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En valeur, les exportations marocaines ont progressé ces dernières années à un rythme
inférieur à celui des importations et en décélération par rapport à celui de la décennie
précédente. En effet, après un taux de 9 % en moyenne par an sur la période 1992-
2002, les exportations ont accusé une légère décélération (8 % entre 1993 et 2013).
Quant aux importations, leur rythme de croissance s’est accéléré d’une moyenne de
7,7 % par an entre 1992 et 2002 à 11 % entre 2003 et 2013. Cette accélération est
attribuable essentiellement à la hausse des achats des biens d’équipement et au
renchérissement des matières premières, notamment énergétiques.
L’accroissement plus important des importations par rapport aux exportations s’est
traduit par un repli continu du taux de couverture, qui s’est établi à 49 % à fin 2013,
contre 61 % en 2003. Par conséquent, le solde commercial s’est creusé
significativement, passant de 11 % du PIB en 2003 (52 milliards de dirhams), à 22 % en
2013 (195 milliards). Rappelons qu’il était de 8 % seulement au début de la décennie
1990.
En conclusion, nous relevons que cet ensemble d’accords de libre-échange n’a pas
permis de développer significativement les exportations marocaines. La balance
commerciale reste déficitaire vis-à-vis de tous les partenaires signataires d’accord
d’association ou de libre-échange. Si les accords devaient être révisés, ils devraient
mieux prendre en compte les avantages comparatifs du Maroc en considérant la nature
des produits à libérer. Seul aspect positif, le déficit commercial enregistré avec certains
de ces pays est compensé par l’afflux massif des recettes de voyage, des transferts des
MRE et des investissements étrangers