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Prez Semio 120123094537 Phpapp01 PDF
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sémiotique visuelle
Elodie Mielczareck
NoamChomsky
Sommaire
Les origines
L’analyse sémio
L’essor de la (sémio)pragmatique
Introduction à
Les origines
Elodie
la sémiotique Mielczareck
visuelle 1
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Sémiotique Sémiologie
Début du XXe
Charles Sanders Peirce Ferdinand de Saussure
Courant anglo-saxon Courant européen
Philosophie Linguistique
Signe triadique (interprétant - Signe dyadique (signifié -
représentamen - objet) signifiant, exclusion du référent)
Après la moitié du XXe
Julien Algirdas Greimas Roland Barthes
Ecole de Paris Sémiologie appliquée
«sémiologie seconde génération» Il est le premier à avoir appliqué la
qui trouve écho dans les plannings sémiologie à ce matériel «peu
stratégiques des années 90 noble» qu’est la publicité
Système second de la connotation
Signe dyadique (plan de
qui se développe à partir du
l’expression - plan du contenu)
dénoté
Introduction à
L’analyse sémio
Elodie
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• «Le sémiologue est celui qui voit du sens là où les autres voient des choses»
Umberto Eco
Quels codes
Quels thèmes
plastiques et
mettre en scène ?
figuratifs utiliser ?
Construire du sens
Quelle relation
créer avec son Quels récits
destinataire ? raconter ?
Quelles valeurs
véhiculer ?
Introduction à
L’analyse sémio
Elodie
la sémiotique Mielczareck
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Le monde du Analyse post-test, pré-test, réactions du public, etc. Créer une nouvelle campagne print en gérant
produit les éventuels connotés et implicites du discours.
Décryptage des attentes, motivation et vécus Analyser le contenu argumentatif d’un public
De l’autre côté du monde :
(insights), analyse de l’opinion dominante, des mécontent, comprendre les mécanismes néfastes
le coeur de cible verbatims consos, etc. au produit et / ou à l’image de marque.
Introduction à
Le signe selon Saussure
Elodie
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• Plusieurs ruptures :
• Tradition normative et diachronique versus tradition systémique et
synchronique
• Il faut étudier la langue hic&nunc, faire l’inventaire des signes et des règles qui régissent leur
combinaison
• Exclusion du référent : En excluant le référent, Saussure montre que la langue n'est pas régit par
le monde, que «la langue n'est pas une nomenclature»
Introduction à
Le signe selon Saussure
Elodie
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• La définition du signe :
• Le signe est une entitée à deux faces : un signifié (concept) et un signifiant (image
acoustique)
•Le signe est une «entité psychique à deux faces (...) il unit non une chose à un
nom, mais un concept et une image acoustique».
«chat»
Introduction à
Le signe selon Saussure
Elodie
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« Le mot arbitraire appelle aussi une remarque. Il ne doit pas donner l’idée que le signifiant dépend du
libre choix du sujet parlant (on verra plus bas qu’il n’est pas au pouvoir de l’individu de rien changer
à un signe une fois établi dans un groupe linguistique); nous voulons dire qu’il est immotivé, c’est-à-
dire arbitraire par rapport au signifié, avec lequel il ‘a aucune attache naturelle dans la réalité.»
• «le mot chien n’aboie pas», «la carte n’est pas le territoire», «la photo n’est pas l’être animé»
Introduction à
Le signe selon Saussure
Elodie
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abstraction
Introduction à
Le signe selon Saussure
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• «Ce qui importe dans le mot, ce n’est pas le son lui-même, mais les différences
phoniques qui permettent de distinguer ce mot de tous les autres, car ce sont elles qui
portent la signification (...) Un système linguistique est une série de différences de sons
combinées avec une série de différences d’idées».
/p/+/a/
Substance b p m
• La phanéroscopie :
• C’est la description des «phanérons». Un «phanéron» (du grec phanein :
apparaître) est tout ce qui peut apparaître à l’esprit, tout phénomène, qu’il
corresponde à quelque chose de réel ou non
• Trois catégories :
- «firstness» (priméité) : conception de l’être indépendant de toute
chose. Catégorie de la qualité. «Ce serait le mode d’être une rougéité avant que
quelque chose de rouge soit apparu dans l’univers».
- «secondness» (secondéité) : conception de l’être relatif à quelque
chose d’autre. Catégorie du hic&nunc. Exemple de la nasselle et du bruit strident
(«bruit était une expérience», une «secondéité vécue»)
- «thirdness» (tiercéité) : médiation par quoi un premier et un second
sont mis en relation. Régime de la loi.
Introduction à
Le signe selon Peirce
Elodie
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• La définition du signe :
• «Un signe est quelque chose qui tient lieu pour quelqu’un de quelque chose sous
quelque rapport ou à quelque titre que ce soit».
• Quelque chose est là in praesentia que je perçois qui me renseigne sur quelque
chose d’absent, d’imperceptible, in absentia
• Typologie du signe :
Representamen (signe Objet Interprétant
en soi) (signe - objet) (signe - interprétant)
Rhème
Icône
Primétité Qualisigne Présente les qualités
(dimension
(possible) L’éclat de la qualité propres à une classe
analogique)
d’objet possible
• Exemples :
• Je me promène sur la plage, je découvre une empreinte sur le sol. Cette découverte s’applique au
temps présent : «il s’agit d’un phénomène spatialement localisé (un sinsigne), dont la forme ressemble à
un pied (icône); nous y reconnaissons les traits pertinents de n’importe quel pied (rhème).
• Je pourrais prendre cette empreinte en photographie pour la rendre intemporelle et exprimer une
certaine émotion plastique, nous serions «dans la contemplation intemporelle de cette forme inscrite
dans la matière (qualisigne iconique rhématique).
• Je me promène toujours sur la plage, je peux considérer cette empreinte comme la conséquence
d’un phénomène antérieur, quelqu’un serait passé par là (indice) et a produit cette empreinte particulière
(dicisigne) :
• Enfin, imaginons que je sois détective et à la recherche d’un assassin, cette empreinte ressemble à
celle que j’ai déja vues (légisigne). Cette empreinte devient le symbole de la direction à suivre, pour la
percevoir comme telle, la qualité iconique et indicielle de l’empreinte doit avoir été perçue. Cela reste
une hypothèse (abduction)
• Notons que s’il s’agissait d’un jeu de piste, et que cette empreinte soit une «flèche» laissée
intentionnellement, on aurait eu alors une interprétation par déduction (et non plus par induction), ou
induction dans le sens où il est inhabituel qu’une empreinte de pied serve de flèche...
Introduction à
Le signe selon Peirce
Elodie
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• La notion d’icône :
• renvoie à un rapport de qualités égales entre le représentamen et l’objet, c’est-à-dire que
le signe reproduit quelques unes des conditions de perception de son objet.
• Selon Umberto Eco, seule une copie parfaite de l’objet peut être considérée comme
icône. En effet, le passage de trois à deux dimensions suffit à modifier la substance de l’objet en
induisant des choix conventionnels, l’iconicité du signe n’est pas une propriété du signe mais une
propriété du processus de création de ce signe.
•Par exemple, les pictogrammes de toilette représentent le genre humain mais chacun
sélectionne les traits caractéristiques propre à chaque sexe. Cette sélection dépend des
stéréotypes culturels en vigueur. Pour reprendre Barthes, c’est cette naturalisation du
culturel que nous voulons mettre à jour.
Introduction à
Le signe vu par Barthes
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• Dénotation / Connotation :
• le premier système constitue alors le plan de dénotation et le second système (extensif
au premier) le plan de connotation. On dira qu’un système connoté est un système
dont le plan d’expression est constitué lui-même par un système de signification
•Ainsi, la société, «détentrice du plan de connotation», «parle les signifiants» alors que le
sémiologue «parle ses signifiés». Le sémiologue est donc celui qui a en main les outils
pour déchiffrer objectivement (préférons le terme : de manière objectivante) les
opérations de détournement qui visent à masquer (Barthes dit aussi naturaliser) les
signes du système premier. Nous insistons sur le fait que le niveau dénoté n'est jamais
accessible. C'est le mouvement de naturalisation c'est-à-dire ce mouvement de retour
du connoté au dénoté qui nous prouve son existence.
Introduction à
(sémio)pragmatique
Elodie
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• La pragmatique est la branche de la linguistique qui s'intéresse aux éléments du langage dont la
signification ne peut être comprise qu'en connaissant le contexte de leur emploi, à la situation
d’énonciation
• La situation d’énonciation est la situation dans laquelle une parole a été émise ou la situation dans
laquelle un texte a été écrit (circonstances spatio-temporelles de l’énonciation). La situation d’énonciation
répond aux questions : qui parle (l’énonciateur) ? à qui (interlocuteur) ? à quel moment ? où ?
• Les indices de l’énonciation sont les déictiques (pronoms personnels, adverbes, les mots qui
indiquent le lieu et le temps, les temps verbaux modalités, etc). « Ici », « hier », « là », « ceci », etc. sont des
mots déictiques car ils ne sont compris que lorsque la situation d’énonciation est connue.
Introduction à
(sémio)pragmatique
Elodie
la sémiotique Mielczareck
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• John Austin contre l’illusion descriptive : les actes du langage. Selon la théorie
d’Austin, la fonction du langage n’est pas tant descriptive que d’agir sur la réalité et
de permettre à celui qui produit un énoncé d’accomplir une action sur le monde :
ex. «je te promets que je t’emmènerai au cinéma demain»
- Acte locutionnaire : fait de dire
- Acte illocutionnaire : dire c’est faire
- Acte perlocutionnaire : changement des croyances de D (persuadé d’une
bienveillance de L à son égard)