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Le standard d’origine

Ce standard fut fixé par Antonio Nares Martinez et publié en 1947 dans la revue Diana.Il n’a cependant
jamais été pris considération par la Fédération cynologique Argentine (FCA) , ni la Fédération
cynologique internationale (FCI)

Crane : massif, convexe en sens longitudinal et transversal par le relief des muscles masticateurs et
ceux de la nuque.

Gueule : de meme longueur que le crane, c’est-à-dire que la ligne unissant les apophyses orbitales vues
du dessus sont à égale distance de la crête occipitale et du bord alvéolaire du maxillaire inferieur.

Yeux :foncés, recouverts par des paupières dont les bords sont noirs ou clairs. Ils seront bien séparés.
Le regard est vif et intelligent, mais il est également d’une exceptionnel dureté.

Maxillaires :bien croisés et sans prognathisme. Forts, lescrocs sont profondément insérés dans l’os
maxillaire et ils sont de grandes tailles.

Nez :fortement pigmenté de noir, avec un léger stop à l’extrémité. Les fosses nasales sont larges.

Oreilles : placées sur la partie supérieure de la tête, elles sont froites ou semi-droites, de forme
triangulaire, et seront toujours coupées.

Lèvres :bien retroussées, tendues, les bords sont libres et pigmentés de noir. Il faut éxiger la lèvre bien
courte, pour que le chien puisse respirer lors de la prise par la commissure labiale postérieure. En
effet, quand la lèvre est tombante, et même si la machoire est assez longue, une sorte de valve à sens
unique se fome, empéchant la respiration lors de la morsure, ce qui force le chien à ouvrir la gueule
pour réspirer et à lacher prise.

Crête occipitale : elle ne doit pas être visible, dans la mesure où les muscles de la nuque en masquent
complètement la présence. L’insertion du cou dans la nuque foume un arc.

Cou : gros, arqué,souple, la peau est plus épaisse et forme des plis comme chez les Matins, sans être
tendue commecelle des Bull-Terriers. Cette élasticité de la peau est due à un tissu cellulaire très lâche
de cette zone.La peau du cou peut ainsi glisser l’aponévrose superficielle, et le croc ou la griffe de
l’adversaire ne fait qu’érafler la partie extérieure de la peau.Si, en revanche, un chien tentait
d’immobiliser le Dogue par une prise au cou, l’élasticité de la peau et son bon étirement permettraient
au Dogue d’avoir à son tour une prise.

Poitrail : ample et profond, il donne l’impression de contenir de grands poumons. Vu de face, le


sternum doit glisser sous la ligne des épaules.

Dos : au niveau du garrot, haut, tres puissant, avec des reliefs musculaires nets.

Thorax : ample, vu de coté il descend sous la ligne des coudes.

Colonne vertébrale : plus haute dans la zone du garrot, elle s’incline légèrement vers la hanche. Chez
les sujets adultes, une fois que le développement de la musculature au garrot et dans la zone lombaire
est compléte, la colonne vertébrale vue de profil rappelle un fauteuil à cause justement des masses
musculaires situées de chaque coté du point médian alors que, vu d’en haut, la colonne forme deux
éspèces de cordons de muscles sur toute sa longueur.

Pattes antérieures : droites, bien plantées, avec des doigts courts et bien unis.
Pattes postérieures : les cuisses sont tres musclées, les doigts sont fermés sans ergots.

Zone lombaire : masquée par les muscles dorsaux.

Robe : entièrement blanche, ne seront tolérées que les taches sombres ou noires, autour des yeux ou
sur la tête, uniquement dans la zone qui est devant les oreilles.

Les autres taches constitueront un motif de disqualification, car il s’agit d’atavismes indésirables. Les
chiens à poil blanc, mais avec un excès de pigmentation noire surla peau, seront considérés comme des
sujets inadaptés à la reproduction dans la mesure où cet atavisme pourrait devenir dominant s’il
éxistait aussi, même potentiellement, chez l’autre reproducteur.

Motifs de disqualification : yeux vairons, surdité, taches velues sur le corps, poils longs, truffe blanche,
prognathisme, lèvre tombante et toute disproportion du corps.

Conclusion : dans cette brève ébauche résumant vingt cinq années de durs sacrifices , le lecteur se sera
fait une idéede ce que j’ai tenté d’obtenir et de ce que j’ai effectivement obtenu avec le Dogue Argentin.
Mon œuvre a été guidée par la médecine à laquelle j’ai consacré ma vie, et par un enthousiasme
amoureux pour le chien dontj’admire la loyauté, l’abnégation et le courage depuis prime jeunesse. C’est
avec beaucoup de fierté que je peux affirmer ouvertement que les résultats obtenus sont satisfaisants,
et qu’une nouvelle race, totalement différente de ce que l’on connaissait jusqu’ici, a été définitivement
arrétée.

Source : « le dogue argentin » par Paolo Vianini

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