Vous êtes sur la page 1sur 157

Direction territoriale Ouest

Fondations d'ouvrages d'art

N. Rouxel
Introduction

Tarr Steps, Exmoor

2
Introduction

Clapper bridge, Postbridge

3
Introduction

Pont d'Anping (2255 m)


4
Définitions
Fondation : Partie d’un ouvrage assurant
la transmission des charges entre l’appui
et le sol

5
Définitions

Fondation
superficielle
et fondation
profonde

6
Fondations courantes des ouvrages
anciens


Fondations superficielles

Fondation superficielles sur radier

Fondations sur caissons

Fondations profondes

7
Fondations superficielle

Fondation faiblement encastrée

8
Fondations superficielle

Fondation faiblement encastrée

9
Fondations superficielles
Semelles en maçonnerie sur terrains
accessibles à sec

Pont de Regereau sur le Vicoint (53) Pont de château garnier sur le Clain (86)

10
Fondations superficielles
Semelles en maçonnerie sur terrains
accessibles à sec

Pont de Chasseneuil du poitou sur le Clain (86)

11
Fondations superficielles
Semelles en maçonnerie sur terrains
accessibles à sec

Pont de Chasseneuil du poitou sur le Clain (86)

12
Fondations superficielles
Mise à sec des sols de fondation
par batardeau

Batardeau constitué d'une digue à talus inclinés

13
Fondations superficielles
Mise à sec des sols de fondation par
batardeau

Batardeau à une ligne de palplanches

14
Fondations superficielles
Mise à sec des sols de fondation par
batardeau

Batardeau à deux ligne de palplanches

15
Fondations superficielles sur béton
immergés

Fondations superficielles sur béton immergés (terrains inaccessibles


par épuisement) : Pont Dumnacus sur la Loire

16
Fondations superficielles sur béton
immergés

17
Fondations superficielles
Mise en œuvre du béton immergé

Mise en œuvre du béton par boite à clapet ou caisse demi-cylindrique

18
Fondations superficielles
Mise en œuvre du béton immergé

Mise en œuvre du béton à l'aide d'un tube téléscopique

19
Fondations superficielles
Mise en œuvre du béton immergé

Mise en place du béton immergé par talus coulant

20
Fondation superficielle
sur radier général

21
Fondation superficielle
sur radier général

22
Fondation superficielle
sur radier général

Pont sur le Clain à Chasseneuil du Poitou (86)

23
Fondations superficielles fondation à
l'aide de caisson
sans fond

24
Fondation sur caissons foncés à l'air
comprimé

Constitution d'un caisson mobile

25
Fondation sur caissons foncés à l'air
comprimé

Constitution d'un caisson perdu à l'air comprimé

26
Fondation sur caissons foncés à l'air
comprimé

27
Fondation profondes

Pointes de pieux en bois

28
Fondation profondes
Appareils de battage

29
Fondation profondes
Appareils de battage

Sonnette à tiraudes et sonnette à déclic

30
Fondation profondes
Appareils de battage

Sonnette à vapeur

31
Fondation profondes
Appareils de recépage

Scie oscillante

32
Fondation profondes
sur pieux en bois

Fondation sur plateforme en charpente et


pieux en bois recépés juste sous l'étiage

33
Fondation profondes
sur pieux en bois
Fondation sur plateforme en charpente et
pieux en bois recépés juste sous l'étiage

Fondation sur pieux : pont Wilson Tours

34
Fondation profondes
sur pieux en bois
Fondation sur plateforme en charpente et
pieux en bois recépés juste sous l'étiage

Fondation sur pieux : pont Wilson Tours


35
Fondation profondes
sur pieux en bois

Fondation sur pieux en bois recépés 2 à 3 m


sous l'étiage (terrains imperméables)

36
Fondation profondes
sur pieux en bois

Fondation sur pieux en bois recépés 2 à 3 m


sous l'étiage : pont Cessart, saumur

37
Fondation profondes
sur pieux en bois

Fondation sur pieux en bois recépés 2 à 3 m


sous l'étiage : pont Cessart, saumur

38
Fondation profondes sur pieux
en bois (caisson étanche)

Fondation sur pieux avec caisson étanche


(terrains perméables)

39
Fondation profondes sur pieux
en bois (caisson étanche)

Fondation sur pieux avec caisson étanche

40
Fondation profondes sur pieux
en bois (caisson sans fond)

Fondation sur pieux et


caisson sans fond

41
Fondation profondes sur pieux
en bois (massif béton)

Fondation sur pieux enserrés dans un massif


en béton et sur platelage

42
Fondation profondes sur pieux
en bois (massif béton)

Fondation sur pieux et plateforme en béton

43
Protection des fondations
Protection ancienne contre les affouillements

Protection d'un appui par des enrochements

44
Protection des fondations
Protection ancienne contre les affouillements

Protection d'un appui par une crèche

45
Protection des fondations
Protection ancienne contre les affouillements

Protection d'un appui par des rideaux parafouilles

46
Protection des fondations
Protection ancienne contre les affouillements

Protection par un radier général

47
Désordres dans les fondations

● Manifestations des désordres


● Origines des désordres

48
Manifestations des désordres
● Déformations en profil et en long

49
Manifestations des désordres
● Déformations en profil et en long

50
Manifestations des désordres
● Déformations en profil et en long

51
Manifestations des désordres
● Déformations en profil et en long

52
Manifestations des désordres
● Fissurations, voire fracturations de l'ouvrage

53
Manifestations des désordres
● Fissurations, voire fracturations de l'ouvrage

54
Manifestation des désordres
● Fissuration, voire fracturation de l'ouvrage

55
Manifestations des désordres

56
Manifestations des désordres

57
Origines des désordres
Les principales causes des désordres :

reconnaissance insuffisante ou mal adaptée;

défauts de conception de l’ouvrage;

défauts dans l’exécution des travaux;

application d’efforts ou de déformations non prévus - exécution
de travaux;

efforts (situations) accidentels (chocs, séismes..);

affouillement, érosion du sol de fondation;

vieillissement (naturel ou accéléré) des matériaux;

insuffisance d’entretien des ouvrages.

58
Origines des désordres
Reconnaissance insuffisante ou mal
adaptée

59
60
Origines des désordres
Reconnaissance insuffisante ou mal
adaptée

61
Origines des désordres
Reconnaissance insuffisante ou mal
adaptée

62
Origines des désordres
Défaut de conception de l’ouvrage


Ouvrage mal adapté aux conditions de site (site
aquatique, site instable...), d'environnement
(agressif par exemple) ou de sol (déformations,
tassements excessifs...)  

Etudes (stabilité, fondations, structures,..)
insuffisantes ou incomplètes

Sous estimation des efforts ou surestimation des
résistances (sols, matériaux de structure,..)

63
Origines des désordres
Défaut de conception de l’ouvrage
TN initial

64
Origines des désordres
Défaut de conception de l’ouvrage

65
Origines des désordres
Défauts dans l’exécution des travaux
● Non respect des plans (niveau de fondation, épaisseur des
sections, positionnement des armatures…);
● Non contrôle de la conformité (aux prévisions) de la nature ou des
qualités des terrains rencontrés, non adaptation des fondations à
celles-ci;
● Arrêt prématuré de pieux battus (faux refus) ou forés
● Qualité insuffisante des matériaux mis en œuvre;
● Défauts dans la mise en oeuvre des matériaux, détériorations par
des engins de chantier…

66
Origines des désordres
Défauts dans l’exécution des travaux

W2
W1

sondage

Absence de réception de fond de fouille

67
Origines des désordres
Défauts dans l’exécution des travaux

68
Origines des désordres
Application d’efforts (ou de
déformations) non prévus

W W
P P

Modification de la structure (élargissement par exemple)

69
Origines des désordres
Affouillements
Les cours d'eau obéissent à des lois morphologiques qui caractérisent la
géométrie du lit, la pente d'écoulement, le débit liquide et les apports solides de
sédiments. Ce sont ces éléments qui ont permis le creusement du lit et qui
assurent son équilibre ou les évolutions naturelles avec érosion, creusement et
atterrissements.
Ces évolutions peuvent être naturelles dans le cas de cours d'eau n'ayant pas
atteint leur profil d'équilibre ou être le résultat d'interventions humaines telles que :
anciennes extractions de matériaux dans le lit, construction de barrages, dragage
et creusement de chenaux maritimes et de navigation, remblaiement dans les
champs d'inondation, déplacement de l'embouchure, pompages, aménagements,
etc.
Elle se traduit généralement dans la modification du profil en long (creusement
ou exhaussement), avec modification du tracé en plan de la morphologie du lit
(apparition, disparition ou déplacement de la position des bancs et îles).

70
Origines des désordres
Affouillements
La construction d’un ouvrage d’art a souvent entraîné la réduction de
l’emprise du lit majeur et/ou mineur d’un cours d’eau liée à la
construction des piles ou des culées de l’ouvrage. Ces travaux peuvent
entre autre provoquer localement un exhaussement de la ligne d’eau
en amont et une accélération des vitesses en aval.

71
Origines des désordres
Affouillements

Effondrement du
pont Wilson,
Tours

72
Origines des désordres
Affouillements

Effondrement du pont sur la rivière Saint Étienne

73
Origines des désordres
Affouillements généralisé
Les grandes crues ont été la cause première de destruction des ouvrages
anciens fondés insuffisamment bas et mal protégés. Au cours des crues, il se
produit un approfondissement général du lit et un remaniement des alluvions,
sur une épaisseur parfois importante (plusieurs mètres), avec modification
défavorable de leurs caractéristiques mécaniques. Ces phénomènes peuvent
être très rapides.

74
Origines des désordres
Affouillements généralisé
formule de Ramette : profondeur maximale des fonds perturbés (ou
susceptibles d’être affouillés), en section rectiligne, sans causes de
perturbations supplémentaires :
Y = 0,73 . q2/3 / d1/6 avec
q = Q/L débit liquide par unité de largeur L du lit mineur du cours d’eau (m3/s)

d = diamètre moyen des sédiments (m)

75
Origines des désordres
Affouillements locaux
L'obstacle à l'écoulement et la réduction fréquente du débouché que
constitue la présence d'ouvrages anciens implantés dans le lit du cours
d'eau (lit mineur ou majeur) sont à l'origine de l'apparition de fosses
d'affouillement à l'amont et à l'aval des ouvrages, de vides sous les
appuis, pour les cours d'eau à fond mobile. Il peut aussi y avoir des
phénomènes de contournement de culées sur les cours d’eau à fond
non mobile.
L'observation, après la crue, ne permet pas, en général, de connaître la
profondeur maximale du surcreusement temporaire qui se produit
pendant la crue et qui se trouve partiellement ou totalement comblé
pendant la décrue de matériaux ayant des caractéristiques mécaniques
différentes.

76
Origines des désordres
Affouillements locaux

77
Origines des désordres
Affouillements locaux

Ordre de grandeur de l'affouillement localisé (sol frottant)

78
Origines des désordres
Affouillements locaux

79
Origines des désordres
Affouillements dus à
l'effet de seuil

Erosion à l'aval d'un ouvrage formant un seuil

80
Origines des désordres
Affouillements – réduction de
portance

Tout abaissement du niveau du lit au pourtour de l'appui conduit à


une réduction de portance de l'appui (réduction de l'encastrement)

81
Origines des désordres
Affouillements
● Disparition des enrochements
● Ensouillement des bordures de tapis de gabions

82
Origines des désordres
Affouillements

83
Origines des désordres
Dégradation des pieux en bois
(abaissement des fonds)

● Défaut de portance par diminution de l'encastrement


● Risque de déversement latéral
● Abrasion des pièces en bois
● Erosion derrière la crèche de protection

84
Origines des désordres
Dégradation des pieux en bois
(abaissement des fonds)

Pont Mayou,
Bayonne

85
Origines des désordres
Dégradation des pieux en bois
Pour pourrir, le bois doit réunir trois conditions :
● Un champignon (naturellement présent dans le bois,
mais meurt au bout de quelques années s'il est privé
d'oxygène)
● De l'air (oxygène)
● De l'humidité (20 à 30 %)
En règle générale, les pieux en bois toujours immergés
ont un excellent comportement et améliorent leur
caractéristiques mécaniques par un phénomène de
fossilisation avec cristallisation dans ses pores des
nombreux sels dissous dans l'eau.

86
Origines des désordres
Abrasion et érosion des matériaux
● Abrasion des pièces en bois
● Abrasion des voiles verticaux et radier

87
Origines des désordres
Abrasion et érosion des matériaux

Altération de la pierre due


au milieu aquatique

88
Origines des désordres
Corrosion

89
Origines des désordres
Désordres dus aux actions
mécaniques sur l'ouvrage
● Modification de la poussée hydrostatique sur l'ouvrage
● Modification des surcharges verticales sur l'ouvrage
● Augmentation de la poussée sur l'ouvrage
(remblaiement défectueux)
● Augmentation des charges sur le terre plein arrière
● Enlèvement de matériaux devant l'ouvrage (dragages,
action du jets des hélices)
● Réalisation de travaux au voisinage de l'ouvrage

90
Origines des désordres
Altération des mortiers et bétons
Lors du phénomène de prise (hydratation du ciment), les
silicates donnent naissance à des silicates hydratés et
libèrent de la chaux libre.
En site fluvial, cette chaux libre s'hydrate elle même
pour former de l'hydrate de chaux soluble dans l'eau. Il
en résulte un vieillissement du mortier par
accroissement de sa porosité (dissolution des mortiers).

91
Origines des désordres
Altération des mortiers et bétons

92
Origines des désordres
Altération des mortiers et bétons

93
Origines des désordres
Végétation

94
Origines des désordres
Végétation

95
Auscultation des fondations

● Auscultation interne
● Auscultation externe

96
Auscultation des fondations
Une inspection détaillée peut permettre de déceler d’éventuels désordres. Quand
un désordre est constaté, des investigations permettent de recueillir des
informations de nature à l’expliquer.
L’interprétation de ces informations constitue le diagnostic.
La formulation d’un diagnostic nécessite donc la mise en place d’un programme
d’investigations permettant d’accéder à des informations latentes. Le choix des
investigations est fondamental et dépend :
- des besoins du gestionnaire de l’ouvrage,
- du niveau de fiabilité du dossier d’ouvrage,
- du type d’ouvrage,
- de l’environnement de l’ouvrage,
- de la nature et de l’ampleur des désordres constatés.
L’étape préalable à toute investigation dans le cadre d’un diagnostic est l’examen
du dossier d’ouvrage.

97
Auscultation des fondations

98
Auscultations externes
Les levés topographiques
Lorsque ces levés ont pour objet d'établir l'état de référence de
l'ouvrage, il est nécessaire de repérer certains points
caractéristiques de l'ouvrage au millimètre près.
Ceci nécessite la plupart du temps le recours à un spécialiste.
Le travail du spécialiste est aussi de mettre en place les repères
nécessaires pour le suivi de l'ouvrage, repères qui doivent répondre
à plusieurs impératifs :
• Ils doivent être placés en des points dont les mouvements sont
représentatifs des mouvements de l'ouvrage.
• Ils doivent être matérialisés par une cible adaptée à la mesure à
effectuer et leur pérennité doit être assurée (choix d'un matériau
inoxydable, fixation robuste sur l'ouvrage par scellement profond).

99
Auscultations externes
La bathymétrie
Il existe actuellement des moyens sophistiqués pour lever
les fonds et effectuer l'étude bathymétrique des sites.

100
Auscultations externes
La bathymétrie
Cependant il convient de ne pas négliger les moyens rustiques
classiques tels que perche et sonde à plomb bien utiles aux abords
immédiats des ouvrages notamment dans l'embarras des
enrochements de protection.

101
Auscultations externes
La bathymétrie
Généralement, pour les écho-sondeurs (sondeur vertical ou
sondeur multifaisceaux) on utilisera des matériels dont la
précision sera d'au moins 1 % dans la gamme de mesure
0/15 mètres ce qui correspond à une erreur de +/- 15 cm.

102
Auscultations externes
La bathymétrie
Le recours au sonar latéral peut également être utile pour
obtenir un relevé latéral des parties immergées des
ouvrages. Toutefois l'interprétation de ces images peut être
assez délicate et il est prudent de les compléter par des
reconnaissances par plongeurs.

103
Auscultations externes
Inspections subaquatique
L'intervention des plongeurs
(plongeurs autonomes ou
scaphandres lourds) est nécessaire,
en particulier lors des inspections
détaillées, pour la visite des parties
constamment immergées des
ouvrages.
L’intervention de plongeurs
professionnels qualifiés en inspection
de structure de génie civil doit
permettre de présenter un diagnostic
fiable sur les parties immergées d’un
ouvrage.

104
Auscultations externes
Inspections subaquatique
L’intervention de plongeurs pour réaliser les inspections
détaillées subaquatiques rentre dans le cadre des chantiers
soumis aux dispositions du code du travail pour lesquels des
travailleurs sont appelés à intervenir à une pression supérieure à
la pression atmosphérique locale. Ces dispositions sont régies
en particulier par le décret n° 2011-45 du 11 janvier 2011 relatif à
la protection des travailleurs intervenant en milieu hyperbare.
Les travaux en milieu hyperbare ne peuvent être effectués que
par des travailleurs titulaires d'un certificat d'aptitude à
l'hyperbarie approprié à la nature des opérations et détenteurs
d'un livret individuel. Ce certificat d'aptitude indique l'une des
classes ou sousclasses de travaux hyperbares auxquelles le
travailleur a accès et mentionne l'activité qu'il est habilité à
pratiquer.

105
Auscultations externes
Inspections subaquatique

Dans le cas d'emploi de matériels de


mesures (épaisseur de peintures, épaisseur
d'acier, etc.), les scaphandriers devront être
formés et qualifiés pour leur utilisation.

Cette mission, à caractère qualitatif, est à


réaliser par des scaphandriers compétents
ayant suivi une formation professionnelle en
inspection de structure de génie civil, dans le
cadre d'une démarche qualité mise en
oeuvre au sein de l'entreprise.

106
Auscultations externes
Inspections subaquatique
L'inspection de la surface de l'ouvrage se fait par bande dont la
largeur, qui sera fonction de la visibilité, ne devra en aucun cas
dépasser un mètre.
 Tous les profils relevés et les observations seront repérés en plan
et en niveau par rapport à des repères connus.
 L'intervention fera l'objet d'un rapport indiquant :
➔la nature des terrains et des matériaux observés,
➔l'état de conservation des ouvrages et des éléments constituants,
➔la position, l'importance et la cause possible des désordres
décelés.

107
Auscultations externes
Inspections subaquatique

108
Auscultations externes
Mise à sec des fondations

109
Auscultations externes
Mise à sec des fondations

110
Auscultations externes
Dégarnissage localisé

111
Auscultations externes
Dégarnissage localisé

112
Auscultation des fondations
Auscultations internes

● Connaissance de la constitution de la fondation et de sa


géométrie
● État et comportement des matériaux de la fondation
● Détection de cavité ou de vides dans les massifs et
sous les appuis
● Reconnaissance des sols de fondation
● Caractéristiques mécaniques des sols

113
Auscultations internes
Implantation des sondages

114
Auscultations internes
Implantation des sondages

115
Auscultations internes
Implantation des sondages

116
Auscultations internes
Sondages carottés

117
Auscultations internes
Sondages carottés

118
Auscultations internes
Essais de type Lugeon
Il consiste à injecter de l'eau sous pression dans une cavité
constituée d'une portion de forage de dimensions connues, et à
mesurer le débit d'injection pour différents paliers de pression,
pendant un temps donné.

119
Auscultations internes
Autres essais en forage

● Caméra
● Essai au micro-moulinet (ou colorant)
● Diagraphie de forage : sonde de diagraphie nucléaire
(RAN), sonde neutron-neutron (teneur en eau), sonde
γγ (poids spécifique), sonde sonique

120
Auscultations internes
Essais au pressiomètre
L’essai pressiométrique est un essai de chargement statique
pratiqué dans le sol en place au cours duquel on mesure
l’expansion de la paroi d’un forage à l’aide d’une sonde
cylindrique dilatable en fonction de la pression appliquée au sol
par cette sonde

121
Auscultations internes
Essais au pressiomètre
Dans une certaine plage de pression, le sol a un comportement élastique :
L’essai permet de mesurer deux paramètres du sol en place :
pl : pression limite
Em : module pressiométrique

122
Auscultations internes
Autres essais de sols

● Essais au pénétromètre

● Essai de laboratoire sur prélèvements de sols :


identification (teneur en eau, analyse granulométrique,
limites d'Atterberg), essais de cisaillement (triaxial),
essais oedométriques.

123
Auscultations internes –
Rebouchage des forages

Les sondages et forages doivent être soigneusement


rebouchés.
On utilise en général un coulis de ciment pur avec un
ajout de sable fin (éverntuellement mortier ou micro-
béton).
Le coulis est mis en œuvre à l'aide d'un tube sous faible
pression (éviter le délavage)

124
Travaux de protection ou de
confortement
● Entretien courant
● Entretien spécialisé
● Travaux de protection ou de confortement

125
Entretien courant
● Elimination de la végétation
● Maintien du débouché hydraulique

126
Entretien spécialisé
● Entretien des massifs d'enrochement
● Rejointoiement des maçonneries
● Protection des aciers des bétons armés dégradés

127
Travaux de protection ou de
confortement
Établissement du projet

L'étude du projet de confortement ne doit être engagée


qu'une fois le diagnostic établi sur l'ensemble de l'ouvrage,
fondations et structure, et une fois connue l'évolution
probable du cours d'eau. Ce diagnostic est réalisé à l’issue
des investigations complémentaires portant sur la qualité
des matériaux, le fonctionnement de la structure et les
recalculs éventuel permettant d’identifier la cause réelle
des désordres observés sur l’ouvrage et ses fondations.

128
Travaux de protection ou de
confortement
Établissement du projet
Le projet de réparation doit être élaboré selon les principes généraux suivants :
· les travaux doivent être un réel traitement de la cause des problèmes observés
et non une dissimulation des désordres reconnus ou non identifiés ;
· les travaux ne doivent pas uniquement porter remède aux dégradations
constatées, mais aussi se prémunir de l'évolution prévisible à long terme du cours
d'eau : évolution naturelle, travaux et aménagements pouvant modifier les
conditions d'écoulement, etc. ;
· la possibilité de l'amélioration de la situation hydraulique du moment (débouché
notamment) ou à venir (prise en compte de la politique d'aménagement du cours
d'eau) doit être examinée à cette occasion, si besoin est ;
· le projet doit tenir compte de l'ensemble des contraintes environnementales
prises au sens large.

129
Travaux de protection
Aménagements hydrauliques
Aménagements réalisables en accompagnement des travaux de
réparation : Aménagements hydrauliques

130
Travaux de protection
Protection par enrochements
Aménagements réalisables en accompagnement des travaux de
réparation : protection par enrochements et matériaux associés

131
Travaux de protection
Protection par gabions
Aménagements réalisables en accompagnement des travaux de
réparation : protection par enrochements et matériaux associés

132
Travaux de protection ou de
confortement
constitution d'un radier

133
Travaux de protection ou de
confortement
constitution d'un radier

134
Travaux de protection ou de
confortement
constitution d'un radier

135
Travaux de protection ou de
confortement
Recouvrement des maçonneries
Cette opération peut être rendue nécessaire soit suite à un effondrement
du parement en maçonnerie, soit dans le cas d'un ouvrage dégradé en
surface et dans sa masse. Il ne faut cependant pas que le voile contribue
à accumuler de l'humidité dans des maçonneries dégradées et non
régénérées (mise en œuvre de barbacanes en parties émergées) ou
permette des circulations d'eau, à son interface avec les anciennes
maçonneries, faute de parafouille suffisamment profond.

136
Travaux de confortement
Bétonnage des cavités

Le comblement par bétonnage doit être précédé de


l'enlèvement des débris et dépôts dans la cavité et du
nettoyage des parties de l'ouvrage en contact avec la zone
à bétonner. Dans le cas du comblement de cavités
débouchant à l'extérieur, la liaison entre partie existante et
partie comblée doit être assurée par des armatures en
nombre suffisant (lorsque leur mise en place est possible).

137
Travaux de confortement
Encagement des appuis
L'encagement d'un appui consiste à ceinturer celui-ci par un
rideau étanche (le plus souvent en palplanches) de façon à
supprimer les circulations d'eau dans les maçonneries et le sol
de fondation.

138
Travaux de confortement
Encagement des appuis

Fonçage de
palplanches

139
Travaux de confortement
Encagement des appuis
Lorsque la stabilité des ouvrages est précaire, il est nécessaire
de procéder à un confortement des fondations (comblement des
cavités, notamment) avant de foncer des palplanches à
proximité immédiate de l'ouvrage.

140
Travaux de confortement
Injection de la maçonnerie
L’injection des maçonneries consiste à faire pénétrer dans un milieu
perméable, un fluide susceptible de durcir pour améliorer les propriétés du
milieu.
Les composants du
coulis d’injection : Caractéristique des
coulis :
Eau de gâchage
Ciments La capacité de pénétrabilité
Résines   La stabilité
Chaux   La résistance au délavage
Sables La résistance mécanique
Adjuvants La résistance chimique
Bentonite
Fumée de silice

141
Travaux de confortement
Injection de la maçonnerie
Le choix de l'implantation des forages, des produits
d'imprégnation ou d'injection, et de la technique d'injection, doit
être fait pour chaque cas selon le but assigné aux injections
(amélioration des caractéristiques mécaniques, écran
d'étanchement, régénération de maçonneries, etc.) et suivant la
nature du milieu à injecter.

142
Travaux de confortement
Injection de la maçonnerie
La bonne exécution d’une opération d’injection ne réside pas seulement
dans l’élaboration d’un coulis de qualité mais aussi et surtout, dans la
bonne dispersion du produit. Le mode et la répartition des forages, le
type d’injecteurs utilisés revêtent une importance toute particulière.

Dans une maçonnerie de pierres ou de moellons, les vides étant rarement


en continuité, l’injection se pratique généralement depuis la périphérie en
allant vers le centre, en progressant de bas en haut.

143
Travaux de confortement
Injection de la maçonnerie

144
Travaux de confortement
Amélioration des sols par injection
d'imprégnation

Les travaux d’injection consistent à incorporer un liant


dans les pores, fissures en vue d’obtenir une amélioration
des caractéristiques mécaniques de sols
En règle générale, on recherche, dans ce type d’opération
à minimiser les déplacements du milieu encaissant en
cours de travaux. L’injection doit se faire par imprégnation
en évitant les claquages dans le sol.

145
Travaux de confortement
Amélioration des sols par injection
d'imprégnation

Matériel d'injection Cannes d'injection

146
Travaux de confortement
Amélioration ou renforcement des
sols par injection solide

La technique de l'injection solide (appelée également «


compactage statique horizontal ») consiste à injecter un
mortier raide sous pression, dans des forages répartis
selon un maillage pré défini.
Ce processus permet, au minimum, de remplir des cavités
interceptées par les forages, l'objectif étant plus
généralement de recomprimer des sols déstructurés
(typiquement des sables ou graves ayant été sujets à de
l'érosion interne).

147
Travaux de confortement
Amélioration des sols par injection
solide

148
Travaux de confortement
Amélioration ou renforcement des
sols par jet-grouting
La technique du jet-grouting consiste dans son principe à réaliser des
colonnes de « béton de sol » en injectant un coulis de ciment, à haute
pression, à partir d'un forage.
L'exécution comporte les phases suivantes :
· réalisation d'un forage destructif jusqu'au niveau de la base de la
colonne ;
· injection du coulis sous haute pression (plusieurs dizaines de MPa) au
moyen d'un jet tournant, en réglant le temps de station à chaque cote et le
pas de remontée. L'action du jet permet la déstructuration des matériaux
en place dans un certain voisinage du jet, puis la formation d'un mélange
sol-coulis par malaxage.

149
Travaux de confortement
Amélioration ou renforcement des
sols par jet-grouting

150
Travaux de confortement
Amélioration ou renforcement des
sols par jet-grouting

151
Travaux de confortement
Amélioration ou renforcement des
sols par jet-grouting

152
Travaux de confortement
Reprise en sous œuvre par
micropieux
Les micro-pieux présentent un diamètre inférieur ou égal à 250 mm et
sont, dans le domaine de la reprise en sous-œuvre, le plus souvent
mis en œuvre par forage puis scellés par injection de coulis ou de
mortier. Cette technique ne nécessite que des ateliers de taille
modeste permettant d'intervenir dans un espace réduit.

153
Travaux de confortement
Reprise en sous œuvre par
micropieux

154
Travaux de confortement
Reprise en sous œuvre par
micropieux
Cette technique est adaptée à certaines fondation d'ouvrage présentant des
tassements (différentiels et/ou absolus).
De façon générale, toutes les techniques de reprise en sous-œuvre
nécessitent que l'on assure un transfert correct des efforts de l'ancienne
fondation à la nouvelle.
Par ailleurs, le transfert des efforts vers la nouvelle fondation ne peut
s'effectuer que moyennant certaines déformations : déformation de la zone
de transfert, raccourcissement élastique des nouvelles fondations.
L'amplitude et l'incidence de ces déformations doivent être appréciées. Il est
recommandé de continuer à surveiller l’ouvrage pendant quelques années
(mesure des tassements résiduels) afin de s’assurer de l’efficacité de la
réparation entreprise.

155
Travaux de confortement
Reprise en sous œuvre par
micropieux

Attention : la solution micropieux en renforcement des


fondations des ponts en maçonnerie est souvent
préconisée par facilité lors d’un diagnostic trop superficiel
sur les sols et par manque de réflexion.

156
Merci
● Coordonnées
● Site internet
● Pour en savoir plus

Vous aimerez peut-être aussi