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2016 - 2017
Histologie de l’organe
dentaire
II. Le parodonte
1. Le cément
1.1 caractères généraux
1.2 propriétés physico-chimiques
1.3 variétés de cément
2. Le ligament alvéolo-dentaire
2.1 caractères généraux
2.2 structure histologique
3. L’os alvéolaire
3.1 caractères généraux
3.2 aspect anatomique
3.3 structure histologique
4. La gencive
4.1 caractères généraux
4.2 aspect anatomique
4.3 structure histologique
Conclusion
Bibliographie
Introduction
L'histologie est la branche de l'anatomie qui étudie les parties constitutives
des organes, appelées tissus.
L’organe dentaire est défini comme étant une unité fonctionnelle
tissulaire comportant :
-Une partie spécifiquement dentaire (L’email, la dentine et la pulpe)
formant l’odonte.
-une partie qui comprend les éléments de soutien de la dent (le cément,
le desmodonte, l’os alvéolaire et la gencive) formant le parodonte.
I. L’odonte
1. L’email
1.1 caractères généraux
L’émail est un tissu très dur. Il est blanc bleuâtre, translucide et son
épaisseur peut atteindre par endroits 1,5mm, lorsqu’elle est faible, il peut
laisser transparaître la teinte jaune ivoire de la dentine. L’émail possède
une densité de 2,9 à 3, plus élevée que celle de la dentine (2,1). Il est
fortement opaque aux rayons X. et vulnérable à l’attaque acide La surface
de l’émail sain est lisse et brillante
Sa résistance est fonction du degré de minéralisation et de la
complexification de ses structures qui autorise une certaine résilience.
1.3 structure histologique
2. Le complexe pulpo-dentinaire
La notion de complexe est associée à la réunion au sein d’une même
entité de plusieurs éléments qui se trouvent réunis localement ou
temporairement, mais qui, de fait, peuvent être fondamentalement
différents. C’est le cas du « complexe dentinopulpaire ».
La notion de « complexe » peut aussi se référer à des difficultés de
compréhension, ayant pour sous-entendu la notion de complexité.
En fin de compte, la notion de complexe dentinopulpaire se réfère à une
proximité anatomique et au simple constat clinique qu’une altération
profonde de la dentine par une lésion carieuse peut entraîner pour le
patient des sensibilités pulpaires qui peuvent aller jusqu’à des douleurs
intenses de pulpite.
2.1 la dentine
2.1.1 caractères généraux
12% d’eau.
a. La dentine primaire
b. La dentine secondaire
Jonction dentino-cémentaire :
En périphérie de la couche granuleuse de Tomes, séparant celle-ci du
cément, on a décrit une fine zone homogène dont la nature exacte est
discutée : forme particulière de dentine ou tissu différent appartenant à
l’appareil de fixation de la dent en soudant cément et dentine.
L’organe dentaire
2.2.3 structure histologique
Vascularisation de la pulpe.
Pénétration d’un rameau de l’artère
dentaire par le foramen apical. Réseau capillaire à
la périphérie de la pulpe.
1. Émail ;
2. veines ;
3. artère ;
4. ligament parodontal ;
5. cément ;
6. dentine ;
7. os alvéolaire.
II. Le parodonte
6. Le ligament alvéolo-dentaire
6.1 caractères généraux
Les fibres sont sécrétées par les fibroblastes sous forme de fibrilles
collagènes extracellulaires.
Ces fibrilles se groupent en fibres qui sont classées en cinq groupes
principaux :
- Le groupe de la crête alvéolaire
- Le groupe horizontal
- Le groupe oblique
- Le groupe apical
- Le groupe interradiculaire, observé seulement dans les dents
multiradiculaires
NB :
La partie incluse des fibres de collagène dans le cément et l’os alvéolaire
est appelée : Fibre de Sharpey
Cellules épithéliales :
Elles proviennent de la fragmentation de la crête de Hertwig. Ce sont les
restes de Malassez.
Ces restes peuvent se calcifier et donner naissance à des cémenticules, ou
favoriser l'apparition de kystes dentaires.
Restes épithéliaux de Malassez dans le ligament parodontal.
composition :
Ostéocytes :
Constituent l’évolution normale des ostéoblastes qui s’emmurent dans
leurs sécrétions. Ils sont enchâssés dans des logettes
Ostéoclastes :
Cellules responsables de la résorption osseuse :
- Vascularisation :
Elle est assurée par :
- Les artères alvéolaires supérieures et inférieures
- Les artères des septa inter-dentaires
- Les artères périostées des corticales
- Les artères ligamentaires
8. La gencive
2- Epithélium sulculaire
3-Ttissu conjoncif
Les fibres
gingivales
Vascularisation :
La vascularisation de la gencive provient des branches suivantes :
• Les artérioles supra-périostées,
• Les artérioles interdentaires situées à l’intérieur de l’os
interproximal
• Les artérioles du desmodonte.
Artérioles suprapériostées
Artérioles interproximales
Artérioles du desmodonte
Innervation :
La gencive est innervée par les branches maxillaires et mandibulaires du
nerf trijumeau.
Conclusion
L’étude histologique de l’organe dentaire est d’un intérêt primordial du
faite que le travail de l’odontologiste porte sur un bon diagnostic ainsi
qu’une démarche thérapeutique adéquate et ces deux éléments sont
étroitement liés à la bonne connaissance des structures ainsi que des
variations histologiques des différents constituants de l’organe dentaire.
Bibliographie :
- Auriol M-M, Le Charpentier Y, Le Naour G. Histologie du parodonte. EMC.
Paris : Elsevier Masson SAS, 2008, 28-115-P-10.
-Beer R, Baumann M.A, Kielbassa A.M. ATLAS DE POCHE D’ENDODONTIE.
The original English language edition 2006. (2-3)
-Goldberg M. Histologie de l’email. EMC. Paris : Elsevier Masson SAS, 2007,
22-007-A-10.
-Goldberg M. Histologie du complexe dentinopulpaire. EMC. Paris : Elsevier
Masson SAS, 2008, 28-115-B-10.
-Mount G.J, Hume W.R. PRESERVATION ET RESTAURATION DE LA
STRUCTURE DENTAIRE. Editions De Boeck Universite. 2002 (1-7)
-Piette E, Goldberg M. LA DENT NORMALE ET PATHOLOGIQUE. Editions De
Boeck Universite. 2001. (39-98)
-Roberson T.M , Heymann H.O, Swift E.J. Art and Science of Operative
Dentistry Fifth Edition. Edition Elsevier 2006 (15-27)