réflexe terrible, irréparabie et définitif.
Cet exemple montre que la vie ne basculepas seulementsoudainement,
bien sûr tout s'écrouledansce courtinstalt, maisle momentoù tout s'effondreest
40 généralementle fruit d'une longue rupture. Dans ce cas précis, ce gaIçon abusait
des stupéfiants. I1 avait adopté un mode de vie qui, un jour ou I'autre, risquait de
le placer dans cette situation ou dans une autre moins pénible. Il y avait donc un
certain temps déjà qu'i1 descendaitvers l'abîme, qu'il marchait vers la souffrance
et qu'il baignaitmêmededans.

Connigés. 25
III - PRODUCTION ECRITE - C1

Conclure:
explose-t-elle? Est-ceau momentoir un acte devientirreparabie? Est-ceavant.
- Reposerle lorsqu'il s'avanceinexorablement vers la catastrophe? La rélonse est impossible
problèmeet à apporter. Ce garçon évoqué quelques lignes plus haut, aurait pu continuer à
conclure en. recourir aux stupéfiants sals être confrontéau spectaclede sa femmeadultère, il
généralisant / 50 aurait pu un jour trouver son équilibre ailleurs que dans la drogLreet ne pas
argumenter atteindre le seuil de rupture. 11lui aura donc fallu dériver,lentement,Ionguement,
jusqu'aujour où un fait extérieur les aura précipités dans un gouffre sans fin, lui,
sa femmeet l'amant de celle-ci.
- Conclure Quanddonc ma vie a-t-elle chaviré ? Je me suis souventposécette question
ile façon 5 5 sansjamais parvenir à y répondre.La réponseest d'autant plus difficile à avancer
pgrs-o-s4gllc que 1amémoire se révèle parfois défaillante.

Activiêr34 EpReuves
TVpes
L exempleestintroduit sousforme d'un mini-récit.
Le moyenlinguistiqueutilisé et qui s'y prêteparfai-
Activitér43
Lestechnologiesmobiles,sourcede dangerpour la
tement est le passésimple.
santé?
Activité r35 Depuis 1956,Ies technologiesde téléphoniecellu-
l.Il s'agitde mots en grasmis dansie textecorrigé laire ne cessentd'évoluer.La taille des récepteursa
de l'activité133. énormément diminué et un nouveau systèmede
2.l. 6 à 10 (< Chacunserait...entièrementresporl- transmission,le réseau3G, plus performant, sup-
sable>) ; I'utilisation du mode conditionnel. plante aujourd'hui son prédécesseur, donnant
3. l. 33 à 36 (( S'il avaitpu réfléchir...il aurait pu naissanceà une nouvelle génération d'appareiis,
capables d'échanger aussi bien des messages
virer... leur servirle caféau iit 1...1>) ; Ia construc-
vocaux,du texteque de I'image !
tion utilisée qui montre bien qu'il s'agit d'une
Un inconvénientpourtant : les ondes radio. Bien
situation fictive, à l'opposé de ce qui s'estréelle-
qu'indispensables pour établir la communication,
ment passé,est : si + plus-que-parfait+ condi-
elles présenteraientdeux risques majeurs, voire
tionnel passé.
cancérigènes, pour notre cerveau: d'abord celui
Activité 136 des effets thermiques sur les tissus cérébraux,en
casde communicaiion prolongée,et puis un autre,
Quand ma vie a-t-ellebasculé? ou Histoire d'une
vie : fruit du hasardou de Ia volonté ? causé par les ondes ultracourtes de hautes fré-
quences,émisespar les antennesde transmission.
Ou encoreLe fragileparcoursde l'homme.
Ces antennes,le véritablecæur du dispositif,cou-
Activitér37 vrent toute Ia France,diviséeen u cellules> dont la
l. G : poser un problème ; 2. D : formuler : surfacevarie selon la densitédu réseau- de plu-
thèse/argumenter; 3. H : antithèse/argumenter; sieurskilomètresde diamètreen province à 500 m
4. F : exprimer sa propre position/ argumenter ; à Paris.Il paraît donc difficile,voire impossibled'y
5. B : illustrer ses propos par un exemple/argu- échapper,d'autant plus que Ie nombre d'abonnés
menter ; aller vers la conclusion6. A : reposerle augmente!
problème en généralisant/argumenter; 7. C : Autre élémentd'inquiétude : ies résuitatsd'études
conclure en personnalisant; 8. E : ouvrir sur une concernant< leskits rnainslibres u. Tandisque cer-
nouvelleproblématique. tains chercheursannoncentune importar-rtebaisse
de quantité d'ondes absorbéespar le cerveau
Activités r;'8à142 grâceà I'oreillette,d'autressouticnnentqr,rcson fil
Pasde corrigés. d'alimentation,fonctionnantcoullncuuc .lntenne,

26 . Connigés
ORALE. C1
IV. PRODUCTION
entraînerait des irradiations trois fois plus fortes essentielle, qui sert de u note de tête >.
qu'en cas de l'utilisation directe du téléphone Le seconds'effectueen trois phases: infusion de
portable. végétauxdansun méianged'eauà 60" et de solvant,
En conclusion,vu I'appel de l'autorité médicalea puis évaporationdu méthanol et obtention d'une
ne pas confondre les incertitudesavecles risques < cire n, la < concrète,, enfin, élimination de la
liés à l'utilisation des mobiles,ii conviendraitd'en partie huileusepar réchauffementdu mélangede la
consommeravecmodération.237 mots u cire , à de I'alcoolet refroidissementpour obtenir
de I'u absolue>,utiliséecomme< note de fond ,.
Activité r45 Aujourd'hui, plus de ia moitié des parfums sont
La parfumerie,art ou chimie ? fabriqués de molécules de synthèsepermettant
La parfumeriesupposedescompétencesdanstrois d'élargirla gammedesodeurs(plusde 3000),d'en
domaines: création,chimie, et ( management). remplacercertainesextraitesde végétauxrares.
findustrie du parfum est partie de deux types de Parfum pour fèmmes, pour hommes, pour ies
procédésde fabricationtoujours utilisés: la distil- deux, exotique...,le parfumeuq travaillant < note
lation et I'extraction. de tête ), ( note de cceur>, ( note de fond >, fidèle
Le premier, procédant par extraction du parfum aux secretset à la signatured'une marque, est un
par vaporisation d'eau, repose sur deux étapes: artiste tirant son inspiration de l'émotion, pour
entraînementde I'odeur par la vapeur,sousl'effet obtenir l'harmonie idéale.210 mots
de la chaleuret de la pression,puis à traversle ser-
pentin d'un alambic,refroidissementet condensa- Activité 146
tion de la vapeur se transformant en huile Pasde corrigé.

lV - PnooucnoN oRALE
Domaine: Lettreset scienceshumaines si vous jugez que la Saint-Valentinest une affaire
commerciale, faites référence à d'autres fêtes :
Activité r47 NoëI, la fête des Mères,la fête de Halioween,dont
Il n'y a pas de réponsestandard.C'est votre choix I'introduction en France semble avoir été un
qui est important, parce qu'il va orienter votre échec...
exposé.Par exemple,si vous avezcoché les cases
( pasdu tout l>,votre exposéseraprobablementun Activitê r5o
peu ironique,un peu distancié... 1. 15 millions de barils;2. 120millions de barils;
3. a. 2050 b. oui ; 4. GNV ; GPL ; biocarburants
Activité 48 (bioéthanol,biodiesel) ; biogaz ; 5. a. I'électricité
Ce sont bien évidemmentdessuggestions. b. transformation de l'énergiedu train ; nouvelles
Essayez de terminer votre introduction sur une for- batteriesde stockage; volantsd'inertie ; 6. biogaz.
mule interrogative.
Votre conclusiondoit répondre à I'introduction ;
r5r
Activit,é
Ce sont bien évidemmentdessuggestions.
essayez d'avoir un constatfinal et une ouverture.
Le thème problématiquepeut porter sur I'inquié-
Par exemple,la cérémonielorraine est un exemple
tude liée à l'épuisementdu pétrole (en liaison en
de tradition. Cet exemplepeut être jugé amusant,
particulier aveclestransports).
ou au contraire un peu (trop) machiste,ia jeune
Dans une première partie, on peut parler de la
fille n'ayantpasson mot à dire...
placeactuelledes différentesénergies,en donnant
Activitér49 des chiffres,et des exemplespris dans les textes2
Donnez
Là encore,ce ne sont que dessuggestions. et 3.
votre avis motivé ; ne vous contentezpas d'une On peut ensuiteparler,dansune secondepartie de
affirmation ou d'une négation. Par exemple, la place à venir pour les nouveauxcarburantsen

Connigés. 27
IV - PRODUCTION
ORALE. C1
donnant égalementdes chiffres, et des exemples - difficultés:
pris dansles textes2 et 3. Texte 1 : boulots clurs et ntal par'és; pauvreté
La conclusiondevraitaboutirà l'idéed'un change- quotidienne(un euro.c'L.st trL)pelevci); lesrevenus
rnent inéluctable.On se référera à I'actualité du passentdans le logententet 1esentaintssont mal
moment. nourris ; pasd'argentprours'acheter clesr,êtements
Essarezde terminer votre introduction sur une for- (exemplede la jeuneHaltienr.re)
mule interrogative. Texte2 : famillesdémunies,en détresse ; surendet-
Votre conclusiondoit répondreà I'introduction; tement(casde Djamila)
- raisonsd'espérer:
essayezd'avoir un constatfinal et une ouverture.
TexteI : espoird'une réussitescolaire; vie de vil-
Activitér5z lage,richesse,diversité,quartier populaire ; centre
Là encore,ce ne sont que dessuggestions. Donnez de loisirs; sorties; boursessolidarité-vacances
votre avis motir'é ; ne vous contentezpas d'une Texte2 : studio d'enregistrement de l'associationB-
affirmationou d'une négation. Vice ; myriade d'associations de quartiers; chaleur
Dans cette dernièrepartie, ii n'est probablement humaine; u riche ou pauvre,la mer ne coûterien ,
passouhaitablede trop utiliser les chiffres.
Activité r54
Laissez-vous aller à votre tempérament
C e s o n tb i e ns ù r d e ss u g g e s t i o n s .
(inquiet/optimiste)rnaisen donnant toujoursdes
En ce qui concerneia problématique,on laisse
justifications.
entendre,danslesdeux textes,que la médiatisation
Si vousentrezdansla polémique,restezpondéré.. . ne sefocalisepassur lesaspects le plus intéressants.
Document complémentaire Laspectnégatifdesbanlieuesestlié d'une part aux
En 2008,seizeusinesproduirontdesbiocarburants difficultés que rencontrent,pour travailler le plus
(biodieselet éthanol) en France.Les industriels souvent,leurs habitar.rts, qui n'ont pas 1acapacité
vont investir un milliard d'euros pour dix nou- économiqued'allerailleurs...Et d'autrepart à un
v e l l e s c o n s t r u c t i o n s ,a n n o n c é e sm a r d i p a r 1 e certainnombrede plainteset de reproches par rap-
Premier ministre Dominique de Villepin, qui port aux administrations et à 1'État,soupçonnés de
s'ajoutent au six déjà prér'ues l'an dernier. En ne pasrespecter 1eprinciped'égalitéinscritdansla
novembre dernier, le gouvernementet les profes- Constitution.. .
sionnelsdessecteurs pétrolier,agricoleet automo- Laspectpositif tient à l'énergieet à la solidarité
bile avaientadopté quinze mesurespour accélérer développées par desassociations qui aidentlesplus
démunis à surmonter (passagèrement ?) les gens
le développementdes biocarburantset atteindre
lesplus en difficulté.
l'objectifde 5,75o/o d'incorporationdanslescarbu-
Bien entendu,i1estdifficile cleconclure: l'essentiel
rantsen 2008.En 2005,500 000 tonnesclebiocar-
estde donner sesraisons.
burants(400 000 de biodiesel,100000 d'éthanol)
ont étéincorporéessur un total des40 millions de Activitér55
tonnes de carburants consommés.Les objectifs Pour irmélioreria vie dans les bar-rlieues,
il est pos-
affichéspour 2008amèneraientle total desbiocar- sible d'agir à plusieurs échelons: par exemple,à
burants à 3 millions de ronnes. l'échelonindividuel,on peut agir dansles associa-
tions (aide aux devoirs par exemple).À l'échelon
Activitér53 local, on peut participer aux efforts des structures
- plainteset reproches:
d'action sociale.A un échelonplus élevéencore,on
Têxte 1 : cités privéeslaisséesà l'abandon ; baisse peut militer pour que les gensen difficulté reçoi-
des subventions,d'oii diminution ou cessation vent la même chose que les gens plus favorisés
d'activité de certainesassociations; loyers trop (c'estune demandefréquente...).
chers ; les médias ne montrent que les aspects Lesbeauxjours,le soleil,la mer, ce n'estpeut-être
négatifs(quartiersdangereux) q u ' u nm a s q u e . . .
Texte2 : suppressionde cinq emplois aidéspar le Document complémentaire
gouvernement; le fossése creuseentre riches et Commentdéfinir la notion de banlieued'un point
pauvres d e v u e g é o g r a p h i q u eé
, c o n o m r c l u ee t s o c i o -

28 . Connigés
ORALE- C1
IV. PRODUCTION
logique ? Comment se construit la représentation Dans le développementsur les risques écono-
de la banlieue dans la culture médiatique et miques, on remarquera que là aussi, c'est une
littéraire ? affairesérieuse: les salariescraignentpour leur
Quelle(s)analyse(s)propose-t-ondu multicultu- emploi.Néanmoins,les consommateurs n'ont pas
ralisme,du plurilinguismeen vue d'une politique cédéà la panique.
d'intégration culturelle, condition de I'insertion C ' e s tp o u r q u o i o n p e u t c c r n c l u r se u r u n e p e t i l e
sociale? l u e u rd ' o p t i m i s m e . . .
Aborde-t-on différemment la notion de patri-
Activité r58
moine culturel et littéraire ? Quel corpus de textes
Là encore,ce ne sont que dessuggestions. Donnez
pour créerune culturecommuneet du lien social?
votre avis motivé ; ne Yous contentezpas d'une
Quelleestla placedeslangueset culturescl'origine
s L e u rr e s e r v e - t - ounn t r a i t e n t e npt a r t i -
d e se l è v e ? affirmation ou d'une négation.
culier? fépizootie dite de la u vachefolle n avait été dra-
Comment enseigne-t-on à des publicsde milieux m a t i q u e , t o u t p a r t i c u l i è r e m e n te n G r a n d e -
défavorisésen banlieue ? Les savoirs enseignés Bretagne.Des cas mortels avaient été coi-rstatés
sont-ils différents? Y a-t-il une didactique spéci- chez les humains. Bier.révidemrnent,on craint la
fique en françaisrépondantau profil desélèveset à m è m ec h o s ep o u r l a g r i p p ea v i a i r e .
Ieursdifficultésd'apprentissage ? La didactiquedu On pourra élargir le sujet aux risques épidé-
français iangue étrangèreou du français langue miques : certainsinsectes(moustiquesparticuliè-
secondeest-ellemise à contribution ? rement) sont susceptibles de transporterdes virus
Quel traitement apporte-t-on à la violence en à desmilliers de kilomètresde leur habitat.
milieu scolaire(au seinde l'établissement, à I'exte- P l u sl a r g e m e net n c o r eo, n p o u r r aé v o q u e lre p r i n -
rieur, en partenariat avec les instances sociales)? cipe de précaution : il vaut rnieux prévenir que
Quel rôle joue I'urbanisme par rapPort aux pro- o ln, s ' a p e r ç o i t
g u é r i r ,m é m e s i r e l r o s p e c t i v e m e n
blèmesde ia délinquance? que Ie danger n'était pas aussi important qu'on
Existe-t-il ou devrait-ii existerdes modes de for- voulaitbien le dire.On aioutera que le principe de
mation spécifiquespour les enseignantsde ban- précaution figure dans la Constitution. Certains
lieuesdifficiles ? Faut-il repenserla question de la pensentque c'estun principe frileux, qui n'y avait
formation initiale et continue des enseignantsen passaplace.. .
fonction de ces données,notamment en tenant Document complémentaire
compte des littératures francophones et étran- La grippe aviaire est une maladie animale.
gères? Quel rôle doit jouer I'universitédans cette Cependant,dans quelques cas repertoriés par
perspective? i'Organisationmondiale de la santé,le virus de la
langues,cultures.
Situationsde banlieues: enseignements,
grippe aviairea pu setransmettreà l'homme par le
Collocue du24-25 novembre2004,
u n i r e r s i t ed e C e r g v - P o n t o i s e . biais des sécrétionsrespiratoiresdes animaux
infectés, leursdéjectionsou 1esplumeset lespous-
ActivitêrS6 sièressouillées.Seulesles personnesqui ont des
l.b;a;c;b. contactsétroits,prolongéset répétésavecdes ani-
2. Textes2 et 3. maux maladessont exposéesà une contamination
Activit,ê
r57 par le virus aviaireA(H5N1). A ce jour, les per-
Ce sont bien évidemmentdessuggestions. sonnesayantcontractéesce virus sont toutesloca-
Le choix des textes induit la problématique.On liséesen Asie du Sud-Estet la maladie n'est pas
focaliseI'attention sur une des incidencesde la transmissible d'hommeà homme (pasde contami-
grippe aviaire. nation inter-humaine). Le risque de survenue
Dans le développementsur les risquessanitaires,si éventuelled'une pandémiegrippalechezl'homme
l'on donne lesréférences desdifférentsorganismes, est lié à I'augmentationde la circulation du virus
ofûces et instituts, on choisira, de préférence,de aviaire A(H5N1) rendant plus probable l'émer-
citer leur nom en entier,et non les sigles.On peut genced'un nouveauvirus grippal < humanisé>.
insister sur i'importance des réactions face aux Le risque d'être contaminé en mangeant de la
risques.C'estune affairesérieuse! viande ou des æufs est faible voire négligeable

. 29
Cornigés
ORALE. C1
IV. PRODUCTION
selon l'Agence françaisede sécurité sanitairedes rnènedifficile à déraciner.L'annoncede cettecam-
aliments.La cuissondétruit le virus. pagnea été faite aujourd'hui a Londrespar Nike et
À ce jour, en Europe,seulsdes cas animaux sont l a F o n d a t i o nr o i B a u d o u i n .
répertoriés. La campagneporte le nom de u Stand Up Speak
w\\Ï.\tnte. gOU\.fr Up > et elie a pour but d'encourageria majorité
Activitér59 silencieusedes supporters non racistes à faire
l. a. Lesauteurssont lessupportersitaliens,et par- entendre leur voix contre les actes à caractère
ticulièrement (texte 1) ceux des clubs Inter de racistecommis danslesstades.Le symboiede cette
Milan ou Lazio de Rome (texte 2). La Lazio de campagneest constitué de deux braceletsentre-
Rome se distingue par Ia présenced'un joueur rneles,un blancet un noir.
I o n d r e s l, e l ; J . r n ire r 2 0 0 5
raciste: PaoloDi Canio.La victime principaleestle
A r m p a s n en n t i r o , ' i s t e
footballeurMarc André Zoro.
Cette semaine,à Barcelone,I'UEFA et des dizaines
b. Lesauteurssont lessupportersfrançais,et parti-
de personnesdéterminéesont promis que toutes
culièrement le public du Paris Saint-Germain
les délibérationsprisessur le sujet du racismepro-
(texte 1). Mais sont citésaussilessupporterscorses
duiraient desrésultats.Le problèmede la discrimi-
de Corte (texte2). Le footballeurAmara Simbafut
nation et de I'intolérance dans le football est si
une victime du racisme dans les années1980.Et
sérieux qu'il serait criminel de le passer sous
pour prendre un exemple récent, le brésilien
silence.
Adailton (texte 2) a également été victime du
Conférencede Barcelone
racisme.Avant lui, PascalChimbonda avait quitté
La deuxièmeconférenceeuropéenneTouscontrele
Bastiapour l'Angleterre.
racismea été organiséepar I'UEFA, en collabora-
c. Le racismedans le football est < monnaie cou-
tion avecsespartenaires,le réseauFARE (Football
rante))en Europe...
contre le racismeen Europe),la Fédérationespa-
2. Les mesuresproposéessont bien évidemment
gnole de football (RFEF)et Ie FC Barcelona,en vue
toutesimportantes,maison peut penserque 1,5 et
de toucher un plus large public et de transmettre
10 sont très importantes.Lesmesures2, 3 et 6 sem-
un messageclair aux racistes: on ne veut pas de
blent difûcilesà mettreen place... vous dans le football et notre lutte s'arrêtera
Activité 16o lorsque vous aurez disparu du sport et de ia
Ce sont bien sùr dessuggestions. société.
.Ouefa.com 1998-2006.Tous droits réservés-
Il estévidentque la problématiquedevrasecentrer
3 février 2006
sur I'eradicationdu racisme.
La premièrepartie s'appuierasur les textesI et 2, Que pensez-vousdu concept de la Franceblack,
blanc,beur ?
en donnant des indications sur les victimes, ainsi
que sur lesauteurs(joueurs,spectateurs). ]e penseque ça a été un leurre,parceque dire que
la France est black, blanc, beur, ça voudrait dire
La secondepartie s'appuierasur le texte3. On ne se
qu'on n'a pas ouvert les ,veux,parceque la France
contenterapas de citer ; on dira pourquoi on juge
est comme ça depuis longtemps,mais qu'elle ne
une mesure importante, ou difficile à mettre en
s'acceptepas comme elle est. Et prendre cette
æuvre.
phraseaprèsla Coupe du Monde c'est trop facile
Activlté16r parcequ'en fait on gagneia Coupe du Monde, tout
Il ne s'agit là que de quelquespropositions.Il est Ie monde est dans une joie... et donc il faudrait
probableque l'entretien portera sur le racismeen gagner la Coupe du Monde tous les ans pour
général. accepterla Francetelle qu'elleest.Ce qui estencore
Documents complémentaires pius grave,c'estque cetteFranceblack,blanc,beur,
Les incidentsracistesfont de pius en plus souvent est seulement acceptéedans certains n.rilieux
I'actualitéautour du football.Soucieuxde réagir,ie commedansIe sport...
Lilian Thuram - www.grioo.com- l0 mars 2006
club d'Arsenal et son attaquant-vedetteThierry
Henry ont mis sur pied, avecd'autresfootballeurs Paris,France,19103106 - La Fédérationinternatio-
de haut niveau à traverstoute I'Europe,une cam- nale de football (FIFA) a pris de nouvellessanc-
pagne qui a pour objectif de dénoncerce phéno- tions contre le racisme dans les stades.indioue

3O . Connigés
ORALE. C1
IV. PRODUCTION
vendredi un communiqué de i'instancemondiale rents (piétons, deux-roues Ients, véhicules de
d u f o o t b a l pl a r v e n uà P a r i s . livraison,transportsen commun de surfaceeffec-
Ces sanctionsconcernentdes matchesde suspen- tuant de fréquentsarrêts...)et la naturede l'envi-
sion ou une déduction de points * trois pour une ronnement (intersections,mauvaisevisibilité du
premièrecondarnnation,six pour une récidive- et fait des habitations,nombreux obstaclesverticaux
la relégation,r'oire la disqualificationde l'équipe tels que les arbres, les lampadaires,les feux de
dont les supporters poursuivraient des actes de signalisation) imposent une circulation lente
racismecontreun joueur. (exceptionnellement70, ie plus souvent 50, mais
danslescentres-villes,30 km/h devientla meilleure
Activité 16z
solution en dehorsdesvoiesprincipales).
l. TêxteI : a, b, c, d, e, I g, h, j. S o u r c c: S e c u r i l er o u t i e r e
'Iexte
2 : cl,h, i, k, 1. fusage de la bicyciettecomme mode de déplace-
Texte3 : g, n1,n. ment urbain est très contrastéselonles pays.Il fut
2. Par exemple: largement dominant et demeure important dans
- lorsquele policier arrêtele cycliste,ce dernier fait
de nombreux pays d'Asie alors qu'il est quasi
semblantde croire que c'estun gesteamical ; inexistanten Afrique ou en Amérique latine, sauf
- lorsqueIe cyclisteimageque le policier fait passer
quelquescassinguliers(Burkina Faso,Cuba).Il est
un test aux daltoniens; égalementpeu développéen Franceou en Europe
- lorsque le cyclistes'imaginedans un feuilleton
du Sud alors qu'il a conservéun rôle important au
américain;
lapon ou dans plusieurspayseuropéensdu nord,
- lorsque le cyciistepense que le policier et lui
dont lesPays-Bas sont ie casie plus significatif,avec
luttent ensemblecontre 1apollution. des taux d'usagede l'ordre de 30o/odes déplace-
Activité 163 ments. Les responsables politiquesde nombreuses
Ce sont bien évidemmentdessuggestions. villes en déveioppementoir la bicycletteest large-
Le thème problématique pourra se développerà ment utiliséesouhaitentIa diminution de ce mode
partir de la constatation de I'engorgement des au profit des transports collectifs,tandis que les
centre-villes,et des difficultés de circulation populationsaspirentà la motorisation : d'abord la
urbaine. moto, puis la voiture si leur revenuautoriseun tel
La première partie peut porter sur les antago- rêve. Tout ceci au nom de la modernité et de
nismes,c'est-à-dire ce qui ne va pastrèsbien. I'image sociale. Ce constat peut être fait à
Comme I'ensemble des textesva plutôt dansle sens Ouagadougou,Saigon,ou Canton.Simultanément,
d'une évolution positive, on développeracettethé- sousIa pressiondes mouvementsécologisteset de
m a t i q u ed a n sl a d e u x i è m ep a r t i e . l'aspiration à mieux vivre en ville, la bicycletteest
Il n'est pas exclu de procéderà I'inverse(en parti- promue dans de nombreusesvilles d'Europe ou
culier si I'on n'est pas favorableà I'utilisation du d'Amérique du Nord, avec certes des écarts qui
vélo en ville, thèsetout à fait défendable). demeurent importants, mais I'opinion d'une
Essayez de terminer votre introduction sur une for- minorité activeest peu à peu relayéepar les décr-
mule interrogative,quel que soit votre point de deurs.
Source: Xavier Godard, VivreAutrementn' 5, 5 juin 1996.
vue. On se référeraà I'actualitédtt moment.
I-laccenta été mis sur l'importance qu'il y avait à
Votre conclusion doit répondre à f introduction ;
réaffecterune pius large part des fonds consacrés
essayez d'avoir un constatfinal et une ouverture.
au développementdes infrastructuresroutières à
Activité 164 celui des transports publics, auxquelsla priorité
Là encore,ce ne sont que dessuggestions. Donnez devrait être accordéecar ils permettraient : a) de
votre avis motivé ; ne vous contentezpas d'une diminuer le voiume de trafic, les émissions,le
a f f i r m a t i o no u d ' u n e n é g a t i o n . bruit, la consommationd'énergieet le nombre des
Essayez toujours de comprendrele point de vue de accidents ; b) d'occuper moins d'espaceet de
I'autre,sansI'acceptersystématiquement. réduire la vitesse (d'oii une nouvelle baisse du
Documents complémentaires volume des émissionset du nombre d'accidents);
La coexistence dans une circulation urbaine d'usa- c) d'encouragerla marche et I'usagedu vélo ; d)
gersaux vitesseset aux comportementstrès diffé- d'utiliser pour leur fonctionnementl'électricitéet

Conntgés. 31
ORALE- C1
IV. PRODUCTION
Iesénergiesrenouvelables et e) de réduirel'emprise des gensqui n'ont pas ou plus les movensde se
au sol,limitant ainsil'étalementdesvilles. payerun véhiculeneui
S o u r c e :C E E/ O M S d. Atteindre250commandespour Airbus (déjà149
Les 140 000 réponsesrecueilliespar la mairie de commandesétablies); vendre700 000 Logan par
Parislors de saconsultationsur le plan de déplace- an dansle monde entier.
ments urbainstémoignentd'aborddu réel intérêt
des Parisienspour ce débat. La consultation Activité 166
conforte ensuite les choix municipaux mis en 1. a. Une technologieà la pointe pour I'A380
æuvredepuis2001puisque78o/odesrépondantsse opposée à une technologie très simple pour }a
disent d'accord (dont 54%otout à fait d'accord) Logan.Une coursefolle à la taille et à la sophistica-
avec la politique visant à n limiter la circulation tion pour le premier contre 1avolonté de réatta-
automobile et favoriserles piétons,les transports quer le marché automobile par 1e bas pour le
publics,lestaxis,le stationnementrésidentielet les second.
r'élosu. b. Lessor des nouveauxmarchésdes pays en voie
Ipsos-9mars2006
de développement.fA380 vise avant tout le très
gros marché asiatiqueen plein boom. En ce qui
2 . D o m a i n e :S c i e n c e s
concernela Logan,lesdeux tiers de la croissance du
Activité 165 marché automobile dans les prochaines années
1. L4380, construit par Airbus, est I'avion long- vont venir de I'Europe centrale,de ia Chine et de
courrier le plus imposant du monde, tant en I'Inde.
matièrede tailie,d'investissement qu'en matièrede 2. La jeunessedu projet d'Airbus est un problème.
confort des passagers et de respect de l'environne- I1faut que I'A380 fassesespreuves.Pour Renault,i1
ment. faut tirer les leçonsdu passé: Fiat, dansles annees
2. La Logan, construite par Renault,dotée cl'une 1990,avait été le pionnier en la matièreen lançant
technologiesimple,estla berline la moins chèredu la Palio, mais elle était trop chère et pas assez
monde mais elle esttrès rentable. adaptée à la clientèle des pays émergents.Des
3. < Géant,35o/ode passagers de plus, nettement concurrentspourraient reprocherà cesprojetsleur
supérieure, prestations luxueuses, majestueux, sans côté < apprenti sorcier) car on ne sait pas or) cela
précédent, considérab1e, remarquable, pari,mono- va les mener.En plus, le projet d'Airbus a exigéla
pole.'i Et tous leschiffresserapportantà la taille de mise en æuvre de moyens considérableset
l'avion ainsi que tous 1essuperlatifsemployés. co[rteux.
4. <,bas prix, conceptclépouillé,inutile d'espérer
disposer de direction assistéeet de vitres élec- Activité 167
triques, fabriquéesur une basede Clio rallongée, Le débatpourra sebasersur cesremarques: < C'est
sansgrande originalité,minimum syndical,seule- cet incessantassautde l'homme contre l'impos-
ment 2 airbags,d'une technologiesimple, peu sible et I'inconnu qui est la raison vivante de la
valorisantesur le plan technologique. > science.u CélestinFreinet,Les Dits de Mathieu, éd.
5. I effectuant de longs trajets ; I voiture à 1'École modernefrançaise.
5 portes;8 ce qu'il y a de mieux ; f au-clessous du Seulsceuxqui partent à ia découvertede voieshors
prix habituel ; E paysen voie de développement; des routes traditionnelles,qui tentent, qui tâtent,
I exigerbeaucoup. qui font des expériences,pourront dépasserles
6. a. fA3B0 a nécessitéun investissement pharao- autres,trop timorés. Un cliché largement admis
nique et desrecherches à 1apointe de la technologie veut que seuls les fous soient capablesde créer.
actuelle (donc très chères et non encore pro- D'aiileurs folie et génie sont des notions qui ont
bantes).l)e son côté, la Logan a dù faire face au toujours été intrinsèquementliées.Il faut aussise
scepticisme non seulementdu marchéautomobile souvenirque dans les domainesde I'aéronautique
maiségalement de sapropreéquipeinterne. et de l'aérospatiale,la Francea une longue tradi-
b. En gagnantet contrôlantun marchénon encore tion d'aventuriers(Mermoz, Saint-Exupéry). Ces
conquispar leursconcurrents. aventuriersont été considéréscomme des fous.
c. LA3tl0fournirala solutionà l'encombrement du Mais ces fous ont révolutionné notre vision des
trafic aérienà venir et la Losan offrira la soiution à transports.
32 . Conniqés
ORALE. C1
IV - PROOUCTION
Les deux projets présentéssont des OVNI pour Document4
I'industrie françaiseen matièrede transports.Mais a. Taxerlesvoituresles pius polluanteset offrir des
en même temps,ils prouvent l'innovation techno- créditsd'impôts pour lesvoiturespropres.
logiquede I'industriefrançaiseen matièrede trans- b. Dans la recherchesur ies véhiculespropres et
ports ainsi que son adaptabilitéconcernantle dansl'aide aux transportscollectifsnon polluants.
marché à r'enir. Le risque est énorme mais, si ces
Activité 169
projetssont dessuccès,celapermettra à I'industrre
1.a. ... puisqueeux seulsont lesmovensfinanciers
françaisede rester compétitive et d'occuper une
d'adoptercespratiquesonéreuses.
place cle choix dans f industrie des transports du
b. ... à condition que I'Etat soutiennefinancière-
rv'siècle.
ment et médiatiquementce secteur.
Activité 168 c. ... si 1egouvernement appuieleur fabricationet
l. fenvironnement estde plus en plus intégrédans baisseleur surcoûtauprèsdesconsommateurs.
les habitudes des Français./ Une nouvelle tech- d. ... mais i1 faut aussique le marchéautomobile
nique industrielle, respectueusede I'environne- propose,en amont, des voitures propres meilleur
ment, pourrait se dér'elopper.I La Francesoutient rnarché.
l'essordes carburantsnon polluants./ Le gouver- e . . . . l ' a r g e n It
nement veut faire payerles automobilistesqui pol- 2. Vous pourrez bâtir votre exposésur ces argu-
luent. ments:
2. Document1 Le respectde I'environnementest toujours intrin-
a. Aujourd'hui, deux tiers des Françaistrient leurs sèquementlié à I'argent.
déchets et font attention à leur consommation LÉtat setrompe de cibleen imposantdesmesures
d'énergie.Mais seulementun cinquième veille à répressives aux consommateursqui font encoreles
acheter des produits non polluants. Enfin, la frais de cettepolitique (car aprèstout, ils achètent
moyenne des Françaiseffectuela moitié des pra- ce qu'il y a sur 1emarché l). I1 faudrait plus srire-
citées. ment proposerdes mesuresincitativesauprèsdes
tiquesenvironnementales
constructeursautomobiles.
b. u Cespratiquesconcernentsurtout lesmenages
On peut aussi douter que la chimie verte puisse
Iesplus impliqués,ceuxqui déclarentau moins dix
réellernentvoir le jour. Il faudrait vraiment que
pratiques environnementales sur 14 (34% des
u l'États'endonnelesmoyens,or la Francene donne
Français).
actuellement pas beaucoup de moyens à la
c. La partie la plus aiséesocialement: les ménages
recherche.Et les agriculteursne feront certaine-
qui sont propriétaires,vivant dansIespetitesunités
ment pas le poids faceaux magnatsdu pétrole qui
urbaines,en couple, dans lesquelsla personnede
tiennent sousleur coupe les États... Mais il faut
référence,âgéede plus de trente ans,est diplômee.
néanmoinsprendreau sérieuxtoutescesnouvelles
Document 2
possibilités.
a. La chimie verte est la fabrication de produits
industrielstirés desproduits agricoles. Activité r7o
b. Des agro-matériauxpour la construction,toute ( Lâ nature estl'avenir de l'homme I > Le thème du
sortede matériauxcomme descalesdont on sesert développementdurable est ia marotte des diri-
pour emballerdesobjetsfragiies,desparfums. geantsactuelsqui prônent l'argumentsuivant,très
c. Des produits qui sont biodégradables, qui pour- à la mode : le respectde I'environnementest I'af-
raient compenserla pénuriefuture en pétrole,dont faire de tous I Pourtant, la Franceest en retard en
la fabrication est non polluante,et qui engendre- ce qui concernesa responsabilitévis-à-visde I'en-
raient un accroissement d'emplois. vironnement...
Document 3 Le 6 juin est la Journéemondiale de I'environne-
a. Ce sont des carburantsnaturelsnon poiluants : ment. Que penser du fait qu'a été instituée cette
biodieselset bioéthanols. iournée ? Sommes-noussuffisammentsensibilisés
b. Investir dans les biocarburants,construire de à ce problème?
nouvellesusines,exonérerlesbiocarburantsde taxe Des programmesscolairesd'éducationet de sensi-
de consommation. bilisation à l'environnementsont mis en place,en

Connigés. 33
ORALE. C1
IV. PRODUCTION
particulier auprès des enfants. ll faut leur D'un autrecôté,que trahit lc firit que I'on cherche
apprendretout de suitelesbons gestes, respectueux à tout prix à percer les mr.stèresdu passé ?
de Ia nature. Ce travail doit être entrepris dès Pourquoiun tel regaind'intérêtactueliement pour
l'écoleprimaire, à I'aide desenseignants. notre passé? La tentation,et par là le risque,sont
Il faut que chaquecitoyen se senteresponsableet grands de vouloir tout sar.oirde notre passé,de
partie prenantedans la lutte pour la protection de fàire en sorte qu'il ne subsisteplus aucune zone
1'environnement. d'ombre. Nous sommes si peu sùrs, si peu
confiants en notre présent- et encore moins er-r
Activitér7r notre futur -, que nous avonsbesoind'êtrecertains
1.Document 1 : Deschercheurstententde prouver. de notre passé.Et 1espreuvesscientifiquesnous
par des méthodes scientifiquesrelevant de la rassurent,nous redonnentfoi en quelquechose:
médecineet de I'archéologie,que les restesdétenus notre passe.
par I'archevêchéde Tours sont bien ceuxde Jeanne Quand même,on estloir.rde tout avoir découvertet
d'Arc. d'avoir résoiu toutes les énigmes.Ces découvertes
Document 2 : Une équipede chercheursdu CNRS apportentun début d'explicationmais pastoute la
a démontré, grâce à des méthodes scientifiques solution. Heureusement,de nombreux mvstères
relevantde la médecineet de l'archéoiogie, qu'une demeurentencore...
grande partie des soldatsde I'armée de Napoléon
est morte d'infectionstransmisespar les poux. Activitér73
Lunion fait la force,c'estbien connu I Alors, quand
Document 3 : Des archéologues ont détermine,
plusieursscientifiques,venant de tous les horizons
grâce à un logiciel informatique, l'appartenance
disciplinairespossibles,travailient ensemble,on
sexuelledes empreintesde mains au pochoir clans
peut raisonnabiementpenserque des découvertes
lesgrottespréhistoriques.
seront mises au jour plus rapidement et de
2. a. I'analyseADN, la datation au carbone 14, la
meilleurefaçon.Dans ce type de recherche,I'inter-
microscopie,la toxicologie et la radiologie.b. la
disciplinaritéest essentielle.
fouille du charnier, l'étude anthropologique et
Mais il faut se méfier de Ia trop grande confiance
I'analysedes restesd'uniformes. Puis l'étude des
que l'on porte aujourd'huià la science.Les nou-
prélèvementsde terre, de tissus et I'analysedes
velles techniquessont-eliesLA solution à toutes
dents des squeiettes(grâceà une techniquebasee
nos questions? Qu'en est-il clu droit au rêre, aux
sur la pulpe dentaire).
interprétations,aux hypothèses?
c. un logicielqui estbasésur I'indicede Manning.
d. Les techniquesscientifiquesde la médecineou Activitér74
de f informatique apportent à l'archéologieles l. Deux articlesde journaux présentantdes catas-
preuvesindiscutablesdont cette dernière pouvait trophes natureileset un pamphlet d'une associa-
manquerpour soutenirsesthèses. tion écoiogique.
3 . a 4; b 6 ; c 8 ; d 9 l e 2 ; f 7 ; g I ; h 5 ; i 3 . 2. Le tsunami de 2004,le cycloneKatrina de 2005
4. Plus 1estechniquesscientifiquesmodernespro- et le réchauffementgloballié à l'effet de serre.
gressent,plus le passés'éclaircitet permet d'ap- 3. Ces catastrophesseraientcauséespar les émis-
porter des réponsesau présentqui devient par là sionsmassivesde certainsgazà effet de serre.
même plus clair. 4. Ils présententune structureidentique : descrip-
tion de Ia catastrophe; évocationdesconséquences
Activitê r7z humaines et géographiquesdésastreuses ; exposi-
Ces découvertessont bouleversantescar elres tion desmesuresprisespar les autoritésen avai.
modifient notre connaissance du passé. 5. Les chiffres prouvent l'extrême ampleur de ces
D'un côté, cesdécouvertespeuvent aider à mieux catastrophes.
comprendre notre Histoire. Elles sont promet- 6. Les mesuresprises sont uniquement en aval,
teuses,dans le sensoir ellespermettentd'affiner la aprèscoup.Mais ellesont pour objectif de prévenrr
compréhensionde notre passé.Ces découvertes lesprochainescatastrophes de ce genre.
offrent aux chercheursdu monde entier un champ 7 . L o b j e c t i fc s td ' e x h o r t elre sc h e l sd ' E t a ta a g i re t
d'interprétationsencoreinsoupçonnées. pas seulementà réagir aux catastrophes.

34 . Connioés
ORALE. C'I
IV. PRODUCTION
8. fhomme, de par sesactivités,engendreune pol- Comprendre que nous somlnesla sourcedu mal,
lution atmosphérique qui peut partiellementpro- maisque nous n'en sommespasresponsabies ; faire
voqller descatastrophesnaturelles. ( comme si > la catastropheétait notre destin ;
9. II faut adopter des mesurespour réduire les admettreque la techniquene résoudrapastous les
émissionsde gazà effet de serre. problèmesposéspar la techr.rique ; savoirenfin que
nous n'avonspasde planètede rechangeet que seui
Activité t75 un devenirdonne sensà l'humanité : tout celanous
Faceà n'importe quelle catastrophedite < natu- poussera-t-ilàagir?>
relle >,on cherche- et on trouve- desexplications.
Jean-PierreDupuy, enseignantde l'Écolepolytecir-
Et des responsables, voire des coupables: le tou- nlque.
risme de massepour le tsunamiasiatique, I'admi- u Lépoqueexigede nous une conversion'un pas-
nistration Bush pour le c1'clone de Louisiane. On sagedu < principeespérance ) -qui supposeia maî-
s'alarmedevantcescatastrophes qui font peser sur trise totale de la nature pour améiiorerle sort des
l'l-rommeune responsabilité... divine.Mais la faute hommes - au ( principe responsabilité ,. Alain
est certainementplus à imputer, pour une bottne Finkielkraut
part, au développementirrépressibledu transport
individuel, à I'accroissementvertigineux de Ia Activité r77
popr.rlationmondialeet à I'u artificialisationu de la l. Ces quatre titres souiignent un paradoxe : le
planète. nécessairerenfort de ia sécurité des citoyens
A chaque fois que des catastrophesnaturelles menaceen même tempsleur vie privée.
dévastentla Terre,la polémiquese rallume autour 2. Documents1 et 3 : lessystèmes policieret judi-
de leur prér'ision.Nous savonsen gros à quoi res- ciairedoivent collaboreraveclesscientifiquespour
sembieront les catastrophesfutures : réchauffe- lutter contre 1e crime qui s'internationalise.Des
ment climatique,destructionde i'environnement, programmeseuropéensde collaborationsont mis
technologieséchappant à la maîtrise de leurs en (æuvre.Policeet justicesont dotéesd'outils tech-
concepteurs... Nous le savonsmaisle problèmeest nologiquesde pointe
que nous ne croyonspas ce llue nous savons.car 3. Documents2 et 4: il existeun dangerque soit
remettreen causece que nous avonsappris à assr- utilisée à mauvais escientla quantité énorme de
miler au progrèsaurait des répercussions phéno- donnéespersonnellesqui circulent.I1faut réfléchir
ménales.C'estpourquoi nous agissons si peu et si aux questionséthiquesqu'entraînele développe-
mal. Pourtant,il faudra bien agir. ment de cesnouvellestechnoiogiqueset créer des
iois pour empêcherles dérivespotentielles.
Activité 176 4. Plus on renforcela sécuritéde tous, plus on res-
Quelques pistes pour soutenir votre argumenta- treint leslibertésindividuelles.
tlon: 5. a. Cette dernière possèdedonc désorrnaisdes
u Fatalité,calamité,fléau : les catastrophesnatu- outils de pointe (biotechnologie,informatique,
relles ont toujours été vécuescomme des pièges robotique,etc.). i La biométrie au servicede Ia
inqualifiablestenduspar la nature,comme deschà- justice.
timentsvouluspar lesdieux.("..) Lorsque1atech- b. Sur le plan judiciaire et policier, I'Union euro-
nologie devient une source potentielle de péenne a donc décidé de renforcer considérabie-
catastrophesaussi graves,nous ne pouvons plus ment la coopération entre les États membres en
ignorer les multiples aspectsde notre responsabi- créant, en 2001, I'European Crime Prevention
lité. Il y va peut-êtrede notre survie. ll y va sùre- Network (EUCPN). / Europol et Eurojust ont été
ment de notre liberté. ) créés,au niveau policier et judiciaire, pour ren-
Patrick Lagadec, La civilisation du risque. forcer la iutte transfrontièrescontre les formes
Catastrophestechnologiqueset responsabilités gravesde criminalité organisée.
sociales, Le Seuii. c. La montéeen puissancedu u crime organisé,,
" La prise de conscienced'une menaceglobale,qui qui exploite à la fois les innovationstechniqueset
commenceà susciter des comportements collectifs les opportunités offertespar I'ouverturedes fron-
de dimension planétaire parfaitement inédits, tières,constitueaujourd'hui un épineuxproblème,
nous évitera-t-elleie destin de l'îie de Pâques ? de dimension internationale.Et plus le crime

Cornigés. 35
IV - PRODUCTION
ORALE- C1
s'internationalise,plus i1 y a besoin d'échangeries sentpaspour éviterque dessociétés ou desadmi-
informations. i Les politiques civiles de sécurité nistrations collectentdes informations sur notre
sont confrontéesà de nouveaux besoins suscités vie privée. / Les risquesde dérive sont forts. Aux
par de nouveauxtypesde collaboration. États-Unis,une sociétépropose,pour 25 dollars,
d. On pourrait imaginer que desélémentsclecette un logiciel nommé < Net Detective > qui vous
nature puissentêtre utiliséspar desemployeursou promet ( tout ce que \.ous avez toujours voulu
cles compagniesd'assurances.En Malaisie, les savoirsur vos amis,voisins,vos employésou même
voleurs d'automobile ont donc d'abord coupé le votre patron n. Il y a de quoi être inquiet. / Il existe
doigt de leur conducteur.../ Et c'estcettequantité le risque de vouloir obtenir le contrôle sur tout.
énorme de données personnellesqui pourrait Penser au film Minority Report, de Steven
devenir dangereusecar la nouvelle économie est Spielberg,qui montre un espaceurbain truffé de
entièrement basée sur l'échanee d'informations technologiesvirtuelles qui semblent ne laisser
personnelles. aucune échappatoireà l'individu traqué. / I1 est
e. Lentement,on voit apparaîtredes programmes illusoire de vouioir concilier 1asécuritéde tous en
( tueurs de cookies>, qui permettentde cacherses même temps que la liberté de chacun.
donnéesélectroniquessur le Net, des systèmesqui
permettent de surfer sur le Web en restant ano- Activité r79
Il r.ous est dernandéde dégagerun point de vue
nvme... / Des chercheurs,industrielset ONG,
moral.
réunis dansle projet Bite,Iancéen 2004,réfléchis-
Pourquoi a-t-on besoin de tant de preuves de
sent ensembleau développementdes techniques
confiance,d'identité,d'authentification? En man-
biométriqueset aux questionséthiquesque celles-
quons-nousà ce point ? Que démontrecebesoin?
ci entraînent.
Nous vivonsdansun monde de plus en plus virtuel
6. < I1faut cependantreconnaîtreque... maisaussr
oùrI'on sait que tout peut être falsifié,oùrl'on sait
du crime >. < I-'électronique estprécieuse mais... ,.
< Le taux d'erreur... est de un pour dix rnille r. que la technologiepeut être déjouée,détournée.I1
< On pourrait imaginer... compagniesd'assu- nous faut développerde plus en plus de pare-feu,
de preuvessupplémentaires, de parades.La consé-
rances,. < La fracture... en seraitd'autant plus
quenceest qu'on en arrive à n'être sûr ni de per-
visible>. < Et c'estcettequantité...l'échanged'in-
sonneni de rien.
formationspersonnelles. u
Et nous somrnes dépendantsde ce besoin, aux
7. a.8 embarrassant ;b.8 certification; c. ffi être
dépensde notre propre liberté individuelle.La plu-
poussévers ie succès; d. ffi un tel ou un tel ; e. ffi
part de la population sembleen effetne pastrop se
rendu incompréhensible; f. ffi vie intime ; g. I
poser de questions.La preuve : le succèsde pro-
droit d'user et de disposer.
grammes à la télé où des groupes d'individus
Activitér78 acceptentde vivre pendant des semainesenfermés
AspectsBositifs : Le 1i septembre2007 a marque sous Ie regard d'une dizaine de caméras,comme
tous lesesprits./ I1estnécessairede lutter ensemble < Big Brother ), programme de la télévisionnéer-
contre le crime qui s'internationalise./Il faut véri- Iandaise,ou u Loft Story n, son équivalentfrançars.
fier que les informations et les informateurs ne Notre liberté individuelle a-t-elle si peu de valeur
sont pas faux. / Les techniquesbiométriquessont en regarddu groupe,de la communautéà laquelle
une grande avancéequand ellespréserventl'ano- nous appartenons?
nymat. / Lors desrécentsattentatsde Londres,des
camérasde surveillanceinstalléesun peu partout
dans la ville ainsi qu'une bonne coopérationentre ÉpneuveswPEs
lespolicesd'Europeont permis d'identifier et d'ar-
Domaine: Lettres
et sciences
humaines
rêter rapidementies coupables.
Suietr
Malgré I'euphorieque cetteévolutioncybernétique
suscite,il faut restervigilant. Activitér8o
Aspectsnégatifs: Lélectroniquen'est pas fiable à 1. a. Ce sont destextesqu'on pourrait appelerphi-
100%. Les risques d'erreur ne sont pas négli- losophiques.Ils ont de nombreux points communs
geabies./ Les moyensélectroniquesseulsne suffi- (vocabulaire, réflexion...).

36 . Cornioés
ORALE. C1
IV. PRODUCTION

b. Le texte I parle de la rapidité de l'écoulementdu ministrede la santé)qui présententdes points de


temps.Le texte 2 parle de sa lenteur.Le texte 3 fait vue subjectifs.Faceà cesépidémies,il y a donc d'un
apparaîtreque cesdeux valeursne sont pasantago- côté,une positiondistanciée et d'un autrecôté,une
nistes,et se rejoignentsouvent. position avecun parti pris é"'ident.
c. Comment vous situez-vouspersonnellement ? 2. a. Le chikungunl'aest un virus qui se transmet
Lii réponseà cettequestiondétern-rinera I'orienta- par piqirre de moustique et provoque ttne forte
tion que vous donnerezà votre exposé.N'hésitez fièvre et des douleurs articulaires ; il peut être
rrr< -r rrrerr,lre rrrrti I mortel chezlespersonnesfragiles.La grippe aviarre
2 . L e s o n tb i c n s ù r d e ss u g g e s t i o n s . est un virus qui se transmet par contact avec les
a. C)npeut envisagerune problématiquequi sepré- volailles et provoque une grippe mortelle chez
senterait de la façon suivaute : sontnres-nous l'homme.
rnaîtresde notre temps,ou n'est-cequ'uneillusion ? b. Pointscommuns : dans les deux cas,un animal
tst ce le tempsqui s'imposeà nous ? transmetle virus à l'homme ; cesdeux virus sont
L'exposépourrait s'articuler selon deux axes : réémergents; ieurs symptômessont une forme de
cl'unepart,Ia rapiditéde I'espace-temps, qui donne grippe ; ils ont engendréla mort d'une centainede
I'illusiond'ur-réternelprésent,qui donneI'impres- personnes; l'extermination des animaux respon-
sion que le tempss'accélère (textel) ; d'autrepart, sablesdes virus est la seulesolution trouvée pour
un comportementvolontairepour réduire cette Iimiter la propagationdu virus ; des systèmesde
vitesse, et faireen sorteque le tempss'écouleplus surveillancedes épidémiesont été mis en place ;
lentement (texte 2). Le texte 3 fait ia liaison entre aucunvaccinpour i'homme n'estactuellementmis
les deux : il suggèreque nous avonsoublié la 1en- sur le marché.
teur - voire I'ennui - de notre enfance,et que la Différence: seulela grippe aviairesemblepouvoir
précipitationnous guette. setransmettred'homme à homme.
Bien entendu,il estdifficile de conclure: l'essentiel c. Leschiffresprouvent l'ampleur des épidémieset
estde donnersesraisons.Pourconclure,on pourra I'importance des movens (humains et financiers)
toutefois développeri'idée que tout 1emonde n'a mis en æuvrepour éradiquercesmaladies.
pasla même facilitépour ( prendredu temps>, et 3. a. Les questionsdes journalistessont provoca-
que ie tempschoisiestune forme de luxe... t r i c e s: < p o u r q u o is e m b l e - t - o n . a. .l o r sq u e . . .; e s t -
b. Voici quelquessuggestionspour une réflexion il vrai eu€..., la mort de quelquesdindes
préliminaireà 1'entretien. compterait-elle plus quela mort de 77 personnes ?;
- Tempsobjectif,temps subjectif? des mesures réellement efficaces... ; les gouverne-
- Pressé? Paspressé? ments ont-ils vraiment... ,. Elles démontrentle
- Pourquoicertainespersonnes sont-elles toujours scepticismedes journalistesen ia capacitédes
en retard,et d'autrestoujours en avance? scientifiqueset des politiques à résoudrele pro-
- Quelquesproverbes: < Le temps, c'est de I'ar- b1ème.
gent) ( Chaquechoseen son temps.) b. Desréponses floues,qui ne répondentpaspréci-
- Une citation de Ravmond Queneau: Si je parie sémentà la questionou bien qui dénotentune cer-
du temps,c'est qu'il n'est pas encore.[...] Si je taine mauvaisefoi. Ces réponsesne sont pas de
parle du temps,c'estqu'il n'estdéjà plus. nature à rassurerle lecteur.
A consulteréventuellement: L. Boyer,R. Bureau, c. Les scientifiqueset les politiquessont complète-
Le tempsen citations (350 citationssur le temps), ment dépassés par cesépidémies.
Éditionsd'Organisation, 2006.
Activitér8z
1. Il existed'oreset déjàun embargosur lespaysoùr
Domaine: Sciences
il y a descasavérésde grippe aviaire.De plus, dans
Sujetz
ces pays, les compensationsfinancières pour
Activitér8r chaquepoulet abattu sont bien inférieuresau prix
l. Deux articles de journaux qui présentent,de de ventede cespoulets.Aussi,le tourisme,première
fàçon assezobiectiveet neutre, les deux virus en source de revenuspour la Reunion, est en chute
qr.restion.Et deux interviews(d'un médecinspécia- libre. fhôtellerie réunionnaise s'apprête à vivre
liste des virus et d'un homme politique français, une annéenoire.

Cornigés. 37
I. COMPREHENSION
ET PRODUCTION
ORALES.C2
Les mesures prises par les gouvernementssont humides fiançaises,et sept mois pour que des
pour l'instant purement des mesuresd'urgence : mesuressoientprisespour lutter contre le chikun-
confinementdesvolailles,vasteplan de dérnousti- gunya.
cation, renforcementde la veille sanitaireet sur- Un rapport alerteaussisur ie fait que les stocksde
veillancerenforcéedans des zones à risque. Ces médicamentsprévus ne perrnettraient pas d'as-
mesuresont permis de réagir.Tiès bien ; celaétait surer une couverture de la population conforme
nécessaire. Mais ii faut maintenant se donner les aux recofirmandationsde I'OMS, à savoirde 25otoa
moyens d'anticiper,de travailler en amont de ces
40ok de la population nationale.Et ce sont quelque
catastrophessanitaireset pas seulementen aval.Il
250 millions de masquesqui seraientnécessaires,
faut par exempleinvestir dans la vaccinatior-r pré-
au lieu des50 millions qui ont commencéà arriver.
ventivedesvolailiescar investiraujourd'hui dansle
Outre l'aspect sanitaire, une pandémie pourrait
contrôle de Ia grippe aviaire chez les animaux est
provoquerla désorganisation du systèmede santéà
peu coûteux comparé aux coirts d'une pandémie
mondiale qui pourrait se produire demain. Cela causede la saturationdesservicesde soin,et même
s'appellele u principe de précaution>, thème cher une paralysiepartielle des servicesessentielsau
aux politiquesactuellement. fonctionnementde la sociétéet de l'État. Il existe
2. On peut douter de I'efficacitédu gouvernement aussiun risquenon négligeableque certainsspécu-
françaisdans une telle situation.On a en effet déjà Iateurstirent parti des difficultés du pays.Ivlaisle
eu un avant-goirtde la < politique de I'autruche ', plus dur à circonvenir serait certainement la
de la part du gouvernementlors du passagedu panique provoquée au sein de ia population.
nuage de Tchernobyl. D'autre part, le gouverne- Imaginezqu'à la moindre fièvre,tout le monde se
ment a mis desmois à déclarerla mise en confine- croit porteur... Enfin, le scénariole plus redouté
ment totai de toutes les volailles dans les zones seraitune mise en quarantainede la population.

Dalf niveau C2
| - GowrpRÉHENsroN
ETPRODUCTIONORATES
1. Domaine: Lettreset scienceshumaines s a n t ec, l l es es e n ts e u l e . . .
c. Ellen'estcertainement pasheureuse...
Activité r83
1. deux femmes Activité r84
2. a. Elle annonce qu'elle vient faire une enquête, On peut aussi utiliser quelques arguments
mais elle cherche,plus probablement,à vendre du opposés:
m a t e r i eel l e crto m e n a g e r . On n'estfbrcémentplus très jeune.
b. La maison estbien équipée; elle ne pourra donc On quitte (parfois,souvent) un entourageconnu
rien vendre. pour un autre qui ne I'estpas.
c. Non. Elle n'a aucun intérêt à resterlà. On n'a pas toujours assezd'activitéspour occuper
3. a. La femme parle six fois de son mari. Elle ne le temps.
peut sansdoute pas décider; c'estlui qui décide. Le couple peut se défaire,parce qu'il n'a pas sou-
vent eu I'habitudede mener desprojetsensemble.
C ' e s tu n e p e r s o n n es o u m i s e .
On peut avoir desaccidents de santé...
b. Comme son mari lui parle peu, elle est très
contente de trouver une interlocutrice. D'autre Activitêr85
part, cette femme s'ennuie: elle a changéde pays Contre Ie confort matériel :
(donc elle a perdu sesamis et connaissances), sa Attitude consumériste,tentation de renfermement,
famille est loin, elle n'a aucune activité intéres- absence de contactshumains,ennui...

38 . Cornigés
I. COMPREHENSION ORALES.C2
ET PRODUCTION
Activité 186 - Des associations(bénévolesou non) peuvent
- Italie,années1980: début de la réflexionsur I'in- mettre en placedes initiativescitoyennespour le
adéquation entre le temps de travail et le temps b i e nc o m m u n . . .
dont disposenties femmesqui travaillent. Textecomplémentaire:
- ]ean-YvesBoulin ; < bureaux du temps >>: cher- Présentation
cheur fiançais qui s'intéresseaux discordances Le tempsn'estplus oii la vie urbaineétait rythmée :
entre 1es différents systèmesd'horaires (travail, i au quotidien par leshorairesd'entréeet de sortie
transports,services publics,loisirs). desusines,bureauxou écoles.
- enquêtessur les rythmes de vie décalés: les 35 L chaquesemainepar le reposdominical, avecses
heures et ies gardes d'enfar-rts,les transports ; momentsforts (messe, tiercé,repasfamilial,etc.).
temmesactivesconsommatricesde loisirs ; jeunes } chaque année par de longues semainesde
sortant la nuit ; femmes issuesde classessociales vacancesinvitant à quitter la ville ou à investir
souventdéfavorisées, mèresde famille (problèmes différemmentsesespaces publics.
d'horairesde travailet de garded'enfants). Voici venu le tempsdesnouveauxrythmesurbains,
- prioritéspour lesvilles: . Belfort: miseà dispo- des horairesflexibles,gagesou témoins de liberté,
sition de navettespour les étudiants/ . Saint- mais aussi de contraintes multiples. Hier,
Denis : amélioration de l'éclairage,de la sécurité; à 5 heures,Pariss'éveillait;aujourd'huià la même
heure, Paris s'endort aussi quand regagnentleur
animationà la tombéedu jour / ' Rennes: horaires
domicile ceux qui ont fait la fête ou qui ont dure-
des agents d'administration féminins (journée
ment travaillé pour permettre cette vie nocturne
continuepour libérerla soirée)/ . Poitiers: Agence
ou préparer la ville à vivre le jour venu. Le repos
du temps : guichetsuniquesoùrles famillesfont en
dominicai ou des jours fériés,propice à des pra-
une tbis toutes les démarchespour leurs enfants;
tiquessocialesfestives,culturelleset sportives,n'est
horairesd'universitédéca1és ; horairesdescrèches;
plus vraiment respecté.Lesgrandsmagasinsreven-
associationTandem (u dépannage> pour les
diquent la possibilité d'accueillir leurs clients,
parents).
invoquant leur u demande> (?). Oft-icesreligieux
Activité r8Z et rencontres sportives sont parfois avancés
Àrgumentsfavorables: en semaine pour ( libérer > les rveek-ends.
Commercesouverts ; administrations ouvertes ; Latrsentéismesévit dans les écolesqui persistentà
meilleuregestiondes flux despersonnestranspor- ne pasadopterla semainede quatrejours.
tées(cecipeut donner un avantageaux transports S'achemine-t-onvers une viile ouverte24h sur 24
en commun et réduirela circulationdesvoituresen et 7 jours sur 7 ? Les nouveaux rythmes urbains
r-ille) : amélioration du fonctionnement de la modifient 1esreiations socialeset nos rapports
cellule familiale (par de meilieurs horaires de à l'espacequ'il faut arnénageret gérer en consé-
crèche,par exemple) quence.Ils sont une sourcede conflit entrede nou-
Àrgumentsdéfavorables: velles pratiques des espaces publics et les
Il faut bien que desgenssoienten train de travailler populations riveraines,entre les aspirationslégi-
pour que lesautresen profitent...Du coup,tout le times de générationsdifférentes,entre catégories
monde ne peut pas bénéficierpeut-êtred'horaires socialesdont certainesrevendiquentle droit d'uti-
a m e n a g écso n v e n a b l e. s. . iiser à ieur guiseleur temps ( libéré ,, tandis que
d'autressont confrontéesà destempscontraintsou
Activité r88 subis.Ils setraduisenten ville par la multiplication
Quelquesarguments: de déplacementsqui sembient échapperà toute
- Lesadrninistrationssont desorganismeslourds à rationalité. Dans l'agglomération toulousaine,
pasforcémenttrèsrapidement.
gérer;ii ne réagissent un tiers à peine est lié au travail ou aux études;
- Les fonctionnairesne font aucun effort; iI ne se les autres semblent relever de la liberté ou du
soucientpas de I'intérêt desusagers. < caprice, des habitants (destination,répartition
.\lals: horaire ou hebdomadaire).La voiture individuelle
- Certaines administrations plus proches du offre la < liberté , d'aller u oir l'on veut, quand on
citoyen (municipales, par exemple) sont mieux le veut ,, alors que les transports collectifsimpo-
à mêmede juger desbesoinsde la population. sent leur contraintes d'horaires ou d'itinéraires.

Connigés. 39
I. COMPPEHENSION
ET PRODUCTION
ORALES.C2
Ces mobilitésdiffusesdans le temps et dans l'es- Activitér9r
paceinterrogentl'élu, le géographeet 1ecitoyen.La Le débatpourra sedévelopperautour de cettecita-
ville doit-elle s'y adapter?Faut-il au contralre tlon :
régulercettediversitécroissantedestempsau nom < Mon père,ce hérosau sourire si doux > n'estplus
d'une certaineidéede u qualitéde la vie , ? Difficile qu'uneimagedérisoire.Le pèren'estun hérosque
d'arbitreret de faire émergerun consensus : l'rn- parcequ'il rassureI'enfant,au sortir de i'Gdipe, de
térêtgénéralne pellt êtrela sommedesaspirations n'être pius seul avecI'affèctivitématernelle,que le
contradictoiresque rér'èlentcesnouveauxrvthmes fantasmede tor.rte-puissance ou d'appropriation
urbains. menacerait.La fbnction symboliqueest à ce prix.
Ctfé géogrtphity.re
du 23 N{ars1005
Or, le u pèrecopain, ou 1eu papagâteau> sontdes
Nouve:ruxrvthmes urbains : la r.illc'à 1000tenrp.? pèresbafouésréduits à des fonctions maternantes
Robert trlARCONIS (Professeurde géographieà I'Université dans un contextede réduction juridique ou psy-
-foulouse-Le
dc N'{irarl) chologique de son ternps de présenceauprès de
l'enftrnt,accréditédepuisdes décenniespar les tri-
Activité r89
bunauxet le senscommun.Socialement et symbo-
l oui; oui. liquement privés d'occuper leur placelégitime de
2. La femme devient chef d'entrepriseet le père tiers,cespèressesententobligés,par culpabilitéou
s'occupedesenfants. démission,de ressernbler à une bonnemère.
Jean-Pierre Cambefort, psychologue. Association
3. a. Le père nourrit, lave, promène, couche les
Aide et protection de I'enfance,chargéd'enseigne-
enfants.
ment à I'IUIjM et I'IRTSde la Réunion.
b. Le père s'occupedes tâchesrnénagères,
dont le
repasdu soir.
Activitér9z
$ 1,commencantpar : < le vis a\rec) : scléroseinde-
4. a. Lépouse se comporte comme un patron sirable, rnais présente ; possibilité cle s'adapter,
(cf . les jérémiadespatronales, de u l'entrepre- d'organiserson temps de travail ; acceptationde la
n c u s e" t ; e l l es e c o m p o r t ea u s s ci o m m e. . u n p è r c inaladie: longue; plutôt positif d'en parler.
de famille > lorsqu'elleva dire bonsoir à sesenfants. $ 2, commençantpar : n fisolement,en fâit, estla
b. Lépousese comportecomme u un mâle domi- pire des chosesu : souffranceexprinée la nuit par
r aprèssa u journéede labeur,.
nant et tra.nailleur le dessin; davantagede conversations, plus riches;
plus humaines ; tabou des maladies dans les
5. a. émolurnentsI salaire/ b. réminiscences
familles ; organiser une rencontre malades /
I qui rappelaientle placenta/ c. jérémiades
séreuses
danseurs?
I plaintesi
S 3, commençantpar : < le me souviensencorede
d. élusif ffi évasif / e. avoir I'heur de ffi avoir la ce mois de juillet 1999 ) : 28 ans ; retour de
chancede \racancessportivesdans les Alpes (parapente).
Premierssymptômes: hypersensibilitéaux pieds ;
Activité r9o
hospitalisationà Nantes; moelle épinièreatteinte;
La tradition (ancienne)veut que ce soit la mère
aucun médecinn'a parlé de scléroseen plaques.
dans Ia petite enfance, puis le père lorsque le
5 4, comrnençantpar : u En septembre,je suis
garçongrandit,ou 1amèrequandla fille grandit... rentréeà Caen,oir j'habite ) : retour à Caen en
À l'heure actuelle,on ne manquera pas de bons septembre; normal au bout de six mois ; naissance
arguments,d'un côtécommede I'autre... d'un fils en 2002 I fils conscientde 1a maladie
Voire, d'argumentsinédits : un pédiatre et pédo- (explications); mal réapparuaprèsla maternité;
psychiatre(Marcel Rufo) dans un article intitulé questionposéeau neurologuenantais: sclérose! ;
< Qui est1epère? , écrit : < J'aiététroublépar l'his- refusd'un traitementlourd ; perte de cclnfiance.
toire de cettejeune femme, Élodie,qui a demandé S 5, commençantpar : u Peu à peu, le moral est
un congéde paternitéaprèsla naissance de I'enfant revenu,1a maladie s'eststabilisée> : traitement
de sapartenaire,Karine , choisi (parmi quatre) ; premièreaffectionhandica-
23-02-2006)
(I-'Ëxpres-i, pante chez les ieunesadultes; dossiermédical :

4O . Corrigés
I - COMPRÉHENSION ORALES.C2
ET PRODUCTION
J c . i 9 9 9 , p r é s o m p t i o nd e sclérosedéjà inscrite ; conduction nerveuse.Ces Iésions interviennent
hc'urùusc malgrétout. probablementdansle handicappermanentqui se
développesouventaprèsquelquesannéesd'évolu-
Activitér93 tion de la maladie'
, \ r g u 1 1 r ! ' n tpso u r : rvrv*..ciocrissimo.com
(.c \()r1ta frcu près les mêmes que ceux utilisésdans
ic c.rr de lrtrnclicaps,en particulier physiques : pos-
Activité r95
.ibilite: cl'adaptation ; aménagements divels' L:r l. 6 personnes.
2. Un grosproblèmede stress,clontellene peut pas
po::il.ilitci de tra\.aillerpermet de ne pas être exclu
sortir.
Jc l.rsocrété.
3. A priori oui. La premièrelui proposela relaxa-
.\rgunrc'r-tts contre :
tion positive,air.rsique la musique,la nature,les
Pl. toujours très glorieux poLlr ceux qui les
amison... le médecin! La seconde lui proposeune
cnrl.loient : rendement inférieur au travail ; ditl-
activité physiqueintense.Ce sont des activitésqui
; u l t c . . 1 ' a r l a p t a t i o n; g ê n e d a n s l e r e g a r d d e s
leur réussissent... lvlaisréussiront-eliesà Angelina?
.lUIfa:...
4. lvlargueritedécrit avecprécision ses symptômes :
Activitér94 * phi.siques: pressionartérielle,boule dans l'es-
(. c.t un clebat Chaque
à trancher.
clitllcile médecin tomac,tremblements;
ioir v r.;tlechir
en conscience la révé-
: quelrésultat - psychiques: paranoTa,troubles obsessionnels,
irti')n (1clir malacliear-rra-t-el1esur 1epatient(dclnt sentimentd'échec,de solitude.
:l t.ruttr'nrrcotrPte...) ? Il y a différentesmanières Ellene prendpasde rnédicaments.
i . t t t t t ',t ) r ( r l c . c h , r t e s . . . 5. a. Or,ri.Ellea aussidestroublesobsessionnels. De
uue questionqui n'estpas- ou pell
(. .:t d'aillùut's plus,ellea une tendanceboulimique.
- rr.iitecclar.rs
lesétudesde n-rédecine... b. Toutefbiselle arrive à relativiser: 1aprésencede
Document complémentaire son garçonen bonne santéI'aideà surmonterdes
:iicros.' en plaques: une originemystérieuse passages difficiies; ellevoit desgensen pius grande
L.nvirtrn50 000 personnessont touchéespar la difficuité qu'e1le.
'.lcr,,scr'n ;rlaquesen France,deux millions dans
Activité 196
ic nronde.Cl'estla deuxièmesourcede handicap
C ' e s t u n e c a r a c t é r i s t i q u ed e c e g e n r e d e
ncur,rloqique chez- lesadultesjeunesaprès1esacci-
u maladie,. Lespersonnesatteintesde cessvmp-
Jcnt: dc la route.Bien que reiativement fréquente,
tômessont parfaitementcapables de lesanalyseret
. c ' t t cn r . t l . t L lri c : t em a l c o m p r i s e .
mêmed'indiquerce qu'il faudraitfàire...
I)rol.' de nom que celuide sclérose en plaques.En
Les propositions de I'animatrice paraissentde
rc.rlite.le tert-tte de u sclérose tire son originedu
>
nature à réglercertainsproblèrnespeu graves,voire
î.rit t1u..cette maladie entraîneraitun u durcisse-
superficiels.L activité physiqueest utile, mais elle
mr'nt , des zonesdu cerveauou de la moelleépi- ne peut pas tout résoudreà elle seuie.Ce qu'elle
niere.(-eslésionsnerveuses sont en rapport avecla
propose, ce sont plutôt des mesuresde confort,
Jr.tructiot-tde la myéline,1asubstance qui forme la
pour des personnespeu atteintes.Peut-êtrecelles
srinc protectriceentourant le prolongementdes d o n t i l e s tq u e s t i o inc i . . .
ncllroncsoLlaxones.Cesaltérationsne se font pas
rcqulièrement n-rais par plaqueset les symptômes, Activité r97
.1ui dccoulent du raler-rtissement de f ir.rfluxner- Le bon stress,c'est celui qui incite à se dépasser,
vcur, sont dclnctrès variablesd'un rnaladeà un mais qu'on peut maitriser.Par exemple,celui qui
.rutre.De plus,les lésionspellventinitialementse apparaîtlors d'une épreuved'exameir...
rcip.11gr et la maladie évolue le plus souvent au Le < rnauvaisr stressest plus difficile à maîtriser,
Jc;butsousforme de poussées laissantpeu ou pas voire impossibleparfois.Lactivité physiquea cer-
.1cserluelles. tainement des aspectspositifs.Elle provoque' par
l-'utilisationde I'imageriepar résonancemagné- exemple,dessécrétions d'endorphinesdansle cer-
tique (IRM) et lesétudesde microscopieont révélé veau qui ont des propriétés calmantes. . . Elle
assezrapi- -
détourne momentanément? - I'attention des
quc la scléroseen plaquess'accompagne
,lcmentd'altérations desaxones, de la
responsables troublesressentis.

Connigés. 41
I. COMPRÉHENSION
ET PRODUCTION
ORALES.C2
N{aisune activité physiqueexcessive, désordonnée parle alors de stresspositif ou, plus communé-
et incontrôléepeut provoquerd'autresprobièmes: ment, d'une vie excitante I Clertainespersonnes
musculaires,tendineux, cardiaqueséventuelle- deviennentmême< accrochées, à I'adrénaline: ces
ment... moments de mobilisationintenseaccompagnée de
Document complémentaire peur et d'action vigoureusedeviennentleur princi-
Le stressest l'état de tensionchronique(à la fois pale façon de se sentirt ivantes.C'est,par exemple,
physique et psychique) qui découle d'une façon une dimensionimportante de la passiondu jeu ou
inadéquatede gérer la pression (psvchique)pen- de la pratique dessportsextrêmes.Par contre,si le
dant une périodeprolongée.Plusieursingredients passage à l'action n'a paslieu, lesrisquesde souffrir
sont nécessaires pour créerun stress. de stressaugmententconsidérablement.
Ilfàut: JeanGarnau,< Le stress:causeset solutions>,
- une situation comportant de la pression (psy- tiré du magazineélectroniquc,La lettredu psy,
vol.2,no8, août t998.
chique);
- pendantune périodeproiongée(autrement,il ne
2. Domaine
: Sciences
s'agiraque de tensionpassagère) ;
- une façon inadéquatede réagir à cettesituation. Activitêr98
[... i QuellepressionengendreIe stress? l. ffi d'un systèmeeuropéen de navigation par
La pressionpsychicluenécessaire pour engendrerle satellite.
stressestune réactionps,vchcphvsioiogique devant 2 . a . 8 1 0 0 %e u r o p é e /nf f i 2 0 1 0/ E 3 0 i E 2 4 0 0 0
une urgence.Ti'oisgenresde causespeuventprovo- km/ffilm
quer cette réaction d'urgence : les changements Les chiffies non cochéscorrespondentau système
rapides (positifs ou négatifs),les menacesou les américainGPS.
dangers que nous rencontrons (objectivement b. 450 000 I 400o/opar rapport à 2004/ 3,8 mil-
fondésou non) et notre impression(justifiéeou liardsd'euros/ 1,8milliardd'utilisateurs en 2010et
non) d'avoirà réagirrapidementà la situation. le double en 2020.
Lorsque nous somntesdans une situation d'ur- c. GALILEO seratechnologiquementsupérieurau
gence,notre organisme se mobilise intensérnent systèmeGPS et il vise à supplanterce dernier en
pour êtrecapabled'y faire faceadéquatement. C'est s'attaquantau faramineuxmarchéde la géolocali-
ia sécrétiond'adrénalinequi permetde rendreins- sation(en termeséconomiques).
tilntanément disponibles les ressourcesde notre 3. Gérer les transports publics ; sauverdes gens ;
organisme. Elleaugmentel'acuitéclenos senset de rnieux localiseret guider despersonnes.
nos perceptions,la rapidité de no-sréflexeset la 4. a. n Signesdes temps > : indicesqui prouvent la
forcede nos muscles.[.. . ] vérité de quelquechose.
La suite normale à cette violente mobilisation b. OVNI : objet volant non identifié.
généraleest une action vigoureusequi utilise les c. u lv{. et Mme Titutlemonde> : I'ensembled'une
ressourcesrendues disponibles par ia décharge popuiation (toutesclasses socialesconfondues).
d'adrénaline. d. u Ne pas dépendre du bon vouloir de
Selonla situationet lesdécisionsque
quelqu'un > : être indépendant de la volonté
nous prenonssur le moment, cetteaction est une
(bonneou mauvaise)de quelqu'un.
fuite ou un combat : on agit pour éviter le danger
qui nous menaceou pour combattreI'obstaclequi Activitér99
se dressedevant nous. Laction vigoureuserétablit l. Iulien Ignaceestresponsable de l'Agencespatiale
i'équilibre psychophysiologiqueet entraîne une européenne.Son point de vue estdonc scientifique
sensation de bien-être et de satisfaction. mais partial, de parti pris. Pour preuve,cetteinter-
Subjectivement, on éprouveun plaisir lié à f inten- viei.vne nous vante qr.reles mériteset lesavantages
sité de ce que nous avons vécu. La fatigue et ie du systèmeGALII.EO.
besoin de récupérer apparaissentnatureilement 2. On peut imaginerles nombreusesapplications
ensuitepour compléterle cycle"On ressentalorsce au qu<ltidienmais aussidansla vie professionnelle
qu'on appelle une ( bonne fatigue ,r. Dans la du systèmeGALILEO : offrir un positionnement
mesureor) cessuitesnaturellespeu\€nt avoir lieu, fiable et précis pour les randonneurs,les plaisan-
le stresschronique destructeurest impossible.On ciers,ies automobilistesainsi qur'aiderau déplace-

42 . Connigés
ORALES.C2
ET PRODUCTION
I. COMPRÉHENSION
ment despersonnesaveugles. En tairebénéficierles rechercheseffèctuées(despatientshandicapésont
pompiers,les ambulanciers,les servicesde police déplacéun curseursur un écrand'ordinateurgràce
frour des interventions rapides. Contribuer à la à leur cerveau).
défensede i'environnement(iocaliserlespollueurs, Puis un développementen trois parties. Une
surveillerI'atmosphèreou encoresuivreles dépla- équipe de scientifiquesétait parvenueà ce qu'un
cementsdes animaux sauvagesafin de préserver patient tétraplégiquesurfe sur Internet grâce au
ieur habitat). Sen'ir à la surveillancedesvoicans,à contrôie de la penséemais elle avait dû pratiquer
l'étude des tremblementsde terre. Enfin, fournir une intervention chirurgicale.Alors que l'équipe
un tempsextrêmement précispour lestransactions de chercheurs dont fait partie f intervenante a
financières. obtenu les mêmesrésultatssansgrefferd'implants
Mais il existe aussi des inconvénients: un prix d a n sl e c c r v e a ud u p a t i e n t .
excessif; un systèmequi nécessited'intégrer une Ces résultats sont très encourageantscar ils per-
cartographierigoureuse.On peut aussireprocherà nettront des applicationsnon seulementpour les
la géolocalisationson côté u Big Brother>. personneshandicapéesmais aussi dans d'autres
3. Tout de même, GALILEO pourra permettre ie domaines scientifiquescomme I'authentification
développementdesentreprises,créerades empkris d'une personnepar un systèmeinformatique.
hautement qualifiés (estimation : création de Enfin, une conclusion qui montre I'essor de ce
140 000 emplois,principalementdans les indus- domaine de rechercheet qui invite l'auditoire à
tries participantau programmeeuropeellet dans poserdesquestions.
les entreprisesde servicesutilisant la navigation 4. l,a méthode utilisée par les premiers scienti-
par satellites).C'est, de plus, un marché en plein fiques, consistantà greffer des électrodesdans le
essor: il y a actueilement6 millions d'utiiisateurs cortex d'un patient,a Connéde très brtns résultats
européens(ce qui représente14 milliardsd'euros mais il a fallu pour celaeffectuerune intervention
de revenusmoncliaux). chirurgicalelourde et risquée(en plus, on ne sait
pas quels seront les effets à long terme de Ia
Activitézoo présenced'électrodesdans le cerveau).En conlpa-
I et 2, La place des systèmesde positionnement raison, l'équipe dont fàit partie l'intervenanten'a
globauxpar satelliteest appeléeà s'accroîtreconsi- paseu recoursà desimplantsmais a tout sirlple-
dérablement dans1avie de tous lesiours'Il estpro- ment collélesélectrodessur la tête du patient et est
bable qu'aujourd'hui, nous n'en sotlpçonnons parvenuefinalementau même résultat.
mêmepasle potentiel.IvIaislessystèmes de naviga- 5 . a l 4 : b l 6 ; c l 1 ; d l 1; e l 2 ; f 1 3 .
tion GPSpoul r'éhicule,avecleur proprecartogra-
phie et 1e guidage vocal, sont l'ennemi cle la
Activitézoz
la fin, ou du tnoins, un Le cerveauest une énigme,un mvstèrequi a tou-
cartographie.Ils n-iarcluent
jours passionnéet terrifié à la fois I'homme (pensez
appauvrissementde la lecture de l'espacegéogra-
à la révolution engendréepar la psychanalyse, par
phique.\bus entrezlescoordonnées d'une adresse
les découvertesde la neurobiologie,par I'essordes
dansvotre outil et une voix numérique vous guide
neurosciences).Aujourd'htii encore, nous ne
de bout en bout. La géographieestle droit à I'er-
une curiosité savonspas quel potentiel de notre cerveaunous
rance,à la découverte,cequi nécessite
utilisons,certainementmoins de 10o/o. Mais ceux
pour les espaces qui nous entourent. Avec Ie GPS'
qui semblent maîtriser, contrôler plus que r.rous
plus besoind'être curieux puisque le système ne se
leur cerl.eau,ceuxqui parviennentà agir sur la réa-
trompe plus.
lité ph,vsique(comme ceux qui font de la lévita-
Activité eor tion) nous fascinent.
1. b. une conférence (< Merci d'êtrevenussi nom- D'un côté,les premiersrésultatsdestestseffectués
breux pour écoutercetteconférence>). sont très prometteurspour les personneshandica-
2. non / oui. pées comme les tétra ou les paraplégiquesqui
3. Le discoursest strricture de la façon suivante: retrouveront enfin une autonomie tant attendue.
Tout d'abord, une introduction qui présenteie Imaginer aussi qu'en pensant sirnplement à
thème de la conférence(influer sur la réalitéintbr- quelque chose,on aura accèsà son courrier élec-
matique par la pensée)et exposelc résultat des tronioue est très tentant. Mais d'un autre côté,

Conrigés . 43
I - COMPRÉHENSION
ET PRODUCTION
ORALES.C2
quel est le progrèsscientifiquedans le fait de pou- exposedessystèmesplus sérieux.La phrasequi tair
voir jouer à desjeux vidéossansl'aidede Ia main ? transitionest : u Mais dites-moi,.'ou. n. planchez
Jusqu'oilallons-nousaller dans ce cor.rtrôlede la pas que sur desprojetscle',iture délirante: >
réalitéphysiquepar la pensée? Sommes-nous prêts 5. Le journalisteest cl-rbitatiiet en même temps
à connaîtreIa réponse? admiratif: u et ie conclucteur n'a rien à faire...on
v o i tb i e nq u e l ss o n tl ( \ . l \ , r | l t r { ed\ ' t r r tr e ls y s t è m e ,
ACtivité
ZO3
pourquoi ce désir,voire ce besoinpour l,homme, citéedansle 4.
:t 11
o' rauxlntutt,orécédenr'rc''t
: a' d' i 'ral : lr' c c
de toujours tout contrôler,surtout les machines
qdil a lui-même inventées? Activité zo5
Actuellement,l'écart qui séparedans le temps 1a Q u e l q u ea
s r g u m e n t ps ( ) \ s i b l c:s
science-fictionet la réalitétechnologiquese réduit La haussedu nonrhrccl'accidents de voitureset les
considérablement. Leslivresde science-fiction ont nombreuses camp;rslrc\de prublicité en matièrede
souventétéprophétiquesen matièrede dér,eloppc- préventionroutiL:repou5scntles ingénieurset les
ment technologique.Pensezaux nouvelles de constructeurs autornobilcsi trar.aillersur dessys_
I'Américain Philip K. Dick qui ont été adaptéesau tèmesd'assistance élecrroitique. Mais il s'agitavant
cinéma (comme Minority Report de Ste,n,en tout d'une courseentrc constrLlcteurs automobiles
Spielberg) ou au frlm Ternùnator de James pour intégrerde plus en plus clegadgetsélectro-
Cameron oir, dans un futur pas si éloigné,les niques,souscouvertd'argumentstels clue< créeL
machinesavaientpris I'ascendant sur I'homme et une nouvelle forme de r.oiture censéepouvoir
é t a i e net n p a s s ed e l ' e x t e r m i r r e r . redéfinir lesrapports desgensar.ecleur l.éhiculeet
Il ne faut pas oublier que ce sont les passions(et avecla ville ,, u développerdes s,vstèmes qui per-
donc les peurs) qui utiiisentla sciencepour sou- mettent aux voitures de dialoguer avecleur envr-
tenir leurrcauseet non l'inverse.Le progrèstechno- ronnement)' etc.
logique a toujours fait peur : la machine,inventée Aujourd'hui,lesvoituressont de plus en plus sùres
par l'homme,sedoit d'êtreau servicede l'hon-rme. (à condition qdor.rv mette le prix). Ce qui l'est
Elle doit le soulagerdansson quotidienet non pas moins,ce sontlesconducteurs. Lesingénieursveu-
le mettre à sa merci, l'assujettir.C'est pourquoi lent avant tout pallier les défaillanceshumairres,
l'homme tentetoujours désespérément de remettre responsablesde la n-rajoritédes accidents.Mais
Ies machinesà ieur rang d'outils dépendantdes avecces systèmes, le conducteursera-t-ilencore
hommes... responsablecle sa conduite ? (cf. ce systèmequi
alertele conducteurde la présence de panneauxde
Activité zo4
signalisation qu'il n'auraitpasvus en les projetant
l. Trois interlocuteurs: une journaliste,un ingé-
au basdu pare-brise).
nleur et un constructeurautomobile.
S'il est ét'identque cesinnor.ationssollt souvent
2. b. Les nouveaux jouets inventés par les inge-
appropriées à la situationactuelle,il est vrai aussi
nieurset lesconstructeurs automobiles.
qu'ellesne doiventpas et ne peuvcl-ltpas de toute
3. a. Lintelligenceartificieileseraintégréedans les
façonse supplanterà 1aresl.ronsatlilité du conduc-
voituresdu futur.
teur.Le cerveaude la r,oiturecloitôtrel'homme et
b. Les constructeurset les ingénieursmettent au
non 1amachine.
point des systèrnesd'assistanceélectroniquedans
lesvoituresafin d'aider ies conducteurs. Activité zo6
c. Le chauffeurn'a rien à faire : le systèmeélectro- Le débat pourra se c1ér.ckrppcr. autour de la défini-
nique < pense) et effectuetouteslesopérationsou tion du mot < intellig.rr.. ,,,tr.lieque donnéepar le
Presque' dictionnaireLe Roltert:
4. Une voiturequi segaretoute seuleI une voiture u Faculté de connrritre. clc comprendre u ;
qui pivotesur elle-même/ un systèmede préven- n ensembledes fonctions mentalesavant Dour
tion de la fatigueau volant/ un systèmequi permet objetla connaissance conccPtu!.llc tt rationnelle,, ;
à une voiture de repérerun chemin qu'ellea c1éjà ( aptitude(d,un êtrevivant)a s.aclapter à dessitua_
parcouru' tions nouvelles,à découvrir dessolutionsaux diffi-
Le document présented'abord des projets iou- cultés qu'il rencontre,. u En informatrque,est
foques,délirants,de systèmesd'assistance. Puis il intelligent ce qui possèdeclesmovens propres de
44 . Conrigés
I - COMPREHENSION ORALES- C2
ET PRODUCTION
traitementet une certaineautonomiede fonction- valeur.
nement par rapport au systèmeinformatique Mais le concept de valeur est subjectif en sol.
auquelil estconnecté.> D'aprèsle dictionnaireLe Robert,< la vaieurestle
On pourra débattre sur les rapports conflictueis caractèremesurable(d'un objet) en tant que sus-
entre intelligencehumaine et intelligenceartifi- ceptibled'être échangé,désiré.Économiquement,
cielle,sur la solitudede l'homme faceà ia machine la valeur est la qualité d'un bien, d'un service,
o u a u c o n t r a i r es as v m b i o s e . fondéesur son utilité (valeurd'usage),sur le rap-
port de l'offreet de la demande(valeurd'échange),
Activité zo7
sur la quantité de facteursnécessaires à sa produc-
1 non i oui.
tion (r'aleur >.
travail) Il est douteux de croire que
2. Un ton très revendicatif,injonctii qui exige,
cettedéfinition puissevraiment s'appliquerà I'eau.
réclame et reproche. (empioi d'adverbesrépétés
De plus,il sembleutopiquede penserque lespar-
trois fois comme u inégalement , ; nombreux
ties prenantesvont avoir le même poids danscette
emplois de phrases exclamatives; emplois de
discussion sur l'estimationde la valeurde I'eau.Les
verbes d'injonction : ( nous estimons,il devient
conséquences d'une r.aleur monétaire attribuée à
fondamental,nous demandons,nous exigeons,il
faut faire intervenir >). 1'eaurisquent d'être plus négativesque positives.
3, a. Cettepersonneexigequ'une valeur monétaire Danstous 1escas,il faut que lespolitiquesprennent
soit donnéeà l'eau. des mesuresincitatives qui favorisent les écono-
b. Cette revendicationémane du fait des pénuries miesd'eau,notammentpour lesagriculteurs(tari-
d'eau croissantes(sécheresse qui provoquedesres- fication, taxes) et des mesures préventivespour
trictions d'eau), de I'intensitlcationde la concur- protéger les ressourcesnaturelles en eau. Il faut
rence des usagersindustriels et domestiques,de aussique nous modifions toutesnos pratiques.
I'alarme lancée sur 1a dégradation des écosys-
Activitézo9
tèmes...
Le débatpourra s'appuyersur cesdonnées.
4. a. Lagricultureestle secteurqui utiliseet gaspille
6,3 miliiards de mr d'eau : c'estle volume d'eau
le plus I'eau, alors qu'il a la plus faible rentabilité
potable utilisé en Franceen 2002 par les particu-
économrque.
liers, les communes et les servicespubliques
b. La politique du u deux poids deux mesures) est
(sourceIFEN, 2005).Sur les 19% d'eau potable
une politique qui juge différemment,partialement
préler'ésen France,seulement2,570sont utilisésà
la valeur de I'eau accordéeaux agriculteurset aux
desfins alimentaires,alorsque iestraitementspour
particuliers.On met à dispositiongratuitementde
Ia rendre potable coûtent cher. Le reste alimente
plus grandesquantitésd'eau pour le secteuragri-
des usagesqui ne nécessitentpas d'eau potable :
cole alorsque dansle même temps,on interdit aux
nettoyageet jardin (60lo),lessive(12olo)et \V.-C.
particuliersd'arroserleur jardin.
(20 o/o).
5. a. L'eauest une valeur précieusecar elle s'épuise
Les sourcesd'eau potablesrisquent de se dégrader
de plus en plus.
d'ici 2015, selon les scénariosd'évoir.rtiondes
b. Quand l'eau est offerte comme bien gratuit, 1a
demandeestsupérieureà l'offre, cequi prouvebien teneurs en nitrates et pesticidesréaliséspar les
que donner une vaieur monétaire à 1'eauéquili- agencesde I'eau dansle cadrede 1'étatdeslieux du
brera le marchécleI'offre et de la demande. bassinhydrographiquefrançais.
c. II faut conférerune valeur égaleaux utilisations Quelles solutions proposeriez-vouspour lutter
économiques,socialeset environnementalesde contre Ie gaspillagepar tous de 1'eau? Que peut
l'eau pour qu'enfin tout le monde prenne faire chacund'entre nous,à son niveau?
conscienceque I'eau, denrée précieuseet vitale, Activité zro
doit être sauvegardée. sedérouledansun café.
1. a. La discussion
Activitéao8 b. Sophieest ingénieur et adeptedu peer to peer.
Si on imagine un systèmede coût de I'eau, alors Ahmed est musicien et vient de signer avec une
une faible valeur seraaccordéepour I'agriculture, maison de disques. On ne sait pas ce que fait
les zonesrurales,tandis que l'horticulture, les sec- Michel. Les deux premierssont amis. Le troisième
teurs industrielset urbains seronttaxésd'une forte s'insèredansla conversation.
Conniges. 45
I. COMPRÉHENSION
ET PRODUCTION
ORALES.C2
2. a. Le sujet de l'échangeconcernele télécharge- Il est vrai que le téléchargementillégal nuit aur
ment illégal desrnusiquessur Internet. maisonsde disqueset aux artistes,mais il est un
b. Pouvoir téléchargertolltes les musiques sur fbrmidabieatoLltpour iesinternautes.
Internet revient à emprunter tous les iivres d'une Le net estle seulmédiatotalementlibre.il estdonc
bibliothèquesansavoir à payerde droit d'entréeet n o r m a l d e t é 1 é c h a r g egr r a t u i t e m e n t t o u t e l a
sansprendre consciencede la valeur des ouvrages. musique qu'on irinte.En plus, le téléchargemen
Si on peut tout téléchargersur Internet, alors les illégalpeut être valorisaittpour des artistessans
films serontpiratésavantmêmeleur sortie en salles maison de disques.l-c net est une véritableplate-
et donc plus personnen'ira au cinéma.La créatron forme publicitairc: rl pùLitscrvirà r-en-rplir 1essalles
seratuée et le cinémamourra. de concert.Par.cc.biais,r-urlabelpeut repérerun
3. a. Sophie: Un jeune de 15 ans estbien évidem- artiste.En voulantsatrctionner les internautes, on
ment tentéde télécharger! i Lespersonnesqui télé- setrompe sirrenrr.nr clecibleet de méthode.
chargent illégalement veulent bien payer, à Dans tous les ctis, contenterles internauteser
condition que cela soit moins cher que ce qui est préserver un ntveaucorrectde revenusaux artistes,
proposéactuellement. / La sanctionpour le téle- là estle problèurc..
chargementillégalestbeaucouptrop énorme I
Ahmed : Les artistessont en danger./ Internet est Activitézr3
une zone de non-droit ? / Pour la question de la Pour répondre,\.ouspou\.ezvous appuyersur :
- le projetde lci (avortélà I'Assemblée nationalele
sanction,lesinternautessont prévenus,ils saventce
qu'ils risquent. 21 décembre 2005, proposant une alternatir,e à la
Michel : Le téléchargement illégalpeut êtreassimilé répression des internautes pirates : Ia licence elo-
à 1a contrefaçonet au vol. i Ii est nécessairede bale ou la légaiisationdu téléchargementde toutc:
punir ies internautes qui téléchargentpour leur lesmusiquescontre quelqueseurospar mois ;
- la propositionde loi du 16 mars 2006: 38 eunr:
piaisirpersonnelet s'échangent desmusiques./ Le
téléchargement illégalest une menacequi va tuer d'amende pour tout téléchargementillégal :
t o u t ec r e a t i o na r t i s t i q u e . 150eurospour tout internautemettantdesfichier-s
b. Sophie : attitude virulente, passionnée,bien- à disposition des autres internautes; de 750 ii
veillante,enthousiaste,convaincante,de mauvaise 30 000 euros d'amendepour tout internautequr
foi, décidée. contourne le systèmepar un logicieide cryptage.
Ahmed : attitude bienveillante,susceptible. Quelques réactions
Michel : attitude virulente, passionnée,agressive, n Proposerdu pavant face à du gratuit, bon cor_r-
autoritaire,convaincante,intransigeante,décidée. rage I u, Pa,qcalNègre, PDG d'Universal Musrc
4. a. Michel est celui qui réussit le mieux à France,dans un entretiende Téléraman" 2912,dti
convaincreles autres.Peut-êtreest-cedtt au tàit 2 novembre2005.
qu'il estplus âgéque lesdeux autres,ou bien parce <, I1 est nécessairede trouver une solution entre
qu'il est très posé, très calme mais qu'en même liberté totaleet contrôletotal.>
t e m p ss e sa r g u n t e n tsso n tt r e sp e r t i n e n t s . < Mieux vaut prévenircluepunir I ',
b. Léchangeseconciutsur une pirouette,un argu-
ûlent un peu spécieuxétant donné par lVlichel. ÉpneuvrsTypes
Sa dernière remarquene souffre aucune réponse. Domaine: Lettreset scienceshumaines
Donc à la fin de 1a discussion,chacun a plutôt Sujetr
t e n d a n c àe r e s t e sr u r s c sp o s i t i o n s .
Activitéz4
Activités zfi et 212 1. Le dossiercontmeltcepar cluatretémoignages de
Le téiechargementillégal pose un épineux uro- personnes ayantsuivi une thérapie.Toutescesper-
blème entre iiberté du commerce,protection de ia sonnesparleut de la ditîculté qu'ellesont eue à
vie privéeet respectdu droit desconsommateurs. acrcepterla thérapie (on p;rssegénéralementpour
< Grâce> aux logicielspiratesde < peer to peer ), n fou r) et des bienfaitsqu'ellesen ont retirés.Le
les internautesliançais or.rtéchangeun milliard de cinquième témoignagerefuse complètementia
titrespour la seuleannée2005.N4ontantde ia perte thérapie.C'estapparemnlentun fbrt caractère. (Ce
pour le disque: 500 miliions d'euros. documentserautile au moment du débat.)

46 . Conrigés
I . COMPFÉHENSION ORALES.C2
ET PRODUCTION
Ces témoignagesse développentsur un arrière- consultatif national d'éthique. Les points de vue
plan de querelle: lesdifférentesécolespolémiquent sont donc opposés.
entre elles.Bien sûr,dansce clomaine,il estdifficile c. Lesdeux professeurs: sur la nécessitéd'une telie
de trancher. intervention et sa réussiteactuelle.Saïd Boutaya:
D'autantplus que le gouvernementveut intervenir. sur lesrisquesnon calculéset totalementinjustifiés
Il souhaite mettre de l'ordre dans les différentes de cetteintervention qui auront des répercussions
catégories de thérapeutes. C'estainsiq-Lrelesquali- tant sur ie corpsmédicalque sur la patiente.
ficationset les diplômessont précisésselon qtr'il d. Le ton de i'échangeestvif, ironique, agressif.Les
s'agitd'un psychiatre, ci'unpsychologue, d'un psy- intervenantssont parfbis de mauvaisefoi. Chacun
chanalysteou d'ui.rpsychothérapeute. a une opinion très tranchée sur le sujet et reste
2. On peut comlrencerl'exposéen indiquantque can-rpé sur sespositions.
les revuesqrii traitent cle psychologiese vendent 2. Il existeun risque que les médias,avecparfoisla
fort bien... Ou que les Françaissont de gros complicité des chirurgiens, présententces inter-
consommateurs c.le psychotropes... On va ventions spectaculairescomme des exploits.
consulter,nous disent 1esn ps1,,>,aussibien pour Pourtant,leser-rjeux présentset futurs de cetteopé-
savoirsi la petite amie de votre flls le rendra heu- ration inédite sont indéniables.
reux {i), que pour des troublesplus graves,par La sociétéa tendanceà radicaliser sonpoint de vue,
exempledestendancessuicidaires. en désirantse prononcer pour ) ou ( contre r.
(
À partir du classenrent destirérapeutes, ou descri- Maisl'enjeuhumainesttoujourspluscomplexe. La
tèresde gravité clestroubles,on pourra essayerde décisionthérapeutique sefait à la lumièredespara-
déterminerchezqui on peut al1ersefàiresoigner.. . mètres médicaux mais égalernent humains.
On souligneraaussi que parmi des thérapeutes Chaque personne est un cas particulier avec ses
honorables,se glisser.rt descharlatans.
doutes,sessouffranceset sa force psychologique.
Et on pourra utiliserle témoignagede fean-Pierre
Néanmoins,il s'agitd'unepremièreet personnene
qui conseiilede porter son regarciailleursque sur la
peut prédire les suites,favorablesou non, de cette
psychologie, conçuecommele lieu d'une < délecta-
greffepartiellede visage.
tion morose>.
3. Lexpression faciale de chacun est une telle
3. C'est1etémoignage de Iean-Pierre, bien évidem-
r-narqued'iclentité,la partie ia plus visible de notre
ment, qui serviraau débat,puisqu'ilest le seul à
héritagegénétiquequ'il est difficiled'une part de
alierà contre-courant...Entrainez-r'ous à prenclre
(contrelesinterventions donner,mais égalementde recevoirle visaged'un
la positionde Jean-Pierre
autre.
psychologiques). Elle est minoritairedansce dos-
L e v i s a g e c r i s t a l l i s el e s e n t i m e n t d ' i d e n t i t é .
sier,niaisforte dansune partiede la population.
D'embléele visagefait sens,nul espacedu corps
On peut aussiimaginerun débatentreun psycha-
n'estplus appropriépour marquer la singularitéet
nall'steet un pratiquant de la psychologiecognitive
ia signalerau cæur du lien social.
et comportementale,à partir de I'articlerelatantla
quereilechezlesthérapeutes. Toute aitération du visageébranlela personnalité
même du sujet. Lexpérience douloureuse de la
défigurationrappelleque I'homme ne vit pas seu-
Document complémentaire :
lement dansun corps physique.L'homme défiguré
wrvlv.ps,vch
olo gie.o rg
a le sentiment que son identité s'est défaite.De
D o m a i n e: S c i e n c e s nombreusespersonnesse sententen deuil de leur
Suietz être propre,tout en continuant à exister.La défigu-
Activitézr5 ration estune miseà mort symbolique.Perdreson
l. a. La greffe partieile de visagequi vient d'être visage, psychologiquementet socialement,c'est
effectuéeLrarune équipe française.La poiémique perdre en effet sa position au sein du monde. La
reposesur des dimensionsd'ordre médical,psy- défiguration saute aux yeux cie tous et appellele
chologiqueet éthique. regardcurieux despassants.
b. Un journaliste, Henri Defrémont et Pascai Dans ce contextehumainement iourd, une greffe
Lefébure,les deux professeursqui ont réaliséI'rn- du visageest d'abord une chirurgie du sens,elle
tervention, et Saïd Bouta-va,membre du Comité vise à restaurer le goùt de vivre d'un patient

Conrigés. 47
II - COMPRÉHENSION - C2
ET PRODUCflONÉCRITES
amputéd'une part essentielle de ce qui fbnde son un autre désormaisépingléà soi. Ce visagene serir
rapport au monde. Mais grefferun visageconsiste pasle mêmequele précédent. Le risquede sesentil.
d'abord à grefferune identité,l'opérationest un < possédé>, < dépersonnalisé ,, esttangible.
séismepour les assises de la personne.Recevoirle Si vivre défiguré est rlne souffiance sans fin qur
visaged'un autre,c'ests'exposer à ne plusserecon- arracheà soi,on comprenclcluece choix a un sens,
naître,à ne plus pouvoir seregardersanspercevorr mêmesi le prix à pavcrrisqued'êtrelourd.

ll - GorvlPFÉHENstoN
ET PRODUCTIONÉCR|TES

r. Dégager[e plan d'un texte : comprendre 10.< Autre point crucial,lcs nageoires
de Tiktaalik
['enchaînementdes idées comportentun cubituset un radius(os de I'avant-
bras), un hunrérus i os du bras), ainsi qu'une
Activité z16
ébauchede doigts"
l. a. Cet article doit figurer dans la rubrique
11.< Ce nouveautbssilc.qr,ria une têteplateet un
n sciencesr du quotidien Le Monde.
museau de crocodile,potrrrait devenir à terme
2. b. 11s'agitdu compte rendu d'un articlede ia "une
icônede l'évoltLtittn, coûrmel'a été en son
revue scientifiqueaméricaineNature. Les scienti- temps Archaeopteryxpt'ur lc passagedes dino-
fic1ues,qui publient leurs travaux dans la revue
À'rrrlrredu 6 avril, ont en effetmis en évidence,dans 72.<C'estun trèsbeauchaînonmanquantretrouvè,
la forrnation géologique de Fram, une nouvelle 13. < ces restess'insèrentparfaitementdans le
espèce de poissonvieillede 375 millions d'années, puzzledesespèces qui ont conduit à l'élaboration
baptiséeTiktaalik roseae,q:uifait partie des sarco- despremierstétrapodes>
ptér,vgienset comporte à la fois des caractères 14. < Lanimal s'encastreentre Panderichthysqut
p r o p r e sa u x p o i s s o nes t a u x t e t r a p o d e s, ,. vivait sansdoigts, il y a 385 millions d'années,et
3. c. Il concerneIa paléontologiequi étudie les IchthyostegaeT Acanthostega(365 millions d'an-
organismesfossileset leur évolution. nées)qui en étaientdotés.u
4. b. I1 évoquela théorie de l'ér'olution de Darwin. 15.< la transitionpoissons-tétrapodes ,
Ici, il est question du passagede la vie entre deux 16.< la "vraie" adapTation la
à marcheterrestrea eu
milieux, l'eau et la terre, et de la transition d'une iieu plus tard >
espèce à une autre,du poissonaux tétrapodes. 17.< Une périodecrucialependantlaquellesesont
mis en placechevilleset poignets,,
Activitézr7 18. < Mais I'histoiredes tétrapodes(et la nôtre)
1. < une révolution tranquille de la vie > aurait pu s'arrêter1à.u
2. < despoissonsosseux* lessarcoptérygiens - ont
19. < ils sont encoreprésentsgriice à un hasardde
transforméleurs nageoiresen membreso l'évolution>
3. < ils ont donné naissanceaux tétrapodes> 20. < ils ont failli disparaitreà caused'un change-
4. < même si certainesde cesfamillesont "perdu" ment climatique >.
ou modifié leurs membrespar la suite.,
5. < sortiedeseaux, Activitézr8
6. u une nouvelleespècede poissonvieille de 375 On peut regrouperet classercertainsnoms,verbes
millions d'années,baptiséeTiktaalikroseae,qui fait et expressionsdans si-r catégoriessémantiques:
partie dessarcoptérygiens u évolution, ; " transformation) ;
et comporte à la fois des
(( apparition/naissance " ; . disparitiqn )) ; ( adap-
caractèrespropresaux poissonset aux tétrapodes.
7. u des particuiaritésqui démontrent la transfor- t a t i o n ,;' . , c h a i n o r r / t r . r l r r i l i , ' n , , .
m a t i o np h y s i q u e
a l ' æ u v r e" Activitéar9
8. < Lopercule, ce gros os qui sert à ventiler les S 1 : Entre 385 et 365 millions d'années,despois-
branchieset qui est encoreporté par les poissons sons osseux,les sarcoptérygiens, se sont trans-
osseuxactuels,a disparu, formés en tétrapodes,groupe comprenant1'espèce
9. < l.a disparition de I'opercule, desmammifères.
48 . Connigés
l l . COMPRÉHENSION ÉCRITES- C2
ET PRODUCTION
$ 2 : Dans la revue I'lature du 6 avril 2006, trois Activitézzr
paléontologuesaméricainsdécrivent leur décou- L articleestcomposéde quatreparties: exposition,
verte,au Canada,d'une nouvellen vieille espècede sources,démonstration,commentaire/prédiction.
poisson>, baptiséeTitaalik rosae. Partie I
5 3 : Le bon état de conservationde trois exem- $ I : exposition
plaires de cette espècea permis de démontrer sa Christiane Galus, auteur de I'article, présenteet
transformation physique : disparition de l'oper- situe, tout d'abord, un événementpaléontolo-
cule,os servantà ventilerlesbranchies,présencede gique: entre385et 365millionsd'années, despois-
poumon,mobilité de la têtehors de l'eau. sons osseux, les sarcoptérygiens, se sont
5 4 : Autre mise en évidence: cespoissons-tétra- transformésen tétrapodes,groupe comprenantles
podes vivant dans des marécagespossédaientdes mammifères.
nageoires avec un cubitus et un radius, un Partie2
humérus,et une ébauchede doigts,ce qui leur per- 5 2 : sourcee s t o r i s i n ed ' u n c h a i n o nm a n c u a n t:
mettait de supporterleur poids dans I'eau comme découvertede trois chercheursaméricains.
sur terre. Citant un article, publié dans la revue Nature, de
$ 5 : Comparable a l'Archaeopterlx, chaînon trois chercheursaméricains,l'auteur rend compte
manquant de la transition dinosaures-oiseaux, et décrit leur découverte.au Canada. d'une
ie Tikaalik deviendrait,pour la recherche,f icône nouvelle u vieille espècede poisson >, baptisée
de i'évolution. Tiktaalik rosae.
$ 6 : Cependant,un autre chaînonmanque encore Partie3
à celle-ci: la u vraie > adaptationà la marche ter- \ 3-4 : mise en évidenced'une < évolution >.
restre,avec l'apparition des chevilleset des poi- L'auteurmet en relief les hypothèseset les déduc-
gnets,mise en place physiqueayant eu lieu entre tions desscientifiques: ie bon état de conservation
J 3 0 e t 3 4 0m i l l i o n sd ' a n n e e s . de trois exemplairesde cette espècea permis de
Activitézao démontrer un phénomènede spéciation: dispari-
$ i : Lauteur situe et présente un événement tion de I'opercule,os servant à ventiler les bran-
paléontologique. chies,présencede poumon, mobilité de la tête hors
S 2 : Il cite les trois paléontologuesà I'origine de de I'eau. Il met égalementen évidenceun autre
cette découverteet auteurs d'un article dans 1a trait morphologique,pour expliquerla pertinence
revueaméricatneNoture,dont il rend compte. de cette découverte,et renforceI'exposéen citant
5 3 : I1 décrit les résultatsde la démonstrationde les propos d'un des découvreurs: ces poissons-
cetteéquipede chercheurs. tétrapodesvivant dans les marécagespossédaient
S 4 : I1 met en relief, et ajoute une caractéristique des nageoiresavec un cubitus et un radius, un
essentiellede cet animal pour expliquer l'impor- humérus et une ébauchede doigts,ce qui leur per-
tancede cettedécouvertequ'il renforceen citant les mettait de supporterleur poids dansI'eau comme
propos d'un desdécouvreurs. sur terre.
$ 5 : Comparant cettedécouverteà une découverte Partie4
antérieure fondamentale dans le domaine de la S5-6 : commentairede cettedecouverteet prédic-
paléontologie,il tire lesconséquences d'un tei pro- tion d'un Daléontoloeuefrancais.
grès pour la rechercheet la compréhensionde Un événementpour Ia paiéontologie(S 5) : com-
l'évolution, et nous fait part de l'enthousiasme parant cette découverteà une découverteanté-
d'un paléontologuefrançaiscommentant l'événe- rieure fondamentale, I'Archaeopterlx, chaînon
ment. manquant de la transition dinosaures-oiseaux,
5 6 : I1 exprime un avis mesuré en émettant une I'auteurtire lesconséquences d'un tel progrèspour
réservesur l'achèvementde I'explicationde l'évo- Ia rechercheet la compréhensionde l'évolution, et
lution à laquellemanque,encore'un chaînon,objet nous fait part de I'enthousiasmed'un paléonto-
de rechercheà venir, pour progresserdans i'éluci- logue français commentant l'événement : le
dation de l'histoiredesespèces. commele déclarele Tiktaalik deviendrait une icône de la théorie de
même chercheur. l'évolution.

Cornigés. 49
II - COMPRÉHENSION
ET PRODUCTION
ÉCR|TES.C2
Prédictiond'une découvertenécessaire (S 6) : l'hy- rejoindrele rang deschômeurs,expliqueA. Lopez,
pothèsedu chainon manquant de la u marchesur aucun d'entreeux ne peut penserqu'il serapréserté
terre ) : I'auteurconclut son articleen émettantun de ce risqtte,qui, même s'il estloin d'être nul, est
ai'is plus mesuréquant à cettedécouverte; il émet, pourtant plus faible potff lesrliplômésque pour les
en effet,une réservesur I'achèvementde I'expiica- autres.1eunes. , It{ais l,effet négatif de ia conjonc_
tion de l'évolution à laquellemanque un chaînon, ture et l,absencede perspectivede sortie du tunnel
objet de rechercheà venir, pour progresserdans en rendentl,impirctpsychologique exponentiel...
i'élucidationde I'histoire des espèces: un autre et poussentles jeunes diplômés à accepterdes
chaînon manque, donc, encore à celle-ci ; la conditionsd,emploitgujoJrsplus précaires.
( vraie > adaptation à la marche terrestre,avec
Car les difficultéséconontiquesdes entreprisesles
I'apparition des chevilleset des poignets,mise en ont égalementc6nduits à privilégier les formes
placephysiqueayant eu lieu entre 330 et 340 mil- d'emploi temporaire les lroins coûteuses: là oir
lions d'années,estl'hypothèseà vérifier,et donc, la I'on proposait ur.r cor.rtrat à durée déterminée
< transition > à trouver,selonle commentaire,cité (cDD), on offre une nrission d'intérim ; et I'in-
par I'auteur,du même paléontologuefrançais. térim est chassép.r le stage.Ce dernier est ainsi
ACtivitézZe passéen quelquesanneres du statut de compiément
Alors que Ia lutte contre le contrat première pédagogique à la forn.ration à celui de forme d'em-
embauche(CPE) a surtout mobiliséles étudiants. ploi participant à l'activiténormale desentreprises.
avant que les lycéenset les jeunes des quartiers Conseil économique et social (juillet
ïlon ]e
défavorisésne s'y joignent, les diplômésde l'ensei- 2005)' les entreprises lrançaises emploieraient ainsi
gnement supérieursont paradoxalementceux qui 800 000 stagiairespar an' dont 60 000 à 120 000,
connaissentau sein d'une génération,le moins, et selonlescstimations,correspondraientà despostes
le moins iongtemps,le passagepar des contrats de travail à tempsplein. Lesoffresde stagesont de
temporaires.Parmi les diplômésiortis de l'ensei- plus en plus souvent rédigéescomme des offres
gnementsupérieuren 2001 (pour lesquelsle recul d'emploi, ditfuséessur les mêmessupportsque ces
sur leur situation faceau marchédu travail estsuf- dernières,et géréesdanslesservicesde recrutement
fisant), 7lo/o élaien: en contrat à durée indéter- à I'identique' Un grand groupe a même institué
minée (CDI) trois ansaprès.Parmi ceux-ci,un tiers une période d'essaide quinze jours pour les sta-
|'avait obtenu dès la sortie des études,et la moitié giairesqu'il recrute I La durée de ces stagess'al-
six mois après.< Ces proportions n'ont pas beau- longe sanscesse,pour finir par s'apparenterà celle
coup ér'olué au cours des dernièresannées,, d'un CDD (six mois, un an...).En revanche,la
observe Alberto Lopez, chef du département rérnunérationdépasserarementie Smic, même à
Entréesdans la vie activedu Centre d'étudeset de bac + 5 I Et, lorsquecelle-ciest inlérieure de 30o/o
recherchessur I'emploi et les qualifications âû Smic, I'empioyeur est exonéré des charges
(Céreq),qui ajoute : < Lorsquenousprésentonsces sociales...Au-delà de ce seuil, ie stagiairese voit
chiffres,nos interlocuteurssont toujoursincrédules, ouvrir des droits à la retraite... mais pas au chô-
tant l'idée d'une précarité généraliséedes jeunes mage.Le stageest décidémentplus attractif pour
diplôméss'estinstalléedans lesesprits.Mais, pour les employeurs...que le CPE.
comprendrece sentiment,iI faut se tourner yers La secondeexplicationà ce développementdu sen-
d'autresexplications. ) timent de précaritétient au déclassement subi par
Effet négatif les jeunesdiplômés lors de leur entréedans la vie
Lapremièresesituedansladégradationdelasitua- active,mais qui se prolongede plus en plus bien
tion économiquedepuis quatre ans.Les diplômés au-delà de cette première expérience.Le Céreq a
de 2001 ont connu un complet renversementdu ainsicalculéque 1etaux de diplômésemployéstrois
marchédu travail entreie moment de leur sortiede ans aprèsleur sortie d'universitéà un niveau infé-
I'université et la situation actueile.Leur taux de rieur à celui que leur diplôme leur ouvre normale-
chômagea d'abord diminué, passantde l2o/o en ment est passéde 22o/oen 1981 à 43o/oen 1997
mars 2002 à 8 0/oen mars 2003,avant de remonter pour lesbac + 2, et de 360/oà 45 o/opour le bac + 3
à 77o/oen mars 2004. < La crainte des jeunes et plus. Même sept ans aprèsleur sortie, environ
diplômés,trèsconscients de cettedégradation,estde un tiers des diplômés de 1998, que le Céreq

5O . Connioés
II - COMPRÉHENSION
ET PRODUCTION
ÉGR|TES.C2
a interrogésà nouveaufin 2005,connaissaientune constitueraient,seloniesexpertsinterrogés,le véri-
situationde déclassement. < Plusquela précaritédu tabie fond du problème.
statut, qui finit par se résorberau fil du temps,le De < La secondeexplicationà ce développementdu
véritableproblèmeestque le diplômeneprocureplus sentimentde précarité>... jusqu'àla fin du texte.
le mêmestatut socialet le niveaude salairequ'il y a
quinzeans >, conclutAlberto Lopez.lean-François Activitézz4
Giret, chercheurau Céreq,observeégalementque Cet énoncésert de transition entre le secondpara-
le diplôme ne produit quasimentpas de différence grapheet le suivant.Il opposeau thème de Ia cita-
de salairesignificativepar rapport à la moyenne tion qui le précède (la précarité des jeunes
jusqu'àbac + 3. <<Ce n'estc1u'àbac+ 5 que la diffé- diplômés est moins importante que celledes chô-
rencedevientmanifeste." meurs), le thème du sentiment exponentielde la
furtoine Reverchon,Le Montle,dossieru économte,, précaritéchezlesjeunesdiplômés,qui les conduit
mardi 28 mars 2006. à accepterdes conditions d'emploi encore pius
fragiles,thème annoncéet développédansle para-
Activitézz3
orenhe nrri crrit
Dans la partie 1, I'auteur de l'articie exposeun D' "r '-'

phénomènesocialet le situepar rapport à I'actua- Activitêzz5


lité et aux donnéesstatistiques: un fort sentiment Larticle est composéde trois parties: formulation
de précarité présent chez les jeunes diplômés et de ia problématique,premièretentatived'explica-
leur récenteparticipation massiveà Ia lutte contre tion, deuxièmeexplication.
le projet gouvernementalde mise en place du Partie I
contrat premièreembauche(CPE)esten apparente S I : f o r m u l a t i o nd e l a p r o b l é m a t i q u e
contradictionavecleschiffres.À cela,il va tenterde Un fort sentiment de précarité présent chez les
donner deux explications. jeunesdiplôméset leur récenteparticipation mas-
Du début du textejusqu'à < il faut se tourner vers
sive à la lutte contre ie projet gouvernementalde
d'autresexplications>.
mise en place du contrat première embauche
La partie 2, qui est composéede deux paragraphe,
(CPE) esten apparentecontradictionaveclesdon-
présentela premièreexplication:
néesstatistiquesfournies par le Centre d'étudeset
5 1 : ia dégradationde la situation économiqueet
des recherchessur I'emploi et les qualifications
son impact psychologiquequi entraînentI'accepta-
(Céreq). Lauteur de I'article r.a expliciter ce
tion par lesjeunesdesconditionsde travaii de plus
paradoxe.
en plus précaires.
Partie2
De < La premièresesitue > jusqu'à( et poussentles
jeunesdiplômésà accepterdesconditionstoujours $ 2 : I'annoncede la premièreexplication.de son
impact psycholosiaue et de sa conséquence sur le
plus précairesu.
comportementdesieunesdiplômes
$ 2 : l'effet négatifet perversde Ia dégradationde la
situationéconomiquesur les entreprises: générali- Suite à la dégradationde la situation économique
sation des statutsles moins coûteux- phénomène entre 2001 et 2005 et à f impact psychologiquede
de < stages>. ce phénomènesur la société,les jeunes diplômés
De < Car les difficultés des entreprisesles ont acceptentdes conditions de travail de plus en plus
conduits,... jusqu'à< Le stageestdécidémentplus précaires.
attractif pour les employeurs...que le CPE >>. S 3 : I'effet de la premièreexplicationsur le monde
Les5 2 et 3 sont étroitementliés,d'un point de vue de I'entreprise
argumentatif. Face à la dégradation de la conjoncture écono-
De la première explication < dégradation de la mique, les entreprisesgénéralisentle recours aux
situation économique u découle un effet méca- emplois générantle moins de chargespossible,et
nique et économiqueu la dégradationde l'emploi donc à des statutsde plus en plus précaires: rem-
desjeunesdiplômés>. placementmassif des CDD par des missionsd'in-
La partie 3, constituéed'un paragraphe,présentela térim et de celles-cipar des ( stages>. Lutilisation
secondeexplicationdu sentirnentde précarisation massivede cesdernierssemblemêmeêtreplus pro-
des jeunes diplômés : le déclassementdes jeunes fitable pour les entrepreneursque le CPE,proposé
diplôméset sa conséquence sur leur niveau de vie, récemmentpar le gouvernement.
Cornigés. 51
II . COMPBÉHENSION ET PRODUCTION ÉCRITES.C2
Partie3 - raisonsde cetteréussite: école,moyen d'émanci-
$ 4 : Ia deuxièmeexplicationet l'importancede son pation pour lesfilles maghrébines
rmpact 5 7 raisons- suite : certainesvaleursde la culture
Le déclassement des jeunes diplômés et sa consé- arabo-musulmane,encouragementdesmèresde la
quencesur leur statut socialainsi que Ieur niveau premièregénération
de vie constituerait,selonles expertsinterrogés,le $ 8 : parcours des femmes les moins diplômées:
véritablefond du problème. engagementdansle réseauassociatifd'entraide
S 9 : Iesdifférentesfbnctionsde ce réseauassociatii
Activitézz6 (soutien scolaire,animation de quartiers,quête de
Partie 1 : présenterun phénomène,poser la pro-
fonds pour des projets locaux...) obligent ces
blématique,avancerune thèse femmesà gérerun budget,formuler desdemandes
Partie 2 : fournir des preuveset des argumentsà d e f i n a n c e m e nrt',o i r cd i r i g , cur r r ee q u i p e
l'appui, décrirelesdifférentscasde figure,nuancer,
5 10 : le secteurassociatiicorrstitueun véritabie
donner desdétails terrain de fbrmation professionnellepour les
Partie3 : revenir sur les casde tgure ie plus mar- femmesd'originemaghrébine
quants, expliquer les raisons de leur existenceet
$ l l : un argument de plus : certainesassociations
conclurebrièvement s'occupentdirectementde I'insertionprofession-
nelle
Activitéez7
Nlyriam,Yasminaou Marie-Ange,toutes d'origine $ 12 : le contextefrançaisfait progressivement dis-
paraitre le principal obstacleà l'émancipation: le
nord-africaine,ont fait leur chemin danslescercles
< machisme> du pèreou du mari
économique, intellectuel ou politique de
S 13 : la solidaritémaghrébinefacilitela réussitede
l'Hexagonefpartie l]. Chefsd'entrepriseou sala-
cesfemmes: exempies- faciiitéde garded'enfants,
riées,issuesdes grandesécolesou formées sur Ie
aideà l'aménagementdu temps de travail
terrain fpartie 2], cesfemmesont même souvent
$ 1 4 : p r e u v e su i t i m e sd e c e t t er é u s s i t e( 1 ) : e l l e s
misé sur leur double appartenanceculturellepour
deviennent entrepreneurs (ex. : < Trophée des
accéderà I'indépendance professionnelle Ipartie3]. femmes chefs d'entreprise. issues de I'immi-
Activitéee8 gration >)
$ I : présentedesexemplesde réussitede quelques $ 15 : preuves ultimes (2) : leur présencedans les
femmesd'origine maghrébine structures d'aide à la création d'entreprise.I'Irfed
-
5 2 : desétudessociologiquesconfirment qu'il ne par exemple
s'agitpas d'exceptions
Activitê a3o
- Ies Françaises d'origine maghrébinefont de plus
5 16 : les raisonspour lesquellesellesdeviennent
en plus partie des classesmoyennes,voire supé- chefs d'entreprise : discrimination au travail,
rieures omniprésencede la micro-entreprise dans le
S 3 : - cetteréussiteresteinvisiblepour I'ensemble contextedu pays d'origine, absencede crainte de
de la sociétéqui ne voit de f immigration que les faiblesrevenus,forte volonté d'ascensionsociale-
problèmesmontrés à la télévision
$ i 7 : iesraisons- suite: possibilitéde garderle lien
- cependant,certainsspécialistes parlent déjà de la avecla culture d'origine (cf domaine de restaura-
< beurgeoisie, tion ou d'artisanat)
Activitô ez9 5 l8 : la double identitéde cesfemmesconstitueun
atout et ellessaventen tirer profit
$ 4 : preuvespour mesurerl'étenduede ce phéno-
mène : exemplesd'articles publiés dans la revue $ 19pour conclure,on dira que la cléde cetteréus-
site réside dans le mariage entre I'orientale
Yasmina
u fibre commerciale, et l'occidentalesprit mana-
$ 5 : preuves- suite: repérageau patronymeparmi
gérial
les diplôméesde HEC et de l'Essec,dans les orga-
nigrammes des entreprisesou sur les listesd'élus Activitêu3r
iocaux Partie I $ I fauteur de 1'articleprésentele phéno-
$ 6 : preuves- suite : repéragesd'aprèsles résultats mène de réussitedesfemmesd'origine maghrébine
scolaires à partir d'exemplesconcrets.
52 . Conriqés
II . COMPRÉHENSION
ET PROOUCNION
ÉCR|TES.C2
S 2 Elle affirme qu'il ne s'agit pas de casisoléscar, bine à se mettre < à leur compte ,. Parmi elles: la
d'après ies résultats d'études sociologiques,ces discrimination au travail, I'omniprésencede 1a
femmes font de plus en plus souvent partie des micro-entreprisedans le contexte du pays d'ori-
classesmoyennes,voire supérieures. gine, l'absencede crainte de faibles profits, une
S 3 Pour l'heure,cetteréussiterestepeu connuede forte volonté d'ascensionsociale,ou encore,la pos-
I'ensemblede la sociétécar les médias en parlent sibilité de garderdesiiens avecla culture d'origine.
beaucoupmoins que des problèmesliés à f immi- 5 18 Elle affirme que,non seulement,ellesconsidè-
gration. Cependant,les sociologuesqui étudient le rent leur double identité comme un avantage,mais
phénomène parlent de l'émergencede u beur- qu'ellessaventégalementen tirer profit pour leur
geoisie ) pour désigner les élites originaires du vie professionnelle.
Maghreb. S 19 Pour conclure,la journaliste définit Ia clé de
Partie 2 S 4 à 7 Le phénomèneest plus étendu cette extraordinaire réussite : ie mariage de
qu'on ne pourrait le croire : pour preuves,des I'u orientalefibre commerciale, avecI'esprit d'en-
exemplescités dans la revue Yasmina,les noms treprisetypiquementoccidental.

;'""ii:::lîii,?1iiï'::.i:.iT:.i
surlesiistesd'éluslocaux.
D'après
i:'.'":'"î*lïi::::.^^
l'auteurdel'ar- ::jjl:'::i::fi::::::]:::::'"'-illif*;" t, : preseniatlonqu pn lormula-
ticle.il existetrois orincioales ' raisonsà cetteréus- Ïuttt:
Ilon oe la DroDlematloue
site fulgurante : l'école devenue un moyen
S 1 Lr.""". d. f**1. présenteie phénomènede
d'émancipation Pour les filles d'origine maghré- .énssitedes femmesd'oirgine maghrébineà partir
bine, certains élémentsde leur culture d'origine d'exemplesconcrers.
qui valorisentla connaissance et l'encouragement
S 2 Elle affirme qu'il ne s,agitpas de casisoléscar,
de leurs mères souvent femmes au foyer de ia d,après les résuitats d,etudes sociologiques,ces
1'"générationd'immigrés' femmes font de plus en plus souvent partie des
S 8 à 1l Tandisque les plus douéespassentpar les classes moyennes.voire supérieures.
grandes écoles,les moins diplômées s'engagent
S 3 pour 1,i,.rr..,cetteréussiterestepeu connuede
dansle secteurassociatifet seforment < sur le tas > l,ensemblede la sociétécar les médias en parlent
car,de par leurs fonctions,ellesdoivent apprendre beaucoupmoins que des problèmesliés à l,immi-
i'
a g e r e r u n b u d g e t ,f o r m u l e r d e s d e m a n d e soe gration. Cependant,les sociologuesqui étudient le
financementou même gérer une équipe.D'autant phénomène parlent de l'émergencede o beur-
plus que certainsparmi cesorganismesassociatifs geoisie ) pour désigner les élites originaires du
s ' o c c u p e n t d i r e c t e m e n t d e l ' i n s e r t i o n p r o f e s s i o n -M a s h r e b .
nelle.
sl2-13LesélémentsfacilitateurssontIiés,aussiiiJiÏi;
bien, au fait que ces femmes fonctionnent dans apport de détails
le contexte français (qui fait disparaître peu S 4 à 7 Le phénomèneest plus étendu qu'on ne
à peu le principal obstacle à l'émancipation, le pourrait le croire : pour preuves,desexemplescités
u machisme> des hommes de la famille), qu'à la dans la revue Yasminc,les noms repérésparmi les
notion de < solidaritémaghrébine> apportant des dipiôméesde HEC et de l'Essec,dans les organi-
solutions concernantla garded'enfantsou l'amé- grammes d'entreprrsesou encore sur les listes
nagementdeshorairesde travail. d'élus iocaux.D'aprèsI'auteur de I'article,il existe
S 14-15 La preuve ultime de la réussite des trois principalesraisonsà cetteréussitefulgurante:
Françaisesoriginairesdu Maghreb est que, d'une l'écoledevenueun moyen d'émancipationpour ies
part, ellesdeviennentelles-mêmes entrepreneurset fiiles d'origine maghrébine,certains élémentsde
que, d'autre part, ellessont de plus en plus nom- leur culture d'origine qui valorisent la connais-
breusesà s'adresserà des organismes(tel I'Irfed) sanceet I'encouragementde leurs mères,souvent
ayant pour fonction I'aide et ie conseil de futurs femmesau foyer de la 1'"générationd'immigrés.
chefsd'entreprise. S 8 à ll Tandisque les pius douéespassentpar les
Partie 3 S 16-17 Llauteur de l'article présenteles grandes écoles,les moins diplômées s'engagent
raisonsqui amènentlesfemmesd'origine maghré- dansle secteurassociatifet seforment < sur Ie tas >

Connigés. 53
I!. COMPBÉHENSION
ET PRODUCTION
ÉCRNES.C2
car,de par leurs fonctions,ellesdoivent apprendre Activité æ4
à gérer un budget, formuler des demandes de Partie I : compte rendu dessymptômesS 1 à 4
ûnancementou même gérerune équipe.I)'autant partie2:anaiyse de cas$ 5 à g
plus que certainsparmi cesorganismes associatifs partie3 : diagnostic$ 9-10
s'occupentdirectementde l'insertion profession-
nelle. Activité 235
Partie 1 : compte rendu des symptômes S I à 4
S 12-13 Les élémentsfacilitateurssont liés, aussi
bien, au fait que cesfemmesfonctionnent dans le 5 I : constatde présencede symptômestypiqueset
première hypothèse concernant ia nature de la
contextefrançais(qui fait disparaîtrepeu à peu le
pathologie
principal obstacleà l'émancipation,le < rnachismeu
deshommes de la famiile),qu'à la notion de u soli- S 2-3 : descriptiondétailléedessvmptômesconfir-
mant I'hypothèsecledépart
darité maghrébine ) apportant des solutions
concernantla garde d'enfants ou I'aménagement $ 4 : présentationdes élémentspermettant de
nuancerle constatir.ritial
deshorairesde travail.
Partie2: analysede casg 5 à 8
S 14-15 La preuve ultime de la réussite des
S 5 à 8 : analysedétailléedes symptômesdécrits
Françaisesoriginairesdu Maghreb est que, d'une
plus haut
part, eliesdeviennentelles-mêmes entrepreneurset
Partie 3 : diagnostic g 9-10
que, d'autre part, ellessont de plus en plus nom-
5 9-10 : conclusionconcernantla nature et la gra-
breusesà s'adresserà des organismes(tel l'Irfed)
vité de la forme pathologiqueidentifiée; réajuste-
ayant pour fonction I'aide et le conseil de futurs
ment de I'hypothèsede départ
chef.sd'entreprise.
Partie 3 : retour sur ie cas de figure le plus mar- Activité236
quant, exposition des raisons de son existence. Partie I $ I : Les Françaisconsacrenten movenne
brèveconclusion beaucoupde temps à regarderla télévision,mais
S l6-17 Lauteurde l'articleprésente lesraisonsqui déclarentne pasI'apprécier.Par ailleurs,leschaînes
amènent les femmes d'origine maghrébine à se mal évaluéespar le public jouissentd'un audimat
mettre < à leur compte >. Parmi elles: la discrimi- élevé.Ces constatsamènentà penserque les télé-
nation au travail, I'omniprésencede la micro- spectateursfrançais ont un comportement typi-
entreprise dans le contexte du pays d'origine, quement < schizophrène>.
l'absencede crainte de faibles profits, une forte 5 2-3 : Lesétudesréaliséesautour desémissionsde
voionté d'ascensionsociale,ou encore,la possibi- télé-réalité,destalks-showsou clesfilms américains
lité de garderdesliens avecla culture d'origine. confirment entièrementcettehypothèse.
S l8 Elle affirme que,non seulement,ellesconsidè- 5 4 : Pourtant,il convient de mentionner quelques
rent leur doubleidentitécommeun avantage, mais écartsà la règle, atténuant le diagnostic posé au
qu'eliessaventégalementen tirer profit pour leur départ:
vie profèssionnelle. - tout d'abord. les consommateursde la télér'ision
$ 19 Pour conclure,la journaliste définit la clé de s'avèrent très peu sélectifs quant au choix des
cette extraordinaire réussite : Ie mariage de chaînes;
- puis, contrairementaux attentes,ils regardentet
l'< orientalefibre commerciale, avecI'esprit d'en-
treprisetypiquement occidental apprécientpeu lesprogrammesdits < culturels> ;
- et enfin, ils sont nombreux à suivreet à aimer des
Actïvité 233 émissions< satiriques,, u de découverte> ainsique
A. Lanalysede I'attitude des Françaisfaceà I'offre desmagazines< d'informations > ou n relatifsà la
télévisuelle. vie pratique >.
B. Lutilisation des termes < médicaux > pourrait Partie 2 S 5 à I : La reiation des téléspectateurs
présagerque I'article seraconstruit à ia manièrede françaisavecle petit écranrelèveraitde ce que l'on
la présentation d'un cas pathologique dans une peut qualifier d'< amour/haine u car ce média, à
revuemédicaleoir l'auteur/spécialiste rend compte l'inverse des autres,ieur offre des choi-xressentis
dessymptômes,lesanalyseet débouchesur un dia- comme < imposés ,. Leur apparente < schizo-
gnostic. phrénie u ne serait,en réalité,qu'un symptômede

54 . Conniqés
II . COMPRÉHENSION
ET PRODUCTION
ÉCRITES.C2
bonne santé et d'un degré de lucidité certain, vie pratique >.
autant pour ce qui concernela consommationdes Partie2 : analysede cas
émissionsde télé-réalité,des magazinesculturels S 5 à 8 : analysedétailléedes symptômesdécrits
que l'attachementaux programmesd'information plus haut
ou de divertissement.Le fait que les spectateurs La relation des téléspectateursfrançais avec ie
priviiégient la qualité au détriment de la quantité ( petit écran > relèveraitd'un rapport ( amour
montre bien qu'ils distinguent clairement la /haine > car ce média, à l'inverse des autres,
u télé-soumission, de la u télé-découverte-, leur offre des choix ressentiscomme " imposés,.
surtout si elle est associéeà ce que l'auteur de i'ar- Leur apparente< schizophrénie> ne serait,en réa-
ticie appelle < la quaiité du moment >. Et ils lité, qu'un symptômede bonne santéet d'un degré
consententà y consacrerdu temps ! de iucidité certain,autant pour ce qui concernela
Partie-l \\ 9-10 : Capablesd'apercevoiria < partie consommation d'émissions de télé-réalité et de
immersée de I'icebergtélévisuelu, les Français magazinesculturels que I'attachementaux pro-
seraient plutôt des téléspectateursconscients, grammes d'information ou de divertissement.Le
avertis,maisnon dépourvusd'attitudescontradic- fait que les spectateursprivilégient la qualité au
toires. détriment de la quantité montre bien qdils distin-
guent clairementla < télé-soumission> de la < télé-
Activité 237
découverte>, surtout si elie est associéeà ce que
Larticle se composede trois partiesprincipaleset
1'auteur de I'article appelle < la qualité du
ressemble, dans sa construction,à un article de
moment >. Et ils consentent à y consacrer du
revue médicaleprésentantune forme particulière
temps !
de pathologie.
P a r t i e3 : d i a g n o s t i c
Partie 1 : compte rendu dessymptômes
5 9-10 : conclusionconcernantia natureet la gra-
$ 1 : constatde présencede symptômestypiqueset
vité de la forme pathologiqueidentifiée ; réajus-
première hypothèse concernant la nature de la
tement de l'hypothèsede départ.
pathologie
Capablesd'apercevoirla < partie immergéede l'ice-
Les Françaisconsacrenten moyennebeaucoupde
berg télévisuelu, les Françaisseraientplutôt des
temps à regarderla télévision,mais déclarentne
pas l'apprécier.Par ailleurs,les chaînesmal éva- téléspectateursconscients, avertis, mais non
luées par le public jouissent d'un audimat élevé. dépourvusd'attitudescontradictoires.
Ces constatsamènent à penserque les téléspecta- Activitê 238
teurs françaisont un comportementtypiquement A. Tenter la définition de < l'écrivain franco-
< schizophrène u. phone ,, malgré ia diversité des contexteset des
S 2-3 : descriptiondétailiéedessymptômesconfir- profils.
mant l'hypothèsede départ D.
Les étudesréaliséesautour des émissionsde télé- 1. Les obstaclespropres à I'auteur francophone
réalité, des talks-showsou des films américains (avant : u Cela dit, l'écrivain ne peut mettre com-
confirment entièrementcettehypothèse. plèternententreparenthèses... >)
$ 4 : présentation des éléments permettant de 2. flcrire en français au milieu d'autres langues
nuancerle constatinitial (avant : < La question linguistique est essentielle.
Pourtant, il convient de mentionner quelques E I l ec h a n g ee n . . . ) )
écartsà la règle, atténuant le diagnostic posé au 3. A la périphérie du monde littéraire français
départ : (avant : < Paris resteun espacede consécration,à
- tout d'abord, les consommateursde la télévision
traversl'édition... r)
s'avèrent très peu sélectifs quant au cholx des
chaînes; Activité 239
- puis, contrairementaux attentes,ils regardentet < Difficile d'énoncerla moindre généralitésur les
apprécientpeu lesprogrammesdits o culturels, ; écrivainsfrancophones,tant ils sont richesde dif-
- et enfin, ils sont nombreux à suivreet à aimer des férences.>
émissions< satiriques,, u de découverte> ainsi que La première phrasedu surtitre renvoie au S I de
des magazines< d'informations > ou < relatifsà ia I'article où I'auteur constateune srande diversité

Connigés. 55
II. COMPRÉHENSION ET PRODUCTIONÉCR|TES. C2
de profils parmi les écrivains francophones et largement inscrite dans la problématique de son
appuie sa thèseen citant desexemplesconcrets. époqueen abordant par exempleune thématique
< Quelques problématiquescommunes peuvent internationaliste (élément complètement ignorc
néanmoinsêtre dégagées. u par la critique) - ce phénomèneest en constante
La secondephrasedu surtitre est en relation avec progressiondepuisplus de trente ans.
les parties de I'articie qui suivent I'introduction, 5 7 : observeque cesécrivainscontinuent à parler
faitedansle $ 1.En effet,tout au long du texte,I'au- de la situation sur leur continent tout en recher-
teur va s'efforcer de définir des problématiques chant, à traversleur écriture,des contactsavecIa
communes permettant de définir Ia condition de littératuremondialeaussibien qu'avecla languede
l'écrivain francophone. communicationquotidiennede leurs compatriotes
vivant au paysou en exil.
Activitéz4o
$ 8 : dénonceune attitudeparadoxalede la critique
$ 1 : exposela difficulté d'établir une telle défini- (recherchede u couleur locale ,), des éditeurs
tion compte tenu de la diversitédes contextesde (création de collections à part) et des libraires
création des écrivains francophones(plusieurs (mise en rayonsétiquetés( littérature africaine>)
exemplesconcretssont cités) ; propose une pre- faceà desécrivainsfréquemment< couronnés> de
mière typologie : écrivainsdes < territoiresfranco- prix littéraires,tels que Renaudot,Goncourt ou
phones ) et ceux pour qui le français est un encorele grand prix de I'Académiefrançaise,qui
., moyend'expression ',.
ne leur sont pasdestinésau départ.
$ 2 : analyse la grande diversité de statut de la $ 9 : conclut en affirmant que l'écrivain franco-
langue françaisedans les pays d'origine des écn- phone,ne pouvant faire disparaîtrelestracesde ses
vains, en donnant de nombreux exemples,entre origines ni éviter complètementde prendre posi-
autres, celui de ia Belgique, de la Suisse,de tion faceau discourspolitique concernantIe fran-
l'Afrique subsaharienne,des DOM ou encore du
çais,se tiendra d'autant plus facilementà distance
Québec. des discoursou des idéologiesimposés.Il pourra
5 3 : fait ressortir les deux premiers points com- ainsi développerune réflexion libre sur sa propre
muns à tout écrivain francophone : le fait de vivre pratique de l'écriture.
sur un territoire oii deux ou plusieurslanguesfonc-
tionnent en concurrenceet oir la littératures'écritau Activité z4r
moins dansune autrelangueque le français. Introduction : ia complexitédu phénomène
Partie 1 : écrire en français au milieu d'autres
5 4 : aborde Ia notion de o l'image > du français
dans les différentscontextesgéopolitiquesen évo- langues
quant la paradoxaledynamique de la production Partie 2 : à la périphérie du monde littéraire
littéraire francophonedans les anciennescolonies français
françaises,mais souligne, encore une fois, sa Conclusion : les obstaclespropres à un auteur
coexistence avecdestextesen d'autreslangues,qui francophone
pourrait amenerl'écrivain à s'exprimeraussidans Activité z4z
une autre langueque le français. farticie se compose d'une introduction, d'une
$ 5 : signale le rôle central de Paris,lieu d'édition conclusionet de deux partiesprincipales.
et de production du discourscritique qui, selonles Introduction : la complexitédu phénomène
circonstances, marginaliseou, au contraire,intègre $ 1 : exposela difficulté d'établir une telle défini-
la littérature francophone en soulignant son tion compte tenu de la diversitédes contextesde
importance capitale pour I'avenir de production création des écrivains francophones(plusieurs
l i t t é r a i r e n l a n g u ef r a n ç a i s e . exemplesconcretssont cités) ; propose une pre-
$ 6 : opère un retour sur la situation particulière mière typologie : écrivainsdes < territoiresfranco-
desécrivainsafricainsfrancophonesde la 1'"géné- phones ) et ceux pour qui le français est un
ration (absenced'un véritablepublic dans le pays ( moyen d'expression,.
d'origine),exposece qui lespousseà sefaire éditer Partie 1 : écrire en français au milieu d'autres
dans I'Hexagone (parler de l'époque coloniale, langues
mais aussi exister aux côtés de leurs contempo- $ 2 : analyse la grande diversité de statut de la
rains) et souligne le fait que cettegénérations'est Iangue françaisedans les pays d'origine des écri-
56 . Conniqés
II. COMPRÉHENSION
ET PRODUCTION
ÉCRITES.G2
vains, en donnant de nombreux exemples,entre encorele grand prix de l'Académiefrançaise,qui
autres, celui de la Belgique, de la Suisse,de ne ieur sont pasdestinésau départ.
i'Afrique subsaharienne,des DOM ou encore du Conclusion : les obstaclespropres à un auteur
Québec. francophone
5 3 : fait ressortir les deux premierspoints com- S 9 : conclut en affirmant que l'écrivain franco-
muns à tout écrivainliancophone : le fait de vivre phone,ne pouvant faire disparaîtrelestracesde ses
sur un territoire où deux ou plusieurslangues origines ni éviter complètementde prendre posi-
fonctionnent en concurrenceet oth la littérature tion faceau discourspolitique concernantle fran-
s'écrit au rnoins dans une autre langue que le çais,se mettra d'autant plus facilementà distance
francais. des discoursou des idéologiesimposés.Il pourra
>\4 : aborde la notion de n I'image , du français ainsi développerune réflexion libre sur sa propre
dans les différentscontextesgéopolitiquesen évo- pratique de 1'écriture.
quant la paradoxaledynamique de la production
Activité 243
iittéraire francophonedans les anciennescolonies
b. d. i.
fiançaises,mais souligne, encore une fois, sa
coexistence avecdestextesen d'autreslangues,qui Activité 244
pourrait amenerl'écrivain à s'exprimeraussidans Éléments séiectionnésdans les trois articles du
une autre langueque le français. dossier
Partie 2 : à la périphérie du monde littéraire Document2-1
français - participationdesétudiantsdu supérieurà la lutte
$ 5 : signale le rôle central de Paris,lieu d'édition contre Ie CPE ;
et de production du discourscritique qui, selon1es - présenced'un sentimentde précaritégénéralisée ;
circonstances, marginaliseou, au contraire,intègre - dégradation de la situation économique entre
la littérature francophone en soulignant son 2001 et 2005 et utilisation généraiiséedes statuts
importance capitale pour l'avenir de production précairesdansle monde de I'entreprise;
- acceptationdes statuts précairespar les jeunes
l i t t e r a i r ee n l a n g u ef r a n ç a i s e .
$ 6 : opère un retour sur la situation particulière diplômés;
- déclassement des jeunesdiplôméset sa consé-
desécrivainsafricainsfrancophonesde la 1" géné-
ration (absenced'un véritablepublic dans le pays quencesur leur statut socialet leur niveaude vie.
d'origine),exposece qui lespousseà sefaire éditer Document2-2
- éléments concernant les conditions de stages
dans l'Hexagone (parler de l'époque coloniale,
mais aussi exister aux côtés de leurs contempo- dans les différents pays européens: caractère
rains) et souligne le fait que cettegénérations'est massif,durée et rémunération.
largement inscrite dans la problématique de son Document2-3
- mise en évidencede la généralisationdes statuts
époqueen abordant par exempieune thématique
précairesdansle secteurpublic, régi par l'État (ici :
internationaliste (élément complètement ignoré
universitéset instituts de recherche):
par la critique) - ce phénomèneest en constante
- élémentsessentielsconcernant la situation des
progressiondepuisplus de trente ans.
jeuneschercheursen GrandeBretagneet sesconsé-
5 7 : observeque cesécrivainscontinuent à parler
quences;
de la situation sur leur continent tout en recher- - protestationdesparlementairesbritaniques;
chant, à lravers leur écriture, des contactsavecla * parallèleétablit avecle contextefrançais;
Iittératuremondialeaussibien qu'avecla languede - mesuresprises par le gouvernementfrançais :
communicationquotidiennede leurscompatriotes
mise en relief de leur insuffisance.
vivant au paysou en exil.
S 8 : dénonceune attitudeparadoxalede Ia critique Activité 245
(recherchede u couleur locale ,), des éditeurs Corrigé tlpe
(création de collections à part) et des libraires Plan de l'éditorial :
(mise en rayonsétiquetés< littérature africaineu) . participationdesétudiantsdu supérieurà la lutte
faceà desécrivainsfréquemment< couronnés> de contre le CPE I
prix littéraires,tels que Renaudot,Goncourt ou - présenced'un sentimentde précaritégénéralisée.

Connigés. 57
II. COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCR|TES.C2
' acceptationdes statuts précairespar les jeunes chassegardée > du privé. Faceà I'augmentationdu
diplômés; nombre de jeunesdoctorantsau chômage,Iesuni-
- déclassementdes jeunes diplômés et sa consé- versités- dansIe souci d'assurerleur rentabilitéet,
quencesur leur statut socialet Ieur niveaude vie. souvent,souspressiondesentreprises- proposent,
' dégradation de la situation économique entre
ellesaussi,de la recherche< à duréedéterminée> et
2001 et 2005 et utiiisation généraliséedes statuts desstatutsde plus en plus précaires.
précairesdansle monde de l'entreprise; La Grande-Bretagne, avecson total de 40 000 cher_
- éléments concernant les conditions de stages
cheurs contractuels,dont Ie nombre atteint 50olo
dans les différents pays européens : caractère dans les fiiièresscientifiqueset technologiques,en
massif,duréeet rémunération' est un parfait exemple.ia situation de cesleunes
. mise en évidencede la généralisationdes statuts
chercheurs ressemble à un cercle vicieux : la
précairesdansle secteurpublic, régi par l'État (ici : volonté de garderun contactavecle domaine 6e la
universitéset instituts de recherche)' recherche les oblige à empiler des contrats de
' élémentsessentielsconcernant la sit'ation des
courte durée,sur des sujetssouventdisparates,ce
jeuneschercheursen Grar.rde Bretagneet sesconsé- qui diminue leurschancesd,en maîtriserun réelle-
ouences:
. ment, ne donne pas Ie temps nécessaired'accu-
- protestationdespariementairesbritaniques'
muler le nombre suffisant de publications et) in
. p a r a l l e l e t a b l i ta v e cl e c o n t e x t ef r a n ç a i is ,
- mesures postestable'
prisespar ie gc,uvernement
riançais, ill"',,11Ï"^1::':j"ti:::li.:o:':'',lun
D' autant que les résultats de leurs recherches
miseenreliefdeleurinsuffisance.
profitent principalementaux chefsde projets,titu-
Activité 246 laires de l'enseignementsupérieur.Les consé-
leunesdiplôméseuropéens: générationsacrifiée? quences de ce statut quo ? Parmi d'autres, la
Les statistiquessernblent contredire cette vision démotivation, la désertion fréquente des u élé-
pessimiste.Pourtant, la participation massivedes ments prometteurs) ou encorela disparition des
étridiantsdu supérieur aux manifestationscontre disciplines à nombre réduit de contrats... Ces
le CPE témoigne d'une situation alarmante,géné- résultatsdésastreuxont fait I'objet d'un rapport,
ratrice d'un sentimentd'angoissepartagé. examinépar la ChambredesCommunesdurant la
En France,des experts du Centre d'études et de session 2001-2002,et les parlementairesbritan-
recirerchesur I'emploi et les qualificationsconsta- niquesont décidéde tirer une sonnetted'alarme.
tent que,non seulementlesjeunesdiplômésaccep- Que fait alors le gouvernementfrançaisfaceà une
tent d'occuperdespostcsde plus en plus précaires, situation comparable? Fortementmobilisé contre
mais qu'en plus - et c'est ceia,le plus alarmant - le statut précaire de sesjeunes n cerveauxn, il a
leur niveaude vie et leur statut socialne cessentcie conçu et fait adopté,en avril 2006,un ( pactepoltr
baisserdepuisunequinzained'années. la recherche> qui préconise...de développerle
La récentedégradationde ia situation économique nombre des postesde contractuels,de resserrerles
invite les entreprisesà privilégier les formes d'ern- liens avecie rnonde cieI'entreprisepour le finance_
ploi générantle rnoins de chargespossible.Ainsi, ment de proiets de rechercheet de confier ieur
les CDI se transforment en CDD, qui laissentla direction à de hatits fonctionnairesou aLrxentre_
place aux missions d'intérim, remplacée,elles,de priseselles_mêmes I 5l-s rrofs
plus en pius massivementpar lesstages. Le nombre
de stagiairesembauchéspar des entrepriseset Aetivitê 247
organismesfrançais,anglais,allemands,italiensou A. L article pour le ivebzine prendra forme d'un
belges semble, en effet, atteindre son apogée. texteproche de la synthèsedu dossier.
A.ioutonsque la durée de ces stagesne cessede B. C'estle document3-l qui constituerale cadre
s'allonger.Quant à ia rémunération, c'est la pour I'article,car il donnelesélémentsd'ensembie
Belgique qui offre à ses stagiairesles conditions de la problématique.Lesdeux autresdocumentsne
les plus décentes,avecun minimum de 800 € par sont que des présentationsd'exemplesconcretsde
mois - revenu bien maigre pourtant pour vivre, parcours reussis.Ainsi, il convient de remarquer
parexemple,àBruxelles! que le plan du document 3-1 seraune aide pré-
Mais la précarité n'est plus actuellement la < cieuselors de la rédactionde cet article.

58 . Cornigés
II - COMPBÉHENSION
ET PRODUCTION
ÉCR|TES.C2
Activitê z+8 générationd'immigrés. Ii convient d'y ajouter le
lntroduction : Présentationde la problématique fait de fonctionnerdansle contextefrançaisqui fait
(réussitefréquente,ascensionsocialeattestée,mais s'estomper,peu à peu, l'éventuelu machismeu des
peu de visibilité dansles médias). hommes de la famille et de ne pas oublier, non
l. Raisonsde la réussite(école,certainesvaleurs plus, la notion de < solidarité maghrébine>. Car
venant de la religion, encouragementdes mères, c'est cette dernière qui apporte souventdes solu-
contextefrançais,solidaritémaghrébine). tions pratiques concernantia garde d'enfants ou
2. Notion de parcours (grandesécolesou réseau I'aménagementdeshorairesde travail.
associatif.selonies cas). Les parcours de ces femmesvarient selon les cas.
3. Ultime preuvede la réussitedesFrançaises d'ori- Tândisque les plus briilantesintègrentles grandes
gine maghrébine(accèsà i'entreprenariat). écoles,iesmoins diplôméess'engagentdansie sec-
4. Question de la double identité (plutôt avantage teur associatifet y reçoiventune véritableforma-
qu'inconvénient). tion < de terrain ,, en I apprenant à gérer un
Conclusion : Clé de ia réussite(mariagede fibre budget,formuler desdemandesde financementou
commerciaie orientale avec I'esprit d'entreprise à encadrerune équipe.
typiquementoccidental). Étudiantesdu supérieur,fonctionnaires dans les
Activitê 249 administrations,enseignantes ou même militaires,
Le parcours de Myriam Salah-Eddine: après le elles commencent aussi à percer dans la politique.
paragrapheparlant de la notion de parcours.Le fait Ainsi, Myriam Salah-Eddine, aujourd'hui adjointe
qu'elle travaille avecle réseauassociatifassurele au maire de Marseille, encadre le service Action
lien avec le paragrapheprécédant,son ancienne familiaie et droits des tèrnmes, qui travaille en
carrièrede chef d'entreprisepermetd'annoncerle étroite collaboration avec 170 associationsde la
paragraphesuivant. ville. Mais avant d'arriver à la mairie de sa circons-
Lc+arcours ae zakta]Garll : à la fin du paragraphe cription, Myriam, comme d'autres,de plus en plus
parlant de I'ultime preuveclela réussitecar elle en nombreusesd'ailleurs,avait été chef d'entreprise.
est uu exempletype. Ce qu'elledit à propos de ses Et c'est là, I'ultime preuve de la réussitedes
origines permet aussid'annoncer le paragrapheà Françaises originairesdu Maghreb"Poussées par la
.,'enir. discrimination au travail,familièresde la ,, micro-
entreprise> (omniprésentedans leurs pays d'ori-
Activité z5o
gine), animéespar une forte volonté d'ascension
Les < beurgeoises> en marche
socialeet n'ayant pas peur de faiblesprofits, sur-
Ellessont nombreuses,font de plus en plus souvent
tout au dérnarragede leur activité,ellesdécident,
partie des classesmoyennesvoire supérieureset
un jour, de semettre n à leur compte,. Ce fut le cas
pourtant leur succèsreste encore peu connu de
de Zakia Gam, arrivéede Tunisie à l'âge de 4 ans,
l'ensemblede la sociétécar les médias montrent
granclieen banlieueet... fondatrice,en association
plus volontiers une voiture qui brirle qu'une
avecl'un de sesfi'ères,de Batitech,entreprisede
fenime qui réussit.Cependant,les sociologuestra-
bâtiment situéeà Paris.Fièrede sesorigines,Zakia
vaillant sur la questionparlent de l'émergencedes
reconnaît que c'estprincipalementla persévérance
élites féminines,originairesdu N'laghreb.Le phé-
et la rigueur professionneilequi l'ont aidée à
nomène est plus répandr-rque l'on ne pourrait le
croire.On s'en rend compte,par exemple,en ana- réussir.
iysantlesnoms de famiile desdiplômésde IiEC ou Comment ces femmes entrepreneursvivent-eiles
de i'Essec,ceux qui apparaissentdans les organi- leur dor.rbleidentité ? Non seulementeilesla consi-
grammes d'entreprisesou encore sur ies listes dèrent de pius en pius comme un avantage,mais
d'élus locaux. ellessaventégalementen tirer profit pour leur vie
D'oir vient cetteréussitefulgurante? Tclutd'abord, professionnelie.
il y a l'école,devenuemoyen d'émancipationpour Tout bien considéré,c'est peut-être ce mariage
les filles d'origine maghrébine,puis certains élé- entre l' n orientale fibre commerciale, et I'esprit
mentsde leur culture d'origine valorisantle livre et d'entreprisetypiquement occidentalqui constitue
par là, la connaissance, et enûn, l'encouragement ia clé de la réussite des Françaisesd'origine
de leurs mères,souventfemmes au fover de ia 1'" rnaghrébine.523 mots
Connigés. 59
II. COMPRÉHENSION ET PRODUCTIONÉCRITES. C2

Activitéz5r d'une paupérisation des contenus véhiculés qui


Pasde corrigé. servirait les stratégiesmarketing de l'audimat. Ils
déplorentle manque de neutralitéde ia télévision,
Activitéz5z qui, selon eux, manipuie les téléspectateurs, privi-
1c:2br3a.
légie1'émotionnelau détriment du pragmatique.
Activitê 253 Alors, que faire ? Quoi penser ? A qui s'en
La télévision fait couler de l'encre ! remettre ? Ii semble bien que les téléspectateurs
La télévisionest-elleun bien ou un mal ?Véhicule- n'aient plus qu'un recours: développerleur esprit
t-elle descontenusde bonne ou de mauvaisequa- critique et prendre position. En effet, pris entre
lité ? Rend-elle compte des événementsqu'elle deux feux, sommésd'aimer ou de détesterle petit
diffusede manièreobjectiveou subjective? Est-elle écran,c'est peut-êtredans un juste milieu que les
parfaitementmaîtriséepar ceux qui la pilotent ou citoyenstrouveront leur modusvivendi.Limiter le
au contraireà la dérive,victime de son succès? La temps d'absorption des images,exercerleur libre
polémique bat son plein et il est bien difficile de arbitre au moyen d'outils de sélection des pro-
répondrede façon tranchée.DepuisI'apparitionde grammes,accorderune placeimportante à la socia-
Ia télévision dans les foyers, les avis n'ont cessé bilité, diversifier leurs loisirs, croiser les sources
d'être partagés.Les uns considèrentqu'elle a un d'information en écoutant égalementla radio ou
effet néfastesur les auditeurs,les autresaffirment en lisant lesjournaux, bref, ne pasprendrelespro-
qu'ellejoue un rôle de distributeur universeld'rn- grammes proposéspar la télévision pour argent
formationset qu'en ce sens,ellecontribue à démo- comptant.
cratiser l'accès au savoir. Mais ou'en est-il Finalement, regarder des programmes qu'on
exactement? désapprouve,être < accro > au petit écran ou
Forceest de constaterque la télévisionest aujour- affirmer qu'on ne le regardepasalorsqu'on l'airne,
d'hui omniprésentedansla vie de presquetout un c'estle choix de chacun: c'estaussiaux téléspecta-
chacun.Les statistiquesvarient selon les sources, teurs - consommateursde résoudreleurs propres
mais il est communément admis que les Français, contradictions. 509 mots
par exemple,passentenviron trois heurespar jour Activité 254
devant le petit écran.Néanmoins,diverssondages B.
expriment un mécontentementrécurrent quant l. a. I'ai toujours étéoptimiste.J'aitoujours pris les
aux contenus des différentesémissions,souvent chosesdu bon côté.
considéréscomme ennuyeux, en dessous des b. De nombreux d'entre nous se sont suicidés.
attentes, peu stimulants intellectuellement. Combien sont morts dans un moment de déses-
Comment expliquer alors un nombre d'heures poir infini ? Moi, je n'ai jamais eu d'idéessuici-
aussi important consacréà des programmes qui daires.
sont loin de faire I'unanimité ? Ceci est probable- c. Pour en faire partie,j'ai choisiI'engagement, I'ac-
ment un symptômede l'état de la société,qui sou- tron.
iève à son tour de nouvelles interrogations : la d. Au moment de ma naissance)mes parents
télévisionest-elleresponsablede l'effritement des n'étaient plus esclaves.Ils étaient affranchis.
rapports sociaux,de l'isolement de l'individu, ou (manman signifie ( maman ti, < mère u, en créole).
au contraire,assure-t-elle< une bonne part du hen 2. a. des koulis ; b. des békés; c. l'En-ville ; d. des
social >, comme ie penselean-ClaudeGuillebaud, dégras;e. bondie ! ; f. kussukussu.
en reliant u les individus atomisésde la société 3.ld;2e;3f;4b;5a;6c.
contemporaine), en les rassemblant< dans une C.
même foi ? > LElr-viile représenteI'espoir,1eprogrès,une vie à
De plus, Ies < observateurs) de nos sociétés,jour- l'opposéde celledes esclar.es des plantationset de
nalisteset sociologues,s'insurgentcontre ce qu'ils leurs descendants affranchis.
considèrentêtre une main mise sur la télévision.Ils D.
dénoncentle contrôlede I'information par lespro- l Malgré tout ce qu'on peut en dire, malgrétout ce
priétairesdes médias,les muitinationaleset autres que l'on pourrait faire, la vie ne s'évaluepas à la
acteurs du monde de l'économie. Ils s'afflisent seuleétenduedesmalheurs.

60 . Conrioés
II - COMPRÉHENSION - CE
ÉCRITES
ET PRODUCTION
Lauteur a effectuéune ellipsedu sujet et du verbe étranger,écrit une langue qui a été imposéeà ses
dansI'expressionproverbiale: On a beaudire, on a ancêtresplus ou moins lointains, de manière plus
b e a ul a l r e . . . ou moins violente. Ça n'en est pas moins devenu
faune : anciennemesurede longueur (environ 1, aussi sa langue, le plus souvent la seuie dans
20m) laquelleil peut être lu par ies Françaisde France.
2. On ne peut comprendreun phénomène,une Dans un premier temps,au moment des luttes de
personneou (ici) un peuple qu'à travers sesorl- libération nationale,de ia décolonisation,le fran-
gines,fussent-elles cachées. çaisde Fanon',de Senghor,de Césaire,a joué le rôle
d'une arme priseà l'ennemie,contrelui retournée:
Activité 255
le style de leurs textes en témoigne et touchait,
Introduction : élucidationde la problématique
avant même leurs compatriotes,leurs sympathi-
l. Le français,langue < métisse,, ne fait problèrne
sants français,soutien capital. Ils écrivaient,sans
que pour les écrivainsnés hors de I'Hexagone.
étatsd'âme, un françaisqu'ils avaientétudié dans
2. Le français,perçu comme un espaced'affronte-
les citadellesde l'adversaire,à I'ENS,par exemple.
ment.
L indépendancetotale, ou partielle, qu'ils obtin-
3. 11estmaintenantdevenuun atout pour les fran-
rent, plongeala générationsuivantedansun grand
cophonesextérieursou intérieursà I'Hexagone.
trouble linguistique: CalixtheBeyala,KatebYacine,
Déveioppement
Patrick Chamoiseaudisposent de deux langues,
I. Le poids de I'histoire
leur languematernelleet le français,et s'ilssont les
$ I : Le français: une langueimposée héritiersdesluttes de leurs pères,ils sont aussides
$ 2 : Le français: une languede combat (époquede individus qui pensent,écrivent- rêvent?- en fran-
la lutte pour f indépendance - 1'"générationd'écrr-
çais.
vains francophones)
Ils sont, certes,des hommes et des femmesvivant
II. Transformerune faiblesseen force
dans un milieu oir l'histoire, l'affectivitése trans-
5 3 : 2'génération: indépendance(en gros) poli- mettent d'abord oralementdansune languele plus
tique, héritagelinguistiqueineffaçab1e,situation de
souventnon écrite,mais ils sont aussidescréateurs
diglossie.Que faire ?
de monde désirant,comme tous les écrivains,être
$ 4 : Créations littéraires atypiques,qui mêlent lus de la manière la plus universellequi soit, être
audacieusementlanguesmaternelleset français :
reconnuspar leurspairs,par la médiation de la cri-
une réussitereconnuedans et hors de France.
tique ou I'attribution d'un prix littéraire : ils écri-
Conclusion : Ne rien renier, et arriver à trans-
ront donc, Ie plus souvent,en français.
former par là même le territoire de I'ancren
PatrickChamoiseau,RaphaëlConfiant,ou Simone
enneml.
Schwarz-Barten témoignent brillamment : iis ne
Activité 256 renonceront pas à leurs racines,aux luttes de la
< Créolesattitudes) générationprécédente,à leur propre combat,mais
Balzacne s'estjamaissentiblesséd'écriredansune inventent une nouvelle langue, métisse, dans
sorte de latin modernisé,mâtiné de grec,d'arabe, laquelle ils mêlent au français leurs mots d'en-
de celte et de haut-allemand : son < créole fances créoles et une syntaxe rythmée par les
maternel >. Pourquoi donc les écrivains franco- ancienstambours.Ils obligent les hexagonauxà se
phonesafricains,asiatiquesou antillaisse sentent- plier à cette langue mixte, à comprendreà demr-
ils obligésde réfléchir sur leur usagede la langue mot, kussu kussu, les aident à s'arracheraux
française,sur leur placedans la sphèred'influence u anciens parapets >> que dynamitait déjà
idéologiquede la France? Dans le même temPs, u Rimbaud l'Africain n, à aller voir au Soudans'ils
pourquoi rencontrent-ils, en France, un succès y sont, comme Olivier Rolin'.
croissant: tirages,reconnaissance de la critique, Miroir Noir de I'histoire de France,La MUlâtresse
prix littéraires? C'est ce que nous allons tenter de Solitude' est notre héroïne commune, et Marie-
comprendre. SophieLaborieux une Cosetteautonome : < Pour
Si le françaisparaîtd'un usagenaturelà un écrivarn en être,dit-elle,j'ai préféréagir.>
u hexagonal>, régionaiismesinclus,i'écrivainfran- Pour < en être ) disent-ils,ils ont préféréle français,
cophone, qu'il soit français (TOMIDOM) ou mais un françaisdont u la sèvedu feuillagene s'élu-

Conrigés. 61
II. COMPRÉHENSION
ET PRODUCilONÉCR|TES.C2
cide qu'au secretdesracines>. u A beaudire, a beau rement acceptées: alcoolismeou violencede I'un
faire >, ils voient Ie monde o dessousla bonne desconjoints,par exemple.
lumière > et le monde franco-parisienéclaire à La partie 4 (5 S à 10) porte sur ia naissancedes
cettelurnièresa grisaiilelittéraire.545 mots enfantsde cestypes de couples: pius d'un enfant
1.FranzFanon, le20juillet1925.
néà Fort-de-France Médecin sur deux naît hors mariage,ContreTo/oen 1970.Cet
psychiatre,
écrivain,
combattantanti-colonialiste,
il a marqué
l. événementn,estplus stigmatisé,il est,au contraire,
r , r s i è c l el t a r s a p e n 5 e e t : t r n a c t i o r rc. l r d c p i t . l ' u n e v i e b r c r c , r I
oeYenu Danal' 92"/o de ces enlants sont reconnus
r r d p p c ep c r r d m d r d o r e' . e 5 rl n o r l e n r 9 ( r r ,à I â g c c l eJ o a n ,
2. Olivier Rolin, porr-soildan,paris, Le Seuil, coll. . point. ,., par leur père' et ce type de naissance entraîne peu
19s6. de différencesquant à l'éducation et la vie des
3.AndréSchwartz-Bart, LuMrtlâtresse
Solitude,
Paris,
LeSeuil, enfants.Le léeislateuren a pris acteen 2004: Ia dif-
c o l l P o i n t s' 1 9 8 3 , ,g i t i m e s" e t . n a t u r e l s ,a
f é r e n c e n t r e - e n f a n t sl e
été suppriméedans le code civil. La Francediffère
3
EpRgUVgS TypSS en cela des autres pays européensoùr 75olodes
S u j e tr e n f a n t se, n m o y e n n es, o n t i s s u sd ' u n m a r i a g ee, t

A c t i v i t é z 5 7 j u s q u ' à 9 0 o / o e n l t a l i e o u e n G r è c e .
. L a p a r t i e5 ( S f l à 1
l 44)) p o r t e s u r Il ' a p p a r i t i o nd e
L c r a r . c l e ,c o m m er r n o r q u e n T
r er r r e c r r e , , c n a - -kJ=- ll^rl delafragi-
peau,, rendcompte
d'unrapportparrementaire'Jel:.:]::îtlï:5*T]t1';j:l'::::iï
: de1970à 2005'le nombrede
2005surlesmutations
trèsimportant.,
qu'uruuitu ::t:tf:
famiilesTt^:l""t monoparentales a doublé' Ellessont très
famille,en France,entre 1970et 2005' u *. uu.rl
majoritairementconstituéesde la mère et d'un ou
table rétolution >.
tjl::t' mais 40 7o des pèresvoient leur
Il esrcomposéci'uneintroduction (S t ), de six par- *i::tÏ: unefoisparmois'
ries(s 2 à 16)etd'uneconclusion (s 17). :11"?j1i,i"1n1 moins
rntroduction : un rapportsurla révolution
fami- ::'-t:]:.iÏ::.':::Ï::::1 :Î:-t.:e-Tî'nt
nomDreuses : sl J mllllons d enrantsne vlvent pas
liale.
avecleurs deux parents,ce type d'union concerne
I . ( S 2 - 3 ): L ed e c l i nd u m a r i a g e .
m o l n so u n t l e r sc l e n t r ee u x '
2 . ( S 4 - 5 ) : L c sn o u v c l l efso . m e sd ' u r i o n .
La partie 6 (S 15-16)est consacrée à la démogra-
J. (s 6-l) : Llnstablhteu conjugaler.
phie : si l'âgemoyen des mères'i\ la naissance du
4. (S s à 10) : l.esenfants.
a reculé'si les famillesnombreuses
5. (s r l à r 4) : Lesnou'eiles familles. f:Tl:1,:-"fi:t' moiiié en -?5ans'f indice de fecon-
6. (s ls-16) : Nouvelledémographie :'l:t]:':.:::: t'no' est cependantIe plus élevé
conclusio' : une révolurion incompière. *t"::l,l:tll, de I'Irlande' da's I'Europedes25' alors
t-'introduction (s 1) fait l'historique du rapport er fÏ:"t:i:] enâgedeprocréer
resprincipaux
expose poinrsqui y sonttroiter'l :il1:.^o::.::T-9*]|j]Xs
c l é r l i nc l u m a r i a g ef,r a g i l i s a t i odne sc o u p l e sd. e v e - :i::::,i:::lte^Prorcssronnerre' souligne
roppemenr
denouveaux
typesderamrues. *:*i',':ï:1,:i]:l::.:1T::1"'t
( revolutron fami[ale ) ne s'est
La partie 1 (s 2-3) constatele déclin du mariage, :1^o::Ï:^:rla
quiaconnu
unebaisse
d.e3oo/oen
35ans,
.t r. ,.fui :,'.-îT::il-i:l :l'l':Y:T-:*1i1:1"^:ry1
a lil matson ' : ies temrnescontr-
ie 6 a's de i'âgemoyen auquelil se conciut. :::-::1.:"-..5.( deux fbis plus de tempsque les
La partie2 (s 4-5) montre que, parallèlementà ce l::::i"t îlsacrer
honrmes: 5 h contre 2 h 30 / jour'
déclin,l'union libre constituede nos yoo., to rurrtr.
de vie commune la plus courante,particulièrement Activitê :58
chez les individus ayant déjà connu une rupture Famillefrançaise: é.rolutionou révoiution ?
d'union. Le pacs(pactecivil de solidarité),crééen De 1970à 2005,ie conceptde o famille,' n'a cessé
1999,devient lui atissiune forme courantede vie d'ér'olueren France,mais s'aeit-il d'une véritabie
commune. révolution ?
La partie 3 (5 6-7) constateque I'instabilitédu On observe tout d'abord que le nombre des
couple touche toutes ces catégoriesd'union. Elle mariagesa régressé de -30% et qu'i1ssont contractés
s'est accrue et concerne presque une union sur de plus en plus tardivement.Aujourd'hui, I'union
deux. Cette instabilitéest due à la banalisationdu libre est devenueIa forme de vie choisie par la
divorce,et au refusde vivre dessituationsantérieu- majorité des couples et le pacs s'impose petit à

62 . Connioés
t l COMPRÉHENSION ÉCNTCS.CZ
ET PBODUCTION
petit, depuis son apparition en 1999. Ainsi, les En conclusion, il convient de constater que la
modèlesconjugauxsemuitiplient, mais forceestde France présente un profil atypique au sein de
constaterqu'actuellement,près de la moitié des l'Union européenne,mais il faut aussi admettre
unions, quelle que soit leur nature, se conciut par que la n révolution , familiale françaises'arrêteà
une séparation. une répartition destâchesau seindu coupleencore
Le désir de vivre en couple n'a cependant pas très traditionnelie et à la perpétuation de la
diminué, et ce projet se concrétisele plus souvent n double journée ) pour les femmes.500 mots
autour de la naissanced'un enfant, qui naît hors
mariagedans 60% des cas en 2005,ce qui n'en- Suietz
traîne plus aucune réprobation morale. Le code
Activitê:59
civil, qui ne marque plus d'ailleurs,depuis 2004,\a
Corrigé type
différenceentre enfantsnaturelset légitimes,en a
Cet article,intitulé < La scienceau secoursdesneu-
pris acte.
rones > se propose de s,vnthétiserles avancées
Depuis 2002, année oir voit le jour ie congé de
scientifiquesles plus récentesen terme de lutte
paternité,la majorité des u nouveaux pères , eu
contre 1eseffetsdu vieillissementdu cerveau.
profite, mais, pour I'heure, de manière inégale.
Il estcomposéd'une introduction,de trois parties
Ainsi les trentenaires,pour des raisons idéolo- comportant chacuneun sous-titreet d'une conclu-
giques,et lescadresdu secteurpublic, pour desrai- sion sousforme de questionouverte.
sons financières,en bénéficientdavantageque les Introduction : l'avancéedesrecherches neuroscien-
salariés(cadresou non) du secteurprivé,ou encore tifiques.
les salariésen position précaire. 1.(S 2-3) : descellulessouches capables de setrans-
La recrudescence des divorcesa entraînéavecelle former en neurones.
i'apparition de nouveauxmodèlesde familles.Mais 2 . ( S 4 - 5 ) : u t i l i s a t i o n d e s c e l l u l e ss o u c h e s
ie nombre croissant des foyers monoparentaux, embryonnaires.
constituésde la mère et d'un ou deux enfantsdans 3. (S 6-7) : stimulations électriqueset injection
la majorité des cas,n'estpas pour autant le signe d'hormones.
révélateur de I'absence du père. Ce ciernier Conclusion : la n pilule de 1amémoire ,, rêve ou
continue à voir régulièrement ses enfants, sauf réalité?
dans certainscas,surtout quand sa propre situa- fintroduction annonceIa thématiquede l'article-
tion professionneileprécaire r.relui permet plus l'avancéedes recherchesneuroscientifiquessur le
d'assumerson rôle éconorniqueet symbolique.En vieillissementdu cerveau-, en précisant que de
attendant,lesfàmillesrecomposées restentrelative- nombreusesexpérimentationsréaliséessur des
ment minoritaires, dans la mesure oir la double animaux sont très proinetteuses.Le propos est
tâche,professionnelleet domestiquede la mère,et néanmoinsnuancépar un rappel de la complexité
sa précarisationfinancièreà la suite d'une sépara- du cerveauhumain.
tion lui rendent difficile la formation d'une nou- La partie I rend compte de deux découvertes
velleunion. importantes.D'une part, la stimulation des neu-
Lindice de féconditédes Françaises - 1,94 -, qui ronespar desapprentissages peut contribuer à leur
n'est dépasséqLrepar l'Irlande dans ies pays de augmentation. D'autre part, le cerveau hurlain
l'Union Européenne,fait la preuve d'un grand contient des celiulessouchescapablesde se trans-
dynamismedémographique,qui coïncide,contrai- former en neurones.Ainsi qtiune rechercheréa-
rement à une idée reçue,avecun taux d'implica- lisée en 2003 i'a démontré sur des rats, de
tion de 80 o/o cles femmes dans la vie nouveaux neuronespeuvent donc êlre créésà 1a
professionneile. Autre idée reçuebattue en brèche: suite d'un apprentissage.
contrairement aux attentes,le taux de natalité a La partie 2 approfondit la réflexion,en s'interro-
baissédans la plupart des paysde i'UË, y compris geantsur la possibilitéde générerdes neuronesen
dans ceux de tradition catholique.En règle géné- intervenant directement sur ies cellulessouches.
rale,actuellement,on s'y tnarie moins souvent,on 11 ne s'agit pour i'instant que d'une piste
divorcedavantage,et les naissances hors mariagey de recherche,mais l'autorisation d'utilisation des
sont nettementplus fréquentesque paï le passé. cellules souchesembrvonnairesautorisée par le

Conrigés. 63
ET PRODUCTION
II. COMPRÉHENSION - C2
ÉCRITES
législateurtrès récemmentconstitueune ouverture à recommandercar ce dernier engendrela produc-
importante. tion d'un surpius de corticoïdes provoquant la
La partie 3 confirme I'intérêt thérapeutiquede Ia mort desceliuiesnerveuses.
recherche sur les cellules souches.Deux expé- La stimulation desneuronesconstitueaussiun fac-
riences scientifiquesmenéesavec succèssur des teur essentielde lutte contre le vieillissement: plus
souris y sont exposées.Mais la recherchechez on utilise sescapacitéscognitives,plus les perfor-
I'homme ne peut pas encore avoir lieu faute de mancesmentalessemaintiennentavecl'âge.
moyens. En outre, un soin particulier apporté à l'alimenta-
La conclusionde l'article s'interrogesur les poten- tion est une arme efficacecontre la dégradation
tialitésde la DHEA, hormone dont I'action contre neuronale.En effet,le cerveauvieillissantmanque
ie vieillissement est porteused'espoir.Pour l'ins- d'antioxydants,qu'une consommationrégulièrede
tant, desrecherchesconcluantesont étémenéessur fruits et légumespeut aider à fournir. D'ailleurs,
la mémoire des souris mais aucun résultatn'a ete une étude scientifiquepubliée en décembre2005
obtenu sur la mémoire humaine. La recherchese fait état des effets liés à I'ingestion de jus de
poursuit et il sembleque u la pilule de la mémoire , pomme, qui aidele cerveauà lutter contre lesradi-
ne soit plus du domaine du rêr'e. caux libres,responsables, chezlespersonnesâgées,
de la destruction des cellules.Enfin, tout comme
Activitêa6o
I'organisme, le cerveaua besoinde vitamines(Bl,
Corrigé type
86, 89, 812) et d'acidesgrasde type Oméga3.
Ralentirle vieillissement: rêveou réalité?
Au-delà de ces règles élémentairesde vie, la
Le point de départ de toute réflexionconcernantla
recherchescientifiqueest porteused'espoir.De
lutte contre le vieillissementreposesur le constat
nombreusesexpériencesmenéessur des animaux
de la dégradation des neurones, même si les
montrentque la perteneuronalen'estplus inéluc-
recherchesles plus récentesmontrent que cette
dernièren'estpas totalementirréversible. table. En effet, le cerveauhumain adulte contient
I1 existeplusieurspossibilitéspour limiter la perte des cellulessouchescapablesde se transformer en
neuronale.Certainessont d'ordre purement pra- neurones.Même si les scientifiquesne saventpas
tique, à inscrire dans une hygiène de vie quoti- encore comment provoquer leur création de
dienne ; d'autres sont d'ordre chimique : manièreexpérimentale,des progrèssont en cours,
I'ingestionde diversessubstances estsusceptiblede notamment quant à I'utilisation des cellules
freinerla dégradationneuronalei lesdernièressont souchesembryonnaires.Le principe de cestravaux
de I'ordre de la prospectivescientifique,puisqu'il a d'ailleurs été validé par le légisiateur depuis
s'agit des recherchesactuellementmenéessur la février 2006. Parallèlement est menée une
stimulation descellulessouches. rechercheconcernantia stimulation fonctionnelle
Même si le vieillissementdes neuronesn'est pas de certainesparties du cen'eau,mais les moyens
constantd'un individu à l'autre, il affecteen prio- financiers manquent pour l'expérimentation sur
rité f intelligence fluide, c'est-à-diredes facultés I'homme.
tellesque l'attention,la concentrationou encorela Ralentirle vieillissementestdonc aujourd'hui pos-
mémoire. Or, il semblequ'une bonne hygiènede sibie,en adoptant une bonne hygiènede vie, une
vie, à partir de l'âge de 35-40 ans,soit susceptible alimentation adaptée et en stimulant I'activité
d'enrayer les méfaits de I'usure des neurones : cérébrale.À l'avenir, les recherchesneuroscienti-
I'exercicephysique,par exemple,qui apporte au fiques pourraient bien parvenir à mettre au point
cerveaul'oxygènedont il a besoin, ou encore la la fameuseu pilule de la mémoire >,en poursuivant
non-consommationde tabac, de sucres ou de leurs travaux sur la perte des neurotransmetteurs.
graisses. Une bonne gestiondu stressestégalement Ce n'estplus qu'une questionde temps.503 mots

N'd'éditeur: 10143559- Dépôtlégal: juillet2007


- Évreux(Eure)- N" 105520
Impriméen Francepar Hérissev

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