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/1 1-~

COMITE INTERAF"RICAIN D'ÉTUDES


. ~ 05 Z.J,
~~ail:tAULIM:.,.
(CIEH)

''

METHODE DE ÇALCUL ·DES DEBITS DE, :CRU~ DECENNALE


pour les petits et moyell$..bassins versants en Afrique ·~~ l'Ouest
· et Centrale

par
C. PUECH

Juin 1983
---------------------------

-
//OMITE INTERAFRICAIN D'ETUDES HYDRAULIQUES
(C.I.E.H. - BP. 369 - CUAGAOOUGOU)

METHODE DE CAI.aJL DES DEBITS DE CRUE DECENNALE


POUR lES PETITS ET fvDYENS BASSINS VERSANTS
D'AFRIQUE DE L'CUEST ET CENTRALE

par
Christian PUEŒI
Daniel CHABI GONNI

..Zyin 1983 1
SOMMAIRE

Avant propos 1

:Partie I
'; ·i
I. Introduction 3

II. Données utilisables 3


II. 1• Origine 3
II.2. Qualité des données 6

. III. Les méthodes existantes 7


III.1. Description 7
III.2. Validité d'estimation de la méthode Rodier - Auvray :·. l

à partir des valeurs de base 8


>! ;:·:,,.:,

III.3. Validité d'estimation à partir des valeurs de base,


mais en utilisant la valeur expérimentale de Kr10 10
III.4. Conclusion 11

IV. Elaboration d'une nouvelle méthode d'estimation 11


IV.1. Présentation 11
IV.2. Recherche des formulations possibles 13
IV.3. Hiérarchisation des facteurs 14
IV.3.1. Analyse factorielle des correspondances 14
IV.3.2. Etude des corrélations 16
IV.4. Problèmes annexes 17
IV.5. Résultats avec le seul paramètre surface S 19
IV. 6. Résultats avec tous les paramètres disponibles 19

V. Meilleurs résultats obtenus - Elaboration d'abaques 26


V.1. Résultats avec valeurs de base (Kr10 exclu) 26
V.2. Résultats avec utilisation de Kr 29
10
VI. Introduction de la géologie 30
VI.1. Quelques réflexions sur les résultats 30
VI. 2. Détermination du coefficient de ruissellement
à l'aide de la géologie et de la végétation 31
VII. Validité globale de la méthode 35
VII.1. Apport de la géologie 35
VII.2. Apport de la régionalisation et de la présent~tion
en abaques 36
VII.3. Validité globale - Taux moyens d'erreur 36
VII.4. Problème de la période de référence 38
VII.5. Conclusion 39
i. . ~ . ;
VIII. Conclusion générale

Bibliographie 42

Figures 43

Tableaux .: ~
63
'::·...
Annexes 74
..~
Partie II
I. Présentation II
; .·: ;

II. Détennination des paramètres de base ....... : '


II
'l. ··,,
III. Utilisation des abaques
1,,'
v
Abaques :··. VI

\ ( : ~. .'

' ~; ·...
- 1 -

Avant.. propos .
'··

La connaissance
. des débits
-.. de
. crues est,un
\. . . ... .
problème
.... . . .fondam~ntal
..

pour le dimensionnement d'ouvrages qui doivent être implantés en travers


•· 'd'm c6UrS d'eau~''Pôur l'Afrique:· Tropicàlé le CIEH a 'dès 1965
demandé à l'ORSTOM d'élabor~r une méthode permettant de résoudre ce problème.
:,At'~~ue;'\~: èonrla.iss~ce des'peti~· b~~~ versants pou~t s'appuyer sur
un échantillon de quelques 60 bassins de., s~p~~.ficie inférieure à 200 km2.
c'est sur cette· base que· 1' étude de r.t1. Rodier - · Auvrày' ( 1""l* a vu le jour.
Elle couvre la :zone tropicale à: l'exclusion· dé' la forêt, pour laquelle
d'autres études sont disponibles ( 2, 3, 4).. A 1 'heure actuelle le nombre de
bassins versants connus est beaucoup plus considérable. Par ailleurs le récent
développement des moyens informatiques met à la disposition de l'ingénieur
des moyens d'investigation nouveaux qu'il nous a paru utile d'appliquer à la
connaissance des débits de crues.

Sans remettre en cause les conclusions de la précédente étude de


1' ORSTOM qui a rendu de grands services par le passé, nous présentons ici un
texte permettant d'aborder l'estimation des débits de crues décennaux dvune
nouvelle manière, allant dans le sens d'une plus grande maîtrise de l'estima-
tion des résultats, alliée à une méthodologie aisée à mettre en oeuvre.

Nous insistons toutefois sur le caractère provisoire du texte


présenté : pris entre deux desseins contradictoires, celui d'aboutir à une
méthode pratique et rapidement disponible et celui de se baser sur le maximum
de données, nous avons pensé qu'il valait mieux dans un premier temps mettre
au point les méthodologies à 1' aide des données immédiatement disponibles,
quitte à présenter plus tard un texte remanié permettant entre autre de
resserrer les intervalles de confiance.

Par ailleurs, les résultats obtenus ne concernent que la valeur


du débit de crue décennal de pointe. Les problèmes de la forme de l'hydre-
gramme, de sa durée (temps de montée' temps de base) ne sont pas abordés ici.
Il est évident qu'ils pourraient 1' être par des méthodes analogues. A défaut
on reviendra sur les études (_1) à ( 4J pour leur estimation.

* Les chiffres entre parenthèses renvoient à la bibliographie de la page 42.


- 2-

Il faut noter enfin que nous nous sarmes intéressés à un danaine plus
vaste que celui des pl"eellièl"es études puisque les estimations que nous proposons
concernent une étendue de territoil"e plus grande (Afrique de 1 'Ouest et Centrale)
et une ganme plus large de superficies (0 à 1000 km2).

Du point de vue pratique l'étude est présentée en deux parties

- Partie 1 : Elaboration de la méthode avec figul"es, tableaux,


annexes.
- Partie 2 : Docunent pratique de quelques pages
(feuilles de couleur) avec abaques.
- 3-

Les méthodes d'estimation des débits se différencient généralement


en deux grands ensembles :

- les méthodes déterministes,


- les méthodes statistiques.

Lesméthodes d'analyse statistique viennent de faire récemment


d'énormes progrès par suite de la réapparition de méthodes canplexes, rendue pos-
sible par le développement des techniques de traitement automatique. Ainsi des
méthodes anciennes telles que l'analyse factorielle des correspondances ou, plus
simplement, la régression multiple, non utilisées par les ingénieurs par suite de
leur complexité et de leur longueur, ont ressurgi des documents purement mathé-
matiques pour entrer dans le domaine des applications pratiques.

L'analyse des variables 2 à 2, perd ainsi de son importance devant


les études multivariables qui permettent d'englober d'un seul coup les liaisons
complexes entre les divers facteurs regissant un phénanène physique.

Nous nous proposons ici d'appliquer ces méthodes à 1' explication et


l'estimation des débits de crues sur les bassins de superficie inférieure à
1000 km2 en Afrique Tropicale.

II . 1. Origine
Les données de base utilisées dans ce document proviennent essen-
tiellement de 1 'ouvrage de P. Dubreuil c-5} intitulé "Recueil des données de
base des bassins représentatifs et expérimentaux". Elles ont été complétées par
quelques informations obtenues çà et là en provenance des Pays Membres du CIEH.

Le nombre de bassins versant utilisés s'établit à 162 suivant la


répartition ci-après :
- 4-

Répartition àes bassins suivant


- les pays
- la pluviométrie annuelle

p1 p2 p3 b p4 b p5
1
•.,ONE.' P A Y S 1
::.... - 0
o.'
0
..o Total/-
!'"' • ! !P { 400 ! ~-00( ! BOD< · 'l'; :1209( --;-; p { pays
1600
! -----r! -------------J.r!-~-ft·----l~an~QQ __ !~ao~lgQQ_ ~!:aél§QQ_ i-~~---'--1--------- t
! . . ! !· ' 0.. • ~ ! !
!Mauritanie 3 5 ! ! ! 8
! '' ' ' .! '! !
!sénégai ! ·· 3 t 3
! !
!Guinée 5 5
'
E--1.
! . •~!Mali · ! · '2
! !
!· 3 2 1 8 !
8! ·, ·'• . . . ! : L !
! -,!Côte-d'Ivoire ! - ! 3 2 9 12 26
."'::'! ! r·
fS !Haute-Volta
f:t.ll !
! 8 14. • • 22
§ ÎNiger
IX; 1 ' •, ',''
! 2 14 2 ! 18
ex. • . ! '!
<!Togo 4 ! 2 1 ,:::;,7,.
! ! !
!Bénin 1 ! 4 ! 4 ! ! <·a·
! ! ! 105
! ! ! !
!Tchad ....~ 6 ! c::-' ! 5 ! 19
! ! '! ! ' !
:::-3 ! Cameroun 5 17· ! 1 ! 23 !
~!
~ !Gabon 2
0 !
f:t.l !Congo 10 ·.
..
-•!
!
S!
~ !R.C.A. 3:
~ ! ~
. !' !
; - - T o T·A·-L 1 lO . :; 39 ;· 39 5 43 2~ 24 . : '162 ;
~-------------------~---------~-------~-~-----------~------------------~---------~
-----~-~--::-.----------.-:-----:-:------------:---;-'"':"':--·-:----"'"';'~~---:"'---~-.-----:-.:--:---4!""r-~-~-~~~

La carte de situation n° 1 permet de juger· de la répartition


spatiale de ces bassins.

Notons que àes informations sur d'autres bassins versants existèht.c;c: ·•


mais de façon non élaborée. La :recherche àe ces renseignements complémentaires
nous permettra ultérieurement de recalculer avec plus de précision les estima-
tions proposées.
- 5 -

_: •T: ~:<:::-;'··
ll.rpç:ut- êt.re in.térèssant de donner ici la twépa..'""tition- des bassins
étudiés· suiwint êi• autres critères que le découpage par pays. Ainsi:; aùCt:pô1nt8 d~~ rj
vue surface, sur les 162 bassins pour lesquels on possède ~es renseignements
sur le débit de crue Q10 on note :· ' . ·:.
''· . . ,. ~~·::....... t' .. ;; ~-l~ ~- ~;J :.1;.:

s:'< 1 km2
30 bassins Il r rf .
1
1 (S, <·'',ô~~ .- ~ . .

.,}94 )?.~~:ipS,,.: .·::'tl tit


10 <s (,200 ,km2
. 1 .

.~.-:r?1~as.~ffi u.:' 11 " ·" <


:200 $(,1000 1km2·
__2 bassins " Il
1000 <3(2500 km2
..r.Qt.~c162c~ · j[!l~' ib ;'-:;fi

• • .,.~ .... -.· '.f

-,) \ù, . ~:on 1J)ellt ·encore::noter qutil y ài121 bassi..'rls sur les ;162' dont la··su-
perfii-e;ier::a~'bient. à l~:itf'ànche 2'1( -S<·' 120 ·km2 poùr laquelle 'la :méfuooè dé :;b
Rodier- Auvray est applicable (les abaques publiés dans l'o~~ correspondant
~. _'f~-.,:. -~.: ()~·: -q •• - , : · ' : .,., •. ! r · ,- . •· ·' "·. .. : \ ·

couvrent en effet cettê'igSriJiœ· de ·superfiéie et non la gamne 0 a. 20.0 km2).


. · ·.-:~--·~ :-.~ -·; •:;'1:··: : · ~f.. ·:··.. L'. ·: •· . . .. {i,. :_: ··. ·' ~ .

Au point de we réparti tion géogra:PhiqU'e·; parmi 1' ensemble des bas- i

sins disponibles, on en trouve environ•:i.m' tiers en.·zone cte· f'Ol"êt {Sud Côte-
ct 'Ivoire, Sud Cameroun, Gabon, 'Côrigo}1' un: :tiet-s en·~zorie de savane (jusqu'au
parallèle 12°N aproximativement) et un tiers en zone sahélienne. Le nombre de
bassins sahar·iens est très faible, ·on en déduit que 1 'otL pourra _d.if.ficil--élnen:t
extrapoler à la région saharienne les résultats de la présente 'f:
étude.
·.....! .. ·.; . . "1 ..-. •.
. ~-.

r;: .
: ..: . .J .. !
~-·-· .J
·. ~·

.·,' '\ ·, ·: ., ., ! ) ;

.c~s·._différents
bassins·, versants un· certain nombre de· données·--·'
SW"
~h~ffr.ée?. sont ut;i.lisao[les. Il:• est évident que. dans ·1.a suite. de 1 •étude' on sera.
cc;>ntrainti.;d~; P:e$ter·à: l'intérieur du d6maine délimité Par' les données cOnnues·~·;
On re~ève: les paramètres .suivants : ·
. . 1''
r,. .-.: . ·.. , :n;··~ ··-~

>' 1 ! ·t.· .·.,·_; • . . .


: Sl,lperfioie
:f. 1;_._:·';' ;·. ·. : ··~.:·-~.
(km2)
. :.·:~!·;~
..:}' .~

· -- Ig : :J:ndice global cte· pe~te (c;r. _dpcument pratique) .. -..


·.".·'t···.~·.. ·1.''.)f:·,:·· ; ··.::·· .. ...... ·'f .. ;, . . . . •,. __ , -

--.. ~
t ,'·
• -~~. 1 ~._: ~-~
: !--oztg~Jeur
·! · : q;,
d1.1 recta11gle ~qpi va;tent
, ;-. · . ·. ~-, ~ ~
~ ' . .. .

'·c·:rru
''iT .·.,,.(,·-.\:-. 1 • .. '.·' .. • . ·;

I~onP . h}éüèe . de èângacité (ou.de .forme. ou de g:oave.l:itts·}·


Dd ···-·' ·-.!''!'' ·•.:)~-, :·· ... ;··~ r .·•.•:·:v ; '~·::<~<.:·, .. _ . . . ' : , ·.-. '· . ~ ... . -·, . . . .
. : J?ensi te d~ ~~~ . . , . : ·" , . , · .. ·._
R ·::' j • .r) ' ";:' '(a~~e t:.d~· 'P~~~~j ~~~nQloe;ie,OR~TO~)., .. - -· -· •.. ï :,

·l:)~,-), •;:~ .c.i~s·~~ct~' ·~~~~ii~.~.~ (t~rmi-~ologi~ .QR~~) ',


1
·· ··tr. . . : ,:• • f .- ~ j'
,,,Lt._ .
~.'

• : ; !.."• ' • . 't:·:.ht;: •: .. ~:-.J.. : : . -l; 1 '.: •\ { ~' •.• • . • .

Pan et P24 h ·: Pluie annuelle moyenne et plui.e journalière dé fréquence 10 ans.


- 6-

Pour la majorité des bassins on connait, de plus ~rtains paramètres


d'écoulement
-: ··, . -tels
.
qu~ : ; ..

: .··.·.'
Tt:f 1
· :''1'errips de base ····_,:_........ :·, ·:•.

K Rapport du débit de pointe au débit ~ye~ de 1~~ ~~' ·.


Kr 10 Coefficient de ruissellement de fréquence décennale
Q ·:· 'Débit maximum de crue de fréQuence· décennale.
10

On possède enfin quelques indications soomaires SUr le type de sol


et la végétation. La totalité des données utilisées est ptibliée en annexe.

En ce qui concerne les données numériques des paramètres :physiques


caractérisant le bassin versant, nous avons repris les valeurs indiquées par
~.'ORSIDM. Nous donnons ~.~xe _des précisions canpénentaires sur le calcul
de ce~ _c6etficients ou les classifications correspondantes. en, partiquli~ pour
'. •·. ,_:.!;''

· " '•· '..;;:l'iridiee de pente Ig - cf. "document pratique"


·.: - la longueur du rectangle équivalent - cf. 11 document pratique"
- 1' indice de compacité
- les classes de pente R (ORS'IOM)
- les classes de pennéabilité (ORSTOM)

.:{:II~2~·Qualité des données ... .;::'. ··.. -.

··~ 'J''

·rant que 1' on s 1irÎtéresse aux seules caractéristiques physiqu~s d'un


bassin versant, on peut considérer ccmne très valables les chiffres utilisés. Le
problème con:mence avec les données climatiques J._ suivant les cartes de référence
utilisées, l~s valeurs de pluviométr;i.e sont assez variables. Jü.nsi en zone côtière
de ca~•I;~ire .la pluie décennale journalière varie de 140 à 220 rrm. suivant les
~fé~nées ~ La nécessité ;d'un~'• :étude
...,, . . ' . . ;;
:~~j~-. ·'
hanogène s'impose au moins au niveau journa-
lier - cf. référence::>(6} - et prend toute son acuité dès que l'on arrivé aux
facteurs de ruissellement et aux estimations de débits décennaux. En effet pour le
débit décennal Q10 , il s'agit pour la plupart des bassiris, d'estimations calculées
par divers hydrologues à partir d'hydrograrrmes tjpes considérés carme unitaires,
déterminés sur chaque bassin. Le débit Q10 est déduit de 1 'hydrogramne t~pë~ de
relations précipitation - ruissellement égalemEmt. mesurees, d'tm coefficiênt
d'abattement spatial et d'une hauteur de précipitation d'une durée de re~
égale à 10 ans. Il ne s'agit donc pas d'un Chiffrè ·qui pOSsède une grande préci-
sion ; nous le considèrerons néanmoins ccmne ·relati vemerrf fiable.
- 7-

~Y.r.-~-~-~1'~
----------------------------

Rappelons succintement les deux méthodes actuellement disponibles et


testons leur validité. Ces méthodes, méthode de Rodier - Auvray. ORS'!OM - CIEH 1965
pour l'Afrique Tropicale c-1:) et calcul des débits en zone forestière ORSTOM-
CIEH- 1980-82 c-2à 4 ) , partent de 1' approche détenniniste consistant à écrire que
le débit résultant de la pluie décennale est de la forme

Q10 = A.S. Kr10" P24" K./Tb *


(A est le coefficient d'abattement)
et estiment chacun des éléments de cette expression indépendamment les uns des
autres. Outre le fait que ce ne sont ni la pluie décennale, ni le coefficient de
ruissellement décennal qui provoquent le débit décennal (mais corrment faire en
approche déterministe ? ) , cette façon d'aborder le problème est gênante car 1' in-
certitude attachée à chaque coefficient vient comme un facteur multiplicatif pour
celle de Q10, de sorte qu'il est difficile de se faire une idée exacte de la qua-
lité globale de l'estimation. De plus, et c'est là une lacune que nous voudrions
combler, aucooe étude ~a posteriori de 1' erreur commise ou de la validité globale
du modèle proposé n'a été faite.

Nous allons en fait nous attacher à chiffrer la validité de la pre-


mière méthode' très connue et très utilisée 1) . r
Pour cela nous avons fait pour chacun des bassins versants entrant
dans les limites d'application de la méthode (soit 120 bassins) l'estimation du
débit de crue. Il faut tout d'abord remarquer que dans l'estimation de Q10 appa-
rait un paramètre très important, Kr 10 , caractérisant l'écoulement. Or, pour cer-
tains bassins, l'ouvrage de Dubreuil (-5_) propose une estimation de Kr 10 à partir
des relevés expérimentaux. On a donc la possibilité pour estimer Q10 :

- soit de ne considérer que les paramètres de base tels que S, Ig,


Pan' classe de pente ou de perméabilité •.. qui sont seuls dispo-
nibles pour le technicien qui se penche sur un nouveau bassin
versant. On est alors dans le cas normal d'estimation ;

* Pour les notations on se reportera Page 6.


- 8 -

- soit de prendre en plus pour Kr 10 la valeur est:imée expérimentale-


ment. On peut supposer dans ce cas que seulés subsiS.ten.t.:ie.s in-
ce~titudes ProVenant des termes autres que Kr .
10

.· La comparaison de _c~s 2 estimations à la valeur expérimentale de Q10


(suppesée absolument cor•r-ecte !) .noUs permet alors de qua.~tifier la vaÜ.dit~:.
, gl~bale de la méthode et permet en outre de tester 1·1importance de Kr10<darur :la
qualité d'estimation.

nr.2. Validité d'estimation de la méthode Rodier ··'AUvray à parti.."'


des valeurs de base

Sur la totalité des bassins disponibles (162)~ la connaissance des


. :

paramètres de base n'est' pas uniforme. Par ailleurs 1' application çle la .m~thode
.. ~ _·Rqdier - -Auvray ne peut se faire que .pour la tranche de superficie .allant d~ ..2 :-; ,

. _ ': ~ 120 km2 et pour les bassil'lS pqur lesquels on connait la class~de perméabi~i­
-". -té P. Or
~ ' . . .le recueil de - Dubreuil·
-, . n'indique
. pas. ces classes, .nous avons. dû en.
.

fait revenir: aux seul,s. bassins communs à la ne te Rodier - Auvray et au recueil


. de DubreuiL On arr iv~ ainsi à une· cinquantaine de bassins vers~t~ seu~eme11t-.
mais dont la particularité est d'avoir servi à 1' élaboration de _la méthode.
Ainsi le contrôle de validité n'en est pas vra.:iment un, puisque les résultats
··obtenus peuvent: être soupçonnés 1'd 1 optimisme" (en effet 1' on peut soupçonner
fortement que 1' application de cette méthode va donner ·de meilleurs résultats,
avec un groupe de bassins aya'lît servi à sen calâge, qu'avec un groupe quelcon-
qG~ · -· ciè bassinS) .

. " A , . , ' ':'


Pour le controle, nous nous sanmes attaches a deux critèr-es : d'une
part la répartÙ.ion du rapport ~~b!;~- ou, ce qui revient au ·même, de son
· ·· · logarithme, et d~autre part le coefficient de corrélation équivalent sur les
logari thines des vkieurs, qui peut être trouvé à l'aide de 1' eXpl"es.sion ·

r =..J. - .: 2( 2résid~ . •. : of. ( 9_)


· o- valeurs de base
(résidu=. écart entre,
' .. valeur
. . observée et valeur
.. ''
calculée)..
: . .~ ' :' .
- 9-

Ainsi noU$ avons; trouvé poilr les 48 ·bassins. qui correspondent à cette analyse.

Méthode Rodier ;,.. Au'YTëJ!îY ·: Est~~t~on à · 1' aide· d~s valeurs de base
:· ·· .des d~ v~s. :earamètres

Nombre de bassins = 48
, - /~oefriclënt- de. cow~lat~ ~ ,logarit~~ = 0,~35 i

Répartition -des ·rappor.ts ra ... !


1
!
_ _ _ _ _....._...__.......__~-.------.......-· . Nombre ·· Pourcentage !
! ra = ~ calcuié/Q obs'ervé ! i .
!
.
.,-------~----------~---~-~----------------y~-~~---------~---~----------~-..
ra< 0,2
0,2 <.ra < 0,25
!
.

1
1 ! 2,1
1_ 2 ' 1 %. 23 0' !
%} . !
!. . o,25<:ra < 0,33 3 !-·6,3' .' !
O, 33 <ra < 0,5 . r 6 ! 12,5 1 . !
! ! ,.
0,5 (ra (0,6'7 5 10,4 1
0,67 (ra <. O, 75 4 8,3 %
0, 75 <.ra < O, 9 ·o 0 %
! . 0,9 (ra < 1,11 5 10,4% 54,1%
1, 11 (ra <. 1 , 33 l 5 10,4 %
1, 33(ra .( î,5 ! 3 6,3 %
1,5 <.ra <. 2 ! 4 8,3 %
! .
2 <ra <3 f 7 1
~:~ ~} 22,9 %
! ra)' 3 4
! ! t . .· !
========.==========:;:;========:====================.====:;=======================
voir également la figure 2.

On voit que les résultats peuvent être gualifiés de mauvais puisque


'23% des bàssins ont un rapport ra= Qc/Qo 40,5 et 22,9% un rapport ')··2.
~Autrement dit à peine la moitié des b~~ins versants présentent une erreur in-
férieure à 100 %. On peut encore Pr-ésenter les choses sous Pqle Suivant
'-~. '.'. :.: ..
54, 1 %, d~ b~sins correspopdent ·à l.ll)e ·erreur ( 1cbo %
81 '2 %des bassins correspondent à Une erreur <. 200 %
. .

. Du fait du groupe partict,Ilier de bassins ayant servi au test, les


c .,. • .... • • • ; •' ·:· • :

chiffres que l'on


',
a.. obtenu sont
.. vraisemblablement
..... meilleurs que ceux Que l'on ' ' . .

aurait dû avoir aVec. des bassi.M QUelconques. Donc, les résultats à attendre
dé cet~e m!thode. n~ peuvent être très . bons~
' ,- ;, ' . . .
- 10 -

III.3. Validité d'estirr.ation à Ear·tir des va).eurs de base, mais en


;';,
utilisant la yaleur. epcpérimentale de Kr 10

Les mêm~s.c~lculs peuvent être faits ioi sur un groupe de bassins


plus important pu:Î.squ' on ~' affr.arichi t de la nécessité ·de· ia cor>.naissance du
paramètre de perméabilité P :

Méthode Rodier - Auvray : Estimat.ion avec 1' aide de I(r> 10 e?Q?érimental


\. ,._:1· -·:r·,·; ,. ·. ,·..,.'• ,·

Nombre de bassins = 113*


-..._.,.
1 Coefficient de ëcrrélation sur les logarithmes = 0,876 1
':'

!.
;! Répartition des rapports ra
------~----~--~-------· Nombre Pourc-entage
ra·= Q calculé/Q observé
! __________________________________________ ! ______________! _________________ !
! ! ! !

'! ra<0,2
0, 2 <ra <. 0 , 25
0
2
!
.01,8 % %} 8%
0,25 (ra < 0, 33 4 3,5 %
! . 0,33(ra <0,5 3 2,7%
0,5 (ra <0,67 18 15,9 %
0,67 (ra (0,75 4 3,5 %
0,75(ra <0,9 13 11,5% !
0,9 (ra < 1' 11 21 18,6% 82,3 %!
! 1,11(ra <1,33 16 14,2 % !
!
, __ ,

1, 33 (.ra < 1,5- 2 . '1 ,8 %


1,5 <.ra \2 19 16,8 % !
! !
-~- ra~ ~a ~ i, ,', ~: g~ } i!
2 3
··1 < 9' 8 %
! ! !
===:::====:;::.=============:=======·===========================~-===:::=;:;::======~;::=====

Voir· également la figure 3 ~-

Ici les résultats sont nettement meilleurs puisque le pourcentage


tombe à 8 % pour les bassins qui vérifient Qc/Qo .( 0,5 et 9 ;8 ·% pour ceux qui
vérifient Qc/Qo · ) 2.
Qn peut encore dire que :
~ • .. • • ,. • • ~ •; - J - '; • ~ •• ,. • • '~

82,3 %des bassins ont une erreur d'estimation ( 100 %


93, 0 % d~s bass.ins o~t un~ e~~e~ d' ~st:imatio~ < 200 %. ."
·:. . '--· .•• ; ' .' ~-. • " . ·.,: ~. ) :. • ,! .:· . ~ ;· . ·t .

* Un calcul similaire a été fait s'ur 1e '··sOt.ts~g:roupe dè- ·48'' bassins· ctu · '
· paragraphe précédent. Les chiffres obtenus sont sensiblement
identiques ( r 6! 0, 87) .
- 11 --

_;S~ ~t~e: parfaits ces ré$ultats sont nett~en.:~_pJùs :intére.s~ants


, i que l~s précédents. ,Ils mettent en évidence plusieurs. points ·très importants

_,g~e
..
nçus. dégag~~ons,
.... - .
en conclusion de cette ,1ère _partie.
,, . .

III.4. Conclusion
. Les conciusions quï ressortent de cette analyse Sô~t-les·:·suivàntes
-'La valeur 'dù-'coefficient dè' ruissellement Kr10 est une donnée 'fondamentale pour
la connaissance d'un débit de· 'crue ·par urie méthode détèrministe. Si elle est
. connue a priori': alors 1' estirriation du débit Q10 est convenable. l"Jais lorsque
-. ··-cette vale'ur' est inconnue l'estimation eSt médiocre : on doit en effet utiliser
au préalable une méthode d'estimation de Kr 10 . Or les méthodes actuelles donnent
; une valèur ,th>p incertaine de ce paramètre, ce qui diminue considérablement--la
quali~ 'de 1' e,stimati~n finale. 0 ~
~ ..:i~··...
.
10 . .

NOU:s pensons que l'utilisation d'une méthode statistique doit con-


duire à une -erreur globale d'estimation plus faible.'De plus,· la.présenfutio~
··: .·
· ·.en;formules linéaires ou la traduction .graphique correspondante doit pennettre .
'r·d',obtenir une. méthodologie plus aiséë à utiliser .

. -~'~st.ce que nous,nousproposons d'élaborer dans le chapitre suivant.

!Y:.-~!t~B~1'IQN.. Q~Qtm_NQ~~!1;-~lliQQ~-Q~~1'~1'!QN ..
~----.~-'1'"'-------------------------------------------- .
.·:. . . !V. 1 • Présentation
f.

La v;aleur du débit de.- crue :décennale (débit de pointe) sur un baSsin


' . . . : '.dép,~nq. a. priori
vers~t . . .. d'un grand, nombre de. facteurs.
. ' ~ . ..

Une première étape très importante pour l'élaboration d'une méthode


d' ~st;.;Îfléltipn qe ce débit consiste à rechercher panni la masse des innuences
diver,s~s quels sont,les facteurs prépondérants-en essayant de -retenïr· de prêfé-
renee
:
ceux qu~..
~ont,
.
chi~f'rables .s~s ambigüité.
; ' '
. , \

··on peut classer ces facteurs en 3 grands domaines :

... -Facteurs. physiques - tels que· sÙrface, longueur; pente,- compacité ... qui
· ; sont assez facilement quantifiables et ne poseot a priori pas trop
1:.
de·- problèmes. · ·
- 12 -

- Facteurs climatiques - tels que pluviométrie {annuelle, journalière, type de


climat, températures ... ) . Ici encore, il est possible d'introduire
sans grande erreur certains paramètres quantitatifs pouvant être
représentatifs.

- Facteurs de sol - Sur un bassin géométriquement défini, le ruissellement


dépend à la fois de termes stables dans le temps {pédologie, géolOgie,
texture du sol) et d'autres essentiellement variables {couvert végé-
tal, humidité du sol). Ces termes sont difficilement quantifiables et
posent donc un sérieux problème pour déterminer une estimation valable.

La plupart des méthodes utilisées passent par l'intermédiaire d'un


facteur de ruissellement {appelé C, ~ ou ~, parfois affecté d'une durée de
retour : Kr 10 ) qui veut chiffrer de façon globale la réponse d'un sol à une lame
d'eau donnée. L'inconvénient essentiel de cette approche est qu'un projeteur
devant déterminer le facteur de ruissellement sur un bassin versant ne peut le
faire que de façon très subjective : l'erreur commise sur l'estimation de Kr se
répercutant totalement sur celle du débit de crue correspondant. Un des éléments
caractérisant 1' aptitude au ruissellement est la perméabilité du sol. La classi-
fication bien connue de 1 'ORSTOM différencie par exemple les bassins "assez per-
méables" des bassins dits "perméables". On peut se poser la question de savoir
si un projeteur peut classer sans hésitation tel bassin versant dans 1 'une ou
1' autre de ces catégories ? La terminologie assez floue {Que veut dire "assez
perméable"?)conduit inévitablement à des classifications différentes suivant les
individus. Les résultats numériques qui en découlent sont alors entâchés .d'une.
erreur d'apréciation des paramètres dont on ne saisit pas bien l'influence sur
les résultats.

Dans les récents documents concernant l'estimation des débits en


zone forestière, une nouvelle méthodologie intéressante est apparue puisque le .
facteur de ruissellement y est calculé à l'aide de relations linéaires faisant
intervenir les pouroentqges des différents éléments constitutifs du sol. L'in-
térêt pour un chiffrage non subjectif est évident. Par contre, ce qui 1' est
. . .
moins, c'est la détermination pratique des différentes proportions des catégo-
ries pédologiques. Par ailleurs ces régressiflons ont été établies pour un petit
nombre de bassins versants forestiers de Côte-d'Ivoire et 1 'on ne sait pas dans
quelle mesure leur extrapolation à d'autres zones est valable. {cf. documents
\2-), (-3-) et \4-) pour la zone forestière et (-S-) pour la Mare d 'Oursi en
-- --
Haute-Volta).
-- --
- 13 -
1i'' .. , ·'

c'iest r)6Urqu6i-'dans la suite d~ ~et.te note ~ous avons autant que·, _;-
possible, tâché d'écarter des régressions les termes dont 1 'estimation est trop
sujette à caution ~ant à n'améliorer. la_précision du rés,ultat. que de faQon
factice. Notre travail a donc été a priori orienté sur une recherche des débits
de crue port;:mt_ sur .).es .facteurs physique~H~t les facteurs clirriatiques / Nous• .: ·
avons préfé~ ..OPter . pour, ~e.,,estimatiOO(;ayant une.•;inCe!"titUdeî'pilttS' élevéë:·maiS1",-f
coimue, Pllltôt.
<Îl..le. :verf;I.J~~~- méthode. qui;; v~\lt introduire. tousi: les ,fàète~~'i àôiit' :
certains' cllfft~ii~~t _·q~~j_fiab:J,e~ q9._j.'l~iminuent Ta qüalilté ·de 'l' estilriatioh'de\
. . •. ·.. .. ' :;.. . . ·-···'· . -
~ :<·.< ,. '· . ·. ,,.
façon mcçntrolal;>le.
. ·-· ',-:;• . . ' . ·. . . __
; , ... , , · . -~ . ;;,
.,
•: )' .: ·
·
,J ;" ~ ' :.-:' ·'

-- '. . ~
.• Un-.él~nt.
permet .de penser .que cette faQon de voir~n '·est pas tota-
: . . . : • :; .. 1 : } ·. .. ; . : .
. . ~

lement- u~p~ue .·,t


'.i./_~·,,·: .!.r:-
: . $,1. les t'aqff~urs
y:, '-' ·
de sol sont- .effectivement· iP~i>ondérâritS dans.,
-.~1.•·-·''· ··'·-~ .
>
~--

la dé~~at,~?Q d~.~,la: ~t;q~~co~emen,t~;quj., ruisseller ,et dé:=Jcelle quF-'s•:mffi~:


.. ' r·- •' ·-. ,_. .
'·-~ .. ~-

tre, on peut penser qu'au delà q'une, rg~l"~~'~durée·~de:retour ·1a pluie'tombe' · ·


sur un sol saturé, gorgé d'eau. Ainsi après une première phase d'infiltration
plus ou moins intense, tous les sols réagiraient de la·hnêmè: -··---·- __ ~f.~99n:J:.'si::Potir..'des ' . . ~-·--···-

pluies faibles ce facteur d'humidification et de qualité de sol est un élément


. ., .. ··•f -- ....r '· '
essentiel, .poul"\ les; fortes dur~'-~d@ retour par.·· contre·~) touf'se ,;paSserait carme
si le$, bassins, ver!Sarits les- plus- diVeri3 tendent verk urié.~.~~J;bri~é ~q~e, a~ . '
,. . . ;": t·-, } J.:: ' _; l i : . ' ~
moins asymptotiquemènt~ ·. ':b ·It•.:'··:n .'1 ,C·· ·

,._1 ~:;(~ ··, ·.H.'~~Yi.::·':!. {. · ;; .-


;•·· ·;._~_-: !·· .. ·i:.-10::):9~ -":J'{ . . .

. ,·_ , C(6~ .,r;éfl,~io~ {à la ~~- de méthodes ,type ''Gradex")L laissent ausu'"'


rer d'une possibilité d'est.imatiop;,~ débits de fortes durées~de retoûr qui ne ."
nécessite pas de quantification d'un quelconque indice de sol ou végétation
, .
• .
:l:..
: . ..

IV. 2. Recherche des formulations possibles ·.


. r ,
: L .. ·':

A priori on pourrait penser qu'une recherche par régressioris'multi-


ples peut s'affranchir d'hypothèses sur la forme de l'expression à déterminer.
En fait on est bien obligé. de préyoirr·lln: scbéma général dort~ . l~:; formulation la
plus immédiate est la suivante ·. -- ···- · .......................... -..
.~ '\; i . .-... ,! - . '· ·-'
; .· (' i

":>> O;o·=-a·Sb. I~. D~. L'f~ P~4 . ~ ... ·etc .•. (I)
J". ! _....
: .., -~- : ·. . . . ,. r
.,
1 •

expression dans laquelle a, b, c, d ... sont des .coefficients nûmériques· à -!

déterminer.
'~ _; J.:· 1 (' •. ,' ·. : :· ,.··;

. Or, . une . ~~hercbe à bqse déterministe peut ici· nous' ·aidêr 'dèns la
. : f ::.:..:.:·.; :-. :' ·~ 1.' j.!. .-~ ·. .'\... . . ; '. ::: . ' - . .

mesure où elle pennet d~. ~ttre. en avant des groupements de: variable~Fqui ne
peuvent ·~~~b~~ par une.~chercne automatique.~ Si l'on se ·baSe ~sur ·'la 'très
intéres~te ,étude réal~~~ . par. Duret ra} à propos de 1 'estimation des crues
- 14 -

à Madagascar, on peut ainsi proposer une fonnulation l~èrement différente,


de forme :

(II),
,. .,, , ' ·· _..,_ .. _,:: ,:, .· ,: . · . :. . . . ..· . .· .·. . e.
a, b, c, d~ e èt f &?nt de~ ?~f[icien~ à ç!éterminer ; le groupement (~1 - 1P24>
rëp~sènte''de 1~mi~re statisÜ.que la possibilité d'écoulement (en quelque sorte
, ·-.i.~ .>..
?" . ~ .-·:.~i<· ~' ... :::: ··.· /t<~ ·';: '·.:· : -) : . . . . . . . ..
1 'equi~enfstat.ist~qu~: d~ ,.~r. 10 ), K ~st U%1' .indice de forme adimensionnel ·
(indi6éclê''bomr)~cité 'ap~lé}~omp dans cett~.not~)., P24 est la pluie qe 24.~,:~~~-
A,··.···,-·--~_-
.. :-·;.~
.. :,, .. ··.::.-.-;;; .... : __, · . ' , ..... . -~--..-~'~ ··-~
mêriîe duree dé t'etour que le debit cherche, I e~t L~indice global de pente.;·
·~·''li/_ .... :~~:·\ ..~(."(· J . ~- • ~ ., • ) '· ··,.' '... ··- ·-.~ ; • ,.. . g .' .
Il existe bien sûr d'autres fonnulations possibles basées chacune
sur, \ll'le approche déterministe particulière. Pour nptre part nous allonS nous
coiitériter de ces 2 r~lations en indiquant a po§teriori celle qui nous parait· ·
.. . . ,·. . , ·r . . ~ .. ;' ( . ~: . . ._;. j.. r , ·. ,. ; : •:;: •

la pÏus va1able' compte· tenu. <;tes résultats ·obterus.


: " -~

rJ .. 3. Hiérarchisation des f~~teurs


. :·... ~

'::· ·Dâns le cadre des fonnulations proposées i l Y. a a i>ri~r:i. up>~ .


' '.
. . ' . . . - . . . .. . .. ~ ' ~ . "}.. ~-. . •. . . . . . . ' ' '· \'. . '; . . .

lla'Jlb.t>e dé' f:~Qteurs possibles .. Le nombr<? relativ~ent. limit~· d~ .:t?éU:ls~ ,~ petre


·.~ ~.:··.~.
' .. .!.~ i ~-··'· .. X··~'·'
; ·;:·_, , .~.
. .~· ··:·.
,· .:_!;"; .. ;
. :··. ,\;:-.Ay.:~. :. ,-,~r.· '··· . : .. ! :

disposition ~:gclut.~ue·~ans les regress~ons le nombre de ,par~t:re~ itltrQduits


dépasse ·Un n~rê··.liffiité': 1à~Ùaanit~t~s.'i-ê.c11e.r,qti4~ .~, zdnes ·-~aPi)iqÙes. ou
. .. ··:.·· ..., .. _,, ···:r • '• , ....,~.,:,-·:- . . ,1··· · .,.... ,~·: .... ·.: '"' ;.~ :· .
climatiques .pour ;l~sque,].:~-·~:~.rnombre ·ritJ• bass.:iinSJdênnU$11~t' de 1 1 o~.- pe ·20
< :.: ·; . . . .. ' ' ; . : . ·, . : .f... · ·.· ·,.-' .~ ~ .i. '•.

ou 30, il".f~t ,se 1~~; à...-e GY-. 3 façtêtirS~~#>1îc'âtffs/ . ; ,, · · · •·· ·


• - . .. ~ '.' 1:. " . .. • • ;. • ' . . ' ' ." .. '•
J• ; .•,~' ''" ' ,,;;; :·'.
•r., .U:é~· ...... : · · ,•· ... · .f·:·• .· ·.· ·
. Pour une centaine de bassins, le nombre de .expl'ièatifs f'acte~
(">

peut aller jusqu'à 4 ou 5. Il est donc important de savoir dans la masse des
facteurs _possibles, q~~ls ~n~-:çeux qui sont ·a: pr;iJ,)ri les pluS intéressants.
C'est lebu~•. P~, <:l~.tte.~.ta'*~ r: · •,; '. , . :
, -~ .·, .·~ i: , J>"'·~ .,·} :r
. '
.. -~~...' : . . . ' -~· . ( : 1, • ... i ' ,· ·.;..... ~ ~ :J .. l' .. ;. :. .: ; +
..IV... à-1 .. An~ tçtc~rielle des ·corresE2!:!darices

··" ·.,";..,. Vne


i:,::;-:--~•-·• ~~~-~~~--~~~--~.--~-~-
prenü~re :approche a êté de .te,ster, .P~ la méthode d'analyse 1" · · ·
, · :ei ,
~- .
·'
.
1' '1' ' ' ' ' : ' ' ' ' ' . t ;·,
factor:i!éî!e ëi'es cbrrèsfx,ndànce~'
,, . ·:~·~.;:_:~ r·.· .; .. ,. · <.1-J' i
1 ,·ensemble des. données connties sur les bâ$sins
~: .. ·~· ··. :.. · ·.. ... ·
versants.· Las .résultats qualitatifs obtenus sont,.de divers ordres.li On a1rtelévé
· r.L.2/1·~~: .. :··.·· :: -.· :_: ~·· \· v'.- ··:.·. ; · ·. ~·· · ·
les éléments suivants les pius importants : . . . :n.''-~-·_i .... · :· .
' ' • .~ "l L' '

:;~FYLI!. ·
Essai 1 - Le facteur qui ·apparait de loin comme le plus représentatif de 1 'es-
timation des débits de crues e~t la surface. Dans tous les essais,
:"··.; · · dé'bft'~t surface 'ont'tme pro~::;;;i.cm similaire dans les: différents
fi r.;..q.;,:JJ. .: ..<.'•· ' . , .. ;;.,:': . . • ..~~:·,J ... , . . •'

·· Pf,~ representatifs. La proximite des coupl~a Q, S est remarquable.


r j ... .

· ... '
··--'··
- 15

et indique une liaison très forte entre ces facteurs (cf. figure 4).
On peut associer Jes cl.:tsses de débit aux classes de surface de· la
façon suivante :
Classe de débit Classe de surface
0 <Q < 5 m3is o<s < 1km2
5 <Q <50 " 1 <s < 10 Il
Q.~ 50
" 10 < s < 100 "
50< Q (200 Il
100 < s < 1000 "
Q>200 " s ( 1000 "
Les autres paraniètrès ne semblent pas avoii- d' influence."bien
~gulière.

Essai 2 - L'analyse des régressions sur les surfaces seules ont m::>ntré que
débit et surface étaient en fait li~ par une relation forme de
Q = a S'til où " est proche de 0, 5 . Aussi dans un deuxième essai flous
avons tenté de mettre en relation le rapport __9_
. . ~

avec les autres facteurs afin de voir quels facteurs ).\influencent.


Les résultats indiquent :

-·~~~~~_1 - Latitudes et pluies varient conjointement (ce qui est


une évidence), et leur influence sur les débits est peu sensible
du moins au ni veau global (tous bassins rassemblés) surtout en ce
qui concerne les latitudes.
- Facteur- 2 - Ici encore une évidence à savoir que les termes carac-
----------
térisa11t la pente d'un bassin sont très liés (longueur, indice
global de pente Ig, classification de type R de 1 'ORSTOM) et par
conséquent qu'un seul d'entre eux est utile pour caractériser les
crues ; ces para.mètrt?s caractér•isant la pente ont une forte in-
fluence sur le "résidu" .J..Q T· Les essais de régressioos montrent
s .·
par aillEfu'r-s que Ig est

le facteur le plus intéréssant.
i

Essai 3 - Un dernier essai met enfin en relief de nouveaux termes influenQant


les régressions
Ig tout d'abord facteur de pente
Dd ensuite, densité de drainage ..
Par contre le facteur de compacité Icomp semble avoir une influence
médiocre sur le résidu.
- 16 -

A Î' issue de cette étape on peut déjà hiéra."''hiser les facteurs


les· plus intéressants du moins parmi ceux facilement quantifiables que nous
avons utilisés. Il s'agit :

Rang Facteur
1 Surfaoe S
2 Indice de pente Ig

3 {Pluviométrie P&~ ou P24


Densité de drainage Dd

Les facteurs de latitude, ccrnpacité semblent avoir .une influence


moindre. Ceux de longueur, pente1 R,sont implicitement. introduJ.ts par Ig.

IiJ. 3. 2. Ett..1(}e des corrélatiorJS


------------------·--------~-

Nous avons travaillé ici encore au ni veau glob~H, c'est-à-dire


totis bassi."ls confondus. Des résultats pet.rvent être déduits de 1 'ar..alyse de
la matrice de corr-éle:tion ci-dessous, qui co~respondent à un sous-ensemble
de 129 bassins pour lesquels la totalité de ces paramètres est connue .

. ·~ ~6&1 [.3 -r p~--~-ir_-_P2_4_ ~·_Kï_:._1o_+r....,...r_c_œ_p--""


1
.... L_+__
__ nd_-+_Q_1o__,

1
Pan 1 0,008 16,233 11

::,0 1 ~::: 1 ::::: .-::: _:.364 1

Icomp •0,138 1 0,047 -0,136 -0,066 1 0,10'! 1


L 0,962 -0,657 -0 1 019 0,023 1-0,029 0.124 1
Dd -0,214 0,354 -0,239· ...0,190 0,394 0~425 -0,089 1
Q10 1 0,519 -:-0,231 -0,273 -0,269 0,653 0,015 o~
,-.rJ.;J 0,351 1

- ..~-:.. --
r~tltrice de ~orrélation - EnserrJble des bassins
(logarithmes des valeurs)
Les corrélations partielles lorsque l'on prend les variables 2 à 2 sont assez
fluctuantes par exemple, on a trouvé les chlffr>es suivants :

Q10 avec S !"' ::: 0,704 n 162 ) ..~Ur oroî (. § ( 25oo


= 129
r· = 0,539 n = ~- '·
r· ::: &,47l! n = 120 pour 2 <.. S (. 120
On ne . r·etiendl"a donc que 1 'ot"dre de grandeur de r.
·.. (•
· ..• 1

- 17 ...

L'an~yse
.de ces corrélations fournit à peu près les mêmes résultats
que précéderrment à savoir que 2 facteurs surtout influencent la valeur de Q10 :

à 0,7} ;
- la surfaceS (r = 0,5
- le coefficient de ruissellement Kr 10 (r = 0,65). ,.j";·:·:···''

Les autres .facteurs sont dans 1' ordre <: .


.·' . ~ ......,

-, 1~·-l~eur L (r =>0~55) pratiquement aussi importante que S au.


niveau de la tot'4itéd~s bassinS·. Cependant sa grande liaison avec S (r = 0,96)
nous l'a fait éliminer des ~sàions étudiées, par suite de la nécessité d'in-
troduire des variable~ indépendantes~ ;
.. ; ·;r. '
·· ' ·· .· ,... .. . • . , .

-··les pluies Pan (annuelles: r = o,zl) ou P24 (journali~res r. = 0,27),


elles aussi très liées entre elles (r = 0,89} et dont l'influence aur o10 est com-
parable. La valeur journalière P24 est plus logique à introduire pans les réges-
sions majj:;_l'estimation de Pan est plus facile et plus stable-;
·~ ·. ·" '

:c .·• -!'i la dens-ité de drainage Dd (r =. 0,35) ;

· - l'indice de pente Ig, dont la corrélation parait très faible •. Op..


verra qu'en fait il estime assez bien le l"ésidu Q/S contrairement à Dd ;
..
- l'indice de compacité Icomp dont la corrélation est pratiquement
nulle ( r = 0,01 ). On verra que sa_pré~nce.
'· . .
dans . les régressions apparait c~ :. ' ) '· '

inutile.

IV. 4. Problèmes annexes : i:


~=; ;;

___._..__ _________,_...________________ _..___________________


IV.4.1. Problème du critère de meilleure estimation

Un des, problèm,es qui nous ont préoccupé dans la recherche de la for-


mule la plus fiab~e est celui du critère de meilleure estimation pour le con-
trôle d~ la .va~dité ··de la .fonnule. Le coefficient le plus simple à Ùtill.Ser est
le coefficient de. corrélation que nous avons pris sur les logarithnies dès valeurs .
. : .J, ..

Il renseigne généralement de façon très valable sur les ajustemen~ . et permet de


classer;· hiérarchiSer les fornwes dans 1 'ordre de ~lidité. Cependant l'on con-
- "' : . :,- . . :. . : . ~ . .

nait bien des ~.ou .. dés anomalies flagrantes


. .
perturbent
· .
·...
cet estitnateur ·,(cas d'un .
. " . . '

point excentré, cas d'une fonnUle ~alable rrlais no~ linéaire, etc ... ) rendant al~rs
les conclusiol'l$
. -
erronées. C'est. pourquoi nOl)S
- avons.. .cl)erèhé d'autr.ès critères poo-
._ ... ' . ' ·.;. . ; ·.

vant· nous aider .à contrôler la _validité du coefficient·


,·.. - de corrélation
. . •. : :l- ;~~, _. _rit~·~·c·:.
'· . ' :··· ·; ·. . .
.'

- ...
;~· ... •_-~::
:_.~ ~·~"" -.,. .•~-.:~r~-:.::.;:; "· ::':·{

~~:..Lj,_·-:·
.
~~ :·~~-~.
"'
· .. ·'·- -~ . ,:_,~•. -, ·; __j·_ ••. ·..._;_-~:_-:,
- - _r: ~;·_.
- ~x}:~.--~~('!

Un ·~· c;;.;i~s ~~- a paru le pluS pertinent ~-l'né· 1' étt.Jde. dè· la-
qui
~tion des rapports §_·. ·_caletQ.i
observe
qÜi chiffre :ceri iq-Jelqùtf sor~ 1' éCart '.
· .. .. . .
relatit obtenU. -L~ét.ude'dê· la,'~Partitior{ ~ l~~~"~ dea-~~u.
présente de plus l'avantage de s'ajuster . . ~ b~~~ ,tJté: lofi.~rqleS:;·. ·
r~rts. d~, ~~- 1:n,v~s-5~~ ~~~- ~--~?_ .~ et ~ ·~::- ..-JX ,P~ m.· .
etfét 'ïè· ~··Pô:tffiJ puiSqul'(;êve:.rtan(op~ '(~~! , ;!; . - -~.· l,.}.f _.,:. ,:~_:,,;.,., .,
(-;\·.·· ·: ·.: ··.:~::J . -lE .·_,<:~t_;.\~·.1· !:~_!:··.:,;· ·· _: __ :,, ·l:.iL.riS<;(~· . . _; .. ·~·~--~-;:. ·· :·.J:~··.: .-' --}·:-.. ::.-~-:_·._! ·:;.· tJ~~-~-·--··

· .,•<:::: ;,. ~ 1::::- ')~.·'~'Not\S ~s·; 'd6ne d-iLaprè:i''é~Ohjôih~t: av~:k:(l~: ~ftiéi.~~\ ·~x:
. de cO!Télat1ob, -la repar!tition- par classe 'dëS'··~~ ~1- :~:~ 'èil::~··;·1 J
. :·:- ."\ indi..---.+ 1. ~saire
- ...,~,~. }§,.~fr~"': 1··
. ... · .. , ...., .. tr~
-~,valli=\urs
4 ~ .~w..-.-...""... ; NlM: ~
~~.., ~:.,.,~ ~- ~-" r. .• . . . à" la.
. \.:-:-,_•-f:- .... ~~.t.·~~----·; .-~ .... ·. ' . . . .
î··-'"•
.• ·l·._.-,
~~~~qp ~~~-"
, ... ~-· CJ_.f_. ...·.
..
;. :~.- ·- .. - . . .
'.
-.
.. ~ .. ~ .... · ·.::>il~ .~.~- :'/(·:~:· !_>/~\~~-l>:· ·-:~-····-·-~·· . . -_~: . .;;):~ -:.·~~.:4: -:···
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. on. ver-ra·· ei....âessws~ qu·~~ e'fudti~~i.~li~·--.·~;:l:f~:(dtr·.


~~-·Ja,,y~~'-:~ 9'R~~}~,}?~,Q10'~ ~J,l'.~~l~!~ ba:t&irlSt~~···
d !~1~ .·de_. J,~~~: ~~ Central~: .Qu~.·-rCC!.'IlVfr~ g~ ~..$.':,~i·<!itr~: · ,..H"i
· qtle ies régions présahariennes. ou la forêt .tr:Wi~~~ ~- ~-. ~ $$ ii&-
,::.~::jj-7:'~~~.·Id~ <#;~ l}'~· ~~ ~};~.
y-o~
·1••1
~- .:~J:~:-~~ lif: !...

--.:.·.
. on r>eut ·reprendre- la cart-e d~ isohyèteS ~iles et ~el' .
les r.êgiefl8 arbi~~tJ:i~~~$: :@Us ·œ: tilli~~i•':·~~.:&~iori.,
Par êXéiDPle 100, 400; 800, 1200, 1600, 2000 Ul1l .ete~ pluiE!" ~1,~.,
';< :: ··i _:_>. ·.... ~·-·_.-:-:_· _ :_..; _r· ·:-_: ·--~>.· '.-·J.: ,,-..... :_:;··r:·; :~~~:-~·· . ..·_:fl:.,::1 _;:_·~;-t. '"" ...:__> ~ ~--: >.-:··f:.-<·: .... ·:··.
. . . . .{' - ~- . • . ~ • ·' . .· ..... ' • 1 •• • • ; _._ •.••• •. :_ ::

_ .\ " ont· :J:'inoonvérife'Wt''àe··ir~lel'· dêS'·~''dè · '


:< ~-:·ensembles
· ï~·Pl~9m6tr.i~.totaJ.e·mis œe·c1itnat, ·~~ibti •• :. ètc/t~--<1~:

. ,~ . ~:::•·:::f,~'IVO~·.t.:~ ~:~:~··C~~··' .; •.· ,·;· '' ,


..... _ , " ~it.C;r:t~;,~~~,}ioltd,~:ep~"~~t!.Y(;-•e.st·~ · .. ,.
, ~~·:à. i•Jmt:él"i~~ ~--~- që_,plu~d!ê~!'$ ~-;noœ· a~·;~:>t~i -; ;_,_;t;

~ :~?
1•~ent de·_ l'arbitraire ·(notri'6hoix/étaht ·è!'f fait StJi'dé
. par la né- . /'

ces-ftt"A <SW·. ~Vèr dè'S ~pes ayant uri ~ dé b«ssinS ~t}•


.on ~ëtrlera au tableau
·:·
'î> là d~if>ti6n cJêS· partiitioos
'
retenueS.
- 19 -

IV~5. Résultats avec le seul paramètre surface S

Au vu des résultats précédents et considérant l'importance que prenait


le facteur, surface, nous avons été tentés de voir si ce facteur ne pouvait à lui
seul résoudre au moins grossièrement le problème de 1' estimation de Q 10 (de façon
au moins aussi correcte qu'avec les méthodes existantes) .

La réponse, étonnante, est la suivante : S'il est vrai que pour 1 'en-
semble des 162 bassins réunis, 1' estimation obtenue est médiocre, entrainant des
erreurs grossières telles que des rapports :!~~!t dépassant 10, donc inutili-
§
sables en pratique, par contre, pour quelques régions données, Sahel en particu-
lier, ces estimations renseignent de façon pratiquement aussi performante qu'avec
la méthode Rodier - Auvray.

Ainsi il est vraisemblable qu'un travail plus fin faisant intervenir


- d'autres facteurs que la surface,
- un découpage en zones géographiques ou climatiques
permettra d'obtenir une précision meilleure.

Nous avons fait plusieurs tentatives de découpages géographiques et


climatiques, en utilisant chaque fois le seul paramètre surface S. Les résultats
sont consignés dans le tableàu II. On peut remarquer :

a) Üt stabilité du coefficient b, exposant de 1' expression Q10 =a sb.


Il fluctue en effet autour des valeurs 0. 40 à 0. 60.
b) Le coefficient a de la même expression semble plus variable et surtout il
semble présenter une dérive régionale avec une chute régulière avec la
latitude 1 pluviométrie. Ainsi il passe de 10 à 12 dans les régions sahé-
liennes à des valeurs de l'ordre de 7 à 8 en zone de forêt.

Dans l'ensemble on relève qu'à superficie égale, les pays sahéliens


ruissellent mieux que ceux des zones de forêt.

c) Les zones où les résultats sont les meilleurs du point de vue qualité
d'estimation concernent les pays sahéliens.

IV.6. Résultats avec .tous les paramètres disponibles

. Dans ce chapitre, nous avons reporté 1 'ensemble des meilleurs résul-


tats obtenus ~l'estimation des débits de crues décennaux à l'aide du fichier
déjà décrit et par des méthodes de régressions mult~ples. Nous avons ici aussi
- 20 -

distingué un niveau global où 1' étude a été menée tous bassins confondus, qui a
l'avantage de bien faire canprendre l'importance relative des paramètres (bien qu'au
point de we exploitation, les formules soient trop moyennées pour être vraiMent
utilisables), et un niveau régional qui permet d'augmenter sensiblement la qualité
d'estimation, tout en présentant 1' inconvénient d'être la conséquence d'un décou-
page en zones fait a priori et avec des critères de choix pouvant être considérés
comme subjectifs.

!!.:.2.:.l:..E!~_6!22!!_.:._l§g_2~~
IV.6.1.1. Suivant les indications du paragraphe IV.2. ci-dessous, la
première approche a été la recherche de résultats à l'aide
d'une fonnule monême de forme
b c d
Q10 =aS Ig Dd ••• etc.
où chaque paramètre explicatif vient en facteur multiplicatif
B.f'fecté d'un exposant à estimer.

Le passage par le logarithme des valeurs permet de retrouver une for-


mule linéaire. En effet si 1' on pose A = Loga, x 1 = Log S, ~ = Log Ig. . • etc.
et y = Log Q on obtient une expression de forme
y = A + bx1 + cx2 + dxJ
dans l~uelle les valeurs A, b, c, d sont les coefficients à estimer.

Les résultats les plus intéressants sont consignés dans le tableau IV,
qui concerne les recherches en supposant Kr 10 connu où palculable de façon externe
et dans le tableau III, qui ·concerne les recherches avec les seules données de base
(Kr 10 exclu) • On pourra se rapporter également à la figure 6 qui donne 1' évolution
du meilleur coefficient de régression quand le nombre de paramètres intrOcluits dans
la formule.· ~ente.

On remarque que 1' estimation augmente beaucoup pour les 3 premiers fac-
teurs introduits, puis plafonne ensuite, l'introduction d'un 4è ou 5è facteur ne
modifiant guère la validité de l'estimation.

On arrive alors aux constatations suivantes :


- La connaissance de Kr10 est primordiale pOur une bonne estimation du
débit de crue décennal Q10 • Les meilleurs coefficients de corrélation font en effet
un saut de 0,78 à 0,92 suivant que Kr 10 est.connu ou pas (pour.la.totalité des
bassins). La figure 7 représentant les courbes de Gauss associéès._ à la répartition
·des rapports Q calculé t '1 , . .
Q observé es e oquente a ce sujet. El,le montre le resse.rremen
t impor-
tant de 1' intervalle de confiance lorsque 1 'on connait ia valeur de Kr10 •
- 21 -

10
.;;... Mis à part ce factet..T Kr qui caractérise le ruissellement,
interviert.nent de fa9on efficace dans toutes les esti.tmtions les paramètres
suivants :

.la surface S
. .
· . la pente par· son ir.tdiœ global Ig
.la pluie par sa valeur a'tlrlUelle Pan
ou décennale journalière P24

Par contl."'e les .indices d~ fortne Icomp. ou la densité de drainage. Dd


n'apportent aucune contribution notable.

~ Les meilleures estimations obtenues sont les suivantes


avec Kr 10
,)

Q10- - 0 076 ~0,674 v- 0,99 Td0,398 Ü' ·= 0,913, n = 141) (III)


: .~ N'10 ~

(cf .. figure 8)
(IIIbis}

sans Kr10
Q 10 _- ~
11o
27 wC!0,66 I g 0,1~9 p 24. 1, 725 (r = 0, 7'79 , n ='= 154) . (IV)

Ü'. =.0 '781 ' ri =.. 155) (IVbi.s)


(cf. figure 9)

Pourcentage de bassins p~~ lesquels le rapport Qc/Qo est


i

entre entre ::
<i ~ et 1 1 et.2 >2 .· n Il
Il r

III 11,3% 36,2 % 41,1% 11t3% Il:: 0,913


Formules IIIbis 9;9 % 39,3 %. 40,.4% 11 ;3 ~ IlIl" 0,919
Il 1
.IV 20,1 % 33,8 % 26,6 % 19,5 % IfIl 0,779
Il
IVbis 18,7 % 32,2 % 31,6 % 17,4% !ltl 0,181
-22-

IV.6.• 1.2:.· L!eesai d'adapt..atioo dé formules autres l'lJ)A ~- ~


-------------------------~------
- · a denf'lé· les résultats sûivants :
-·~---- --~-- ~-----

Par une apprOche de type déterministe Louis Doret dans son


ft!st~tion des débits de crtté·à Madagascâr" (~ d~~ uri!t. ~-.
---· . .,

b c ....!l ( · e,f
Q10: aS Ig IC. p24 1- 1'24.,
.•

ci;. s, r8 , I<Xlt\P, P10 sont ·œ;,•· f~ et pltJ1e


les $Urlaces, indice ~ pente,
journalif,re déaéllrlale, tandis qûe· les ooeffiei~ts a, b, ô; dr -r··~t des
coeftioients à ajuster. e enfin, est une constante de . . _. ~- que .
p2:4 .qui.. caraQtérise le eoêfficient d'mnittatioo moyen··~ êeœ~. crutœ ...
. avet'1Jé, oœme indiqUe dans les articles de M-1. Peltier' et ~er
. .' ·)·
rœtAJ
..... . ).1.
dans a:). . .. .

. .La r~ioo peut s'étùdier suivant unmodè!é' ~Wlli_.~


~ .transfotmatiOœ. En effet si.l'on po$e x . = Log ~lo· 1:: ·rA&a· . 1
' ~

~ = LogS ~ = Log Ig · x4 = Log IO<llp ~~- ~ 14 (1 ~ e/P~- .


.- ..

1 ''èXP~ion· ci--dessus devient dê la: forme :


x1 =· A+b x2 + c -x:, + d x4 + r ~5 .
'Pour estilDèr le paramètre e, on procède par essais Bu®~ •. A Mad~~
pour des pluies _P de l'ordre de• 200 mm, Duret avait ~·· e: =··]6 um.
24
A vrai dire les eœais sur l'Afrique de 1 '~lt ·êt ~e -~
$Ont·~ très concluants. Not.tS avoos fait 3 r~, $Y.!· nl,.,.. ~ • ... ·..
: ·:.
.(tous' les bassins), deux sur un ·fichier partièl (4o0c:Pan;.<'~1:200 ·s et
pan >1200 Jml). Lès résultats ml:tqu~t que· la valeur ~. e ~1\)8 péll_ .... lets
~tàts et que la meilleure estimation est obtétrue ~· e :=, o,.; C',~-
. · dir'e --.qùe· ia fot'lfMle se s~lille er'1 ::

- ,. sb Io .Id ...-,.. P
• i
j Q10 =a g ~·,. 24 .....:._.

On r e -
- .alors sur une f<>nnule1 mooôme et la qualité
. .
de$ rQ«il-
·. . .
ril ~.

itre <iU.' intérièure à celle ·d~ rechera.'tles faites pluS hatd -~ iëï_léli.
variabl&S· sOnt ~'ées et· l' ex.pœant de .P est 151~ -à· ,ht Vi!euï" 1. · 24

··---..
-23-

On trouve par. exemple :


· · :"Tous bessitlS confonduS = l53
.-il r = o;ns
Bande' ·400 <. p· C'f!OO · n = 78 r = 0,873
an .
S'ande · PJ-1200 n ::: 70 r ::: 0,624

Alors ~- les cœ:N·icients de corrélation obtenus par des formules monômes


sont respectivei'IJënt égaux à 0.,781, 0,9 et 0,65, clone de qualité ~t
meilleure·, toUt en utilisant un nanore plt.JS réduit de variables.

Dé nombreux-~ ont até essayés. Pour chaque ~pement


nous·. -•Won& -~ pl'usieurs forDttles, · 1e's pal>amètres explioatifs pesant de
1 à 3. 0n: est en e~et ~t ailé jtisQt.1 tà 4 ~tres du tait :

.... ·que le nombre de bas'sins de chaQue ~nt est ~ ~t;


.~t
1 ,-.
n• autoriSe
• '
!Mi..
%1"_.., <Jé·. ~~
~ ,_. . aV'E\0 un nom&-e
' de variables éleVé •,

. ~
que l'étude att niveau global a !JlQntl'é que Sêbl.s lês 3 ~el"is
Paz-alltètres etaient utiles.
. 6n déduit de ce.cg essais les· fâits suivants

· • Les .cœft"icients· de régression par zones sont œttement plus


éle~Jês que_ . les coefficients ·sut' 1r~1e dés basSins~~- IlS
dépassent en eft~ très souvent le seuil 0,85, atteignant mêne 0,95. sans
· utilisation de .la variable IG'r10 , a:wr.s que la meilleure estimation globale.
ce~ait à···r = 0,78. A f~icri ces estimations conduisent don<l ·loca;.;. .
~ement à &t$ '\laleurs plus p~c~ qu'avec les méthOdes anôiel'm:~.

' .... Les variables les plus intéressantes semblent lee mê7res qu'au
• • 1 •

niveau global,· les ooe:ffieièrits. d•ajœt~t subiSsant une deri'V'é ~ot\al.e •

L'estimation est ~~>lU$ stable: ~-· lés pays ktu· .sabel qu'en z6ne
.oi
• ~' . " '.. 1

de- forêt où Ur'.te'· partie de l'".,explioàtionrt de o10 semble ~ . .aux varia-;


bles ge<:métri~ :. un indice QUàlltitl.ant le sol ott la végétation~t
. ainsi caillé_ ~ en zone 4e· forêt si 1 'on veut arriver à un·.~ plus
. fin dè oormaissanee du débit 'de crUe ~al Q10.

'
!
•'·

.iCQrrélat!vêment à œt.te ~' le cœmotent de r\ûsse1le-


. ment Kr10 est d•autant plœ.t ~t à oomidtte QUe' la·~ èSt. humiœ.
&\ · zone· sabéliet!n'e on .pétif. s't_affla"'.tthfr de sa comta.'iSsaneé •. et 1Et8 régres-
sions sariS K:r10 sont bonl'les. Rtl. tor~t par oonti"e 1 Kr.10 .~t triiS mtére&-
sant à oamdtre aar· les formules où il n'~t pas. sent m&di~.

A titre d' ~le voici quel~· ttl'lB d*S· Plêi~· ~t'tieièttt8 ·


de eorrél.atioh · obtenus :

en zone l'lumi.de. Us sont:. faibles taflt que• Kr 10 n'est~ iftl~t :

sana·
. . . 1d
Kr · avec Kt"ffi
0,566 •' d,~· .·
......'
'

0,596 6,.816:,
0 ,ih& 0 ,:9SO' .
.Côte-d' Ivoire . 0,709 0,83~
Togo -.~m·· 0,7® o';95&

. ~'.~· · · Pan< 12ÛO.m 0,893 0,917 .


.. ......
.,·1faute-Jolta 0956 6 l'Ji:!,;
,::~:J

·'
0,~ o,~
'.Niger r

. .
recherches sur les bandes de pluvianétrie orô~
Les
cionnent lèS mêmes ré5tl1tats :
•·
....
. . .
:, ··:. ' ·:: .. · -~ ·'· ,;, _, . •. ' . "'·~l :,;; •. ";< •• ·':-'< -·:; -- ,..,. '''. :-·· •• "" ·,

h~·~_èl.......
Pan(~OO ~~ -~~~
·_ ....., ...

'· 0;959:
. !· ri of~·
. . ·t~oWL···. ' .·
S seul· l .
.. ~ .
'tcils·paramè- '~

• tres' saül. · o.,g·n 0./1(6 .


Kr10
Toos~
·tres+ Ki> ()é~·
f •":1"'f0
10 ..;..,.:.... ...;•......

/
/
-25-

Nous avons synthé~i:sé ces résultats daM le graphique ci-des.~

0.8

0.5

0.4~~~~~~~~~~~~. .~~~~.....-.
pluvianétrie
. annuelle (mm)

qui représente l'évolution du coefficient de corr·oélation en fonction


de la pluviorœtrie mo:,-renne annuelle.

~be 1 - Coefficient de corrélation de Q 10 en fonction des seul~.


· On :Aote tme très bonne vale.ur dans le sahel et une chute
impr-essionnante en zone humide.

~ 2 ... Meilleur coeff'icient de corrélation pour Q10 en fone~ion des


et des variables géOmét-riques. L! allure est. identique mais le
coefficient se tœ.intient. à o,1 en zone htmûde.

Courbe _11 - Meilleur· cœfficiet1t oo cort'élation en utilisant la va.t!able Kr-10 •


· Le coefficient t'ésul~t est bon partout ~0,.90, ~ bon en zone
sahélienne. L' ~l."f.aÎ'lt ici est le décalage observé entre les
eot&Tbes 2 et 3· (zone hâ04":rurée de la f~} qui chiffre ·en .quelque
sorte lv apport de Kr"'tO pour. la connaissance du de~it décemal.
- 26 -

Si en zone sahélienne la connaissance de Kr 10 semble peu utile, !


en zone de forêt par contre,. elle est primordiale pour une
estimation correcte du débit décennal Q10 •

A titre d'exemple nous donnons sur les figures 10 à 16 quelques


représentations graphiques des régressions mult-iples. On voit sur ces quelques
figures que si des coefficients de régression de 0,9 ou plus donnent des inter-
valles de confiance acceptables (sans être excellents), par contre des coeffi-
cients de 0, 8 et au-dessous donnent des écarts entre valeurs observées et calculées
qui sont bien trop importants. Nous retiendrons au chapitre suivant un seuil de
0,85 comme limite inférieure des coefficients de régression. C'est en fait un com-
promis qui nous a été dicté par des raisons d'ordre pratique : il aurait été pré-
férable bien sûr de choisir des valeurs r = 0,95 voire r = 0,99 mais alors nous
n'aurions plus eu aucune fonnule à conserver.

Nous ne traiterons ici que des meilleures estimations obtenues en


nous donnant comme seuil de bonne estimation un coefficient de corrélation sur
les logarithmes des valeurs au moins égal à 0, 85.

Nous avons sélectionné dans ce groupe les régressions qui nous ont
paru stables d'une région à l'autre. Ainsi certains résultats du tableau V,
donnant des valeurs de r a priori intéressantes avec P24 ont été rejetés par
suite d'incohérences avec les zones voisines.

V. 1. Résultats avec valeurs de base (Kr10 exclu)

V.1.1. Formules (cf. tableau V)


---------------
On remarque que les variables les plus intéressantes sont
- la surface S
- l'indice de pente I g
- la pluviométrie annuelle.
-27-

La ~ous-régi<:m Sénégal:-Mauritanie, ~ derme pa8 de réSultats


àssez sûrs pour ~tre rêtenus. Ceoi vient oet"taL"1E'.!!Ont eh partie ~· la
faible tailler~· éœaritlllo~ comus danS Oés 2 pâ1s.

Les ex:P<>sat'lts des expressions sont assez atablêS et la forilille


la plus fréquente est de forme :

b ...c d
(ou o10 =as ig Pan)·

I,;es coefficients ont unè êwl~tion sensible avec la zene eaid~.


En Gffet a varie de 5 au Sahel à 0, 1 en Zale équatoriale
b varie de 0,6 au Sahel à 0,8 en·· zone équatoriale :
o. varie de p,4 au Sahel à 1,2 en zortè équatoriale.

v. 1. 2.. t h - " -
---------==~-==
Afin de faciliter !'·utilisation de ce doo~t, .nous avcna
~porté .tous ces résultats sur des abaques à painta alignés :

- AbaqUe A peur les relations avec S ~ Ig .


B '' S. Pan. Ig

On remarque sur ces abaques l'h~tléité des ré$ultats et la


dérive Ji!:9greS!ive avec la zone géographique étudiée. Ainsi fM". l'abàqUe A,
0 . . • .

les verticales représentativeer des zones sahéliennes sont si~ près de


1' axe "S~en, dont 1' importance est ainsi mise en éviderteè, oontrai.!"e-
ment à celles de· '1 'Afrique Céntrale pour lesquelles on relève une illfl.uence
plus forte de Ig.

L'étUde de oetté dêrive progi'essive est fort .mtéressante. En


. effet il s'avère qœ·· les points ~ts:tit's de chaque vSleur de débit
\ s'échelonnent avec une régulal"ité remarquable. Nous aVonS /tracé le$ ootir'béiJ
iso-débit ainsi misf!S en évidenoe.

/
- 28-

.Cette présentation amène à notr·e avis les très gros avantages


.suiva.."lts :

a) -Possibilités d'int~;rpolation entre zones. Par exemple si un bassin


se trouve sur 1' isohyète 1200 rrm ou pou!'•ra interpoler les rés1lltats
entre ceux de la zone P <1200 mm et ceux de la zone P ~ 1200 ntll.
~~' ~'

b) - Critique immédiate àe la valeur trouvée par des estimations diverses.


Un bassin va en effet appartp_nir à plusieurs sous-ensembles définis
dans notre étude et chac1Jn de ces sous-ensembles peut fournir une
estimation. Par exemple pour un bassin de la région frontalière
entre Côte-<tt Ivoire et Haute-Volta (pluviométrie de 1 'ordre de
1200 nm) on pourr-a utiliser les informations provenant des groupe-
ments suivants :
Côte-d'Ivoire, Haute-Volta mais aussi
A .. O. P <1200
an A.O. P '>1200
an etc •..
(pour les sy?r..bÔles des groupements, on se ramènera au paragraphe III
du !'Document pm tique") .

c) - Corrélativement l' j.dée de la préci...•üon obtenue est fournie par ces


estimations successives. On peut juge~ ailleurs l'influence d'une
e:r·reur• d'estimation d'un paramètre ce qui inc.i. te à ne pas garder
beaucoup de chiffres significatifs pour le débi.t décennal, contrai-
rerr~nt aux estimations à l'aide de formules auxquèlles on a ten-
dances à faire une confiance absolue.

d) - Bien que les régressions proposées soient obtenues à 1 'aide de


très peu de variables explicatives (2 à 3), le découpage en zones
gécgraphiques intègre en fait la variation spatiale des autres
facteurs (latitude, longitude, pluviométrie, distance de 1 'Océan,
etc ... ). Les résultats donnés dans ce chapitre dépendent donc im-
plicitf'.JrJent d'un nombre de variables plus élevé que cel_l:x: stricte-
ment incorporés dans l~s fornules.

e) - De plus la prise en compte de ces coefficients de régionalisation


se fait d' u.Yle manière non linéaire. On arrive ainsi à élaborer
des r-ésultats renseignant.+sur les débits de crues sans avoir à
faire d'hypothèse sur· la manière dont on doit introduire certains
ooefficients dans la formulation ~Athérratique.
________________.......
- 29 -

Par contre cette représentation ne nous permet plus d'obtenir faci-


lement 1' intervalle de confiance des résultats. Nous reytendrons sur .. ce point
dans le chapitre VII, validité globale de la méthode.

Yi2. Résultats avec utiliSation de Kr 10 (cf. tableau V~ )

èe cadre les résultats bruts sont nettement meilleurs, surtout


Dans
en zone de forêt,· puisque l'on ne trouve pratiquement pas de coefficient de
corrélation inférieur ·à 0, 85 tandis que les plus forts dépassent 0 , 97.

Rappelons que ces estimations sont .basées sur-la· oorinaissance


de Kr qui est çiélicate. Elles permettent en principe d'ob te ..
10
l)ir une estimati.on plus .ocrrecte du débit de crue· dans les zones où les résul-
tats du paragraphe V.l. étaient insuffisamment précis. Dans cl:! SroUPe:··~
d'estimations ilest ~rvarquable de noter qu'à elles· seules 3 variables (s, Ig,
Kr 10 ) ,donnent;des estimations très valables du Q '~ · · '
10
. . . . .. ~i. 1' on u.t~li,s~ _fa surf(ice S .et J_e <;loef:fici~nt Ktr tO' les 'coe-ffi-
cients de régression' r ~ient ' l ' ' '· . ' .. : -~:. ~ . '
de o, 8 à .0, 9 dépassant même .o, 95 dans certains
.

groupements. L'introduction de la troisième variable (Ig-indice de pente)


•uore encore l'estima,tio.n : les coefficients de ·corrélation ne descendent
·-.
que_.. .~ar~t. .en dessous. ~de. 0, 9
. .
et dépassent plusieurs fois 0, 97. ' ·.
··..·.: . .:.·.·.
Certaines var_iables autres .que Ig, procurent localement un coeffi-
. ·cieht de' '6orr~hati6n. plus~élevé mais l'amélioration obtenue n'est pas signifi-
cative. Pour l'hcmogénéité des résultats, nous avons jugé préférable ·de nous
limiter au choix

s. Ig - Kr10
et ceci pour tous le~ ·groupements.
ou à défaut S - Kr 10 .. :f

Ces 2 ensembles de résultats ont donné naissance à 2 abaques


- Abaque C pour les relations avec s, Kr 10
o " s, Ig, Kr 10

. :•·. .. J. .,.
~ .

: ·, ·~-
.........________________
- 30 -

A plusieurs reprises nous avons fait référence aux 4 bassins expé-


rimenta,l!X emt??ités de Badé (Tchad) qui manifestement ont un écoulement anonnal
par rapport aux bassinS de mêmes caractères géographiques.
.
Il se
.
trouve que ces
bassins sont implantés sur 100 % de sable, ce qui explique bien sûr cette dif'-
ficulté d'écoulement.

,. . Ainsi on est amené à rechercher des paramètres nouveaux qui nous


permettront .de cri tiquer les formules précédentes et de ies améliorer.

VI.1. Quelques réflexions sur les résultats

· Si les résultats du chapitre précédent sans utilisation de Kr10


, . ·::,sont encourageants pour les zones sahéliennes,. en zone humide. il n~en. e$t pas
de même,les coefficients de corrélation étant vraiment trop faibles. Nous en
. àvons déduit que l'on ne pouvait pas pour les zones de forêt se con.tenter des
formules faisant intervenir les seules valeurs de base, et qu'il fallait uti-
liser au maximum les connaissances mêmes grossières que le projeteur peut avoir
. · sur le "Coefficient de ruissellement du bassin étudié.
En effet 1' augmentation du coefficient r, consécutive
. .. à 1' introduc-
tion de Kr 10 est considérable en forêt : passage de 0,1 à 0,9 voire 0,9? -
(On peut se rendre compte de l'amélioration de la qualité d'estimation~ can-
parant les figures 15 et 16 et, concernant la zone Afrique Centrale P~1200 nm).
Les estimations avec Kr 10 sont beaucoup plus stables et l'on peut avoir grande
confiance en leur résultat.

Le problème est bien entendu de chiffrer Kr 10 . En 1' absence de cri-


tères parfaits on peut déjà indiquer une façon d'utiliser ces formules (ou les
abaques correspondants) dans lesquelles figure cette variable peu connue sinon
inconnue.

.- Tout d'abord l'utilisation d'un Kr 10 = 100 % pennet d'qbtenir


une estimation pratiquement certaine d'une borne su~érieure au débit de crue
décennal. Cette borne supérieure pouvant être rabaiss~ si 1 'on sait que dans
la région le Kr 10 ne peut dépasser une certaine valeur.

- Mai;s, dans la pratique, le projeteur peut avoir une idée de


la valeur du coefficient de ruissellement, par recoupement avec des observa-
tionS sur des bassins voisins de même nature.
- 31 -

Notons que dans le sahel ce coefficient peut être très fort (30 à
70 %) et semble peu lié à la géologie. Au contraire en forêt, i l sanble moins
variable, plus faible (10 à 40 %}, mais plus lié à la géologie.

De tout cela il ressort que le projeteur est parfois en mesure de


se donner une fourchette probable autour de Kr 10 • Comme les régressions à uti-
liser ont un coefficient de corrélation élevé, il peut pratiquement en déduire
la fourchette correspondante du débit de crue. Dans la majorité des cas, cette
estimation est meilleure que si l'on avait utilisé les régressions sans Kr 10
associées à un faible coefficient de corrélation (ou les abaques correspon-
dants). Mais la connaissance de ce coefficient est souvent problématique.

Nous présentons ci-après une méthode d'estimation sommaire de Kr 10


en fonction de la géologie.

VI.2. Détermination du coefficient de ruissellement à 1 'aide de la


géolosie et de la végétation

Possédant quelques indications sur la géologie des 162 bassins


versants, nous avons classé ceux-ci en 5 catégories

1° -Granits + gneiss + quartzites


2° - Grès
3° - Sables
4° - Argiles et marnes
5° - Schistes.

Pour chacune de ces catégories nous avons fait une étude par zone
de végétation découpée en :

1° - Sahel, terrains nus


2° - Cultures ou mélange savane-cultures
3° - Savane arborée
4° - Forêt.
- 32 -
Les résultat.s~ assez dispersés, mntl"'ent toutefois des ten-
dances très ·.franches. On nota en eff•~t les valeu:r·s sui\Tantes :

r-- ·-- . ---· vègéfaüôn-


Sa.."tel l;üïtures ou Savane -...,...-....----~,
T'errains nus Savane + bo , Forêt ;
r---------~--------------+----------+~C~u~l~tu.res___·~-ar. __-+---------41
____ree
f' 1 Grani~- 1m = 46 % m = 35 % m = 28 % m.=. ~ %~
1 .Gneiss f" ::: 25 % f" = 7 % f = 18 % tr = 14 %
_Qu_r_ar~t-z~i_te_s~--~n~=--~7----~~n-=____~8----~n~=---8~--~n = 10
1m = '-t 3 % rn ·= 35.5 % m = 14.4 % ?
· Grès 1 11 - 15 % 1 1 <r = 13 •~ %
TYPE n :::: 12 n - 2 1
n = 4 n = 0
_sa_b_l_e_s____lt. .:m;.;. . .=. . _;.;2B;.•;:.-5-%·'--+-l..;::.;n;.__----=o~:...-.--·r~n-n-==----·43-%-·1--m-=--6-%-----~
-
DE
SOL -------------·--t~n~=~~2------~~----~------~~~---------+-·~n-=___1____~.
. ;:
1 · · m = 59.1 % rn = 45.7 %'rn = 35 %
! .Argiles = 16.6 %. ~ = 18.3 %
r--ames ~ '?
n = 5 n = 5 n = 1 n = 0
-------------------~-----z------~~---------~~---~--~~~--------·
. rn :: 45 % · rn · ~ 32 . 4 % m = 27 %
1 Schistes fr= 23.5 % ? ·. 14'" = 16.5 % f" :: 29 %
1·_·· - - - - ' - - - - - - - - - E...-=-·__;;,6___l.n...::.._g___,·
..... n ;: .·.12 ............__n
___:-;:_.;;;;..2_ __,
(rn = myenne, (j'= écart-type, n :: nombre de ba.Ssins) ~
. .
Les valeurs moyer..."les son·t :report~..s sur lÉi figure ci-dessous

JN.FLUENCE DE LA VEGETATION ET DU TYPE DE SOL SUR LE COEFFICIENT


-----------

Coefficient de ruissellement
décennal Kr.; 0 (moyennes par
' classes)

70%

60%

50% 1• Granits ·+- Gneiss


2. Grès
40% 3. Sables
30% 4. Argiles + Marnes
5. Schistes
20%

10%

Végé ...ation
~· 33 -

Il est très net que pour chaque catégorie de sol, le coefficient


de ruissellement moyen décroi t des sols nus à la forêt. Ainsi sur sol nu ce
coefficient moyen oscille entre 30 à 60 %tandis qu'en forêt il ne dépasse pas
la valeur 30 %.
Cette indication de végétation étant trop subjective, car quali-
tativë, .nous avons cherché à la remplacer par la pluviométrie annuelle qui a
... .. ··._, . · .; .. '

avec elle une liaison forte.

Des régressions ont donc été tentées entre Kr 10 et Pan. Bien que
les résultats soient médiocres (r de 0,4 à 0,7) on note la même tendance, le
coefficient de ruissellement baissant progressivement avec l'augmentation de
la pluviométrie annuelle. (Des essais avec la surface et la pente n'ont donné
aucun résultat intéressant, peut-être à cause de la faible taille des échan-
tillons). On obtient ainsi les formules suivantes

1." Granits ·t- Gneiss Kr10 = 2300 Pan-0,67 r = 0,611 n = 72


Pan-0,375 r = 0,361
2: Grès Kr10 = 300 n = 18
2
3.: Sables Kr 10 = 2.107 Pan-2 ' r = 0,602 n ::: 7
Pan-0,3 r = 0,376 n = 12
4 •. Argiles Kr10 = 300
Pan-0,375 r = 0,370 n = 24
5.: Schistes Kr10 = 370

Tableau donnant la détermination de Kr 10 en fonction de la géologie et de


la pluviométrie annuelle.

Le report graphique de ces résultats (figure 17) montre à l'évi-


dence une grande homogénéité des résultats surtout dans les zones à forte
pluviométrie. On retrouve ici la séparation en 2 ensembles qui amène aux sons-
tatations suivantes :

a) - ~~~~~-~~~~~ : La géologie a peu d'influence sur Kr 10 • Tous les résul-


tats se rejoignent. Il subsiste une grande influence de la pluviomé-
trie. Cette remarque recoupe le fait que nous avons remarqué plus haut
à savoir qu'en zone sèche l'introduction de S, Ig et Pan est suffi-
sante pour bien estimer le débit de crue :. S'il est vrai que Kr 10 peut
s' exprimer par une fonction de Pan (et accàssoirement S, Ig) alors il
est évident o = f (S, Ig, Pan, Kr ) se simplifie en une expression
10 10
dépendant des seules variables S, Ig, Pan.
- 34 -

' -------------
b) - Zones humides : La géologie devient primordiale. On voit que cet
élément doit être inté~ dans les calculs.

La précision des formules proposées ci-dessus est faible. Nous


conse,illons: toutefoi~. de les utiliser en l'absence de données:·expérimentales
·et en; attendant un çloctmient étayé par plus de données expérimentales··~ ~on
verra au chapitre suivant que leur utilisation systématique conduit à ·des
résultats acceptables.
- 35 -

Chacune des formules proposées dans le texte est assortie de son


coefficient de régression d'OÙ l'on peut déduire l'intervalle de confiance.
Mais la présentation en abaques (où une régionalisation a été faite), et pour
les zones humides, la nécessité d'une est~tion complémentaire de Kr 10 à l'aide
de la géologie nous ont fait perdre de we 1 'erreur probable que 1 'on peut at-
tendre de la méthode. Nous allons essayer de la chiffrer ici a posteriori comme
on 1' avait fait pour la méthode ORS'IDM au paragraphe li.

VII. 1. Apport de la géolosie

Dans un premier temps, nous avons remplacé Kr par son estimation K*


en fonction de la pluvianétrie annuelle et du sol, de fonne : K* = a Pan-b
où a et b dépendent de la géologie (cf. résultats du chapitre VI, page 33).
L'amélioration au niveau global est sensible. Si 1 'on se rapporte page 21 où
nous avons donné les formules Ill bis (meilleure estimation avec Kr 10) ,
IV bis (meilleure estimation sans Kr 10 ) valables pour tous bassins confondus

(III bis) Q10 = 0,391 s0 ,7 1 Ig0 ' 47 Pan-0 ' 25 Kr


10
0,93 r = 0,919

(IV bis) Q10 = 131 S0,68 Ig0,56 Pan-0,68 r = 0,781


On remarque que l'introduction de K* amène à un niveau de connais-
sance bien meilleur que celui de la formule IV bis

(V) r = 0,830 n = 155


mais bien entendu inférieur à celui de la formule (III bis) qui utilise la
connaissance expérimentale de Kr10 • Le coefficient de corrélation associé
passe de 0,781 à 0,830, ce qui montre le gain d'information dû à l'estima-
tion de Kr par les formules de la page 33.

On en• dé€1ui t que notre séparation en classes géologiques améliore


très nettement les résultats.
- 36 -

V1I.2. Appor't de la résionalis;ztior. ~t de l~ présentation en abaque~

Pour c.hif.frer la validité globale des abaques nous avons systé-


matiquement esti.."'1é pour chacun des t>assi.ns connus, le débit décennal à 1' aide
des abaques proposés (cf. partie p.t~atique, feuilles vertes) et nous comparons
ic~ ces r-ésultats avec les valeurs expérirœntales.

Nous avons représenté graphiquement les valeurs Qobservé -


Qcalculé
· (cf. figure 18). Le coefficient de corr·élation sur les logarithmes
y est égal à :

Ce chiffre est à comparer à ceux déjà obtenus précédemment et montr-e l'amé-


lioration progre.ss:Lve des résultats : Après l'introduction de la géologie
(p~ssage de 0,78 à 0,83)) le découpage en zones de travail et report sur
abaques (passage de 0,83 à 0~88).

IJII.3. Va).idité globale~- ~aux rr~yens d'erreur

Sj, l'on rep:r'f;nd 1' étude de la r·épa:ctition des rapports


Q calculé ~ , . t
ra = -0 observe en no ,. .e .~.es va 1eurs su1van es :

r :J:~eEift:ft~oiï.~-
ra = raepgr-t~,_::...;ra=--+-1-....--..--.....-~--~---:------·
Q calcule 1 Q observe j_
N'ombre j Pourcent
ra <0, 2 1 1 1 0 ,6 % }
0~ 2 <ra ~ 0, 25 5 3, 1 % 12,4 %
0, 25 <r-a <0 , 33 1 3 ! 1, 9 %
0, 33 <ra .._ 0, 5 1 1'l l 6~8 %
0,5 ( r·a <0,67 11 1 6,8 %
0,6?(ra{0,75 j 15 9,3%
0/15 <ra <O, 9 20 112,3 %
0, 9 ( ra <. 1 , 11 36 ,l 2i, 2 % 77' 1 %
1, 1 i <ra <.. 1, 33 18 11, 1 %
1 ~ 33 ' ra <1 , 5 8 4,9 %
1 , 5 ( ra <2 17 j 10,5 %
2(ra(3 10 6,2%} 10 , 5 %
r~)3 ------+----7_ _Jl__4_,3__%__________~~~

,...
ves va1eurs son t 'a comparer a' cel1es trouvees
, au chapitre III
(pages 9 et 10. De mê..l'!le que 1 ton peut comparer les représentations graphiques
correspondantes en corr.par-ant les figuras 2, 3 et î8, on note ainsi une amélio-
ration très ser.sible par rappor-t aux résultats de la méthode Rodier - Auvray
tandis que l'on a des résultat.s comparables avec le cas où 1' on
1
- 37 -

utilisait les ooeffi,:üents èe ruissellement- expérimentaux (page 10). On


pourra à ce ;sujet. cor!SJ.;1 ter utl.l.err.;ent la figure 19 qui reprJ.sente les
histogramnes des rapports Q ca1cu1é ! Q observé dans les 3 cas cités.
Les abaques CIEH dort!.l.ent un r·esserrernent d.es résultats a.JJ.tour de la. va-
leur Qc/Qo = 1•
On peut encor'e présenter les résultats de la manière suivante :

dans 90% des cas on trouve un rapport â~ compris entre 113 e,t 3 (e:r·reur (200 %)
dans 77 ft, des cas le rapport est compris er.tre 0,5 et 2 (erreur< 100 %)
da'1s 60 % tl 0, 67 et. 1,5 ( Il <. 50 %)
dans 46 % 11
0, 75 et 1,33( " ( 33 <1.)
'"'
dans 38 % 11
0, 8 et. 1.25( tt <25 %)
Les poureent:"..1.ges correspondant.s avec la méthode Rodier - Auvray
étaient respectivement 81 %, 54 %, 36 %: 21 %et 18 %.

Ces chif'fres n'ont qu'une valeur iYJdicative, d 1 au.te.nt que les


ensembles testés n~ sor;t pas ident:tq11es. Cependant ils montrent le resser-
rement des intervalles de confiance obta11us ~

On pe:..tt êt!'l:; choqué de la :faiblf-::: ~)récision obte..."lue~ d 9 auta.11t


que c:.er·tains bassins présentent des erreurs t.r•ès importants (10 %des cas
où l'erreur est >200 %) • Les bassins qui sont dans ce ca3 sont les suivants

a) Bassins gui ru:i.sse.i..lent trop


--~---·.. - ""'"'--···-------·--------
Pzws Nom s Pan Kr10 0 10 Géologie
.,
Mauri t.anie Djajibine 11t8 475 40,4 326 Schistes -+·gres
Côte-d'Ivoire Dielik 57.6 1400 25 240 Granits
Togo Nad jou 21.2 1070 37 152 Granits
Kandé 25 1225 C"1
:)1 174 Sc.lJ.istes
Cameroun Rem 10.6 1590 52 95 Gra.."lits
Tchad Hayo Ligan 4·1 900 79 300 Gral"lo-diori tes
R.CA. Nana 93.6 1363 75 285 Granits ..
(gneiss 20 %)
Gabon Nzang 9.2 2500 46.5 160 Gneiss
____________ _______ ____________ .
b) Bassins qui .,ruissell1':!nt
...... trop peu
Matrr-i tanie . Boudame î 125 475 22.6 91.5 Schistes
(grès 30 %)
N.i.ger . Yoldé 82.6 825 4.5 25 Grès
Bénin Ndali 1?.4 1325 7.3 4 Granits
Coné>"O Higouenguele 10.6 1200 5 4,2 Schistes calcaires'·
Jl.fali Kùba. '1052 1110 ? (54) Valeur.. de QîO 1

incertai'ne
----·- - - - - - - - - - - - - - - - - - · · - · - ---·-------·-------- -------.----- -··--·~·-- -

- 40-

Nous rassemblons ici les:)principaux résultats établis dans cette


note sur les débits de crue en Afrique Sahélienne et Tropicale.

1 - Il s'avère qu'une fonnule de type monême


b c d
Q10 =aS Ig Pan .•.
réflète correctement le phénomène déterminant le débit de crue décen-
nal d'un petit bassin versant. De telles fonnules ont été ajustées par
une méthode de régression multiple. Les formules monômes que 1' on peut
obtenir au niveau global sur 1' Afrique de 1 'Ouest et Centrale ont une
précision canparable à celle de la méthode Rodier - Auvray.

2 - Le découpage en zones géographiques ou climatiques améliore la préci-


sion d'estimation. Il régionalise les résultats et conduit en fait à
l'introduction implicite de paramètres régionaux complémentaires, le
nanbre de paramètres pris en considération étant ainsi plus élevé que
le nombre de paramètres entrant strictement dans les formules.

3 - La présentation sous fonne d'abaque permet les interpolations faciles


d'une zone à l'autre, ainsi que la relativisation des résultats bruts.

4 - La précision des résultats dépend à la fois de la zone pluviométrique


et de la zone géographique.
a) De bonnes dans le sahel les régressions deviennent médiocres en zone
de forêt tant que 1' on n'introduit pas le coefficient de ruisselle-
ment décennal Kr •
10
- En zones sèches, le coefficient de ruissellement semble à la fois
peu lié à la géologie et très dépendant de la pluviométrie. Ceci
explique que la présence du paramètre pluie annuelle ("Pan") dans
les régressions obtenues pour les zones sèches, suffise à leur
procurer un coefficient de corrélation élevé.
- En zones humides, le coefficient de ruissellement est moins sen-
sible à la pluviométrie mais dépend fortement de la pédologie et
géologie.

Le problème de la précision globale des résultats présentés dans ce :i


il
Il

texte relève de la connaissance que 1' on aura de 1~ valeur de Kr 10 , 1


,lj
:1
Ji

1
- 41 ·-

'oct C!E1(Ü dl autant plus que la !'égion est humide. Peur la déter-
mtnaU.o:r. de Kr. nCJus pr·oposons l.l.'1.E~ série de formules li.néai.res
!0
.
faisant intf:;rvenir pluviométrie et géologie.

b) L::. qua l i té de l t estimation dépend également de l.a :zone géogra-


phique étudj_ée. Les résultats sont assez bien étayés en Haute-
Volta, au N:iger, en Côte-d'Ivoire et au Cameroun. Pour les autres
pays la précisio:n est moindre. En particulier pour le Sénégal et
la Mauritanie P insuffisance de do!'I.J."lées n'a conduit qu'à des
régressions de qualité douteuse.

5 - N·fxls inslston.s sur le fait qtJe la note présentée lïe prétend à pro-
C'.U"'er· qu'un ordre de grand.eur.J!u _débit de crue déce!Jrial. Que 1 'uti-
lisateur a:it er: mérnoire que pour ;les 162 bassina testés nous sanmes
arrivés pe.r app.lieation des abaques aux erreurs suivantes

er!.,('!.tïr' < 200 ~


,"/rJdans 90 % des cas
er-reur < 100 % dans 77 % des cas
err.·eur ( 30 ic~ dans 60 % des ca.s
erreur < é.,, t!f IJf
~"' ·" dans 38 /C des cas.

Le z·ecoupement avec des mesures de ter•ra.in est donc, partout


où. c~l~~st possible~, fortement conseiU.f.

6 - Le carac:tère provisoire de cette note est alors pleinement mi.s en


:,..,:::1 ief. I 1 fauèr:i s'at tacher dans lJn texte compla"llentaire non seulo-
me.nt à trouver !je relations plus préc:ises et couvrant mieux les
ter•ri toir'·es concernés , mais aussi à trouver des critères plus précis
pour Pesti.mation de Kr· 10 .
f-

- 42 -

BIBLIOGRAPHIE

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de superficie tnrérieure à 200 km2 en Afrique Occidentale.
J. Roclier et C. Auvray. ORSTOM - CIEH - 1965.

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J. Roclier. (Publication ORSTOM - CIEH - 1976).

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A. Casenave. Publication ORSTOM - CIEH - 1981.

<ïQ Note de calcul des débits de crue décennale pour les petits bassins
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1951-1969. P. Dubreuil. ORSTOM - 1972.

CO:.> Etude de synthèse des pluies journalières de fréquence rare


a - Aspects théoriques - Lahaye. CIEH - 1980
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c - Cameroun - Canet Barthe. CIEH - 1980
d - Gabon - Canet Barthe. Cilli - 1980
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Touchebeuf de Lusigny - Cahier ORSTOM série 'hydrologie.
Vol. VIII, n2 4- 1971.
'''
C. t. E. H INTER AFRICAIN HYDRAULIQUES

MAU RI TA NIE

a.4 N 1 GE R
• MAL 1 1
.18)
79-81
•• 1 TCHAD
.161

168
• 166

159
• ..
164

168

..,
174-m\ .. ~ea
62

NIGERIA
1 ?_~"' /) 1;

Débits de crues pour petits et moyens


bassins versants

• 1
EMplaceMent cl.. baulns de reference
Les chiffres in di quis sont les numéros d'ordre (cf. annexe)

Ecltelle: 1/lâ.ooo.ooo
Fltwe 1
C. 1. E. H C 0 ·M 1 T E INTER AFRICAIN D' E TUDE S HYDRAULIQUES

Comparaison entre , debits Observés et debits Calcules


par la naethode RODIER- AUVRAY
1
Q calcule ( Kr 10 est uti111~ par Abaques ORS TOM )

/ / "\90% des points

~~
/
1000
/ .
/ Q
/ /
/ /
/ / _J:::-
0 U1
/ /
100 /o o/
/
8 /0 0 /
/ 0 0 0/
0
/ 0 0 /
/
/ / 80 /
0 0 /
10 / 0/
/ 0
/
Q
/
/ 0

v
/ Q . . . . . ,.,.,

10 100 1000

Fiture 2
C. 1. E. H COMITE INTERAFRICAIN D' E T U DE S HYDRAULIQUES

• 1 1 • 1
CoMparaison entre debits Obaerves et debita Calculea
'
par la Methode RODIER-AUVRAY
1
Q celcule (en utilisant lu voleurs experimentales de Kr )
10

,/ ~ goo/odes poiftts

/
/
~0~~"· )
1000
/ ,cù,. 1 ,,

/ /
0/ 0 ~ co "' 1
/ / ..s:=
0\
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...---: ID• • o /
oo o /

-
100 0 0 0 0 •• 0/
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/ 00 _./"~ •
/
/
/
10~ /
/ /
/ - 0 /
0
/ 0
/
Q MMrv. (•!la)
•'o 10"0 1000

Fltt~re !
~-

Analyse factorielle des correspondances


sur les 162 bassins (essai n° 1)
Axe 2 Représentation des facteurs dans Je "0l?n des 2 rre ~ e:c;:-: ::',' ; .
- 48 -
,;.

·~
a.• .cs:..
... :::>lâ')

... 'a "Y !-


-:u
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Evolution du meilleur COEFFICIENT DE CORRELATION en fonction du
nombre de variables introduites dans la regression

ENSEMBLE DES BASSINS

(VARIABLE EXPLIQUEE: Q 10J

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lg
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avec utilisation de Kr 10

0.8
~Pan

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Il

sans utilisation d . i=
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Krro

0.7

0.6

Nombre de variables explicatives


0.5 _..

2 3 4 5

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TOUS BASSINS COHFOHDUS
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1009 ··~..... . . . . . .
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r=.913 . · n=141
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Calcule
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TOUS BASSINS CONFONDUS
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Q10 · ·---.. .-.. . . . ....__.________
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r=. 781 . n=155 ~ . . . . .-.. ..,~

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- 53 -

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C .. ll . E. H COMITE INTERAFRICAIN D' ET U DE S HYDRAULIQUES

EVOiLUTION DU COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT ·DECENNAL


Kr 10 en fonction de la pluviométrie annuelle et du type de sol

100 • Granita
+ Grès --- 2

eoi •
. L~gende J')( Sables
o Argil 81
_ _ ..._

__....,..___

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0

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• + -·~-

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20

10
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0
1
0 250 5l0 750. 1000 1250 f500 1750 2000
P annuelle

Figure 17
C. 1. E. H COMITE INTER AFRICAIN D' E TU 0 E S HYDRAULIQUES

CONTROLE DES RESULTATS


1
Comparaison entre les débits observés et les débits calcules
Q calcule par A ba q u e s C • 1• E . H
(m3/s)
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1000
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/
Q observé (M3ts)
0.1 ~------~~------~-------------------r------------------+-----------------~
0.1 10 100 1000

Figure 18
Hittooramme• det rapport• Q Calculé - 62 -
Q Observé
j~
Debit calculé par la methode
p ouroontoto
41erapporte po r
010111
'
10% Rodier Auvray ( Krao estimé par abaques ORSTOM)

1
10%
1 r

1 1
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1.1
1
1.&
1
2
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4
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(Echo Hl
0.1 0.1& o.n o.& 0.87 looarlthllllquo)

' 1 ,
Debit calcule par la methode
~
Rodier Auvray (en utilisant lei valeurs
expérimentales de Kr1o>
urcontao1 do ~
rapporte par 20%
cl alli

1
n 1

10%

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0.2 0.2& 0.35 O.& 0.87 O.SI 1 1.1
1ooartth111lquo)

1 1
Debit calcule par lei Abaque•
C. 1. E. H
'L
Pourcontaoo
do rapporte
par cta111

10%

0.8 1 LI • 1.& 1 3 ( Ecllollo


0.2 0.2& 0.33 o.& 0.87
looarltlunlquo)

Figure 19
;.; 63 -

TABLEAUX

I. Les différentes partitions étudiées

II. Résultats avec surface seulement

Ill. Résultats ensemble du fichier avéc Kr 10

IV. Résultats ensemble du fichier sans Kr 10

v. fteilleures ·estilriatiorui · sans Kr 10

VI. Meilleures estimations avec Kr 10


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19 AG2·· ...
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19 AC1
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'8 ' AC4
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39 : P2
. 41 p~
50 . · P4·
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1
- 65-

Tableau U
Rési.lltai:.s des régressions avec la SURFACE seulement -
b
Forme : Q10 =a S ..

r n
Coefficients Coefficient de Nanbre de bassins
Zones ou groupements corrélation sur
a b les logarittmes utilisés

Tous bassins confondus * 8,84 0,452 0,704 162 ..


"
.· ·,·
Afrique de l'Ouest 8,94 0,467 0,811 105
A.W. ~1200 9,5 0,477 0,856 71
)'1200 8,11 0,425 . 0,561 ' 36
~600 6,49. 0,503 .' o, 774 18 ...

1200 'Jàn{1600 9,94 0,352 "0,414 19


0,408
. '
''
-
·Afrique Centrale 9,12 0,501 57 '.
A.C. P~1200 15,9 0,489 0,835 19
. A.C. Parr;J200 7,35 0,346 0,404 3~
A.C. . 1200.$ P~600 5,83 0,389 0,455 31
A.C. Pari'j600 (26 0,065) 0,0&6 8
·P.
Bande Pan(410 mm 10,76 0,678 6,940 18
400&Pan~O 9,08 0,536 0,909 39
800 '- ~200 sauf 11 '96 0,416 0,737 41
Congo
1200" ~1600 (6,88 0,387) 0,446 '50
P~600 (11 '18 . 0,343) 0,499 26
Haute-Volta 12,28 . 0,418 0,900 22
Niger 10,05 0,632 0,903 18
Haute-Volta + Niger 9,35 0,510 0,9H 40
Haute-Vol ta+N iger+Mali 9,87 0,501 0,900 48
Côte-d' Ivoire 5,3 0,559 0,698 26
Togo+ Bénin (14497 0,226) 0,265 15
1
Sénégal+Ma.li+Mauritanie (39,40 o, 166) 0,330 18
Gabon+Conga+RCA+Sud Cam. 8,54 0,391 0,554 33
Tchad + Nord Cameroun 10,41 0,415 0,463 24
Nous avons placé entre parenthèses les résultats très médioères,
ceux pour lesquels on a r < 0, 40.

* Voir aussi figure 5


Tableau ill
·. ~··

Résultats des r:!&ressions· sur


1' ens.emble du fichier
(sans utilisation de Kr 10)

' . '
. Nombre
de variables ·Variables Coefficients r n
introdl.lites

1 s. 8,84 0,452 0:.704. 155


- ·.
2 s,:s 2:~77 'Ô,573 0,351 H
• " o:,73e 155
s,~ an 184,9 0,479 -0~455 ...;.· 0··732
,f 162
'

S,P24 43:15 0,492 -1,353 o:, 7t«l .,66

s,I0 omp 7',68 0,442 0,775 · e:,1o3.. 159 .

s,~d 6:t 19 .0,472 0,697 ,>0:.710 . 1lt7


' ' ·~ ' . . ~ ·~
..
3 .. S,! ,P24 4827 o;664 0,487 -1,725 . .· fj-,119 154
8 ;

S,I ,P an
8
131 0,680 0,558 -0,68· ô:,1S1 155

S,I ,Dd
8
3:,92 0,518 o, 140 0,672 .· o:,717 1!f1 :
1 .•
4 S,Dd,Ig,P an 86)5 0,587 0,345 o.539 ;..() ,541 O:,is;. 141
S,Ig,Icemp'p 24 37:15 0,654 -1 '700 o.856 0,482 . <:t,78l 153
\

. ··.

S,I ,~d,P an 0,585 0,334 -0,916 0,581 -o,5ll2 &, 761


5
8 108 141
'

Meilleures formules : s,
I , Pan (r
8
= o, ?81) ·
ou S, Ig' P24 (r = 0,779)
C'est-à-dire meilleure estimation de Q10 ~
i

Q10 131 s0,680 r0,558 p . -0,68 (' r = 0 78~)


= • • g · • an . '.
- 67 ~-

I'able.iiu IV
-··-'-
RésuJ.~~~-~?~~- r~~:~..ê..~~_§)-1!: L:?t!:'?.~l?J~~~q_ fir.!~5!.!:
(a•ï<-':\C utilisatton de Kr )
10

-------~---· -·------t----
Nombre de t
var·iables . Variables
1 intro- 1
dultes
r-·--..
'
' 1
1
s
-
8, 8i4 52
- ·- 0,704 -;;t
- -- t- 0,889. 146
2 S,Krw 0,30 0,5 3 0~93

--·
3 S,Kr 10 ,D d ~',23 .6 0,876 0,408 0,903 134
S,Kr·
10
, Tg j0,076 0~6·74 0,990 0,398 0,913 141

s~K.r10,P an ' 96
03' 0,5 37 0,961 -Or035 0,889 146
f ~ .
S,Kr ,P.' IO ':Jr 35 0,974 -0,006 0,889 145
' '.._l'...,
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- .... 11
' "60 0,87 0 f 404 -0 J 137
\. ~
.. ---t1
0,904 133
459 0,866 0,402 -0,058 0,904 134
'348 0,90? 0,237 0,335 0,913 129
7":
1' 0,929 0,47 -0,25 0,919 141
.. 97 0;947 0,435 -0~46i 0,916 140
·--~ ...
.64 0,876 0,310 0 ,278 -0 :lt37 1 0,916 128
?4 0,575 0~283 0,317 0,212 0,918 129
·.
,ge 0,540 0,378 01219 -0,626 0,914 129
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C' ~st·-.à-dü·e mei 1.leure estimation de Q1,..,:


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,,,: : :.: O,J76.S'-'''·'• ·.Kr·
Q.1.·.
10
"'
v, 990. Igo·' 398 ·.· (r =·0,91-3)
· ·
Tableau V. : Meilleures estimations sans utilis~tion de Kr 10
(rau moins égal à 0,70)

nb. . Voü.
ZONE Symbôles Formules r points 1abaq~e
no

Afrique de 1 'Oue~.t AO Q
10
= 197. S0,633. Ig0,350. pan-0,643 0,8521 101 D

A. o. Pan' 1200 nm Q10 = 295.


S0,653. I g 0,371 . p.·an-0,726 . 0,893 67 D
A01
Q = 4 , 4 • 3o,568. 1go,260 0,863 67 A
10

A.O. 1200'Pan' 1600 A02 néant .: <.O ,6


1.
'0'\ '
A.O. Pan~.1200 nm A03 néant .< 0,6
.())

A.O. Pan~ 1600 mm Q =. 2, 49 • 10 14. 30,508. Ig0,118. pan-4,224! 0 , 8~ 18 D


10
A04 Q10 = 4,64.1013. S0,456. pan-3,~53 l 0,818 18. B

Q10 = 4,7. S0,539. I 0,077


g 0,778 18 A
',
'"'·
Afrique Centrale AC 0
10
= 15,77. s0 '787. I~ 1,089. Pan-0,638 0,729 54'. D

.,.. A.C. Pan' 1200 IJ1T1 AC1. Q1o ~ 2,52. so,64. I g·


0,542 0,874 18 A

A.C. Pan ~1200 D'Ill Q10 = 8,4.10-5. S0,768 • I g 1,025 . pan 1,030 0,712 36' D
AC3
Q
10
= o,o9. s0 ,817. r 1,176 0,704 36: A
8
Tableau V (suite)

Q _ 0 11 30,712 I 1,172
A.C. Pan 1600 mn AC4 10 - ' • • g 0,880 7 A

A.C. 1200 Pan 1600 AC2 Q _ 0,436 D 1,047


Illll 10 - 2 , 86 • 3 . d 0,823 29

Pan ~410 Ill!l Q


10
= 157 . 30,726. 1g0,355. Pan-0,661 0,962 18 D

P1 Q10 = 1154. 30,598. Pan-0,832 0,954 18 B 1<·,

Q _ 2 91 30,819 I 0,451 0,953 18 A


10 - ' . . g

400~P an4800 mm P2 Q10 = 2,54. 30,671. Ig0,429 0,.928 38 A

Boo, Pan 41200 mm Q _ 6 9 108 30,507 I 0,298 p -2,736 0,820· 37 D


10 - ' · · · ·g · an 0\.

sauf Congo P3 \.0


Q
10
= 3 ,72 . 30,550. Ig0,343 0,760 37 A

1200<
. Pan '1600 mm P4 néant <0,7
-
Pan ):1600 mm P5 néant <o,7
'

Haute-Volta . ·' Q = 0 , 167 . 30,539. 1g0,285. Pan-0,513 0,937 18 D


10
HV
Q _ 3 95 30,576 I 0,354 0,933 18 A
10 - ' ~ . g ..

_. ~:

' '
Q _ 2 41 104 30,748 I 0,158 p -1,357 0,945 18 D
Niger 10 - ' • · · g · an
3 0,572 • Pan-0,804
Ni Q
10 = 1,69.10. S 0,944 18· B

Q _ 4 96 30,694 I 0,244 0,907 18 A


10 - ' • . g
-- - -·-
•. !
---- ~~-__,.,.,..- •w - -

Tableau V (suite)

Haute-Volta HV Q = 248 . 30,715. 1g0,415. Pan-0,718 0,936 36 D


+Niger 10
Ni Q _ ' o,649 I 0,386
10 - 3 ' 1 . 3 . g 0,925 36 A

Haute-Volta HV Q _ 0,703 I 0,395 p -0,849


+Niger +Mali Ni 10 - 602 • 3 · g · an 0,932 44 D
Il
Ma Q _ 0,606 I 0,304
10 - 4 ' 09 . 3 . g 0,909· 44 A
'••
3énégal+Mali Séné
+Mauritanie Ma. Mau néant < 0,55
Côte-d'Ivoire RCI néant ( 0,7·

Togo+ Bénin To.Bé . néant < 0,7. 1.


-4
Congo + Gabon + RCA CCCG Q _ O 0488 30,724 . I g0,822 • pati,~-0,275 0,754: D
0
+ Sud-Cameroun 10 - , . 31

Nord-Cameroun Q _ 0,526 D 1,03 p . -0,37


'Tchad + Teh'.; 10 - 52 ' 8 . 3 . d . ari 0,870: 23 E
c. Q _ 4 94 30,509 n 1:079
10 - , • . d 0,857. 23 c
Q _
3 o,848 I 1,376 P -o,622 o, 724: 23' n.
10 - 6 ' 03 · · g · an

~-: A La plupart des form.tles faisant intervenir Pan' correspondent également des formules
avec la pluie journalière décennale P24 . Les coefficients de co~Îation sont du même
ordre de grand~. Nous avons jugé préférable afin d' hcmogénéiser les résultats, de ne
présenter ici, q~e les rés~.tats avec Pan. "';";·~ ~-···
'· : '·,:,_~'~ ,
$;' • , ..
.\.
,.'llableau .vr:.·. : ~i11eures estimation$ avec utilisation de Kr:10
Mirl1Dun. 20 points. pour 3. variables
15 points ·pOUl' 2. variables
'i
. '- ~~

..
,_
ZONE SynbÔles Fornules r r$.
"•
.,
'~ ; points
' \ • •Q _ 0,628 I 0,260 Kr o,877 . .
10 - 0 ' 163 • 3 0,896
·'

.:.
• g • 10 94
~ Àrrique de l'Ou<ll;lt - AO
Q _ 0,536 Kr 0,835
10 - 0 ' 425. • 3 . 10 0,886 98 .\(,
>.

rl~ A.O. Pan ~ 1200 nm


Q _
10 - 0 ' 138 • 3
0,673 I o,345 Kr o,858 ·
. g • 10 - 0,917 64.
A01
;; . Q _ O 45 30,546 Kr 0,815 0,904 68 •
. 10 - ' • • 10 ' -
&'
.~
\
.·~-
[.
A.O. 1200 'Pan~ 1600 mn • 002 Q10 ·= O, 181. S0,478. _Kr10 1 '196 . 0~755 19 .1
.~
. \ ·-:--1
.......
1 '

I
f
Q _ o 19 3 0,514 I 0,281 Kr 0,883 32 -
',,.
10 .. ' . • g • 10 0,816
•~. A. o. Pani) 1200 rmn
.
A03
:.·: L' .
Q _ 0,419 Kr 0,882
['
. 10 - 0 ' 5 • 3 • 10 .. 0,791 32
1

: 1
A.o. Pan~1600 nm A04 Néant - trop peu de bassin$ - !
1
1

"
;
.. ..
; ~
Q -
10 -
o' o45g • 30,685 • I 0,507 • Kr 10 1,087 - 0,957 47
., g
~- : Afrique ~entrale AC
Q _ 0 225 3o,496 Kr 1,196 0,938 48'
t. 10 - ' • • 10
l. ..

Q ... 0 032 s9•i~~ I 0,688 Kr 0,969 .


..
"t' ;
10 .. ' • ;'llo:~ . ' - • 8. . • . 10 .' 0 ,969
. 33 -
.•• I, .• '···. . y

. ~A.C. Pan 1200 mn AC3


Q .. 0 270 S0,456 Kr 1,132
10 - ' • • 10 : 1 0,92? 34 :
.. i
c ..
'
.f<
"'"'

-·--·
Tableau VI (suite)

A.C. Pan ~1600 nm AC4 Néant - trop peu de bassins

Q - 0 0395 S0,694 I 0,622 Kr 0,987 0,972 21


10 - ' . . g . 10
A.C. ..,. Pan ~ 1600 nm
1200" AC2
Q _ O 280 30,480 Kr 1,093 0,949 28
10 - ' • . 10

Pan( 410 mm P1 Q _ 0 363 30,121 Kr o,872 0,962 17


10 - , . . 10

400 (Pan-' 800 mm P2 Q _ O 487 30,597 Kr 0,783 0,922


10 - ' . . 10 35

Q _ o 159 0,629 I 0,386 Kr 0,841


800 .(Pan ' 1200 nm 10 - ' . 3 . g . 10 0,862 34
sauf Congo P3 0,449 0,826
Q10 = 0,682. 3 . Kr10 0,826 38 • l

itl
1200 (P an-<"1600 nm P4 Q _ o 036 30,696 I 0,634 Kr 1,020 0,940 46
10 - ' • . g • 10
Q _ O 273 30,473 Kr 1,092 0,905 47
10 - ' • . 10 ~

'

Pan~1600 rrm P5 Q10 = 0,84. 30,279 . Kr 0,873 0,774 21


10 . '

Haute-Vol ta HV
Niger Ni Néant - pas d'amélioration
Haute-Volta + Niger HV.Ni due à.Kr
Haute-Volta+ Niger +Mali HV.Ni.~
10

sénagal + Mali + Mauritanie Séné.Ma. Q - 0 4 30,317 Kr 1,103 0,700 17


10 - , • . 10 .. ..
Mau.
résultats très médiocres

Côte-d' Ivoire RCI Q - 0 714 S0,482 Kr 0,710 0,832 25


10 - ' . • 10 .
Tableau VI (suite)

Togo+ Bénin To.Bé Q10 = 0,167. s0,435. Kr101,204. o, 756 15


Congo + Gabon + RCA Q _ 0,741 1 o,696 Kr 0,977
+ Sud-Cameroun ·ccca . 10 - 0 ' 028 • 3 • g . 10 0,952 28
Q
. 10 -- 0 ' 314 . 30,509 • Kr 10 1,051 0,890 29
Tchad + Nord-Cameroun Tch.C Q _ 0,435 Kr 1,262
. 10 - 0 , 253 . 3 . 10 0,973 19

1
-3
w
1
- 74 -

A N N E X E S

,• Données de base sur les 162 bassinS


- 75 -
DONNEES DE BASE ·- PETITS BASSINS VERSANTS.

Pays Bassin S<Km2> Ig P<mm)' PlO Kr10 cuo


1. Maurit Dion T 111 2.65 300 82 42 60
3. Maurit OUED.M 12.2 12 230 65 37 87
4. Maurit Oued· .A 10.4 11. 1· 230 65 31 70
5. Maur·it Boudal 1125 1.1 475 93 22.6 91.5
6. Maurit Kadiel 39.5 4.18 475 93 36 ·' 85.8
7. Maurit Djajib 148 2.02 475 93 40.4 326
8. Maurit Boitek 250 1.56 475 . 93:·· 2b.A 79.6
9. Maurit Echkat 149 2.8. 475 93 18. 1 35
12. Senega Sebiko 84.5\ i 4 640' 135. 24 55
13. Senega Ki-Ki 43 2.35 64C::t 135 30 60
14. Senega Dia-ni 2.62'. 10.8 640 135 33 15.5
18. Guinee Tiemor 53 4.14 1700 145 i· 36 48
19. Guinee Di al ab 24 10.5 1700 145 36 28
20 • Guinee Fotere 210 6.6 1700 125 50
. 21. Guinee Gu esse 16.2 18.5 1700 125 5(~
. 22.' Gu:i.nee Pallew 2.75 42.4 170(1 125 10
·zs. R.C.I Kou Da 37.8 7.2 1170 110 8 14
26. R.C.I Flakôh 30.2" 8.7 1340 124 ·28 35
. 27. R.C. I Woro!Ss 12 6.98 1340 124 11.5 25
29. R.C.I· Toumod 22.5 4.46 1200 113 26 12
30~ R.C.I Nio Sl 75· 19.7 1800 125 42. 40
31. R.C.I Nio S2 12.1 71.5 1800 125 23 .. 22
32. R.C.I Loue 18.4 ·. 70 1800 -125 30. . 44
33~ R.C.I Gboa 12.3 73 1800 125· 30
34. R.C.I Bouake 24.5 1.3.8 1200 113 10 16.5
35. R.C.! Manso 88.2 3.94 1700 116 60 128
. 36 •. R. C. I · Bafo · 26.7 6.5 1700 116 65 49
37. R.C.l Si tou 27.8 5:45 1700 -116 . 70 57
39;· R.C.I Lodala 52.1 8.6 1420 120 25 45·
39. R.C.I Falado 10.3 9.28 1420 120 35 28
40. R.C.I Agbeby 11 10 2l)00 140 •' 6 . 6
41. R.C.! Boitao 55.;6 4.91 1150 109 21 54.5
42. R.C.I Guider 10.3 9.7 1150 109 19.3 13
43. R.C.I· Dielik 57.6 6.3 :1.400 123 25 240
44.· R.C.I Natiok 10.4 16.7 1400 123 27 49
45. R.C.I Korhog 3.63 15.4 14(>0 123 28 25.4
46. R.C.I Pt 398 120 8.3 1630 130 24.5 .. 70
47. R.C.I Bassek 27. 7· 8.74 1630 130 17.4 22.7
48. R.C.l Zivass 4.6 14.5 1630 130 19.6 11.9
49. R.C.I Gbaha.l 204.4" 6.8 1b30 130 25 90
50'.; R.C.I Ami S1 170 3.3 1325 120 20 65
51. R.C.I Ami S2 2.75 20 1325 120 15 4.6
217 .. H.V. Gaga w 28.1 3.72 450 90 45 60
218. H.V. Gaga E 32. 3.5 2.88 .·· 450 90 47 36
219. H.V. Niegha. 1010 1.53 775 100 "20 120
220.;· H.V. Kogho 84.7 2.29 775'-·.· 100 25 72
53. H.V. KOghne 22 4.26 775 100 29 23
54. H.V. Lumbil 2120 1 825 100 35 280
55. H.V. · Donse 182 825 100 37 75
56.; H.V. Kamboe 137 825 100 20 45
58. H.V. Moro N 19.<1 7.1 850 100 60 40
59.' H.V. Zagtou 6.65' 9.5 850 100·. 90 25
61. H.V. Ouga3 352 2.52 850 100 30 140
62. H.V. Naba.ga 470 1. 31 875 109 20 120
63. H.V. Boulbi 125 875 109 40 135
64. H.V. Seloge 74 875 109 26 87.
65. H.V. Ti kar.2 2.36 50 725 9CJ 20•·6· 18.5
66.··· H.v. Tikar1 0.113 48 725 90 3
67·. H.V. An sour 0.69." 16.8 725 90 28· ~·.; 8
68 •. H.V. Ni. arba. 572' 2.5 920 109 46 230
i6 -~

DONNEES DE BASE - PETITS BA9SINS~S,.:

Pays Bassin S<Km2> lg P<I'Mi> PtO K~l 0


2
010-
;-..

69. H.V. Loure ,,.98 4,;2 920 1'0'9 4'1 f4'6


70. H.V.· Kazang_,._
54.3 4.6 920 109 41 1.75
71.
72.
H.v. Zaptin 15.1 s.œ /920 'lo+ 40: 76
H.V. Binnde 9.S1 66.5 920 109 43 76
76. N:lg•r Alokot 48.3 8 .. 1 520 82 :3~ '220
77. Niger Hamza 16.6 9.1 520 82 3ë 120
78. Niger SABONeA 79.9 7 520 82 :t?(t
79. Niger Tizi 1 1.87 13.1 165 52 82_ 36
80. NigtH" Tizi 2- 0.67 20.6 165 5:2 74 2S
,. ,,

82. Niger Bani go 1'1.3 6.:52 825 120 5.5 f2.e


s::s. Ntg•r Voleta -82.6 6 825. 12o 4~S ~-
85.
86.
Niger
Nlger
Salama
Dlspen
0.564 6.9 seo .···,
92
·,

3'1.5 8~3
,._
1.06 7.4- 580 '9'2'·· 4'0. ':u_.s
-90. Niger Kaoura 3.3 20,.5 _520 S2 50 -56
91. Niger Kountz 16.6 e.t~ 405 ?5 33 114
93. Niger Kountz 0.265 19 405 75 54 6.83
94. Niger Ft 0a'0352. 36:--- 405 ?5.
.·_,.,·· 75 1.;18
95. Niger F2 0.047 127 405· 75 71.5 t.so
96. Niger F3 0.0355 2.6 405 '15 69 0o.'B7
97. Niger F3<2> 0.~262 32 405 75 69' 0.87
98. Ni gr F5 0.1'06 127: 405. ·'15 32 1 ... 5'1/
99. Niger F6 0.091 10.5 405 is 30.5 -0.62-
100 .. Tc;go Sara ~0 40 1600' 115 th 8' 47'
1:oà. . Togo Koumfa 96.2 4.97 1070 107 31.4 49
1'04. Togo Nad jou 21.2 1070
8'.:8. 10? 37 t~-
105. Togo '' Kan de 25 23.4 1225 116 51 174
1()6. Togo Hid PB 1.44 25 1225 116 .54 2:2.8·
107. Togo Elia 1 5.3 e.2 1060 119 49 18
109. Togo Elia 2 3•,;62 11.9 1060 tt9: 4'S 26
110. Benin Moumou 45 21 1100 112 3Ô 60
.111. Benin Sous-.o 7.4 42.5 11'00 112 1'5 16
113~ Benin Bohm-B 12 9.3. 1100 ·112 20 18
114. Bénin KolQ~Pa 13 5.5 1100 112 30 i9
115. Benin Tero 32 1.2 1370 f16 35 39
11é .. Bentn Nd ali 17 .. 4 8;..2 1325 .110 7·3 4
121. Benin Gori f19.8 -. 3 .. 58 1325 lfO. 20 2ê
122. Benin w.nou ;-$3·. 4 5.9 1325 l1() 10 8.5
123.· Camer Bou lor 3.75 58 820 10!5 65 55
124. Camer Mayo A 4 11.6 920 :103 45 60
125. Camer Mayo B 0.07 46 920 103 2.3
127. Cau r Djebe 11,;1 27;.3 820 105 32 55
132. Camer Mogo B 0.94 35 960 93 1.4
133~ èa'Mër Baund1 lB 1'<4· 2 1590 1'03 1 20 24
134.
135.
Camer
Camèr-
Bound2
.Rem
1.66
10.55
29.4 1590 105 zo 8,;9
.21.4 1590 !'OS 52 95
136. Camer Mbidou 1.86 22.3 1590 105 5~ 25.5
137. Çnter Men vou 375 3.;2. 1575·· tt6. 4$
139.
139.
Camer
éâ8r .Ngonso
M'ttlon'g'
5.7
39
t9.f 1575
1575
116
ft6'
9,6
9:
6.2
f.
140. Camer Meboko 2 38.6, H575 f{6' 9.·s 3
141.
142.
143.
c_,.,.
CaMr
Camer
Vc:Mif
Bome 1
96

5.r2 ,:
t5.s
1575
1460 {~, ~~:i
33
Sb\.$
Bome 2 21!09 19.2 1400 125 11.4 32
216. Camer Boe 3 4.45 13 .. 5 f4oo· 125 1.1.7 12.-5
150. c..... e.:nôk 360 17~' 45
154.
1~;.
Camer
Caflitt".
Risso5·
Rl-S1104
126 11.2 14 . 134
:134•
îe 72
76 ' ~.2· 1420 Ji7 ,.·'15 6'5
156.
137.
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Camer

Camttt"
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12
10
39
26.5
142(l t34 21 11
- 77 -

'"
DONNEES· DE BASE - PETITS BASSINS VERSANTS.
Pays Bassin S<Km2> lg P<mm> PlO Kr10 GUO
.159. Tchad Kaoun 56 7.25 500 90
161. Tchad Bachik 30
19.8 17.7 100 48
162. .Tchad Barlo1 36.6 55 150
163. 22 750 105 27
Tchad Barlo2 17.8 29 140
164. Tchad 750 105 37 80
G Abou 50.2 8.79
1.65. Tchad p Abou 550 95 16 75
12.3 12.6 550 95
166. Tchad Tor où 20 40
50 475 90
168. Tchad Taraim 150
11.25 3 300 80
169. Tchad Mayo 1 17.5
1'70. Tchad
4'1 a 900 105 79 300
BAH 316 2.7
171. .Tchad 1215 110 5 12
Manda 5.36 8.66 1215
172. Tchad Mangou 110 0.5 0.305
21.9 7.26 l215 110
173. Tchad Kano 1.5 1.95
72 3.4 1215 110
174. Tchad Tialoz 3.7 4
1200 3.4 835 96
175. Tchad Taya 167 23 300
176. 6.5 835 96 21.5
Tchad Bidjir 74.2 9.3 112
177. Tchad 835 96 36.5 306
Tounko 61.3 6 835
180. Tchad Mataou 96 22.6 113
16.8 6.7 1215 110
160. Tchad Kourie 30 36
7.8 16.4 95 47
192. R.C.A. Ngola 36 40
27 23.4 1600
193. ~.C.A. Sarki 10 24
184 5.4 1363 105
194. R.C.A. Nana 63 145
93.6 6.93 1363 105
201. CONGO COMB A 75 285
22.3 21.9 1475 130
203. Congo Mal< ab a 38 130
2 .. 06 50 1200 130
204. Congo Makab2 30 14.8
1 0.35 63 1200 130
2Cl5. Congo Migoue 50 7
10.6 10.7 1200 130
206. Congo Song 5 4.2
43.75 7.3 1250 185
208. Congo Tchino 9
10.7 2.5 1250 185
2.09. Congo Bi bang 5.8
25.2 6.8 2000 130
21.0. Congo Mielk3 43 12 6
211. 12.1 1635 113
Congo Mielk2 11. 1 29.1 56
212. 14.3 1635 113 34
Congo Mielkl 3.9 25.4
:;~13.
21.6 1635 113
pa bon Nzang 9.2 î3.5 9.8
?:1.4. 84 2500 145
Gabon Mtzibe 6.7 46.5 160
222. 109 2500 145 30
Mali Kou Si 70
·'".!'">..,..
..,._.;;:.._\ . Î'1ali Sinkor
87
9.9
9.35
22·.3
650 92 45 100
.::~24. Mali 650 92 70 40
Amo S2 30.4 10.8
2:~1 5. Mali 650 92 65 200
Tin Ad 35.5 4.26
226. Mali 220 60 60 125
Tin Av 16.5 4.84
2~~:'? MAli 220 60 95 107
et
Farako 68 9.4
:?2~3. Mali 1375 125 l4 52
Koba 1052 3.34
2:29. Mali 1110 104 125
Dj i ti k 92.3 4.6 1110 104 33.5 54
- 78 -
DONNEES DE BASE - PETITS BASSINS VERSANTS.

Pays Ic:omp · L(km) R Dd Code Lat m Long m

1. Maùrit 1.25 17 R3 2.01 MAU01 17.05 -12 .. 43


3. Maurit 1.29 6 R3 2.11 MAU02 17.47 -12.17
4. Maurit 1.26 5 .. 3 R3<R4> 1.88 MAU02A 17.47 -12.17
s. Maurit 1.51 75 R2 - 2.23 MAU03 15.38 -12.41
;i 6 .. Maurit 1. 14 7.54 R3 2.23 MAU03A 15.38 -12.41
7. Maurit 1.16 15.8 R2<R3> 2.51 MAU03C 15.38 -12.41
f•. B.
9.
Maurit
Maurit
1. 13
1. 24
f 18.3
19.3
R2
R3
1.47
2.8
MAU03B
MAU03D
15.38
15.38
-12.41
-12.41
R3 2.51 SEN01 14.44 -17.
t!;:'
~ 14.
Senega
Senega
Senega
1.23
1.58
1.22
14.3
12.6
2.4
R3
R3<R2>
2.35
3.81
SEN01B
SEN01C
14.44
14.44
-17.
-17.
.te. Guin~e 1.46 15.7 R3(R2> GUI02 10.19 -9.29
19. Guinee 1.15 6.2 R3<R4> GUI02A 10.19
20. Guinee 1..19 20.5 R4 GUI03 11.05
Guinee 1. 25 5.95. R4 1.19 GUI03A 11.05
; 22. Guinee L 17 2.24 R4 1.~3 GUI03B 11.05
i -25. R.C.I 1.27 10.3 R4(R3) 1.49 IV001 7.08 -4.02
l;: .26. R.C.l 1. 17 7.36 R3<R4> 1. 09 IV002 9.41 -5 .. 10
c .27. R.C~I 1. 21 5.·16 R3 0.74 IV002A 9.41 -5.10
29. R.C.I 1. 24 7.4 R2 1.7 IV003 . 6.32 -5 ..·64
30. R.C.l 1.29 15.2 R5 2.37 IV004 7.32 -7 .. 33
.31. R.C.I 1.4 7 R5<R6> 2.18 IV004A 7.32 -7.33
32. R.c.:r 1.46 9.3 R6 2.25 IV005 7.23 -7.36
" .....
~ '":"
.~v. R.C.l 1.34 6.51 R6 2.58 IV005A 7.23 -7.36
\ 34. R.C.I 1.16 6.5 R4 1.39 IV006 7.38 -5.05
'.35. R.C.l 1.28 16 R3 2 IV007 5.38 . -4. 13
.36. R.C.I 1.25 8.32 R3 2.25 IV007A 5.38 -4.13
.: .37. R.C.I 1.36 10.1 R3 1. 71 IV007B 5.38 -4.13
!.i 38 • R.C.I 1.09 7.22 R4 0.68 IV008 9.28 -6.19
rr·''
i .39. R.C.I 1.22 4.89 R3 0.628 IV008A 9.28 -6.19
.40. R.C.I 1.43 6.9 R3 2.27 IV009 5.25 -4.13
41. R.C.I 1.2 10.6 R3<R4> 0.92 IV010 9.38 -3.20
~ .42.· R.C.I 1.18 4.34 R3 1.04 IV010A 9.38 -3.20
'·.43. 1 R. C. I 1.26 12.2 R4<R3> 1.12 IV011 9.21 -5.42
..44. R.C.I 1.03 3.23 R4 1.56 IV011A 9.21 -5.42
i .45. R.C.I 1.13 2.15 R3 0.61 IV011B 9.25 -5.39
, .46. R.C.I 1.25 17.7 R4
R4<R3>
1.22
:1.• 30
IV012A
IV012B
9.24
9.24
-7.40
-7.40
•47. R.C.I 1.12 5.26
f .·.48. R.C.I 1.18 2.96 R3 1.09 IV012C
IV012
9.24
9.24
-7.40
-7.40
l-4~. R.C.I 1.25 23.2 R4 1.22
IV013 5.49 -5.02
f ..50. R.C.I 1.17 17.7 R3 1.40
~,51. R.C.I IV013A 5.49 -5.02
~. ~1 7. 1.11 5.78 R2<R3> 1.15 VOL01 14.28 -Cl. 12
! H.V.
:te. H.V. 1. 13 6.95 R2 0.68 VOLOlA: 14.28 -0.12
; 19. H.V. 1.17 43 R3 1.10. VOL02 12.22 -o. 4c;t ·
R3<R2) 0.98 VOL02A 12.22 -0.4~
~ 20. H.V. 1.22 14
4.7 R3<R2> 0.682 VOL02B 12.22 -0.4~
.53. H.V. 1.07
H.V. 1.15 58 R3 (). 6 VOL03 12.26 -1.:5$
.54.
.55. H.V • 1.18 19.3 R3 1. 3 VOL03A 12.26 -1.55
H.V • 1.29 20.4 R2<R3> 0.51 VOL03B 12.26 -1.\5$
.56.
-.58. H.V. 1.08 4.36 R3 0.67 VOL04B 12.26 -1.56
; .59. H.V. 1.09 2.58 R3 1.12 VOL04C 12.26 -1.56
~ .61. H.V. 1.14 21.6 R4 0.59 VOL04 12.26 -1.5b
;;..b2. H.V. 1.30 38.2 R3 0.9;4 VOL05 11.58 -1.38
~- .63
{

.6'4.
. H.V.
H.V.
0.87
0.96
VOL05A
VOL05B
11.58
11.58
-1.39
-1.38
H.V. 1.06 1.54 R4 5.85 VOL06 13.17 -1.42
.65.
H.V. 1.16 0.47 R3-R2 7.09 VOL06A· 13.17 -1.42
: .66.
; 67. H.V. 1.32 1.49 R2-R3 2.26 VOL7 13.18 -1.45
42.2 R3 2~03 VOL. OB 1:1.• 32 -1..00
H.V. 1. 30
- 79 -
DONNEES DE BASE - PETITS BASSINS VERSANTS.

Pays Icomp L<km> R Dd Code Lat m Long

69. H.V. 1.19 14.2 R3 2 •. 06 VOL OSA 11.32 -:1: .. 0<


70. H.V. 1.20 10.85 R3 2.41 VOL08B 11.32 -1.0~
71. H.V. 1.22 5.91 R2-R3 3.19 VOLOSC 11.32 -1.0~
72. H.V. 1.17 4 .. 16 R2-R3 2.66 VOLOSD 11.32 -1. QCj
76. Niger 1 .. 29 12 R4 · 3.71 N!G01A 14.10 5 .. 35
77. Niger 1.48 8 .. 87 R3 4 .. 03 NIG01B 14. 10 5.35
78. Niger 1.33 16.4 R4 3.87 NIG01 14.1 5.35
79. Niger 1. 31 2.44 R3 6.81 N~G02 17.09 8.06
80. Niger 1.33 1.50 R3 6.72 NI602A 17.09 8.06
82. Niger 1.35 7.82 R3 1.57 NIG03 12.14 2.58
83. Niger 1.15 11.5 R4 1.24 NI603A 12.14 2 .. 59
85. Niger 1.94 2.4· R2 3.29 NIG04A 13.30 2.03
86. Niger 1.63 2.6 R2 4.15 NIG04B 13.30 2 .. 03
90. Niger 1.20 2.45 R3 2.29 NIG05 14.06 5.41
91. Niger 1 .. 49 ·8.95 R3 2.59 NIG06 14.50 5.35
9:3. Niger 1.13 0.52 NIG06B 14.50 5.35
94. Niger 1.18 0.22 NIG06C 14.50 5.35
95. Niger 1.10 0.22 NIG06D 1'4.50 5 .. 35
96. Niger 1.10 0.19 NIG06E 14.50 5.35
97. Niger 1. 11 0.16 NIG06E 14.50 5.35
98. Niger 1.11 0.33 NIG06F 14. 5() 5.35
99. Niger- 1.24 0.40 NIG06G 14.50 5.35
100. Togo 1.:24 8.75 R5 1.92 TOG01 9.18 1..12
103. Togo 1.24 15.5 R4<R3) 0.93 TOG02B 10.45 0.10
104. Togo 1.15 5.8 R3 2.45 ·TOG03 10.59 0.9
105. Togo 1.22 7.65 R5 2.39 T0604 9.54 1.02
106. Togo 1 .. 40 2.40 R4 1.94 TOG04A 9.54 1.02
107. Togo 1.23 3.65 R2 0.38 TOGOS 6.30 1. 37
toa. Togo L 18 3.38 R3<R2> 0.57 TOG05A 6.30 1.37
1:10. Benin 1.13 7.6 R5 1.• 10 BEN01 7;,48 2.08
111. Benin 1. 34 5.1 R5 1.91 BEN01A 7.48 2.08
1':!. 3. Benin 1.13 3.9 R3 0.77 BEN01B 7.48 2 .. 08
114. Benin 1.24" 5.8 R3(R2) 0.81 BENC>1C 7.48 2.09
1 :t5. Benin 1.29 9.8 R3 o.9e BEN02 9.40 1.33
119. Benin 1.15 5.23 R3 0.55 BEN04 9.52 2.42
121. Benin 1.36 20.9 R3 0.73 BEN05 9.43 2.33
1'22. Benin 1.26 9.5 R3 0.72 BEN05A 9.43 2 .. 33
123. Camer 1.16 2.52 R5 5.54 CAMOl 10.38 14. 18
124. Camer 1. 4 4.05 R3 4.15 CAM02 9.49 14.00
125. Camer 1.13 0.305 R3 CAM02A 9.49 14.00
l.27. Camer 1.19 4.76 R5<R4> 4.43 CAM03A 10.39 14.10
3.~$2. Camer 1.42 1.98 R4 5.58 CAM05A" 10.34 13.34
1.S3. Camer 1.22 6.5 R4 1.47 CAM06 7.18 13.46
1 ~:54" Camer 1.20 1.9 R4 · 1. 08 CAM06A 7.18 13.46
..
'~- :~:;5 Camer 1.22 4.9 R4 :5.5 CAM07 . 7.17 13.19
1:36. Camer 1. 21 2.02 R4 3.71 CAM07A 7.17 13. 18
:t37. Camer 1.4 38.8 R4<R3> 1.6 CAMOS '4.32 12.32
1 :::m. Camer 1.14 2.88 R4<R3> 1.99 CAMOSA 4·. 32 12.32
139. Camer 1.34 15.6 1.98 CAMO SB 4.32 12.32
1.40. Camer 1.12 1. 4 R4 2.06 CAMO SC 4.32 12.32
141. Camer 1.34 18.3 R4 <R3·> 1.84 CAMOSD 4.32 12.32
:!42. Camer 1.25 10 R4 2.85 CAM09 7.45 15.19
:1.4::::. Camer 1.23 7.3 R4 2.74 CAI'109A 7.45 15.19
:216 .. Camer 1. 3 3.7 R3 2.80 CAM09B 7.45 15.19
150. Camer 1.52 43 CAM11B 5.14 10.05
1.54. Camer 1.55 27.6 R5 CAM12 7.52 14.40
155. Camer 1. 74 22.9 R5<R4) CAM12A 7.52 14.40
156. Camer 1. 48 12.6 R5 6.35 CAM12B 7.52 14.40
157. Camer 1.33 6 .. 8 R5 8.8 CAM12C 7.52 14.40
1.58. Camer 1.25 3.4 .R3 2.90 CAM12D 7.52 14.40
-80-

.,.~·:

DONNEES DE BASE - PETITS BASSINS VERSANTS.

Pays Icomp L<km> R Dd Code Lat m Long m

159. Tchad 1.57 17.9 R4<R3> .093 TCH01 13.47 20.54


t61. Tchad !.40 8.9 R4(R5> 4.09 TCH03 16.30 22.17
162. Tchad 1.22 9.3 R5 2.08 TCH04 12.07 18.23
163. Tchad 1.20 6.05 R5 2.48 TCH04A 12.07. 18.23
164. Tched 1. 3 12.4 R4 2.13 TCH05 13.35 21.40
1.65. Tchad 1.19 "4.98 R4<R3> 2.34 TCH05A 13.35 21.40
166. Tchad 1.23 11 2.18 TCH06 14. 17 . 21.13
168. Tchad 1.13 3.8 R2(R1) 0.8 TCH08 14.33 20.49
169. Tchad 1.27 •10.7 R4'<R3> 1.87 TCH09 9.5t 14.39
170. Tchad 1.15 22.1 R3 0.33 TCH10 9.30 15.40
171. Tchad 1.09 2.31 R3-R2 0.09 TCH10A 8.30 15.40
172. Tchad 1.06 4.68 R3 0.27 TCH10B 9.30 15.40
173. Tchad 1.16 11.1 R3 0.36 TCHlOC 8.30 15.40
:1.74. Tchad 1.15 43.6 R5 3.2 TCH11 11.48 18.19
175. Tchad 1.19 18.5 R5 2 .. 85 TCHllA 11 .. 48 18.19
176. Tchad 1.09 8.6 R4 3.07" TCt'f11B 11.48 18.19'
177. Teh ad 1.22 11.8 R4<R3> 3.86 TCH11C 11..48 18.19
180 .. Tchad 1.21 6 R3 0.97 TCH12 8.09 15.36
160 •. Tchad 1.54 6.44 R4-R3 2.96 TCH02 17.09 21.37
192. R.C.A .. 1.32 ~.4 R5 1.56 CAFOl 4.25 19.32
t93. R.C.A~ 1.32 25.4 R4(R5> 2 CAF02 6.50 15.19
194. R.C.A. 1.25 15.6 R4(R5) 1.98 CAF02A éh50 15.19
201. CONGO 1.34 8.8 R4<R5> 3.37 NG003 -4.20 14.14
203. Congo 1.33 2.6 R4 3.69 NG005 -3·.34 12.37
204. Congo 1.18 0.83 R4 1.29 NG003A -3.34 12.37
205. Congo 1.28 5.6 R3 1.25 NG005B -3.34 12.37
206. Congo 1. 3. 11.7 R3 1.93 NG006 -4.49 11.52
208. Congo 1.20 4.8 R1 1.56 NGOObB -4.49 11.52
209. Congo 1.48 11 R3 2.04 NG007 .,_;2. 30 12.43
210. Congo 1.41 13 .. 1 R4<R5> 2.06 NGOOB 1.34 15.10
:'21 1. Congo 1. 21 4 .. 96 R4(R3> 1.b9 NG008A 1.34 15.10
212. Congo 1.17 2.64 R3<R4> 0.82 NG008B 1. 34 15.10
213. Gabon 1 .. 22 4.6 R6<R5> 3.54 GAB01 0.34 10.15
214. Gabon 1.34 4.9 R6 3.43 GAB01A 0.34 10.15
222. Mali 1.16 12.3 R4 0.84 MAL02 13.52 -4.14
223. Mali 1.13 3.37 R4 0.65 MAL02A 13.52 -4.14
224. Mali 1.15 6.95 R4 1.03 MAL02B 13.52 -4.14
225. Mali 1.19 8.45 R3 1. 61 MAL03 16.19 -1.49
:;~26. Mali 1.24 6.41 R3(R2> 2.94 MAL03A 16.19 -1.49
227. MAli 1.32 15 R4 0.65 MAL04 11.0 -5.35
228. Mali 1.60 79.1 R4 1.68 MAL05 12.07 -8.25
229. Mali 1. 7.4 15.2 R3(R4) 1.59 MAL05A 12.07 -8.25
I

DOCUMENT PRATIQUE

ABAQUES
--~---------- -------------------------- ----
·ti
ESTIMATION DU DEBIT DE CRUES DECENNAL

DOCUMENT PRATIQUE

~~~QgggJ~~=g~~~!~~~
I. ·Présentation

Lors de l'élaboration de cette méthode on a pu mettrè· erl' évi~


que la connaissance du débit de crues décennal est bonne en zone• sahél~ à
partir des seuls renseignements géomorphologiques, mais que pout". les ZœeB de
forêt la connàissance du coefficient de ruissellement décennal Kr 10 est abso-:
lument nécessaire pour-accéder à une esti.rnation correcte. C'est ~rquoi peur
estimer ce débit de crue il sera intéressant de dé~~iff ~-~­
trique dans laquelle on se trouve (cf. carte l). La ~:it ~)"'~~':: ·.'-.<" •

abaques utilisés ne seront en effet pas l~s mêmes d~~ ~-~

1° - Zone à pluviorœtrie ,soo mm. On utilise directement les ~ A•lf•.


2° - Zone intermédiaire : pluie de 800 à 1200 Illll. Plusieurs êStiliât*~
contradictoires sont suggérées :
estiwation directe par abaque A.B .
. estimation préalable de Kr 10
puis utilisation des abaques C.D.
3° - Zone humide ~ 1200 mn. Obligation de passer ••-.l"estfmatioo
préalable de Kr 10 puis utilisation des abaqtlè'S è.&.
li. Détermination des paramètres de base

II. 1. Paramètres et notations


-------------~---------------
S - sUr-face du bassin versant en km2
Pan- pluie annuelle moyenne en millimètres
I - indice global de pente
g . '
Kr 10 - coefficient de ruissellement décerm.l 1 • (.' ,,

Q10 - débit de crue décennal. ·

II.2. Dans tous les cas le paramètre S est nécesSitré •. ~l.a ~;cfiL· ·
connai tre Pan pour choisir le type d'abaque de ot!lil·e&l-.. l:g: .~ Îl'io
ne seront nécessaires que pour certains gr~"tS.
III

II'~ 2. 1. Détermination de la, pluie annuelle Pan. On poorra se ramener


à la carte 1 qui donne les isohyètes des pluies ou aux rele-
vés pluviométriques connus sur le bassin versant.

II.2.2. Détermination de .l'indice global de pente Ig


'
a) On établit tout d'abord la courbe hypsoinétrique du bassin
versant, qui donne lè pourcentage s de la superficie S du
bassin versant situé au-desaus d'une altitude domée H en
fonction de cette altitude H.
· Altitude

Courbe hypsométrique

l~ ......... - ............ ------ --- ....


H95 1 Surface en %
5% 20 40 60

b) Détermination du rectangle équivalent : on assimile le


bassin versant de fonne quelconque à Ul'l rectangle de
longueur L et de largeur 1 dont le périinètre P et la
surfaoe S sont ceux du bassin versant considéré.

Les valeurs L et 1 sont par conséquent définies par

c) L'indice global de pente I est défirli par le rapport


AH g . :
Ig = L
où .6 H est la dénivelée entre 1 'altitude telle que 5 %
de la superficie du bassin soit située au-dessus et
celle telle que 5 %de la superficie soit située aù-dessous
(ce sont les points d'abcisse 5 %· et 95 .% de la courbe
hypsanétrique). b H est exprimé en m. L .est la longueur du
rectangle équivalent exprimé en km.
IV

' . ~ ; .
ll.2.3. Détermination du coefficient de ruissellement décennal Kr 10

C'est le paramètre le plus sujet à caution. Rappelons que sa dé-


termination n'est nécessaire~que dans· les zones à forte pluviométrie
(Pan) 1200 mm) • Elle peut être utile d~ les zones intermédiaires
(800' Pan~ 1200 Jim).

Lct'sque cela est possible, . il est toujOurs préférable de sè


référer à une domée e~rimentale sur le bassin versant à étudier ou sur un .
bassin voiSin' de mêmes caractéristiques •.

absence de toute idée sur sa valeur on pourra·, sous toutes


En' 1 t
réserves, utiliser lés fonnules ci-dessous

Type de sol Est~tion de Kr 10


gr~t K = 2300 P -0, 67
1 an
K2 = 300 Pan-0,375
. $ables K3 =2.107 pan-2,2
·argiles. + marnes K4 = 300 Pan-0,3
schistes K5 = 370 Pan-0,375

On retiendra un coefficient Kr 10 calculé au prorata des ditférèrits


types de sols cons ti tuant le baSsin versant. Si 1' on appelle ai le .pourcentage
de sol de type i, le coefficient de ruissellement est alors :

Kr10 =~ai. Ki

Il sera bon dans tous les cas de retenir un c~tficient au moins


égal à 5 J. Notons que ces valeurs ne sont que des moy~ et que la Vraie
.j . •,
valeur de' Kr10 peut s'ecarter passablement de cette estimation sui~t l~
pt'ésence plus ou moins grànde d'altérations granitiques, de Ctiirasses -éri..o
tiques, d'atneurements rocheux, d*alluvions etc .•.
•,·~·--.··

".··.,:, ..

. :•
.m. Utilisation des ab!llles

Différentes zqnes ont été définies lors de 1 'élaboration des


formules qui ont donné naissanœ aux abaques présentés. Nous domons leur
symbâle ci-après :

Symbôle Désignation Voir abaque n°


AO .Afrique de· 1 'Ouest BCD
A01 " . Pân '1200 nm ABCD
tœ. tt
1200' Pan' 1600 nm c
A03 " Pan)1200 ~ CD,
A04 tJ
Pan ~1600 ttm Pas de ré~ltats
AC Afrique Centrale ..BCD
AC1 ·u A ..
-
Pan <1200 nm
AC2 ., Il 1200 'pan ( 1600 IIID CD
AC3 " Pan )1200 tnm. AC
AC4 " Pan ) 1600 li1ll A

P1 Pluviométrie annuelle;.4oo mm AC
P2 400'Pan (800 mn AC
P3 800 '·P.an ,: 1200 rrm ACD
P4 1200 'Pan' 1600 l\lll CD
P5 Pan~ 1600 rmn C.

HV Haute-Volta A
Ni Niger A.
HV. Ni. Ma. Haute-Volta + Niger + Mali AB
séné. Ma. Mau. Sénégal + Mali + Mauritanie Pas de résultats
To. Bé. Togo+ Bénin c
RCI Côte-d'Ivoire C
CCCG Congo, Sud-Cameroun* ,Centrafri-que,G~. dn
Tch.C. Tchad + Nor(jl:..cameroun* :éC
* (La séparation entre Nord-Cameroun et Sud-Cameroun correspond à l'isohyète
1200 mrn soit aproximativement le parallèle 8° Nord).
..,••...
Cl E-H

(km&)
1000
COMITE INTER AFRICAIN

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D~bit décennal Q 1:0

ABAQUE DE CALCUL DU DE B 1 T DE CRUE DECENNAL

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PIVOT o~blt decennal Gao
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ABAQUE DE CALCUL DU DE B 1 T DE CRUE DECENNAL

Abaque 8
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ABAQUE DE CALCUL DU DE B 1 T DE CRUE DECENNAL

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ABAQUE PE CALCUL DU DE B 1 T DE CRUE DECENNAL

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