l’appareil unguéal

[DATE]
morgane morel, melissa chappellaz et stephanie aurago
 Sommaire

I – PRESENTATION DE L’APPAREIL L’UNGUEAL……………………………………….p2 à 7

1. Anatomie de l’ongle + schéma

2. Rôle de l’ongle
3. Histologie de l’ongle
4. Biochimie
a. Biochimie de l’ongle
b. Biochimie de la kératine
c. Les Différences entre les kératine
5. Physiologie de l’ongle
a. Généralités
b. Mécanisme de la croissance
c. Les facteurs de croissance

II – LES ALTERATIONS DE L’APPAREIL UNGUEAL ………………………………….p8 à 13

1. Altérations de la tablette unguéale

a. Anomalie de la forme
b. Altération de la surface
c. Anomalie de couleur
d. Anomalie d’épaisseur
2. Modification des attaches de la tablette unguéale
3. Altération des tissus péri unguéaux

III – PRODUITS COSMETIQUES POUR L’APPAREIL L’UNGUEAL ………….p14 à 17

1. Produit
a. Composition générale d’un vernis à ongle
b. Décryptage de la liste d’ingrédients
c. Sélection des principes actifs liés à leur allégation
2. Complément alimentaire
a. Décryptage de la liste d’ingrédients
b. Sélection des principes actifs liés à leur allégation

1
 I – PRESENTATION DE L’ONGLE

1. Anatomie de l’ongle :

L’ongle appartient aux

phanères. Il est courbé dans sa
longueur et transversalement. Un
ongle est épais d’environ 1 à 2mm et
a un aspect rosé, brillant et lisse.
Il est composé :
 D'une kératine spécifique ;
 D'eau ;
 De lipides ;
 Et de minéraux (calcium, fer,
phosphore).

L’ongle est composé de plusieurs parties :

 Les replis sus unguéaux Ils sont représentés par les replis latéraux et par les
replis sus unguéal. Le replis sus unguéal est une expansion de la peau de la phase
dorsale de la phalange distale qui recouvre la racine de l’ongle. La cuticule termine le
repli.

 La lame unguéale qui présente 2 parties : la racine et l’ongle visible.

 La racine qui est cachée par le repli sus unguéal et représente un quart à un tiers de
la longueur totale de l’ongle, s’insère dans la peau en s’amincissant progressivement
et repose directement sur la matrice dont elle dérive.

 L’ongle visible qui lui-même comprend 3 parties :

 La lunule, qui est de couleur blanche opaque et de forme semi lunaire. Elle est
plus développée au niveau des pouces, elle représente à peu près un quart de
l’ongle ;
 La zone rosée, qui constitue la majeure partie de l’ongle visible et correspond
au lit de l’ongle ;
 Le bord libre de l’ongle, qui est la région de l’ongle qui n’adhère pas aux tissus
sous-jacents.

2
 2. Rôle de l’ongle :

L’ongle a différents rôles :

 Rôle de préhension : l’ongle offre à la pulpe un plan de contre-pression qui
permet de tenir des objets au bout des doigts. De la même maniéré, le
boutonnage d’un vêtement serait bien difficile si ce plan n’existait pas. S’il sont de
taille convenable, les ongles permette aussi la prise d’objets fins (épingle, etc)
 Rôle de protection : la face dorsale des doigts et des orteils protégé les
extrémités digital des agressions extérieures (pressions, chocs, variation de
température...) ;
 Rôle de défense : Il sert pour griffer, déchirer, gratter, ect ;
 Il joue également un rôle dans la sensibilité de notre sens du toucher.

3. Histologie de l’ongle :

Une coupe longitudinale de l'appareil à ongles montre qu'il comprend, outre la plaque et les
plis des ongles, la matrice et le lit de l'ongle.

 La matrice de l'ongle :
Elle consiste en une invagination de l'épiderme de la région dorsale des doigts et des orteils.
C'est elle qui donne naissance à l'ongle. La matrice a pratiquement la même structure que
l'épiderme avec lequel elle est continue. Il est épais et comprend une couche basale
constituée d'une rangée de cellules cubiques, une couche de 6 à 10 couches de cellules
épineuses qui s'aplatissent. Il n'y a pas de couche granuleuse et donc pas de granules de
kératohyaline, ni de granulés laminés. La matrice ne contient pas de mélanocytes « actifs »,
chez les blancs. Chez les noirs, les mélanocytes contiennent des mélanosomes à tous les
stades de maturation.

 Le lit de l'ongle :
L'épiderme qui forme le lit de l'ongle est appelé « zone stérile » car il n'y a pratiquement pas
de mitose dans sa couche basale. Il est dépourvu de couche granuleuse. Quant à la couche
kératinisée de cette région, elle adhère à la face inférieure de la lame à ongles. Au-dessus de
cet épiderme, comme au-dessous la matrice, il y a du derme mais pas d'hypoderme, le
derme étant donc en contact direct avec le périoste de la phalangette. On n’y rencontre pas
d’annexes cutanées.

 La lame unguéale :
En coupe longitudinale, comme en coupe transversale, elle apparaît constituée de cellules
anucléées kératinisées empilées les unes sur les autres (onychocytes). La dureté de l'ongle
dépend en partie de l'adhésion des cellules entre elles et de la disposition des couches
cellulaires sur deux niveaux dans la lame unguéale. Le niveau superficiel est constitué de

3
petites cellules, sur deux niveaux dans la lame unguéale. Le niveau superficiel est constitué
de cellules de petite taille, le niveau inférieur étant formé de cellules plus grandes avec les
bords qui se chevauchent. L'existence de ces deux niveaux d'architecture différente
constitue une zone de clivage, favorisée par diverses agressions

 Vascularisation et innervation :
La vascularisation dépend de deux artères digitales, qui donnent un réseau sous-papillaire
d'où s'échappent les anses capillaires. L'innervation comprend les nerfs sensitifs et des filets
sympathiques essentiellement vasomoteurs.

4. Biochimie :

a. Biochimie de l’ongle

La plaque unguéale est formée de plusieurs couches de cellules qui contiennent, comme les
cornéocytes, des fibres de kératine (nommée onychine). C’est des protéines fibreuses en
forme d’hélice. Elle est Hydrophile (soluble dans l'eau). Elle est perméable à l’eau, la kératine
est le constituant principal de phanères. Elles sont parallèles à une surface, stabilisées par les
ponts disulfures des molécules de cystine. Les fibres de kératine sont incorporées dans une
matrice amorphe.
Aussi Afin de protéger le « trop d’hydratation », les ongles sont recouverts d’un film lipidique
(sécrétion séborrhéique à faible teneur en eau (10 %). Ils contiennent également des
minéraux comme le fer et le calcium.

b. Biochimie de la kératine

La kératine est une protéine à structure fibreuse, très riche en soufre, qui constitue le
composant principal qui forme les couches les plus externes de l'épiderme des vertébrés et
autres organes dérivés de l'ectoderme, phanères tels que les cheveux, les ongles, les plumes,
les cornes, les becs et les onglons. L'une des biomolécules dont la dureté se rapproche de
celle de la kératine est la chitine, qui ne doit pas être confondue, puisque celle-ci est un
polysaccharide.

La kératine est une protéine avec une structure secondaire. C'est-à-dire que la chaîne
macromoléculaire avec certaine structure primaire (ou séquence), se plie sur elle-même,
acquérant trois dimensions. Cette structure peut être hélicoïdale, s'appelant ainsi protéine
hélice ou laminaire ou feuillet. Des interactions intermoléculaires telles que des liaisons
Hydrogène, des forces hydrophobes ou des liaisons salines, telles que celles entre les acides
aminés acide glutamique et lysine, retiennent ensemble les acides aminés de différents brins
ou segments macromoléculaires de la protéine. La capacité de transfert de charge à travers
les liaisons intermoléculaires fait des kératines de bons biomatériaux structuraux, avec de
bonnes propriétés mécaniques.

c. Les différences entre les kératines

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Les kératines sont généralement classées en deux familles, en fonction de l'abondance de
leur proportion dans les structures de type hélices alpha ou feuillets bêta.

Les principales kératines sont :

Alpha-kératine : l'alpha-kératine a dans ses chaînes de résidus d'acides aminés (monomères)

de la cystéine, qui constituent des ponts disulfures, qui est appelé le groupe cystine. Les
ponts disulfures assurent la rigidité et la résistance à l'alpha kératine. Ainsi, il y a une plus
grande quantité de liaisons cystine (disulfure) dans les régions structurelles des cornes d'un
animal et dans les ongles ou dans les cheveux. La kératine alpha se trouve dans les poils, les
cornes, les ongles et autres fantômes.
Bêta-kératine : la bêta-kératine ne présente pas de cystéine, ou le fait en très faible
proportion, par conséquent elle contient peu de réticulations inter macromoléculaires à
travers des ponts disulfure (cystine). Cependant, la kératine de type bêta a une proportion
plus élevée de plis de forme de feuillet ß. La forte cohésion donnée par le grand nombre
d'associations par liaisons hydrogène de feuillets β, rend la présence de kératine-β dans des
matériaux à haute résistance tels que la soie d'araignée. Les kératines-α peuvent également
avoir des feuillets β, bien que dans une proportion plus faible que les β-kératines. De même,
les β-kératines ont également des hélices α. Cela rend la classification des kératines
controversée.

L’ongle est composé de 3 couches :

 La couche superficielle : composé de kératine

dévitalisées « kératine molle » (moins soufrée et donc
5
 plus souple, on la trouve dans l’épiderme. Il s'agit de grosses molécules, c’est-à-dire
qu’elles restent à la surface de la peau/ongles/cheveux dans le but de les protéger,
mais ne remplacent pas la kératine naturelle)
 La couche intermédiaire : c’est la plus épaisse car les cellules sont très unies entre elle
« kératine dure » (très soufrée et rigide, elle forme les cheveux, ongles et poil
 La couche profonde : ou couche sanguine.

6
 5. Physiologie de l’ongle :

a. Généralités :

La croissance des ongles est continue et uniforme en tous ses points. Le taux de croissance
moyen est de 0,10 mm par jour, soit 3 à 4 mm par mois aux mains mais deux fois moins aux
pieds.
La croissance est plus rapide sur les doigts les plus longs. Elle dépend des
microtraumatismes du bord libre, de l'âge (la croissance est maximale chez les enfants, elle
diminue chez les personnes âgées), de la nutrition, etc. Le taux de croissance est déterminé
par le roulement des cellules matricielles : on estime que le temps nécessaire à la formation
d'un ongle des mains « nouveau » est de six mois.

b. Mécanisme de la croissance : aussi nommé onychogénése

L'ongle est formé par la matrice grâce aux divisions successives des cellules germinatives,
selon un processus identique de l'épiderme. Pousse de l’ongle a lieu, non pas à son
extrémité, mais sur sa partie intérieure au niveau de la couche basale de l'épiderme, située à
2 mm de l’os ; il s’agit de la matrice unguéale où sont produits les kératinocytes. En effet, ces
derniers vont, au fur et à mesure, traverser les différentes couches pour atteindre la surface.
Lors de leur ascension, ces cellules vont créer beaucoup de kératine « dure ». Ces cellules
restent telles quelles et sont poussées par la prochaine arrivée de kératinocytes : ce qui
permet aux ongles de pousser de façon permanente (1mm par semaine) et de se renouveler
complètement en 3 à 6 mois (9 à 12 mois pour les ongles des pieds) ; mais la pousse se
ralentit avec l’âge.

c. Les facteurs de croissance :

Les microtraumatismes répétés peuvent accélérer la pousse des ongles.

Les facteurs nutritionnels sont indispensables pour la croissance (acides aminés : fer, la
cystéine, la lysine et les vitamines : vitamine H, vitamine B8, vitamine B12,)

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 II – LES ALTERATIONS DE L’ONGLE

1. Altérations de la tablette unguéale : (voir l’annexe n° 1 page 19)

a. Anomalies de la forme :

L'hippocratisme digital :
 L’ongle hippocratique est un ongle bombe.

 Physiopathologie : les cas héréditaires sont fréquents mais, ça peut

également être dû à des maladies pulmonaires, cardiaques, cutanées,
digestives ou tumorales.

Ongle en pince :
 Déformation de la tablette unguéale avec accentuation de la convexité
transversale L'ongle en pince va présenter une courbure plus prononcée
que la normale. Le lit de l'ongle (épiderme situé sous l'ongle) se courbe
progressivement jusqu'à prendre une forme en pince.

 Physiopathologie : cette pathologie peut être héréditaire (présente dès la

naissance) ou acquise. On observe l'apparition d'ongle en pince au stade
métastatique, le port de chaussures inadaptées (ongle en pince des orteils).

La koïlonychie :
 Déformation de l’ongle qui apparait concave par relèvement de ses bords
latéraux.

 Physiopathologie : les origines sont multiples : héréditaire, traumatique

(onychophagie = rongement des ongles), professionnelle (manipulation de
solvants divers, d’acides, d’alcalins, etc.) ou peuvent accompagner une
maladie générale (psoriasis, anémie, etc.).

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 b. Alteration de la surface :

Les lignes longitudinales :

 Elles parcourent normalement la surface des ongles, sont peu profondes et
fines.

 Physiopathologie : Elles s’accentuent avec l’âge et dans certaines maladies

(troubles circulatoires des extrémités, etc.), on parle alors d’hyperstriation
longitudinale.

Sillons longitudinaux :
 Ce sont des sillons surélevés, dans le sens de la longueur, à la surface des
ongles.

 Physiopathologie : ils sont dû à des troubles de croissances de l’ongle, des

maladies respiratoires, des troubles endocriniens, un système immunitaire
fragile, une carence en vitamine et le manque de production de cellules des
ongles dans le corps. Pour les sillons d’ongles verticaux : ce qui provoque
cette anomalie est la sécheresse des cuticules et du lit d’ongle, les blessures,
les toxines, le vieillissement, le manque de vitamine B-12, de calcium, de zinc,
de vitamine C, de vitamine A et de silice.

Dépressions ponctuées :
 Erosions cupuliformes de la tablette, de disposition variable, parfois avec un
aspect "en dé à coudre". La rugosité peut entraîner une friabilité avec
effritement de la tablette.

Trachyonychie :
 C’est une maladie inflammatoire bénigne acquise de la matrice unguéale dès
la prime enfance, et qui est accompagnée de la production d'un ongle altéré
avec des changements caractérisés par une surface grossière rugueuse, avec
marquage en pitting et présence de desquamation.

 Physiopathologie : c’est une maladie inflammatoire bénigne qui s’améliore

généralement spontanément avec les années.

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 c. Anomalies de couleur :

Leuconychie (les ongles blancs) :

 Les leuconychies « ponctuées » sont des taches de 1 à 3 mm de diamètre que
suivent la croissance de l’ongle. Très fréquentes chez les enfants, dont les
ongles sont fragiles, elles sont dues à des microtraumatismes.

 Physiopathologie : ils peuvent être blanc dans leur totalité. Dans ce cas, il
s’agit toujours d’une anomalie congénitale.

Mélanonychie (les ongles noirs) :

 Il peut s’agir d’un hématome sous l’ongle, consécutif à un coup.
 Sinon, l’apparition d’une coloration plus ou moins foncée d’un ongle doit
absolument faire penser à un mélanome malin sous-unguéal (ongle brun)

 Physiopathologie : Elle peut correspondre à un lentigo, un naevus, un

traumatisme, une infection fongique ou bactérienne, un corps étranger, la
grossesse, etc. La principale crainte est celle d’un mélanome.

Chloronychie (les ongles verts) :

 Coloration verte de l’ongle.

 Physiopathologie : c’est lié à une infection par un germe, Pseudomanas,

souvent associé à Candida albicans.

Xanthonychie (les ongles jaune) :

 Tache jaune sur l’ongle.

 Physiopathologie : la plupart du temps c’est lié à une consommation

excessive de tabac (l’arrêt total du tabac amène à un déjaunissement
progressives de l’ongle suite à sa repousse), ces tâches peuvent également
être dues à un début de diabète ou à certains traitements comme la prise
D’antibiotiques ou certains traitements de chimiothérapie.

10
 d. Altération de la surface :

Pachyonychie (épaississement de la tablette) :

 Les ongles atteints sont déformés, épaissis, grisâtres ou verdâtres. Dans
certains cas, la pachyonychie s'associe à un épaississement de la couche
cornée de l'épiderme sous l'ongle. Le traitement est celui de la maladie en
cause.

 Physiopathologie : Une pachyonychie peut constituer l'un des signes d'une

affection héréditaire, le syndrome de Jadassohn-Lewandowsky, découler
d'une onychomycose (infection de l'ongle par un champignon) ou être liée à
un psoriasis ou à un eczéma.

Atrophie unguéale (amincissement de la tablette) :

 Les ongles ont parfois l'aspect de taches de couleur blanchâtre, crémeuse.

 Physiopathologie : Affection rare, de nature héréditaire.

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 2. Modification des attaches de la tablette unguéale : (voir l’annexe n°2
page 24)

Onycholyse :
 L’onycholyse est un décollement partiel ou total de tablette unguéale
d’origine mécanique, infectieuse ou inflammatoire.

 Physiopathologie : Les causes d'une onycholyse sont multiples : un

traumatisme, des maladies dermatologiques comme l’eczéma ou le psoriasis,
etc.

Onychomadèse :
 Détachement proximal de la tablette secondaire à une dépression
transversale majeure (ligne de Beaumajeure) au niveau matriciel .

 Physiopathologie : c’est le résultat d'un traumatisme, d'une infection,

l'exposition aux effets du rhume et secondaires de certains médicaments.

Ptérygion :
 Le trouble Ptérygion de l'ongle est identifié par du tissu cicatriciel de plus en
plus au-dessus du lit de l'ongle, soit partiellement bissectrice de l'ongle ou
complètement croissante sur des pans entiers de l'ongle, pouvant entraîner la
perte de l'ongle. Il peut apparaître sur les deux ongles et les orteils. Le
Ptérygion est parfois associé à une éruption violacée sur la bouche et de la
peau. Le Ptérygion peut affecter un seul ongle ou plusieurs ongles sur le
corps.

 Physiopathologie : résultat de Ptérygion d'un traumatisme à l'ongle, soit de la

chirurgie ou une coupure profonde sur l'ongle, et la production du corps de
tissu cicatriciel pour réparer le traumatisme. Les autres causes sont la
malnutrition, la réaction à la chimiothérapie et la carence en fer.
 Type : Un sous-ensemble de troubles de l'ongle de Ptérygion général est le
Ptérygion Inversum Ongle, où la peau sous l'ongle pousse en avant et pousse
en dessous. Elle peut être héréditaire ou causée par des réactions allergiques
aux produits chimiques. L’ongle est rempli de sang et les terminaisons
nerveuses contracter ce qui peut entraîner une perte de sang et une douleur
extrême.

12
 3. Altérations des tissus périunguéaux : (voir annexes 3 page 25)

Périonyxis ou paronychie aigu ou chronique :

 La paronychie ou périonyxis est une inflammation des tissus péri-unguéaux,
replis sus-unguéal et/ou latéraux.
 La paronychie aiguë est essentiellement bactérienne, staphylococcique le
plus souvent, parfois streptococcique, plus rarement virale (herpès).
 Les paronychies chroniques ont de multiples causes le plus souvent liées à la
disparition de la cuticule.

Ongle incarné :
 L’ongle s’infiltre de façon anormale dans les tissus périphériques, ce qui est
responsable de leur inflammation.

 Physiopathologie : Une mauvaise coupe de l'ongle, une sudation excessive,

un chaussage inadapté, en particulier trop serré, des traumatismes ou des
micro-traumatismes répétés, une anomalie de la forme de l'ongle, une
anomalie de la position du gros orteil (hallux), ou des petits orteils entraînant
un conflit répété. Des maladies peuvent être également la cause de
déformations des ongles (diabète notamment).

13
 III – PRODUITS COSMETIQUES POUR LES ONGLES

1. Vernis à ongles Peggy Sage couleur Royan :

C’est une préparation pigmentée composée de divers ingrédients permettant de colorer les
ongles à court terme.
Ce vernis a une texture fluide pour une application facile. Son temps de séchage est rapide,
0,50’ à l’extérieur et 2,15’ à cœur. Sa tenue moyenne est de 4 jours et il a une brillance de 4
jours également.

a. Composition générale d’un vernis à ongle :

De manière générale, un vernis est composé :

 D’un agent filmogène qui créer un film sur l’ongle ;
 De plastifiants qui rend ce film flexible ;
 De résines qui donnent le brillant et l’adhérence au vernis ;
 Des pigments minéraux ou organiques qui donnent la couleur au vernis ;
 Des nacres naturelles ou synthétiques qui donnent l’aspect au vernis ;
 D’un agent rhéologique qui fige le vernis dès l’instant où il est posé sur l’ongle ;
 De solvants volatils qui rendent le film liquide et facilite l’application du vernis.

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 b. Décryptage de la liste d’ingrédients :

Ce vernis est composé de nombreux ingrédients qui ont chacun un rôle cosmétique propre à
eux :
 Ethyl Acetate = Solvant
 Butyl Acetate = Solvant
 La nitrocellulose = Agent filmogène
 Adipic Adid/Neopentyl Glycol/Trimellitic Anhydride Copolymer = Agent filmogène
 Acetyl Tributyl Citrate = Agent plastifiant
 Isopropyl Alcohol = Solvant
 Sucrose Acetate Isobutytrate = Agent filmogène
 Stearalkonium Bentonite = Gélifiant
 Diacetone Alcohol = Solvant
 CI 15850 = Colorant cosmétique de synthèse rouge.
 Silica = Agent de contrôle de la viscosité
 Styrene/Acrylates/Copolymer = Agent filmogène
 Acrylates Copolymer = Agent fixant
 Pentaerythrityl Tetraisostearate = Tensioactif
 CI 15880 = Colorant cosmétique de synthèse orange
 CI 77891 = Colorant cosmétique de synthèse blanche
 Phosphoric Acid = Agent régulateur de pH

c. Sélection des principes actifs liés à leur allégation :

Ce vernis a un temps de séchage rapide, qui est dû à son agent rhéologique qui fixe le vernis
dès l’instant où il est posé, c’est dans ce vernis le rôle de l’acrylates copolymer (agent
fixant).
De plus, celui-ci est facile d’application et a une texture fluide, ce qui est dû aux solvants
présents, qui sont dans ce vernis, l’ethyl acetate et le butyl acetate.

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 2. Complément alimentaire pour fortifier les ongles :

OENOBIOL fortifiant capillaire aide à nourrir et renforcer les cheveux et les ongles de
l’intérieur en leur apportant ce dont ils ont besoin. Il est conseillé de l’utiliser pendant 3 mois
par prise de 2 comprimés par jour au cours d’un repas.

a. Décryptage de la liste d’ingrédients :

Ce complément alimentaire est composé de nombreux ingrédients qui ont un rôle

cosmétique propres à eux :
 L-Cystine = Agent fortifiant (constitutif de la kératine)
 Microcrystalline cellulose = Agent absorbant
 Lactose = Humectant
 Amidon de maïs (Zea mays starch) = Agent de charge (Agent abrasif)
 Talc = Agent anti-agglomérant
 Zinc acétate = Antimicrobien
 Silica = Anti-agglomérant
 Niacine = Agent hydratant
 Hydroxypropyl cellulose = Agent d’enrobage
 Hydroxypropyl methylcellulose = Agent d’enrobage
 Magnésium stearate = Agent anti-agglomérant

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  Maltodextrin = Agent absorbant
 Vaccinium myrtillus fruit extract = Agent d’entretien de la peau
 Panthenol = Agent fortifiant
 Titanium dioxyde = Colorant cosmétique
 Oxyde de fer = Colorant cosmétique
 Pyridoxine = Conditionneur capillaire
 Carboxymethylcellulose sodique = Agent d’enrobage
 Thiamine = Agent d’entretien de la peau
 Riboflavin = Agent d’entretien de la peau
 Copper sulfate = Agent d’entretien de la peau (cuivre)
 Dextrose = Humectant
 Lecithin (de soja) = Agent d’enrobage
 Biotine = Conditionneur capillaire

b. Sélection des principes actifs liés à leur allégation :

Ce complément alimentaire est fortifiant dû à la présence du principe actif « L-Cystine » car

c’est un acide aminé soufré qui est essentiel a la synthèse de la kératine et donc
indispensable dans les compléments alimentaires destinés à solidifier les ongles.
Associée à la vitamine B6, elle participe à la bonne santé et la bonne constitution des ongles.
Elle est composée de 2 molécules de cystéine non stable à l’état naturel liées par un pont
disulfure. Sa formule chimique brute est : C6H12N2O4S2.

2 cystéines = 1 cystine

17
 SOURCES

CEDEF_semiologie ungueale.pdf
https://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/beaute/ongles/quest-ce-que-cest
https://ongles.ooreka.fr/comprendre/ongle-en-pince
www.larousse.fr
https://www.medical-actu.com/cours/dermatologie/pathologie-des-ongle
https://www.podium.es/podium/anom20fr.htm
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=onycholyse
http://www.terre-acadie.com/VyPwLReb.html
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0755498214004126 (photo)
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2552654-ongle-incarne-comment-le-
soigner/
https://www.peggysage.com/fr-FR/ongles/vernis-a-ongles-11ml/vernis-classiques/laques-
royan-100041
https://incibeauty.com/ingredients
https://www.typology.com/blogs/conseils/fiche-didentite-keratine
https://l.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fenaary-nail-art.overblog.com%2Farticles
%2Fqu-est-ce-qu-un-ongle.
http://www.quebecscience.qc.ca/pose-ta-colle/de-quoi-sont-constitues-nos-ongles/?
fbclid=IwAR2TrGEGBI5y0GFXCO31hG4LR0DuyJsxg2fnAFMmQGa88LV1LViH_f7oo-A
https://sauvonsnotrepeau.fr/ingredient-toxique-vernis-ongle-eviter-marque-sain/
https://www.grazia.fr/beaute/forme-minceur/soigner-ses-ongles-avec-les-complements-
alimentaires-823382
https://www.aquaportail.com/definition-5018-keratine.html
https://www.bing.com/images/search?view
http://www.top-infos.fr/peau-cheveux-ongles-quel-est-le-role-des-acides-amines/

18
 Annexes N°1 : Altérations de la tablette unguéale

Anomalie de la forme : L'hippocratisme digital :

Ongle en pincée :

La koïlonychie

19
Altération de la surface : Les ligne longitudinales :

Sillons longitudinaux

Dépressions ponctuées

20
 Trachyonychie

Anomalie de couleur :
Leuconychie (les ongles blancs)

Mélanonychie (les ongles noirs)

21
 Chloronychie (les ongles verts)

Xanthonychie (les ongles jaune)

Anomalie d’épaisseur : Pachyonychie (épaississement de la tablette)

22
Atrophie unguéale

23
Annexes N°2 : Modification des attaches de la tablette
unguéale

Onycholyse

Onychomadèse

Ptérygion

24
 Annexes N°3 : Altérations des tissus périunguéaux

Périonyxis ou paronychie aigu ou chronique

La paronychie ou périonyxis Paronychie aiguë

Paronychies chroniques

25
Ongle incarné

26