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PALEONTOLOGIE
STRATIGRAPHIQUE
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A LA MÊME LIBRAIRIE
TRAITÉ DE GÉOLOGIE :
1 er volume : Histoire géologique de la Biosphère (la vie et les sédi-
ments dans les géographies successives), avec un atlas paléo-
biogéographique mondial. 1952, 720 pages, 117 figures, 8 planches
hors-texte, 1 carte en noir, 35 cartes en couleurs, 19 tableaux.
2e volume : L'évolution de la Lithosphère. I. Pétrogénèse. 1956,
654 pages, 40 figures et cartes dans le texte, 54 cartes et planches
hors-texte, 14 tableaux.
3 e volume; L'évolution de la Lithosphère. II. Orogénèse. 1956-1957,
2 fascicules (1 ; 498 pages; II; 442 pages), 49 tableaux, 152 figures,
dont 86 cartes hors-texte constituant un atlas de géologie struc-
turale.
4e volume : L'évolution de la Lithosphère. III: Glyptogénèse (en
préparation) .
Volumes suivants: Les temps fossilifères (en préparation).
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H. TERMIER G. TERMIER
Professeur Maître de Recherches
à la Faculté des Sciences de Paris au C. N. R. S., Paris
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19 60
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MÊME OUVRAGE est publié, sous présentation brochée, en 4- fascicules
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separes:
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de fossües, Table générale des Matières .
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L'ATLAS DE PALÉOGÉOGRAPHIE
publié par les mêmes auteurs, à la même librairie -
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constitue un complément logique du présent ouvrage.
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Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction pour tous procédés, y compris photographies et microfilms, réservés pour tous pays
c Masson et C'·, Paris, J 960 - Imprimerie Alençonnaise, France.
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INTRODUCTION
LA PALÉONTOLOGIE STRATIGRAPHIQUE
La Paléontologie est la science qui étudie les organismes ayant vécu à la surface terrestre au cou s des
temps géologiques, organismes qui se trouvent partiellement conservés dans les roches sédimentaires ous la
forme de fossiles, c'est-à-dire de restes, d'empreintes ou de pistes.
Devant faire connaître la morphologie et l'anatomie des êtres envisagés, elle a été d'abord purement des-
criptive, mais sous l'impulsion des grands naturalistes du XIX e siècle, elle n'a pas tardé à s'approfondir en s'adjoi-
gnant l'anatomie comparée (G. Cuvier) puis les recherches sur l'évolution (E. Geoffroy Saint-Hilaire, Lamarck,
Darwin). Les problèmes ainsi abordés comportent des discussions, des hypothèses et des doctrines qui sortent
du cadre de la pure description. La Paléontologie est donc à la fois une science biologique et une science historique.
En effet, c'est une science biologique dont l'objet est de reconstituer l'organisation des êtres disparus et elle se
divise tout naturellement en paléobotanique et en paléozoologie. Mais c'est aussi une science historique mettant
en évidence lc renouvellement incessant des faunes en un point donné, renouvellement qui résulte de l'évolution
des organismes et des transferts de population que l'on peut grouper sous le terme commode de ml:gratiolls.
La manière la plus simple d'exposer la Paléontologie est de consacrer un chapitre à chacun des groupes
étudiés en suivant l'ordre zoologique et l'ordre botanique. Selon leurs tendances et leurs préoccupations person-
nelles, les auteurs s'attachent plus ou moins à tel ou tel point de vue: morphologie, anatomie, nomenclature,
chronologie, évolution, etc., mais on conçoit qu'il importe aussi de mettre en évidence le caractère historique
de la science des fossiles. C'est ainsi que la Paléontologie Stratigraphique a été fondée par W. Smith (1769-1839)
et par A. Brongniart (1770- l 847). C'est une discipline qui établit la liaison entre la Paléontologie proprement
dite et la Stratigraphie, étude des couches de terrain ou strates, c'est-à-dire des roches litées dont la variété, la
superposition et les rapports constituent une grande partie des dépôts et des témoignages d'événements que nous
a laissés l'histoire géologique de la surface terrestre. La plupart de ces couches sont des roches sédimentaires
contenant des fossiles et ceux-ci nous fournissent le meilleur moyen de préciser la succession chronologique et la
répartition géographique des niveaux dans lesquels ils se trouvent. La Paléontologie Stratigraphique est directe-
ment utilisée en chronologie pour dater les terrains, opérer des subdivisions et distinguer des successions de
zones (dont il existe plusieurs catégories), enfin pour fixer des corrélations, c'est-à-dire des synchronismes et des
simultanéités.
Elle permet de reconstituer les peuplements successifs de la planète, et, dans le détail des couches, les
associations biologiques (ces dernières plus ou moins pacifiques : concomitance, commensalisme, parasitime,
rapport des proies aux prédateurs). Elle étudie les biotopes et les faciès, les migrations et les radiations, enfin
les provinces et touche donc à la paléoclimatologie.
Par son simple exposé, elle fait ressortir les étapes du développement de la vie, les adaptations et les réadap-
tations, les rapports entre l'Évolution organique et les modifications géographiques, les changements de milieu
subis par un phylum, par exemple le passage de la vie aquatique à la vie terrestre (Amphibiens) et le passage
de la vie terrestre à la vie marine (Mammifères). Enfin, elle souligne les apparitions d'organes et de structure:
on voit ainsi se différencier les nageoires, les pattes et les ceintures, les ailes (chez les Insectes, les Reptiles, les
Oiseaux, les Mammifères), les mâchoires, la musculature faciale, la station bipède, et disparaître de grands ordres
comme ceux des Ammonites et des Dinosauriens et même des classes entières comme celle des Trilobites .
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INTRODUCTION 5
LES FACIÈS
La définition géologique du faciès (Gressly, 1838) est l'assemblage d'un sédiment, ou d'une roche sédi-
mentaire, avec une faune; en termes plus précis, c'est « la somme des caractères lithologiques et paléontologiques
que présente un dépôt en un point donné » (E. Haug). Cette notion ne doit pas être considérée comme restreinte
à la géologie. En effet, elle est assez voisine de la notion de biotope qui s'applique à l'emplacement où les princi-
pales conditions d'habitat (entre autres le milieu physico-chimique) et les associations végétales et animales sont
uniformes, et à la notion équivalente, plus souvent employée par les botanistes, de station. Comme exemple de
biotopes, on peut donner tel désert, telle savane, telle forêt, telle mare, telle zone marine. Le paléontologiste doit
considérer toujours le complexe organùme X milieu (E. Rabaud), et, en fait, c'est ce complexe biologique qui
est fossilisé dans un faciès, avec cependant deux restrictions :
1° l'ensemble des organismes vivant dans un même biotope (ensemble appelé biocœnose) ne se retrouve
pas totalement dans le faciès géologique car certains sont entièrement détruits et ne sont pas fossilisés (par exemple
ceux qui sont dépourvus de squelette) tandis que d'autres sont emportés par les courants;
2° le faciès géologique peut renfermer des organismes qui n'ont pas vécu sur place mais ont été apportés
par des C01î1'aof1ts, postérieurement à leur mort. C'est alors une thanatocœnose.
Des diScussions ont eu lieu au cours des dernières années relativement à l'extension qui peut légitimement
être donnée au terme de faciès. Pour certains, un faciès doit être délimité comme entité lithologique, sans égard
à son âge, les fossiles n'y étant considérés que sous l'angle de leur collaboration à la sédimentation: on emploie
pour ce type de faciès le terme de lithofaciès (Moore, 1949)'
Certaines discussions montrent d'autres possibilités de fragmenter la notion de faciès. Il apparaît, en effet
d'une façon évidente, que les sédiments, et, sinon les faunes elles-mêmes, du moins des ensembles homologues
offrant des caractéristiques physiologiques leur permettant de vivre dans des conditions identiques, se rencontrent
en des lieux et à des niveaux stratigraphiqu es différents.
On appelle isopiques les faciès synchrones et presque identiques, par exemple les calcaires griottes qui,
dans les Pyrénées comme dans la Montagne Noire, offrent des aspects très voisins et sont d'âge Dévonien supérieur.
On appelle hétéropiques des faciès synchrones et très différents, par exemple, dans le Bassin de Paris, le
gypse de Montmartre et le travertin de Champigny: ces couches lagunaires et ces couches lacustres représentent
deux faciès d'un même niveau appartenant au Ludien (E. Hébert, 1860).
Quand le laps de temps considéré est relativement faible, il arrive même qu'il y ait identité complète de
faciès dans des âges différents: c'est le cas des faunes dites hétérochrones, qui comportent des fossiles à faible
vitesse d'évolution, c'est-à-dire ce que l'on appelle vulgairement de mauvais fossiles, par exemple une faune
composée surtout d'individus de Leptœna rhomboidalis (Siegenien - Givétien) et d'Atrypa reticularis (Silurien -
Dévonien moyen).
Pratiquement, nous conserverons le terme « faciès» pour désigner l'assemblage d'un type sédimentaire
avec une association biologique. En effet, les modifications des faciès à une époque donnée dépendent de la physio-
graphie, c'est-à-dire de l'ensemble des conditions physico-chimiques et topographiques régnant dans une région
à un instant déterminé. Et, de même, si l'on fait intervenir le facteur temps, les variations de faciès au cours des
âges dépendent de l'orogénèse (formation des montagnes) et de l'épeirogénèse (mouvements des aires continentales)
qui sont les clefs des physiographies successives. Nous allons chercher maintenant à signaler quelques-uns des
principaux d'entre les faciès pour en retenir les caractéristiques, qui ont servi de cadre au développement et à
l'évolution des organismes. La participation des êtres vivants confère d'ailleurs au faciès son originalité qui est
d'évoluer lui-même comme eux.
6 INTRODUCTION
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Les éléments principaux sont la température, la salinité et le pH pour les faciès marins, la température,
l'humidité et l'altitude pour les faciès continentaux. C'est donc le milieu qui, régissant à la fois la sédimenta-
tion et la vie des organismes, donne sa réalité à la notion de faciès.
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FACIÈS MARINS
Température. - Les eaux chaudes sont plus riches en genres et en espèces que les eaux froides. Les orga-
nismes y utilisent les sels de calcium dissous dans l'eau et édifient des coquilles ou des squelettes calcaires épais.
Dans les eaux froides, les squelettes calcaires sont plus minces et bien des organismes sécrètent des tests siliceux:
c'est le cas des Diatomées, des Radiolaires, des Silicoflagellés pour les organismes flottants, et des Spongiaires pour
les animaux fixés.
Salinité. - On appelle saumâtres les mers où la salinité est particulièrement faible: c'est le cas par exemple
de la Baltique. Il y a aussi des èaux sursalées, comme les Playas et les Marais salants, où ne vivent que de
rares espèces (par exemple le Branchiopode Artemia salina). Dans les deux cas la répartition des organismes est
affectée, et il y a naissance de races particulières. En outre, il existe des organismes marins qui peuvent subi,
sans disparaître des variations de salinité, tandis que d'autres en sont totalement incapables. Cette question étant
très importante, nous allons considérer trois notions qu'un paléontologiste ne peut pas ignorer. Les propriétés
d'ordre osmotique des membranes des animaux conditionnent leurs possibilités d'adaptation à des concentra-
tions diverses du milieu ambiant. Parmi les organismes Sténohalins (Mœbius), dont le milieu interne doit rester
de concentration fixe, les uns ont une pression osmotique interne, très voisine de celle de l'eau de mer, ce sont
les pœcilosmotiques dont les membranes limitant es sont perméables à l'eau et aux sels, comme les Cténaires, les
Échinodermes, les Brachiopodes, les Pantopodes, les Céphalopodes et certains Crustacés. Les Sténohalins pœcilos- -
motiques sont incapables de vivre hors de l'eau de mer, car, autrement, leur milieu interne serait immédiatement
modifié, ce qui entraînerait la mort.
Une autre catégorie de Sténohalins, les homéos11lotiques ont un milieu interne isolé de l'eau extérieure, et
plus concentré qu'elle: ce sont la plupart des Cnidaires, une partie des Bryozoaires, les Turbellariés, les Annélides
et d'ailleurs la plupart des Vers, beaucoup de Lamellibranches, certains Gastéropodes.
Enfin, chez les Euryhalins (Mœbius), la concentration du milieu interne peut varier sans amener la mort,
et il varie plus ou moins avec le milieu externe: c'est le cas des Spongiaires, d'une partie des Bryozoaires, d'une
partie des Turbellariés, des Néréides, des Crustacés (Crabes, Ostracodes, Copépodes), des Mérostomes, et d'un
grand nombre de Poissons. Les Sténohalins homéosmotiques et les Euryhalins peuvent remonter .les fleuves et
coloniser ainsi progressivement les eaux douces. Ajoutons que des catégories analogues peuvent être établies
pour les végétaux marins, qu'il s'agisse des Algues ou des Phanérogames marines (herbiers de Naïadales).
pif. - Les variations du pH de l'eau sont très importantes en ce qu'elles rendent possible ou non l'éla-
boration d'un test calcaire ou siliceux. La variation du pH peut d'ailleurs être diurne, par exemple dans les eaux
riches en végétation chlorophyllienne, les plantes rejettent de l'oxygène le jour, de l'anhydride carbonique la
nuit. Le pH optimum pour la fixation du calcaire dans l'eau de mer se tient entre 8,05 et 8,3, ce qui est assez
général dans les eaux peu profondes, par exemple sur le plateau continental. Certaines Algues calcaires vivent
dans un milieu où le pH atteint 8,8 et même 9>4. Enfin, il ya un pH au-dessous duquel la vie animale n'est plus
possible: c'est le cas des fonds riches en acide sulfhydrique (H 2 S). Il descend jusqu'à 3,2 et peut-être encore
plus bas dans les eaux douces marécageuses. Nous reviendrons sur cette question .
La répartition des faciès marins est la conséquence de la topographie sous-marine et côtière, ainsi que de
la distribution des courants. Il s'agit donc de paléogéographie.
INTRODUCTION 7
Le trait capital pour ce qui nous intéresse est le plateau continental qui descend en pente douce depuis
la bordure émergée des continents jusqu'à une profondeur moyenne de 200 à 400 mètres. Pratiquement, c'est
là que se répartit l'essentiel de la vie marine et c'est de là que proviennent la plupart des fossiles. Sur le plateau
continental, presque tous les fonds reçoivent des rayons lumineux (qui ne pénètrent pas au delà de 200 à 400 m
de profondeur). Par conséquent, la vie des végétaux chlorophylliens est possible, donc les herbivores peuvent
se nourrir, et naturellement, les carnivores trouvent des proies. Ceci est vrai, non seulement pour les organismes
vivant sur le fond lui-même, et qui constituent le benthos, mais aussi pour ceux qui nagent (nekton) ou flottent
entre deux eaux (plankton). C'est aussi cette zone, dite néritique (= peu profonde) qui est la plu~ tourmentée
par les mouvements de la mer (vagues et courants marins) et subit, de ce fait, les plus grandes variations de tem-
pérature (c'est là que vivent les organismes eurythermes (Mœbius), c'est-à-dire capables de supporter ces variations) ;
enfin cette zone reçoit, grâce à la proximité des continents, la plus grande quantité d'apports terrigènes sous
la forme d'une pluie, d'une part de sédiments détritiques, d'autre part, de matières organiques en suspension
colloïdale et de sels minéraux dissous (fer, silice, sels de chaux, etc.).
Si l'on gagne vers les espaces marins plus profonds, on trouve une zone s'étendant depuis le rebord du
plateau continental jusqu'à une profondeur d'environ l 000 mètres. Son fond est généralement en pente forte,
constituant le talus continental: c'est la zone bathyale. Elle est encore agitée par les courants et les vagues et reçoit
des masses sédimentaires s'écoulant depuis le plateau continental sous la forme de courants de turbidité capables
de creuser de véritables lits et même des canyons sous-marins. Ici, les rayons solaires ne pénètrent plus et l'action
des saisons n'est pratiquement plus perceptible. La plupart des animaux y vivent à température constante: ils
sont sténothermes (Mœbius) et en majorité carnivores; il y a cependant des exceptio'1s, car des végétaux morts
peuvent être amenés à ces profondeurs et même plus loin encore, ce qui explique l'existence d'Oursins herbivores
à grandes profondeurs. Enfin, il y a des limivores, ou mangeurs de boue.
Plus profondément encore, se place la zone abyssale dont le fond est en pente douce et où les mouvements
de l'eau sont rares et probablement très lents, car la mer, sous ces fortes pressions est dans un état visqueux.
La température de l'eau y est de 0 à 8°. Les organismes y sont raréfiés: ils correspondent à des biotopes de mers
froides, d'ailleurs en relation avec les eaux polaires par des courants profonds qui ne mêl~.nt pas leurs eaux aux
couches supérieures.
Nous allons maintenant passer en revue quelques types de faciès marins et tout d'abord nous pencher
sur leurs deux éléments constitutifs : le sédiment et les êtres vivants.
Rôle du fond et du sédiment. - Considérons un cas limite, celui où la mer vient envahir une terre
jusque-là hors de l'eau où affleure le rocher nu. Ce cas existe, par exemple en de nombreux points du pourtour
de la Méditerranée (en Corse, en Sicile, en Algérie). Les faunes et les flores qu'amènent les transgressions, c'est-à-dire
les avancées de la mer, sont favorisées par le fait qu'elles ne sont'pas obligées de lutter avec des organismes pré-
existants pour s'installer: elles rencontrent là les conditions qui ont été désignées par L. Cuénot sous le nom
de « places vides ll.
Le littoral est alors sculpté par les vagues et les embruns en une plateforme d'abrasion, dont la partie supé-
rieure, émergée, n'est qu'humectée par les embruns, dont la zone moyenne horizontale est recojlverte par quelques
centimètres d'eau, enfin dont la zone inférieure est recouverte par plus d'un mètre d'eau.
Mais l'installation des organismes se fait en plusieurs temps parce que les avantages de (( premier occupant ))
ont, pour contrepartie, un manque total d'aménagement qui ne convient pas à toutes les espèces. La roche est
unie ou même lisse (c'est le cas des laves), ne laissant pas de prise aux racines des êtres fixés (végétaux ou ani-
maux). De nos jours, le premier peuplement, entre 0 et 50 mètres de profondeur, est accompli en Méditerranée
par des Mélobésiées (Algues rouges calcaires) encroûtantes (Molinier et Picard, 195 1). Ces Algues constituent un
substratum calcaire et rugueux sur lequel, après leur mort, peuvent s'appliquer d'autres Algues. Sur un fond
calcaire, des organismes perforants, Algues, Éponges, Lamellibranches, etc., peuvent s'installer directement.
Une succession de biotopes, dont chacun favorise le suivant, a été mise en évidence. Les organismes des
biotopes initiaux fixent des sédiments et des débris organiques, formant ainsi de véritables sols humiques favo-
rables aux biotopes qui leur succèdent.
8 INTRODUCTION
Il arrive aussi que la transgression s'avance sur un sol arénisé (roche transformée en arène ou sable), plage
ou éluvions granitiques (pierraille demeurée sur place, s'opposant aux alluvions, matériaux transportés). Les
organismes s'y fixeront plus facilement et pourront même s'y enfouir. Une cc aération)) de l'eau interstitielle permet
en effet aux êtres vivants de respirer au sein d'un tel sédiment. Cependant le maximum de la vie dans les sables
ne se produit que lorsque ceux-ci, additionnés d'une certaine proportion de matière organique, sont des sables
vaseux. C'est sur de tels fonds que s'installent par exemple les grands herbiers, prairies sous-marines de Naiadales
(Zostères et Cymodocées) voisines des Graminées, se présentant avec des feuilles en lanières et des rhizomes.
L'importance de la teneur du fond en substances nutritives, sels minéraux et matière organique, devient
un véritable « leitmotiv II dans les études écologiques. De même qu'il y a, à la surface des continents, des terres arides
et des sols fertiles, il y a aussi, au fond des mers, des terrains qui, comme ceux que nous venons de voir, deman-
dent un aménagement en plusieurs étapes pour devenir propres à l'établissement de biotopes riches, et des sols
beaucoup plus riches en vie. Ces sols fertiles sont les vases.
Les vases, qui se déposent au fond de toutes les eaux tranquilles, sont essentiellement composées d'éléa
mc:nt§ tinN, ayant lc§ dimen§iofl§ de§ particu1e§ des ({ sols» colloïdaux, qu'il s'agisse de matériaux détritiques,
dc gela aiHcclJx ou ferrugjneux, ou enfin des. paillettes de min~ra.ux argileux pouvant avoir cristallisé sur place:
Les vases sont un terrain d'élection pour certains éléments chimiques, par exemple le bore et le so~fre, aussI
et surtout pour la vie bactérienne. Le nombre des Bactéries est fonction ·directe de la finesse du gram; on en
trouve à toutes les profondeurs. . . . A
La fixation de la vase est souvent le fait d'organismes: les végétaux des pralnes et des alguerales arret:nt
mécaniquement les particules fines, les Huîtres, les Cardiurn, les C:inoïdes, .les Gastéropodes, les Holothun~s,
certains Poissons comme les Anguilles assemblent également les partIcules qUI vont former la vase. Les 500 mil-
lions d'Huîtres des fonds de Marennes précipitent annuellement environ zoo 000 tonnes de vase.
En général, la surface de la vase sur quelques centimètres d'épaisseur est oxygénée; certains organ~smes
du benthos y mènent une vie fouisseuse, les Bactéries que l'on y rencontre sont en aérobiose: les orgamsmes
pluricellulaires (métazoaires et métaphytes) peuvent y vivre. Si l'on s'enfonce plus profondément (la vase non
consoliùée pouvant atteindre une épaisseur d'au moins 100 m), les Bactéries y sont en anaérobiose et les autres
organismes ne peuvent y vivre. En contrepartie, les Bactéries anaérobies ont des actions chimiques puissantes
C'llrant ùans les cycles géochimiques du fer, du soufre, du carbone et de l'azote.
Le rôle considérable des vases dans la vie des fonds marins a une répercussion pratique importante en
géologie par son application dans l'origine des Pétroles: ceci est un bon exemple de l'appui que la biologie peut
procurer à la Géologie. Parmi les vases, on peut distinguer des fonds dans lesquels la vie demeure possible jusqu'à
une certaine profondeur au-dessous de la surface du sédiment: ce sont les gyttja (vase en Suédois, no m adopté
par E. Wasmund, 1930) où abonde le benthos mêlé à du plankton. Ces fonds sont riches en substances nutritives
(milieux eutrophiques). Dans les dy (autre mot suédois signifiant limon, employé par E. Naumann, 1930), la
matière organique est sous forme colloïdale: c'est le cas dans les rias (1) et les limans (z). Enfin, les sapropèles
(Potonié, 1905) sont des vases entièrement anaérobies, dont l'hydrogène sulfuré diffuse même dans l'eau avoisi-
nanLe. C'est aux sapropèles que l'on attribue, par une évolution chimique, pour une part, l'origine des hydro-
carbures.
Il y a encore lieu de parler des vases particulièrement oxygénées que sont les vases calcaires, lesquelles
renferment en général moins de matière organique (milieux oligotrophiques) que les gyttja, encore que l'on con-
naisse bien des calcaires répandant une odeur fétide quand on les casse au marteau.
Les calcaires, et les carbonates en général, représentent donc le plus souvent un milieu oxygéné. La contri-
bution de la vie à leur édification est considérable. Ils proviennent des sels fixés par des Algues calcaires (vertes
o~ rouges) ?U des t~sts d'un grand nombre d'animaux. Auprès des calcaires bien lités, d'origine plus ou moins
detntlque, Il faut faire une large part à ceux qui consistent essentiellement en édifices construits sur place par les
organismes. Lorsque ceux-ci constituent des bancs, des couches, s'insérant dans la stratification normale, on les
appelle biostrornes. Quand ils forment des amas lenticu.laires interrompant cette stratification, véritables récifs
par conséquent, on les appelle bioherrnes.
(1) Vallées en~·ahies par la mer et de'·e~ues des golfes rami~és, par exemple en Galice et en Bretagne (Trégorrois).
(2) Lagunes resultant de la fermeture d estuaires par une digue naturelle (= flèche littorale), par exemple ceux de la Mer "foire.
INTRODUCTION 9
A la différence des « bons fossiles» qui se signalent entre autres par leur ubiquité, les especes caractérisant
les facies sont généralement limitées dans l'espace. Le plus souvent, mais non toujours, ces associations résultent
de subtils équilibres vitaux.
En fait, l'élément primordial d'un biotope est presque toujours végétal et sa substance fournit l'élément
de base, élaboré par l'énergie chlorophyllienne. Ainsi, parle-t-on des herbiers et des algueraies, entre autres,
comme, à la surface des continents, on parle de forêts ou de prairies. Mais il existe des animaux fixés sur le fond
marin dont le rôle est analogue à celui des végétaux: nous voulons surtout parler des Po Iypiers, des Bryozoaires
et des Crinoïdes, des Brachiopodes et de Lamellibranches comme les Huîtres. Le milieu constitué par de tels
animaux sédentaires n'est évidemment pas identique à celui qui entoure les plantes, mais il est aussi aboTldam-
ment pourvu en matieres nutritives captées et rejetées par les animaux. Chaque être fixé, animal ou végétal,
s'accompagne de commensaux et de parasites qui lui sont propres.
Il y a lieu, à propos des especes caractérisant des facies, de citer l'adaptation des organismes au milieu.
En fait, le plus souvent, on s'aperçoit que telle structure, telle physiologie, est préadaptée à vivre dans un milieu
particulier. Nous en rencontrerons des exemples au cours de l'examen des faunes anciennes.
LES REMANIEMENTS
Jusqu'ici, pour ne pas compliquer, nous avons admis qu'en gros un facies est approximativement l'équi-
valent fossile d'un biotope. Dans ce cas idéal, la faune et la flore que l'on trouve dans une roche sédimentaire
en un point donné représentent la partie fossilisable d'une ancienne bi9ccenose.
En fait, comme nous l'avons vu, bien des facteurs entrent en action, qui viennent modifier la composition
biologique originelle. Les courants marins, les animaux migrateurs, par exemple, se chargent d'introduire des
éléments hétérogenes qui peuvent même avoir déjà été des fossiles à l'époque où ils furent déplacés. Ceux qui
sont résistants et facilement transportables se comportent à la façon des minéraux lourds et des petits galets:
le cas des Nummulites d'âge lutétien reprises dans les sédiments oligocenes ou postérieurs est classique. On est
donc obligé d'observer tres attentivement tous les fossiles d'une même couche, surtout si l'association semble
hétérogene, et de noter les traces d'usure, les diverses teintes du remplissage, etc., qui permettent de motiver
une discussion.
LES INDICES
Le paléontologiste est une sorte de détective qui recherche tous les indices susceptibles de lui permettre
de reconstituer les conditions écologiques et biogéographiques qui ont présidé à la vie des organismes dont il
étudie les fossiles.
Parmi les indices les plus sûrs, citons quelques exemples. En ce qui concerne les sédiments, la présence
d'oolithes calcaires ou ferrugineuses en place est généralement le signe d'une faible profondeur (n'excédant pas 1 z m,
avec un optimum vers 6 m) ; on peut en dire autant des Algues bleues et des Algues vertes. Les Polypiers colo-
niaux pourvus d'un coenenchyme, tissu calcaire joignant les calices des polypes qui vivent toujours en symbiose
avec des Algues microscopiques (Zooxanthelles), ne se développent pas au-dessous de 45 metres.
Il y a lieu cependant de se méfier davantage des indices bathymétriques que peuvent fournir les animaux,
car la profondeur où ils vivent a certainement varié avec les âges (nous verrons plus loin le cas des Pleurotomaires,
entre le Jurassique et l'époque actuelle).
En ce qui concerne la salinité, nous attacherons plus d'importance aux caracteres actuels des Sténohalins
et des Euryhalins, l'expérience montrant que les groupes ont conservé leurs caracteres au cours des âges. Par
exemple, dans le Jurassique du l\Iaroc, on trouve des Protocardia dans des couches tres riches en gypse donc
d'origine lagunaire. Or les Cardiurn actuels, qui en sont \'oisins, vivent aussi dans des eaux à salinité variable.
C'est donc par des recoupements incessants que l'on peut accepter ou rej eter les indices fournis par les facies.
INTRODUCTION 11
sont apparus plus tard. On en conclut qu'il ya une vitesse d'évolution que l'on peut dire normale, ou horotélique,
pour une partie de ceux qui sont a parus en second, et une vitesse anormale, généralement beaucoup plus faible,
ou bradytélique, qui a permis aux miers représentants du groupe de survivre. En outre, il existe des formes
issues de phylums bradytéliques ou horotéliques qui jouissent, durant un temps généralement court, d'une vitesse
d'évolution dépassant toutes les autres : on les dit tachytéliques (Simpson, 1945)'
Donnons quelques exemples: l'évolution des Ammonite~ au Lias, qui se fait régulièrement et a permis
d'établir des zones fines se succédant d'une façon cohérente, répond à la définition d'une vitesse horotélique.
Les Lingules qui n'ont guère changé depuis l'Ordovicien jusqu'à l'époque actuelle sont bradytéliqlles.
Le Gastéropode limnéidé Valenciennesia du Miocène de Crimée est un exemple d'évolution tachytélique.
Une évolution lente va généralement de pair avec un milieu stable, une vie sédentaire, unetaille petite, une
grande vitalité et une longue vie individuelle, une haute fécondité et une position peu élevée dans la hiérarchie de la
nutrition (par exemple, le premier terme de cette hiérarchie, chez les végétaux), bref avec tout ce qui traverse le
filtre de la Sélection Naturelle (c'est-à-dire ce qui donne le plus de chances de gagner, dans une lutte pour la
vie). Aussi, la bradytélie n'est-elle pas forcément l'apanage des débuts de phylums: on peut, pour le montrer,
faire appel à l'exemple des Limules (classe des Mérostomes, ordre des Xiphosures), qui, ayant évolué norma-
lement jusqu'au Trias, n'ont pas subi de changement notable depuis cette époque. La bradytélie se présente
donc comme le type idéal d'une évolution que pourraient connaître des organismes ayant vécu pendant toute
la durée des temps géologiques dans un environnement constant.
Une évolution régulière est celle des groupes qui ne sont pas cantonnés dans un faciès constant et qui, sans
affolement, progressent dans l'espace, donnant souvent des expansions en tache d'huile (prochorèses).
Une évolution accélérée se rencontre dans les bassins fermés (anachorèses).
ASILES
Des milieux constants se sont rencontrés dans les vastes territoires que E. Suess a nommé asiles. Il s'agit
de grandes régions où la vie a échappé pendant longtemps (par exemple depuis la fin du Carbonifère jusqu'à nos
jours) aux vicissitudes de l'histoire géologique, à savoir aux transgressions marines et aux mouvements orogé-
niques. Il en distingue 4 :
10 la Laurentia ou bouclier Laurentien; 20 le Continent de l'Angara en Sibérie; 3° le Continent de Gond-
wana (Amérique du Sud, Afrique, Inde Péninsulaire) ; 4° l'Antarctide avec l'Australie et la Patagonie.
Nous n'entrerons pas dans l'examen de cette question. Remarquons que l'Afrique et l'Australie sont des
continents très anciens dont les climats se sont stabilisés depuis le Permo- Trias. On pouvait donc s'attendre à
ce qu'une partie des organismes de cette période aient pu s'y maintenir plus longtemps que sur une région instable
comme l'Europe centrale soumise à de nombreuses transgressions et à l'orogénèse alpine. D'autre part, on peut
opposer cette stabilité du Continent Africain aux conditions très variables qui se sont succédées depuis la fin
du Tertiaire dans le Bouclier Scandinave : en effet, la calotte glaciaire du Quaternaire n'a pas laissé subsister
d'organismes autochtones, la flore et la faune actuelles ont été réintroduites après la fin des glaciations.
Cette notion d'asile peut être étendue à certains fonds océaniques. Les êtres qui ont disparu du reste de
la surface de la terre et qui semblent bien s'être réfugiés dans des asiles sont ce que l'on appelle des relictes.
Comme exemple de relictes on peut donner les Dipneustes, voisins du genre Ceratodus, les Crossoptéry-
giens (Latimeria) , les Pleurotomaires et le Monoplacophore Nwpilina.
En Paléontologie Stratigraphique nous donnons familièrement des cotes aux fossiles et les divisons avec
H. Douvillé en « bons fossiles» et en l( mauvais fossiles ». Les Il mauvais» sont généralement les groupes bradyté-
liques qui n'ont pas assez rapidement évolué pour définir des zones, les Il bons» se recrutent parmi les horotéliques
et les tachytéliques.
•
INTRODUCTION 13
CORRÉLATIONS
On appelle corrélations les relations chronologiques que l'on peut établir entre deux séries bien distinctes
de terrains. Elles sont fondées sur des arguments stratigraphiques divers et en grande partie sur le témoignage
des fossiles.
Ces corrélations, qui sont l'un des buts de la Paléontologie Stratigraphique et qui reposent sur l'existence,
en des pays éloignés, d'espèces identiques ou très voisines, ne peuvent donc être établies rigoureusement qu'après
une étude approfondie du mode de vie qu'ont eu les espèces fossiles envisagées et des possibilités géographiques
qu'elles ont eu de se répandre. Ainsi, au Crétacé moyen, toute la Mésogée (mer chaude qui faisait le tour de la
terre au-dessus de l'Équateur, dans l'hémisphère Nord), offre une faune à peu près homogène, qu'il s'agisse de
l'ensemble des bords actuels de la Méditerranée (par exemple en Afrique du Nord et en Proche-Orient) ou de la
presqu'île de Californie. Au contraire, au Dévonien, il existe des décalages manifestes d'âge entre l'apparition
des mêmes espèces en Europe Occidentale, en Afrique du Nord et en Amérique du Nord. D'une manière générale
et a priori, deux terrains qui renferment la même faune ne sont donc pas forcément contemporains : on dit
qu'ils sont homotaxes (T. H. Huxley, 1862), mais ce n'est qu'après beaucoup de recherches et après de nombreux
recoupements que l'on peut savoir s'il y a entre eux un décalage chronologique et quel est son ampleur.
Pratiquement, la Paléontologie Stratigraphique est, comme nous l'avons dit, la base de l'échelle des temps
géologiques et continue d'être employée comme telle, en tenant simplement compte des limitations apportées
par les restrictions précédentes.
En 185 l, d'Orbigny pensait qu'il avait existé 27 faunes successives, complètement indépendantes les unes
des autres, et correspondant chacune à une création, en se fondant d'ailleurs sur la théorie des Révolutions du
Globe exposée vingt ans plus tôt par G. Cuvier. On sait que cette théorie a été complètement abandonnée et rem-
placée par celle de l'Évolution, qui a montré qu'il n'y a pas de faunes successives séparées par des « révolutions»,
mais bien une « évolution )) continue des organismes.
On a maintenant décelé bien plus de 27 faunes successives et les (r étages» sont eux-mêmes subdivisés en
faunizones ou zones caractérisées par une faune, celles-ci étant elles-mêmes subdivisées en biozones ou zones
correspondant à la répartition verticale d'une espèce caractéristique. On compte 3..9 zones de Graptolithes dans
l'ensemble de l'Ordovicien et du Silurien, 142 zones d'Ammonites au Secondaire, etc. Dans des aires limitées, les
biozones elles-mêmes peuvent être subdivisées en épiboles qui sont marquées par l'apogée d'une espèce carac-
o' •
tenstlque.
ÈRE. . • • • • • • • • • • • SÉRIE
PÉRIODE • • • • • • • • SYSTÈME
-
EpOQUE • • • • • • • • • • • • • • • • • • GROUPE
Néo
Méso
Eo (ou Paléo)
AGE. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
-
ETAGE (caractérisé par un genre ou par plusieurs espèces alliées)
divisé en sous-étages
SÉCULE. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • FAUN1ZO",E (= zone caractérisée par une faune)
BIOCHRON • • • • • • • • • BIO ZONE (= zone définie par une espèce dite caractéristique)
HÉMÉRA • • • • • • • • • •
-
EPIBOLE (= niveau d'apogée pour une espèce caractéristique)
;
L'échelle des Temps Géologiques est bien différente de celle que l'on utilise pour les événements humains:
en Géologie, l'unité de temps est le million d'années.
Les âges absolus sont calculés grâce à des méthodes de physique nucléaire fondées sur le rapport pondéral
entre un élément radio-actif et un ou plusieurs de ses produits de désintégration.
Par exemple, en connaissant la vitesse de désintégration de l'uranium, on peut calculer la quantité d' hélium
et la quantité de plomb produites par 1 gramme d'uranium pendant un temps donné. Et inversement, on peut
calculer le temps qu'il afallu pour que 1 gramme d'uranium produise une masse déterminée de plomb ou d'hélium.
La période de désintégration d'un élément radio-actif est constante et ne dépend d'aucun agent physique
ou chimique: elle joue donc pour nous le rôle d'une horloge indéréglable et permet de mesurer des âges absolus .
• On utilise plusieurs méthodes. La méthode du strontium ne s'applique bien qu'aux roches les plus anciennes. Elle
a permis de calculer l'âge, avec une marge d'erreur de 10 p. 100, de terrains appartenant à des formations de
plus de 3 milliards d'années. Les méthodes du plomb (uranium, thorium, etc.) qui sont les premières à avoir été
inventées, conviennent à peu près à toutes les roches et peuvent confirmer les résultats de la méthode précédente.
Les calculs s'établissent sur des roches non sédimentaires, telles que les pegmatites et les granites. Mais l'étude des
isotopes a permis l'éclosion de méthodes fondées sur les rapports isotopiques concernant les sédiments marins.
Ces méthodes sont donc de la plus grande utilité en stratigraphie. L'isotope radiogénique du carbone Cl4 contenu
dans le carbone des êtres vivants permet de mesurer des âges pour la partie la plus récente du Quaternaire, jusqu'à
•
envIron 20 000 ans.
,-
L JANTECAMBRIEN
DÉFINITION DE L'ANTÉCAMBRIEN
La Stratigraphie classique étudie les terrains qui se sont déposés depuis le début de la période cambrienne
parce que c'est à partir de ce moment que se sont répandus dans les mers des organismes ayant laissé des fossiles
bien reconnaissables et composant de véritables faunes caractéristiques d'un âge. Ce moment date d'environ
- 500 m. a. et il ouvre ce que nous appellerons les Temps Fossilifères, qui comprennent les Ères Primaire, Secon-
daire, Tertiaire et Quaternaire. Mais l'âge de la Terre est de l'ordre de 4 milliards soo m. a.
On appelle Antécambrien l'immense durée qui s'est écoulée depuis la naissance de la Terre jusqu'au début
du Cambrien. On voit qu'elle est approximativement de 4 000 m. a. c'est dire qu'elle est 8 fois plus longue que
les Temps Fossilifères.
Durant cet immense laps de temps il s'est passé beaucoup de choses dans le domaine inorganique: la
croûte terrestre a évolué par la formation de nombreuses chaînes de montagnes et de nombreuses granitisations.
Que s'est-il passé, relativement à la vie, au cours de l'Antécambrien?
LE PROBLÈME GÉOLOGIQUE DE L'ORIGINE DE LA VIE 17
Les acides aminés sont des constituants fondamentaux des protéines, par conséquent du protoplasme.
Ils sont à la fois acide et base et ils ont la possibilité de constituer des chaînes de molécules. Or, ces chaînes exer-
cent une action autour d'elles et favorisent l'apparition d'autres chaînes analogues.
On peut donc penser que de telles substances ont pu se former à la surface de la Terre avant l'apparition
de la Vie, soit sous l'effet de décharges électriques, soit plutôt sous celui des rayons U. V. courts. L'existence
de ces corps a pu ensuite favoriser la Vie à son début. Certains pensent que les molécules organiques non vivantes
ont commencé par être adsorbées par des argiles montmorillonitiques ou par du quartz (Bernai, 1951; Woodring,
1954) et que ce dernier minéral est à l'origine de la structure asymétrique des molécules organiques.
On est amené à penser que, dans une atmosphère privée d'oxygène, seuls des organismes autotrophes et
anaérobies, situés hors de portée des rayons U. V. nocifs, ont pu vivre. Les organismes autotrophes et anaérobies
que nous connaissons actuellement sont les Bactéries. D'autre part, les rayons U. V. nocifs sont arrêtés par une
faible couche d'eau.
Le simple raisonnement permet donc de penser que les premiers êtres vivants à la surface du globe ont
été des Bactéries autotrophes anaérobies, marines.
Les Bactéries et les Algues contiennent du pigment chlorophyllien. Sous l'action des rayons lumineux, qui
pénètrent dans la mer jusqu'à - 200 mètres, elles sont donc susceptibles de photosynthèse. Celle-ci consiste pra-
tiquement à libérer l'oxygène de l'eau, l'hydrogène se fixant sur le gaz carbonique. C'est de cette manière que
l'oxygène de l'atmosphère a pu se dégager. Ce processus a presque certainement duré plusieurs centaines de millions,
voire un milliard d'années. Pendant ce temps, la Vie était limitée aux Bactéries et aux Algues bleues.
Wald (1954) évalue à 2 000 ans le temps nécessaire au renouvellement de l'oxygène atmosphérique par
photosynthèse et à 300 ans celui du renouvellement du gaz carbonique, à l'époque actuelle. Le gaz carbonique
fourni à l'atmosphère et à la mer est en outre entreposé dans certains sédiments, les carbonates. Il y a
aujourd'hui un équilibre de l'oxygène et un équilibre du gaz carbonique dans lesquels entrent les végétaux
continentaux.
Les Algues bleues, qui existent encore de nos jours, offrent une très grande résistance à la chaleur et peuvent
supporter des températures de plus de 70°. On les connaît dans les sources incrustantes d'Algérie (Hammam
Meskoutine) et des États- Unis (Yellowstone Park). Mais elles vivent aussi dans les étendues d'eau douce à tempé-
rature normale et ce sont elles qui sécrètent les biscuits d'eau des lacs d'Australie et de Bolivie. Ces Algues bleues,
ou des Algues vertes très simples, ont donné les Stromatolithes. Ceux-ci ne sont pas, à proprement parler, des
fossiles, mais des concrétions calcaires dont la taille varie de quelques millimètres à plusieurs mètres. Dangeard
et Doré (1957) ont montré que des constructions algaires du Cambrien offrant une structure et appartenant à
des genres bien définis (Epiphyton, Girvanella, Nephelostroma) forment le centre de Stromatolithes. Il semble
que ces Algues, très mucilagineuses, aient fixé électivement des sels calcaires. Les plus anciens Stromatolithes
ont été trouvés en Rhodésie du Sud, dans le Sebakwien, qui date de plus de 2 650 millions d'années
Mac Gregor, 1940).
Peu à peu l'oxygène O 2 , libéré par la photosynthèse et soumis à l'action des radiations U. V. courtes, a donné
de l'ozone 03' qui s'est concentré dans une très mince couche de quelques centimètres d'épaisseur aujourd'hui
située à une hauteur variable de l'atmosphère. Cette couche forme un écran pour les rayons U. V. dont la lon-
gueur d'onde est inférieure à 2 830 Â. A partir du moment où cette couche-écran a existé, la vie à la surface des
mers et des terres a été possible. On peut penser que les Bactéries et les Algues bleues ont alors pullulé dans les
zones qui leur étaient favorables.
Quand l'oxygène libre, en excès par rapport à l'ozone, a eu commencé de se répandre dans l'atmosphère,
la vie aérobie est devenue possible. En outre, l'altération superficielle des roches a commencé de comporter des
oxydations. On <'.ttribue à l'action de l'oxygène atmosphérique certains minerais de fer, tels celui de Stripa, en
Suède centrale, qui se compose d'oxydes de fer et qui est daté d'environ - 2 milliards d'années.
•
LE PROBLÈME GÉOLOGIQUE DE L'ORIGINE DE LA VIE Il)
changement qui va en croissant au cours des temps géologiques et qui ne semble pouvoir être dû qu'à J'activité
9
22,18 (pouvant descendre jusqu'à 21,93) est d'origine inorganique et qu'un soufre offrant un rapport supérieur
à 22,JO (pouvant monter jusqu'à 23,05) est d'origine organique. Ainsi, le cycle géochimique du soufre aurait
commencé vers - 800 m. a., époque de l'expansion des Bactéries sulfuraires (= Thiobactériales) qui sont des
Bactéries autotrophes.
Temps en millions
d'années
•
Cambrien inférieur:
- 5 00 Début du Cambrien fossilifère
Réchauffement des mers
Transgression 1narine
Fusion des glaces
Éocambrien :
- 600 Glaciation éocambrienne
Antécambrien:
•
- 7 00 Flagellés des phtanites de Lamballe (Bretagne)
Charnia, Algue brune d'Angleterre
Radiolaires de la série d'Adélaïde (Australie)
Shungite de Finlande
800 Expansion des Bactéries st/lluraires dans le monde
900 Carelozoon jatulicum
I I 00 Atikokania
lIsO Coryci1l1ll amig1llatic1l1ll
1800 Algues et Champignons inférieurs de la formation de Gunflint (Ontario) (TYLER et BARGHOORN,
- 2000 Début approximatif de l'oxygène libre dans l'atmosphère
- 25°0 Série de Rice Lake.' ardoises charbonneuses au sud-est du lac Winnipeg (Sud du Manitoba)
- 2 6 50 Sebakzuien (Rhodésie). Premiers Stromatolithes connus (MACGREGOR, 1940)
- 3380 Galène de Rosetta (Transvaal)
- 3 8 50 Lépidolite de Lebata (Transvaal)
CONSTITUTION DE LA CROÛTE TERRESTRE
- 45 00 NAISSANCE DE LA TERRE
Ce que nous avons dit montre que la vie est partie du bas de l'échelle des êtres vivants, c'est-à-dire des
formes les plus inférieures. Les plus anciennes que l'on connaisse directement sont les Bactéries, et, par les seuls
produits de leur activité (Stromatolithes), les Algues bleues. Ces deux groupes sont réunis dans l'appellation de
Schi:::ophytes et ils constituent un Règne qui dure depuis au moins 3 000 m. a.
Dans J'Ontario méridional, sur Ja rive Nord du Lac Supérieur, près de Schreiber, la formation ferrifère
de Gunfiint renferme des cherts (silex) non ferrugineux dans lesquels ont été trouvés des organismes indubitables
(Tyler et B2rghoorn, 1954) qui comprennent des Algues, des Champignons et peut-être des Flagellés.
Il y a deux types d'Algues: l'un est composé de filaments libres, larges de 1,5 fl, dépourvu de spores et
d'hétérocystes (grandes cellules jouant le rôle de spores chez les Nostocacées). Le deuxième est un agrégat colonial
à filaments radiaires enveloppés dans une masse de « gelée n.
Les Champignons sont cie type inférieur, sans cloisons et sans structure cellulaire, voisins des Siphomycètes
à hyphes (filaments) très ramifiées portant des spores. Des plaquettes calcaires pourraient appartenir à des Flagellés.
Des Champignons inférieurs et des Algues bleues s'associent aujourd'hui pour former les Lichens. Nous
pensons clonc que, dès leur apparition, cette symbiose était possible.
•
•
•
20 L'ANTÉCAMBRIEN
La formation ferrifère de Gunflint a été classée dans le Huronien moyen par corrélation avec la formation
ferrifère de Negaunee, du district de Marquette, dans le Michigan, ce qui lui donnerait un âge d'environ 1 300 m. a.
•
(P. M. Hurley et C. Goodman, 1943), mais les auteurs pensent que son ancienneté approcherait de 1 800 m. a.
En outre, des anthracites de même âge contenus dans les schistes de Michigamme (Michigan) se sont •
révélés constitués par des Cyanophycées de type Nostoc (Tyler, Barghoorn et Barrett, 1957).
On a décrit et 'nommé dans l'Antécambrien d'assez nombreux pseudo-fossiles qui ne sont en réalité que
des jeux de la nature. Il reste cependant à citer: Atikokania (Walcott, 1912) ainsi nommé parce qu'on le trouve,
en abondance, dans les calcaires de la zone knifienne du lac Steeprock près d'Atikokan (Canada) à 160 kilomètres
à l'ouest du Lac Supérieur. Ces calcaires datent de plus de 1 100 m. a. Atikokania est un corps cylindro-conique
offrant une cavité centrale, entourée par un squelette radial et concentrique. Il paraît être du niveau d'organisation
des Éponges siliceuses, mais on ne peut pas le ranger avec certitude dans un groupe connu.
Dans le nord de l'Australie, les terrains du groupe de Brocks Cree!?, discordants sous l'Adélaïdien, série
elle-même antérieure à la glaciation éocambrienne, laquelle date d'environ - 600 m. a., ont fourni des corps
siliceux en forme d'ombrelle et pourvus d'un canal axial (Opik, 1957). Ces organismes sont en cours d'étude:
on les a rapprochés d'Ati!?okania. L'âge de ces fossiles n'est pas connu avec précision, cependant, comme ils se
trouvent dans un terrain qui a été plissé puis arasé avant le dépôt de l'Adélaïdien qui est lui-même antérieur
à - 600 m. a., ils pourraient être vieux de près de 1 000 m. a.
. La shungite affleure dans les Karélides près du lac Onega. Non loin de son affleurement, en Carélie, le
terrain nommé Onégien dont l'âge est compris entre - 1 000 et - 800 m. a. renferme une couche de calcaire
dolomitique où l'on a trouvé un fossile ressemblant vaguement à un polypier mais n'offrant pas de structure :
Carelozoon jatulicum. C'est peut-être un Stromatolithe ?
Parmi les autres organismes, certains existant dans l'Antécambrien sont des Protistes pélagiques appartenant
aux Flagellés (Chrysomonadines, Archéomonadacées, Hystrichosphœridés), observés en Bretagne dans les phta-
nites de Lamballe (entre Saint-Brieuc et Saint-Malo). En Normandie, dans la même formation, se trouvent des
microfossiles de l'ordre de 10 fL, à squelette ajouré et siliceux, les Cayeuxidés, d'affinités incertaines (M. J. Grain-
dor, 1957)'
Des Radiolaires ont été signalés dans le sud de l'Australie (au sein des cherts noirs de la partie inférieure
de la série d'Adélaïde du golfe de Saint-Vincent). Il est possible que les Spongiaires soient apparus vers le haut
de l'Antécambrien : on croit avoir reconnu des spicules appartenant à ce groupe.
Enfin, en 1958, T. D. Ford a décrit une Algue brune avec disque de fixation, comparable à une Laminaire,
provenant de schistes limoneux de la forêt de Charnwood (Angleterre) : Charnia [fig. IJ.
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La classification des terrains qui se trouvent au voisinage de la limite Antécambrien-Cambrien n'est pas
encore définitive.
En France, on a utilisé le terme provisoire d'Infracambrien pour désigner les terrains déposés entre - 700
et - 500 m. a. Mais il ne s'est rien passé de notable entre - 700 et - 600 m. a., tandis que la date - 600 est
importante, à plusieurs titres, en géologie. La pédode comprise entre - 600 et - 500 est connue, surtout dans
les Pays Scandinaves, sous le nom d'Éocambrien. C'est par elle que nous allons commencer pour mieux comprendre
ce qui surviendra ensuite, à partir de - 500, c'est-à-dire au début des Temps fossilifères.·
Vers - 600 m. a., les continents qui s'étaient progressivement élaborés depuis la naissance de la Terre
occupaient une superficie maxima. Comme ils n'étaient pas protégés par un grand couvert végétal, l'érosion était
intense. L'attaque des reliefs par les agents atmosphériques aboutit à une pénéplanation assez générale et à l'accumu- •
lation de grandes masses de sédiments détritiques. C'est alors que se produisit une grande glaciation.
Dans les régions avoisinant le cercle polaire arctique (Groënland, Écosse, Scandinavie) et le cercle polaire
antarctique (Australie) s'installèrent des inlandsis donnant naissance à des icebergs qui pouvaient dériver assez loin
(les icebergs arctiques arrivaient jusqu'en Normandie). Les preuves, d'ordre sédimentologique, en sont fournies
par des moraines (tillites), par des dépôts fluvio-glaciaires et lacustres (varves). De plus, dans les régions intermé-
diaires, sur les lieux demeurés élevés (Bohême, Chine, Congo Belge) se formaient des glaciers de montagnes.
Partout on a des indices que les mers étaient froides ou au moins fraîches.
Quelles ont été les conséquences de ce climat froid sur le monde vivant? Il est probable qu'il a freiné dans
les mers les pullulations de Bactéries, d'Algues bleues et de Protistes. Mais il a pu favoriser les organismes nus
ou à test siliceux par rapport à ceux qui avaient un test calcaire. En outre, des organismes à test siliceux ont béné-
ficié du volcanisme contemporain de la glaciation : ce sont les Silicoflagellés et les Radiolaires, qui vont donc
•
contmuer.
Parmi les êtres nus, il faut citer les Cnidaires, représentés par des Protoméduses [fig 2], êtres qui flottaient
au gré des vagues. Il y avait probablement aussi des Vers pélagiques et certainement des Vers littoraux, Annélides
et Phoronidiens. On leur attribue des pistes sur les sables (qui sont devenus des grès) et des tubes. Ces tubes, connus
sous le nom de Scolithes sont comparables aux tubes de sable agglomérés par les Hermelles actuelles du genre
Sabellaria, Annélides marines tubicoles (Nérédiens) et qui vivent en mer très peu profonde. Aujourd'hui ces Vers
se nourrissent de plankton, c'est-à-dire d'organismes minuscules captés par leurs tentacules grâce à l'agitation
de l'eau; ils sont donc microphages : ils se tiennent tout près de la surface sur des roches à demi-ensablées qui
découvrent à marée basse et construisent des tubes de 5 à 6 centimètres composés par des grains de sable agglutinés,
tubes accolés parallèlement (ce qui donne à l'ensemble une section en nid d'abeille). Ainsi naissent des récifs non
calcaires (Mer du Nord: Heligoland ; Mont-Saint-Michel, où ils ont 6 m de haut sur 10 km de long et 3 km
de large; Méditerranée). Les Phoronidiens habitent des tubes creusés dans le sable et peuvent aussi avoir donné
certains Scolithes.
Ainsi, le stade métazoaire était représenté par des Cœlentérés pélagiques et par des Vers littoraux. Les
Végétaux étaient encore des Bactéries et des Cyanophycées. Ces dernières sécrétaient des Stromatolithes semblables
à ceux de l'Antécambrien. On leur a donné les mêmes noms de genres (Collenia, Cryptozoon), mais ces formes
n'ont pas la valeur de fossiles caractéristiques.
Ici se pose la question des végétaux supérieurs. En effet, on a cité des spores dans les terrains de cette
époque de l'Oural et du Timan ( aumova, 1949) et dans ceux de la plateforme russe (Kopeliovitch, 1951). Plus
récemment, Ghosh et Bose (1955) ont signalé des spores de Ptéridospermées dans le Vindhyen de l'Inde. Ces
découvertes ont besoin d'être confirmées, car non seulement les empreintes d'appareils végétatifs correspondant
manquent, mais encore les traces charbonneuses que l'on connaît sont surtout localisées dans des séries marines
(par exemple les argiles à Laminarites du bassin de Moscou) dans lesquelles on s'attendrait plutôt à trouver des
germes de végétaux marins. On peut donc se demander si une partie des spores observées ne seraient pas des spo res
récentes apportées par exemple au moment des glaciations quaternaires.
[Pl. 1]
LA VIE A CAMBRIENNE
L'Ère Primaire débute par un systè me qui a duré une centaine de millions d'années, le Cambrien, dont
la géographie s'oppose à celle de l'Infracambrien par son caractère nettement transgressif. La mer a envahi des
chenaux qui sont devenus les géosynclinaux du Paléozoïque.
Cette ingression de la mer dans les chenaux géosynclinaux et l'instauration
,
de la Téthys, qui caractérisent
le Cambrien, sont deux événements ayant joué un rôle décisif dans l'Evolution organique. En effet, les faciès du
Cambrien inférieur montrent une relative homogénéité : ce sont tous des faciès de mer très peu profonde, voire
littorale, si l'on en juge d'après la morphologie des organismes représentés, car la comparaison entre les faunes
cambriennes et celles des biotopes actuels nécessite une transposition, aucun des animaux vivant aujo~rd'hui
n'étant identique à ces êtres primitifs qui étaient à un stade d'évolution très peu avancé. Cependant, leur situation
dans la géomorphologie encourage une telle recherche.
Dans le Cambrien inférieur, il n'est pas rare d'observer le résultat direct de la transgression, les premières
couches reposant immédiatement sur des roches cristallines et des laves anciennes érodées. Le système débute alors
par des arkoses et conglomérats, se continue par une alternance de sables et de schistes et se termine souvent par
des grès quartzeux. Ce sont ces grès qui commencent à être fossilifères et sont donc les premières strates que l'on
-
puisse dire à coup sûr marines, la base grossièrement détritique pouvant bien être enCGre continentale.
~ 4 00
, -
Franconien
SUPÉRIEUR
(Potsda mien auet.)
Dresbachien
• •
superieur
~44°
~4SO
~ Orogénèse cadomienne
I l'o.'F ÉRIEUR
(Géorgien auet.) Waucobien
Transgression
~ 5 00
Éocambrien Glaciation (plusieurs phases)
~ 600
•
•
LA VIE AU CAMBRIEN INFÉRIE UR
La glaciation éocambrienne prit fin sous l'influence d'un réchauffement général du climat. La fusion des
glaces augmenta le volume des eaux marines et celles-ci envahirent progressivement les bordures continentales:
ce fut la première transgression dont on retrouve des preuves. Le plankton est abondant. On connaît au Cambrien
inférieur presque tous les types de Radiolaires et beaucoup de Méduses: Dipleurozoaires (fig. 2) d'Australie, dont
l'ombrelle porte des côtes aboutissant chacune à un tentacule; Scyphoméduses qui existent encore aujourd'hui, et
sont caractérisées par une symétrie d'ordre 4.
Mais, de plus, le benthos se développe. Il est probable qu'il y avait à cette époque, comme de nos jours,
un large plateau continental, bien exposé aux rayons lumineux et souvent fortement oxygéné. La zone qui semble
avoir été le plus propice au développement des êtres vivants d'alors est le littoral et il s'y forme des biotopes d'ins-
tallation. Citons les 3 principaux faciès détritiques:
- Sables déposés en milieu oxygéné où habitaient - Vases argileuses, souvent glauconieuses, où vivaient
des Annélides tubicoles (ou des Phoronidiens); ils sont des Trilobites, associés à de nombreux organismes
devenus des grès à Scolithes. Algues, Éponges siliceuses, Méduses, Vers, Hyolithes
- Sables glauconieux déposés en milieu réducteur à coquille conique operculée, Brachiopodes inarticulés,
ou peu oxygéné (la glauconie est un minéral provenant Crustacés, Échinodermes, et le genre Volborthella.
de la transformation de biotite ou d'amphibole, en pré-
sence de matière organique).
En outre, il y avait aussi des calcaires, quelques-uns sécrétés par des Algues vertes, les Girvanelles.
On y rencontre des Foraminifères arénacés, des Mollusques Monoplacophores, le genre Salterella (petite
coquille conique de position incertaine), des Brachiopodes articulés, des Trilobites, et surtout des Archœocyatha.
CAMBRIEN INFÉRIEUR 2-
.)
plus ou moins vaste qui est largement ouverte vers la CŒLOMATES DU GROUPE SPIRAL
partie supérieure évasée, mais qui peut être obstruée
vers l'apex (extrémité inférieure en pointe) par un tissu Ce groupe, caractérisé par une segmentation spirale
de remplissage lâche appelé tissu vésiculaire. Enfin, de l'œuf, offre originellement un nombre assez grand
il peut y avoir vers le bas des lamelles calcaires externes de segments qui contiennent, chacun, des organes iden-
(exothécales) qui servaient à attacher l'organisme à un tiques. On y range : Annélides, Onychophores, Arthro-
support ou à le relier à d'autres individus. podes et Mollusques.
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f'. 10.
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POLYMERA
Tribolites possédant plus de J segments thoraciques
(en fait, au moins 5)
Olenellidés. On connaît leurs antennes, mais aucun 17. N eltneria jaqueti 18. Fallotaspis tazellmlOurtensis
exemplaire n'a été assez bien conservé pour qu'on (Neltner et Poctey). Hupé
puisse observer les appendices. On sait, par d'autres (d'après HUPÉ). Type de suture métapariale.
Trilobites, plus récents, que ces appendices, articulés,
sont d'un type encore très primitif, les 4 paires d'appen- Chaque segment est en outre muni d'une paire d'ex-
dices céphaliques étant semblables à celles du thorax pansions latérales en forme de pointes auxquelles on
et non différenciées en pièces masticatrices. Ils sont com- donne le nom de plèvres. Dans le céphalon, il est pos-
posés d'une base (sympodite) d'où partent deux branches, sible que les pointes dont les plus souvent représentées
un endopodite et un exopodite, ce dernier portant des sont les pointes génales, soient des plèvres modifiées.
lamelles branchiales : c'est l'appendice biramé que nous Les Olenellidés portent souvent des épines impaires
aurons l'occasion de rencontrer dans d'autres groupes insérées dans l'axe des segments (rachis), ce sont les
d'Arthropodes archaïques. épines rachidiennes. L'une d'elles se place à la limite entre
•
LA VIE A L'ÉPOQUE CAMBRIENNE
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20 b. 20 C.
20 a.
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..... ~----
lieu à diverses hypothèses.
---
v
0 .' • ., Les yeux, placés près de la glabelle sur la face dorsale
v
•
du céphalon, sont très allongés et composés de facettes .
•
Rappelons qu'il y a également, sur J'hypostome, deux
maculœ qui portent des lentilles visuelles et qui sont
. . --.
,;-4-""'\ . -_.". --.;t::.:.::!.- peut-être l'équivalent des yeux antérieurs des Annélides.
Les Olenellidés sont limités dans l'espace et dans le
23· Palœolenus douvillei Mansuy. temps. Sauf un genre (Lancastria, qui atteint le Cam-
brien moyen en Australie), ils sont tous du Cambrien
inférieur. Chaque genre est pratiquement cantonné à
22. Strenuella strenua Billings. une province : Olenellus, dans la Province Atlantique
(Amérique du Nord, Groenland, Angleterre) et son
voisin Pœdeumias en Amérique et en Sibérie; Holmia,
dans la Province Scandinave et Balte, et son voisin Calla-
via en Europe et Amérique; Nevadia, dans la partie
inférieure du Cambrien inférieur de l'Ouest de J'Amé-
rique du Nord (Rocheuses). Au Maroc, Neltneria, Bon-
donella. Le genre Fallotaspis, cantonné au Sud Maro-
cain, est un Olenellidé, mais possède une suture faciale.
Ce caractère n'est pas connu dans l'ensemble des Olenel-
21. Protolenus
paradoxoides lidés, mais est caractéristique de la plupart des autre-
24. Syspacephalus charops Trilobites. La suture est une fissure qui traverse la caras
!Matthew. (Walcott).
pace et correspond à une ligne de déhiscence lors de la
mue. Elle délimite le cranidium (qui comprend la gla-
/
/
belle et les lobes oculaires) et les joues libres (qui portent
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/ , "" la surface visuelle de J'œil). Chez Fallotaspis, la suture
1
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' "",,' est métapariale, ses deux extrémités se plaçant en arrière
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1 :
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\ du céphalon entre la glabelle et la pointe génale. [11-19]
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Redlichiidés. Trilobites rappelant les Olenellidés,
mais à suture faciale opistllOpariale, c'e$t-à-dire une
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"
25 b. branche se terminant en arrière de la pointe génale, J'autre
25 a. Bormia parvula (Billings). Bonnia bubaris Walcott. en avant du céphalon. Cette famille, répandue dans la
CAMBRIEN INFÉRIEUR
IV
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•
j---" 31.
Fordilla troyensis Barrande.
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27 a. .28.
H ebediscus cobboldi 27 b. Paleomerus hamiltoni S 0 trmer.
Resser. X 6. Eodiscus sp.
30. Protocaris maTShi Walcott.
•10
LA VIE A L'ÉPOQUE CAMBRIENNE
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34·
33. Walcottella breviuscula Hippollicharion minus 37. Scenella reticulata
Irich et Bassler (Matthew). Hanfordien. Billings.
3 8 -39.
Helcionella subrugosa (d'Orbigny).
OSTRACODES : ce sont les Bradorina, groupant plusieurs
types et offrant une grande empreinte musculaire dans
la partie antérieure de la coquille. [32-34]
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~ •
MOLLUSQUES
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\~ 1
les bases des bras. Les Brachiopodes sont donc des micro-
phages.
Les Brachiopodes sont divisés en 2 sous-classes .
les Inarticulés et les Articulés.
Brachiopodes inarticulés
45·
Formes primitives. Tube digestif long, pourvu d'un
,
--
•
anus fonctionnel, s'ouvrant du côté droit. Bras charnus
bien développés. Les valves ne sont unies que par des
muscles, ainsi que par le manteau, et peuvent glisser
et tourner légèrement l'une sur l'autre.
47· Aux muscles communs à tous les Brachiopodes (adduc-
teurs = fermeurs, diducteurs (1) = ouvreurs, et pédon-
culaires), il faut ajouter des muscles rotateuJ'S permet-
44-47· Hyolithes; 44, profil; 45, oper- tant aux valves de tourner l'une par rapport à l'autre,
cule; 46, section de la coquille; des muscles protracteurs et rétracteurs, capables de décaler
47, échantillon montrant les les valves l'une par rapport à l'autre, c'est-à-dire de
supports latéraux de nageoires projeter la valve dorsale en avant ou de la tirer en arrière.
(d'après une forme du Cambrien Les valves ont un aspect corné et sont composées de
moyen).
chitine associée à du phosphate et à du carbonate de
44· chaux (36,57 % de P 2 0 S dans la coquille d'Obolus;
HYOLITHES 42,99 % de P 2 0 S dans celle de Lingula anatina, d'après
Correns, 1956).
-Coquille en cornet ayant un côté peu convexe. Section
(1) Le mot « diducteur " est employé par les paléontologistes
subelliptique. Opercule. Peut-être deux nageoires. (Cam- dans un sens différent de celui des anatomistes de l'Homn1e. Pour
brien inférieur - Permien.) Hyolithes, test lisse; Orthohteca, ces derniers, il s'agit de mouvements de la Jl1âchoire inférieure
coquille à côtes longitudinales; Lapworthella. [44-47] s'écartant à droite et à gauche de !a mâchoire supérieure.
, ,apex
TRIMÉTAMÉRATES , .-gouttière
__ interarea
Les Trimétamérates sont des Cœlomates caractérisés
par la segmentation initiale de leur corps et de leur
cavité générale (cœlome) en 3 parties : le protosome m.add ucteur ----
antérieur, le mésosome moyen, portant le lophophore ou m .prutracteur - ~
appareil respiratoire, et le rnétasome, région thoracique . .
et postérieure se terminant par un long pédoncule fixa- _, mpreSSlOns
!eur. La larve dérive de la trochophore des Vers. palléales
On range dans ce groupe les Bryozoaires et les Bra-
chiopodes, les Stomocordés (Ptérobranches, Graptolithes,
Entéropneustes), enfin les Echinodermes. La plupart des
Trimétamérates sont originellement fixés.
48. Valve pédonculaire: en grisé l'aire viscérale.
•
32 LA VIE A L'ÉPOQUE CAMBRIENNE
----------------------_._------------
valve
brachiale
52.
55. Valve pédonculaire.
50. Valve pédonculaire. 54. Valve brachiale. 54-55. Obolella
chromatica Walcott.
• ,
crete
~~~: médiane
57. Crochet de la pédonculaire.
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1
,,
1
,,
, /
1
67· 66. Valve brachiale.
Billingsella highlandensis
(WaIcott). 64-66. Nislisia jesfil1ata Billings.
62. Profil. 63. Valve pédonculaire.
Klitorgina cinglilata Billings.
6° Les Échinodermes possèdent 3 systèmes vasClllaires,
d'origine différente et de fonction spécialisée: - système
Ces éléments (delthyrium et pseudodeltidium) ont pour lacunaire ou sanguin dont les vaisseaux sont appelés
correspondants à la valve dorsale un orifice ou notothy- lacunes, - système sinusaire dont les vaisseaux sont
rÙl.1tl, comblé par une sécrétion calcaire, le chilidium. 1
dits sinus, - système aquifère (= ambulacraire), carac-
Au Cambrien inférieur, l'orifice par lequel passe le téristique du groupe, dont les vaisseaux sont désignés
pédoncule n'a pas de position fixe : il est généralement sous le nom de canaux. Les deux premiers laissent géné-
près du crochet, toujours dans le plan de symétrie bila- ralement peu de trace sur les fossiles. Le système aquifère
térale, parfois en dehors de l'aréa. comprend toujours un canal oral (= anneau périœso-
Le lophophore est toujours libre; parfois apparaissent phagien) d'où partent 5 canaux radiaires qui donnent
vers la base des bras deux petites pièces amorçant un naissance à des prolongements extensibles, les podia
support brachial qui deviendra très développé dans d'autres (= pieds ambulacraires), locomoteurs ou respiratoires.
groupes, et auxquelles on donne le nom de crura. Dans ce système, circule l'eau de mer qui y pénètre par
Nisllsia: côtes fines. [64-66] des pores aquifères.
Billingsella : large aréa sur la valve pédonculaire, delti-
dium, foramen très près du crochet, côtes, fortes plaques Les actes principaux de l'évolution des Échinodermes
dentales (plaques verticales de la pédonculaire portant se sont déroulés entre le Cambrien moyen et le Dévo-
des dents à leurs extrémités distales), pseudospondylium. nien moyen (l'apogée se plaçant à l'Ordovicien).
[67] Dès le début se sont manifestées 2 tendances :
les Vertébrés (ceci s'oppose aux Hyponeuriens, qui ont Ce groupe, apparu dans le Cambrien inférieur de
un système nerveux ventral) ; Terre-Neuve est surtout connu à partir du Cambrien
5° Leur squelette est d'origine mésodermique: il est moyen et jusqu'au Carbonifère. Les Édrioastéroïdes
composé de spicules tétraédriques de calcite, avec leurs sont des formes pentaradiées dont l'anus se trouve sur
axes optiques orientés parallèlement, généralement soudés la face orale et dont la base aplatie (pôle aboral) se fixe
les uns aux autres, d'où la cassure spathique caractéris- sur un support, lequel est souvent une coquille de Bra-
•
tIque; chiopode.
Pa/éo1lt. Stratigr. fase. l. 4
34 LA VIE A L'ÉPOQUE CAMBRiENNE
Il ya 5 sillons nourriciers, couverts de plaques ambula- qui passent d'une plaque il ses voisines (dispositioll tralls-
craires. Les plaques de la thèque ne constituaient pa sltturale).
une boîte rigide, mais semblent avoir tout simplement
incrusté une membrane souple. Au Cambrien inférieur,
Stro11latocystites (Terre-Neuve). Il a probablement été l'an-
cêtre des Eleuthérozoairçs, en particulier des Astérides.
C'est une thèque pentagonale de quelques centimètres.
Elle est composée de plaques polygonales avec, sur une
face, 5 ambulacres droits aboutissant à la bouche qui
est entourée de plaques. L'anus est sur la face orale.
[68- 69]
Eocrinoïdes
SIBÉRIE
)0 Zone à Pœdellmias,. 20 zone à Cobbo/dia et Redtichia,. 30 zone à Pagetina, Redlichina, Palreo/ellus, Protolemls et
Bat/lI·notlis.
EXTRËME-ORIE T
]0 Zone à Protolenidés,. 2° zone à Redlichia et Pa/œo/elllls.
AUSTRALIE
1,.0 Zone à Méduses; 2 0 zone à Archœocyatha,. 30 zone à cf. l11icmacca,. 4 0 zone à Proto/enidés et premiers Redlichia.
PAYS DE GALLES
)0 Zone à Obo/ella groomi ,. 2 0 zones à Callm'ia et Strellllella,. 30 zone à Proto/enlls" 4° zone à Lap.vorthella.
10 VELLE ÉCOSSE
]0 Zone à Obo/lis ct Lillgu/ella ,. 20 zone à Callavia et Strelluella,. 3° zone à Ellipsocep/za/lis et Proto/eIlIlS.
EUROPE MOYENNE
]0 Zone à Ho/mia,. 2° zone à Proto/ellus.
S'CD fAROCAIN
)0 Zone à Archœocyatha,. 20 zones à Fallotaspis, Red/ichia et Protolellidés ,. 30 zone à BOlldonella et Ne/tl/eria ,. 4° zone
à LOlIgianda, Callavia ct Strenuella.
•
•
- --- ---------------
1
•
Au Cambrien moyen, la géographie n'était pas très différente de celle du Cambrien inférieur; cepen-
dant les mers se sont étendues timidement sur les plateformes continentales en Amérique du ord, en Europe
et en Asie. Moins chaudes qu'au Cambrien inférieur, elles n'ont pas été propices au développement des organismes
constructeurs: les Archeeocyatha ont presque complètement disparu et n'ont pas été écologiquement remplacés.
Les végétaux connus avec certitude sont des Algues. Cependant, on a cité (Krishtofovich, 1953) une forme
de Lycopodiacée, Aldanophyton dans la zone à Paradoxides forchhammeri de l'AIdan.
La faune du Cambrien moyen est connue depuis longtemps. C'est elle qui fut découverte en Bohême par
J. Barrande en 1846 et que cet auteur nomma « faune primordiale >J. On s'aperçut plus tard qu'elle est bien la
plus ancienne de Bohême mais non la plus ancienne du monde. Elle fut retrouvée en de nombreuses régions,
par exemple en France, dans la Montagne Noire (J. Bergeron, 1888). La découverte la plus sensationnelle fut
le gisement de la Burgess Pass, du Mont-Stephen, chaînon des Monts Selkirk, dans les Rocheuses, près de Field,
en Colombie BritannIque.
Quelques mots sur ce célèbre gisement. Ch. D. Wa1cott (1912) a trouvé un niveau de schistes épais de
2,50 m et exploité sur 30 mètres carrés de superficie, qui a fourni une faune étonnante, non seulement par le
nombre des formes différentes, mais encore et surtout par leur parfaite conservation. Les parties molles ayant
souvent laissé leur empreinte, nous connaissons ainsi avec exactitude des animaux sans squelette qui normalement
ne se fossilisent pas. On y compte des Éponges, des Méduses, des Annélides Polychètes, des Géphyriens, un
Chétognathe, un Onychophore et un grand nombre ù' Arthropodes (Trilobites, Crustacés et Merostomoïdes)
qui constituent le benthos et sur les appendices desquels on peut compter les soies.
Il semble que le milieu dans lequel s'est déposée cette formation ait été riche en hydrogène sulfuré et
pall~'re en oxygène. L'existence de Silicisponges, celle aussi d'un film siliceux qui incruste les empreintes fossiles,
sont en liaison avec un pH faible. Cela suppose des eaux que ne troublait aucun courant, aucune vague.
Revenons à la faune du Cambrien moyen en général.
SPONGIAIRES CNIDAIRES
•
Méduses
DÉMOSPONGES : Pira71ia, Choia
Brooksella est une Protoméduse, qui montre une cavité
gastrique, située près du côté dorsal, et une cavité ven-
trale, unies par des canaux axiaux. L'animal est divisé
en (( tranches de melon» dont le nombre varie de 4 à 15,
chacune étant pourvue d'un canal radiaire qui part de la
•
cavité gastrique. Quatre bras oraux, contenant chacun un
canal, s'ou'Tent à l'extérieur par un orifice nommé ostiole.
Ce groupe va de l'Eocambrien au Carbonifère. [72]
x 3 Siphonophores
71. Eldonia qui avait été classé parmi les Holothuries, est
2
Pirania tIluTicata probablement un Siphonophore primitif, c'est-à-dire un
70. C/zoia carteri Walcott. Walcott. organisme pélagique flottant comme les Physalies et les
•
LA VIE A L'ÉPOQUE CAMBRIENNE
-•
pneuma\ophore
,
bractées
,, base médusoides
gonozoïde et
gonophores
,
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-,- -
----'- filament
pêcheur
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-
~~:--~ couronne de
" médusoides
~~ transformes
, en ecat/les
pratectrices
avec da cty-
lozooides
gonozoOides portes ,----. -----~
sur gonophores
filament .. _
,,
pecheur
, gas'trozooïde bouche et
bouché avec disque
suceur pneumatophore
disque suceur
75·
75-76. Eldonia, reconstitution (d'après MADsEN).
\'73- Cténaires
Archœocryp-
72. Reconstitution de Brooksella to/aria- Peridionites, d'Australie, offre quelque ressemblance
(d'après skeatsi
D. Thomas. avec les Cténaires benthoniques actuels (tels que Cœlo-
HARRINGTON et MOORE, 1956). plana). Mais il possède un test calcaire comparable à
A gauche, aspect extérieur; à celui des Échinodermes. [77-78]
droite, section avec cavité gas-
trique, canal radiaire, canal
axial aboutissant à une poche 74· ANNÉLIDES POLYCHÈTES
d'où part un canal oral se Archœolafoea
terminant par un ostiole dans longicornis
chaque bras oral. Chapman. Miskoia (30 cm) est un Néréidiforme, couvert de soies
et de papilles, à longue trompe rétractile, à tube digestif
rectiligne et à parapodies distribuées sur l'ensemble du
plaque polaire corps (les parapodies sont des excroissances paires de la
:\-;\11/:1';)1-h-_!l.°:2rg~a::,ne sensone
l paroi du corps, portées par la plupart des segments, ren-
fermant un diverticule cœlomique et pourvues de soies
77. Vu (ce sont des appendices souvent locomoteurs). E79-80]
d'en haut. Canadia (2,5 cm) rappelle les Aphrodites actuels par ses
parapodies portant des touffes de grosses soies. [81]
Wiwaxia a le corps entièrement couvert de fortes
écailles imbriquées (il rappelle les formes actuelles Harmo-
thoe, Iphionella et Loetmonice). [82]
Selkirkia est pourvu d'un tube chitineux. [83]
\\\' ~l' On classe dans les Annélides plusieurs genres que l'on
rapportait aux Holothuries (Redoubtia, Laggania, Louisella).
GÉPHYRIENS
78. Profil.
Vers marins qui ne conservent pas de segmentation
à l'état adulte et qui n'ont pas de parapodies. On range
77-78. Peridionites (d'après GISLÉN). avec doute, dans cette classe, Ottoia (6-7 cm). Ce genre,
CAMBRIEN MO YEN 37
--
-
-
•
85. Aysheia pedunculata \\Talcott. 84. Ottoia prolifica Walcott. 83. Selkirkia
major \Valcott.
en forme de sac, ressemble à un Sipuncle (Géphyrien Derniers Ellipsocephalidés avec « Protnlelllls ", Palœo- •
actuel) mais il est segmenté et possède un tube digestif lenus, Micmacca, Paramicmacca, Termierel!a, Ferralsia.
droit, 2 crochets près de la bouche, et une trompe. [84] [86-88]
Les Asaphiscoidés, dérivant peut-être des précédents,
sont importants avec Proasaphiscus. A leur voisinage
les Cr.epicephalidés avec Koptura, Crepicephalina, Crepi-
ONYCHOPHORES (,~ PÉRIPATES)
cephalus. [89-90]
Animaux intermédiaires entre les Annélides et les L'une des principales familles du Cambrien moyen
Arthropodes, mais qui ne sont probablement pas la est celle des Paradoxididés (issue des Ellipsocéphalidés
•• par l'intermédiaire de Ferralsia). Elle conserve un pygi-
souche de ceux-ci. Les représentants actuels du groupe
sont terrestres. Aysheia composé d'au moins ID seg- dium petit et possède un segment macropleural (comme
ments porteurs de membres à 6 griffes, avait une bouche les Olenellidés) mais une évolution très nette se mani-
terminale. Il semble n'avoir pas eu de trachée et avoir feste dans la glabelle qui s'élargit beaucoup vers l'avant.
été marin, à la différence des types actuels. [85] Xystridura, type primitif. Le genre Paradoxides est très
important pour la stratigraphie du Cambrien moyen
• de la province atlantique (y compris la Bohême). Céphalon
large à longues pointes génales, glabelle dilatée vers l'avant
TRILOBITES montrant 2 à 4 sillons, yeux développés, suture faciale
d'opisthoparia, abdomen de 16 à 20 segments, pygidium
Polymera petit à 2 pointes pygidiales, de part et d'autre d'un telson
spatulé. Centropleura (fin du Cambrien moyen). [91-93]
Les Olenellidés ont pratiquement disparu, mais les
Redlichiidés continuent à vivre en Chine méridionale Les Ptychopariidés ont tlne suture opisthopariale,
et en Australie. Ce sont des formes très voisines des une glabelle subconique, de larges joues fixes et un petit
OJenellidés, mais à suture faciale différente, la branche pygidium. Il faut citer Ptychoparia qui a un bourrelet
antérieure coupant le limbe en avant, la branche posté- frontal étroit et Sao à carapace granuleuse. Ehmania,
rieure opisthoparia. Elrathia. Auprès d'eux Elrathina, Plagiura. [9+-97]
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89. Koptllra lisani (Walcott).
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1 ,, \ Les CORYNEXOCHOÏOES offrent peut-être les derniers
Bonnia. En outre Kootenia, porypyge, Tonkinella, Ampho-
ton en Asie; Albertella ainsi que Stephenaspis, Bathyuriscus,
Glossopleura en Amérique du Nord. [98-101]
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102.
99. AlIIphoton deois (Walcott).
•
Yunnanocepha/us
101. Bathyuriscus formosus YU1ltlanenstS
100. A/berte/la he/ena Walcott. Deiss. (Mansuy).
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10 7.
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II 1. Ctenophalus Bergeroni,
Thora!.
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Ct.T.
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Acrocephalites stenometopus
115. Cedaria prolifica Walcott. (Angelin).
PROARTHROPODES
•
AUTRES QUE LES TRILOBITES
IlS. Mérostomoïdes
l 17. Ptychagnostus Peronopsis
116. Pagetia (Triplagnostus) integra On groupe dans cette classe des formes qui ont l'allure
v
bootes Walcott. vinicensis Snajdr. (Beyrich). de Mérostomes : bouclier dorsal trilobé; pygidium styli-
forme; et des caractères de Trilobites: antennes uni ramées ;
autres appendices biramés et portant des lamelles bran-
chiales; diverticules intestinaux dans la région céphalique.
Des Ptychopariidés sont peut-être issues des formes Emeraldella: forme allongée (40 mm). Région cépha-
dont la suture céphalique tend vers le type proparié : lique semi-parabolique, portant sur la face ventrale un-
Utiadés, par exemple Lorenzella ; Cédariidés, par exem- paire de longues antennes flexibles parce que multie
ple Cedaria. [II 5] segmentées, un hypostome et plusieurs paires d'appen-
dices post-oraux. Corps de 10 segments trilobés avec
appendices biramés, comme ceux des Trilobites. La
Miomera partie terminale comprend 3 segments étroits, le dernier
styliforme. On a pensé à un organisme fouisseur à la
EODISCOIDES : Pagetia (Amérique du Nord), Cobboldia. manière des Limules. [II 9)
[116] Naraoia: taille de 30 millimètres, bouclier dorsal
ACNOSTOIDES : 2 segments thoraciques; grande exten- trilobé et très développé. Région céphaliQ.ue large, mon-
CAMBRIEN MOYEN .p
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.".,.,,}
• Sidneyia inexpectans
1 23. 12 4. 12 5.
Walcott (d'après STORMER).
Burgessia bella Walcott (d'après STORMER).
126.
122. Leanchoilia
superlata Walcott. Waptia fieldensis Walcott. 121. Leanchoilia super/ata Walcott.
•
•
--- -
-- - /'
127. Hymenocaris
perfecta \Valcott.
1 0
y
1 :
1 1
l ,
, 1 0
130. 13 r.
128. Yohoia tenuis \Valcott. !vlarrella splendens Walcott. Bec kIVithia.
en arrière, mais elle n'est ni segmentée ni trilobée; Au total, type mixte offrant des caractères de Trilo-
,
13 à 15 segments portant des appendices munis de bran- bites (trilobation, appendices biramés) et des caracteres
chies, puis 6 segments cylindriques sans appendices et de Crustacés Branchiopodes. [ 12 9]
enfin un telson composé de 2 palettes divergentes.
Au total, caractères de Crustacés, mais appendices trilo-
bitiques. C'étaitprobablementun organisme nageur. [126] Marrellomorphes
HY111enocaris: 40 à 50 millimètres. Carapace non tri-
Marrella: taille 15 millimètres. Bouclier céphalique à
lobée avec empreinte d'un grand muscle adducteur, recou-
peu près rectangulaire prolongé par 2 cornes antérieures
vrant des segments possédant des appendices de type tri-
(frontales) à contour net et 2 cornes postérieures à bords
lobitique. En arrière 8 segments sans appendices, le dernier
dentés. Deux yeux latéraux. Corps de 2-1- segments avec
semblant prolongé par 2 furca. Appendices antérieurs :
appendices de type trilobitique et un petit telson. La
probablement antennes. Deux yeux pédonculés. [127]
face ventrale montre un hypostome allongé, 2 antennes
Yohoia: 10 à 20 centimètres. Bouclier céphalique à
multiarticulées (antennules ?), l paire d'appendices com-
sillons transverses. Deux yeux latéraux. Corps trilobé de
posés de 9 segments et couverts de oies (on le a interprétés
12 segments dont les 8 premiers portent des appendices.
comme une seconde paire d'alltennes). Cet organisme
Telson aplati, presque rectangulaire. [128] a,'ait probablement une vie planktonique. [130]
Opabinia: taille de 80 millimètres. La région cépha-
lique montre des yeux pédonculés et un long processus
frontal (proboscis) non segmenté, percé d'un canal XIPHOS URES
médian et se terminant par des épines. On pense que
c'était un canal alimentaire. Corps allongé, trilobé, de Ils continuent, avec le genre Beckwithia.
16 segments avec appendices biramés. Telson aplati.
CRUSTACÉS
MONOPLACOPHORES
{a usse deitidiu7I1 •
area• tube (oram/na/
septum median
.... del/ts
StfWS vasculaire
empreinte
- des didllcfellrs
•
, SIliUS
-- t:asclilaire.~·
\
133. Hypseloconus 135. Valve pédonculaire. 136. Valve brachiale.
eloI/ga/us Berkey. 135-136. Acro/hele coriacea Linnarsson.
137. Valve pédonculaire.
_--- __ processus
," cardinal
•
14°·
Valve pédonculaire. 141. Valve brachiale. 142. Valve blachiale. 138. Valve brachiale.
140-141. Eoorthis rel1micha (Winchell).
Billingsella pepina Hall.
r-- vé1.scu/a medra
1 •
CHÉTOGNATHES
\
\
zone ova.rlenne
1
r , ,JIa.scu/a
A miskwia, seul Chétognathe fossile arcuata
/'
connu à ce jour. Les Chétognathes sont '1'-....., 1-
des Vers marins pélagiques, mais en
)-
réalité des Brachiopodes néoténiques,
c'est-à-dire dont les organes génitaux
"' ' \ H
~
Peut-être apparition des CYCLOSTOMES avec le genre et sa ventouse fi.xatrice
Archœotrypa. [143] sil/on . \\....--. .. cloisoll isolante
.- en t'erre de montre
angulaire \
GRAPTOLITHES •
•
•
•
\ ••
. .t ---
~\
Les DENDROïDES sont probablement représentés dès loge initiale
le Cambrien moyen avec les Chaunograptidés (Masti-
gograptus) et peut-être Dendrograptus. (Nous en parlerons " ••"••
•
•
longuement plus loin.) 144 c. appareil ji,tatellr
Section de l'appareil fixateur
('-- ---.JJ
f----:---~
,r 147 a. 147 b.
Cambraster (d'après H. et G. TEH:\llER).
146 . anus
145. Schéma de J'ouverture COllulariella.
d'un Comi/aire.
bouche anus
bouche
1 61
6:
anus
1 ouvertures
1
buccales ,
,
5
1 •
,,
4- 3
--- ,
,
Il
149· Gyrocytis.
1 d'après) GISLÉN).
ÉCHINODERMES
Édrioastéroïdes
CONULARIDES
StroJ1latocystites continue. Il est représenté en Bohême,
Apparition avec COllulariella, à section rectangulaire, en Suède et peut-être dans la Montagne Noire.
qui continue jusqu'à l'Ordovicien inférieur. Côtes droites Cambraster, de la Montagne oire, s'en distingue
ne formant jamais de chevrons; ni sillons, ni septes par la présence d'un cadre de plaques. C'est peut-être
médians. [I46] un premier ASTÉROïDE. [147 a b]
Les Conularides sont des organismes entièrement
disparus, qui possédaient une coquille pyramidale.
Jeunes, ils étaient fixés par leur pointe laquelle était Carpoïdes
munie d'une ventouse; adultes, libres après autotomie
au niveau d'une cloison. L'ouverture pouvait être obturée Du Cambrien moyen au Dévonien inférieur. Formes
par des pans triangulaires mus par des muscles. Coquille très particulières : Pelmatozoaires aplatis, dépourvus de
phosphatée et cornée. Ornementation de côtes perlées symétrie, possédant un anus bien visible mais une bouche
sécrétées par fuseaux correspondant à chaque demi-face. non apparente, souvent mternc.
[IH- I 4S]
AFFINITÉS. - Position systématique inconnue. On CINCTA (seulement au Cambrien moyen). Thèque
les a rapprochés des Ptéropodes, puis des Hydroméduses. composée de plaques principales, soudées entre el1es ct
CAMBRIEN MOl'EX 4S
formant un cadre rigide de 10-12 plaques, et de petites s'ouvrait une bouche entourée de tentacules vibratiles,
plaques revêtant l'épiderme flexible des flancs de l'animal. et l'anus : le tube digestif était donc en « U ll. [149]
Pédoncule (ou quelle) hétérostélé, c'est-à-dire composé par
des plaques analogues aux marginales et de tailles diffé- Les Carpoïdes Cincta forment un groupe très spécial
rentes permettant des articulations très souples; il dimi- qui s'est épanoui dans une aire relativement limitée
nuait de largeur jusqu'à son extrémité distale. Il est comprenant la Bohême, le Massif Armoricain, la Mon-
probable que l'animal respirait par des branchies lym- tagne Noire, l'Espagne et le Maroc Occidental. Son
phatiques (relevant du système sinusaire) situées entre évolution a été explosive et semble n'avoir pas eu de
les petites plaques. On pense que ces animaux vivaient· lendemain.
la thèque flottant à plat dans J'eau, tandis que le pédon-
Premiers CORNUTA, formes très dissymétriques pour-
cule pendait verticalement. Ce pédoncule était ou non
vues de plusieurs ouvertures remplaçant la bouche.
fixé sur le fond, probablement enfoncé dans la vase.
Anus au fond d'une profonde excavation. Ceratocystis
A la base du calice, il y a\'ait probablement un muscle
(Bohême). [ISO]
très fort.
TrocllOcystites (Bohême, Montagne Noire, Espagne,
• •
Maroc) : 12 plaques marginales. Une gouttière péri- Eocrinoïdes
phérique. [148]
Gyroc)'stis (Montagne Noire) : genre très voisin. Le Formes à pédoncule. (Eocystis) et sans pédoncule avec
pôle oral montre un 'l:estibule buceal, au fond duquel brachioles non bifurqués (Lichenoides). [15 1 - 1 52]
•
-
AVERTISSElI-IE;-';T. - POlir Henllingsllloen (1957) les deux premières zones du Dresbachien américain, respectivement à Cedaria
et à Crer iCl'phalus sont du Cambrien moyen, tandis que la zone à Aphelaspis constitue la base du Cambrien supérieur. Dans les
1110nts de 1I-laratholl, cette derniire zOlle renferme Glyptagnostus, des Olenidés et paraît monter jusqu'à la limite des zOlles à Olenus
et Parabolina. POlir des raisons de corrélalions illternationales, nOliS m:ollS adopté cette façon de voir, mais il faut signaler qlle pour
C. Lochman-Balk et J. L. Wilson (195R) l'ensemble dll DresbachiCII, y complis la :::one à Cl'daria el la :::one à Crepicephalus reste-
raient dalls /e Camhrien SllpÙielir.
PHOVJNCE SCANDJNAVE
Bien délimitée.
-
," Etage à Paradoxides œlandicus .-
a) Zone à Paradoxides insularis;
. b) Zone à Paradoxides pinlls.
2" Etage à Paradoxides paradoxissil1llls .-
a) Zone à Paradoxides tessini.-
rx) Zone à Plychagnostlls gibbus et Ctenocephalus exsulans ;
[j) Zone à Tomal(nostus fisslls et Ptychngnostus ata'l'lIS ;
y) Zone à Hypagnostus parZ'ifrons ;
8) Zone à Conocoryphe œqllalis.
b) Zone à Paradoxides ruglilosus, ou à P. dm";dis .-
rx) Zone à Ptychagnostus p"nct1l0SuS;
_ fJ) Zone à Goniagnostlls nathorsti.
3" Etage à Paradoxides forchhammeri .-
a) Zone à Solenopleura brachYlIletopa ;
b) Zone à Lejopyge lce'l'igata.
SHROPSHIRE
1° Zone a• Paradoxides groomi (équivalent de l'étage à P. œlandicus).
2° Zone a• Paradoxides intenlledius (équivalent de la zone à P. tessini).
•
3° Zone a Paradoxides rllgu/osUs.
•
4° Zone a• Paradoxides dm:idis.
5° Zone a Billingsella (équivalent de j'étage à P. forchhamlllC"ri).
PAYS DE GALLES
1°Zone à Paradoxides harknessi et P. sedgwicki.
Sa/vien 2° Zone à Ctenocephalus.
3° Zone à Paradoxides aurora. •
•
LA VIE A L'ÉPOQUE CAMBRIENNE
- -
FOSSE ACADIEN E
1° Étage à Paradoxides bennelli (- étage à P. œlandiws):
a) Bonnetien (= partie inférieure de l'étage à P. œlandicus) Ehmania;
b) So/vien (- partie supérieure de l'étage à P. œlandiClls) P. ete1llinicus, P. billingsi.
20 Ménévien :
1° Zone à Parado:>.-ides hic ksi
2 0 Zone à Paradoxides davidis
é l
tage 11 P. paradoxissimus.
3" Zone à Paradoxides forchhammeri.
POLOGNE
JO Zone à Paradoxides œlandicus, Strenllella, « Protolenlls ,,;
2 0 Zone à Paradoxides tessini. •
•
BOHtME
• •
JO Zone à Paradoxides minor :
a) Zone à Paradoxides rllguloslls
b) Zone à Stromatocystites pent01zgularis !
faune primordiale de Barrande.
c) Zone 11 Paradoxides gracilis 1
2° Zone à Paradoxides lyelli;
3° Zone à Paradoxides bohelllicl/s.
HAlTTE LCSACE
JO Zone à Paradoxides insularis et P. cf. pinus (= étage à P. œlandiClls);
2" Zone à Parado.. .:ides parado.\'issil/ll/s, Proto/enus, 1I1iclllacCll.
MO "TAG E NOIRE
1" Zone de passage au Cambrien inférieur'
Archœocl'atlza, :1ficmacca, Ferralsia.
2" Étage à Pa;adoxides.'
"
a) Zone à Paradoxides rouvillei et Soleuop/el/ropsis riheiroi:
hl Zone à Paradoxides Il/editerranel/s :
~) Sous-zone à loulol/nzania Izeberti;
rI) Sous-zone à COI/loI/mania hret'ifrol/S;
Y) Sous-zone à Bailiella let')'i ;
c) Zone à Parndoxides forchhammeri.
ORD DE L'ESPAGNE
) 0 Zone à Paradoxides pradoanus et Solenopleuropsis ribeiroi;
2 0 Zone à Paradoxides barrandei (= peut-être P. 1Ilediterraneus) et S. ribeiroi \'Rr. ;
30 Zone 11 Solenopleuropsis castroi.
MAROC
1" Zones de passage au Cambrien inférieur
a) Termierella, Micmacca;
b) Cobboldia.
20 Zone à Paradoxides bohemiClls, P. 1Ilediterraneus, C ouloumania, Bailiella levyi, Ctenocepha/us exsl/lans.
SIBÉRIE
Étage d'Amga (sans doute équivalent de l'étage à Paradoxides œlandicu.<) :
10 Zone à Archceocyatha, Protolenus, Paramic1llacca;
2" ~) Zone à Schistocephalus antiqlllls ;
[;) Zone à Kootenia ontoensis.
'X) Zone à Schistocephalus enigmatiClis ;
-
1"
[;) Zone 11 Schistocephalus pivensis ;
_ Y) Zone à Pseudonomocarina plana.
Etage de la Maïa :
JO Zone à Phoidagnostus et Prohedinia (= étage à Paradoxides paradoxissi1llus) ;
2° Zone à Acroceplzalites :
~) Zone à Forchhamllleria;
[;) Zone à Kingstonia;
y) Zone à Aldonaspis et Lejopyge (= zone à Lejopyge).
,
CAMBRIEN MOYEN 47
EXTRÊME-ORIENT (Corée-Mandchourie)
Shihchiaen : étage à Elrathia et Ptychoparia .-
,0 Zones il Redlichia;
2" Zone à Bonnia (genre surtout du Cambrien inft'rieur).
Fuchouen :
Tangshien Zone il Anolllocarella, Crepicephalina, Elrathia.
•
~) Sous-zone a Bailiella ulrichi;
,.
0-
) Sous-zone a• ProasaphisClIs J'abei ..
•
Taitzuen Y) Sous-zone a Damesella et Tei1listion
Il) Sous-zone a• A111photon, Mallchuriella et Dorypy~e.
•
e) Sous-zone a Crepicephalina
•
~) Zones à Blackz~'elderia; ,
Kushanien f» Zone à Drepanura premesnili ; •
•
y) Zone à Lorenzella et Lingulella. •
Il) Zone à Koptllra lisani.
•
YANGTZÉ
10Zone à TOllkinella et AIlOlllocarella (Tangshien).
2° Zone Bailiella Lantenoisi. •
3° Zone à Nlanchuriella (Taitzuen).
4" Zone à Eosallkia (Kushanien).
TONKIN
Tangshien Zone à Tonkillella.-
a) Sous-zone à Anomocarella;
b) Sous-zone à TOIl killella glabellifoYllle ..
r) Sous-zone il So/enoparia deprati.
Zone il Bai/iel/a /allteuoisi.
AVSTRALIE
,0 Zones à Redlichia et Xystridura 1 équivalents
2° Zone il Xystridtlra, Dameslls, Redlichia (le dernier), Ptychoparia ct F/rathina. de l'étage :1
•
\ P. œlandicus
•
3" Zone a Ptychagnostlls gibblls ;
Zone à •
0 Zone a PtychagrlOstus atavus ;
P. tessi"i 4 •
-0
) Zone a Agnostus seminula, Kootenia, Elrathina, Koptllra.
•
Zone à 6° Zone a Ptychagnostus punctllosliS ;
P. rtlgulostls l •
7° Zone a Goniagnostus nathorsti.
Zone à 1\0 Zone • So/enopleura brachymetopa, Crepicephalilla;
a
\ ,
P. forsham1lleri 1 9° Zone a LEiopyge lœz'igata, Dorypyge, Koptura.
AMÉRIQUE OCCIDENTALE
1° Zone à Plagillra et Peltllra (en Sonon,), Poliella;
•
2° Zone à Albertella;
3° Zone à Glossopleura, Glossopeltis;
4° Zone à Bathyurisclls, Elrathia, Elrathina;
Sous-zone à Bolaspidella.
MONTAGNES ROCHEUSES
1° Zone à Stephellaspis et Wellkchenmia (Mt Whyte).
2 0 Zone à Plagillra et Kochaspis
30 Zone à Albertella (Mt Robson).
40 Zone à Glossopleura (Mt Stephen).
5° Zone à Bathyuriscus et Elrathina
FOSSE DU CHAMPLAIN ET DU SAI T-LAURENT
10 ?
2° Zone à A lbertella.
• •
Formation de ,
St Albans 3° Zone a Centropleura et Paradoxides franklini. •
4° Zone •
a Cedaria, Kingstonia, Hypselocolllls. • •
(= étage à ,
P. forcham1lleri) 5° Zone a Crepicephalus.
•
,
LA VIE AU CAMBRIE1V SUPERIEUR
Au début du Cambrien supérieur, se sont produites des convulsions orogéniques ayant amené des sur-
rections, le plus souvent temporaires, en bien des points du Globe. Les plus importantes ont eu lieu à la
limite Cambrien moyen-Cambrien supérieur, dans l'Altaï et en Australie. Il y a également eu, vers la fin du
Cambrien supérieur, des émersions de rides dans le Massif Armoricain et en Bohême, probablement aussi en
Sardaigne, ainsi qu'en bordure du géosynclinal calédonien en Scandinavie. Mais ces phases orogéniques demeurent
locales et généralement liées au socle continental des avant-pays, tandis qu'on reconnaît des émersions et des
régressions beaucoup plus étendues, en particulier en Europe et en Afrique du Nord, où la question se pose de
savoir s'il existe du Cambrien supérieur marin. La Téthys est réduite à sa plus simple expression. Au contraire,
il y a extension des mers épicontinentales venant du Pacifique sur l'Ouest et sur le Sud du Bouclier Canadien.
Le Cambr ien supérieur se présente comme une période de régression en Europe moyenne, régression qui n'a
pas été de très longue durée et qui ne paraît pas avoir été accompagnée par une glaciation, et de transgression
sur les bords du Pacifique. Cette disposition géographique a fait naître des barrières délimitant encore Dlus complè-
tement les provinces déjà pré~entes au Cambrien moyen: province arctique, province atlantique, province paci-
fique occidentale, province pacifique orientale. Les faunes sont appauvries: on y remarque la disparition totale
des Archœocyathus et le renouvellement des Trilobites. Les terres émergées, toujours désertes, vont constituer
d'immenses places vides pour les organismes qui accompagneront les transgressions de l'Ordovicien.
ALGUES TRILOBITES
Polymera
Il Y a toujours des Algues blelles qui donnent des
STROMATOLITHES.
Déclin des Agrauloidés : Plethopeltis.
Les Algues rouges (RHODOPHYCÉES) font leur appari-
tion. Il s'agit d'AnomalophyclIs qui tient la place des Olénidés. Cambrien supérieur et Trémadoc. Ils sont
Lithothamniées actuelles . liés au faciès des schistes noirs alunifères, représentant
•
•
CAMBRIEN SUPÉRIEUR 49
hypostome
meëastome
153· •
Olenus gibbosus (Wahlenberg).
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•
-/
155. Ctenopyge pecten (Salter). 158. Acerocare ecorne Angelin. Ordovicien supérieur (Trenton). •
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... Tœnicephalus shumardi Hall.
-
166. Elvinia rœmeri (Shumard) .
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165. Idahoia serapio Walcott.
---
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• 11 '
174. Dikelocephalites
.,:1, 173. Ptychaspis shansiensis Sun. fiabell1formis Sun,
," ,'
"'"
Il
~ 17r. Elviniidés. Famille proche de la précédente. Province
Pacifique.
Prosaukia misa (Hall). Idahoia, Parabolinoides, Elvinia, Tœnicephalus, Conaspis ;
Irvingella (genre ubiquiste), Chariocephalus en sont
voisins. [165-170]
, 1
A leur voisinage, les Saukiidés, avec Prosaukia; les
l
, ,, ' , Ptychaspidés avec Ptychaspis, et les Changshaniidés avec
, l,
•
Dikelocephalites. [171-174] .
Missisquoidés. Kaolishania.
Auprès d'eux :
175. Kaolishania granulata Kobayashi. Leiostegidés. Chuangia, Koldinia.
CAMBRIEN SUPÉRIEUR 51
,
&eptes:
cfoisons du phragmocone
anneaux connecteurs
gou/ois siphonaux
diaphragmes coupa.nt
, re siphon
,
176. Chllangia batia Walcott.
177· •
Dunderbergia nitida
Hall et Whitfield, ...
180,
• Plectronoceras.
Section longitudinale.
,
, zon~ d/ducteurs
, adducteurs
,
ovarIenne / adducteurs : lames
.-
•
SinUS , 1 crurales
\
,
\
18r.
Shantungen-
X 10 doceras
179· x 4,5 conicum Sun.
•
Glyptagnostus 178, Agnostus Section 1
reticulatlls pisifonnis Linné. longitudinale. ,1
, • Angelin. sinus fronta.l
182. Valve pédonclùaire. 183. Valve brachiale.
Asaphiscoidés. Continuent : Dunderbergia en Amé- 182-183. Huenella abnormis (Walcott).
rique, Dictyella en Extrême-Orient. [177]
Asaphidés. Font leur apparition (nous en parlerons
à propos de l'Ordovicien) dans les faciès calcaires d'Asie Plectronoceras : coquille incurvée, à col septal très court.
Orientale et d'Amérique du Nord. Shantungendoceras: présence d'un endosiphon.
.
Utiadés. S'éteignent avant l'Ordovicien. [180-181]
Miomer8 BRACHIOPODES
PROVINCE ATLANTIQUE •
r O Zone à Olenus: •
a) Sous-zone à Agnostus pisiformis, Glyptagnostus reticulat1Js, Drepànura;
b) Sous-zone à Agnostus obesus (Agnostus pisiformis).
2° Zone à Parabolina spinulosa (Protopeltura), Orusia.
3° Zone à Leptoplastus, Eurycare. •
4° Zones à Peltura :
a) Sous-zone à Protopeltura prcecursor;
b) Sous-zone à Peltura minor, Ctenopyge;
c) Sous-zone à Peltura scarabœoides ;
d) Sous-zone à Acerocare, Peltura transiens (P. scarabœoides).
MONTAGNES ROCHEUSES
•
Zone à Megadunderbergia :
a) Sous-zone à Elvinia;
b) Sous-zone à Dunderbergia;
c) Sous-zone à Iddingsia.
NOUVELLE-ZEMBLE
Zone à Agnostus pisiformis (1rvingella) , Koldinia.
EXTRÊME-ORIENT
Paishanien Zone à Chuangia batia et Crepicephalus (Cambrien moyen ?).
Billingsella dans le Haut-Tonkin.
GOTHLANDIEN -- SILURIEN
•
Europe ,
Amérique du oId
">
• •
MOYEN
AshgiJ/ Richmondien
ET
Caradoc Trentonien
SUPÉRIEUR (1) •
ORDOVICIEN Llandeilo Mohawkien
Llanvirn Chazyen
-
Skiddaw Canadien
INFÉRIEUR
Tremadoc Ozarkien, Trempealeauen
CAMBRIE T
>'
En règle générale, la paléogéographie de l'Ordovicien inférieur n'est pas très différente de cel1e du Cam-
brien supérieur. Mais les faciès calcaires ou dolomitiques tendent à l'emporter sur les faciès schisteux. Ce dévelop-
pement des roches carbonatées a favorisé l'essor des Brachiopodes articulés, des Céphalopodes, des Gastéro-
podes et de certaines familles de Trilobites.
Durant l'Ordovicien inférieur, l'écologie des diverses faunes n'a pas été foncièrement différente de cel1e
du Cambrien. Les lagunes à Cryptozoon ont même atteint leur apogée à cette époque, où elles sont responsables
d'importantes formations dolomitiques en Sibérie,en Chine et en Amérique du Nord .
•
FACIÈS A GRAPTOLITlfES
Cependant, à l'extrême base de l'Ordovicien apparaît un faciès spécial du Silurien sensu lato (Ordovicien
+ Gothlandien), le faciès à Graptolithes qui va occuper la vedette pendant une période d'environ 80 millions
d'années. A la vérité, il y a deux faciès à Graptolithes. En effet, il faut distinguer:
la Le faciès à Graptolithes Dendroïdes (Trémadoc de Pologne) dont tous les éléments sont franchement
benthoniques. Ils ne sont pas seulement fixés mais encroûtants à la façon des Ptérobranches actuels. Mais il faut
souligner que la fixation a souvent lieu sur des organismes flottants tels que des Algues, et aboutit donc à une
écologie pseudo-pélagique (Ruedemann, 1934; Boucek, 1957)'
2 0 Le faciès à Graptolithes pélagiques, qui flottaient au gré des courants et des vagues. Le seul Dendroïde
pélagique par lui-même est Dictyonema fiabelliforme et c'est pour cette raison que cette espèce est si largement
répandue. Elle est à l'origine des Graptolithes Graptoloïdes qui seront tous pélagiques.
(1) Les auteurs américains et scandina\'es considèrent que l'OrdO\'icien supérieur est limité à l'Ashgill (= Richmond). La plupart des
Européens placent le Caradoc dans l'Ordo\'icien supérieur. En réalité, aucune coupure paléontologique ne permet de séparer un Ordovicien moyen
d'un Ordovicien supérieur. En bonne logique l'Ordovicien doit donc être subdivisé en 2 parties seulement puisque l'Ordovicien moyen n'a pas
la même signification pour tous les auteurs.
54 LA VIE A L'ÉPOQUE ORDOVICIENNE
FACIÈS COQUILLIER.
Parmi les faciès marins, le faciès coquillier, que l'on nomme en général dans les manuels, même français
du nom anglais de « shelly facies » peut être suivi durant tout l'Ordovicien et le Silurien s. s. (= Gothlandien).
On y trouve des Brachiopodes (Orthacés surtout), des Trilobites et des Mollusques, dans une gangue qui, suivant
les apports sédimentaires, peut être calcaire, finement gréseuse ou même schisteuse. C'est, peut-on dire, un faciès
de base. On l'interprète en général, comme un dépôt de mer peu profonde: on déduit que l'eau de cette mer était
claire lorsque la gangue est calcaire, qu'elle était troublée d'apports détritiques quand la gangue est gréseuse ou
schisteuse. Il est permis de penser que ce faciès s'est souvent élaboré près des côtes. Dans ce dernier cas, on peut
concevoir qu'il s'agit souvent de formations transgressives sur des rivages plats. L'absence de matière charbon-
neuse et surtout de pyrite suggère des eaux aérées et un fond à végétation clairsemée. La diversité des gangues
du faciès coquillier donne à penser que les organismes qu'il contient étaient très tolérants, se nourrissant proba-
blement de petites proies contenues dans les fonds meubles et s'enfouissant souvent dans ce milieu protecteur,
comme c'est le cas pour les Vers, les Mollusques et les Crustacés des vases et des boues marines actuelles.
(1) L'ampélite (de ampelos, vigne, parce que cette roche est utilisée pour amender la terre à vigne) est un schiste argileux noir, riche en
substance charbonneuse et en pyrirc.
ORDOVICIEN INFÉRIEUR 55
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184, Archaeoscyphia
183. Schéma minganensis (Bill) X 0,3.
cl' un Chitinozoaire.
188.
Dùneropygiellil
, caudallodosa
Ross
CHITINOZOAIRES
Silicisponges
TRILOBITES
Tétracladines : Archœoscyphia.
Agrauloïdés : Plethopeltis, Parapl{'thopeltis. [185]
Solenopleuroidés : Iddingsia. Auprès d'eux: Psalihillls,
CŒLENTÉRÉS
TIystricur1ls, Dùneropygiel1a. [186- 1 881
Apparition des Chretetidés dans 1'0zarkien. Llyoididés : Eurekia. [189]
56 LA VIE A L'ÉPOQUE ORDOVICIENNE
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208. Bellefontia chamberlaini
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206. Symphysllrina woosteri Clark.. ;'.
Ulrich. 207· Niobe insignis Linnarsson.
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209. Megalaspis.
acuticauda Angelin
212. Tsinania canens
(d'après STORII1ER).
(WaIcott).
210. Asaphelllls venta Hintze.
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223. Synhomalonotus
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221. Seleneceme bakeri (Turner) aragoi Rouault.
(d'après TURNER, WHlTTlNGTON).
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ORDOVICIEN INFÉRIEUR 59
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233. Eurychilina
dorsotuberculata
Hessland
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Ophileta comp/anata Van uxem.
2
234. Ceratiocaris papilio Salter
(d'après WOODWARD). •
PTÉROPODES?
Apparition des TENTAcuLITEs dans le' Canadien (Skid- 248. Détail grossi 247·
daw). Coquilles coniques, petites, sans cloisons ni siphon; 246. Sccevogyra TenlaClililes /owdoni
loge initiale globuleuse. [247-248] szvezeyi Whitfield. Fisher et Young.
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60 LA VIE A L'ÉPOQUE ORDOVICIENNE
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canalicules
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par les parties molles fixées par des muscles sUr la coquille.
Les autres loges (= chambres à air) contiennent un
mélange gazeux plus riche en azote que l'air.
255. Coupe schématique Au delà de la première loge on trouve la loge initiale
de Tarphyceras. (= loge embryonnaire = protoconque) globuleuse, d'où
253- Coupe de part le siphon, tube membraneux en tissu conjonctif
Cassil10ceras grande •
hypervascularisé, qui traverse toutes les cloisons et toutes
Ulrich et F oerste.
les chambres à air pour aboutir à la partie postérieure
de l'animal. Sa fonction est mal connue (sécréter le gaz
CHITONS des chambres à air ?). Sa position varie avec les groupes.
Apparition. A son contact, les cloisons se retroussent vers l'arrière
en formant un goulot (= choane = col septal).
SCAPHOPODES Le squelette du siphon est formé par ces goulots
siphonaux. Chez le Nautile actuel, le mésoderme du
Apparition. siphon sécrète des spicules calcaires formant un écha-
faudage peu cohérent qui disparaît à la putréfaction.
CÉPHALOPODES Lorsque cet échafaudage est très cohérent, il constitue
une formation annulaire gainant le siphon entre les
Se développent. Le groupe donne naissance à de goulots, c'est l'anneau connectif, Ainsi, le siphon passe
nombreuses familles bien différentes les unes des autres. à travers le manchon discontinu formé par les cols sep-
taux, et ces cols sont eux-mêmes entourés par les anneaux
ANATOMIE D'UNE COQUILLE DE CÉPHALOPODE. - La connectifs. On observe une assez grande variabilité des
coquille est sécrétée par le manteau dans lequel on peut structures siphonales : les goulots peuvent être courts
distinguer plusieurs régions : et droits, ou bien courts et incurvés, ou bien allongés et
la La région antérieure sécrète la partie de la coquille emboîtés; le siphon a tendance à s'élargir et les anneaux
située près de l'ouverture et aSSure ainsi la croissance de connectifs ont tendance à s'épaissir.
cette coquille; Ajoutons que la coquille peut être droite ou courbe,
2° La région postérieure sécrète les cloisons ; lisse ou annelée.
3° La région siphonale sécrète les structures mtra-
siphonales. A l'Ordovicien inférieur, il y a surtout des ELLESMEROCE-
La coquille est externe par rapport à l'animal, très RoïDES (ex. Ellesmeroceras),' siphon sub-ventral, goulots
développée, divisée en loges par des cloisons (septa) qui courts, anneaux connectifs. [249]
se manifestent à la surface de la coquille par une ligne
de suture. Cette coquille cloisonnée est le phragmocone. ENDOCÉROïDES. - Le siphon ventral est comblé, au
La dernière loge (chambre d'habitation) est occupée fur et à mesure de la croissance par un remplissage à
•
ORDOVICIEN INFÉRIEUR 61
ACTINocÉRoïDEs. - Apparition.
LAMELLIBRANCHES •
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Schéma des structures de test des Brachiopodes articulés
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260. Lingula lepidula
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Époque actuelle. (d'après OP1K).
Sinus vasculaires
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264. Valve pédonculaire. 265. Valve brachiale.
Finkelnburgia buttsi Ulrich et Cooper.
Articulés
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A leur voisinage, les Hesperonorniidés (Hesperono- - les bithèques (= thèques accessoires) taille petite,
miella) qui sont près de la souche des Strophoménacés. forme renflée en massue (peut-être gonothèques ayant
[27 2 - 2 73] un court stolon pédonculaire) ;
SYNTROPHlüïDES. - Apparus au Cambrien supérieur. - les stolothèques produisent les 3 sortes de loges par
Syntrophopsis. [274-277] bourgeonnement dû à un stolon chitinisé situé à l'intérieur.
Les auto thèques et les bithèques sont ouvertes à l'exté-
PLECTAMBONITACÉS. - Apparaissent. Leur coquille rieur tandis que les stolothèques (sauf la dernière du
montre le passage des endopuncta aux pseudopuncta. rhabdosome) sont remplies par la base de l'autothèque
•
Charnière sur laquelle les pseudopuncta forment des SUIvante.
denticulations. Sur la valve droite, processus cardinal Le stolon est un cordon creux, tubulaire, analogue à
simple (apophyse sur laquelle se fixent les muscles adduc- celui du Ptérobranche actuel Rhabdopleura. Il produit,
teurs). par bourgeonnement, tous les zooïdes. Ce stolon est
entouré d'un tube en chitine et il forme, à l'intérieur
STROPHOMENACÉS. - Apparaissent. Processus cardinal des stolothèques, un système continu de tubes de 25 à
bilobé. 35 (.L de diamètre, à parois très minces.
Chez Dendrograptus la loge initiale ou sicula est tubu-
laire ou conique : sa partie la plus ancienne (prosicula)
PTÉROBRANCHES est lisse, sa partie plus récente (métasicula) est en tissu
fusellaire (nous reviendrons sur la définition de ce tissu).
Le premier Ptérobranche connu à l'état fossile est L'oozoïde initial contenu dans la sicula bourgeonnait
Eocephalodiscus du Trémadoc de Wysoczki, près de en perçant la paroi de celle-ci par un pore, le foramen ;
Bogoria (Pologne). Il est peu différent du genre actuel le deuxième zooïde sécrétait alors une deuxième loge ou
Cephalodiscus ,. ce dernier est caractérisé par des colonies stolothèque siculaire.
irrégulières, sans stolons, portant des épines qui entourent En croissant, celle-ci devenait une autothèque et bour-
les orifices de logettes tubulaires. geonnait deux autres loges, une bithèque et une nouvelle
Chez Eocephalodiscus, une dizaine de loges d'habitation stolothèque: les 3 thèques résultantes formaient la pre-
de forme variable. [278] mière triade.
• Les stolothèques s'alignent ainsi en formant une •
chaîne continue sur le côté dorsal du rameau dans lequel
GRAPTOLITHES se trouve le stolon principal et la partie terminale d'une
stolothèque enveloppe les parties basilaires de la triade
suivante (autothèque, bithèque, stolothèque).
Graptolithes dendroïdes
Les colonies de Dendroïdes menaient une vie bentho- •
Formes arborisées et réticulées, anastomosées, fixées nique fixée. L'ancrage dans le substratum se faisait
par un pédoncule pouvant être long, mais dépourvues soit par des racines, soit tout au moins par un organe
d'axe chitineux de soutien. d'adhésion filamenteux (ex. Dictyonema fiabelliforme var.
L'organisation et le développement de Dendrograptus anglica) soit par un organe d'adhésion lamellaire (ex.
ont été étudiés par Kozlowski qui a eu en main des échan- Dictyonema cavernosum), soit par une sicula (voir plus loin).
tillons en merveilleux état de conservation, dans des bancs En outre, l'étude au microscope du test chitineux des
de calcédoine du Trémadoc de Pologne. Dendroïdes montre que la paroi de la thèque comprend
•
Les branches ou rhabdosomes portaient 3 sortes de 2 tissus :
loges : le tissu fusellaire à l'intérieur, et
- les autothèques (= thèques principales = hydro- le tissu cortical à l'extérieur.
-thèques) souvent épineuses et ayant un grand stolon Le tissu fusellaire est composé d'articles ou segments
pédonculaire; fusiformes (fuselli) superposés en 2 piles juxtaposées, les
LA VIE A L'ÉPOQUE ORDOVICIENNE
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282. Schéma du périderme
d'un Graptolithe dendroïde. th.c.
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279. Dendrograptus fruticosus - -
Hall. X 0,7. b b
284. Idiotubus X 30 (d'après KOZLOWSKI). 280.
a: autotèques; b: bithèques. Dendrograptus
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Kozlowski.
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290. Schizograptus quebecensis Ruedemann.
289. Clonograptus flexilis Hall.
288. Stolonodendrum uniramosum
(d'après KOZLOWSKI). X 26.
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a. autothèque; s. stolothèque. \
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295· Phyllograptus 3 0L
Tetragraptus angustifolius Oncograptus
phyllograptoides Hall. upsilon
Linnarsson. T. S. Hall.
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3°2.
Retiograptus --
geinitzianus
Hall
297· (d'après
Phyllograptus RUEDEMANN).
typus Hall.. 3°4·
294. Goniograptus thuereaui Mac Coy. Exoconularia
305. Bras d'Eophiura bohemica Schuchert pyramidata
(d'après SPENCER) (Hoeninghaus).
1.
. CONULARIDES
ÉCHINODERMES
Clonograptus est aussi à l'origine des Dichograptidés :
Dichograptus: il y a un disque central d'où partent
•
Astéroïdes (Ophiurides + Astérides)
8 branches principales simples (non ramifiées) et uni-
sériées. Auprès de lui Goniograptus, Loganograptus Villebrunaster, SOMASTÉROïDE à bras en voie de for-
Zygograptus. [29 1 - 2 94] mation à partir de la face orale. Ce groupe est la souche
des Astérides et des Ophiurides. [3°7]
Les Dichograptidés donnent les Tétragraptidés :
Tetragraptus: Rhabdosome à 4 branches; [295-296] Des formes proches des Ophiures : les AULURoïDES
•
ORDOVICIEN INFÉRIEUR
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Ornementation 307. Villebrunaster thorali Spencer.
externe. anus podia
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Ophiocysties
Formes ressemblant aux Édrioastéroïdes, mais libres.
Les pieds ambulacraires s'y développent beaucoup plus
que dans les autres Échinodermes et se couvrent de
plaques : ils finissent par être aussi grands que les bras
, . des Ophiurides. Ces podia hypertéliques sont répartis
en 5 touffes sextuples et se présentent comme ~es
•
68 LA VIE A L'ÉPOQUE ORDOVICIENNE
plaques couvmntes
du sillon
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interradiales '~-----'-----7f-
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passage du nerf radiaire
314. Coupe d'un sillon nourricier (d'après JAEKEL).
,
313. Figuration (d'après HOFFMANN et NIKITIN). 313-314. Mesocystis pusyrewskyi Hoffmann. aNUS
Eocrinoïdes
Skiddaw : •
• ..•
1° Zone à Asaphidés :
Niobe, Symphysurus, Megalaspis. • •
2° Zone à Didymograptus et Tetragraptus
phyllograptoides.
3° Calcaire à Orthocères inférieur : Calcaire à Orthocères inférieur : Calcaire à Megalaspis :
Zone à Megalaspis planilimbata. Zone à Megalaspis planilimbata et Zone à Megalaspis planilimbata.
Phyllograptus. Zone à Megalaspis limbata.
Zone à Megalaspis li11lbata. Zone à Asaphus br6ggeri et Oneho-
metopus volborthi.
Zone à Asaphus lepidurus et Mega-
laspis gibbus.
4° Schistes à Asaphus expansus. Zone à Asaphus expansus. Zone à Asaphus expansus et A. la-
manskii.
Zone à Asaphus ranieeps.
Zone à Asaphus eiehwaldi et Pty-
ehopyge globifrons.
BOHÊME
Trémadoc
• 1 0 Zone à Dietyonema fiabelliforme intermedium .
2° Zone à Euloma, Niobe, Parapilekia, Pliomerops.
3° Zone à Hemibarrandia.
Skiddaw
Zone à Asaphellus et Parabarrandia.
MONTAGNE NOIRE
Trémadoc
1° Zone à Euloma, Niobe.
2° Zone à Shumardia miqueli.
30 Zone à Asaphellina barroisi, Symphysurus, Megalaspis.
Skiddaw
10 Zone à Taihungshania miqueli = zone à Diehograptus.
2° Zone à Didymograptus extensus :
a) Sous-zone à D. V frac tus ;
b) Sous-zone à D. defiexus, D. baltieus, Megalaspis.
3° Zone à Phyllograptus protobifidus, Synho11lalonotus tristani, Colpocoryphe cf. aragoi.
ANGLETERRE
Trémadoc
,
• 1° Zone a Dietyonema fiabelliforme sociale.
•
2 0 Zone a Clonograptus tenellus
• Zone à Bryograptus.
3° Zone a Shu11lardia pusilla
CANADA ORIENTAL
Trémadoc
1° Zone à Dictyonema flabelliforme acadicum.
2° Zone à Staurograptus diehotomus.
Canadien
3° Zone à Clonograptlls fiexilis et Tetragraptus.
4° Zone à Phyllograptus typus et Tetragraptus quadribrachiatus.
5° Zone à Didymograptlls :
a) Sous-zone à Didymograptus nitidus et D. patulus;
b) Sous-zone à Didymograptus extensus et Coniograptus thureaui.
•
UTAH MARATHON
Ozarkien = Trémadoc Trémadoc
Zone à Symphysurina : Zone à Asaphellus, Shumardia, Bel-
a) Sous-zone à Bellefontia; tella, Andesaspis, Symphysurina,
b) Sous-zone à Xenostegium; Bellefontia, Bryograptus, Schizo-
c) Sous-zone à Paraplethopeltis. graptus, Clonograptus.
Zone à Leiostegium et Kainella.
Zone à Tesselaeauda et Pilekia.
Zone à Protopliomerops (Rossaspis) superciliosa.
Zone à Menoparia, Psalikilus, Bolbocephalus:
a) Sous-zone à Protopliomerops celsaora;
b) Sous-zone à Protopliomerops contracta (= zone à Carolinites).
ELLENBURGER
Zone à Leiostegium et Paraplethopeltis.
Zone à Hystrieurus, Leeanospira, Arehœoseyphia (= Roubidoux Beekmantown).
Zone à Bathyurellus et Jeffersonia, FinRelnburgia.
HAUT-MISSISSIPI
• Trempealeauien (= Trémadoc?) = Croixien supérieur:
Zone à Saukia, Dikelocephalus, Calvinella, Eurekia, Tellerina, Saukiella, Iddingsia, Plethopeltis, Scœvogyra,
Finkelnburgia.
Canadien
à Cryptozoon.
APPALACHES
Ozarkien
Zone à Ellesmeroeératidés (formation de Stonehenge = Gasconade).
Zone à Lecanospira et Endoceroides (= formation de Rochdale = Roubidoux) :
a) Sous-zone à Archœoscyphia;
b) Sous-zone à Diparelasma;
c) Sous-zone à Syntrophopsis.
EXTRÊME-ORIENT
Fengshanien
1° Zone à Dictyella (Prosaukia?) (Cambrien supérieur).
2° Zone à Saukia, Ptychaspis, Pagodia buda.
3° Zone à Tellerina, Tsinania (Saukia?).
LA VIE A L)ORDOVICIEN MOYEN
,-
ET SUPERIEUR ,
A l'Ordovicien moyen, la transgression s'avance sur le Bouclier Canadien, l'Amérique du Sud, l'Europe
et l'Mrique du Nord. Des mouvements orogéniques se produisent dans les Appalaches et en Chine. Les faunes
chaudes gagnent vers le Nord: en Scandinavie, il y a des récifs à Algues et à Polypiers. De telles faunes se ren-
contrent également dans tout l'archipel de l'Amérique arctique, entre la Terre de Baffin et l'Alaska.
A l'Ordovicien supérieur, ces faunes « nordiques» refluent vers le Sud.
L'OrdovicIen se termine par l'orogénèse taconique qui se fait sentir en Sibérie, en Chine, dans les Andes,
•
les Appalaches et le Groënland. . "
•
PROTISTES
317. Glœocapsomorpha
prisca Zalessky • •
(d'après LINDENHEIM). . •'. • ••
X 450
3l 6 bis. Hystrichosphœridium longispinosum Eisenack.
1
1
CHITINOZOAIRES. - Ils sont à leur apogée.
Cyclocrinus poroS1ls Stolley
(d'après PIA).
ALGUES
3 2 3.
Acanthodictya
hispida •
Dawson. •
•
3 22 .
• 329. Catenipora .
3 2 I. Cyathophycus
328. Tetradium.
Protospongia quebecensisJ
nwnonenza Dawson
Dawson et Hinde. et Hinde.
RHODOPHYCÉES. - Parmi les Algues rouges, Solenopora
va donner 2 groupes divergents : l'un évoluant vers
,oscule Lithothamnium, l'autre vers Lithophyllum. Solenopora offre
2 tissus : un tissu basal composé de cellules parallèles
muraille
/exteme • au substratum et un tissu vertical composé de files de
cellules formant les parties dressées du thalle.
muraille
inteme
•
SPONGIAIRES
CŒLENTÉRÉS
Stronnatoporoïdes
Les Stromatoporoïdes, dont la position systématique
demeure incertaine (il s'agit probablement d'Hydro-
zoaires), sont connus depuis le Cambrien, mais ne cons-
truisent pas de récifs avant l'Ordovicien moyen. A cette
époque on peut signaler les premiers récifs, formés de
Stromatopores et de Tabulés, en Norvège (sur le lac
Mjbs) et dans la province américano-arctique. Labechiidés.
327. Labechiidé sans piliers : Vésicules, avec ou sans piliers (Cystostroma, Labechia).
Cystostroma vermontense Galloway et Saint- Jean . [326-3 27]
•
•
•
fossule
-alaire 332. Section.
33°· 33 1 -332.
Protarea vetusta (Hall). - septe cardinal Streptelasma .
corniculum
333. Lambeophyllum profundum Roemer. •
(Conrad). • , ~
Chretetidés •
les Halysitidés.
1\1,
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74 LA VIE A L'ÉPOQUE ORDOVICIENNE
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33 8 .
336. H ungioides. Reedolithus carinatus
(d'après STORMER).
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• Stormer. Tretaspis seticornis (His).
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335·
Robergia major Raymond
(d'après HUPÉ). 34°·
Cryptolithus bellulus (Ulrich).
•,
••• ••
1
347·
Selenopeltis buchi .
(Barrande)
(d'après PRANTL et PRIBYL). 348. Ogygiocaris dilatata Sars.
•
• o
35°·
349· Asaphus expansus Linné. Isotelus gigas (Dekay). 351. Parabarrandia bohemica
(Novak) . ,.
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•
1
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358. Flexicalymene
357. Dysplanus •
senaria ( Conrad). 366. Or1llathops
centrotus Angelin. 359. Eohomalonotus 360. Placoparia barrandei atavus (Barrande).
v
bohemicus (Barrande). •
Prantl et Snajdr.
365. Chasmops 3 6 3.
conicophthal1llus Pseudosphcerexochus (Pateraspis)
Sars et Boek. pater Barrande.
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meroides (Ordovicien d'Amérique du ord). Cheirurus
(Ordovicien supérieur à Dévonien moyen). Le dernier
sillon glabellaire isole un lobe prénucal. Ceraurus. Encri-
nurus (Ordovicien-Gothlandien). Pygidium à segments
nombreux et plèvres souvent dirigées vers l'arrière.
Pseudosphœrexochus,. Staurocephalus (Ashgill). Glabelle
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. . divisée profondément par des sillons : le lobe antérieur,
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Dalmanitidés. Glabelle dilatée vers l'avant. Dalma-
361. Heli01lleroides teres E\"itt 367. Kloucekia phillipsi nitina. Pointes g~nales, pygidium grand se terminant par
(d'après EVITT, 1951). Barrande. une pointe. Chasmops. La glabelle est découpée de chaque
ORDOVICIEN MOYEN ET SUPÉRIEUR 77
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372. Section
371. d'une coquille femelle. 373. Remarquer la poche incubatrice.
Chilobolbi ''1 dentifera (d'après KESLING).
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37 6 .
Subulites
374. Archinacella regularis
patellijormis (Hall) ", Ulrich
(d'après B. KNIGHT 377. Bucanopsis carinijera et
et YOCHELSO '). 375. Maclurites logani Salter. Ulrich et Scofield. Scofield.
côté en lobes par les sillons latéraux (province Américano- la coquille est ouverte: Beyrichüdés (fin de l'Ordovicien,
Arctique). [364-365] début du Gothlandien). Chilobolbina. [3 6 8-373J
Phacopidés. Klou'éekia (K. phillipsi). Ormathops.
[3 66 -3 6 7J
MOLLUSQUES
CRUSTACÉS
Ostracodes Monoplacophores
LEPERDITIACÉS. - Apparition des Léperditiidés, à Archinacella, une empreinte musculaire en fer à cheval
valves inégales. interrompue par l paire d'empreintes. [374J
FORMES DROITES
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384. Reconstitution 38 5. 386. Traces groupées autour d'un amas i; .~.:~ ~:::~:;~
des tentacules. Traces des tentacules. de nourriture. .... ::'::.~':.:::'
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384-388. Traces mécaniques d'Orthonybyoceras (d'après FLOWER). ~.:.:.:
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siphon margina.I XI; '"",' 38 8.
Reconstitution
387. Coquille vue
avec trace de profil.
de traînage, juste
, avant la mort
393· 394· de l'animal.
393-394. Multicostella saffordi (Hall et Clarke).
branches
--latérales
. septum
diagonaJ
Valve brachiale. -- branche
4 18 .
cent,ale
Rafinesquina alternata
(d'après DAVIDSON).
septum me ran::..._....:~~::,..,. 426. P~chydictya foliata Ulrich. x 20.
•
Valve brachiale.
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(d'après SPJELDNAES).
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Phyllodictya
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, Ulrich.
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Col1%phides
par des septa brachiaux compliqués à l'intérieur de la 422. Section transversale. 423. Section longitudinale.
valve brachiale. [421] Prasopora grayœ Nicholson (d'après BAssLER). X 25.
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zoecles support ,
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428. Coupe transversale. 429. Coupe tangentielle. ,•
•
Lichenalia concentrica Hall. ••
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•
•
43 2 .
. Corynoides
calicularis
43°· 430 bis. X 20. Nicholson
Stictoporella cribrosa Ulrich. (d'après
BULMAN).
X 13
1
431. Didymograptus murchisoni
var. geminus (Hisinger).
ci
•
x 5 1
• .. 438. Glossograptus hincksi
43 6 . (Hopkinson).
Dicellograptus elegans X 10 (d'après BULMAN).
•
Carruthers. •
437. Cryptograptus
tricornis Carruthers.
X 3
X 2
x6 447· 445·
Plegmatograptus
439. Lasiograptus nebula 445-446. Phormograptus sooneri Whittington.
hystrix Bulman . Elles et Wood
•
DÉVELOPPEMENT DES GRAPTOLOïDES ,1
[449-452] • X 2
440 . x 4 X 2
Diplograptus
CROISSANCE DE LA SICULA. - La colonie débute par la pristis Hall 44I. 44 2 . 443·
prosicula qui, au stade de 0,5 mIn, ressemble à une (d'après Glyptograptus Amplexograptus Orthograptus
bouteille ouverte à la base et fermée au goulot. Le col RUEDEMANN teretiusculus perexcavatus calcaratus
de la bouteille est le début de la nema. Sur la paroi de et DECKER). (Hisinger). (Lapworth). (Lapworth).
LA VIE A L'ÉPOQUE ORDOVICIENNE
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ORDOVICIEN MOYEN ET SUPÉRIEUR 85
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46 r, Conularia
(d'après H. et G. TERMIER).
Détail d'ornementation mon- \
trant la structure en fuseaux. \~
462. Diconularia -.
-
clavus (Reed). -
, 4 66 .
,, •
••
, Eoconularia loculata Wiman
(d'après WrMA~) 463, Metaconularia
Coupe ttansversale aspersa (Lindstr6m).
4 64. montrant les septes.
Anaconularia
anomala 466 bis.
Barrande, Ctenoconularia.
465. Palcenigma.
4 68 .
Conularina
triangulata 467. Climaconus.
(Raymond).
CONULARJDES
lacraire i~
madréporile
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Bohemura jahni 1
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JaekeL inféro- adambu- ambu- superambulacraire
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•
472. ÉCHINODERMES
T œniaster spinosus
Billings.
Développement de tous les groupes déjà apparus.
__.Am. Les bras redressés, Plusieurs faciès: en Scandinavie et dans les pays Baltes,
en position de vie dans les récifs ou à leur voisinage, Pectinirhombifères,
--.Ad,
fouisseuse
Rhombifères, Diploporites. En Europe Moyenne (Bohême,
(d'après SPENCER).
Montagne Noire), en Écosse et en Afrique du Nord
p. a. : pièces buccales (Maroc, Kabylie) : Carpoïdes, Astéroïdes et Amphorides.
angulaires
pa _ '". -
.. "V'N Am. : ambulacraire
Ad. : adambulacraire
C'est la province à Amphorides. En Amérique du
(couches de Trenton) ; Edrioastéroïdes.
ord
ORDOVICIEN MOYEN ET SUPÉRIEUR
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plaques \--\
couvrantes
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,
480. Deux échantillons anus
accolés fixés •
sur un support. 48 r. I1lterambulaire 477.
Cyathocystis plautinee Schmidt. Edrioaster bigsbyi Billings.
péristome
latérales marginales
ùzterambulacre
latérales
plaques
couvrantes
brachiole
478. Carneyella
476. Cystaster granulatus Hall. chapmani (Raymond).
anlls
gonopore
et
479·
Astéroïdes Lepidodiscu s cincinnatensis Roemer.
Parmi les Ophiurides, Stenaster, très spécialisé, sédentaire
ou fouisseuse, offre presque des vertèbres et de fortes pla-
ques latérales; Tceniaster. à latérales minces et vie fouis-
seuse Bohemura qui en est voisin; Euzonosoma. [47r-474]
Parmi les Astérides, Platanaster. [475]
• •
•
Carpoïdes ,, ••
, pores-
Dendrocystis: continue. [482] oraux
Cothurnocystis: thèque rappelant la forme d'un soulier, •
limité par un cadre de r2 plaques marginales.
Sur la face dite supérieure, r3 à 42 ouvertures à demi-
obturées par de petites plaques bisériées. On les inter-
prète comme les ouvertures de canaux ambulacraires
pédollcule hétérostélé
aboutissant à la bouche demeurée interne. Une ouver-
ture entre les plaques marginales est probablement l'anus. 483, Cothurnocystis
[4 83] elizae Bather. 482. Dendrocvstis seotica Bather.
ORDOVICIEN MOYEN ET SUPÉRIEUR
•
493. D'après lVIORTENSEN. 494. Reconstitution.
Bothriocidaris pahlenii Schnidt.
bouche.
Inadrepvrite
•
" pyra.mlde
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Aristocystis bohemicus
Barrande.
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0° 0 ~~;;;::~ Crinoïdes
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Groupe immense, apparu à l'Ordovicien moyen, très
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OoJ° O répandu au Gothlandien, ayant eu son maximum au
Carbonifère inférieur (Mississipien), presque éteint à la
limite du Permien et du Trias, ayant repris de l'importance
durant l'Ère Secondaire et réduit à presque rien aujour-
503. Plaques ambulacraires d'Eothuria. •
d'hui .
'/
tube anal
interradia les
•
S'l. Xenocrinus
penicillus Miller
508. S09· S, o. Protaxocrillus 'elegans (d'après WACHSMUTH
509. Cupulocrillus humilis (Billings) (d'après SPRINGER). (Billings) (d'après SPRINGER). et SPRINGER).
•
plaque
portant
des
" diplopores
brachioles
brachi'ël/es- ----
rad/a./es ------- _ __basa./es sillon'
--·in fra.ba.sa/ es •
nourrLCter
•
coupant
, la deltoïde insertion brachiolaire
S'4· Asteroblastus volborthi
S' 3· Asteroblastus stellatus Eichwald (d'après SCHMIDT in BATHER)
S'2. Re,teocrinus nealli (Hall). (d'après SCHMIDT in BATHER)
par la bouche et par l'anus (celui-ci peut être suivi sur le mais en conservant leur articulation souple. Tegmen
calice par une série de plaques anales s'intercalant dans les flexible avec sillons nourriciers et bouche. Bras unisériés
cycles en donnant une apparence de symétrie 6). et sans pinnules. Vie active. Le plus ancien, du Trenton,
La bouche est normalement au centre du tegmen, Protaxocrinus est manifestement dérivé de l'Inadunata
c'est le point de convergence de 5 sillons nourriciers venant Cupulocrinus auquel il est associé. [s08-5IO]
des bras. Elle est entourée de plaques orales, et de petites
plaques intercalaires constituant le tegmen. Camerata. Bouche interne, sous le tegmen. Les Came-
Dans la disposition camerata, les plaques du tegmen rata forment dès l'Ordovicien 2 séries : les mono-
cycliques (MONOBATHRA) et les dicycliques (DIPLO-
recouvrent la bouche et les sillons nourriciers. Si bien que
les particules alimentaires sont amenées dans la bouche BATHRA). Pinnules très développées.
Les formes les plus primitives sont très voisines des
par l'intermédiaire des bras dont l'insertion sur la thèque
est creusée en tunnel. Inadunata: Reteocrinus, dicyclique, est à l'origine des
Diplobathra. Xenocrinus, monocyclique, est à l'origine
Inadunata déjà bien représentés à l'Ordovicien (à des Monobathra. [SII-5l2]
partir du Llanvirn = Chazy) continuent jusqu'au Trias.
Les plus primitifs sont monocycliques (Hybocrinus)
et possèdent des radiales composées ou des brachiales BJastoi'des
fixées, incorporées au calice. Hybocystites. [50S-s06]
Plaques thécales soudées les unes aux autres. Les plus Groupe venant des Diploporites mais demeurant dans
le type Pelmatozoaire parce qu'il est caractérisé par un
évolués sont dicycliques (Carabocrinus). [s07]
long pédoncule. Calice en forme de fleur, composé de
Flexibilia (Ordovicien-Permien). - Les plaques sont plaques à disposition régulière: 3 basales (soudure de 5),
réunies par du tissu élastique. 5 radiales, 5 orales (= deltoïdes). Tube digestif en U.
Dicycliques : brachiales inférieures incorporées au calice, Au pôle supérieur, la bouche centrale est entourée de
!
LA VIE A L'ÉPOQUE ORDOVICIENNE
cm.so---=:~
Coupe
schématique. •
-_ptC
5 l 6. Lepidocoleus
(d'après
WITHERS). -- -s.cye?
,dL
,cm.d.J
Coupe
schématique.
515· Blastoidocrinus carchariedens Bill ings 517. Plumulites
d'après JAEIŒL). (d'après
WITHERS).
J , \ /
scye! dcr; cr.t, cr.4
•
Face dorsale.
5 l 8. Plaque terminale. 5 l 9. Plaque latérale. 520. Astraspis desiderata '/Valeott, d'après ORVIG.
r. pi région pinéale; cm et pic: éléments du système de la ligne latérale;
5 l 8-5 l 9. Plumulites. cr ; crêtes; S. cycl. : écailles à croissance zonaire.
CONODONTIFORMES NEUHODONTlFORMES
52!. DichognathllS. •
n
"~IPij ij'P rr ~lm/TIr.:nll"
5 2 5.
5 2 3. 5 2 4. Coleodus.
529·
527· Stereoconlls.
522. Ozarkodina. Phragmodus. Crodylodus. Chirognathus.
•
Agnathes = Cyclostomes
•
Dans le grès de Harding (Ouest de Canon City, Colo-
rado), ainsi qu'en d'autres États d'Amérique du Nord.
•
Hétérostracés :
Astraspis: écailles isolées, fragments de cuirasse symé- 526 • 528. 529 bis.
trique à plaques polygonales. [520] Amorphognathus. Ptiloconlls. Curtognathus.
Eriptychius: écailles, fragments de plaques, accompa-
gnées de tissu à cellules osseuses et de cartilage calcifié à moyen ou supérieur des pays baltes ou scandinaves et
structure globulaire. transportés en Pologne par les glaciers quaternaires. Ces
Ces genres font déjà partie d'une branche différenciée plantes sont conservées avec leur souplesse originelle et
de Cyclostomes, celle qui, par une évolution régressive, une teinte brune. Elles sont accompagnées de Phyco-
a mené jusqu'aux Myxines actuelles. Ils ont en effet en mycètes, moisissures représentées par leurs hyphes et leurs
commun avec ce groupe une zone crânienne préolfactive, vésicules sporangiales, et qui semblent avoir été des
formant un rostre, un appareil buccal, un seul orifice saprophytes.
branchial de chaque côté du corps. Deux genres ont été distingués, tous deux plus simples
Il y a donc lieu de penser que, dès la base de l'Ordo- que les Psilophytales. Ils possèdent chacun une tige et
vicien, le groupe Pteraspidomorphe (Hétérostracés +
My- une racine, cette dernière avec son chevelu, des organes
xines) était distinct des Céphalaspidomorphes (Cep ha- reproducteurs (archégone, anthéridie, sporogone, spores,
iaspidés + Lamproies) (Stensiéi, 1958). bourgeons fertiles). A ce stade, une différenciation fon-
damentale s'exprime déjà entre ramification monopode
Conodontes et ramification dichotome.
Musciphyton: Aspect de Mousse. Tiges cylindriques
•
-
Apogée. sans feuilles, à ramification monopode, c'est-à-dire dont
• •
Deux groupes prmclpaux : les rameaux de petite taille naissent sur le tronc prin-
CONODONTIFORMES qui continueront jusqu'au Trias; cipal. Surface couverte de cellules épidermiques à parois
[5 21 -524] épaisses. Pas de stomates. Cônes végétatifs à l'apex.
NEURODONTlFORMES qui ne dépasseront pas le sommet Faisceaux conducteurs vers le milieu de la tige. Chevelu
de l'Ordovicien. [525-529 bis] de racines régulier sur les parties souterraines. Ce type
annonce Psilophyton et les Mousses feuillues (en parti-
culier la « seta )) de celles-ci) [530).
PLANTES CONTINENTALES Hepaticaephyton: Aspect d'Hépatique. Ranlification
dichotome. Il s'agit peut-être de prothalles. Éléments
Propsilophytes (Kozlowski et Greguss, 1959). conducteurs comme chez Musciphyton. Tendance des
Les premiers végétaux vasculaires indubitables, dont rameaux vers une forme aplatie. Ce type annonce Tar-nio-
on ait pu reconstituer la structure cellulaire sont des crada, Zosterophyllum, Sciadophyton et les Hépatiques.
plantes de 1 à 10 millimètres, découvertes dans des D'après les auteurs, ces plantes ne dériveraient pas
blocs de calcaire lithographique arrachés à l'Ordovicien d'Algues évoluées.
lm",
•
530. Musciphyton ranzosum Greguss.
•
•
Llanvirn ,
•
LiandeiJo
•
Zone a• Glyptograptus teretiusculus Zone a• Nemagraptus gracilis (8) Zone a• Glyptograptus teretiusClllus
(8)
Zone a• N emagraptus gracilis (9)
Baia
Zone à Clùllacograptus peltifer Zone à Corynoides gracilis (9) Zone à Climacograptus peltifer
et Diplograptu multidens (10) Zone à Cryptograptus tricornis insec-
tiformis (10)
Zone à Climacograptus wilsoni (II) Zone à Diplograptus mohmukensis Zone à Climacograptus wilsoni
(II)
Zone à Dicranograptus clingani Zone à Diplograptus amplexicaulis; Zone à Orthograptus calcaratus
Orthograptus calcaratus (12) Plegmatograptus nebula
Dicellograptus caduceus Dicellograptus caduceus
et Dicellograptus morrisi (12) et Dicellograptus morrisi
Zone à Plellrograptus linearis Zone à Orthograptus quadrimucro- Zone à Orthograptus quadrimllcronatus
et Orthograptuç quadrimucro - natus cornutus (13) et Pleurograptus linearis
natus (13) Zone à Lasiograptus eucharis (14)
Zone à Climacograptus spiniferus
(15)
•
Zone a• Climacograptus typicalis s.s.
(16)
Zone a• Dicranograptus nicholsoni
(I?)
Zone à Climacograptus pygmaeus
AshgiIJ
'.
,
1
Llanvirn
Llandeilo
c
Zone à Trinucleus bronni Zone à IlIœnus chiron
Climacograptus haddingsi
Couches à Chasmops
Ashgill
Couches à Tretaspis
Zone à Tretaspis seticornis Zone à Tretaspis seticornis
Illcenus linnarssoni
Zone à Climacograptus styloideus
Diplograptus pristis
et Pleurograptus linearis (= I3-
Zone à Ti etaspis latilimbus I4 d'Angleterre)
Zone à Isotelus
et Tretaspis latilimbus
Zone à Chasmops Zone à Staurocephalus et Calcaire à Brachiopodes
et Tretaspis latilimbus Dalmanitina mucronata =
Zone à Gastéropodes Couches à Brachiopodes
et Dalmanitina mucronata (à Leptœna)
UTAH
Chazyen
Zone a• Blastoidocrinus - Zone a• Orthis subalata Zone à Didymograptus bifidus.
,
Zone a Pseudoolenoides dilectus.
Zone a• Pseudoolenoides acicaudus .
,
Zone a Eofletcheria.
•
LA VIE A U SIL URIEN
(= GOTHLANDIEN)(I)
Le Gothlandien a duré environ 30 millions d'années (de - 350 à'- 320 millions d'années) .
•
DÉVONIEN •
Couches de passage Downton Gédinnien
fin de la phase ardennaise
, •,
supérieur sans Graptolithes en Angleterre
Ludlow
• moyen et inférieur = Zones 32 à 36 de G. ELLES
•
SILURIEN début de la phase ardennaise ~/'-./'-."-"-""""''''''''"
GOTHLANDIEN
Wenlock Zones 26 à 31
,
Tarannon - Zones 22 a 25 de G. ELLES
Llandovery Zones 16 à 21
,
Les schistes à Graptolithes dominent, avec des formes surtout pélagiques où commencent à prévaloir les
rhabdosomes unisériés, accompagnés encore de quelques types bisériés, tels que Diplograptus et Climacograptus,
qui étaient bien représentés à l'Ordovicien. Un genre simple est caractéristique de cette époque: Rastrites.
Au Silurien supérieur, les facies à Graptolithes continuent d'abonder. Les Monograptidés y sont prépon-
dérants, mais se trouvent au Wenlock, associés à une famille spéciale, les Cyrtograptidés. Certaines colonies flot-
tantes de Monograptidés atteignaient jusqu'à 1 metre de long, et la largeur des rhabdosomes pouvait atteindre
pres de 1 centimetre (faune sarde).
C'est au Gothlandien supérieur que se place l'essor des vrais récifs coralliens en forme de biohermes
(nous avons vu qu'ils ont fait leur apparition, localement, à l'Ordovicien moyen). Les Polypiers qu'on y rencontre
ne sont pas les premiers, mais ils atteignent une extension presque comparable à celle qu'ils auront au Dévonien
moyen. Aussi, les Bryozoaires qui hantent les mêmes milieux et parmi lesquels abondent les Fénestellides, passent-
ils au second plan. Il en est de même des Échinodermes dont beaucoup disparaissent de l'Europe.
Les Crinoïdes et les Brachiopodes jouent dans ces biotopes un rôle important, soit comme constituants des
récifs, soit comme appartenant aux facies interrécifaux où dominent les Spongiaires. En fait, on distingue des le
Gothlandien :
1° Une faune récifale composée d'organismes fixés construisant un bioherme; 2° une faune subrécifale
formée d'organismes mobiles vivant dans le récif ou à côté de lui, dans une « ambiance» calcaire; 3° une faune
interrécifale, formée d'organismes habitant les espaces interrécifaux où les Polypiers ne peuvent pas vivre.
Les exemples les mieux étudiés de récifs Gothlandiens sont ceux du Niagarien Nord-Américain (lequel
correspond aux zones 24 à 31, c'est-à-dire déborde le Wenlock par le bas) qui s'étendent d'une façon discontinue
(1) Kous devons faire remarquer que le terme de Gothlandien, dû à Munier-Chalmas et Lapparent (1894) n'est employé qu'en France
et en Allemagne; il est complètement inconnu en Scandinavie, même en Suède où a été choisi son type (île de Gotland). Dans tous les autres pays
le terme de Silurien est seul utilisé aujourd'hui pour désigner le système compris entre l'Ordovicien et le Dévonien.
Patéont. Stratigr. fasc. 1. 8
•
LA VIE AU SILURIEN
dans les 6 états suivants: New York, Michigan, Ohio, Indiana, Illinois, Ontario. Le dcif proprement dit y est
toujours un bioherme, en forme de dôme, constituant par rapport aux roches environnantes des enclaves lenti-
culaires. Dans la plupart des cas, les polypiers sont cimentés entre eux par de la calcite, enrichis en magnésie
jusqu'à former des masses dolomitiques où la cristallisation entraîne la disparition des structures, si bien que, sauf
exception, ils sont peu déterminables. Les groupes reconnus sont des Stromatopores et des Favositidés prédomi-
nant nettement sur les Tétracoralliaires. ous en conclurons que ces récifs n'étaient pas exactement semblables
à ceux de l'époque actuelle : en effet, les Stromatopores devaient vivre dans des conditions peu différentes de
celles des Spongiaires, et les Favositidés semblent assez proches des Alcyonaires (comme l'actuel Tllbipora) au
moins par leur comportement. Dans les deux cas, il s'agit d'organismes de fonds meubles et d'eaux troubles, sou-
vent entourés par des Algues. Les Polypiers coloniaux du Gothlandien, tels que Acervlliaria et Spongophyllum,
sont d'une morphologie comparable à celle des formes massives qui sont lès plus résistantes dans les récifs modernes.
Enfin, les polypiers simples du groupe des Zaphrentoïdes, en particuli~r les Calcéolidés, semblent jouer le rôle
des Actinies. Remarquons en passant que, si nous sommes très près du vrai récif, l'adaptation n'est pas encore
totale: parmi les Polypiers manquent les formes fragiles et poreuses (tenant la place des Acropora modernes) ;
parmi les autres organismes font défaut la plupart des perforants èt des symbiotes (Lamellibranches et Vers).
La faune subrécifale est composée de coquilles épaisses et lourdes (Megalomus, Lamellibranches de la dolomie
de Guelph), de rares Trilobites et Céphalopodes et de Crinoïdes spéciaux. Les flancs des récifs niagariens sont
soulignés par des digues fossiles de débris coralliens et sont plantés de certains Crinoïdes.
Dans les anfractuosités est située la faune interrécifale de coquilles petites et fragiles (Brachiopodes, Gasté-
ropodes), de Crinoïdes, de Polypiers petits et simples, d'Éponges et de Trilobites.
L'une des nouveautés du Gothlandien est la prairie de Crinoïdes. Il existe, en particulier, d'immenses
étendues couvertes par une seule espèce, Scyphocrinus elegans. Cette prairie abritait, avec quelques Polypiers
Tabulés, des Gastéropodes Platycératidés qui vivaient fixés sur la région anale des Crinoïdes, se nourrissant sans
doute de leurs déjections. Cette association Crinoïdes-Platycératidés se perpétuera durant tout le reste du Paléo-
zoïque. Il s'y adjoint des Lamellibranches et des Orthocères pouvant atteindre une grande taille. Ces Mollusques
ont généralement un test mince. La gangue, parfois calcaire, et alors composée de fragments de Crinoïdes (cal-
caires à entroques), est le plus souvent constituée par des schistes représentant une boue, et teintés de noir ou
de brun; elle i.ndique une proportion élevée de matière organique. Il s'agit ici de biostromes et jamais de biohermes.
De la coexistence des deux faciès précédents, nous pouvons conclure à la disjonction presque définitive,
dès le Gothlandien, entre le biotope des prairies animales, qui jusque-là représentait à peu près seulles formations
zoogènes, et celui des récifs coralliens.
Le faciès « shelly » comparable à ce qu'il était à l'Ordovicien offre des Brachiopodes nouveaux parmi
lesquels dominent les Pentamères, et où apparaissent les Atrypidés et les Spiriféridés. Les Mollusques subissent
une véritable explosion de formes chez les Gastéropodes et chez les Lamellibranches. Il y a des Céphalopodes.
Les Trilobites sont les survivants de certains groupes ordoviciens. C'est là qu'ont vécu les plus grands Ostra-
codes (2,5 cm). Ce faciès coquillier se rencontre, comme toujours, dans des gangues diverses, généralement à
grain fin, représentant des vases. Souvent la gangue est sombre et les fossiles, de petite taille, y sont pyritisés :
ce sont alors des formes que l'on peut déjà considérer comme adaptées au biotope d'algueraie.
Le Gothlandien est encadré par les phases orogéniques qui ont marqué la surrection de la Chaîne Calé-
donienne, chaîne qui, entre autres, s'étend sur le pourtour de l'Atlantique Nord actueL Il y a eu alors exhaus-
sement de certaines aires et retrait des mers dans la majeure partie de la Scandinavie, de la Grande-Bretagne, du
Groënland et de l'Est de l'Amérique du ordo L'ensemble de ces régions restera d'ailleurs exondé au Dévonien
et on les relie souvent par un continent reconstitué Gothlando-Dévonien, le Continent des Vieux Crès Rouges.
Dans l'hémisphère Sud, en particulier en Australie, des mouvements de même sens se sont aussi produits.
L'extension des faciès continentaux, à une époque où l'évolutioTl avait déjà diversifié tous les embranche-
ments, a favorisé l'essor des groupes adaptables aux conditions de la terre ferme.
En bordure de tous les continents, les plantes vasculaires se développent .
•
•
(= GOTHLANDIEN) 99
MONDE VÉGÉTAL •
LYCOPSIDES
l
Baragwal1athia semble un Lycopode herbacé géant, x -
5 •
mais qui aurait quelques affinités avec les Conifères. 532. Zosterophyllll71l
Feuilles différenciées et nervurées, mais simples et liné- 53!. • ~ australial11171l
, Baragwal1athia lOl1giftiHa •
aires, disposées en spirale. Ensemble des éléments du Lang et Cookson.
bois primaire étoilé, vaisseaux ligneux annelés très Lang et Cookson.
longs. Sporanges réniformes sur toute la plante, répartis
près de la base de feuilles non modifiées. [531]
•
PSILOPSIDES
•
•
Premières PSILOPHYTALES.
PsiZophyton (0,50 m) : tiges peu différenciées (cauloïdes)
et dichotomes, la plupart terminées par de petites crosses 533· Forme Forme
•
(terminaisons bicircinées). Leur surface est parsemée Ammodiscus leai ffilcro- mégalo-
de petites épines non vascularisées qui sont peut-être Miller. sphérique. sphérique.
des ébauches de feuilles. D'autres rameaux, nus, portent 534·
à leur extrémité des sporanges ovoïdes renfermant des Arel1osiphon rllgosa Miiler.
spores toutes semblables (isosporées). •
MONDE ANIMAL
•
PROTISTES
535. Halysites. 536. Alveolites.
Foraminifères arénacés
539·
Acervularia ananas Linné.
Remarquer la muraille interne
538. Heliolites. subcirculaire séparant le tabu-
,
• • larium (au centre) du dissépi-
537. Favosites. mentarium (à la périphérie).
•...
•
Tétracoralliaires cyathophylloïdes
Septes nombreux formant 2 cycles : les septes majeurs
541. et les septes mineurs. La symétrie bilatérale fait ainsi
Porpites porpita place à une symétrie radiaire approchée (loi de régula-
Linné. risation). Les coupes transversales et longitudinales
540. Spongophyllunz montrent 3 régions, du centre verS la périphérie.
sedgwicki 1° Le tabularium occupé par des planchers, plats ou
Milne Jc.dwards convexes. Cette région est cloisonnée verticalement par
et Haime. l'extrémité interne des septes majeurs.
2° Le dissépimentarium, zone des septes mineurs,
dans laquelle de petites lames, les dissépiments, vont
d'un septe à l'autre. La limite interne de cette zone est
souvent épaissie en une muraille interne.
3° Le vésicularium, zone occupée par le tissu vésiculeux.
Acervularia: polypiers coloniaux possédant une vraie
muraille interne (séparant le tabularium et le dissé-
pimentarium). [539]
Spongophyllum : polypiers composés à calices profonds.
Souvent il y a un manchon de dissépiments. Le vésicu-
larium est bien visible. [540]
543·
542. Goniophyllum. Rhizophyllum.
Tétracoralliaires zaphrentoïdes
Symétrie bilatérale, formes isolées. Il existe des fossules,
espaces dépourvus de septes.
";;'......""-.....
@Jj -
.
'
"
TRILOBITES
v
544. Bumastus bouchardi (Barrande) (d'après Snajdr). Fin des Illrenidés avec le groupe de Bumastus. [544]
•
•
(= GOTHLANDIEN) lOI
•
•,
• ,
•
546 .
545· Diacalymene diademata
Odontopleura ovata Emmirch. (Barrande). 548 . ..,;,. ,
jDhacopsfecundus ,.,.. , • .-<
Barrande.
MÉROSTOMES
Xiphosures
(Cambrien. Époque actuelle.) Corps arrondi, faux
telson styliforme; prosoma (= céphalothorax) présen-
tant une lobation par des crêtes. Dix segments abdomi-
naux ou moins, libres ou plus ou moins ankylosés. 552. Deiphon forbesi Barrande.
102 LA VIE AU SILURIEN
chelicères
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__ _ appendices
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ocelles
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génital 6
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553. Bunodes .'. . ..
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•
Postab,
(d'après 5:: 6. Ornementation
STORMER). de Gigantostracé
(d'après DEPITOUT).
faux telson faux telson
(= GO THLA NDIEN) 10 3
chélicères
••
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sternum
operClile
c:::::JV"'j ... ."'. .. '.
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. ... ... génital
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•
•
ARACHNIDES
Scorpions •
CRUSTACÉS
_.
crochet
-579. Elasm.odophora 5 8 1.
aeutirostris Isberg. Conoeardium pygmœum
Isberg.
-- '""',,
Ptérinéidés. Forme ailée comme les Avicules actuelles, Isberg. d'ha ilallOn
,,
mais présence de dents à la charnière.
Ptérinopectinidés. Apparition. Ce sont les plus anciens
Pectinoïdes. Rhombopteria. [586]
Mégalodontidés. Dans le faciès interrécifal, appari-
tion de Megalomus. Coquille ventrue, épaisse et lourde,
à grosses dents mal formées. Ce genre est à l'origine des
Megalodon qui seront abondants au Dévonien, au Trias . -Siphon
et au Rhétien, et sont probablement les ancêtres des
Rudistes qui vivront dans les faciès récifaux du Juras-
sique supérieur et du Crétacé. [587]
Trigoniidés. Premier Myophoria. [588]
CÉPHALOPODES
r-----·emp/acement de l'entonno/r
. , ouverture ...
'
•
posiflon de
léntonnoir ·,,• '
,, 593·
,,, Camarotœchia
, ,,
•• ,, ni/cula Sowerby.
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,, ,,1
, -._---_.---_ . , ,,
•,
1 ,, ,
'-- -"
•,
,,
-Siphon
plaque septale
à l'Ordovicien, est à son apogée au Gothlandien. Ascoceras.
Autotomie de la partie ancienne de la coquille. [59°] !
•
, •
•
(= GOTHLANDIEN) 107
------------------------------------------------
~. . - ". -
6r3. Commissure.
609. 610. Profil.
6r4. Intérieur
{7yrtia exporrecta de la valve brachiale.
Dalman. • muscle
6r 8. Dubaria lantenoisi diduc/eur
, .:pe-donculaire
crura •,
H. Termier. ~'adducteur
•
•
Ankylolophides
proce.ss'f.s
...
c"rdif7d1
musa/t!s addudeurs
~~
. - --
- - - -'
- .-
•
-- ••
BRYOZOAlRES
GRAPTOLITHES
(= GOTHLANDIEN) 1°9
X 2
639· A 5
Rastrites 63 8 .
636. Streptograptus longispinus Pristiograptus
nodifer (Tornquist) (perner). leintwardinensis
635. Demirastrites très grossi. primus Boucek.
triangulatus (d'après BOUCEK
(Harkness). et PRIBYL).
x 5'
, 637.
des Dimorphograptidés (A kidograp tus) et les Petalo- Colonograptus
graptidés (Petalograptus, Cephalograptus). [628-629] colonus
(Barrande)
Retiolitidés. Retiolites, Stomatograptus. [63 0 - 6 3 1 ] (d'après
•
BOUCEK) .
• Mais le Silurien comprend surtout des formes uni-
sériées :
Monograptidés
Rhabdosome simple. Monograptus: loges variant de
forme avec les espèces et justifiant ainsi des sous-genres
(Monoclimacis, Spirograptus, Demirastrites, Streptograp-
tus, Colonograptus, etc.). Ce genre, en Grande-Bretagne,
va de la zone 17 (M. atavus) à la zone 36 (M. (Pristio-
graptus) leintwardinensis) et il monte un peu plus haut
en Bohême dans le calcaire de Lochkow à M. hercynicus
(voir tableau). Rastrites: rhabdosome en spire lâche;
thèques longues et espacées. Cyrtograptus (Silurien
moyen) : rhabdosome enroulé en spire plane et d'où
partent d'autres branches arquées. [632-640] 640. Cyrtograptus murchisoni Carruthers (d'après BOUCEK).
lIa LA VIE AU SILURIEN
"'".
podia couverts
----- 'd'écailles
- paxille
•
bguche
-'POfj! ambulacraire
ù!féro- adambu- ambulacraire .'-)--'(1. .- -'
marginale Lacraire
•,
643. Lovenicystis
642. Sollasina woodwardi ESollas)
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angelini J aekel.
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ÉCHINODERMES
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Ù
-D.a
Continuation des EDRlüAsTÉRoïDEs, des ASTÉRIDES.
..
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..
•• 0..) Parmi ces derniers Schuchertia. [64 1 ]
.. "0
00 OÙ
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••.R
Ophiocysties
644· Gotlandechinus
balticus Régnell Sollasina. [64 2 ]
Continuation de certains groupes de Cystoïdes :
.. .B
Pectinirrhombifères
•
Lovenicystis. Pectinirhombes simplifiés et moms nom-
645. Troostocrinus breux. Sillons nourriciers allongés. [643]
reimvardti (Troost)
(d'après JAEKEL).
Diploporites en déclin.
Les Amphorides passent en Amérique du Nord.
Échinides
Deux groupes se précisent : les MELONECHINIDES
(Gotlandechinus) et les ARCHJEOCIDARIDES. [644]
Blastoïdes
Formes typiques à spiracle bien visible. Troostocrimus.
[645]
·
•
Crinoïdes
•
•
••
••
Continuation de tous les groupes apparus à l'Ordovicien
et explosion de la plupart des familles.
•
(= GOTHLANDIEN) 11[
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665. Bir kenia elegans.
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660.
66r.
Vue ventrale
Partie antérieure
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l'Ammocète.
de Myxina glutinosa
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,,
• (d'après GOODRICH). Pipee Sppec vier Sc. v
Epoque
Époque actuelle. 664. Pterolepis nitidus Kiaer (d'après STENSIO).
actuelle.
Sc: écailles; Pl. pee. : plaque prépectorale ; vl. cr : repli natatoire pair; A : nageoire anale
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Céphalaspidés - Ostéostracés. Aplatis. Cuirasse nageoire l··:,:.:f::~::.'.(-.:;-
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lourde. Vie sur le fond. Apparus à la fin du Gothlandien, ,'_'
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sont caractérisés par une cuirasse céphalothoracique .. ..'
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raux sont conservés, les trajets des nerfs ont pu être recons- ':';:.':; '.
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titués par les canaux osseux dans lesquels ils étaient '::'
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' • •
Llandovery
Valentien inférieur = Birkhill
Zone à Cephalograptus acuminatus (16)
et Glyptograptus persculptus
Zone à Orthograptus vesiculosus (17)
Diplograptus modestus
et Monograptus atavus
Zone à Pristiograptus cyphus (18) 1° Zone à Akidograptus ascensus
et Monograptus atavus et Pristiograptus cyphus ,
Zone à Monograptus gregarius (19)
Sous-zone à Mon. fimbriatus •,
Sous-zone à Mon. triangulatus • •
Sous-zone à Mon. argenteus
Zone à Demirastrites convolutus (20) 2° Zone à Demirastrites pectinatus C limacograptus (rectangularismedius, tornquis
et Demirastrites convolutus scalaris)
Monograptus (revolutus, gregarius)
Tarannon
Valentien supérieur = Gala
Zone à Monograptus sedgwicki (21) 3° Zone à Monograptus sedgwicki Zone à Spirograptus turriculatus
Zone à Spirograptus turriculatus (22) et Rastrites linnei et Monograptus runcinatus
et Rastrites linnei 4° Zone à Spirograptus turriculatus
Zone à Monograptus crispus (23) et Monograptus crispus Zone à Cyrtograptus grayi
Zone à Monoclimacis griestonensis (24) Zone à Monograptus spiralis
Zone à Monoclimacis crenulata (25) 5° Zone à M onoclimacis griestonensis Zone à Cyrtograptus lapwo'rthi
et Stomatograptus grandis
NORVÈGE
Valentien inférieur
Zone à Meristella crassa
Zone à Barrandella
Zone à Camarotœehia zueaveri
Zone à Camarotœehia deeemplieata •
•
•,
• ,
COUCHES
,
a
•
Rastrites
Valentien supérieur
Zone à Pentamerus borealis, Phaeops elliptifrons
Zone à Pentamerus oblongus
Zone à Halysites maeropora
Zone à Crotaloerinus inférieure = Zone à Spirograptus turriculatus
,
\ Zone à Strieklandina et Pentamerus oblongus = Zone à Monograptus discus
\ Zone à Crotaloerinus supérieure, Monograptus spiralis et Retiolites geinitzianus
COUCHES
A
Retiolites
Wenlock
COUCHES Zone à Cyrtia exporreeta, Spirifer plicatellus, Camarotœehia sphœroidalis, Phaeops stokesi - Zone à
Monograptus basilieus et à Cyrtograptus murehisoni
\ A Zone à Chonetes, Porpites = Zone à Monograptus riecartonensis
Zone à Camarotœehia cuneata et Spirifer plicatellus
Cyrtograptus Zone à Leperditia baltiea
Ludlow
Zone à Atrypina angelini, Chonetes striatella, Camarotœchia nucula
Zone à Leperditia phaseolus et Spirifer crispus
Zone à Spirifer elevatus, Leperditia baltica, Leperditia phaseolus, Eurypterus
Zone à Chonetes striatella, Spirifer elevatus, Camarotœchia nucula et Leperditia baltiea
Zone à Wilsonia wilsoni, Spirifer elevatus, Camarotœchia nucula
Zone à Leperditia norvegica, Spirifer elevatus, Camarotœchia nucula
•
-
., \
LA VIE A U DE VONIEN
•
Le Dévonien est une période qui a duré enVIron 40 millions d'années: de - 320 à - 280 m. a.
Voici la nomenclature de ses étages.
•,
CARBONIFÈRE
• •
MOYEN Oivétien
DÉVONIEN Mésodévonien ! Couvinien (r)
Emsien
/ Ifunsrückien Co bJencien
INFÉRIEUR Siegénien 1 Taunusien
Eodévonien
Oedinnien - Downton •
• couches de passage au Gothlandien
GOTHLANDIEN
(1) En France, on enlploie encore le ternle «( Eifélien» pour désigner la partie inférieure du Dévonien Inoyen. Mais ce terme est à proscrire
parce qu)il n'a jan1ais été bien défini et qu'il est d)ailleurs postérieur au terme « Couvinien ll.
Au Gothlandien et au Dévonien inférieur s'est formée la chaîne calédonienne (de Calédonie, nom romain
de l'Écosse) dont les vestiges s'observent en Écosse, en Scandinavie, au Groenland et dans le Nord de l'Asie.
Elle a commencé de se plisser vers le Gothlandien moyen, au Spitzberg, elle a eu sa surrection vers la fin du Gothlan-
dien et sa dernière phase s'est produite au Dévonien inférieur (en Grande-Bretagne et en Ardennes).
Les continents de l'hémisphère Nord ont atteint un développement maximum: en particulier le Continent
Nord-Atlantique
,
qui occupe la plus grande partie de l'Amérique du Nord, le Groenland, l'Islande et le Nord
de l'Ecosse. Ce dernier continent mérite alors le nom de continent des vieux grès rouges parce qu'il est conscitué
par de puissantes séries de grès, de marnes et d'argillites, roches détritiques provenant de la destruction de la
chaîne calédonienne et que ces diverses roches ont une teinte dominante rouge.
On a des raisons de penser que le climat qui régnait sur ce continent faisait alterner les périodes de pluies
torrentielles inondant le paysage en formant des lacs, et les périodes de sécheresse donnant aux mêmes lieux
un aspect désertique. Un exemple actuel de ce climat nous est fourni en Amérique du Sud par le bassin
des Pantafial (Haut-Paragay).
Pa/éont. Stratigr. 9
•
, ,
LA VIE A LJEODEVONIEN
-
Avec l'expansion des terres émergées, le développement des organismes continentaux, amorcé au Silurien,
s'est produit véritablement.
Le faciès le plus typique du Dévonien inférieur est composé de grès caIcareux (grauwackes au sens fran-
çais) renfermant des polypiers simples, des Brachiopodes (Spirifer), des Lamellibranches, des Ostracodes et des
Trilobites. C'est un faciès coquillier que l'on rencontre par exemple en Boh~me, dans le Massif Schisteux Rhénan,
en Ardenne, dans le Massif Armoricain et au Maroc.
•,
Il y a aussi un faciès calcaire, récifal, qui, en Europe centrale, 'a reçu le nom d' « Hercynien)) parce qu'il
est bien développé dans le Harz. On y trouve des Trilobites (Scutellum, Cheiruridés), des Brachiopodes, des
Crinoïdes, des Polypiers de récifs. . .
Enfin, il y a des schistes bitumineux à fossiles pyriteux qui, dans le Hunsrück, ont fourni une très belle
faune, dont une partie a pu être étudiée aux rayons X : Astérides, Crinoïdes, Trilobites, Céphalopodes.
VÉGÉTAUX TERRESTRES
1•• Psilophytales
-
1 •
• Se répandent dans le monde.
• • Psilophyton: Psilophyton princeps a été trouvé en 1859
1
• par Dawson, vers l'extrémité de la péninsule de Gaspé,
• dans les grès de Gaspé (épais de 2 000 m) à Ostracodes
~ •
•
• • (Beyrichia) , Annélides (Spirorbis) et Cephalaspis dawsoni,
• •
, •
•
dont l'âge paraît être de l'Emsien (d'après Willard, 1939).
•
•
X 2 Zostérophyllacées
671. Psilophyton pubescens 67°·
Krâusel et Weyland. Psilophyton arcticurn Hoeg. Continuent.
ÉODÉVONIEN J '9
Lycopsides
Continuent, avec des formes souvent plus simples que
Baragwanathia.
Articulées (= Sphénopsides)
Apparition. Ces plantes ne sont plus représentées
aujourd'hui que par les Prêles. Climaciophyton et Sphon-
dylophyton ont un aspect rappelant encore un thalle,
mais ils ont vécu avec une flore terrestre, dans une région
périodiquement inondée par les eaux douces. Ce pour- 672.
raient être les ancêtres des Sphénopsides. [672] Clirnacio-
phyton
trifoliaturn
Fougères (d'après
KnAUSEL
Commencent dans le sommet du Dévonien inférieur et
WEYLAND)
du Shansi avec Protopteridium goldschmidti qui offre une
673, Protopteridium minutum
dichotomie inégale. L'axe porte des branches sympo- (d'après HALLE).
diales (dont les ramifications latérales s'étalent dans un ,-
ANIMAUX AQUATIQUES
FORAMINIFÈRES
• CŒLENTÉRÉS
•
Les Polypiers se développent dans les mers de l'Europe 674. Cleistopora geometrica Milne-Edwards et Haime.
Moyenne. Ce sont toujours surtout des Tabulés et des
Tétracoralliaires.
Tahulés
•
Çp//ces
./'{
Au Dévonien inférieur, on peut titer, dans les faciès {
1
•
120 LA VIE AU DÉVONIEN
-- - - ~
677·
Schéma de céphalon de Digonus.
679. Parahomalonotus pradoi
de Verneuil.
•
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68 4. .. ..' . . ' .
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Odontochile chaouiensis . . ' .Jl
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H. et G. Termier. 678. Digonus • "
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ornatus Koch.
TRILOBITES
•
Homalonotidés. - Parahomalonotus, Digonus, Tri-
merus, Burmeisteria. [67 6 - 679]
Scutellidés. - Scutellum (S. paliferum), Paralejulus.
[680-681]
Proetidés. - Continuation du genre Proetus.
1 dents
1 ante'rieures
dents posterieures , 1
•
muscle :
poste'ril(ur
, ~~~~~~~ - _Iiga.ment
692. Murchisonia
, 690. Strophostylus 691. Bembexia larteti bachelieri
andrezusi Hall. (Munier-Chalmas). Rouault. 695. Goniophora secans Barrande.
,
dont le limbe se prolonge en épines à disposition radiaire Les Conchostracés prennent un nouvel essor avec le
(5 paires, avec parfois 1 épine telsonale). Limbe cépha- début de deux des principales familles d'Esthéries : .
lique se prolongeant par une pointe vers l'avant. Enrou- Liostheriidés (Eues theria , Lioestheria, Asmussia, Cycles-
lable (ex. Asteropyge laciniata, A. punctata). [684-686] therioides) et Estheriellidés (Prœleaia).
Euestheria (Dévonien - Actuel) est une petite coquille
à côtes concentriques. Son mode de dissémination est
PROARTHROPODES intéressant : les œufs adhèrent à la paroi interne de la
A ce groupe que nous ne connaissons guère qu'au coquille de la femelle. Celle-ci meurt et son corps se des-
Cambrien moyen, on peut rapporter Cheloniellon. [687] sèche. La coquille devient très légère et peut être trans-
portée par le vent. Si elle tombe dans une mare elle flotte
et le développement commence lorsque la saison s'y
A
EURYPTÉRIDES· Oastéropodes
Continuent. Les couches où ils sont le mieux connus Bellerophontacés (Tropidodiscus), types naticiformes
sont du Downton (= Gédinnien). (Strophostylus) ,. Pleurotomariacés (Bembexia),. Murchi-
sOllÜdés (Murchisonia) , entre autres. [689-692]
INSECTES
•
122 LA VIE AU DÉVONIEN
/11/ 1
/ / Il
/ / / 'I
,------ -
7or. Intérieur de la 702. Intérieur de la brachiale. 7°3. 704. Commissure.
pédonculaire. 70r -704. Schizophoria striatula Schlotheim.
•
•
ÉODÉVONIEN 12 3
1
\
1 \ 1
1
712. Moule interne 714. Acrospirifer pellico
710. Moule interne 711. Commissure vu par le côté de de Verneuil et d'Archiac.
de la pédonculaire. frontale. la brachiale. \
7 10 -7 12 . Uncinulus subwilsoni d'Orbigny.
713.Schéma
d'Uncinulus primipilaris.
Valves entrebâillées
(d'après H. SCHMIDT).
721.
718. Euryspirifer paradoxus. Schloteim.
Retzia haidingeri
Barrande.
\
124 LA VIE AU DÉVONIEN
•
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• 4 ••
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. .
• 729 a. Amphigenia
elongata
(Vanuxem).
728. « Centronella» Brachidium. 729b. Anzphigenia 730. Rensselaeria
elongata (Vanu- strigiceps 731. Rensselaeria
alveata Hall
727. Plectolophe. xem). ovoides Eaton.
(d'après STEHLI). • F. Roemer.
Intérieur
de la brachiale.
735·
Moule
interne
de la
valve
pédon-
734· culaire.
• .,.
• ;.
734-735. Trigeria gaudrJ'i (Œhlert). -•
• •
• •
,•
,, •
1
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BRYOZOAIRES •
.... .
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•
..... Les Fénéstellidés dominent, tandis que continuent
.'
.•'
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-
ÉODÉVOlVIEN 12 5
oouche
\-'rU' 1 1
clque ;
, orb.' orbite;
pi: orifice pinéal;
C: corne; ,
isi: champ « élec- C
, trique ) latéral;
,• dsf: champ « élec-
ouvertures trique » dorsal; 742. Vue dorsale. 743. Vue ventrale.
Ora.n chia./es
,le: ligne senso- 742-743. Bouclier céphalique de Cephalaspis (d'après STENsro).
rielle infraorbitaire;
o : bouche;
ap.brl : orifice bran·
chiaI; ..
zp : zone marginale;
derl: crête anté-
rieure du repli na- ' .•
•
tatoire dorsal;
d,: orifice du
741. conduit endolym-
Drepanaspis gemuendensis. phatique.
Schlüter (d'après STENsrO). (Fig. 742-745).
1
C
dsf
'-der,
der!
744. Vue dorsale. 745. Vue ventrale.
740. Pteraspis rostrata Agassiz (d'après WHITE). 744-745. Bouclier céphalique de Kiaeraspis StensiO.
Développement des ASTÉROïDES, en particulier dans les Drepanaspis est un hétérostracé à corps aplati où le •
couches du Hunsrück. Cheiropteraster est un Ophiuride dispositif des plaques est comparable à celui de Pteraspis,
•
en forme de sac. [739] mais la bouche est dorsale et très large, et les ouvertures
branchiales se trouvent près des angles postérieurs du
bouclier. Les yeux sont très petits. [741]
VERTÉBRÉS •
,
.26 LA VIE AU DÉVONIEN
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.. Xvcp
746. Cerveau et nerfs de Kiaeraspis auchenaspidoides STEN5IO. 749. Gemuendina sturtzi (d'après BROILI).
Les chiffres romains désignent les nerfs crâniens.
Pl'illcipa/es empreintes:
a, car.- carotide;
a. eff. : artères branchiales efférentes;
oort: divisions de l'aorte;
• agj: atria extrabranchiaux;
dbr : conduits branchiaux;
ibr: crêtes interbranchiales;
1< : fosses branchiales; I.'pm
. . .,,/.'
ar"pm
œs : œsophage; r. flll \mort al('" rp{'l / y,
\0 efl:~~';\\::::';:~:t',:!'~~'~'
tilm : g-landes thymiques;
•
7' : veines;
A aort.nr
.7"',\"
aé{fo ',"
" ,\ 1 1 ibr. Q'lj
Il :-....vs.r.
1
1 l'/a0ff;
/ 1
Ir: tronc artériel, < ."....../
':io\ .~
Js, ilyp : fosse hypophysaire; ,
pr.mlJ,
1
•
donnent des prédateurs dont les mâchoires sont armées tères qui les placent dans le groupe des Poissons osseux:
de grandes plaques coupantes et qui vivent dans la mer la fente hyoïdienne a disparu et l'arc hyoïde est englobé
ou dans les eaux douces (Arctolepis avait de grands appen- dans l'ossature du crâne. Le crâne et une partie de la
dices pcctoraux). [748] colonne vertébrale sont ossifiés.
Ils offrent enfin des caractères qui leur sont particu-
liers : le crâne est formé de 2 parties articulées, chacune
Les Stégosélaciens, groupe sans descendance, mais contenant une fraction de la cavité cérébrale, donc du
ressemhlant à des Raies. Ils en avaient sans doute l'ha- cerveau. Le squelette des membres pairs, marcheurs,
bitat (Gel/luendina). Réduction de la cuirasse dermique. est bisérié, l'émail des dents est souvent plissé. La pré-
[749] sence d'un poumon et de membres pairs, marcheurs,
indique un acheminement vers les Vertébrés Tétrapodes.
Apparition des Poissons osselLX COU\crts d'écailles Certains ont une voûte crânienne disposée comme celle
dans le Dé\'onien inférieur d'Amérique du Nord avec les des Amphibiens; des narines externes et des narines
Crossoptérygiens, d'eau douce ou marins, POllY'l:us à internes s'ouvrant à j'intérieur de la bouche, permet-
la. fois de branchies et de poumons (ceux-ci étant un diver- tent d'absorber directement l'air atmosphérique.
ticule \'entral du pharynx). Ils descendent probablement Ils vivaient probablement dans des lacs temporaires :
des Placodermes. En effet, on connaît des poumons chez toujours 2 nageoires dorsales, des nageoires pectorales
les Antiarches du Dévonien moyen et il est fort possible en forme de palettes, servant à ramper et à nager. Poro-
que les Arthrodires en aient eu. En outre Placodermes, lepis: nageoires longues et étroites, dents fortement
Sélaciens et Crossoptérygiens possèdent en commun cannelées, à dentine plissée en méandres. Deux narines
une disposition particulière de l'intestin, la vah'ule spirale de chaque côté.
qui modèle les coprolithes. Apparition des Dipneustes, a\'ec DipllorhYllchus, dans
Cependant les Crossoptérygiens présentent des carac- les schistes du Hunsrück.
Gédinnien
Siegénien
2° Zones à Euryspinfer parado.\lIs, Parsapirifer auriculalus et Spinfer lIlaCl"oplerus, 1 Zone à Gwoeeratites lœ'vis
i Pelllalllerus œh!erli et Spirifer lrisec/us . . . . . . . . . . . . i et Sel/anarcestes wenkenbachi
1
Zone inférieure à Paraspirifcr cu!trijuJatus, Slrop/ieodollta piligera
-
-
" ,
LA VIE AU MESODEVONIEN
La caractéristique de cette époque est une transgression téthysienne, c'est-à-dire une expansion de mer
chaude, qui porte des récifs coralliens sur l'Ardenne (Givet), en E<;thonie, en Podolie (près de la mer d'Azov),
en Volhynie (frontière Ukraine-Pologne), en Transcaucasie et même en Asie centrale. On y trouve des Stroma-
topotes (Givet), des Tabulés, des Tétracoralliaires, des Crinoïdes, des Gastéropodes et des Brachiopodes d'assez
grande taille. Ces conditions ont également favorisé le développement des schistes à Goniatites.
Continuation du faciès coquillier néritique : grès calcaire et calcaire zoogène à Brachiopodes, Polypiers,
Crinoïdes, Lamellibranches et Trilobites.
En Europe septentrionale le Continent des Vieux Grès Rouges occupe la majeure partie de la Grande-
Bretagne et de la Scandinavie. En Écosse il y avait une vaste étendue d'eau douce: le lac Orcadien, sur le fond
duquel se sont fossilisés des végétaux et des Poissons.
VÉGÉTAUX TERRESTRES
, 1. \\1
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751.
••
Rhynia gwyne-vaughani 75°·
(d'après 752. Rhynia major 753. Hornea (d'après Enigmophyton sUperbll/l1
Kw 'TO:-1 et LANG). (d'après KmsToN et LANG). KmsToN et L.\:-.:c). O. A. Hoeg.
•
MÉSODÉVONIEN 12 9
1
754 b. Rameau
fertile.
757. Sporanges.
CŒLENTÉRÉS
769-770. Actinostrama clathratul1l Nicholson.
Apogée des STROMATOPORES, par exemple à Gi,·et.
Acti1wstroma et Stromatopora étaient déjà connus au
Silurien. Clatllrorlictyon, Ampllipora (Eifélien supérieur-
Givétien). [765-772]
771. 772. Les TABULÉs continuent (Fm'osiles, Heliolites, Ah:eo-
Section Seclion
trans- lites, etc.).
axiale.
versale. Calcéolidés. Calceola sandalina (Eifélien-Givétien).
Forme de sandale. Opercule semi-circulaire. Symétrie
hilatérale. En Allemagne, plusieurs transients qui parais-
sent avoir une valeur stratigraphique. Trè répandu au
771-772. Amphipora ramosa Phillips. Sahara. [773-777]
•
MÉSODÉVONIEN '3 1
septe cardinal
t
774·
opercule
778. Microcyclus
opercule intermedius Bassler.
780. Keriophyllum heilige1lSteini
Wedekind.
t
septe anlipode
777·
773·
779. Syringaxon bohemica
Barrande.
775· 776.
78 T. Mesophyllum
773-777. Calceola sandalina. (Dialytophyllum)
complicatum Amanshauser
in Wedekind.
785. Zonophyllum
duplicatum Wedekind.
786. Hexagonaria
787. Acanthophyllum fibratum 788. Dohmophyllum helianthoides hexagona (Goldfuss).
(Wedekind). (Goldfuss).
TRILOBITES
7 82 .
Harpedidés. Harpes. [790] Mesophyllum
vesû:ulosum
Otarionidés. Novakaspis ceratophthalmus : forme enrou- (Goldfuss). 784. Digonophyllum schultzi Wedekind.
•
,
13 2 LA VIE AU DÉVONIEN
~
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0 0
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794·
Proetus sp.
789. NeostringophylZ,ml
uilimllnl Wedekind.
799·
Terataspis grandis (Hall) 796.
(d'après RErMANN). Dechenella strl/vei Richter.
MÉSODÉVONIEN 133
806. Schéma
de Limulina
(d'après
"- -- STORMER).
801.
Dipleura dekayi Green.
Cham/ère dorsale
804. Eocryphrops kayseri
(Herrmann)
(d'après RICHTER).
Homalonotidés. Dipleura dekayi: Amérique .du Nord, 807. Pro toliulli lus
• •
elrellS1S
Ghana. [801] - reg/on "entra 1e
(Williams).
Dalmanitidés. Odontochile, Asteropyge, Comura. [80z] 809. Entomis (Richteria) torta KegeI. Face ventrale. •
XIPHOS URES
ARACflNlDES
CRUSTACÉS
-" ..
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" .. . .. _. ,
........... ,
- mp
.' mp /
,
,• 81 4. 815. Valve gauche, 816. Valve droite.
'- ~ J ,, ,.'
••••
•
--,-.~...-'-'
•,
, 814-816. Eumegalodon cucullatus Goldfuss.
-----z~-------~_;'.• >j •
823. Latanarcestes noe/{gerati
822. Sellanarcestes wenkenbachi
812. Rhyniella praecursor (Kayser). VON Buor.
Hirst et Maulick
(d'après SCOURFIELD), 820-82 1, Anarcestes
lateseptatus Beyrich,
var, plebeius Barrande,
. ------------
1
-
825, Werneroceras ruppachensp 8 [7-819. Anarcestes
•
lateseptatus Beyrich.
(Kayser). 813, Kralowna barbara (Barrande). Evolution de la cloison.
•
MÉSODÉVONIEN 135
----------------------------------
•
828. Wedekindella brilonensis
(Kayser).
•
830-831. Agoniatites costulatus
829. Maenioceras terebratum d'Archiac et de Verneuil.
(Sand berger et Sandberger).
83 2 .
827. Foordites platypleura (Frech). Agoniatites
• 1
vanuxeml
(Hall)
PTÉROPODES (?)
836. Bellerophon vasulites
Tentaculites. Telltaculites tenuicillctus, rœmeri, velaini, Montfort.
etc. Styliolina Novakia acuaria. [83 8 - 8 39] 837·
Macrochililla
arculata.
BRACHIOPODES
Collolophides
lfelicolophides •
LA VIE AU DÉVONIEN
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,
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.....-
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...
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" .........
. ... .
84I. Valve pédonculaire.
848. Paraspirifer
ClIltrij1lgatus.
Vu par les crochets. 847. Athyris (d'après llEEcIIEn).
Intérieur de la brachiale.
/
,- / Spiriferidés. ombreux Spirifères : Hysterolites, Spillo-
.1
.1
cyrtia, E1II17lallllella, Paraspirifer (P. cultrijugatlls), Acro-
spirifer (A. specioSlls) , Spillocyrtia, Cyrtilla (perforée).
[84 8- 852 ]
Types lisses : Martinia.
Apparition de Cyrtospirifer vemeuili au Givétien
supérieur il durera jusqu'au Strunien.
852. Cyrtina. Intérieur de la pédonculaire. Uncites: test non ponctué, crochet ventral long et
MÉSODÉVO.VIEN
J 37
processus cardinal
•
delthJn'um fosselle dentaire
processus
cardinal
septum
- .
~.
median
adducteurs septum
cruras median
bandelette
6
85 . 85 8 . Intérieur de la brachiale. 855·
857. Vue sagittale, en suppo- Cryptonella plallirostra.
85 6 - 8 58 . Stringocephalus bllrtini Defrance. sant enlevée la moitié droite Intérieur
des valves. de la brachiale.
864.
Cupressocrin!ls
crassus , 86 5. 866.
Goldfuss. 853· Intérieur de la brachiale.
86 5- 866. llaplocrinites clio (Hall).
853- 8 54. Uncites gryphus Schlotheim (d'après BEECHER) .
•
recourbé, cônes spiraux s'affrontant par leurs bases, côtes mesopores alltopores
"', •"
longitudinales (Unci/es grypll1ls, Gi\·étien). [853- 854]
TaenioJophides
•
Cryptonella. [855]
Strillgocephallls (tête de chouette): Stringoceplzalus
bllrtini, grande coquille, épaisse et lisse, à crochet saillant
(Gi\·étien). [85 6 - 85 8]
859· Fistlilipora eifeliellsis Schlüter.
Remarquer la constriction des autopores : la partie épaissie
BRYOZOAIRES en croissant est appelée lunarium.
, ons ecal/feuses
expans,
ÉCHINODERMES
Crinoïdes anastomoses
Inadunata.
Ancyrocrintls: extrémité inférieure en forme d'ancre 86r.
à 4 pointes, dispositif parfois répété sur plusieurs ver- Face aveugle.
ticilles. 860. Coupe dans une colonie.
[862-863)
860-861. Unitrypa scalaris Hall,
•
LA VIE AU DÉVONIEN
,
peiioncule
, ,, radIales
,
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1 1 , /
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•J ., •
Ù.nus ~- -
•
87'. Elicystis.
,
-. .
::-::::--",:.'
" ,
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. --
(d'après Ubaghs).
- -- -.' - - -- --
~-=--~ ~~
~.-
-,
•
Placodermes
ClipreSSOcrillllS" bras formés par une série de plaques
très grosses, portant des pinnules et rapprochés les uns
Les ARTHRODIRES continuent :
des autres en dessinant une sorte de pyramide. [864]
Coccosteus 0,30 m, Dévonien moyen et supérieur
Hop/ocrinites (Amérique du Nord, Sahara). [865-866]
(Grande-Bretagne, Allemagne, Russie). Bouclier cépha-
Camerata. lique et bouclier dorsal bien distincts. La tête montre
:\10nocycliques : Rhipidocrinlls. [86 7] des canaux sensoriels et des dents coniques. Une nageoire
Dicycliques : Melocrilllls, Eucalyptocrillus. [868-869] pectorale se développe : elle devait améliorer la stabi-
Type enroulé : Amnwnicrilllis. [87 0 ] lisation. [873]
,
Derniers Diploporites : Elicystis. Apparition des ANTIARCHES qui semblent issus des
Arthrodires. Tête et thorax pris dans une lourde cuirasse
composée de plaques osseuses. Jageoires pectorales
CONODONTES formées chacune de 2 segments articulés et recoU\'erts
par des plaques dermiques : ce sont des membres per-
Dans le Dévonien moyen sont connus Icriodus, Poly- mettant la marche sur le fond. Ils se nourrissaient de
onathl/s, Br')'Gtltodlis et Prioniodina, [87 2 ] petites proies et de végétaux. Faible taille. Vie dans les
MÉSODÉVONIEN 139
•
. •'
•
'". p'
• ••
•
,
• •
•
•
•
•
•
87 2 .
Bryantodus solidlls
~tewart et S\\'eet.
1
873. Coccostells. decipiens (d'après HEINTZ) X .
5
ouvertures nasa/es
~~~-p/aques denlaires vomeriennes
LI--- parasphenoiâe
876-877. Osteolepis macrolepidotus (d'après JARVIK) .
•
878.
Plafond de la cavité buccale de Neoceratodus forsteri.
Queensland (actuel).
•
LA VIE AU DÉVONIEN
yen traIes et 2 dorsales. Comparable aux Dipneustes qui n'était pas ossifiée (à la différence de ce qui se produit •
actuels: Neoceratodus (Australie) a 1 poumon; Protopterus pour les Poissons récents). De plus, la colonne verté-
(Afrique tropicale) et Lepidosiren (Amazonie) en ont 2. brale se prolongeait dans la nageoire caudale supérieure
[878- 879] (queue hétérocerque), à la différence des Ganoïdes actuels,
les Ganoïdes chondrostéens étaient peu ossifiés.
Actinoptérygiens Palœoniscidés. Descendent probablement des Crosso-
p térygiens. .
Les GANOïDES apparaissent. Formes d'eau douce. Squelette complètement ossifié.
Caractérisés par des écailles ganoïdes, c'est-à-dire des Membres pairs nageurs n'offrant que des rayons. Pas
écussons losangiques formés par la fusion des écailles de poumon. Cependant la vessie natatoire est considérée
primitives. Ces écussons sont constitués par 2 couches, comme dérivée du poumon droit (après atrophie du pou-
l'extérieure ayant un éclat argenté. Mais, au Primaire, mon gauche), passé en position dorsale (au lieu de \'en-
ces écailles étaient plus fortes et plus épaisses que celles traie).
des Poissons tertiaires ou actuels. Dans les Poissons Cheirolepis : petite taille : 0,20 m ; écailles quadrangu-
primaires on voit ces écailles et pas la colonne vertébrale laires très petites. [880]
,
__..,-. _._ __ - .'" _.__ _.J-e~2~ i"'~
,..-._--_._.-_.-._ .._. •
'rr--
•
MÉSODÉVONIEN
Zone à Sellanarces/es ~cellkenbachi Zone supérieure à Spirijer ClIIlrijugatlis Zone à Digollophyliwll, ZOllophyllu1ll
Sous-zone à Slropheodonta piligera et Acallthophyllwll (Allemagne)
et Hysleralites alatijorlllis
Sous-zone à Uncinulus orbignyanus
Sous-zone à Ptychospira parvula
et Cryptonella loxogonia
Zone à Anarcestes subnaulilinlls Zone à Uncinulus parallelepipedus Zone à Calceola sandalina (Allemagne)
et Anarcestes laiesepia/lis Sous-zone à Spirijer speciosus Zone à Keriophylll11l1 (Allemagne)
Zone à Spyroceras nodulosum Sous-zone à Spinocyrtia ostiolata Zone à Heliolites porosus (Ardenne)
Foordites, Pinaciles jugleri Zone à Doh1llophyllu1ll (Allemagne)
ZONES DE VERTÉBRÉS
Zone à Heterostius
Zone à Laccognathus
,
• ,
LA VIE AU NÉODÉVONIEN
-
Le Dévonien supérieur est encadré en Europe par deux phases de l'orogénèse bretonne. La première à sa
limite inférieure (des mouvements contemporains ont été repérés en Amérique et en Australie). La deuxième
phase sépare le Dé\'onien supérieur du Carbonifère, c'est la phase marsique ; des mouvements contemporains
se sont produits en Amérique du ~ord et en Chine.
Au point de vue paléogéographique, cette époque est marquée par une transgression arctique et par un
refroidissement des mers. C'est ainsi que l'on a observé des glaciers de montagnes en Amérique du Nord dans les
~Ionts Acadiens (Appalaches) et dans la région du Saint-Laurent, ainsi que dans l'Alaska, en Europe dans les
Baléares (:\linorque), enfin en Afrique du Sud.
La fin de la période coïncide avec celle de la formation des Vieux Grès Rouges.
,
VÉGÉTAUX TERRESTRES Lepidodendroll: nous parlerons de ce genre a propos
du Carbonifère, mais il y en a dès le Dévonien supé-
Le monde végétal se développe rapidement et les rieur (Lepidodendron caracubense).
plantes du Dévonien supérieur avaient déjà, pour la
plupart, le port qu'elles présenteront dans les dépôts
carbonifères. :'.Iais il y a des anneaux saisonniers (la ARTICULÉES ( SPHÉ OPSIDES)
Cordaïtale Callixylon, d'Erié, New York, en offre des
exemples). Pseudobornia: tige pleine (jusqu'à 6 cm de diamètre).
Les ramifications de 2 e ordre portaient des verticilles de
feuilles laciniées (en lanières). Appareils sporifères
Ll'COPODINÉES atteignant 30 centimètres de longueur. [881]
SphenophyllulIl (Dévonien supérieur - Trias inférieur) :
Pm/olepidodendroll (déjà cité au Dé\'()I1ien moyen). tiges pleines, articulées, grêles (1 cm de diamètre) et très
Arc/zreosigillaria (Arch. primœva) est un arhre, attei- flexibles (plusieurs espèces étaient des lianes). Feuilles
gnant 5 mètres de haut et 40 centimètres de diamètre. fixées aux nœuds par verticilles de 3 ou de multiples de 3
Les racines laissaient de /!ros es cicatrices sur la base (jusqu'à 18).
dilatée du tronc.
Celui-ci portait des feuilles petites (3 cm) insérées sur
des coussinets foliaires, et ligulées (la ligule est un petit FOUGÈRES
appendice inséré sur la face inférieure des feuilles de
certaines plantes, par exemple la Sélaginelle, Lycopodinée Archœopteris (déjà citée au Dévonien moyen). [882]
actuelle).
CœnoptéridiaTes • \
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PRÉPHANÉROGAMES
, NÉODÉVONIEN 143
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bOIS prImaire
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886. Ovules d'
Eosperlllatopteris
883. Clo(/o.\")'lolI taelliatwu (d'après BERTHA:-IU). te.ytilis Goldring.
Coupe transversale d'une tige.
•
ANIMAUX MARI S
FORAMINIFÈRES
Arénacés surtout.
Endothyridés. calcaires .
•
SPONGIAIRES
CŒLENTÉRÉS
888. IIydlloceras bathellse Hall et Clarke.
TRILOBITES
XIPHOS URES
NÉODÉVONIEN •
'45
antérieur de chaque valve une incision frontale qui sert empreintes musculaires
.•
au passage de l'antenne. Il y a un niveau à Cypridines
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dans le Famennien de l'A rdenne. •
•
MOLLUSQUES •
Gastéropodes
897. Posidonia
~'enllsla Münster.
Les groupes déjà cités continuent.
Cyrtonella, qui semble bien être un Bellerophontacé,
présente 3 paires d'empreintes musculaires comme un
Monoplacophore. [894] 894. Moule interne de Cyrtonella
nitella Hall (d'après WENZ).
Lamellibranches
TAXODONTES
CÉPHALOPODES
Goni/ltites
adulte
•
Jeune
1
916. GonioclYll1enia Hyatt.
9 12 • 9 13. 9 14.
917. PlalyefYl1lenia anlllllata
912-915. Acanthocly'menia neapolitana (Clarke). (Münster).
Epiwocklumeria ...-_....
applanata
Soliclymenia
•
.' paradoxa
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919 a. ,
Parawock-
• lumeria
distorta
Wocklumeria
sphaeroides
adulte
9 2 2. •
Jeune
9 2 3. Kampto,
Soliclymenia
ctymenia
solaroides trivancata
Wockiumer'ia
aperta -•
1
919 b.
• 919 a et b. Soliclymenin parndo.,-a (Münster) .
9 21 • --
1
93°·
9 26 .
9 2 9-93°.
Parawocklu11leria paradoxa Kam ptoclym enia
(Wedekind). endogona
920 .
922-993- 22 5.
Wocklumeria sphaeroides
Paehyclymenia abeli (Richter).
• Platyclymenida qui apparaissent dans la zone lU et
2°
sont issus des Gonioclyménies. Leursuture offreunedispa-
rition du lobe ventral et la coalescence des 2 selles laté-
Aux États-Unis, Acanthoclymenia est un genre isolé rales qui l'encadraient. Clymenia, Platyclymenia. [917]
de Clyménie, du Frasnien (zone 1), (Acanthoclymenia Dans la zone VI (Strunien), elles ne sont connues qu'en
11eapolitana), sans rapport avec les autres Clyménies Allemagne. Alors fin d'évolution avec formes tératolo-
(que l'on rencontre surtout en Allemagne et en Afrique giques à enroulement trigonal : Soliclymenia, Wockillmeria
du Nord). [912-915] Pachyclymenia, Epiwocklumeria, Kamptoclymenia, Para-
wocklumeria. [918-93°]
Dans l'Ancien Monde, il y a 2 groupes de Clyménies : Il n'y a plus de Clyménies au Tournaisien proprement
TO Gonioclymenida à suture assez compliquée (zones III- dit. Le groupe apparaît donc comme limité dans le temps
IV). Goniaclymenia, Kalloclymenia. [916] au Dévonien supérieur.
•
LA VIE AU DÉVONIEN
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934·
933. De'l.'onoprodllctus Hypothyridina
932. A~'oniapraelonga cuboides
931. 931 bis. zcalcotli
Sowerb\'. (Sowerby).
Fenton et Fenton.
931-93 Ibis. Whidbornella caperata Sowerby.
Iili 1 1
941.
Cyrtospirifer verneuili Murchison
935. Hypothyridina (= C. disjunctus Sowerby).
dents commissurales
(d'après H. SCHMIDT).
Collolophides
Ifélicolophides
946. Ancyrodella.
944·
947. Ann·roides.
953. Belodl/s.
954. Hindeodella.
95°· 951.
950-95 I. 'criodl/s.
949. Falrodlls.
CONODONTES
956. Priolliodillfl. 955. Lonchodinfl.
•
VERTÉBRÉS
Cl'CLOSTOMES
lIétérostracés
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• L.I nE AU DÉVO.YIE.V
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Soc,' fosse sensorielle supra- 1 1
960. Phyllolepis concentrica orbitaire. 1 1
(d'après TENSIO). 1 1
1 961 b. Titanichthys clarki (d'après LEH~IA),'K). :
Bouclier céphalo-thoracique. Bouclier céphalo-thoracique,
(En grisé, le "ide articulaire séparant la tête
du bouclier thoracique.)
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,
Arthrodires
Elasmobranches
Phyllolepis à corps élargi dans la région céphalo-
Développement. Cladoselache (1 mil 1,20 m). [962]
thoracique; Groelliandaspis. [960]
Dans les mers du Dévonien supérieur se répandent
Dipneustes
des formes géantes d'Arthrodires carnivores à os épais
(Amérique du ord, Sahara, Maroc, Europe, Sibérie) : Scaumellnàa.
Dinichthys.. tête et bouclier thoracique (3 m de long •
pour une longueur totale du corps de 6 m) sont articulés Crossoptérygiens
l'un sur l'autre laissant un vide permettant de supposer
que la tête se levait quand la mandibule s'abaissait, Leurs nageoires ont un lobe basal vigoureux au delà
d'où une ouverture des mâchoires, rappelant cellc des duquel les rayons se disposcnt conmle une frange. Ces
serpents. [961 a] lobes basaux sont les ébauchcs des membres des animaux
Titanichthys .. c" / 1arge de l,50 m, long de 0,42 m. tétrapodes.
Amérique du Nord et Maroc. [961 b] Holoptychius : grand poisson à larges écailles arrondies.
Mylostoma .. forme à dents broyeuses. Eusthenopteroll (Dé\'onien supérieur, près Escuminac,
Québec) : 60 centimètres, 2 nageoires dorsales, 5 ven-
trales, queue diphycerque mais à 3 lobes. Chaque nageoire
Antiarches possède un squelette vigoureux dans son lobe basal.
Sur la tête il y a des plaques osseuses. Les dents sont •
Continuation de genres du Dévonien moyen : Bothrio- coniques et pointues, à émail profondément plissé.
pleis, Asterolepis, Remigolepis. [963-964]
•
•
LA VIE AU NÉODÉVONIEN t 51
PREMIERS TÉTRAPODES : STÉGOCÉPHALES C'est en somme, un « poisson à 4 pattes ", encore très
proche des Crossoptérygiens par la forme de la voûte
palatine, par la position de ses narines externes sur la face
Apparition des Amphibiens avec les IcHTHYOSTÉCALIENS.
ventrale du crâne, par la présence, dans la région tem-
Les Amphibiens actuels nous montrent le passage de
porale, d'un petit os, le préopereulaire, comme il y en a
la vie aquatique à la vie terrestre.
chez Osteolepis, par le système de la ligne latérale qui
Leurs œufs sont pondus dans l'eau. De ces œufs sortent
forme des canaux creusés dans les os comme chez les
des têtards qui nagent et qui respirent au moyen de
Poissons, tandis que chez les Amphibiens plus évolués
branchies. Quand les membres se mettent à pousser, les
ils se réduisent à de simples rainures, et par 5a queue
poumons se développent tandis que les branchies se
pourvue de rayons. Les vertèbres n'étaient encore que de
résorbent.
minces plaques osseuses. Le maxillaire allongé portait
Rappelons que les Amphibiens se distinguent des
de longues dents coniques, la respiration était pulmonée
Poissons par la disparition du type nageoire au profit
et les membres étaient des pattes d'Amphibiens à5 doigts,
des membres pairs, par le renforcement des ceintures,
mais dont les éléments étaient très courts comme chez les
par l'assouplissement de la colonne vertébrale au moyen
Poissons. Ce genre cohabitait dans les eaux douces ou
de vertèbres plus mobiles les unes par rapport aux autres,
saumâtres, peu profondes, avec des Placodermes Acan-
par le développement des muscles destinés à triompher
thodidés.
de l'appesantissement qui résulte de l'adoption de l'air
Au Canada, près de l'estuaire du Saint-Laurent, on
comme fluide ambiant, en remplacement de l'eau plus
a trouvé dans la baie de Scaumenac Elpistostege dont le
dense (poussée archimédienne), par l'articulation du
crâne est intermédiaire entre celui des Crossoptérygiens
crâne au moyen de 2 condyles occipitaux, enfin par une
et celui des Amphibiens. Mais on ne connaît pas ses
peau qui n'est plus écailleuse mais glanduleuse.
membres.
Les premiers Amphibiens sont des Stégocéphales,
COMPARAISONS. - Si l'on compare le crâne d'Iehthyo-
'caractérisés par le développement des os dermiques du
stega à celui d'Eusthenopteron ou d'Osteolepis, on remarque
crâne laissant 5 OU\'ertures : les narines, les orbites et
qu'il y a restriction des os operculaires, et développement
l'orifice pinéal.
de la partie antérieure du crâne, en particulier des os
Le premier Stégocéphale, Iellthyostega, a été trouvé circum-orbitaires. Les arcs branchiaux et les branchies
en 1928 dans le Groënland oriental (Ile Ymer, sur le se réduisent à des résidus utilisés dans le soutien de la
flanc nord du Mont-Celsius) au sein de couches conti- langue et du larynx.
nentales, par une expédition danoise que dirigeait Lauge Il semble que les Ichthyostegidés n'aient pas donné
Koch. [9 6 5] naissance à l'ensemble des Amphibiens du Carbonifère
Taille petite; le crâne est long de I5 centimètres. (Watson).
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LA ViE AU DÉVO,VIEN
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BRACHIOPODES
GONIATITES POlSSOl\S
ET LAMELLIBRANCHES
COUCHES A Prolobites
COUCHES A Clymenia
et Clymenia œgoceras
Zone à ClYlllenia lœ'l.'igata \' [3
et Conioclnl/enia /ornqllls/1
•
...
LA VIE AU CARBONIFERE
Le Carbonifère (terme dû à Conybeare, 1822) est une période qui s'étend sur environ 65 millions d'années,
entre - 280 et vers - 215 m. a. Les terrains qui lui correspondent forment un système de couches pouvant
atteindre plusieurs milliers de mètres. C'est l'une des périodes les plus importantes de la série géologique puisqu'elle
contient: 1° la surrection de grandes chaînes de montagnes: en Europe, chaîne va risque ( hercynienne) et en
Afrique du ord une chaîne presque contemporaine de la précédente; 2° l'épanouissement de la flore terrestre
et la constitution de grandes forêts; 30 la formation de dépôts de houille (bassin anglais, bassin franco-belge, bassins
du Massif Central, bassins de l'Allemagne, bassin du Donetz); enfin 4° le développement des Insectes ailés et
5° celui des Vertébrés tétrapodes.
Subdivisions.
•
En Europe, le Carbonifère est subdivisé comme SUlt, la marche du Temps étant indiquée de bas en haut.
PERMIEr-; -
- - - - - - - - Phase saalienne
Autunien Artinskien
Stéphanien Série continentale et marine = Ouralien (1)
HOUILLER Westphalien Série continentale avec plusieurs niveaux
Namurien marins = Moscovien
CARBO IFÈRE
DÉVONIEN
(1) Le terme "Ouralien» introduit par Munier-Chalmas et Lapparent (1894) n'a pas été défini sur le terrain et n'est employé qu'en France.
En particulier, il n'a jamais été accepté par les auteurs russes (voir p. 201).
•
En Amérique du Nord on a distingué deux systemes:
Stéphanien
PENNSYLVANIEX Westphalien
( Namunen supérieur
l- Houillèr d'Europe - l amurien inférieur
Namurien
MISSISSIPIEN
1 Dinantien
1 Dinantien
1
+ Namurien inférieur
En fait, partout où le Namurien inférieur est bien représenté, il est lié au Viséen. ,En conséquence, ce
sont les coupures américaines que la Paléontologie Stratigraphique nous contraint d'adopter.
En Europe, le Dinantien est surtout connu par sa faune marine; dans le Houiller, le Namurien et Je West-
phalien se distinguent par leurs flores continentales et par les fossiles de leurs niveaux marins .
•
•
LA VIE AU CARBONIFÈRE
•
LA VIE AU MISSISSIPIEN
1
Au Dinantien la mer s'est avancée sur une partie du Continent des Vieux Grès Rouges (c'est le cas en
Grande-Bretagne et dans l'Ardenne) et elle a déposé des calcaires à Polypiers.
Plus au Sud, en France et en Allemagne, on observe surtout des alternances de schistes et de grès, faciès
que l'on désigne souvent sous le nom d~ culm. Ces couches renferment des restes de végétaux terrestres (Cala-
mites), des Lamellibranches (Posidonia) et des Goniatites (dans les schistes).
Plus ou moins dépendant du faciès à polypiers, le faciès waulsortien est constitué par « des masses calcaires
d'aspect récifal, dont l'élément caractéristique est la présence de veines teintées en bleu très foncé, parfois presque
en noir. Ces "eines sont dues à la précipitation de sels de manganèse le long des axes ou des branches de Fenes-
tellides, ou parfois d'autres organismes comme des tiges et fragments d'encrines» (G. Delépine, 1926 et 1939).
Il est bien développé au sud de Dinant, près de 'Vaulsort, en particulier au récif des Pauquys, et, plus au nord,
à Sosoye (10 km au nord-ouest de Dinant) et à l'abbaye de :Ylaredsous (12 km au nord-ouest de Dinant). On le
retrouve près de l\Iaubeuge, près de Vichy, en Mayenne et surtout en Irlande.
En Belgique et en France ce faciès est à cheval sur le Tournaisien supérieur et le Yiséen inférieur; en
Irlande il est entièrement du Viséen inférieur.
Il renferme d'autres organismes, associés aux Fenestellides : un Polypier (Amplexlls coralloides), des Bra-
chiopodes (Prodllctus semireticlllatus, P. pustulosus, P. spinulosus, P. mesolobus, P. undatus, P. corrugatus, Chonetes
volva, Schizophoria connivens, Pugnax acuminata, P. pugnus, Rhynchonella reniformis, Reticularia elliptica, Athyris
ingens, Spinfer subrotundatus, Sp. Iwnincki, Sp. subcinctus, Sp. princeps, Syringothyris cuspidata), des Lamelii-
branches (Pterinopectinella granosa), des Gastéropodes, des Goniatites qui ont permis de dater ces couches et dont
voici la liste :
Tournaisien supérieur Viséen inférieur
Les Bryozoaires se rencontrent aussi en bien d'autres faciès, en particulier au lVIaroc, dans des grès cal-
caires et des grauwackes (grès calcaires partiellement décalcifiés, dont la texture est devenue poreuse et dont le
ciment est habituellement gréso-ferrugineux).
n faciès analogue se rencontre dans le Viséen supérieur de la région de Colomb-Béchar, ainsi que dans
le Iississipien du Nouveau l\Iexique et de l'Illinois où les Bryozoaires ont construit des Biohermes.
J1lSSlSSlPIEX 155
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x 33 \:
967· A 37
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Globivalvulina 9 68 .
blll/oides Te/ra/axis
X 29 Brad". palaeotrochlls
969. 971. 970. 972.
966. Ehrenberg. CribrostomulIl Climacammina
Cribrostomlllll Climacalllmina
EnJo/h\ ra b01l1l1alli
(d'après REITLI:-:CER). bradvi Müller antiqua Brady
Phillips.
(d'après (d'après
Ct:SH~IA."'). BRAOY).
")
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X 20
974. HapZophragmoides
cyclalllminiformis
975. Vue externe. 976. Section. H. et G. Termier.
975-976. HemigordillS harZtoni
Cushman et \\·atcrs.
X 40
•
• • •
•
• •
• 979. AOlljgalia variabilis H. et G. Termier.
•
• •
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• •
Section verticale.
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•
• • •
• •
• •
• •
• •
• • • •
•
• •
•
• •
Ammodiscidés : AmmodisClIs et Glomospira continuent.
x 40 Foraminifères à test fibreux, hyalin = Archaediscus,
973· x 40
Tex/Illaria AOlljgalia. [977-979]
• • 977· 97 8 .
e:wma
d'Eichwald. 977-978.Archaediscus karreri Brady.
SPONGIAIRES
•
Apparition.
FAUNES MARINES Calcispongcs composés de loges vides, reliées ou non
par un tube central et représentant autant d'éponges
élémentaires dont les cavités étaient probablement occu-
FORAMINIFÈRES pées sur le vivant par de la chair et des spicules libres
(Sollasia, Carbonifère inférieur des Asturies). Ce groupe
Le genre dévonien Nallicella donne Endothyra (Car- sera particulièrement important au Permien.
bonifère - Permien), à enroulement dissymétrique, qui
engendrera la plus grande partie des Fusulinidés. [966]
Coquille imperforée qui commence par être pelotonnée CŒLENTÉRÉS
d'une manière confuse (mode plectogyroïde), puis qui
s'enroule en spirale plane. Elle est subdivisée par des Tétracoralliaires
cloisons en loges successives. Le test comprend au moins
3 couches: de l'extérieur vers l'intérieur: tectum, dia- Les calcaires zoogènes à Polypiers sont bien développés
phanothèque, tectorium interne. Globival'vulilla et Te/ra- au Dinantien : en Belgique, en France, en Grande-
taxis en sont voisins. [967-968] Bretagne, au Maroc. Au point de vue biologique, on
La famille des Textulariidœ est représentée par peut alors distinguer 3 groupes de Polypiers (D. Hill) :
plusieurs genres: Cribrostol/lllnl (Carbonifère - Permien) :
ouverture en crible, 2 rangées de loges. Cli1llacarmnill.a 1° LE MENVES FORMES SOLITAIRES, sans dissépiments
(Carbonifère - Permien). Textlliaria. [969-973]. (petites lames qui ont l'allure de vésicules convexes situées
entre les septes). Puisqu'elles vivent solitaires, elles ne
Lituolidés. Haplophragmoides. [974] sont pas constructrices de récifs: ces formes constituent
Ophtalmidiidés : Hemigordills. [97S-976] ce qu'on appelle la faune à Cyathaxonia.
LA VIE AU CARBONIFÈRE
981.
Ample...;us coral/où/es
982. 983. 9 8 S·
So\\"crb\".• Pleroph.l'III/III (Cfilllill)
982-983. Zaphren/oides delallol/ei longisep/a/1/11l (Frech).
:\Iilne Edwards et Haime.
980. Cya/haxollill
cornu Michelin. , du cycle!
sepfes psel/do-
\ / col/lmelle ,, __ planchers
\
--
-.....-...'
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'sep les
X 12 du cycle Il
988 -9 8 9.
Diphyph.l'//1I11l lafeseptaflllll 984. Polycoelia (?) 986.
(McCoy). (d'après SCHINDEWOl.F).
986-987. Lit/lOstrotion irregl/lare (Phillips).
•
.7V!JSSJSSJPIEN 157
TabuJés
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TRILOBITES
999. Phillipsia
lis sont nettement slIr leur déclin. gelllllllliifera Phillips.
Proetidre. Phillipsia: glabelle longue (atteignant le
limbe antérieur) et large, à côtés presque parallèles, test
-
granuleux (Phillipsia geml1l11lifera). Griffithides et Bollandia
\'oisins du précédent, avec pygidium non bordé. Drever- •
II/mmia. [999- 1 00 1] .'
·....·,.· . " ...
Phacopidre. Les derniers représentants de cette famille · "-:;;.
sont du Stru nien.
Otarionidre. Coignouillll (Dévonien - Dinantien). Bra- 1 000. Bollandia globiceps 1 002. Brachymetoplls
chYllletopus (Dinanticn). [1002] (Phillips). oliraliClls de Verneuil.
LA VIE AU CARBONIFÈRE
10°3.
1Vlauryella mammiliata 1006.
Ulrich et Bassler.
Belieropholl sub/aevis.
Ostracodes
• •
Gastéropodes
Lamellibranches
l\'ombreux.
Edll/ondia, ParaUelodon (charnière taxodonte), Ptero"i-
tes, Leiopteria, Sam:uùzolites, Posidolliella. [1 OII-I 012]
Myalinidés. 1'vlyalùza. [1 0 r 3]
Mytilidés. Modiola.
Pterinopectinidés. Posidonia (Posidonia beclu:ri): co-
quille très mince, équivalve, pouvant atteindre 10 centi-
mètres. Forme générale ovale, mais tronquée par le bord
1004. cardinal court et droit. Côtes concentriques en bourrelets.
Gryphochiton T 009.Hypergonia La coquille était convexe mais les échantillons que J'on
1010. Zygopleura priscus randerstonensis observe dans les schistes sont presque toujours aplatis
YIIgifera (Phillips). Münster. Longstaff. par écrasement. On les trOU\'e par nids (Viséen supérieur-
,HISSISSIPIEX '59
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poS'te'rieur
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•
Valve droite Valve droite
vue Interne 'lue externe
,
1 020. ProtoschizodllS 1 014. Posidonia beclzeri
axil1iformis Phillips. Bronn.
dos
,prooslracum
" conofhe'que striee 1 016.Aviculopecten rugosus
, / 1015. Dunborella
H. et G. Termil'r.
,'1
/
, F 1
,•
, , 1 1
1
ventre F
,1 base du Xamurien). Pterinopectinella (Mississipien-
1
/ l '-- Pennsyl\'anien) (Pterinopeetinella granosa, dans le faciès
\'--. Waulsortien). Dunbarella appartient au Mississipien
: (Dur/barella papyraeea, Namurien et Westphalien de
....__.
\. ,
\~ l'Europe occidentale). [1 014- 1 015]
1
--
'-
-.#'
-- Aviculopectinidés. (Mississipien - Permien). - Avi-
Cl/lopeeten (Tournaisien - Permien) ; Limipeeten (Dinan-
tien), à oreillettes petites, donnera Pseudomonotis (Pennsyl-
1 022.
"anien inférieur - Permien). Pachypteria (Viséen), forme
conofhèque annonçant Pseudomonotis, fixée par sa valve droite ou gau-
1 .
" clOison che; aspect d'Huître (Belgique, Sahara). [1 016-1 019]
1 ,,""'/
/1 anneau Trigoniidés. Protosclzizodus. [r 020]
/ 1
connectif rostre.
,
,
1
1
'. •
/ 1
/ /
Céphalopodes
DIBRANCHIAUX DÉCAPODES
2 Branchies, 10 bras (2 préhensiles, 8 l'Il couronne)
depôt
__ ------caméral Dans l'Oklahoma, les Caney shales à Goniatites cre-
--- nistria (donc appartenant au Viséen supérieur) renfer-
1 021.
ment des blocs de calcaire remanié provenant de la for-
rostre --goulot mation de 1\1eramac. Ces blocs contiennent une vraie
•
• septal 1 021 - 1 203 .
Eobelel1l1lites belemnite avec rostre, proostracum et phragmocone :
1 023. clIlleyense Flow,,!'. on l'a nommée Eobelemnites ealleyense (Flower, 1945).
160 LA VIE AU CARBONIFÈRE
1 029.
,\,eo{{lyphioeerns
slibcirClllare
1 (Miller).
1027· 1 028. Neoglyphiocel"lls subcirClilare l 030. Cn1'l'ell0Ceras llfricuJl1l11l
GOlliatites newso1lli Smith. (Miller). Delépine.
1 038.
Développement
de la suture 10 36 .
c1oisonnaire Pl'ofocanites lyoni 1026.
chez Merocanites (Meek et Worthen). Gattendorfia.
1 applanatus (Frech).
matites, Paleoconus, Bactritimimus, offrent des analogies formes originelles de l'autre). [1024]
avec les Bélérrtnitidés et les Aulacocératidés (Flower et
Gordon, 1959). Au Tournaisien, Imitoceras donne Gattendorfia dont la
suture se distingue par le deuxième lobe latéral peu profond.
Ce genre aboutit aux Ooniatitidés. Cette famille domine
AMMüNOïDES le Carbonifère inférieur et a engendré beaucoup de genres
du Pennsylvanien. Munsteroceras. Goniatites: coquille
Dès le Mississipien inférieur (Tournaisien), les faunes globuleuse avec stries concentriques et longitudinales.
de Goniatites apparaissent comme bien différentes de Suture avec lobe ventral divisé par une petite selle
celles du Dévonien. Tout d'abord, les Clyménies ont bifide. Lobe latéral aigu. euxième selle latérale arrondie
totalement disparu et 2 familles seulement entrent dans (Viséen supérieur, grande extension géographique :
le Carbonifère : les Cheiloceratidés et les Prolecani- Europe, Maroc, Amérique du Nord). Ornementation
tidés. L'évolution de ces 2 familles a été très importante. dentelée en bord de timbre. Neoglyphioceras,Lyrogoniatites,
Cheilocératidés. Le genre principal est Imitoceras: Cravenoceras, Beyrichoceras, Pericyclus. [1 024- 1 034]
apparu dans la zone III du Dévonien supérieur, il A leur voisinage, EUlIlorphoceras, Girtyoceras, Nomislllo-
continue jusqu'à la fin du Viséen où il disparaît, mais eras, HOlllocera}. [1035]
,
•
.\TfSSISSIPJEN 161
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1
1 °42.
Pronorites arkansasensis Smith. -+
stpfum m~d,an
dent
...dlducteurs
dduClturs
Int~rieur de la valœ
1049- 1 050. Dn1'Ïesiella comoides
(Sowerby) (d'aprè_ SOKOLBSKAIA).
,-
,-
'-adducteurs J 054.
/' ,diducteurs
é1 dducteurs
• •
" proeminence
>. brachic31e
-lmpressions
_empreintes reni{ormes
des spires
brachiales
lfélicoJophides
DALMANELLACÉS. - Schizophoria.
• 1 057. 1058. Rhipidomella (Ordovicien - Permien) (Rh. 117icheIini).
1057-1058. Etheridgina 1 060. Pustuia rugata [[ 066- 1069]
compiectens (Etheridge) Phillips. Détail de
sur une tige de Crinoïde. l' ornemen tation. RHYNCHONELI.ACI'S. - Pugnax. [1070- 1071]
/
IIIISSlSSlPl.t:.V
-
- -
"'::'"?~
106 5.
Echino-
conchus.
"---
. -
• -
- - .. ~'.'
. détail de
1061. 1062.
.. l'ornemen-
tation.
1063. Pustula pyxidiforlllis 1 064. Echinoconchlls
1061-1062. Bllxtonia scabriClila l\1artin. de Koninck. punctatlls l\lartin.
, °7 2 .
1 074. Détail intérieur
de la valve pédonculaire. 1072-' 074. SpiriferstriatusSowerby.
1 073. Coquille dont la valve bra-
chiale est supposée déchirée pour
montrer l'appareil brachial.
SPIRIFÉRACIlS. - Bons fossiles stratigrapbiques.
Spiriféridés. Spirifer, Cyrtospinfer, Choristites, Reti-
•
ClIlaria, Phricodothyris, Martillia. [1°72- 1076] 1 075. Phricodothyris
perplexa
Spiriferinidés. Cyrtilla, PUllctospirifer, Syrillgothyris.
Détail de
Athyridés. C01l1posita, SelllÎllllla. [1 07ï- 1078] l'ornementation.
(d'après
Taeniolophides DUNBAR et CONDRA).
Fin des Dielasmatidés (Dielasma hastata). [1°79] 1076. Choristites cf. pingllis
Sowerby.
CENTRONELLACI;S. - Peut-être un premier Zeilléridé Sinus vasculaires sur la
( Harttilla »). valve pédonculaire.
LA VIE AU C.·lRBO.YIFbRE
•
- _ denl.s
-
------syrmx
____ pf..-.ques
dentales
1 077. Syrillgolhyris CIIspidaln
1076..1Jartinia glabra. (Martin) (:\lartin). -d,ducte"rs
Sinus vasculaire de la valve
pédonculaire.
1 078. Syringolhyris. Vue interne.
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••
1 081. Meekopora.
1 079. Dielasma hastatum
Sowerby.
BRrO;WAIRES
Cyclostomes
Continuent, avec Fistlllipora (Ordovicien - Permien) et
Meekopora (Silurien - Pennien). [l080-10Rr]
Cryptostomes surtout
1 080. Fistulipora. Fenestella: réseau à mailles rectangulaires enroulé en
Section longitudinale. cornet. La face aveugle est externe. [1082-1085]
Archimedes.- lame réticulée enroulée en hélice autour
d'un axe vertical. On l'interprète comme la symbiose
d'une Algue (l'axe vertical) et d'une Fenestelle (la partie
étalée). Cette symbiose n'est pas une vue de l'e prit
car on y a fait des coupes microscopiques et il faut noter
que l'on connaît des associations de Bryozoaires avec
d'autres organismes, par exemple des Cœlentérés et des
Gastéropodes. [1 086-r 087]
Les Bryozoaires ont prospéré dans le Dinantien franco-
belge où ils ont construit lefaàès wal/lsorliefl (voir p. r 54).
ÉCHINODERMES
1086. Edrioastéroïdes
Archimedes 087. Coupe dans
1
worthelli Hall. Archimedes zlJortheni
•
Hall. Derniers représentants.
•
MISSISSIPIEN 16 5
lan
•
•
. -- sac anal
_. anus
1 °91.
108 9.
Aulocrinus agassizi b
1 088. Onychaster flexilis Meek et Worthen Wachsmuth et Springer l 094. H alysiocrinus
sur Barycrinus hovegi. (d'après SPRINGER). nodosus (Hall). 1°92 .
Remarquer le sac anal T: insertion du pédoncule; Fragments de
qui s'ouvre dans Tan: tube anal; pédoncule de
un appendice latéral. B: basales. « Poteriocrinidé ».
Crinoïdes "
1
Ils sont abondants et ont contribué à la formation de
calcaires à entroques. •
Paléant. Stratigr. 12
•
•R
P.
• •
• •
tl Br
h àmb
Br: bras dont Tegmen de Taxocrinites intermedius
1 102.
les pinnules , Wachsmuth et Springer (d'après SPRINGER).
n'ont pas .'
J 100. il trocrinus all/phora o : plaques orales;
1101. Gilbertsocrinus amb: sillons nourriciers COU\'erts de plaques
\\'nchsmuth et Springer. r: appen- tuheroslls ambulacraires ;
(d'après BATHER). dices inter- (Lyon et Casseday) iamb: plaques interambulacraires.
H.' hasales; H: radiales. radiaux; (d'après UBAGHS).
'" ; pOSI taon
de l'anus.
plaque en /ijncefte
.\
1\
, \ deltoide
1
Échinides
•
- 1
Les PALÉCHINIDES (Ordovicien - Permien) sont à leur
anus apogée. Ils ont des aires ambulacraires composées géné-
1 104. 1 107. ralement de plus de 2 colonnes de plaques. Les uns
OrophocrilJus fusiforll/is Codaster trilobatus Mac Coy ont une thèque flexible et des plaques interambulacraires
(d'après BATHER). (d'après BATHIER). imbriquées : ce sont les Lepidocentridés.
•
MISSISSIPIEN 167
CONODONTES
POISSONS
X 1-~
119. 1
Triletes-Lagenicula.
1 1 17.
Lepidodendroll Mégaspore 1 123. Lag~nospermum
de Lycopodiale.
t'eltheimianum (Calymmatotheca) imparirameum
1 121.Aspect (d'après ZEILLER). (d'après ARNOLD).
d'un rameau.
VÉGÉTAUX
• 1 122. Diplopteridium teilia Lycopodiacées
(d'après WALTON). Il Y a surtout Lepidodendron (L. veltheimiamun), Bothro-
dendron, Parodendron (cuticule bien conservée). Fructi-
fications : Lepidostroblls. [1117-1 IlS]
Sigillaria est rare, mais il y a Archœosigillaria à cous-
sinets foliaires hexagonaux (Spitzberg, Écosse, Pays
de Galles, Maroc).
,- .",:;<:.:;.
-....
.' :',.:.
. . Les rhizomes des Lycopodiacées sont appelés Stigmaria.
· .• .• .• '•. ,
','
. Spores de type Triletes. [1 Il9]
Articulées
1 120. Tige cannelée. Sphenophyllum (nord-est du Groënland, Terre- euve,
Écosse, Europe). Peu de Calamites, mais des Asterocala-
J 120-1 121. mites (à côtes continues d'un entre-nœud à l'autre).
Asterocalamites [1 120-1 J21]
scrobiculatus Schlotheim Ptéridospermées
Coupe
1 Ill;. (d'après I-IIRMER).
dans Lf'pidostroblls. Abondance des frondes de Heterangium, Sphenopteris
(S. elegans), Diplopteridium, Sphenopferidium, Adiantites,
Cardiopteris, Rhodea, Calam.opitys, Pratopitys, Mariop-
teris, Pecopteris, Neuropferis. Appareils reproducteurs :
(]
· Lagenospermu1II. [1 122-J 123]
".-. '. .-
.. ". . ' ..
~• ' . ""
.-
... w •• ,"
~
~ "r.·· - -
. . .,'
.. ·ê·".···,!· Fougères
--
.. '. .... '..· .".. . Rhacopteris (Carbonifère inférieur, amuro - West-
.... ~:.w:. ,;.-.:;~-
.,
•
.. :-
.-:. ~ - . phalien d'Australie, Stéphanien d'Europe). Plusieurs
•
genres ressemblent aux Archœopteris du Dévonien, par
exemple : Bothriopteris, Stauropteris, Archœopitys, Psi/!-
mophyllum. [J 1 24]
ANIMAUX
EURYPTÉRlDES
1 124.Rhacopteris
circularis Wahon. Un Hughnillieridé : Lepidoderma (= Adelophthalmus) ,
forme très allongée; céphalothorax possédant 6 paires
1125. Lepidoderma mans- d'appendices; abdomen de 12 anneaux; faux-telson long.
fieldi Meek et Worthen. [ 112 5]
...
MISSISSIPIEN
:=:~'==::~I>::::::
JC
1 maxillaire --- __
1
• C.
1126 etI29a .
l qUadrato~~~:~-{(
ae _ apophyse épi- p -,-------
on neuse ; 1 127 b. Face supérieure
, pl/. an: arc neural; du crâne.
al •
pz _ prezygapo-
C
,
, •
• physe ; ,
•
ptz __ postzyga po- prémaxillaire - - - - - - - - - ,
1 physe ;
,
pl pl en: canal neural;
n: notocorde; 'Jasai I.tr' : ,
/- -(-,/
, ••
••
pl: pleurocentre; •
••
1 129 a.Vertèbres temnospondyles • •
l: Intercentre ; lacrymal - - - - - •
• , , , ••
du type radiculaire. c: cote; ,• •
,,•
• .'•.•
•
CRUSTACÉS •
•
•
•
•
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•
• •
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•
postorbitaire · .-
• ,
•
•
••
Conchostracés --,T--J\ •
••
••
intertemporal
- /--;--'4- •
•,
••
••
••
. . JI
: 1 ••
avec 3 carènes, l'une se confondant avec la ligne cardinale. o· .. • ."
•
".
•• ". 1 ....... ,. "
••
POISSONS 1
1 1 J 1
squamosal ! i pariétal
Quelques ACANTHODIDÉS. Rares CROSSOPTÉRYGIENS tabulaire postpariétal
(Cœlacanthes) et DIPNEUSTES. 1 129 b. Loxomma acutir/zi1Jlls (d'après WATSON).
Face supérieure du crâne.
GASTÉROPODES prémaxillaire
--------
Premiers types non marins, parmi les Prosobranches : nasal
VivipaTlls, Carbollispira, Berllicia (Hydrobiidé), Maturi- ------ lacrymal
pupa, Strophella. maxillaire
AMPHIBIENS
- Jrontal
Lepospondyles " postorbitaire
Dolichopareias: forme semblable mais un peu plus RACHITûMES. - Vertèbres composées de 2 pleuro-
. ,,'
grande; crâne (long de 7 cm) mOins retrecl en avant centres réduits et de 1 intercentre semi-circulaire; crâne
(Viséen inférieur d'Écosse). [1 128] surbaissé. Loxomma (couches ferrugineuses de Gilmerton,
près de Perth, Écosse). Crâne triangulaire. Orbites petites
TemnospondyJes (inclus dans les Labyrinthodontes) mais prolongées vers l'avant par un vide triangulaire où
il y avait peut-être une glande (Viséen supérieur et
Vertèbres composées de 3 sortes d'éléments : neuro- Namurien inférieur). [1 129 a et b]
centre (= arc neural), intercentre, pleurocentre.
APSIDOSPONDYLES [issus des Crossoptérygiens OstéoJépiformes, type Osteolepis (p. 139), Eusthenopteron (p. 151)J (voir
p. 193)·
Labyrinthodontes (dents à dentine plissée).
Temnospondyles (voir p. 169 et 215).
ICHTHYOSTÉGALIENS (canaux sensoriels dans les os dermiques du crâne) (Dévonien supérieur) (p. 151).
Types à sillons sensoriels dans les os dermiques du crâne:
RACHITOMES (Carbonifère-Trias) (voir p. 169,193 et 215).
STÉRÉOSPONDYI.F.S (Permien-Rhétien) (voir p. 215 Rhinesuchus, p. 241 et p. 290).
TRÉMATosAuREs (Trias) (voir p. 242).
Anthracosauriens.
EMBOLOMÈRES (Carbonifère) (voir p. [93).
SEYMOURIAMORPHES (Carbonifère supérieur-Permien) (voir p. 193 et 216).
Phyllospondyles (Carhonifère supérieur) (voir p. 193)'
Anoures (Trias inférieur-Époque Actuelle) (voir p. 242).
. URODÉLOMORPHES [issus des Crossoptérygiens Porolépiformes, type Porolepis (p. 127), Holoptychius (p. 151)1.
Lépospondyles (Carbonifère) (voir p. 169 et 195)'
,
AISTOPODES (voir p. 195), NECTRlDJENS (voir p. 195), MICROSAURJE S (voir p. 169 et 196).
(Urodèles, depuis le Crétacé inférieur.)
(Apodes, connus seulement à J'époque actuelle.)
Kinderhookien
•
Osagéen
Zone à Beyrichoceras. Fin d' lmitoceras et Munsteroceras Flore de Pocono-Price à Triphyllopteris, Adiantites, Sphenop-
teridium, Rhodea, gr. de " Lepidodendron " .
corrugatUlIl
Méramécien
MISSISSIPIEN 1ï r
Viséen
,
Zone a Pericycllls kochi, jVIunsteroceras ellryomphalu1ll
M erocanites a pplana tus
,
Zone a Be\'richoceras ,
Sous-zone a, Beyrichoceras hodderense ,
Sous-zone a Beyrichoceras castletonense Flore a Rhodea, Pecopteris aspera, Asterocalalllites scrobiculatlls
,
Zone a Goniatites ,
Sphenopteris adiantoides
Sous-zone a, Goniatites crenistria
Sous-zone a, Goniatites striatus
Sous-zone a Goniatites granoSlls
Tournaisien
Munsteroceras ozveni var. parallelum, Pericyclus, Intitoœras rotator11l1ll, Spirifer tornacensis, Syringolhyris cuspidata.
Viséen inférieur
Viséen supérieur
,
LA VIE A U CARBONIFÈRE
Tournaisien
Viséen •
•
- LA "
VIE AU CARBONIFÈRE SUPERIEUR
Le Carbonifère supérieur correspond au maximum de l'orogénèse varisque, étant compris entre la phase
erzgebirgienne et la phase saalienne et offrant entre le Westphalien et le Stéphanien la phase asturienne. Cette
surrection a entraîné le développement des aires continentales et le retrait des mers, donc des climats généralement
moins humides, sauf à la périphérie des continents. Il s'en est suivi, comme chaque fois qu'un climat continental
s'est instauré d'une façon généralisée, l'établissement d'une grande pluviosité.
Au début du Carbonifère supérieur, des glaciers ont commencé de s'installer sur les montagnes: c'est le
cas au Namurien supérieur et au Westphalien A en Nouvelles-Galles du Sud, au Westphalien supérieur sur la
chaîne Varisque. Cependant les plantes dont les restes nous sont conservés et qui proviennent de marécages
paraliques, c'est-à-dire proches de la mer, offrent un bois sans anneaux saisonniers. Il n'y avait donc pas de saisons
, ,
a cette epoque .
•
La glaciation de la fin du Carbonifère a marqué une crise comparable à celle de la glaciation pléistoc.ène.
Elle a duré pendant le Stéphanien, le Sakmarien et l'Artinskien (voir p. 203)' Elle s'est étendue surtout sur
l'hémisphère Sud: République Argentine, Iles Falkland, Afrique du Sud (Dwyka), Inde (Ta1chir, Salt Range),
Australie. Au Nord, de petits glaciers de montagne à Squantum près de Boston et en Asie. En contrepartie, sur
les autres continents émergés, formation de lacs pluviaux, les bassins limniques.
Le stockage de l'eau sous forme de glaces et sous forme de lacs a eu pour résultat une régression générale
des mers, donnant aux terres émergées une grande extension, comparable à celle du Würm au Quaternaire.
Les flores continentales des lacs pluviaux sont en quelque sorte les reliques de celles des bassins paraliques ;
elles en sont peu différentes et gardent un cachet carbonifère. Celles des pays en bordure des zones glacées sont
très appauvries, restreintes aux formes les plus résistantes, c'est-à-dire les Ptéridospermées. Partout les Gymnospermes
qui marquent un progrès dans la lutte contre les rigueurs de l'hiver, prennent la prépondérance. C'est le cas de la
flore à Lebachia (Autunien).
En ce qui concerne les organismes marins, il y a eu d'une part refroidissement des mers, d'autre part restric-
tion de l'aire immergée du plateau continental. Les faunes néritiques ont donc souffert. Il y a eu rétrécissement
de la répartition des faunes de mer chaudes (Fusulines, Polypiers de récifs) à un ruban téthysien. En outre, sont
apparus des types particuliers, assez monstrueux, par exemple de Brachiopodes (Lyttoniidés, Richthofenidés). La
faune marine Permienne est donc déjà différenciée au Carbonifère supérieur. Les Ammonoïdés de cette époque
ont également un cachet permien.
~
Wedexmdella
Po/y taxis Fusulina haworthi euthysepta
laticea (Cushman ( Beede) (Hembest)
et Waters)
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(Roth e! S/rinner)
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""----------~ -----
Dza waine//a c/scoens/s
Endothyrélne//a pugnOfdes ( S.t Jeéln / Endothyra feresrS.fJëanJ (Harlron i
"31. Relations phylogénétiques probables entre Endothyridés et Fusulinidés. Inspiré des travaux de ST JEAl'i.
Toutes les espèces figurées ici sont du Desmoinesien .
• ,
•
-
-
•
f CARBONIFÈRE SUPÉRIEUR 175
""ouverture
, .'
.'
1 138. Staffella
moellera;1Q
1 137. Staffella. Thompson.
1 134. 1 135.
1 136. Millerella
J '34-1 '35. Plectogyra. Schémas montrant marblensis
les plans d'enroulement (d'après ZELLER). Thompson.
externe, sombre; b) tectum sombre; c) diaphanothèque
claire; d) tectorium mterne sombre (Fllslllinella).
ainsi qu'un rameau latéral aboutissant à Wedekindellina. TYPE KÉRIOTHÉCAL. - Réalisé chez les formes évoluées.
[II3 r ] Il n'y a pas d'épithèque. La muraille se réduit donc
Auprès d'Endothyra, il faut citer Plectogyra, carac- à la prothèque. Celle-ci comprend 2 couches : 1° le tec-
térisé par son enroulement dont le plan varie autour de twn; 2° la kériothèque. Celle-ci est une couche homologue
l'axe qui demeure constant. [1134- 11 35] de la diaphanothèque, mais au lieu d'être homogène et
Phylum à part : Ozawaillella. claire, elle est différenciée en bandes perpendiculaires
au tectum (il est possible que la kériothèque ne soit
qu'une modification de la diaphanothèque, en quelque
FUSULINES sorte une diaphanothèque fibreuse). Certaines de ccs
bandes sombres sont nommées poutrelles. Les autres,
claires, sont nommées alvéoles par la plupart des paléon-
PLAN GÉNÉRAL. - Les Foraminifères de ce groupe tologistes, et prismes par quelques spécialistes. Ici on se
ont une coque fusiforme ou presque sphérique, dont la trouve en présence de discussions qui ne sont pas ter-
taille varie de l à 70 millimètres. Cette coque est cons- minées. Pour Gubler, les bandes claires, qui sont consti-
,
tituée par une lame calcaire ou arénacée, appelée muraille tuées par des globules de calcite, ont été sécrétées par
• ou spirothèque, qui s'enroule en spirale autour d'un axe, l'animal, ce sont des prismes originels et la kériothèque
à la manière des feuilles d'un cigare et à partir d'une offre une structure pseudo-alvéolaire (= prismatiq ue).
loge initiale (ou d'un appareil embryonnaire plus complexe). Pour Dunbar, les bandes claires sont des alvéoles primi-
Le nombre des tours de spire (bien visible sur une tives et les globules de calcite sont un remplissage posté-
coupe transversale) varie suivant les genres et les espèces. rieur à la mort de l'animal, dû à la fossilisation: la kério-
L'espace compris entre 2 tours est divisé en loges méri- thèque offrirait donc une structure alvéolaire. Quoi qu'il
diennes par des cloisons ou septa méridiens situés dans des en soit du résultat de ces discussions, le type kériothécal
plans axiaux. Ces loges s'allongent donc d'un pôle à donne une muraille à 2 couches (Schwagerina).
l'autre (extrémités pointues quand la coque est fusiforme)
c'est-à-dire longitudinalement par rapport à l'axe, mais CLOISONS MÉRIDIE NES. - Elles sont formées par des
transversalement par rapport au sens de l'enroulement. inflexions radiales de la muraille, inflexions qui appa-
La muraille peut se présenter de 2 façons différentes : raissent à l'extérieur, comme des sillons méridiens. Une
le type diaphanothécal et le type kériothécal. coupe transversale montre que les différentes couches
qui composent la muraille contribuent plus ou moins
TYPE DIAPHANOTHÉCAL. - La muraille primitive ou à former les cloisons méridiennes : par exemple, dans
prothèque comprend 2 feuillets : une couche mince le type kériothécal, la kériothèque s'arrête en haut de la
mais très sombre, le tectum, dont l'épaisseur ne dépasse cloison et celle-ci se montre constituée par le tectum
pas 5 fL et une couche de calcite claire, la diaphano- renforcé de dépôts secondaires. Les cloisons méridiennes
thèque. La prothèque est revêtue sur ses 2 faces par des subdivisent en loges les tours successifs de la spire. La
dépôts secondaires de calcite grise, le tectorium externe dernière cloison sécrétée par l'animal, constitue ce qu'on
et le tectorium interne, dont' l'ensemble constitue l'épi- appelle la face orale (= antéthèque). Dans les types pri-
thèque. Ce type complet, à 4 couches, est celui des Fusu- mitifs, les cloisons quand elles sont coupées par un plan
lines (Staffella, Fusulinella). axial donnent des traces rectilignes (Staffella). Mais,
Ces 4 feuillets sont plus ou moins développés suivant dans la plupart des cas, les cloisons, qui se confondent
les genres et 3 d'entre eux peuvent manquer : seul le pratiquement avec une surface plane à leur partie supé-
tectum est toujours présent. On di stingue plusieurs rieure, vont en s'ondulant et même en se plissant de plus
types : en plus fortement vers le bas (c'est-à-dire vers le plancher
1 er type, à l seule couche (tectum) ; ze type, à 3 couches: des loges). De plus, 2 cloisons successives ont des ondu-
a) tectorium externe, clair; b) tectum sombre; c) tecto- lations contrariées. Les sections axiales rencontrent diver-
rium interne, clair; Je type, à 4 couches : a) tectorium sement les ondulations et les plis des cloisons méridiennes
LA VIE AU CARBONIFÈRE
1 142,
(d'après
WEDEKIND),
1 141. Schéma de Fusulina (d'après GUBLER),
1 139' Schéma structural de Fusulinella
(d'après R"USER-TCHERI'OUSOVA), 111\'\" li " "'"'\ \\11111' /II II,
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1143. Coupe dans la spirothèque de Fusulina. '. J.... ,~',,:" ---- diélphanothèque
1:
Irùiotheque
, ,, ,a/veo/e 1 140, Coupe dans FusLilinella,
cloisons
, , ,/ pr%cu/um
,
~ chomata
,
,, ,
, ,,
antetMque
, nommée tunnel sur laquelle nous allons revenir (Staffella,
,, 1 chomara
,, : ph"ssement.5 Fusulinella Triticites) , Les parachomata sont des côtes
: des cloisons basales, o~ cordons basaux, parallèles et spiralé~s, for-
""';'g;~;; ;\ mées de calcite très sombre, Elles s'élèvent du plancher
jusqu'au tiers ou à la moitié de la hauteur des log~s qu'elles
subdivisent en logettes (Verbeekzna) , Un remphssage est
parfois localisé dans la région axiale (Wedekindellina),
Endosquelette mural. Connu seulement au Permien.
ouverture --
Consiste en septula issus de la kériothèque.
t - -. ".
1 IS0.
Cypridina
prtmaeva
, c!ois~n (septum) MacCoy
(d'après
JONES).
1 145. Coupe dans Schwagerina.
•
c --- c: cunieuIi;
\
ce : cellules;
ce
cl: cloison.
Profusulininés
- Test de taille petite à moyenne. Muraille comprenant
un tectum indistinct, une diaphanothèque et des tectoria
importants. Tunnel médian flanqué de chomata bien
développés. Loge initiale généralement petite.
Millerella: coque dis,coïde, de petite taille (moins de 1 149. Parafusulina
1 mm), tunnel haut et droit. Juvenarium de 3 à 4 tours
1146. Schwagerina. (d'après WEDEKIND).
involutes mais tours adultes évolutes. Ce genre caractérise
la plus ancienne zone de Fusulinoïdes, celle du Chestérien
(= Namurien). Sa répartition verticale est Mississipien Schwagerina: coque globuleuse fusiforme à subcylin-
supérieur - Pennsylvanien inférieur et moyen. États- drique; cloisons méridiennes plissées dont les plis forment
Unis, Europe, Russie, Chine. [1 136] des logettes arrondies. Pas ou presque pas de chomata,
Staffella: coque petite, section axiale subtrapézoïdale mais remplissage axial. Construit des « calcaires à Schwage-
(l'axe d'enroulement correspond au diamètre le plus rines » (Sakmarien - Permien supérieur). [1 145-1 146]
court), chomata plus importants que dans tous les autres Pseudoschwagerina: coque fusiforme à subsphérique ;
• juvenarium de 2 à 5 tours serrés, tours adultes renflés;
genres. [1137-1138]
Fusulinella: coque petite, fusiforme; cloisons méri- cloisons méridiennes peu plissées et largement espacées
diennes presque planes dans la partie centrale, modéré- (Sakmarien). [1147]
ment plissées près des pôles, tunnel et chomata bien déve- Parafusulina: coque allongée, fusiforme à subcylin-
loppés (Moscovien moyen). [1139-1140] drique. Dimorphisme très marqué, les formes micro-
Fusulina: coque fusiforme (10-IZ mm), 5 à 8 tours; sphériques étant très grandes. Cloisons méridiennes
cloisons méridiennes plissées sur toute leur longueur profondément plissées et formant des cuniculi (Artinskien-
et formant des logettes losangiques, muraille à 4 couches Wordien). [1 148-1 149]
(tectum, diaphanothèque, 2 tectoria). (Moscovien supé-
rieur et « Ouralien» inférieur.) [1141-1143] SPONGIAIRES
1 164. DinlOrphoceras
1 156, 1 159. 1 162. Pseudo- serratoides 1 161. Paralegoceras newsomi Smith.
Reticllloceras Gastrioceras paralegoceras H. et G. Termier.
reticlllatulII listeri clariondi
Phillips. (Martin). Delépine. t
t \
1
1 165. Eothalassoceras inexpectans 1 166. Shumardites (Subshu1llardites)
Miller et Owen. delépinei Schindewolf.
1163. Wellerites s p.
Citons Chaetetes dont les colonies peuvent atteindre
Î 1 mètre; Michelinia (Dévonien - Permien); Caninia;
1 Dibunophyllum (Viséen supérieur - Permien inférieur).
l 167. Vidrioceras uddeni (Bose).
CRUSTACÉS
CÉPHALOPODES
l 169. Knightites 1 171. Anthraconallta Pronoritidés. Ils donnent 2 genres à lobes denti-
1IlultiCOTlZutllS adamsi Salter.
R. C. Moore. culés : Neopronorites (Carbonifère supérieur) et Para-
pronorites (Pennsylvanien - Permien) CIer lobe latéral
mIllti/obé, les autres sont divisés). [1151]
re/racteur
LAMELLIBRANCHES
Selenimyalina meliniformis
1 173.
. Myalinidés. C'est une famille voisine des Mytilidés (Meek et Worthen). (d'après NEWELL) .
(Dysodontes fixés par un byssus) dont elle est issue elevateur du pied
•
au Silurien et qui s'est perpétuée jusqu'à la fin du Juras- • •
• suspenseur superieur
slque. "",/ des branchies
Elle groupe des animaux marins et saumâtres, qui
formaient des bancs comme les Huîtres et tenaient, dans
la nature, la place qu'y tiennent aujourd'hui les Moules.
Ce sont de bons fossiles de zones. Ils ont évolué de façon
à peu près orthogénétique, c'est-à-dire dans un sens suspenseur
constant, sans changement de direction ni retour en --des branchies
arrière. Ce sens est indiqué par l'ontogénie et par les - - - - - -ligne palle,ûe
rapports entre les genres distincts d'une même famille.
On part d'une coquille très oblique, avec crochet en
avant, du type Moule, par exemple Myalina au Mississi-
pien : la ligne droite joignant le crochet à l'extrémité 1 177. Pseudomonotis equistriata Beede. Valve gauche.
opposée (qui correspond à la plus grande longueur) est (Moule interne) (d'après NEWELL)
oblique par rapport à la ligne cardinale; peu à peu on
voit la coquille devenir moins oblique. En même temps,
il se forme une aile (dont l'existence contrebalance en
quelque sorte l'obliquité perdue). Ainsi passe-t-on du
type Moule à un type qui ressemble au type Avicule,
mais n'entre pas dans la famille des Aviculidés : c'est
une convergence de forme. On observe aussi l'évolution
des muscles. L'adducteur antérieur tend à disparaître
chez Orthomyalina, il persiste chez Naiadites.
[1172- 1 175]
Les Myalinidés sont des Lamellibranches (à testd'aspect
réticulé parce que formé de prismes) qui se présentent
en grappes et sont souvent couverts de Spirorbes (petits 1175. Septimyalina
tubes spiralés d'Annélides), ce qui indique qu'ils n'étaient perattenuata 1 178.
pas fouisseurs et vivaient probablement attachés en touffes Meek et Hayden. Streblopteria oklahomensis
au support, par leur byssus, comme les Moules actuelles. (d'après NEWELL). Newell.
J
180 LA VIE A U CARBONIFÈRE
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...' ..,.
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suspe:}t:u~s~ ~ ' ~
branchies
-suspenspur -?'
>,
,
des branchil's
,
1 '79. Valve gauche. 1 180. Valve droite. ligne'
valteale
1 '79-' 180. Pernopecten clypeatus Newell. 1 181. Moule interne 1 182. Valve droite.
de valve gauche.
,,8,-, 182. Aviculopecten exemplarius Newell.
,
1
1
Trigoniidés. Schizodus, issu de Protoschizodus du
r
1
2b Carbonifère inférieur, est connu dès le Sakmarien.
nympha
,, 2a Carditacés. Ils apparaissent avec des formes qui
, rappellent les Modiolopsidés dont ils se distinguent par
, 1 1 186.
, un moins grand nombre de dents cardinales et par la
1
séparation du crochet des dents latérales qui sont limitées
à la partie postérieure de la charnière comme dans les
vrais Hétérodontes. Les genres Carbonifères se groupent
dans les Myoconchidés. Ce sont Myoconcha (= Labaya-
,, phorus) qui va de l'Artinskien au Crétacé, Stutchburia
,,
connu dès le Sakmarien en Argentine et Netchajewia
36 (= ? Rimmyjimina). Ils sont caractérisés par la dent
r 187. postéro-Iatérale supérieure de la valve droite qui se place
au-dessus de la dent correspondante de la valve gauche.
r r86-r r87. Astartella concentrica (Conrad) (d'après NrcoL).
La valve gauche présente une dent postéro-Iatérale unique,
assez forte, séparée du bord de la valve par un sillon
dans lequel s'engrène la dent marginale de la valve droite. ,
Naiadites : la coquille a une forme dérivée du triangle
Il y a une dent postéro-latérale marginale à la valve
ou du losange. Valve gauche plus convexe que la valve •
droite et parfois, au-dessous, une dent faiblement déve-
droite. Crochets terminaux. Carène concave vers l'avant,
loppée. Il y a parfois une dent cardinale unique à
allant du crochet au bord ventral. Échancrure byssale.
chaque valve, mais elle peut manquer à la valve gauche,
[r 170]
par exemple chez Myoconcha. A leur voisinage se placent
Anthraconauta: ressemble à Naiadites mais avec une
encore, dans les Carditacées, les Pleurophoridés, avec
carène moins accusée et rectiligne, une échancrure byssale
moins profonde et des stries concentriques moins régu- Permophorus (Chavan, 1954) et Celtoides (Newell, r957).
lières. Ces 2 genres se sont adaptés aux eaux douces. Astartidés. Apparition avec Astartella : coquille proso-
[r r7r] gyre pourvue d'une lunule et d'un écusson, ornée de
•
LA VIE AU CARBONIFÈRE SUPÉRIEUR
3a 3 b rèsilifère
~~igament PIIl
~~~~~~~e~Ptum valve droite
,,
,,
1194, 119°·
,,
\
Valve brachiale en place.
l 188.
Valve
droite PH septum ligament rési/ifère
ljb
2
1191.
l 192, Teguliferina ,
armata Girty, 119°-1191. Pyramus myiformis
Dana.
l 189.
Valve
gauche valve gauche
1188-1189. Oriocrassatella plana (Golowkinsky)
(d'après N. NEWELL),
•
182 LA VIE AU CARBONIFÈRE
. O· "
...1· . ! :"
•
•
•
•
•
•
•
• • •
• •
•
• •
1201.
Choristites mosquensis 1202. y 202bis.
de Verneuil. Crochet de la Cryptacanthia. CryptolIelhforme.
1 199. Neospirifer condor 1200. valve pédonculaire. Valve brachiale. Valve brachiale'.
(d'Orbigny) Choristites mosquensis
Fischer de Waldheim.
y 206. Gondolella.
y 208. IdiognotllOdlls.
c.
1 219
1219 a. 1219 b. Écaille sporangifère.
0 •
• e
e <3
Q
«:> e 1221. Danaeites sarrepontamts
Stur.
\ .
0
'
•
- 121 5. Sigillaria brardi
.\ Brongniart. Stéphanien .
Cicatrices foliaires
, -
•
(d'après P. BERTRAND).
insertions
desfeuilles•
•
,
,
CARBONIFÈRE SUPÉRIEUR
1222. Alethopteris
lonchitica Schlotheim
Westphalien. Pinnules
(d'après P. BERTRAND).
122 5.
Odontopteris 1223.Sphenopteris hœninghausi 1226 a. b.
1226 1226 c.
mlnor Brongniart, Westphalien. l 226 a-co Odontopteris reichiana, Gutbier. Stéphanien
Brongniart, supérieur. Divers types de pinnules (d'après P. BERTRAND).
Stéphanien
supérieur.
r 232. 'Pecopteris
feminaeformis ,
Stéphanien
1227b. Taeniopteris r 227 a. inférieur
multinervis Weiss Taeniopteris, (d'après
1224.Sphenopteris striata (d'après P. BERTRAND). Stéphanien.
Gothan, P. BERTRAND).
Westphalien supérieur
(d'après P. BERTRAND).
12 33.
'opteris polymorpha
-
Brongniart.
• 1229 a.
Pinnule.
1231 b.
Pinnule
fertile .
•
1231 a. Pinnules stériles.
l 231 a et b. Pecopteris
unita Brongniart,
1 230. Mixoneura sarana Stéphanien supérieur
P. Bertrand. (d'après CORSIN). (d'après P. BERTRAND).
l 228. Taeniopteris jejunata Grand'Eury
Stéphanien supérieur
Les clairières et les sous-bois étaient plantés dePTÉRIDo- (d'après P. BERTRAND).
SPERMÉES (Alethopteris, N europteris, Sphenopteris, Lonchop-
teris, Odontopteris, Taeniopteris, Pecopteris, Mixoneura,
Linopteris). [r 227-r 234] Enfin, parmi les Lycopodinées, il y avait également des
Ces derniers avec les CORDAïTES. [1 235-r 237] plantes herbacées, ressemblant alors aux Lycopodes
Les CINKGOACÉES (Saportcea) inauguraient le règne futur actuelles, et des plantes aquatiques.
des Gymnospermes. Les Cordaïtes étaient des arbres
très élevés qui atteignaient 30 à 40 mètres de haut. Apparition des CYCADOPHYTES, issues du groupe de
On connaît aussi des plantes grimpantes, dont quelques- Taeniopteris nwltinervis (Carbonifère supérieur). Troncs
unes avaient l'allure de lianes : parmi les Equisétales, les plutôt courts (30 cm à 3-4 m), couverts de cicatrices
Sphénophyllides ; parmi les Ptéridospermées les Mariop- foliaires losangiques. Frondes pennées. Fleu.rs herma-
teris et les Lyginoptérides épineuses. [1 239-r 240] phrodites (Carbonifère supérieur. Crétacé), [1228]
,S6 LA VIE A U CARBONIFÈRE
12 37.
Dorycordaites affinis Grand' Eury,
Stéphan ien supérieur
(d'après P. BERTRAND).
1 234.
Psaronius brasiliensis Brongniart, Autunien.
1235. 12 3 6 .
1 235-1236. Cordaites lingulatus
Grand'Eury, Stéphanien moyen
(d'après P. BERTRAND).
\',
\ ,
,, 1j
~
1., /'~
h• 124 2 .
•
1 243. Callipteris conferta Sternberg.
'238. lVlariopteris lIluricata Schlotheim, Neuropteris heterophylla Feistmantel
fronde (d'après P. BERTRAND). rameau fertile (d'après SCOTT).
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1244·
r 244-1245. Gigantopteris nicotianaefolia, Halle.
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'--':. ... la province angarienne: Sibérie jusqu'à l'Oural;
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••• '.,• la province cathaysienne : Chine, Indochine;
••• •• ••• la province gondwanienne : Hémisphère Sud. Région
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Ç?::-.....:.~_ :..:::::~: •• affectée par la glaciation.
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Au Stéphanien C, épanouissement des genres apparus
au Stéphanien A et B (Pecopteridées, Sphenoptéridées,
Neuropteridées, Sphenophyllées). Prédominance d'Odon-
v ........... 1 · ......."
., ... topteris. Il y a encore des Sigillaires lisses. Apparition
.
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· ."• ..
... " .,
••• •
AUTUNIEN. - Dans la province euraméricaine, beau-
coup de plaines marécageuses du Houiller se sont assé-
chées ; aussi de nombreuses plantes carbonifères ont-elles
~ ,.".. .... ..
. ........., 1.........".. ·...... 0; .. péri. Cependant ces marécages ont continué d'exister
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.. .. ,," .. .. .. .." ~~ en Allemagne et en Bohême. Au total, à l'Autunien,
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. .. . beaucoup de groupes se sont éteints. Il y a eu disparition
~ • .' ·OS de Lepidodendron et Sigillaria, Annularia, Asterophyllulll,
Filicales (Cœnopteris, Psaronius, Alethopteris, Odontop-
.... .
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teris, Linopteris),o Ginkgoales (Saportcea),o Psigmophyl-
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caractérisée à l'Autunien par des Ptéridospermées :
.
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" .. "
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• Gigantopteris nicotiancefolia, E1I1plectopteris, Nystrœmia,
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?--_: .. .. Chiropteris, par des Equisétales : Lobatannlliaria, des
l/..;?:: ......... ...... :::'
V(;~ "V". '", ~: ..
Filicales : Chansitheca, et une Noeggerathiale (?) : Tingia.
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[1 244- 1 245]
..-y ··v .. :---.."'. '
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' .. "':"'\ • '111\;/
4' ljI" celui que l'on avait appelé « étage ambigu permo-carbo-
V. -O. _•• 4· •
"
nifère ll.
1252. Face dorsale. 1253. Face ventrale. Encore des Pécoptéridées stéphaniennes; Alethopteris,
Tceniopteris, Sphenopteris, Ne'llropteris, Odontopteris per-
1252-1253. Arthropleura arlllata Jordan (d'après G. WATERLOT). dent beaucoup en importance.
Callipteris conferta, Ptéridospermée qui annonce les
Caytoniales, ne se trouve que dans le faciès schisto-
saisons vraiment distinctes. Beaucoup des arbres sup- gréseux. [1 243]
portaient d'avoir le pied dans l'eau, les spores pouvaient
flotter. Or les Lycopodes hétérosporées, dont la conjonc- AUTUNIEN SUPÉRIEUR. - Décadence des plantes carbo-
tion des spores se fait encore aujourd'hui par flottaison, nifères (Sigillaires, Cordaïtes, Pécoptéridées).
prévalaient à cette époque. Épanouissement des Conifères apparus au Stéphanien
(Lebachia, Ernestiodendron).
STÉPHANIEN. - Les continents sont largement exondés, Les Tceniopteris à frondes simples, issues de Tceniopteris
le ciimat est moins uniforme que durant le Westphalien. multinervis, annoncent les Bennettitales. [1232-1234]
Surtout au Stéphanien supérieur, l'écorce des Lyco- Parmi les Ginkgophytes: Baiera, Sphenobaieria, Gink-
podinées s'épaissit et devient capable d'emmagasiner goites, Ginkgophyllum.
de l'eau, les Lycopodinées hétérosporées disparaissent, En Amérique du Nord et en Extrême-Orient, le genre
les Fougères sont moins nombreuses, les Ptéridospermées Gigantopteris se rencontre entre le Stéphanien et l'Autu-
ont des feuilles qui s'élargissent et s'épaississent, devien- nien. Il est connu dans le Turkestan et à Sumatra au
nent villeuses, c'est-à-dire couvertes de poils (par ex. Stéphanien ; dans le Texas et l'Oklahoma à l'Autunien.
les Pécoptéridées), enfin les forêts perdent leurs lianes.
En même temps commencent à se déposer des couches
rouges, résultant d'un climat semi-aride. Durant la saison PROARTHROPODES
des pluies il tombe d'énormes masses d'eau, mais le reste
de l'année la terre est presque desséchée. C'est alors que Les Arthropleuridés sont des Arthropodes archaïques
les saisons marquent leur empreinte annelée sur le bois connus du Westphalien et du Stéphanien et qui pouvaient
des grands arbres. atteindre l,50 m de long. Ils possédaient des lamelles
Alors se différencient 4 grandes aiTes continentales qui branchiales et vivaient probablement dans les lacs et les
continueront jusqu'au Trias (d'après HALLE) : mares ainsi que dans les sous-bois humides.
- la province euraméricaine.. Amérique du Nord, Arthropleura : corps allongé, trilobé longitudinalement,
Europe jusqu'à l'Oural; bien métarnérisé, comportant une trentaine de segments
CARBONIFÈRE SUPÉRIEUR
•
e.c. P".
ex.
en
1255. Section.
1 257. Comia
papillana 1
(Lutkevich).
12 58.
Paraleaia
klieveri 1260. Ano1llalone1lla reu1Ilauxi Pruvost (X 9)
Goldenberg. (d'après PRUVOST).
•
1
1.
t
~
, ,
•
Il II
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li
e'
pore
oblique
,
e) P__ :
..
eplnes;
t _ s: stigmate;
1
b : orifice branchial;
p : patte .
••• .
';~:):":" .' 1 266. Geralinura bohemica Kusta
. .' •
,, •.•
1 •
•• (d'après FRITSCH).
. 1 •
",
.' .
• • •
épinès ophtalmiques; plèvres abdominales epll1euses ;
long faux-telson. [1 262] •
________ s MYRIAPODES
,O"~. P
___
Progonéates
Orifice génital antérieur. Les Iules ou Diplopodes,
caractérisés par la possession de 2 paires d'appendices
,
par segment, et qui sont des herbivores fréquents dans les
1271. Euphoberia browni Woodward. bois pourris (lulus albipes actuel) sont connus depuis le
CARBONIFÈRE SUPÉRIEUR '9'
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1280.
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turgida Brown.
1 281. Eogyrinus (= Pteroplax) , avec ses traces de pas (d'après WATSON).
• POISSONS
1279·
Carbonicold ovalis Développement des Palaeoniscidés.
1 276. Eneriblatta. (Martin).
Blatte Archimylacridé à nervation
primitive (Stéphanien supérieur). AMPHIBIENS
Figure inédite de D. LAURENTIAUX.
Le Carbonifère est marqué par l'évolution des Amphi-
biens. Ceux-ci sont des Stégocéphales. On les subdivise
d'après la forme de leurs vertèbres [voir pp. 151 et 169]
Les Paléodictyoptères sont très hétérogènes, peut-
Il y a encore des Ichtyostégaliens qui conservent un
être parce qu'ils sont polyphylétiques, mais surtout parce
qu'au Carbonifère ils sont en pleine évolution explosive. système de la ligne latérale analogue à celui des Poissons
et qui ont des pattes à 5 doigts.
PROTonONATES. - Meganeura (Stéphanien de Com- Il y a surtout d'autres groupes de Stégocéphales chez
mentry) : ce dernier atteignait une envergure de 65 cm. lesquels le système de la ligne latérale se transforme
mais demeure.
ÉOPTÈRES. - Sont caractérisés par des ailes pouvant Caractères archaïques: 12 paires de nerfs crâniens,
se replier vers l'arrière en tournant autour d'un axe au lieu de 10 chez les Amphibiens actuels; très souvent
perpendiculaire à leur propre plan en leur point d'in- 1 seul condyle occipital, au lieu de 2 chez les Amphibiens
sertion ; de cette façon, les ailes antérieures, qui devien- actuels. .
dront les élytres des types évolués, protègent au repos Caractères d'évolution: les lobes olfactifs du cerveau
les ailes postérieures: un bon exemple de cette disposition se développent.
nous est fourni par les Battes (Eneriblatta). [1275] Spécialisations:
. ,
souvent réduction des doigts de la
Durant le Houiller, on trouve des Néoptères qui mam a 4.
possèdent des saillies paranotales et des ailerons, ce qui Fréquence de la éoténie (reproduction se réalisant
indique qu'ils sont voisins des Paléodictyoptères. Ces chez des adultes ayant conservé des caractères larvaires).
formes sont omnivores. Cependant, il y a aussi des types Deux groupes : 1° les Apsidospondyles (Labyrintho-
carnivores, les Protorthoptères (ProtoblattinieUa). [1276] dontes) tendent vers la perte de la queue, la régression
•
ApsidospondyJes
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l 283 b. Vertèbre phyllospondyle
(d'après CREDNER et THEVENIN). 1 284 b. Eryops (d'après GREGORY).
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1285. Encéphale de Rachitome (Edops craigi)
(d'après ROMER et EDJ 'GER).
prémaxillaire - - - - - - - - -
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maxillaire - - - - .tv"i. /' -7
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tabulaire - - - - - li
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1
1290. Keraterpeton galvani Huxley (cl'après STERN).
UrodéJomorphes
Urocordylus (Westphalien d'Irlande; Stéphanien de
LÉPOSPONDYLES. - Amphibiens caractérisés par des Nyran, Bohême). Crâne triangulaire, dépourvu de cornes
vertèbres primitives amphicœles et tubulaires et par en arrière. Longueur totale 50 centimètres; la queue
des orbites situées très en avant. Persistance de la noto- correspondait à plus de la moitié (à elle seule, elle comptait
chorde, caractère annonçant les Urodèles (Salamandres) plus de 80 vertèbres). [r 289]
et les Apodes (Cœcilies). C'étaient, en général, des ani- Keraterpeton (Westphalien d'Irlande et d'Angleterre).
maux de petite taille ressemblant aux Salamandres, Le crâne, plutôt arrondi en avant, portait en arrière
dépourvus d'armure dorsale et parfois à membres réduits. 2 cornes qui étaient des prolongements de l'os tabulaire
(= supratemporal). Une rangée de dents sur le maxil-
Aistopodes. Corps allongé, dépourvu de membres. laire et le prémaxillaire, et une rangée de dents palatines.
Dolichosorna en forme de serpent. Colonne vertébrale
Taille petite (r8 cm). Allure de lézard mais avec une
de rso vertèbres avec des apophyses très courtes, côtes queue très longue. Corps couvert d'écailles. Membres
, minces et recourbées. (Bohême : passage du Westpha- postérieurs à 5 doigts, membres antérieurs à 4 doigts.
lien D au Stéphanien.) [r 288]
[r 290]
Ophiderpeton (Westphalien d'Irlande).
Diplocaulus (Stéphanien - Autunien : Texas) : 50 à
Nectridiens. Les vertèbres dorsales et caudales ont 60 centimètres. Animal disproportionné : grande tête
une apophyse neurale étalée en éventail, crénelée sur triangulaire et aplatie (dimension antéro-postérieure :
le bord; les vertèbres caudales ont une apophyse hérnale ro à rs cm ; dimension transversale: 30-34 cm). Partie
semblable à l'apophyse neurale. Longue queue aplatie antérieur arrondie offrant 2 orbites très rappr ochées.
latéralement. Partie postérieure très large, formée par 2 prolongements
•
•
LA VIE Au CARBONIFÈRE
supra-
angulaire _ _
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•
an qu lili;e"/~---_'::::::;;;o-----'
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1 295. Edaphosaurtls.
que constituent, de chaque côté, le squamosal, le post- sont l'amnios et l'allantoïde. L'amnios est une cavité
pariétal et le tabulaire. [1 291] emplie de liquide dans laquelle se trouve l'embryon.
Membres peu développés, animal aquatique mais Auprès de lui, il y a une sorte de sac contenant le vitellus
probablement mauvais nageur. qui fournit la nourriture. L'allantoïde est un autre sac
dans lequel s'emmagasinent les déchets. Tout cela est
MrcRosAURIENs. Microbrachis (Stéphanien de enveloppé par le chorion, puis par la coquille externe,
Bohême) : 12 centimètres. Membres antérieurs plus résistante, mais qui permet les échanges gazeux : O 2 de
petits que les membres postérieurs. [1292] l'extérieur vers l'intérieur, CO 2 de l'intérieur vers l'exté-
Hysorophus (Stéphanien - Autunien) : corps allongé, rieur. Ce type d'œuf représente un grand progrès dans la
à membres réduits. Vivait dans les marécages ou sur leurs protection du jeune. On connaît un œuf de Reptile dans
bords. le Carbonifère supérieur du Texas.
En Écosse, des Microsauriens ont été trouvés à l'inté- Dès l'origine, il y a 2 phylums, l'un, Sauropsidés,
rieur de troncs de Sigillaires évidés et même désagrégés mènera aux Reptiles actuels et aux Oiseaux; l'autre,
par les inondations de la forêt. Ces creux d'arbres avaient ThéTopsidés, mènera aux Mammifères.
donc joué le rôle de nasses pour ces Amphibiens, qui
étaient associés à des Mollusques terrestres et à des
débris végétaux. Sauropsidés
ANAPSIDES
Solide toit crânien. Pas de fosses temporales
REPTILES
Cotylosauriens. Reptiles primitifs. Crâne de type
Les Reptiles, troisième échelon du passage de la vie stégocéphale (massif, pas de fosses temporales). Connec-
aquatique à la vie terrestre, n'ont pas de branchies, tions du crâne comme chez les Amphibiens Embolomères
mais des poumons même pour leurs types adaptés à une et Seymouriamorphes et même comme chez certains
vie aquatique; ils respirent donc dans l'air. Leur œuf Crossoptérygiens. Membres courts, non dressés, sou-
contient des annexes embryonnaires qui donnent au vent horizontaux. Aquatiques ou terrestres, se traînaient
fœtus le moyen de subsister avant l'éclosion: ces annexes sur le sol. Les premiers connus ont été trouvés dans le
CARBONIFÈRE SUPÉRIEUR 197
----
- --
~
1296. Dimetrodon.
.-
Pennsylvanien supérieur de l'Amérique du Nord. Lim- Dimetrodon (Autunien, Amérique du Nord) : Reptile car-
lloscelis (Rio Arrike County, ew Mexico), l,50 m : nivore agressif, le plus commun des Reptiles de cet âge.
vie semi-aquatique, corps allongé, longue queue, crâne Apophyses épineuses reliées par une membrane. [r 296]
long. Échancrure otique fermée; dents antérieures Sphenacodon (Au tunien) : voisin de Dimetrodon. [1 297]
longues de carnivore ; trou pinéal ; yeux latéraux. Dia-
Mésosauriens. Mesosaurus: les plus anciens Rep-
dectes 1,80 m. Desmatodon (formation de Conemaugh).
tiles aquatiques connus, mais on ne sait pas bien où les
[ 12 93- 12 94]
classer. On y voit des Synapsides issus des Cotylosauriens.
Corps très allongé, avec une longue queue qui devait
SYNAPSIDES
servir d'organe de propulsion. Membres à 5 doigts, réunis
Une seule fosse temporale latérale, en arrière de l'orbite
par une membrane. Crâne long, étroit. Dents nombreuses,
très longues et légèrement incurvées. arines externes
Pélycosauriens. Nombreux caractères primitifs, mais situées très en arrière. Animaux nageurs, spécialisés dans
tendances vers le type Mammifère. Ophiacodon (r,so la chasse aux Poissons d'eau douce. Autunien de l'Afrique
m à 3,60 m). Caractères de Reptiles primitifs (cein- du Sud et du Brésil. [1298]
tures, membres à 5 doigts) ; crâne profond, face allongée,
mâchoires longues, dents striées et pointues. Proba-
blement Reptile pêcheur qui vivait sur les rives des cours
d'eau et des étangs. Paraît être l'ancêtre de plusieurs Therapsidés
phylums, l'un menant vers l'herbivore Edaphosaurus,
un autre vers le carnivore Dimetrodon, et un troisième Groupe à tendances mammaliennes, semblant venir
vers les Ichthyosaures. des Pélycosauriens.
Edaphosaurus (3,30 m) : herbivore à longues épines Petrolacosaurus: Pennsylvanien de l'Amérique du
dorsales qui étaient probablement réunies sur le vivant Nord (Kansas). Forme terrestre de petite taille, non
par une membrane. Chaque épine était hérissée de petites spécialisée, ressemblant à un lézard, membres bien déve-
épines transversales (Pennsylvanien, Autunien). [1295] loppés, queue longue en forme de fouet. [r 299]
Poléallt. Strotigr.
-
LA VIE AU CARBONIFÈRE
Dans chaque bassin houiller on observe des associations Notons que, dans l'hémisphère Sud, la flore à Rha-
végétales propres à chaque niveau et l'on n'a pas manqué copteris continue plus tard que dans l'hémisphère ordo
d'établir leur succession. Mais ces associations n'ont Elle y est namuro-westphalienne et possiblement stépha-
•
souvent qu'une valeur locale. nlenne.
Il a fallu beaucoup de travail de la part des paléo- Dans la République Argentine et au Brésil, elle est associée
botanistes pour mettre en évidence des corrélations entre à la flore à Glossapteris. En Australie, dans le Queensland,
les divers bassins. la flore à Rhacopteris précède la flore à Glossopteris.
•
CARBONIFÈRE SUPÉRIEUR 199
1
Westphalien A •
Westphalien C
Westphalien D
Stéphanien
Autunien •
Zone à FlIsulinelia
Pottsville terminal (WESTPI-IALIEN C)
Zone a• Triticites
Monogahela (STÉPHA 'IEN) Virgilien ,
Sakmarien (= Wolfcampien)
Pennsylvanien moyen (= Westphalien) Spirifer condor
Zone à Pseudoschwagerina
Choristites mosqllensis, Choristites myatschkowensis
Zone à Fllsulinella Artinskien (= Léonardien inférieur)
Zone à Fuslllina, Wedekindellina Zone à Parafllsulina inférieure.
•
CARBONIFÈRE SUPÉRIEUR 201
••
••
• •
ZONES PALÉONTOLOGIQUES DU CARBONIFÈRE SUPÉRIEUR EN U. R. S. S. D'EUROPE
•
LA VIE AU PERMIEN
,
Le Permien (terme dû à Murchison, 1841) a duré une quinzaine de millions d'années, entre - 215 et
•
- 200 m. a. environ.
Cette période débute avec une importante phase de l'orogénèse varisque, la phase saalienne (de la Saale).
, Il succède au maximum d'émersion qui correspond à la glaciation de la fin du Carbonifère.
TRIAS
Phase palatine
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1
MARIN CONTlI\'E TAL
Djoulfiskien Tatarien
1 Thuringien
- Zechstein
PERMIE Capitanien Kazanien \
Phase thuringienne
Guadalupien
Wordien Koungourien = Saxonien
(= Rothliegendes supérieur)
Stéphanien
Le climat est devenu très aride, les mers plus chaudes. Les genres marins
Djoulfiskien= Tatarien. -
spéciaux au Permien (Ammonoïdes, Brachiopodes, Fusulines) ont disparu, et l'on voit apparaître les premiers
genres triasiques, par exemple Prototoceras (Djoulfa et Salt Range).
Sur terre, les Reptiles ont effectué des migrations. C'est le cas des Thérapsidés, par exemple le Dicyno-
don te Cistecephalus.
2°4 LA VIE AU PERMIEN
•
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• •••
x 5,6 Dunbar.
1 302. Polydiexodina ofghanensis Thompson.
X 10
303.
1 •
Nipponitella
e:>:plicata
Hangawa .
•
X 10
x 5,5
1 3°7. Pseudodoliolina pseudolepida
(Deprat). 13°5. Verbeekina verbecki
(Geinitz).
1300. X15
]I!fizzia velebitana
Schubert X 10 SCHWAGÉRININÉS. - Polydiexodina: diffère de Para-
(d'après PLA). 1 304. Eoverbœkina cheni
Thompson et Foster. fusulina par la présence de tunnels secondaires et d'un
remplissage axial (Capitanien). Une forme déroulée:
cloisons merid{enne.s Nipponitella. [1302-1303]
ouvertures
,
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,.
" cotes ~
buccales Développement de l'endosquelette, dans deux familles
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., , particulières, au Permien; ce qui donne dans les coupes
~§ii D::r-~ ...,'.. , des aspects bien différents de ceux du Carbonifère :
\
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VERBEEKININÉS. - Test ellipsoïdal ou subsphérique.
Muraille composée d'un tectum, d'une hériothèque et
d'une mince couche interne. Nombreux tours de spires.
Cloisons méridiennes non• plissées. Pas de tunnel, sauf
chez Eoverbeekina, mais une rangée de foramina (petites
ouvertures rondes à la base des cloisons et en face d'une
logette, dirigées dans le sens de l'enroulement) dans les
derniers tours de spire des formes primitives. Parachomata
,
presents.
Eoverbeehina: grandes différences entre le juvenarium
1306, Schéma de Misellina (d'après GUBLER). lenticulaire et l'adulte subsphérique; cloisons méri-
diennes non plissées; tunnel triangulaire ou en croissant
dans le juvenarium, mais en forme de fente chez l'adulte;
foramina basaux abondants dans les tours adultes; jus-
FAUNE MARINE
qu'à 3 parachomata de chaque côté du tunnel chez l'adulte.
[13°4]
ALGUES Verbeekina: coque grande, sphérique ou presque;
tours et loges nombreux; foramina nombreux et, partout,
Dans la Téthys, DASYCLADACÉES (Mizzia) , POROSTRO-
parachomata. (Guadalupien). [130S]
MATES formant des biscuits (Ottonosia). [13 00 ] Misellina (= Doliolina): coque petite, ellipsoïdale à
sphérique ou comprimée latéralement, offrant 8 tours
au plus; jllvenarium endothyroïde; muraille épaisse;
FORAMINIFÈRES nombreuses loges, foramina et parachomata à travers
toute la coque (Guadalupien). [1306]
Continuation, entre autres, des genres Cribrostomum Pseudodoliolina: forme générale allongée, subcylin-
et Clirnacammina ainsi que des Fusulines. drique, muraille mince; loge initiale particulièrement
grande IWordien moyen- Capitanien supérieur). [13°7]
Fusulines
NÉOSCHWAGÉRININÉS. - Test grand, fusiforme, ellip-
OZAWAINELLINÉS. - Un type assez irrégulier, Rall- soïdal ou subglobuleux. Tours de spire nombreux et
$erella (Guadalupien supérieur). [1 301] •
pa . Muraille composée d'un tectum et d'une kériothèque
•
FAUNES MARINES 2°5
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1 3'4.
1 312.
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1 309. NeoschwaKerina rraliCll#fera (Schwager). •• •• ,• ••
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1308. Cancellina primigena (Hayden). •
1 315.
Coupe
1 3 1 3. a:"ia!e.
Coupe axiale.
1 314- 1 315.
1 312-1 313. Amblysi-
Sollasia. phonella.
x 3
X 10 x 16
1 316. Glladalupia
alveolaris Parona. 1 310. Yabeina inollyei Deprat. 1 31 I. Sumatrina annae Voltz.
(sauf chez SUrllatrina). Cloisons méridiennes non plissées. abondantes au Texas: quelques-unes gagnent l'Europe et
Septula issus de la kériothèque, les uns longitudinaux la Turquie.
(parallèles aux cloisons méridiennes), les autres trans- Les Fusulinoïdes ne se trouvent pas dans les dépôts
versaux foramina et parachomata bien développés. grossièrement détritiques. On les rencontre parfois dans
Cancellina: coque enflée, fusiforme à subsphérique. les calcaires gréseux, mais ils peuvent abonder dans les
Septula soudés aux parachomata (sommet de ]'Artinskien - calcaires francs.
Capitanien moyen). [1 308) Ils ont vécu de préférence dans les mers épicontinentales,
Neoschwagerina: dans <:haq ue loge, 1 - 3 septula axiaux dans des eaux chaudes, claires et peu profondes recou-
et spiraux délimitant des logettes percées d'orifices de vrant des plates-formes. Certains genres que l'on trouve
communication dont l'axe est perpendiculaire à ceux des dans des schistes gréseux riches en matière organique
foramina. Les sections axiales montrent bien les cloi- ont peut-être vécu dans des prairies d'Algues.
sons transverses et les foramina. [1309) Les Fusulinoïdes ont disparu un peu avant la fin du
Yabeina: dans chaque loge, 3 à 6 lames transverses Permien. Cette disparition a été brusque et elle a intéressé
auxiliaires issues de la kériothèque du plafond des loges une vingtaine de phylums. On s'est demandé quelles
(septula axiaux et spiraux). Logettes. (Permien supérieur). en sont les causes.
[13 10) Pour von Staff, ce serait le refroidissement des mers
St/matrina: coque fusiforme; muraille mince, d'une allant de pair avec le développement des glaciers en Amé-
seule couche. Septula nombreux, axiaux et spiraux. rique du Sud, à Madagascar, et en Australie. Mais les
(Fin de l'Artinskien-Capitanien.) [1311] glaciers sont Sakmaro-Artinskiens et n'ont pas empêché
alors les Fusulinoïdes de prospérer dans les mers téthy-
Au Permien, il y a peut-être 2 provinces à Fusulines. siennes. On a aussi invoqué le pullulement des Ammo-
1° Les Neoschwagérininés se cantonnent dans une aire noïdes qui se nourrissaient de Foraminifères et en parti-
qui part de la Tunisie et de la Sicile, pour traverser culier de Fusulinoïdes, mais ces Céphalopodes se sont
l'Asie du Sud et l'Insulinde et aboutir en Amérique du également raréfiés au Permien supérieur. C'est une crise
ord, dans la Colombie britannique, mais pas au Texas. générale qui a affecté la Biosphère marine au Permien
•
2° Les Parafusulines et les Polydiexodines sont très
•
supeneur.
206 LA VIE A U PERMIEN
x ~
10
~ Pharétrones
1319. Virgula.
Apparition. Caractérisées par leur squelette composé
de spicules associés en fibres : Stellispongia, pourvu
1 322. Khmeria. d'oscules étoilés. [13 1S]
Démosponges
X 1,5
1 317. CŒLENTÉRÉS
Polyedra
x 3 tebagaensis
1 321.Permoso1lla permotessellata H. et G.
Parmi les Pleurodictyidés,' Permosoma, forme coloniale
Parona (d'après H. et G. TERMIER). Termier. dont les calices sont pourvus d'une columelle et parfois
•
d'un opercule. [1321]
Un autre genre operculé, Khmeria, qui semble voisin
des Spongophyllides. [1322]
La faune à « Cyathaxonia » domine :
Deux familles de petits Zaphrentoïdes, simples et
dépourvus de dissépiments, les Plérophyllidés et les
Polycœlidés.
Nous verrons à propos du Trias que s'installe peu
1 324. Pygidium. 1323. Céphalon. à peu la structure Hexacoralliaire à partir des Tétra-
1 323- 1 324. Anisopyge annulata Shumard.
coralliaires.
Il n'y a pratiquement pas de biohermes. Les bio-
stromes sont surtout composés de Fusulinidés et de
Bryozoaires, de Spongiaires, parfois de Crinoïdes (Monts
SPONGIAIRES Guadalupe, Tunisie et Sicile, Timor et Salt Range).
.. . . ..
1
13 28 .
Trachydomia l329.
nodosa (Meek Neritina khurensis
et Worthen). (Waagen). l327.
- l 326. Sisenna apsara
G. Delpey.
Ptychobellerophon
gubleri G. Delpey.
l 330.
Pseudomelania
(HudlestonùHla)
gubleri G. Delpey.
l 333. 1 334·
1333-1334. Liebea squa11losa (J. de C. Sowerby)
(d'après EWELL).
1331. 133 2 .
Cylindritopsis Palaeostylus 1335. Maitaia trechmanni
pupoides pupoides Marwick
Mansuv.
•
Mansuy. (d'après MARWICK).
GASTÉROPODES LAMELLIBRANCHES
Les Pleurotomariidés sont toujours variés et nombreux. Continuation des types apparus au Carbonifère supé-
•
Sisemza. [1 326] neur.
Les Bellerophontidés sont abondants et en maints Arcidés : Parallelodon. [1 345]
pays on connaît des " couches à Bellerophon Il, mais le
Nuculidés : Nucula, Ctenodonta. [134 6]
groupe est en pleine vieillesse et offre des caractères
spéciaux qui semblent avoir modifié leur physiologie Myalinidés. Les membres de cette famille sont
(dissymétrie, columelle plissée, etc). Ils deviendront des les descendants directs de ceux du Carbonifère (Mya-
raretés au Trias. Ptychohellerophon. [1327] Lina) ,. cependant il existe quelques types spéciaux, comme
Des Neritopsidés (Trachydomia) et des formes voisines Liebea (Zechstein d'Allemagne, d'Angleterre et du Groen-
de Neritina qui inaugurent les Néritidés. [1 328- 1 329] land et Kazanien russe), caractérisé par un énorme liga-
Des Loxonematacés annoncent les Pseudomelaniidés ment externe. [1333-1334]
(Hudlestoniella). [1330] 4tomodesma (Sait Range, Timor), Maïtaia (Nouvelle-
II y a aussi des Subulitidés, avec ou sans plis colu- Zélande, Nouvelle-Calédonie), Aphanaia (Sibérie, Aus-
mellaires (Cylindritopsis). [1 33 1] tralie, Afrique du Sud ?). [1335]
Auprès d'eux et des Terebrellidés jurassiques, Palœ- Pterinopectinidés. Posidonia permica (Zechstein).
ostylliS. [1332] [133 6]
•
PU Itb 2 Pl PlU
•
'34°· l 34'.
'340-'34'. PemwphoYl/s albequus (Beede).
l 338. l 339.
r 338-1 339. Stutchburia arcula Chronic.
1
--------
1 344. Palaecosmomya kochi
Newell. 1 345. Paralellodon cf. rectangulus
Mansuy.
i
1
r 342. l 343.
350.
l
r 342-1 343. Astarte gemmifera H. et G. Termier. Pamceltites hoeferi Gemmellaro.
[ 349·
Daraelites ineeki Gemmellaro.
•
Astartidés. Une forme ornee d'Astarte (Djebel
Tebaga). [1 342- r 343]
Panopaeidés. Palœocosmon1ya continue. [r 344]
Pernidés. Bakewellia (Permien - Muschelkalk) : genre
voisin de Gervilleia et de ses sous-genres, lesquels abon-
deront au Trias (Bakewellia ceratophaga).
1346. Nucula tebagaensis H. et G. Termier.
Trigoniidés. Schizodus (Carbonifère - Permien) : la
valve dorsale a 2 dents très divergentes et la valve
brachiale r dent médiane bifide (Schizodus obscurus).
Myophoria (Silurien-Trias). [r 347-r 348]
CÉPHALOPODES
•
Ammonoïdés
•
1
1 35 1. X enapsis carbonaria (Waagen).
1354. 1 353.
Medlicottia burckhardti Biise. Pselldogastrioceras altudense (Biise).
•
Thalassoceratidés. Thalassoceras . [1 356J
Medlicottiidés. D'Uddenites est issu Medlicottia (Per-
1355. Episageceras nœtling; Ranie!.
mien). Lobe ventral étroit, selle externe beaucoup plus
élevée que les autres et découpée, lobes latéraux auxi-
liaires très nombreux et bifides. Episageceras.
[1354- 1 355J
La famille carbonifère des Shumarditidés a donné la
famille permienne des Popanocératidés : Pe:ritrochia
• (Pennsylvanien - Permien), selle ventrale bifide, selles
latérales arrondies, lobes latéraux bifides ou trifides,
356.1
nombreux éléments internes, coquille globuleuse, très Thalassoceras philips; Gemmellaro.
involute et à tours surbaissés, qui paraît avoir donné
Popanoceras (Permien - Trias) : coquille à flancs aplatis, 1 352.
selle ventrale, lobes quadrifides, et la famille des Cydo-
lobitidés, avec Timorites (Capitanien), et Waagenoceras
Prototoceras trochoides
(Abich).
i
(Kazanien), qui a donné Cyclolobus : suture arquée, selles 1
élancées à terminaison arrondie, surbaissée, lobes mul-
1357· Popanoceras sobolewskyanurIl
tifides (Permien supérieur). [1357-1 361J (de Verneuil).
Dans ces diverses familles apparaît la cloison ammoni-
tique à lobes et à selles divisés.
Dans les Ammonoïdes dont nous venons de parler,
certains genres ne donnent pas de précision stratigra-
phique : ainsi Medlicottia et Daraelites qui se rencontrent
depuis l'Artinskien jusqu'au Kazanien. Mais d'autres
ont une répartition verticale plus limitée et ont permis
d'établir des zones stratigraphiques. Ces genres donnent
aussi le moyen d'établir des corrélations entre régions 1 358. Timorites schucherti
éloignées: États-Unis, Russie, Timor, mais leurs espèces Miller et Furnish.
sont le plus souvent cantonnées dans 1 ou 2 bassins.
Derniers Pronoritidés. Parapronorites. 1 360. Waagenoceras
guadalupense
Girty.
Dibranchiaux (= Coléoïdes)
BRYOZOAlRES
1361 b. Cycloloblls KlIllingi (Frebold).
Ils abondent dans les mers du Zechstein. Mais les
Cryptostomes disparaissent. Certains genres du Carbo-
nifère continuent : Fenestella (F. retiformis), Archi-
medes. •
D'autres genres sont propres au Permien: Dybowskiella
(permien supérieur de l'Inde), Hexagonella (Permien
supérieur de l'Inde) parmi les Cyclostomes; Stenopora 1361 a.
(Permien de Tasmanie) qui est un Trépostome. CyclolobllS oldhmni 1362. Parapronorites konillcki
[13 64-13 66J Waagen. Gemmellaro.
210 LA VIE AU PERMIEN
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1367. l\!Iuirwoodia greenlandica J 373. Sowerbina rudis Dunbar. ",
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Dybowskiella grandis , .-
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Waagen. -- - -
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J 372. Sowerbina maynct Dunbar.
l 363 a. A droite, série de coupes transver·
sales; à gauche, coupe longitudinale.
l 363 a-b. Dictyoconites groenlandicus Fischer.
BRACHIOPODES
1368. l 369.
Ils sont encore assez abondants.
1368'1369. Anidanthus alathus Cooper.
ColloJophides
FAUNES MARINES 21 1
,
- -
1 375. Pleurohorridonia scoresbyensis Dunbar.
Intérieur de la valve brachiale.
.
1374. Horridonia horrida (Swerby).
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1 377. 1 378.
•
1 376. Pleurohorridonia scoresbyensis Dunbar. 1 379. Aulosteges. 1377-1378. Cancrinella.
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13 80 . 1 383. Ctenalosia fixata.
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1 .... J
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Aulosteges wangenheimi. Cooper et Stehli.
•
• "'"''' -. . Intérieur de la valve Intérieur de la valve
brachiale. brachiale.
381. Intérieur
1 1 382. Intérieur
de la valve pédonculaire. de la valve brachiale.
1381-1382. Strophalosia pulchella Dunbar.
plate, épines creuses en assez grand nombre (Sicile, Salt- ",'. ..' . .'. " "
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pores calice
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139 1. tissu
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Paralyttonia permica • • • .' ..
vésiculeux_ _----' ".
Wanner et Sieverts. 13 8 9. ...,"l:T"
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de la base
Cardinocrania waageni du calice
Wanner et Sieverts. ~~-fausse
~ valve
valve
brach,ale---...,I.:.
aulacolerma _ _
cavité
myophore
cavite de la _ _
valve
pedonculalre
1 390.
Poikilosakos variabile
1393. Leptodlls Wanner et Sievert
nlllericanus (Girty).
t i ssu --;;:~_--::::::j
vésiculeux
..,epines
creuses
1 392.
Leptodus carinatus
1394· sur
1 395. oldhaminella philocrina
Martinia greenlandica Parabllrsacrinus
Wanner et Sieverts. procerus
Dunbar. 1388.
(d'après WANNER
et SIEVERTS). Richthofenia. Schéma d'après H. et G. TERWER.
lfélicolophides
•
1 399.
Glossothyropsis Spiriferidés. Cette famille a encore d'assez nom-
(d'après STEHLI). breux représentants. Spirifer (Spirifer rllglliatus). Mar-
Valve brachiale. 1 398. PunctospirJer pulcher (Meek). tinia: coquille lisse ou légèrement chagrinée (Carboni-
•
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21 4 LA VIE AU PERMIEN
, 4'°·
Lobatannlliaria
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~
1 4' ,. Phyllotheca
scyphulifera
Zalessky.
Bardien. , 4' z. Schizoneura gondwanensis
, 409. Partie antérieure de la tête montrant les dents FeistmanteI.
symphysaires de Sarcoprion edax Nielsen.
Comparer à la figure, z, ° (p. ,83).
EJasmobranches
Edestidés. Continuation des types voisins d'Helico-
prion : Sarcoprion. [, 4°9]
FLORES TERRESTRES
•
FAUNES CONTINENTALES 21 5
,
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Rachitomes
FAUNES CONTINENTALES
Dvinosaurus. Permien supérieur (Tatarien) de la Dvina:
l mètre de long. Crâne presque triangulaire mais arrondi •
BRANCHIOPODES
en avant. Squelette osseux branchial indiquant que l'ap-
Tous les groupes carbonifères de CONCHOSTRACÉS pareil branchial était semblable à celui de l'Axolotl (Am-
sont représentés. S'y ajoutent, de nombreux genres, en phibien néotonique). Les os dermiques ont une orne-
particulier de Leaiadidés, et des Apodidés (Apus) qui mentation radiée (lignes divergeant à partir du centre).
font partie des JOTOSTRACÉS. [14 17]
INSECTES TemnospondyJes
Développement des types modernes: LIBELLULES (Odo- Rhinesuchus (Permien supérieur) : l seul condyle occi-
nates), PSOQUES, HÉMIPTÈRES et surtout Insectes à méta- pital ; rappelle Eryops. [1 418]
•
lacrymal
• ,
squamosal
,• spienial dentaire
jugal
,
•
, 1421. Crâne de Pareiasaurus (d'après BYSTHOW).
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1 422.
den/aire angu/àire
suran.Qu/a"re
: Dents de Scutosaurus - /
(d'après BYSTHOW).
Eiginia mirabilis.
1423.
1 424. Jonkeria trueulenta Partie supérieure du crâne, vue de face.
(d'après von HOEPEN).
,
,
grande taille (écailles lisses sur le dos, crâne déprimé
Seyrnouriamorphes (Bradysaurus baini). Pareiasuehus: la région jugale porte
de fortes protubérances. Seutosaurus: taille d'un bœuf;
Kotlassia (Permien supérieur du Bassin de la Dvina crâne de grande dimension, fortement sculpté, dents
du Nord et du Bassin de la Volga). Crâne bas; plaques capables de mordre, non de mastiquer; râpe de dents
dermiques sur le dos. Cette petite forme est peut-être un vomériennes; fémurs presque horizontaux, queue courte
genre dégénéré. [1419] (Russie : Dvina). Eiginia (Permien supérieur d'Écosse).
Crâne triangulaire portant de nombreuses cornes osseuses.
Proelginia (U. R. S. S.). [1420-1423]
REPTILES
Cotylosauriens Thérapsidés
Reptiles primitifs, abondaient à l'Autunien; ils ont Les Cotylosauriens sont relayés au Permien par des
continué dans le Permien. Thérapsidés. Reptiles à tendances mammaliennes, ceux-
• ci sont probablement issus des Pélycosauriens.
Les Pareiasauridés étaient des herbivores amphibies
dont, à l'origine, l'aspect devait être semblable à celui des Ils comprennent, à l'époque kazanienne, en Russie
et en Afrique du Sud (couches de Beaufort), les Dina-
•
Hippopotames, et qui se sont peu à peu adaptés à une vie
, plus nettement terrestre. Apparus en Afrique du Sud céphales, les Anomodontes et les Thériodontes .
(zone à Endothiodon), ils sont devenus très nombreux au
Permien supérieur et ont gagné la Russie et l'Ecosse. - DI acÉPHALES
Animaux à membres courts mais puissants, à caractères
primitifs : vertèbres biconcaves comme celles des Pois-' Reptiles dont le crâne offrait des caractères de Pélyco-
sons, crâne sculpté et ceinture pectorale rappelant les sauriens mais dont les vertèbres, les ceintures et les
Stégocéphales. En revanche la voûte palatine et les os membres avaient des caractères de Dicynodontes ou de
des membres antérieurs annoncent les Mammifères. Thériodontes.
Plusieurs rangées de plaques dermiques osseuses.
Ce groupe comprend de nombreux genres, les uns Citons les Titanosuchiens carnivores : Titanosuehus;
ayant vécu en Afrique australe, les autres en Russie. Jonkeria (Permien supérieur d'Afrique australe), crâne
Pareiasaurus : taille moyenne, armure de grandes écailles. long; Deuterosaurus ; Rhopalodon. [1424]
Titanophoneus (permien moyen d'U. R. S. S.) : tete
A
Anthodon: taille petite, dents échancrées. Bradysaurus:
•
FAUNES CONTINENTALES 21 7
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_carre
-
__ ---- surilngu/a.fre
...~--
- - - quadrato-jugai
l 426. Tapinocephalus -- ...... arUCU/i1/re
(d'après GREGORY). ••
r 425. Titanophonells • 'angulaire
(d'après GREGORY). ,
'dentaire
r 427 . Ulemosaurus (d'après GREGORY).
post ,frontal epiptùygoide
, ,
frontal
,, ,: post orbital /
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......~# --carre
-. quadralojugal
-- __ surangulaire
, >'\J
,, " r 429. Cistecephalus l 430. Endothiodon
, "angulaire (d'après GREGORY). (d'après GREGORY).
denlaire
1 428. Dicynodon (d'après COLBERT).
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/' •
•
moins mobile que le précédent. C'est un, rapace qu'on cervicale: il devait manger des cadavres et être en même
peut considérer comme l'un des rois de l'époque. Post- temps herbivore. Le genre commence au Kazanien avec
canines masticatrices comme des molaires. des formes rares et petites de la taille d'un chat et aboutit
Tapinocéphales herbivores : Tapinocephalus. Occiput à la taille d'un lion au Permien supérieur; Cistecephailis ;
élevé ; ongulé. [r 426] Endothiodon. [1428-1430]
UlenlOsaurus.
Chéloniens
1432. Carapace de
Arehœochelys pougeti
Bergounioux.
f Xenaspidien :
1
1
J
•
VÉGÉTAUX TERRESTRES
REPTILES DU PERMIEN
,
Koungourien (Peut-être Kazanien inférieur)
Zone à Rhopalodon
Zone à Titanophoneus
•
•
•
,
LA VIE AU TRIAS
JURASSIQUE
Norien
Keuper
Carnien
TRIAS
Ladinien
Muschelkalk Virglorien
(= Anisien)
Werfénien
Buntsandstein
(= Scythien)
PERMIEN
Le Trias (F. von Alberti, 1834) est une période qui s'étend sur environ 25 millions d'années: de - 200
à- 175 m. a. Elle est marquée par plusieurs phases orogéniques en Extrême-Orient (phase labidienne dans la
Sibérie Est; phase d'Akiyoshi au Japon; phases indosiniennes en Indochine et en Insulinde) et par plusieurs
transgressions et régressions de la mer. La géographie est assez différente selon que l'on considère le Trias infé-
rieur, le Trias moyen ou le Trias supérieur. Au total, il y a eu extension maxima des continents: le Trias est
une période de prédominance des terres émergées, sur lesquelles régnait un climat très sec, souvent désertique.
Dans l'hémisphère Sud (par exemple en Afrique Australe), les terrains triasiques sont des grès et des
schistes où l'on ne trouve que des Végétaux et des Vertébrés terrestres.
Dans la partie Est de l'Amérique du Nord, le système de Newark forme une bande continue depuis la
Caroline du Sud jusqu'en Nouvelle-Écosse. Ce sont des conglomérats, des grès et des argiles rouges où l'on observe
des « ripple-marks » et des fentes de dessiccation (mud-craks). On y a trouvé une flore continentale très riche
et beaucoup d'empreintes de pas de Reptiles. Il y a aussi des formations continentales en Grande-Bretagne et en
Europe Centrale.
La teinte des sédiments triasiques continentaux est très souvent rouge, ce qui est dû à l'oxydation des
sels de fer ou au remaniement de sels latéritiques. De plus, les formations lagunaires sont extrêmement
développées au Trias inférieur, au Trias moyen et surtout au Trias supérieur (Keuper). Ce sont des marnes bario-
lées (ou irisées) qui renferment le plus souvent de l'anhydrite, du gypse et du sel gemme.
Il en est ainsi en Europe et en Afrique du Nord. Il s'est donc produit d'intenses phénomènes d'évaporation.
Dans les régions téthysiennes où la mer est demeurée d'une façon assez permanente, le Trias a fourni
d'assez nombreux fossiles marins (Algues et Invertébrés). C'est en particulier le faciès du Trias alpin, fréquem-
ment calcaire ou dolomitique et qui, au Trias supérieur, comporte même de petits récifs.
Les marnes de Saint-Cassian (Ladinien) dans le massif des Dolomites (Dinarides) renferment tous les
groupes paléontologiques, mais en individus de petite taille (faciès d' Algueraies). Parmi eux il y a beaucoup de
Gastéropodes.
Ajoutons qu'au Trias supérieur on peut discerner l'existence d'une province boréale caractérisée par un
assemblage de genres et d'espèces de Lamellibranches.
Au point de vue biologique, le Trias représente une des crises majeures de l' histoire du monde à la fois sur
les continents arides où l'eau douce devait être rare et dans les mers épicontinentales. Dans celles-ci et leurs annexes,
la salinité devait souvent dépasser la normale d'où des faciès lagunaires et des faunes rabougries. De plus, il s'est
produit fréquemment des isolements de bassins où les conditions ont influé sur les êtres vivants et sur leur évolution.
Paléont. Stratigr. 16
222 LA VIE AU TRIAS
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Cornuspira
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Terquem Dentalina
farcimen 1443·
(d'après i1lfarginulina
KIRCHNER). Soldani glabra
1 435. (d'après \.
. .. . . i1lfacroporella d'Orbigny
'" BORNEMANN). 144 2 .
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" dinarica Pia 1436. Gyroporella (d'après
.::.. :.:' :.. :.:.': ... :. :'::. Nodosaria KIRCHNER),
'. " . . . . . . (d'après DIENER). 'l:esiculifera Gümbel
ovalis
(d'après DIENER). Schmid
1 434. Teutloporella herculea (d'après
Stoppani (d'après DIENER).
KIRCHNER).
FLORE MARINE
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• FAUNES MARINES 223
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1448. XI5 "
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r 445. X ro
1 Protoheterastrea fritschi
Thecosmilia sublaevis
1444· (Münster) -
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rnojsvarii (Frech) .., ..., . ~~ .......
(d'après KOSLOVARY). ..
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r 447.
Détail des septes de
Montlivaltia marmorea
Frech (grossi)
(d'après KOSLOVARY).
r451.
Conophyllia boletiformis
r 450. Thamnasteria (Münster)
r 449. (d'après SCHINDEWOLF).
Palaeastrea grandissima rectilamellosa (Winkler).
Frech.
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LA VIE AU TRIAS
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1457 b. 1459.
détail Carapace de Clytiopsis \
grossJ.
1
1 457 a.
457 a et b. Estheria minuta
(d'après BEURLEN). \
Goldfuss (d'après ZITTEL). 1 454. Face dorsale. 1455. Face ventrale.
1454-1456. Apus cancriformis Trauth (d'après SCHINDEWOLF).
1
1 463,
Area (Maerodon) ~j
beyriehi I~-
Von Strombeek \\J-
(d'après PHILIPPI).
1 462.
Profil de la carapace
(d'après ASSMANN).
Pemphix sueuri Desmaret.
1475·
Enantiostreon spondyloides
von Schlotheim. 1480 . 1482. Valve droite.
1474. Isognomon vetusta 1480-1482. Myophoria vulgaris von Schlotheim.
Goldfuss.
"
1 484. Myophoria
goldfussi von Alberti
(d'après PHILIPPI).
1 478. Charnière de valve droite. 1 476. Valve gauche.
1476-1478. Pleuro7ectites lœvigatus von Schlotheim.
1(
SeRI ZODONTES
•
FAUNES MARINES 227
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~
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.
1492. 149S·
Intérieur de la Trigonodus sandbergeri
1496. Valve gauche. 1497. Vue antérieure.
1491. Valve gauche. valve gauche. von Alberti.
Valve gauche. 1496-197. Pachycardia rugosa Münster.
1491-1492. Cardita (Palaeocardita) crenata
Münster (d'après ZITTEL).
1499. Charnière
149 8 . de la valve droite. 1 SOI. Valve gauche.
l SOO. Pleuromya musculoides
1498-1499. Tellina edentula Giebel. von Schlotheim
(d'après GOLDFUSS).
503.
1 l 506. Ernarginula
Worthenia munsteri Pictet.
solitaria
Benecke. l 5°4. N eritopsis moroi -
GemmeIIaro. l507.
15°5. Naticopsis deshayesi Promathil-
Münster, exemplaire operculé. dia biserta
Münster.
, l 508.
Pustularia
,
\
silesiaca
Assmann.
l510. Pseudosageceras l 5 l 1. Sageceras
1516. Ophiceras
tibeticurn Griesbach. multilobaturn N œtling. haidingeri (Hauer).
l 509. Episageceras dalailarnee (Diener).
•
t
l 5l 2. Parasageceras discoidale Welter.
1
1 517.
l
Dieneroceras dieneri
t
l 5 l 5.
Ophiceras cf. dernissurn (Oppel). Hyatt et Smith.
l 5 l 3. 514.
l
EUOIIlphalidés. Sont encore nombreux (Euomphalus). que les vraies CÉRATITES dominent le monde des Ammo-
Parmi les PleurotoIIlariiddés il faut citer Worthenia noïdés.
qui a des tours en gradins (Worthenia solitaria, dolomie C'est aussi au Trias que l'on passe à la cloison de type
principale du Norien). [15 0 3] ammonite, cloison à lobes et à selles divisés. Cependant,
Derniers Murchisoniidés. il faut remarquer que ces 2 types de cloisons s'affirment
dans des familles bien distinctes: il s'agit essentiellement
Neritopsidés (Dévonien - Actuel) sont à leur apogée de convergences (Spath, 1934), dues à des évolutions
(Neritopsis, Naticopsis.) [15 04- 1 50 5] phylogénétiques plus ou moins parallèles. Il y a exubé-
Fissurellidés. Coquille peu enroulée. Emarginula rance dans toutes les familles mais aussi désordre et sou-
(Trias - Actuel) : coquille en bonnet phrygien avec vent retour à des sutures de type goniatite (Beneckeia,
fissure sur le bord antérieur. [15 06 ] Celtites, Lecanites). Dans la superfamille des TRAcHIcE-
Troehidés. (Ordovicien - Actuel). Sont variés. RATACÉS apparaissent de formes déroulées.
Au total une seule famille aura la force d'atteindre le
LoxoneIIlatidés. Continuent (Loxonema, Pustularia). Jurassique: celle des Monophyllitidés, qui a une cloison
Promathildia (Trias - Séquanien). [15 0 7- 1 5 08 ] •
ammonItIque.
•
PseudoIIlelaniidés. Pseudomelania (Trias - Jurassique). Avec Spath (1934, 1951) et Kummel (1952) nous allons
Cerithiidés. (Trias - Époque actuelle). Petit canal distinguer I I superfamilles.
siphona1.
D'une manière générale on voit au Trias apparaître
des formes à siphon, que l'on groupait autrefois dans PRONORITACÉS
l'ordre artificiel (parce que polyphylétique), des Sipho- Groupe du Paléozoïque supérieur
nostomes (Monotocardes trenioglosses). •
Medlicottiidés. Episageceras, apparu au Permien supé-
rieur a continué de vivre durant le Trias inférieur. [1509]
CÉPHALOPODES Sagécératidés. (Werfénien - Carnien). Sicanites (Per-
Ammonoïdes mien), qui est un Medlicottiidé, a donné Pseudosageceras
(base du Trias inférieur). Sageceras (Trias moyen et
Nous avons vu que la cloison de type cératite a été réalisée supérieur) : coquille aplatie, tour élevé. Parasageceras
dès le Tournaisien avec Prodromites. Mais c'est au Trias (Virglorien). [1510-1512]
FAUNES MARINES 229
,
1
~•
15 2 1. 15 22 . 15 2 3.
15 20 . Hyatt et Smith.
1522-1 523. Gwenites koeneni
1 520-1 521. Koninckites vetustus Smith.
1518 a. Flemingites radia tus
Waagen.
• 1
t
1 524 b. Anasibirites multiformis Welter.
\
1 524 a. Anasibirites
kingianus (Waagen).
1526. 15 28 . 15 2 9.
1519. Prionolobus 1 527 a. Arctoceras
15 2 5. 1 528- 1 529. Pinacoceras •
impressus (Waagen). polaris Mojsisovics. •
1 525-1 526. Columbites parisianus Hyatt et Smith. metternichi (Hauer).
l
1
1
1
1527 b. Arctoceras whitei Mojsisovics
(d'après SPATH).
1 530. Cloison de Pinacoceras parma.
NORlTACÉS
XÉNODISCIACÉS
,
•
• •
,
•
"
1
1 532.
1 534. Discophyllites ebneri (Mojsisovics).
1531-1532. Monophyllites simonyi (Hauer). Remarquer à droite le lobe interne de type lituide.
1531.
1 539.
t
1 533 a. Eopsiloceras
\
planorboides (GümbeI).
1533 b. Mojsvarites eugyrus (Mojsisovics) 154°·
(d'après SPATH).
1538-154°. Ceratites nodosus
(Bruguière in Schlotheim).
1
\
• •
-
•
•
t
1
155°·
Protrachyceras
archelaus
Laube.
l 546.
1 545, Aplococeras
,' 1546 - 1 547.
aVlSIanum Carnites fioridus Wulfen.
(Mojsisovics).
l 548. 1549·
1547· 1548-1549. Trachyceras aon 1554·
Münster. Rhabdoceras.
section rectangulaire, côtes, tubercules marginaux. Tiro-
lites cassianus (Werfénien - Saint-Cassian, schistes de
Salzbourg) : côtes simples, tubercules sur les flancs.
Ceratites (s. s.) : suture où tous les lobes sont crénelés
mais les selles larges et arrondies; coquille robuste
avec IO-II côtes et des tubercules. Très grande réparti-
tion géographique (Spitzberg, Himalaya, Japon). Ceratites
trinodoSlls, Ceratites binodosus, Ceratites nodosus, Ceratites l 553.
semipartitus (Muschelkalk). Prohungarites, Durgaites, Nico- Cochloceras.
medites, Aplococeras, Carnites. [1536-1547]
l 552 a) Lecanites
l55 1. Sirenites glaucus Münster.
TRACHycÉRATAcÉs senticosus (Dittmar).
Du Trias moyen au Rhétien
MEEKOCÉRATACÉS 1
Du Trias inférieur et moyen 1555. Beneckeia
tenuis Seebach.
Ophiceras (déjà cité) est le point de départ de plusieurs
familles éotriasiques que l'on groupe sous le nom de
MEEKOCERATACÉS (Waagen, 1895). Citons quelques formes.
Beneckeia (Trias inférieur et moyen) : tour à section
élevé et bord ventral tranchant. Selles surbaissées, lobes
non dentelés : c'est-à-dire retour à une cloison de type l 558. l 559. l 560.
goniatite. Meekoceras: coquille involute, région ventrale 1558-1 560. Tropites subbullatus Hauer.
aplatie. Suture à selles arrondies et lobes offrant peu
de denticulations. Nontes. [1555-1557]
•
232 LA VIE AU TRIAS
,
1
1 561. Celtites
planovolvis Smith. 1 565. Ptychites
15 6 2. rugiferus (Oppel).
Halorites ramsaueri
(Quenstedt).
157°·
1573· 1563. Juvavites M egaphyllites
Lobites ellipticus ehrlichi (Hauer). 1 564. Cyrtopleurites jarbas
(Hauer). bicrenatus (Hauer). (Münster).
1 566. Arcestes intuslabiatus
Mojsisovics.
•
1 572. Parapopanoceras cf. tetsct
15 67. 15 68 .
Arcestes Arcestes 1571.
pinacostomus gigantogaleatus Cladiscites tornatus Bronn.
Diener. Mojsisovics.
1 569.
Tour à section subquadrangulaire (Cladiscites tornatus:
Joannites joannisaustriae Klipstein.
stries longitudinales très régulières).
Megaphyllites (Trias moyen et supérieur) : suture à
selles élevées, lobes profondément incisés, spire embras-
Celtites (Trias moyen et supérieur) : suture goniati- sante (Megaphyllites jarbas: Carnien). Parapopanoceras,
tique ou faiblement cératitique. [15 61 ] à ombilic punctiforme.
Halorites (Norien inférieur) : ombilic punctiforme;
côtes radiales allant en s'élargissant, mais à faible relief.
Juvavites (Trias supérieur). Heinrichites, Sagenites, Cyrto- LOBITAcÉS
pleurites. [15 6 2- 1 5 6 4] Du Ladinien au Carnien
Lobites.
PTYCHITACÉS
VALEUR STRATIGRAPHIQUE DES AMMONOïDES DU TRIAS.
Du Trias moyen au Carnien - Spath (1934) a proposé de découper le Trias en 16 sub-
divisions qui peuvent elles-mêmes se décomposer en zones,
Ptychites (Trias moyen) : coquille involute, tour à ce qui donne au total 25 zones. Comme le Trias a duré
section triangulaire. environ 25 millions d'années, une zone d'Ammonites a donc
duré approximativement l million d'années. 1
•
Or, l'ère Quaternaire a également duré au plus 1 m. a.
ARCESTACÉS et l'Homme ne paraît pas connu au Tertiaire. La durée
Du Trias moyen et supérieur de l'Humanité jusqu'à aujourd'hui est sensiblement
celle d'une zone d'Ammonite du Trias, par exemple
Arcestes (Trias supérieur) : coquille lisse et longidome l'Otocératien.
(loge d'habitation = 1 tour 1/2) et très involute (ombilic Passage au Jurassique: presque toutes les Ammonites
réduit). Arcestes intuslabiatus : péristome légèrement con- du Trias s'éteignent à la fin de la période.
tracté, ombilic punctiforme; Arcestes gigantogaleatus. Au Rhétien (classé dans le Trias supérieur par les Alle-
Joannites (Trias moyen - Carnien moyen). J. johannis- mands et les Américains, dans le Lias par les Français),
austriœ: croissance relativement lente, forme lisse ou il ne reste que 5 genres (Arcestes, Choristoceras, Cladiscites,
peu ornée, constrictions correspondant à d'anciens péri- Eopsiloceras, Megaphyllites). La superfarnille des Phyllo-
stomes. cératacés va survivre : les Monophyllitidés donnent nais-
Cladiscites (Trias supérieur) : suture où les selles offrent sance aux Lytocératidés et aux Psilocératidés,. les Disco-
des découpures très fines et 2 branches principales. phyllitidés engendrent les Phyllocératidés.
•
FAUNES MARINES
•
_.
l 58J. Moule interne
de la valve pédonculaire. J 582. Vue du côté
de la brachiale.
. ' .
.••,
"
l 576.
Coupe transversale
dans le rostre.
J 580. J 583. Amphiclina
J 575-J 576. Tetractinella trigonella (d'après BITTNER).
l 578. Aulacoceras Schlotheim. Intérieur de la
Orbiculoidea discoides timorense. Wanner valve brachiale.
•
von Schlotheim (d'après J. ROGER).
(d'après ANDREAE.).
l 575. Phragmocone et rostre.
,
:134 LA VIE AU TRIAS
1 584. Spiriferinoides
1585. Plateau cardinal de 1 590. Psioidea sp. sakawanus
Spiriferinoides nasai Kobayashi
Kobayashi et Tokuyama et Tokuyama.
(d'après TOKUYAMA). 1592. Un Terebratellacé
du Trias (d'après STEHLI).
15 87.
Valve pédonculaire. 1 588. 1 589. Valve brachiale.
159°· 1 59I. 1 587- 1 589. Spondylospira peesides Cooper.
•
159°- 1 591.
Coenothyris vulgaris Bosc.
dure des lames dentales avec le septum médian) ; sinus
et bourrelet costulés (Trias des Etats-Unis). Psioidea:
forme de type voisin. [15 84- 1 5 89]
lfélicolophides
Les 2 superfamilles qui vont dominer à partir du Trias
RHYNCHüNELLACÉs. Halorella : forme transversale ornée sont lps Rhynchonellacés et les Terebratulacés, proba- •
de côtes aiguës, crochet saillant (Trias des Alpes, de l'Asie blement parce qu'elles ont mieux résisté que les autres
du Sud et de la ouvelle-Zélande). Ce genre pose un aux dures conditions du Permien et du Trias.
problème, car On le connaît déjà dans le Dévonien supé- Taeniolophides. Crochet perforé par le foramen,
rieur du Maroc (voir p. 148, fig. 936-940). [1579] ligne cardinale courbe.
Rhynchonella : coquille lisse ou ornée de côtes ; foramen
situé au-dessous du crochet (hypothyride). Au Trias, ce groupe comprend des TÉRÉBRATuLAcÉs,
tous pourvus d'un brachidium centronelliforme, c'est-
Dans la superfamille des SPIRIFÉRACÉS plusieurs groupes à-dire d'un type peu différent de celui des formes que
ont disparu au Carbonifère et au Permien : entre autres nous avons signalées au Permien. Cœnothyris est un
formes, Spirifer. Citons toutefois, parmi les genres qui Térébratulacé typique (Cœnothyris vulgaris, Muschelkalk).
subsistent : dans les Rostrospiracés, caractérisés par Juvavella, Plectoconcha, Misolia. [159°-1591]
la présence d'un rostrum (= crochet) saillant et d'un
jugum. Tetractinella: petite coquille où chaque valve Au Trias supérieur apparaissent les premiers TÉRÉ-
porte 4 côtes en forme de carène (Trias alpin) ; et Konin- BRATELLACÉS, à long brachidium, lophophore plectolophe
china (Trias - Lias) à appareil brachial très compliqué (à bras spiralé médian entre 2 lobes latéraux) et septum
• médian. Ce dernier se développe soit à partir d'une plaque
et test lisse. [1580-1582]
(Il Y a encore d'autres genres : Amphitomella, Pentac- cardinale médiane, soit par modification de la plaque
tinella, Stolzenburgiella, Diplospirella, Pexidella, Eurac- verticale du brachidium qui se soude au fond de la valve.
tinella, Amphiclina, Amphiclinodonta, etc.). [1583] Ainsi, dans le Carnien de Spiti, Aspidothyris qui possède
un court septum médian en même temps qu'une plaque
Les Spirüérinidés sont relativement abondants :
verticale soudée au fond de la valve, pourrait aussi bien
derniers Punctospirifer, devenus très variables. Spiriferi-
être un Térébratulacé p;;edomorphe qu'un Térébratellacé
noides (Trias moyen et supérieur, Japon, Timor, Hima-
primitif (Stehli, 1956). Cependant les caractères du fora-
laya, Alpes) a de faibles lames delthyriales (comme men sont suffisamment différents pour que les Térébra-
Punctospirifer) à l'apex, ou pas du tout (comme Mentzel-
tellacés soient bien distincts des Térébratulacés dès leur
lia) ,. pas de vrai septum médian; jugum à bande simple;
origine. Un autre Térébratellacé est également signalé
spires pointues vers l'avant; test pseudopunctué. Spiri- au Pérou par Stehli. [1592]
ferina est signalé également (Alpes, Vénétie, Autriche,
Sud de la Dalmatie, Albanie, Salt Range, Tonkin, Timor, Il existe aussi des Zeillerüdés caractérisés par un
Japon, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Califor- septum médian, et un brachidium cryptonelliforme long,
nie, Canada, Sibérie septentrionale). Spondylospira res- différant souvent de celui des Térébratellacés typiques
semble à Cyrtina. La valve pédonculaire offre une aréa parce qu'il ne se soude pas au septum médian. Mais
cardinale élevée et un spondylium (résultant de la sou- une telle union, effectuée par une bandelette connectrice
•
"0 O"
l 594. Base "0 0:'
"0 o·'
du calice. ::0 o':
..0 0:'
··0 o·:
l593-1 594. orifice
'°0:'
Encrinus liliiforrnis ~ - génital
Lamarck.
1 593.
0::, --'~..J...
semblent dériver des Cryptonellidés paléozoïques. :-" 0 ....../
o
La predomorphose apparaît comme l'un des facteurs . ,0 .
'. .
dominants de l'évolution des Térébratellidés. ,
,,.
,
plaque génitale
160 3.
ÉCHINODERMES 1 602. Face orale. (même légende que 1600).
Crinoïdes r 602-1 603. Lysechinus incongruens Gregory.
•
LA VIE A U TRIAS
1605.
Parahelicampodus sparcki Nielsen. ~ -.-
.. '_._..
Dents symphysaires.
•
...... Sélaciens
• •
•• ••
·:,." ';}'<"'::"----
,
.
':-'J '
.'
• • Le squelette, cartilagineux, est rarement conservé, mais
."':~r----~~.r::::.:-------:-'----' les dents et les épines des nageoires se trouvent plus sou-
-+--anale vent à l'état fossile. Les Sélaciens, rares au Trias, sont
--------,pe lvIenne
' représentés par z familles :
Edestidés. Le dernier représentant (Parahelicampodus)
1607. Laugia groenlandica (d'après LEHMAN).
de cette famille, qui avait donné les Hélicoprions au Car-
bonifère et au Permien se trouve dans le Trias inférieur
du Groën1and. [1605]
TIARÉCHINIDÉS. - Cette famille, qui n'est connue Hybodontidés (Dévonien supérieur - Crétacé supé-
que dans le Trias de Saint-Cassian représente proba- rieur). Hybodus (Trias - Lias) : corps fusiforme. Les
blement un cas d'évolution tachytélique (c'est-à-dire nageoires dorsales ont une forte épine antérieure. Les
particulièrement rapide) en relation avec les conditions -dents ont plusieurs denticules dont l'un est plus grand et
peu favorables du milieu ambiant. L'appareil apical plus pointu que les autres. Large extension géographique
occupe toute la face supérieure (= aborale) : les ambu- (Groënland, Europe, Asie occidentale, Amérique du
lacres n'atteignent donc pas le pôle abora!. Il y a 3 colonnes Nord et du Sud, Afrique du Sud). [1606]
de plaques interambulacraires. Certains des caractères
rappellent les Crinoïdes et même les Cystoïdes. Tiare-
chinus: les ambulacres dépassent un peu l'ambitus. Crossoptérygiens
Lysechinus: les ambulacres sont cantonnés dans la face
orale. Il s'agit de formes exceptionnelles et sans lendemain. Cœlacanthidés (Dévonien supérieur - Actuel). Ces
[1 600- 1 603] Poissons, qui vivaient dans les eaux douces au Paléo-
zoïque, se sont adaptés à la vie marine au Trias : le sac
CONULARIDES pulmonaire (vessie natatoire) a subsisté, mais il s'est
souvent calcifié et la respiration pulmonaire a disparu.
Le dernier représentant est Conulariopsis quadrata du En même temps s'est produite une sorte de dégénéres-
Trias inférieur du Japon, pour lequel a été créée la cence : l'ossification du crâne a diminué et a laissé des
famille des Conulariopsidés. vides (méats) qui étaient probablement occupés par du
cartilage. La partie antérieure de la tête s'est raccourcie.
• Queue à 3 lobes. Cette famille est représentée actuel-
CONODONTES lement par Latimeria chalumnce (Océan Indien) qui
•
montre un spiracle, trou résiduel de la fente branchiale
Fin : continuation de Gondolella, Ctenognathus, etc. hyoïdienne (située entre l'arc mandibulaire et l'arc
Un genre particulier: Ellisonia. [ 16 °4] hyoïde). Au Trias, Laugia (L. groenlandica). Il y a des
vides entre les os du crâne. La ceinture pelvienne est
déportée vers l'avant et soudée à la ceinture pectorale:
POISSONS MARINS il en résulte que les nageoires pelviennes étaient placées
sous les pectorales. La nageoire caudale offre un lobe
La faune éotriasique des Poissons marins est homogène médian, assez important dans le prolongement de la
et on a beaucoup remarqué la grande similitude qui existe colonne vertébrale. Whiteia (Madagascar, Groënland).
entre les Poissons éotriasiques du Groënland occidental [1607-1608]
FLORES CONTINENTALES 237
- - -
0,
(
• -
--- -' -
- - -
,
,
1 618.
Pinnules portant
des sporanges.
-
1 617.
1616. Détail de
Clathropteris 1 617-1 618. Gleichenites gracilis Heer
meniscoides (d'après LEUTHARDT).
BrongniaIt
(Keuper-Rhétien).
1 619.
Feuillage de Thinnfeldia
(d'après GOTHAN) .
•
LYCOPODIALES
•
1
Pleuromeia: 1 mètre de hauteur et jusqu'à 10 centi-
mètres de diamètre. L'appareil souterrain est un rhizome
composé de 4 à 8 éléments redressés en corne et mon-
trant de nombreuses cicatrices de racines. La tige porte
des cicatrices foliaires, allongées transversalement, et
disposées en spirale.
1 615. Les appareils reproducteurs étaient des épis terminaux
Equisetites
arenaceus cylindro-coniques portant des sporanges. Ces plantes
1 614. Pleuromeia, reconstitution avaient un port comparable à celui des Sigillaires. C'étaient
Jaeger.
(d'après K.MAGDEFRAU des plantes xérophytes qui vivaient sur les rivages sablon-
Botan. Inst. München). neux. Elles étaient adaptées au climat aride et offraient
des caractères de plante grasse. On les connaît dans le
grès bigarré de la Franconie et de la Lorraine. On les
connaît aussi en Asie centrale, au sud du lac Balkash et
en Extrême-Orient (Monts de Sikhota - Alin). [1614]
spermées, mais les Cordaïtales se sont éteintes. Scott a
pu dire que l'Ère Secondaire est l'Ère des Gymnospermes:
elle a débuté à la fin du Carbonifère et s'est vraiment EQUISÉTINÉES
établie au Trias. On voit apparaître les Cycadales. Les
Bennettitales, les Ginkgoales et les Conifères s'étendent Equisetites (Houiller - Crétacé inférieur) : port de
et se diversifient. , . , . Prêles géantes. De fait, il pouvait atteindre 10 mètres de
Une flore de moussons, caractensee par certaInes hauteur et 25 centimètres de diamètre. Ces végétaux
Fougères (Dipteridacées) ne se rencontre qu'en bordure abondent dans les « grès à roseaux » (Schilfsandstein)
du Pacifique tropical (Nord de l'Indochine, Chine, Sud du Keuper moyen d'Europe, avec Neocalamites. [r 6r5]
du Japon); une flore tropicale humide s'est installée Schizoneura (Permien - Jurassique) : feuilles longues
en Corée et en Oussouri ; une flore de pays plus sec se et larges s'attachant par paires le long de la tige. Au Trias,
trouve en Chine du ord, enfin une flore plus froide Schizonalra paradoxa.
règne dans le bassin de Kouznetsk. Phyllotheca (Carbonifère - Wealdien) : port semblable
Dans l'hémisphère Sud, la flore à Glossopteris a duré à celui des Prêles. Verticilles de 6 à 40 feuilles uninervées,
jusqu'au Trias supérieur. Elle persiste en Amérique du concrescentes (parties contiguës soudées) à la base.
Sud, en Afrique du Sud, à Madagascar, en Australie.
Elle est, en partie, chevauchée puis remplacée par la
flore à Thinnfeldia (Ptéridospermée) que l'on trouve en FOUGÈRES
Afrique du Sud, dans l'Inde et en Australie.
Vers la fin du Trias, après disparition de la flore à Diptéridacées
Glossopteris, les flores s'uniformisent à la surface du
Globe. Flore de mousson. Clathropteris (Keuper - Crétacé
FLORES CONTINENTALES 239
GYMNOSPERMES
Ovules nus, situés sur une écaille qui représente le carpelle (feuille modifiée) ; aussi le pollen peut-il tomber direc-
tement sur l'ovule sans l'intermédiaire d'un stigmate.
Souvent fleurs de 2 sortes : fleurs mâles à étamines, fleurs femelles à pistil.
La plupart des Gymnospermes ont des feuilles persistantes et sont donc toujours vertes.
- CYCADALES
BENETTITALES CYCADOPHYTES
NILSSONIALES
GINKGO.\LES
CONIFÉRALES
(Gnétales)
(Caytoniales).
ANGIOSPERMES
Ovules renfermés dans l'ovaire, cavité close formée par les carpelles.
MONOCOTYLÉDONES
- (Dicotylédones).
•
LA VIE AU TRIAS
l 623.
Pagiophyllum
1622. Voltzia fœtterlei Stur
heterophylla
(d'après BRON ').
Brongniart. 1 621 b.
Pterophyllum
jaegeri. Brongniart
(d'après SCHIMPER).
•
d'abord repliées, leur extrémité se trouvant du côté de pédoncules (ces fleurs sont grandes : r bouton ail cm
l'ovaire. Puis elles se déployaient et pouvaient atteindre de diamètre) et entourées de bractées. [1620]
10 centimètres de longueur : elles ressemblaient alors Anomozamites, Pterophyllum: maximum au Trias
à une feuille composée dont les pennes porteraient supérieur. [1621]
2 rangées de capsules polliniques (microsporophylles)
Nilssoniales. (Keuper - Crétacé supérieur) : groupe
renfermant le pollen. Ce pollen était abondant, aussi encore très mal connu. Nilssonia.
pense-t-on que la pollinisation s'opérait plutôt par le
vent que grâce aux Insectes; 3° le centre de la fleur Ginkgoales se développent.
était constitué par un réceptacle conique ou piriforme, Coniférales. Voltzia: ce genre est à réviser parce
le cône ovulifère composé d'écailles fertiles portant cha- qu'il groupe probablement des formes différentes. Il
cune un ovule (macrosporophylle) à longue ouverture ressemblait aux Araucariées actuelles (Voltzia hetero-
(micropyle) et à chambre pollinique. phylla). Les rameaux de second ordre offrent 2 sortes
Dans le fruit le verticille d'étamines avait disparu. de feuilles, les unes courtes et larges, carénées et décur-
Ce fruit montre donc: a) les bractées velues; b) la partie rentes; les autres longues et étroites. Les Voltzia sont
centrale où l'on voit les écailles terminées chacune par abondantes dans le grès bigarré des Vosges (Trias infé-
une graine à micropyle dirigée vers l'extérieur et des rieur) : grès à Voltzia. [1622]
écailles stériles (interséminales) dont les extrémités for- On connaît des Coniférales dans le Trias d'Amérique
maient une enveloppe, le péricarpe, laissant passer les du Nord (Araucarioxylon), en Amérique centrale, en
micropyles. [voir fig. 2581 à 2583 , p. 342] Amérique du Sud, en Europe, en Afrique du Nord, à
Mais quelques caractères primitifs distinguent la fleur Madagascar et en Chine. Beaucoup ont été rapportées
des Bennettitales de celle des Angiospermes : la position à la famille des Araucariées mais ce classement est à
des ovules à l'extrémité des carpelles fertiles et protégés revoir et certains paléobotanistes ne pensent pas que les
par les écailles stériles mais non enclos dans un ovaire, Araucariées soient connues avant le Jurassique. Pagio-
et les sporanges répartis en 2 rangées le long de folioles phyllum (Trias - Jurassique) : feuilles imbriquées, serrées, •
fertiles, au lieu des étamines des Angiospermes. à section quadrangulaire, et carénées. [1623]
D'autre part, la graine des Bennettitales diffère de celle
des Cycadales par l'absence de matières de réserve.
Angiospermes
Williamsonia (Trias inférieur - Wealdien) : tronc simple
assez long avec bois très compact et couvert de feuilles MONOCOTYLÉDONES. - Apparition des PALMIERS avec
dont les bases laissent des empreintes. Feuilles pinnées Sanmiguelia (Trias moyen ou supérieur du Colorado)
avec de nombreuses folioles (ce feuillage a été nommé (Brown, 1956). Ce serait donc la première Angiosperme.
Otozamites). Fleurs souvent unisexuées, portées par des [r 624]
•
FAUNE TERRESTRE
FAUNE TERRESTRE
INSECTES
'-',,"""----1'.
,, i~
Premier Thysanoure connu: Triassomachilis, de l'aura\. ,
[1625-1626] .''iI-rm,
On a trouvé (L. Grauvogel) beaucoup d'Insectes dans
les couches argileuses ou marneuses intercalées dans
.....,
le Trias inférieur (grès bigarré) des Vosges, surtout entre
Saverne et Phalsbourg. ,•
...., .."
~
""
•
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POISSONS D'EAU DOUCE Plieninger. " 1/
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162 5. 1626.
Face dorsale. Face ventrale.
Il y a de fortes ressemblances entre les Poissons d'eau
•
douce du bassin de la basse Tunguska (affluent de droite 1625-1625 . Triassomachilis uralensis
de l'Ienisséi) et ceux de la formation du Karroo au Tan- Sharov.
ganyika.
Dipneustes
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1630. Voûte crânienne. 1 63 I. Voûte palatine.
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1636. Lyrocephalus. X - (d'après SAVE-SODERBERG),
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Trématosaures (marins)
1
•
Lyrocephalus: crâne triangulaire aux angles arrondis.
Le système de la ligne latérale dessine sur la face supé-
rieure du crâne des canaux assez profonds et en forme
1 )---1-
de lyre, d'où le nom donné au genre. Ce genre est très,
1 abondant dans le Trias inférieur marin du Groënland
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1,01 "'-- où il accompagne des Poissons et des Ammonites : il
1 1 habitait donc probablement sur le rivage et nageait dans
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la mer, [1630-1636]
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1 632. Voûte crânienne. 1633, Voûte palatine. Anoures
Protobatrachus (Trias inférieur de Madagascar) marque
une tendance à s'affranchir des marécages dans le stade
adulte. [1638 a et h]
Microsauriens
Ccontinuent. Des empreintes leur sont attribuées:
Megapezia. [1367 p. 248]
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l 630-1 63 I. Parotosaurus (d'après SCHROEDER et ROMER).
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1632-1633. Cyclotosaurus (d'après HUENE et ROMER).
\, 1634-1635. MastodollSaurus (d'après ROMER).
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1630, 1631, 1632, 1633. 1634. 1635, 1636, 1640. 1642, 1646
com. a: commissure antérieure des sillons infra-orbitaires; corn. s;
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commissure supraten1porale; ecpt : ectoptérygoïde; f : foramen s'ou-
vrant entre le jugal et le quadratojugal; fr .' frontal; ioc.· sillon
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1 1) '1-......1) q ---- laire; na : nasal; pa : pariétal; pal.' palatin;pfr : préfrontal; pm, pmsc:
1 1 1 1 • prémaxil1aire; PT: postorbitaire; pofr.· postfrontal; pp et ppa:
1 1 1 1
postpariétal; ps.· parasphénoïde; pt: ptérygoïde; pv: prévomer;
q : carré; qj .' quadratojugal; StllSC: sillon suprama.xil1aire; soc: sillon
1635. Voûte palatine. supraorbitaire; sq.· squamosal; st: supratemporal; ta: tabulaire.
•
FAUNE TERRESTRE 243
•
ANAPSIDES ARCHOSAURIENS
SYNAPTOSAURIENS
Sauroptérygiens SYNAPSIDES
Nothosauriens (Trias)
Placodontes (Trias-Lias)
Plésiosauriens (Trias· Crétacé) (Pelycosauriens disparus à la fin du Permien)
Thérapsides apparus à la fin du Carbonifère
LEPIDOSAURIENS Dicynodontes (Permien - Trias)
Cynodontes (Permien - Trias)
Rhynchocéphales (Trias - Époque actuelle) Thériodontes
Squamates (Permien? - Époque actuelle) \ Bauriamorphes (Permien - Trias)
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1638 a. Crâne.
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638. a et b. 1 pmx mx Iil
Protobatrachus massinoti
Piveteau. 1640. Mixosaurus cornalianus Bassani (d'après von HUENE).
cc : cavité cotyloïde; cs: côtes
sacrées; il : ilion; is: ischion; 1 638 b. Bassin et
vc : vertèbres caudales. régionsacrée. X 2.
REPTILES
Chéloniens (Tortues)
1
Animaux enfermés en partie dans une boîte osseuse 1 639. Triassochelys. X - (d'après GREGORY).
composée d'un bouclier dorsal (carapace) et d'un bou· 13
clier ventral (plastron), Mâchoires sans dents, mais
terminées en bec corné. Crâne sans fosse temporale,
avec condyles occipitaux tripartites; ce crâne ressemble à Ichthyosauriens (Marins)
celui de Dicynodon (voir p. '2.17, fig. 14'2.8).
Amphichélydés. Tortues terrestres, à caractères pri- Comme le dit Cuvier, l'Ichthyosaure avait « un museau
mitifs et synthétiques (Triassochelys, Trias). Dents sur de Dauphin, des dents de Crocodile, une tête et un
le palais (à savoir sur le prévomer, le parasphénoïde et sternum de Lézard, des pattes de Cétacé, mais au nombre
les ptérygoïdes). Dents plus petites sur les maxillaires). de quatre , enfin des vertèbres de Poissons ll. .Ce groupe
.
Crâne sans fosses temporales ni ouverture pinéale. Ainsi, apparaît au Trias et abondera dans les mers Jurassiques
les tortues actuelles sont issues de formes ancestrales pourvues et crétacés. Mixosaurus (Trias de Lombardie et du
de dents. Nous verrons qu'il en sera de même des oiseaux, Spitzberg), yeux petits, dents logées dans des alvéoles.
[ 16 39] [ 164 0 ]
244 LA VIE AU TRIAS
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LÉGENDES
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COMPLEMENTAIRES
CONCERNANT LES
FIGURES 1642 et 1646
(légende générale,
1642. Nothosaurus procerus var. parva Schrœder. Crâne (d'après ARTHABER).
p. 24 2 ).
an : angulaire;
ar : articulaire;
cor: coronoïde;
dt : dentaire;
l ept : epitérygoïde;
>< - na : nasal;
3- san: surangulaire;
PilIcodlls gigas Agassiz.
sp : splénia1.
Voûte palatine.
Remarquer en avant les
dents coupantes et en
arrière sur les maxil-
1645. Cephalonia lotziana Huene.
lai res et les palatins
des dents aplaties
broyeuses.
R.hynchocéphales
•
FAUNE TERRESTRE 245
courtes que les pattes de derrière et qui possède 14 ver- b. Partie supérieure c. Voûte
tèbres cervicales. La position des narines externes et du crâne. palatine.
, l'aplatissement de la queue laisse soupçonner une vie 1649. Macrocnemus bassanii opcsa
aquatique. Tanystropheus (85 cm à 6 m) est caractérisé (d'après KÜHN-SCHNYDER).
par l'allongement de ses vertèbres cervicales, au nombre
de 12. Le cou s'en trouve aussi long que le reste du corps.
C'est une forme souvent associée à des Placodontes dans
le Trias germanique. Il ne peut avoir vécu dans les sapro-
pèles qui ont fourni les schistes bitumineux, mais au bord
de l'eau. Il n'était pas a-dapté à la vie aquatique, mais
son long cou était une sorte de gaule propre à la pêche
côtière dans l'eau. Macrocnemus n'a que 8 vertèbres, assez
allongées; des pattes antérieures plus courtes que les
postérieures. Son port est celui d'un Oiseau, mais c'est un
vrai Lézard au point de vue anatomique.
[1646-1649]
Thécodontes
•
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LA VIE A U TRIAS
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Phytosauriens 16 54.
Cheirotherium
Reptiles semblables aux Crocodiles actuels et très barthi Kaup.
abondants au Trias supérieur. Crâne allongé, mâchoires
puissantes. Ces animaux se nourrissaient de poissons. 1659. Plateosaurus.
Narines externes situées loin en arrière, presque entre
les yeux : ils respiraient alors qu'une grande partie de
leur corps se trouvait sous l'eau. parfois très longue. Vertèbres légères. Animaux géné-
Phytosaurus: animal long de 3 mètres. Crâne allongé ralement ovipares.
avec un grand développement des prémaxillaires ; 2 narines Deux grands ordres ont évolué d'une manière dis-
internes reportées très en arrière, 2 fosses préorbitaires, tincte : ID les Sauripelviens (= Saurischiens) ont un bassin
2 orbites, 2 fosses temporales. Cerveau très petit. Ver- à 3 branches, disposé suivant le type reptilien normal;
tèbres amphicœles. Plaques osseuses sur le dos, côtes 2 0 les Avipelviens (= Ornithischiens) ont un bassin à
abdominales sur le ventre. Les animaux de ce genre 4 branches, analogue à celui des Oiseaux. Les Avipel-
et des genres voisins mangeaient probablement des Pois- viens sont mal représentés au Trias. [1656-1657]
sons et des Stégocéphales. De plus, ils se battaient furieu-
sement entre eux, car leurs os conservent des traces de
blessures plus ou moins cicatrisées (Amérique du Nord). SAURIPELVIENS
Machœroprosopus. [1655]
Les THÉROPODES, carnivores et bipèdes (parce que
les membres antérieurs sont très réduits), étaient des
Dinosauriens animaux terrestres, armés de griffes. Ce groupe est celui
qui a duré le plus longtemps: du Muschelkalk au Danien.
Ce sont les Reptiles qui ont dominé l'Ère Secondaire Procompsognathus (Keuper) : l mètre de long, crâne
car on les trouve dans les terrains triasiques, jurassiques de 8 centimètres à grandes orbites; main à 5 doigts,
et crétacés de toutes les parties du monde et ce sont eux pied à 3 doigts, tibia plus long que le fémur. Anchisaurus
qui ont atteint les plus grandes. tailles. (Trias des États-Unis) : l à 3 mètres de long, suivant les
Crâne offrant 2 fosses temporales. espèces. Griffes préhensiles. Ces animaux ont laissé de
Dents logées dans des alvéoles ou dans une rainure. nombreuses empreintes de pas. Plateosaurus : dents plates
- Cerveau minuscule. Cou généralement long, queue à la face inférieure mais pointues et crénelées. Membres
FAUNE TERRESTRE 247
• •
Bo : basioccipital;
bv : prévomer; c :
columelle; ecpt:
ectoptérygoïde; f :
frontal; ip : inter-
pariétal; j: jugal;
l: lacrymal; m: ma-
xillaire; n: nasal;
nerf
pl: palatin; po: sous-oro/taire ortfi'ces
post-orbitaire;po : maxilla.ires
paroccipital; prf: 1663. Vue latérale.
préfrontal; pt: pté-
rygoïde; psc : pré- •
maxillaire; s : basi-
sphénoïde; sm:
sep tom axillaire;
sq: squamosal; t :
tabulaire; t : orifi-
ces dans le maxil-
laire. •'u : orifice de
sortie du nerf tri-
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Jumeau.
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LA VIE A U TRIAS
3) à l'augmentation du cervelet;
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Cynodontes :
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Deux condyles occipitaux et pas de perforations pala-
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Cynognathus : crâne long de 40 centimètres ressemblant ~---::::-----~f Empreintes de Microsauriens (Amphibiens),
à celui d'un chien ou d'un ours. La denture comprenait 20cm Megapezia praesidens M. Schmidt,
des incisives, 2 grandes canines et des molaires, Trias (Connecticut),
Prohungaritien
Zone à Prohungarites middlemissi (Kashmir)
Zone à Arctoceras supérieure (Spitzberg) NÉO- TRIAS SUPÉRIEUR
(= Norien)
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LA VIE AU JURASSIQUE
•
Le Jurassique (terme créé par A. Brongniart, en 1829) est une période dont les dates limites sont mal
connues parce que l'on a affaire presque uniquement à des sédiments, alors que les méthodes de datation sont
surtout relatives à des granites et à des pegmatites. La limite Trias- Jurassique varie avec les auteurs entre - 175
et - 155 millions d'années. La limite Jurassique-Crétacé varie suivant les auteurs entre - 140 et - 125 m. a.
On a daté un granite de - 136 m. a. et il paraît se placer vers cette limite supérieure du Jurassique.
La période jurassique est comprise entre l'orogénèse cimmérienne (1) inférieure (qui marque sa limite avec
le Trias) et l'orogénèse cimmérienne (1) supérieure ou névadienne, qui marque sa limite avec le Crétacé. C'est une
période de calme tectonique, mais elle prépare les tectogénèses ultérieures par l'établissement de nouvelles
zones géosynclinales (Ouest des États- Unis, Région alpine, Japon).
-
BIOTOPES ET FACIÈS
Le Rhétien représente un terme de passage entre le Trias et le Lias proprement dit. Il est connu
Lias. -
sous des faciès littoraux, en particulier une lumachelle à Avicula cortorta. Puis viennent en général des grès ou
des conglomérats renfermant des « bone-beds » ou lits à ossements (Angleterre, Lorraine, Allemagne, Scanie).
La transgression s'affirme en Europe à partir de l'Hettangien. En Afrique du Nord la mer dépose au Siné-
murien supérieur des calcaires et des dolomies dans lesquels on trouve des Algues calcaires, puis, au Pliensbachien,
des Lamellibranches de grande taille, à test épais (Opisoma, Megalodus). Au Portugal, l'Infralias est sous un faciès
salifère avec passées dolomitisées.
Dans les régions franchement marines, surtout en Europe et en Afrique du Nord, on trouve un faciès de
marnes parfois schisteuses qui renferment des Ammonites pyriteuses. Ce faciès correspond peut-être à des Algue-
raies côtières. Il est riche en Lamellibranches (Posidonia) qui peuvent pulluler (schistes à Posidonies du Toarcien).
Parmi les vases à fossiles pyriteux, il y a 3 gisements célèbres: en Allemagne, ceux de Boll et de Holzmaden
(à l'est de Stuttgart, Wurtemberg), et en Angleterre celui de Lyme-Regis (dans le Dorset au nord de Lyme Bay
sur la limite du Dorset et du Devon). Prenons l'exemple de Holzmaden (Toarcien inférieur = Lias e), il a fourni
un grand nombre d'Ichtyosaures, des Plésiosaures, beaucoup de Poissons, des Crustacés, des Crinoïdes flottants,
attachés à des bois, des Bélemnites, des Ammonites, des Végétaux.
Il faut citer encore les prairies à Crinoïdes qui ont donné des calcaires à entroques, par exemple le genre
Pentacrinus.
Un faciès qui apparaît au Lias supérieur, mais qui est surtout développé au Jurassique moyen, est celui
des marnes à Cancellophycus.
Apparition des bancs d'Huîtres.
(1) Les Cimmériens étaient une peuplade qui occupait le Nord de la mer d'Azov et la Crimée pendant l'âge du bronze entre 1250 et 750
avant Jésus-Christ.
(2) Les étages universels, indiqués dans la première colonne du tableau p. 250, sont entendus dans le sens d'Arkell ('956), mis à
part le Purbeckien, faciès non marin anglais.
•
•
tA VIE AU JURASSIQUE
CRÉTACÉ
1
ÉTAGES UNIVERSELS ÉTAGES LOCAUX
(d'après von BueR, 1839 et ARKELL, 1956)
Purbeckien
Tithonique
(saumâtre)
Portlandien (faciès mesogéens)
= Volgien
Bononien
(faciès boréaux)
•
« Virgulien »
Kimeridgien s. s.
« Ptérocérien»
SUPÉRIEUR Kimeridgien s. 1.
(= Malm)
Séquanien »
= « Astartien Il
Lusitanien
Rauracien •
= Argovien
Oxiordien
JURASSIQUE Callovien
MOYEN
(= Dogger) Bradfordien
Bathonien
Vésulien
Aalénien
Bajocien
Toarcien
Domérien
Pliensbachien s.l. Charmouthien
Pliensbachien s. s.
Lotharingien
INFÉRIEUR
Sinémurien
(= Lias)
ffettangien
Rhétien
TRIAS
PROVINCES FLORALES. - Moins nettes au Lias qu'au Permo- Trias. Mais on a pu mettre en évidence des
différences régionales en Extrême-Orient. Au Groënland, en Scandinavie, en Corée, en Chine du ord, dans le
sud de la Mandchourie et au Tonkin, il y a une flore comparable à celle des pays de mousson actuels: en parti-
culier des Fougères (Diptéridacées). Ces Fougères se rencontrent d'ailleurs aussi en Amérique du Sud, en Iran,
dans le Turkestan, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Elles vivaient toujours près des rivages. La répartition
• •
13IOTÔPÈS ET FACIÊS
des Cycadophytes est à peu près la même. Au contraire; les Ginkgoales et les Conifères prospèrent dans des cli-
mats plus froids.
Jurassique moyen. - Les récifs coralliens atteignent le développement maximum qu'ils aient connu au cours
des temps géologiques. Ce fait important est l'indice que les mers étaient chaudes et peu profondes. Ceci est corro-
boré par la fréquence du faciès oolithique qui a donné son nom au groupe Oolithique (= Bajocien-Portlandien).
Le faciès vaseux se développe avec des Myacés (Pholadomya, Ceromya, Pleuromya, Goniomya).
Les Ammonites, qui s'accommodent mal des faciès récifaux, présentent un léger déclin et donnent des
types spéciaux et des déroulés.
Il y a aussi des faciès lagunaires à Lamellibranches (Mytilidés, Gervillella, Nuculidés, Protocardia).
Jurassique supérieur. - Continuation du faciès récifal, et développement des organismes associés (grandes
Nérinées ; Dicératidés, ancêtres des Rudistes). A l'Oxfordien supérieur l'abondance des récifs devient exception-
nelle en France (Jura) ; cet étage avait, pour cette raison, été nommé Corallien par les géologues du XIXe siècle.
Au Kimeridgien supérieur, les récifs reculent vers le Sud-Est et ne dépassent guère vers le Nord en Alle-
magne la Franconie du Sud, et dans le Jura une ligne Oyonnax - Valfin - La Chapelle-des-Bois - col de la Faucille.
Ce recul paraît être dû à un refroidissement des mers qui deviennent tempérées. En effet, s'il s'agissait d'un appro-
fondissement, on trouverait encore des récifs sur les haut-fonds, comme dans le Pacifique actuel; or ce n'est pas
le cas au Jurassique supérieur.
Parmi les faciès interrécifaux il faut citer ceux de Cerin (Kimeridgien) et de Solnhofen (Portlandien supé-
rieur) qui ont donné des calcaires bien lités.
Dans le sud du Jura, atoll entourant un lagon (Cerin, Vaux-Saint-Sulpice, Orbagnoux, Saint-Champs, à
l'ouest de Genève et du lac du Bourget). Dans le lagon les sédiments déposés sont des calcaires bitumineux dépour-
vus d'argile. On y trouve de nombreux Péridiniens (Flagellés) et des Hystrichosphères qui semblent être à l'origine
des hydrocarbures. Il y a également des Radiolaires et des Diatomées. Il y a des fossiles de Poissons de faciès
récifal morts par asphyxie, des alevins, des Crustacés, et aussi des organismes terrestres provenant de l'atoll lui-
même : Reptiles enlisés et Bennettitales.
A Solnhofen (sur l'Altmühl, affiuent de gauche du Danube) : lagon d'atoll indiquant une alternance d'émer-
, sions et de submersions, probablement par le jeu des marées. Dépôt de calcaire lithographique. On y trouve des
formes littorales (Limules), des animaux terrestres: Insectes (Phasmes), Dinosauriens, Reptiles volants, Archœop-
teryx, le premier oiseau connu, et des animaux pélagiques: Méduses, Crinoïdes (Saccocoma) , Ophiures, Crustacés
Décapodes, Céphalopodes Décapodes.
Il y a de véritables biohermes à Spongiaires, en particulier dans le Jura, à Birmensdorf (5 km à l'ouest
de Zurich). Ces biohermes sont formés d'Éponges siliceuses (Hexactinellides et Dictyonines) d'abord en bancs
lenticulaires dont la partie centrale s'accroît vers le haut, aboutissant à une forme en coupole, elle-même souvent
litée avec des passées marneuses. Les Éponges siliceuses sont accompagnées par d'autres organismes (Hydro-
zoaires, Algues) et par des Éponges calcaires. Il s'agit d'Oxfordien supérieur.
Les Mollusques caractérisent des Provinces.
A partir du Dogger, les Reineckeidés, les Parkinsoniidés, les Oppeliidés, les Waagenia sont téthysiens,
tandis qu'à l'Oxfordien, les Cardiocératidés arrivent d'une province boréale. Au Portlandien cette province boréale
s'accentue et correspond au faciès volgien avec Virgatites et la Belemnite Cylindroteuthis. La Province boréale
est en outre caractérisée par le Lamellibranche Buchia (= Aucella).
'Au sommet du Jurassique, le faciès Purbeckien est caractérisé dans la plupart des cas par des couches sau-
mâtres et d'eau douce avec gypse et lignite. On y trouve des Characées, des Gastéropodes, enfin des Unio, qui
dérivent vraisemblablement des Trigonies.
Des biotopes à Vertébrés, le plus célèbre est la formation de Morrison (Kimeridgien ou Portlandien) entre
le Montana au Nord, le Nouveau Mexique au Sud, l'Utah à l'Ouest: c'est-à-dire sur le Wyoming et le Colorado.
Il s'agit de plaines alluviales comparables aux plaines actuelles de l'Amazone et du Parana, traversées par des
fleuves lents et coupées de marécages et de petits lacs. Il y avait des Bennettitales et beaucoup de Reptiles, grands
Sauropodes herbivores et amphibies : Brontosaurus, Diplodocus,. petit Théropode carnivore : Ornitholestes,.
grand carnivore: Allosaurus ,. Stegosaurus herbivore; Camptosaurus herbivore bipède et léger. Des Crocodiles.
Un des premiers Mammifères insectivores multituberculés : Ctenacodon. Des Lamellibranches et des Gastéropodes.
LA VIE AU JURAS.SIQUE
1665·
Actinoporella podolica Alth
(d'après PIA). 1 666. Triploporella remeSi Steinmann
•
(d'après PIA).
FLORE MARINE
FLAGELLÉS
1672.
•
Marginulina FAUNE MARINE
1 673. Cristellaria. prima.
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FORAMINIFÈRES
FAUNE MARINE
logettes régulières
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Orbitolinidés, Il faut citer Orbitopsella (Lias du
Tyrol et du Maroc), Test arénacé, partie centrale mince, 1 679. Schéma d'Orbitopsella prœcursor Gumbel
bordée par une partie périphérique en gros bourrelet. (d'après GIGNOUX et MORET),
Pour Gignoux et Moret, ce serait l'ancêtre des Orbitolines
du Crétacé (Orbitopsella prcecursor), Apparition de Dictyo-
conus, Kilianina. [1675-1680]
Apparition des Alvéolinidés dans le Dogger de Moron-
dava (Madagascar). On en retrouve dans le « Portlandien»
de Matha (Charente-Maritime),
RADIOLAIRES
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Parafavelloides
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Montlivaltia
• 1694. Trem dietyon
retieulatum Goldfuss. nattheimensis
693. Laoeaetis
1 Milaschewitz.
paradoxa Münster.
•
Éponges siliceuses
Principalement Hexactinellides et Démosponges Lithis-
tides, sont fréquentes dans le Jurassique supérieur, parti-
1697. culièrement à l'Oxfordien supérieur et au Kimeridgien
Calamophyllia stoekesi 1 696. Montlivaltia inférieur.
Milne-Edwards earyophyllata Lamouroux Dans le Jura suisse et français, il y a des niveaux de
et Haime. (d'après ALLOITEAU). marno-calcaires qui renferment de très beaux échantil-
Ions: La Voulte, dans la vallée du Rhône est du Callovien ;
Trept, dans l'Isère (île Crémieu), Birmensdorf et Effin-
gen, sont de l'Oxfordien supérieur.
(faciès du Portlandien) et au Crétacé inférieur (jusqu'au
Barrémien). Hexactinellides : DICTYONlNES (Laocaetis, Sporapyle,
[ 16 9 0 ]
Tremadictyon, Ventriculites, Etalloniella). [1693-1694]
Dernosponges Lithistides. Parmi les Rhizomorines,
SPONGIAIRES Verruculina apparaît. .
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• 170 3.
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17°1. Reconstitution d'une colonie. Sections de spicules. o .... . ,0
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• •
•
17°1-1703. Cancellophycus (d'après G. LUCAS). 00 0
o o 0 o
o o
CŒLENTÉRÉS
1 706. Cypridea granulosa
(Sowerby)
Au Lias, les coraux sont des Hexacoralliaires, sem-
(d'après SYLVESTER-BRADLEY).
blables à ceux du Trias. On en connaît en Angleterre
(Mendip Hills) et dans les Alpes Orientales. Pas beau-
coup de vrais récifs.
Les Cancellophycus se présentent comme des lames
Au Toarcien, premiers Caryophyllidés, simples ou onduleuses longues de plusieurs décimètres. Elles se
dendroïdes, avec columelle et palis ; non récifaux. . composent de tigelles courbes et plus ou moins concen-
• 'Au Jurassique moyen et surtout supérieur, les Poly- triques, réunies par des trabécules obliques. L'ensemble
piers forment des récifs plus importants. forme un réseau à mailles losangiformes (de quelques
Il y a toujours des types simples, par exemple Mont- millimètres à plus. de 1 cm.) [1702]
livaltia (Trias - Crétacé) et des types composés. Au microscope, on y a trouvé de fines aiguilles de calcite
[1695-1696] longues de 1 millimètre, larges de 15 à 40 f.l. et des sec-
Parmi les AGARICIICÉS, fin des Procyclolitidés, et appa- tions trifoliées qui sont presque identiques aux spicules
rition . des Calamophyllidés : Calamophyllia, 1sastrea des Pennatulides (Renillidés), organismes qui vivent
(Jurassique moyen - Crétacé moyen). [1697-1699] actuellement dans la mer, près de la zone de balancement
des marées. Il s'agirait donc de colonies où les mailles
StyliI}idés : Stylina continue. [1 700] losangiformes constituaient les parois des polypes.
Apparition des Favildés (Jurassique moyen - Époque [17°1- 1 7°3]
actuelle).
• CRUSTACÉS
Apparition des FUNGIACÉS, au Jurassique moyen,
avec muraille poreuse, septes huninaires ou fenestrés Conchostracés •
(trabécules et synapticules) : Synastréidés.
On ne connaît au Jurassique que des Lioesthériidés,
CANCELLOPHYCUS. - Ce sont des traces en coup de représentés par les mêmes genres qu'au Trias.
balai incurvées ou même spirales qui sont très fréquentes
dans les couches marneuses du Jurassique moyen (Dogger).
On les connaît depuis le Toarcien (Maroc) jusque dans Ostracodes
l'Hauterivien inférieur (Vercors).
- Ce seraient des Alcyonaires, c'est-à-dire des Octo- On peut citer les derniers PLATYCOPES (Ogmoconcha).
coralliaires voisins des Gorgones réticulées (G. Lucas). '(17°4]
•
LA VIE AU JURASSIQUE
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latérale
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gnent les sillons de la carapace et per-
1710. Pollicipes (d'après DARWIN).
,, , mettent une comparaison avec leurs
b : .. - -" homologues des figures l 7 l 6 et l 7 l 7.
1
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•
1711. Glyphea muY/steri (Voltz) (d'après VAN STRAELEN).
•
il
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•
Parmi les PODOCOPES, apparition des Cytheridés (Cypri- Polyaspidés. Écailles bien développées sur le pédon-
deis, Progonocythere, Klieana). Il y a apparition de dents cule : 8 à plus de 15 plaques capitulaires. Archœolepas
à la charnière (Oligocythereis). Il y a toujours des Cypridés (Jurassique supérieur - Crétacé inférieur); Pollicipes
(Cypridea). [1705-1708] (Jurassique-Époque actuelle). [17°9-1710]
Cirripèdes Décapodes
Seuls Crustacés dont l'adulte soit fixé. Tous sont marins, On ne les trouve pas très souvent dans les terrains juras-
souvent littoraux. L'exopodite et l'endopodite des appen- siques, mais quelques gisements (tels Solnhofen) en ren-
dices thoraciques s'allongent en cirres formant un ferment de beaux échantillons.
réseau pour capter la nourriture et respirer : ils sont Au Lias inférieur, Eocarcinus est un crabe primitif
microphages. L'animal est fixé par sa région céphalique. (DROMIACÉS).
Il possède une coquille (capitulum) et parfois un pédon-
Un. Paguridé (Goniochirus) est signalé dans le Lias
cule. Sa région ventrale forme un rostre, situé dans le
d'Espagne et de Normandie.
plan de symétrie; à l'opposé, carène. Le rostre et la carène
sont constitués chacun par une valve, et séparés par des Glyphreidés. Glyphœa (Oxfordien- Crétacé). [1711]
plaques latérales en nombre variable. Deux paires de Eryonidés. Eryon (Jurassique - Crétacé inférieur).'
valves couronnent l'ensemble (terga, scuta). Les plaques 12]
Palinuridés. Palinurina, Cancrinos. [17
peuvent manqùer. Les seuls Cirripèdes connus avec
certitude à l'état fossile sont pourvus d'une coquille :
Penreidés (Crevettes). /Eger. Antrimpos continue.
ce sont les Thoraciques. Il existe aussi des traces d'Aero-
[17 13- 1 7 14]
thoraciques, parasites d'Échinodermes. Eryrnaidés (Homards). Eryma, Clytia, Palœastacus, •
Au Jurassique :
Stenodactylina. [1715-1716]
PÉDONCULÉS. - Formes pourvues d'un pédoncule; Nephropsidés. Pseudastacus (Jurassique moyen - Créta-
scuta et terga non articulés sur les autres plaques. cé) est le premier représentant de la famille. [1717]
FAUNE MARINE 257
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1 717. Pseudastacus
1716. Eryma dutertrei Sauvage pustulosus Münster
(d'après BEURLEN). (d'après VANSTRAELEN).
,...........-.'
17 18 .
Sculda pennata Münster
(d'après KUNTH).
72 I. Leptomaria bessina.
1
d'Orbigny (d'après G. DELPEY).
1720. - -.,-
--
Pleurotomaria subscalaris
Deslonchamps.
1715. Eryma leptodactylina (d'après G. DELPEY).
Germain (d'après OPPEL).
Stomatopodes
1722. Leptomaria amoena
Premiers représentants certains: Sculda. [1 718] (d'Orbigny) "
(d'après G. DELPEY).
Isopodes
•
GASTÉROPODES
,.
•
LA VIE AU JURASSIQUE
173°·
172 9. Chenopus dionyseus
Chenopus schLumbergeri (Buvignier). 1731. Harpagodes oceani
Cossmann. Brongniart. 1737. Itieria cabaneti
d'Orbigny.
1 728. DicroLoma 71lYurus
(Deslonchamps).
niveau d'une large échancrure (sinus) située entre le
pit" la bia 1 rostre et le labre.
1
1
1 La superfarnille des Strombacés présente une hyper-
1 __ pli columellaJre
1
télie du labre (= bord de l'ouverture opposé à la colu-
melle) en une sorte d'aile ou de palmure digitée, très
_pk pariétal caractéristique. Ce phénomène ne se produit que chez les
individus âgés; on peut donc penser qu'il est gérontique.
En effet la coquille ayant atteint sa taille définitive, le
manteau continue de sécréter du calcaire. La coquille
s'épaissit alors. En particulier, la couche interne s'étale
plus ou moins à l'extérieur de la coquille.
Dicroloma (= Alaria) (Sinémurien - Danien) : aile ne
comportant jamais plus de 2 digitations et ne descendant
pas le long de la spire. [1728]
Chenopus (= Aporrhais) (Dogger - Époque actuelle) :
aile s'attachant sur la spire. [1 729-1 730]
Harpagodes (Bathonien - Cénomanien) : dernier tour
prédominant (Harpagodes oceani, Kiméridgien). [1731]
173 8. Nérinéidés. Ils abondent dans les faunes jurassiques
Actaeonina
(Conactœon) et crétacées de la Téthys. C'étaient des animaux pourvus
cadomensis d'un siphon, à coquille allongée dont les tours étaien~
(Deslong- très épais et présentaient des plis internes. Ils vivaient
champs). dans les faciès récifaux en compagnie des Diceras.
1732. Nerinea acreon d'Orbigny. Nerinella : taille petite, encore sans préfér.ence de
faciès. Nerinea (Jurassique - Crétacé) : grande taille,
adapté aux faciès récifaux. Itieria (Jurassique - Crétacé) :
1733· forme très embrassante, récifale, dont les tours se recou-
Nerinea vrent les uns les autres, d'où un aspect globuleux.
Lorteti [173 2 - 1 737]
Cossmann.
Des Opisthobranches (Tectibranches) avec des Ortho~
stomidés : Actceonina. [1 738]
•
•
LAMELLIBRANCHES
•
FAUNE MARINE '59
Dysodontes
Mytilidés. Mytilus (Muschelkalk - Époque actuelle).
Paehymylilus (Jurassique supérieur) : coquille épaisse,
le côté antérieur et le bord postérieur font un angle droit.
1 742. Arcomytilus oxfordianus 1745. Euchia mosquensis
ModioZa (Dévonien - Époque actuelle). AreomytiZus (Juras- Dechaseaux. Keyserling.
sique). Souvent faciès saumâtres. [1 739-1 742]
Aviculidés (= Ptérildés). Avieula (= Pteria) (Avieula
eontorta, Rhétien, dans toute l'Europe). Oxytoma: quel-
ques côtes rayonnantes aiguës (Oxytoma costata, Oxytoma
digitata, Bathonien). Buchia (= Aucella) (Jurassique
supérieur - Crétacé inférieur). En Europe ce genre
caractérise une province boréale d'âge jurassique, mais
des courants en ont amené des représentants dans l'Inde,
la Nouvelle-Zélande, le Mexique et les Andes (Buchia
1750. Isognomon rugosa Münster.
mosquensis, Buehia fiseheri: Portlandien). [1743-1745] Aréa ligamentaire découpée en fossettes. •
•
260 LA VIE AU JURASSIQUE
x 4
'1752 . .!Equipeeten vagans l 754· 5
Sowerby. Entolium diseiforme Schübler
• l 751. Chlamys erinaeeus (d'aprèf C DECHASEAUX). (d'après C. DECHASEAUX).
1753· Buvignier.
Pseudapeeten œquivalvis Lamarck
(d'après BAYLE).
dent.. . •
dent
r .• 1
l756.
Harpax peetinoides 1755·
Lamarck. Camptaneetes zieteneus Buvignier.
•
Spondylidés. Coquille inéquivalve fixée par la valve
droite. Charnière isodonte. Spondylus (Permien - Époque
actuelle) : côtes rayonnantes épineuses. Fixé par la valve
droite. Plieatula (Trias - Époque actuelle) : fixé par le
l
x - crochet de la valve droite. Dents divergentes. Harpax
2 (Lias) : semblable au précédent, mais avec dents longues.
•
l 758. Plagiostoma gigantea Sowerby [r 756-r 757]
Limidés. Plagias toma (Pl. gigantea: Sinémurien). Li-
X 1,5 matula (L. gibbosa : Bajocien). Ctenastreon (C. peetinifarme,
l 760. Limatula C. proboseideum : Bajocien - Oxfordien). [r 758-r 760]
gibbosa Sowerby. Ostréidés. Coquille irrégulière, lamelleuse, fixée par
(d'après
C. DECHASEAUX). la valve gauche. Ligament interne, logé dans une fossette
triangulaire. Pas de dents chez l'adulte à la différence
d'Enantiostreon du Trias. Pas de muscle antérieur (éga-
lement par suite d'une régression).
Liostrea (Rhétien - Crétacé supérieur) (Liostrea aeu-
minata : Bathonien). Faciès littoraux. Liogryphea (Siné-
murien - Jurassique supérieur) : valve gauche profonde,
ressemblant à une lampe romaine et ayant un crochet
fortement recourbé. Valve droite plate, operculaire
(Liogryphea areuata: Sinémurien; Liogryphea obliqua:
Sinémurien supérieur, coquille plus large; Liogryphea
gigantea et L. eymbium : Pliensbachien; ; Liogryphea
dilata ta : Oxfordien). Exogyra (Callovien - Crétacé supé-
rieur) : bord antérieur arqué, crochet spiralé (Exogyra
X 3 virgula: Kimeridgien). Lopha (= Aleetryonia) (Rhétien-
5 Actuel) : valves fortement plissées si bien qu'elles s'en-
17 6 1.
l 759. Ctenostreon proboscideum Sowerby. Liastrea aeuminata grènent suivant une ligne brisée, en dents de scie (Lopha
(d'après C. DECHASEAUX). (Sowerby). fiabelloides .. Oxfordien). [r 76r -1764]
f
• •
/~ 8cuSSDn
1764. Lopha
gregarea Sowerby
(d'après Zn'EL). 765. Lyriodon
1
meriani (Agassiz).
Côté postérieur.
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clavellata : Kimeridgien inférieur, Cl. gibbosa : Portlan-
dien. Cl. concentrica, Portlandien).. [1769-1770] •
•
••
Au Japon, Prosogyrotrigonia, lisse ou à côtes concen-
triques et sans carène marginale accentuée.
Dans les couches de passage du Jurassique au Crétacé, 2 '·~::;:.::--"--- antérieur
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muscle
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r 774. Valve droite. 1775. Intérieur de valve gauche
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1774-1775. Astarte (Crassinella) obliqua Deshayes. ••
•
" muscle a.nterreur
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783. Pterocardium
1
r 788. Pholadomya murchisoni Agassiz.
(d'après C. DECHASEAUX)
Crochet d'une valve droite.
•
FAUNE MARINE
fossette pos/e'rieure
1
,/ , fosse/fe an/erieure (ossette
FIG. 1 790, 1 792.
l 792, l 794 :
les numéros l, 2, 3, 5,
désignent les dents de
1789. Anatina praecursor Quensted. la charnière.
3
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••
l 790.
Protodiceras pumilus
l 791. Diceras arietinum GÜmbeI.
Lamarck. Valve droite. -.' .
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Pholadomyidés. Coquille très mince et bâilIante;
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• ••••••
ADAPTATION DES LAMELLIBRANCHES par exemple, dans le récif de Valfin, près Saint-Claude.
A LA VIE RÉCIFALE : LES RUDISTES Diceras speciosum (Portlandien). [r 79 r - r 793]
Les Diceras étaient des animaux de mers chaudes, qui
L'adaptation au récif, marquée chez les organismes de ont prospéré dans la Téthys: à aucun moment ils n'ont
divers groupes par une forte épaisseur du test, par la fixation été jusqu'en Angleterre. A partir des Diceras se sont
et par des dimensions assez grandes, se rencontre dans développées 2 séries, distinctes par leur valve de fixation:
plusieurs familles de Lamellibranches.
Nous avons cité les Astartidés avec les grands Opisoma r O RUDISTES FIXÉS PAR LA VALVE GAUCHE: Heterodiceras
subrécifaux du Lias calcaire nord-africain ; certaines (Kimeridgien). Sur la valve droite la dent r est faible,
Huîtres (Lopha) forment des bancs. Mais les Lamel- tandis que la dent 3 est très développée et peut dépasser
libranches récifaux par excellence dérivent d'une famille le bord cardinal. De plus, le muscle adducteur postérieur
préhétérodonte (ordre dont la charnière comprend 2 dents s'attache non sur une lame myophore mais sur des sur-
cardinales), les Mégalodontidés : nous avons cité Mega- faces situées sur le prolongement du plateau cardinal
lodon (Dévonien - Rhétien) : il était déjà subrécifal au (Heterodiceras buvignieri: Oxfordien supérieur; Hetero-
•
Givétien. Il est suivi par Protodiceras (Lias) où l'on diceras luci: Portlandien). Plesiodiceras (Kimeridgien) :
observe une tendance à la réduction des éléments postérieurs voisin du précédent. Il s'y ajoutera de nombreux genres
de la charnière. . [r790] au Crétacé (Requienia, Toucasia, etc.). [r 794]
Les Rudistes ont habité la Mésogée depuis l'Oxfordien
supérieur (Rauracien) jusqu'au Danien. 2° RUDISTES FIXÉS PAR LA VALVE DROITE. Ils débu-
teront au Valanginien (par Valletia).
Diceras est le premier vrai Rudiste (Oxfordien supérieur-
Kiméridgien s. l.) : ce genre est caractérisé par de grands
crochets hélicoïdaux. La fixation a lieu directément par le CÉPHALOPODES
crochee, soit de la valve droite, soit de la valve gauche,
suivant les espèces. Ammonoïdes •
A la valve droite il y a 2 dents : la dent r entourée par
une fossette en fer à cheval et la dent 3 située en avant BIüTOP-ES ET FACIÈS. - Au Jurassique, les Ammonites
de la rainure ligamentaire. A la valve gauche, il y a une se rencontrent dans la plupart des faciès marins, sauf
dent, 2, creusée d'une fossette sur sa face antérieure. dans les calcaires récifaux; elles sont rares dans les roches
En arrière d'elle se trouve une fossette très profonde. résultant d'une sédimentation agitée et dans les deltas.
Le muscle adducteur postérieur s'insère sur une lame Les Ammonites que l'on trouve dans les argiles et
myophore. Diceras arietinum (Oxfordien supérieur), dans les marnes ont souvent été pyritisées, particulière-
LA VIE AU JURASSIQUE
\
1
1
1
1
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1
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1
1
1
ment dans leurs tours internes : elles ont probablement jurassiques, et étant donnée la variabilité de ce grand
vécu dans des algueraies marines. groupe, il est très difficile de hiérarchiser leurs caractères
Beaucoup d'Ammonites se rencontrent aussi bien dans paléontologiques : suture cloisonnaire, forme du tour,
les calcaires que dans les marnes ; leur coquille est alors aspect du jeune, mode d'enroulement, ornementation..
transformée en calcite. Certains groupes, comme les Sté- On a tout d'abord rapproché les Ammonites qui avaient
phanocératidés, ne se rencontrent que dans les calcaires. une forme semblable, par exemple formes globuleuses,
Parfois les Ammonites ont été silicifiées par des circu- formes aplaties, formes carénées, formes à grands tuber-
lations d'eau postérieures au dépôt des couches (Bajocien cules. Puis, on s'est aperçu que cela n'avait qu'une valeur
du Mont-d'Or Lyonnais). mnémotechnique et ne nous renseignait pas sur les filiatiL '1.S
Il est important de savoir que les coquilles d'Ammo- et les parentés véritables. Aujourd'hui on cherche :.
nites sont légères et flottaient facilement après la mort de établir une classification phylogénique, mais il demeure
l'animal: elles pouvaient alors être transportées par des encore bien des obscurités, parce que l'on manque trop
courants. Les Ammonites sont donc souvent associées, souvent de termes intermédiaires et parce que les phéno-
entre elles ou avec d'autres organismes, dans des thanato- mènes de convergence (ressemblance entre formes ayant
cœnoses qui ne correspondent pas à leurs biotopes originels. des origines différentes) et d'homéomorphie (permutation
ornementale entre 2 phylums) viennent souvent brouiller
ZONES D'AMMONITES. - La plupart des groupes d'Am- les parentés véritables.
• monites ont manifesté une vitesse d'évolution régulière
et comme beaucoup de ces formes ont une vaste répar- Dans le Rhétien, subsistent quelques types purement
tition géographique, elles sont d'excellents fossiles strati- triasiques, par exemple Choristoceras, qui ne dépassera
graphiques. pas cet étage. [1795]
On a donc établi des zones d'Ammonites (A. Oppel, Phyllocératidés. Cette famille dérive pour les uns
1856-58), les unes très locales, les autres valables pour des Monophyllitidés, et en particulier de Rhacophyllites
de grandes provinces et enfin quelques formes privilé-
et pour les autres (dont Spa~h), des Discophyllitidés.
giées étant pratiquement universelles.
Cette seconde hypothèse paraît plus vraisemblable, mais
Il est rare que plusieurs zones successives corres- peut-être y a-t-il une origine double ou même multiple .
pondent à des phénomènes d'évolution sur place dans un (polyphylétisme) : cette question n'est pas résolue. La
seul phylum. Comme le dit Haug : « L'évolution des famille comprend des formes à spire embrassante, à orne-
Ammonoïdés jurassiques n'est connue que d'une manière mentation réduite, une suture à selles découpées en spa-
discontinue, elle s'est effectuée en partie dans des mers
tules, à lobes trifides et à nombreux éléments auxiliaires.
dont les dépôts ne sont pas accessibles à nos recherches. »
. [179 6 - 1 798]
Le plus souvent les espèces caractéristiques de 2 zones Phylloceras (Hettangien - Mrestrichtien) : genre sur-
successives appartiennent à des genres différents, leur tout téthysien. Ombilic très étroit, section ogivale; ni
remplacement étant dû à des migrations.
bourrelets ni sillons (Phylloceras heterophyllum : Toarcien -
Bajocien inférieur). [1799-1801]
CLASSIFICATION. - Elle n'est pas définitive, parce
qu'on connaît plusieurs milliers d'espèces d'Ammonites Tragophylloceras. [1802-18°3]
•
-
1
FAUNE MARINE
1
1
1
o
1
1
.. ,.
1
l 817.
Euasteroceras
1 turneri
1 (Sowerby).
1808. 1
o
uv 1
1
1
o 1806.
l 812.
1
-frj
1
l 816.
fines avec, à intervalles réguliers, des côtes plus fortes
correspondant aux ouvertures successives. Loge d'habi-
tation = 1/2 à 3/4 de tour (Lytoceras fimbriatum : Pliens-
bachien supérieur; Lytoceras orbignyi (= cornucopiœ) :
Toarcien, ornementation réticulée). [18°7-18°9] 181 5.
181 3. 1814. 1815-1816. Cloisons.
ARIETITACÉS
1813-1816. Schlotheirnia angulata (Schlotheim)
(d'après QUENSTEDT).
Cette superfamille groupe 5 familles : Psilocératidés,
ScWotheimidés, Arietitidés, Oxynoticératidés et Echio-
rites (famille des Monophyllitidés) ou du genre rhétien
cératidés, ensemble que l'on nomme parfois « faisceau
Eopsiloceras.· ombilic très large, coquille lisse ou à fines
du Lias)) et qui paraît s'être détaché des Monophyl-
stries (Psiloceras planorbis: Hettangien inférieur).
litidés vers la limite du Trias et du Lias. En fait ils ne
[1810-1812]
sont pas connus avant l'Hettangien et ne dépassent pas
Un grand nombre de paléontologistes considèrent
le Pliensbachien.
que les Psilocératidés sont à l'origine de toutes les
Psilocératidés. (Hettangien) : ornementation faible; Ammonites du Jurassique, autres que les Phyllocératidés
anaptychus, pièce unique fermant la coquille. Psiloceras et les Lytocératidés. Pour d'autres cette famille serait à
(Hettangien) semble provenir du genre rhétien Mosjva- l'origine des seuls Arietitacés.
•
266 LA VIE AU JURASSIQUE
,
1
1
1
1
1
182 4.
1822-1824. Asteroceras obtusum Sowerby
(d'après DIETZ).
1820. 1821.
1 820- 1 821. Arietites bucklandi 1822. 182 3.
(Sowerby).
18 32. •
1 831.
182 7. 1825. 1826.
1825-1827. Coroniceras bisulcatum Sowerby (d'après d'ORBIGNY).
-- - - - - ----.--t----
1 1
1
183°.
1 1831-1833. Echioceras raricQ,statum
1 Bayle (d'après WRIGHT).
1
1828- 18 3°.
Oxynoticeras oxynotum Quenstedt
(d'après KNAPP).
• •
FAUNE MARINE
18 37- 18 39.
Polymorphites
polymorphus
Quenstedt
(d'après WRIGHT).
l 837. 1
1
,, 1
1
•, 1
,,1 1
1
, 1
1
i
- 1
1
__no - --1
18 40 .
Uptonia jamesoni
(Sowerby).
1 844-1846. Amaltheus margaritatus Montfort (d'après WRIGHT) .
,
•
, 1
1
1 1
1 1
1 1
1 1 •
11
1
_
------ -l 1
18 50. 18 51.
l 848. l 849.
1850-1852.
1847-1849. Pleuroceras spinatum d'Orbigny. Dactylioceras commune
Sowerby (d'après WHIGHT).
EODÉROCÉRATAcÉS
1
1
Eodérocératidés (Sinémurien supérieur - Toarcien). ,
•
•
•
LA VIE AU JURASSIQUE
•
1
1
,,
1 ,
1 1
o ,1
1
186o.
1 858-1 860.
Hildoceras bifrons ,
--------------- ------- -------- ,
Bruguière
(d'après BUCKMANN). o
18 58 . 18 59. 1 852. 1 853.
1852-1854. Prodactylioceras davœi Sowerby (d'après D'ORBIGNY).
1
1
1
1
t:Y'I _ L _
1
1
1
1
1
18 57.
----------
1861. 1862. 1 863.
•
•
,'
l'
l ' \ )) ) 1 )
, ,'
l ' •
( ,.-
\
\\ { ~
1 872. \ tir-------·
1 871- 1 872. Bouleiceras nitescens
(Boule et Thévenin).
1 873.
( c
/ c
1
1
,
18 79.
,
- ,
1880.
1878-1880. Oppelia subradiata Sowerby -- 1883_
(d'après n'ORBIGNY). 1881. 1882.
Œcotraustes
1881-1882. Oppelia aspidoides macrotelus
(OPPEL). OppeL
,
270 LA VIE AU JURASSIQUE
885. Streblites
1
892. Cadomites humphriesi
1
( 892.
1
Cadomites
deslongchampsi
d'Orbigny. 19 00 .
Sphaeroceras brollgniarti Sowerby.
1886. 1887.
1 886- 1 887. Taramelliceras
trachynotum OppeL
-, ,
\
1884.
Creniceras
renggerl
OppeL l 895. l 893.
1893-1895. Teloceras blagdeni Sowerby (d'après K. WEISERT).
STÉPHANOCÉRATACÉS
•
FAUNE MARINE
o 0
19°3.
Kamptocephalites 1904. 19°5. 19 0 6.
kamptus l 9S4-1 906. Kosmoceras ornatu·1Il Quenstedt
(Buckman). (d'après R. DOUVILLÉ).
BUCKMAN).
l 911. 1 <)12.
19°7.
Spinikosmoceras 19°9. l 90S. l 910.
acutistriatum
Buckman. l 90S-1 910. Cardioceras cordatum Sowerby (d'après Paleont%gia Universalis).
LA VIE AU JURASSIQUE
, , ,
,, "
,
•
•
19 26 .
1 924-1 926.
Parkinsonia parkinsoni Sowerby
(d'après BUCKMAN).
192 4. 19 20 .
,
1
•
1
,,
1
1 1921.
,
1
1 1 919-1 921.
Spiroceras bifllrcaturn Quenstedt.
•
19 2 9. 19 2 7. 1928 .
1927-1929. Garantiana garantiana (d'Orbigny).
,
1
•,
,
~
1 923. .
Parapatoceras
1
calloviense 19 22 .
• 1916. 19 1 7. 1918. 1930. 1931. (d'Orbigny) Apsorroceras'
1916-1917. Strenoceras niortense d'Orbigny. 1 930-1 931.Ebrayiceras baculatum
(d'après R. DOUVILLÉ). ocellaturn Buckman. (Quenstedt).
,
1
1
1
1
1
1934·
FAUNE MAR/NE
,
,,
,
,,
,
1
•
1
1
1
1
1943· 1944· 1
1
1943-1944. Dorsoplanites dorsoplanus Michelin. 1
1
1941. 194 2 .
l 94 1- l 942. Perisphinctes martelli Oppel.
1
,
,1
1
1
1
••
1948 . 1949· l 950.
1948-1950. Proplanulites kœnigi (Sowerby) (d'après NEUMAYR).
1945· 1946 .
constrictions. Zigzagieeras (Z. zigzag) (Bathonien infé-
rieur) : section subquadrangulaire, côtes primaires espacées,
d'abord radiales, puis brusquement infiééhies vers l'avant
et donnant des côtes secondaires qui passent sur la région
ventrale. Perisphinetes (Oxfordien); Gravesia (G. grave-
siana) (Kiméridgien moyen - Portlandien inférieur) : glo- 1947·
buleuse, gros tubercules ombilicaux d'où partent des 1945- 1 947. Gravesia gravesi (d'Orbigny).
côtes bi- ou trifurquées passant sur la région ventrale.
Virgatites (Volgien) province boréale : coquille assez
embrassante, tour à sectin ovale, faisceaux de côtes. ,,
Dorsoplanites (Kimeridgien supérieur - Portlandien), ,
Pavlovia. Proplanulites (Callovien: Oxfordien inférieur). ,~
,
Subplanites, Peetinatites, Zaraiskites, Anavirgatites, Tita- ,
nites, Epivirgatites, Virgatosphinctes, Aulaeostephanus, Pie-
tonia, Rasenia. [1935-1953]
1
1
Apparition des Berriasellidés avec Berriasella et Ria-
sanites qui continuent au Crétacé et des Craspeditidés 1953·
avec Craspedites, également crétacé.
Aspidocératidés. Premiers tours pourvus de côtes, 1951-1953. Virgatites
tandis que les tours adultes portent des tubercules. Partie virgatus de Buch
ventrale large et sans carène. PeItoeeras (P. athleta) 1951. l 952. (d'après D'ORBIGNY).
274 LA VIE AU JURASSIQUE
,
,,
1960.
1 962. -
1 960-1962. Gregoryeeras
transversarium (Oppel).
1 959.
1
distale, postérieure, du phragmocone. Sa partie antérieure
••• •
• présente un creux, l'alvéole (conus). Parois le rostre se
\ ,\
prolonge par un tube, l'épirostre.
.."
· . d
"
'.··· .....
"• 1/
,
Proostracum. Formation en aragonite, spéciale aux
-,
•
"~
.•. Dibranchiaux Décapodes et qui prolonge dorsalement
· •,•
•
•
la conothèque. Il représente en somme la loge d'habitation
• •
,
••, -• des Tétrabranchiaux à coquille externe; mais il est plus
mince parce que la coquille des Dibranchiaux est interne.
-•
• On peut y distinguer la plaque médiane, les plaques laté-
rales (champs hyperboliques) et la zone latérale.
Ajoutons que, comme dans presque toutes les coquilles
1 965. N annobelus aeutus de Mollusques, un périostracum, externe, composé d'une
Miller.
substance organique, la conchyoline, constitue la couche
la plus externe de la coquille, qu'elle recouvre comme
1963. Schéma d'une coquille de Bélemnoïde. d'une housse.
•
•
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cephalique 1
,
1
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1 1
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1 972. Voltzia 1 1
,
1
palmeri Schevill. 1 1
, 1 1
1
J 1
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19 69. 1 -. • •
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1968. Cylindroteuthis
, •
1 : -- -- sac palléal
Hibolites
·':'"....•
\
pUZOSt •, 1 1
semihastatlls d'Orbigny. 1 973. Plesioteuthis prisca •
• 1 1
Quenstedt. Rüppel. .' 1 1
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LA VIE AU JURASSIQUE
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"'::':', lntérale
1 1977. Trachyteuthis hastiformis Rüppel , "'::':'.
(d'après NAEF). " •
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ventral llageOl.re latérale
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"
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\
,
Plésioteuthidés. (Lias - Crétacé supérieur) : plume
bien calcifiée; conus bien formé; nageoires très courtes,
/, \:
~\"JI\
,,0,
situées très en arrière. [1973]
,. . Géopeltidés. (Lias - Portlandien inférieur - Sénonien ?).
(;In~) Conus grand. [1974]
IrW/J
..,"'%//.... Loligosepiidés (Lias supérieur). [1975]
if
.' •
,
198 5.
1 984. Rhynchonella Rhynchonella
concinna (Sowerby). loxia Fischer.
198 r. Acanthothyris
spinosa Schlotheim,
1981-1983. Rhynchonella decorata von Schlotheim.
cloison transverse
, plaque deltidiale
, <-r.'" .dent
• •
• •
_bourrelets
". --cruras
,.' " internes ," --- .P---
••
• .,"
••
••
••
bourre/et
fovéa/
1 988. Spiriferina rostrata Sowerby
(d'après DAVIDSON).
1986. Valve pédonculaire. 1987. Valve brachiale.
1986-1987. Rhynchonellina (d'après G. DUBAR).
/1 ' •
---_. \\ , \
BRACHIOPODES 1992. Terebratula 1/ , ,
\
phillipsi Morris. i r 1 )
•
LA VIE AU JURASSIQUE
Il 999. H esperithyris
1 998. Terebratula renieri Dubar. 2000. Zeilleria - --
termieri G. Dubar. numismalis Lamarck. 2001.
Zelleria digona 2002. Zeilleria
Sowerby. tenuiplicata Dubar.
Taeni%phides
Térébratulidés. Terebratula (Terebratula phillipsi:
Bajocien; Terebratula moravica, Portlandien). Dictyo-.
thyris (Jurassique moyen et supérieur) : ornementation.
2006. réticulée (Dictyothyris coarctata: Bathonien - Oxfordien
Crochets usés inférieur). Pygope : coquille dont les côtés forment 2 lobes ,
d'Eudesia cardium. chez le jeune, lobes qui se soudent par leur bord distal,
délimitant un orifice et laissant une suture très visible entre
eux (P. aspasia : Lias; P. janitor et diphya : Portlandien).
Térébratules multiplissées : Lias marocain et portugais.
[1 992- 1 999]
2 007. Pterophloios emmrichi Zeilleriidés. Zeilleria (Jurassique) : grandes plaques
Gümbel (RHÉTIEN). dentales, un septum médian à la valve brachiale; lamelles
d'accroissement apparentes (Zeilleria mariœ: Lias;
Zeilleria numismalis: Pliensbachien; Zeilleria digona:
Bathonien; Zeilleria egena: Kimeridgien inférieur).
Eudesia: coquille ornée de côtes longitudinales depuis
le crochet. Jurassique moyen (Eudesia cardium : Bathonien).
[2000-2006]
Co//%phides
2 008 b.
2008 a. Eudesella mayalis Davidsonella sinuata Thécidéidés. Insertion du lophophore imprimée à
Deslonchamps. . Deslongchamps. l'intérieur de la brachiale comme chez les Oldhaminidés.
FAUNE MARINE 279
Crinoïdes
•
Ils sont très abondants au Jurassique et ont contribué
à former des calcaires zoogènes, par exemple les calcaires
à entroques particulièrement développés au Dogger. X 0,41
Pentacrinidés. Pentacrinus (Trias - Actuel) : pouvait Millericrinus
2 013.
atteindre 17 mètres. Tige longue, formée d'articles pen- milleri von Schlotheim
tagonaux dont les facettes articulaires ressemblent à des (d'après DE LORIOL).
pétales striés; calice petit, dicyclique. Bras très longs
et très ramifiés portant des pinnules (Pentacrinus basal-
tiformis, Pentacrinus tuberculatus: Sinémurien). Au voisi-
nage Isocrinlls. (Trias - Miocène). [2009-2010]
Comatulidés. (Lias -Actuel) : c'est la famille à laquelle
appartient la Comatule. Palceocomaster. Bathottien. [2011]
Apiocrinus: tige formée d'articles cylindriques. Calice
énorme en forme de poire: 5 grandes basales, 1 à 3 cycles
2011. Palaeocomaster
de 5 radiales, brachiales. Bras courts, bifurqués, munis
schlumbergeri
de longues pinnules. (Apiocrinus parkinsoni: Bathonien). de Loriol.
[2012]
Millericrinus: tige portant des épines chez plusieurs
espèces; calice, ayant 5 infrabasales rudimentaires (sur
la centra-dorsale); bras une seule fois ramifiés. [2013]
;:5. - ,
r-....~
Saccocoma : petit Crinoïde dont le calice montre une
plaque centro-dorsale, 5 radiales d'où partent 5 bras
qui se bifurquent aussitôt. J aekel pense que ces bras étaient ..1.
nageurs, donc que ces animaux étaient pélagiques, flottant
en énormes essaims dans les eaux calmes de Solnhofen et
•
d'Eichstadt. [2014]
Eugeniacrinus : forme épaisse à tige courte et racine ,
encroûtante. Jurassique supérieur - Crétacé inférieur. 1
[2 01 5]
• .
Échinides 2 OIS. Eugeniacrinites caryophyllatus
2012. Apiocrinus (von Schlotheim)
. Au Paléozoïque et au Trias, les Échinides étaient parkinsoni (d'après JAEKEL et UBAGHS) •
tous des Réguliers. L'ouverture buccale est centrale et von Schlotheim. A gauche, calice fermé,
ronde : ce sont des Holostomes . Calice .isolé. à droite, calice épanoui.
•
280 LA VIE AU JURASSIQUE
épiphyse dent
•,
,,
, compas
•,,
épiphyse
\
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,, rotule-.j
!,, •
,, pièce de ~ "'''''00' •
,
, , -: soutien
1 2018. Couronne.
pièce de
soutien
2018-2019. Paracidaris fiorigemma
Phillips. 2 020.radiole
de Cidaris
'~.
..:; ,,' ".
6 1 l 2 01 9.
glandifera
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.'
· Coupe V Radiole. Goldfuss.
•
Coupe
d'une
J'une dent.
dent. .' •
. •. •
•
• •
•
5 "
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•
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•
.. . •
Acrosalenia
2 023.
Z 024.Péristome CIDAROÏDES. - Périprocte au centre de l'appareil
hemicidaroides Dogger d'Aerosalenia. apical. Péristome holostome subdivisé, comme la cou-
(d'après WRIGHT). ronne, en ambulacres et interambulacres (Carbonifère-
Époque actuelle).
, , Cidaridés. Cidaris (Trias - Époque actuelle) : plaques
ECHINIDES REGULIERS
ambulacraires toutes pareilles, tubercules lisses, pores
Au Jurassique il y a toujours des Échinides Réguliers, séparés et unisériés. Faciès récifal. Paracidaris fiorigemma
qui continueront jusqu'à l'époque actuelle. Mais ceux-ci (Oxfordien supérieur). Cidaris glandifera (Portlandien).
[z 018-z ozo]
peuvent être classés en plusieurs groupes.
L'un des éléments principaux de la classification des GLYPHOSTOMES. - Apparus au Rhétien, ce sont des
formes actuelles (Jackson) est l'appareil masticateur. Échinides réguliers,' mais dont l'ouverture buccale a son
Cet appareil (lanterne d'Aristote) est composé de 40 pièces bord échancré par 10 scissures branchiales. On. les sub-
calcaires. Il est formé par 5 pyramides à section triangulaire, divise en trois groupes d'après les caractères de l'appareil
chacune constituée par deux demi-pyramides ou maxil- masticateur (lanterne d'Aristote).
laires. Chaque pyramide sert de guide à une dent longue et
AULonONTES. - Comme les Cidaroïdes, ils ont des
pointue. Il y a donc 5 dents disposées en cercle autour de
la bouche. La pointe de la dent est au sommet de la pyra- dents cannelées.
mide. Sa base ou plume est visible par une échancrure Pédinidés (Rhétien - Époque actuelle). Tubercules
dont les bords sont constitués par les épiphyses, qui ne sont perforés non crénelés (Palaeopedina, Hettangien). [20Z1]
autres que les parties hautes des maxillaires. Il y a en tout
Diadematidés (Lias - Époque actuelle) : thèque parfois
10 épiphyses. Les épiphyses peuvent être séparées ou
flexible à plaques imbriquées. Tubercules perforés,
jointives et donner alors un arc épiphysaire (chez les
crénelés ou non. Radioles creux. (Eodiadema, Lias).
Glyphostomes). Deux mâchoires contigues sont réunies [20ZZ]
par une pièce intercalaire horizontale (rotule). Chez les
STIROnONTES. - Les dents sont seulement carénées.
Cidaroïdes, il y a en outre une pièce en y (compas). Les
Épiphyses basses et non jointives.
dents sont à croissance continue, comme les incisives
des Rongeurs. Grâce aux muscles, les dents peuvent Acrosalénidés (Hettangien - Sénonien). Tubercules
s'écarter, se rapprocher, saillir, mordre, gratter et broyer. perforés et crénelés. Ambulacres droits; interambulacres
L'ensemble de la lanterne s'articule sur une ceinture dont les tubercules principaux peuvent s'effacer plus
pérignathique formée par des lames ou apophyses myo- ou moins sur la face apicale. Régularité imparfaite: déca-
•
FAUNE MARINE 281
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..". . .
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5 2°3°· ~
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2 5 ".
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Appareil \2
IV II apical de
Stomechinus
'3 bigranularis.
li
l+
li J
2025·
III
Acrosalenia decorata 2026. Hemicidaris crenularis
Haime. Appareil apical. (Lamarck).
•
LA VIE AU JURASSIQUE
1 ...... - ~'"
1
v 1. : \, .':
2 . .
5 < "
w il 2 °39,
2 038-2 039. Holectypus hernisphaericus Agassiz.
2°33. Face apicale. 2 034. Appareil apica!. marginal pouvant même être infère.
2 °33-2 034. Hyboclypus gibberulus Agassiz, Les SPATANGUES, issus des mêmes Galéropygidés,
apparaissent au Lias avec les Disastéridés (Lias - Néoco-
1 mien) dont le système apical est disloqué (bivium (4-3)
v l et trivium (1-2-5) réunis par des plaquescaténales (= inter-
''"'
5 ,..-.-.- • , : ....
.. .'--:-'""='
.~ .. , .
calaires); périprocte souvent dans le bivium, parfois
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"
dans un sillon.
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" '... · ...
. ..
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.' . "-~'.".' Le mode de vie des Irréguliers diffère de celui des
.'~. IV .: ~ (~' '''-::.?;' ,::~ Il Réguliers en ce qu'il est essentiellement fouisseur.
..'.'
, <
" ' . ,
.'
.. 2 044)) ; 2) sur le reste des ambulacres, les podia sont .
II préhensiles et sensoriels; les pores sont petits et arrondis;
3 3) près du péristome, les podia sont surtout sensoriels.
Cette différenciation particulièrement poussée chez I.;s
2°4°· Oursins les plus irréguliers, leur permet d'échapper à
Holectypus depressus
Leske. l'asphyxie. Elle atteindra son maximum chez les Spa-
Appareil apical. tangues.
2°37. Holectypus depressus Leske.
Face orale (inférieure). Galéropygidés (Pliensbachien - Portlandien). Thèque
arrondie ou un peu allongée. Bouche centrale avec fentes
branchiales. Pas d'appareil masticateur, Périprocte au
contact de l'appareil apical ou entre celui-ci et l'ambitus.
être issus des Diadematidés). Le périprocte est éloigné
Ambulacres simples, légèrement pétaloïdes sur la face
de l'appareil apical, et marginal ou légèrement infère.
apicale, Hyboclypus (Bajocien - Oxfordien supérieur). Cette
famille est peut-être polyphylétique. [2 033-? 034]
2° Des Pédinidés viennent aussi les CASSIDULOïDES
sans appareil masticateur, par l'intermédiaire des Galé-
ropygidés (Lias moyen - Tithonique), encore très proches
HOLECTYPoïDES
des réguliers. Le périprocte y est placé soit au contact
de l'appareil apical, soit entre celui-ci et l'ambitus
Forme régulière, test élevé, ambulacres non pétaloïdes"
(= équateur).
Appareil masticateur et fentes branchiales en régression.
De cette famille sont issus les Echinobrissidés (Bajo-
Cinq plaques génitales.
cien - Miocène), Cassiduloïdes vrais, avec le genre
Clypeus (Bajocien - Oxfordien) : périprocte situé dans un Pygastéridés (Pliensbachien - Cénomanien). Péristome
sillon allant de l'apex au bord postérieur. pourvu de fentes branchiales et d'un appareil masticateur.
FAUNE MARINE
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2043. Pores d'un ambulacre pétaloïde.
2045. Face apicale montrant
les ambulacres pétaloïdes. 2041. Clypeus ploti Klein.
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2048. Face apicale. 0 0"
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chien - Cénomanien). o•
[2°35-2°3 6] V 1
Holectypidés (Dogger - Sénonien). Comme les pré- 2°44. Ambulacre pétaloïde
cédents, mais avec tubercules perforés et crénelés. Holec- passant au type simple.
5 2
typus (Dogger - Néocomien). [2037-204°] 2°42-2 °44·
Clypeus trigeri Cotteau.
IV II (d'après H. et G. TERMIER).
CASSIDULOÏDES
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Ambulacres fonnant des pétales sur la face apicale; •
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phyllodes ambulacraires et bourrelets interambulacraires 2°49. Appareil apicaL "
formant une fioscelle à la face orale. Appareil masticateur
présent seulement chez le jeune; résorbé chez l'adulte. ., '. ..,
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Echinobrissidés (Bajocien - Miocène). Quatre plaques
basales. Clypeus (Bajocien - Oxfordien supérieur). Péri-
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•
procte situé dans un sillon allant de l'apex au bord pos-
térieur. (Clypeus ploti: Bathonien) ; Pygurus (Bajocien -
Cénomanien). Périprocte inframarginal entouré par un 2050. Ornementation.
. bourrelet du test. Faciès subrécifa1. Echinobrissus (Bajo- 2 oS!.
cien - Kiméridgien). Périprocte supère, dans un sillon 2048-2°5°. Echinobrissus Echinobrissus clunicularis
atteignant l'apex. [2°41-2°51] scutatus (Lamarck). (Llhwyd). Péristome.
1
LA VIE AU JURASSIQUE
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2 °52. Disaster analis ,
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IV' 'Il 2°54. Vue générale. 2°55. Appareil apical. 2 056. Plastron.
2 054-2 056. Proholaster auberti Gauthier (d'après DEVRIÈS).
ATÉLOSTOMES SPATAl'1coïDES
4- ···C,: 3 bivium
Forme allongée, souvent cordiforme. Ambulacres
pétaloïdes sans floscelles. Bord postérieur du péristome
se différenciant progressivement en labre, formant pelle.
2°53 d. Appareil 2°53 a-do Collyrites ellipticus Plaques sternales juxtaposées au labre non spécialisées
apical disloqué. Des Moulins.
Disastéridés (Toarcien - Valanginien). Forme ovale.
Appareil apical disloqué : les trois ambulacres antérieurs
forment un trivium, les deux postérieurs un bivium;
. , ils sont réunis par des plaques caténales allongées. Ambu-
eptne
--- -cephalt"que lacres non pétaloïdes, à pores normaux. Périprocte sou-
vent dans le bivium, parfois dans un sillon. Tubercules
,,, petits, perforés, crénelés. Collyrites (Bathonien - Oxfordien
supérieur). Forme rétrécie en arrière. Périprocte marginal,
,
, non contigu au bivium. Disaster (Callovien - Néocomien).
Périprocte contigu au bivium. [2 °52-2056]
Pygomalus (Lias - Oxfordien supérieur) et Proholaster
.. (Tithonique) sans plaques caténales, ovoïde;; 'ou cordi-
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•• formes, sont à l'origine des Amphisternes crétacés .
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dorsale
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2 0 57.
Squaloraja polyspondyla Le Jurassique étant une époque de transgression, [es
Agassiz <J Vertébrés marins sont au moins aussi abondants dans ses
(d'après DEAN). dépôts que les Vertébrés terrestres. •
FAUNES CONTINENTALES
Nageoires
latérales
L
Nageoires
dorsales
sans épines
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2059. Rhinobatis bllgesiacus
Thiollier (d'après Zn'TEL) .
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Elasmobranches
Premier Esturgeon, au Lias : Chondrosteus, squelette
Apparition au Lias des CHIMÈRES (= Holocéphales) facial en régression, revêtement écailleux réduit. [2060]
mangeuses de Mollusques. Squaloraja trouvé à Lyme
Regis avait une tête prolongée par un rostre cartilagineux Les HOLOSTÉE S dominent : Lepidotus, queue à peine
et une épine pêcheuse. [2057] hétérocerque, bouche petite, écailles losangiques, dents
hémisphériques (Lias - Crétacé). [2061]
Les REQUINS continuent avec les Hybodontes et d'autres
familles qui en dérivent. Plusieurs de celles-ci apparais- Début des TÉLÉOSTÉENS (= Poissons osseux) avec
sent dans le Jurassique supérieur de Bavière et se répan- Leptolepis (Lias - Crétacé), petit (5 à 6 cm) et primitif
dront plus largement dans le Monde au Crétacé. [2058] (les corps vertébraux sont percés par la notocorde).
Apparition des RAIES avec Rhinobatis dans le J uras- [2062]
sique supérieur de Bavière et à Cerin. [2059]
REPTILES MARINS
2 064. Ophthalmosaurus ieenieus SeeJey x 2-. Les côtes abdominales n'ont pas été figurées.
25
(d'après ANDREWS).
206 5.
Ichthyosaurus (Lias supérieur) (d'après WATSON). ~::;.;:':~~4
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Silhouette d'Ophthalmosall1"lls (Oxfordien) (d'après WATSON).
206 7. supérieur)
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prémaxillaire préfrontal fosse temporale supérieure
1narines maxillaire nasal 1 frontal orbite 1 pariétal articulaire
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2°73. Pinnule
de Coniopteris
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Brongniart
dentaire splénial' lacrymal lcoronoïdel l 1 angulaire
(d'après
anneau sclérotique jugal ,l carré SEWARD).
i supra-angulaire
2070. Geosaurus suevicus Fraas. quadratojugal 2071. Klukia exilis Phillips
fosse temporale inférieure (d'après RACIBOfiSKI).
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2 077. Carpelle" de «
2°74. Dictyophyllum exile Brauns (Rhétien). Caytonia thomasi
(d'après HARRIS). ..
tèbres, dents coniques, nombreuses, uniformes, scléro-
tique renforcée de plaques osseuses, vertèbres biplanes.
Ceintures formées de larges plaques. Côtes ventrales
2 075. Dictyophylltmt (Thaumatopteris)
robustes. Les ceintures et les côtes formaient une cage
munsteri Schenk (d'après SEWARD).
rigide enfermant et protégeant les organes essentiels
(cœur, poumons, appareil digestif, etc.). Membres
adaptés à la vie nautique: ils étaient transformés en palettes
natatoires. Ce groupe est connu dès le Rhétien : peut-
être est-il apparu au Trias.
Au Jurassique il y a quelques Plésiosaures à cou court,
la plupart ont un cou long. Plesiosaurus: 30 à 40 vertèbres
cervicales, Cryptoclidus : 32 vertèbres cervicales, humérus
très élargi dans sa position distale ; Pliosaurus: 20 ver-
tèbres cervicales, tête longue de 1,30 m; Thaumatosaurus: •
z 084.
Bouton de fleur
de Williamsonia gigas
(d'après
WILLIAMSON).
•
Z 080, . - -
Palœocycas (Bjllvia) simplex (d'après FLORIN).
2083. Williamsonia sewardiana
(d'après SAHNI).
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Xz Z 08z. Z 085. Fleur mâle. Z 086. Étamine.
Z 081. Beania gracilis. Palœocycas integer.
Megasporophylle et ovule Z 08S-z 086. Williamsonia whitbtensis (d'après NATHORST).
Microsporophylle
(d'après HARRIS). (d'après FLORIN).
PTÉRIDOSPERMÉES. - Thinnfeldia persiste jusqu'au réduites, à rachis très large, sur lesquelles ils occupent •
Crétacé inférieur.
la place des folioles des feuilles végétatives : c'est le type
Caytoniales. (Rhétien - Crétacé supérieur, répartition d'organisation le plus primitif. Beania, cône femelle de
presque mondiale au Jurassique), feuilles pétiolées, à Zamioïde. [2080-2082]
3-6 folioles montrant une nervure médiane, décrites sous
le nom de Sagenopteris. Caytonia (Jurassique), Gris- BENNETTITALES. - . Grand développement. William-
thorpia, Lepidopteris. [2°76-2°79] sonia: répartition mondiale au Lias : ce genre constitue
On a pensé que les Caytoniales sont à l'origine des 70 p. 100 de la flore des Cycadophytes à cette période.
Angiospermes. En fait, les dernières études ont montré Williamsoniella (Rhétien - Dogger) : fleurs hermaphro-
qu'elles n'avaient pas de graines mais seulement des ovules ,- dites. Wielandiella (Rhétien - Jurassique) : fleurs herma-
de plus on n'y observe aucune trace de vraies carpelles, phrodites entourées de bractées, feuilles petites, étroites,
c'est-à-dire de feuilles transformées portant un ovule. longues de 7,5 cm, pinnées (on les a appelées Anomoza-
Il s'agit donc de Ptéridospermées. Fruits de 2 à 5 mm, mites). Dans la fleur il paraît bien y avoir eu des pétales
en forme de baies, renfermant plusieurs ovules. Cependant, et des sépales. Cycadeoidea continue. [2083-2°9°]
caractères ressemblant beaucoup à ceux des Angio-
spermes en particulier par l'existence de pollen. Mais GINKGOALES. - Elles atteignent le sommet de leur
celui-ci se forme dans un synange à symétrie radiaire' développement. Baiera (Rhétien - Crétacé inférieur) :
et non dans un organe à symétrie bilatérale : il s'agit feuilles présentant des lobes étroits, linéaires et pro-
donc d'une convergence avec les plantes à fleurs. fonds. Ginkgo (Rhétien - Actuel). [2°91-2°92]
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2088. Williamsoniella col'onafa l\ i11
(d'après THOMAS). {
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•
2089. Williamsoniella coronata .
2087. Ovule et écailles Fleur.
, (d'après HAMSHAW THOMAS).
interséminales
de Williamsonia scotica,
(d'après SEWARD).
•
2°91.
Baiera longifolia 2°92. Ginkgo lepida
ANIMAUX TERRESTRES (d'après HEER). (d'après HEER).
INSECTES
•
Les BLATTES offrent des types modernes [2°95 a-bl
COLÉOPTÈRES nombreux. ÉPHÉMÈRES (Méséphémères).
ODONATES représentés par des types abondants, mais ép/matium
,
1
disparus ou presque aujourd'hui. Apparition des ORTHOP- m/crOp'v!e
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TÈRES SAUTEURS avec organe stridulant sur les élytres du 1
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2096. Kalligm1l7117a haeckeli Walther.
(Reconstitution d'après HANDLlRSCH).
AMPHIBIENS
-
Dans le Rhétien de Scanie, fin des Stégocéphales avec
le dernier LABYRINTHOno TE, Gerrothorax, forme néo-
ténique à branchies externes. Son corps aplati indique
qu'il vivait probablement sur le fond de lagunes s:>umâtres.
[2°97]
Quelques restes de vraies GRENOUILLES dans le Kime-
ridgien de Lérida (Espagne) et dans le Wyoming.
Dans leur ensemble, les Amphibiens sont nettement
• •
2097. Gerrothorax rhaeticus Nilsson. en regresslOn.
•
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FAUNES CONTINENTALES 29'
REPTILES TERRESTRES
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2 0 99.
292 LA VIE AU JURASSIQUE
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nar: nanne;
orb: orbite; .f st
fao: fenêtre anté-orbi-
taire;
fit : fenêtre latéro-tem-
rorale ;
fst : fenêtre supra-tem-
- porale;
ju : jugal.
-
Crâne de Brachiosaurus. 2101. Crâne de Diplodocus.
(d'après GREGORY). (d'après GREGORY).
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Lias inférieur d'Angleterre
(d'après B. BROWN).
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OISEAUX
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Les premiers Oiseaux connus proviennent du Port- 2 117. Priacodon (d'après G.-Go SIMPSON).
landien de Solnhofen.
Archœopteryx.- Oiseau par la forme de son corps et
par son plumage, très bien conservé : rémiges primaires
(le long des os de la main et du doigt médian), rémiges
secondaires (le long du cubitus), rectrices (plumes de la
queue). Il avait des caractères reptiliens: orbites grandes,
entourant un cercle de plaques sclérotiques ossifiées.
Les 2 mâchoires portaient des dents logées dans des
alvéoles. Vertèbres amphicœliques. Os non pneuma- 2 IlS. Spalacotherium tricuspidens (d'après G.-G. SIMPSON).
tiques. Longue queue (20 vertèbres). Membre antérieur
préhensile, avec de fortes griffes. Côtes ventrales. Taille
d'un gros pigeon. Ailes trop faibles pour voler. Elles ne
servaient probablement que de parachute. Probablement
vol plané. [2112-2114]
•
•
MAMMIFÈRES
1
•
LA VIE AU JURASSIQUE
• temporal
2120.
Ctenacodon serratus ptérygoïdien
Marsh.
(d'après J. PIVETEAU)
digastrique masséter
2 121. Plagiaulax becklesii Falconer. 2 122.Restauration de la musculature mandi bulaire
(d'après J. PI'''ETEAU). chez un Plagiaulacidé (d'après G.-G. SIMPSON).
Jurassique supérieur, Prédateurs. Les molaires ont Du Jurassique supérieur à l'Éocène. Rameau latéral
3 cuspides en triangle. Spalacotherium. [2118] spécialisé et qui a réussi.
Ce sont encore des formes aberrantes, hors de la Ce sont les premiers Mammifères herbivores; dents
grande voie de l'Évolution. et crâne un peu analogues à ceux des Rongeurs. Taille
tendant à augmenter jusqu'à celle d'une Marmotte.
Pantothériens Bulbes olfactifs du cerveau très volumineux, donc remar-
quable développement de l'odorat. 2 i, zéro c, parmi les
Du Jurassique moyen - supérieur. Appelés aussi Tritu- molaires antérieures (= pm), la postérieure est haute,
berculés. Ce sont les plus importants au point de vue de grande, striée, coupante; molaire à 2 rangs de cuspi-
l'Évolution : ce seraient les ancêtres de tous les Mammi- des.
fères plus élevés. A la mâchoire, grand développement Ctenacodon (Jurassique supérieur des Montagnes
de l'angulaire. Rocheuses). Plagiaulàx (Jurassique supérieur d'Europe) :
4 i, 1 C, 4 P m, 7 m. Les molaires ont 3 cuspides en incisive prolongeant la mandibule, les 4 molaires anté-
• • •
triangle asymétrique et un talon. neures stnees.
Amphitherium (Jurassique moyen) : connu par une Sans descendance importante dans le groupe des
mâchoire inférieure. [2 II 9] Mammifères. [2120-2122]
-
-
_.
LIAS
DOGGER
Bajocien Bathonien Callovien
Zone à Leioceras opalinllm
Zone à Tmetoceras scissum Zone à Zigzagiceras zigzag Zone à Macrocephalites macrocephalus
Zone à Ludwigia murchisonœ Zone à Gracilisphinctes progracilis Sous-zone à M. macro-
Sous-zone à staufensis Zone à Tulites subcontractus cephalus
Sous-zone à murchisonœ Zone à Oppelia aspidoides Sous-zone à M. (Kampto-
Sous-zone à bradfordense Zone à Clydoniceras discus kephalites) kamptus
Sous-zone à concava
Zone à Sonninia sowerbyi Zone à Proplanulites kœnigi
Sous-zone à discites Zone à Sigaloceras calloviense
Sous-zone à trigonalis Sous-zone à Sig. calloviense
Sous-zone à Witchellia Sous-zone à Sig. planicer-
lœviuscula c1us
Zone à Otoites sauzei Zone à Kosmoceras (Guilielmites) jason
Zone à Stephanoceras humphriesianum Sous-zone à K. (G.) medea
- Sous-zone à humphriesianum Sous-zone à K. (G.) jason
Sous-zone à Teloceras
blagdeni Zone à Erymnoceras coronatum
Zone à Strenoceras subfurcatum Sous-zone à K. (Zugokos-
Zone à Garantiana garantiana moceras) obductum
Zone à Parkinsonia parkinsoni Sous-zone à K. (Z.) gros-
•
Sous-zone à truellei souvret
Sous-zone à Procerites Zone à Peltoceras athleta
schloenbachi Zone à Quenstedtoceras lamberti
•
•
•
LA VIE AU JURASSIQUE
• • •
,
•
MALM
Oxfordien •
Kimeridgien
Titbonique inférieur
Titbonique supérieur
•
ZONES PALÉONTOLOGIQUES DU JURASSIQUE 299
lfettangien à Pliensbachien
Sinémurien supérieur
Zone à Nodosaria issleri, Frondicularia tenera prismatica, Vaginulina listi et Nodosaria eolumnaris
.
Pliensbachien
Zone à Bolivina rhumbleri, Annulina metensis, Dentalina terquemi, Dentalina -tenuistriata, Lingulina pupa, Frondieularia meso-
, liasica, Marginulina spinata
Pliensbachien inférieur
Sous-zone à Flabellina paradoxa
Pliensbachien supérieur
Sous-zone à Cristellaria aeuti angulata, Cristellaria (Saracan) sublœvis, Dentalina metensis
Toarcien
Zone à Cristellaria (Lenticularia) d'orbignyi, foveolata, subalata, Thuramminajurensis, Vaginulinaf/abelloides, cIausa, Vaginulina
sagittiformis, Discorbis dreheri
Purbeckien moyen
Purbeckien supérieur
La limite chronologique inférieure du Crétacé varie suivant les auteurs, entre ---- 120 et ---- 140 millions
d'années, tandis que la plupart d'entre eux sont à peu près d'accord pour placer la limite supérieure vers ---- 70 m. a.
La période crétacée a donc duré de 50 à 70 millions d'années. En Amérique cette période est comprise entre
l'Orogénèse Névadienne et la Révolution Laramide.
TERTIAIRE ÉOCÈNE
Danien
-----------------------------------------------------------------------.,1
NÉOCRÉTACÉ
Maestrichtien 1 Aturien
Campanien i f
Sénonien
Santonien l Emschérien
Coniacien \ \ SUPÉRIEUR
-------------------------- -----------------------------------------------------------------
Turonien Angoumien
1 Ligérien
Cénomanien
CRÉTACÉ MÉSOCRÉTACÉ Cénomanien s. /.
Vraconien 1
Albien
--------------------------------------- -------------------------------------------------------------------
Aptien
faciès
---- -- ---------------------------_. ur~onien
Barrémien INFÉRIEUR
ÉOCRÉTACÉ
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Hauterivien ) faciès
Valanginien
Berriasien l
Néocomien
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BIOTOPES ET FACIÈS
Les progrès de l'érosion ont donné, en Europe et en Afrique des terres extrêmement basses à côtes sans
relief et des régions indécises entre la terre et la mer comme on en voit de nos jours dans le Golfe du Mexique.
De plus, la grande rareté du faciès corallien indique que la température était moins forte qu'au Jurassique supé-
neur.
L'Eocrétacé se situe dans une phase régressive et ceci explique que les influences marines aient
été peu sensibles au sein des continents. Un faciès très développé dans le sud de l'Angleterre (entre Londres et
Hastings), où il a pris son nom, est le faciès Wealdien. Ce faciès nous est connu par des couches fluvio-lacustres
(delta, sables de Hastings, 300 m. ; argiles du Weald, 300 m.) où l'on trouve des Gastéropodes d'eau douce (Vivi-
parus) et des Lamellibranches d'eau douce (Cyrena, Sphœrium, Unio) des Végétaux et de grands Reptiles à station
bipède, les Iguanodons (qui ont laissé l'empreinte de leurs pas dans les grès de Hastings). Ce faciès se prolonge
sur le continent. En Belgique, à Bernissart, entre Mons et Tournai, dans un creux du calcaire carbonifère, rempli
de sables et d'argiles wealdiens, on a découvert 29 squelettes d'Iguanodon.
Au Néocomien, les récifs coralliens sont peut importants, mais représentés cependant le long de la
Téthys = Portugal, France, Italie, Tunisie, Carpathes, Balkans de l'Est, Crimée, Iran, Sud-Ouest de la
mer Caspienne.
Pa/éont. Stratigr. 21
3°2 LA VIE A U CRÊTACÊ
A cheval sur le Barrémien et l'Aptien, l'Urgonien est un faciès zoogène, calcaire, où l'on trouve des Poly-
piers, des Hydrozoaires, des Bryozoaires, des Oursins et des Lamellibranches récifaux, les Rudistes (Requienia,
Toucasia, Matheronia). Il y a de grandes Nérinées et des Orbitolines. Ce faciès est proprement téthysien: on le
trouve en Espagne, dans le sud-est de la France, en Sicile, dans le sud de l'Italie, dans les Balkans, en Turquie
(côte Nord), dans le Caucase. Des récifs coralliens existent au Sud jusqu'à Neuquen (Argentine) sur le 35 e degré
de latitude Sud, et en Europe septentrionale de l'Ile de Wight jusqu'au parallèle 50°45 nord. Ces faciès
téthysiens ont la répartition suivante : Catalogne, France, Suisse, Italie (Capri), Algérie, Tunisie, Balkans
(Bulgarie, Roumanie, Crimée, Kenya, Tanganyika, Japon, Texas, Mexique et Vénézuela.
Le grand développement des Continents a favorisé le monde végétal et en fait c'est de cette époque que
l'on peut dater l'expansion des Angiospermes Dicotylédones (Groenland, États-Unis, Portugal, sud de la France).
D'autre part, la grande surface dévolue aux continents explique qu'il y ait eu des migrations de Vertébrés,
en particulier de Reptiles, surtout à partir de la Chine (bassin du Szetchouen, bassin d'Oshih-Ondaisair en Mon-
golie), vers le Sud (Terre de Sunda : Bornéo), vers le Sud-Ouest (Inde, Lémurie, Madagascar) ainsi que vers
l'Iran, l'Arabie et l'Afrique Orientale, vers l'Ouest (Asie sud-Europe) et vers le Nord-Est (Sibérie nord-orientale).
Mésocrétacé (ALBIEN- TURONIEN). - Le faciès saumâtre qui avait régné au Wealdien continue au
Crétacé moyen. Il y a différenciation d'au moins deux types de Gastéropodes : Glauconies et Actéonelles.
Le faciès récifal est un des plus spécialisés des temps géologiques: c'est le faciès à Rudistes. Son expansion
a été favorisée par la transgression dite cénomanienne. Aux Polypiers s'associent les Rudistes, qui avaient commence
au Jurassique supérieur mais qui n'existeront plus au Tertiaire. Le faciès à Rudistes se trouve dans' le sud des
États- Unis, en Afrique du Nord, en France, en Italie, en Yougoslavie, en Syrie, en Iran: donc dans la Mésogée.
Plus ou moins associés à ces récifs, on trouve des bancs de Grandes Nérinées et des couches à Orbitolines qui
atteignent 6 centimètres. Cependant les Orbitolines sont souvent associées à des grès. Les Polypiers sont surtout
isolés et ne forment pas eux-mêmes de grands récifs.
Il y a eu de grandes vasières où vivaient des Lamellibranches: Cardium, Inocérames. Une partie de celles-ci
est comparable aux estuaires et aux lagunes côtières actuelles. Parmi ces dépôts de vasière, il faut citer le~couches
de Sahel-Alma au Liban où des Poissons accompagnent des Crustacés Décapodes et des Céphalopodes Octopodes
et Décapodes. .
Il y a des faciès à Huîtres et des couches à Plicatules. Le faciès à Huîtres peut couvrir, au Crétacé moyen,
des surfaces considérables, non seulement en Afrique du ord mais en Lybie et en Iran (Exogyra columba).
La craie commence à se déposer au Cénomanien, mais ce n'est pas de la craie pure. Elle est marneuse et
contient des faunes chaudes. Il y a de la craie à glauconie (silicate hydraté d'oxyde de fer et de potasse) au Céno-
manien : elle renferme des Globigérines et des Lagénidés. Au Turonien, la craie marneuse renferme de fines vases
détritiques, toujours associées à des Foraminifères pélagiques. On y trouve d'ailleurs une faune benthonique
(Spatangues, Inocérames) ; les animaux nektoniques sont des Ammonites et des Bélemnites. La présence de sédi-
ments terrigènes indique la proximité de rivages; les Foraminifères pélagiques indiquent une température rela-
tivement élevée.
Néocrétacé (SÉNONIEN, DANIEN). - Dominé par un sédiment particulier: la craie blanche à silex,
boue à Globigérines, Globorotaliidés (= Rosalines) e~ Coccolithophoridées. Le benthos est formé de Spatangues,
d'Éponges siliceuses, d'Inocérames, d'Huîtres, de Brachiopodes; et le nekton comprend des Mosasaures, des
Poissons, des Céphalopodes et même des Crinoïdes sans pédoncule. Silex avec Protistes momifiés (Flagellés,
Hystrichosphères). D'après les mesures de paléotempératures exécutées par des savants américains (Urey) la
mer de la craie paraît avoir été tempérée.
Dans le Sud de la Suède et au Danemark, la craie Danienne renferme des bancs à Polypiers simples ou
ramifiés (Flabellum), dépourvus de cœnenchyme comparables à ceux qui, actuellement, vivent dans les mers
froides à la limite du plateau continental (côtes de Norvège, Atlantique, Méditerranée). A ces Polypiers s'ajoutent:
Bryozoaires et Crinoïdes spéciaux (Holopus, Cyathidium), et Mollusques divers.
Les silex de la craie, milieu conservateur, ont enfermé des organismes benthoniques (Spongiaires, Oursins),
•
mais aussi du plankton, en particulier des Flagellés.
•
Il faut citer la Craie argileuse de Niobrara (Wyoming et Kansas) qui renferme beaucoup d'Huîtres, des
Crinoïdes pélagiques (Uintacrinus) et surtout des Vertébrés: Poissons prédateurs (Xiphactinus) atteignant 3 mètres
de long; un grand Plésiosaure, Elasmosaurus, de plus de 12 mètres; des Mosasaures ; un des derniers Ptérosau-
.'
FOSSILES MARINS
riens, qui est aussi le plus grand, Pteranodon, de 7 mètres d'envergure; des Oiseaux Ichthyophages : Ichthyornis
qui serait une mouette avec des dents, et Hesperornis qui ressemblait à un Plongeon.
Dans la Téthys, derniers Rudistes, Nérinées et Actéonelles. II y a des Rudistes dans le sud des États- Unis,
en Espagne, en France, en Yougoslavie, en Grèce, en Algérie, en Égypte, en Iran. Ce sont les bancs à Hippurites,
très développés, par exemple dans les Corbières (Montagne des Cornes). Des Foraminifères se rencontrent aussi
dans ces faciès de mers chaudes: les Orbitoïdes. Récifs coralliens entre 30° et 47° Nord.
Parmi les formations continentales il y a des couches à Djnosauriens du Turonien au Santonien : couches à
Titanosaurus (Sauropode) en Amérique du Sud (Patagonie, Brésil) et à Madagascar. Au Maestrichtien-Danien.
couches à Cératopsidés des Montagnes Rocheuses, des Balkans, et couches à Titanosaures de l'Inde.
2 r 2R.
2 r 27. ,
Rhabdolithe 2 130. 2 13 I.
de
2130-2131.
Rhabdosphœra G1'lImodiniu1Il cretacelll1l
clavifer 2 129. Deflandre.
Murray
et Black. 2128- 212 9. •
Cribrosphœrella
ehrenberg i
A rchangelsky .
.'•1
o
2 134. Peridinium
~ 2132. Stephodinium conicum (Gran)
2133. Wetzelodinium tentaculatum Deflandre (O. WETZEL). coronatum Deflandre. (d'après OST et SCHM).
3°4 LA VIE AU CRÉTACÉ
2135. Hystrichodiniumpulchm1ll
DefI. (d'après DEFLANDRE
et LEJEUNE-CARPENTIER). 214°·
2 142. Favelloides balearica
Stylartus Colom.
longispince Section axiale.
Squinabol.
2 139.
Salpingellina
levantina
Colom.
Section axiale.
X 13,5
TINTINNOIDIENS
21 44. Les CALPIONELLES continuent jusqu'au Barrémien.
Choffatella decipiens [2138-2141]
Schl umberger.
RADIOLAIRES
2136. Cometodinium obscurum
Deflandre et CoW"t. Continuent.
FORAMINIFÈRES
,
•
•
FAUNE MARINE 30 S
Ia.mes secondati'es
mineures
/
: :ames secondaires
: ;né/Jeures
i " lames verticales principales
1
1
" ~1f " pl'1'fers
, 1 / l "',
1 fIl " ,
/.-!-~Î l ,
eJ>jl-
csp-.
,
, ouvertures
'-J
1
1
1 --crête ma.rgina.1e
1
(
portant des ouvertures
cSI·-------
: lames horizonta.les cjll-----------
1 .,
septe primaire
2150. Dictyoconus (d'après L.-M. DAVlES). Schéma.
cpr.--/' """'~~~":septum
2 149. Schéma de la disposition des éléments structuraux
chez Orbitolina (d'après Lys in SIGAL).
cst : lames verticales secondaires mineures; cpr: lames verticales secondaires
majeures, cjlt : lames verticales principales; csp: lames horizontales secon-
.......-:.
/'
-" daires mineures; cpp: lames horizontales secondaires majeures; septum:
lames horizontales majeures,
protoconque
1 \\ \~ ~': 1. J ï ; . deutéroconaue
. ~>~=-~~
--=-.........,/' 2148. Profil. ,1
1
21 47. ,
1
2 15 I. Orbitoïdes.
2147-2148. Schéma d'Orbitolina. .... ~.::,
< =:::::::-::;>
'---F;'='
•••• -." --.
"
Orbitolinidés
•
LA VIE AU CRÉTACÉ
• • •
Juvenarlum
,
,,,
, logettes
, lalerales
/
loges
equato,./ales
,
,,
2 154. Omphalocyclus.
2153. Orbitoides lIIedia (d'Archiac). 2 158.FaUotiajacquoti Douvillé.
• l' •
.'
.
.". ,..: .
'
..
2156. Schéma d'une section axiale de Meandropsina 2157. Meandropsina vidali Schumberger
(d'après H. DOUVILLÉ). (d'après ECCER).
Pénéroplidés
.sillons .f~ptault
Alvéolinidés
(.sutUl'U J
•
FAUNE MARINE J07
-- ,
\
//
1 / ,-
'-\!!!f ~ - ~
2162.
2 165.
Section perpendiculaire à l'axe. 2166. Forme B X 47.
,
-
2 167. 2 168.
Forme A X 28. X 17.
227°· 2 171.
216 9. 2 166-2 168. Miliola heberti
2169-2 171. Periloculina zitteli Section perpendiculaire à l'axe. Schlumberger.
Mumer-Chalmas et Schlumberger.
Lagenidés
Nombreux.
Palmula, Frondicularia, Lenticulina, par exemple.
[2176-2178]
aIoborotaliidés (= Rosalines).
X 70 2178. Lenticulina
Famille ayant duré de l'Albien supérieur à l'Époque 2 176. Palmula
actuelle et présentant une grande valeur stratigraphique elliptica N ilsson 2 177. Frondicularia rotulata Lamarck
au Crétacé. Ce sont d s Foraminifères pélagiques à test (d'après PERNER). ungeri Reuss. (d'après CUSHMAN).
•
)
·r." ••
- "",--
-.
_. "l. -
.........
X2
219°·
Verticillites cretaceus Defrance.
X2 2 19 I. Siphonia 2 192. Siphonia
2 189. Barroisia tulipa Zittel. pyriformis Goldfuss.
bertrandi Forme coronata
H. Douvillé. CourtiIIer
, (d'après MORET).
2193. Profil.
1 21 97.
x - 2 194. Dessus. 2195. Dessous.
2
Brachyphyllia depressa Reuss.
2196. Ventriculites 2193-2195. Cœloptychium agaricoides Goldfuss
striatus Smith. (d'après ZITTEL).
Verticillites (Crétacé) : segments larges envahis par forme de champignon. Ventriculites (Crétacé moyen-
du tissu spongieux disposé autour de la cavité pseudo- supérieur) : forme de coupe. [2 193-2 19 6]
gastrique. Cette forme pourrait être interprétée comme
intermédiaire entre les Thalamides et les Pharétrones,
qui ne sont pas segmentées. ]2190] CŒLENTÉRÉS
• •
22 0 7. 2208. X [,7
Carapace vue de face. Carapace céphalothoracique.
2207-2208. Dromiopsis rllgosus (Schlotheim) (d'après REUSS).
2201.
•
Cycloseris hemisphœrica 2202.
de Fromentel Actinastrœa decaphylla Auprès des Astrocœniidées (Actinastrœa), apparaissent
(d'après ZITTEL). Edwards et Haime. des familles de type moderne, formant les récifs actuels:
Pocilloporidés (Crétacé supérieur - Époque actuelle),
généralement en colonies ramifiées; Acroporidés (les vrais •
madrépores) (Crétacé supérieur - Époque actuelle), en
colonies massives ou rameuses. [2202-2203]
Apparition des Poritacés (Crétacé moyen - Époque
actuelle). Pas de cœnenchyme. Septes formés par 3 à
8 trabécules verticaux, réunis de manière lâche, en lais-
sant des perforations plus ou moins régulières; pali
internes. Actinacis. [2204]
Apparition des Dendrophyllidés (Crétacé supérieur -
Époque actuelle). Solitaires ou coloniaux. Septes formés
X 16 par un éventail de trabécules irréguliers; très poreux,
220 3.
Actinastrœa decaphylla Michelin granuleux. Columelle trabéculaire, spongieuse ou absente.
(d'après ALLOITEAU). 2206. Non récifaux. Balanophyllia (Eupsammia) (Crétacé supé-
Bord d'un septe entre la columelle Rhizangia michelini rieur - Époque actuelle). Palaeopsammia.
(à gauche) et la muraille (à droite). Reuss. Auprès d'eux les Flabellidés, solitaires, également
non récifaux. Flabellum (Danien). [ 220 5]
"' . •
'~Trr:~1:~7~~
Autre famille non coloniale, les Rhizangiidés (Crétacé
inférieur - Époque actuelle), voisins des Faviidés.
•
~.J{~J
• . . _'P' 7, 1;~~
~ 4lIt
[2206]
CRUSTACÉS
Malacostracés
~P..:'" ~~~. -;
:~g~~<f<7q~ ~~
•
Fin des Glypheocaridés qUI ne sont pas connus au
U" ... 9' q4:>~Sl" V"'" - ~ , Tertiaire.
2 204. Actinacis elegans 2205. Palaeopsammia Développement des BRACHYOURES, en particulier des
Reuss. multiformis Wanner. Drorniacés (apparus au Jurassique) : Dromiopsis ; appari-
•
,
,• / '. •
.'""<. i .'.',/ em
~
. ,
a,
......
1
2209. X 0,8
Cephalothorax.
2219. Nerita rugosa Honinghaus
(d'après G. DELPEV).
a. M
2214. Cytherella p,byssorulIl G. O. Sars.
Femelle - Epoque actuelle.
p : œufs; M: mandibule; 1Il :maxillule ;
enz: muscle adducteur; aIJ a2 .. antennes.
2210. X 3
Pince. 2
2209-2210.
2213a. 2213b.
Raninella elangata
Milne Edward 2213 a et b. Cytherella avata
(d'après ROGER). (Reemer) x 27
(d'après ALEXANDRE) .
,•
Cirripèdes .. _.s.ml.
Apparition des OPERCULÉS : sans pédoncule; terga t : tergulTI; sc: scutum; s.sr: série sub-
rostrale; c: carène; cl: carina-laté-
et scuta articulés et formant opercule sur les autres plaques raIe; sca: série carinale; sel : série
capitulaires. Formes à opercule simple et asymétrique : carinolatérale; s.ml: série médiolaté-
Vetruca (Crétacé - Époque actuelle). Formes à oper- l'ale; s.u. : série scutale. 2218. Chthamalus.
-
3 12 LA VIE AU CRÉTACÉ
-
-'
- -'
~~--~
C 1 =-
---
--- -
-- \
-'
2223. Glaucollia
2222.
(Gymnentome)
renauxl 2225. Columbellina
Glauconia petrosa Conrad.
strombiformis d'Orbigny
2 22 r.Turritella-
von Schlotheim. Var. mlnor
Glauconia damesi Delpey.
2220. Trajanella (Paosia) B1anckenhorn.
fada.ltensis Boehm (d'après
(d'après G. DELPEV). G. DELPEV).
-----
- - --:::1---1
2229·
2228. Pirifusus Cryptorhytis
2 224. Pyrazus 2226. Pterodonta Pugnellus parasiticum
2227. fenestratus renauxl
stueri Zikeli. parva De1pey. Mac Coy (d'après G. DELPEV). (Müller). (d'Orbigny).
,
cule double et symétrique : Brachylepas (Sénonien supé- cules. Au Crétacé moyen et supérieur, les Glauconics
rieur), Chthamalus (Crétacé - Époque actuelle). continuent à hanter les faciès saumâtres, mais leur taille
[22 1 7-2 218 ] augmente et ils prennent un enroulement particulier
car les tours finissent par ne plus accroître leur largeur.
MOLLUSQUES [2221- 222 3]
Uastéropodes
CERITHIACÉS
Les Gastéropodes ont suivi très fidèlement le déve-
loppement des faciès auxquels ils se sont adaptés. Cerithidés. Ce sont des Gastéropodes à siphon connus
depuis le Permien. Ils se développent surtout à partir
du Cénomanien et sont abondants dans les couches de
NERITACÉS Gosau. Pyrazus. [2224]
•
FAUNE MARINE :ll:l
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( j=-J~-'-.J-
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........ '-"-V..''-~,
v
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2232. Nerinea
luttickei
Blanckenhorn .
2233· 2234. Nerinea
2231. Nerinea Nerinea requieni olisiponensis
coqual1di d'Orbigny. d'Orbigny. Sharpe.
2235. Diozoptyxis
moniliferum
d'Orbigny.
f
,
1
2239·
actuellement, ont un mode de vie sauteur. Strombus Actœonella
•
(Cénomanien - Époque actuelle) : couche externe non synaca 2240. Actœonella 2230. Nerinella
débordante. Pugnellus (Cénomanien - Paléocène) : chez Conrad. ghazirensis Delpey, libanotica Delpey.
l'adulte, la coquille est entièrement encroûtée sous la
couche interne débordante. [2227]
Apparition des Rostellarüdés. Rostre long. Labre Nerinea vit dans les faciès récifaux et offre des plis
en aile non découpée attachée le long de la spire. Rostellaria internes selon des types qui sont différents de ceux du
(Crétacé supérieur - Époque actuelle). Jurassique. [2231-2234]
Il présente deux apogées, l'une au Barrémien, l'autre
au Cénomanien - Turonien, et disparaît au Maestrichtien.
FuSACÉS Les Campanilidés relaient, en quelque sorte, les
Nérinéidés. [2235-2236]
Apparition. Ce sont des carnivores rachiglosses.
Fusidés. (Crétacé inférieur - Époque actuelle). Piri- PLEUROTOMACÉS
fUSIlS, Cryptorhytis, Tudieula. [2228-2229]
Purpuridés (Albien - Époque actuelle). Pleurotomidés. Formes siphonées dont le labre
(bord opposé à la columelle) offre à sa partie inférieure
Muricidés (Albien - Époque actuelle). Ocenebra, Typhis. une fissure caractéristique. Pleurotoma (ne pas confondre
Tritonidés (Santonien - Époque actuelle). Apollon. avec Pleurotomaria). Gosavia en forme de cône, très orné.
[2237]
Buccinidés (Albien - Époque actuelle). Sipho.
Cypraeidés (Albien - Époque actuelle). Cassidea, Ficus. TECTIBRANCHES
224 2 . 2243·
Eriptycha Biplica obliqua
224' . humboldti (Gabb).
Actaon (Muller).
berambensis 2245. Vue de l'aire ligamentaire à fossettes.
Delpey. 2244-2245. [noceramus brongniarti
Mantel!.
2249·
224 8 - 22 49.
2 247. Crochet Inoceramus sulcatus
2246. Valve droite. de la valve gauche. 2248. Valve gauche. Parkinson.
2246-2247. Mytiloides labiatus (Schlotheim).
•
2252. Vulsella arnaudi H. Douvillé.
•
aIre Intérieur de la valve gauche.
ligamentaire
Dysodontes
•
PA UNE MARiNÈ
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l' 1 \ \' /, /
\ \\ \ l /
\ \ , , '---
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- - - "".,..,
•
2 255.
2254· Pycnodonta vesicularis (Lamarck).
Exogyra columba (Lamarck). 2258. Spondylus spinosus Deshayes.
muscle
.',;...
•• ••••
dent 3
drmt 1 dent 1
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••
• "
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2268.
2264. Valve droite.
---'::=o-
2263. Valve gauche. Apricardia archiaci,
Valve droite.
2262-2264. Requienia ammonia (Goldfuss).
(d'après C. DECHASEAUX).
---
•
2262.
2273. Monopleura
trilobata d'Orbigny.
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dent! dent 3 dent!
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cavités
accessoires
2276. Valve gauche. 2277. Valve droite.
2276-2277. Gyropleura (d'après C. DECHASEAUX).
2:269. Valve gauche. 2270. Valve droite.
2269-227°. Bayleia (d'après C. DECHASEAUX).
sèrent sur des lames myophores qui s'enfoncent sous le
dent.J plateau cardinal (Toucasia carinata : Urgonien). Apricardia
dent!
(Cénomanien-Sénonien) : développement de la dent 3.
dent 2 [2260-2268]
Bayleia (Campanien - Maestrichtien) : forme de Diceras
·.....
••
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•• ~p
-.
. .,
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avec cavités accessoires à la valve droite. [2269-2270]
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'.
2° RUDISTES FIXÉS PAR LA VALVE DROITE:
'" .
".k
c· a) Formes sans cavités accessoires.
Valletia (Valanginien) : genre le plus ancien de ce
groupe. Aspect de Diceras. Valve gauche avec 2 dents et
2274. Valve gauche. 1 fossette, valve droite fixée avec 1 dent et 2 fossettes.
•
[2271 -2 272]
2275. Valve droite.
Monopleura et Gyropleura (Valanginien - Sénonien supé-
rieur) : la valve droite se développe et la valve gauche
2274-2275. Monopleura (d'après oC. DECHASEAUX). devient operculaire. Himeraelites. [2273-2277]
FAUNES MARINES
• ft •
• •
cavites accessoires dent 2
dent 1
ligament
dent 3
• •
cavites
ilccesso/res
dent 3
dentJ
cavites
•
aCCessoIres
•
reseau
de
canaux
•
b) Formes pourvues de cavités accessoires, situées dans
le plateau cardinal. __ muscle
Caprotina (Néocomien - Turonien) : la valve droite antérieur
fixée est très convexe et a un crochet enroulé, elle est
striée verticalement. La valve gauche a des cavités acces- muscle=-~,
soires (Caprotina striata: Cénomanien. Polyconites (Cré- posteneur \(.•
+---dent3
tacé inférieur). Sellœa. [2278-2279]
dent 1
c) Formes pourvues de canaux palléaux = Caprinidés. •
Les canaux palléaux (ou vrais canaux) sont des canaux
2285. Valve gauche d'Hippurites radiosus des Moulins.
situés dans la région palléale. Leur disposition et leur
forme servent à distinguer les nombreux genres de ce
groupe. Caprina (Urgonien - Cénomanien) : les 2 valves
extérieurs correspondant à une arête ligamentaire et à
possèdent des cavités, mais la gauche seule a des canaux, •
2 piliers qui jouent le rôle de squelette de soutien.
qui ne s'ouvrent pas à l'extérieur. Les 2 valves sont en
La valve gauche est plate et operculaire ; elle montre
forme de corne de chèvres (d'où le nom) : la droite est
2 oscules (ouvertures). Cette valve est creusée de nombreux
fixée, consolidée par des planchers et petite; la valve
canaux plus ou moins radiaux d'où partent d'autres
gauche, de très grande taille est enroulée en spirale.
canaux, plus fins, qui débouchent à l'extérieur, à la partie
Ichthyosarcolithes, Sphaerucaprina. [2280-2281]
supérieure, par des pores dont la disposition varie avec
Citons encore au voisinage, Praecapnna, Plagioptychus,
les sous-genres (forme réticulée, polygonale, linéaire,
Caprinula. [2282-2284]
vermiculée).
d) Hippuritidés (Turonien - Danien). Cette famille, La valve droite montre une cavité principale où se
très importante, semble issue des Caprinidés. logeait l'animal, une cavité accessoire et une grande dent.
La valve droite fixée est toujours conique ou cylindro- La valve gauche montre une cavité accessoire, 2 grandes
conique, en forme ,de cornet, mais non enroulée et sou- dents ou apophyses calcaires et les surfaces d'insertion
vent ornée de fortes côtes longitudinales. Elle offre du muscle antérieur et du muscle postérieur. La valve
des replis de la couche externe du test, marqués par 3 sillons gauche des Hippurites est un opercule, mais l'engrènement
Poléant. Siroligr. 22
-'
-
3 1lS LA VIE AU CRÉTACÉ
.' , , fôsseffe. de la
( fossette de
dent 2
dent 2 dent! ladentJ
pilier
antérieur pilier
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posterieur
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pilier. .
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pilier poster r posler r ante'rieur
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~_siphon
dent \ \\ dent
te;'<l_chambre
d'habitation
..
post eneure --\+J(I It--'anterleure
d-1_,chambre
branchiale
229°· 2 291. Prœradiolites cylindraceus
Prœradiolites cylindraceus des Moulins.
des Moulins. Valve gauche.
2 288. Pironœa polystyla Pirona var. milovanovici de la turgescence des organes mous, par exemple du
Kühn (inspiré DE KÜHN). pied.
fossette de la Les Hippurites peuvent atteindre 40 centimètres de
dent a.ntëneure longueur (Vaccinites, Orbignya). EIles forment des bancs
dent 2 étendus où les individus peuvent se toucher (Hippurites
{ossette de la dent organisans). Ce sont d'exceIlents fossiles qui ont permis
• •
posteneure d'établir des zones paléontologiques, 2 dans le Turonien,
6 dans le Sénonien, l dans le Danien. [2285-2287]
Hippurites à replis multiples: Pironœa (Campanien -
Maestrichtein), Barrettia (Maestrichtien). [2288-2289]
e) Radiolitidés (Urgonien - Danien). Ils sont carac-
dent térisés par la structure alvéolaire, dite ceIlulo-prismatique
muscle u--antfirCe de la couche externe de leur test, structure due à un fin
• •
posterIeur réseau de lameIles calcaires se coupant à angle droit.
dent Ils diffèrent des Hippuritidés par l'absence de pores sur
postù,:e la valve gauche. Deux bandes, dites siphonales, se diffé-
2292. 2293· rencient à l'extérieur de la valve droite, mais l'existence
de siphons n'est pas prouvée. II faut distinguer 2 grands
2292-2293. Agria marticensis Matheron (d'après DOUVILLÉ). phylums:
FAUNES MARINES
fossettes dentaires
arête liga.mentaire
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-.' Il
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Autres hétérodontes
Cyprinidés. Roudaireia (Crétacé supérieur) : aspect 2 304. Valve droite. 23°5. YaJ"e gauche.
rappelant les Trigonies : lunule bien marquée, flancs
2 3°4-2 305. Trigonioides kobayashii Hoffet.
ornés de côtes concentriques. [2298-2299] •
\
FAUNES MARINES 3 21
1
1
1
1
1
1
1
1
1 23 2 1. 23 22 .
1
Ancyloceras. Anisoceras.
l Section du tour.
x-6 1
2 323. M acroscaphites
yvani Puzos.
•
322 LA VIE AU CRÉTACÉ
,
1
2337·
2334. Scaphites œqualis Sowerby (d'arpès D'ORBIGNY).
1
1
1
,
1
1
1 1
1 1
1
• •
1
,
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1
1 2
1
X -
3
233 6 .
2339· 234°· 2335-2336. Berriasella privaserlsis
2339-2341. IlcallthodisClls radiatlls d'Orbign)·. Pictet.
234 2 . 2343·
2344·
2342-2344. Platylenticeras ge'vrili (d'Orbigny).
• 2346 a . 2 346 b.
1
1
•1
1
, 1
,,
1 2346 c. 1
•
1
1 2346 a.b, c. Saynoceras verrilcosilm (d'Orbigny).
•
•
FAUNES MARINES 32 3
1
1
1
, ,
1 ,
1
1
1
1
1 2348 a. Cloison
, (d'après PAVLOW et LAMPLUGH).
1
1
,
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2
x- •
\
2351.
3
2349· 235°·
"
2355. Beudanticeras
2349-235 [. Desrnoceras latidorsaturn Michelin (d'après D'ORBIG v). beudanti Brongniart.
1
1
1
1
1
1
1
1
,
1
1
1
1
2 1
x- I 235 6 . 2357·
3
2354·
235 2. 2353·
2352-2354. Barrernites difficilis d'Orbigny.
23 60 .
2359-2360. Aconeceras nisus d'Orbigny.
1 X _1
2359· 23 62 • 3
•
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1
1
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1
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1
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1
1
,
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23 6 6.
1
Aconécératidés. Aconeceras (Hauterivien moyen - Albien
inférieur). Section du tour aigue. [2359-2360]
..N'''o '
,
1
Pachydiscidés (Turonien - Maestrichtien) : formes
, ornées, surtout par des côtes. Famille atteinte de gigan-
• 370.
2 368.
2 tisme. Pachydiscus (Campanien - Maestrichtien) : suture
profondément ramifiée (Pachydiscus septemradiensis : Séno-
23 6 9-2370. nien), atteint 2,50 m : c'est le géant des Ammonoïdés.
2 366-2 368. Parahoplites Acanthoplites
melchioris Anthula. aschiltaensis [23 61 -23 6 3]
Anthula. Au voisinage les Kosmaticératidés : Kosmaticeras de
l'hémisphère austral (Santonien - Campanien).
[23 6 3- 2 36 5]
HOPLITACÉS
De l'Hauterivien à l'Albien inférieur
, •
,
,
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237 6 .
2374-2376. Douvilleiceras mamillatum Schlotheim. 2381 -2382. Leymeriella
2374· 2375· regularis (Bruguière)
(d'après d'ORBIGNY).
,
,
1
2378. 2379· 23 80 .
2 377. Hoplites
2378-2380. Leymeriella tardefurcata (Leymerie) dentatus Sowerby.
(d'après d'ORBIGNY).
•
1
1
1
1
2391. 1
2389-2391. Knemiceras syriacu1ll 1
1
von Buch (d'après HYATT). 1
1
1
1
23 8 5, 1
239°·
23 8 3- 2 3 8 5. Schlœnbachia varians Sowerby.
,
•
•
•
24° 2 .
24°1-24°2. Stoliczkaia dispar
Neumayr. (d'après D'ORBIGNY).
24°1.
2392. •
2393·
1
1 1
1 1
1
1
• 1
1 1
1
1
1 1
1 •
1
2394·
2395· 239 6 .
2392-2394. Dipoloceras cristatum Deluc
(d'après D'ORBIGNY). 2395-2397. Pervinquieria infiata 2397·
(d'après D'ORBIGNY). •
•
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X 3 1
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4
24°4.
24°3-24°5. Mantelliceras ManteUi Sowerby (d'après SCHLÜTER).
2399·
1
1
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1
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1
24°°.
1
1
1 2398-24°0. IIysteroceras varicosum
x 1
1
Sowerby (d'après SPATH).
3
24 08 .
2406-2408. Acanthoceras rothomagense
24 06 . d'Orbigny.
DIPOLOCERATACÉS ACANTHOCÉRATACÉS
Groupe caractérisé par une carène ventrale accusée Formes tuberculées, sans carène ventrale.
se prolongeant souvent en un rostre de l'ouverture. Lyellicératidés (Albien - Cénomanien inférieur). Tuber-
Dipolocératidés. Dipoloceras (Albien moyen); Per- cules allongés de part et d'autre du bord ventral.
vinquieria (Albien supérieur-Vraconnien); Hysteroceras Stoliczkaia (Albien supérieur). [24°1-24°2]
(Albien moyen et supérieur). [239 2 - 2 4 00 ] Acanthocératidés (Cénomanien - Turonien).
,
FAUNES MARINES 327
24 10 .
2411 bis. Romaniceras deverianum
d'Orbigny.
24 12 .
1
, 1 24 1 2- 2 4 1 3.
1 Mammites nodosoides
241 1.
1
1
Schlotheim
24°9-2411. Metoicoceras swalovi (d'après
Shumard (d'après HYATT). PERVINQUIÈRE).
1 ,•
x-2 •
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1
1
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24 16 . 24 1 7.
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2414 b. ,
1
1
2
2414 a et b. Pseudaspidoceras fosteanu11l (Stoliczka). 1
x -
3
2418. Prionocyclus wyomingensis Meek
Mantelliceras (Cénomanien inférieur). Côtes chez le (d'après STANTON).
jeune, six rangs de tubercules par tour chez l'adulte.
[24°3-24°5]
Acanthoceras (Cénomanien) : jeune à section subcarrée
portant 7 rangées de tubercules (siphonaux, marginaux,
submarginaux, ombilicaux). Côtes droites (Acanthoceras ,
1
1
rothomagense: Cénomanien supérieur). [2406-2408] 1
1
Fagesia. Côtes passant sur le bord ventral, adulte lisse. 3
Section 2 fois plus large que haute. [2415-2417] 2419. Prionotropis woolgari Meek.
LA VIE AU CRÉTACÉ
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2 1 1 X 1
X - 1
1
3
3 2428 .
2420. 24 2 1. 2422 .
2420-2422. Peroniceras moureti de Grossouvre.
(
,
1
1
1
1
1
1
1
1
2426-2428.
1
X - Texanites
2 texanus
242 3. 242 4. Rœmer. 2426 .
2423-2425. Gauthiericeras margœ Schlüter (d'après DE GROSSOUVRE).
,,
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,,
1
•,
243°· ,
243 1 - 2 43 2 .
Tissotia tissoti
(Bayle).
2429-243°. Barroisiceras
halberfellneri von Hauer •
•1
(d'après DE GROSSOUVRE).
\- ,
•1
2429· 1
243 2 . 2431.
o·
TISSOTIAcÉs
Du Turonien au Campanien
•
Coquilles lenticulaires, peu épaisses. Ornementation
peu accentuée. Suture rappelant celle des Cératites, aussi
2433· 2434· les appelle-t-on Cératites de la Craie, mais il n'y a pas de
parenté entre les 2 groupes, il s'agit ici de formes régres-
•• 2433- 2 435. sives. Section élancée, ogivale.
Neolobites
vibrayeanus
Tissotiidés (Coniacien).
• d'Orbigny Barroisiceras: tubercules de part et d'autre du bord
••
• (d'après ventral et de l'ombilic; côtes larges et flexueuses (Conia-
2435· H. DOUVILLÉ). cien inférieur et moyen). [24 29-243°)
•
FAUNES MARINES
•
(Schlotheim). .
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Blainville. , --estomac
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1 2439· 244°·
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• •
2437· 243 8 . 2439- 2 444°. siphon -------. _phragmocone
Belemnitella mucronata
2437-2438. Duvalia Lata Schlotheim.
Blainville. 2443. Conoteuthis -nageoire
dupiniana
d'Orbigny. f3J//
Tissotia: coquille très involute. Ornementation faible, _ _._. rostre
carène lisse. Suture caractéristique : lobes étroits et
denticulés, selles arrondies, indivises (Tissotia tissoti:
Coniacien moyen). [2431-2432] 2442. Belemnoteuthis syriaca Roger.
Au voisinage :
Neolobites (Cénomanien) : cloison très simplifiée,
rappelant celle des Goniatites. Coquille involute à orne-
mentation faible (Neolobites vibrayeanus). [2433-2435] ventrale antérieure (scissure). On voit souvent, sur le
rostre, des arborisations vasculaires. Belemnitella muero-
nata: Sénonien supérieur d'Europe. [2439-244°]
Nautiloïdes Actinocamax (Crétacé supérieur) : le phragmocône
n'est entouré par le rostre que sur une faible partie.
l\iombreux Nautilidés parmi lesquels : Hercoglossa à Rostre plus ou moins en massue. Incision ventrale courte.
cloison relativement compliquée. [243 6] Actinocamax quadratus (Sénonien inférieur) : alvéole à
section carrée et s'élargissant fortement vers le haut :
elle a donc la forme d'une pyramide quadrangulaire.
Dibranchiaux [244 1]
Belemnoteuthidés. Belemnoteuthis continue. Conoteuthis
DÉCAPODES (Crétacé inférieur) a un phragmocone développé, à cloi-
sons obliques et rapprochées. [2442-2443]
Belemnitldés. Duvalia (Jurassique supérieur et Crétacé
inférieur) : Belemnites plates à sillon dorsal. Rostre aplati
•
latéralement et étalé dans le sens dorso-ventral. Sillon OCTOPODES (PIEUVRES)
alvéolaire dorsal court. Duvalia lata (Valanginien infé-
rieur) : sillon dorsal s'étendant jusqu'à l'apex. Duvalia Palœoctopus : Sénonien de Sahel-Alma (Liban) (Palœoc-
dilatata (Hauterivien d'Europe y compris la Russie, topus newboldi) : 45 millimètres de long sur 40 millimètres
Mrique du Nord, Madagascar, Inde) : sillon dorsal ne de large. Tête étroite; 8 bras robustes, longs de 100 milli-
s'étendant que sur la moitié antérieure. [2437-2438] mètres, portant une rangée de ventouses. Coquille interne,
Acroteuthis (Jurassique terminal - Néocomien). légèrement calcifiée, avec trace de rostre. Une poche à
Belemnitella (Crétacé supérieur) : alvéole à section encre. Cet animal avait une vie nageuse et flottante. Il
circulaire. Le rostre embryonnaire offre parfois une mangeait des Poissons et des Crustacés (on en a trouvé
forme en massue, mais chez l'adulte il est généralement des fragments à l'emplacement de son tube digestif).
cylindrique. Sillons latéro-dorsaux. Incision alvéolaire C'est le plus ancien Octopode connu. [2444]
33° LA VIE AU CRÉTACt
b,
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2447. Valve brachiale. 2448. Valve pédonculaire.
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2447-2448. Theàdea papillata Schlotheim.
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•
Valve brachiale.
2449. Thecidea (Lacazella)
mediterranea Risso
Valve brachiale. (d'après WOODWARD).
2 446. Crania anomala Müller. Époque actuelle.
Époque actuelle X 2.
,
Valve brachiale.
2445. Crania costata Sowerby. aréa cardinale et du foramen apical (Thecidea radiata:
Sénonien supérieur). [2447-2449]
Ifélicolophides
BRACHIOPODES
Rhynchonellidés. Cyclothyris : côtes nombreuses. Cyclo-
Les Brachiopodes sont en régression. thyris cuvieri (Turonien) ; Cyclothyris vespertilio (Sénonien).
[245 0 - 2 45 1 ]
Parmi les Inarticulés, on peut citer des Cranlidés Peregrinella (Crétacé inférieur) : de taille assez grande
(Crania costata: Sé.nonien supérieur, fixé par la valve (5-6 cm), plaques dentales très fortes, long septum médian,
pédonculaire et à fortes empreintes musculaires internes). foramen circulaire, commissure rectiligne, côtes fortes.
Coquille calcaire. [2445-2446] Peregrinella multicarinata (Hauterivien supérieur: fosse
vocontienne, Carpathes, Caucase). Précisons que le test
n'est pas perforé. [2452]
Collolophides
•
•
FAUNES MARJNES 33 1
1
• •
-1'\-opesle
2461. Mystriopora
mochleri Lang.
2'460.
Herpetopora
araliea 2463. Flustrellaria fragilis
Lang. d'Orbigny. x 25
2464.
Collura athulia 2462 .
(d'Orbigny). Bactrellaria rugica
Il faut citer des Térébratules trouées: Pygope " Pygope
Marsson.
diphyoides (Berriasien) : diffère de Pygope janitor (Titho-
x 25
nique) par un bourrelet entre les 2 ailes. [2456-2457]
2465. Hoplocheilina
oseultfera (Reuss).
TÉRÉBRATELLACÉS. - Kingena (Crétacé inférieur et
moyen) .: bec recourbé. Kùzgena lima (Cénomanien).
Magas: coquille lisse à septum très développé à la valve
brachiale Magas pumilus (Aturien). [2458-2459] Calloporidés. Baùrellaria, Flustrellaria. [2462-2463]
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X 25 X 15 X 25 X 10
X 25
2467. H oplitœchmella 468. Euritina eurita 2469. Dictuonia 2470. Mumiella
2466. Gargantua 2
aceste (d'Orbigny).
bidens (Busk). vespertilio Hagenow. (d'Orbigny). mumia (d'Orbigny).
-;····-
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• •
Ë ..: ~
x 50 x 50 x 37,5
X 37,5
x 37,5 2474· 2475· 2477·
x 37,5 X 50 247 6 .
Thoracopora Taractopora Lagynopora Prodromopora
247 2 . costata confusa prœcursor
247I. Otopora 2473· lagena Lang.
Ctenopora Lang. Lang. Lang.
Myagropora auricula
muscipula Lang. pecten
Lang. Lang.
Ot::
\' ----::.-~
X 37,5
X 37,5 x 37,5
2479· x 50
Hystricopora 2480. 248 I.
•• Dishelopora Geisopora 248 3.
horrida Eucheilopora
Lang. bicuspis Lang. protecta Lang.
X 37.5 labiosa Lang.
x 50 X 50. X 50
247 8 .
248 5. 248 4. 2482 . Graptoporella
Morphasmopora Baptopora Andriopora scripta Bassler
jukes brownei •
zmmersa homunculus Melllbranicellariidés: Dictuonia. [24 69]
• (d'après
(Bryone) Lang. Lang. LANG). Cribrilinidés: MumieZla. [2470]
(d'après LANG).
Mya~roporidés. Myagropora. [247 1]
Otoporidés. Otopora. [2472]
Ctenoporidés. Ctenopora. [2473]
'~ç.~ .• ~.
Thoracoporidés. Thoracopora. [2474]
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La~ynoporidés. Lagynopora, Prodromopora.
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. • [247 6 - 2 477]
".
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Calpidoporidés. GraptoporeZla. [247 8]
X 25 Disheloporidés. Hystricopora, Dishelopora.
X 25 X 37,5 2488 . X 25 [2479- 2 4 80]
2486 . 248 7. Diacanthopora 248 9. Rha"cheoporidés. Geisopora. [24 81 ]
Sandalopora Polycephalopora bispinosa Castanopora
soccata Lang. hydra Lang. Lang. castanea Lang. Andrioporidés. Andriopora. [2482-24831
•
FAUNES MARJNES 333
•
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a.viculaire couronne de , "
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(d'après CANU et BASSLER).
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Segment fusiforme
de Fusicellaria
Pelmatoporidés. Baptopora, Morphasmopora, Sanda- pulchella d'Orbigny.
Zapora, Polycephalopora, Diacanthopora, Castanopora.
[2484-24 8 9]
Apparition des Ascophora, pourvus d'un sac compen-
sateur équilibrant la protraction et la rétraction des tenta-
cules. . [2489 bis]
Porinidés. Beisselina, Columnotheca. [2490-2491]
Hippothoidés. Dacryoporella. 2492]
Hippoporinidés. Balantiostoma. [2493]
Cheiloporinidés. Cianotremella. [2494]
Orbituliporidés. Hagenowinella. [2495]
Fusicellariidés. Fusicellaria. [2496]
•
ÉCHINODERMES
Astérides
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Centro-
249 8 . X 4,5
Marsupites testudinarius (Schlotheim) _ ----" Radiales
(d'après BATHER). 25°°. X 2,5
2499. Uintacrinus socialis GRINNEL Tor)'nocrinlls granlllatus
(d'après SPRINGER). (Jrekel).
En grisé les interbrachiales.
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(d'après Bnu, NICK- IELSEN). (d'après WRIGHT).
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[25 18 -2520] 25 1 4. 25 1 2. X 4
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Discoideidés. Épaisses cloisons internes radiales. Ambulacre Appareil apical. Ambulacre de la face
Discoidea : forme hémisphérique avec une face inférieure de la face supérieure,
plane. Périprocte infère. Appareil apical pentabasal (la inférieure. 2 5 l 0-25 l 4. Contllus conicus Breynius.
plaque basale III a reparu). Dans chaque interradius,
•
il y a 2 fortes saillies internes, cloisons verticales radiées,
qui donnent sur le moule interne des sillons très marqués, \
.
d'où un aspect caractéristique de l'ensemble. Tubercules
perforés et crénelés. Dents carénées. [2521-2525]
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2 542-2 544. Hemipneustes striato-radiatus d'Orbigny. ,","
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Apparition du groupe des MÉRIDOSTERNES caractérisés .. .. - . 1. '
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2539-2541. Echinocorys
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[2535- 2 53 8] "
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plaque III a disparu) Echinocorys reglliaris, Echinocorys · . '. . ...
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Hemipneustes (Maëstrichtien) : forme grande et ovoïde, •
mais avec un sillon antérieur profond et une face inférieure ..
plane. Les ambulacres postérieurs ont des pores externes
allongés (transformés en fentes transversales). (Hemip-
llellstes radia tus : péristome limité en arrière par une
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forte lèvre). [2542-2544] • •,
Apparition des AMPHISTERNES, où le plastron offre un -
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labre adjacent, en arrière, à 2 plaques sternales également 2539. Face inférieure. 254°·
LA ViE AU CRÉTACÉ
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2546. Face apicale. 2547. Face inférieure. 2548. Appareil apical.
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2546-2548. Toxaster retusus (Lamarck).
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2556.
Ambulacre
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./ 2545· Plastron de Spatangus actuel
(d'après CUÉNOT).
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Appareil apical.
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anus placé au milieu de la troncature postérieure. L'am-
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bulacre impair est un peu différent des autres. Ce genre
était très répandu dans les faciès vaseux et a permis
• 255!. Fragment d'établir une échelle pour les marnes à Spatangues.
d'ambulacre impair Epiaster (Aptien-Sénonien), [2545-2548]
2 552. Fragmen~ d'ambulacre pair (gauche) Heteraster (= Enallaster) : ambulacre antérieur à pores
posténeur. (d après DEVRIÈS). (d'après DEVRIÈS).
de formes variées (Heteraster oblongus : Barrémien à faciès
2549- 2 552. Heterasfer oblonglls d'Orbigny. urgonien). [2549-2552]
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FAUNES MARINES 339
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•
LA VIE A U CRÉTACÉ
2572. Elasmosallrus
(d'après D. M. S. WATSON). •,. •
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.\ "..
•• 2 2567. Cyclobatis
x - longicaudatus
-....P, , 3 (d'après
ARAMBOURC).
J
x
2570. Holcolepis lezcesiensis (d'après WOODWARD). 3
Pofr
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•
SAUROPTÉRYGlENS
Apparition des ANGUILLES, des Poissons de mers
, .
profondes. Un Poisson-volant dans le Crétacé supeneur : Ils continuent, en revanche, à prospérer; il Y a surtout
Chirothrix. des PLÉSIOSAURES, formes à long cou, Elasmosaurus (Cré-
tacé supérieur du Kansas), le plus grand de tous les
• Sauroptérygiens connus (12,70 m). Le squelette a 126 ver-
•
R.eptiles marIns tèbres dont 76 cervicales. Tête minuscule, cou tellement
allongé que le tronc se trouve cantonné dans le tiers
Fin des Crocodiles marins dès le début du Crétacé. postérieur de la longueur totale de l'animal. La flexi-
Les Ichthyosaures sont en régression et deviennent bilité de ce cou est sans rivale parmi les Sauroptérygiens
très rares au Crétacé supérieur. (flexibilité dorsale, ventrale et latérale). Hydrotherosaurus
FAUNES MARINES
l 2574-2575·
x Archelon ischyros ',\'ieland
32 (d'après W. K. GREGORY).
~=G="
l l
x- Il III x-
ApPARITION DES LÉZARDS MARINS 4 12 1J
••
l
x
90
2577. Plotosaurus (d'après CAMP).
25 8 0. l
Fragment de maxillaire X -
2
de Globidens alabamensis
Gilmore.
1
x
20
apex
etamlnes sterr/e receplacle ovuMrire
FLORES TERRESTRES
bractees poilues
Récapitulons :
pinnules portant les L'ère des Thallophytes a duré du Précambrien au
sacs polliniques Gothlandien ;
l'ère des Cryptogames vasculaires, du Gothlandien au
Permien, à savoir l'ère des Psilophytinées, du Gothlandien
au Dévonien moyen, l'ère des Cryptogames vasculaires
proprement dites et des Préphanérogames, du Dévonien
supérieur au Permien ;
l'ère des Gymnospermes, du Permo - Trias au Crétacé
inférieur.
A partir du Crétacé inférieur s'instaure l'ère des
Angiospermes qui dure encore.
2582. Fleur de Cycadeoidea dacotensis Passons en revue le monde végétal au Crétacé.
(d'après WIELAND et SCOTT).
FilicaJes
Mosasaurus: dans la craie de Mœstricht (lézard de la
Meuse), 12 mètres. Crâne long et plat, rappelant celui Seules comptent les FOUGÈRES Leptosporangiées. Les
des Varans (pourvu d'un trou pinéal dans le pariétal). Polypodiacées, qui ont un sporange à anneau vertical
Dents non seulement sur les maxillaires, mais aussi sur et à déhiscence oblique, se diversifient.
la voûte palatine (dents ptérygoïdiennes). Les mâchoires Palmoidopteris (Albien de Tunisie) rassemble dans son
inférieures, faiblement unies en avant par une symphyse bois des faisceaux libéra-ligneux de Fougère et de Mono-
ligamentaire pouvaient s'écarter et ainsi permettre l'ab- cotylédone sur une même coupe (Boureau).
FLORES CONTINENTALES 343
2588. Sequoia
ambigua.
2 584. Cycadeoidea dacotensis
Fragment d'étamine
portant des microsporanges
(d'après WIELAND).
25 8 7.
Abietites
2585. Windwardia crookalli Cllrvifolius.
(d'après FLORIN).
25 86 .
Araucaria tOl/casi.
Préphanérogames
Gymnospermes 259°·
Magnolia
2589. Salix 259!. Lauras telonensis
Les BENNETTITALES et les NILSSONIALES disparaissent infracretacea. palt1'ocretacica. Turonien.
au cours du Crétacé. Au Wealdien, apogée et fin de Cyca-
deoidea.
Les CYCADALES, les GINKGOALES (Windwardia) et les Sur la côte Est des États- Unis, la formation du Potomac
CONIFÈRES diminuent d'importance mais persistent jus- (épaisse de 200 m) dessine une bande continue dans le
qu'à nos jours. New- Jersey, le Maryland, le district de Columbia et
Les Gymnospermes de type généralisé sont abondants: la Virginie Orientale. Elle comprend des conglomérats,
Proto pinacées dont le bois offre des caractères mixtes des arkoses, des sables, des argiles avec lentilles de lignites
d'Abiétinées et d'Araucariées annonçant les espèces et de minerais de fer. Cette formation a fourni une flore
actuelles d'Abies et d'Araucaria. [2581-2588] très riche, d'âge albien.
Au Portugal, une formation détritique fluviatile à
graviers et à gros blocs roulés, correspondant à un grand
Angiospermes delta torrentiel, s'étend au nord-est de Lisbonne, sur la
région de Torres Vedras, de Cercal et de Peniche. A Cer-
Le fait capital, c'est le développement des fu'lGIO- cal, elle a fourni une belle flore à végétaux, dont les
SPERMES, c'est-à-dire des plantes à fleurs, plantes dont plus anciennes Dicotylédones connues en Europe (Barré-
les ovules sont enfermés dans un ovaire, formé de mien ou Aptien).
carpelles. Au Sahara, le continental intercalaire de Dibella a fourni
Ce développement se produit dans la région circum- des Dicotylédones, encore rares, d'âge "Vealdien, de type
polaire arctique (au Groënland et au Spitzberg) et de Cinnamome et Laurier (Boureau, 1955).
là les Angiospermes ont gagné l'Amérique, l'Europe et
l'Asie. . Au CRÉTACÉ INFÉRIEUR, on peut citer parmi les prin-
Au Groenland, sur la côte Ouest (presqu'île de Nugsuak cipales Dicotylédones : Peuplier (Populus) , Figuier
et île de Disko), le Crétacé est représenté par une série (Ficophyllum) , saule (Salix), Orme (Ulmus), Platane
wealdienne presque entièrement continentale, qui a été (Platanus), Magnolia. Lauracées : Laurus et Sassafras,
préservée par une coulée de basalte. C'est dans la partie Menispermites. [25 89- 2 59 1 ]
inférieure de cette série qu'a été trouvée la flore crétacée Les Angiospermes se multiplient et se répandent
où les Dicotylédones sont associées à des Fougères et sur la planète avec une rapidité foudroyante.
à des Gymnospermes. La flore du Potomac renferme 30 p. 100 d'Angio-
344 LA VIE AU CRÉTACÉ
FAUNES TERRESTRES
MOLLUSQUES
INSECTES
•
FAUNES CONTINENTALES 345
2602. Gorgosallrlls
• libratus Lambe.
13,
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l
x- 2 600 bis. Protùnaspis costalis
25
Kinsey.
2601. Struthiomimus altus (d'après OSBORN).
2 à la vertèbres cervicales; l à 13 vertèbres dorsales.
•
non canuvore. On ne saIt s'il se nourrissait de végétaux
ou d'œufs? [2601]
AMPHIBIENS CARNOSAURIENS. - Reptiles carnivores : dents aiguës
et tranchantes, membres postérieurs adaptés à la marche
Au Crétacé, apparition des URODÈLES. bipède rapide, membres antérieurs très réduits, mais
armés de griffes puissantes, et spécialisés dans la préhen-
sion des proies. Tête grande et très mobile, parce que
DINOSAURIENS l'atlas est réduit à un anneau. Crâne fenestré : fosses
nasales, fenêtres pré-orbitaires, orbites, fosses tempo-
Saurischiens rales. Queue robuste qui devait agir comme balancier.
Gorgosaurus (Crétacé supérieur du Canada) : 8 à
THÉROPODES 9 mètres de long, crâne de 85 centimètres. Côtes abdo-
minales formant une cage protectrice pour les entrailles,
CŒLUROSAURlENS. - Survivent, mais augmentent de queue longue et puissante. [2602]
taille, par exemple Struthiomirnus (Campanien de l'Al- Tyrannosaurus (Crétacé supérieur du Montana) est
berta, Canada), en forme d'Autruche, sans dents, proba- le roi des Reptiles carnivores. Il représente un maximum
blement avec un bec corné. Animal très léger, offrant une de spécialisation. Le squelette a 14 mètres de long, 5 mètres
remarquable adaptation à la course. Orbite très grande. de haut, un crâne de 1,40 m, des dents de 15 à 20 centi-
Membre antérieur moins long que le postérieur, mais mètres et un arrière-train extrêmement puissant. La
cependant bien développé et préhensile. Queue très disposition des os du pied semble indiquer une allure
longue. On ne sait rien sur son mode de vie : animal digitigrade. Une forme voisine dans le Gobi. [2603]
•
LA VIE AU CRÉTACÉ
-
../
/
-
260 4.
Iguanodon bernissartensis
Boulenger.
•
FAUNES CONTINE:-JTALES 347
Fosse Quadratojugat
supratemporale r ."
~~r
(
(
\
( "
Jugal
Orbite+\-
Y\...+-"
•
I+-Nasal
261o. Reconstitution
-\"Prémaxillaire 26°9. Reconstitution de l'aspect d'ensemble. de la tête.
2609-26ro. Corythosaurtls (d'après COLBERT).
2 6r r. Parasaurolophus
(d'après COLBERT).
Reconstitution de la tête,
en pointillé le trajet de l'air.
26 r 3·
Cerveau.
26r4. AnkyloSGlIYlIs (d'après H. COLBERT).
Pachycephalosaurus.
pa,
,
soit connu parmi tous les Reptiles : au minimum 50 ran- fr
pfr,
gées, chacune de 6, soit 300 dents sur chaque demi-
mâchoire. Certains en avaient 2 000 (Anatosaurus). Ces
dents permettaient de broyer les Equisetinées imprégnées - _opt
de silice. Des portions de la peau ont été conservées
dans un exemplaire momifié de Anatosaurus annectens:
elle était tuberculée. Longue queue pouvant servir à la
natation. Mode de vie probablement amphibie. Anato-
saurus,. Edmontosaurus. Corythosaurus: la tête porte
une crête nasale qui rappelle celle d'un casoar. Parasauro-
/ophus: crête nasale, extraordinairement longue, dépas-
sant beaucoup le crâne vers l'arrière. Elle est formée ,
san
par 4 tubes; les 2 supérieurs appartenant aux prémaxil-
laires et les 2 inférieurs aux os nasaux. [2607-2611] 2608. Edmontosaurus regalis (d'après LAMBE).
Les Hadrosauridés étaient amphibies car leurs narines ar : articulaire; dt: dentaire; Ir: frontal; jll : jugal;
s'ouvraient au sommet de leur crâne, leurs pattes étaient la : lacrymal; 11lX: maxillaire.
palmées; queue disposée pour la nage. On pense qu'ils
se nourrissaient de plantes aquatiques et vivaient dans
Plus de Stégosaures, remplacés écologiquement par
de grands marais semblables aux « swamps » actuels de
les Nodosauridés (= Ankylosauriens): carapace der-
la Floride et de la Louisiane.
mique très développée (Crétacé inférieur et supérieur).
On a pensé que des crêtes, comme celle de Parasauro-
Ankylosaurus (Crétacé supérieur d'Amérique du ord):
/ophus leur permettaient de rester assez longtemps sous
plus de 4 mètres de long. Corps surbaissé; grand crâne;
l'eau et même de s'y nourrir de plantes aquatiques, ces
solide armure dorsale de plaques osseuses. Scolosaurus
crêtes formant une chambre d'emmagasinement de l'air.
(Sénonien du Canada) : envÎron 4 mètres de long. Animal
Mais peut-être s'agissait-il d'une simple hypertélie.
large, bas sur patte, protégé par une armure dermique
Pachycéphalosauridés (Campanien - Danien d'Amé-
comportant des plaques munies d'épines. [2614-2615]
rique du Nord). Crâne très épaissi et portant des tuber-
cules. Pachycephalosaurus. [2612-2613] Cératopsidés. Quadrupèdes trapus à tête énorme
•
LA VIE AU CRÉTACÉ
.........
-
2620. Chasrllosaurus belli Lambe (d'après RUSSELL) .
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•
-
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• ,
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2616. Protoceratops. (Inspiré de Ch. R. KNIGHT).
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•
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grande, 2 cornes supraorbitaires moyennes. Un couvre- plus de 7 mètres d'envergure. Le poids de l'animal est-
nuque très long, dépassant l'aplomb de l'épaule. [2620] estimé à environ 12 kilos. C'est donc le plus grand et le
Les Cératopsidés étaient des herbivores, vivant sur la plus léger planeur réalisé dans le monde vivant. Crâne
terre ferme. D'après les proportions des membres ainsi très long et léger se terminant en avant par un bec édenté
que la position des canaux semi-circulaires, on pense et se prolongeant en arrière par une crête supra-occipi-
qu'ils se tenaient le museau incliné vers le sol, les cornes tale que l'on interprète comme un gouvernail. Gorge
pointées vers J'avant. La faible hauteur de J'avant-train pourvue d'une poche membraneuse (interramale) analogue
leur permettait des volte-face rapides. De plus, leur à celle du Pélican, où le Pteranodon emmagasinait ses
tête était capable de mouvements latéraux et de mou- proies : Crustacés et Poissons. Le cou, robuste, offrait
vements de rotation autour de J'axe longitudinal. Tout une série d'articulations additionnelles qui devaient
cela leur donnait le moyen de tenir tête aux grands donner au bec une grande puissance de choc. La ceinture
prédateurs (par exemple Tyrannosaurus). scapulaire, particulièrement robuste, est articulée sur
Mais on a trouvé sur leur collerette et sur leurs premières une énorme projection antérieure du bréchet, servant
vertèbres des traces de blessures graves, des mâchoires de point d'appui très puissant pour les ailes. Le mode
et des cornes brisées et ceci indique que ces animaux de vie du Pteranodon devait être analogue à celui des
devaient se livrer entre eux de furieuses batailles. Frégates actuelles et ces animaux s'aventuraient en mer
jusqu'à plus de 100 kilomètres des côtes. [2621]
Nyctosaurus, Sénonien du Kansas et du Brésil, plus
AUTRES REPTILES TERRESTRES petit et moins spécialisé (pas de crête occipitale). [2622]
TORTUES déjà différenciées dans leurs diverses ten- EXTINCTION DES GRANDS REPTILES
dances. Nombreux LÉZARDS. •
•
A la fin du Crétacé, disparition totale des Ichthyo-
Apparition des SERPENTS différenciés à partir des saures, déjà en régression auparavant; des Saurop-
Lézards. Pachyophis (Crétacé inférieur d'Europe). CROCO- térygiens ; des Dinosauriens, encore nombreux et floris-
DILES de plus en plus modernes. sants au Sénonien, et des Ptérosauriens, déjà en voie de
voie de régression.
Rester(tnt au Tertiaire, les Tortues, les Lézards, tes
, Serpents, les Crocodiles et un seul Rhynchocéphale.
REPTILES VOLANTS
Tous ayant résisté à la concurrence mammalienne.
Ptérosauriens
CAUSES DE L'EXTINCTION. - L'élévation des terres
Rares, sauf dans la Craie du Niobrara. Il n'y a plus de (orogénèse laramide) peut avoir joué localement contre
Rhamphorhynchides. Tous s'éteignent avant la fin du Cré- les Dinosauriens amphibies en limitant les marécages
tacé. et les lagunes. Les changements de climat ont modifié
Pteranodon (Santonien d'Amérique du Nord : craie la végétation, donc la nourriture des herbivores. On
du Niobrara, Kansas, Oregon; et de Russie). C'est le plus peut invoquer d'autres causes (dégénérescence, maladies
grand Ptérosaurien dont le squelette complet soit connu : infectieuses). Le problème reste en suspens.
Paléont. Stratigr. fasc. 3. 9
. , •
-
•
pre-
, • , occipital
maxil- ..",.~
laire condyle
,, ,,,
., ,.
! "
2624. Hesperorms
2623. Ichthyornis (d'après MARSH). (d'après MARSH).
OISEAUX
bulbe
clfactlf --+--'l~-
Rien de connu au Crétacé inférieur; pas de documents.
Au Crétacé supérieur, on connaît des formes aquatiques
;l.--f-' Il à VI
1
(Craie du Niobrara). Ichthyornis (Crétacé supérieur du
Kansas) ; bon voilier de la taille d'une mouette. Hespe-
hémisphères
V3 rornis (Crétacé supérieur du Kansas) : l mètre de hauteur.
cérébraux Crâne semblable à celui des Plongeons actuels. Les
VII-Vlll
mâchoires pouvaient s'ouvrir largement. La mandibule
•
sznus VII portait des dents insérées dans un sillon. Membres posté-
tranve:'se --1& rieurs puissants, queue assez mobile. C'était un Oiseau
aquatique, mais qui devait pondre sur le rivage.
IX à Xl [2623-2624]
Apparition des CARINATES avec le Pélécaniforme
XII
lobe central Elopteryx (Crétacé supérieur de Transylvanie), et avec
du cervelet les Ansériformes du groupe des Flamants Scaniornis
2626. Reconstitution de l'encéphale. , . et Parascaniornis du Crétacé supérieur d'Europe; enfin un
Les chiffres romains indiquent les émergences des nerfs cranlens. premier Canard, Gallornis.
2625-2626. Ptilodus montanus (d'après G. G. SIMPSON).
-- MAMMIFÈRES
LA VIE AU CRÉTACÉ 35 1
• Valanginien
,
Zone à Platylentieeras gevrili 1 Platylenticeratien Zone a Kilianella roubaudi
Zone à Platylenticeras mareoui i •
Hauterivien •
,
Zone à Neoeomites
•
1l0TlCUlIl -- Lyticocératien Zone aLeopoldia eastellanensis
,
Zone a Aeanthodiscus radiatus
,
Zone a Crioeeras eaprieornu - Crioceratien
• , ,
Zone a Sùnbirskites phillipsi - Sirnbirskitien Zone a Crioeeras duvali
Barrémien
• , •
Zone à Crioceras strombeeki Zone a Des11loeeras saym
Zone à Crioeeras raroeinetllm
( Paracriocératien
,
Zone à Hoplocrioeeras fissieostatum \ Zone a Hoplites angulicostatus
Zone à Heteroceras elegans , • •
Zone à Heteroceras rœveri 1, Zone a Holeodiseus eaillalldinus et Crioeeras emeYlel
•
Zone à Heteroceras dene k11lanni
1
Zone à Heteroeerds robllstum ,
Zone à Heteroeeras pingue Zone a Pulehellia pulehella
Heteroceratien
Zone à Heteroceras innexu11l ,
Zone Macroseaphites yvani
a,
Zone à Aeoneeeras haugi Zone a Silesites seranonis
,
Zone a Heteroeeras astieri
Zone à Aneyloeeras sealare •
Aptien
INFÉRIEUR Bedoulien
Zone à Paraneyloceras? sparsieosta Zone à Leopoldia bodei
Zone à Hemierioeeras rude Parancylocération Zone à Parahoplites weissi
Zone à Paraneyloeeras bidentatum Zone à Deshayesites deshayesi
Zone à Leopoldia bodei
Zone
Zone
à Parahoplites weissi
à Deshayesites hambrovi ~ Deshayesitien
Zone à Deshayesites eonsobrinoides
SUPÉRIEUR Gargasien
Zone à Tropceum hiIIsi Zone à Aeanthohoplites sehimidti
Zone à Tropceum bowerbankii ( Tropaeurnien
Zone à Ammonitoceras tovilense
Zone à Parahoplites nutfieldensis
Zone à Aeanthoplites asehiltensis
1 Parahoplitien
9'
•
•
35 2 LA VIE AU CRÉTACÉ
A/bien
INFÉHIEUR = Zone de Clansayes
Zone à Hypaeanthoplites nolani Zone à Hypacanthoplites nolani
1
\ Acanthoplitien
Sous-zone i, Hypacanthoplites pallcieostatus
Sous-zone à Hypacanthoplites trautseholdi
Zone à Hypaeanthoplites jaeobi Sous-zone à Hypacanthoplites jacobi
Zone à Leymeriella sehrammeni
Zone à Leymeriella aeuticostata ~ Leyrneriellien Zone à Leymeriella tardeJurcata
Zone à LeY1lleriella regularis
MOYEN
Zone à Douvilleieeras mamillatum Zone à Hoplites dentatus
Zone à Douvilleieeras inœquinodu1l/ Sous-zone à Hoplites dentatus
Zone à Hoplites benettianus et Anahoplites milnetieus
Hoplitien
Zone à Hoplites dentatus Sous-zone à Hoplites nitidus
Zone à Anahoplites intermedius et Dipoloceras sllb-delaruei
Zone à Hoplites niobe
Zone à Dipoloeeras subdelaruei Zone à M ortoniceras hllgardianllm
Zone à Hoplites lautus-nitidus 1 Euhoplitien Sous-zone à Mortonieeras prieei
Zone à Hoplites daviesi et Hysteroceras carinatlllll
Zone à Dipoloeeras cristatlls \
SUPÉRIEun ,
,
Zone à Hysteroceras orbignyi
Zone à Hysteroeeras varicosum
• ( Hysteroceratien
Zone à Flysteroceras varicosum
Zone à Callihoplites auritus
Zone à Hoplites œquatorialis )
Vraconnien
Zone à Hoplites (Arrhapoceras) Zone à Stoliezkaill dispar, Pervinqllieria rostrata, Turrilites
Sllbstllderi bergeri
Zone à Stoliezkaia dispar et Per'vin- Pleurohoplitien •
quieria perinfiata 1
Zone à LeY1lleriella acuticostata
SUPÉRIEUR
Zone à AcantllOceras rothomagense Zone à Aeanthoceras cenomanense et Acanthoceras eunningtoni
Zone à Metoieoceras pontieri Zone à Aeanthoceras rothomagense
Zone à Mantellieeras vicinale
Angournien
Zone à Romanieeras ornatissimum Sous-zone à Romaniceras ornatissimu1ll •
Zone à Romanieeras deverianum Zone à Pseudojacobites Jamzeryi
-
,
LA VIE AU CRÉTACÉ 353
Sénonien
Coniacien
Zone à Peroniceras, Prionocyclus
Zone à Barroisiceras haberfellneri
Zone à Gautiericeras margœ
Santonien
Zone à Texanites texanus et Puzosia corbarica
Campanien
Zone à Baculites
Maestrichtien
Zone à PachydisClis neubergicus
Orbitolina lentiClilaris, Choffatella decipiens, Coscinoconus Flabellines papilleuses, Rotalia exculpta et Palnlllia baudoui-
alpil/lls mana
Globotruncana lapparenti, Sllbalveolina dordonica, Monolepi-
dorbis dOllvillei
•
Oargasien et A/bien
Campanien
Orbitolina conoidea var. subconcava, Orbitolina mammillata, Subalveolina dordonica, J11onolepidorbis dOllvillei. Bolivina
Orbitolina conica-plana draco (= Zone à Actinocamax quadratus), Globotruncana
arca, Globotruncana globigerinoides
Berriasien
Belemnites lateralis
Va/anginien Va/anginien
Belemnites lateralis Zone à Belemnites pistiliiformis
Zone à Duvalia Lata (= Zone à Kiliallelia roubaudi)
l1auterivien l1auterivien
Hibolites jaculum Duvalia dilatata
Barrémien Barrémien
Oxyteuthis jasykowi
Oxyteuthis pugio
•
Aptien Aptien
Oxyteuthis brunsvicensis (= Zone à Deshayesites
deshayesi) Duvalia grasi
Belemnites ewaldi
A/bien
Zone à Neohibolites minimus (= Zone à Hoplites dentatus)
Cénomanien
Zone à N eohibolites ultimus
Zone à Actinocamax verus
Zone à Actinocamax plenus
Turonien
)l )1
Coniacien
Zone à Actinocamax westfalicus
Santonien
Zone à Actinocamax granulatus
Campanien
Zone à Actinocamax mamiliatus
Zone à Actinocamax quadratus
Maestrichtien
Zone à Belemnitelia mucronata
Zone à Belemnitelia lanceolata
LA VIE AU CRÉTACÉ 355
Aptien
•
j
Zone il flloceralll1ls sa/omoni ct Inocera11lus l1eoco1llie11Sis
A/bien
Vraconnien
Cénomanien
Zone il Gnesioceramlls cripsi, Inoceramus etheridgei, Inoceramus tenuis (= Zone à Sch/oenbachia varians)
Zone à Smodingoceramus virgatlls
Zone à Cricoceramus pictus (= Zone à Acanthoceras rothomagense)
Turonien
Coniacien
Santonien
Campanien
Maestrichtien
lY. B. - Les divers noms précédant les nonlS spécifiques représentent des sous-genres, introduits par Heinz) et qUI ne sont pas admis
par tout Je monde; la plupart des géologues conservent le nom d' Inoceramus pour toutes les espèces.
•
LA VIE AU CRÉTACÉ
•
Va/anginien MOYEN
Matheronia eurystoma, Valletia, Gyropleura, Monopleura Apricardia archiaci, Plagioptychus arnaudi, Radiolites socialis,
Durania cornupastoris, Biradiolites lumbricalis, Orbignya
prùllordialis, Vaccinites prœpetrocoriensis
l1auterivien : pa.s de Rudistes spéciaux.
SUPÉRIEUR
CClniacien
Aptien
Agria gardonica, Prœradiolites requieni, Radiolites sauvagesi,
INFÉRIEUR Biradiolites canaliculatus, Orbignya incisa, Vaccinites
moulinsi, Vaccinites corbaricus, Vaccinites giganteus, Vac-
Matheronia virginiœ, Gyropleura kiliani, Horiopleura almerœ, cinites zurcheri -
Pachytraga lapparenti, Caprina.douvillei, Prœcaprina varians,
Offneria rhodanica
Santonien
SUPÉRIEUR
INFÉRIEUR
Polyconites verneuili, Sphœrulites rousseli Monopleura marticensis, Agria excavata, Prœradiolites toucasi,
Sphœrulites boreani, Radiolites matheroni, Biradiolites
acuticostatus, Orbignya prœrennensis, Orbignya toucasi,
A/bien : pas de Rudistes spéciaux. Orbignya sublœvis, Vaccinites dentatus, Vaccinites gallo-
provincialis
•
Vraconnien SUPÉRIEUR
Cénomanien Campanien
SUPÉRIEUR
Maestrichtien
Apricardia guerangeri, Gyropleura cenomanensis, Polyconites
operculatus, Sellœa quadripartita, Caprina adversa, INFÉRIEUR
Caprinula boissyi, Ichthyosarcolithes triangularis, Agria Sphœrulites crateriformis, Biradiolites royanus, Orbignya
grossouvrei, Prœradiolites fleuriaui, Sphœrulites foliaceus, lapeirousei.
Sauvagesia nicaisei
SUPÉRIEUH
•
,
•
'.
LA VIE AU CRÉTACE 357
Toxaster granosus
Coniacien
Pygurus rostratus
Santonien
1fauterivien Zone à Micraster cor-anguinum
Zone à Uintacrinus westphalicus
Toxaster retl/slls Zone à Marsupites testudinarius
1fauterivien Aptien
Cythere triplicata, Cytherelloidea ovata, M onoceratina bis- Bairdia arcuata, Cythere concentrica, Cythereis gaultina,
pinata, Orthonotacythere cuspidata Cytherella mantelliana, Cytherelloidea williamsoniana, Mono-
ceratina longispinata, M onoceratina sherborni
Barrémien A/bien
Orthonotacythere scrobiwlata Cythereis auriculata, Cythereis ornatissima, Cytherella o"l.·ata
, ....
LA VIE A LEOCENE s. 1
OLIGOCÈ E
1
SUPÉRIEUR
l Ludien (de Ludes, près de Reims)
1 Lédien (de Lède, sur l'Escaut, Flandre Orientale en Belgique)
....•, ÉOCÈNE s. s.
MOYEN Lutétien (de Lutèce = Paris) = Bruxellien
...
lil INFÉRIEUR Yprésien (d'Ypres) = Cuisien (de Cuise-Lamotte, Oise) 1
Z
tlil \ Londinien (1)
Ü
0 L dé' () ( Sparnacien (de Sparnacum = Épernay). . . . . . . . .
"" PALÉOCÈNE
an men ( 1 Thanétien (de l'île de Thanet, dans le Kent, Angleterre)
FACIÈS ET PALÉOGÉOGR,APlfIE
..
Au PALÉOCÈNE, dominent les Calcaires pisolithiques à Algues calcaires: biohermes à Algues rouges (Litho-
thamniées), Algues vertes (Dasycladacés, Codiacées). Pour celui de Vigny on discute l'âge: Crétacé supérieur ou
Montien (mais plus probablement Crétacé). On y trouve des Mollusques: le autilidé Hércoglassa des Turri-
telles, des Cérithes, des Lamellibranches. C'est un faciès marin rappelant les trottoirs d'Algues actuels, et qui se
retrouve en divers points de la Téthys.
Dans le bassin de Paris, près de Reims, il y avait des lacs déposant des calcaires à Physes et des sources,
précipitant des travertins. A Sézanne, ceux-ci ont incrusté des plantes avec leurs fleurs et des Insectes. C'était un
taillis de Magnolias, Saxifrages, Vignes, Lierre, Lauriers. Donc climat tempéré.
Les marécages et les lagunes sont fréquents. Certains végétaux sont ceux de pays tropicaux: Rhizocarpus
Pontederia, des plantes des marécages, Sabalites (Palmier), Cyprès et Séquoias. Les eaux douces renferment aussi
des Poissons (Lepidosteus), des Tortues (Trionyx), des Crocodiles.
Dans le Paléocène la flore comportait aussi Dr; ophyllum, des Laurinées (Sassafras, Cinnamomum), des
chênes (Quercus) , de la vigne (Vitis).
Les Mammifères développent une première radiation.
L'ÉOCÈNE s.s. est caractérisé par une transgression téthysienne. Mers chaudes à grands Foraminifères et
Milioles, accompagné. d'Algues encroûtantes.
Apparition des premiers Mammifères marins: Dauphins, Cachalots, Siréniens. .
L'isolement des aires continentales par la transgression crée des PROVINCES A MAMMIFÈRES: l'Australie
paraît avoir été isolée depuis la fin du Crétacé et l'Amérique du Sud a été isolée depuis le début de l'Éocène (s. s.).
Alors a commencé une évolution parallèle des Marsupiaux en Australie et en Amérique du Sud.
L'étude des flores et des faunes indique un réchauffement des terres à partir du Crétacé, mais les paléo-
températures montrent que les mers profondes se refroidissent lentement. L'Alaska, le Spitzberg, le Nord de
la Sibérie et le Groenland sont couverts d'une flore tempérée: Sequoia, Aulne, Poivrier, Chêne, Hêtre, Châtai-
gnier, Orme, Charme. Cette flore indique des précipitations annuelles de l'ordre de 1 mètre à l,50 m. Au Lutétien,
le bassin de Paris subissait un climat subtropical, car on y trouve des Palmiers (Sabalites, Nipadites). Au Ludien,
sur le même bassin de Paris, s'étendait une lagune dans laquelle s'est déposé le gypse de Montmartre. Dans l'eau
Poléont, St ra tigr, 25
•
•
-
•
LA VIE A L'ÉOCÈNE
vivaient des Crocodiles et des Poissons (Amia, Lepidosteus) , dans l'air des Oiseaux et des Chauve-souris. On y a
retrouvé aussi, provenant sans doute des forêts voisines, des Mammifères tapiriformes, un Artiodactyle (Anoplo-
therium) , un type-lièvre (Dichobune) , un type-gazelle (Xiphodon) , des Sarigues, des Créodontes, des Rongeurs.
Flore subtropicale: Lauriers, Arbres à pain (Artocarpus, Figuiers, Palmiers, Chênes, Peupliers).
Apparition des premières Cactées et développement des chevaux à l'Éocène, en Amérique du Nord.
DaT1s le Quercy, paysage karstique avec grottes dans lesquelles vivaient Insectes cavicoles, Myriapodes
solifuges, Serpents, Lézards, Grenouilles, Aigles, Rapace~ nocturnes, Chauve-souris, Lémuriens, Tarsiers, Carni-
vores Créodontes de types divers, Rongeurs, Pangolin : tous ces animaux ont été conservés dans une formation
appelée sidérolithique: argiles rouges latéritiques à concrétions ferrugineuses.
En Auvergne, à Menat, échelonnement des fleurs selon l'altitude: en plaine, forêt-galerie avec Camphrier,
Casse, Sumac, passant à la savane à Palmiers et Mimosas; sur les pentes des montagnes, Chêne, Platane, Poirier,
•
Orme; plus haut, Pin, Sapin, Séquoia, Rhododendron (L. Piton).
'.
• ••
... .
•
.
•
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•
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~
2629-
X 25
63 I. 2 '
Assilina exponens (J. de C. Sowerby).
2 630.
2629- 26 3°.
Articles
isolés.
X 12
r2 632. X3
2 627. Clypeina 2 628-263°. Ovulites margaritula Assilina spira de Roissy
marginoporella (Lamarck) (d'après ROZLOZSNIK).
.1 (d'après MORELLET). (d'après MUNIER-CHALMAS et MICHELIN). Moitié d'une coupe axiale.
1
1
•
•
- .
•
•
FAUN{S MARINES
Cranl/lalions
,Pores bl/ccaux rllels c/oisonnaires
~J.::~:.r...~C;?ou~c:(!l e s v;g;;~;;/ e
1
Lame spirale !:.
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~J ):'~:''- .:~ :.~=.:-. ;'.:.
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• Cordon
marginal
2 633. Schéma de Nummulites (inspiré de Zittel).
Orbitoïdés
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2640 a.
2640 a.-2 640 b. x 17 2638. Pliolepidina pustulosa
Miliola strigilla(a d'Orbigny. (d'après VAUGHAN et COLES
80
Éocène moyen. in GLAESSNER).
En pointillé: le protoplasme.
X 20
2643 a. Section horizontale d'Orbitolites. 264 2 .
1 Schéma (d'après H. DouvILLÉ). Flosculina globosa Leymerie
(d'après REICHEL). 26 41. X 25
En blanc les loges et les pores occupés
par le protoplasme. Alveolina schzvageri Checchia-Rispoli
(d'après REICHEL).
Comparer à la figure 2 16 r, page 306.
• "
.' • Nephrolepidina, Pliolepidina (localisé dans l'Éocène supé-
,
, • rieur des Antilles) et Helicolepidina. [2 638-2 639]
••
"
, • "
•
•
•
, • Miliolidés
,
, • Continuent. Miliola. Constituent des calcaires dans le
, ,
, Bassin Parisien. [2640 a-b]
•• ,•
•• •• ,•
•• •
•
• 26 4 6 . Alvéolinidés
• Hantkenina rnexicana
(d'après CUSHMAN). Foraminifères imperforés porcelanés. : coque fusiforme,
pouvant atteindre 's à 10 centimètres et montrant des
2 643 b. Structure d'Orbitolites sillons externes qui découpent la surface en tranches.
(d'après L. MORET).
Enroulement d'une lame spirale autour d'un axe allongé
comme les Fusulines, avec lesquelles ils n'ont pas de
parenté : 1° les premiers tours sont pelotonnés comme
les Milioles adultes; 2° il Y a des cloisons secondaires
qui divisent les loges en logettes. En section, l'aspect
de ces logettes est très caractéristique : elles rappellent
les dents d'un peigne.
Apparition au Dogger puis disparition. Réapparition
dU Portlandien puis disparition. Réapparition et conti-
nuité depuis le Cénomanien jusqu'à l'Époque actuelle.
Maximum à l'Éocène moyen. Énormes masses de calcaires
à Alvéolines en Aquitaine et dans les Corbières (Alveolina
oblonga - Yprésien). Test épaissi : Flosculilla, Yprésien -
Lutétien inférieur. [2 641-2 642]
x 88
Pénéroplidés
x 16 2 645. Globigerina dissi1llilis
2 6«. Lituonella roberti Cushman et Bermudez Orbitolites (Éocène) : l'embryon ressemble à celui
:schlumberger. Éocène. (d'après POKOR 'v). d'une Miliole Biloculine, puis stade spiralé, puis loges
•
FAUNES MARINES
265r.
aJobigerinidés
•
Globigerina contmue.
•
Hantkeninidés •
·•
,.'\J'
SPONGIAIRES
26 57.
X JO
Les groupes représentés sont semblables à ceux de 2 6 55.
26 55- 26 57.
l'Époque actuelle. Partie supérieure d'une face septale Eupsammia
(d'après J. ALLOITEAU). trochiform-is
1ft: muraille; p.1fl.: pores muraux. (Pallas).
CŒLENTÉRÉS
•
LA VIE A L'ÉOCÈNE
•
•
•
::
:.0' :;'"':
".: Les groupes dominant les faunes actuelles étaient
•• •
. '
: .
,':'"
.:: déjà en vedette: Eusrnilildés, Dichocœnlidés, Mussidés,
• •
••
•• Pocilloporidés, Poritldés (Goniopora) , Acroporidés,
. . ..
•
·
1 _.". - Agariciidés, Sidérastréidés, Fungiidés (Discotrochus) ,
X II
26 59. Faviidés. [2648-2650]
\
2 660. Turbinolia dispar Les Mussidés (Éocène - Époque actuelle) : solitaires
2658-2659. Defrance.
Turbinolia ou coloniaux, sont proches des Favüdés.
Face latérale d'un septe
bowerbanki (d'après J. ALLOITEAU). Développement des polypiers non récifaux: Caryophyl-
Milne Edwards
et Haiine. lildés (Trochocyathus), Dendrophyllildés (Balanophyllia,
x6 Endopachys, Eupsammia), Flabellidés, RWzangiidés (Reus-
sangia), Turbinolildés (Turbinolia). [2651-2661]
CRUSTACÉS
MOLLUSQUES
Gastéropodes
... ...
' ,
, - -, 1
/ -+- (.1I't'e,ture
1\
t
( '1 1
'~I \ ' septum
l, , 668. Natica
1"1 : II' \1' ""
2
avec son opercule
\ " \ '1 1\\ montrant le cal ou
\'1 J """"1\
1
1 1
l,'
1 funicule ombilical.
%
2 667 b.
2667 a. Vela tes schmiedeli Vela tes perversus
(Chemnitz). Face aperturale. (Gmelin). Profil.
•
•
••
goutl.ere _." rostre
,,
---- ..........
•
• ",. smus
' -
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~
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\ \\
\ 1
1
2681.
Aulacodisws 11
lissoni.
2 677. Rimella 1
fissurella
(Linné).
2678. 2 679. Terebellum
•• convolutum 2 680. Calyptrophorus
goultleTe ~ Rostellaria columbaria (d'après G. DELPEY).
pariétale (d'après G. DELPEY). (Lamarck).
X 2
682. Thersitea
2
2688.
arambourgi 5alvan
Marginella
(d'après G. DELPEY).
nitidula
Deshayes.
, \1r
•
2684 a.
2 684 b. Typhis Murex tripteroides 2 686. Gisortia gisortiensis
pungens. (Lamarck). (Passy).
•
2683. Melongena mznax
2685. Eutritoniulll SoIander.
bicinctllm
(Deshayes).
Muricidés (Murex, Typhis); Tritonidés (Eutritonium).
[2684-2685]
Cyprreidés. Gisortia à grosse coquille bosselée (Éocène),
Cypraeà; apparition de Marginella, Cassidea.
[26~6-2689]
assidés. Pleurotomidés (Cryptoconus). [2690]
Volutidés (Volutilithes, Athleta). [269 1 -2 6 92 ]
Mitridés. Apparition des ,Harpidés (Cryptochorda,
Harpa). [26 93- 26 94]
,
FAUNES MARINES
1 27°1. X 2
, Amussium
/ (Parvamussillm)
..' .'. .. ')
"... -.. - - - -- sqllamula
............ -- ' ~
2 700. Cucullaea crassatina
(Lamarck) .
Intérieur de la
Lamarck. valve droite.
2698. Arca (Barbaûa) 2 699. Glycymeris paucidentata
1Ilage/lanoides Deshayes. (Deshayes).
Lamellibranches
TAXODONTES
\ •
•
LA VIE A L'ÉOCÈNE
..'.; ,
-'
-" .
.,.'
. '
27°5.
,Hodiolaria (= AIlIscullls)
peetiniformis Deshayes.
Lutétien. 271 I. Valve gauche. 2712. Valve droite.
2711-2712. LI/cina (Saxolucina) saxorulI! Lamarck
2 704. Ostrea bellovaeensis (en partie d'après CHAVAN).
Lamarck.
"
~ résdifere -_ ,~
-.
2' , Jb
•
•
4 b'
~~
~0------ - adducteur
posterieur ------- ~
1
27 0S . 2 716. Danax basterotina Deshayes. Lutétien.
2 Anomia
2709. 2710. planulata
Deshayes. resilifere
•
27°9.-2710. Carolia plaellnoides Cantraine. Valves droites Lutétien.
Pli ,
.
....r-.'
-'
•2
Arr
(inspiré de MORLEY DAVIS).
• --
•
- - •
__ SinUS
- pa.//éal
2 706. Lithop/lOga sublithophaga
d'Orbigny. Lutétien. 2717. Eosolen plagialliax Cossmann. Lutétien. -- - ~
PRÉHÉTÉROOONTES
HÉTÉROOO TES
,
FAUNES MARINES
•
Ja 3b sil/on
, ,l'g'amentaire
,,, ,, ,.
,,
, , ,P
,
/
si/Ion
/igamentai~e
27 23. 27 24.
2. 72.3-2. 72.4. Nemocardilllll edwardsi (Deshayes). Thanétien.
2 72r. Valve droite libre.
muscle adducteur
anitirieur du pied
\
,,
'os:;'; 27 20 - 2 722.
Chama calcarata
r ,amarck. Lutétien.
2
- - .-
x-
3
2. 72.8. Valve gauche. 2 729. Valve droite.
2. 72.8-2. 72.9. Crassatella plllmbea Chemnitz. Lutétien.
•
37 0 LA VIE A L'ÉOCÈNE
,
•
Sb' ~b 3b' 2
1 1
2' 3b
,
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1
Sb Al
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•••••
'.,
'"
2731. Valve droite, vue e terne. 2732. Valve gauche. 2733. Valve droite.
273 1-2733. Venericardia planicosla (Lamarck).
X'
, plaquef accessoires
, ,
AI•
••
•
• apophyse myophore de
,
1adducteur
,,
dnterieur
.. ,,' ,
'
'...: ::: 274°· , ddducteur
,
"
-
::.
"
plaques ,, postérieur
,,
•
~ccessolres , )
,
) ",,,"
/
-------
2 736. Valve droite. - ,
sinus palliaI
274 1 •
2 739. Pholadornya ludensis , 2 740-2 741. Valve droite de
3a 1
, ,3b
DESMODONTES
Pli pm
,-
AIl Am• • .p 1
Al .. Pholadomyidés. Continuent. Pholado1llya, alors dans
des mers peu profondes, exemple Pholadomya ludensis
,..
•
.." .. (Ludien). [2739]
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Pholadidés. Charnière dégénérée par adaptation au
.{'.'.
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•
•
• - FAUNES MARINES 37 1
•
1 o
•
1
275°· X -
• 6
o
•
275 2 . 2751.
2751-2752. Aturoidea olssoni x ~
(d'après A. K. MILLER). 2
t
1
X-
274 8 . 2749· 4
t
1
275 6 .
Section.
sillons
X 2 --;' ventro-
---- , late'raux
CÉPHALOPODES
Tétrabranchiaux - - - ----
Plus d'Ammonites.
Des AUTILES: Hercoglossa (Danien - Paléocène),
2746. 2747·
puis Aturoidea (Sénonien - Éocène) et Aturia (Éocène -
Miocène). [274 8- 2 754] 274 6 - 2 747. Valve droite de Corbula exarata Deshayes. Lutétien.
1
372 LA VIE A L'ÉOCÈNE
a/veole
,
,
•
expanSion
alIforme,
siphon ,,
, ,, ,,
,, ,
,
loge ,,
initiale
,, ,
,
-----i
--
\\ - - - -
... _ - - _ ... #
\ __ --1
1 ---"" 2765. Surface articulaire
,- .J
1--- - 1 d'une columnaire de
'--
,-
1 _, Balanocrinus didactylus -rostre
~ -t --- rostre d'Archiac (Lédien) •
1
1
1
1
(d'après H. et G. TERMIER).
, , , 1
Trois insertions de cirres.
2 758. Beloptera belemnitoides
Blainville. Lutétien.
Face ventrale.
2 764. Spirulirostra
bellardii d'Orbigny
(d'après Vasseuria (Éocène moyen d'Europe) : rostre étroit.
MUNIER-CHALMAS).
Phragmocone strié longitudinalement. Bayanoteuthis
2 759· 2 760. 2761
Vue Alvéole. Vue (Éocène moyen d'Europe) rappelle Belemnitella mais
latérale. ventrale. ressemble à Styracoteuthis. [2757]
Beloptera (Éocène - Oligocène) : rostre droit à expan-
2759-2761. Belopterella cylindrica
Koenen (Montien) (d'après AEF). sions latêrales. Belopterella. [2758-2761]
Belemnosis (Éocène) : phragmocone courbe.
Sépiidés. Développemt'nt de formes à coquille droite.
Belosepia (Éocène) : rostre fort, recourbé vers la face
dorsale, portant une apophyse ventrale en collerette pour-
vue de sillons radiaires; phragmocone très développé.
Archœosepia (Éocène moyen et supérieur) : septa espacés,
rostre faible. Sepia: apparaît à J'Éocène supérieur.
[27 6 2-27 6 3]
Spirulirostridés. Développement de la série aboutis-
siphon ,
sant à la Spirule. Même origine que Sepia (Belemnosis
\ , serait leur ancêtre commun à J'Éocène). Spirulirostra
~~,Wj---phmgmocone (Éocène - Oligocène) : début de l'incurvation du phrag-
mocone. [2764]
,,,
,,
,, BRYOZOAIRES .
,,,
, Pas de changement appréciable depuis le Crétacé.
1
\ 1
____rostre Les Cheilostomes dominent.
BRACHIOPODES
2762. Face ventrale. 2763. Section longitudinale.
2 762-2763. Belosepia blainvillei Deshayes. Les Térébratulidés et les Rhynchonellidés surtout
Lutétien (d'après MUNIER-CHALMAS). continuent en diminuant plutôt.
Les LINGULES continuent.
Il y a encore quelques Thécidéidés, qui continuent
Dibranchiaux jusqu'à l'époque actuelle.
•
•
•
FAUNES MARINES •
373
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Échinides
RÉGULIERS •
CIDAROïDES. Continuent.
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2773· 2774· x-
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2773- 2 774. Conoclypeus conoideus (Leske) Agassiz. •
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différenciation des
ambulacres.
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{a.sciole subana/e
z 785. Eupatagus 11looreanus Pilsbry.
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2791. . . ,.
Lamna biauriculata
var. maroccana.
Arambourg. 27 8 8.
2795. Vue antérieure. Mâchoires Odontaspis robusta
de Myliobatis aquila Cuvier. var. africana
Époque actuelle (d'après AGASSI z). Arambourg.
Dent latérale
supérieure gauche.
•
....
-..J~.' I
...
2 794. Plaque dentaire
2792. Notidallus sp. inférieure de Myliobatis
Yprésien du Maroc. striatus Buckland. 2 796. Semiophorus velifer
Agassiz.
VERTÉBRÉS MARINS
279°·
Poissons Odontaspis
winkleri.
Parmi les REQUINS, développement de LaY/ma,. Odoll- Leriche.
taspis, Notidanus. [z 788-2 793]
-
1
Parmi les RAIES, Myliabatis. [z 794-2 795] '\'
11
En Italie, dans la région de Vérone et de Vicence, il .''. . .,.~4
..
faut citer le célèbre gisement du Monte Balca, d'âge •
·" .
'
•
LA VIE A L'ÉOCÈNE
1
x-
6
2798. Protocetus atavus (d'après E. FRAAS). 2800. Basilosaurus. Reconstitution (d'après KNIGHT).
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Pr:v'h '
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2803 a.
ra11llle
• 3Y,j
,
Incisive
inférieure. 27CJ9. Basilosaurus (d'après GREGORY).
8 fr: frontal; ju : jugal; pmx : prémaxillaire ; la : lacrymal; na : nasal;
x- rnx: maxillaire; pa .' pariétal; soc.' supraoccipital ; sq : squamosal ;
5 zyg: apophyse zygomatique.
périotique
alisphénoïde squamosal ;
i,
~~
,Jasai jrontal
,
1 pariétal •
prélllaxi!laire maxillaire 1
-- ) ~.
- ~
•
-
1 - palatill
_ présphénoïde
- plérygoïde
- basisphélloïde ---
_. sqllamosa/
, 2 803 b.
Caninf'
droite 1 1
1 ,
supérieure 1
1 • 1
1
x- 2803a,b. ptérygoïde i exocripital ,
4 Dents squamosal condyle,
2 801. Vue palatine du crâne (d'après 2802. Vue latérale du crâne.
(d'après ABEL in WEBEI1). S ICKE:'>I BERG).
2801'2804. Protosirl'l1 Jraasi Abel. Lutétien.
Mammifères marins
prémaxillaire
1
nQnnes
- - - - - - - - - antérieures
llannes
__ ___ antérieures
)
1 iugal
Il,y))
apophyse
Il ____ pos/orbitaire
nasal
frontal -- aré/abulum -- _
1 11
foramen obturateur
1 fron/al._
2808.
_. sqllamosa/
Bassin droit
ischion (d'après
SCHMIDTCEN).
- - - - -. parié/al •
squamosal
2806.
1 Bassin droit
X - 2808- 280 9.
4
(d'après
SCHMIDTCEN).
Prototherùo/! veronense
2805. Crâne. de Zigno. Auversien
(d'après SICKENBERC).
2805-2807. Eotheroides libycum Andrews. Auversien.
(d'après SICKE"IBERC).
2 809. Crâne .
•
et même permettre à l'animal de se déplacer sur la terre
ferme. Eotheroides (Éocène moyen et supérieur d'Égypte)
et Prototherium (Éocène supérieur d'Italie) sont les •
. premiers Dugongidés et montrent une évolution du bassin
dont certaines parties régressent. [2801 -2809]
MOLLUSQUES 1
2816. x-
2 815. Sassafras Quercus 3
Dans les eaux douces, Physa, Limnea, Planorbis repré- primigenium. acutiloba. 28'7. Vitis sezannellsis.
sentent les PuLMONÉS. Sur la terre ferme Attricula, Helix,
Pupa, Clausilia, Dissostona, 1sthmia. [2818-2826] 2810-2817. (d'après SAPORTA).
LA VIE A L'ÉOCÈNE
'-- ----~
2820. x 3
Planorbis ,
2822. Helix laubrierei
pselldoammoni liS
Schlotheim. Cossmann.
Thanétien. 282 3.
Lutétien. Auricula
praestans
2 821. Clallsi/ia Deshayes.
houdasi Cuisien.
2819. Limnaea Cossmann
longiscata Cuisien.
2818. Physa gigantea Brongniart.
Michaud. Thanétien. Bartonien.
X 2
2827. Eoponera terryi Carpenter. x 5
Aile antérieure droite. 2825. Pupa . R.atites
TR: transverse; CU: cubitales; plateaui
pt: ptérostigma. Cossmann. Eleutherornis (Lutétien d'Egerkingen) : semble une
forme ancestrale d'Autruche.
INSECTES •
Carinates
Apparition des Termites et des Fourmis (sans doute
plus anciens en réalité). Une grande Fourmi : Eoponera. COLYMBIFORMES. - Pattes palmées. Marche difficile.
[2 82 7 ] Ce sont des nageurs ayant pour type le Plongeon actuel.
• Colymboides (Éocène supérieur - Époque actuelle) .
REPTILES
ALCIFORMES (Pingouins). - Plongeurs palmipèdes.
Ne subsistent que les TORTUES, les CROCODILES, les Débutent dans l'Éocène d'Amérique du ordo
RHYNCHOCÉPHALES, les LÉ.ZARDS et les SERPE TS.
PÉLÉCANIFORMES. - Aquatiques, bons voiliers. Il y a
Apparition des PYTHONS et des BOAS: parmi les Boïdés, encore des Elopterygidés dans l'Éocène d'Europe.
Gigantophis, Éocène du Fayoum (Égypte), atteint 10 mètres
de long. [2828-283 r] Apparition des « Pailles en queue» (Phaëthonitidés)
avec Prophaëton (Éoçène inférieur d'Europe) ; des Péli-
OISEAUX cans (Pélécanidés) ~ec Protopelecanus (Ludien de Mont-
martre) ; des Pelagornithidés : Argillornis (Éocène d'Eu-
Les Oiseaux modernes, sans dents, comprennent des rope), enfin Odontopteryx (Éocène d'Europe) dont le
CARINATES à bréchet bien développé, indiquant des bec corné est denté.
FAUNES CO.VT1.VF.NTALES 379
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33
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MAMMIFÈRES TERTIAIRES
MARSUPIAUX = MÉTATHÉRIENS
PLACENTAIRES = EUTHÉRIENS
Tubulidentés
para ,cane metacone tions, ce sont les molaires qui, offrant un relief intéressant,
,
composé d'éléments nombreux et variables, font l'objet de
parastyle '_. 0-::::;:::::::=:::::::~,~ -metastyle la classification. Mettons à part les groupes jurassiq~es
crête proloconule mesiaJe --..:. J) . crète metaconule distale
~
(voir pp. 295-296) qui ont été sans lendemain et dont
crète " distale... --'ll\ _-crète" meslale les dents n'entrent pas dans le plan général (ou sont
protoconule. __ . __ ~---_. metaconule encore très simples comme celles des Pantothériens).
crête tngone anterieure .. __ _ _.crète tngone posterieure, Au Paléocène prévaut, chez les Placentaires de tous
crista obliqua les ordres, un type bien défini de molaire, le type trigo-
,,
cingulum .-.- , .. --_. cingulum nodonte (fig. 2 835), composé essentiellement, sur la
•
surface de mastication, par trois cuspides ou tubercules
protocone principaux : le protocône, le paracône et le métacône,
2835. Schéma de dent de type trigonodonte. pour les molaires supérieures; le protoconide, le para-
conide et le métaconide pour la mâchoire inférieure.
On peut observer alors de telles molaires chez les Carni-
vores Créodontes, les Pantopodes, les Primates (Omomys),
D'autre part, il la suite de l'orogénèse laramide, l'Amé- les Insectivores. Elles demeureront presque sans chan-
rique centrale forme pont continental entre l'Amérique gement chez les Carnivores Fissipèdes apparus plus tard.
du Nord et l'Amérique du Sud. On voit donc que les
. . . , .
commUnIcatIons sont alsees entre contments.
Trois parties du squelette des Mammifères retiennent Radiation paléocène = Première radiation des
particulièrement l'attention en ce qui concerne l'Évolu- Mammifères
tion et, par voie de conséquence, la chronologie : le crâne
et l'encéphale; les dents, bien conservées par la fossili- En Paléontologie, on appelle RADIATION un ensemble
sation et qui ont subi des modifications variées dans les de formes évoluant à partir d'un même type, se succédant
divers groupes; les pattes qui ont évolué en se spécialisant. dans des sens précis, sans changement de direction ni
Les dents. - Implantées dans des alvéoles, elles se retour en arrière (Orthogénèse), et paraissant adaptées
composent d'une racine et d'une couronne séparées par à différents milieux.
un étranglement, le collet. Les incisives, à l'avant, servent
à couper; les canines, plus en arrière servent à déchirer; Au Paléocène se produit la première radiation de Mam-
les prémolaires et les molaires, encore plus en arrière mifères. On les trouve en Amérique du Nord (3 faunes
servent à écraser et à broyer les aliments. successives), en Amérique du Sud, en France (Cernay),
Les dents des Mammifères s'opposent à celles des en Mongolie (Gashato).
autres Tétrapodes par leurs spécialisations sur un même Dans cette faune, pas une seule (amille actuelle :
individu et par la complexité de leur dessin. Sauf excep- dIe est nettement archaïque et la plupart des formes
FAUNES CONTINENTALES
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2 837 b. Mâchoire inférieure. 2 842. DiacodOIl biwspis Cope.
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(puerco).
2 837-2 838. Polydolops thomasi
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P. : prémolaires (d'après AMEGHINO).
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m,-m, : molaires J;:ocène inférieur de Patagonie. '.'
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se rangent même dans des ordres complètements éteints. .
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•
LA VIE A L'ÉOCÈNE
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mX. •
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pmx
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--
-
2844. Crâne de Phenarodus primaevus Cope (d'après GREGORY).
fr : frontal; ju : jugal; la: lacrymal; mx: maxillaire; ua: nasal; pa: pariétal,
pmx: prémaxiI1aire ; sq : squamosal.
paraconf( ._parastyle
c
\ ~'"
846. Cerveau de
2
• Phenacodtls primaevus Cope.
metacone __ Il.' face supérieure; b: face inférieure;
_protocone c: profil.
,
"1 1 2 845.
X - Phenacodus primaevus " ,
25 (d'après BOULE 1
et PIVETEAU). II IV
2847. Coryphodon testis Cope (d'après OSBORN). Patte postérieure. III
EN AMÉRIQ E DU SUD. Apparition des LITOPTERNES rappelant celles des Rongeurs. TARSIFORME : Omomys.
et des OTUNGULÉS sur lesquels nous reviendrons. LÉMURIFORME : Plesiadapis (Europe et Amérique du
Nord) à molaires lémuroïdes, mais incisives de Rongeurs.
Rappelle l'Aye-Aye. [2852-2853]
CARNIVORES
,r---·-mesostyle
/'...--....
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---
•
_' .paracone
mefacone•. . _
__protoconule
,
metaconu/e ••"
. •
.---protocone
2849 b. Pantolambda.
,
lolaire supérieure droite. , (
/
• 1
1
•
l,
V
2849 a et b-2 850.
1 --
Palltolambda bathmodon Cope
(d'après MATTHEW).
Il " . IV
III ,
1 2850. Patte antérieure
2849 a. Crâne. X2 (d'après OSBORN).
/ ' hYPoconide
/
, ~
~-protocon1 de
~
entocontde _ • -paraconide
x 5
2852 b. 2853. Molaires supérieure droite
Plesiadapis gen:aisi et inférieure gauche d'Omomys.
Lemoine. . Face interne.
Deuxième molaire 2852 a. Plesiadapis gidleyi Matthew. Mandibule gauche.
supérieure droite. (d'après G.-G. SIMPSON).
,
..... -,1
• ,
, /
,/
.,
o
2 854. Mâchoire inférieure. 2855. Mâchoire supérieure.
2854-2855. Satumina gracilis Stehlin.
2860. X 4,5
QlI.ercytheriurn. tenebrosum
(d'après PlVETEAU).
Ludien.
Mâchoire supérieure.
.
'
•
,
de la denture : la régression de certaines dents, spéciali-
•
• sation irréversible. Le nombre des dents devient presque
•
_o •• .;//1:/
/71." , toujours inférieur à sa valeur initiale (64 chez les Panto-
'.
- thériens) : 50 chez les Marsupiaux Didelphidés, 44 chez
, les Placentaires primitifs (Condylarthres, Artiodactyles
, primitifs comme Sus), 42 chez les Carnivores, 32 chez
• les Singes et l'Homme. Chez les Herbivores spécialisés,
on assiste à la disparition des canines, par exemple chez
les Équidés qui passent de 42 à 36 dents, chez les Rumi-
28 58 . Pachyaena gigantea (Éocène inférieure). Mandibule. nants, où manquent les incisives et les canines supé-
lunaire
, rieures, chez les Rongeurs dont les mâchoires portent
scapho
, - lunaire de 28 à 12 dents. Dans ces formes spécialisées, des por-
i ,central
i ,scaphoide tions entières des maxillaires demeurent lisses (diasthèmes).
~ ....
INSECTIVORES
•
r Premiers Soricidés (Musaraignes) •
• Saturninia et
premières Taupes (Amphidozotherium).
[28 54- 28 55]
CARNIVORES
v v
Les CRÉODONTES dominent. La carnassière se déve-
li loppe. Andrewsarchus : de l'Éocène supérieur de Mongolie,
UI TI
rv est le plus grand de tous les Mammifères carnivores
2856. Patte antérieure connus (tête de 1 m de long). Pachyœna (Sparnacien du
droite de Tigre actuel 285ï. Patte antérieure droite de Bassin de Paris) : encore mal adapté au régime carnivore
(Carnivore fissipède). Tritemnodon (Créodonte éocène). (muscles masticateurs faibles). Hyœnodictis (Paléocène
FAUNES CONTINENTALES
2861-2862.
Pa/aeochiroptery.,<: tupaiodoll
Re\·illiod.
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1
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286 4. Esthonyx aeutidem Cope (d'après GAZI:"). '1
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1
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9
10
286 3. Esthonyx bisu/catus Cope (d'après GAZI!':).
286.5. Paramys delicatus (d'après MATTHEW).
•
LA ViE A L'ÉOCÈ.YE
moulage des
cornets nasaux
luberrules
~~~ quadrijumeaux 1
:::=:{, -1 floccl/llls
':::i1:.:±:;..-....:>-'- -- -- - hémisphères
,1 cérébelleux
,
2866 a. Moulage endocrânien _ .. __. bulbes olfa.ctifs
d'Adelomys vaillanti
(d'après C. DECHASEAUX).
_herrusphères
••;.~ cere'braux
metacomde
,
:, entaconlde apophyse mastoïde-··--...;::;.-
, ,1
;'<=~..,,/ •
2868 a. Uintatlzerill1ll (d'après MARSH).
" flocculus
•
metacone,
,,
)CIl
protoconlde-'- i hypucon.de hypocone._ .'_ protoconule 4
mêsoconlde -. - - -, protoconr!
"----.--'
___ .moelle X
9
2866 bis. GliravlIs priscus Stehlin et Schaub.
2 868 c. Moulage endocrânien
M,-P, inférieures. Ludien supérieur.
2 868 b. Molaire supérieure droite d'Uintatherium mirabile Marsh.
de Uintatherium. Face supérieure.
,
.
_--._~
.... -...
,
olfactif
-
_scissure rhinale postérieure
_, scissure rhinale autérieure '~
,...........
2 874, Denture supérieure d'Eotitanops ~ .....
(d'après OSBORN), ~~~-~{ _. sillon supra-sylv.;iell
./
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~---,::::" ' ,- sillon latéral
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metaconule _ ----pratoconule
- ---pratocone ,
SInus franS'l.'erse
hypacone-------- , V..-..
tubercule
..1" quadri.fumeau •
-1"'~-."9-'t·" - - lobe antérieur
-
hypocont'd e ••\ _ ___ protoconide
":1" ", " _ fissure prima cerebelli IV
" 4
~n' .
l
x-
Il
,A,
Brontothéridés. (Éocène - Oligocène). Le crâne des ",
,
therium. [2874-2877]
L ,
y
4:l W
Equidés. L'évolution des Équidés commence à l'Éocène 2 875. Main d' Eotitallops
en Amérique du Nord et inclut les modifications princi- (d'après OSBORN),
pales suivantes :
- augmentation de taille, depuis celle d'un petit chien
jusqu'à celle d'un percheron; - réduction des doigts,
jusqu'au type solipède caractérisé par la portée sur le
sol d'un seul doigt; - molarisation des prémolaires ;
hypsodontie = élévation de la couronne des dents.
Hyracotherium (= Eohippus) (Éocène inférieur d'Amé-
rique et d'Europe) : taille d'un fox-terrier; membre
antérieur portant sur 4 doigts où déjà prédomine le
troisième; membre postérieur portant sur 3 doigts,
, ,
les latéraux étant vestigiaux, chaque doigt était terminé
par un petit sabot; prémolaires coupantes. ,
,
,
[2878 a-b-2879 a-b] ,
LA VIE A L'ÉOCÈNE
muscle interosseux
•
ligament v
sésamoïdiell
• •
('r01Se
• - ligament sésamoïdien bref
- ligament amlUlaire proximal
_ ligament latéral palmaire
tendon interosseux
tendon du fléchisseur
profond des doigts 1
v N li
1Il
2 879 a· Pied.
1
1 -
X 1
2880.
Patte antérieure
• 2 884. PalaeotheriulII medi/llll Cuvier. gauche
d' Orohipplls
2883. PaLaeotheriu1Il magnllm CU\'ier agi/is.
(d'après ABEL).
3
X
2
•
PaIœothéridés. (Éocène - Oligocène). Rameau paral-
Dents jugales gauches supérieures. x 4 lèle aux Chevaux, ayant évolué en Europe occidentale.
5 Augmentation de taille rapide au cours de l'évolution.
Membres lourds, pattes à 3 doigts. Crâne à naseaux courts
indiquant une courte trompe comme chez les Tapirs.
Dents à couronne basse. Prémolaires molarisées. Propa-
lœotherillm (Lutétien) ; Paloplotherium (Lutétien .. Oligo-
Dents droites inférieures. cène) ; AnchilophliS (Ludien) ; Palaeotherium
2882. PropaLaeotherillni issteLatlum Cuvier (d'après STEHLlK). [2882- 288 5]
•
•
FAUNES CONTINENTALES
-
---_ ... - ...
8 1 .....
x- '(
2886. 5 288 7.
1
-----i_~Si 2 , 2 888.
8 x - 1
1
x- 3 1
289°· 5 2 891. 1
1
x-
; 3 288 9.
2 888-2 889. Dichobune leporilla Cuvier
28 92. (d'après STEHLlN).
------.-..
--------
8
28 93.
x- 28 94.
5
2892-2894. HOl1lacodoll t'agons Marsh (d'après SINCLAIR).
1
x-
3
2 896. Cebochoerus lacustris Gervais
(d'après PEARSON).
1
x-
3 ...
2895. Anthracokeryx ulnifer Pilgrim (d'après COLBERT).
2 897-2 898.
Arrières molaires gauches
ARTIODACTYLES de
Chaeropotamus parisiellsis.
•
Doigts en nombre pair. Pas de molarisation des prémo- 2897· 2898.
laires. Se sont développés surtout dans l'Ancien Monde. Supérieure. rnférieure
A l'Éocène : formes intermédiaires entre les Buno-
dontes (Cochons actuels) et les Sélénodontes (Ruminants
actuels). Petite taille. 29°0- 2 9° 1 .
Arrières molaires. de
•
Chez les PALÉODO TES (Éocène - Oligocène inférieur), Anoplotherium commune
Cuvier.
les caractères sont assez primitifs pour rappeler les pre- 2 901. Inférieure
miers Placentaires (Insectivores, Primates). Il y a des
membres à 4 doigts. Chez Diacodexis (Amérique) : les
.-- -
molaires supérieures sont encore trituberculées. Chez 29°°.
---'-.. -
Dichobune (Europe) : les dents forment une série assez Supérieure.
uniforme comme chez les Ruminants. Chez Homacodon
(Amérique) : les canines sont développées en défenses
comme chez les Porcins. [2886-2894]
,
Apparition des ANTHRACOTHÉRIDÉS avec Anthracokeryx •
de Birmanie. [ 28 95]
Premiers SUIDÉS : Cebochcerus (Lutétien) dont les z 899. Anoplotherium commune Cuvier
molaires sont bunodontes, à 4 (ou 5) cuspides, canines (d'après DE BLAINVILLE).
39° LA VIE A L'ÉOCÈNE
•
x 5
8 v
IL
29°3.
v Il
29° 2.
IV III
x 7 2 9°7. IV III
5 Main 2906.
29°4 b. droite. Pied droit.
29°4 a.
29° 6 - 2 9°7.
29°2-29°4 a, b. Archaeomeryx optatu~ (d'après MATTHEW et COLBERT). Protylopus (d'après COPI:)
méat auditif
externe squamosal pariétal -
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" •
29 08 .
Arrière-molaire
• supérieure gauche.
29°8 -29°9.
Xiphodon gracilis
Jl\ IV (Cuvier).
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alvéole de la
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• 2C incisit'e •
1 29°5.
x - Protylopus petersoni Wortman
2
2910 . .l\lloeritheriu11l (d'après OSBORN). (d'après ABEL et SCOTT)
•
FAUNES CONTINENTALES 39 1
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- -- - ' .,'"
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2914 a et b.
Notharetus
(d'après GREGORY).
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1 1
•
pr%c one
pr%eol/ide hypoconide
1 1
1 1
1 1
1 1
mélaeonide entoconide
29'4 b. Molaires et prémolaires inférieures.
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environ
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39 2 LA VIE A L'ÉOCÈl\'E
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profil
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920. Cerveau de Proterotherium ca't'Ilm
Ameghino (d'après SIMPSON).
ri"us sagittal face supérieure face inférieure
_ _ cen'ele! (t'er11lis)
X 1
Montien
Lutétien
INFÉRIEUR
SUPÉRIEUR
Éocène supérieur
Auversien
Ludien
PREMIÈRE RADIATION
ThBnétien
Multituberculés (Neoplagiaulax) et Créodontes
SECO DE RADIATION
SpBrnacien
Hyracotherillm, Coryphodon, Pachyœna
Yprésien
Lophiodon, Hyœnodictis, Pro'L'iverra
Lutétien
Propalœotherium, Dichobllne, Lophiod011 parisiense, Paloplotherium, Cebochœms, Adapis, Necro-
lemur, Orohippus
Lédien
Derniers Lophiodon, Palreotheridés nombreux
(1 N. B. - La succession des faunes mammaliennes a varié suivant les provinces et les climats. De plus, il faudrait entrer dans le détail
et tenir compte des migrations. Nous nous sommes donc contentés de donner un tableau approximatif de ce qui s'est passé en Europe, a"ec quel-
ques indications sur les autres continents.
,
"
LA VIE A L )OLIGOCENE
MIQCÈ E
Phase Save
Aquitanien (Aquitaine)
Chattien (tribu des Chatti) - Cassélien (de Cassel, Hesse)
L'Oligocène est une époque orogénique très sensible en Europe dans les Pyrénées et surtout dans les Alpes.
Le climat se refroidit par rapport à l'Éocène.
Les formations marines sont encore nombreuses: la plupart sont néritiques ou littorales. Mais les forma-
tions continentales ont de l'importance.
Prenons comme exemple les COUCHES du FAYOUM, en Égypte, au Sud du Caire, qui comprennent deux
parties prin cipales :
1° une base, encore marine, d'âge Éocène supérieur;
2° la partie supérieure fluvio-marine, épaisse de 250 mètres. Ce sont des sables, des grès et des argiles qui
représentent le delta d'un ancien Nil. On y a trouvé un très grand nombre de Vertébrés fossiles, Poissons, Chélo-
niens, Crocodiliens. Rongeurs, Cheiroptères, Créodontes, Proboscidiens (Mœritherium, Palceomastodon), Artio-
dactyles, Simiens (Parapithecus, Propliopithecus) et un type spécial, voisin des Hyracoïdes: Arsinoitherium.
D'autres faciès continentaux sont des calcaires lacustres à Cypris (Puy-de-Dôme) des Calcaires à Phryganes
(Saint-Gérand-le-Puy, Allier), des faciès à Insectes (Meulière de Nogent-le-Rotrou, Corent dans le Puy-de-Dôme,
Aix-en-Provence).
Les phosphorites du Quercy se sont déposées depuis le Bartonien inférieur jusqu'au Stampien, mais elles
sont surtout oligocènes. Il s'agit de remplissages de grottes, d'avens très ramifiés, de fissures résultant de l'évolution
karstique des Causses, entre la faille de VIllefranche à l'Est et le parallèle de Figeac au Nord. On y trouve une
abondante faune cavernicole: Rapaces, Serpentaires et divers autres Oiseaux; Chauves-souris; Serpents en très
bon état; Mammifères; Mollusques d'eau douce et continentaux.
La flore tropicale domine encore en Europe: Palmiers, Dragonniers, Magnolias, Mimosées, Cinnamomes
(Camphrier) ; mais les arbres à feuilles caduques commencent de l'emporter: Peupliers, Hêtres, Saules, Ormes,
Aulnes, Érables, Frênes, Micocouliers (Celtis).
Des forêts de Pinus succinifer s'étendaient sur l'emplacement de la Baltique. Dans leur résine (ambre ou
succin) ont été emprisonnés des Insectes. L'ambre déposé en Fennoscandie a été transporté par les fleuves en
Allemagne du ord et dans la presqu'île de Kola.
L'ambre du Samland (Prusse orientale, au Nord de Kœnigsberg) renferme des Vers, des Arachnides, des
Myriapodes, des Insectes (2 000 espèces) ; des Plantes (pins et 100 espèces de Dicotylédones). Cet ensemble
a des affinités avec la faune de l'Insulinde et de l'Amérique du Sud, et avec la flore de Malacca.
•
LA VIE Il L'OLiGOCÈNE
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z. 924. 29 25. 2926. x 66
2 924-2 926. Darbye/la Ilitida Ten Dam ct Reinhold. 293°· 2 931.
FAUNE MARINE
FORAMINIFÈRES
Il Lagenidés )
,, 1
, Buliminidés
•
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'- , 12~ Siphogenerina (Éocène - Époque actuelle); Bitubulo-
.' generina (Éocène - Miocène) .. [2 927-~ 928]
2 'I~3. Juvenarium dc
Lepidocyclina boetonensis
Van der Vlerk Anomalinidés
(d'après TAN SIN HOK).
Les flèches indiquent le passage Anomalina à spire légèrement dyssymétrique (Crétacé
du protoplasme. inférieur - Époque actuelle). [29 2 9- 2 93 1 ]
Nummulitidés
x 30 2 939· 2 940.
2939-2940. Astreopora anglica (Duncan) 2942. Dendrophyllia
2937. Peneroplis evollltlls elegans Duncan
(d'après ZITTEL).
Henson. (d'après Zn'EL).
2 941. q)'athoseris subregl/laris
Reuss.
X 15 x 5
2 938. Archaias 2943. Gammarus alsaticus X 5
2945·
operculiniform;s Henson. Van Straelen. Hydrobia 2 946. Nystia
2 944. Ampullina (!Ilegatylotus) dubuisson; duchasteli
crassatina (Lamarck). (Bouillet). (Nyst).
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2 952. x 25
2 947 b. Camaenopsis daguilli L----:
Dollfus et Dautzenberg. LUllulites t'icksburgensis (Conrad). L-- - -
Oligocène. \ r_---
294 8 .
Clavator kantarensis
Jodot.
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Helix ramondi 2949·
Brongniart. Spirulirostridiu11l obtusu1Il Naef.
•
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couches
coquille bâillante, à crochets non saillants, grand résilifère
COl1cellt "Ùilles
..
,,, , (= cuilleron) à la valve gauche. Mers plutôt froides.
,, .
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"", x 3
2 950. Spirulirostriditml obtuSl/1It Naef. 2
Céphalopodes
Coupe sagittale.
2951. Spiculirostridés. Spirulirostridium. Intermédiaire entre
Spirulirostrella Belemnosis et Spirulirostra (Oligocène du Tyrol). Spiru-
szainochae lirostrella (Oligocène de Galicie). Intermédiaire entre le
Wojcick type Sepioidé et le type Belemnoidé. Rostre se termi-
(d'après NAEF). nant par une pointe aiguë. [2949-295r]
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2955 a et b. Halitherium schillzi Kaup (d'après LEPSlUS ill SIMPSOl-l). 2956. HalitheriulIl schitl:::i
Crâne : à gauche: vue par-dessus; à droite: vue latérale. Kaup. Bassin.
Ir: frontal; ju : jugal; 17Q: nasal ~ ?l.an: narines antérieures;
pa: pariétal; pmx: prémaxillaire; sq: squamoS'1.
\
CÉTACÉS
x 5
2959. Captrix lilleata Koch et Bercndt.
FAUNE CONTINENTALE
iNVERTÉBRÉS ..
~
Myriapodes
Arachmides
,
400 LA ViE A L'OLiGOCÈNE
•
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x 30 x 25
2 964. Trombidiu1ll clavipe,
x 5 Koch et Berendt.
29 6 2. Oligoclzebfer berendtii (Menge).
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X 10
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2 966. Hagnometapias
pater Schaupitz.
2967. JlIengea tertiaria (Menge)
(d'après ME?'IGE et HANDLIRSCH). C. -- •
2965. Palaeognatlzus SIlccinei \Naga 0--'7
or9ane stridulant M--,I
(d'après HANDLIRSCH). ,
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costa 1:
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cubitus
2 969. Chrysalide
2971 a. Eolzela stridulam Petrunkevitch. Aile droite. de Tinéidé.
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2 970. Palaeapsylla klebsùllla Dah 1. ,1
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297 r. Palaeatractes sl/ccineus
(Hagen) (d'après ENDERLEIN).
X 2
2973. Abderites. Py
méttuonide ent'aconide 2974· Proscilll'lls ~'etllstlls i\1ntthc\\".
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tubercules accessoires
2 978. 1, à P, supérieures.
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2980-2981. Gregor)'1I/)'s Cl/rtlls i\Iatthe\\" (d'après A. E. Wood).
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Les CRICETOïDE , groupe des Hamsters, sont repré- 2990. Dents inférieures droites (P.-M.) x 6
sentés (Paracricetodoll, Al1ocricetus). [2983-2984]
2989-2990. Paleolaglls haydeni Leidy (d'après WOOD)
Ils gagnent l'Amérique : les COBAYES et les CABIAIS,
l'Amérique du Sud; les CASTOR (Steneofiber à ]' Aquita-
nien).
Archaeomys: Rat coureur d'Amérique du Sud. Appa-
rition des SPALACIDÉS fouisseurs. Rhizospalax.
[2985- 2 986]
X J,5
2 996. Nimravus intermedius X 3
(d'après J. PIVETEA ). 4
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Dents de la mâchoire supérieure. , 1
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X - V
Dents de la mâchoire inférieure. 4
2992. Temnocyon ferox (d'après EYERMAN).
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CARNIVORES
•
Les CHIENS apparaissent en Europe : Amphicyoll
(Aquitanien - Pliocène), Temnocyoll, ancêtre des Cuons
d'Asie. [2991-2992]
.... : j 1
démesurée et à bords crénelés, s'appuyaient sur des
apophyses mandibulaires. C'est un Chat primitif, mais
2995· Cephalogale geoffroyi. Molaires supérieures gauches certaines espèces de ce genre avaient la taille des Panthères.
(d'après BOULE et PIVETEAU). [299 6 - 2 997 ]
•
FAUNE CONTINENTALE
'-.
c. '1' z~ la. 2a.
'3 002. Phiomia osborni Matsumoto
(d'après OSBORN). Mandibule.
H.F.
"
1
x-6
3 000, Profil de la mandibule.
2999-3 000.
•
Plesictis genettoides
(d'après HELBlNC).
,
LA VIE A L'OLIGOCÈNE
3 008. 3 009·
..,
3 008-3 009. Dents de
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3 010. j'vIenodus trigonoceras Cape 3 007· BrontolheriulIl p/alyceras Scott et Osborn
(d'après OSBORN). (d'après OSBORN).
• •
•
1,
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.. 1 antérieure gauche x
J,.'i.• ~ Il' •. d' Hyracodon '5
nebrascensis Leidy
...,
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(d'après
Scon et COPE). 301'. Hl'racodon nem-ascensis Leidy (d'après Scon).
II
IV
ITI Une paire de grosses cornes sur les nasaux. Une paire
de petites cornes sur les frontaux. Trois mètres de long,
1,75 m au garrot. Vie peut-être amphibie.
EMBRITHOPODES [3004-3006 ]
1
•
FAUNE CONTINENTALE
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•
2
~Yasal x -
7
,
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IDES 2
x
30
En Amérique du Nord. Plus évolués que ceux dc
l'Éocène. Pattes à 3 doigts; le médian prédomine mais 3 a d~. Palœotapirus cf. poirrieri Pamel (d'après SCHAUB).
les 2 autres reposent encore sur le sol. Début d'atrophie Dents du laxillaire gauche.
Paléont. St rotigr. 28
LA ViE A L'OLIGOCÈNE •
11luscle illterosseux
_ brm/che
_ ligament sésamoïdiell bref
- ligament sésamoïdie1l croisé
ligame1lt __ ligame1lt sésamoïdien central
annulaire . _ ligame71t latéral palmaire
proximal
tendo1l du fléchisseur super-
ficiel des doigts
_ tendon du fléchisseur
profolJ(l des , •
doigts
IV
3021. Mesohippus bairdi Leidy (d'après SCOTT).
3023. Profil d'une patte de Mesohippus
montrant la persistance du muscle interosseux
(d'après CAMP et SMITH).
Comparer à la fig. 2 879 c, p. 388.
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• présylt.ieu ·fl'>~·""(,,;5_··,,"r·"·· . (d'après KHOWALEVSKY).
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"'r"'" ~. ~... _ . 4 Dents jugales supérieures gauches.
".~." ,/.~ -i i '1 .:~',l. _ siUo" ectolatéral
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J J. f ~ -:"'l:/,' - siUo" latéral
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du cubitus et du péroné. Mesohippus (Oligocène inférieur
: \;~;.l ..\~ . .i - ,:,.:.,- -;; ~ .. - - sillon et moyen) : grand et élancé comme un Lévrier. Trois
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en 0 al a prémolaires molarisées. Face plus allongée. Membre
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des os de l'avant-bras et de la jambe. Dents à couronnes
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basses. Miohippus (Oligocène supérieur) : taille un peu
'..
-......40" -.. ..lot_~"1-,.: plus grande : 0,65 m au garrot. Molaires un peu plus
-"'..=.
compliquées. Ces 2 types voisins ne forment pas 2 genres
3022. Encéphale de Mesohippus sp. (d'après T. EDlNGER). différents à proprement parler. [3021-3024]
•
FAUNE CONTINENTALE
7lIétaconide entoconide
xl
5
protoconide hypoconide
3 026. AnthraeotheriulII
magnuIII Cuvier. •
Arrière-molaire
inférieure gauche.
•
paraCOl1e • • r
metacolle
x-
24
,
proto-
ronlile 3 029· Ente/odon crassu1I1 (d'après MARSH).
3
X - •
3 0 28. 4
Patte antérieure •
protoeô"e hypoeône
. -
de Bothriodoll
veiaunu1Il Cuvier 3°27. Anthraeotheri/llll
(d'après FILHOL). alsa ticu1l1 .
, Arrière-molaire
supérieure gauche
(d'après
BOULE et PIVETEAU).
••
••
•
-
1
x-,
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3 °32. Palaeoehoerus major Pomel
(d'après FILlI0L).
3 031.
./ prémolaires
- - - •7'
!p. •
rQn1ne
J II.
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t:nrUlves 1"
3°3°· - .. ~
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1
!• •i ,: hypocône
3 030-3 03 r. Perehoerus pristilllis I.eidv•
~~
- -
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! i métatollule
! pr%cone
(d'après PEARSON) X 3. protoconlile
10
•
3°33. Palaeoehoerus typus. Mâchoire supérieure droite
(d'après BOULE et PlVETEAU).
ARTIODACTYLES
•
•
4 10 LA VIE A L'OLIGOCÈNE
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III IV IV ~ "<JI/I x-
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3 035 a. Patte antérieure. 3°35 b. Patte postérieure. 3036 b. Leptomeryx et'ansi Leidy (d'après SCOTT).
•
3 035 a et b. Merycoidoll CIIlber/oni (d'après SCOTT) .
1
X 8
/1/ 1V
[
x-8
,
3°39. x;!
Patte 3 038 a. • 8
gauche.
3 038 b. Poebrotherium wilson Leidy
3°380-3°39. Poebrotherium labiatulll (d'après SCOTT). (d'après COTT).
,
FAUNE CONT1J\'ENTALE 4"
3 045· Dents. X 2
X 5
4
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P2 P4
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•
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4 Rhynchippus
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eqUInUS
Ameghino
3 04 8 . (d'après
Rhynchippus equinus Ameghino. LOOMIS).
Moulage endocrânien Patte anté-
(d'après B. PATTERSON). rieure droite.
Sannoisien
Stampien
Anthracotherium, derniers Palœotheridés, Aceratheriulll
Halitherium, Miohippus
Chattien
Aquitanien
Disparition d' Anthracotheriulll
Présence de Didelphys, Amphicyon lelllanemis, Paratapirus, AceratherÏtl1l1 lelllaneme, Diceratherium, Brachyodl/s, AmphitragLllLls
"-
Cette période a duré de - 29 à - 12 millions d'années, soit à peu près 17 m. a. Elle est encadrée par la
phase save et la phase rhodanienne. De plus il s'y est produit la phase attique entre Tortonien et Pontien.
PLIOCÈ E
Phase rh od a nienne oJ",""/'-"".......""'"""'-,...........,"'J_"".......""'-""-!
- 12 m. a.
Pontien
MIOCÈNE Tortonien
Vindobonien
lfelvétien
Burdigalien
- 29 m. a.
OLIGOCÈNE
Les mers continuent d'être chaudes: il y a des récifs coralliens. D'ailleurs sur les continents, il y a eu
réchauffement. Elles se refroidissent à partit du Pontien, période régressive.
La Flore est plus chaude qu'à l'Oligocène, rappelant celle de l'Éocène. Forêts de Séquoias en Amérique
et en Allemagne. Sur la terre de Grinnel1, au nord-ouest du Groënland, près du cercle polaire (81°44 lat.) existe
encore une flore tempérée. Prairies de type actuel dans le Nebraska.
Le Miocène correspond à une régression en Amérique du Nord (isthme de Behring) et dans le Bas-
Mississipi. De même il y a régression dans la Téthys moyenne.
Au Miocène supérieur, la partie sud-est de l'Europe subit des affaissements entre Vienne èt la mer d'Aral
et donne une série de bassins dont l'ensemble a été appelé Paratéthys (Laskarev). On part d'une mer à salure
normale pour aboutir à des bassins saumâtres: Bassin pannonique, dépression limitée par les Carpathes au Nord,
par les monts de la Leitha à l'Ouest, par les Alpes Dinariques au Sud sur lesquelles il empiète, par les monts du
Banat à l'Est; Bassin pontique ou mer euxinique; mer aralo-caspienne. De ces bassins demeurent actuellement la
mer Noire, la Caspienne et la mer d'Aral.
Dans les bassins miocènes se sont développés les Congeria (apparues à l'Éocène) et les Limnocardium qui
sont des Cardiidés dont la coquille et la charnière ont été modifiées par un habitat dans les eaux saumâtl es ou
dans les eaux douces. Ils sont accompagnés par des Gastéropodes Pulmonés, par exemple Valenciennesia.
Dans les mers à salure normale, il y a développement des Huîtres qui atteignent une très grande taille
(Crassostrea crassissima, 30 à 40 cm) et des Pectinidés qui se trouvent dans des conditions favorables à un dévelop-
pement rapide, si bien qu'on a pu s'en servir pour établir des zones stratigraphiques.
En Touraine et en Anjou, les faluns (sables coquilliers) du Vindobonien offrent deux faciès: le faciès
Savignéen, d'une profondeur de 20 à 50 mètres est composé principalement de Bryozoaires formant le fond d'un
biotope dans lequel se rencontrent des Pectinidés, des Huîtres, des Gastéropodes, des Polypiers, des Échinides et
des Lithothamniées; le faciès Pontilévien, plus littoral, renferme des fossiles marins et continentaux (os de Mam-
mifères) associés.
Entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud, les communications redeviennent difficiles.
Parmi les faciès continentaux, il faut citer la molasse d'eau douce d'Oehningen (Suisse) à flore très riche
(475 espèces), et Insectes nombreux (Fourmis ailées, Cerambycidés) : on y observe des couches saisonnières
varvées dues surtout à des apports éoliens. Les plantes principales sont des Peupliers, des Cinnamomes, des Érables,
des Sequoia, Taxodium, des Camphriers, des Lauriers, des Chênes, des Platanes, des Robiniers. 11 y a aussi des
Mammifères : Gomphotherium, Hipparion, Pliopithecus.
LA VIE AU MIOCÈXE
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3 °5 2 . 3 053·
3 °5 2 -3 053· .H1IIphistegina lessoni d'Orbigny
(d'après CaLmi). Burdigalicn. 3°54. Cycloclypeus indopacifiws
3 0 56 . Tan Sin Hok.
Section équatoriale. h'fl 110ir: loges embryonnaires;
2
en f(risé : enroulement et divlsion
de type Heterostegine; Cil blallc :
3°55-3 056. Heteyas/egina b01'lleensis loges cyclostègues.
Van der Vlerk.
CII/llel'Oll
3°59-3°60 .
Pyygo1lla cos/ata
., ra )'011 Kramberger.
3°6o. 3 059·
cal/al parntal
la Ille glalldulaire gal/gue
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I(l1ne palléale
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3 057· Groupe d'individus allongés. 3 058. Coupe dans la parOI, effectuée à mi-hauteur .
3057-3058. Balanus perfora tus Bruguière (d'après CI. DAVADIE-SUAUDEAU) .
•
FAUNE MARINE
\
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INVERTÉBRÉS MARI S
3 06 3.
TlIrricula
FORAMINIFÈRES lIloulinsi
Grateloup.
Les Grands Foraminifères sont surtout, auprès des
dernières LÉPIDOCYCLINES, des MIOGYPSINES (Miogypsina, 3 06 4.
Pereiraia gervaisi Vézian
Myogypsinoides), Orbltoïdidés caractérisés par des logettes (d'après G. DELPEY).
équatoriales en forme d'ogive ou de lancette. Ce sont
des formes de 2 à 3 millimètres, à surface granuleuse
(piliers) et à nucléoconque spiralée, située non exactement
au centre de la coquille, ce qui donne à celle-ci une forme
dissymétrique. Les Miogypsines sont abondantes dans
les faluns du Bordelais. [3 °5°-3 0S r)
Parmi les ummulitidés il y a encore des Operculilla
(Danien - Époque actuelle), et des Amphistegina (Crétacé -
Époque actuelle). Il y a aussi SpirocZypeus et CycZocZypeus,
proches d'Heterostegina, et qui rappellent également les
Orbitoïdidés par la présence de logettes latérales.
[3 °5 2 -3 °5 6 )
Parmi les Alvéolinidés, Alveolinella allongée, Borelis
(= Neoah:eolùra) (Oligocène - Époque actuelle) globu-
leuse et petite.
3 067· Pirula condita
Brongniart.
CŒLENTÉRÉS 3 066. Adulte 3 06 5. Var. illfie~:icauda
à labre développé Jeune Cossmann et Peyrot.
La Téthys est coupée. Il en résulte la formation de 3 065-3 066. Rostel/aria
2 provinces marines chaudes sur son emplacement, dentota Grateloup
caractérisées par des Polypiers : la province Caraïbe et la (d'après G. DELPEY).
province Indo-Pacifiqlle. En Europe, les Polypiers des
récifs miocènes ont des affinités avec les 2 provinces.
CRUSTACÉS
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LA VIE AU MIOCÈNE
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3 073· 3°74.
3°73-3 074·
Vaginella calendrelli 3 075· Phacoides borealis
Michelin. (Linné). Valve gauche.
3°7°· 3071. 3°72.
Clava bide1'llala
(Defrance). 3 °7 1 -3 072. Ja
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Olivallcillaria plicaria Lamarck. , , PI
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Charnière de la
3 0 76 . 3°77. valve gauche.
Valve droite. Région cardinale. 3 0 78 . Valve droite .
•
3 076-3 079· Linga col1l1l!bella (Lamarck) (d'après MOIlLEy-DAVIES et ClIAVAN).
3b
\
,,
Cardüdés, Tridacnidés et Adacnidés.
2• ,.4 b
• , Les Cardiidés sont des Carditacés apparus au Trias
:--.~ , (voir p. 227) avec les genres Protoeardia et CardiunI qui
ont duré jusqu'à l'époque actuelle. Ces deux genres
euryhalins s'accommodent facilement des eaux saumâtres.
Au Jurassique, une première adaptation au faciès récifal
se réalise dans cette famille : Pterocardium (voir p. 262,
fig. 1 783) qui a persisté au Crétacé. Nous avons vu qu'à
l'Éocène, de nombreux genres de Cardiidés sont apparus
x 0,75
et que la famille des Tridacnidés, caractérisée par l'atrophie
308o. Valve gauche. 3°81. Val\'e droite. du muscle adducteur antérieur, prenait naissance avec
Avieularium et Byssoeardiulll (voir p. 369, fig. 2725-2727).
3 080-3 081. EchirlOchallla arcinella (Linné) C'est au Miocène que s'épanouit ce vaste ensemble.
(d'après MORLEY-DAVIES).
Comparer avec les figures 2720-2723, page 369. 10 Il Y a de nombreux Cardiidés de type normal :
Aeanthoeardia, Traehyeardium, Opisoeardium, Ringiear-
Développement des Pleurotomidés. [3 06 3] dium, Laevieardium, Diseors. Ils ressemblent à CardillnI
Au voisinage des Thersitées, citons Pereiraia du Mio- edule, qui vit enfoui, se nourrissant de particules en sus-
cène portugais. Rostellaria continue. [3 064-3066] pension dans l'eau. [3082-3°84-3085 e-d]
Les genres actuels sont pratiquement tous représentés
(Pirula, Tudieula, Murex, Ancilla, Olivaneillaria). 20 Parmi les Tridacnidés, apparaît Tridaena (en
[3 06 7-3 0 7 2 ] Pologne), genre qui est aujourd'hui inclus dans les récifs
-
Nombreux PTÉROPODES : Vaginella (Eocène - Miocène), de coraux et atteint 1,20 m. Toute trace du muscle adduc-
Cavolinia (Miocène - Actuel). [3 0 73-3 0 74] teur antérieur a disparu, le pied sort en même temps que
le byssus par le large bâillement antérieur au crochet
qui était amorcé chez Byssoeardium. Le siphon exhalant
Lamellibranches se trouve en situation opposée au crochet : si bien que
tout l'ensemble du corps, y compris les cténidies, paraît
Lucinidés (LlIcinollla, Phacoides, Linga); Chamidés avoir subi une rotation par rapport à la position normale
(Echinoehallla à charnière inverse). [3 0 75-3 081 ] représentée dans un Cardiulll typique. [3085 a-b]
•
\
FAUNE MARINE
1 11
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3 08 3 a. 3 083 b. 3 084. Discors aquitaniCtis
(Mayer).
3 083 a et b. RÙlgicardiulIl gratelol/pi Mayer.
crochet
,
bouche
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3 082 .
Trachycardilllll fraUYIllI1ll Mayer.
sillon
/ SinUS byssa/,. ~;:2~'~/ --- nourriCier
masse
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• cœur _
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postérieur ", ." -
lobe palleal /),<...:...::
gauche -----" . /...
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siphon exhalanL ..../
3085 a. Tridafllll cOll/pressa Reeve (époque actuelle).
3085 b. Tridacna crocea (d'après l'ONGE).
Animal vu par le côté droit.
/
\ ,3 b
•
3 086 . 3 08 7. 3 088 .
iHegacardita jOllanneti Basterot. 3 087-3 088. Venlls dujardini Hoernes. 3085 c. Cardilllll edule vivant.
Époque actuelle (d'après YONGE).
crochet
•
xanthelles qui a entraîné leur habitat en eau peu profonde rétracteur poster/eur----, ~7i'~ --
du pied ,~
rti/racteur
bien éclairée et dans une position différente de celle de adducteur postirieur: rb ...... --anfirieur
Cardium. Celu i-ci, en effet, dépourvu de byssus à l'état 1 • Q();--' du pied
1 :~.:}.
. ~.t:""
adulte, vit enfoui dans le sable, les siphons, postérieurs, anus-- - Ù~·,·.'·.'
:.'." ~ --- --·adducteur
affleurant seuls, tandis que les Tridacnes sont fixés par " ,, anttneur
leur byssus, le crochet devenu ventral, en bas, les siphons siphon /
/
/
,
en haut, et le pied devenu inactif. exhalant....- ..._-__ " '.
~-bouche
, /
siphon.-,-~)o ",,'
3° Dans les bassins en voie d'isolement de la Para- Inhalant ""--:~' ...
téthys, une famille d'eau saumâtre ou douce est issue , /
•
directement des Cardiidés : celle des Adacnidès (= Lim- raie _ --pied
nocardiidés). Au Miocène, Limnocardillrll, MOllodacna,
Prosodacna, Didacna (aralo-caspien), Budmania, Pseudo-
'-----------
3 085 d. Schéma de l'organisation interne de Cardiulll ulule,
prosodacna, Phyllicarditllli. [3°95-3101] pour comparaison avec cel1e de Tridaclla .
•
LA VIE AU AIlOCÈNE
l
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2b 7a
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AI" "
" Pl 'AU
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3 100.
Pselldoprosodacna sturi Sabba
• (d'après S. ~LLET).
3°95. Limnocardium mayen
Hoernes.
-
3 096. Limnocardill1ll squalllulosulIl
Deshayes (d'après S. GILLET). 3a 3b
• ••
3 094· Crassoslrea
crassissima Lamarck Mil
(d'après HOERNES). AllI 3b
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A1'N\~\~. /
PI
se~lum myophore
adducteur poster,eur
,,•
i proostra-
apophyse , CU'T1J,
" ~........ ,,,
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x 0,4
)
• 3 109. A luria ClIrvilineata Miller et Thompson .
•
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demière
- rhambre
• "",;r
x 0,50
parlie _ -.,
3102. Valve gauche de 3 103. Congeria velltraie
des loges - - - - /
Congeria sllbglobosa (Partsch) slIbglobosa
(d'après MORLEV-DAVIES). •
rarene
3
latérale _
8
septu~ myophore 3 10 7. 3 108. - --
'~~~ •
3 107-3 108. Alllria angl/stala .
Sinus
r ~c---------- palléal ,
~-:.:.:.::-
--~\~
___ J
- . roslre
-'
............... ~
3 III. Spirlilirostrina lavisaloi
Canavari (d'après AEF).
3 104. Dreisseuomya schrO'rkingeri Fuchs.
3 110. Section /
schématique de
Spirulirostra. --,
3 112. Clypeaster tesselatlls Helvétien
(d'après PO~IEL).
Céphalopodes ÉCHINODERMES
Panni les autilidés, derniers Aturia (apparu à l'Éo- Parmi les OUR INS RÉGULIERS CAMARODONTES, on doit
cène) : coquille à spire très embrassante (Aturia alllri.- remarquer le développement des Temnopleuridés qui
Miocène, dans les faciès vaseux = Schlier). donnent plusieurs genres au Miocène, ainsi que des
[3 107-3 10 9] Toxopneustidés et des Echinidés.
Panni les DIBRANCHIAUX DÉCAPODES, Spirulirostra
(apparu à l'Oligocène) continue. Il y a aussi Spirulirostrina, Parmi les IRRÉGULIERS CAS ID LOÏDES, des Cassiduli-
à rostre très réduit. [3 110-3 1 ri] dés, des Echinolampadidés et des Clypeastridés. Ces
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420 LA VIE A U MIOCÈNE
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pil!ers
bouche
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3 116.
Clypeaster laganoides Agassiz.
Radiographie (d'après LAMBERT).
3 119· Face apicale_ X
En grisé le tube digestif, ,'v1eUita carolil1iana Ravenel.
Le pentagone central
3 115· Coupe axiale de Clypeaster altus Klein.
représente l'appareil masticateur.
var. portentoslls Desmarets. Helvétien.
-peristome
,
penprocte
-sillons periorau~
""--lunules
•
3 119· Face apicale. 3 120. Face orale. Face orale.
3 119-3 120. Amphiope bioculata Desmoulins. 3 122. MeUita carolinimra Ra\'enel. Face orale.
derniers atteignent ici leur apogée (Clypeaster),- auprès correspondant aux ambulacres et des sillons périoraux
d'eux les Arachnoididés. [3112-3 1I6] très ramifiés. [3117-3122]
Les Scutellidés sont aussi à leur apogée avec ScuteUa,
Amphiope qui sont apparus avant le Miocène, Ellcope Parmi les SPATANGoïDES, Spatallgus continue; des
et MeUita qui ont 6 lunules; Scutaster qui a 3 lunules. Palœopneustidés (Brisso1l1orpha. Brissolampas). des Schi-
MOllophoraster a 1 lunule, avec des entailles marginales zastéridés (PeribrissIls). [3123-3125]
FAUNE MARINE 4 21
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Face orale. .' .
Face apicale 3 124. Spatanglls saheliensis 3 125. Peribrissus saheliensis. Sahélien
3 123. Spatangus lesse/aills (d'après POMEL). (d'après POMEL).
(d'après PO~IEI.). Remarquer la fasciole sub-anale. Remarquer la fasciole péri pétale
et la fasciole latéro-sous-anale.
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3 128. Crâne.
3 129· Mandibule.
3 126. Dent de Deslllostylus 3 128-3 129.
CarcharQdoll mega/odon Agassiz. (d'après TOKUNAGA, IWAzAKI, VANDERHOOF in GREGORY).
mx : maxillaire; pmx : prémaxillaire ; sq : squamosal ; ju : jugal;
ext.aud.m.: méat auditif; m': 1 molaire; p'p'p3p': pré-
molaires.
r. Vue dorsale
3127.
du crâne de
Squalodoll calvertensis
VERTÉBRÉS MARI S (d'après KELLOGG).
MAMMIFÈRES CÉTACÉS. -
Les Odontocètes continuent: Squalodol1. •
[3 12 7]
PINNIPÈDES. - Les premiers restes fossiles bien connus. Ziphiidés. - Réduction des dents: chez Notocetus,
Carnivores à palettes natatoires; os de l'avant-bras l'un 104 dents à une seule racine (Miocène inférieur) ; chez
derrière l'autre; adaptés à la vie aquatique. Dérivent Mioziphius, 4 dents fonctionnelles. Apparition de Meso-
de Carnivores terrestres : plodon. Apparition des Dauphins au Miocène inférieur.
• 422 LA VIE AU MIOCÈNE
.-3 1 31.
Cil1llalllOIllUm buchi
Heer.
3 130.
Glyptostrobtls
europaeus
Brongniart. 3 132. Liquidambar europaeum Braun
Miocène (d'après DE SAPORTA et MARION).
(d'après HEER).
~l •
VÉGÉTAUX TERRESTRES
3 134. VivipaYIIs 3 133. Berchemia Il Y a encore en Europe des plantes aujourd'hui exo-
sueviCIIs \\'enz. lIlultinervis Braun tiques : GlyptostrobIls parmi les Conifères; des Cam-
(d'après HEER). phriers (CimwlI/olI/um); Liquidambar; Bûchemia, par
exemple. [3 13°-3 133]
MOLLUSQUES CONTINENTAUX
GASTÉROPODES
3 135· Helix subselllperi 3 136. Helix (Archelix) Expansion des Paludinidés: Viviparus. [3IH]
Thomas. Sl/bsenilis Crosse. Développement de l'Helicidé Helix. (J 135-3 136]
Développement des genres d'eau douce, en particulier
dans la Paratéthys. Valenciennesia, à coquille subpatel-
loïde ornée de fortes côtes concentriques, est probablement
issu d'une évolution ultra-rapide (tachytélique) qui a
fait disparaître la torsion des Limnéidés. [3 137-3 138]
VERTÉBRÉS CONTINENTAUX
REPTILES
3 137·
On connaît les Serpents venimeux à crochets à partir
3 13f-3 138. Valel1ciellnesia pancici Brusina. du Miocène : Palœonaja, Provipera, Vipera.
•
FAUNE CONTINENTALE
OISEAUX
R.atites
L'Autruche (Struthio) apparaît au Pontien, époque où
elle a la même répartition qu'Hipparion (Asie, Grèce).
Carinates
Développement des MANCHOTS (Spheniscidés) dans
l'hémisphère austral (Patagonie, où ils débutent à l'Oli-
gocène avec Palœospheniscus, Ile Seymour, Nouvelle-
Zélande et Australie). Voisins des Albatros, ils se sont
cantonnés dans un habitat uniquement terrestre.
PASSÉRIFORMES. - Palreospizidés, exclusivement fos- Ils se sont épanouis en Amérique du Sud au Miocène
siles, en Amérique du Nord. Apparition des Fringillidés et au Pliocène. Ils y ont tenu la place des Carnivores Fissi-
avec le Pinson (Fringilla) et des Motacillidés avec la pèdes des autres continents : ce sont les Borhyœnidés
Pa/éont. Stratigr.
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LA VIE AU MIOCÈNE
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3 150. Zygolophodon pyrenaiCIIs Lartet. X -.
3e molaire inférieure. 75
3 153. Platybelodon grangeri Osborn. Crâne d'une Femelle.
1 3 154. Platybelodon.
• X 2 ~_ Mâchoire inférieure.
Périssodactyles ,
LA VIE AU MIOCÈNE
1
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\
•
II
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x -
1
7 ,
Will.
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3 155· Deinotherium
(d'après GAUDRY et ANDREWS). .,, \
1
- ... ..... '" ..... .. X -
6
,
3 156. Prémolaires et molaires inférieures droites 1
de DeinotheriulIl intermedium Blainville. x 4
, 1
) )
1
1 3 159· Molaire
supérieure 5
droite de X6
Merychippus. 3 161. Prémolaire
inférieure
de Merychipplls
3 158. Merychippus (d'après COPE). isonesus Cape
protocollide , (d'après
. -.".
·":\{{l:.' __ m. i
-,' -'
STIRTON).
v, - . '. V
-.'
11 IV b.r..
l.s. --
III 1
x -
l.8.r. __ 5
3 160. 3 16 5.
Molaire inférieure 3 164. Hipparion Hipparion
s.- - de M erychippus matthewi Abel. gracile
p.. - (d'après GREGORY, Dent jugale Kaup.
OSBORN, STiRTON). gauche. Pied gauche.
r'" JJI
1.( 3 163. Patte de Merychippus
(d'après CAMP et SMITH).
latéraux ne reposant plus sur le sol. Merychippus (Miocène
1 1 moyen - Pliocène inférieur) : adapté au saut. Trois doigts
, b.r.: branche; l.s.: ligament sésamoïdien
IJ" \
,e-.. en croisé; l.s.r.: ligament sésamoïdien
droit; s.: sabot; p.: sole plantaire;
dont le médian est très large comme celui du cheval.
Molaires hypsodontes 2 fois plus hautes que celles du
E---'- m.i.: muscle interosseux; l.s.b.: liga- genre précédent. Hipparion (Miocène supérieur - Plio-
J '\.: J ment sésamoïdien bref; l.a.n. : ligament cène inférieur) : voisin de Merychippus. Migrations de •
1 annulaire proximal; l.s.b: ligament
x - 1 sésamoïdien bref; l.s.e.: ligament l'Amérique du Nord vers la Sibérie par l'isthme de Beh-
4 sésamoïdien central; I.a.v. : ligament ring. De l'Inde, ces animaux ont passé en Arabie et de là
latéral palmaire; t.s.: tendon du flé- en Mrique par l'emplacement encore émergé de la future
3 162. Patte chisseur superficiel des doigts; t.p.:
an térieure de tendon du fléchisseur profond des Mer Rouge. Ils sont également venus en Europe.
M erychippus. doigts. [3 158-3 16 5]
•
,
FAUNE CONTINENTALE
protocollide hYPocollide
1
'--::-1---- 3 169·
métacollide rendoconide Molaire
mélastylide supérieure
3 166. droite de
:\lolaire inférieure Parahipplls.
de Allchitherium
(d'après GREGORY, 3 170. Reconstitution
OSBORN, STIRTON). du squelette.
3 17°-3 17 2 .
1 lWoropus elatlls Marsh
X (d'après PETEHSON).
3°
3
X-
4
. " " .
3 167. Dernière prémolaire supérieure •
de Hypohippus affinis Leidy (d'après STIRTO:--l)'
• 1
envIron X
4
3 168. Parahippus nebrascensis Peterson.
X
20
3 1 7I. 3 1 72.
Patte antérieure Patte postérieure -
3 17 1-3 172. Moroplls elatlls
(d'après HOLLA:--ID et PETERSON).
3 173· Sus erymallthills Roth et \Vagner
(d'après GAUDRV).
Allchitherilll1l (Miocène inférieur - Pontien) : rameau
latéral issu de MiohippllS. Trois doigts; digitigrade.
Dents peu élevées. Auprès de lui HypohiPPllS (Miocène
moyen - Pontien). Parahipplls. Cet ensemble apparu en 3 175·
Amérique du Nord a émigré au Burdigalien et au Vindo- Molaire de Procamelus.
bonien en Eurasie. [3166-3169]
Chalicotheridés. Tête et denture comme les Périsso-
dactyles, griffes bifides très développées. Moropus (Mio-
cène). [3 170-3 17 2 ]
Porcins
IV III
Dans les Porcins, le Chœropotamidé Chœropotamlls,
à face longue et le Dicotylidé Chœrotherium. 3 17 6 .
Main
Parmi les Suidés, Sus est connu à partir du Miocène droite de
moyen. [3 1 73] 3 174· Procamelus gracilis (d'après COPE). Procamelus.
•
LA VIE AU MIOCÈNE
3 '7<)· Blastomery.\·
advena Matthew
(d'après MATTHEW).
1
X -
6
•
3 18 3.
Samotherium mâle
(d'après BOHLlN).
3 177· Alticamelus a/tus (d'après SCOTT).
.,
•
3 182. Syndyoceras cooki • •
.-•-'-
.' .
(d'après SCOTT). •
•
•
••
, •
•
- ' . ' - ...... ~"".'
.. '. -..
r
X - .- -
6
R.uminants
Les CHAMEAUX se développent avec Procamelus et
\
-.../'
Alticarnelus dont le cou allongé mime celui de la Girafe;
il atteint une hauteur de 4 mètres. [3174-3177]
3 181. Stephanoceras th01llS011i Colbert Les CERFS. - Au Miocène inférieur, première ramure
(les bois seuls) reconstitution en (bois bifurqués) chez les Palreomerycidés : ProcervlIllis
utilisant un crâne de Montjac actuel (Burdigalien) et Palœomeryx (Helvétien). Dromomeryx
(d'après COLBERT). (Miocène moyen), Sinclairomeryx. Au Miocène moyen,
apparition de la meule (racine dure en bourrelet annu-
laire du bois des cerfs), chez Dicrocerus. Au Miocène
supérieur, lignée des CHEVREUILS. En Amérique, Blas-
tomeryx, pourvu de défenses. [3178-3180]
3 r80.
Sinc!airomeryx Divers types de ramures: Stephalwceras d'Asie, compa-
sinc!airi rable au Montjac ou Cervule du Sud-Est Asiatique, carac-
3 178. (d'après térisé par deux pivots osseux portant les vrais bois.
Dromomeryx whitfordi GUERRY Parmi les Protocératidés d'Amérique du Nord: Syn-
(d'après GUERRY in FRICK). ill FRrCK). dyoceras. [3181-3182]
•
FAUNE CO.VTINENTALE
3 188.
, H OIllLlIlcti/I/S latacoe1ls;s Stirtol1.
,.) Symphyse mandibulaire,
~,-'---'- - - - -
•
•
•
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•
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•
3 18 9. Cebupithecia
sarmientoi
.
' •
Stirton et Savage
(d'après STIRTON).
--
• "
",
-- -" ----
•"
-.
1
x -
2
3 18 7, Orycteropus gaudryi Major (d'après COLBERT),
X 2,5
3 191-
Sivapithecus
/ x~ africanus
Les GIRAFES sont connues depuis le Pontien (Asie- 20 Le Gros Clark
Europe méridionale). Helladotherium: pas de cornes, et Leakey.
3 190. M esopithecus pentelici
membres moins élevés et cou moins long que ceux de
Wagner (d'après GAUDRY).
la Girafe. Sarnotheriu1I!: annonce J'Okapi. Giraffokeryx:
2 paires de cornes. [3183-3184]
Antilocapridés d'Amérique : apparition avec Mer'J'-
codt/s. Tu buliden tés
[3 18 5]
Apparition d 'Orycteropus.
Les ANTILOPES sont connues en Europe depuis le
Miocène moyen. Elles ont formé des troupeaux dès le Primates
Miocène supérieur. Gazella apparaît au Pontien. ,
paracone
1
: crista obliqua
cri sta obliqua l ' ,
1 : melaconule
1 1 .'
----' l
, •'
----
,,
protocone hypècone 3 195· Mandibule de Pliopithecus
(d'après GREGORY).
3 193· Molaire 3 194· Molaire
x -
2 supérieure. inférieure.
5 3 193-3 194· Dryopithecus (d'après HÜRZELER).
3 192.
mèsostylrde
Dryopithecus fontani Lartet mesostyle metacoOide, ent OCOOI de
(d'après GAUDRY). paracéne ...., me1acône ,
• :::;.......... ,
......
1
1"
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.....
__
-
........ - - ...
1
~
3 200. 2 e
molaire 3 201. molaire
1 re
supérieure droite. inférieure.
2
A - 3 Oreopithecus balllbolii (d'après HÜHZELER).
200-3 201.
3 Remarquer que la crista obliqua n'aboutit pas au sommet
3 J 98. Proconsul du métacône comme chez Pliopithecus et Procollwl.
africanus
(d'après
LE GROS CLARK Dans le Vindobonien, peut-être le premier représen-
et LEAKEY).
tant connu de la famille des Hominidés : Oreopithecus
• (J. Hürzeler, 1955). Face courte, canine relativement
faible et disposition dentaire de type hominidé en général.
Les HOMI OïDES se développent avec des Pon~idés On ne sait pas encore si Oreopithecus est un ancêtre direct
(famille de Pongo, l'Orang-Outang) : Sivapithecus (Inde, de l'Homme, s'il représente une branche latérale des
Kenya). [3191] Hominidés, ou une forme de Singe dont les dents offrent
Dryopithecus est très largement réparti (Afrique, Inde, une convergence avec les Hominidés. [3200-3201]
Europe). Au Kenya: Pliopithecus annonce le Gibbon et
Proconsul mène au Chimpanzé. Ce sont des genres dont la
vie semble avoir été plus active et plus apte à la course Litopternes (Amérique du Sud)
que celle des Singes d'à présent : dans les biotopes de
steppe du Kenya miocène, on peut penser qu'ils couraient Au Miocène se développent en Amérique du Sud des
plutôt qu'ils ne grimpaient aux arbres. [3192- 3 199] Ongulés particuliers : les Litopternes, connus par des
FAU.YE CO.VTINENTALE 43 1
m
x 3 1
4 3 202 a. 4 prémolaires et 3 molaires supérieures gauches.
/:..': paracône; e: l11étacône; i: hypocône; m: métaconule; 1: protocône; M: protoconulc.
scapholde
E.
e .
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- IV
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43 2 LA VIE AU MIOCÈNE
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1
3 209· HomalodotheriulIl CIInllinghallli Flo"'er (d'après RlGGs).
Burdigalien (Orléanais)
GomphotheriulIl angustidem, Deinotheritllli cuvie";, Aceratheril/lIl, Diceratherium, Brachyodus onoidens, ChœrotheriulIl, PliopitheCIIs,
Procervulus aurelianensis
Anchitheriulll aurelianetlSe, Parahippus
LA VIE AU PL IO CENE
Le Pliocène est une période qui a duré approximativement de - 12 à - 1 million d'années. C'est une
époque relativement calme au point de vue orogénique, qui se place entre la phase rhodanienne (limite Miocènc-
Pliocène) et la phase pasadenienne (limite Pliocène-Pléistocène).
Le climat se refroidit. En Europe, le Sequoia disparaît peu à peu, ainsi que la flore tropicale. Les plantes
à grandes feuilles caduques quittent les régions arides (telles que l'Ouest des Rocheuses) et se cantonnent dans
les zones à forte pluviosité, par exemple l'Est de l'Amérique du ordo
L'époque est marquée par des régressions dans la Téthys moyenne et dans l'Inde, et par le rétablissement
des communications entre les deux Amériques. Tout ceci entraîne de grandes migrations. Au Pliocène supérieur
les communications ont repris définitivement. D'Amérique du Nord sont venus les Camélidés avec les Lamas
et les Cervidés. Ces derniers, à andouillers courts, ont eu des descendants étranges : la partie osseuse de la base
des andouillers était très allongée. Ce sont des Craniocératidés dont certains possédaient trois cornes. Ils se
sont éteints sans postérité actuelle.
Contrairement aux systèmes envisagés précédemment, le Pliocène ne peut être subdivisé en étages. En
effet, les anciennes coupures qu'on y avait établies, l'Astien et le Plaisancien, se sont révélées des faciès hétéropiques
(voir p. 5)'
1 L'AsTIEN est un faciès littoral de sables et de calcaires grossiers à Amphistégines qui, dans l'Apennin
et en
•
Sicile, s'est présenté lors de la régression de la fin du Pliocène.
Le PLAISANCIEN, plus franchement marin, est formé d'argiles marneuses très fossilifères qui, dans les
mêmes régions d'Italie, sont sous-jacentes à l'Astien. Mais on a vu ces deux faciès passer latéralement l'un à l'autre.
La mer de l'Astien et du Plaisancien était une mer assez chaude.
Le CALABRIEN, inclus à l'origine dans le Pliocène supérieur, est aujourd'hui considéré comme Je premier
niveau du Quaternaire: en effet, transgressif sur l'Astien, il est le début d'un nouveau cycle sédimentaire; d'autre
part, les faunes chaudes pliocènes disparaissent au profit d'espèces de mer froide immigrées de l'Atlantique.
C'est donc le début du refroidissement dans le Quaternaire méditerranéen.
CŒLENTÉRÉS MOLLUSQUES
La réduction de la Téthys entraîne que les récifs ne
dépassent pas le 35° de latitude ordo Au contraire, Gastéropodes
développement des coraux non récifaux, supportant des
profondeurs plus grandes et des températures plus basses; Peu de changements. Les Pleurotomidés demeurent
beaucoup de formes cosmopolites. nombreux.
Les espèces sont très voisines des formes actuelles
CRUSTACÉS (Chenopus pes-pelecani, Nassaprismatica). [3212-3214]
Apparition de quelques CIRRIPÈDES voisins des Balanes Des TurriteIlidés. [32 15]
(Acasta qui vit fixé sur des Éponges ou des Gorgones). Au voisinage des Fusidés, Nepttmea. [3 216 ]
434 LA VIE AU PLIOCÈNE
---
-- - -~
X 1,4
3 21 4.
3 212.
x [ Nassa (Uzita)
Chenoplls pes-pelecani prislllatica
Linn . Jeune. (Brocchi).
32[3. C/tenopus pes-pelecani
Linné. Adulte.
3 Neptul/ea
216.
contraria (Linné)
Remarquer
l'enroulement sénestre 3 21 5. TUTTitella
2b'
, t'ermicularis Brocchi.
3 218.
Orygoceras
cornllCoptae
Brusina
(d'après 3 224· Isocardia humana (Linné)'
F[SCHER). 32[9. Intérieur de la coquille. 3220. Charnière.
3 219-3 220. Pecten latissilllllS (Brocchi).
Lamellibranches
3 225·
Plagiodacna carina/a Deshayes.
-. o
, ,,
/' x 2
10 3 2~9 b. Encope macrophora
1 (Ravenel)
1.... 3 229 a. Encope micropora Agassiz.
Pliocène· Actuel.
••~. 1t
" • Il
3 226. PlagiodaC11O carina/a •
• :... "
'1
Deshayes • •
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(d'après S. GILLET). •• ~ B.. •
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•
••
x.2.
10
Dans la Paratéthys continuation des
Adacnidés avec l'apparition d'Adacna. 3 232. Face apicale. 3 233. Façe inférieure.
Plagiodacna très prosogyre. 3 232-3 233· Heliophora rumphi Klein.
[3 22 5-3 22 7 ]
Scaphopodes
ÉCHINODERMES
Nombreux Dentalidés et Siphonodentalidés.
Les CAMAROOO TES continuent à donner des formes
nouvelles: Temnopleuridés (Temnechinus, Salmacis, Psell-
dodicoptella); Toxopneustidés (Sphœrechinus) ,. Echinidés
BRYOZOAIRES
(Echinus, Rotulechinus). [3 228 ]
Très développés dans le • Crag " anglais, faciès de Parmi les Irréguliers, les CLYPEASTROÏOES continuent
sable coquillier. d'être importants. .on y voit apparaître parmi les Arach-
•
LA VIE AU PLIOCÈNI::
1
x-2
3
3 24'· Stegodon gallesa. Profil du crâne. Les défenses sont les
•
incisi ves supérieures
\ 1
1
\
/
3237. Serridentinus 1 •
x-
ojocaliensis Frick.
Édentés
3 23 8 . AnallcllS arvemensis Croizet et Jobert (d'après ABEL).
XÉNARTHRÉS. - La colonne vertébrale offre dans les
vertèbres dorso-lombaires des zygapophyses supplé-
mentaires. Il y a des Paresseux en Amérique du lord. - -
Longues griffes; corps couvert de poils. -• -
Carnivores
Apparition du LYNX, de la PANTHÈRE, du TIGRE et 3 240. Gnathobelodoll thorpei (d'après BARBOUR-et STERNBERG).
du LION: c'est l'apogée des Fissipèdes. Il y a des Lions
en Europe. Continuation des Machairodus en Europe;
et en Amérique, apparition de Smilodon qui a aussi des Proboscidiens
dents en forme de sabre (Pliocène - Pléistocène des deux
Amériques). Canines plus fortes et prémolaires plus. Les Deinotherium continuent. Les MASTODONTES
réduites que chez Machairodus. [3235] également: Asie du Sud, Afrique du Nord, Amérique du
ord, et Nord de l'Amérique du Sud. Serbelodon, sous-
Les OURS prennent leurs caractères actuels. Hyœnarctos, genre de Serridentinus, proche de Trilophodon (= Compho-
à prémolaires réduites était un grand Ursidé rappelant therium) : molaires à crêtes crénelées. Zygolophodon
beaucoup les Ours. Mais il pourrait s'agir d'un Canidé continue. Anarlcus, brévirostre, défenses supérieures parfois
ayant évolué parallèlement à ceux-ci. UrS1ls est repré- recourbées, vers le haut et l'extérieur, molaires bunodontes
senté (UrS1ls arvernl!1lsis). peu volumineuses, à tubercules alternés. [3237-3239]
Cnathobelodon (Amérique du Nord) a une mâchoire
inférieure sans défenses et en forme de longue cuillère.
R.ongeurs [3 2 40 ]
Apparition, en Amérique du Nord, du Rat musqué, Les Eléphantidés apparaissent. Énormes molaires à
Ondatra appartenant à la famille des Microtidés qui com- pOlIssée oblique: elles s'usent progressivement d'avant
prendra les Lemmings à partir du Pléistocène. [3236] en arrière. Elles portent des crêtes de dentine émaillée
•
-
..
438 LA VIE AU PLIOCÈNE
J.:..:
.
__
~:
t.i.
' .. ",
l.s _
•
3 243· Pliohippus
(d'après CAMP et SMITH). 1
X -
1. s. : ligament sésamoïdien croisé: 1. s.
o. : ligament séramoïdien oblique; 3
1. a. v. : ligament latéral palmaire;
l. s. r. : ligament sésamoïdien droit;
3 246. Meryceros warrellssi johmolli Frick
t. i. : tendon interosseux; b. r. : bran- (d'après FHlC'K).
che; l. s. b. : ligament sésamoïdien
bref; l. a. 1/.: ligament annulaire
proximal; l. s. c. : ligament sésamoï-
dien central; c. v.: ligament pal-
maIre central; t. s. : tendon du flé-
3 250. Paracosoryx 7Uilsolli •
/, , J.
• -~
3 251. Osbor1/oceros
3247. Plioceros cYllcensis osborni (d'après 3 245· Cranioceras granti
•
(d'après GUERRY in FRICK). (d'après GUERRY in FRICK).
GUERRY in FRICK).
Périssodactyles
A rtiodactyJes
Apparition du genre Camelus en Amérique, qui émigre
dans l'Ancien Monde (Eurasie) et en Amérique du Sud
où les Camelidés donneront les Lamas.
3 249· Ramoceros ramoSlls 3 248. Ilingoceros alexandrae
(d'après GUERRY in FRICK). (d'après GUERRY in FRICK). Maximum des Cervidés: apparition de l'Axis en Europe
•
- - - .wlclIs /unatlls
'fyPOTHÉRIENS. - Une clavicule, des molaires de type
Rhinocéros et certains caractères de Rongeurs. Typothe-
•
SCISsure
pa riéto-occipitaie
-----/
rium (Pliocène - Pléistocène) : crâne de 0,30 m avec _ _ _e=-',:: - - - - - slliclIS occipitalis
petit cerveau, grande arcade jugale, fortes incisives arquées.
PaUont. Stratigr. 3°
•
LA VIE AU QUA TERNAIRE
Un refroidissement sensible des mers s'est fait sentir dès le Pontien. Au Pliocène, on connait au moins une
première phase glaciaire, localisée aux régions montagneuses, répondant aux noms de Glaciation du Danube en
Europe, et de Glaciation Serrienne dans la Sierra Nevada dans l'Ouest de l'Amérique du Nord; cette phase est
datée d'entre - 1 200000 à - 1 100000 ans. On peut donc se demander si la coupure entre Pliocène et Quaternaire
correspond à une réalité.
Depuis le Pliocène il y a un isthme de Suez (favorisant la migration entre autres des Girafidés et des Prého-
miniens de l'Afrique vers l'Asie). La Méditerranée reçoit encore des immigrations par l'Océan Atlantique. Un
refroidissement général permet à des faunes venant du Nord de s'installer en Méditerranée dès le début du Qua-
ternaire (Calabrien : faune marine froide). La première Glaciation entraîne une baisse générale des eaux marines
(( glacial control ll) ce qui a pour effet de fermer momentanément le détroit de Gibraltar. La Méditerranée devient
donc une mer fermée et des migrations de Vertébrés se produisent par l'isthme de Gibraltar.
L'alternance des Glaciations et des périodes Interglaciaires (celles-ci plus longues que les glaciations)
a déterminé chaque fois une baisse puis une hausse du niveau des mers. Les changements complexes de la paléo-
géographie ont amené en Méditerranée tantôt des faunes froides (à Cyprina islandica) , tantôt des faunes chaudes
(ainsi, juste avant la dernière Glaciation, une faune chaude à Strombes du Tyrrhénien).
Sur les continents chaque extension des glaces a détruit et chassé la flore tempérée, faisant naître ainsi de
grandes régions de toundras (prairies de mousses et de bouleau nain) et de steppes (étendues sèches à grands écarts
de température: graminées, buissons épineux). Les périodes Interglaciaires voient un retour de la flore tempérée,
• •
maIs appauvne.
Cet appauvrissement s'observe encore de nos jours, en particulier en Europe parce que la Méditerranée
a empêché les arbres subtropicaux de remonter vers le Nord. Il n'en est pas de même en Amérique du Nord:
la flore chaude a été conservée dans la province sonorienne (Mexique) et a réalimenté la végétation et la faune
des États-Unis.
L'alternance de climat chaud et de climat glacé a été comparable à une « douche écossaise II qui a peut-
être aguerri les phylums résistants, mais a certainement hâté la fin ou la dégénérescence de ceux qui étaient déjà
trop spécialisés pour s'adapter à des conditions climatiques opposées.
Au Quaternaire, les communications entre l'Amérique du Nord et celle du Sud sont tout à fait libres et
les migrations se font dans les deux sens: les grands Paresseux, Megatherium, Mylodon et Megalonyx, traversent
l'Amérique du ord jusqu'en Alaska (ils ne s'y sont pas maintenus). Dans l'autre sens, l'invasion des Fissipèdes
(Smilodon entre autres) a provoqué la disparition des Marsupiaux carnivores moins bien adaptés.
L'isthme de Behring fut exondé d'une manière intermittente : il y a donc eu un passage temporaire, par
exemple des Mammouths et des Rennes puis, finalement des Hommes.
44 2 LA VIE AU QUATERNAIRE
Pour nous, le Quaternaire présente un intérêt majeur: c'est dans son cadre que s'est déroulée toute l'évolu-
tion de l'Homme. Incontestablement, non seulement c'est un fossile caractéristique de cette période, tant par ses
os fossiles que par ses industries, mais encore le climat particulier, et très rude, du Pléistocène a joué un rôle très
important dans le comportement de nos ancêtres. Finalement, il paraît certain que la prééminence de l'espèce
Homo sapiens a eu pour causes les réponses intelligentes et industrieuses qu'elle a pu faire aux conditions précaires
qui lui étaient périodiquement imposées.
ÉPOQUE ACTUELLE
Faune MAM-
froide à
MOUTH.' M. primige-
nius, R. tichorhinlls
Climat moins rigoureu.x MOUSTIÉRIEN: Homo neanderthale1lSis
WURM INFÉRIEUR - 30000
3 e Glaciation ACHEULÉEN II
= RISS (la Saale)
- 125 000
INDICES
AGES AMÉRIQUE
DE PALÉO- EUROPE
EN ANNÉES DU NORD
TEMPÉRATURES
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
Fennoscandien
extension des glaces retour du froid : Stellmoor supérieur - Ahrensburg,
Lyngby, Swiedry - (Toundra) Mankato
la forêt balkanique envahit l'Allemagne
- 9 000 .
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oscillation chaude Allerod = début du lac Glaciaire Baltique Two Creeks
- 9 044 à - 8 800 - 9 4 00
-10000 .
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climat glacial
Altamira, Meiendorf, Stellmoor inférieur
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FAUNES MARINES 44S
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3 266. Valve droite. 3 267· Valve gauche. 3 268 .
3 266-3 267. Pecten islandiCIIs (d'après N. NEWELL).
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Comme sur les animaux supérieurs, les \'ariations
dimatiques ont eu une influence considérable sur les X 2
associations malacologiques.
Ainsi le Sicilien Méditerranéen offre l'association 3 2 79. •
d'espèces aujourd'hui réparties dans la province boréale: Betula nana. 3283-3 284. Ancylus j/uz'iatilis Müller.
• Cyprina islandica, Mya truncata, Buccinum llndatllm,
Trichotrapis borealis (voir plus haut).
Au contraire, au Tyrrhénien, période chaude, la
Méditerranée renfermait une faune représentée aujour-
d'hui dans des mers plus chaudes (comme la côte du
Sénégal) : Tapes dianae [3 275-3 276], Conlls guinaicus,
Strombus bubonius [3 277], Mytilus senegalensis, Trito-
Ilidea viverrata, Natica lactea.
3 2 85. 3 286 .
FAUNE ET FLORE CONTINENTALES
3 285-3 286. Cyrella (C orbicula) j/uminalis
(Müller).
Au point où nous arrivons, l'état de la Biosphère était
bien proche de son état actuel. Il ne saurait donc être
question de faire un dénombrement complet des popu-
lations végétale et animale du Monde pléistocène. ous
nous bornerons à indiquer les changements survenus, MOLLUSQUES CONTINENTAUX
qui sont essentiellement dus à l'alternance des phases
glaciaires et interglaciaires.
Parmi les Gastéropodes, développement des PULMONÉS,
En ce qui concerne les Plantes et les Invertébrés ces
en particulier des Helicidés. Parmi les Limnéidés, citons
changements ont suivi les modifications climatiques et
ils concernent surtout la répartition géographique des
Ancyllls fluviatilis qui caractérise par son abondance le
lac à Ancylus prédécesseur de la mer Baltique à la fin du
espèces. Il n'en est pas de même en ce qui concerne les
Mammifères qui, non seulement ont vù leur distribution Quaternaire. [3283-3284]
spatiale se modifier mais qui en outre, ont continué à Parmi les Lamellibranches, citons le Cyrenidé Corbi-
évoluer et qui parfois même ont disparu. cula fluminalis. [3285-3286]
astragale
. calcaneum
cuboïde
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UI
IV
V
Marsupiaux
3 291. ,Uv/odon robllstlls (d'après SCOTT).
Ils restent limités à l'Amérique du Sud, avec une pointe
en Amérique du Nord, et à l'Australie.
Dans le Pléistocène d'Australie, les Marsupiaux offrent
des types différents de ceux de l'Amérique du Sud.
Les Didelphidés du début du Tertiaire seraient les
ancêtres communs à ces deux groupes de Marsupiaux.
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3 293· Profil. 3 294. Vue par la tace occlusale.
3 293· Mandibule de Megalonyx jeffersoni (Desmarets) (d'après STOCK).
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3 295, Pied gauche de Mylodon
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45 2 LA VIE AU QU.ATERNAIRE
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3 3 'S, Mammuthus 11leridiollOiis 3321-3322. Eiephas pIanifrons.
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• (d'après OSBORN). 3 316. Mammuthus ","idionaiisNesti .
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Molaires supérieures et inférieures gauches de Mommuthus meridionoIis est!.
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3323. Maml/llllJl/Is primigenills Blumenbach. 3 324. Mammuthus primigenius Blumenbach. x-8
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3 3 2 5.
Palaeoloxodon antiqulIs
Falconer et Cautley
(inspiré de
C. DECHASEAUX).
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3 327. Dents inférieures de Elephas antiquus Var. mnaidriensis
(d'après VAUFREY).
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3 326. Elephas antiquus tr/lIaidriensis
(d'après FABlANl). 3 329. Dents jugales gauches d'ElasmotheriulIl sibirÎcum Fischer.
•
Le Mammouth était court, et haut de 3,50 m; la ligne du Au TROISIÈME INTERGLACIAIRE, des éléphants issus de
dos était très fuyante entre le garrot et la queue. La tête, Palœoloxodon ont été isolés dans les îles Méditerranéennes
très grosse, était bossuée. Oreilles beaucoup plus petites (Sicile, Malte, Rhodes, Chypre) et ont donné des races
que celles des Éléphants actuels. Les défenses, fortement naines. [3326-3327]
recourbées, atteignaient 4 à 5 mètres de long. Il vivait
en lisière des glaciers dans la toundra et la steppe (Paléoli-
thique moyen et supérieur). [3323-3324] Périssodactyles •
Paleoloxodoll apparaît aussi au Villafranchien (Paleo-
loxodon antiquus). [3325] Rhinocérotidés. Elasmotherium (Pléistocène d'Asie
Mammuthus m.eridionalis et Paleoloxodon antiquus migren t et d'Europe) : forme géante, à dents hypsodontes à nom-
à partir de l'Inde vers l'Europe et l'Amérique du ord, breux replis, est un Rhinocéros de type aberrant à front
grâce aux larges ponts continentaux exondés par le « gla- bossué et come énorme. [3328-3329]
cial control D, au moment de la première Glaciation et ,
du premier Interglaciaire. Ce sont encore des animaux Une faune chaude: Dicerorhinus etruscus (1 er et 2 e Inter-
de faune chaude. On retrouve Palœoloxodon antiqllus glaciaires). Dicerorhinus etmSCtIS mercki (1 er à 3e Inter-
lors du troisième Interglaciaire (Riss - Würm). glaciaire). [3330-3331]
•
454 LA VIE AU QUATERNAIRE
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inférieure 3 33 r. lolaire supérieure 1
gauche. gauche. 3 333 b. Dents jugales supérieures gauches x-
de Coe/odonta antiqllitatis Blumenbach. 3
3 33 0 -3 331. Dicerorhilllls //lerchi (Kaup).
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2 Dents jugales gauches (d'après MATTHEW).
3 335 a.
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3337. Hippopotamus major (d'après REYNOLDS).
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3 345· O~,ibos moschatus de Blainville.
3 343· Bison priscus
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3347·
Partie supérieure
du crâne
de Macrauchenia
patagonica Owen,
montrant
l'orifice nasal
(d'après BRAVARD). 3 344· Bos primigenills Bojanus.
VILLAFRANCHIE
Mammuthus pianifrons, Mammut/llIs meridionalis, Dicerorhinus etruscus, Bos etruscus, AnanClls arvemensis, Stegomastodon hum-
boldtii (Amérique du Sud), Cuvieronius andium (Amérique du Sud), Trogontherium cuvieri, Machairodus
Equus stenonis
Australopithèques.
RISSIEN
Mammuthus primigenius, Palœoloxodon antiquus, Cœlodonta antiquitatis (= Rhinoceros tuhorhinus), Rangifer tarandl/s, Equus
cabal/us, Cervlls elaphl/s, Bison prisClls
Pithécanthropiem
Palœoloxodon antiqllus, Mammuthus primigenius ?, Hippopotallll/s amphibius, Dicerorhinus mercki, Cervus elaphus, Eql/llS cabal/us,
Felis leo, Ursus spelœus
Prénéanderthaliens, Atlanthropus
WURMIE (= MOUSTIÉRIEN)
Mammuthlls primigenius, (Cœlodonta antiquitatis), Rangifer tarandus, Equus cabal/us, Ursus spelœus
Homo neanderthalensis, Homo sapiens (Würm II).
•
CLASSIFICA TlON DES PRIMA TES
(D'après SIMPSON, 1945)
PROSIMIENS
Lémuriformes Tupaioïdes, LemuToides, Daubentoniidés (<< Cheiromys • aye-aye)
Apparition au Paléocène (Plésiadapidés)
Lorisiformes
Tarsiiformes Apparus à l'Éocène (Tetonius)
ANTHROPOIDES - HOMINOIDES
Cloison nasale
large : narines
1 Hapalidés (= Arctopithèques, Ouistitis, Tamarins (32 dents, doigts avec griffes)
~ Cébidés (Sajous, Sapajous, Atèles, Hurleurs, Sakis) (36 dents : 3 pm)
éloignées
RESSEMBLA CES
Même formule dentaire: 32 dents (2 prémolaires), chimisme identique du sang, mêmes maladies microbiennes, possi-
bilité de station verticale.
DIFFÉRENCES
1° « L'Homme est celui de tous les animaux qui a le crâne le plus grand et la face la plus petite • (Cuvier).
2° Le langage articulé a laissé sa marque dans la troisième circonvolution gauche et dans la spina mentalis (= tuberculum
geniale), petite apophyse interne de la mandibule sur laquelle sont fixés les muscles de la langue qui permettent de la remuer
à volonté. La spina mentalis n'existe pas chez les Singes, mais on la trouve chez l'Homme de Heidelberg et chez le Sinanthrope.
3° Les canines sont grandes chez les Singes, petites chez les Hommes. Les Singes ont un diastème (intervalle) précanin.
4° L'homme a une station verticale, aussi le trou occipital se trouve-t-il sous le crâne : ce n'est pas le cas chez les
Singes où il se situe en arrière du crâne.
5° Cette attitude verticale entraîne une adaptation à la marche donc à un milieu de steppe plutôt qu'à la forêt. Aussi
les os iliaques sont-ils larges, en forme de bassin pour soutenir les entrailles, au lieu d'être étroits comme chez les Singes.
6° Le pied des Singes est préhenseur, avec pouce opposable. Chez l'Homme, le gros orteil n'est pas opposable, car
le pied n'est qu'un organe de sustentation.
7° Les membres antérieurs sont, chez l'Homme, moins longs que les postérieurs.
Chez les premiers Hommes on assiste à une régression des caractères simiens, qui s'est peut-être faite par néoténie.
ORIGINE DE LJHOMME
L'Homme s'implante, par son animalité, dans le groupe des Primates. En 1871, Ch. Darwin a écrit un
ouvrage célèbre « La descendance de l'homme et la sélection sexuelle» que l'on a résumé d'une manière un peu
simpliste en disant que « l'Homme descend du Singe JJ. ous allons voir les renseignements que nous apporte la
Paléontologie.
••
CLASSIFICA TION DES ANTIfROPOIDES FOSSILES
Pongidés
Hylobatinés
Propliopithecus (Oligocène)
Limnopithecus
fossiles
Pliopithecus (Miocène inférieur)
Paidopithex
actuels
1 Hylobates - Gibbon
( Symphalangus
Dryopithecinés (tous fossiles). Caractères primitifs, proches de ceux des Cercopithécoïdes. Ils sem-
blent avoir été plus coureurs qu'arboricoles
Proconsul
• Miocène inférieur
Dryopithecus
Ponginés
Sivapithecus (Miocène inférieur)
Gigantopithecus (Pléistocène)
Pongo - Orang-Outang
Pan = Chimpanzé actuels
Gorilla
Hominidés
? ? Oreopithecus (Vindobonien)
? Australopithecinés
Australopithecus (Villafranchien)
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3 356. Deuxième molaire 3 357· Première molaire 3 35 8 . x - 3 359· •
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supérieure droite inférieure gauche
de Paranthropus. de Paranthropus. 3358-3359. Sphéroïdes à facettes de l'Aïn Hanech
(Algérie.) .
ORIGINE DE L'HOMME
hypoconide
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Pithecanthropus sinensis 3 361. Pithecanthropus 3 362. Pithecanthropus 3 363. Molaire inférieure de Pithecanthroplls
Black. (d'après WEIDENRErcH). sinensis Black. sinensis (d'après WEIDENRErcH).
Ces formes ont une capacité crânienne variant de 450 à 700 centimètres cubes. Leur âge serait du Kagérien
(= Gunz ou Mindel) pour les deux premiers, du Kamasien (= Riss) pour les seconds.
On a fait entrer les représentants de cette sous-famille dans la famille des Pongidés, mais leurs caractères
crâniens et dentaires, la station verticale les éloignent des Pongidés et les rapprochent des Hominiens, plus que
tous les autres Singes. La population semble avoir été assez dense. Les circonvolutions paraissent un peu plus
compliquées que celles du Chimpanzé ou du Gorille; la face est raccourcie avec prognathisme. Incisives relati-
vement petites; canines intermédiaires entre celles de l'Homme et celles des Singes; prémolaires bicuspides
(2 denticules sur la Ire prémolaire inférieure) molarisées, grosses molaires. Dents de lait semblables aux dents
définitives : indice de spécialisation. Station verticale. Locomotion humaine, en pays découvert.
Ce groupe polymorphe comprend des formes petites, d'autres à grandes dents, d'autres à mandibule
humanoïde, et parfois des formes offrant une crête sagittale, par exemple Paranthropus crassidens (cette crête sert
de support au muscle temporal qui s'insère sur la mandibule au-dessus du masséter, elle existe chez les Anthro-
poïdes adultes, mais pas chez l'Homme). Trou nasal simien, rappelant celui du Chimpanzé. Les Australopithèques
sont encore des Singes, plus proches de l' Homme que tous les autres. Quelques paléontologistes y voient des ancêtres
de l'Homme. 1ais ces êtres étaient déjà trop spécialisés pour représenter de véritables ancêtres de l'humanité,
(par exemple en ce qui concerne les dents de lait). Au total, on pense qu'ils n'ont pas quitté le stade simien et, pour
von Kœnigswald, ce sont « de mauvais élèves qui ont passé à côté du chemin qui conduisait à l'humanité n. On a
pensé qu'ils se nourrissaient de Babouins dont ils défonçaient le crâne avec des instruments contonùants pour
manger la cervelle, et les os longs pour manger la moelle.
En Afrique orientale (Ouganda et Tanganyika), en Afrique du Sud (Vaal), en Afrique du ord (Algérie
orientale) et à Java, on a trouvé des sphéroïdes à facettes qui paraissent avoir été taillés intentionnellement (( Pebble-
culture n). Il n'est pas impossible qu'ils soient dus à des Australopithèques. Ceux-ci auraient ~lors eu une répar-
tition assez large en Asie du Sud et en Afrique. Mais on n'a jamais trouvé d'ossements avec cet outillage présumé.
[335 8-3359]
A Olduvai, le Zinjanthropus est accompagné de l'industrie oldowayenne caractérisée par des galets cassés.
•
LA VIE AU QUATERNAIRE
fosse "
génio-glosse - (
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spina men/alis
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fovéa, antérieure mélacône
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3 368. Mandibule
d'Atlanthropus mauritanicus Arambourg. Femelle.
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3 369· Mandibule
d'Atlanthropus mauritanicus Arambourg. Mâle. r 3 370. Mandibule
d'Atlanthropus mauritanicus mâle.
de J'orifice auditif externe qui, chez le Singe, se trouve dans le prolongement de l'arcade zygomatique, et qui,
chez l'Homme, se trouve au-dessous; forme de la cavité articulaire de la mandibule (chez le Singe cavité plate,
chez J'Homme cavité profonde) ; relative faiblesse des muscles de la nuque pourtant encore inclinée, spinamentalis.
Le psychisme est encore bas: circonvolutions de type humain,. centres sensitifs aussi développés que chez les Singes;
centres d'association plus faibles que ceux de l'Homme (effacement de la région frontale). Dimorphisme sexuel
accentué chez le Sinanthrope (le mâle est beaucoup plus grand que la femelle).
ORIGINE DE L'HOMME
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:«1
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3 377· Trièdre sans retouches
3 37 1 -3 372. Mandibule de Homo heidelbergellsis Schoetensck. " Clacto-Abbevillien » de
Sidi-Abderrahmane (Maroc).
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3
3 371. 3 37 2 .
3 373· 3374·
3 371-3 374· Silex chelléen - acheulléens de Saint-Acheul (d'après V. COUR;\IO:-lT).
Les Pithécanthropes avaient une industrie qui correspond à l'Acheuléen ancien = bifaces et hachereaux
grossièrement taillés. Ils chassaient leurs semblables pour les manger. Le Sinanthrope a fabriqué des outils (en
quartz), de plus il connaissait le feu. [3371-3374)
- L'Homme de Mauer (Homo heidelbergensis) est représenté par la mâchoire de Mauer, au Sud-Est d'Heidel-
berg, trouvée à 24 mètres en dessous de la surface du sol, dans des sables surmontés de lœss. Il semble approxi-
mativement contemporain du Pithécanthrope et même un peu antérieur (Villafranchien supérieur). [3375-3376)
LA VIE AU QUATERNAIRE
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3 379· Profil. 3 380. Face.
3 383. Crâne d'Ehringsdorf
337<)-3380. Crâne de Steinheim (d'après LE GROS-CLARK). 3 378. Mandibule de Montma1lrin. (d'après LE GROS-CLARKE).
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3 381. Vue latérale gauche du moulage endocrânien
du crâne de Swanscombe (d'après LE GROS-CLARK). 3 382. Vue occipitale du moulage endocrânien
P: protubérance pariétale; T: lobe temporal; S: scissure sylvienne; du crâne de Swanscombe (d'après LE GROS-CLARK).
L: sinus latéral. a : sulcus pseudo-Junatus; b : sulcus lunatus.
•
Pas de menton; canines assez fortes. Puissant masséter. Branches ascendantes très larges (caractère pri-
mitif des Singes inférieurs et des Lémuriens). Symphyse et dents antérieures de type humain. Pas d'industrie
connue. Mais contemporain de l'industrie abbevillienne très largement répandue en Europe, en Mrique et
dans l'Inde. Au total c'est un Pithécanthropien européen. [3 377]
- Mandibule de Montmaurin (Haute-Garonne). Pas de menton. On peut penser avec C. Arambourg,
qu'il s'agit d'un Pithécanthropien. Il est d'ailleurs d'âge comparable. Industrie antémoustérienne. [337 8 ]
COMPARAISON AVEC LES AUSTRALOPITHÈQUES. - Les deux types offrent de nombreuses variétés. Certains
sont géants, ou ont des os épais, certains ont un cerveau plus développé que d'autres. Les Australopithèques sont
encore considérés comme des Singes, les Pithécanthropes sont « tout juste hominisés» (Teilhard de Chardin).
Par leur polymorphisme, ces groupes hominiens primitifs se présentent comme les types originels de beaucoup
de phylums en Paléontologie.
LE GENRl-; HOMO
•
Les caractères de l'Homme actuel apparaissent dans des formes anCiennes, probablement encore
contemporaines des Pithécanthropes.
Hommes prémoustériens. - On a toujours cherché à retrouver des Hommes de type moderne dans les
couches anciennes du Quaternaire. Pour le moment, aucune découverte indiscutable dans ce domaine. Les plus
anciens restes que l'on puisse rapprocher d' Homo neanderthalensis sont également très proches d' Homo sapiens .-
- Crâne de Steinheim (30 km au Nord de Stuttgart). Troisième Interglaciaire. Capacité crânienne :
ORIGINE DE L'HOMME
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4 3 387. Crâne de Tabun 1 (Mt Carmel)
3 386. Crâne de Skhül V (Mt Carmel) (d'après MAcCow et KEITH).
(d'après MAcCoWN et KEITH).
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3 3 8 5. Mandibule de Krapina.
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x-2
-- --
3389. Moulage endocrânien du crâne d'enfant de S/illlïl l
(Mont Carmel) (d'après CO\\'N et KEITH).
a _ cap de la troisième circonvolution frontale; b __ aire orbitaire;. br __
bregma; c __ portion moyenne du sillon arqué; cbl __ cervelet; cf __ s.lIon
de Rolando; d _ portion du sillon frontal inférieur; , __ portion supé-
rieure du sillon frontal moyen; f _ sillon fronto-marginal: g __ portion
du sillon frontal supérieur; 1 _ zone supra-marginale; la __ position du
lambda; ls __ sinus latéral; 11l __ aire angulaire; 11 __ région post-parié-
tale; oc __ lobe occipital; p __ proéminence infra-marginale de la pre-
2
mière circonvolution temporale; par _ sillon parallèle; pt _ région du
x- ptérion; qr: aires infra-angulaire de la seconde circonvolution tem-
5 porale; sf __ scissure de Sylvius; sq _ région recounrte par l'écaille du
temporal; t __ portion du lobe temporal recouverte par la grande aile
3 3 8 4. Mandibule de Krapina du sphénoïde; ~. __ branche postérieure de l'artère méningée moyenne;
(d'après GORJANOVIC-KRAMBERGER). x __ échancrure infra-temporale.
1 073 centimètres cubes. Caractères néanderthaliens (bourrelets sus-orbitaires, nez large, apophyse mastoïde
. , .
réduite), mais caractères d'homme moderne: pas de museau, occiput, on hésite à y vOir une espece partl-
culière. [3379-33 80 ]
- k Cl'âne )) de Swanscombe (Tamise, terrasse de 30 m). Outils de l'Acheuléen III. Deuxième ou plus
probablement troisième Interglaciaire. Deux os du crâne (occipital, pariétal). Femme de 20-25 ans. Capacité
crânienne de 1 325 centimètres cubes. Pour certains, ce crâne aurait des caractères d' Homo sapiens. [3381 -3382]
- Crânes de Fontéchevade, rive droite de la Tardoire, affluent de la Charente. Troisième Interglaciaire.
Crâne très épais, pentagonal, à voûte basse, pariétal de type Homo sapiens avec relief atténué; front vertical, sans
bourrelet sus-orbitaire. Capacité crânienne de 1450 centimètres cubes environ (type presapiens de H. Vallois).
- Crânes de Saccopastore (Rome). Troisième Interglaciaire. Deux crânes. Faible capacité crânienne
3
(1 200 cm ) ; platycéphalie ; accentuation de la flexion de la base du crâne; élévation de la région frontale. Proche
de la lignée de l'Homme actuel. Industrie moustiérienne évoluée.
LA VIE AU QUATERNAIRE
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3 39r. Crâne du Mont Circé
3 390. Homo soloensis (d'après A. C. BLANC). 3 393·
(inspiré de Weidenreich). 3 39 2 .
3 3 39 2 -3 393. Homme de la Chapelle-aux-Saints.
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- Crânes d'Ehringsdorf (près Weimar). Capacité crânienne: 1 450 centimètres cubes. Fort bourrelet sus-
orbitaire, front relativement élevé; mâchoires peu massives. Seconde moitié du 3 e interglaciaire. [3383]
- Restes de Krapina (40 km au Nord de Zagreb, Yougoslavie). Troisième Interglaciaire. Caractères variables,
oscillant entre Homo neanderthalensis et Homo sapiens. Apparition de la brachycéphalie. Anthropophagie probable,
comme le montre la fragmentation des ossements humains. [3384-3385]
.- Squelettes du Mont-Carmel. Troisième Interglaciaire, début du Wurm. Population à caractêres mêlés
peut-être pré-néanderthaliens, mais se rapprochant de Homo sapiens. Industrie levalloiso-moustiérienne. Capacité
crânienne: 1 400-1 518 centimèTres cubes. Crâne de Skhül V voisin de celui de l'Homme moderne; crâne d'El
Tabun l, proche des Néanderthaliens. [3386-3389]
Néanderthaliens. -Ces hommes se rencontrent entre 70 000 et 30 000 ans avant l'époque actuelle,
dans l'Ancien Monde, en Europe, en Palestine, dans le Sud de la Russie, en Sibérie, à Java (Homo soloensis) et
peut-être en Afrique du Nord; mais ils sont inconnus en Amérique et en Australie. [3390-3395]
Ces hommes n'avaient pas l'aspect bestial qu'on leur a prêté: ils se tenaient la tête dressée et les jambes
tendues. Crâne plat (platycéphalie), front fuyant, orbites énormes, très fortes arcades supraorbitaires, nez court
et très large, lourde mâchoire à menton rudimentaire, boîte crânienne très épaisseyégion occipitale saillante.
Le rapport du territoire facial au territoire cérébral est intermédiaire entre celui du Chimpanzé et celui d'un
Homme actuel. La région frontale du cerveau témoigne de faibles centres associateurs, mais capacité crânienne
très élevée : 1 450 centimètres cubes.
•
\ ORIGINE DE L'HOMME
•
1
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•
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1
X-
5 1 1
• X - X -
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3397· 3 39 8 .
Homme de Rhodésie . Homme de Rhodésie. 3 396. Silex moustiériens (d'après V. COURMONT).
INDUSTRIE MOUSTI ÉRIENNE. - Lames de silex, technique des retouches, début du travail de l'os', donc
• •
invention. [339 6]
HOMO SAPIENS
L'Homme de type moderne est apparu au Paléolithique supérieur, c'est-à-dire à partir du Würmien II
en Europe. C'est la fin de l'âge du Renne, commencé il y a environ 30 000 à 40 000 ans.
AURIG ACIE . - Homme de Cro-Magnon (représentant probablement une race blanche). Haute taille,
1,79 m - 1,94 m. Arcades sourcilières légèrement saillantes. Outils moustiériens accompagnés de lames, de burins,
de grattoirs à bords retouchés; baguettes, épingles et lissoirs d'os. C'était un chasseur troglodyte. Colliers de
coquilles et de dents. L'Homme de Predmost (Moravie) en est voisin, avec front plus bas et arcades sourciIlières
plus saillantes. [3399-34°1]
Au voisinage de l'Homme de Cro-Magnon, en Afrique du Nord, l'Homme de Mechta-el-Arbi. [3402)
1
1 X -
• x - • 6
5
1 3400. Type. 3 4°1. Sujet masculin
3399· x· de la Grotte des Enfants. 34°2 .
Homme de Predmost. 5 Homme de Mechta-el-Arbi.
Mâle. 34°0-34°1. Homme de Cro-Magnon.
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LA VIE AU QUATERNAIRE
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34°3. 341 I. 34 12 .
3 403-3 404. Homme de Grimaldi. 34°4-34°5. Homme de Chancelade.
1
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/ hypocô~e \ hypocàne
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protocone protocone
3 405· Molaires supérieures de Grimaldi.
protoconide /
", ~l",...'
\
34°7. \ 3 409· Statuette
Aurignacien hypoconi de / hypocon u1ide de Brassempouy
des 3408. « Vénus» Aurignacien. 34 10 •
Cottés. 3 406. Molaires inférieures de Grimaldi. de Lespugne. ( - 36000 ans) Solutréen.
Homme de Grimaldi (représentant probablement une race noire). Plus petit, 1,60 m. Mâchoires proémi-
nentes, nez large, membres longs. Sépultures. [34 0 3-34° 6 ]
Naissance de l'Art: statuettes de femmes en stéatite rappelant les Boschimans. Les dessins des grottes de
Lascaux seraient de l'Aurignacien supérieur (Périgordien). Cette industrie est comparable à celle du Capsien
(Gafsa) et à l'Ibéro-Maurusien d'Afrique du Nord. [34°7-34°9]
SOLUTRÉEN. - Continuation des deux races, progres de l'industrie: silex en feuilles de saule et de laurier.
[3410]
MAGDALÉNIE . - Invasion du Renne vers le •
Sud.
Apparition de l' Homme de Chancelade (comparable aux Esquimaux, race jaune), petit, l,50 m. Fosses nasales
étroites, côtés du crâne verticaux. En fait, tres proche de l'Homme de Cro-Magnon. [3411-3413]
..-
ORIGINE DE L'HOMME
•
CONCLUSIONS
S'il est certain que l'Homme n'est pas issu des Singes actuels, on ne peut nier les liens qui unissent l'Homme
aux autres Primates. Les divergences d'opinion portent sur la façon de comprendre l'arbre généalogique du groupe:
or le matériel récolté n'est pas suffisant pour permettre de reconstituer avec certitude les filiations.
Si l'on s'en tient aux faits, on peut établir un tableau montrant le développement des familles dans le temps
et citant les principaux genres avec leurs âges géologiques: pris dans son ensemble ce tableau fait ressortir des
paliers évolutifs assez nets.
•
1. - Singes Anthropomorphes non spécialisés.
II. Australopithèques.
III. - Préhominiens (Pithécanthrope et Sinanthrope).
IV. - Prémoustiériens. •
V. Néanderthaliens.
VI. Homo sapiens (capacité crânienne de l' Homme actuel).
Mais cette évolution est trop complexe pour pouvoir être représentée par un arbre généalogique de type
habituel. Les paliers reconnus ne sont pas situés sur une même ligne, ce sont plutôt des relais.
Chez les Simiens il y a eu de nombreux phylums dont quelques-uns sont devenus plus ou moins stériles.
Il semble bien qu'il y ait eu deux centres principaux d'évolution des Singes Anthropomorphes: ID l'Asie méridio-
nale ,. 2 0 l'Afrique du Sud.
Chez les Hominidés il a pu y avoir plusieurs essais inégalement heureux, dont quelques-uns ont même
donné des branches sans postérité.
•
Jusque vers le Pléistocène moyen, l'évolution s'est opérée d'une manière exubérante, mal fixée. Mais à
partir du Pléistocène supérieur, peut-être par suite de l'augmentation du peuplement de la Terre et des migrations,
les populations ont été amenées à se côtoyer et à fusionner en partie. Dès lors, si des croisements sont intervenus,
l'évolution ne ressemble plus à un arbre mais à plusieurs branches maîtresses dont les rameaux se seraient anasto-
mosés : on aboutit à quelque chose qui est analogue à un filet à mailles inégales.
Ch. Lyell a comparé l'évolution animale à celle des langues. on seulement les langues se sont modifiées
par elles-mêmes, mais elles se sont mêlées en s'empruntant des mots et des tournures de phrases. De même les
Hominidés se sont mélangés. Ces brassages et ces métissages ont même, dans certains cas, dû favoriser de nouvelles
mutations. .
•
CONCL USIONS
•
,-------_._--------- -
L'Homme a, de tous temps, distingué des catégories naturelles parmi les Animaux et les Plantes. Parti
des notions de Cheval, de Chien, de Blé, par exemple, sur lesquelles il ne peut guère y avoir discussion, il en est
venu à grouper les espèces dans des catégories commodes sur lesquelles il a réfléchi en les hiérarchisant. Le cadre
constitué par la classification, celle de Linné (1735), a été fondé essentiellement sur le monde vivant actuel. L'in-
troduction des fossiles dans cette systématique a permis d'expliciter des parentés et des divergences et d'établir
•
plus ou moins solidement des filiations. L'importance de cette méthode a été parfaitement vue par Darwin (1859),
qui a montré que certains descendants d'une espèce peuvent continuer à lui appartenir, tandis que d'autres s'en
écartent. L'ensemble de ces espèces-filles entre dans une catégorie systématique plus élevée.
Cependant, si cette méthode a procuré une certaine clarté à la Zoologie et à la Botanique, il en découle
des difficultés auxquelles se heurte l'expérience du Paléontologue. Comme la Paléontologie Stratigraphiq ue permet
de passer en revue la plupart des ensembles majeurs qui se sont succédé au cours des temps fossilifères, il nous
a semblé opportun de placer les réflexions qui vont suivre en guise de conclusion à cet ouvrage.
L - SYSTÉMATIQUE ET ÉVOLUTION
Presque tous les grands groupes d'animaux actuels étaient représentés dès le début des Temps Fossilifères
Mais leurs proportions relatives étaient alors très différentes de ce qu'elles sont aujourd'hui. Si l'on a présentes
à l'esprit la faune et la flore actuelles, avec leur systématique la plus récente, on ne peut qu'être frappé par l'ina-
déquation de plus en plus nette de cette systématique au fur et à mesure que l'on remonte dans le temps.
Prenons l'exemple des Vertébrés, avec leurs classes aujourd'hui si tranchées: au Siluro-Dévonien n'appa-
raît nettement que la distinction entre Agnathes et Gnathostomes (p. 112 et 125). Cette distinction ne demeure
de nos jours fondamentale que pour mémoire, sans quoi elle aboutirait à concevoir les Cyclostomes comme un
sous-embranchement équivalent de l'ensemble des autres Vertébrés.
Le mode d'exposition successif de la Paléontologie Stratigraphique permet de voir les diverses classes
de Vertébrés naître progressivement, souvent de manière polyphylétique. Les « intermédiaires », comme Ichthyo-
stega (p. 15 1), Seymouria (p. 193) ou Archaeopteryx (p. 294), ont été nommés « types synthétiques» parce que
leur classement révèle assez de points litigieux pour qu'ils s'intègrent mal dans la systématique générale. Le
terme « synthétiquc » indique assez clairement le cheminement de la pensée de celui qui l'applique: partant des
groupes récents mieux connus, il tend à considérer ces types comme offrant un rassemblement plus ou moins
hétérogène de caractères que l'on observe séparément dans les groupes postérieurs. Or de telles formes « indé-
•
terminées» se rencontrent dans presque toutes les autres structures: ainsi, parmi les Mollusques primitifs, les
Monoplacophores jouissaient d'une « indétermination » fondamentale.
On peut dire qu'au fur et à mesure que l'Évolution Organique s'est réalisée, le Tableau de la Vie s'est
complété, mais il faut se demander si la classification coïncide exactement avec ce tableau.
Pa/tol/t. Stratigr. ]2
472 PALEONTOLOGIE STRATIGRAPHIQUE
Pour situer le problème, rappelons la hiérarchie systématique: espèce, genre,famille, ordre (ou superfamille),
classe, embranchement.
Les critères employés par les biologistes du vivant ne sont pas toujours les mêmes que ceux des paléonto-
logues : le critère général de non-interfécondité, les couleurs des Oiseaux et des Insectes, permettent des distinc-
tions importantes aux yeux des premiers, qui reconnaissent volontiers des II mutations» au sens génétique. Ces
distinctions ne sont pas perçues par les Paléontologues qui reconnaissent mieux des « transients » échelonnés
selon les niveaux successifs.
S'ils n'avaient pas eu une descendance et un cortège prouvant leur réussite, les représentants initiaux des
classes bien distinctes aujourd'hui seraient demeurés sans peine inclus dans la classe qui leur a donné naissance:
Archœopteryx (p. 294-295) est encore un Reptile, rangé parmi les Oiseaux parce qu'il a des plumes comme ceux-ci.
On peut même dire que, si les Ptérosauriens avaient continué d'évoluer, leurs caractères, qui comportaient pro-
bablement un revêtement pileux et une température constante, les auraient situés dans une classe à part des
Reptiles.
Les formes rares se raccordant mal à leurs successeurs, comme l'Archaeopteryx et certains Mammifères
jurassiques, posent d'ailleurs diverses questions. A-t-il existé des jalons, aujourd'hui perdus, entre elles et leurs
successeurs, et doit-on rendre les hasards de la fossilisation responsables de notre incertitude? Ou bien n'ont-elles
été que des aventures sans lendemain vers une structure qui s'est réalisée d'une façon plus complète et indépen-
dante par la suite? La rareté des Archaeopteryx, l'absence d'autres Oiseaux avant le Crétacé supérieur, semblent
bien indiquer qu'ils n'ont été que des ébauches abandonnées. L'existence des Pantothériens, souches des Mammi-
fères modernes, prouve que les autres Mammifères jurassiques, leurs contemporains, étaient aussi en dehors du
courant de la réussite. Dans cet ordre d'idées, il semble que l'on doive expliquer de cette manière l'hominisation
plus ou moins poussée d'Oreopithecus (p. 428) et probablement même celle des Australopithèques (p. 460), que
nombre d'auteurs laissent parmi les Singes.
Dans la Systématique paléontologique s'insèrent donc des notions comportant, sans que les auteurs en aient
toujours été conscients, la réussite et la durée. La Classification en usage, qui est un inventaire commode de l'actuel
monde vivant, devient, si l'on veut y inclure les fossiles tout en persistant à ne pas tenir compte de la dimension
Temps, la projection sur un plan (celui de la période où nous vivons), d'une figure dont l'essentiel est précisément
son Devenir. On effectue ainsi une opération mentale comparable à la projection Mercator, et il ne faut pas
s'étonner de toutes les déformations qu'elle entraîne.
Chaque groupe, en évoluant, a passé par plusieurs étapes de la hiérarchie systématique. Choisissons l'exemple
des Mollusques: au Cambrien inférieur (p. 30), on peut y reconnaître deux familles principales, les Monoplaco-
phores et les Bellérophontidés ; au Cambrien supérieur, les Monoplacophores n'ont pas changé, les Bellérophon-
tidés sont accompagnés par d'autres types de Gastéropodes; une famille, les Ellesmérocératidés, représente les
Céphalopodes (p. 51). L'embranchement des Mollusques n'est complet avec plusieurs familles de Céphalopodes,
les premiers Amphineures et les premiers Lamellibranches (Cténodontidés et Modiolopsidés), qu'à l'Ordovicien
inférieur (p. 59-61).
Un autre exemple caractéristique est celui des Mammifères: des familles jurassiques (p. 295-296), élevées
au rang d'ordres (Triconodontes, Symmétrodontes, Multituberculés et Pantothériens), seul le dernier possède une
descendance; au Crétacé (p. 350)' une famille représente les Marsupiaux (Didelphidés), une autre les Placentaires
(Insectivores). L'équilibre des groupes ne s'est vraiment établi qu'au Tertiaire où l'élévation de ceux-ci au rang
d'ordres trouve sa justification (p. 380).
A l'orée du développement d'un groupe, classe ou ordre, on rencontre des types qui, tout en montrant
des caractères peu spécialisés, offrent des traits disjoints dans les descendants plus récents du groupe.
Ce phénomène a été mis en évidence pour les Mammifères Carnivores de l'Éocène, par M. Crusafont-
Pairo. Le nom de cosmolyse a été donné par C. Blanc à cet éclatement, dissociation de caractères initialement
réunis. Cette notion s'adapte parfaitement à l' II évolution explosive ».
CONCLUSIONS 473
Un phénomène de même ordre, mais un peu différent, s'est produit chez les premiers Amphibiens, à
savoir les Ichthyostégaliens (p. 151). Ceux-ci peuvent être considérés comme à l'origine d'une partie des Amphi-
biens carbonifères (Apsidospondyles, p. 170). Mais leurs ressemblances les plus significatives se rencontrent
avec les Rachitomes et les Stéréospondyles du Permo- Trias. Plus qu'une explosion, c'est une différenciation
successive et inégale qui s'est opérée ici.
Nous avons déjà invoqué les Monoplacophores, Mollusques indéterminés, qui apparaissent au Cambrien
inférieur (p. 30). Leurs caractères les rapprochent des Annélides (métamérie très poussée), des Amphineures
(tube digestif rectiligne), des Céphalopodes (plusieurs paires d'oreillettes), des Gastéropodes (coquille univalve
à protoconque spiralée). Or, les Amphineures, les Céphalopodes et la plus grande partie des Gastéropodes n'étaient
pas encore entrés en scène. Les Monoplacophores composent un ensemble très homogène, dans lequel on a distingué
trois familles fort voisines; mais le point de vue du Zoologiste, qui a la vision de l'ensemble des classes de Mol-
lusques actuels, est de les considérer comme une classe équivalente des autres. Cependant, au Cambrien inférieur,
nous avons vu que les Monoplacophores représentent pratiquement les Mollusques dans leur ensemble; coïnci-
dant avec cet embranchement, ils n'en sont pas moins proches des Annélides. Il s'ensuit que la position systé-
matique des Mollusques au Cambrien inférieur est beaucoup moins tranchée, moins isolée, qu'aujourd'hui. Si
1es Monoplacophores n'avaient pas été suivis par le cortège innombrable et divers de tous les autres Mollusques
ils ne constitueraient guère plus qu'un ordre au sein des Vers. Ils ne forment une classe que grâce à la réussite
des autres Mollusques.
Autre exemple, encore choisi parmi les Mollusques, celui des premiers Gastéropodes, les Bellérophon-
tacés (p. 30), qui ont subi la flexure endogastrique, mais non la torsion caractéristique des Gastéropodes ultérieurs.
Dans la systématique globale actuelle, les Bellérophontacés forment soit une superfamille comme les autres,
soit l'ordre des Amphigastéropodes. Cependant leur physiologie et leur anatomie suggère, par rapport aux autres
Gastéropodes, une opposition complète justifiant une coupure systématique presque aussi nette que celle que
l'on accepte pour les Monoplacophores. On peut même penser que la filiation Monoplacophores - Bellerophons
n'est pas la seule voie par laquelle se sont différenciés les Gastéropodes, et que certains de ceux-ci sont issus direc-
tement des Monoplacophores. Cependant au Cambrien inférieur, les Bellerophons, alors seuls Gastéropodes,
se séparent tellement mal des Monoplacophores que la famille des He1cionellidés a été placée tour à tour dans
l'un ou l'autre de ces deux groupes.
Dans les exemples que nous venons de citer, le groupe primitif ne pouvant être classé parmi ceux qui
lui ont succédé, les taxinomistes ont créé pour lui un terme spécial, équivalent à celui qui affecte chacun de ses
descendants. Cette manière de voir ne fait pas état des potentialités du type initial, qui contenait virtuellement les
types différenciés suivants. Elle ne tient pas davantage compte du fait que, lors de l'apparition du type initial, ses
descendants n'existaient pas encore. Ainsi livrons-nous à une anticipation: imaginons que, dans quelques cen-
taines de millions d'années, des savants établissent une systématique des organismes existant sur la surface ter-
restre. Certains types actuels, qui pourraient être des Insectes ou des Rongeurs, auront évolué d'une manière
que nous ne pouvons prévoir et, vu leur descendance, ils auront pris une importance inconnue de nous. Si l'on
applique à ces formes les principes qui régissent actuellement la Systématique, elles seront alors placées à un niveau
supérieur à celui qu'elles ont aujourd'hui. Au point de vue de l'usage pratique de la classification, cela n'a guère
d'importance, mais au point de vue de sa signification c'est tout différent.
G. G. Simpson a nommé Mégaévolution la genèse des grandes coupures de la systématique, par exemple
les classes et les embranchements. Les termes de passage manquent en effet entre les plans d'organisation si divers
que l'on observe dans la nature actuelle et même dans les périodes géologiques. Si l'on considère par exemple
les Vers, les Crustacés et les Mollusques, on ne découvre entre eux qu'une parenté lointaine visible encore dans le
développement de l'œuf et la métamérie.
On conçoit mal que des modifications insensibles, de l'ordre des quanta mutationnels, aient pu permettre
le passage d'un de ces embranchements à l'autre. On invoque avec raison le rôle de la néoténie, c'est-à-dire de
•
474 PALEONTOLOGIE STRA TIGRAPHIQUE
la prolongation des caractcres larvaires jusqu'à l'âge de la reproduction; ce phénomène explique les modifications
entre les ordres et les classes mais ne rend pas compte des changements dans le plan d'organisation.
Les réflexions que nous venons de faire à propos de la Systématique lèvent une partie du voile. Si les Mono-
placophores représentaient à eux seuls tous les Mollusques au Cambrien inférieur, ils n'étaient alors qu'une famille
et non un embranchement. Leur évolution progressive ne s'est pas faite de classe à classe ou d'embranchement à
embranchement, mais de famille à famille, voire d'espèce à espèce. Ainsi, le genre Stenothecoides (p. 30) indique
une ascendance commune aux autres Monoplacophores et aux Arthropodes. Il est dès lors possible d'assimiler
la Mégaévolution à la Microévolution. La seule différence entre les deux processus réside dans la tranche de
temps où ils s'effectuent ou s'effectuèrent. Ainsi la microévolution, que nous observons aujourd'hui et dont
l'ampleur des résultats n'est guère encourageante, s'opère sur des êtres dont nous ne connaissons pas l'avenir et
qui n'en ont d'ailleurs peut-être pas.
La Mégaévolution s'est produite à l'orée des Temps Fossilifères et nous ne constatons que ses réussites,
dont les nouveautés sont encore grossies par le recul de l'âge et la disparition du nombre dominant des êtres non
fossilisés. Si l'on considère le monde vivant dans son ensemble, on peut dire que la différenciation des divers embran-
chements de Coelomates a dû se faire tout à fait au début du Cambrien: c'est pour cette raison que l'on peut y
saisir encore des transitions entre Embranchements comme ceux que font pressentir les Monoplacophores.
Les passages entre classes sont seuls concevables dans les temps qui ont suivi. Si l'on se tourne vers les
Acœlomates, Protistes, Spongiaires et Cœlentérés, ces groupes, dont la fossilisation n'est que très partielle, sont
apparus bien avant, au cours des Temps Antécambriens, et s'il y a eu des filiations entre eux, ce qui est d'ailleurs
incertain, ces filiations se seraient effectuées bien avant les temps fossilifères et dans des circonstances rendant
peu problable la fossilisation des organismes intermédiaires.
Dans ces conditions, nous ne pensons pas devoir conserver le terme de mégaévolution pour différencier
le passage d'un embranchement à un autre.
A de nombreuses reprises, dans la série géologique, on a mis en évidence des bassins fermés, marins ou
continentaux, dans lesquels se rencontrent des faunes spéciales. Ainsi, à côté de types à répartition plus générale,
se trouvent des formes locales dont les caractères discriminants sont d'un ordre suffisant pour justifier la fondation
de genres, parfois même de familles ou d'ordres. .
C'est le cas, au cours de l'ère Tertiaire, de l'Amérique du Sud, dont nous avons vu la faune de Vertébrés
se différencier peu à peu (p. 391, 4°1,411, 423-424, 428-432, 439, 448-450, 456). Le bassin australien, égale-
ment, avec ses Diprotodontes pléistocènes (p. 448), représente une aire de différenciation isolée. Les Galapagos
offrent encore des conditions analogues. Dans le milieu aquatique, les lacs et les bassins fermés constituent aussi
des domaines où l'évolution peut être rapide. C'est le cas, par exemple, des Adacnidés, différenciés à partir des
Cardiidés dans le Miocène, le Pliocène et le Quaternaire, des bassins de la Paratéthys (p. 417-418, 435)'
Incontestablement, ces formes locales, bien que fixées lors des isolements géographiques (anachorèses 1),
n'ont pas la même signification que les formes qui, éprouvées par la Sélection naturelle, ont joué un rôle dans
le peuplement général de la surface terrestre ou dans l'Évolution. Or, la classification actuelle ne tient aucun
compte de cette différence.
Soit dans les anachorèses, soit dans certains cas de tachytélie (p. II), on rencontre des espèces dont les
caractères sont d'un ordre suffisamment élevé pour motiver à elles seules la création d'un genre. Un genre repré-
senté par une seule espèce est dit monotypique. Il y a même des ordres entiers composés d'une seule espèce, par
exemple Archaeopteryx lithographica, unique représentant des Saururés (p. 294-295). On peut dire que les carac-
(1) H. TERMIER et G. TERMIER (1959) : Évolution el Paléogéographie, Albin Michel, pp. 87-89,
CONCLUSIONS 475
tères d'Archaeopteryx sont tels qu'ils justifient la constitution d'un ordre. Mais il n'en demeure pas moins que
cette forme unique sur laquelle repose l'édifice systématique de l'espèce, du genre, de la famille et de l'ordre,
ne s'intègre pas exactement dans la classe des Oiseaux et supporte mal le traitement systématique.
VI. - RELICTES
Les relictes sont des êtres qui, après un passé glorieux dans les temps fossilifères, se trouvent aujourd'hui
représentés par un petit nombre d'espèces, très localisées. La disparition des groupes dépend en effet d'une part
de facteurs internes comparables à ceux qui les ont fait évoluer, en second lieu de facteurs externes dont les princi-
paux sont la concurrence avec des êtres plus doués et des variations climatiques néfastes 1. Il est donc normal
que, dans les pays qui n'ont pas subi de grandes variations climatiques et que leur isolement a mis ?I l'abri d'inva-
sions d'êtres mieux doués, survivent des représentants attardés de groupes archaïques. Nous avons eu l'occasion,
par exemple, de citer Hatteria (p. 244), Rhynchocéphale qui vit encore en Nouvelle Zélande. Il arrive même que
l'on puisse reconstituer l'histoire du groupe devenu relicte. Ainsi, on voit disparaître peu à peu certains Mammi-
fères de leurs lieux d'origine, tandis qu'ils demeurent cantonnés en quelques places bien définies et sans moyens
de communication entre elles: apparus en Amérique du Nord à l'Éocène (p. 390)' les Camélidés ont essaimé en
Amérique du Sud (Lamas) et dans l'Ancien Monde (Chameaux) au Pliocène (p. 438), puis ont disparu de
l'Amérique du ord au temps des premiers peuplements humains (p. 455). Cette dissociation de l'aire de
répartition est le stigmate de la décadence. On la trouve particulièrement accentuée en ce qui concerne les Tapirs
actuels (qui sont localisés d'une part entre le Mexique et l'Argentine, d'autre part entre le Siam et Bornéo), les
Rhinocéros (en Afrique et en Asie du Sud-Est), ainsi que les Eléphantidés, surtout Quaternaires, déjà dissociés
aujourd'hui (p. 452-453).
Certaines relictes de formes pré-tertiaires ont une aire de répartition disjointe: les Dipneustes (p. 127,
139,241) que l'on connaît actuellement en Afrique, en Amérique du Sud et en Australie, ont quitté les fleuves
des continents boréaux après le Jurassique. D'autres n'ont qu'un représentant actuel: c'est le cas du Crossop-
térygien marin LatimeTia. Les Cœlacanthidés, famille à laquelle appartient ce genre, ne sont devenus marins qu'au
Trias (p. 236) : on les connaît dans les dépôts de cette époque en divers pays, en particulier au Spitzberg, au Groën-
land et à Madagascar. C'est tout près de l\ladagascar, sur la côte orientale de l'Afrique du Sud et aux Comores
que vit aujourd'hui Latirneria : une telle constatation semble indiquer que les Coelacanthidés n'ont jamais aban-
donné cette région.
Un autre exemple peut être emprunté au monde des Insectes. Parmi les Plannipennes (proches de nos
Hémérobes), la répartition des Psychopsidés est assez particulière: apparue dans le Trias d'Australie, elle n'est
plus représentée que par le genre Megapsychops, également australien.
CONCLUSIONS
La Paléontologie Stratigraphique s'est révélée si utile en Géologie par la valeur chronologique des fossiles
qu'on en a négligé généralement les autres aspects. Les Paléontologues se sont tournés de préférence vers l'Anatomie
Comparée, tandis que les Biologistes reconstituaient une Évolution sans chronologie. La Taxinomie semble
être en passe de devenir un but scientifique pour certains auteurs.
En réalité, la Paléontologie Stratigraphique donne le moyen de rassembler les branches éparses du grand
arbre de la Vie. On ne peut reconstituer l'Évolution sans Chronologie, et la comparaison des structures gagne en
intérêt si l'on connaît l'ordre de leurs apparitions et les confrontations qu'elles ont eu entre elles. Les êtres
vivants se sont propagés dans un cadre spacio-temporel dont ils ne doivent jamais être dessertis.
Quant à la Taxinomie, il ne faut pas perdre de vue qu'elle est avant tout un moyen d'expression, un cadre
beaucoup moins important que son contenu. Si l'on veut qu'elle existe en soi-même, la voie analytique suivie
jusqu'à ce jour, qui a été de raffiner sur les subdivisions, doit être complétée par des remarques sur la valeur des
coupures et des applications qui peuvent en être faites aux êtres ayant évolué. Les réflexions précédentes nous
amènent à distinguer trois types de systématiques, qui, jusqu'à présent ont toujours été confondus.
ID La SYSTÉMATIQ E OR MALE classe des animaux ou des végétaux placés dans des conditions identiques,
d'évolution horotélique et de dispersion en régions ouvertes (prochorèse 1) ; nous y ajoutons:
20 Une SYSTÉMATIQUE LATÉRALE dans laquelle entrent des êtres différenciés dans des conditions d'évo-
lution tachytélique, dans des bassins fermés (anachorèse).
30 Une SYSTÉMATIQUE PROGRESSIVE tenant compte du fait que la valeur systématique des groupes s'est
modifiée au cours des temps géologiques. Pratiquement, chaque groupe est passé par plusieurs des stades de la
hiérarchie systématique. Seule la Paléontologie Stratigraphique est en mesure d'établir la nécessité de recourir
, .
a cette notion.
•
ADDENDUM
• •
Eocambrien (p.2I-22) 1t'le
Première ANNÉLIDE bien conservée, Spriggina (fig. 3 414) tant une forte arcade (antérieure ?); cntre l'axe et le cadre,
présente 40 segments porteurs de parapodies et de soies, peut-être des appendices latéraux.
une tête à grandes cornes dirigées vers l'arrière, rappelant
l'actuelle forme pélagique Tomopteris. Ses affinités avec Tribrachidium (fig. 3416) est un disque avec 3 bras
les Arthropodes primitifs ne sont pas douteuses : la tête tourbillonnaires divergeant à partir du centre et portant
annonce celle des premiers Trilobites et de Marrella une frange fixe de tentacules périphériques (environ
(fig. 130). 18 chacun). Ces bras fixes font penser à des lophophores,
organes se rencontrant chez divers Cœlomates; leur
Parvallcorina (fig. 3 415), de position incertaine, a la forme ressemble à celle des bras d'Edrioastéroïde (voir
forme d'une ancre. pourvue d'un axe et d'un cadre compor- p. 87), mais il n'y a pas de squelette.
7/l/lscles pédie/lx
\ ' ! 1
Ordovicien inférieur (p. 6I) , 1 1 1
charnière muscles pédie/lx
, ' " adducteur adducte/lr
, 1 • 1
adducte/lr
• antérieur postélie/lr
L'origine des Lamellibranches, apparus à l'Ordovicien •
••
inférieur, doit être recherchée auprès des Monoplaco- ••
phores comme celle des autres Mollusques. Chez Ba-
binka (fig. 3 417), dont la charnière est encore réduite à
2 petites dents, la valve et sa musculature sont parfaitement
symétriques, les muscles pédieux sont très développés.
Chez les T AXODONTES PROTOBRANCHES, Ctenodonta 3 417. Babinka prinlO 3418. Ctenodonta (Myoplusia)
(fig. 3 418), Nil C1Ila , NIIC1Ilana, aux deux adducteurs de typ~ Barrande. X 1,4 bi/rmata Barrande. X 2,
• •
ADDENDUM
•
un Gyrnnoblastide, Palaeotuba. o
2' 1
3'
..... l'
'" - 3 420. Calyxhydra gernellithecata
Kozloswki. Schéma.
(les numéros indiquent les nœuds don-
nant naissance atLx rameaux secondaires).
1mm
-- .• -- thèque
r _• diaphragme
••
rameau E
j~
•
article E
tonnelliforme "'
~
0
E
E
.n
c::j
- . --- pédoncule
--.
E
de la thèque E
--
0
34 22 .
Rhabdohydra
34 1 9. Trimerohydra glabra 3423. Phragmohydra tridens
Kozlowski. Reconstitution. articulata Kozlowski. Kozlowski.
ERRATUM
p. 29. Fig. 28 : au lieu de Seltrmer, lire StOrmer. p. 162. - Pustulés : bandelettes concentriqut's, plates ou en
relief portant des pustules qui laissent des creux
p. 37. - Parmi les Ellipsocephalidés, on peut cIter Ellipso- sur le moule interne.
cephalus ho.tfi connu en Bohème.
p. 166. - Fig. 1 107 ; en grisé; plis hydrospirau,.
p. 56. - Au lieu de « Fin " des Olénidés, lire Déclin des
Olénidés. p. 174. - Au lieu de Wedekindella, lire Wedekindellina.
p. 58. Au lieu de Shumari. lire Shl/'lllardia. p. 176. -- Figure d'Embryon de Ftlsulina (d'après J. Gubler).
p. 70. - Au lieu de Rochdale, lire Rockdale.
[34 2 5]
p. J36. - Fig. 849, au lieu de granulusa, lire granulosa. p. 192. - Néoptères. Au lieu de Battes, lire Blattes. Inter-
vertir les numéros des figures 1 275 et 1 276.
p. 148. - Fig. 935 : comparer à la figure 713 (p. 123).
p. 208. - 2 C colonne. Prototoceras : 5 ou fi lohes latéraux,
Fig. 942 : comparer à figure 1 078 (p. 164).
dont le premier est denticulé.
p. 150. - Au lieu de Bothriopleis, lire Bothriolepis. p. 21 r. - Fig. J 384 : remarquer le processus cardinal très
cr paragraphe, ajouter: Amygdalophyllu1ll (province développé, bifide.
p. 157. - l
australienne). p. 213. - Archaeocidaris, fig. 1 407 his.
p. 160. - Fig. 1 037 (Protocanites), la flèche indique ici p. 217. - Fig. 1429, au lieu de Cistecephaltls, lire CÎstÎ-
le lobe interne et non le lobe externe et siphonal, cephalus.
comme sur les autres figures de la page. Ce dernier
est le plus à droite de la figure. p. 31o. - Au lieu de Astrocœnidées, lire Astroccenidés.
OUVRAGES A CONSULTER
L'élaboratioll de cette Paléontologie stratigraphique a nécessité le dépouilleme1lt de ce1ltaines de revues, de milliers cie
tÎrés-à-part, ainsi que de 1lOmbreux échanges de correspondances. Étant donné le caractère pratique de l'ouvrage, la justification
analytique de tous ces éléme1lts nous a paru moins importante que la mise e1ltre les mains dtt lecteur d'un instrument lui permettall/
d'orienter rapideme1lt ses recherches sur le groupe précis qui l'intéresse. Aussi avons-nous délibérément choisi de donner le pas aux
ol/vrages cOllstituant e1l eux-mêmes des sommes et conte1lant des bibliographies spécialisées. Lorsqu'il s'agit d'ouvrages et! collabo-
ra/ioll, seul l'auteur principal est cité. Pour quelques questions délicates ou très récentes qui n'ont pas été ill/égrées da1lS de tels
ou nages , IIOUS aVOllS exceptioTmelleme1lt dérogé à ce principe et cité les notes propres à 1111 groupe partiet/lier.
OUVRAGES GÉNÉRAUX
BATALLER J.R., ]947. - Sillopsis de las especies nuevas dei SHI~IER et SHROCK R., 1945. - Inde.\ fossils of North Ameri({/
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Annélides
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Conularides Reptiles
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Part F, pp. 54-66. pp. 3 '9-993·
INDEX ALPHABÉTIQUE
•
••
- mCISlvum, 432.
•
- °
semicircularis, 1 5. - acuminatus, 108. Amphigenia, 124.
- I1lCISUm, 432. Actinostroma elathratum, 130. - ascensus, 114. - elongata, 124.
Acerocare, 52. Actœon berambensis, 314. Alauda, 436. Amphineures, 157.
- ecorne, 49. Actœonella, 313. Alaudidés, 436. Amphiope, 398, 420.
Acervularia, 98, 100. - abbreviata, 313. Albertella, 38, 47, 48. - bioculata, 420.
- ananas, 100. - ghazirensis, 313- - helena, 39. - boulei, 398.
•
Acetabularia, 222_ - glgantea, 313 . Alus palmatus, 455. Amphioxus, 92, II l, 1 [2.
•
Acidaspidés, 132. - SYTIaca, 313. Al ciformes, 378, 436. Amphipelargus, 436.
Acmaea testudinalis, 446. Adacna, 435. Aldanophyton, 35. Amphipodes, 397.
Aconeceras, 324. - lœviuscula, 418. Aldonaspis, 39. Amphipora ramosa, 130.
- haugi, 351. Adacnidés, 416, 417, 435. Alethopteris, 188, 198. Amphissites, 158.
•
- nISUS, 324. Adapis, 391, 394. - grandini, 199. Amphiserpentarius, 401.
Aconécératidés, 324. - parisiensis, 391. -lonchitica, 185, 199. Amphistegina, 396, 415.
Acraniens, 92. Adelogyrinus, 172. - serlii, 201. - lessoni, 414.
Acrocephalites, 39, 46. - dimorhynchus, T69. Algues, 35, 55, 71, 204· Amphistemes, 337.
- stenometopus, 40. Adelomys, 385. - bleues, 17, 19, 24, 48. Amphitherium, 295, 296.
Acrocrinus, 165. - vaillanti, 386- - rouges, 48. Amphitoniella, 234.
- amphora, 166. Adianthus, 431. - vertes ( = Chlorophycées), Amphitragulus, 41 l, 412.
Acropora, 98. Adiantites, 168, 170. 222, 252. Amphorides, 86, 89, 110.
Acroporidés, 310, 364- - antiquus, 172. • A llocrU;etus , 403. Amphoracrinus, 165,
Acrosalenia, 28o, 281. Aeger, 224, 256. Allosaurus, 251, 291. - rochi, 165.
- decorata, 281. - tiplliarius, 256. Alouatta, 429. Amphoton, 38, 47.
- hemicidaroides, 280_ A egialornis, 4°2. Alticamelus, 428_ - deois, 39.
Acrosalénidés, 280. Aegialornithidés, 402. - altus, 428. Amplexograptus, 83.
INDEX ALPHABÉTIQUE
Amplexograptus perexcavatus, Angulodus, 149. Antilopes, 429. Archœopteris, 130, 142, 168.
83· Anhinga, 436. Antipleuridés, 105. - latifolia, 143.
- vasa', 95. Anidantus disotella, 2 r o. Antrimpos, 224, 256. Archœopteryx, 251, 295, 471,
Amplexus coralloides, 154, 156. - alatus, 210. - kiliani, 256. 472,475·
Ampullina (Megatylotus) crassa- Anisoceras, 321. Antrodemus, 291. - lithographica, 294, 474.
tina, 397. Anisograptidés, 65. Aoujgalia variabilis, 155. Archœosepia, 372.
Ampullinidés, 397. Anisopyge, 206. Apatosaurus (= Brontosaurlls), Archœosigillaria, 142, 168.
Ampyxidés, 74. - annulata, 206. 29 2 . Archœotrogon, 402.
Ampyx, 95. Angiospersmes, 342. Aphanaia, 207. Archœtrypa prima, 43.
Amussium, 367. Ankylosaurus, 347. Aphelaspis, 52. Archœomeryx, 390.
- (Parvamussium) squamula, Annélides, 21, 26, 74, 477. Apiocrinus, 279. - optatus, 390.
3 6 7. - Polychètes, 36. - parkinsoni, 279. Archœomys, 403.
A naconularia, 85. Annularia, 188, 198. Aplocidaris, 235. - laurillardi, 4°3.
- anomala, 85. - stellata, 184. Aplococeras avisianum, 23 1,248. Archœoscyphia, 55, 70.
Anagale, 411. Annulina metensis, 299. Aplodontes, 402. Archaias, 306, 397.
- gobiensis, 41 1 . Anomalina, 396. Apodes, 170. - operculiniformis, 397.
Anahoplites intermedius, 352. - alazanensis, 396. Apodiformes, 4°2, 423. Archelon, 341.
- mimetieus, 352. Anomalinidés, 363, 396. Apollon, 3 13· - ischyros, 341.
Anancus, 437, 452. Anomalonema, 189. Aporrhaidés, 365. Archiaciidés, 284, 336.
•
- arvernensls, 437, 457· - rezlnzauxi, 189. Apricardia archiaci, 316, 356 . Archiacia, 336.
- perimensis, 437. Anomalophycus, 48. - guerangeri, 356. - santonensis, 336.
Anapsidés, 112, 196, 243. Anomia, 368. - pironai, 351'>. Archiaciidés, 373.
Anarcestacés, 122. - planulata, 368. Apsidospondyles, 170, 192,193, Archimedes, 164, 209.
Anarcestidés, 134. - ephippium, 446. 473· - wortheni, 164.
Anarcestes, 122, 134, 141, 146. Anomiidés, 226, 368. Apsorroceras, 272. Archinacella, 77.
- lateseptatus, 134, 14 r . Anomocarella, 38,47. -.:... baculatum, 272. - patelliformis, 77.
- subnautilinus, 141. - meridionalis, 47. Aptérygotes, 191,400. Archoceras, 146.
Anas, 4°1. Anomogamites, 240, 288. Apus, 29, 41, 224. - pœckelmani, 146.
• Anasca, 277, 33 [. Anoplotherizmz, 360, 390, 412. - cancriformis, 224. Archosauriens, 243 .
Anasibirites, 229, 248. - commune, 389, 394. Aquila, 436. Arcidés, 207, 225, 259.
- kingianus, 229. Anomozamites, 240, 288. Araucariées, 240, 289. Arcomytilus oxfordianus, 259.
- multiformis, 229. Anoures, 17°,242. Araucaria, 289. Arcopagia ventricosa, 447.
Anatidés, 4°1. Anser, 423. Araucarites, 289. Arctoceras, 229.
Anatina, 263. Ansériformes, 379, 40 l, 423, Arachnides. 103, 190. - (zone a), 248.
- prœcursor, 263. 43 6 . Arachnoides, 436. - polaris, 229.
Anatinidés, 263, 320. Antedon, 372. Arachnoididés, 420, 436. - whitei, 229.
Anatosaurus, 347. Anthocyathea, 26. Aralo-caspienne (mer),413. Arctolepis, 126.
- annectens, 346, 347. Anthodon, 216, 219. Araucaria, 343, 360. Ardea, 423.
•
- mirabilis, 347. - gregorYI, 219. - toucasi, 343 . Ardeacites, 423.
Anaulocidaris, 235. - serranus, 219. Aramidés, 379, 423. Ardéidés, 379.
Anavirgatites, 273. Anthracoceras, 171, 172,178. Aramis, 423. Arenosiphon, 99.
Anavirgates palmata, 298. -œgiranum, 178, 199, 201. Araucarioxylon, 240. - rugosa, 99.
Anchilophus, 388, 394. - cambriense, 201. Arbaciidés, 28 l, 373. A rgillornis , 379.
Anchisaurus, 246, 247. Anthracokeryx ulnifer, 389. Arcs viscéraux osseux, 112. Ariétitacés, 265.
Anchitherium, 427, 432. Anthracomya, 187. Arca, 225, 314, 367, 434, 447. Arietites, 266.
- aurelianense, 432. - phillipsi, 201. - (Barbatia) magellanoides, - bucklandi, 266, 297.
Ancilla, 416. - pruvosti, 201. 3 6 7. Arietitidés, 266.
Ancyloceras, 321. Anthraconaia, 192. - diluvii, 434. Aristoceramus boehmi, 355.
- matheroni, 320, 32 r . - modiolaris, 199. - (Macrodon) beyrichi, 225. Aristocystis, 90.
- scalare, 3S 1. - phillipsi, 199. Arcestacés, 232. - bohemicus, 89.
Ancylus (lac à), 443, 44 6 , 447. - prolifera, 199. Arcestes, 232, 297. Arnaudiella, 308.
- fiuviatilis, 447. - pulchra, 199. - gigantogaleatus, 232. - grossouvrei, 308.
Ancyrocrinus, 137. 1 - stephanieusis, 199· - intuslabiatus, 232. Arnioceras, 266.
- bulbosus, 138. - wardi, 192. - pinacostomus, 232. - cuneiforme, 265.
Ancyrodella, 149. Anthraconauta, 18o. Archœdiscus karreri, 155. - semicostatum, 297.
Ancyroides, 149. 1 - adamsi, 178. Archreocidarides, 110. Arsinoitherium, 395,4°2,4°6.
Andalgalornis, 436. - tenuis, 199. Archœocidaris barroisi, 213. - andrewsi, 406.
Andesaspis, 70. Anthracosauriens, 170. Archreocètes, 399. - zitteli, 405.
Andrewsarchus, 384. Arzthracosia, 192. Archœochelys pougeti, 218. Artemia salina, 6.
Andriopora, 332. - similis, 192. Archœocidaris, 21 3· Arthrodires, 112,116,125,138,
- homunculus, 332. Anthracosiidés, 192. Archœoconularia, 66, 85. IS°·
Andrioporidés, 332. Anthracospherium, 192. Archœocyatha, 24, 25, 26, 34, Arthromygale, 190.
Aneimites, 200. - turgida, 192. 35, 4 6 . - fortis, 190.
Androgynoceras (= IEgoceras) , Anthracothéridés, 389, 409. Archœocyathus, 26, 48. Arthropleura, 188, 189,
2 6 7. Anthracotherium, 409, 412. - atlmlticus, 25. - armata, 188.
- hybridum, 267. - alsaticum, 409. Archœognathus, 68. Arthropleuridés, 188.
A neurophyt01z, 130. - magnum, 408, 409. Archœohippus, 425, 432. Arthropodes, 26 .
•
- germamcum, 130. Anthropoïdes, 439, 45 8 . Archœolafoea, 35. Articotoblatta colominasi, 290.
Angaridium, 215, 219. Anthropomorphes, 458, 469. Archœolepas, 256. Articulata, (Crinoïdes), 235,
Angiospermes, 239, 24 0 , 343· Anthus, 436. Archœophasianus, 379. 372.
- Dicotylédones, 302. Antiarches, 112, 138, IS0. Archœopitys, 168. Articulées (= Sphénopsides),
Anguilles, 340. Antilocapridés, 429, 439. Archœopsittacus, 4°1. 119,129, 142, 168.
INDEX ALPHABÉTIQUE
Artinskia, 178, 201. Astraspis, 93. Avieulopecten, 159, 180, 208. Bathornis, 4°1.
Artiodactylcs, 380, 386, - desiderata, 92. - exemplarius, 180. Bathornithidés, 4°1.
, 4°9,43 8 ,455. Astreopora, 397. - rugosus, 159. Bathynotus, 28, 34.
Artocarpus, 344, 360. - anglica, 397. Avipelviens = Ornithischiens, - holopygus, 28.
- dicksoni, 344. Astrocœniidés, 310. 243,24 6 ,29 2 . Bathyuridés, 57, 58.
Asaphellina barroisi, 56, 69. Astropectinidés, 333. Avonia, 162. Bathyurellus, 57, 70.
Asaphellus, 57, 69, 70. Athyridés, 136, 163. - prœlonga, 148. - nitidus, 57.
- venta, 57. Athyris, 136. Axis, 438. Bathyuriscus, 38, 47, 48.
Asaphidés, 51, 56, 69,75. - concentrica, 136. Axonophores, 108. - formostls, 39.
Asaphoïdes, 56. - mgens, 154. Axonolipes, 82. Bauriamorphes, 243.
Asaphus, 56, 75. Atremata, 32. Aysheia, 37. Bayanoteuthis, 372.
broggeri, 69. Atrypacés, 81,1°7. Aysheia pedunclliata, 37. Bayleia, 316.
- eichwaldi, 56, 69, 75· Atrypa, 1°7. - yvani, 158.
- expansus, 69. - retieularis, 5, 14, 107· Beania, 288.
- lamanskii, 69. Atrypina, 107. Babinka, 6 l, 477. - gracilis, 288.
- lepidurus, 69. - angelini, 115. - prima, 477. Beckwithia, 42.
- platyurus, 95. Atrypidés, 107. Babiroussas, 411. Beisselina, 333.
- ~'Q1liceps, 69. Aulacospongia... 206. Bactellaria, 331. - striata, 333.
•
Asaphiscoïdés, 37, 5 l, 57· Aulechinlls, 90. - rugIca, 331. Belemnitacés, 233 .
Ascoceras, 105, 106. - grayœ, 89. Bactéries, 17, 19· Belemnitella, 329, 372.
Ascophora, 333. Aulocrinus agassizi, 165. - autotrophes, 17. - lanceolata, 354.
Asio, 4°1. Aulosteges, 210, 211. - anaérobies, 17. - mucronata, 329, 354, 357
Askeptosaurus, 244. - f~'angenhei11li, 21 1 . - mannes, 17. Belemnites etvaldi, 354.
- italicus, 245. A télostomes spatangoïdes, 284. - suifuraires, 19. - lateralis, 354.
Asmussia, 121. Athene, 436. Bactritidés, 78. - pistillijormis, 354.
AspidisCllS, 309. Athèques, 341. •
Bactritoïde, 135 . Belemnitidés, 275, 329.
- cristatus, 309, 310. Athleta, 366. Baculites, 321, 353. Bélemnoïde, 274.
Aspidoceras, 274. - ventricosa, 367. - anceps, 321, 322. Belemnosis, 372, 398.
- acanthicum, 274. A tikokania, 19, 20. Baiera, 188, 199,288. Belenmoteuthidés, 209, 233.
Aspidocératidés, 273. Atlanthropus, 457, 461. - longijolia, 289. 275, 3 2 9.
Aspidostomatidés, 331. - lIlauritanicus, 462. Bailiella, 39. Belemnoteuthis, 275, 329.
•
Aspidothyris, 234. Atomodesma, 207, 225. - LantenoIsi, 47. - synaca, 329.
Assilina, 361. - exarata, 225. - levyi, 40, 46. Belinurus, 144.
- exponens, 360, 361, 393· " Atractiles n, 233. - ulrichi, 47. Bellefontia, 57, 70.
- mamillata, 361. Attoides, 399. Bairdia, 158. - chamberlaini, 57.
- spira, 36o, 361. - eresiformis, 399. - arcuata, 357. Bellerophon (couches à), 207.
Astarte, 208, 227, 261, 369, Aluria, 371, 419. Bakewellia, 208, 225. - hiulcus, 158.
434· - alabamensis, 371. - ceratophaga, 208. - sublœvis, 158.
- borealis, 445, 446. - angustata, 419. - ussunca, 225. - vasulites, 135.
- elliptica, 446. - aturi, 419. Balanocrinus, 372. Bellérophontacés, 59, 121.
- crenata, 447. - curvilineata, 419. - didactylus, 372. BeIIérophontidés, 77, 1°4, 158
- gemmijera, 208. A 1Ilroidea , 371. Balanophyllia (Eupsammia), 31o 179, 2°7.
- minima, 261. 1 - olssoni, 371. 3 6 4. Beloceras, 146.
- obliqua, 261, 262. - paucifex, 371. - italica, 363. Belodus, 149.
- ~'oltzii, 261. Aulacocératidés, 209, 233, 275. Balantiostoma, 333. Beloptera, 372.
Astartella, 18o. .dulacoceras, 233. - marsupIUm, 333. - belemnitoides, 372.
- concentrica, 180. - limorense, 233. Balanus, 364. Belopterellu, 372.
Astartidés, 180,208,227,261, Aillacodiscus, 365. - balanoides, 445, 44 6 , 447· - cylindrica, 372.
369· - lissoni, 366. - hammeri, 446. Belosepia, 372.
Astérides, 110, 182, 333. Aulacostephanus, 273. - perforatus, 414. - blainvillei, 372.
.dsteroblastus stellatus, 91,92. - pseudo-mutabilts, 298. Baleinoptères, 399, 436. Beltanella, 477.
- ~'olborthi, 91. Aulodontes, 280, 373. Baluchiterium, 407. Beltella, 56, 70.
•
Astéroblastoïdés, 92. Auluroides, 66. - granger!, 4°7. - depressa, 55 .
Asterocalamites, 168, Auricula, 377. Baptopora, 333. Bembexia larteti, 121.
- antiquus. - pr stans, 378. - Immersa, 332. Beneckeia, 231.
- scrobiculatus, 168, 170, 172. Aurignacien, 442, 467. Baragwanathia, Il9. - buchi, 248.
Asteroceras obtusulI/, 266, 297. Auroch, 439. - longijolia, 99. - tenuIs, 231.
Astéroïdes, 66, 86, 87, 164, 165, Allsseites, 233, 275. Barrandella, 106, IlS. Bennettitales, 239, 288, 343
28 4. Australopithécidés, 442. - linguifera, 1°7. Berchemia, 422.
Asterolepis, 139, 141, 150. Australopithecinés, 453, 460. Barrandeoceras, 122. - multinervus, 422.
Asterophyllum, 188. Australopithecus, 459, 460. Barrandia, 75. Bernicia, 169.
Asteropyge, 120, 144. Australopithèques, 457, 460, - cordai, 75. - privasensis, 322.
- laciniata, 1 2 1. 4 61 ,46 4,4 6 9, - difficilis, 323 . Berriasellidés, 273.
- punctata, 120, 121. .dvicula cortorta, 249. Barremites, 323. Bessoecetor, 381.
Asterorbis, 353. Avicularium, 369, 416. - dijJicilis, 323. - thomsoni, 381.
Asterotheca crenulata, 201. - avieulare, 369. Barrettia, 318. Betula, 344.
Asteroxylon, 129. Avicula contorta, 259. - monilijera, 318. - nana, 447.
Astéroxylales, 129. - (= pleria), 259. Barroisia, 308. Beudanticeras, 323.
Astrapothères, 412, 432. Aviculidés (= Ptériidés), 78, - bertrandi, 309. - beudanti, 323.
Astrapothériens, 392. 225, 259. Barroisiceras, 328. Beyrichia, 103, 118.
Astrapotheriulll, 432. Aviculopcctinidés, 159, 18o, - halberfellneri, 328, 353. - buchiana, 1°3.
. ..
Astrapotherium magnum, 432. 208. Basilosaurus, 376. - J01leslI, 1°3.
Paléonl. SITati!?T.
4 118 INDEX ALPHABÉTIQUE
Beyrichiacés, 58, 77, 158, 224· Borhyœna 424. Brontotherium leidyi, 406. Callavia, 28, 34.
Beyrichiidés, 59, 77· Borhyœnidés, 423. - platyceras, 406. - brriggeri.
Beyrichoceras, 160, 171, 172. Bos etruseus, 457. Brooksella, 35, 36. Calliasterella, 182.
- hornerœ, 160. - primigenills, 456. Bryantodus, 138. - mira, 182.
- micronotum, 171. - priseus, 456. - solidus, 139. Callidenlla, 333.
- hodderense, 171, 172. Bostrychoceras, 321. Bryograptus, 65, 66, 69, 70. - smithiœ, 333.
- casteltonense, 171. - polyplocum, 321. - pusillus, 66. Callihoplites auritus, 352.
Beyrichoceratoides truncaturtl, Botaurites, 423. Bryozoaires, 31, 43, 61, 81, Callipteridillm pteridium, 199.
172. Bothriocidarides, 88. 108, 124, 137, 182, 209, 233, Callipteris, 214, 219, 239.
Bieia, 32. Bothriocidaris, 89. 27 6 ,33 1 ,37 2 ,39 8 ,435. - conferta, 186, 188, 199.
- gemrtla, 32. - pahlenii, 89. Bubo, 4°1. - loba ta, 219.
Bie7l'l:illia, 56, 70. Bothriodon, 409, 412. Bucanopsis, 77. - ouralensis, 219.
- shinetonsis, 55. - velaunum, 409. - carinifera, 77. - zeilleri, 219.
Billingsella, 33, 45, 52. Bothriolepis, 139, 150, 152. Buccinidés, 313. Callista, 370.
- highlandensis, 33. - canadensis, 139. Buccinum, 445. - suberyeinoides, 370.
- pepina, 43. Bothriopteris, 168. - undatum, 445, 447· Callixyloll, 142, 143.
Biplica, 314. Bothriopygus, 335. Bucheria, 1I8. Callograptus, 51.
- obliqua, 314. - obovatus, 336. Buchia (= Aucella), 25 l, 259, Calloporidés, 331.
Biradiolites, 318. Bothrodendron, 168. 29 8 . Caloxanthus, 311.
- acuticostatus, 356. Botsfordia, 32. - fischeri, 259. Calpidoporidés, 332.
•
- aquitanicus, 356. - granulata, 32. - nlOsquensts, 259. Ca!pionelles, 253, 304·
- canalicatus, 356. Bouleiceras, 269. Buchiola retrostriata, 145. Calvinella, 56, 70.
- leychertensis, 356. - nitescens, 269. Budmania, 417. - spiniger, 56.
- qlladratus, 356. Boyidés, 439, 456. - cristagalli, 418. Calyxhydra, 478.
- royanus, 356. Bullalveolina, 412. Buffie, 439, 456. - gemellithecata, 478.
- stoppanii, 356. Burgessia, 41. BuJiminidés, 396. Calynume, 14,76, 101.
Biradiolites lumbricalis, 356. - bella, 41. Bullalveolina, 397. Calymenidés, 58, 76.
Birgeria, 237. Brachiopodes, 3 1,43,5 1,61,79, Bulla globulus, 367. - billmenbachi, ] 01.
- mougeoti, 237. 95, 97, 106, 12 3, 135, 14 1, Bullidés, 366. - (Diacalymene) diademata,
Birkenia, 112. 148, 152, 161, 181, 210, Bumastus, 75, 100. 101.
- elegans, 113. 233, 277, 330, 372. - bouchardi, 100. Calyptoblastides, 35, 477, 478.
Biscuits d'eau, 17. - articulés, 32, 43, 62. Bunodes, 102. Calyptrœa, 415.
Bison, 439. - inarticulés, 3 l, 43, 61. - lunula, 102. - (Trochatella )costaria, 415.
- priseus, 456, 4"57. Brachiosaurus, 292. Buradia, 215. Calyptraeidés, 415.
Bitherocamara gladiator, 64. Brachycères, 289. Burhinidés, 4°1. Calyptrophorlls, 365, 366.
Bittacides, 289. Brachylepas, 31I, 312. Burmeisteria, 120. Camœnopsis, 398.
Bitublilogenerina, 396. Brachymetopus ouralieus, 157. Buxtonia, 162. - daguini, 398.
- vickburgellSis, 396. Brachyodus, 409, 412. - scabricula, 163. Camarocladia, 25.
Bjllvia. 288. - onoidens, 432. Byssocardiwn, 369, 416. Camarodontes, 281, 373, 419.
- sl1llplex, 288. Brachyoures, 310. - emarginatum, 369. 435·
Blackwelderia, 38,47. Brachyphyllia, 309. Bythocypris berounellsis, 103. Camaroïdes, 65.
• •
- stnensu, 39. - depressa, 309. Bythocythere, 397. Camarosallrlls, 292.
Blastomeryx, 428. Brachyphyllum, 289. Camarotœchia, ]28, 148.
- advena, 428. Brachyspirifer, 123. - cuneata, 1]5.
Blastoïde, 166. - neret, 127. - decemplicata, ] ]5.
B1astoïdocrinidés, 92. Bradorina, 30. Cabiais, 4°3. - dumonti, 152.
Blastoidocrinus, 92, 95. Bradoria robusta, 28. Cacajao, 429. - nucula, 106, lIS.
- carchariedens, 92. Bradyina, 173. Cacops, 193, 194· - omaliusi, 152.
Blattes, 289, 400. - cribostomata, 201. Cactées, 377. - proava, ]72.
Boas, 378. - magna, 174. Cactocrinus, 165. - sphœroidalis, 1I5.
•
Bœuf, 439, 456. - nautiliformis, 173. - proboseidalis, 165. - weaven, lIS.
- musqué, 456. Bradysaurlls, 216. Caddo, 399. Camarotœchidés, ]06.
"Boghead ", 71, 187. - baini, 216, 219. - dentipalpus, 399. Cambraster, 44.
Bohemura, 87. Bramatherillrtl, 439. Cadomites deslongchampsi, 270. Camélidés, 4lI, 433, 455.
- ja/mi, 86. Branchiopodes, 133, 215, 224· - humphriesi, 270. Camelus, 438, 455.
Boïdés, 378. Branchiosaurus, 193. Calamites, 154, 168, 170, 187, Camera ta, 91,165,213,235.
Bojobactrites, 135. - amblystomus, 193. 19 8 , 21 4,237. - Diplobathra, ]] 1.
Bolaspidella, 47. Branchiostoma, 92. - güpperti, 184. Campanile (campanilopa).
Bolbocephalus, 70. Branchipus, 41. - Chatleri, 172. - cornucopiœ Yar. bigoti. 364.
Bolivina, 252. Brechites, 371. - ramifer, 172. - lœve, 364.
- draco, 353. - annulatus, 371. - ramosus, 184. - giganteum, 364,
- incrassl1ta, 353. Breynia, 398. - taitiana, 172. Campanilidés, 313.
- rhumbleri, 252, 299. Brissidés, 339, 374· Calamophyllidés, 255. Camptonectes, 259.
Bolopora, 61. Brissolampas, 420. Calamophyllia, 255. - zieteneus, 260.
Bondonella, 28, 34. Brissomorpha, 420. - stockesi, 254. Camptosaurus, 292.
Bolbocephalus, 57. Brissopsis, 374. Calamophyton primœvum, 129. Canadia, 36.
- seelyi, 57. Brongniartites, 219. Calamopitys, 168. - settgera, 37.
Bollandia globiceps, 157. Brontosaurus, 251. Calappidés, 311. C ancellma. 2°5.
Bonnia, 29, 34, 3 8 , 47· Brontornithidés, 401. Ca1céolidés, 100, 130. - primigena, 205.
Bonnia bubaris, 28. Brontothéridés, 387, 406. Calceola sandalina, 130, 13 l, Cancellophycus, 249, 255·
- parvula, 28. Brontops, 406. 141. CancrÎ1lella, 2]0, 2Jl.
Borelis (= Neoalpvolina), 415. Brontotheriurtl, 406. Calix sedgwicki, 89. Cancridés.
INDEX ALPHABÉTIQUE
-------------------------------------------
Cancrinos, 256. Carolia, 368. Cephalotlia, 244. Charnia, 19, 20, 477.
Caninia, 157, 178. - placunoides, 368. .- lotziana, 244. - nlaSOnt, 20.
- bustolensis, 172. Carpoïdes, 44, 68, 86, 87· Céphalopodes, 30, 5 l, 60, 78, Charophytes, 118, 377.
- patula, 172. Caryocaris, 59. 96, 105, 122, 134, 141, 145, ChasmatosaurllS, 246.
Cannophyllites, 200. Caryophyllidés, 255, 364. 159, 178, 208, 228, 263, 320, - vatlhœpeni, 246.
Cantharidés, 400. Caryosphœra, 304. 37 1,39 8 ,4 19. Chasmops, 76, 95.
Caprimulgiformes, 436. - sil/a, 304. - coleoïdes, :174. - conicophthalmus, 76, 95.
Caprimulgus, 436. Cassianel/a, 225. - dibranchiaux décapodes, 159. - extensa, 95.
•
Caprina adversa, 317, 356. Cassianella beyrichi, 225. Ceratarges armatus, 132. - macrourus, 95.
- choffati, 356. Cassidea, 313, 366. Ceratiocarines, 59. - odini, 95.
- douvillei, 356. Cassidulidés, 373, 4 1 9. Ceratiocaris, 59, 103· - wenyurowI, 95.
- schiosensis, 356. Cassiduloïdes, 283, 335, 373, Cératitacés, 230. - wesenbergensis, 95.
Caprinidés, 317. 4 1 9. Ceratites, 228. ChaS1ll0Sallrlls, 348.
Caprinula, 317. Cassidulus, 335. - atavus, 248. - belli, 348.
- boissyi, 317, 356. - lapis cancri, 336. - binodosus, 231, 248. Chats, 404.
- di-stefanoi, 356. Cassidea chevallieri, 366. - compressus, 248. Chaunograptidés, 43.
Caprotina, 3 17· Cassinoceras grande, 60. - tlOdosus, 231. Cheila, 415.
- hirudo, 356. Carbonicola, 192. - semipartitus, 231. 248. - falloti, 415.
- striata, 317. - acuta, 17I. - spinosus, 248. Cheiloceras, 146, 152.
Captrix, 399. - ovalis, 192. - tornquisti, 248. - ekebergense, 152.
- lineata, 399. CastarlOpora, 333. - trinodosus, 231, 248. - stlbpartitum, 152.
Carabidés, 400. - castanea, 332. Cératites (de la craie), 328. Cheilocératidés, 146, 160.
Carabocrinus, 90, 91. Castors, 4°3. - papilio, 59. Cheiloporinidés, 333.
Carbonicola, 187. Casto ridé, 450. Ceratocystis, 45. Cheilostomes, 33 l, 398.
- acuta, 171, 199 . Catarrhiniens, 458. - perneri, 44. - discophores, 333.
•
- commums, 199. Catenipora, 72, 73. Ceratodus, 1 l, 241. Cheirocrinlls, 68.
- /enisu/cata, 199. Cathartidés, 4°1. - runcinatus, 241. Cheirolépidées, 289.
- similis, 199. Catillocrinus, 165. Ceratopogonidé, 4°1. Cheirolepis, 289.
Carbonispira, 169. - tennesseece, 16 S. Cératopsidés, 3°3, 347. - canadensis, 140.
Carcharias, 339. Callnopora, 130. Ceratopyge, 57, 69· - mUllsteri, 289.
Carcharodon, 339, 421. Cavolinia, 416. - forficu/a, 57, 69· Cheiropteraster, 124, 125.
- m~gaJodon, 421. Cavusgnathlls, 167. Ceraurus, 76, 96. Cheiroptères, 380, 385, 411.
Carcinosoma, 58, 102. Cayeuxidés, 20. - intermedius, 76. Cheirotherium barthi, 246.
- scorpionis, 102. Caytonia, 288. Cercom)'a, 320. Cheiruridés, 58, 76, 101, 120.
Carcinosomatidés, 102. - thomasi, 287. - robinaldina, 320. Cheirurus, 76.
• • •
Cardiidés, 22l., 262, 369, 416, Caytoniales, 239, 288. Cercopithécidés, 458. - 11lS1gms, 121.
4 18 . Cébidés, 458. Cercopithécoïdes, 41 l, 429, 439, - quenstedti, 101.
Cardinia, 262. Cebochœrus, 389, 394· 45 8 . C heloniellon, 1 2 1.
- infera, 262. - lacustris, 389. Cerfs, 41 l, 428. - calmani, 120.
- hybrida, 262. Céboïdes, 41 l, 458. Cerithiacés, 312. Chéloniens, 218, 243.
Cardiniidés, 227, 262. CebupitheLia, 429. Cerithiidés, 228, 257, Chenopus, 365.
Cardi11ocrania, 212. - sarlllientoi, 429 . (ou Cerithidés), 312, 36S. - (= Aporrhais), 258.
• •
- waagem, 212. Cebus, 411. Cerithitl1ll, 365 . - dionyseus, 258.
Cardioceras, 271. Cedaria, 40, 42, 47, 4 8 . - filiferum, 365. - (MallSSelletia) staad/i, 36S.
- cordatum, 271, 298. - prolifica, 40. Ceromya, 25 l, 262. - pes-pelecani, 433, 434·
Cardiocératidés, 271. Cédariidés, 40. - cf. aalensis, 262. - schlllmbergeri, 258.
Cardiola concentrica, 145. Celtites, 232. - excentrica, 262. Chétognathes, 43.
- cornucopiœ, 104. - fal/ax, 248. Certhia, 436. Chèvres, 429.
Cardiolidés, 1°4. - planovolvis, 232. Certhiidés, 436. Chevreuils, 428.
Cardiopteris, 168. - radiostls, 248. Cervidés, 433, 43 8 , 439, 455· Chiens, 404.
Carditacés, 18o, 208. Celtoides, 180. Cervus elaphus, 455, 457· Chilobolbina, 77.
Cardita, 227, 418. Cenoceras, 233. Cétacés, 376, 38o, 399, 421, - detltifera, 77.
- (Palceocardita) crenata, 227. - trechmanni, 233. 43 6 . Chirogllathlls, 93.
Carditidés, 227, 319, 369. Centronel/a, 124. Cetiosaurus, 292. Chiropteris, 188.
Cardium, 8, 9, 227, 3°2, 416, - alveata, 124. Chaeropotamus parisiensis, 389. Chirotherium, 246.
417, 4 18 . Centronellacés, 163, 182, 213. Chaetetes, 178. Chirothrix, 340.
- ciliatum, 446. Centronellidés, 124. Chaetetidés, 55, 73· Chitinoteuthidés, 275·
- edule, 416, 417, 418. Centropleura, 46, 48. Chaetodiadema, 280. Chitinoteuthis, 274.
- (Serripes) groenlandicum, 446. - loveni, 38. Chalarostrepsis, 59. Chitinozoaire, 55, 71.
Carelozoon jatulicum, 19. Cepatia, 365. - prcecllrsor, 59. Chitons, 60.
Cariama, 436. - cepacœa, 365. Challla, 369. Chlamydotherium, 450.
Carinates, 350, 378, 401, 423, Céphalaspidomorphes, 93, 112, - calcarata, 369. Chlamys, 226, 259, 367.
43 6 . 12 5. Charneau.x, 41 l, 428. - dewalquei, 259.
Carneithyris, 330. Céphalaspidés, 112, 113. Chamidés, 369, 416. - erinaceus, 260.
- subpentagonalis, 331. Cephalaspis, 112, 12S· Champignons, 19. Chlorophycées, 71.
Carneyel/a, 87. - dawsoni, 118. Changshaniidés, So. Chœropotarnidé,4 2 7·
- chapmani, 87. Cephalodiscus, 63. Chansitheca, 188. Chœropotamus, 390, 394, 4 2 7.
Carnites, 231. Cephalogale, 404. Chancel/oria, 25. - steinheimensis, 432.
- floridus, 23 l, 248. - geoffroyi, 404. Charadriidés, 379, 401. Chœrotherium, 427, 432.
Carnivores, 380, 382, 384, 404, Cephalograptus, 109. Charadriiformes, 379,4°1,423. Choffatel/a, 304.
4 2 4, 437, 450. - acuminatus, 114. Charadrius, 423. - decipietlS, 3°4, 353.
Carnosauriens, 291,345. - rometa, 10R. {,hariocephallls ?Vhitfieldi, So. Choia, 24, 35·
•
,
49 0 INDEX ALPHABÉTIQUE
Choia carteri, 35. Clavitrigonia, 261. Codaster, 166. Conchostracés, 103, 169. 189.
Chondrosteus, 285. - bronni, 261. - trilobatus, 166. 215,255, 3 1 1.
Chondrostréens, 213. 237. - clavellata, 261. Codiacées. 360. Condylarthres, 380, 381, 385.
Chonetes, 108, 124, 161. - concentrica, 261. Cœlacanthidés. 236. 4°5·
- armata, 152. - gibbosa, 261. Cœlacanthes. 285. Congeria, 315, 413, 418.
- papilionacea, 161. - (Scaphotrigonia) navis, 261. Cœlentérés. 55, 72, 99. 119, - subglobosa, 419.
- plebefa, 124. Cleistopora, 119, 127, 144. 130, 144, 155. 177. 206, Coniférales, 239, 240. 289.
- striatella, 108, 115. - geometrica, 119. 223, 255. 309. 3 6 3. 397. Conifères, 186, 343.
- voli'a, 154. Clidastes, 341. 4 15, 433· Coniopteris, 288.
Chonetidés, 124. - velox. 341. Cœlodonta antiquitatis, 454, 457. - argenta, 2°7.
Chonetoidea. 81. Climacammina, 155, 204. Cœlolépidés, 112. - hymenopteroides, 2 7.
-gamma, 8o. - antiqua, 155. Ceelolepis, 112. Conocardiidés, 104.
- radiatula, 96. ClimaciophytOll trifoliatum. Cœlomates, 26. Conocardium, 1°4.
Chordés, 92, I I I . 119· Cœlopis, 227. - pygmœum, 105.
Choris!ites cf. pinguis, 163,182. C limacograptus, 94. Ceeloplana, 36. Conoclypeus. 373.
- bisulcatifonnis, 201. - posterus, 94. Cœloptychium agaricoides, 309. - conoideus. 374.
- mosquensis, 182, 200, 201. - pygmceus, 94, 96. Cœlosphœridium, 71. Conoclypidés. 373.
- myatschkowensis, 200. - spinijerus, 94. - cyclocrinophyllum, 71. Conocoryphidés, 39.
- supramosquensis. 200. - styloideus, 95. Cœlurosauriens, 291, 345. Conocoryphe. 39.
- priscus, 201. - typicalis, 94. 9 6 . Cœnolestes.448. - œqualis, 45.
Choristoceras, 23 l, 264. - wilsoni. 94. Cœnoptéridiales, 142. - sulzeri. 40.
- haueri, 297. Climacograptus, 83, 97, J08. Cœnopteris. 188. Conodontes, 52, 68, 93, 138.
•
- marshi, 264, 297. - angustus, 96. Cœnothéridé, 411. 149. 167, 182, 236 .
Christiana, 81. - haddingsi, 95. Cœnothyris, 234. Conodontiformes. 68, 93.
- oblonga, 81. - inuiti, 84. - vulgaris. 234. C onophyllia, 223.
Chthamalus, 311, 312. - scharenbergi, 84. Coignouina, 157. - boletijormis, 223.
Chuangia, 50. Climaconus. 85. - davidsoni, 132. Conoteuthis. 329.
- batia, 5 l, 52. Climatius, 112. Coilostega, 331. - dupiniana, 329.
Cianotremella, 333. - reticulatus, 116. Coleodus, 93. Conulaire. 43, 44·
- gigantea. 333. Clisiophyllum subimbricatum. Coléoptères, 241, 289. Conularia. SI, 85.
Cibicides, 363. 157· Colinus, 436. Conulariella, 44.
Ciconia, 436. Clonograptus, 65, 66, 70. Collemboles, 134, 400. Conularides, 44,51.66,85.236.
Ciconiidés, 379. 4°1. - fiexilis, 70. Collenia, 21. Conularina. 85.
Ciconiiformes, 379, 4° 1, 423. - tenellu.<, 69. Collolophides. 81, 1°7,123.135, - trianglliata, 85.
43 6 . Clydoniceras discus. 297. •
148, 161, 181, 233, 278. 330. COIlulariopsidés. 236 .
Cidaridés, 280, 334. Clyménies. 146, 152. C ollura, 331. Conulariopsis quadrata. 236.
Cidaris. 280, 334. Clymenia aegoceras, 152. - athulia, 331. Conulus, 335.
- glandijera, 280. - hœvelensis, 152. Collyrites, 284. - comcus, 335.
- sceptrifera, 334. - involuta, 152. - ellipticus, 284. Conllropsis, 4°1.
Cidaroïdes, 235, 28o, 373. -lœvigata, 152. Colonograptus, 109. Conus guinaicus, 447.
Cimicinella, 124. - wocklumeri, 152. - colonus. 1°9. Coracidés. 402.
- Clmex, 124. Clypeaster. 374, 420. Colobidés, 458. Coraciformes, 402.
Cinclidoceramus pinniformis, - altus var. portentosus. 420. C olpocoryphe. 76. Corax, 339.
355· - atlas, 420. - cf. aragoi, 58, 69. 96. - pristodontus, 339.
Cincta. 45. - expansus, 419. Columba, 4°1. CorbiCIlla fiuminalis. 447.
Cinnamomum, 359, 422. - laganoides. 420. Columbellina, 312. Corbidés, 368.
- buchi. 422. - tesselatus. 419. - petrosa, 312. Corbis. 368.
- sezannense. 377. Clypéastridés, 374, 419. Columbellinidés, 312. - lamellosa, 368.
Cirripèdes, 256, 3 II, 3 64, 433. Clypeastroïdes, 336, 373, 435· Columbidés, 401. - subpectunClilus, 368.
- thoraciques. 415. Clypeina, 360. Columbiformes, 4°1. Corbula, 371.
Cisalveolina, 353. - marginoporella, 360, Columbites, 229, 248. - exarata. 371.
- tenuis, 353. Clypeopygus, 335. - parisianus, 229. Corbulidés, 371.
Cistecephalus, 203, 217, 219. - paultrei, 336. Columnotheca, 333. Cordaïtales. 142.
Cladiscites, 232. Clypeorbis mamillata, 353. - cribrosa, 333. Cordaites, 185, 198.
- tornatus, 232. Clypeus, 282, 283. Co!ymbiformes, 378, 436. - lingulatus, 186, 199.
Cladoceramus michaeli, 355. - ploti, 283. Colymboides, 378. Coreospira rugosa, 30.
Cladocopes, 224. - trigeri, 283. Colymbus. 436. Cornia, 189.
Cladognathus, 167. Clytia, 256. Comatulidés, 279. - papillana, 189.
Cladoselache fyleri, 150. Clytiopsis, 224. Cometodinium.3 0 4· Cornuspira, 223.
Cladoxylon, 142. Cnidaires, 35. - obscurum, 304. - cf. liasina, 222.
- tœniatum, 143. Co bayes, 4°3. Compsognathus, 291. Cornuta, 45.
C lathrodictyon mamillatum, 130. Cobboldia, 34. 40, 46. Composita, 163. Coroniceras. 266.
Clathropteris, 238, 239. Coblencien, 117. - ficoidea (= Seminula). 172. - bisulcatum, 266.
- meniscoides, 238. Cochloceros, 231. Comura cometa, 133. Corralis, 24.
Clausilia, 377. Coccolithophoridées, 3°3. Conaspis, 52. Corvidés, 423, 436.
- brondasi, 378. Coccolithes, 303. , - perseus, 50. Corvus, 423.
Clava bidentata, 416. Coccolithus cf. leptoporus, 3°3. Conchoprimitia, 58. Corycium œnigmaticum. 18. 19.
Clavagellidés, 370. - pelagicus, 303. - socialis var. vulgaris, 59. Corynella. 223. 254.
Clavator, 398. Coccosteus, 138. Conchidium, J06, 123. - quenstedti, 254. •
- kantarensis, 398. - decipiens, 139. - pseudoknighti, 127. Corynexochoides, 29. 38.
Claviaster, 336. Cochloceras, 231. Conchopeltis, 85. Corynoides calicularis, 82.
- cornutus, 336. Cochons, 411. - alternata, 85. - gracilis, 94.
-
INDEX ALPHABÉTIQUE 49 1
Corynoididés, 82. Crocalophyton, 143. Cucullœa, 225, 367. Cynodon leptorhynchus, 404.
CQryphodon, 381, 3 8 5, 394. Crocodiles, 287, 293, 378. - crassatina, 367. Cynodontes, 243, 248.
- testis, 382. - marins, 287. Cupressocrinus, 138. Cynodontomys, 381.
Corythosaurus, 347. Crocuta, 424. - crassus, 137. - scoUianus, 381.
Coscinoconus alpinus, 353. - spelœa, 450, 451. Cupulocrinus humilis, 91. Cynognathus, 295.
Coscinocyathus, 25, 26. - tangurensis, 424. Curculionidés, 400. - crateronotus, 247, 248.
Coskinolina, 305. Crodylodus, 93. Curtognathus, 93. Cyphornis, 423.
Cothurnocystis, 87. Crotalocephalus sternbergi, 120. Cuspidarüdés, 227. Cyprœa, 366.
- elizœ, 87. Crotalocrinites, Crotalocrinus, Cuspidaria, 227. - obesa, 366.
Cotylosauriens, 196, 216, 243. 110,115· CU'l.'ieronius, 452. Cypraeidés, 313, 366.
Caulogastres, 190. - pulcher, I l ! . - andium, 451, 452, 457. Cypricardites, 78.
Couloumania, 39. Crustacés, 29, 42, 58, 77, 1°3, Cyathaxonia, 155, 206. C:>,pridea, 311.
- heberti, 46. 121, 133,158,169,178,224, - cornu, 156. - adjuncta, 299.
- brevifrons, 46. 1 245, 310, 364, 397, 4 15, 433· - rushiana, 172. - fasciculata, 299.
- pseudo-oculata, 40. Cryptacanthia, 182. Cyathocystis, 87 . - granulosa, 255, 299.
Cracidés, 423. Cryptasterorbis, 353. - plautince, 87. - propunctata, 299.
CrGllGena, 124. Cryptochorda, 366. Cyathaxonia, 223. - rectidorsata, 299.
Crania anomala, 330. - stromboides, 367. Cyathaxonidés, 73. - setina, 299.
- costata, 330. Cryptocleidus, 2°7, 287. Cyathéacées, 288. Cypridés, 103, 144, 256.
Craniidés, 33 o. Cryptocleidus oxoniensis, 286. Cyathidium, 3°2, 334. Cypridacés, 158.
Cranioceras, 439. Cryptocœlia, 308. - holopus, 334. Cypridina, 144, 178, 224.
- granti, 438. Cryptoconus, 366. Cyathocrinites, 110. Cyprideis, 256.
Craniocératidés, 433. - clavicularis, 367. Cyathophycus, 72. Cypridea, 256.
Craspeditidés, 273. Cryptogames vasculaires, 342. - quebecensis, 72. Cyprina, 370, 445.
Craspedites, 273. Cryptograptidés, 83. Cyathophyllidés, 13 T. - islandica, 441, 443, 444, 445,
- ju.lgens, 298. Cryptograptus, 83. Cyathoseris, 397. 44 6 , 447·
- nodiger, 298. - tricornis, 83, 94. - subreglliaris, 397. - scuteLLaria, 370.
- spasskensis, 351. Cryptomartus hindi, 190. Cycadales, 239, 288, 343. - scutellaria, var. lunulata, 370,
- subditus, 298. Cryptolithus, 74. Cycadeoidea, 239, 288, 343· Cyprinidés, 319, 370.
Crassatella, 369. - bellulus, 74, 96. - dacotensis, 342. Cypris, 395.
- plumbea, 369. - ornatus, 96. - marylandensis, 342. Cypselavus, 402, 423.
CrassatelIidés, 18 l, 369. - quadrilineus, 96. Cycadophytes, 185,239. Cypselus, 4°2.
Crassinella, 369. - tesselatus, 96. Cycas, 239. Cyrena, 262, 3°1, 370.
- dilatata, 369. Cryptomartlls, 190. Cyclaster, 339. - (corbicula) fiuminalis, 447.
Crassostrea, 367. CryptonelIidés, 124. - brunnichi, 357. - Rrave$1" 370.
- crassissima, 413, 418. Cryptonella, 124, 137. Cyclestherioides, 121, 189, 224. - rugosa, 262.
C'rG'l.'enoceras, 16o, 171, 172. - loxogonia, 141. - picardi, 224. Cyrénidés, 262, 370.
- africanum, 160. - planirostra, 137. Cyclobatis,339· Cyrtia, 106, 148.
Credneria, 344. Cryptorhytis, 313. - longicaudatus, 340. - exporrecta, 107.
- triacuminata, 344. - renauX!, 312. Cycloclypeus, 415. - murchisoniana, 152.
Creniceras, 269. Cryptornis, 379. - indopacificus, 414. Cyrtina, 136, 148, 163, 234.
- renggeri, 269, 270. Cryptostomes, 8 l, 164. Cyclocrinus, 71. - hamiltonensis, 136.
Créodontes, 38o, 382, 384, 394, Cryptozoon, 21, 53, 70. - porosus, 71. - heteroclyta, 136.
4°4· Ctenacodon, 25 l, 296. Cyclolites, 3°9. Cyrtiopsis, 148.
Crepicephalidés, 37. - serratus, 296. - subcircularis, 310. - bisinus, 152.
Crepicephalina,37,47· Cténaires, 36. Cyclolitidés, 309. Cyrtograptus, 109.
Crepicephalus, 37, 47, 48, 52. Ctenalosia, 210. Cyclolobitidés, 209. - carruthersi, 114.
•
- iowensis, 38. - fixata, 211. Cyclolobus, 209. - grayt, 114.
Crepipora, 61. Ctenocephalus, 39, 45· - kullingi, 209. - insectus, 114.
- perampla, 61. - bergeroni, 40. - oldhami, 2°9, 218. - lapworthi, 114.
Cribrilinidés, 332. - exsulans, 45. Cyclopygidés, 75. - linnarssoni, 114.
Cribrosphœrella ehrenbergi, 3°3. Ctenoconularia, 85. Cyclopyge, 75. -lundgreni,114·
Cribrospira, 173. Ctenocrinus, 124. - prisca, 75. -murchisoni, lo 9, 11 4·
Cribrostomum, 155, 204· - typus, 124. Cycloseris, 3°9. - radians, 114.
- bradyi, 155. Ctenodactyles, 403. - hemisphœrica, 310. - ramosus, 114.
Cricetoides, 4°3. Ctenodonta, 2°7, 477. Cyclospira, 80. - rigidus, 114.
Cricoceramus pictus, 355. - gibberula, 78. Cyclostomes, 61, 81, 93, 112, - symmetricus, 114.
Crinoïdes, 90, 97, 98, 110, 124, - (Myoplusia) bilunata, 477. 149, 164, 33 1, 39 8 . Cyrtonella, 145.
137,165,213,235,279,334,372. Cténodontes, 78. Cyclothyris, 330. - nitella, 145.
Crioceras capricornu, 351. Cténodontidés, 225, 472. - CUVlerl, 330. Cyrtopleurites, 232.
- duvali, 320, 321. Ctenognathus, 236. - vespertilio, 330. - bicrenatus, 232, 248.
- strombecki, 351. Ctenopora, 332. Cyclotosaurus, 241, 242. Cyrtospirifer, 163.
- rarocinctum, 351. - pecten, 332. Cygnus, 423. - orbelianus, 152.
Crioceratites, 321. Ctenoporidés, 332. Cylindritopsis pupoides, 2°7. - verneuili, 24, 136, 148, 152.
Crioceratitites duvali, 321. Ctenopyge, 52. Cylindroteuthis, 25 l, 275· Cyrtosymbole conifera, 144.
- nolani, 320. - pectell, 49. - puzosi, 275. Cystaster, 87.
Cristellaria, 252. Cténostomes, 61, 81,233, Cymatoceramus kœneni, 355. - granulatus, 87.
- acuti angulata, 299. Ctenostreon, 260. Cymoglossa, 200. Cystidées, 95.
- (Astacolus) inœquistria, 299. - pectin~forme, 260. Cynipidé, 344. Cystiphyllidés, 131.
- (Lenticularia) d'orbignyi, fo- - proboscideum, 260. Cynodictis, 404. Cystoïdes, 124.
•
veolata, subalata, 299. Cuculidés, 402. - greganus, 404. Cystostroma vermontense, 72.
- (Saracan) sublœvis. 299. Cuculiformes, 402. Cynodon, 404. Cythere, 397.
492 INDEX ALPHABÉTIQUE
•
•
•
•
-
Biphyphyllum, 171. Doleosaurus, 217. 1 Ebrayiceras, 272. Ehringsdorf (crânes d'), 466.
' - lateseptatwlI, 156. Dolichopareias, 170. - oeellatum, 272. Elasmodophora, 104.
Dipleura dekayi, 133. - di;ectus, 169. Eceuliomphatus, 59. - acutirostris, 105.
Diplobathra, 91. Dolichopithecus, 439. - triangulur, 59. Elasmosaurus, 302, 340.
Diplocaulus, 195. Dolichopterus, 4°1. Echidna, 447. Elasmotherium, 453.
Diplodocus, 251, 2,92, 346. Dolichorhmus, 387. Echinanthus, 373. - sibiricum, 453.
• •
- longus, 291. - hyognatjzus, 387. - trsyavenS'!s, 373. Eldonia, 35, 36.
Diplograptidés, 83, 108. Dolichosomfl, J95. Echinarachnius, 436. Éléphantidés, 437, 452.
Diplograptus, 83, 97, 108. - longissima, 195. Echinestheria, 224. Elephas antiquus, t'ar. 1Jlllai-
- amplexicaulis, 94, 95· Donacidés, 368. Echinides, 110, 124, 166, 182, driensis, 453.
•
- dentatus, 94. Donax, 368. 2 13, 235, 279, 334, 373, - ma:rzmum, 452.
- modestus, 95, 114· - basterotina, 368. 39 8 . - planifrons, 452.
- mohawkensis, 94. Dorsoplanites, 273. - irréguliers, 281, 335, 373. Eleutheromis, 378.
- multidem, 94. - dorsoplanus, 273, 298. - réguliers, 280, 334, 373. Eleuthérozoaires, 33.
- pristis, 83, 95. Dorycordaites, 219. Echinidés, 4 19, 435. Elginia, 216.
Diplopodia, 281. - affinis, 186. Echinobrissidés, 283, 373. - mirabilis, 216.
Diplopora, 223. Dorypyge, 38, 47. Echinobrissus, 283. Ellesmerocératidés, 5 l, 70.
- phanerospora, 222. - richtofeni, 38. - c!unicularis, 283. Ellesmerocerm, 60.
Diplopores (calcaires à), 222. Dosinia, 447. - scutatus, 283. Ellesmeroceroïdes, 60.
Diploporites, 68, 86, 88, 110, Douvilleiceras, 325. Echinocardium, 398. Ellipsocéphalidés ( Proto-
138. 1 - inœquinodum, 35 2. Echinochama, 416. lénidés), 29, 37.
Diplopteridium, 168. - mamillatum, 325, 352. - arcinella, 416. Ellipsocephalus, 29, 34.
- teilia, 168. DouviIléicératidés, 324. Echinoconchus, 162, 163, 181. Ellipsoxiphus botaums, 253.
Diplospirella, 234. Drabovia, 8o. - punctatus, 163. Ellisonia, 236.
Diplotmena, 198. - redux, 80, 96. Echinocorys (=Ananchytes), 337. - triassica, 236.
Diplovertebron, 193. Dreissenia, 418. - regularis, 337. Elopterygidés, 378.
- punctatum, 194. Dreissenidés, 315, 368, 418. - vulgaris, 337. Elopteryx, 350.
Dipneustes, 127, 139, 150, 169, Dreissenomya, 418. Echinocyamus, 336. Elpistotege, 151.
241. - schrockinzeri, 419. Echinocorys avata, 357. Elrathia, 37, 47·
Dipnorhynchus, 127. Drepamura premesnili, 39, 47. - scutatus, 357. - kingi, 38.
Dipoloceras, 326. Drepanaspis, 125. Echinodermes, 3 l, 33, 66, 86, Elrathina, 37, 47, 4 8 .
- cristatum, 326. - gemuendensis, 125. I10, 124, 137, 164, 182, - fecunda, 38.
- cristatus, 352. Drepanophycus, J 18. 21 3, 235, 279, 333, 357, Elvinia, 52.
- sub-delaruei, 352. Drepanura, 52. 372, 39 8 , 435· - rœmen, 50.
Dipolocératacés, 326. Drevermanniapruvosti,15 8 . Echinodiscus, 436. Elviniidés, 50.
Dipolocératidés, 326. Dromiacés, 256, 31o. Echinolampadidés, 373, 4 19. Emarginula, 228.
Diprotodon, 448. Dromiopsis, 3 JO. Echinolampas, 373. - lIll/nsteri, 228.
Diprotodontes, 448. - rugosus, 310. - stelliferus, 373. Embolomères, 170, 193.
Diptères, 241, 289, 345. Dromomeryx, 428. Echinolampadidés, 373. Embryocrinus hanieli, 213.
Dipteridacées, 238, 288. - whitfordi, 428. Echinopsis, 373. Embrithopodes, 406.
Dipteroblastus, 213. Dryandra micheloti, 77. - jacqueti, 373. Emeraldella, 40.
- permicus, 213. Dryas, 446. Echinosphœrites, 88, 95. - brocki, 41.
Dipterus, 139. - octopetala, 447. - aurantium, 88. Emmanuella, 136.
- valenciennesi, 139. Dryophyllum, 344, 359· Echinothuria, 334. - undifera, 141.
Disaster, 284, 336. - subfalcatum, 344. - fioris, 334. Emplectopteris, 188.
- analis, 284. Dryopithecinés, 459. Echinothurides, 334· Enantiostreon, 226, 260.
Disastéridés, 284, 336. Dryopithecus, 430, 439, 459· Echinus, 435. - spondyloides, 226.
Discinella holsti, 34. - fontani, 430. EchiocPras, 266. Encope, 420, 436.
Discocyc!ina, 361. Dunbarella, 159. - raricostatum, 266, 297. - lIIacrophora, 435.
- marthœ, 36J. 1 Dubaria, 107. Echiocératidés, 266. - micropora, 435.
Discoidea, 335. - lantenoisi, 1°7. Ectillœnus, 96. Encrinidés, 235.
- cylindrica, 336. Dunderbergia, 52. - parabolmus, 75. Encrinurus, 76.
Discoidéidés, 335. - nitida, 5 1. Ectinechinus, 90. Encrinus, 235.
Discophyllitidés, 230, 232. Durania, 319. - lamonti, 90. - liliiformis, 235.
Discophyllites, 230. - c071lupastoris, 356. Ectoproctes, 61. - tessaracontodaetylus, 235.
- ebneri, 230. - delphinensis, 319, 356. Écureuils, 4°3. Endoceras, 59,78. 95.
Discorbis dreheri, 299. Durgaites, 23 l, 248. Edaphosaurus, 196, 197. - proteiforme, 59.
Discors, 416. - dimeri, 230. Édentés - Xenarthrés, 380, Endocéroïdes, 60, 70, 78.
- aquitanus, 417. Duvalia, 329. 39 2 , 4 2 4, 437, 45 0 . Endopachys, 364.
Discotrochus, 364. - dilatata, 329. Édestidés, 183, 214, 236. - machurii, 363.
• •
- orbignyanus, 363. - emerlcl, 354. Edmondia oblonga, 158. Endothiodon, 216, 217, 219·
Dishelopora, 332. - graS'!, 354. Edmontosaurus, 347. Endothyridés, 119, 144, 173,
- bicuspis, 332. - Lata, 329, 354. - regalis, 347. 174·
Disheloporidés, 332. Dvinosaurus, 21 5. Edomia, 306. Endothyra, 155, 173, 175·
Dissostona, 377. Dybowskiella, 209. Edops, 193. - bowmani, 155.
- mumia, 378. - grandis, 210. Edrioaster, 87. - teres, 174.
Divaricella, 368. Dynamopterus, 402. Edrioaster bigsbyi, 87. Endothyranella, 173.
Divaricella ermenonvillensis, 368. Dyscritella, 233. Edrioastéroïdes, 33, 86,87, 110, - pugnoides, 174.
Dœdicurus, 450. DYRodontes, 145,225,259,314, 124, 164. - stormi, 174.
- clavicaudatus, 450. 367. Ehmania, 37, 46. E1leriblatta, 192.
Dohmophyllum, 141. Dysplanus, 75. Elasmobranches, 139, 15°, 21 4, Engonoceras, 325.
- helianthoides, 131. - centrotus, 76. 285· - pedernale, 325.
•
494 INDEX ALPHABÉTIQUE
Flagellés, 19,20,252, 303. Gangamopteris, 215, 219. Ginkgophyllum, 186, 188. Glyptagnostlls retùulatis, 51,
Flemingites, 229. Ganoïdes, 140. - grosseti, 187. 52.
- compressus, 229. Garantiana, 272. Ginkgophytes, 188. Glypticus, 28 I.
- .flemingianlls, 248. - garantiana, 272, 297. Girafes, 429, 456. - hieroglyphiclls, 28 I.
- radiatlls, 229. Gargantlla, 331. Giraffidés, 439. Glyptodon, 450.
Flexibilia, 91, III, 166, 213, - bidens, 332. Giraffokeryx, 429. - asper, 449.
235· Gasconadia putilla, 59. - punjabiellSis, 428. Glyptodontes, 424.
FlexicalYlIlene, 76, 96. Gastéropodes, 30, 59, 77, Girtyoceras, 160, 170. Glyptograptl/s, 108.
- senaria, 76. Girtyocœlia, 177.
104, 121, 135, 145, 15 8 , - persculptus, 114.
Flosculma, 362. 169, 179, 207, 228, 257, Girtypecten, 208. - teres, 96.
- globosa, 362. - sublaqueatus, 207.
3 12 , 344, 3 6 4, 397, 4 1 5, - teretiusculus, 83, 94, 95,
Fll/strellaria, 331. 4 22 , 433, 445, 447· Girvanella, 17, 144. 96.
- fragilis, 331. - ailés, 257. Girvanelles, 24. Glyptodontes, 450.
Fontéche"ade (crâne de), 465. Gastornis, 378. Gisortia, 366. Glyptostrobus, 422.
Foordites, 134, 141. - edwardsi, 379. - gisortiensis, 366. - ellropceus, 422.
- platyplellra, 135. Gastrioceras, 179, 199, 200.Glans, 418. Grrathobelodon, 437.
Foraminifères, 119, 144, 155, - catharinœ, 199. Glaucidium, 436. - thorpei, 437.
173, 200, 204, 223, 25 2 , - cirClllllnodoslllll, 199. Glaucolithites gorei, 298. Grzathodus, 167.
299, 304, 353, 360, 393, - excelStlm, 178. Glauconia, 312. Gnathostomes, 92, II2, 116,
39 6, 4 12 , 4 1 5, 433· - listeri, 178, 199. - (Gymnentome) renauxi, 312. 12 5.
- arénacées, 99. - vanderbecki, 199. - strombifornus, 312. Gnesioceralllus cripsi, 355.
Forbesiocrinlls, 166. Gastriocératidés (= Néoicocé-
Gleichéniacées, 239. Gnétales, 239.
- pyrijormis, 166. ratidés), 179. Gleùhenites, 239. Goniomya, 181.
Forchammena, 46. 1 Gattendorfia, 16o, 170. - gracilis, 238. Gomphoceras, 106.
Fordilla, 29. - subinvoluta, 16o. Gliravus, 385. - deshayesi, 106. •
- tro)'ensis, 28, 29. Gauthiericeras, 328. - priscus, 386. Gomphostrobus, 214.
Forêt houillère, 184. - margee, 328, 353. Glires, 380. Gomphothéridés, 424.
Forficules, 400. Gaviota, 423. Gliridés, 385. Gomphotheriulll, 413, 424, 437.
Fougères, 199, 142, 168, 187, Gazella, 429. Globidens, 342. - angustidens, 425, 432.
23 8 . - brevicornis, 429, 432. - alabamensis, 342. - pentalici, 432.
Fourmiliers, 424. - deperdita, 432. Globigerina, 308, 363. Gondolella, 182, 236.
Fourmis, 400. Gefonia, 213. - dissimilis, 362. Goniagnostus, 40.
Fragum, 369. Geisopora, 332. - venezuelana, 412. - nathorsti, 45, 47·
Frmlcolinus, 436. - protecta, 332. Globigérinidés, 308, 363. Goniastéridés, 333.
Frigilla, 423. Gemmellaroia, 21 1 . Globivalvulina, 155, 173· Goniatites crenistria, 159, 171.
••
Fringillidés, 423. - 1nan1, 21 J . - biserialis, 174. 17 2 •
FrondiCIllaria, 223, 252, 307.
Gemuendina stllrtzi, 126, 127. - bulloides, 1 55. - granoStls, J 71, 172.
- mesoliasica, 299. Geomyoides, 403. Globorotalia, 308. - newsomi, 16o, 172.
- tellera prismatica, 299. Géopeltidés, 276. Globorotaliidés, 307 (= Rosa- - spiralis, 172.
- 1I11gen, 3°7. Geopeltis emargillata, 276. lines), 3°7. -striatus, 171, 172.
Fulgoridés, 4°1. Geosaurus, 287. Globutruncana, 308. Goniatites, 122, 128 134, 145,
Fungiacés, 255. - sue'vicus, 287. - appeninica, 353. 152, 170, 200, 218.
Fungiidés, 364. Gephyriens, 36. - arca, 353. Goniatitidés, 16o, 178.
Fusacés, 313. Geralir/lIra, 190. - contca, 353. Goniochirus, 256.
Fusicellaria, 333. - bohemica, 190. - globigerinoides, 353. Gonioc/ymenia, 147.
• •
- pulchella, 333. Gerandia, 4°1. - lapparenti, 353. - tornqUlstt, 152.
Fusicellariidés, 333. Geranoides, 379. - lirmei, 353. Goniograptus thurealli, 66, 70.
Fusidés, 313, 365. Geranopterus, 402. - stuarti, 308. Goniolina, 252.
Fusiella, 201. Gerrothorax, 290. Glœocapsomorpha, 71. - geometrica, 252.
Fusl/lina, 176, '77, 200. - rheeticus, 290. - prisca, 71. Goniomya, 25 l, 262.
- bocki, 201. Gervilleia, 208. Glomospira, 155. - duboisi, 262.
- hazvorthi, 174. Gervillella, 251, 259. Glossina, 4°1. Goniophora, 121.
FlIsulinella, 177, 200. - anceps, 259. - oligocena, 401. - secans, 121.
cyliIIdrica, 201. - siliqua, 259. Glossograptus, 83. GoniophyllWll, 100.
Fusulinidés, 174. Gigantophis, 378. - hitlcksi, 83. Goniopora, 364.
Fusulmoïdes, 177. - garstini, 378. quadrimucronatus approxi- - lt"ebsteri, 363.
Fusulines, 175, 204, 218. Gigantopithecus, 459, 461. matlls, 96. Goniotelus, 57, 70.
- blacki, 462. - timidus, 96. - boggildi, 57.
Gigantoproductus giganteus, 162, Glossopeltis, 47. Gonodon, 227.
171. Glossopleura, 38, 47, 4 8 . - mellingi, 227.
Gadila, 419. Gigantopteris, 188. Glossopteris, 198, 215, 219, Gorgonopsiens, 217.
gracillina, 419. - nicotianœfolia, 188, 1 23 8 , 239· Gorgosaurus libratus, 345.
Galeraster, 373. 2 1 5. - bro'lvniana, 214. Gorilla, 458, 459.
Galerites, 335. 1 Gigantostracés, 102. Glossothyropsis, 212, 213. Gosavia, 313.
- subrotundus, 335. Gilbertsocrinus, 166. Glycymeris, 314, 367. - squamosa, 313.
,
Galéropygidés, 282, 335. - tuberosus, 166. - paucidentata, 367. Gotlandechinus, 110.
Galliformes, 379, 423, 436. Ginkgoacées, 185. Glypheeidés, 256. - baltùus, 110.
Gallinuloides, 379. Ginkgo, 288. Glypheea, 256. Graculavus, 379.
Gallornis, 350. - lepida, 289. Glypheea munsteri, 256. Gracilisphinctes progracilis, 297·
Gallus, 436. Ginkgoales, 186, 239, 24°, 288, Glypheocaridés, 31o. Grammoceras, 269.
Galllmarus, 397. 343· Glyphocyphidés, 373. - striatulum, 268, 269.
alsaticlls, 397. 1 Ginkgoites, 188. Glyphostomes, 280. Graphiadactylus, 158.
INDEX ALPHABÉTIQUE
Graphocératidés, 269. Halysites macropora, 115. Hemiaster, 339. Himerœlites vultur, 356.
Graptolithes, 3 l, 43, 51, 53, 63, Hamitidés, 321. - heberti, 339. Hindeodella, 149.
82, 94. Hamptonia, 24. - sexammlatus, 339. Hipparion, 413, 423, 426.
- dendroïdes, 5 1, 63. Hantkenina, 363. Hémiastéridés, 339, 374· - gracile, 426, 432.
- graptoloïdes, 65, 83· - mexicana, 362. Hemibarrandia, 56, 69. - matthewi, 426.
Graptoporella, 332. Hantkeninidés, 363. Hémicidaridés, 281. Hippidion, 455.
- scripta, 332. Hapalidés, 458. Hemicidaris, 281. - neogœum, 454.
Gravesia, 273. Hapalops, 424. - crenularis, 281. Hipponiehariotl minus, 30.
- gigas, 298. - longipes, 424. Hemicrioeeras rude, 351. Hipponycidés, 365, 41 S,
- gravesiana, 273, 298. HaploCTinites, 138. Hemicyclaspis, 112, 116. Hipponyx, 365.
Greenops, 144. -clio, 137. - murchisoni, 113, 116. - cornueopiœ, 365.
Gregoryeeras, 274. H aplophragmoides eyclam7/lini- H emigordius harltoni, 155. Hippoporinidés, 333.
- transversarium, 274, 298. formis, 155. Hemipneustes, 337. Hippopotame, 41 1, 455.
Gregorymys, 403. 1 Hapsiphyllidés, 156. - striatoradiatus, 337. Hippupotamus, 428.
- eurtus, 402. Fiarknessella, 96. Hémiptères, 215, 290, 401. - amphibius, 442, 455, 457·
•
Grenouilles, 290. - vespertilio, 80. H epaticœphytotl, 93. - major, 442, 455.
Grillons, 289, 400. Harknesselidés, 80. Hereoglossa, 329, 359, 371. Hippothoidés, 333.
Gristhorpia, 288. Harmothoe, 36. - danica, 329. Hippurites (bancs il), 303.
Groenlandaspis, 150, 152. Harpa, 366. - orbieulata, 371. - organisons, 318.
GruiMs, 423, 436. - elegans, 367. Hereynella, 105. - radiosus, 317, 318.
Grus, 436. Harpagodes, 258, 312. - bohemica, 105. Hippuritidés, 317.
Gryllacrides, 289. - oeeani, 258. - nobilis, l0S. Hirundinidés, 436.
Gryphorhiton priscus, 158. Harpax, 260. Hermosiornis, 436. Hoernesia, 225.
Guadalupia, 206. - peetinoides, 260. Herpetopora, 331. - socialis, 225, 226.
- alveolaris, 205. - spinoStls, 260. - araliea, 331. Holaster, 337, 374·
Guêpes, 400. Harpedoides, 58. Hesperithyris renieri, 278. - noduloslls, 357.
Gymnoblastide, 478. Harpididés, 58, 74, 131. Hesperonomiella mitlOr, 70. - planus, 357.
Gymnodinidés, 303. Harpes, 13 l, 144. - poreias, 62. - subgloboSlls, 337, 357·
Gymnodinium, 3°3. - maerocephalus, 132. Hesperonomiidés, 63. Holastéridés, 337, 374·
- cretaeeum, 303. Harpides rugosus, 57. Hesperornis, 303, 350. Holcodiseus eaillaudinus, 351.
Gymnosderotidés, 303. Harpidés, 366. Heterangium, 168. Holeolepis, 339.
Gymnospermes, 173, 239, 343. 1 Harpoeeras, 269. Heteraster (= Enallaster), 338. - lewesiensis, 340.
Gypidula, 123. - falcifer, 268, 269, 297. - oblongus, 338. Holectypidés, 283.
Gypsornis, 379. - serpentinum, 269. Heteroceras, 321. Holectypoïdes, 281, 282, 335,
Gyroeeratites, 122. Harpocératacés, 268. - astieri, 321, 351. 373·
- gracilis, 122. Hatteria, 475. - denekmanni, 351. Holeetypus, 283.
- lœvis, 127. Haustator, 365. - elegans, 351. - depressus, 282.
•
Gyroeys tis, 44. - rarinifera, 365. - tnnexum, 351. - hemisphaericlls, 282.
•
Gj'ropleura, 316, 356. Hebediscus, 29. - pwgue, 351. Hollinidés, 77 .
- kiliani, 356. - cobboldi, 29. - robustum, 35 t. Holmia, 28, 34.
- eenomanensis, 356. Hedera primordialis, 344. - rœvert, 351. -- kjerulji, 27, 34·
Gyroporella, 222. 1 Heinrichites, 232. Heterodiadema, 335. - torelli, 34.
vesieulifera, 222. - paulckei, 248. - libycum, 335. Holométaboles, 215.
Helcionella, 30, 4 2 , 477· H eterodiecras, 263. Holopodidés, 334.
- subru,!osa, 30. - buvignieri, 263. Holoptyehius, 150, 151, 152.
H ad rosauridés (= Trachodon- Hélicidés, 422, 447. - luci, 263. Holopus, 302.
tidés), 346. H elicolepidina, 362. Hétérodontes, 145, 227, 261, Holostéens, 213, 237, 285.
Hagenozvinella, 333. - paucispira, 362. 368. Holostomes, 334.
- vaginata, 333. Hélicolophides, 79, 106, 12 3, Hétéroptères, 290. Homaeodon, 389.
Hagiastrum subulatum, 253. 135, 148, 162, 181, 2 J 2, Heterostegina, 361, 396, 397, - vagans, 389.
Hagnometapias pater, 400. 234, 277, 330. 4 1 S, Homalaxis, 365.
Hale)'ornis, 379. Helicoprion, 183, 201, 214. - borneensis, 414. - laudunensis, 365.
Halimeda, 360. - bessonovi, 183. Hétérostracés, 93, 112, 14()· Homalodotherium, 431.
Halitherium, 398, 412. Heliocrinus, 88. Heterostius, 141. - cunninghami, 432.
- sehinzi, 399. - helmhackeri, 88. Hexacoralliaires, 223, 309. Homalonotidés, 76, 101, 120,
Fiallopora, 81, 108. Héliolitidés, 73. Hexactinellides, 144, 254. 133·
- elegantula, 108. Heliolites, 100, 130. Hexagonaria hexagona, 131. Homalonotus Knighti, 120.
Halobia, 225. - poroStls, 141. - quadrigemina, 141. Homards, 31 1.
- haloriea, 225. Heliomeroides, 76. Hexagonella, 209. Hominidés, 430, 459, 4 6 9,
Halorella, 148, 234. - teres, 76. - ramosa, 210. Hominiens, 458.
- amphitoma, 233. Heliophora, 436. Hexaméridés, 364, 433. Homininés, 459.
alto, 148. - rumphi, 435. Hexastylus clathrospinus, 253. Hominoides, 430, 45 8 , 459·
- crassieostata, 148. Heliscomys, 403. Hiatella (Saxieava) aretica, 444, Homme de Chancelade, 468.
- intermedia, 148, - hatcheri, 402. 445, 44 6 . Homme de Cro-Magnon, 467.
- semialata, 148. Helix, 344, 377, 4 22 . Hibolites, 275. Homme de Grimaldi, 468.
- tenuieostata, 148. - laubrierei, 378. - jaeulum, 354. Homme de Mechta el-Arbi,
Halorites, 232. - ramondi, 398. - semihastatus, 275. 4 6 7.
•
- ramsauen, 232. - subsemperi, 422. Hicetes innexus, 119. Homme de Predmost, 467.
Halysioerinus nodosus, 165. - (Archelix) subsenilis, 422. Hildoeeras, 268. Homme de Rhodésie, 467.
Halysitidés, 73. Helladotherium, 429, 432. - bifrons, 268, 297. Homme de Saldhana, 467.
Fialysites, 99. Hellenocyclina beotica, 353. Hildocératidés, 268. Homo, 458, 459, 4 6 4.
catenularia, 99. Hémérobes, 290, 400. Himerœlites, 316. - heidelberf(ensis, 463,
•
INDEX ALPHABÉTIQUE 497
-
Homo neanderthalensis, 442, 457, Hymenocaris perfecta, 42. Icriodus, 138, 149. lsthmia, 377.
464, 4 66 . Hyménoptères, 289. ldahoia serapio, 50. - novigentiensis, 378.
sapiens, 442, 457, 464, 4 6 5, - térébrants, 344. ldalina, 307. ltiera cabaneti, 258.
466, 467, 469· Hyœnodictis, 384, 394. - antiqua, 307.
- soloensis, 466. Hyœnodon, 384, 385, 4°4, 412. Idiognathodlls, 182.
Homoceras, 16o, 17 l, 172. Hyolithes, 3 l, 43. ldiotubus, 64, 65· Jamoytius, I I I .
Homoceratoides kitchini, 201. Hypacanthoplites jacobi, 352. _ lddingsia, 52, 55, 70. - kerwoodi, 1 13.
Homomya, 227. - nolani, 352. Iguanodon, 346. Jeffersonia, 57, 70.
- albertii, 227. - paucicostatus, 352. - bernissartellsis, 346. Joannites, 232.
Homoptères, 290. - trautscholdi, 352. - mantelli, 346. - austriœ, 232.
Homunculus, 429. Hypagnostus, 40. 19uanodontidés, 346. - joannisallstriœ, 232.
- tatacoensis, 429. - parvijrons, 45. Ilingoceros, 439. Jonkeria, 216.
Hoplitacés, 324. Hypergonia randerstonensis, 158. - alexandrœ, 438. - truculellta, 216.
Hoplites, 325. H ypertragulidés, 411. Illreniacées, 58. Juglalls, 344.
- aequatorialis, 352. , Hypertragulus, 411. lIIrenidés, 75, 100. JlIvavella, 234.
- angulicostatus, 351. - calcaratus, 410. lllœnus chiron, 95. Jut'avites, 232.
- (Arrhapoceras) substuderi, Hypohippus, 427, 432. - erassicallda, 95. - ehrlichi, 232.
35 2 . - affinis, 427. - linnarssolli, 95. Jy"X, 436.
- benettianlls, 352. Hypothetica rawi, 57. - schrœteri, 95.
- daviesi, 352. Hypotheticidés, 58. Imitoceras, 16o, 170, 208.
- dentatus, 325, 354, 352. Hypothyridina, 136. - brevilobatulII, 1 6o. Kaoiishallia, 52.
- niobe, 352. - cuhoides, 148, 152. - intermedium, 146. - granulata, 50.
- nitidus, 352. Hypseloconus, 42, 47, 48. - rotarium, 154, 171, 172. Kainella, 56, 70.
Hoplitidés, 325. - elollgatus, 43. Inadunata, 91, 110, [37, 165, - billingsi, 56,
Hoplitœchmella, 311. Hypsilophodon, 346. 213, 235· Kalligralllma hœckeli, 290.
- vespertilio, 332. - foxi, 346. - cupulocrinus, 91. Kalloclymenia, 147.
Hoplocheilina, 331. Hyrachyus, 386, 387. Inœquiceramlls i /1re" Il iva Iv i s, - subarmata, 152.
- osculifera, 33 \. - eximius, 387. 355, Kamptocephalites, 271.
Hoplocrioceras, 321. Hyracodon, 4°7. Infusoires, 253. - kamptus, 271.
- fissicostatum, 351. - nebrasCl'nsis, 406. Inocérames 314, 355· Kamptoclymenia, 147·
Horiopleura almerœ, 356. Hyracoïdes, 380. Inoceramus angliC1ls, 355. - endogona, 147.
Hornea, 128, 129. Hyracotherillm, 383, 387, 388, - brollgniarti, 314. - trivaricata, 147.
Horridotlia horrida, 210, 21 \. 394· - concentricus, 355· Kentrurosaurus, 293·
Huenella, 5 \. - validlls, 387. - cordiformis, 355. - œthiopicus, 293.
•• •
- abnormis, SI. - venticolum, 388. - CUVlerl, 314. Keraterpetoll, 195.
Hughmilleria, 58, 102. Hyrax, 406. - etheridgei, 355. - galvani, 195.
•
- norveglca, 102. HysorophtlS, 196. - involutus, 355. Keriophyllutll, 141 .
Hughmilleriidés, 102, 168. Hysteroceras, 326. - labiatus, 355. - heiligensteilli, 131.
Huîtres, 413. - carinatunl, 352. - lamarcki, 355. Kerunia, 363.
Hundwarella termieri, 47. - orbignyi, 352. - latus, 314. - « cornuta n, 363.
• •
Hungaia, 56, 70. - varicosum, 326, 352. 1 - neocomtenSlS, 355· Keyserlingilla, 181.
- magnifica, 55, 70. Hysterolitps, 123, 136. - salomoni, 355. Khmeria, 206.
Hungioides, 74, 9 6 . - hystericus, 123, 127. - sulcatus, 314. Kiliallella roubaudi, 351.
Hustedia, 182. Hystrichodinidés, 304. - tuberculatus, 355. Kilianina, 253.
Hyalosponges, 25, 72, 206. Hystrichodinium, 304. - tenms, 355. - blancheti, 252.
Hyboclypus, 282. - pulchrum, 304. - undulatoplicatus, 355. Kingena, 331.
- gibberulus, 282. Hystricopora, 332. Inostranzewia, 217. - lima, 331.
Hybrocrinus, 91. - horrida, 332. Insectes, 121, 134, 153, 191, Kiœraspis, 112, 125.
•
- comcus, 90. Hystrichosphreridés, 71. 215, 241, 289, 378, 400. - auchenaspidoides, 126.
Hybocystites, 91. Hystrichosphœridill11l, 71. Insectivores, 350, 38o, 381, 384. Killgstonia, 38, 46, 48.
- eldonensis, 90. - longispinosum, 71. 4°2. Kirbia, 158.
Hybodontes, 167, 285. Hystricurus, 55, 70. • Interatherium, 432 . Kjœrina, 81.
Hybodontidés, 236. - acumennasus, 55. - robustum, 432. - pseudoloricata, <)6.
Hybodus, 236. Iphiollella, 36. Klieana, 256.
- hauffianus, 285. Irvingella major, 52. Kloucekia, 77, 9 6 .
- multiconus, 236. - media, 50. - phillipsi, 76, 77, 90.
Hybonoticeras, 272. Ibidopsis, 379. lsastrea bemardilla, 255· Klukia, 288.
- beckeri, 298. Ibis, 401. - limitata, 255· - exilis, 287.
- hybonotum, 298. lbidopodia, 4°1. lsocardia, 434. Knemiceras, 325.
•
Hydnoceras, 144. Ichneumonidés, 400. - humana, 434. - syrtacum, 325.
Hydrobin, 398. 1chthyocrinus, 111. Isochilina, 58. Kllightites, 179·
- dubuissoni, 397. - gotlandicus, 1 1 1. Isocrinus, 235, 279· - multicornutus, 178.
Hydrocorella, 363. Ichthyoptérygiens, 243. 1 - nicoleti, 279. 1 Kochaspis, 4 8 .
Hydrornis, 4°1. Ichthyornis, 3°3, 350. Isognomon, 259. Kold!nta, 50, 52.
Hydrotherosaurus, 340. Ichthyosarcolithes, 317. - rugosa, 259. Komaspidés, 29.
- alexandrœ, 340. - triangularis, 356. - vetusta, 226. Koninckites, 229.
Hydrozoaires, 144, 478. Ichthyosauriens, 243, 285. Isopodes, 224, 257· - vetustus, 229·
Hyena elegans, 129. Ichthyosaurus, 286. Isotelus, 75, 95, 9 6 . - volutus, 248.
•
Hyènes, 424. Ichthyostega, 151, 471. - glgas, 75. KOllinckina, 234.
Hylobates, 459. Ichthyostégaliens, 151, 170, Isoxys, 29. - leollhardi, 233.
Hylobatidés, 458. 192. - chilhoweana, 29. Kootenia, 38, 47.
Hylobatinés, 459. Icriodidés, 149. Jsoxysidés, 42. - ontoensis, 46.
-
INDEX ALPHABÉTIQUE
----------------
Koptura, 37, 47· Lasiograptus hystrix, 83. 'Lepidodendron veltheimianul1l, Limnea longiscata, 378.
- lisani, 38, 47. Latanarcestes, 134. 168, 172. Limnéidés, 447.
Kosmaticeras, 324. - nœggerati, 134. - volkmannianum, 170. Limnestheria, 189.
- theobaldianum, 324. Laticarinina, 363. Lepidoderma, 168. Limnocardiidés, 417.
Kosmoceras, 271. Lati1lleria, II, 475 . - (= Adelophthalnlls), 190. Limnocardium, 413, 417.
•
- Jason, 271, 297. - chalulllnœ, 236. - mansfieldi, 168. - mayeri, 418.
- medea, 297. Lallgia, 236. Lepidodiscus, 87. - squamulosum, 418.
- ornatum, 271. - groenlandica, 236. - cincinnatensis, 87. Limnopithecus, 459.
Kosmoceras (Z.) grossouvrpi 297. Lauracées, 343. Lépidoptères, 241, 345, 400. Limnoscelis, 127.
(Zugokosmoceras) obductu1ll, Laurillardia, 379. 1 Lepidopteris, 239, 288. - paillstris, 196.
297· Lallrus, 343. - ottonis, 287. Limosavis, 379.
Kosmocératidés, 271. - palœocretacica, 343. Lepidorbitoides, 353. Limulacés, 224.
Kotiassia, 216. Leaia, 169, 187,189. Lepidosauriens, 243. Limlllina, 133.
- prima, 215. - bœntschi, 199. Lepidosiren, 140, 241. Limulitella bronlli, 22+.
Kralowna barbara, 134. - leidgi, 189. Lepidostells, 359, 360. Limulus, 29.
Krapina, 465, 466. Leaididés, 133, 169, 189, 224· Lepidotus, 285. Linga, 416.
•
Kronosaurus, 341. Leanchoilia superlata, 41 . - minor, 285. - columbella, 4' 6.
Klltorgina, 32. Lebachia, 173, 186, 188. Lepidostrobus, 168. Lingula, 233.
- cingulata, 33. - piniforlllis, 187, 199, 200. Lépismatidés, 400. - anatina, 31.
Lecanites, 23 r. Lepospondyles, 169, 170. 1<)5. Lingulella, 32.
- glauclls, 231. Leptalosia, 135. Lingu.lella nathorsti, 32.
Labechia conferta, 72. - vogdesi, 231. - radicans, 136. Lingulacés, 32.
Labyrinthodontes, 170, 24' , Lecanospira, 59, 70. Leptobos, 439, 456. Lingula, 32, 61.
29°· - compacta, 59. - etruscus, 456. - lepidula, 62.
Laccognathus, 141. Leda, 61. Leptodus = (Lyttonia), 212. Lingulella, 47.
Lagena, 252. Leioceras, 269. - ameruanus, 212. Lingules, II, 372.
Lagenidés, 3°7. - opalinum, 269, 297. - carinatus, 212. Lingulina pupa, 299.
Lagenospermum (Calymmato- Leiopteria, 158. - nobilis, 212. Linoporella, 252.
thera) imparirameum, 168. - laminosa, 158. Leptœna, 1°7. Linoproductus, 181.
LacazÎ1lO, 3°7. Leiorhynchlls formosus, 152. - rhomboidalis, 108. - cora, 162.
- compressa, 3°7. - letiensis, 152. Leptograptidés, 82. - corrugato-hemisphericlls, 172.
Lœvicardium, 416. Leiostégi dés, 50, 57. Leptœna, 123. Linopteris, 188.
Laganidés, 374. Leiostegium, 57, 70. - rhomboidalis, 5, 14· - miinsteri, 201.
Laganum, 374. Lejopyge, 40, 46. Leptolepis, 285. - obliqua, 200, 201.
Lagenidés, 396. - lavigata, 45, 47· - dubius, 285. - sub-brongniarti, 185, 199.
Laggania, 36. Lémuriens, 391. 429. Leptomaria, 257. Linthia, 374.
r.agomorphes = Duplicidentés, Lémuriformes, 382, 458. - amœna, 257. - heberti, 374.
380 -4°3. Lémuroïdes, 458. - bessina, 257. Lioestheriidés, 169, 189, 224.
Lagynopora, 332. Lenita, 374. Leptomeryx, 411. 255,3 1 1.
•
- lagena, 332. - patellaris, 374. - evansl, 410. Lioestheria, 121, 189, 224.
Lagynoporidés, 332. Lenticulina, 252, 307. Leptomitus, 25. Liogryphea, 260.
Larnas, 433. - rotulata, 3°7. Leptoplastus, 52. - arcuata, 26o, 261.
•
Lambdotherium, 387. - vaYlans, 252. - salteri, 49 . - cymbium, 260.
Lambeophyllum, 73. Leopoldia bodei, 351. Leptosporangiées, 237, 342. - dilatata, 260, 261.
- profondum, 73. - castellanensis, 35 r. Leptostracés, 224. - gigantea, 260.
Lamellibranches, 30, 61, 78, Lepatocyclotes, 239. Leptoteuthidés, 276. - obliqua, 260
1°4, 121, 134, 14", 152, Leperditiacés, 58, 77, 103, 158, Leptoteuthis gigas, 276. Lion, 437.
15 8 , 179, 192, 207, 224, 224· Lescuropteris, 200. Liosotella grandicosta, 210.
25 8 , 26 3, 3 14, 344, 3 6 4, Leperditiidés, 77. Leymeriella, 325. Liotheuthidés, 276.
3 6 7, 39 8 , 4 16 , 434, 447· Leperditia baltira, 15. - acuttcostata, 352. Liostrea, 260.
Laminarites, 21. - phaseolus, I I 5. - regularis, 325, 352. - acuminata, 260.
Lamna, 339, 375· Lepidesthes, 167. - schrammeni, 352. Liparocératidés (= lEgocéra
- biauriculata, var. maroccana, Lepidocalix, 89. - tardefurcata, 325, 352. tidés), 267.
375· - pulchrum, 89. Lézards, 349, 378. Liparoceras, 267.
Lampyridés, 400. Lepidocaris rhyniensis, 133. - manns, 341. Liquidambar, 422.
Lanarkia, II 2 . Lepidocentridés, 166. Libellules, 215, 241. - europœum, 422.
•
- spmosa, 113. Lepidocentrlls, 167. Libypithecus, 431). Liriodendron, 344.
Lancastria, 28. Lepidocoleus, 92, l 1 1 . - martigrafii, 439. - meeki, 344.
- roddyi, 28. - searlei, 111. Lichadidés, 74, 132. Lithophaga, 367.
Lanüdés, 379. Lepidocyclina, 362. Lichens, 22. - sublithophaga, 368.
Laocœtis, 254. - bœtonensis, 396. Lichenalia, 82. Lithophyllum, 72.
- paradoxa, 254. - dilatata, 396. - concentrica, 82. Lithostrotion, 156, 171, 172.
Laornis, 379. Lepidocyclina, 397. Lichenoides, 45. - irregulare, 156.
Lapeirousia, 3 1 9. - mantelli, 397. - prisclls, 44. Lithothamnium, 72.
Lapins, 4°3. - sp., 397. Liebea squamosa, 2°7. Litopternes, 382, 392, 430,
Lapworthella, 31. ~ tournoueri, 397. Lièvres, 4°3. 439, 45 6 .
Lariformes, 379, 4°1, 423, Lepidocyc1ines, 362, 397, 415. Limatula, 260. Littorina, 446.
43 6 . Lepidodendron, 142, 167, 168, - gibbosa, 260. - littorea, 443, 44 6 .
Lants, 401. 188, 198. Limidés, 226, 367. - obtusata, 446.
Lasiograptidés, 83. - aculeatllm, 183. Limipecten, 159. - palliata, 445.
Lasiograptus, 83. - caracubense, 142. Limnadüdés, 189, 224, 311. - saxatilis var. grœnlandica,
- eucharis, 94. - cornJgatllm, 170. Limnea, 377. 44 6 .
•
I.VDEX ALPHABÉTIQUE 499
Littorinidés, 257. Lycopodiales, 129, 238. Magnolia, 343. M artinia greenlandica, 212.
Lituites, 78, 79. Lycopodiacées, 168. - telonensÎs, 343. - pseudopachyrhynchus, 14 J.
Lituolidés, 155, 304· Lycopodinées, 142, 187. ,VIaitaia trechmanni, 207. Jl,fastigograptus, 43.
Lituonella, 363. - hétérosporées, 188. Majidés, 311. 1\11astodonsaurus, 241, 242.
- roberti, 362. Lycopsides, 99, 119· Malacostracés, 103, 224, 310. I\Iastodontes, 424, 437, 452.
Llyoididés, 55. LyeIlicératidés, 326. - décapodes, 364. .VIatheronia, 3°2, 315.
Lobatannularia, 188. Lyginopteris oldhamia, 186, 198. Mammifères, 295, 350, 379, - eurystoma, 356.
- abeana, 214. Lyncéidés, 189, 311. 380,402,412,421,423, 43 2 , - gryphoides, 356.
Lobitacés, 232. Lynx, 437. 43 6 , 447, 457· - virginiœ, 315, 356.
Lobites, 232. Lyriodoll, 261. :\11ammites, 327. 1\11aturipupa, 169.
- ellipticus, 232. - costata, 261. - nodosoides, 327, 352, 355. Mauer (Homme de), 463,
Lobolithes, 1 II. - llleriani, 261. - salmuriensis, 352. M auryella mamlllillata, 158.
Lœtmonice, 36. Lyrocephalus, 242. Mammitidés, 327. Meandropsina, 306.
Lœvicardium, 369. Lyrogoniatites, 16o, 170. 1ammouth (faune froide à), - vidali, 306.
Loftusia, 304. Lysechinus, 236. 44 2 . Mécoptéroïdes, 289.
- persica, 304. - l1lcongruens, 235. M allllllutlzus, 452. Medlicottiidés, 178, 209, 22R.
Loganograptus, 66, 70. Lyssakides, 72. - meridionalis, 452, 453, 454, Medlicottia, 209.
Loligosepia aalensis, 276. LystrosauTUs, 247. 457· - burckhardti, 209.
Loligosepiidés, 276. Lytoceras, 265, 320. - planifrons, 452, 457. Méduses, 24, 35.
Lomatopteris, 219. - ezœnse, 320. - primigenius, 442, 452, 453, M eekechinus elegans, 182.
Lomonossovella blakei, 298. - fimbria tum, 265. 457· Meekocératacés, 231.
•
Lonchodùta, 149. - Jurense, 297. Mancalla, 436. M eekoceras, 231.
LOIlChodolllas, 74. - orbignyi (= cornucopiœ), 265. Manchots, 423. - gracilitatis, 23 1 .
- rostratus, 74. Lytocératacés, 320. Manchuriella, 38, 47. Meekopora, 164. •
Lonchopteris, 198. Lytocératidés, 232, 265, 320. - subquadrata, 47. Megacardita, 418.
- bricei, 199. M antelliceras, 327. - jouallneti, 417.
- rugosa, 199. - lllantelli, 326, 352. Megaceros, 455.
LOllgianda, 34. Macacus, 439. - martimpreyi, 352. Megadunderbergia, 52.
Lonsdaleia f/oriformis, 156, 172. Macaque, 411. - vicinale, 352. ,VIegalaspis, 57, 69.
Lopha (= AlectrYOllia), 260, MacCoya, 167. 1\1anticoceras, 146, 152. - glgas, 95.
3 1 5. 1\1achreridiens, 92, I l l . - carinatum, 152. - limitata, 69.
- carinata, 315. Jl,1achœroprosopus adamenensis, -- cordatum, 152. - planilimbata, 69.
- f/abelloides, 260. 246 . - holzappeli, 152. 1'vIegalomus, 98, 105.
- gregarea, 261. Machairodus, 217, 424, 436, - intumescens, 146, 152. - canadensis, 105.
- placenta, 315. 437,45 1 ,457. -- nodulosum, 152. l\1égalodontidés, 105, 121, 134.
- rectangularis, 315. - aphanistus, 432. - simulator, 146. 227·
Lophiodoll, 386, 394. -latidens, 451. Manticocératidés, 146 Megalodon, 105, 263.
- leptorhyndrus, 386. - megantheron, 436. Mantidés, 400. Megalodus, 249.
- parisiensis, 386, 394. - palmidens, 424 432. l\11arcusodictyon, 61. l\11egalonyx, 441, 450.
• Lophiollleryx, 41 l , 412. Machilidés, 400. - priscum, 61. - jeffersoni, 449.
Loren:::ella, 40, 47. Machœroprosopus, 246. Maretia, 374. Megalops, 339.
• •
Loricula, 31 1 . Mackenzia, 36. - gngnonensls, 374. Meganeura, 192.
Lorisiformes, 458. Maclurites, 77. Marginella, 366. Méganeures, 241.
Louisella, 36. - logani, 77. - nitidrlta, 366. lvIelfatlteris, 124.
Lovenia, 374. Macoma calcarea, 444, 446. Marginula, 252. M eganthropus, 461.
Lovenicystis, 110. Maerauchenia, 456. - oolithica, 299. Megapezia, 242.
- allgelilli, 110. - patagonica, 456. - prima, 252, 299. - prœsidens, 248.
Lovéniidés, 374, 39 8 . Macrauchénidés, 431. - radiata, 299. Megaphyllites, 232.
Loxocardium, 369. Macrocephalites, 271. - spinata, 299. - jarbas, 232.
Loxodonta, 452. - macrocephalus, 271, 297. Marginulina, 223. Megapsychops, 475.
- antiquus, 442. Macrocéphalitidés, 271. - glabra, 222. Megateuthis, 275.
Loxomma acutirhinus, 169. Macrochilina arculata, 135. 1\11ariopterÎs, 16&, 185, 198, - gigantea, 275.
Loxonema, 1°4, 158,228. Maerocnemus, 245. 199· Megatherium, 441, 450.
•
- sl1luosum, 1°4. - bassallii, 245 . - acuta, 200. - americanum, 448.
Loxonematacés, 2°7. Maerocystella, 68. - eremopteroides, 170. Megayoldia thraciœforlllis, 444.
Loxonématidés, 104, J 58, 228, - mariae, 67. - muricata, 186. Mellita, 420.
257· Macrocystellidés, 68. - pottsvillea, 200. - caroliniana, 420.
Lucanidés, 400. Maerodon, 225. - pygmœa, 200. Iélobésiées, 360.
Lucina (Saxolucina) saXOTllm, •
Maeropneustes, 374. Marmota bobac, 450. - encroutantes, 7.
368 . - meneghillii, 375. - marmota, 450. Meloerinus, 138.
Lucinidés, 227, 368, 416. Maeroporella, 222. Marpolia, 24. - pulcher, 138.
Lucinoma, 416. - dinarica, 222. Marrella, 42, 477· Melonechinides, 110.
Ludwigia, 269. M aeroscaphites, 321. Marrellomorphes, 42. Jl,Ieloneclzinus multipoTUS, 167.
•
- murchisollœ, 269, 297. -yvam, 321, 351. MaTTia walcotti, 42. Melongetla, 365.
Lunulitidés, 331. Macroures, 311. Marsupiaux, (= Métathériens), - minax, 366.
Lunulites, 331. ,VIactra, 368, 418, 434, 446. 350, 380 381, 382, 4 2 3, 436, Membranicellariidés, 332.
- vicksburgensis, 398. - recondita, 368. 44 8 . Membraniporidés, 331.
Lutraria, 418. Mactridés, 368, 418, 434. Marsupites, 334. 1\11enispennites, 343.
- graeffei, 418. Madreporidés, 397. - ornatus, 334. Mene, 375.
Lutridés, 405. M œnioceras terebratum, 135. - testudiniarius, 334, 357· - rhombeus, 375.
Lychnus, 344. Magas, 331. Martinia, 136, 163. Metlgea, 400.
- lllatheroni, 344. -pumilus, 331. - glabra, 164. Metzgea tertiaria, 400.
500 INDEX ALPHABÉTIQUE
•
INDEX ALPHABÉTIQUE 5°1
Myoconcha, (= Labayaphorus), Neohibolites minimus, 354. Neuropteris scheuchzeri, 198, Nummulites bolcensis, 393.
18o, 227. - ultimus, 354, 357· 200. - brongniarti-molli, 393.
Myoconchidés, 180. Neoicocératidés, 179, 208. - tenuifolia, 199, 200, 201. - cretaceus, 353.
Myodocopes, 224. Neolobites, 329. Nevadia, 28, 34. - deserti, 393.
Myophoria, 105, 145, 208, 226. - vibrayenamus, 328, 329. - weeksi, 27. - fabianii-subfabiannii, 393.
- elbce, 105. Neomegalodon, 227. Nicholsonella, 61. - fraasi, 393,
- elegans, 226. - gümbeli, 226. - pulchra, 61. - gallensis, 393.
- goldfussi, 226. - scutatus, 226. Nicolella, 79. - gisehensis, 393.
- kefersteini, 226. Nèpes, 290. - actonice, 79, 95· - globulus-guettardi, 393.
- transrhenana, 152. Neopilina, Il, 30, 104. Nicomedites, 23 l, 248. - illtermedius-fichte!i, 396, 412.
•
- vulgaris, 226. Neoplagiaulax, 381. - osmam, 230. - irregularis-sllbirregularis, 393.
Myriapodes, 190, 399. Neopronorites, 178. Niléidés, 56. - laevigatus-lamarcki, 393.
Myriastiches, 90. - bakeri, 178. Nileus, 56. - lucasi, 393.
Myrica crenulata, 377. Néoptères, 192. - paranileus, 56. - murchisoni, 393.
Mysis oculata, 445. Neoschwagerina, 205, 218. Ni/eus armadillo, 56. - millecaput,
• •
393.
• Mysticètes, 399. - craticulifera, 205. Nilssoniales, 239, 240, 343. - mumerl, 393 .
Mystriopora, 331. Néoschwagérininés, 204, 205. Nilssonia, 240. - planulatw-elegalls, 393.
- mockleri, 331. IVeosciuromys, 4°2. Nimravidés, 404. - praecursor, 393.
Mytilidés, 145, 158, 18o, 225, - africanus, 4°2. Nimravus, 404. - pustulosa, 393.
259, 367· Neospirifer, 182. - intermedius, 404. - rollandi, 393.
Mytilus, 225, 259. - condor, 182. Niobe, 56, 69. - scaber, 361.
• • •
Mytiloides labiatus, 3 14, 355. Neostringophyllym, 131, 141. - mstgms, 57. - tournoueri, 396.
• •
Mytilus eduliformis, 225. - ultimum, 132. Nipadides, 359. - urornensts, 393.
- edulis, 444, 44 6 , 447· Neotremata, 32. - bartini, 377. - variolarius-heberti, 393.
- senegalensis, 447. Nephelostroma, 17. Nipponitella explicata, 204. - vascus-boucheri, 396,412.
- sublœvis, 259. Nephrolepidina, 362, 397. Nipponites, 321. Nummulitidés, 308, 36o, 396,
Myxinaglutinosa, 113. , - isolepidinoides, 396. - mirabilis, 321. 4 1 5.
Nephropsidés, 256. Nisusia, 33, 43· Nyctosaurus, 349.
Neptunea, 433. - festinata, 33. - (Nyctodactylus), 349.
Naiadites, 179, 18o, 187. - contraria, 434. Nodipecten, 367. N ystia, 398.
- carbonarius, 178. Nerinea, 313. Nodosaria, 223. - duchasteli, 397.
Nanicella, 119, 155, 173· - acreon, 258. - columnaris, 299. Nystrœmia, 188.
Nannobelus, 275. - campanule, 313. - issleri, 299.
- acutus, 274, 275· - coquandi, 313. N œggerathiopsis, 219.
Naraoia, 40. - lorteti, 258. Nipponites mirabilis, 321. Obolacés, 32.
- compacta, 41. - luttickei, 313. Nomismoceras, 160. Obolella, 34.
Nassa prismatica, 433. - nodosa voltzi-haueri, 258. - rotiforme, 172. -- chromatica, 32.
•
- (Uzita) prismatica, 434. - olisiponensis, 313. Nodosaria, 252. - groomt, 34.
• •
Nassidés, 366. - requtent, 313. - ovalis, 222. Obolopsis, 32.
Natica, 363, 365. - salinensis, 258. N oritacés, 229. Obolus, 31, 32, 69.
- lactea, 447. Nerinella jollyana, 258. Norites gondola, 231. Ocenebra, 313.
Naticidés, 365. Nérinéacés, 313. Notostracés, 215, 224. Octomérides, 433.
Ndticopsis, 228. Nérinéidés, 258, 313. Notharctus, 391. Odobenidés, 421.
- deshayesi, 228. Nerinella, 313. - osborni, 391. Odobenus, 42 I.
Nautilidés, 419. - libanotica, 313. - tyrannus, 391. Odonates, 289.
Nautiloïdes, 233, 329. Nerita, 312, 365. Nothofagus, 344, 360. Odontaspis, 375.
- droits, 134. - rugosa, 311, 312. Nothosauriens, 243, 144. - robusta, var. africana, 375.
Néanderthaliens, 466, 469. Néritacés, 312. Nothosaurus, 244. - substriata, 375.
Necrolemur, 391, 392, 394. Neritina, 365. - procerus, 244. - winkleri, 375.
- antiquus, 392. - khurensis, 207. Notidamus, 375. Odontopteris, 214.
•
Nectridiens, 170, 195. Néritidés, 257, 365. - grtseus, 375. - minor, 185.
Neithea (= Janira), 315. Neritopsidés, 207, 228. Notocetus, 421. - reichiana, 185.
- quinquecostata, 315. N eritopsis, 228. Notonectes, 290. Odontochile, 120.
Neltneria, 28, 34. - moroi, 228. Notostylops, 392. - chaouiensis, 120.
•
- jaqueti, 27. Nerium parisiense, 377. - munnus, 392. 1 - hausmanni, 120.
Nemagraptus, 82. Nesodon, 431. Notungulés, 380, 382, 391, - tuberculatus, 127.
- gracilis, 82, 94, 95, 96. - imbricatus, 431. 43 l, 439, 45 6 . Odontopleuridés, 75, 101.
Nématocères, 289. Netchajewia (= Rimmyjimina), N ovakaspis ceratophthalmus, 131 Odontopleura, 101.
Nemocardium, 369. 180. 13 2 • - ovata, 101.
- edwardsi, 369. Neurodontiformes, 68, 93. Novakia acuaria, 135. Odontopteris, 188, 200, 219.
Néobelernnitidés, 372. Neuroptérides, 170, 198. Nucula, 207. - mmor, 199.
Neocalamites, 238, 287. Neuropteridium, 215, 239. - placentina, 447. - reichi, 199.
Neoceratodus, 140, 241. - validium, 214. - tebagaensis, 208. Odontopteryx, 379.
- forsteri, 139. Neuropteris, 168, 188, 198. Nuculana, 445, 447· Œcotraustes, 269.
N eococcolithes lososnensis, 3°3. - cordata, 186. - pernula, 444, 446. Œgoconites borisjaki, 400.
Neocomites, 322. - fiexuosa, 200. Nuculidés, 207, 259. Œlandia, 30, 477.
• •
- neocomtensts, 322 . - heterophylla, 186. Nuculopsis, 181. - acuticosta, 30.
•
- llOruum, 35 1. - ovata, 198, 199. Numenius, 379, 423. Offaster, 337.
N eofiabellina interpunctata, 353. - pocahontas, 170. Nummulites, 361, 396. - c01"Culum, 357.
• •
- reticulata, 353. - rartnervlS, 200, 201. - aquitanica, 393. - pilula, 357.
Neoglyphioceras, 16o, 170. - rectinervis, 200. - atacicus-subatacicus, 361,396. Offneria rhodanica, 356.
- subcirculare, 160, 171, 172. - schlehani, 200. - aturicus-perforatus, 393 . OJ!moconcha, 255.
•
5°2 INDEX ALPHABÉ71QUE
Ogmoconclta contractula, 255. Ophiocysties, 67, 1 10. Orometopidés, 58. Ovulites, 360.
Ogygites, 57. Ophiopecten, 447. Orophoceramus costellatus, 355. - margaritllla, 360.
Ogygiocaris, 75. Ophtalmidiidés, 155. OropllOcrinus fusiformis, 166. Owenites, 229, 248.
- dilatata, 75, 95· Ophthalmosaurus, 286. Ortalis, 423. - kœneni, 229.
Oiseaux, 294, 350, 378, {Ol, - icenicus, 286. Orthacés, 32, 62, 79, 106. OU'enoceras, 179, 200.
4 2 3, 43 6 . Opikium teneru1ll, 77. Orthidés, 62, 79. Oxyœna, 382.
Okulitchina, 72. Opis, 227, 261. Orthis, 62, 79. - lupina, 383.
Oldostéphanidés, 323. - lunulata, 261, 262: - calligramma, 62. Oxynoticeras, 266.
Olcostephanus, 323. Opisocardium, 416. • - michaelis, 62. - oxynotum, 266, 297 .
- astieri, 323. Opl:soma, 249, 261, 263. - subalata, 95. Oxynoticératidés, 266.
- guebhardi, 323. - menchikoJfi, 262. Orthoceramus spectabilis, 355. Oxytellthis brunsvicensis, 354.
Oldhaminidés, 181, 212. Opossum, 381, 382. Orthoceras, 14, 95. - jasykowi, 354.
•
Oldha1llùzella, 212. Oppelismilia, 223. Orthocères, 98. - pllglO, 354.
• ••
- philocrina, 212. - mo}svarn, 223. Orthograptus, 83, 108. Oxytoma costata, 25l).
Olenellidés, 26. Okulitchina, 72. - calcaratus, 83, 94. - digitata, 259.
Olenellus, 28, 34. Oppelia, 269. - quadrimucronatus, 84, 94. Ozarkodina, 93.
- gilberti, 27. - subradiata, 269. - vesiculosus, 114. Ozmvainella, 173.
• •
Olenellus thompsolli, 27. - ,aspidoides, 269, 297· Orthotheca, 3 I. - ClSCOetlS1S, 174.
Olénidés, 48, 56. Oppeliacés, 269. Orthomyalina, 179. - 11l0squensts, 201.
Olenoides, 47. Oppeliidés, 269. - slocomi, 179. Ozawainel1inés, 204.
Olenoïdés, 38. Orbiculoidea, 32, 233. Orthonotacythere Cil spi da ta,
Olenoides Cllrticei, 39. - discoides, 233. 357·
Olenus, 52. Orbignya, 318, 319. - scrobiculata, 357. Pachyœnagigantea, 38+
- gibbosus, 49· - canaliculata, 356. Orthonybyoceras, 78, 7Q. Pachycalix, 89.
•
Oligochelifer, 399 . - castroi, 356. Orthonychia, 1°4. - pachytheca, 8l).
- beretzdtii, 400. - heberti; 356. - elegatls, 104. Pachycardia, 227.
Oligocorax, 4°1. - incisa, 356. Orthophragmina, 361. - rugosa, 227.
Oligocythereis, 256. - lapeirousei, 356. Orthopsidés, 28 J . Pachycéphalosauridés, 347.
Oligoporella, 222, 252. - praerennensis, 356. Orthopsis, 281. Pachycephalosalll'1ls, 347.
- pilosa, 222. - primordialis, 356. Orthoptères, 241. Pachyclymenia, 147.
Olivancillaria, 416. - radiosa, 356. - sauteurs, 289. - abeli, 147.
- plicaria, 416. - remlensis, 318. Orllsia, SI, 52. Pachydictya, 82.
Omomys, 380, 382, 383. - requieni, 356. Orycteroplls, 429. - foliata, 81.
Omphalocyclus, 306. - sublœvis, 356. - gal/dryi, 429. Pachydiscidés, 32{.
- macroponls, 306, 353. - sulcatissima, 356. Orygmaspis, 52. Pachydiscus, 324.
Omphalotrochus, 201. - striata, 356. Orygoceras, 434. - gollevillensis, 324.
•
Onactomis, 436. - toucasi, 356. - cornucopzœ, 434. - tleubergicus, 353.
Onchometopus volborthi, 56, 69· - turgida, 356. Osbornoceras, 439. - peramplus, 324.
Onchopristis, 339. Orbitocyclinoides, 353. - osborni, 438. - septemradiensis, 324.
- numidlls, 339. Orbitoïdes (ou Orbitoïdidés), 305, Osteolepis, 139, z51, 170. Pachydomidés, 181.
Oncograptus, 66, 70. 306, 3 61 , 397, 4 1 5. - macrolepidotus, 139. Pachymytilus petaslls, 259.
- upsilon, 66. - media, 306, 353. Ostéostracés, 112. Pachyœna, 384, 394.
Ondatra, 437. - socialis, 353. Ostracodes, 30, 58, 77, 1°3, - gigantea, 384.
- zibethica, 437. Orbitolina, 3°5. 121,133,144,15 8 ,224, Pachyophis, 349.
Ongulés, 380, 381, 405· - concava, 3°5, 353. 255 29,9, 3 1 l, 357, 3 64. Pachypteria, 159.
Onniella, 80. - conica-plana, 3°5, 353. Ostracodermes, 121. - gevzm, 159, 171.
- frequens, 80. - conoidea-discoidea, 3°5, 353. Ostrea, 315, 3 6 7, 447· Pachytraga lapparenti, 356.
Oncocératidés, 106. - conoidea, var. sl/bconcava, - bellovacensis, 368. - paradoxa, 356.
Onnia, 74, 96. 353· Ostreidés, 226, 314, 367, 418. Pœdewnias tral/sital/s, 27.
- ornatll 74. - lentiClllaris, 353. - crassissima, 418. Pagetia, 29.
Onniella, 96. - mamillata, 3°5, 353. Otariidés, 42 I. - bootes, 40.
Onychaster, 165. 1 Orbitolinidés, 3°5, 3 6 3. Otarionidés, 13 l, 157. Pagetina, 29, 34.
-flexilis, 165. Orbitolites, 362. Otidés, 423. Pagiophyllum, 240.
Onychocellidé , 331. - complanatus, 363. Otis, 423. - fœtterlei, 240.
Onychophores ( Péripates), Orbitopsella, 253. Otoceras, 229. Pagodia, 57.
37· - prœcursor, 253. - woodwardi, 228, 248. - buda, 57, 70.
Opabinia, 42. Orbituliporidés, 333. Otocératidés, 229. Paguridé, 256.
- regalis, 41. Oréodontes, 41 I. Otoites, 270. Paidopithex, 459.
Operculés, 311. Oreopithecus, 430, 459. 472. - sauze" 270, 297. Palœacis, 157.
Operculina, 308, 36o, 415. - bambolii, 430. Otopora, 332. Palœastacus, 256.
- ammonea, 361. . Oriocrassatella plana, 181. - aurieula, 332. Palœastrea grmzdissima, 223.
Ophiderpeton, 195. Ormathops, 77. Otoporidés, 332. Palœchinoneus, 335.
Ophiacodon, 197. - atavus, 76. Otozamites, 240. Palœcocomaster schlIl1llberf(eri.
•
Ophiceras, 229, 331. Ornithischiens (= Avipelviens), - vogesLGcus, 240. 279·
- cf. demissum, 228. 346 . Ottoia, 36. Palœcosmomya, 181, 208.
- tibeticwn, 228, 248. Ornitholestes, 291. - prolifi.ca, 37. Palœcycas, 288.
Ophicératidés, 22Q. - hermanni, 29I. Ours, 4°4, 437. - integer, 288.
Ophileta, 59. Ornithopodes, 346. Oursins irréguliers, 282, 419. Palœga, 257.
•
- complanata, 59. Ornithorhynchl/s, 447. - réguliers, 282, 419. - suevzca, 257.
Ophiobolacés, 304. Orohippus, 388, 394. Ovalveolina, 353. Palœgithalus, 379.
Ophiobolus, 304. - agilis, 388. Ovibos moschatus, 442, 456. Palremonidés, 364.
- lapidaris, 304. Orometopus elatifrons, 58. 1 Oviclypeus, 373· Palœoalectoris, 379.
INDEX ALPHABÉTIQUE 5°3
Palœoehiropteryx, 385. Paléchinidés, 166. Paradoxides insularis, 45, 46. Paraseaniornis, 350.
- tupaiodon, 385. Paleehinus, 167, 182. - intermedius, 45. Parasemionotus, 237.
Palœoehœrus, 411. Paléodictyoptères, 191, 2 r 5. - lyelli, 46. - labordei, 237.
•
- major, 409. Paléodontes, 389. - mediterraneus, 46. Paraspirifer, 136.
- typus, 409. Paleomerus, 29. - minor, 46. - aurieulatus, 127.
Palœocircus, 379. - hamiltoni, 29. - œlandiells, 45, 46. - cultrijugatus, 127, 136.
Palœoetopus, 329. Paleoneilo, 225. - paradoxissimus, 45,46. Parasolenopleuridés, 38.
•
- newboldi, 329, 330. Paléoptères, 191. - pmus, 45. Paratapirus, 407, 412.
PaIreocycIidés, 100. Paleotremata, 32. - pradoanus, 46. Paratosaurus, 241, 242.
Palœognathus, 400. Palinuridés, 256. - rouvil/ei, 46. Paratrogon, 402.
• •
- sueeInet, 400. Palinurina, 256. - ruguloSlls, 45. Parawoeklumeria paradoxa, 147.
Palœogyps, 401. Palmatolepis, 149. - sedgwieki, 45. Pareiasauridés, 216.
Palœoholopus 213. PalmatophYLUS, 108. - spinulosus, 38. Pareiasaurus, 216.
- pretiosus, 213. - kettneri, 108. - tessini, 45. Pareiasuehus, 216, 219.
Palœolagus, 4°3. Palmiers, 240, 344. Paradoxididés, 37. - peringueyi, 219.
- haydeni, 4°3. Palmoidopteris, 342. Paradoxocrinus patella, 213. Paresseux, 424, 437.
Palœolenus, 28, 29, 34, 37· Palmula, 3°7. Parafavelloides rusti, 254. Pharétrones, 223.
- douvillei, 28. - baudouiniana, 353. Parafusulina, 117, 200, 201, Paridés, 379, 43 6 .
Palœolimnadiopsis, 189. - elliptiea, 3°7. 204, 205, 218. Parkinsonia, 272.
- carpenteri, 189. Paloplotheritml, 388, 394. Paraha'rpes, 74. - parkillsolli, 272, 297.
Palœololiginidés, 276. - 1Ilmor, 412. - hornei, 74. Parkinsoniidés, 272.
Palœololigo oblonga, 276. Paludines », 434. Parahelieampodus spareki, 236. Parodendron, 168.
Palœoloxodon, 453. Paludinidés, 422. Parahippus, 425, 427, 432. Parodieerellum, 134.
- antiquus, 453, 457· Pan, 458, 459. - nebraseensis, 427. - mversum, 141.
Palœomastodon, 395, 4°2, 4°5. Panerlka, 134. Parahomalo1zotus, 120. Parus, 436.
- beadnelli, 405. Panopaeidés, 181, 208, 227, - pradoi, 120. Parvancorina, 477.
Palreomerycidés, 41 l, 428. 262. Parahoplites, 324. - minehami, 477.
Palœomeryx, 428. Panopœa (Panomya) norvegiea, - melehioris, 324. Passalotetlthis, 275.
Palœomcryx, 432. 444, 445, 44 6 . - nutfieldensis, 351.
• •
- paxillosus, 275.
Palœonaja, 422. Panorpes, 400. - wel.SS't, 351. Passer, 402.
Palœoneilo, 18 I. Panorpides, 289. Parahoplitidés, 324. Passériformes, 379, 402, 423,
Palœonigma, 66, 85. Panthère, 437. Paraleaia, 189. 43 6 .
Palreoniscidés, 140, 213. Pantodontes (= Amblypodes), - klieveri, 189. Patinopeeten, 418.
Palœoniscus, 213. 381 , 3 8 5. Paralegoeeras, 179, 200. Pm:lovia, 273.
- freislebeni, 213. Pmztolambda, 38 l, 383. - newsomi, 178. - pallasioides, 298.
- macroportlUS, 214. - bathmodon, 383. Paralejulus, 120. - rotunda, 298.
Palœopedina globulus, 280. Pantothériens, 296, 380. - eampaniferl/1Il, 120. Paxillosa, 333.
Palœophasimll/s, 379. Papioidés, 458. Parallelodon, 158, 207, 208. \( Pebble-culture ", 442.
Palœophonus, 1°3. Pnrabarrandia, 56, 69, 75, 96 .. Parallelodontidés, 225. Pécaris, 409.
- ealedonicus, 1°3. - bohemiea, 75. Paralyttonia, 21. Peeopteridium defraneei, 199.
- nuntius, 103. Parabolina, 52. Paramiemaeea, 37, 4 6 . Pecopteris, 168, 214, 219, 239,
Palœopitys, 130. - spinulosa, 49, 52. - perniea, 212. 288.
Pa1<eopneustidés, 374, 420. Parabolinoides, 50, 52. Paramodiola, 104. - aspera, 171.
Palœopsammia, 310. Parabos, 439. - glabra, l0S. - eyathea, 199.
- multiformis, 31o. Parabllrsaerinlls proeerus, 212. Paramys, 385. - ferninœformis, 185, 200.
Palœopsylla, 401. Paraealamites, 214, 219. - delicatus, 385. - lamurensis, 199.
- klebsiana, 401. Paraeeltites, 208. Paraneyloeeras, 321. - polymorpha, 185.
Palœoral/us, 379. - hœferi, 208. - bidentatum, 351. - unita, 185.
Palœortyx, 379, 423. - sextensis, 218. - parsieosta, 351. Pecopteridées, 188.
Palœoryetes, 381. Paraeentrophorlls, 237. Paranileus ibexensis, 70. Pecten, 367, 434.
- pucreensis, 381. Paracidaris florigemmn, 280. - utahensis, 56. - groenlandicus var. major, 446.
Palœosmilw, 172. Paraeorax, 436. Paranthropus, 460. - islandicus, 445, 44 6 .
- murehisoni, 157. Paracosoryx, 439. - crassidens, 460, 461. - latissinus, 434.
Palœosphenicus, 423. - feilsoni, 438. Paraparehites, 158. - seabriuseulus, 418.
Palreospigidés, 423. Paracrieetodon, 4°3. Parapatoeeras, 272. - subbenedietus, 418.
Palœostoma, 374. - speetabilis, 4°3. - ealloviense, 272. Peetinatites, 273.
Palaeostomatidés, 374. Paracrioeeras, 321. Parapavo, 436. - peetinatus, 298.
Palœostylus pupoides, 2°7. Paraetiornis, 423. Parapilekia, 58, 69· Pectinidés, 226, 259, 367,
Palœotapirl/s, 407. Paradoxides, 37. - speciosa, 58. 4 13, 4 18 , 434·
- helvetieus, 4°7. - al/rora, 45. Parapithecidés, 459. Pectinirhombifères, 68, 86, 88,
- cf. poirrieri, 4°7. - barrandei, 46. ParapitheetlS, 395, 41 l, 459. 110.
Palreot~.eridés, 308, 394, 412. - benetti, 46. - fraasi, 411. Pédinidés, 280, 373.
Palœotherium, 388, 431. - billingsi, 46. Paraplethopeltis, 70. Pédonculés, 256, 311.
- curtum, 388. - boherllicus, 46. Parapopanoeeras, 232, 248. Pelargodes, 401.
- magnum, 388, 394. - daâdis, 45, 46. - cf. tetsa, 232. Pélécaniforme, 350, 378, 401,
- medium, 388. - etemimieus, 46. Parapronorites, 178, 209. 423, 43 6 .
Palœotis, 423. - franklini, 48. - konineki, 209. Peleeanus, 436.
Palœotringa, 379. - forehammeri, 35, 45, 4 6 . Pararallus, 423. Peleeyornis, 423.
Palœotroetes, 401. - gracilis, 46. Parasageeeras, 228. - australis, 423.
• •
- suceIneus, 4°1. - groorlll, 45. - discoidale, 228. Pellatispira, 361 .
Palaeotuba, 478. - harknessi, 45. Parasalénidés, 373. - madaraszi, 361.
Paleacis mauretanicus, 157. - hiksi, 45, 46. Parasaurolophus, 347. - ruteni, 361.
Pa/éont. Slral'K.
INDEX ALPHABÉTIQUE
Pelmatoporidés, 333. Pernidés, 225. 368. Pholadomya, 251, 263, 320, 370. Pinacoceras, 229.
Pelmatozoaires, 33. Pernopecten clypeatus, 180. - gigantea, 320. - metternichi, 229.
Peltaspermacées, 239. Permosoma, 206. - ludensis, 370. - parma, 229.
Peltastes, 335. - permotessellata, 206. - murchisoni, 262, 263. Pinacocératacés, 229.
- clathratus, 335. Permoteuthis groënlandica, Pholadomyidés, 263, 370. Pinctada, 418.
Peltoceras, 273. 2°9· Pholas, 370, 446. Pinnidés, 225, 368.
- athleta, 273, 274, 297· Pernidés, 208, 259. - (Barnea) levesquei, 370. Pinna, 225.
Peltura, 47, 52. Périsphinctacés, 272. Pholidophorus, 237. - ecki, 225.
•
- mmor, 52. Peroniceras, 328, 353 . Pholidotes - Pangolins, 380. Pinnipèdes, 380, 398. 421.
- scarabœoides, 49, 52. - moureti, 328. Phormograptus, 83. Pinus succinifer, 395.
- tramiens, 52. Péronicératidés, 328. - sooneri, 83. « Pipe-Rocks " 20.
Pélycosauriens, 197, 243· Peronidella, 254. Phororhacidés, 423. Pirania, 24, 35.
Pemphix, 224. - dumosa, 254. Phororhacos, 401, 423. - muricata, 35.
•
- St/et/Tl, 225. Peronopsis, 40 . Phasmidés, 400. Pirifusus, 313.
Penœidés, 224, 256. - integra, 40. Phragmoceras, 106. - fenestra tus , 312.
Pénéroplidés, 306, 397. Pervinquieria, 326. - broderipi, 106. Pironœa, 318.
Peneroplis, 397. - infiata, 326. Phragmocératidés, 106. - polystyle, 318, 356.
- evolu tus, 397. - perinfiata, 352. Phragmodus, 93. Pirula, 416.
PeT/iciilus, 360. - rostrata, 352. Phragmohydra, 478. - condita, var. infiexicauda.
Pentacrinidés, 235. Petalocrinus, 110. - articulata, 478. 4 1 5.
Pentacrinites Pentaerinus, - mirabilis, I I I . Phrag1110teuthis, 233, 275· Pithécanthropidés, 442. 461.
235, 249, 279· Petalograptus, 109. - bisinuata, 233. Pithécanthropiens. 457, 464·
- basaltiformis, 279· - folium, 108. Phricodothyris perplexa, Pithecanthropus, 459, 461.
- dargniesi, 279. Petrolacosaurus, 197. Phryganes, 289. 345, - modjokertensis, 462.
- tuberClilatus, 279. - kamensis, 197. Phycomycètes, 93. - sinensis, 46 l, 462.
Pennatulides, 255, 477· Petromyzon marinus, 113. Phyliicardium, 417. Pithecia, 429.
Pentactitleila, 234. - planeri, 113. - planum, 418. Pityacées, 143.
Pentaméracés, 106, 123. Pexidella, 234. - planum, var. lunae, 418. Placentaires (= Euthériens),
Pentamerlls, 106, 124. Phacellopegma, 206. Phyllocarides, 29. 59, 224· 350, 380.
- borealis, IlS. - auriculata, 206. Phylloceras, 264, 320: Placodermes, 112, 116, 125,
-oblongus, 115. Phacochères, 411. - heterophyllum, 264. 138.
- œh/erti, 127. Phacoides, 416. - ramosum, 320. Placodontes, 243, 244·
Pentremites, 166. - borealis, 416. Phyllocératacés, 230, 320. Placodus, 244.
- godoni, 166. Phacopidés, 77, 101, 120, 133, Phyllocératidés, 232, 264, 320. - glgas, 244.
Perchœrus, 409. 144, 157· Phyllodictya, 82. Placoparia, 76, 96.
- pristinus, 409. Phacops, 101, 120, 133, Phyllograptus, 66, 70. - barrandei, 76.
Peregrineila, 330. 144· - angustifolius, 66. Placunopsis, 226.
•
- multicarinata, 330. Phacopideila, 101. - protobifidus, 69. Plagiaulacidés, 296.
- peregrina - multicarinata, - accipitrinus, 144. - typus, 66, 70. 1 Plagiaulax, 29 6 , 4°2.
331. - elliptifrons, 115. Phyllolepis, 152. - becklesii, 296.
Pereiraia, 416. -fecundus, 101, 120. - concentrica, 150. PlagiocardiulIl, 369.
• •
- gervatst, 415. - schlotheimi, 133. Phyllopachyceras, 320. Plagioctenium, 418.
Periaster, 339. - stokesi, IlS. - infundibululll, 320. Plagiodacna, 435.
- elatus, 339. Phœnicoptéridés, 4°1. - ramosum, 320, - modiolaris, 435·
Peribrissus, 420. Phaëthonitidés, 379. Phyllopodes, 29, 59. - carinata, 435.
- saheliensis, 421. PhaJacrocacidés, 4°1, 423. Phyllospondyles, 170, 193. Plagioptychus, 3 J 7·
Péricosmidés, 374. Phalacrocorax, 4°1. Phyliotheca, 215, 219, 238. - aguilioni, 356.
Pericosmus, 374. Phalangides, 399. - seyphulifera, 214. - arnaudi, 356.
Pericyclus, 160, 170, 171. Phanérogames (= Sperma- Phymosoma, 281. - toucasi, 3 J 7.
- fasciculatus, 154. phytes), 239. Phymosomatidés, 28 l, 373. Plagiostoma, 226, 260.
- kochi, 171. Phanocrinus, 165. Physa, 377. - gigantea, 260.
- princeps, 154, 16o, 171. - cf.formosus, 165. - gigantea, 378. - prœcursor, 226.
- rotuliformis, 154. Pharciceras, 146, 161. Physocardia, 227. Plagiozamites, 188.
Peridinidés, 304. -lunulicosta, 146, 152. Physoporella, 222. Plagiura, 37, 47, 4 8 .
Peridinium, 3°3. Pharétrones, 206, 254, 309. - pauciforata, 222. Plannipennes, 290.
•
- conuum, 3°3. Phasianidés, 379, 423. Physornis, 4°1. Planoharkllessella, 80, 96 .
Peridionites, 36. Phasianus, 436. Phytosauriens, (=Parasuchiens), - planidorsa, 80.
Periloculina, 307. Phasmagyps, 4°1. 243. 24 6 . Planorbis. 377.
- zitteli, 3°7. Phasmes, 290. Phytosaurus, 246. - pseudo-am1ll0nius, 378.
Périsphinctacés, 322. Phenacodus, 381, 385. Piciformes, 379, 423, 436. Platanaster, 87.
Perisphinctes, 273. - prl1nœvus, 382. Pictonia, 273. - ordovicus, 86.
- (Biplices) tiziani, 273. Philiipsia ge111mulifera, 157. - baylei, 298. Platanus, 344.
Perisphinctes cautismigrœ, 298. Phillipsiidés, 206. Picus, 423. Plateosaurus, 246.
- marteili, 273. Phyliotheca, 214. Pila, 187. Platyrrhiniens, 429.
- plicatilis, 273, 298. Phioma, 405. Pilekia, 58, 70. Platopolichas, 75.
•
Périsphinctidés, 272. - mmor, 405. Pileollls, 257 . -a'Vus, 75.
Perissodactyles, 380, 386, 406, - osborni, 4°5. - plicatus, 257. Platybelodon, 424, 425.
•
4 2 5, 43 8 , 453· Phoca, 421. Pilina, 1°4. - grangerl, 425 .
•
Peritrochia, 178, 179, 209· Phocidés, 421. - unguIs, 104. Platyceras, 77, 104, 158.
Permocynodon, 217. Phœnicopterus, 436. Pilocéroïdes, 61. - formosum, 1°4.
Permophorus, 180, 208. Phoidagnostus, 40, 46. Pinacites, 134. Platycératidés, 98, 104.
- albequus, 208. Pholadidés, 320, 370, 418. - jugleri, 134, 135, 141. Platyclymenia, 152.
(
INDEX ALPHABÉTIQUE 5°5
Platyclymenia annulata, 147, Pleurotomidés, 313, 366, 398, Polyptychites bullatus, 351. Presbyornis, 379.
152. 4 16 , 433· - diplotonus, 351. Prestwitchianella, 187.
- valida, 152. Plicatula, 260, 315. - polyptychus, 323. Priacodon, 295.
Platyclymenida, 147. - mytililza, 447. Pongo, 430, 458, 459· Primates, 380, 382, 391, 41 l,
Platycopes, 255. - plaCll11ea, 315. Pongidés, 41 l, 430, 459. 4 2 9, 439·
Pla tycrinus , 165. Plicochonetes plebeja, 123. Ponginés, 459. - (classification des), 458.
Platycrinites hem i sphericus, Plioceras, 439. Pontederia, 359. Primicorallina, 7I.
16 5. - crucensis, 438. Ponticeras, 146, 152. - trentonensis, 71.
Platylenticeras, 323. Pliogrus, 436. Popanocératidés, 179, 209· Prioniodina, 138, 149.
- gevrili, 322, 351. Pliohippus, 438. Popanoceras, 209. Prioniodinidés, 149.
- marcoul, 351. Pliolepidina, 362. - sobolewskyanum, 209. Prioniodella, 167.
Platyrrhiniens, 458. - pustIllosa, 362. Populus, 343. Prionites, 230.
Platystrophia, 79. Plioltl11dia, 436. Porambonites deformatus, 80. - linguatus, 230.
- ponderosa, 79, 96. Plioméridés, 58, 76. - schmidti, 80. Prionoceras, 146.
Platycopes, 224. Pliomerops, 58, 69, 70. Porambonitidés, 80. - freclzi, 152.
Plectambonitacés, 63, 81. - serilis, 58. Porcins, 380, 427. Prionocyclus, 353.
• •
Plectoconcha, 234. Pliopithecus, 413, 430, 432, Porinidés, 333. - 1Oyoml11gensls, 327.
Plectogyra, 175. 439, 459· Poritacés, 31o. Prionolobus, 229.
•
Plectolophe, 124. - cf. antiquus, 430. Poritidés, 364. - lmpressus, 229.
Plectorthidés, 79. Pliosaures, 341. Port/andia, 445. - rotundatus, 248.
Plectronoceras, 51. PliosaIlrns, 287. - arctica, 446. Prionotropidés, 328.
Plegmatograptus, 83. Plotosaurns, 341. Porolepis, 127, 170. Prionotropis papalis, 352, 355.
- nebula, 94, 83· - auckeri, 34I. Porpites, 100, - woolgari, 327, 352.
Plérophyllidés, 206. Plumulites, 92. - porplta, 100. Pristiograptus primus, 109.
Plerophyllum, 156. Pocilloporidés, 364. Porpitidés, 131. - colonus, 114.
longiseptatum, 156. Podocopes, 224, 256, 311. Portunidés, 31 1. - cyplzus, 114.
Plésiadapidés, 458. Pœbrotherium, 411. Portheus, 339. - dubius, 114.
Plesiadapis, 382. - labiatum, 410. - molosSIls, 339, 340. - fragmentalis, 114.
- gervaisi, 383. - wilsoni, 410. Posidonia, 158, 209, 248, 259· - leintwardinensis, 114.
- gidleyi, 383. Pœdeumias, 28, 34. - alpina, 259. - (Colonograptus) loclzkovensis,
Plesianthropus, 460. Poikilosakos, 181, 212. -becheri, 158, 159, 17 2 . 114·
•
- transvaalensis, 46o. - variabile, 212. - permlca, 207. - nilssoni, 114.
Plesictis, 4°5. Poleumita, 104. - venusta, 145, 154· - transgrediens, 114.
- geneltoides, 4°5. - discors, 104. Posidoniella, 158. - tlllllescens, 114.
Plesioca thartes, 4°1 . Poliella, 47. Potamides, 365. - ultimus, 114.
Plesiodiceras, 263. Pollicipes, 256. - tricarinatus, 365. Proadinotlzerium, 412.
Plesiomeryx, 4Il, 412. Polyaspidés, 256, 31 1. Potamotherium, 4°5. - muensterl, 412.
Plésiosauriens, 286. Polycephalopora, 333. - valetoni, 405. Proailurus, 4°5.
PlesiOSGurus, 286, 287. - hydra, 332. Poteriocrinidés, 165. Proarthropodes, 40, 121, 188.
Plésiosaures, 340. Polycœlia, 156. Prœalveolina, 353. Proasaphiscus, 37.
Plesiosiro, 190. Polycœliacés, 156. - cretacea, 306, 353. - yabei, 47.
- madelyi, 189. Polycœlidés, 206. Prœcaprina, 317. Probalearica, 423.
Plésioteuthidés, 276. Polyconites, 317. - varians, 356. Proboscidella proboscideus, 162.
Plesioteuthis prisca, 275. - operculatus, 356. Prœcardiidés, 104, 134. Proboscidiens, 380, 390, 405,
Pletopeltis, 48, 70. - sub-verneuili, 356. Prœconia bajocensis, 262. 4 2 4, 437, 45 2 .
- walcolti, 55. - verneuili, 356. Prœdaraelites, 161, 179. Procamelus, 427, 428.
PI1rapletopeltis, 55. Polydiadema, 281. Prœleaia, 12 I. - gracilis, 427.
Pleuroceras spinatu11l, 267, 297. Polydiexodina, 204, 2°5, 218. Prœleaia quadricarinata, 133. Procariama, 436.
Pleurocystites, 88. - afghanensis, 204. Prœconia, 261. Procellariformes, 4°1, 436.
- filitextus, 88. Polydolops, 381. - bajocensis, 261. Procellariidés, 4°1.
Pleurodictyidés, 119. - thomasi, 381. Prœradiolites, 318. Procephalaspis, 116.
PleIlrodictyrl11l, 119, 157· Polyedra, 206. - aristidis, 356. Procerites schlœnbachi, 297.
- problematiCIlm, 119, 127. - tebagaensis, 206. - bournoni, 356. Proceritlzium lugdunense, 257.
Pleurograptus, 82. Polygnathus, 138, 149. - cylindraceus, 318, 319. Procervulus, 428.
- linearis, 82, 94, 95· Polygnathodella, 182. - fleuriaui, 356. - aurelianensis, 432.
Pleurohorridonia scoresbyensis, Polygnathidés, 149. - hœninghausi, 356. Procompsognathus, 246.
211. Polymera, 27, 37, 48. - leymeriei, 356. - triassicus, 247.
PleIlromeia, 237, 238. Polymorphites, 267. - ponsianus, 356. Proconsul, 430, 459·
Pieu romya , 227, 251, 262. - polymorphus, 267. - requieni, 356. - africanus, 430.
- musculoides, 227. Polymorphitidés, 267. - sinuatus, 356.- - nyanzœ, 430.
Pleuromyidés, 227, 262. Polypiers, 141. - toucasi, 356. Procranioceras, 439.
Pleuronectites, 226. - rugueux (= tétracoralliaires) Prœsorites, 306. - skinneri, 438.
- lœvigatus, 226. 73· - moureti, 306. Procyclolitidés, 223, 255.
Pleurotomacés, 313. Polypodiacées, 342. Prasopora, 81. Prodactylioceras davœi, 268,
Pleurotoma, 313. Polytaxis, 173. - grayœ, 81. 297·
Pleurotomaria, 257, 313. - laticea, 174. Pratopitys, 168. Prodromites, 161, 170, 228.
Pleurotomaria conoidea, 257. Polyteichus, 96. Préhétérodontes, 261, 368. - gorbyi, 16I.
- ornata, 257. Polyptychites, 323. Préhominiens, 469. Prodromitidés, 161.
- subscalaris, 257. - ascendens, 35I. Prémoustiériens, 469, Prodromopora, 332.
Pleurotomariacés, 59, 121. - bidichotomts, 351. Prénéanderthaliens, 457. - prœCIlrsor, 332.
Pleurotomariidés, 77, 158, 207, - biscissus, 35 I. Préphanérogames, 130, 142, Productacés, 107, 135, 148,
228, 257, 364, - brancoi, 351. 343· 161.
•
506 iNDEX ALPHABÉTiQUE
Productella, 135. Prorichtofenia uddeni, J 8 1 . Protopliomerops celsaora, 70. Pseudomonotis, 159, 180, 208.
- subandeata, 135, 136. Prosaukia, 52 - contracla, 70. - equistriata, 179.
•
Productidés, 161, 181. - rlllsa, 50. - (Rossaspis) superciliosa, 58, Pseudonomocarina plana, 46 .
Productorthis, 62. Prosciurus, 402. 7°· Pseudoolenoides acicaudus, 95.
Producteus, 161. - vetuslus, 402. Protopterus, 140. - dilectus, 95.
- basstls, 152. Prosimiens, 391, 458. ProtopteridiuTII goldscJ17llidti, Pseudoparalegoceras, 179.
- carbonarius, 172. Prosobranches, 398. 119· - clariondi, 178.
• - corrugatus, 154. Prosocœlus, 121. - minutum, 119. Pseudopecten, 259.
- giganteus, 16,. - beuslzauseni, 127. Protopterus, 241. - œquival'l.'is, 259, 260.
- longispinus, 162. Prosodacna, 417. Protorthoptères, 192. Pseudopemphix, 224.
- mesololms, 154. Prosogyrotrigonia. 226. 261. Protoschizodus, 159, 180. - albertii, 224.
- pustuloStls, 154. Protapirus, 4°7. - axiniformis, 159. Pseudophillipsia, 206.
- semiretieulatus, 154. - validus, 407. Protosiren, 376. - sumatrensis, 206.
- spinuloS1ls, 154. Protarea, 73. - fraasi, 376. Pseudoprosodacna, 4' 7.
- striatus, 172. - t'etusta, 73. Protospongia, 25, 72. - sluri, 418.
Productidés, 210. Protaxocrinus, 91. - mononema, 72. Pseudopygurus, 284.
Proelginia, 216, 21g. - elegans, 91. Protostemes, 284. 1 Pseudorhizostomites, 477.
Prœtidés, 120, 132. '44, Proteroblastus, 88. Prototeuthoidea, 276. Pseudorbitolina, 306.
157· - schmidti, 88. Prototherium, 377. Pseudosageceras, 248.
Proetoïdés, 206. Protérothéridés, 43 1 • - veronense, 377. Pseudoschwagerina, 177, 200.
• Proetus, 120, 132. Proterotherium, 392, 431 . Prototoceras, 2°3, 208. 22<). Pseudosageceras multilobatum,
- bohemicus, 120. - cavum, 392. - troclzoides, 209, 218. 228.
- granuloStls, 132. Prothylacinus, 424. Protrachyceras, 231. Pseudoscorpions, 399.
Progonéate , 190. - patagoniCtls, 424. - archelaus, 231,248. Pseudosphœrexochus, 76, 96.
Progonocythere, 256. 1 Protibis, 4 2 3.
- reitzi, 248. - (Paterapsis), 76.
- juglandica, 255. Pro 1imaspis, 344. Protylopus, 390, 411. Pseudostaffella, 173, 201.
Prohedinia, 46. - costalis, 345. - petersoni, 390. - akokaensis, 174.
ProfuStilinella, 173, 200. Prouddenites, 178, 200. - antiqua, 201.
Protistes, 20, 24, 71, <)<).
- convoluta, 201. - przmus, 178. Pseudoslema, 423.
Prolecanites, 146.
- fittsi, 174· Provipera, 422. Pseudosuchiens, 243, 245·
Protobatraclzus, 242.
- primitiva, 201. Proviverra, 385, 394. Psigmophyllum, 168, 188.
- rhomboides, 201. - massirlOti, 243.
Psalikilus, 55, 70. Psiloceras planorbis, 265, 297.
Protoblastoïdes, 92.
Profusulininés, 177· - typicum, 55. Psilocératidés, 232.
Protoblattiniella, 191 , 1<)2.
Proholaster, 284. PsamnlOlepis, 149. Psilophytales, 99, 118, 129.
Protobranches, 447.
- auberti, 284. Psammolimulus gottingensis, Psilophyton, 93, 99·
Protocanites, 146, 161, 170.
Proholopus, 334. 224· - arcticum, 118.
- clymeniœformis, 154·
Prohungarites, 231. Psammosteus, 149, 152. - princeps, 118.
- lyoni, 160.
- middlemissi, 248. Psaronius brasiliensis, 186, - pubescens, I I 8.
- similis, 230. Protocardia, 9, 227, 25 l, 262, 188. Psilopsides, 99.
Prolacerta, 244. 4 16 . Pseudalibrotus littaralis, 445· Psilopterus, 423.
- broomi, 245. Protocaris, 29. Pseudamussium, 367. Psilunio, 418.
Prolecanitidés, 146, 161. - marshi, 29. - solea, 367. Psioidea, 234.
Prolecanites, 161. Protoceras, 411. Pseudaspidoceras, 327. Psittacidés, 4°1.
•
Ptérinéidé, 61, 105, 121. Pursongia, 215, 219. Raminella elongata, 3 l 1. Rhacopteris, 168, 172, 198.
Pterinea, 6 l, 121. - amalitzkii, 214. Ramoceros, 439. - circularis, 168.
-lœ'l.!is, 121. Pustularia silesiaca, 228. - ramOS1IS, 438. Rhabdopleura, 63, 64·
Ptérinopectinidés, 105, 145, Pustulés, 162. Rangea, 477. Rhacheoporidés, 332.
158, 180, 259. Pustula pyxidiformis, 163. Rangifer tarandus, 455, 457· Rhacophyllites, 264.
Pterinopec tinella, l 59. - rugata, 162. Raninella, 31 1. - neojurensis, 264.
-- granosa, 159. Puzozia, 323. Raninidés, 311. Rlwl1Iphorhynchus, 293, 294·
Ptérobranches, 3 l, 63. - corbarica, 353. Rasenia, 273. Rhynchonellidés, 372.
•
Pterocardium, 262, 416. - mayon, 323. - cymodoce, 298 . RllineS1Jchus, 17°,21.'.
Pterodactylus, 293, 294· Pycnodonta, 315, 367. - mutabilis, 298. Rhinobatis, 285.
Pterodonta, 312. - vesicularis, 3 l 5. Rastrites, 1°9, 115· - bugesiacus, 285.
- parva, 312. Pygaster, 283. - linnei, 1 14. Rhinocératidés, 386, 407, 425,
Pteroeides, 477. - ornatus, 282. - longispinus, 1°9. 453·
Pterolepis nitidus, 1 13. - umbrella, 282. Ratites, 378, 4°1, 423. Rhinoceros lIIerckt', 442. •
Pteronites, 158. Pygastéridés, 282. Rauserella, 205. - 1IIinutus, 432.
Pterophloios em1llrichi, 27lS. Pygaulus depresS1ls, 357. - erratica, 204. - tichorhinus, 442, 454, 457·
Pterophyllu1ll 2 l 4, 240. Pygomalus, 284, 337. Receptacu lites , 72. Rhipidocrinus, 138.
- hogardi, 240. Pygope, 278, 331. Redlichia, 34, 47· - crenatus, z38.
• •
- Jœgerl, 240. - aspasia, 278. - chinensis, 28. Rhipido1llella, 162.
Pteroplax, 192. - disphya, 278. - forresti, 28. - michelini, 162, 163.
•
Ptéropodes, 59, 104, 135· - diphyiodes, 331. Redlichiidés, 28, 37. Rhizamminidés, 99.
Pterolepis, 112. - janitor, 278, 331. Redlichina, 34. Rhizangia michelitli, 310.
Ptéropodes, 122, 416. Pygurus, 283. Redonia, 61, 78. Rhizangiidés, 310, 364.
Ptérosauriens, 293, 294, 349· - michelini, 283. Redoubtia, 36. Rlzizocarpus, 359.
Pterotrigonia hokkaidoana, - rostratus, 357. Reedops, 120. Rhizophyllu/Il, 100.
3 1 9. Pyra1llus, 181. Reedol~thus, 74· Rhizospalax, 403·
• • •
Ptérygotes, 191. - myiformis, 181. f - carmatus, 74, 95· - pQlrnen, 4°3.
Ptiloconus, 93. Pyrazus, 312. Reineckeia, 272. Rhodea, 168, 170.
Ptilodus, 350, 381. - stueri, 312. - anceps, 272. Rhodocrinus, 165.
- montanus, 350. Pyrgocystis, 87. Reineckeidés, 272. Rhodophycées, 48, 72.
Ptychagnostus otavus, 47. Pyrgoma, 415. Reinschia australis, 187· Rhombifères, 86, 88.
- gibbus, 47. - costata, 414. Remigolepis, 150, 152. Rhombopteria, 105, 145·
- punctuoS1ls, 45, 47· Pyrina, 335, 373· Remopleuridés, 74. - mIra, 105.
- (Triplagnostus) vinicensi<, - desmoulinsi, 335. Renne, 455. Rhopalastrll1n tuxiphus, 253.
4°· Pyrrhocorax, 436. Rensselœria, 124, 127. Rhopalodon, 216, 219.
Ptychaspis, 52, 70. Pythons, 378. - crassicosta, 127. Rlzynchippus, 412.
•
- subglobosa, 50. - ovoides, 124. - equtnus, 412.
- shansiensis, 5 o. - strigiceps, 124, 127. Rhynchocéphales, 243, 244,
Ptychaspidés, 50. Rensselœrina, 124. 37 8 . •
Quenstedtoceras, 271.
Ptychi tacés, 232. - medioplicata, 124. Rlzynchonella, 80, 234, 277·
Ptychites, 232. - lamberti, 271, 297.
Reptiles, 196, 216, 243, 378, - ferquensis, 152.
- rugiferus, 232. - mariœ, 271, 298.
42 2 . - reniformis, 154.
Pt5'chobellerophon, 2°7. Querais, 344, 359· Rhynchonellacea, 136.
- acutiloba, 377. Requienia, 302, 315.
•
- gubleri, 2°7. - ammonia, 315, 316, 356. - concmna, 277·
Quercyrallus, 379.
Ptychopariidés, 29, 37. Requins, 285, 375. - decorata, 277.
Quercytherillm, 385.
Ptychoparia, 37, 47· Reteocrinus, 91. -loxia, 277.
- striata, 38. - tenebroS1lI1l, 384.
- nealli, 91. Rhynchonellina, 277.
1 QllinqueloClilina, 3°7.
Ptychodus, 339. RetiClilaria, 163. Rhynchonellidés, 277.
- deClirrens, 340. - cf. affinis, 212. Rhynchosaurus, 244.
Ptychopyge angustifrons, 56. - elliptica, 154. Rhynchonellacés, 8o, 106, 107,
- globifrons, 69. Rachitomes, 170, 193, 194, - pachyrhyncha, 152. 123, 148, 162, 234.
Ptychospira, 136. 21 5, 24 1, 473· RetiCliloceras, 199. Rhynchospirinidés, 136.
- parvula, 141. Radiaspis, 132. - inconstans, 199. Rhynchotrema, 80.
Puffinus, 40 1. - radiata, 132. - retiClilatum, 178, 199. Rhyniales, 128.
Pug:laX, 162. Radiolaires, 19, 20, 2r, 24, Retiograptus, 66, 70. Rhynia, 129.
- aCliminata, 154,163. 253, 304· - geinitzianus, 66. - gwyne-'L'aughani, 128.
- pugnus, 1 54. Radiolites, 318. Retiolites, 1°9, I I 5. - major, 128.
Pugnellus, 313, 365. - angeiodes, 318, 356. - geinitzianus, 1°9, 115. Rhyniella prœcursor, 134·
- parasiticllm, 312. - lusitanicus, 356. Retzia, 123. Riasanites, 273.
Pulchellia, 324. - matheroni, 356. - haïdingeri, 123. - rjasanensis, 298, 35r.
- galeata, 324. - nouleti, 356. Reussangia, 364. Ribeiria, 59.
- (Nicklesia) pulchella, 324, - radiosus, 356. - elegans, 364. - personata, 59.
351. - sauvagesi, 356. Rhabdoceras, 231. Richardsonellidés, 56, 70.
Pulchellidés, 324. - socialis, 356. Rhabdohydra, 478. Richthofénidés, 211.
Pulmonés, 377, 398. Radiolitidés, 318. - tridens, 478. Richthofenia, 2 II, 2 l 2.
Punctospirifer, 182, 234. Radiolitinés, 318. Rlzabdomena, 443. - lawrenciana, 2 l l .
- octoplicata, 152. Rafinesquina, 8 l, 96. Rlzabdonelloides ilzesperata, 304. Rimella, 365.
- pulcher, 212. - alternata, 8 1. Rhabdoporella, 55. - fiswrella, 366.
Pupa, 377. Raies, 375. Rhabdosphœra clavifer, 303· Rimmyjimina, 180.
- plateani, 378. Rallicrex, 423. Rhabdostichus, 1°3. Ringicardium, 416.
Purpura lapillus, 446. Rallidés, 423. Rhacophyton, 142. - grateloupi, 417.
Purpuridés, 3 l 3. Ralliformes, 379,4°1,423,436. - condrusorum, 143. RingicIlla, 3 14·
508 INDEX ALPHABÉTIQUE
Ringicula ringens, 367. Saturnina gracilis, 384. Schlœnbachia, 325. Septimyalina perattenuata, 179.
•
Ringiculidés, 314, 366. Saukia, 56, 70. - vanans, 325, 352, 355,357. Sequoia, 359, 4 13, 433·
Ringsteadia pseudocordata, 298. SaukielIa, 56, 70. Schlœnbachidés, 325. - ambigua, 343.
Robergia, 56, 74, 95· Saukiidés, 50. Schlotheimia, 266. Serbelodon, 437.
•
- major, 74. Saurichthys, 237 . - angulata, 265, 297. Serpents, 349, 37 8 .
Romaniceras, 327. - (Belonorhynchus), 237. Schlotheimidés, 266. Serpulitidés, 85.
- deverianum, 327, 352. Saurichthyidés, 237. Schubertella infiata, 201. Serridentinus, 437.
- ornatissimum, 352. Sauripelviens - Saurischiens, - obscura, 201. - ojocaliensis, 437.
Rongeurs Simplicidentés, 243, 345, 246, 29 1. Schuchertia, 110. Serripes (Cardium) , groenlOlI-
3 8o , 402, 437, 450. Sauropodes, 291, 346. - wenlocki, 110. dicum, 445.
Rostellaria, 313, 365, 416. Sauropsidés, 196. Sciurus, 4°2, 4°3. Seymouria, 471.
- columbaria, 366. Sauroptérygiens, 243, 340. Shumarditidés, 179. Seymouriamorphes, '70, 193,
- dentata, 415. Saururés, 474. Shumardites, 179. 216.
Rostellariidés, 313, 365. Sauvagesiinés, 318. Schwagerina, 175, 17 6 , 177· Seymouria, 193·
Rostrospiracés, 234. Sam:agesia, 3 [9· - franklinensis, 177. 1 - baylore1lsis, 194.
Rostrospiridés, 123. - llicaisei, 356. Sc/mJagerininés, 177, 204. Shantunge1ldoceras coniculll, 51.
Rotalia, 308. - sharpei, 356. Sciadophyton, 93. S/wmardia, 70.
- exculpta, 353. - texana, 356. Sclerocrinidés, 334. - miqueli, 69.
Rotaliidés, 308. Saynoceras, 323. Scleropteris, 219. - pusilIa, 58, 69·
Rotula, 436. - verrucosum, 322, 35 [. Sclerorhynchus, 339. Shumardites delepinei, 178.
Rotulechinus, 435. Saxolucina, 368. Scœvogyra, 59, 70. Shumardiidés, 58.
•
Rotuloidea, 436. ScacchinelIa, 211. - su:ezeYI, 59. Shumari, 58.
-fimbriatum, 435. - variabilis, 21 [ . Scolécodonte, 73, 74· Shungite, 18, 20.
Roudaireia, 319. ScalpelIum, 3 [ 1. Scolioceramus declivis, 355. « Sibirites » (zone à), 248.
- dmi, 319. - (ArcoscalpelIum) maximum, Scolithes, 20, 21. Sicanites, 228.
Roundya, 149. 3 1 1. ScolopendrelIa, 399. Sidérastréidés, 309, 364.
RoundyelIa, 158. Scaniomis, 350. ScolosauTlls, 347. Siderolites, 308.
Rudistes, 263, 302, 315, 319. Scaphites, 322. - cutieri, 348. - calcitrapoides, 308, 353·
Ruminants, 380, 390, 428. - aequalis, 322. Scorpions, 1 °3. 1 - vidali, 353.
RustelIa, 32. -geinitzi, 352, 355. Sculda, 257. Sidneya inexpectans, 4 J •
R"ynclul'ites, 379. - spiniger, 322. - pennata, 257. SieberelIa, 123.
Scaphopodes, 6o, 419, 435. Scutaster, 420. - sieberi, 122, 123, 127·
Scarittia, 412. SCtItelIa, 374, 420. Sigaloceras calloviense, 297.
Sabalites, 359. - canquelensis, 412. - leognanensis, 420. - planicerclus, 297·
Sabellaria, 21. Scaume1lOcia, 150. Scutellidés, 120, 132, 374, Sigillaires, 198.
Saccamminidés, 99. Scelidosaurus, 293. 398, 4 20 , 43 6 . Sigillaria, 168, 188, 198.
Saccocoma, 279. ScenelIa, 30. ScutelIum, I I 8. - brardi, 184, 199, 200.
- tenelIa, 279. - sp., 30. - paliferum, 120. - elongata, 183.
Sageceras, 228. - reticulata, 30. Scutosaurus, 216, 219. - tessellata, 183.
- haidingeri, 228. SchelIu:ienelia umbracula, 135, Scyphocrinus = Scyphocrinites, Signacularia, 214, 219.
Sagécératidés, 228. 13 6 . elegans, 98. 110, I I I . Silesites seranonis, 351.
Sagenites, 232. - crenistria, 161. Scyphoméduses, 477. Silicisponges, 55.
- giebeli, 248. Schistocephalus antiquus, 46. Siphonophores, 477. Silicoflagellés, 21.
Sagenopteris, 288. - enigmaticus, 46. Sélaciens, 167, 183, 236. Silurina, l0S.
Sagittariidés, 4°1. - pivensis, 46. Selenecemidés, 58. - distorta, 105.
Salenia, 280, 335. Schistocératidés, 179. Seleneceme, 70. Simbirskites, 323.
- petalifera, 334, 335· Schistoceras, 179, 199· - bakeri, 58. - decheni, 322.
Salénidés, 281, 335, 373· - diversocostatum, 199. Selenimuyalina meliniformis, - phillipsi, 351.
Salix, 343. -hyatti, 178, 199. 179· Simbirskitidés, 323.
- herbacea, 447. Schizaster, 374. Selenoceramus (C'ataceramus) Simiens, 411.
- infraeretacea, 343. - archiaci, 374. europœus, 355. SimopitheCtls, 439.
- polaris, 447. Schizastéridés, 339, 374, 420. Sélénodonte. Simplicidentés (= Rongeurs).
Salmacis, 435. Schizéacées, 288. Selenopeltis bl/chi, 75. 3 8 5.
Saipingellina levantina, 304. Schizodontes, 145, 226. Selkirkia, 36. Simplorbites, 353.
•
SalterelIa, 24, 30. Schizodus, 180, 181, 208. - major, 37. Sinanthropus, 461.
Saltoposuchus Zongipes, 245. - obscurus, 208. Sellanarcestes, 122, .r 34· Sinclairomeryx, 428.
Samotherium,. 428, 429. Schizograptidés, 65. - wenkenbachi, 127, 134, 14'. - sinclairi, 428.
Sandalopora, 333. Schizograptus, 65, 70. SelIœa, 317. Sinospirifer, 148.
- soccata, 332. Schizolophe, 123. - quadripartita, 356. Sinuopea, 59.
Sangui1lOlites, 61, 158. Schizoneura, 215, 238. - zitteli, 356. - sweeti, 59.
Sanmiguelia, 240. - gondu:anensis, 214. Semiformiceras, 269. SipllO, 313.
- le~cisi, 240. - paradoxa, 238. - se1niforme, 270, 298. Siphoge1lerina, 396.
Sao hirsuta, 38. Schizopea, 59. Seminula, 163. - transversa, 396.
Saportœa, 185, 188, 200. - typica, 59. Se1nionotus, 237. Siphomycètes, 19, 20.
Sarcoprion, 214. Schizophoria, 123, 135, 162, - bergeri, 237. Siphonaptères, 4°1.
- edax, 214. 181. Semiophorus, 375. Siphonia, 309.
•
Sarcorhamphus, 436. - conmvens, 154. - velifer, 375. - pyriformis, 309.
Sassafras, 343, 359· - provulvaria, 122. Sepia, 372. - tulipa, 309.
- primigenium, 377. - striatula, 122, 135. Sepiidés, 275, 372. Siphonodentalidés, 419, 435.
- protophylIum, 344. - vulvaria, 122, 123. Sépioïdes, 275. SiphonophylIia, 157.
Satumalis dieranacanthus, 253. Schizophoriidés, 80. Septifer, 315, 367. - cylindrica, 157, 170, 17 2 .
Saturnina, 384. chizophytes, 19. - depressus, 368. Siphonophores, 35.
•
INDEX ALPHABÉTIQUE
Siréniens, 376, 380, 398, 422. Sphenacodon ferox, 197. Spiriferinoides nasai, 234. Stephanoceras, 270, 428.
Sirenites, 23 I. Sphenia, 371. - sakawanus, 234. - humphriesianum, 270, 297.
- argonautœ, 248. Sphenobaieria, 188. Spiroceras, 272. - thoTllsoni, 428.
- senticosus, 23 I. Sphenoceraml/s cimbricus, 355. - bifurcatum, 272. Stéphanocératacés,
Sisenna apsara, 2°7. Sphenodon (= Hatteria), 244. Spirocératacés, 271. Stéphanocératidés,
Sittidés, 436. Sphenophycus, 55. Spiroclypeus, 397, 4 15. Stephodinium, 3°3.
Sivapithecus, 430, 459· - graptolithiferum, 54. - leupoldi, 396. - coronatum, 3°3.
- africanus, 429. Sphenophyllum, 142, 168, 198, Spirograptus, 109. Sterna, 436.
Sivatherium, 456. 214, 2 19. - turriculatus, 109, 114. Stethostomates, 190.
- giganteum, 455. - cuneifolium, 184. Spiroloculina, 3°7. Steusloffia, 95.
•
Skhül (crâne de), 465. - lIIajUS, 201. Spirulirostra, 372, 398, 418, Stephenaspis, 38, 48.
S11lilodon, 437, 451. Sphenoptérides, 198. 4 1 9. Stéréocidaridés, 235.
- californicus, 451. Sphenopteridium, 168, 170, 17I. - bellardii, 372. Stereoconus, 93.
S11l0dingoceraml/s virgatl/s, 355. Sphenopteris, 168, 188, 214. Spirulirostrella, 398. Sporadoceras, 146.
Solénidés, 309, 368. - adiantoides, 171, 172. - szainochœ, 398. - beaumonti, 146.
Solenopleura, 39. - elegans, 168. Spirulirostridés, 372, 398. - biferum, 146.
- brachY11letopa, 45, 47· - hœninghausi, 185, 199. Spirulirostridium, 398. Spriggina, 477.
- hol011letopa, 40. - obtusiloba, 199. - obtusum, 398. - floundersi, 477.
Solenopleuridés, 39, 55· - striata, 185. Spirulirostrina, 419. Spyroceras, 134.
Solenopleuropsis, 39. Sphenothallus, 85. - lovisatoi, 419. -nodulosum, 141.
- astroi, 46. - angustifolius, 85. Spiticeras negreli, 351. Squalodon, 42 I.
- ribeiroi, 46. Sphenozamites, 214. Spondylidés, 260, 315, 367. - calvertensis, 421.
- rOl/ayrouxI, 40. Sphondylophyton, 119. Spondylospira, 234. Squaloraja, 285.
Solenoparia deprati, 47. Spinikosmoceras, 271. - peesides, 234. Staffella, 175, 177·
• Solenopora, 55, 7 2 . - acutistriatulll, 271. Spondylus, 260, 315, 367 . - mœllerana, 1 75.
SoliclY11lenia paradoxa, 1.+7. Spinocyrtia, 136, 148. - rarispina, 367. Staphylins, 400.
- solaroides, 147. - granulusa, 136. - rœmerI, 315. Stéréornithes, 4°1, 423.
Solifuges, 190. - mediotexta, 141. - spinosus, 315. Stéréospondyles, 170,
Sollasina, 1 10. - ostiolata, 141. Spongiaires, 24, 35, 55, 7 2 , 473·
- woodwardi, 1 10. Spinther, 477. 144, 155, 177, 206, 223, Steusloffia, 77.
Sollasia, 155, 205, 206. Spiriferella, 213. 254, 308 , 3 6 3. - costata, 77.
Somastéroïdes, 66. - keilhavii, 2 1 2. Spongophyllum, 98, 100. Stichophormis tentorioltl/ll, 253.
onniniidés, 269. Spirifer, 106, 123, 163, 212, - sedgwicki, 100. Stictoporella, 82.
SOllllinia, 269. 234· Stauralastrum TIlucrona fum, 253. - cribrosa, 82.
- propl1lquans, 268. - archiaci, 152. Staurocephalus, 76, 95. Stigmaria, 168.
- sowerbyi, 269, 297. - bouchardi, 152. Staurognathus, 167. - ficoides, 184.
Soricidés, 384. - carinatus, 127. Staurograptus, 65. Stig11latella, 81.
Sowerbyina maynci, 210. - condor, 200. - dichotomus, 70. - crenulata, 81.
- rl/dis, 210. - crispus, 106, 115. Stauropteris, 168. Stiphocapsa beckmanlli, 253.
Sowerbyceras, 265. - cultrijucatus, 141. Stégocéphales, 151 . Stirodontes,.280, 373.
- tortisulcatu11l, 265. - dechetli, 127. Stegodon, 438, 452. Stoliczkaia, 326.
Sowerbyella, 96. - densbergensis, 127. - clifti, 437· - dispar, 326, 352.
Spalacidés, 4°3. - dumontianus, 127. - ganesa, 437. Stolleyiceramus sclrlonbachi, 355.
Spalacotheriu11I, 296. - elevatl/s, 115. Stegomastodon, 452. Stolonoïdes, 65.
- tricuspidms, 295. - konincki, 154. - aftoniœ, 451. Stolonodmdrum, 65.
•
Spatangidés, 374. - mercun, 127. - humboldti, 451, 457. Stolzenburgiella, 234 .
Spatangoïdes, 336, 374, 4 20 , - plicatellus, 1 1 5 . Stegosaurus, 251, 293. Stomaporus, 374.
43 6 . - princeps, 154. - stenops, 293. Stomatograptus, 109.
Spatangues, 282, 338. - prumiensis, 127. Stégosélaciens, 127. - grandis, 109, 114. •
Spatangus, 420. - rugulatus, 212. Steinheirn (crâne de), Stomatopodes, 257.
- saheliensis, 421 . - solitarius, 127. Steinmanella (Yeharella) Stomatopora, 276.
•
- tessela tus, . 421 . - speciosus, 14 r . murar, 319. - dichotoma, 276.
Spathognathodus, 149. - striatus, 163. Steinmannia, 259. Stomechinus, 281.
Sphœrechinus, 435. - subcinctus, 154. - bronni, 259. - bigranularis, 281.
Sphœrellaria, 304. - subrotundatus, 154. Stellispongia, 206, 223, 254. Stomopneustidés, 281, 373.
Sphœrium, 301. - tellticull/11l, 14I. - lobata, 206. Straparolus dionysi, 158.
Sphœrocera11ll/s cf. patootensis, - tornacensis, 17 l , 172. Stenaster, 87. Strebliles, 269.
355· - trisectus, 127. - obtusus, 86. - tetluilobatus, 270, 298.
Sphœroceras, 270. - verneuili, 141 . Stenodactylina, 256. Streblopteria, 18o, 208.
- brongniarti, 270. - vIator, 106. Stenocisma, 136. - oklahomensis, 179.
Sphœrocodiwn, 144. - solitarius, 127. - formosa, 136. Strenoceras, 271.
Sphœronites, 68. Spiriferacés, 80, 148, S tenofiber, 4°3. - niortense, 272.
• • •
Sphœrucaprina, 317. Spiriféridés, 106, 123, - vICtacensts, 4°3. - subfurcatu11l, 297.
- striata, 356. 148, 163, 182, 212. Sténohalins, 6. Strenuella, 29, 34, 4 6 .
Sphœrulites, 318. Spiriférinidés, 148, 163, 182, Stenopora, 209. - linnarssoni, 34.
• •
- boreani, 356. 213, 234, 278. - tasmamensIs, 2 1 o. - strenua, 28.
- crateriformis, 356. Spiriferina, 278. Stenopteris, 219. Strepsiptère, 400.
- foliaceus, 356. - alpina, 277, 278. S:tenosemellopsis hispanica, Streptelasma, 73.
- jouanneti, 356. 1 - mumteri, 277, 278. 3°4· - corniculum, 73.
- patera, 356. - rostrata, 277. Steno thecoides , 474. Streptocidariés, 235.
Sphegidés, 400. - tumida, 277, 278. Stenothecoides cf. elongata, 30, Streptograptus, 109.
Sphenacodon, 197. Spiriferinoides, 234. 42 • - nodifer, 109.
•
5 10 INDEX ALPHABÉTIQUE
•
iNDEX ALPHABÉTiQUE
-------------------
r'aceinites dentatus, 356. Verticillites, 309. Werneroceras rouvillei, 141. Yabeina, 205.
• •
- gallo-provincialis, 356. - eretaeeus, 3°9. - ruppachense, 134. - tnouyet, 20:; .
- giganteus, 356. Vidrioeeras uddeni, 178, 179. Wetzelodinidés, 303. Yohoia, 42.
- moulinsi, 356. Villebrunaster, 66. Wetzelodinium, 3°3. Yoldia (mer à), 443.
- petroeoriensis, 356. - thorali, 67. - tentaeulatum, 303. - (Portlandia) aretiea, 444.
- prœeorbarieus, 356. Vinella, 233. Whidbornella, 148. Yumzanocephalus, 38.
•
- prœpetrocoriensis, 356. Vinikoia, 217. - caperata, 148. - yunnanellSls, 39.
- robustus, 536. Vipera, 422. Whiteia, 236.
- rousseli, 356. Virgatites, 25 l, 273. - woodwardi, 236.
- st/leatus, 356. - virgatus, 273, 298. Wielandiella, 288. Zalambdalestes, 350.
Vagitlella, 416. Virgatosphinetes, 273. - angustifolia, 289. Zalambdodontes, 381.
- calendrelli, 416. - transitorius, 298. Williamsonia, 240, 288. Zamia, 239.
Vagitlulina, 223, 252. Vitis, 359. - gigas, 288. Zamioidea, 239.
- clausa, 299. - sezannenS1S, 377. - sewardiana, 288. Zaraiskites, 273.
- flabelloides, 299· Volehovia, 67, 68. - whitbiensis, 288. - albani, 298.
- listi, 299. Volborthella, 30. Williamsoniella, 288. - seythieus, 298.
- sagittiformis, 299. Volsellina, 18o. - coronata, 289. Zaphrentidés, 73, 131, 156.
Va/deana medeirosi, 191- Voltzia, 240, 275· - scotiea, 289. Zaphrentis, 14, 156.
Valenciemlesia, 105, 413, - heterophylla, 240. Wilsonia, 106, 123. Zaphrentoides, 156, 172.
• •
- panelnI, 422. - mamadiehensis, 219. -wilsoni, 106, IlS. - constrieta, 156.
Valletia, 263, 316, 356. - palmeri, 219. Windwardia, 343. - delanouei, 156.
- tombeeki, 316. Volutidés, 366, 398. - erookallii, 343. - disjuncta, 156.
Valvata, 333. Volutilithes, 366. Witehellia lœviuscula, 297. - kOllineki, 172.
Valvatidés, 434. - murieinus, 367. Wiwaxia, 36. - parallela, 156.
V anellus, 4°1. Volvotextularia, 173. - eOTTugata, 37. Zeilleria, 278.
Vanuxemia, 78. - polymorpha, 173. Woeklumeria, 152. - digona, 278.
- hay"iana, 78. Vulsella, 314. - denekmanni, 152. - egena, 278.
Vascocératidés, 327. - arnaudi, 314. - sphœroides, 147. - mariœ, 278.
Vas.<euria, 372. Vulsellidés, 314, 368. Woodia, 369. - numismalis, 278.
- oecidentalis, 37l. Worthenia, 228. - tenuiplieata, 271.
Vaughania, 144, 152. - solitaria, 228. Zeillériidés, 163, 234, 278.
Velata, 226. Zeuglodon, 376.
Velates, 365. Waagenia, 25l. Zigzagiceras, 273.
•
- perversus, 365. Waagenoceras, 209, 218. - zigzag, 273, 297.
- schmiedeli, 365. - dieneri, 209, 218. Xanthidés, 311. Ziphiidés, 421.
Velel1idés, 144. - guadalupense, 209. Xenaspis, 208. Zirphaea, 418, 445, 44 6 .
Venerieardia, 319, 369. Waagenoconeha, 210. - earbonaria, 2°9, 218. - erispata, 444, 445, 44 6 , 447·
- beaumonti, 320. Walehia, 186, 219. Xetlocrùlus, 91. Zonophyllum, 141.
- planicosta, 370. - hypnoides, 219. - penicillus, 9 1. , - duplicatum, 13 J •
Vénéridés, 370, 418. Waleottella breviusCllla, 30. Xénodisciacés, 229. Zosterophyllacées, 99, Il8.
Ventrieulites, 254, 309· Walkomiella australis, 215. Xénodiscidés, 208, 229. Zosterophyllulll, 93, 99, Il8,
• - striatus, 309. Wapkia, 24 . XenodisClls, 208. 128.
Venus, 418. Waptia fieldensis, 40. Xenostegium goniocereum, 56, - alistralianuIII, 99.
- dujardini, 417. Waylandella, 158. 7°· Zygograptlls, 66.
Verbeekina, 204. Wedekindella, 134. Xiphodon, 360, 390, 412. Zygolophe, 123.
- veebeeki, 204. Wedekindellina, 175, 176, 200. - gracile, 390, 394. Zygolophodon, 424.
Verbeekininés, 204. - brilonensis, 135, 141. Xénarthrés, 437. - pyrellateus, 425.
Verruea, 311. - euthysepta, 174. Xiphosures, 29, 42, 101, 121, - (Turieius) turieel/sis, 432, 437.
Verrueulina, 254. Weiehselia, 343. 133, 144, 189, 224· Zygopleura, 257.
Vertébré" 12, 52, 9 2 , 1 12, Weùlbergina opitzi, 121. Xiphoteuthis, 275. - rugifera, 158.
125, 138, 14 1 , 149, 153, Wellerites, 178, 179, 200. - elongata, 275. Zygospira, 8o, 81.
241, 284, 3°2, 339, 375, Wetlkehemnia, 48. Xystridura, 37, 47· Zinjanthropus, 46o, 461.
398, 4°1, 4 21 , 4 22 . Werneroeeras, 134. - st. smithi, 38. - boisei, 460.
,
TABLE DES MATIERES
PRÉFACE • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1
I~TRODL'CTlO:\ • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 3
L.\ l'ALÉOr-.TOLOGIF STHATIGRAPIIIQUE. • • • • • • 3
LES FACI ÈS . . . . . . . . . • • • • • • • • • • • • •
Rôle des organismes et ell partiCl/lier des espèces caractérisant les faciès • • • • • • • •
Échelle paléontologique • • • • • • • • • • 10
Vitesse d'évolution • • • • • • • • • • • • • • • 10
Asiles . . . . . . • • • • • • • • • • • 11
Déplacements. • • • • • • • • • • • 12
Corrélations • • • • • • • • 13
l,a division du temps par la paléontologie . • • • • • 13
L'échelle chronologique et J'échelle stratigraphique • • 13
ANTÉCAMBRIEN • • • • • • • • • 15
Définition • • • • • • • • • • • • • •
Géologie isotopique • • • • • • • •• • •
Carbone • • • • • • • • • • • •
Soufre . . • • • • • • • • •
ÉOCAMBRIEN • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 21
CAf\IBRIEN MOYEl': . . • • • • • • • 35
CA 1BRIEN -
SUPERIEL'R • • • • • • • • • • •
OHDOVICIEl': -
INFERIEL'R • • • • • • • • • • • • 53
Faciès à Graptolithes. • • • • • • • • • • • • • • •
Faciès coquillier . • • • • • • • • • • • • • • • • • 54
LA VIE AU DÉVONIEN. • • • • • • • • • • • • • • • 1 17
ÉüDÉ\'ONIE • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1 18
Végétaux • • • • • • • • • • • • • 1 1 8
•
A"i/llaux • • • • • • • • • • ) 19
:\1ÉSODÉ\'üNIEl'\ • • • • • • • • • • • • • • • • • • 128
Végétaux • • • • • • • • • 128
Animaux • • • • • • • • • • 13°
,
ÉODÉ\·ONlEN. • • • • • • • • • • •
Végétaux • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
Animaux • • • • • • • • • • • • • • • 144
-
LA VIE AU CARBONIFÈRE • • • • '53
MISSISSIPIE 1 • • • • • • • • • 154
Falmes marines • • • • • • •• • 155
Flores et faunes continentales • • 167
Végétaux. • • •• • • •• • 168
Animaux • • • • • • • • • •• ••• • ••• • • • 168
CARBONIFÈRE SUPÉRIEUH • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
Faunes marines •
-
LA VIE AU TRIAS . . , . . . . . . . . . . . . .. • • 221
Faune marille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . .. . . . . . .. . . .
Vertébrés marins • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
Flore terrestre. . . • • • • • • • •
LA VIE AU CRÉTACÉ • • • • • • • • • • • 3° 1
Biotopes et faciès • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 3°1
Fossiles marins • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 3°3
LA VIE AU MIOCÈNE • • • • • • • • • • 4 13
Invertébrés marins . . • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
LA VIE AU QUATERNAIRE • • • • • • • • • • • • 44 1
ÜRICI:--lE DE L'HO~DlE • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
CO CLUSIO S . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 47 1
ADDENDU~I • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
ERRATU;\t • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
OUVRAGES A CONSULTER • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •