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Quelle serait la solution du juge marocain sachant que la clause compromissoire est rédigée
dans un document dactylographique signe par les parties ?
Mais il faut procéder à analyser cette sentence selon le même article si cette reconnaissance
n’est pas contraire à l’ordre public national et international.
Dans ce cas le juge doit vérifier s’il veut statuer sur cette affaire, est ce que la sentence
arbitrale internationale a été rendue au Maroc ou a l’étranger ?
Au cas où cette sentence a été rendue à l’étranger a ce niveau, le juge doit se référer à la
convention de new York de 1958 et obtenir l’exequatur.
Si cette sentence arbitrale internationale a été rendu au Maroc, a ce niveau le juge doit
vérifier quelle est la loi qui régie le contrat pour juger la validité de la clause compromissoire
inséré dans le contrat.
- Si le contrat a été conclu avant décembre 2007, donc la loi qui régie le contrat est la
loi de 1974.
- Si le contrat a été conclu après décembre 2007, alors la loi qui régie ce contrat est la
loi 08-05.
Si le contrat est régi par la loi de 1974 donc l’article 309 prévoit que la clause
compromissoire doit être obligatoirement manuscrite et signer par les parties sous peine de
nullité.
Dans notre cas la clause compromissoire a été écrite et signée par les parties, mais d’une
méthode dactylographique, ce qui ne répond pas aux exigences de l’article 309.
Donc après cette analyse, la clause compromissoire insérée dans le contrat est nulle ; ce qui
permet au juge de ne pas donner l’exequatur à cette sentence.
Au cas où le contrat est régie par la loi 08-05, à ce niveau il y n’a pas d’exigences manuscrite
pour la clause compromissoire, il suffit q’elle soit signée par les parties, donc la partie ayant
gain de cause peut obtenir l’exequatur.