m2 Sismique Partie 3 Mcy

30/11/2011
Révision : 30 novembre 2011

Avant-propos (historique)
La Norme Européenne EN 1998, Eurocode 8 : « Calcul des structures pour leur résistance
aux séismes » a été élaborée par le comité technique européen CEN/TC 250 responsable de
l’ensemble des Eurocodes structuraux.
PARTIE III
NF EN 1998 - Eurocode 8
Cette Norme a pris le statut de norme Nationale dès
juin 2005 : elle est devenue applicable mais non
obligatoire (en attente des décret et arrêté
d’application).
Règles parasismiques Depuis mars 2010, tous les autres textes nationaux
contradictoires avec l’EN 1998 ont été retirés. Son
françaises application devient obligatoire.
La nouvelle carte sismique Française a été définie en

Cours de dynamique des structures et de génie parasismique. mai 2011.
Master de génie civil – habilitation 2011
Université Paul Sabatier Toulouse III
Pr. Erick Ringot (erick.ringot@univ-tlse3.fr), Pr. Martin Cyr (cyr@insa-toulouse.fr)
Dynamique et règles parasismiques – EUROCODE EC8 master GC UPS Tlse 3 / E.Ringot page 2
Avant-propos (historique) Intérêt des normes (exemple)

Evolution des normes parasismiques en France
Efficacité des normes sur les dégâts
Règles Année
DTU PS 69 1969 • Influence de l’année de construction
DTU PS 69 + addendum 82 1982 87 bâtiments du quartier Chuo de la ville de Kobe auscultés
PS 92 1992 31 octobre 2012
100%
EC 8 (NF EN 1998) 1er mai 2011 … Aucun ou dégâts
+ Décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant légers
75% Dégâts moyens
délimitation des zones de sismicité du territoire
français
Effondrements ou
+ Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification 50% dégâts importants
et aux règles de construction parasismique
applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque 25%
normal »
0%
jusqu'à 1971 1972 - 1981 depuis 1982
année de construction [Architectural Institute of Japan, 1995]
évolution règles parasismiques.ppt
Dynamique et règles parasismiques – EUROCODE EC8 master GC UPS Tlse 3 / E.Ringot page 3 Dynamique et règles parasismiques – EUROCODE EC8 master GC UPS Tlse 3 / E.Ringot page 4
Autres normes structurelles Annexes nationales
Le programme des Eurocodes structuraux comporte les normes suivantes : Dans chaque pays de la CCE, les Eurocodes structuraux sont transposés en normes
nationales . Une norme nationale (en France « NF EN ») reprend le texte de l’Eurocode et
• EN 1990 Eurocode : Bases de calcul des structures est suivie d’une annexe nationale.
• EN 1991 Eurocode 1 : Actions sur les structures
• EN 1992 Eurocode 2 : Calcul des structures en béton L’annexe nationale peut uniquement préciser des éléments laissés en attente dans
• EN 1993 Eurocode 3 : Calcul des structures en acier l’Eurocode pour choix national :
• EN 1994 Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-béton
• EN 1995 Eurocode 5 : Calcul des structures en bois • valeurs là où des alternatives figurent dans l’Eurocode ;
• EN 1996 Eurocode 6 : Calcul des structures en maçonnerie • valeurs à utiliser là où seul un symbole est donné dans l’Eurocode ;
• EN 1997 Eurocode 7 : Calcul géotechnique • données propres au pays (liées à sa géographie, son climat, etc…) ;
• EN 1998 Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux séismes • procédure à utiliser là où des procédures alternatives sont prévues par l’Eurocode ;
• EN 1999 Eurocode 9 : Calcul des structures en aluminium • des décisions sur l’usage des Annexes informatives ;
• des informations complémentaires d’aide à l’application des règles.
Emploi des Eurocodes: Il y a environ 56 éléments à relever dans l’annexe nationale de l’EN 1998-1. L’annexe
Vérification de la conformité des bâtiments et ouvrages aux exigences de stabilité et de nationale renvoie le plus souvent à l’arrêté du 22 octobre 2010.
résistance mécanique (et de sécurité en cas d’incendie) ;
Base de spécification des contrats de travaux de construction ; Exemple : prise en compte des aléas sismiques d’un pays à l’autre dans les annexes
nationales cartes de zones sismiques et accélérations de référence correspondantes au
Cadre de spécifications techniques pour les produits de construction. niveau du sol.
1
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Contexte législatif et règlementaire du risque sismique Contexte législatif et règlementaire du risque sismique
Introduction 1. Organisation réglementaire
Risque = Aléa ⊗ Vulnérabilité des enjeux
•Pourquoi un nouveau zonage et de nouvelles règles de construction
parasismiques?
Amélioration des connaissances sismologiques :
amélioration de la connaissance de la sismicité historique,
nouvelles données de sismicité instrumentale et
historique (Base de données SisFrance) depuis 1984,
amélioration des connaissances sur les failles actives...
Réduire le Hiérarchiser les Diminuer la
Caractériser l’aléa
enjeux vulnérabilité
Mise en place des normes Eurocode 8 : risque
• Zonage sismique défini suivant une approche probabiliste, Organisation Décret n°2010-1255 Décret n°2010-1254 Arrêté «bâtiments»
selon les recommandations européennes; réglementaire 22 octobre 2010
• Règles de conception et de dimensionnement harmonisées Arrêté « ICPE »
24 janvier 2011
à l’échelle européenne, prenant en compte les progrès
récents dans le domaine du génie parasismique. Adopter des règles de
construction selon l’aléa et
l’enjeu
Contexte législatif et règlementaire du risque sismique Contexte législatif et règlementaire du risque sismique
Organisation réglementaire
•Nouveaux textes :
Les 2 décrets du 22 octobre 2010, en vigueur depuis le 1er mai 2011:
Décret n°2010-1254 relatif à la prévention du risque
sismique
Décret n°2010-1255 portant délimitation des zones de
sismicité du territoire français
Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et
aux règles de construction parasismique applicables aux
bâtiments de la classe dite « à risque normal », en vigueur
depuis le 1er mai 2011
Arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles

parasismiques applicables à certaines installations
classées, qui entrera en vigueur le 1 janvier 2013
er
Organisation de l’EN 1998 (EC8) Domaine d’application de l’EN 1998

L’EN 1998 s’applique au dimensionnement et à la construction de bâtiments et ouvrages
L’Eurocode 8 (EC 8), EN 1998, est composé de 6 parties chacune associée à son annexe
de génie civil à « risque normal » en zone sismique. Son but est d’assurer, en cas de
nationale.
séisme, que :
Eurocode 8 – Calcul des structures pour leur résistance aux séismes les vies humaines sont protégées ;
les dommages sont limités ;
Partie de la norme Annexe les structures importantes pour la protection civile restent opérationnelles.
nationale
Partie 1 / EN 1998-1 : règles générales, actions sismiques et NF EN 1998/1 NA Les structures à « risque spécial » (art. R563-6 du Code de l’Environnement) telles que les
règles pour les bâtiments. centrales nucléaires, les structures en mer, les grands barrages ne sont pas couvertes par
Partie 2 / EN 1998-2 : Ponts NF EN 1998/2 NA l’EN 1998.
Partie 3 / EN 1998-3 : Evaluation et renforcement des NF EN 1998/3 NA Les ouvrages à risque spécial, c'est-à-dire ceux dont les effets en cas de séisme ne
bâtiments peuvent être circonscrits aux voisinages immédiats desdits ouvrages, font l’objet d’un
Partie 4 / EN 1998-4 : Silos, réservoirs et canalisations NF EN 1998/4 NA cadre réglementaire spécifique. Ces ouvrages regroupent les barrages, les
installations classées pour la protection de l’environnement et les installations
Partie 5 / EN 1998-5 : Fondations, ouvrages de soutènement NF EN 1998/5 NA nucléaires de base. L’arrêté du 10 mai 1993 fixe les règles parasismiques applicables à
et aspects géotechniques ces installations.
Partie 6 / EN 1998-6 : Tours, mâts et cheminées NF EN 1998/6 NA L’EN 1998 complète les dispositions contenues dans les autres Eurocodes. Ses dispositions
ne peuvent pas être mixées avec des règles ne relevant pas des Eurocodes (BAEL, NV, …)
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Exigences de performance Critères de conformité
Art. 2.1 En zone sismique, les structures doivent être conçues et construites de sorte que les Art. 2.2 Les critères de conformité aux exigences fondamentales se traduisent par la
deux exigences fondamentales suivantes soient respectées : vérification d’états limites :
Exigence de non-effondrement • états limites ultimes :

Résistance aux actions sismiques de calcul (EN 1998 art.3) sans effondrement local ou Associés à l’effondrement ou à d’autres formes de rupture susceptibles de danger pour les
global et conservant une capacité portante résiduelle après séisme. Sont pris en compte personnes :
l’action sismique de référence, la probabilité de son dépassement en 50 ans (PNCR=10%), • compromis entre résistance et capacité de dissipation de l’énergie ;
sa période de retour (TNCR=475 ans), un coefficient d’importance γl attribué à chaque • stabilité d’ensemble (renversement/glissement) ;
catégorie d’ouvrages en fonction des conséquences que peut avoir leur ruine. • résistance des éléments de fondations ;
• prise en compte éventuelle des effets du second ordre ;
Exigence de limitation des dommages • innocuité du comportement des éléments non-structuraux.
Résistance à des actions sismiques plus fréquentes (probabilité de dépassement
PDLR=10% et période de retour TDLR=95 ans ) que les actions sismiques de calcul sans • états limites de limitation de dommages :
qu’apparaissent des dommages dont les coûts induits seraient disproportionnés par Associés à l’apparition de dommages au-delà desquels certaines exigences d’utilisation ne
rapport à celui de la structure. sont plus satisfaites.
• Degré approprié de fiabilité en respect de déformations limites ;
• Maintien du fonctionnement des services vitaux des installations de la protection
civile.
Les exigences fondamentales sont satisfaites dès lors que les
critères de conformité (art. 2.2) sont vérifiés.
Dispositions particulières Conditions de sol (voir aussi EN 1998-5)

Conception et dimensionnement Identification des classes de sol (Art. 3.1.2)
• Préférer les formes régulières en plan et en élévation. Le cas échéant, aménager des
joints pour dégager des unités indépendantes du point de vue dynamique. • Des investigations doivent être réalisées en vue de classer le sol conformément au
• Eviter la possibilité de ruptures fragiles ou de formation prématurée de mécanismes tableau 3.1 ci-après.
instables. Assurer le comportement dissipatif et ductile de l’ensemble recours possible
• Le site de construction doit être normalement exempt de risque de rupture de terrain,
à la méthode dite « de dimensionnement en capacité » (voir plus loin).
d’instabilité des pentes, de tassement permanent (voir EN 1997 et EN 1998-5).
• Attacher une attention particulière aux zones critiques de sorte que la transmission des
efforts sous l’effet cyclique du séisme soit maintenue tout en dissipant de l’énergie. • Le classement du site peut être réalisé en référence à la vitesse des ondes de cisaillement
• Fonder l’analyse sur un modèle structural adéquat prenant en compte, le cas échéant, de vs,30 (pour une distorsion inférieure à 10-5) dans les 30 m de sol supérieurs si cette
la déformabilité du sol, les éléments non-structuraux, la présence de structures information est disponible. Dans le cas contraire on s’appuie sur le nombre de coups par
adjacentes. essai de pénétration normalisé NSPT ou la résistance au cisaillement du sol non drainé cu.
• Pour les sols stratifiés la vitesse moyenne des ondes de cisaillement se calcule par
Fondations l’expression :
• La raideur des fondations soit être étudiée pour leur permettre la transmission des 30
vs ,30 =
actions dues à la superstructure au sol de façon la plus uniforme possible ; h
• Un seul type de fondation pour une même structure doit être utilisée, à moins que cette ∑ i
i =1, N vi
dernière soit constituée d’unités dynamiquement indépendantes.
• Les classes S1 et S2 nécessitent une étude particulière pour la définition de l’action
Plan de système qualité sismique.
• Gestion documentaire : dimensions, dispositions constructives, matériaux, dispositifs
spéciaux. Dispositions relatives à la maîtrise de la qualité…
Conditions de sol (voir aussi EN 1998-5) Conditions de sol (voir aussi EN 1998-5)
Tableau 3.1 – classes de sol
Classe Description du profil stratigraphique Paramètres

de sol Vs,30 (m/s) NSPT Cu (kPa)
(coups/30cm)
A Rocher ou autre formation géologique de ce type >800 - -
comportant une couche superficielle d’au plus 5m
de matériau moins résistant
B Dépôts raides de sable, de gravier ou d’argile sur- 360 – 800 >50 >250
consolidée, d’au moins plusieurs dizaines de
mètres d’épaisseur, caractérisés par une
augmentation progressive des propriétés
mécaniques avec la profondeur
C Dépôts profonds de sable de densité moyenne, de 180 – 360 15 - 50 70 – 250
gravier ou d’argile moyennement raide, ayant des
épaisseurs de quelques dizaines de mètres à
plusieurs centaines de mètres
3
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Conditions de sol (voir aussi EN 1998-5) Action sismique / accélération maximale de référence
Classe Description du profil stratigraphique Paramètres
de sol Zonage territorial
Vs,30 (m/s) NSPT Cu (kPa)
(coups/30cm)
D Dépôts de sol sans cohésion de densité faible à <180 <15 <70 • Dans le cadre de l’EN 1998-1, chaque territoire national est
moyenne (avec ou sans couches cohérentes divisé par les autorités nationales en différentes zones
molles) ou comprenant une majorité de sols sismiques homogènes en fonction de l’aléa local.
cohérents mous à fermes • 5 types de sismicité sont distinguées.
E Profil de sol comprenant une couche superficielle
d’alluvions avec des valeurs de vs de classe C ou • L’aléa sismique est caractérisé par un seul paramètre qui est l’accélération maximale
D et une épaisseur comprise entre 5 m environ et de référence au niveau d’un sol de classe A (rocher), noté agR. Des paramètres
20 m, reposant sur un matériau plus raide avec additionnels requis pour des types spécifiques de structure sont donnés par la partie
vs>800 m/s concernée de l’EN 1998.
S1 Dépôts composés, ou contenant, une couche d’au <100 - 10 - 20 • Cette accélération maximale de référence agR correspond au séisme dont la période
moins 10 m d’épaisseur d’argiles molles/vases de retour de référence TNCR=475 ans pour l’exigence de non-effondrement (ou de
avec un indice de plasticité élevé (Pl > 40) et une probabilité de dépassement de référence en 50 ans PNCR=10%)
teneur en eau importante • Dans le cas des zones de très faible sismicité, il n’est pas nécessaire de respecter les
S2 Dépôt de sols liquéfiables d’argiles sensibles ou dispositions de l’EN 1998.
tout autre profil de sol non compris dans les
classes A à E ou S1
Action sismique / accélération maximale de référence Action sismique / accélération maximale de référence
Modifications liées au nouveau zonage Le PPR (prescrit par le préfet) précise :
• Le périmètre d’étude PPR sismique
Délimitation des zones de sismicité:
• La nature des risques naturels considérés
• Une extension très importante des zones
sismiques réglementées (2 à 5), « nouvelles » Le PPR :
régions sismiques dans le Nord et le Grand Ouest
se base sur un « microzonage sismique » :
• Plus de 21000 communes, c-à-d 60% des mené à l’échelle communale,
communes françaises, en zone sismique
réglementée contre 14% dans l’ancien zonage adapté au contexte sismique local.
peut imposer :
• 25% des communes françaises sont concernées
par les règles parasismiques pour les maisons des règles de construction plus adaptées que celles prévues par la
individuelles réglementation nationale,
des niveaux de protection différents des niveaux de la
sur un découpage
Zonage basé réglementation nationale,
des descriptions techniques visant à l’adaptation ou au renforcement
communal (et non plus cantonal). de bâtiments existants.
Pas d’accroissement de la sismicité en France mais une meilleure
connaissance de l’aléa Les prescriptions du PPR se substituent à la réglementation nationale
Action sismique / accélération maximale de référence Action sismique / accélération maximale de référence
Accélération maximale de référence

(Mai 2011) au rocher : (Mai 2011)
A noter que le Décret n° 2010-1255 du 22
Zone agR (m/s²) octobre 2010 portant délimitation des zones
de sismicité du territoire français affecte des
1 – très faible 0.4
zones internes particulières à chaque
2 – faible 0.7 département.
3 – modérée 1.1
Exemple :
4 – moyenne 1.6 « Haute-Garonne : tout le département zone de sismicité
5 - forte 3.0 très faible, sauf :
― les cantons de Bagnères-de-Luchon, Saint-Béat :
zone de sismicité moyenne ;
Tableau - Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la ― les communes d’Antichan-de-Frontignes, Arguenos,
classification et aux règles de construction …, Sengouagnet : zone de sismicité moyenne ;
parasismique applicables aux bâtiments de la …etc.»
classe dite « à risque normal » art.4.II.a
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Action sismique / catégorie et coefficient d’importance Action sismique / catégorie et coefficient d’importance
Catégorisation des bâtiments

• Article 2 de l’Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de Catégorie Description γI
construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal »
I bâtiments d’importance mineure pour la sécurité des personnes dans 0.8
Les bâtiments sont répartis en quatre catégories d'importance. Pour les bâtiments lesquels est exclue toute activité humaine nécessitant un séjour de longue
constitués de diverses parties relevant de catégories d'importance différentes, c'est le durée et non visés par les autres catégories
classement le plus contraignant qui s'applique à leur ensemble.
II Bâtiments courants : bâtiments d'habitation individuelle ou collective, 1.0
(par
bureaux, bâtiments (commerces, bureaux, industries) limités à 300
Coefficient d'importance du bâtiment définition)
personnes, de hauteur inférieure à 28m, parkings
Le coefficient d'importance γI est attribué à
chacune des catégories d'importance de III établissements scolaires, bâtiments H>28m, bâtiments +300 personnes, 1.2
bâtiment. Les valeurs des coefficients salles de réunion, institutions culturelles, industries
d'importance γI sont données par le tableau IV bâtiments primordiaux pour la sécurité civile, la défense nationale, le 1.4
ci-après. maintien de l'ordre public, bâtiments de communication, de contrôle
aérien, hôpitaux, bâtiments de production ou de stockage d'eau potable,
de distribution publique de l'énergie, les centres météorologiques
Tableau - Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique
applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » art.2.III (ainsi que EC8 art. 4.2.5).
Action sismique / catégorie et coefficient de réduction Action sismique / modulation des exigences
Coefficient de réduction L’arrêté du 22 octobre 2010 définit 5 zones sismiques et 4 catégories de bâtiments ;
Le coefficient de réduction n appliqué à l'action sismique de calcul pouvant être utilisé il module le niveau d’exigence selon ces critères :
pour obtenir l'action sismique servant à la vérification de l'état de limitation des Bâtiments « importants »
dommages est égal à 0,4 quelle que soit la catégorie d'importance du bâtiment.
I II III IV
Catégorie n γl=0.8 γl=1.0 γl=1.2 γl=1.4
Toute catégorie 0.4
Tableau - Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique
applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » art.2.IV
1 aGR=0.4
Le coefficient de réduction n est également noté ν dans l’EC8 à l’article 4.4.3
2 aGR=0.7
« limitation des dommages »
3 aGR=1.1
4 aGR=1.6
5 aGR=3.0
A compter du 1er mai 2011

Action sismique / représentation de base Action sismique / représentation de base

Fonctionnement de structure simples sous efforts statiques et dynamiques
Caractérisation d’un séisme sur un site : accélérogramme
Les composantes du vecteur accélération communiquées au sol par un séisme sont
enregistrées par des sismomètres (oscillateurs simples) selon trois directions .
Fig. Un accélérogramme illustre la variation

temporelle de la composante d’accélération üG.
(ici un pic d’accélération de 4.6m/s² survient à
t=6 s).
6s
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Exemple d’un amortisseur sous un ouvrage en

Martinique
Réponse élastique d’un oscillateur à un séisme (rappel)

Le mouvement dû au séisme en un point donné de la surface
du sol est caractérisé par son accélération üG. L’équation du
mouvement de l’oscillateur (sismomètre) est :
mu&& + cu& + ku = −mu&&G
Masse m Avec :
k
ω2 = (pulsation propre)
m
cC = 2mω (amortissement critique)
Rigidité k
Mvt. du sol c
Amortissement c ξ= (facteur d' amortissement)
cC
Mvt. structural
uG u
u&& + 2ξω u& + ω 2u = −u&&G
ut
On introduit :
Fig. oscillateur
Résonance.wmv
ω D = ω 1 − ξ 2 (pseudo − pulsation)
Vidéo
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Donc les structures

oscillent et sous l'effet
d'accélérations
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Spectres pour différents sols Spectres réglementaires
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Réponse élastique d’un oscillateur - spectre d’accélération (rappel)
Réponse élastique d’un oscillateur - spectre de déplacement (rappel)
γmax ×10-2 g Fig. Famille de spectres
En pratique, les spectre de réponses pour un seul séisme
On reporte l’amplitude maximale Umax obtenue pour chaque oscillateur en fonction de sa
sont tracés en pseudo-accélération
pulsation propre ou, plus usuellement, en fonction de sa période propre T : La courbe
γ=ωω2U plutôt qu’en déplacement ; 15
obtenue s’appelle « spectre en déplacement ». ξ1 =1%
les courbes étant paramétrées par le
10 5%
facteur d’amortissement.
8 Umax ×10-2m 8 Umax ×10-2m 5
10%
7 ξ1 7 ξ1 =1% T=2π/ω
6 6
2%
5 5 Fig. Famille de spectres 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5
4 4 3%
γmax ×10-2 g enveloppes pour un site
3 3
5% (différents séismes)
2 2
10% Sur le même site, il y a lieu de prendre
1 1
15 ξ1 =1% en considération différents séismes
T=2π/ω T=2π/ω
(épicentres plus ou moins lointains) ; ce
10 5%
0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 qui rend aléatoire les accélérogrammes.
5 10% On prend l’enveloppe des différents
T=2π/ω spectres après « normalisation » qui
efface la disparité liée à l’amplitude des
Si, en plus, on étudie des oscillateurs ayant des facteurs d’amortissement ξ différents, on 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5
obtient un réseau de spectres. séismes.

spectre de réponse élastique (en pseudo-accélération) horizontal
spectre de réponse élastique (en pseudo-accélération) horizontal
Pour les deux niveaux d’action sismique EC8 Art. 3.2.2.2

(non-effondrement et limitation des
Pseudo-accélération γD
dommages), le mouvement dû au séisme à Allure du Spectre de

réponse élastique des
la surface du sol est représenté par le règles EN 1998 pour un
même spectre de réponse élastique (en facteur d’amortissement
accélération). de référence ξ=5%
L’action sismique horizontale est décrite Période propre

par deux composantes orthogonales
indépendantes et représentées par le
même spectre de réponse.
Pour les structures « importantes » (γl>1.0) période
des effets d’amplification topographique
doivent être pris en compte.
Attention ! Le spectre de réponse élastique suppose que l’ossature ne dissipe de

l’énergie ni par endommagement, ni par plasticité.
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spectre de réponse élastique (en pseudo-accélération) horizontal spectre de réponse élastique (en pseudo-accélération) horizontal
Influence de la nature du sol & du type de séisme (EC8 Art3.2.2.2 & arrêté du 22
Commentaire : octobre 2010 Art. 4.II. d & e)
À période nulle, la pseudo-accélération est Les règles distinguent :
égale à l’accélération du sol : γD=Se=ag ;
Pseudo-accélération γD
1. Les zones de forte sismicité (zone 5) de magnitude d’onde de surface supérieure à 5.5
pour les faibles périodes propres, la pseudo- comme dans les pays méditerranéens ;
accélération croît linéairement jusqu’au atteint 2. Les zones de faible sismicité (zones 1 à 4) de magnitude d’onde de surface inférieure à
1
pour une période TB : γD=ag[1+1,5 x T/TB] ; 5.5 comme dans les régions Nord-Européennes.
A chacune de ces situations correspond un jeu de paramètres (et donc un profil de spectre
Période propre type 1 ou type 2 respectivement) différent.
E E
Entre les périodes [TB , TC ], la pseudo-accél. est constante et maximale : γD=ag x 2,5 ; D
D
C C
Au-delà de TC la pseudo-accél. décroît selon 1/T : γD=agx2,5 x (Tc/T) ; B B
Au-delà de TD la pseudo-accél. décroît selon 1/T² : γD=agx2,5 x (TcxTD/T²) ; A
A
A période infinie (raideur nulle) la pseudo-accélération devient nulle.
Spectre de type 1 Spectre de type 2

spectre de réponse élastique (en pseudo-accélération) horizontal spectre de réponse élastique (en
Spectre de type 1 Spectre de type 2
pseudo-accélération) vertical (EC8
Influence de la nature du sol & du type de séisme art. 3.2.2.3) ܽ௩௚ ܽ௩௚
TB TC TD TB TC TD
(EC8 Art. 3.2.2.2 & arrêté du 22 octobre 2010 Art. 4.II. d & e) ܽ௚ ܽ௚
La composante verticale de l’action (s) (s) (s) (s) (s) (s)
sismique est représentée par le
Spectre de type 1 Spectre de type 2 spectre Sve(T) caractérisé par les 0.90 0.15 0.40 2.0 0.8 0.03 0.20 2.5
valeurs ci-contre.
Classe de S TB TC TD Classe S TB TC TD Valeurs des paramètres décrivant les spectres de réponse
sol (s) (s) (s) de sol (s) (s) (s) S=1
élastique vertical (types 1 & 2) selon l’arrêté de 2010
10
η= ≥ 0.55
A 1.0 0.15 0.4 2.0 A 1.0 0.05 0.25 1.2 5 + ξ (%)
B 1.2 0.15 0.5 2.0 B 1.35 0.05 0.25 1.2
C 1.15 0.20 0.6 2.0 C 1.5 0.10 0.25 1.2
D 1.35 0.20 0.8 2.0 D 1.8 0.10 0.30 1.2
E 1.4 0.15 0.5 2.0 E 1.6 0.05 0.25 1.2
Valeurs des paramètres décrivant les spectres de réponse élastique (types 1 & 2)
Tableaux 3.2 & 3.3 art. 3.2.2.2
Action sismique / représentation de base

spectre de réponse élastique en déplacement horizontal (EC8 art. 3.2.2.4)
10
η= ≥ 0.55
5 + ξ (%)
2
T 
Si T < 4.0s SDe (T ) = Se (T )ω 2 = Se (T )  
 2π 
Spectre de type 1
Classe de sol TE TF
(s) (s)
A 4.5 10.0
B 5.0 10.0
d g = 0.025⋅ ag ⋅ S ⋅ TC ⋅ TD
C 6.0 10.0
D 6.0 10.0
E 6.0 10.0
10

m2 Sismique Partie 3 Mcy

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30/11/2011

Révision : 30 novembre 2011

La nouvelle carte sismique Française a été définie en

Avant-propos (historique) Intérêt des normes (exemple)

Autres normes structurelles Annexes nationales

Arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles

Organisation de l’EN 1998 (EC8) Domaine d’application de l’EN 1998

Exigences de performance Critères de conformité

Exigence de non-effondrement • états limites ultimes :

Dispositions particulières Conditions de sol (voir aussi EN 1998-5)

Tableau 3.1 – classes de sol

Classe Description du profil stratigraphique Paramètres

Accélération maximale de référence

Catégorisation des bâtiments

A compter du 1er mai 2011

Action sismique / représentation de base Action sismique / représentation de base

Fig. Un accélérogramme illustre la variation

Action sismique / représentation de base Action sismique / représentation de base

Action sismique / représentation de base Action sismique / représentation de base

Exemple d’un amortisseur sous un ouvrage en

Action sismique / représentation de base Action sismique / représentation de base

Réponse élastique d’un oscillateur à un séisme (rappel)

Donc les structures

Spectres pour différents sols Spectres réglementaires

Action sismique / représentation de base Action sismique / représentation de base

Action sismique / représentation de base Action sismique / représentation de base

Pour les deux niveaux d’action sismique EC8 Art. 3.2.2.2

dommages), le mouvement dû au séisme à Allure du Spectre de

L’action sismique horizontale est décrite Période propre

Attention ! Le spectre de réponse élastique suppose que l’ossature ne dissipe de

Action sismique / représentation de base Action sismique / représentation de base

Spectre de type 1 Spectre de type 2

Action sismique / représentation de base Action sismique / représentation de base

B 1.2 0.15 0.5 2.0 B 1.35 0.05 0.25 1.2

C 1.15 0.20 0.6 2.0 C 1.5 0.10 0.25 1.2

D 1.35 0.20 0.8 2.0 D 1.8 0.10 0.30 1.2

E 1.4 0.15 0.5 2.0 E 1.6 0.05 0.25 1.2

Action sismique / représentation de base

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