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Mecanique Sol PDF
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Khaled MEFTAH
Maître assistant
Références bibliographiques
Références bibliographiques 97
Va Air Wa=0
Vw Eau Ww
Vs Grains solides Ws
W
γ=
V
Le poids volumique des grains solides :
Ws
γs =
Vs
Ws
γd =
V
W
γ sat =
V
Poids volumique déjaugé
γ ' =γ sat−γ w
La gravité spécifique :
γs
Gs =
γw
Ils indiquent dans quelles proportions existent les différentes phases d’un sol.
On définit :
La teneur en eau :
Ww
ω%= x100
Ws
Vv
e=
Vs
Le degré de saturation :
Vw
Sr % = x 100
Vv
La porosité :
Vv
η =
V
Tous ces paramètres ne sont pas indépendants. Ils sont reliés par des relations que l’on
peut retrouver à l’aide du modéle élémetaire. Exemple de formules :
γ d = 1+γω
γ d =1γ+e s
γs
e = −1
γd
Sr = ωGs
e
Pour caractériser un sol, il faut déterminer les paramètres de nature et les paramètres
d’état.
Ils permettent d’obtenir la répartition en pourcentage des grains solides selon leurs
dimensions. Deux types d’essais sont envisageables selon le sol à tester :
- Par tamisage (par voie humide ou sèche) pour les élements de diamétre
∅ ≥ 80µm.
- Par sédimentométrie pour les élements de diamétre ∅ < 80µm.
0 Argile pure
20 Sol plastique
40 Sol non plastique
100 Sable pur et propre
I D = emax −e
emax −emin (1.1)
Avec :
- e : indice des vides du sol en place.
- emax : indice des vides du sol à l’état le plus lâche.
emin : indice des vides du sol à l’état le plus dense.
0 Tres lâche
<0.5 lâche
0.5 moyennement dense
>0.5 très compact
1 très bien compact
- les feuillets 1/1 sont formés d’une couche tétraédrique et d’une couche
octaédrique (kaolinite),
- les feuillets 2/1 sont formés d’une couche octaédrique entourée de deux
couches tétraédriques (illite, smectite).
Si
Al Al 0,96 nm
Si 0,72 nm Si
ωs, ωl et ωp sont les limites d’Atterberg déterminées en laboratoire sur la fraction du sol
passant au tamis 0.40mm (méthode de la coupelle de Casagrande et du rouleau et appareil
de retrait).
A partir de ces limites, on peut déterminer :
L’indice de plasticité « Ip »
I P =ωL −ω P (1.2)
Tableau 1.4 : Type de sol en fonction de Ip
Indice de plasticité (%) Type de sol
< 1% Pulvérulent
1%<Ip<7% Sable argileux
7%<Ip<17% Argile sableuse
Ip>17% Argile
ω L −ω
Ic =
IP (1.3)
L’indice de liquidité « IL »
ω −ωP
IL =
IP (1.4)
S O L S G R E N U S S O L S F I N S
cailloux grviers gros sable sable fin limon argile
20mm 2mm 0.2mm 20µm 2µm ∅grains
γ γs
1) γ d = =
1+ω 1+e
1+ω
2) γ = 1+e γ s
ωGs
3) Sr = e
Exercice 2
Des essais réalisés sur un échantillon de sol remanié ayant une teneur en eau à
l’état naturel de 21.5%, ont donné les résultats suivants :
- Analyse granulométrique( par voie humide et sédimentométrie)
Tamis(mm) 2,5 1,25 0,63 0,315 0,160 0 ,080 0,050 0,020 0,005 0,002
T(%) 100 99.90 99.80 99.30 98.90 98.60 85.30 65.30 43.50 31.00
- Limites d’Atterberg :
Limite de liquidité = 31.00 % et Limité de plasticité = 24.80 %.
1) Tracer la courbe granulométrique de ce sol en utilisant la fiche jointe en
annexe.
Calculer les coéfficients d’uniformité et de courbure. Commenter.
2) Déterminer les indices de plasticité, de liquidité et consistance. Commenter
3) Classer ce sol d’après la classification LPC.
Exercice3
1) γ d =1+γω =1.193356
.1
=14.30KN / m3
γ d =1γ+es
γs
e = −1=0.87
γd
Sr = ωGs
e =
0.3356x2.368
0.87 =1.0
2) I P =ωL −ω P = 42.2-18.3=23.9
ωL −ω ω −ω P
Ic = =0.36 IL = = 0.64
IP I
P
1- Ecoulement linéaire
1-1 Hypothèses
- Le sol sujet d’un écoulement est supposé saturé (Sr=1)
- Le régime d’écoulement est permanent et laminaire.
1-2 Mouvement de l’eau
Une molécule suit un trajet appelé « ligne de courant », son vecteur vitesse est
tangeant à cette ligne. Les lignes de courant s’appuyant sur le contour fermé d’une
surface « S » forment un tube de courant. Le débit « Q »en m3/s, pour une vitesse « V »
constante est :
Q=VxS (2.1)
Pour effectuer des calculs,on est ramené à définir des lignes de courants fictives et des
vitesses apparentes « v »
1-3 Charge et pression hydraulique
Par sa position, la pression qu’elle subit et la vitesse à la quelle elle s’écoule, l’eau en
un point donné du sol porte une quantité d’énergie « h » en mètres d’eau (charge
hydraulique), donnée par l’équation de Bernoulli :
v² u
h= 2g + γ + z
(2.2)
ω
v : Vitesse de l’eau.
g : Accélération de la pesanteur.
u : Pression de l’eau
z : Cote du point considéré par rapport à une surface de référence, peut être
négatif ou positif
Pour les sols, « v » est très faible, on aura alors :
u
h= γ ω + z (2.3)
∆h = h A − h B (2.4)
∆h
i= (2.5)
dl
Le gardient hydraulique critique (ic), est celui qui va provoquer un état de boulance
appelé phénomène de renard.
∆hc G s − 1 γ '
ic = = = γω (2.6)
L 1 + e
v = k .i (2.7)
k : étant le coefficient de perméabilité du sol qui varie en fonction de la nature du sol et
qui peut être déterminé soit à partir des essais de laboratoire ou à partir d’essais en
place.
∂ ²h ∂ ²h
+ =0
∂x² ∂z² (2.8)
F G
Substratum imperméable
∆ q = K . ∆ h . ba (2.9)
ligne
équipotentielle
ligne de courant
b
a
q = ∆q = K . h. b
i (2.10)
a
aaabbbb
qqqq
nnnn
qqqq
nnnn
K .
h .
cccc
iiii
cccc
= = ∆
nnnn nnnn
cccc hhhh
a aaabbbb
QQQQ
K .
Δ .
....
=
(2.11)
K . h
=
le débit total de fuite est :
=h −6∆h h 2
h
M A ; hM = h A − 6 8 = 8 h
u
M
=γ
ω
(
. h
M
−z
M
) zM : mezurée à partir du plan de référence (zM <0)
u M = γ ω . 2 h − z M
8
Calcul de la force d’écoulement :
EXERCICE1
Calculer le gradient hydraulique critique ‘un sable dont la porosité est de 40%
et dont la gravité spécifique est de 2.12.
EXERCICE2
Ondoit effectuer une excavation dans un dépôt d’argile imperméable ayant
une épaisseur de 10m et reposant sur une couche de sable compact.
Coté aval
Coté amont
A P.R
V E
IV C 15
1 III D
II
14
I
2
13
3
4 5 6 7 8 9 12
10 11
Substratum imperméable
icr
Fs= i ; ( icr : gradient hydraulique critique)
Exercice1
i c = G s − 1 = 1 . 07
1+ e
Exercice2
Profondeur maximale d’éxcavation = 6.15m
Exercice4
h c = h A − 5 . 75 ∆ h
∆H
Avec h A = 7 . 5 m et ∆ h = n h ; ∆ h = 7 . 5 m et n h = 15
On aura : h c = 4 . 62 m , et
u c = ( 4 . 62 − ( − 2 )). 10 = 66 . 2 kN / m 2
2)Gradient hydraulique de sortie
∆h ∆H
i= = =0.25
DE nh DE
γ' γ'
icr = Fs = = 4 .4
γ ω D’ou. 0 . 25 γ ω
Q = 10 − 4 m 3 / s
1- Notions de contraintes
Soit un solide à la surface duquel s’exercent des forces.
n δF
II
δs
M S
P
I I
σ normale
δF
tangeante
0 τ
fig 3.1
En coupant ce solide par un plan fictif (P), l’élément de surface « δs », autour
r
du point « M » sur la surface « S », est soumis à une force δ F (fig 3.1).
r r
f = δ F
la contrainte au point « M »est le vecteur δ s
Cette contrainte se décompose en une contrainte normale σ et une contrainte
tangentielle τ
En mécanique des sols, pour déterminer l’état de contraintes autour d’un
point « M » dans le sol, il suffit de connaître les composantes des forces
s’éxerçant sur les faces d’un paraléllipipède centré autour du point « M » et
dont les arêtes sont parallèles aux axes Ox, Oy, Oz.
L’état de contraintes au point M est défini par une matrice symétrique appelée
tenseur de contraintes :
Parmi les facettes autour du point M, il existe 3 plans priviligés pour les quels
la contrainte tangentielle est nulle (τ = 0). Ces 3 plans sont appelés plans
principaux,
Leurs directions normales, directions principales et les contraintes
correspondantes, contraintes principales, notées
σ1 : Contrainte principale majeure.
σ2 : Contrainte principale intermédiaire.
σ3 : Contrainte principale mineure.
Avec : σ1 ≥σ2 ≥ σ3
2- Cercle de Mohr
Pour étudier l’état de contraintes autour d’un point, on utilise une
représentation appelée diagramme de Mohr qui consiste à représenter le
r
vecteur contrainte f dans un système d’axes (σ,τ
τ).
Dans le cas bidimentionnel, cas très fréquent en géotechnique, le cercle de
Mohr est le lieu des extrémités des vecteurs contraintes et les contraintes
principales se réduisent à deux.
σ x τ
xz
σ
τ xz σ
z
La condition de nulleté du moment résultant : τij = τji càd τxz=ττzx
τθ
σθ
τ
σ
τ
fig 3.2
Si l’on écrit la première condition d’équlibre ( somme des forces est nulle), on
aura l’état de contrainte sur le plan incliné de « θ »
σθ = σ x +σ z + σ z −σ x cos2θ −τ xz sin 2θ (3.1)
2 2
Il existe donc deux plans principaux dont l’orientation est donnée par θ1 et θ2
Les contraintes principales majeure et mineure sont déterminées à partir de
l’équation du cercle
σ 3 = σ x +σ z − ( σ z −σ x ) 2 +τ xz 2 (3.6)
2 2
τ
τθ
θ
θ
0 σ σ σθ σ
−τ
σθ τθ
σ
θ
σ
fig3.4
τ
θ
n de
Pla
τθ
Plan de σ3
θ
θ
0 P σ3 σθ σ1 σ
Plan de σ1
(σ σ
fig 3.5
On doit souligner enfin que, en mécanique des sols, on adopte la convention
de signes suivante :
- σ >0 en compression
- σ <0 en traction
3- Contraintes dues au poids propre du sol
Le poids du sol augmente avec la profondeur ; réparti sur une unit é de
surface horizontale à une profondeur donnée, il correspond à la pression ou
contrainte due au poids propre.
Pour un sol de poids volumique γ (en kN/m3), et à une profondeur z (en m), la
contrainte verticale est :
σV = γ .z (3.9)
σ σ
γ
σ γ
σ γ γ
γ σ γ γ
Les dépôts de sol sont normalement stables, à moins que des circonstances
naturelles ou un chargement artificiel ne contribuent à y accroître les
contraintes effectives et qu’un tassement s’en résulte. On sait qu’un
abaissement de la nappe augmente la contrainte effective, mais divers types
de surcharges induisent également des contraintes ( ∆σ) dans le sol. Il s’agit :
- Des charges ponctuelles.
- Des charges uniformément réparties sur les surfaces rectangulaires et
circulaires.
- Des charges en forme de remblai de longueur supposée infinie
∆σ
fig 3.7
∆σ
fig 3.8
3
∆σ = q(1 − z
(r ² + z ² )) (3.15)
exemple :
Pour calculer ∆σ à la verticale du point A sous l’effet de la pression « q » de la
semelle EHDC, on utilise la méthode de découpage
∆σ =[ Iz1 – (Iz2 +Iz3)+ Iz4]q
D B
Semelle
C
(EHDC)
I1(DFAB)
I3(ABCG)
E H I
I2(AIEF) I4(AGHI)
F A
G
fig 3.9
a b
γ
Hr
q
∆σ
fig 3.10
Tableau 3.2 valeurs de Iz pour un remblai semi-infini
a/z 0.01 0.05 0.1 0.3 0.5 1
b/z
0.0 0.00 0.01 0.03 0.10 0.15 0.26
0.2 0.13 0.14 0.16 0.22 0.25 0.33
0.4 0.23 0.24 0.25 0.30 0.33 0.38
0.6 0.32 0.32 0.33 0.36 0.38 0.41
0.8 0.37 0.37 0.38 0.40 0.41 0.45
1.0 0.41 0.41 0.42 0.43 0.44 0.45
1.2 0.44 0.44 0.44 0.45 0.46 0.47
1.4 0.45 0.45 0.46 0.46 0.47 0.48
1.6 0.47 0.47 0.47 0.47 0.48 0.49
2.0 0.48 0.48 0.48 0.48 0.49 0.49
3.0 0.49 0.49 0.49 0.49 0.49 0.50
?
?
Exercice2
On donne l’état de contraintes illustré sur la figure ci-dessous.
On demande de déterminer :
1) les contraintes principales et leurs directions
2) L’état de contraintes sur les plans horizantal et vertical
3) La contrainte de cisaillement maximale positive et le plan sur lequel elle
est appliquée. En déduire l’angle entre ce plan et le plan de σ3 ( ouσ1 )
Τ.Ν
γ
Τ.Ν
γ
γ
Exercice 6
Soit la coupe géotechnique du sol représenté par la figure ci-après.
Τ.Ν
γ
ELEMENTS DE CORRECTION
EXERCICE 1
Analytiquement :
σ3 = 30 Kpa et σ1 = 100kPa
Pour déterminer σθ et τθ on utilise les relations (3.7) et (3.8)
σ1−σ 3
σθ = σ1 +σ 3 + σ1−σ 3 cos2θ et τθ = sin 2θ
2 2 2
σθ = 47.4kPa et τθ = 30.2kPa
Graphiquement :
0 σ σ
σ σ
6m
1 2
2m 3
4 6m
5 2m
2m 4m
1- Notions de déformation
Sous l’application de charges, le sol comme tout solide se déforme. Pour
déterminer les déformations qui ont lieu dans toutes les directions autour du
point M du sol, il suffit de connaître le svaleurs des déformations dans les
directions Ox,Oy et Oz autour de ce point. On définit ainsi le tenseur de
déformations :
ε x ε yxε zx
ε :ε xy ε y ε zy
ε xzε yz ε z
Les déformations sont reliées aux déplacements u,v,w par les relations :
- Elongations : εx = ∂u/∂x ; εy = ∂u/∂y et εz = ∂u/∂z
- Distorsions : γxy = 2 εxy = ∂u/∂y + ∂v/∂x
γxz = 2 εxz = ∂u/∂z + ∂w/∂x
γyz = 2 εyz = ∂u/∂z + ∂w/∂y
εi j sont les deformations de cisaillement
La variation de volume du petit élément autour du point M est :
∆V/V = εx + εy + εz (4.1)
Il existe aussi trois directions principales pour les quelles les déformations
angulaires son nulles (γi j =0). Ces directions sont appelées directions
principales de déformation, et les déformations principales sont notées : ε1 , ε2
et ε3.
2- Relations contraintes - déformations
Ces relations sont appelées « lois de comportement » puisqu’elles permettent
de caractériser la réponse d’un matériau sous l’effet d’un chargement.
Dans le domaine de déformations élastiques dans un solide isotrope, les
relations entre les contraintes et les déformations (loi Hooke) sont :
εz = 1 [σ z −ν (σ x +σ y )] γxy = 1 .τ xy
E' G
Pour les sols fins saturés (faible coefficient de perméabilité), sous l’action
d’une charge, l’eau libre ne peut s’évacuer immédiatement et supporte toutes
σ σ', u
σ
σ
∆
∆
∆
∆ σ=σ
∆
fig 4.1
∆h = eo − e = ∆e (4.4)
h 1 + eo 1 + eo
∆h et e sont le tassement et l’indice des vides à l’instant « t »
σ’)
Courbe : e=f(logσ
A
B
Ch
arg
em
ent
Déc
harg
eme
nt
0 σ
σ
fig 4.3
On déduit de cette courbe :
∆e
L’indice de compression (pente de la droite BC): Cc =−
-
∆logσ' (4.5)
∆e
L’indice de gonflement ( pente de la droite DC): Cs = −
-
∆logσ' (4.6)
Roc=σ' p
σ'o (4.7)
1+ eo
(
∆hc = Cc hlog σ o'+∆σ
σ'o
) (4.8)
- Si σ0’ +∆
∆σ < σp’ alors :
1+ eo
(
∆hc = Cc hlog σ o'+∆σ
σ'o
) (4.10)
Tv = Cv.t2 (4.13)
H'
H’ : représente le chemin de drainage.
Pour une couche de hauteur h :
H’ = h/2 si la couche est doublement drainée.
H’ = h si couche est simplement drainée.
Le tableau suivant donne les valeurs de U en fonction deTv
U (%) Tv U (%) Tv
12 0,01 70 0,40
20 0,03 80 0,57
30 0,07 90 0,85
40 0,13 95 1,20
50 0,20 99 2,00
60 0,29 100 2,08
Notons que pour la fin de la consolidation primaire (U=100%), on prendra
Tv=2.08 ( correspondant à un degré de consolidation de 99.5%)
QUESTIONS A DEBATTRE
1- Pourquoi les tassements surviennent-ils plus rapidement dans les sols à
gros grains que dans les sols à grains fins ?
2- Comment appelle-t-on un tassement qui évolue avec le temps ?
3- Résumez les principales étapes de l’essai de consolidation.
4- Lors de l’essai de consolidation, que représente la pression de pré
consolidation déterminée graphiquement sur la courbe.
5- Quelle est l’ampleur du tassement auquel on peut s’attendre lorsque la
pression exercée par une fondation induit un contrainte effective totale
supérieure à la pression de pré consolidation ?
6- A quoi correspond le degré de consolidation ? Pour quoi on Tv=2.08 pour
U=100% ?
7- Comment le mode de drainage d’un dépôt d’argile influe-t-il sur le temps de
consolidation ?
Exercice2
Exercice3
Estimer le temps nécessaire pour qu’un dépôt argileux de 6m de hauteur situé
entre deux couches de sables perméable atteigne 95% de son tassement de
consolidation. L’essai de consolidation a fourni un coefficient de consolidation
de 0.5 10-3 cm2/s.
Exercice4
Un dépôt d’argile de 3.5m d’épaisseur repose sur une marne imperméable
très compacte.
Si le coefficient de consolidation est de 0.625 10-3 cm2/s, quel sera le degré de
consolidation du dépôt sous la pression provoquant le tassemnt :
1) après six mois.
2) après un an
La loi de Hooke n’est plus valable, on utilise alors une nouvelle loi appelée :
- Critère d’écoulement plastique qui représente la frontière du domaine
d’élasticité.
- Ou le critère de rupture représenté par la courbe intrinsèque qui est
l’enveloppe des cercles de Mohr correspondant à la rupture.
Tout sol présente une résistance au cisaillement qui est due au frottement
inter-granulaire (contact entre les grains) et aux forces d’attraction entre les
particules dans le cas des sols fins.
du à la dureté des grains et à l’état de surface de contact.
ε ε%
fig 5.1
1 : Comportement élastique parfaitement plastique.
2 : Comportement élasto-plastique écrouissable.
3 : Comportement élasto-plastique écrouissable.
L’échantillon de sol, placé dans deux demi-boites qui peuvent glisser l’une par
rapport à l’autre, est soumis sur l’élément supérieur à une contrainte normale
(σ =N/S, S :section horizontale de la boite de cisaillement), puis à un effort de
Charge verticale:N
σ =N/S
Charge
horizontale: T
Plan de τ =N/S'
cisaillement
τ
ϕ
σ tg
τ3 C'
+
τ=
τ2
τ1
σ σ σ σ
Fig 5.3
τ3 τ2 τ1 τ = Cu
Cu
σ σ σ
Fig 5.4
Cu : Résistance au cisaillement non drainé.
3-2 Essai triaxial :
Pour trois éprouvettes identiques ( ∅=36 mm, h=2∅) d’un sol donné, on
applique pour chacune les états de contraintes représentés comme suit :
PHASE1 PHASE2
σ3 ∆σ1 Effort du
piston
σ3 σ3
σ3 ∆σ1
τ
τ = Cu
Cu
α
σ
Fig 5.6
σ σ σ
σ
FIG5.7 RSULTATS DE L’ESSAI CD A L’APPAREIL
TRIAXIAL
Cu1
ccu
σ
Fig 5.8
τ σ 'c λ
a + λ
c =
cu 3
u
cu
∆cu
2
cu 1
∆ σ 'c
a
σ Ι3 σ ΙΙ3 σ ΙΙΙ3 σ
Fig 5.9 cu= f (σ ‘c)
σ1
α
σ1
τ
τ = Cu
σ
σ1 σ
fig 5.1 Résultats de l’essai de compression simple
Exercice 1
Chercher les relations entre les contraintes principales et l’angle de frottement
interne dans les conditions où la cohésion est nulle.
Exercice 2
On a effectué des essais de cisaillement direct sur un sable moyen. A l’aide
des résultats qui suivent, déterminer les paramètres de la résistance au
cisaillement de ce sable.
Essai N° σ’rupt τrupt
1 67.3 57.1
2 118.6 99.2
3 170.2 150.7
4 231.8 194.7
On demande :
1) L a cohésion non drainée de la vase.
Exercice 1
La cohésion est nulle, donc la courbe intrinsèque passe par l’origine (τ =tgϕ)
ϕ
σ3 σ1
σ
0 C
Cu = a + λ σ’c
CU = A + λ . 100
Cu = a + λ . 340
ETUDE DE LA PORTANCE
DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
A PARTIR D’ESSAIS DE LABORATOIRE
1- Introduction
τ
Fig 6.1-a Schéma de rupture sous une semelle chargée
Un projet de fondation est donc très délicat, il doit répondre à trois sortes de
préoccupations :
- une bonne reconnaissance du sol support.
- les tassements doivent être inférieurs aux tassements
admissibles définis pour l’ouvrage
- les contraintes doivent être compatibles avec la
résistance à la rupture du sol : C’est le problème de la
capacité portante.
γγγγ
B N
γγγγ
c N
qqqq
γγγγ
DDDD
NNNN
llll
2222
cccc
1111
qqqq
= + + +
(6.1)
ϕ γ
fig 6.2
( )
qqqq
5 . 1 4 C
qqqq
γγγγ1111
DDDD
llll
uuuu
= + + (6.2)
( )Nq
qqqq
γ '
B N
c '
NNNN
qqqq
γ '
DDDD
cccc
llll
2222
γγγγ
1111
= + + + (6.3)
( ) q Sq
qqqq
γγγγ
B N
SSSS
c N
SSSS
qqqq
γγγγ1111
DDDD
NNNN
cccc
λλλλ
llll
2222
γγγγ
cccc
= + + + (6.6)
Figure 6.3
( )
qqqq
γγγγ
B N
iiiiγγγγ
c N
iiiicccc
qqqq
γγγγ1111
DDDD
NNNN
iiiiqqqq
uuuu
cccc
qqqq
λλλλ
2222
= + + + (6.8)
o iγ = (1-δ
δ/ϕ
ϕ’)² (6.9)
δ/π
o ic= iq = (1-2δ π)²
q1 D
1 sol compact B
q2 h γ1
sol mou B1=B+h γ2
2 c,ϕ
Figure 6.4
qqqq1111
γγγγ1111
hhhh1111
BBBB
hhhh
= + (6.10)
+
γ . D
−
a d m
= + (6.11)
fig 6.5
qqqq
γ D
llll F s
qqqq
γ . D
−
a d m
= +
1
1112222
q l
γ '
B N
c N c
γ . d
NNNN
qqqq
Avec = + +( )
γ =18.9 kN/m3
4.00
2.50
B=1.50
b
a
γ =22.1 kN/m3
D=2.00
C u = 65 kPa
0.30
γ = 20kN/m3
D=1.60
1.20
12°
Q
30
γ =18 kN/m3
Cu=165kPa ; C'=10kPa ;ϕ=30°
1.60
B=2.00
( )
ql = 1 γBN λ + γ D N q
2
ql = (1/2.x18.9 x 2 x 18.1) + (18.9x2x18.4) = 1037.61 kPa.
qnet = 1037.61 – (18.9x2) = 999.81 kPa
qadm = 999.81/3+(18.9x2) = 371.07 kPa
Nappe en (a) :
La nappe phréatique se trouve à une profondeur intermédiaire entre la
profondeur de la semelle et la profondeur d’influence de la semelle. Il faut
alors déjauger le sol dans le terme de surface.
( )
ql = 1 γ'BN λ + γ D N q = 856.60 kPa
2
qnet = 856.6 – 8.9x2= 838.8 kPa
qadm = 297.4 kPa
Exercice2
A court terme:
ϕu = 0⇒ abaques 6-1 on a : Nγ = 0, Nq = 1, Nc = 5.14
qadm = 120.7 kPa
A Long Terme:
ϕ’ = 25°⇒ abaques 6-1 on a : Nγ = 8.10, Nq = 10.70, Nc = 20.70
qadm = 227.6 kPa
Exercice3
A Court Terme : qadm = Q/1.4 Fs = 4.20
A long terme : Fs = 4.40
1- Introduction
Les sols exercent des pressions verticales sur les couches sous-jacentes, ce
qui engendre des pressions horizontales dites « pousseé des terres ». Un
ouvrage de soutènement doit être alors conçu de manière à résister à cette
poussée.
Pour un massif de sol, on distingue trois états d’équilibre :
- état au repos : le rapport entre la contrainte horizontale effective et la
contrainte verticale effective s’exprime au moyen du coefficient de
pression des terres au repos K0.
σ’h /σ
K0=σ σ’v
Alors σ’h =σ
σ’v. K0 (7.1)
2- La théorie de Rankine
L’équilibre des contraintes dans un sol est exprimé par l’enveloppe de rupture
(courbe intrinsèque) issue de l’équation de Coulomb : τ = c + σ’ tg ϕ.
2
1
σ
0 σ σ σ σ
σ σ
Fig 7.1 Les Trois états d’équilibre d’un sol
Les cercles représentent trois états différents des contraintes d’un élément de
sol.
Cercle1 : exprime l’état d’équilibre au repos. La contrainte de cisaillement
agissant sur l’élement est inférieure à la résistance au cisaillement du sol : pas
de risque de rupture.
ϕ
σ
τ
plan de rupture
α π/4+ϕ/2 α σ
0 σ σ σ 01 σ σ
β β β σ
0 σ 01 σ 02 σ σ
1−sinϕ' ϕ'
K A= =tg² π − = Nφ KP = 1
avec : 1+sinϕ' 4 2 et KA (7.4)
σ σ
τ
figure 7.3
σ v=γ.z.cosβ (7.9)
Par projection :
σ γ
σ γ O σ γ
h
P A= ∫ σ' A = 1 γh²K A située à h/3 par rapport à O (7.12)
0 2
Butée :
h
P P = ∫σ' A = 1 γh'²K p située à h’/3 par rapport à O (7.13)
0 2
Si le sol est saturé , l’action de l’eau est équivalente dans toutes les directions.
La poussée de l’ouvrage de soutènement est indépendante des coefficients
de poussée et de butéé. Elle a une répartition triangulaire comme d’habitude :
1
111 2222
PPPP
γγγγ
h ²
ωωωω
ωωωω
ωωωω
= (7.18)
On a démontré que :
ϕ'
K = tg ² π −
Avec A 4 2
K p =tg² π + ϕ'
Avec 4 2
P A= 1 γh²−2cu.h (7.21)
2
P P = 1 γh'²+2cu.h' (7.22)
2
β)
3-2 Massif à surface inclinée d’un angle (β
En butée :
γ
ϕ
σB1
σB2
γ
ϕ
σC
figure 7.6
σ B = K γ1h1 −2c1 K A
1 A 1 1
σ B = K A γ1h1−2c K A
2 2 2 2
σ C =σ B2 + K A γ 2h2
2
T c.B + ∑ Fv.tgϕ
F = = (7.28)
s ∑F ∑F
H H
c: cohésion réduite.
On prendra en général :
ϕ ≤ϕ ≤ϕ
3 et c: = c ( à long terme) c: =cu ( à court terme).
Pour s’assurer qu’un mur ne basculera pas autour du point aval le plus éloigné
sous la semelle(pointO), il faut connaître la valeur des moments résistants
(stabilisateurs) et des moments moteurs (de renversement) par rapport au
point(O). On calcule le coefficient de sécurité Fs :
F s= ∑
Momentsrésis tants
(7.29)
∑momentsmoteurs
eo = Mrn
∑ FV
L’éxcentricité de la force par rapport au centre de la semelle est :
ec = B − eo
2
On calcule alors les contraintes à l’aval et à l’amontde la semelle (σmax) et
(σmin)
σ max = ∑
B
( )
FV 6ec
1+
B ≤ qadm (7.30)
= ∑ (1− 6e )
F V
σ min c
≥0 (7.31)
B B
Les rideaux de palplanches métallaques, sont très utilisés dans les ouvrages,
aussi bien provisoires que définitifs. Cependant, l’étude de leur stabilité
dépend de leur mode de fonctionnement. On distingue alors :
A l’quilibre limite, le
rideau pivote, sans se
déformer, autour du point
{∑ F = 0}et{∑ Mo = 0}
Ainsi le système sera isostatique et résolvable :
On aura la longueur de la palplanche et les éfforts qui lui sont appliqués.
En traçant les diagrammes des moments fléchissants et des efforts
tranchants, on peut
Pour dimensionner la palplanche selon son module de résistance( I / v) en
appliquant l’équation de la résistance des matériaux :
M m a x
. v
σ '
IIII
⊆
aaaa
. (7.32)
Tirant
A
{∑ F = 0}et{∑ M F / A = 0}
Exercice1
On veut remblayer un mur de soutènement en béton de 5 m de hauteur avec
un sable de poids volumique 18kN/m3 et ayant un angle de frottement interne
de 30°.
0.80
5m
1.50 m
Exercice 2
Un rideau de palplanches simplement encastré est représenté par le schéma
suivant :
4.00
Eau
γ=16 kN/m3
8.00
ϕ=30°
C=0
γ=16 kN/m3
8.00
4.00
*Fascicule 62 titreV
*DTU 13.12