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RAPPORTDE SUPERVISION
du
Fonds International pour le Développement Agricole
(FIDA)
Appendices..........................................................................................................................................................i
A. Introduction................................................................................................................................................... 1
C. Produits et réalisations............................................................................................................................ 3
F. Durabilité .....................................................................................................................................................18
G. Autres aspects...........................................................................................................................................19
H. Conclusion................................................................................................................................................ 19
Introduction...................................................................................................................................................... 1
Gouvernance Locale...........................................................................................................................................1
Appendices
1 Résuméde l’état d'avancement du projet et notes
2 Etat d’exécution des recommandations de la dernière mission de supervision (avil/mai 2011)
3 Résumédes principales mesures à adopter dans des délais convenus
4 Questions financières: exécution effective des obligations de financement par source de financement;
décaissements par catégorie et par composante
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Annexes
I Note technique sur la gouvernance locale et la santé/nutrition
II Note technique sur la réhabilitation et développement de l’agriculture
III Note technique sur les infrastructures rurales
IV Note technique sur l’appui à la Coordination
V Note technique sur les aspects fiduciaires
VI Suivi des DRFau 29 février 2012
VII Registre des contrats
VIII Liste des personnes rencontrées
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PROGRAMME
TRANSITOIREDERECONSTRUCTIONPOSTCONFLIT(PTRPC)
Prêt FIDAn° 635 BI, Prêt OFIDn° 1176 P et Don FBSAn°BG-45 BI
Rapport de Supervision
A. Introduction
1. Du 26 février au 10 mars 2012, une mission1 du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) a séjourné au
Burundi pour effectuer la supervision du Programme transitoire de reconstruction post-conflit (PTRPC). La Mission avait
pour objectif principal de: i) évaluer l’état d’avancement de l’exécution du Programme et plus particulièrement les
réalisations du PTRPC pour l’année 2011; i i) faire le point sur la mise en œuvre des recommandations de la dernière
mission de supervision; i i) analyser les résultats et les contraintes au niveau de l’exécution des différentes composantes;
et i i i) formuler des recommandations en vue d’améliorer les performances du Programme, particulièrement dans l’exécution du
plan de travail et budget annuel (PTBA) 2012.
2. Au cours de son séjour, la Mission a rencontré Son Excellence Monsieur Gervais RUFYIKIRI, deuxième Vice-Président
de la République du Burundi, Son Excellence Monsieur Tabu Abdallah MANIRAKIZA, Ministre des Finances et de la
Planification du Développement Economique, Son Excellence Mme Odette KAYITESI, Ministre de l 'Agriculture et de l 'Elevage,
et Monsieur Théo BAERT, Ministre Conseiller à l’Ambassade du Royaume de Belgique au Burundi. La Mission a également
rencontré les Représentations de la FAO, de l’Union Européenne, du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et le Coordinateur
Résident du Système des Nations Unies. La Mission a visité les sites d’intervention du PTRPC dans les provinces de
Bujumbura (communes de Bugarama, Isare, Mubimbi, Mutambu et Mutimbuzi), Bururi (communes de Burambi, Rumonge et Songa), et
Ruyigi (communes de Butaganzwa, Gisuru, Kinyinya, et Ruyigi). Elle y a tenu des séances de travail avec les partenaires du
Programme dont l’administration locale, les représentants des comités de développement communautaire (CDC), des
organisations paysannes en charge de la gestion des infrastructures mises en place par le Programme, des comités des
champs écoles paysans (FFS), des réseaux des femmes leaders, des parajuristes, et d’autres bénéficiaires des activités
f inancées par le Programme.
3. Des réunions de travail ont été tenues avec l’Unité de Coordination du Programme (UCP), les principaux partenaires
et prestataires du PTRPC incluant ACORD, DGHER, OdR, PARSE, TWITEZIMBERE Microfinance et WISE2 s.a pour faire le point sur
l’état actuel de leur collaboration et les perspectives de renforcement de leur partenariat. Une réunion de restitution
technique avec l’équipe du Programme s’est tenue le mercredi 07 mars 2012. Une réunion de restitution de l’aide-mémoire
présentant les principales conclusions de la mission a été organisée le vendredi 09 mars 2012 sous la présidence du
Directeur Général des Programmes de Développement et de la Reconstruction.
4. La Mission exprime son appréciation et ses remerciements au Gouvernement du Burundi (GdB) et à toutes les
personnes rencontrées pour l’accueil, la disponibil ité et la qualité des échanges qu’elle a eus avec elles. Elle t ient
particulièrement à remercier le Coordonnateur du PTRPC et son équipe pour la qualité des documents mis à la disposition
de la Mission et la bonne organisation des descentes sur le terrain, ce qui a favorisé le bon déroulement de la Mission.
1
La Mission était composéede M. HamedHaidara, CPMdu FIDA et Chef de mission, M. Damien Ngendahayo, Consultant spécialiste en gestion des projets,
MmeAysatou Ndiaye Diop, Consultante spécialiste en développement communautaire et organisations paysannes, MmeLéonie Niyonkuru, Consultante spécialiste
en genre et développement, M. Harifidy Ramilison, Consultant spécialiste en aménagements hydro-agricoles et infrastructures rurales, M. Yves Minani,
Consultant spécialiste en agriculture et élevage, et M. John Harivero Ramamonjisoa, Consultant spécialiste en gestion financière. MmeSarah Morgan,
Consultante du FIDA en gestion des savoirs et communication s’est jointe à la mission du 27 février au 05 mars 2012. Le Directeur Général de
l’Agriculture, membredu CT, a accompagnéla Mission au cours des visites de terrain.
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ACORD: ONGchargée du développement communautaire, DGHER: Direction Générale de l’Hydraulique et des Energies Rurales ; OdR: Office des Routes, et
WISEs.a : Institution de Microfinance.
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5. L’accord de prêt entre le GdB et le FIDA pour le f inancement du PTRPC est entré en vigueur le 15 décembre 2005
pour une durée de 7 ans. Les dates d’achèvement et de clôture du Programme sont f ixées respectivement au 31 décembre 2012
et au 30 juin 2013. Le montant des ressources disponibles pour réaliser les objectifs du Programme est estimé à environ
35,35 mill ions USD dont 16,95 millions USD (47,93%) du prêt FIDA, 10 millions USD (28,3%) du prêt du Fonds de
Développement de l’OPEP (OFID), 6,72 mill ions USD (19,01%) du don du Fonds Belge de Sécurité Alimentaire (FBSA), 1,6
mill ions USD (4,54%) de la contribution du Gouvernement du Burundi (GdB), et 0,08 mill ion USD (0,28%) de la contribution
des bénéficiaires. Le premier décaissement du prêt FIDA (1.000.000 USD) date de juin 2006 tandis que le premier
décaissement du don du FBSA (156.000 USD) date de février 2009. Quant au premier décaissement du prêt OFID (835.180 USD),
i l a été encaissé le 02/08/2009.
6. La revue à mi-parcours (RMP) du PTRPC a été réalisée en mars/avril 2010 sur le terrain et conclue en septembre
2010 avec la tenue d’un atelier national pour la validation du document de la RMP. Sur base des performances du Programme
et des leçons t irées, la RMP a formulé des recommandations portant sur des activités à réaliser dans la 2ème période du
Programme. Les objectifs et la structure du Programme n’ont pas été modifiés. Le changement significatif proposé par la
RMP est la concentration des activités des composantes Gouvernance Locale et Réhabilitation & Développement de
l’Agriculture sur une zone réduite (11 communes et 17 coll ines réparties dans les 3 provinces de Bujumbura, Bururi et
Ruyigi) en vue de la rentabilisation des investissements physiques réalisés (marais et bovins), et l’adoption d’une
approche bassins versants identique à celle du Programme d’Appui à l’Intensif ication et à la Valorisation Agricoles du
Burundi (PAIVA-B) et du Programme de Développement des Filières (PRODEFI) en s’appuyant sur les f inancements disponibles au
niveau du prêt de l’OFID et du don du FBSA et du reliquat du f inancement du FIDA.
7. L’exécution de la composante «Gouvernance locale» se déroule de façon globalement convenable: (i) la sous
composante développement communautaire mène les activités de renforcement des capacités des relais collinaires comme prévu
et les associations d’usagers des marais (AUM) sont en place au niveau des six marais aménagés/réhabil ités. Les comités
d’usagers de l’eau ainsi que les régies communales de l’eau (RCE) existent. (ii) La sous composante «appui légal» s’appuie
sur des auxiliaires constitués de para-juristes opérationnels sur les collines et assurant, avec l’appui des juges, des
séances d’écoute, de médiation et d’orientation. (i i i) Dans la sous composante «régénération des moyens d’existence des
femmes», les femmes sont parties prenantes des institutions de parajuristes, interviennent comme auxil iaires de santé
communautaire et constituent les animatrices auxiliaires efficaces des groupes des activités génératrices de revenus (AGR)
qui sont opérationnels dans les trois provinces, même si les premiers crédits ne sont pas encore l ibérés à Ruyigi (la
convention avec TWITEZIMBERE n’est pas encore signée pour cette province).
8. La composante «Réhabil itation et développement de l’agriculture» a en général enregistré des progrès. Les plants
de palmier à huile commencent à produire, les effets de la distribution des boutures de manioc résistantes à la mosaïque
et du repeuplement du cheptel bovin se manifestent déjà. Grâce aux Comités de Développement Communautaire (CDC), la chaine
de solidarité communautaire animale (CSC) est bien fonctionnelle en dehors des zones de concentration. L’alimentation du
bétail se diversifie dans les zones de concentration par la diffusion de légumineuses. Le taux d’adoption du SRI augmente
sans cesse. Malgré la coexistence d’approches divergentes avec d’autres partenaires et la réticence des exploitants non
ciblés comme futurs bénéficiaires d’animaux, l’aménagement des bassins versants se poursuit. L’encadrement s’est beaucoup
amélioré grâce au recrutement par le Programme des techniciens agronomes.
9. Concernant la composante «Réhabilitation et développement des infrastructures rurales», si les deux volets Pistes
et les adductions d’eau potable aménagées (AEPA) ont bien exécuté leur programme d’activités, avec des qualités de travaux
appréciables, la f inalisation du volet réhabilitation de marais est en retard. La Mission a noté une forte motivation des
cadres responsables des infrastructures, mais considérant le volume restant à réaliser pour les 18 derniers mois, elle
recommande fortement au Programme d’accélérer encore son rythme d’exécution, en augmentant les ressources par le recours à
des appuis externes pour les contrôles et surveil lances de travaux, à travers une assistance technique locale sur base de
recrutement temporaire et dont la durée correspondrait au délai d’exécution des études et/ou travaux.
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10. Bien qu’on enregistre des retards dans la réhabil itation/construction des centres de santé (CDS) et hôpitaux, la
composante «santé et nutrit ion» continue à enregistrer des progrès particulièrement en ce qui concerne le renforcement de
la participation communautaire. En effet, t ous les centres de santé de la province sanitaire de Bujumbura appuyés par le
Programme disposent de comité de santé et de comité de gestion qui sont fonctionnels. Par ailleurs, une amélioration de
la disponibil i té des médicaments s’observe dans tous les centres de santé depuis la dernière mission de supervision. Les
activités de sensibil isation sur la nutrit ion sont réalisées dans le cadre de l’éducation pour la santé avec une
programmation hebdomadaire au niveau des 39 CDS à contrat principal.
11. Au 29 février 2012, le montant total des décaissements du Projet se chiffre à 24,310 mill ions USD pour un budget
prévisionnel total de 37,669 mill ions USD, soit un taux de décaissement total de 65%. Pour le prêt FIDA, le décaissement
s'élève à 15,047 mill ions USD, soit un taux de décaissement de 89% (y compris les allocations autorisées); le Don FBSA
est consommé à hauteur de 2,839 millions USD, soit un taux de décaissement de 45%, le prêt de l’OFID est décaissé à
hauteur de 3,578 mill ions USD, soit un taux de décaissement de 36%, la contrepartie du GdB présente un taux de
réalisation de 49% (1,183 mill ion USD). Le f inancement du PAM a été décaissé à hauteur de 0,328 mill ion USD soit un taux
de décaissement de 27% par rapport aux prévisions init iales. Les apports des bénéficiaires présentent un décaissement
total de 1,078 millions USD représentant 131% des contributions prévues.
12. Les faibles taux de réalisation f inancière de l’OFID et du FBSA impliquent la nécessité de mettre en œuvre une
grande partie des activités f inancées par ces deux bailleurs pour la période restante d’exécution du Programme. Une
planification rigoureuse est ainsi recommandée pour s’assurer de la réalisation des activités avant l’achèvement du
Programme.
13. Au vu des retards enregistrés dans le décaissement des fonds FBSA et OFID, la dernière mission de supervision
avait recommandé que les dates d’achèvement et de clôture du Programme soient respectivement reportées au 31 décembre 2013
et au 30 juin 2014. Toutefois, le GdB n’a pas encore adressé à ses partenaires f inanciers une requête pour les
amendements des accords de f inancement incluant une proposition de réallocation des fonds FIDA, FBSA et OFID. Cette
requête s’avère très urgente au vu de la courte période restante d’exécution du Programme avant la date init iale
d’achèvement du Programme.
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(sexe, âge, statut d’exploitant, propriétaire ou locataire, statut matrimonial); (ii) la planif ication stratégique n’a pas
permis de déboucher sur une perspective d’accès au marché. La recommandation de la dernière supervision (avril 2011)
«préparer dès à présent les producteurs en coopératives de commercialisation pour la prise en charge de la phase post
récolte sur les marais» reste actuelle.
16. La mission constate que l’ONG ACORD n’est pas outil lée pour intervenir efficacement dans la sphère post récolte.
Elle recommande (i) que dans tous les marais (aménagés ou non encore aménagés), l’exercice de précision des profils soit
mené par ACORD de façon à établir une véritable situation de référence sur les exploitants (propriétaire ou locataire,
âge, sexe, statut matrimonial etc.); (i i) que des discussions soient menées avec la Confédération des associations des
producteurs agricoles pour le Développement (CAPAD), organisation fédérative nationale de coopératives de producteurs, pour
explorer les conditions de collaboration sur les maillons post récolte de la f i l ière riz et (i i i) que dans les nouveaux
marais, la réflexion stratégique des producteurs soit menée en accord avec CAPAD si cette organisation des producteurs
(OP) fédérative est retenue pour la sphère post récolte.
17. Régies communales de l ’eau (RCE). Une réglementation du secteur est progressivement mise en place depuis
1990 avec la publication d’une note d’instruction définissant l’organisation du secteur de l’eau dans les communes,
précisant le fonctionnement de la régie communale de l’eau, la création et l’organisation du comité communal des usagers,
le suivi de l’organisation du secteur par les gouverneurs provinciaux. Par la suite, les statuts des RCE ont été élaborés
et actuellement le GdB s’achemine vers la délégation du service public de gestion de l’eau potable aux RCE constituées en
association sans but lucratif (ASBL). Selon ses statuts, la régie est ouverte «à toute personne physique ou morale qui
participe à sa création ou tout bénéficiaire des services rendus par les infrastructures d’approvisionnement en eau de la
commune, à tous les résidents de la commune, ainsi qu’à toute autre personne physique qui s’intéresse au développement de
la commune et à son alimentation en eau».
18. La Mission constate (i) que dans les faits la RCE est une organisation faîtière, dont les principaux membres sont
les usagers des bornes fontaines et des sources aménagées (i i) que ce sont des comités de points d’eau (CPE) forts et
organisés qui induisent une RCE forte sur le plan organisationnel et f inancier (ii i) que la formation des CPE relève des
RCE qui ne sont pas outil lées pour ce faire autant sur le plan technique que f inancier.
19. Face à la diversité des intervenants, la Mission recommande de mieux définir dans les Règlements d’Ordre Intérieur
(ROI), les rôles et responsabil ités des CPE dans la RCE, en termes de cotisations, de contrôle et de représentation, afin
que leur représentativité dans les RCE soit plus effective.
20. Comités de maintenance des pistes. Ces infrastructures sont essentielles dans l’accès des produits ruraux
aux marchés. Leur entretien/maintenance est donc stratégique et la structuration des comités de maintenance est
fondamentale pour leur durabilité.
21. La Mission constate que souvent les pistes traversent plusieurs communes et que les comités de surveil lance et de
maintenance ressortent de la responsabil ité des différentes communes. Elle recommande d’inscrire la réflexion dans une
logique intercommunale s’appuyant sur la complémentarité et la solidarité entre communes et de contribuer à l’élaboration
de textes f ixant leurs prérogatives, domaines de complémentarité et les modalités de gestion de la circulation (péage
etc.). L’exploitation des conclusions de l’atelier du 21/02/2012 sur la gestion des pistes devra permettre d’affiner la
réflexion et de préciser les recommandations dans le document technique.
22. Genre et développement communautaire. La Mission constate que la présence des femmes dans les CDC est
d’environ 25%. Dans les autres organes de prise de décision, les femmes constituent 19% dans les comités de santé
(COSA) et 28% dans les comités de gestion de l’eau (COGE). La Mission recommande de prévoir une formation en genre et
développement dans l’ensemble des structures communautaires pour que la participation des femmes dans les formations
soient reflétée dans les instances de prise de décision.
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été organisées pour 1 020 personnes dont 515 femmes, 61 séances de concours juridiques organisées pour les représentants
des communautés, 69 descentes effectuées par les juges des Tribunaux de Grande Instance, 159 personnes dont 129 femmes
assistées par des avocats et 369 vulnérables dont 290 femmes assistés f inancièrement pour un montant de 2 898 900 FBU,
990 para juristes dont 495 femmes identif iés et formés, 393 cas traités par les para juristes et 22 jeux concours
animés par les para juristes. D’une manière générale, l’ensemble des activités prévues dans le PTBA 2011 au t itre de
l’Appui légal ont été réalisées à l’exception de la distribution des l ivrets pour les parajuristes qui sont déjà
disponibles.
24. Concernant les parajuristes, l’ implication des différents segments de la communauté (jeunes, femmes autour des
Bashingantahe) dans la sensibil isation des communautés sur les lois et règlements en vigueur (dont la compréhension et
l’appropriation sont testées à travers l’organisation des séances de concours juridiques), dans l’organisation de séances
d’écoute, d’orientation et de médiation, est une des meilleures innovations du PTRPC. Les éléments de durabil ité de cette
structure dynamique, ouverte et engagée sont nets.
25. La Mission constate l’existence d’init iatives novatrices: des organisations de parajuristes naissent et les membres
ambitionnent de les mettre en réseau. La Mission recommande d’accompagner cette dynamique. Elle recommande aussi d’init ier
dès après la supervision, une mission de recueil de témoignages sur les parajuristes s’adressant aux différents acteurs
(populations coll inaires dans leur diversité incluant les Batwa, juridiction etc). Ce recueil de témoignages, constituera
un document de capitalisation à partir de paroles d’acteurs.
27. AGR. Les observations de la mission d’avril 2011, restent valables. WISE s.a a démarré ses activités dans la
province de Bujumbura. Les femmes interrogées sont satisfaites et l’augmentation de leurs capacités d’investissement dans
des activités à rotation rapide a déjà un impact appréciable: elles ont ouvert des comptes personnels avec des épargnes
hebdomadaires par femme de 5000 FBU au minm i um. Certaines en plus de cette épargne ont acheté du bétail. TWITEZIMBERE
microfinance compte des activités individuelles et des activités de groupes. Les choses semblent plus lentes à s’amorcer
en raison des activités dans lesquelles les bénéficiaires investissent (agriculture, élevage) et les modes de gestion des
activités f inancées (activités collectives dans de nombreux cas).
28. La Mission constate que de nombreux bénéficiaires de Bururi ne pouvaient répondre efficacement aux exigences de
remboursement : certains prélèvent sur le capital pour rembourser, d’autres puisent dans d’autres ressources ; cette
situation induit deux hypothèses, l’activité n’est pas rentable ou le mode d’amortissement du crédit n’est pas adéquat.
29. La Mission constate que les Batwa ne sont pas intégrés dans les groupes AGR. I l semblerait que les Batwa soient
réticents à participer aux groupes AGR et préfèreraient travail ler en leur sein. Cette situation pourrait s’expliquer par
leur forte marginalisation. Le Programme travail le à leur proposer dans un premier temps des activités de promotion
économique pour les accompagner à sortir progressivement de leur isolement.
30. La Mission (i) propose d’établir, en plus des données quantitatives recueill ies par les institutions de
microfinance (IMF), le suivi des i t inéraires de femmes bénéficiaires de crédit dans les trois provinces. Ces récits
d’itinéraires peuvent aussi constituer un excellent document de suivi qualitatif permettant d’enrichir les données
quantitatives ; (i i) elle recommande d’inciter les IMF à s’appuyer sur les structures de parajuristes en cas de besoins de
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médiation avec les bénéficiaires ; (i i i) elle incite le PTRPC à s’appuyer sur UNIPROBA (Union pour le progrès des Batwa)
pour définir des stratégies d’inclusion des Batwa dont la promotion économique durable serait une excellente innovation
pour le PTRPC.
31. Femmes leaders. L’ensemble des femmes leaders sont intégrées dans des structures communautaires leur permettant
de déployer tout leur potentiel. Elles sont parajuristes, agents de santé communautaire (ASC), etc. Dans ces cadres, elles
bénéficient de formations leur permettant d’être mieux à même de répondre aux soll icitations sur les coll ines. La Mission
constate que leur prise en charge dans des structures permet de renforcer leur autonomie d’action. La convention avec les
centres de développement familial (CDF) pour la prise en charge des femmes leaders ne se justif ie plus. Cependant, le CDF
de Bujumbura encadre encore les JOD jusqu’en décembre 2012. Pour l’année 2012, la Mission recommande de mettre f in aux
contrats des CDF de Bururi et Ruyigi au 30 juin 2012 et de reconduire le contrat du CDF de Bujumbura jusqu’au 31
décembre 2012.
32. Appui à la production des semences. Les prévisions de 2011 portaient sur la réhabil itation du réseau
d’irrigation du centre semencier de Kigarika, la formation des techniciens et groupements de 3 centres semenciers,
l’ installation d’un parc à bois de manioc et la distribution de plants de palmier à huile.
33. Le réseau d’irrigation de Kigarika a été réhabilité par le PAIVA-B et le PTRPC et une superficie de 20 ha est
sous irrigation mais sa mise en valeur ne semble pas rationnelle. 116 personnes4 de 3 centres semenciers de Ruzibazi, de
Gasibe et de Kigarika5 ont été formées sur la comptabil ité élémentaire et sur la f i l ière semencière. La Mission
recommande aux associations d’entretenir le réseau d’irrigation de Kigarika afin qu’il ne se détériore pas prématurément ;
et i i) gérer ce centre semencier dans une optique de rentabili té économique.
34. Avec l’appui du PTRPC, un groupement de 48 membres a installé à Kigarika un parc à bois de manioc résistant à la
mosaïque. Par ailleurs, 5 000 plants de palmier à huile ont été distribués à Kinyinya et à Gisuru6. Une association de
la commune Kinyinya produit et vend des plants de palmier à huile et possède une presse à huile moderne. Sur 26 ha
disponibles dans le marais de Nyamabuye, seuls 20 ha ont été emblavés en palmier à huile. La Mission recommande au PTRPC
d’acheter un mill ier de plants supplémentaires en vue de couvrir les 6 ha restants.
35. Vulgarisation du système de r iziculture intensive (SRI) et Champs Ecoles Fermiers (CEF ou
FFS). Le nombre d’adoptants du SRI est passé de 18 en 2010 A à 176 en 2011 A et les superficies sous SRI sont passées
de 3 à 56 ha. Les marais de Bugoma et de Rukaramu enregistrent les plus forts taux d’adoption (de 5 à 38 à Bugoma et de
7 à 64 à Rukaramu) tandis que les marais de Nyamabuye et de Gatakwa où la culture du riz est récente accusent les taux
les plus faibles (de 1 à 9, et de 1 à 13). Les augmentations de rendement obtenues grâce au SRI sont généralement plus
élevées dans les marais de la plaine de l’Imbo que dans les marais d’altitude: elles passent notamment de 4,27 T/ha à
10,24 T/ha (140 %) à Rukaramu, et 1,76 T à 3,37 T (91%) dans le marais de Sanzu.
36. Le bénéfice net moyen par ha généré par la pratique du SRI est également variable. Dans les marais de la commune
de Ruyigi, i l est de 572 313 FBU sans SRI et de 1 019 526 FBU avec SRI. Dans les marais de la commune de Mutimbuzi, i l
est de 990 413 FBU sans SRI et de 4 658 421 FBU avec SRI. Dans le marais de Gatakwa, une maladie non encore identif iée
4
116 personnes ont été formées dont 66 pour Ruzibazi, 14 pour Gasibe, 26 pour Kigarika et 10 membres des FFS de la Colline Bartye et du marais de
Sanzu à raison de 5 personnes par FFS. Il s’agit des présidents, les trésoriers et des membres des comités de gestion des groupements opérationnels sur
les 3 centres semenciers.
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Les 3 centres semenciers de Ruzibazi, Gasibe et Kigarika sont respectivement situés en Communes de Mukike (Province Bujumbura), Matana (Province
Bururi), et Ruyigi (Province Ruyigi). Ils comptent respectivement 33, 1 et 13 groupements.
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2 000 plants de palmier à huile ont été distribués sur les collines Kinyinya et Kigangabuko de la CommuneKinyinya et 3000 plants ont été
distribués dans la partie non irriguée du marais de Nyamabuyeet ses environs en communeGisuru. A Gisuru, seuls 20 ha sur 26 ha disponibles ont pu
être emblavés.
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a attaqué les plants de riz. La Mission recommande au PTRPC de i) poursuivre les visites d’échange internes afin de
démontrer aux riziculteurs hésitants la rentabil ité économique du SRI au moyen d’exemples concrets et i i) encourager la
diffusion des semences saines dans le marais de Gatakwa; et au MINAGRIE de faire des analyses de laboratoire afin de
déterminer la maladie et les traitements appropriés.
37. Sur un montant de 8 920 400 FBU prévu pour appuyer les FFS, 6 309 400 FBU ont été débloqués. 11 FFS7 comprenant
352 membres dont 180 femmes conduisent des essais sur les variétés, l’écartement, l’âge de repiquage, les sarclages et la
ferti l isation. Le PTRPC a formé sur le FFS neuf techniciens agronomes communaux, 10 techniciens agricoles du PTRPC des
communes de concentration et trois agronomes des trois centres semenciers.
38. Les résultats des essais des FFS ne sont pas très f iables dans la mesure où: i) certains essais sont conduits sur
de petites superficies et pendant une saison agricole; i i) les intrants appliqués dans des parcelles non séparées par des
diguettes migrent d’une parcelle à une autre ; et i i i) le nombre de répétit ions est souvent insuffisant pour chaque essai.
Les FFS rizicoles souhaitent l’appui du PTRPC pour s’approvisionner en engrais chimiques. Les activités des FFS et des
riziculteurs de Bugoma sont aussi entravées par l’accaparement par les périmètres de la Société Régionale de Développement
de l’Imbo (SRDI) de l’eau d’irrigation en provenance du barrage de Muzazi. La Mission recommande au PTRPC de: i) élaborer,
en concertation avec les autres projets, des f iches techniques en Kirundi indiquant l’ it inéraire ou le protocole à suivre
pour chaque thème; i i) former les comités de gestion des FFS et les facil itateurs sur cet i t inéraire technique; i i i)
appuyer les FFS à s’approvisionner en engrais chimique; et iv) examiner avec la Direction de la SRDI l’organisation à
mettre en place en vue de la bonne gestion de l’eau d’irrigation du barrage de Muzazi.
39. Aménagement des bassins versants (BV). L’aménagement des BV comporte des activités de production de
plants, de piquetage, de creusement des fossés anti-érosifs, de mise en place d’herbes f ixatrices et de plants
agroforestiers sur les courbes de niveau et des plants forestiers sur les coll ines dénudées.
40. Sur 856 301 plants produits au cours de la campagne 2010-2011, 782 378 plants (91,4%) dont 63,1% d’agro-
fourragers ont été distribués. 66 ha de micro-boisements ont été installés sur 14 sites communaux. Malgré que le PTRPC ne
rachète plus les plants, 636 193 plants sur 842 000 prévus (76%) ont été produits par 44 groupements dans des
pépinières communautaires au cours de la campagne 2011-2012. Le Programme a distribué 8 751 872 éclats de souche et
boutures dont 6 597 872 de trypsacum et 1 630 000 de banna-grass. 91 tr iangles à pente, 1 700 houes, 850 pioches et 850
pelles ainsi que 340 machettes ont été distribués sur 17 collines de concentration.
41. 1 367 ha de BV ont été protégés dans les communes de concentration. Sur une longueur piquetée de 2 191 Km, une
longueur de 417 km a été creusée et une longueur de 1 076 km a été végétalisée. La main d’œuvre de creusement des
fossés anti-érosifs sur les terrains inexploités est payée par le Programme tandis que les fermiers exécutent bénévolement
le même travail sur leurs propres exploitations. Les ménages non bénéficiaires de bovins sont réticents à protéger leurs
exploitations. La protection des BV du marais de Sanzu, situé en dehors des zones de concentration, n’a pas été prévue. De
plus, l’existence de différentes approches8 dans la même zone est contreproductive et désoriente les populations. I l
convient de noter que les fossés de ceinture aménagés autour des marais dans le cadre de la Facil ité Alimentaire f inancée
par l’UE et mise en œuvre par le PAIVA-B s’avèrent d’une très grande util i té. La Mission recommande au PTRPC de i)
sensibil iser la population pour qu’elle protège les terrains exploités en plantant au moins les herbes f ixatrices sur les
courbes de niveau, i i) protéger les BV du marais de Sanzu, i i i) plaider auprès de tous les intervenants en faveur de
l’harmonisation des approches de protection des BV, v) aménager à l’avenir des fossés de ceinture autour des marais
aménagés, et vi) instaurer la chaîne de solidarité communautaire au niveau des boutures de banna grass et des éclats de
souche de trypsacum.
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dont 9 FFSdans les marais à raison de 3 à Bugoma,1 à Rukaramu,1 à Gatakwa, 2 à Rugoma,1 à Sanzu, et 1 à Nyamabuyeet 2 sur collines à raison de
1 sur la colline Bartye et 1 sur la colline Kinwa.
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Contrairement au PTRPC, le Projet d’Appui à la Production Vivrière (APV) financé par le Royaumede Belgique à Ruyigi rémunère les travaux de
protection réalisés par les propriétaires dans leurs exploitations. Cependant le CPMen a discuté avec l’APV et la situation sera rapidement redressée.
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Rapport de supervision No. 01/2012
42. Protection de la réserve naturel le de la Rusizi. Après le lancement des appels d’offres pour la
construction de trois miradors9, en Juil let 2011, les travaux sont en bonne voie et devront être terminés en Avril 2012.
La mission a examiné les plans des ouvrages qui sont acceptables et a visité le chantier qui est à 30 % de réalisation.
A la demande de l’Institut national de l’Environnement et de la conservation de la nature (INECN), la f inalisation du
poste d’entrée a été remplacée par son électrif ication. Le PTRPC a déjà payé à la régie nationale de l’eau et de
l’électricité (REGIDESO) les frais de raccordement électrique. La réception des installations électriques a été prononcée.
43. Fonds de roulement engrais et stocks de houes. La vente des engrais et des houes recommandée par la
précédente mission de supervision a été réalisée. Sur 634,679 Tonnes d’engrais, 598,162 Tonnes ont été vendues. La vente se
poursuit. Sur 29.741 houes, 25.200 ont été vendues. La Mission recommande que les derniers stocks d’engrais estimés à
34,587 T soient prioritairement mis à la disposit ion des FFS et des riziculteurs. Le reste du stock de houes a été
distribué à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation (679 houes), du concours agricole (855 houes), des travaux
de lutte anti-érosive (1.400 houes), et de l’entretien du barrage de Nyengwe (20 houes). 32 houes étaient en mauvais état
et un manquant de 1 392 houes devra être justif ié.
Sous composante 2.2 : Appui au développement de l’élevage
44. Les prévisions du PTBA 2011 portaient sur la signature de la convention de collaboration avec le Projet d’Appui au
Secteur de l’Elevage (PARSE), le ciblage des bénéficiaires potentiels de bovins et leur validation, l’appui à la
construction des étables cimentées, la distribution des boutures et semences fourragères, l’ importation des bovins et
l’achat des kits d’accompagnement.
45. Convention de collaboration avec le PARSE. La mise en œuvre des activités d’élevage du PTRPC a été
déléguée au PARSE. Le suivi de ces activités nécessite d’être intensifié pendant la période de désengagement. La Mission
recommande au PTRPC de i) améliorer la mise en œuvre de la convention signée avec le PARSE, et i i) impliquer davantage
les Directions Provinciales de l’Agriculture et de l’Elevage (DPAE) dans le suivi de la chaîne de solidarité communautaire
(CSC) animale.
46. Ciblage. Le ciblage des 462 premiers futurs bénéficiaires de bovins a été validé. La préparation des futurs
bénéficiaires est insuffisante en Province de Ruyigi (36/347 personnes ciblées). Le PTRPC a organisé à l’ intention des
futurs bénéficiaires des Provinces Bujumbura et Ruyigi une visite d’échanges en Commune de Songa (province Bururi).
47. Etables. En vue de la construction d’étables cimentées, le Programme a octroyé 6 sacs de ciment à chacun des
futurs bénéficiaires de bovins. Ces derniers n’ont pas été informés de l’obligation de rembourser le ciment. Sans ce
remboursement, les futurs bénéficiaires de bovins issus de la CSC ne seraient pas capables de cimenter les étables. La
Mission recommande au PTRPC de: i) demander aux futurs bénéficiaires de bovins de rembourser le ciment suivant les
modalités à préciser, i i) inclure cette disposition dans les prochains contrats, et i i i) respecter rigoureusement les
caractéristiques génétiques des génisses à importer (au minm i um ¾ fr isonne) et vulgariser à grande échelle les
légumineuses afin d’améliorer l’alimentation du bétail qui produira ainsi une quantité de lait plus importante dont la
vente facil itera le remboursement du ciment.
48. Cultures fourragères. Le PTRPC a également diffusé 2 193 900 boutures fourragères dont 72,7% pour la seule
Province de Ruyigi. Par ailleurs, des semences de légumineuses fourragères dont 70 kg de lab lab et 150 kg de Mucuna ont
été distribuées.
49. Importat ion de bovins. 462 bovins dont 436 génisses devaient être importés en 2011. L’attributaire du marché
est en train de se désister à cause des exigences techniques diff iciles à remplir (100% de génisses gestantes et
pesant 350kg) et en cours de révision au niveau du MINAGRIE. Le retard prononcé qu’accuse la l ivraison des bovins
entraine une certaine impatience perceptible au niveau des futurs bénéficiaires. La Mission recommande au PTRPC d’importer
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Poste d’observation.
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la totalité des 781 bovins prévus avant la f in de 2012 afin de disposer d’au moins une année pour accompagner les
acquéreurs de ces bovins.
50. CSC animale. 682 bovins ont été antérieurement diffusés. 308 bovins dont 201 femelles et 107 mâles, issus de la
CSC, ont été également diffusés. La Mission note que l’évolution de la CSC animale (bovine, caprine et porcine) en dehors
des zones de concentration est satisfaisante. Le processus d’acquisit ion des produits vétérinaires, des aliments concentrés
et des blocs à lécher est en cours. Toutefois, à Ruyigi surtout, des génisses ne rentrent plus en chaleur après avoir
connu des chaleurs à plusieurs reprises sans être sail l ies ou inséminées. La Mission recommande au PTRPC et aux DPAE de
i) identif ier tous les cas suspects et de les faire examiner par des spécialistes, et i i) pratiquer l’ insémination
artif icielle à grande échelle.
51. Activités 2012-2013. La réhabilitation du magasin de stockage de Ruzibazi, la création de 55 FFS marais-
coll ines et semences, de 17 FFS élevage, l’achat de 1000 plants de palmier à huile, l’appui à la construction de 319
étables, la commande de 781 bovins et des kits d’accompagnement, la multiplication des cultures fourragères sur 17 ha, la
production de 1.320.000 plants agro-fourragers et forestiers, l’achat de 5 000 éclats de souche et boutures d’herbes
f ixatrices, la protection de 1 750 ha de BV des marais aménagés et les différentes formations et visites d’échange en vue
de la pérennisation des acquis constituent les principales activités à réaliser par la composante en 2012 et 2013.
Composante 3 : Réhabilitation et développement des infrastructures rurales
53. La mise en œuvre de cette sous-composante est en retard par rapport au programme prévu. Les principales causes
sont : l’ insuffisance de ressources humaines et des imprévus au niveau de la passation des marchés (étude et travaux),
après la révision du PTBA.
54. Marais de Nyengwe. Des études complémentaires ont été réalisées après la crue de mars 2011 qui a détruit une
grande partie de la digue, le début du canal primaire suivi du dessableur, mais les solutions proposées par l’étude
n’assurent pas une bonne protection du marais et un fonctionnement effectif du réseau. Après une visite d’étude sur le
terrain, une discussion avec la Coordination et l’équipe technique du Projet a permis de définir des solutions
d’aménagements complémentaires qui paraissent plus solides et pérennes. La mission recommande au Projet de lancer dans les
meilleurs délais les levés topographiques complémentaires, le dimensionnement et les estimations de ce schéma afin de
lancer rapidement l’appel d’offres en vue de terminer les travaux avant octobre 2012 (avant le début de la saison de
pluie).
55. Travaux d’achèvement du Marais de Rukaramu. La f inalisation des travaux sur ce marais n’a pu être
terminée en 2011, suite au désistement de l’entreprise adjudicataire et le report du début des travaux par l’entreprise
ENECO (second de l’appel d’offres) pour permettre la culture du riz. Ainsi l’entreprise a démarré les travaux en Septembre
2011, après la récolte. Le taux d’exécution de ces travaux, est de 30 % au 31/12/11 et le chantier est en arrêt jusqu'à
la f in de la saison de pluies. Quant au problème de drainage de la zone tampon, i l ne peut être résolu efficacement ni
durablement que dans le cadre d’une réhabilitation globale du périmètre de la Société Régionale de Développement de l’Imbo
(SRDI), aussi la Mission recommande au Projet de ne pas investir dans ce cas localisé. Pour permettre l’accès au chantier
par l’équipe de supervision du PTRPC, la Mission recommande de mettre en place un ouvrage d’évacuation des eaux du drain.
56. Etudes des Marais de Kamiranzovu et de Gatakwa. Au terme de l’appel d’offres lancé le 26/10/11, les
études d’avant-projet détail lé du Marais de Kamiranzovu ont été attribuées au BE SEARIT qui a commencé les levés
topographiques au moment de la Mission. Pour le Marais de Gatakwa, l’appel d’offres a été infructueux. Le Projet a mis en
attente sa relance dans la mesure où sa faisabil ité dépend du fonctionnement du barrage de Nyengwe, qui doit encore faire
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l’objet d’études et travaux complémentaires. Toutefois, la Mission recommande que soit relancée rapidement l’étude du marais
de Gatakwa, ainsi que celle de l’aménagement de la partie amont non aménagée de la palmeraie de Nyengwe.
57. Constatant l’ insuffisance de ressources humaines au niveau de l’équipe technique chargée des infrastructures, la
Mission recommande au Projet de recruter, pour la durée des travaux, des assistants techniques nationaux tels qu’un
ingénieur pour le contrôle des travaux de Nyengwe, de Kamiranzovu et de Gatakwa et qui sera assisté de 2 techniciens de
surveil lance.
58. Autres activités. En collaboration avec l’équipe de la ’’sous composante développement communautaire’’, une
première série de formations a été dispensée aux usagers des marais (AUM) de Nyengwe, Bugoma, Rukaramu, Nyamabuye et Sanzu
sur la gestion de l’eau et la maintenance des ouvrages. Les manuels de Gestion et d’entretien des marais devront être la
base des formations des AUM sur la gestion du réseau, aussi la Mission recommande au Projet d’accélérer l’élaboration de
ces manuels, en concertation avec les autres projets et le FIDA, qui devront être traduits en Kirundi, et de réaliser
d’autres séries de formations sur l’uti l isation de ces manuels. Au vu du niveau de maturation des AUM, bien que la Mission
ait noté un certain progrès au niveau de la contribution à la redevance, des actions de renforcement des AUM sont encore
nécessaires (ROI et son application, planification des travaux de maintenance et d’entretien, …).
60. Travaux de Réhabil i tat ion de 55 km de pistes rurales. Les travaux de réhabilitation des pistes
Ngarama-Ndago et Ruhororo-Ruzibazi ont été réceptionnés respectivement le 12/07/11 et le 08/11/11. La mission rappelle au
Projet que les avenants qui peuvent être accordés aux bureaux de surveil lance des travaux routiers ne peuvent dépasser
20% du marché init ial. Les travaux sur l’axe Gakungwe-Mutambu, lancés le 02/11/11 pour un délai de 07 mois, accusent un
retard important. Malgré un prolongement de 6 mois suivi d’une première mise en demeure, les progrès réalisés par
l’Entreprise EBENES demeurent faibles, aussi la Mission recommande au Projet d’adresser une seconde mise en demeure
précédant la résil iation du marché EBENES et par la suite entamer rapidement une négociation avec l’adjudicataire suivant,
sur la base des travaux restant à faire, afin de ne pas perdre plus de temps. La Mission a visité le chantier des
travaux de réhabilitation de la piste Cunda-Kiyagayaga qui sont à un taux d’avancement de 30% et a apprécié le bon
encadrement des travaux de terrassement et de déroctage en haute intensité de main-d’œuvre par l’Entreprise BETRACO à
deux mois du début de travaux.
61. Après les appels d’offres, les études de 5 nouvelles pistes sont en cours d’évaluation par le Projet, i l s’agit des
axes: Mutumba-Muhuta-Rutongo (35 km), Magara-Bugarama (11,6 km), Kivoga-Martyazo-Mubimbi (19,2 km), Nyemanga-Gasanda (4,85 km)
et Muriza-Mugege (11,6 km). La Mission a examiné un échantil lon de ces rapports et a communiqué au PTRPC ses observations
en vue de les améliorer. En particulier, la Mission recommande au Programme de renforcer les points noirs, localisés au
niveau des tronçons en pente, en prévoyant, en sus des fossés en maçonnerie, une surlargeur et une épaisseur suffisante de
la couche de roulement en MS10, afin de réduire au maximum l’ infi l tration et l’érosion. Considérant les charges de travail
de l’équipe chargée du volet infrastructure, autant pour les travaux des pistes à venir que pour la réhabilitation des 5
ponts, la Mission recommande au Projet de recourir à une assistance technique locale par le biais d’un ingénieur de
contrôle par Province ainsi que d’un technicien de surveillance par chantier, et ce pour la durée des travaux. Les
réunions de chantiers, qui devront impliquer l’OdR, seront fréquentes afin de maitriser les éventuelles dérives, étant
entendu que le Projet ne dispose plus que de 18 mois pour f inir tous les travaux actuels et à venir.
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Matériaux sélectionnés (graveleux à graves)
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62. Mesures de pérennisation des acquis. Concernant les structures de gestion communale, la mission félicite le
Programme pour son init iative d’avoir organisé un atelier de réflexions sur la pérennisation de ces infrastructures le
21/01/12 et qui a vu la participation de hauts responsables du Ministère en charge de la décentralisation, des
responsables provinciaux/communaux, des autres chefs de projets FIDA au Burundi et d’autres partenaires techniques et
f inanciers impliqués dans la réhabil itation/construction des pistes rurales. I l est ressorti de cet atelier que les
Communes entameront déjà la mise en place des Régies Communales des Pistes (RCP), en attendant que les responsables
ministériels interviennent pour que le texte y afférent soit diffusé et approuvé par les différentes instances de
décision. La Mission recommande au projet d’accélérer l’élaboration du Manuel de gestion des pistes en terre, en
concertation avec les autres projets et le FIDA, afin de former les associations d’usagers des pistes (AUP) sur ses rôles,
responsabilités et travaux à faire et de préparer la l iste et caractéristiques des matériels dont seront dotées les RCP
et leurs brigades routières.
64. Les prévisions du PTBA 2011 pour ce volet ont été réalisées à presque 100%, avec des délais d’exécution maximum
de 5 mois et ont permis d’alimenter en eau potable près de 4 576 ménages dans les 3 provinces précitées. Les formations
et sensibil isations planifiées ont été effectuées. La contribution des bénéficiaires a atteint 132,9 mill ions de FBu et
ont concerné particulièrement l’aménagement de sources de captage. Pour ces derniers ouvrages, la Mission recommande
d’aménager l’exutoire des bacs à lessive. Les 1100 dalles San plats ont permis de construire autant de latrines
familiales. Les vélos étaient en cours de distribution pour les fontainiers formés, au passage de la Mission. La Mission
félicite le PTRPC pour cette performance, la qualité des ouvrages et apprécie ses bonnes relations avec les partenaires
tels que la DGHER et la Croix rouge. La Mission a néanmoins conclu à une certaine faiblesse encore des structures de
gestion et réitère ses appréhensions quant à la durabilité de ces investissements si les Régies communales de l’eau, les
comités de points d’eau ne sont pas autonomes et aptes à assurer eux-mêmes la gestion et la maintenance des AEPG. Les
protections au niveau des bassins immédiats des sources de captage sont visibles sur certains points d’eau, mais
nécessitent encore d’être étendues en surface et renforcées par des sensibil isations continues par l’ONG ACORD. Enfin, la
Mission a noté que les communautés Batwa seront dotées de latrines familiales, elle réitère au PTRPC de les doter aussi
de plus de points d’eau.
65. Réhabil i tat ion/construction des formations sanitaires. Dans le PTBA 2011 révisé, i l était prévu: des
études pour la construction et la réhabilitation de 11 centres de santé (CDS), de 2 hôpitaux; des travaux de
réhabil itation des 6 CDS ainsi que la construction d’un poste de soins et d’un bureau Provincial de santé. Seule la
Province de Bujumbura rurale est concernée par cette composante, sur f inancement FBSA.
66. Six des 11 études de construction/réhabil itation de CDS ont été exécutées en régie par le Programme, les dossiers
d’appel d’offres (DAO) ont été lancés au cours du mois d’Avril 2011; les études des cinq autres CDS ont été confiées à
des bureaux d’études (BE) ainsi que l’élaboration des DAO correspondants. Ces dossiers d’études techniques sont en cours
d’analyse par les services techniques du PTRPC. Deux CDS sur six ont été construits, i l s’agit de ceux de Mutambu et
Nyaruhongoka, tandis que les travaux de réhabil itation de Martyazo sont à 30% d’avancement. Le CDS de Nyaruhongoka a été
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Participatory Hygienic And Sanitation Transformation.
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bien construit, pour la viabil isation de cette infrastructure, la Mission recommande des études et travaux complémentaires
pour la dérivation partielle et agrandissement manuel du l i t du petit cours d’eau, qui inonde le CDS pendant les saisons
de pluie. Après comparaison de différentes options pour le CDS de Martyazo, la Mission recommande de retenir l’hypothèse
de reconstruction du bloc ambulatoire, ainsi que le Home des infirmiers et le logement du Chef de Centre, considérant que
l’avenant pour réaliser les compléments de travaux est inférieur à 20 %, mais sous réserve de la disponibil ité de fonds
sur la catégorie ’’Réhabilitation’’ du f inancement. Auquel cas, la négociation avec l’Entreprise ECOTRAE devrait être
entamée le plus rapidement possible.
67. Les terres, provenant des déblais sur lesquelles est construite une partie de la clôture et le long du bloc soins
ambulatoires du centre de santé de Mutambu, présentent de très sérieux risques d’affaissement de terrain du fait de la
forte érosion. Elle recommande de prendre de toute urgence des mesures nécessaires pour stabil iser la clôture. Elle
recommande aussi de compléter la fonctionnalité du centre de santé (i) en construisant une fosse destinée à l’élimination
des déchets d’accouchement (fosse à placenta) et (i i) en installant une deuxième porte à l’entrée des blocs hébergement et
maternité pour facil iter l’accès des ambulances lors des transferts de malades.
68. La proposition d’attribution de l’exécution des travaux de réhabil itation de Muyira a été rejetée par la Direction
Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP) et l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) pour des
problèmes l iés à la non conformité au DAO. La mission recommande au Programme de recourir aux mécanismes légaux rapides
pour rattraper les retards entraînés par la relance de cet appel d’offres. Quant aux hôpitaux à réhabiliter, la Mission a
examiné les projets de réhabilitation et appuie en particulier l’option de construction d’un bâtiment à un étage pour
pallier au manque d’espace sur Rushubi.
69. Les réalisations de cette sous-composante sont environ de 30%, cette faible performance est en partie due à des
problèmes de: (i) manque de ressources humaines pour les infrastructures, (i i) de retard de décaissement et (i i i) de
problèmes de passation de marché. Le Programme a des diff icultés à respecter le planning prévisionnel du PTBA, en partie
du fait que les fonds ne sont pas disponibles à temps, aussi la Mission recommande au FIDA/FBSA de trouver les voies et
moyens pour accélérer le décaissement du fonds FBSA. Les charges de travail de l’équipe infrastructure sont telles qu’elle
n’arrive pas à superviser tous les travaux, la Mission recommande au PTRPC de faire recours ponctuellement (durée de
l’étude ou des travaux) à de l’assistance technique nationale par le biais de recrutement de consultants ou Bureaux
d’études, et de techniciens expérimentés en bâtiment pour la surveil lance des chantiers. Enfin, i l est recommandé que les
délais de passation des marchés soient réduits afin d’optimiser la gestion des 18 mois restants pour exécuter les
derniers travaux d’infrastructures du PTRPC.
70. Renforcement de la part icipation communautaire. Les activités réalisées au cours de l’année 2011 incluent
la formation de 50 prestataires de soins dont 17 femmes (responsables des CDS, des superviseurs du Bureau Provincial de
Santé (BPS) et des Bureaux des Districts Sanitaires (BDS), des gestionnaires des pharmacies des formations sanitaires
(FOSA)) sur la gestion des médicaments et la formation de 49 personnes dont 16 femmes (prestataires de soins et
superviseurs du BPS et des BDS) sur la prise en charge du Diabète et de l’Hypertension artérielle, la formation de 53
personnes dont 20 femmes (infirmiers t itulaires des FOSA publiques et agréées et les membres des équipes cadres des
Districts Sanitaires (DS) et du BPS de Bujumbura) sur le nouveau manuel des procédures dans le cadre du f inancement basé
sur la performance, la formation de 49 personnes dont 14 femmes(des prestataires du BPS/BDS et des formations sanitaires
publiques) sur la prise en charge correcte du Diabète et de l’hypertension artérielle, la formation de 412 agents de
santé communautaire dont 139 femmes et 273 hommes et de 206 femmes leaders sur le diagnostic communautaire, la référence
des maladies chroniques (le diabète et l’hypertension artérielle) et sur le VIH/Sida et sur la prophylaxie transmission
mère-enfant (PTME), ainsi que la formation de 95 personnes dont 40 femmes (des prestataires de soins des centres de santé
publics et agrées, des techniciens de promotion de santé (TPS), des hôpitaux de district et des superviseurs du BPS et
des districts sanitaires) sur la prise en charge globale du VIH/Sida et sur la PTME. Les comités de gestion (COGE) ont
été formés en comptabil ité et en gestion communautaire des FOSA en collaboration avec la sous composante Développement
communautaire. Les COSA n’ont pas reçu de formations faute de f inancement. Les formations prévues sont reportées en 2012.
71. La Mission constate que les activités de renforcement de la participation communautaire sont réalisées comme prévu
et de façon novatrice. Les femmes leaders sont intégrées dans les structures des agents de santé communautaire (ASC) et
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bénéficient des formations et supervisions destinées aux auxil iaires de santé communautaire. Leurs prestations sont très
bien appréciées par les populations.
72. La Mission constate que certaines activités prévues au PTBA 2011 n’ont pas été réalisées à cause du non
décaissement des fonds. I l s’agit du paiement des factures des centres de santé dans le cadre du f inancement basé sur la
performance et de l’achat des équipements des relais communautaires.
73. Tous les CDS sont équipés en matériel de dépistage de la malnutrit ion à l’exception de deux CDS de Mutambu et
Nyaruhongoka qui seront équipés en 2012. Les activités de formation prévues en 2011 (42 prestataires de soins, 412 ASC
dont 139 femmes, 206 femmes leaders et 15 TPS) ont été réalisées. Au niveau de la sensibil isation sur la malnutrit ion,
sur 524 247 cas de consultations pédiatriques en 2011, 3 620 présentaient une malnutrit ion globale tous cas confondus (de
0 à 5 ans). La Mission constate que les activités de formation de cette sous composante ont été réalisées dans le cadre
de la synergie des interventions par l’ONG i tal ienne GVC dans la province de Bujumbura.
Gestion administrative
74. Gestion du personnel. Au cours de l’année 2011, le Programme a enregistré le départ 12 du Contrôleur f inancier,
du Chargé de la passation des marchés et des services généraux, et du Chef de l’Antenne Provinciale de Bururi qui ont été
remplacés en août/septembre 2012. L’UCP n’a pas jugé opportun de remplacer le Chargé des activités génératrices de revenus
(AGR) qui a démissionné en octobre 2011. Ceci se justif ie par le volume réduit des AGR et la présence des IMF
partenaires du Programme qui assurent le suivi et la supervision de ces activités. En conformité avec les recommandations
de la dernière mission de supervision, la Mission note avec satisfaction que les termes de référence (TDR) du personnel
ont été actualisés et que les contrats du personnel ont été alignés aux dispositions du nouveau règlement d’ordre
intérieur (ROI) entré en vigueur le 14 juil let 2011. Elle attire cependant l’attention de l’UCP que le mouvement de
notation du personnel doit se terminer au plus tard le 15 décembre de chaque année (article 85 du ROI) et que les
bulletins de notation doivent être transmis aux travail leurs au plus tard le 30 décembre (article 86 du ROI). La Mission
recommande d’accélérer et clôturer le mouvement de notation du personnel pour l’exercice 2011 au plus tard le 31 mars
2012 et de se conformer aux dispositions du ROI relatives à l’évaluation des performances du personnel pour les années
ultérieures.
75. Gestion du charroi. Malgré les efforts du Programme pour comprimer les dépenses de fonctionnement en général
et la consommation du carburant en particulier, la Mission note des dépassements importants des montants prévus dans le
PTBA 2011 pour le fonctionnement des véhicules, particulièrement pour les véhicules des antennes provinciales, les
véhicules des CDF Bujumbura et Bururi, et les motos des techniciens agricoles de l’Antenne Provinciale du Programme (APP)
Bujumbura qui enregistrent des coûts annuels moyens par véhicule/moto estimés respectivement à 12 026 034 FBU, 9 679 372
FBU et 1 819 674 FBU, soit des dépassements respectifs de 42%, 28% et 45%. L’attention de l’UCP est attirée pour
assurer une meilleure maîtrise de ces coûts dans le cadre de la mise en œuvre du PTBA 2012.
76. Les données fournies par l’UCP indiquent que les véhicules achetés par le Programme comprennent une jeep affectée
au Coordonnateur du Programme, 31 pick up13, et une ambulance affectée au district sanitaire de Kabezi. L’affectation
actuelle des pick up se présente comme suit: i) huit (8) pick up pour l’UCP, six (6) pour les antennes provinciales
servant également pour les déplacements des CDF et des cadres de l’Appui légal, trois (3) cédés au PARSE pour être
distribués aux DPAE des provinces d’intervention du PTRPC, trois (3) pour le Département du Génie Rural (DGR), le BPS,
l’OdR et la DGHER. Sur les 10 restants, six (6) ont été vendus, un (1) sera cédé au Ministère de la Solidarité, sur
demande du Ministère de tutelle, pour être affecté au CDF de Bururi. I l resterait ainsi trois (3) pick up incluant le
véhicule déclassé qui devraient être vendus dans l’ immédiat suivant l’expertise technique qui a f ixé le prix plancher.
12
Départ occasionné par l’obtention d’emplois mieux rémunérés (promotions et international).
13
1 pick up initialement affecté au département du génie rural a été déclassé et l’assurance a remboursé un montant de 15,9 millions FBUen 2010.
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Rapport de supervision No. 01/2012
Avec l’achèvement des activités des CDF et d’Appui légal en décembre 2012, trois (3) pick up affectés aux APP devront
également être vendus. Le DGR prend en charge les frais de fonctionnement (assurance, carburant, et maintenance) du
véhicule qui lui a été cédé. I l en sera de même pour le PARSE et le Ministère de la Solidarité. Les documents de cession
de ces véhicules devront préciser que les véhicules restent la propriété du Programme jusqu’à sa clôture. Dans la
perspective du désengagement du Programme, i l est recommandé que les frais de fonctionnement des quatre pick up affectés
au BPS et aux trois BDS soient pris en charge par les services concernés à partir de l’année 2013.
77. Le Programme a acheté 123 motos dont une (1) moto volée au CDF Burambi14. Sur les 122 motos disponibles, 27 sont
affectées aux agents impliqués dans les activités prévues pour la 2ème période d’exécution du PTRPC dont neuf (9) pour les
techniciens agricoles, 10 pour les CDF qui accompagnent la mise en œuvre des AGR, et 18 pour les agents de crédit
actifs dans les provinces de Bujumbura, Bururi et Ruyigi. Sur les 95 motos restantes, 42 seront cédées au PARSE qui les
distribuera aux agronomes et vétérinaires communaux, et aux inséminateurs provinciaux des zones d’intervention du PTRPC,
six (6) seront cédées au Ministère de la Solidarité. I l resterait ainsi 37 motos en stock à vendre. Etant donné que
l’expertise technique de ces motos est déjà faite, la Mission recommande de les vendre avant le 31 mai 2012.
Suivi/évaluation
78. Système de suivi et évaluation (SSE). Les progrès enregistrés par le SSE du PTRPC depuis la dernière
mission de supervision portent sur l’exploitation du logiciel Epi info après la formation en mars 2011, avec l’appui d’un
consultant, de l’équipe de suivi-évaluation (S/E), des chefs de composante, des antennes provinciales du PTRPC et du Plan
sur le remplissage des f iches de collecte des données et la saisie des données dans le logiciel Epi info. Ceci a permis
de produire à temps les rapports périodiques du Programme et d’améliorer significativement leur qualité.
79. Antennes provinciales du Ministère du Plan. Après les formations dispensées par le Programme aux antennes
du Ministère du Plan dans le S/E des activités du PTRPC, les Responsables de ces antennes sont effectivement impliqués
dans le suivi des activités du Programme dans leurs provinces respectives en étroite collaboration avec les chefs
d’antennes provinciales. La Mission note par ailleurs que les rapports périodiques (mensuels, trimestriels, et annuels) des
antennes provinciales du Ministère du Plan sont produits à temps et que le paiement de leurs indemnités est conditionné
par la production de ces rapports.
80. Indicateurs SYGRI (RIMS). La Mission note la régularité du Programme dans la transmission au FIDA des
rapports sur les indicateurs SYGRI15. Le rapport sur les indicateurs de 1er niveau retenus pour l’année 2011 et le rapport
sur les indicateurs de 2ème niveau actualisés en fonction de l’évolution de l’exécution des activités après la RMP sont en
cours de f inalisation et seront transmis au FIDA avant le 31 mars 2012.
81. Rapportage. La réunion de concertation des Responsables du SE (RSE) du 20 juin 2011 a permis aux
programmes/projets FIDA de s’accorder sur un canevas harmonisé de rapports périodiques d’activités. Ce canevas est reflété
dans le rapport du premier semestre et le rapport annuel 2011 du PTRPC. I l convient également de noter que les
partenaires techniques (PT) du Programme respectent le canevas de rapport proposé par l’UCP. Toutefois, certains
partenaires enregistrent des retards dans la remise de leurs rapports, ce qui ne facil ite pas le respect des délais de
production des rapports par l’UCP. L’attention des PT est attirée pour respecter les délais convenus avec l’UCP pour la
l ivraison des rapports. L’UCP devra par ailleurs s’assurer que les rapports des PT sont validés par les Chefs de
composante et le RSE avant de procéder au paiement de leurs prestations. Enfin, une évaluation annuelle des performances
des PT suivant des critères convenus de commun accord devrait se faire avant le renouvellement de leurs contrats.
82. Gestion du savoir. La Mission note que la question de gestion du savoir (GS) a fait l’objet de réunions de
concertation des Responsables du SE des programmes/projets FIDA respectivement en novembre 2011 et février 2012. Un draft
d’une stratégie de gestion du savoir incluant le calendrier et les mécanismes de S/E de sa mise en œuvre a été élaboré
par ces Responsables et sera soumis aux Coordonnateurs des projets/programmes FIDA pour analyse et validation. Par
ail leurs, une mission d’appui d’une spécialiste en communication du FIDA vient de séjourner au Burundi pour aider les
projets/programmes FIDA à f inaliser une stratégie et un programme de communication et GS. I l convient de noter que le
14
Le dossier est en cours de traitement à la SOCABU.
15
Systèmede gestion des résultats et de l’impact.
14
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ProgrammeTransitoire de Reconstruction Post Conflit
Rapport de supervision No. 01/2012
PTRPC a actualisé en février 2012 le rapport sur l es cas de succès (success stories). Ces cas font l’objet des visites
d’échanges en faveur des bénéficiaires ciblés du Programme. La Mission recommande aux projets/programmes FIDA de f inaliser
avant le 30 avril 2012 leur stratégie de communication et gestion du savoir sur la base du draft ci-dessus mentionné et
du rapport de la Consultante FIDA en communication.
83. Les projets/programmes FIDA enregistrent beaucoup de retard dans la mise en place des outils de communication
permettant de capitaliser et de partager leurs acquis et savoirs. En particulier, la création d’un site web commun aux
projets/programmes s’avère très urgent, particulièrement pour le PTRPC qui est dans sa phase d’achèvement. Les documents de
projets incluant les rapports d’activités et surtout les «success stories» alimenteront ce site. Les projets/programmes
pourraient s’inspirer des expériences des autres projets FIDA de la sous-région pour créer ce site qui devra être relié
avec FIDAFRIQUE et le site du FIDA. Plus spécifiquement pour le PTRPC, le cas des parajuristes est une innovation unique
pour le FIDA qui devrait être documentée, partagée et diffusée sur ces sites.
84. Comité de pilotage (CP) et Comité technique (CT). La mission se félicite du bon suivi des activités du
Programme assuré par le CP et le CT. La dernière réunion du CP date de septembre 2010 pour la revue et la validation des
conclusions et recommandations de la RMP. Depuis la dernière mission de supervision, le CT s’est réuni respectivement en
août et décembre 2011 pour approuver le PTBA révisé 2011 et le PTBA 2012. Le suivi des activités du Programme par le CP
et le CT contribuent à améliorer signif icativement les performances du PTRPC.
85. Comme mentionné dans l’évaluation d’ensemble de l’exécution du Programme, le taux de réalisation f inancière cumulée
au 29/02/2012 est estimé à environ 65%. Ce taux qui traduit les performances du Programme cache cependant des disparités
importantes entre les différentes sources de f inancement. En effet, pour la période prise en considération, les fonds FIDA,
FBSA et OFID sont décaissés respectivement à 89%, 45%, et 36%. Les taux de réalisation particulièrement faibles pour
le FBSA et l’OFID sont à l’origine des retards enregistrés dans l’exécution des composantes «Réhabilitation et
développement des infrastructures rurales» (financée à 80% par l’OFID) et «Santé et nutrit ion» (f inancée à 100% par le
FBSA). La période d’extension de l’exécution du PTRPC pour deux années au-delà de la date init iale d’achèvement du
Programme (31 décembre 2012) permettra d’atteindre les objectifs prévus pour ces 2 composantes.
E. Aspects f iduciaires
86. Le Programme a travail lé dans un contexte de rattrapage des activités au cours de l’année 2011. En effet, le poste
de Responsable Administratif et Financier a été vacant pendant 3 mois et celui de Responsable de la Passation de marchés
pendant plus de 6 mois.
Gestion f inancière
87. Au 29 février 2012, le montant total des décaissements du Projet se chiffre à 24,310 mill ions USD pour un budget
prévisionnel total de 37,669 mill ions USD, soit un taux de décaissement total de 65%. Le taux de réalisation f inancière
par composante est de 75% pour la composante 1 «Gouvernance locale»; 47% pour la composante 2 «Réhabilitation et
Développement de l 'Agriculture»; 49% pour la composante 3 «Réhabilitation des Infrastructures Rurales»; 52% pour la
composante 4 «Santé et nutrit ion» et 86% pour la composante 5 «Coordination».
88. Décaissement des fonds FIDA. Au 29 février 2012, la situation du f inancement FIDA par catégorie f inancière
se présente comme suit: (i) les catégories qui connaissent des dépassements: la catégorie VI «Intrants agricoles» avec
117,16%, la catégorie Ia «Constructions et autres» décaissée à hauteur de 112,24%, la catégorie IIa «Equipements
agricoles» décaissée à 112,03%; (i i) les catégories décaissées à environ 80% et plus: la catégorie IIc «Autres
équipements» décaissée à hauteur de 79,89%, la catégorie IIb «Véhicules» décaissée à 95,89%, la catégorie Ib
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REPUBLIQUEDUBURUNDI
ProgrammeTransitoire de Reconstruction Post Conflit
Rapport de supervision No. 01/2012
«Aménagements» décaissée à hauteur de 81,44%, la catégorie III-«Assistance technique, études et formation» qui a atteint
96,55%, la catégorie IV-«Prestataires de services» décaissée à 84,92%; la catégorie VIII-«Salaires et indemnités» à
84,93%, (i i i) le groupe de catégories à niveau de décaissement moyen qui est constitué de la catégorie VII «Coûts de
fonctionnement» décaissée à 63,89%, et la catégorie IId-«Cheptel» qui a atteint 66,23%; (iv) les catégories dont le
taux de décaissement reste très faible: la catégorie Vb (Fonds d’appui AGR: 8,15%) dont les activités viennent de
démarrer réellement à partir de l’année 2011 et la catégorie Va «Fonds de roulement» avec 2,76%.
89. Décaissements des Fonds FBSA. Au 29 février 2012, pour un don de 4.483.000 Euro, les décaissements totaux se
chiffrent à 1.366.823,25 Euro soit un taux de 30,49% sans tenir compte des demandes de remboursement de fonds (DRFs) en
cours de traitement. La mission réitère l’ importance de la disponibil ité des fonds pour réaliser les activités du FBSA et
insiste sur le paiement à temps des demandes d’avances et des DRFs.
90. Décaissements des Fonds OFID. Le crédit alloué s’élève à 10.000.000 USD sur lequel i l y a eu 20 t irages pour
un montant de 2.563.237,27 USD et une avance de 835.180 USD couvrant les besoins de trésorerie estimés pour le démarrage
des études et travaux d’infrastructures. Au 29 février 2012, le taux de décaissement est de 36% si on considère les
avances de fonds déposées sur les comptes spécial et d’opérations.
91. A travers ces taux de réalisations sur les fonds FBSA et les fonds OFID, i l reste au Programme à décaisser pour
chacun de ces f inancements pendant la période restante les 2/3 des f inancements reçus. Outre les mesures relatives à
l’augmentation des dépôts init iaux et le traitement rapide des demandes d’avances et des DRFs du Programme, la Mission
considère qu’un bon nombre d’infrastructures f inancées par le FBSA et l’OFID ne seront pas réalisées avant la date
d’achèvement du Programme convenu avec le FIDA (31/12/2013). Le FIDA et le FBSA devraient s’accorder sur la meilleure
formule de traitement des DRF et demandes d’avance.
92. Compte spécial. Pour les trois bailleurs de fonds (FIDA, OPEP/OFID et FBS), les soldes de trésorerie totalisent
950.613,53 USD (comptes spéciaux, comptes d’opérations et caisse). Le montant des DRF en instance de paiement s’élève à
1.854.095,84 USD au 29 février 2012. Les états de rapprochement des comptes spéciaux du programme au 31 décembre 2011 se
présentent comme suit:
93. Demande de retraits de fonds (DRF). Au cours de l’année 2011, le Programme a envoyé huit (8) DRFs et aucun
DPD au FIDA, cinq (5) DRFs et treize (13) Demandes de paiement direct (DPD) au FBSA et six (6) DRFs et 14 DPD à l’OFID.
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Rapport de supervision No. 01/2012
La Mission recommande au Programme de soutenir le rythme d’envoi de DRF et également de continuer à assurer la qualité
de celles-ci pour accélérer leur traitement. Par contre, les retards de paiement de DRF sont constatés pour les fonds de
l’OFID et le FBSA. Le Programme doit faire un suivi rapproché de ces DRFS envoyées et informer au plus tôt les
différentes instances des retards constatés pour résoudre les problèmes/retards constatés.
94. Financement de contrepart ie. Pour le Gouvernement, i l faut noter que le décaissement réel concerne les
salaires payés aux CDF, aux juristes qui s’occupent de l’appui légal et aux loyers du bâtiment abritant les projets
f inancés par le FIDA. Le gros du montant est composé de taxes exonérées au PTRPC. Le total alloué est de 2.837.805 USD
dont 350.000 USD de contribution f inancière sous forme de fonds de contrepartie. Les décaissements effectifs réalisés par
le Gouvernement sous la forme de contribution f inancière s’élèvent à 250.000 USD au 29 février 2012, soit un taux de
réalisation de 71%. Les décaissements cumulés des montants alloués à la contrepartie gouvernementale sont estimés à 1,183
mill ion USD, soit un taux de réalisation de 50%.
95. Prise en charge de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Le Programme est soumis au paiement de la TVA
qui sera ensuite remboursé par le Gouvernement. Ce paiement est effectué à travers les fonds de roulement Engrais Le
programme a présenté depuis cinq (5) demandes de remboursement s’élevant à 643.970.895 BIF au 29 février 2012. Le montant
remboursé par le Gouvernement s’élève à 42.086.415 BIF; soit moins de 7% des montants préfinancés. Le Programme doit
s’assurer que ces fonds (Préfinancements de TVA) seront effectivement remboursés.
96. Exécution budgétaire du PTBA 2011. Le taux de décaissement du Programme par rapport au PTBA 2011 se situe
à 66% tous f inancements confondus hors engagements, contre 45% en 2010. Le décaissement par composante pour tous
f inancements confondus se présente comme suit: la composante I (Gouvernance locale) a été exécutée à 66%, la composante
II (Réhabilitation et développement de l’agriculture) a été exécutée à 20%; la composante III (Réhabilitation et
développement des infrastructures rurales) a été exécutée à 76%, la composante IV (Santé et nutrit ion) a été exécutée à
62% et la composante V (Coordination du Programme) a été exécutée à 89%. En tenant compte des engagements (contrats)
signés en 2011 mais non encore décaissés, le taux de réalisation budgétaire se situe à 85%. Le taux très faible de
décaissement de la composante II est essentiellement dû au retard dans l’acquisition du cheptel bovin, indépendamment du
pouvoir du PTRPC.
97. Disposit ions de l 'accord de prêt. D’une manière générale, les différentes dispositions de l’accord de prêt
sont respectées en ce qui concerne la gestion des comptes du Programme, le respect des procédures de passation de
marchés, la remise des rapports d’audit.
98. Le Programme doit f inaliser l’amendement de l’accord de prêt FIDA pour formaliser les résolutions de la RMP en ce
qui concerne les réallocations de fonds. La lettre de demande signée par le Ministère des Finances à envoyer au FIDA
devrait se baser sur les décaissements actuels du Programme conformément à l’annexe technique du rapport de supervision.
Compte tenu des retards enregistrés dans le décaissement des fonds FBSA et OFID, la requête du Gouvernement insistera sur
le fait que la date d’achèvement du Programme soit f ixée au 31 décembre 2014.
99. Passation de marchés. Un examen des procédures de passation de marchés et un contrôle par sondage des
contrats ont été effectués et n’ont relevé aucune anomalie significative. Les procédures mises en œuvre par le Programme
sont conformes aux réglementations nationales et aux directives du FIDA. La Mission a revu le registre des contrats
préparé par le Programme. Ce registre a été adapté au modèle indiqué dans la lettre à l’emprunteur. Une f iche de suivi
des contrats est également tenue par le Programme suivant la récente instruction communiquée par le FIDA.
100. Les retards provoqués par la lenteur des procédures de passation de marché sont encore constatés. Ces retards
influent sur la réalisation effective des activités. I l est à noter que pour les fonds OFID et FBSA, les activités à
réaliser pendant la période restante représentent les 2/3 de ces f inancements. Ainsi, une planification réaliste et des
mesures précises doivent être mises en place pour la programmation de la passation de marchés. Une collaboration étroite
avec la DNCMP, l’ARMP et les autres partenaires publics doit être établie afin de s’assurer de la réalisation à temps des
activités.
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Rapport de supervision No. 01/2012
101. I l est recommandé un suivi rapproché de l’exécution des marchés, un état de suivi mensuel devrait être fait et
discuté en réunion de coordination. Cette mesure est nécessaire pour faire face aux différents retards de paiements
soulevés par les entreprises et aussi pour réaliser les activités restantes.
102. Fonds engrais. Les fonds engrais représentent actuellement un solde de 118.439.532 BIF. Les fonds ont été
util isés d’une part pour préfinancer les TVA à payer par le Programme s’élevant à 471.812.700 BIF et d’autre part pour
préfinancer les dépenses éligibles sur les fonds FBSA s’élevant à 143.912.471 BIF. Ensuite, ces TVA sont demandées en
remboursement au gouvernement. La Mission recommande au Programme de reconstituer le solde de ces comptes engrais en
effectuant les remboursements de ces préfinancements.
103. Comptabi l i té. Afin de disposer des données f iables sur les dépenses cumulées par composante, l a Mission réitère
que les travaux de rattrapage de l’ imputation analytique des données antérieures sur les codifications analytiques devront
être f inalisés par le Programme au plus tard le 30 juin 2012. De même, la Mission recommande au Programme d’organiser une
formation à l’endroit du personnel comptable sur le paramétrage de TOMPRO notamment l’élaboration des états f inanciers et
des tableaux de bords.
104. Audit. La Mission note avec satisfaction la remise dans les délais du rapport d’audit du Programme pour l’année
2010 et a constaté l’opinion favorable de l’auditeur sur les états f inanciers du Programme. Les recommandations de
contrôle interne devront être mises en œuvre par le Programme.
105. La Mission a constaté que les états f inanciers du Programme dans le rapport d’audit ne comportent pas de
situations par catégories de dépenses et de situations des réalisations budgétaires (PTBA). La Mission insiste sur
l’ importance des situations par composante du Programme. Le Programme devrait sortir des états f inanciers (Emplois) suivant
les composantes afin d’apprécier les réalisations par rapport aux documents de projet et également les situations par
rapport au PTBA. De même, pour l’exercice 2011, la Mission attire l’attention de l’auditeur sur l’ importance du suivi des
stocks, des recettes sur la vente des engrais, et des recettes sur la vente des véhicules du Programme qui sont
actuellement en cours.
F. Durabil i té
106. La question de durabil ité est prise en compte dans toutes les activités du PTRPC afin d’assurer une continuité des
actions par des institutions partenaires une fois le Programme terminé. Ceci se traduit à travers les structures
communautaires mises en place et formées, notamment les comités de développement coll inaires (CDC) et communaux (CCDC), les
associations des usagers des marais (AUM), les para juristes au niveau des coll ines, les comités de points d’eau, les
comités de surveil lance des pistes, les comités de santé (COSA), les comités de gestion des centres de santé (COGE), les
agents de santé communautaires (ASC), et les femmes leaders.
107. Les conditions de durabil ité des acquis semblent assurées pour les sous composantes «appui légal» et
«régénération des moyens d’existence des femmes». La sous composante «développement communautaire», épine dorsale du
programme, évolue en deux vitesses: les CDC organisés et accompagnés suivant le même schéma dans les différents projets du
FIDA, présentent des résultats probants sur la gestion de la chaine de solidarité animale. Les bases de durabil ité
semblent réunies. Par contre les RCE, CPE, les CMP sont faibles et devront évoluer vers de véritables structures gérées de
façon transparente, suivant des procédures acceptées par tous et respectées, capables de l ibérer les init iatives. De même,
dans les marais, l’organisation de la sphère post récolte, doit d’ores et déjà trouver une réponse pour pérenniser
l’engagement des producteurs à la sauvegarde des infrastructures de production.
108. Des facteurs de durabilité des actions entreprises par le PTRPC au niveau de l’agriculture et de l’élevage ont été
mis en place et se renforcent progressivement. Les comités de développement communautaire ont renforcé leurs capacités
grâce aux nombreuses formations dont i ls ont bénéficié et s’affirment de plus en plus. Leur rôle est hautement apprécié
particulièrement dans le cadre du suivi de la CSC animale. Par ailleurs, l’ init iation, dans les zones de concentration, de
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Rapport de supervision No. 01/2012
pépinières communautaires conduites par les futurs bénéficiaires de bovins va permettre la production d’une grande quantité
de plants fourragers dont des arbustes fourragers comme le Calliandra et le leucena et l’amélioration de l’alimentation du
bétail. Par ailleurs, les FFS rizicoles qui conduisent des essais vont amener les autres riziculteurs à adopter de plus
en plus le SRI et à augmenter sensiblement la production du riz.
109. Concernant la réhabilitation et le développement des infrastructures rurales, la durabil ité des investissements et
impacts du Programme est en partie assurée par la qualité des infrastructures, jugées solides et ainsi faciles
d’entretenir. Toutefois, au vu du niveau de maturité des différentes structures de gestion et d’entretien, cette durabil ité
n’est envisageable qu’avec: (i) un renforcement aussi bien institutionnel des différentes associations (AUM, AUP, CPE, COSA,
…) que de leurs capacités techniques et organisationnelles, (i i) leurs premiers outil lages (matériels d’entretien, Manuels
de gestion, … ) et (i i i) l’application effective d’un règlement d’ordre intérieur validé et approprié par l’ensemble des
parties prenantes à la gestion et entretien des infrastructures.
G. Autres aspects
110. Depuis la dernière mission de supervision, le personnel du PTRPC a participé aux formations et ateliers suivants à
l’extérieur pays:
Participation du Coordonnateur et du Responsable de la composante «Santé et nutrit ion» à l’atelier régional des
programmes/projets FIDA de l’Afrique de l’Est et Australe à Arusha en Tanzanie;
Participation de la Responsable de la sous composante «Développement communautaire» et du technicien agronome de
la commune Mutimbuzi à une formation sur les techniques de facil itation appliquées aux associations des
util isateurs de l’eau d’irrigation par IMAWESA à Nairobi au Kenya;
Participation du Contrôleur f inancier à une formation sur l’administration des prêts organisée par le FIDA à
Nairobi; et
Participation du Responsable de la composante «Réhabilitation et développement de l’agriculture» à une formation
sur la confirmation des résultats expérimentaux sur la ferti l isation des cultures organisée par IFDC Catalist à
Kigali au Rwanda.
111. Au cours de la même période, le Programme a reçu la visite d’un Représentant du FBSA/Bruxelles (M. Théo Baert) qui
est venu s’enquérir de l’état d’avancement des projets FBSA au Burundi. I l convient également de noter que des visites de
terrain ont été effectuées dans les zones d’intervention du PTRPC par le Directeur Général des Programmes de Développement
et de la Reconstruction, et Président du CT, le Gouverneur de Bujumbura, et le Conseiller principal du Gouverneur de
Ruyigi.
H. Conclusion
112. La Mission félicite le PTRPC pour la mise en exécution des recommandations de la dernière mission de supervision
et pour les performances enregistrées dans la réalisation du PTBA 2011. Le dynamisme et la motivation de l’équipe de
projet sont à la base de ces bonnes performances. I l convient de noter que le PTRPC et le PARSE f igurent parmi les 10
projets FIDA les plus performants de l’Afrique de l’Est et Australe (rapport sur la performance du portefeuil le du FIDA -
jui l let 2010 à juin 2011). Compte tenu du démarrage tardif des activités f inancées sur les fonds OFID et FBSA
(aménagement/réhabilitation des marais, pistes rurales, adductions d’eau, CDS, etc.), des retards importants enregistrés dans
le décaissement des fonds OFID et FBSA, et des délais incompressibles de passation des marchés pour la mise en place des
infrastructures, i l est peu probable que les activités f inancées par le FBSA et l’OFID (constituées essentiellement des
infrastructures rurales) soient terminées avant le 31 décembre 2013.
113. La Mission recommande d’étendre la période d’exécution du Programme au-delà de la date d’achèvement pour une durée
de deux ans (jusqu’au 31 décembre 2014). La période d’extension du PTRPC serait mise à profit pour achever dans de bonnes
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conditions les activités prévues dans la RMP, et plus particulièrement les travaux de réhabil itation/construction des
infrastructures rurales, la consolidation des structures communautaires de gestion de ces infrastructures et le
développement des AGR. Pendant cette période, le PTRPC serait également soll icité pour mettre en œuvre les activités qui
seront f inancées dans le cadre de la nouvelle init iative OMD de l’Union Européenne (18 mill ions d’Euro à répartir entre
le PRODEFI et le PTRPC). Dans le cadre de cette init iative, le PTRPC a été retenu pour mettre en œuvre des activités à
développer dans le Moso16.
114. Le FIDA et le Gouvernement du Burundi approuvent les conclusions de cette cinquième mission de supervision.
16
Le Moso fait partie intégrante de la zone d’intervention du PTRPC. Les activités envisagées dans le cadre de cette initiative de l’UE seront
similaires à celles du Programme.Aussi, la bonne performancede ces dernières années du PTRPCa été prise en compte dans la prise de cette décision.
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Appendices
Appendice 2 Etat d’exécution des recommandations de la dernière mission de supervision (avril/mai 2011)
Appendice 4 Questions financières: exécution effective des obligations de financement par source de financement;
décaissements par catégorie et par composante
Appendice 7 Cadre logique actualisé indiquant l'avancement des activités au regard des objectifs, des réalisations
et des produits
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REPUBLIQUE DU BURUNDI
Date d’Entrée en Vigueur 15-Dec-05 Projet à problème Non Don FIDA
Mission de Revue N/A Gouvernement 1.60 48.80
Dernier
Date actuelle d’Achèvement 31-Déc-12 19-Déc-08 Bénéficiaires 0.08 130.70
Amendement
Date Actuelle de Clôture 30-Juin-13 Dernier Audit 30-Juin-11 Cofinancement 16.72
Nombrede Prolongations N/A Co financiers
OFID 10.00 28.02
b) Objectifs et Composantes
L’objectif global du PTRPCest de régénérer les moyens d’existence du milieu rural, de reconstruire le capital social, y
compris la réhabilitation de la dignité humaine et la restauration de la sécurité alimentaire chez les pauvres et les
vulnérables. Les objectifs spécifiques sont: i) Permettre aux communautés locales de reconstruire une cohésion sociale
durable, régénérer les moyens d’existence du milieu rural et réduire la pauvreté; ii) Développer le sens et l’application
du droit en milieu rural; iii) Renforcer la position sociale et économique des femmesrurales pauvres; iv) Améliorer la
production agricole, la sécurité alimentaire, et les revenus des petits exploitants pauvres; v) Restaurer et Protéger
l’environnement (protection des sols et de la réserve naturelle de la RUSIZI); vi) Augmenter la disponibilité des terres
agricoles par l’aménagement des marais; vii) Réduire l’enclavement et stimuler l’économie locale par la réhabilitation des
pistes rurales; viii) Améliorer la santé par la réhabilitation des systèmes d’alimentation en eau potable; ix) Apporter
une éducation complémentaire d’hygiène particulièrement dans la province de Bujumbura Rural; et x) Appuyer les structures
de santé publique de la province de Bujumbura Rural.
17
Décaissement effectif au 29 février 2012
1
REPUBLIQUEDUBURUNDI
ProgrammeTransitoire de Reconstruction Post Conflit
Rapport de supervision No. 01/2012
c) Evaluation de Performances
REPUBLIQUE DU BURUNDI
(organisations, etc.)
2. Produits effectifs /composante 2 5 5 2. Autonomisation 5 5
3. Produits effectifs /composante 3 4 4 3. Qualité de la participation des bénéficiaires 5 5
4. Produits effectifs /composante 4 4 4 4. Adaptabilité des prestataires de services 5 5
5. Stratégie de désengagement
5. Actifs physiques et financiers 5 5 5 5
(préparation et qualité)
6. Possibilité de réplication à plus grande
6. Sécurité alimentaire 5 5 5 6
échelle
Dernier rapport supervision : Mai 2011 Dernier Rapport Audit: Juin 2011
Fin de la période couverte: Avril 2010 à avril Fin de la période couverte : Janvier à décembre2010
2011
A temps ou mois de retard: A temps A temps ou mois de retard: A temps
2
Appendice 2: Etat d’exécution des recommandations de la mission de la dernière mission de supervision (avril/mai 2011)
REPUBLIQUE DU BURUNDI
1.2. Appui legal
Après leur formation les para juristes sont accompagnés. Actuellement certains para juristes
5. Rester attentif aux initiatives d'organisation des para-juristes et les
UCP Continue ont commencé à faire des écoutes et orientations. Un formation sur la gestion des
accompagner au besoin.
1 associations est prévue en 2012.
6. Encadrer de façon rapprochée les deux jeunes para-juristes principaux Les deux para juristes sont déjà désignés. Ils restent sous l’encadrement des plus
A la fin des
relais sur la colline, du fait de leur mobilité et du rôle d’interfaces UCP expérimentés.
formations
qui leur est assigné.
7. Constituer une base de données sur les para-juristes (avec photos et La prise des photos est en cours. Le processus de fabrication des badges est en cours.
photocopies de pièces d’identité) disponible et exploitable au niveau A la fin des
UCP
communal pour faciliter l'émergence et la promotion de ce nouveau métier formations
rural.
8. Différer la réalisation du film sur l’appui légal à plus tard et le Prévu en 2012
doubler d’un document de capitalisation à base de dires d’acteurs. Le
UCP Novembre 2012
moment opportun sera choisi par le PTRPCsur la base des résultats
atteints sur l’ensemble des activités (ante et post RMP).
1.3. Activités génératrices de revenus
Lors des sensibilisations sur le crédit solidaire les CDC, les relais collinaires et les
9. S’appuyer sur les relais collinaires, comme auxiliaires des agents de A la fin des
IMF femmesleaders ont été associés. Ils sont sollicités notamment pour appuyer dans les actions
crédit sur les collines, avec éventuellement des formations complémentaires. formations
de recouvrement.
Les AGRont été étendus sur les collines de niveau 2 notamment en communede Rumonge.
10. Adopter une approche souple et vigilante en rapport avec les réalités du
terrain : démarrer sur des collines de niveau 2 de la mêmecommunesi les
IMF Continue
conditions d’absorption du crédit ne sont pas remplies sur toutes les
collines de niveau 1,
1
Mesure convenue Responsabilité Date convenue Etat de mise en œuvre
11. Moduler les crédits octroyés selon les besoins et les capacités des Les crédits sont modulés selon les besoins et les capacités des groupes AGR.
IMF Continue
groupes AGRd’une mêmecommune,sur la base de l'allocation de la commune.
12. Ne pas dépasser 12 membres par groupe AGRet liberté à l’IMF de fixer la Aucun groupe ne dépasse 12 membres.
IMF Continue
taille optimale des groupes AGR.
13. A Ruyigi, s’appuyer fortement sur les CDCet les femmesleaders pour mener Dans les réunions d’évaluation des opportunités de mis en place des AGRen province Ruyigi
toute la sensibilisation préalable et le suivi rapproché des groupes IMF et CDF Continue tenues avec l’IMF TWITEZIMBER, les CDC, les femmes leaders et l’administration ont été
bénéficiaires. fortement associés.
Composante 2 : Réhabilitation et développement de l’agriculture
2.1. Intensification Agricole
14. Elaborer une note détaillée sur l’état des lieux de l’opération de UCP Juillet 2011 En cours d’élaboration
REPUBLIQUE DU BURUNDI
distribution des kits agricoles et d’élevage en mettant un accent
particulier sur les kits les plus porteurs commeles boutures de manioc,
les plants de palmier à huile, la pommede terre, etc.
2 16. Vendre 24.098 houes sur le stock disponible de 27.098 houes. UCP Décembre2011 25 200 houes ont été vendues.
17. Acheter des plants de palmier à huile destinés aux collines de UCP Novembre2011 5000 plants de palmiers à huile ont été achetés à la Coopérative de Production des plants
concentration de la Province de Ruyigi. de palmier à huile (CPPH) de Kinyinya en province Ruyigi et distribués en communesGisuru
et Kinyinya.
18. Mettre ensemble les ressources financières du PTRPC, du PAIVA-B et du UCP PTRPC/PAIVA-B et Août 2011 pour le Le réseau d’irrigation de périmètre de 20 hectares a été réhabilité conjointement par le
PRODEFI afin de réhabiliter dans un premier temps une partie du centre PRODEFI centre et l’irrigation, PAIVA-B et le PTRPCdans le centre semencier de KIGARIKA.
semencier de Kigarika en communeRuyigi et son infrastructure d’irrigation et le Décembre 2011 Le PTRPCne dispose pas de fonds pour la réhabilitation du hangar de stockage.
et plus tard le hangar de stockage. pour le hangar de
stockage
19. Veiller au respect des normes techniques de plantation des herbes UCP Continue Les normes techniques d’aménagement des bassins versants ont été élaborées et mises à la
fixatrices et procéder, en cas de besoin, aux corrections nécessaires disposition des encadreurs techniques de terrain et sont suivis.
avant la validation des listes de paie.
20. Suspendre les travaux de plantation au plus tard fin mars en vue de UCP Continue L’acquisition et la plantation de des herbes fixatrices a été limité au 31 janvier.
permettre la reprise totale des herbes fixatrices avant l’arrêt des
pluies.
21. Relancer, dans la mesure du possible, la contribution du PAM sans UCP/PAM Continue Pas encore fait
laquelle le programmed’aménagement des bassins versants prévu ne pourra
être réalisé.
22. Se concerter avec le PAIVA-B et le PRODEFIpour adopter la mêmestratégie UCP PTRPC/PAIVA-B/ Août 2011 Le PTRPCa la mêmeapproche et la mêmestratégie d’aménagement des bassins versants que Le
et la mêmeapproche d’aménagement des bassins versants. PRODEFI PAIVA-B et le PRODEFIsauf que le PTRPCn’a pas de convention avec le PAMen la matière.
1
Mesure convenue Responsabilité Date convenue Etat de mise en œuvre
23. Veiller à ce que le versement de la subvention (800.000FBUpar FFS) soit UCP Continue Chaque FFS qui demandeun financement présente entre autres documents le plan d’action qui
subordonné à la présentation d’un projet bien élaboré indiquant les met en évidence les activités à financer et leur coût réparti en contribution des membres
activités devant être financées ainsi que la contribution des membres du des FFSet en appui financier demandéau PTRPC.
FFS. L’analyse du plan d’action est un préalable avant tout accord de financement.
24. Encourager et inciter les groupements à créer des boutiques d’intrants et UCP Continue Des séances de sensibilisation ont été effectuées incitant les bénéficiaires des actions du
former les membresdes comités sur la gestion et la comptabilité. Programme(usagers des marais, bénéficiaires des animaux).
25. Explorer les possibilités de faire fabriquer localement les houes UCP Continue Le CNTAa fabriqué un modèle de houe rotative, et le modèle a été acheté par le FFS
rotatives en les adaptant aux différents écartements, les tester et les Ubwengedu marais de Bugoma. Dans les budgets des FFS rizicoles, il est prévu chaque fois
vulgariser (budget à chercher). d’acheter trois houes rotatives par FFS.
26. Poursuivre la formation des techniciens agronomeset leur suivi afin qu’ils UCP Continue Les techniciens agronomes ont reçu des formations en FFS et sur l’organisation des
REPUBLIQUE DU BURUNDI
vente d’engrais se fasse prioritairement au niveau des groupements et individuellement et aux projets de développement agricole (PAIVA-B, PRODEFI, PAIR- Bugesera...)
associations.
28. Continuer le suivi du dossier judiciaire ouvert à l’encontre du magasinier UCP/DPAEBujumbura Continue Le dossier est régulièrement suivi mais il n’a pas encore abouti.
3 de la DPAEBujumbura afin que le montant correspondant au manquant sur
stock puisse être rapidement recouvré.
29. Vendre le stock d’engrais NPK 17-17-17 dans les meilleurs délais pour UCP Juin 2012 L’engrais NPK17-17-17 a été vendu auprès des groupements /associations, aux agriculteurs
éviter leur détérioration. Le PTRPCpourrait notamment contacter l’IFDC et (riz, pommede terre, tomates…) et aux projets de développement agricole (PAIVA-B, PRODEFI
d’autres structures, projets et associations pratiquant la riziculture et PAIR Bugesera…) Sur les 435 tonnes qui étaient en stock, 413 tonnes dont ont été écoulées
utilisant habituellement ce type d’engrais. (402 tonnes vendues et 11 tonnes utilisées par le PTRPC(SRI, pépinières et concours
agricoles…)
30. Placer une partie du montant du fonds de roulement engrais sur un compte UCP Juin 2011 Ce n’est pas fait car le fonds est utilisé prioritairement pour le payement de la TVAqui
bancaire à termes susceptible de générer des intérêts. sera remboursée. Le fonds a été également utilisé commeavance pour réaliser les activités
financées par le FBSAcar il y a un retard dans le décaissement sur ce fonds.
2.2. Développement de l’élevage
31. Poursuivre et intensifier les actions de sensibilisation des communautés UCP PTRPC/PARSE Continue La sensibilisation des communautés pour intensifier la plantation des cultures fourragères
pour la plantation de cultures fourragères et de plants agro-fourragers s’est poursuivi. Des pépinières de plants ont été mise en place et elles sont dominées par
et la construction d’étables cimentées en général et dans la Province de les plants agro-fourragers (calliandra)
Ruyigi en particulier. Des champs de cultures fourragères ont été installés (bana grass, lab lab, Mucuna) et la
province de Ruyigi a bénéficié 73 % du nombre total de boutures fourragères distribuées.
32. Réinstaurer le cahier de suivi des animaux (qui peut être acheté par le UCP/DPAE Septembre 2011 Des visites de sensibilisation ont été effectuées certains les ont acheté au moment d’autres
bénéficiaire) et demander aux DPAE d’exiger de leurs techniciens ne semble être enthousiastes.
vétérinaires de noter systématiquement dans ce cahier leurs observations à
chaque visite.
Composante 3 : Réhabilitation et développement des infrastructures
1
Mesure convenue Responsabilité Date convenue Etat de mise en œuvre
rurales
REPUBLIQUE DU BURUNDI
38. Elaborer des manuels de gestion et d’entretien en version Française/Kirundi Pas encore fait
pour tous les marais et y inclure une estimation de la redevance UCP Août 2011
d’entretien
4 3.2. Réhabilitation des pistes rurales
39. Exiger la présence des équipes de contrôle et de surveillance pour tous Le chef de mission de surveillance effectue une descente une fois la semaine et il y a un
les travaux relatifs aux essais de compactage, aux dimensionnement et UCP Continue surveillant permanent sur chantier. Un rapport hebdomadaire est produit.
dispositions des armatures et aux dosages des ciments.
40. Lancer l’Appel d’Offres pour l’axe Cunda-Kiyagayaga en prévoyant les L’appel d’offres a été lancé et le marché a été attribué.
prestations de contrôle géotechniques dans le contrat du bureau de UCP Mai 2011 Les travaux sont en cours
contrôle et de surveillance.
41. Augmenter la capacité du PTRPCà effectuer des paiements locaux pour Les DRFsont régulièrement envoyés et les payements locaux sont effectués.
UCP Août 2011
respecter le délai contractuel de paiement à 30 jours
42. Ajouter aux équipements d’entretien fournis aux Communes, de petits Le petit matériel de damagesera pris en charge par les communes.
UCP Août 2011
matériels de compactage manuel commeles ’’dames’’ ainsi que des gabarits
43. Assister les AUP/SCP: dans leurs efforts de sensibilisation des usagers Les comités sont en cours de mise en place. Un atelier de sensibilisation sur la nécessité
de la piste, dans l’élaboration de leur statut, des règlements d’ordre UCP Continue de l’entretien des pistes en faveur des administratifs à la base est organisé le 21/02/2012.
intérieur, etc.
44. Elaborer un manuel d’entretien des pistes en terre UCP Octobre 2011 Les TDRsont disponibles et un appel d’offres sera lancé au cours du mois de février
45. Obtenir les engagements écrits des Communes concernées par les axes à Presque tous les Administrateurs communauxont déjà présenté leurs engagements.
réhabiliter, sur la création et l’appui aux structures d’entretien et de UCP Continue
contrôle de péage, avant le début des études
46. Affecter un véhicule de mission à la Sous-Composante Pistes rurales dans Fait
UCP Mai 2011
le lot des véhicules affectés à l’UCP
1
Mesure convenue Responsabilité Date convenue Etat de mise en œuvre
3.3. Alimentation en eau potable et assainissement
47. Réaliser en deux temps les évaluations techniques et financières des Les évaluations se font en deux temps.
UCP Continue
offres de travaux
48. Assurer une communication étroite avec l’organisme national chargé de la Des réunions de coordination des intervenants dans le secteur de l’eau et l’assainissement
UCP Continue
coordination du secteur AEP ont été tenues.
49. Pour les travaux lancés en AO sur l’axe Muhuzu-Rutumo (communeRumonge), Le contrat a été signé et les travaux sont en phase de réception provisoire.
contacter l’entreprise classée 2ème dans l’évaluation en vue d’établir un UCP Juin 2011
contrat et le soumettre aux Marchés Publics et au FIDA
50. Inclure des notations sur le délai d’exécution dans les Evaluations des Les notations sur les délais sont incluses dans les évaluations des Entreprises.
UCP Continue
offres des Entreprises
REPUBLIQUE DU BURUNDI
situés autour de la source et de prévoir des actions de reboisement
54. Baisser le niveau des toitures des latrines pour toutes les constructions Ca sera fait pour les prochaines constructions.
UCP Continue
à venir
5 55. Alimenter en eau chaque centre scolaire doté de latrines par le programme UCP Continue Prévu en 2012
56. Pour les latrines familiales, fournir aux bénéficiaires indigents du bois Pas de demandeexprimée.
UCP Continue
en plus de la dalette.
Composante 4 : Santé et Nutrition
4.1. Santé
-Les études de réhabilitation des CDSde Muberure, Kibuye et Rubirizi sont en cours.
58. Réaliser rapidement les études pour la réhabilitatin de l’hôpital de
UCP Mai-Décembre2011 -Les études de construction du BPSBujumbura et du CDSBuhongasont en cours
Rwibaga et des CDSpour lesquels les études ne sont pas encore réalisées
- L’étude de réhabilitation hôpital Rwibaga reportée pour 2012
59. Rénover le bloc maternité de l’hôpital de Rushubi pour augmenter sa -Visite du terrain faite et état des lieux actualisés avec les responsables de l’hôpital
UCP Janvier-Juin 2012
capacité et réhabiliter son bloc administratif. -Le plan masse est en cours d’élaboration
60. Songer au renouvellement des comités de santé et des comités de gestion
qui, selon les recommandations du MSP,ont un mandat de deux ans UCP,BDS/CDS Juillet 2011 -Activité effectuée.
renouvelables.
1
Mesure convenue Responsabilité Date convenue Etat de mise en œuvre
-Les ASCet les femmesleaders ont été formées sur le diagnostic communautaire du diabète
et l’hypertension artérielle
61. Poursuivre le cycle de formation et de recyclage des ASC, COGE,COSAet -Les ASCet les femmesleaders ont été formées sur le VIH/SIDAet la PTME.
UCP,BDS/CDS Juin-Octobre 2011
femmesleaders. -Les membres des COGEont été formés sur la gestion communautaire des FOSA et la
comptabilité
- La formation des COSAsur la gestion communautaire des FOSAa été reportée en 2012 suite
au problèmede trésorerie sur le FBSA.
62. Fournir certains équipements incluant parapluie, cahier de rapport,
UCP Juin-Octobre 2011 -Le DAOest finalisé
cartable, etc. à ces organisations communautaires
REPUBLIQUE DU BURUNDI
4.2. Nutrition
65. Former les membresdes COSA,COGE,ASC,TPSet Femmesleaders sur le -La formation a été dispensée par l’ONGGVCau troisième trimestre 2011 dans le cadre de la
6 nouveau protocole de prise en charge intégrée de la malnutrition et UCP Juin-Octobre 2011 synergie des actions avec le PTRPC et le nouveau protocole est disponible dans les
fournir les outils en rapport avec ce protocole formations sanitaires
66. Mettre en œuvre la recommandation de la revue à mi parcours de cibler
-4sites déjà identifiés : Bigwa en communeBururi, Sigi en communeMukike, Muhororo en
les Batwa qui sont regroupés pour qu’ils participent aux formations pour UCP Mai-Décembre2011
communeMubimbi et Cirisha en communeIsare
l’éducation nutritionnelle
Trois sites Batwa (Sigi en communeMukike, Muhororo en communeMubimbi et
67. Procéder à l’identification des Batwa capables de faire la culture de
Cirisha en communeIsare) déjà identifiés et sensibilisés sur la nutrition et
champignonet l’élevage caprin aux fins de les former et de mettre en
UCP Continue vont bénéficier des caprins dans le cadre de la chaîne de solidarité caprine
œuvre ce projet en collaboration avec la composante développement et
inter-batwa. Le rapport d’analyse des offres pour la fourniture des caprins est
réhabilitation de l’agriculture
disponible.
Composante 5 : Coordination du Programme
Gestion administrative
68. Actualiser les termes de référence (TDR) du personnel afin qu’ils reflètent UCP Mai 2011 En cours
la nouvelle répartition des tâches suite à la résiliation des contrats de
certains cadres du Programme.
69. S’assurer que les contrats du personnel sont alignés aux dispositions du UCP Mai 2011 Fait
nouveau règlement d’ordre intérieur (ROI) en cours de finalisation.
70. Aligner les salaires du PTRPCet des autres projets/programmes FIDA au UCP Juillet 2011
nouveau ROI harmonisé dès qu’il sera adopté par le FIDAet le GdB.
71. Imputer au FBSAet OFID les charges salariales des personnels travaillant UCP Mai 2011
spécifiquement sur les activités financées sur les fonds OFIDet FBSA.
72. Analyser les dossiers des candidats qui ont postulé pour le poste de UCP Mai 2011 Le recrutement a été fait par appel d’offres ouvert
1
Mesure convenue Responsabilité Date convenue Etat de mise en œuvre
Responsable de passation des marchés au niveau du PRODEFI et sélectionner
le candidat répondant le mieux au profil recherché.
73. Vendre dans l’immédiat 3 pick up et 4 motos après une expertise technique UCP Mai 2011 Un expert passera ce 03/11/2011 pour établir la 1er étape d’évaluation du charroi à vendre
destinée à fixer le prix plancher.
74. Récupérer et vendre 9 véhicules prêtés aux DPAE & GR et 49 motos UCP Action immédiate Tous les motos ont été récupérés à Bujumbura et Ruyigi, et pour Bururi l’activité est en
prêtées aux DPAE& CDF qui ne sont pas assurés à partir de la date cours.
d’expiration de l’assurance actuelle.
Suivi-Evaluation
75. Conditionner le paiement des indemnités du personnel des antennes UCP Continue Le paiement des indemnités du personnel des antennes provinciales du Plan est conditionné
provinciales du Plan par la production d’un rapport d’activités permettant par la production d’un rapport mensuel d’activités et le Chef d’Antenne du PTRPCdonne le
d’évaluer les performancesde leurs prestations. sous couvert sur la déclaration de créance et le Responsable du Suivi Evaluation approuve
REPUBLIQUE DU BURUNDI
projets/programmes du FIDA pour l’élaboration du rapport du premier pour élaborer le rapport du premier semestre 2011 et le rapport annuel 2O11.
semestre 2011 du PTRPC.
78. Etablir des comptes d’exploitation types pour un échantillon d’exploitants UCP Décembre2011 Les comptes d’exploitation types pour un échantillon d’exploitants des marais
7 des marais aménagés/réhabilités et de bénéficiaires des animaux. aménagés/réhabilités ont été établis sur la riziculture.
Pour les comptes d’exploitation types pour un échantillon des bénéficiaires d’animaux, les
fiches de collecte des données ont été élaborés et la formation des techniciens
vétérinaires et les ACSAsur ces fiches sera bientôt faite avant des les introduire auprès
des éleveurs.
79. Elaborer une stratégie communede gestion du savoir incluant les outils de UCP/PTRPC,PARSE,PAIVA-B, Septembre 2011 Trois réunions de concertation des cellules de Suivi Evaluation des Projets et Programmesdu
communication pour renforcer la gestion du savoir tels qu’un site web, un PRODEFI FIDA ont a été tenues (le 20 juin, le 27 Octobre 2011 et le 10 février 2012) pour traiter
bulletin périodique d’information, un film vidéo sur les activités cette question. Un draft du document de stratégie communede gestion du savoir a été
réalisées, des études de cas avec le concours des stagiaires universitaires élaboré et sera soumis aux Coordonnateurs des Programmes et Projets pour avis et
et une bibliothèque (physique et électronique). considération avant sa mis en œuvre.
Aspects fiduciaires
80. Renforcer les actions pour une meilleure maîtrise des coûts de UCP Continue La gestion en pool (covoiturage) du charroi de l’UCPet des APP, la réduction des quotas de
fonctionnement. carburant, le remplissage obligatoire des carnets de bord des véhicules sont quelques unes
des actions qui ont permis la maîtrise des coûts de fonctionnement.
81. Faire une requête pour le report de la date de clôture des financements. UCP,Gouvernement Juin 2011 L’UCP, avec l’appui des experts du FIDA (John & Damien), ont fait des propositions
actualisées de réallocation des fonds et de date de clôture des financements. Le dossier
serait sous analyse dans les services financiers du FIDAà Rome.
82. Faire une requête pour augmenter les dépôts initiaux OFIDet FBSA. UCP,Gouvernement Juin 2011 Idemrecommandation 81
83. Améliorer le suivi des dépenses de fonctionnement du charroi. UCP Continue Une base de données sur les réparations et la consommation de carburant a été mise en place
pour le suivi et la maîtrise des coûts de fonctionnement.
84. Vendre prioritairement les motos aux techniciens utilisateurs. UCP Juin 2011 Dans le dossier d’appel d’offres il y aura une clause de préférence pour donner un avantage
de prix aux techniciens utilisateurs. Aussi, les motocyclettes seront vendues dans les
1
Mesure convenue Responsabilité Date convenue Etat de mise en œuvre
provinces pour faciliter aux anciens utilisateurs la remise des offres.
85. Assurer le suivi du compte « Fonds engrais » et des remboursements des UCP Continue Le compte fonds engrais a été régulièrement suivi et sont centralisés sur un seul compte :
TVA. Compte Spécial Engrais 701-69917-01-61 ouvert à l’Interbank Burundi. Les mouvements sur le
compte sont rapprochés aux rapports extracomptables.
Les déclarations de la TVA pour 2009, 2010 jusqu’à septembre 2011 ont été déposées à
l’Office Burundais des recettes en octobre 2011. Les vérifications ont été achevées en
janvier 2012. Les dossiers sont en circuit de signature pour remboursement
Par la suite les déclarations sont faites sur une base mensuelle.
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loi nationale prévoit 30 jours mais il est établi que ce délai est trop court pour tout le
circuit interne et externe de ce genre de payement.
87. Mettre en place un tableau de bord de gestion financière du Programme. UCP Immédiatement Le logiciel TOMPROoffre beaucoup de possibilités de suivi analytique, budgétaire,
8 géographique, etc. Il suffit que les saisies (budget, marchés, comptabilité générale) soient
à jour et que les imputations soient exactes.
Des besoins de formations ciblées pour la maîtrise du logiciel sont nécessaires pour le
nouveauRAF, le Comptable.
88. Améliorer la qualité du rapport d’audit. UCP,Cabinet Audit Juin 2011 Le PTRPCa remis au bureau les nouvelles directives du FIDA en matière d’audit, applicable
dès janvier 2012
Pour le rapport d’audit de l’exercice 2010, le FIDA n’a pas envoyé ses commentaires. L’UCPle
trouve satisfaisant parce qu’il respecte le format du FIDA mais aussi il indexe, dans ses
recommandations, des problèmes réels et des améliorations pertinentes de la comptabilité et
du suivi financier du projet.
1
Appendice 3 : Résumé des principales mesures adoptées dans des délais convenus
Mesure convenue Responsabilité Date convenue
Composante 1 : Gouvernance Locale
1.1. Développement communautaire
1. Mener dans tous les marais (aménagésou non encore aménagés), l’exercice de précision des profils de façon à établir une véritable situation de référence sur les
ACORD Immédiatement
exploitants (propriétaire ou locataire, âge, sexe, statut matrimonial etc.).
2. Mener des discussions avec la Confédération des associations des producteurs agricoles pour le Développement(CAPAD), pour explorer les conditions de
UCP Immédiatement
collaboration sur les maillons post récolte de la fil ière riz.
Immédiatement après la
ACORD/UCP signature du contrat avec
3. Mener en accord avec CAPADsi elle est retenue pour la sphère post récolte, la réflexion stratégique des producteurs dans les nouveaux marais. CAPAD
REPUBLIQUE DU BURUNDI
participation des femmesdans les formations soient reflétée dans les instances de prise de décision.
1.2. Appui legal
7. Initier une mission de recueil de témoignages sur les para juristes s’adressant aux différents acteurs (populations collinaires dans leur diversité incluant les
UCP Courant 2012
Batwa, juridiction etc.).
1.3. Activités génératrices de revenus
8. Etablir, en plus des données quantitatives recueillies par les institutions de micro finance (IMF), le suivi des itinéraires de femmesbénéficiaires de crédit
UCP Au cours de 2012
dans les trois provinces.
1 9. Inciter les IMF à s’appuyer sur les structures de para juristes en cas de besoins de médiation avec les bénéficiaires. UCP Continue
10. S’appuyer sur UNIPROBA(Union pour le progrès des Batwa) pour définir des stratégies d’inclusion des Batwa dont la promotion économique durable serait une
UCP Le plus tôt possible
excellente innovation pour le PTRPC.
30 juin 2012 et 31
UCP
11. Pour l’année 2012, mettre fin aux contrats des CDFde Bururi et Ruyigi au 30 juin 2012 et reconduire le contrat du CDFde Bujumbura jusqu’au 31 décembre 2012. décembre 2012.
Composante 2 : Réhabilitation et développement de l’agriculture
2.1. Intensification Agricole
12. Entretenir le réseau d’irrigation de Kigarika afin qu’il ne se détériore pas prématurément et gérer ce centre semencier dans une optique de rentabilité Associations de Multiplicateurs Continu
économique. de semences
13. Acheter un millier de plants supplémentaires de palmier à huile en vue de couvrir les 6 ha restants dans le marais de Nyamabuye. UCP Oct-Nov 2012
14. Poursuivre les visites d’échangeinternes afin de démontrer aux riziculteurs hésitants la rentabilité économiquedu SRI au moyend’exemples concrets. UCP Saisons 2012 A et 2013 A
15. Encourager la diffusion de semencessaines de riz dans le marais de Gatakwa. UCP Saison 2013 A
16. Faire des analyses de laboratoire afin de déterminer la maladie qui attaqué les plants de riz dans le marais de Gatakwaet les traitements appropriés. MINAGRIE Mars –Avril 2012
17. Elaborer, en concertation avec les autres projets, des fiches techniques en Kirundi indiquant l’itinéraire ou le protocole à suivre par les FFSpour chaque thème. UCP Juin 2012
18. Former les comités de gestion des FFSet les facilitateurs sur cet itinéraire technique. UCP Juillet –Août 2012
19. Appuyer les FFSrizicoles et les riziculteurs pour s’approvisionner en engrais chimique. UCP Saisons 2012 A et 2013 A
20. Examiner avec la Direction de la SRDI l’organisation à mettre en place en vue de la bonne gestion de l’eau d’irrigation du barrage de Muzazi. UCP Continu
1
Mesure convenue Responsabilité Date convenue
21. Sensibiliser la population pour qu’elle protège les terrains exploités en plantant au moins les herbes fixatrices sur les courbes de niveau. UCP Continu
22. Protéger les BV du marais de Sanzu. UCP Oct. 2012-Avril 2013
23. Plaider auprès de tous les intervenants en faveur de l’harmonisation des approches de protection des BV. UCP Continu
24. Aménager à l’avenir des fossés de ceinture autour des marais aménagés. UCP Continu
25. Instaurer la chaîne de solidarité communautaire au niveau des boutures de banna grass et des éclats de souche de trypsacum. UCP Continu
26. Mettre prioritairement les derniers stocks d’engrais à la disposition des FFSet des riziculteurs. UCP Saisons 2012 A
27. Justifier un manquant de 1 392 houes. UCP Mai 2012
2.2. Développement de l’élevage
28. Améliorer la mise en œuvre de la convention signée avec le PARSE. UCP Continu
29. Impliquer davantage les DPAEdans le suivi de la CSCanimale. UCP Continu
30. Demander aux futurs bénéficiaires de bovins de rembourser le ciment suivant les modalités à préciser. UCPPTRPC/PARSE Continu
31. Inclure cette disposition de remboursement du ciment dans les prochains contrats. UCPPTRPC/PARSE Continu
REPUBLIQUE DU BURUNDI
35. Pratiquer l’insémination artificielle à grande échelle. UCPPTRPC/PARSE Continu
Composante 3 : Réhabilitation et développement des infrastructures rurales
REPUBLIQUE DU BURUNDI
technique en janvier 2013. janvier 2013.
61. Vendre 37 motos en stock suivant l’expertise technique qui a fixé le prix plancher. Mai 2012
62. S’assurer que les documents de cession des véhicules et motos précisent qu’ils restent la propriété du Programmejusqu’à sa clôture. UCP Continue
63. S’assurer que les frais de fonctionnement des quatre pick up affectés au BPSet aux trois BDSsont pris en charge par les services concernés à partir de l’année UCP Janvier 2013
2013.
Suivi-Evaluation
64. S’assurer que les rapports des PT sont produits dans les délais convenus et validés par les Chefs de composante et le RSEavant de procéder au paiement de UCP Continue
3 leurs prestations.
65. Evaluer annuellement les performancesdes PT suivant des critères convenus de communaccord avant le renouvellement de leurs contrats. UCP Janvier 2013
66. Finaliser avant le 30 avril 2012 la stratégie de communication et gestion du savoir sur la base du draft produit par les RSEdes projets/programmesFIDA et du UCPdes projets/pgmsFIDA Avril 2012
rapport de la Consultante FIDAen communication et gestion du savoir.
67. Créer un site web communaux projets/programmesFIDA en s’inspirant des expériences des autres projets FIDA de la sous-région et alimenter ce site avec les UCPdes projets/pgmsFIDA septembre 2012
documents de projets incluant les rapports d’activités et surtout les « success stories ».
68. Relier le site web avec FIDAFRIQUEet le site web du FIDA ; documenter les « success stories » et les diffuser sur ces sites. UCPdes projets/pgmsFIDA A partir de juillet 2012
Aspects fiduciaires
69. Payer à temps les demandesde retraits de fonds et les demandesd’avance. FIDA/FBSA Continue
70. Faire une requête pour amender les accords de financement en vue de reporter les dates de clôture des financements, de réallouer les fonds de prêt/don et UCP,GdB Mars 2012
d’augmenter les dépôts initiaux OFIDet FBSA.
71. Proposer une meilleure formule pour le traitement des DRFsur les fonds FBSA. FIDA/FBSA Avril 2012
72. Renforcer le rythmed’envoi des DRF. UCP Continue
73. Reconstituer les « Fonds engrais » par le suivi rigoureux des remboursements des TVA. UCP Continue
74. Programmeret suivre rigoureusement les procédures de passation de marchés pour réaliser les activités dans les délais. UCP,DNCMP,ARMP,Minagrie Continue
75. Présenter des situations par composante dans les états financiers et dans les rapports d’audit 2011. UCP,Cabinet d’Audit Mars 2012
76. Mettre à jour la situation des ventes des actifs du Programme(Véhicules, Engrais, Matériels,…). UCP,Cabinet d’Audit Mars 2012
1
REPUBLIQUE DU BURUNDI
Programme Transi toi re de Reconstructi on Post Confl i t
Rapport de supervi si on No. 01/2012
1
4
REPUBLIQUEDUBURUNDI
ProgrammeTransitoire de Reconstruction Post Conflit
Rapport de supervision No. 01/2012
Décaissé au 31/12/11
Source de Financement Approuvé (US$'000) Alloué (US$'000) Pourcentage décaissement
(USD'000)
Program
Prêt FIDA 16 368 16 950 15 047 88,8%
Program
Don FBSA 6 276 6 276 2 839 45,2%
me Transi
RapportRapport
me Ttoi
Prêt OFID 10 000 10 000 3 578 35,8%
REPUBLIQ
ransi
Gouvernement 2 838 2 422 1 183 48,8%
retoi
de supervi
REPU
32
dereReconstructi
UE
PAM 1 223 1 223 8 26,8%
de supervi
BLIQ
DUUE
de Reconstructi
si on N
BUR
Bénéficiaires 373 825 1 078 130,7%
DUND
24
sio.on01/2012
Total 37 078 37 696 63,8%
BIURUNDI
053
on Post
No. 01/2012
on C
Ponfl
ost iCtonfl i t
1
Tableau 4B : Exécution effective des obligations de financement par source de financement et par composante (USD’000)
REPUBLIQUE DU BURUNDI
2
2
REPUBLIQ
REPU
UE
BLIQ
DUUEBURDUND
BIURUNDI
Program
Program
me Transi
me Ttoi
ransi dereReconstructi
retoi on Post
de Reconstructi on C
Ponfl
ost iCtonfl i t
RapportRapport
de supervi si on N
de supervi sio.on01/2012
No. 01/2012
ProgrammeTransitoire de Reconstruction Post Conflit
3
Appendice 5: Respect des dispositions de l'accord de financement: état d’avancement
REPUBLIQUE DU BURUNDI
Section 3.02 a) L’UCP prépare un projet de PTBA relatif à chaque année du 60 jours au plus tard PTBAexaminé et approuvé par le CT Condition remplie
Programmede travail Programmesur la base des PTBAprovinciaux préparés par les 3 APP. avant le commencement de avant le 31/12 de chaque année et
et Budget annuels Les PTBA provinciaux seront la consolidation des plans d’action l’année du Projet soumis au FIDAen janvier.
préparés par les CDC. considéré
1 b) Le Projet de PTBAsera soumis pour examenet approbation au CPP,
avant d’être envoyé au Fonds et à l’Institution coopérante, pour
commentaires et approbation, 60 jours au plus tard avant le Condition partiellement remplie
commencementde l’année du Programmeconsidérée.
Section 3.03 Compte de Projet. L’Agent principal du programmeouvre et tient auprès d’un Avant l’entrée en vigueur Compte de contrepartie ouvert à Condition remplie
établissement bancaire acceptable pour le Fonds, un compte courant libellé en la Banquede la République du
monnaie locale, pour y déposer les fonds représentant sa contrepartie ( le Burundi
« Compte de Projet ») . Le Coordonnateur et le Contrôleur financier de l’UCP -Compte d’opération ouvert à la
seront dûment autorisés à co-gérer le Compte de projet sous le principe de la Bancobu
double signature
Section 3.04 Disponibilité des fonds du prêt. L’emprunteur met à la disposition de l’agent Avant l’entrée en vigueur Allocation autorisée de 1.000.000 Condition remplie
principal du programme, aux fins d’exécuter le Programme, les fonds du prêt USD déposée sur le compte
conformément aux dispositions des PTBA et à ses procédures nationales Spécial et 50.000.000 FBUversé
habituelles pour l’assistance au développement. chaque année sur le compte de
contrepartie
Section 3.05 b) l’emprunteur met également à la disposition de l’Agent principal du Avant l’entrée en vigueur -Compte N° 1110/085 ouvert à la Condition remplie
Programmeau cours de la période d’exécution du Programme, au titre de sa Banquede la République du Burundi
contrepartie, un montant total équivalent à1 600 000 USDreprésentant la prise -Prévision des salaires dans les
Section Clause Objectif/Date prévue État d’avancement/Date Observations
en charge des salaires du personnel du Programmeet de l’ensemble des droits, budgets des ministères concernés
impôts et taxes grevant les biens et services nécessaires au Programmeacquis -Lettre d’exonération signée avant
localement, hors droits de douanes sur les biens importés qui feront l’objet la mise en vigueur
d’une exonération..
Section 4.02 Rapport d’activités. L’agent principal du Programme soumet au Fonds et à Dans les trois mois Rapport semestriel soumis suivant Condition remplie
l’institution coopérante des rapports d’activités sur l’exécution du Programme, suivant la fin de chaque la périodicité requise
prévus à la Section 8.02 ( suivi de l’exécution du projet ) des Conditions période d’exécution du
générales, dans les trois mois suivant la fin de chaque période d’exécution du Projet de six mois.
Programmede six mois. Les rapports devront contenir des données détaillées sur
les indicateurs RIMS.
Section 4.03 L’agent principal du programme, le Fonds et l’Institution coopérante procèdent Une supervision par an Trois (3) missions de supervision Condition remplie.
Revue à mi-parcours conjointement à un examen de l’exécution du Programmelors de la quatrième ont déjà été organisées.
et évaluation finale année du Programme( le revue à mis-parcours ). L’UCPprépare les termes de -La revue à mi-parcours est
REPUBLIQUE DU BURUNDI
l’exécution du Programme, les ajustements nécessaires et leurs justification,
l’efficacité dans l’approche de mise en œuvre consistant à signer des contrats
avec des agences partenaires et l’impact sur les communautés rurales, en
particulier les femmes, et leur accès aux activités et aux bénéfices du
Programme.Elle devra aussi établir si des conditions appropriées existent au
moment de la revue pour réorienter le programme proposé d’une
2 réhabilitation/reconstruction à court terme, à un soutien à moyen terme à des
investissements dans l’agriculture, les infrastructures et les programmes de
réduction de la pauvreté, et dans les systèmes et organisations de
développement rural. Une évaluation finale sera menéepar l’agent principal du
programme,le fonds et l’institution coopérante à la fin du Programmede façon
à établir son efficacité et son impact par rapport aux objectifs initiaux. Le
montant des frais de la revue à mi-parcours et de l’évaluation finale sera
payé à partir des fonds du prêt.
Section 5.01 L’UCP prépare chaque année fiscale les états financiers des opérations, des Chaqueannée Quatre états financiers ont été Condition remplie.
Etats financiers ressources et des dépenses relatives au programmeprévus à la section 9.02 présentés : 2006, 2007,2008, 2009 et
( Etats financiers ) des conditions générales, et l’agent principal du 2010
Programmeles présente au Fonds et à l’institution coopérante dans les trois
mois suivant la fin de chaqueannée fiscale.
Section 5.02 a) (…) L’agent principal du projet (…) présente une copie certifiée du Chaqueannée Quatre rapports d’audit déjà remis Condition remplie
rapport d’audit prévu à la Section 9.03 ( Audit des comptes ) des conditions dans les délais requis
générales au Fonds et à l’Institution coopérante dans les six mois suivant la
fin de l’année fiscale concernée.
ANNEXE 3 2.1 Etablissement. Le CSPPsera créé par Ordonnanceministérielle. Il se réunira Action continue Une réunion du CSPPqui est Condition partiellement remplie
Exécution et gestion en séance ordinaire deux fois par an. composépar les ministres a eu
du Programme lieu en 2010.
Section Clause Objectif/Date prévue État d’avancement/Date Observations
2. Comité sectoriel
et politique de
pilotage (CSPP)
3.2 Comité Technique 3.1 Etablissement. Le CTPsera créé par ordonnance ministériel. Il se réunira Dans les trois mois Le CT se réunit régulièrement Condition remplie.
de Pilotage (CTP) en séance ordinaire au moins quatre fois par an et en séance extraordinaires suivant la fin de chaque
autant de fois que jugées nécessaires. période d’exécution du
Projet de six mois.
ANNEXE3A Le personnel du Programme est assuré contre les risques de maladie et Chaqueannée Assurance sous contractée à l’INSS Condition remplie.
Engagements d’accident selon les pratiques obligatoires en vigueur sur le territoire de
complémentaires l’Emprunteur.
4. Assurance
ANNEXE3 A C. Le personnel du Programmesera soumis à des évaluations de performances Chaqueannée Evaluation 2011 qui devait Condition partiellement remplie.
REPUBLIQUE DU BURUNDI
3
Appendice 6: Avancement matériel au regard du PTBA, y compris les indicateurs SYGRI
1.1.1 Formation des relais collinaires Relais collinaires formés en élaboration de projets (2 jours pour 850
personnes)* h/j 1700 1 940 114 1 940 2 550 76
Relais collinaires formés en suivi évaluation et rapportage (2 jours pour h/j
850 personnes)* 1700 1 962 115 1 962 2 550 77
REPUBLIQUE DU BURUNDI
les marais Planification stratégique* h/j 300 386 129 968 1 600 61
Planification annuelle * h/j 400 386 99 968 1 200 81
h/j 784
1 Autoévaluation assistée et rapportage * 800 784 98 2 400 33
h/j 480
Formation sur la négociation, le lobbying et le plaidoyer * 800 480 60 2 400 20
h/j 480
Formation en leadership* 800 480 60 800 60
h/j 0
Formation des associations des boutiques d'intrants* 0 0 0 108 0
h/j 464
Formation sur les capacités techniques et économiques* 800 464 58 2 400 19
h/j 464
Formation en comptabilité simple* 800 464 58 2 400 19
h/j 480
Formation sur les capacités sur les capacités administrative et de
gouvernance* 800 480 60 2 400 20
Formation en passation de marchés* h/j 0 0 0 0 800 0
1.1.3 Formation pour le compte des autres Formation des COSA/COGEen comptabilité simple (15 membresdes 14 comités de h/j
composantes santé soit 210 pers pendant 2 jours)* 420 430 102 430 420 102
h/j
Formation des comités d'eau en leadership * 136 191 140 191 136 140
Formation des comités d'eau en comptabilité simple* h/j 136 0 0 0 408 0
Formation des comités de réseau d'eau en passation de marchés* h/j 0 0 0 0 136 0
Unité
Période : Janvier à Décembre 2011
Chiffres Total effectif Objectif du %
Indicateurs PTBA 2011 effectifs % cumulé RPE/RMP
Formation des comités de surveillance des pistes en leadership* h/j 56 0 0 0 168 0
h/j
Formation des comités de surveillance des pistes en comptabilité simple* 56 0 0 0 168 0
h/j
Formation des comités de surveillance des pistes en passation de marchés* 0 0 0 0 168 0
1.2 Sous composante « Appui Légal ».
1.2.1 Clinique juridique et assistance Assistance judiciaire par des avocats Nbre 100 155 155 497 750 66
judiciaire Séances d’écoute, orientation et médiation Nbre 288 280 97 979
Prise en charge des dossiers des vulnérables Nbre 300 369 123 876 613 143
Descentes d’exécution et de suivi par les juges Nbre 72 69 96 173 360 48
1.2.2 Renforcement des capacités.
Formation des juges en techniques d’animation et communication* Nbre PM 15 15 100
Formation de para juristes (2 sessions de formation pour 1020 para juristes
pendant 10 jours)* H/jour 6 120 5 784 95 5 604 12 240 47
Formation juridique des animateurs CDF (5 sessions de formation pour 10
personnes pendant 2 jours)* Nbre 10 7 70 7 10 70
1.2.3 Information et sensibilisation juridique
Elaboration d'un livret pour les para juristes (10 livrets par para juriste) Nbre 1 020 0 0 0 1 020 0
REPUBLIQUE DU BURUNDI
1.3 Sous composante « Régénération des moyens
d’existence des femmes rurales ».
13.1 Alphabétisation Personnes alphabétisées lors de la 4ème session*
2
Nbre 11 382 44000 26
Formation des alphabétiseurs*
H/jour 340 0 1 350 11 070 12
Dotation des alphabétiseurs en livres
Nbre 648 0 135 648 0
Dotation des alphabétiseurs en cartables imperméables et en parapluies
Nbre 648 0 0 648 0
Production de certificats pour alphabétiseurs
Nbre 648 0 0 648 0
Dotation des CDFen livres
Nbre 0 10 000 0
Période : Janvier à Décembre 2011 %
Chiffres Total effectif Objectif du RPE/
Unité
Indicateurs PTBA 2011 effectifs % cumulé RMP
1.3.2 Activités culturelles Emissions radio sur activités féminines de développement
Nbre 6 0 0 3 36 8
Voyages d'échanges d’expérience interne H/jour 120 72 60 72 120 60
Contribution à la journée internationale de la femme(le 8 mars)
atelier 1 1 100 6 7 86
Contribution à la journée internationale de la femmerurale
atelier 1 1 100 6 7 86
Contribution aux 16 jours d'activisme contre les violences faites aux femmes Nbre
REPUBLIQUE DU BURUNDI
1.3.4 Formation professionnelle des jeunes Indemnités des formateurs artisans ff 1 1 100 500 0
orphelins financées Formation des JOD*
Nbre 495 168 34 166 500 33
3 Kits de démarrage pour les JOD
Nbre 495 0 0 0 0 0
2. Composante Réhabilitation et Développement
de l’Agriculture.
2.1 Sous composante « Intensification
Agricole ».
Formation des groupements sur la filière semencière* P/Jour 6 106 1766 106 18 589
Formations spécifiques* Sess.
2.1.1.2 Formation Visite d’échangesd’expériences* Visite
2.1.1.3. Parc à bois manioc Première installation et entretien parc à bois manioc à Kigarika ha 1 1 100 1 1 100
Période : Janvier à Décembre 2011
Chiffres Total effectif Objectif du RPE/ %
Indicateurs Unité PTBA 2011 effectifs % cumulé RMP
2.1.1.4 Opération palmier à huile
Distribution des plants de palmiers à huile Nbre 5 000 5 000 100 5 000 5 000 100
2.1.2 Champs écoles fermiers Nbre
FFSmarais et collines* 15 11 73 11 49 22
Nbre
FFSsemences* 3 0 0 0 21 0
Nbre
REPUBLIQUE DU BURUNDI
Lot
Achat des équipements et outillage pour les travaux d’aménagement 1 1 100 1 2 50
Nbre e
Elaboration des schémasplanimétriques d’aménagement des bassins versants* 17 0 0 0 17 0
p/jour
4 Visite d'échanged'expérience* 68 76 111,7 76 136 56
Ha
Protéger les bassins versants* 1 000 1 367 136,7 1 367 3 600 38
Reforestation communautaire* Ha 66 66 300 22
2.1.4 Encadrement Recrutement des techniciens marais, collines et CES Nbre 9 9 100
2.2 Sous composante «Appui au Développement de
l’élevage ».
2.2.1 Acquisition du bétail dans les zones de
concentration 2.2.1.1. Bovins distribués*
Bujumbura Nbre 269 0 0 249 485 51
Bururi Nbre 165 0 0 238 365 65
Ruyigi Nbre 28 0 0 195 507 38
Total bovins Nbre 462 0 0 682 1 357 50
2.2.1.2 Voyaged'examenzoo sanitaire Nbre 1 0 0 3 5 60
Unité Période : Janvier à Décembre 2011
Chiffres Total effectif Objectif du RPE/ %
Indicateurs PTBA 2011 effectifs % cumulé RMP
2.2.1.3 Kit d'accompagnement
Nbre
Bujumbura 269 0 0 249 485 50
Nbre
Bururi 165 0 0 238 365 65
Nbre
Ruyigi 28 0 0 195 507 38
Total kit Nbre 462 0 0 682 1 357 50
2.2.1.4 Appui à la construction des étables Nbre
Nbre
Bujumbura 269 269 100 269 320 84
Nbre 85
Bururi 165 165 100 165 195
REPUBLIQUE DU BURUNDI
3. Composante Réhabilitation et Développement
des Infrastructures rurales.
5 3.1 Sous composante « Réhabilitation et Réaliser des études d'aménagement des marais Ha 300 0 980 1 850 53
aménagement des marais ».
Réhabiliter les marais * Ha 410 410 100 640 480 133
Aménager les marais * Ha 268 0 0 653 1 850 35
Nbre
Ménagesayant des parcelles dans les marais aménagés/réhabilités* 5 386 9 320 58
3.2 Sous composante « Pistes Rurales »
Réaliser les études de réhabilitation des pistes rurales Km 126,75 84,75 67 158 200 79
Réhabilitation des pistes rurales* Km 55 54,35 89 54,35 200 27
Réhabilitation des pistes en collaboration avec le PAM* Km 63
3.3 Sous composante « Alimentation en eau
potable et assainissement ».
3.3.1 Adduction d'eau potable Réhabilitation AEP km 31,53 23,837 76 23,837 177 13
Unité Période : Janvier à Décembre 2011
%
Chiffres Total effectif Objectif du RPE/
Indicateurs PTBA 2011 effectifs % cumulé RMP
Aménagement nouvelles adductions (OPEPuniquement)* km 51 27,09 53 27,09 51 53
3.3.2 Aménagement des sources et latrines Finalisation de l’aménagement de sources (10 SA pour OPEPet 50 SA pour Nbre 60 60 100 259 493 53
FBSA)*
Aménagement de sources (64 SA pour OPEPet 89 SA pour FBSA)* Nbre 153 47 20
REPUBLIQUE DU BURUNDI
Formation des membresdes régies communales des eaux* Sess. 1 1 100 2 2 100
Sess. 5 0 0 5 10 50
Dotation d'un lot de médicaments initial Kits 33 38 115 38 33 115
Visite d’étude en Tanzanie : gestion communautaire des CDS*
Pers. 0 8 0
REPUBLIQUE DU BURUNDI
4.1.4 Appui à la réduction de la mortalité Formation du personnel de santé sur le management du programmeélargi de
infanto juvénile vaccination (PEV)*
Sess. 1 2 50
7 Formation des ASC, AT et femmes leaders sur le management du programme
élargi de vaccination (PEV)* Sess. 6 0 0 0 10 0
4.1.5 Lutte contre les maladies endémo Formation des agents de santé communautaire sur la prévention des maladies 6 60
épidémiques endémoépidémiques et sur l’hygiène * Sess. 6 10
Sensibilisation sur la prévention des maladies endémo épidémiques,
l’assainissement du milieu et l’hygiène, la gestion et l’entretien des FOSA
Sess. 1 0 0 1 0
Elaborer des affiches/dépliants de sensibilisation sur l’hygiène, et la lutte Nbre
contre les maladies endémoépidémiques 4 000
0 0 0 4 000 0
Messages de sensibilisation sur la lutte contre les maladies endémo Nbre
épidémiques à travers les radios (10 spots radio par an)
0 40 0
4.1.6 Approche contractuelle Forumde sensibilisation sur le systèmede partage /recouvrement de coûts* Nbre
1 0 0 0 1 0
Atelier provincial d’information sur l’approche contractuelle* Nbre 1 0 0 0 1 0
Unité Période : Janvier à Décembre 2011
Chiffres Total effectif Objectif du RPE/ %
Indicateurs PTBA 2011 effectifs % cumulé RMP
Formation du personnel de santé sur l’approche contractuelle.* Sess. 6 6 100
Voyages d’études dans d’autres provinces du pays pratiquant déjà l’approche
contractuelle* Pers. 68 87 79
Fonds initial d'achat de la performance FBU 508 000 000
481 487 312 95 739 358 688 1 092 000 000 68
4.1.7 Renforcement des capacités du BPS et des Ordinateurs pour le BPSet les BDS Nbre 4 100
Districts sanitaires 4
Photocopieuse pour les BPSet le BDS Nbre 4 4 100
Equipements, fournitures de bureau pour le BPSet les BDS. Nbre 4 100
4
REPUBLIQUE DU BURUNDI
Formation (ASC), accoucheuses traditionnelles (AT), femmes leaders sur le 100
diagnostic communautaire du diabète et de l’hypertension artérielle
1 1 100 1 1
8 4.1.9 Lutte contre le VIH/Sida Formation des prestataires sur la PECglobal du VIH/Sida, PECpédiatrique et Sess. 1
la PTME 1 100 1 2 50
Formation/sensibilisation agents de santé communautaire (ASC), accoucheuses Sess.
traditionnelles (AT), femmesleaders et les CDC sur la PECcommunautaire du
VIH/Sida, le dépistage du VIH/Sida et la PTME
1 1 100 1 2 50
4.2 Sous composante « Nutrition ».
4.2.1 Equipement centres de santé pour Equiper les CDSen matériel de dépistage de la malnutrition
dépistage des mal nourris Nbre 33 0 0 0 33 0
4.2.2 Renforcement des capacités au niveau Formation personnel CDS et services nutritionnels sur le dépistage Session
nutritionnel malnutrition et prise en charge nutritionnelle.* 2
2 100
Formation (ASC), accoucheuses traditionnelles (AT), femmes leaders sur Session
l’éducation nutritionnelle, planning familial et l’hygiène *
2 2 100
4.3.3 Suivi nutritionnel communautaire Séances mensuelles de pesée des enfants Nbre 12 3 25 17 48 35
Démonstrations culinaires après les séances de pesée. Nbre 12 0 0 0 48 0
Appendice 7: Cadre logique actualisé indiquant l'avancement des activités au regard des objectifs, des réalisations et des produits
Objectifs / résultats attendus Indicateurs (I. O .V) Source de vérification Hypothèses et risqué
1. Objectif global
1.1 Régénérer les moyens d'existence des populations rurales, • Augmentation du % de ménagesdont l'indice d'accumulation des biens a augmenté Rapports d'enquête de base, mi-parcours - Appropriation des actions du
de reconstruire le capital social, y compris la (SYGRI) et finale Programmepar les bénéficiaires
réhabilitation de la dignité humaine et la restauration • (Le % de ménagesdont l'indice d'accumulation des biens a passé de 14% en - L'amélioration de la sécurité et
de la sécurité alimentaire parmi les populations pauvres 2007 à 44% en 2010) stabilité politique
et vulnérables. - Non politisation des actions du
• Augmentation du taux d'alphabétisation des femmeset des hommes Rapports d'enquête de base, mi-parcours
Programme
• (Le taux d’alphabétisation des femmesa passé de 57% en 2007 à 60% en 2010) et finale
- Non paiement du service de la
• (Le taux d’alphabétisation des hommes a passé de 74% en 2007 à 77% en
dette au FIDA et à l'OPEP
2010)
pouvant entraîner la suspension
•
des décaissements
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• (L’indice P/T a passé de 7,3% en 2007 à 7,4% en 2010)
• (L’indice T/A a passé de 52,2% en 2007 à 27,4% en 2010)
1 • Augmentation du % de personnes ayant un accès durable à l'eau potable (SYGRI) Rapports d'enquête de base, mi-parcours
• (84,9% de ménagesont accès à l’eau potable) et finale
• Augmentation du % de ménagesfaisant état d'augmentation des revenus annuels Rapports d'enquête de base, mi-parcours
moyens(SYGRI) et finale
• Augmentation du % de ménagesfaisant état d’une plus grande sécurité Rapports d'enquête de base, mi-parcours
alimentaire (réduction de la période de soudure) (SYGRI) et finale
• (% de ménagesfaisant état d’une insécurité alimentaire a passé de 85% en
2007 à 75% en 2010)
REPUBLIQUE DU BURUNDI
(2 avocats assurent le conseil, le suivi des dossiers et les actions
judiciaires depuis Novembre2007 jusqu’au 31/12/2011).
2
• 250 citoyennes et citoyens vulnérables ont été assistés. Au moins 200 cas Rapport d'activités de l’Appui légal
sont résolus sur chaque colline (médiation ou orientation)
• (425 cas sont résolus par médiation ou orientation)
2.1.3 Renforcer la position sociale et économique des femmes • Au moins 60% des projets économiques financés sont contrôlés par des Femmes Rapports de suivi évaluation; rapports
rurales pauvres et des jeunes orphelins. rurales. d'évaluation externes
• Au moins 30% des membresdes groupes de solidarités sont des femmesen
situation de précarité et/ou des batwa.
(78% des membresdes groupes solidaires bénéficiaires des fonds de micro
crédits sont des femmes)
• Taux de ménagesBatwa impliquées dans la vie sociale des collines et menant
des activités économiquement rentables.
• Les femmesrurales assument des responsabilités dans les CDCet les CCDC:
nombre de femmeschefs de colline, nombre de femmesmembresdes CDC,nombre de
femmesprésidentes de CDC,nombre de femmesprésidentes de commissions des CDC
et CCDC,nombre de Femmesprésidentes de CCDC.(SYGRI)
• (84 % des CDCet 78 % des CCDCont des femmesdans les bureaux exécutifs)
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dans une organisation, la nécessité de renouvellement périodique des instances, la
nécessité du contrôle, de l’audit ; l’exigence de rendre compte (SYGRI)
3 (240 personnes ont été formées sur les capacités administratives et de
gouvernance)
400 représentants des différentes OPmaîtrisent ce qui lie les membresd’une même
organisation (l’activité structurante) : le marais et l’accès équitable à l’eau pour
les AUM; la production et l’accès équitable aux intrants pour les organisations
de producteurs ; le réseau d’OPou la coopérative pour l’accès au marché(SYGRI).
(232 personnes ont été formées sur les capacités techniques et économiques)
Au moins un membrepar ménageexploitant est formé à la comptabilité simple et à Les listes des membres des commissions,
l’établissement d’un compte d’exploitation(SYGRI) les réunions et listes de présence,
((232 personnes ont été formées en comptabilité simple) les sujets discutés.
12 membrespar AUMsoit 120 assurent le contrôle et le respect des cahiers de Appréciation des AUMsur la qualité
charge des entrepreneurs engagés (SYGRI) des ouvrages dans le rapport de
réception des ouvrages
2 Membrespar services de surveillance de 34 réseaux d’eau sont formés suivant la Rapports d’activités
demandede la composante 3(SYGRI)
(191 membresdes réseaux d’eau formés en comptabilité simple)
400 relais formateurs de divers OPsont formés en gestion : élaboration de compte Rapport des formateurs, les cahiers
d’exploitation, tenue de cahier de comptabilité simple. (SYGRI) à jours des exploitants. Le % de
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27 gérants de boutique d'intrants (OP et privés) sont formés suivant la demandede
la composante 2(SYGRI)
2.2.2 Sous composante"Appui légal"
4 2.2.2.1 Les systèmes traditionnels de résolution autonomedes • 15 membresdes parquets et tribunaux sont formés sur les techniques d’animation Le nombre d’IEC organisé sur les
conflits et des litiges locaux sont renforcés sur les et de communication (SYGRI) collines par les para juristes et les
collines; (15 magistrats et 3 responsables de l’Appui Légal sont formés). CDC; Nombres de concours juridiques
sont organisés; Le film sur l'appui
• 10 animateurs CDFsont formés sur les codes ciblés et supervisent les paras légal
juristes (SYGRI).
(10 animateurs sont formés)
• Information des populations collinaires sur leurs droits et leurs
responsabilités.
(278 concours juridiques sont organisés).
• 2 para juristes (un hommeet une femme), deux bashingathahe, 1 CDCet une
femmeleader disposent d’un livret résumant les cinq codes ciblés
(990 paras juristes disposent des livrets)
2.2.2.2 Les pauvres et les vulnérables spécialement les Nombrede jugements rendus ; Nombrede descentes des juges des TPI sur les Rapports d’activités
femmessont assistées par des avocats collines.
(173 descentes avec les juges sont effectuées)
2.2.2.3 La cohésion sociale et la paix sont renforcées Nombrede jugements rendus et appliqués Rapports d’activités
(126 dossiers sont clôturé par décision judiciaires)
(425 dossiers clôturés par cliniques juridiques)
• Nombrede cas pris en charge par les avocats
(497 vulnérables sont assistés par des avocats)
• Nombrede cas de personnes en situation de précarité par sexe et par âge ayant
bénéficié de l’assistance juridique.
(876 dossiers des vulnérables assistés financièrement)
2.2.3 Sous composante "régénération des moyens d'existence des femmes rurales"
2.2.3.1 Formation pédagogique des relais collinaires en • 648 relais formés et recyclés (SYGRI) Rapports de formation - Disponibilité en temps des
alphabétisation femmes
2.2.3.2 Emissions radio sur des thèmeschoisis dans l'actualité du Une émission mensuelle sur le programmeest réalisée et diffusée Rapports d’activités
programmeen rapport avec les communes
2..2.3.3 Organisations des visites d'échanges d'expérience Nombrede voyages organisés dans le pays (SYGRI)
internes (1 voyage a été organisé pour 36 bénéficiaires des AGR
2.2.3.4 Organisations des visites d'échanges d'expérience externes Nombrede voyages organisés à l’extérieur (SYGRI)
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faites aux femmes (18 campagnessont organisées)
2.2.3.8 Les jeunes orphelins sont initiés à de nouveaux • 500 orphelins participants aux formations (par genre et type de métier) (SYGRI)
5 métiers (168 jeunes orphelins ont été formés)
• % de paysans faisant état d'un accroissement de leurs productions animales Enquêtes de base, mi-parcours et
(lait, fumier) (SYGRI) d'achèvement
• Nombrede ménagesbénéficiaires par type d'animal et par type de distribution Rapports projet
(PTRPC,Chaîne de solidarité) (SYGRI)
(8 750 ménagesont reçu des caprins dont 2 476 sont bénéficiaires de la
chaîne)
(990 ménagesont reçu des bovins dont 308 sont bénéficiaires de la chaîne) (2
073 ménagesont reçu des porcins dont 728 sont bénéficiaires de la chaîne
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(36 103 journées de travail crées dans les chantiers d’aménagement).
6
3.1.2 Remettre en état et conserver l'environnement rural • 6 000 Ha du capital productif des collines sont traités (LAE), protégés et
gérés d’une manière durable(SYGRI)
(1 367 ha protégés et gérés d’une manière durable)
• Nombrede pépiniéristes opérationnels à la fin de chaque année (SYGRI) Fiches d'évaluation, Rapports
(44 groupements de pépiniéristes opérationnels à la fin de chaque année)
3.2. Résultats attendus des Activités du Programme: REALISATIONS/PRODUITS
3.2.1.1 Un réseau de groupements de production de semences • 2 centres semenciers sont réhabilités Rapport du prestataire • Bétail de bonne qualité
commerciales est mis en place (Le réseau d’irrigation du centre semencier de Kigarika sur 10 ha est disponible sur le marché
réhabilité) • Aléas climatiques
3.2.1.2 Les capacités des groupements d’ d’agriculteurs de • 26 groupements sont accompagnés pour la production de semences commerciales Rapport du prestataire • Epizooties
collines et de productions de semencescommerciales sont (SYGRI). - Qualité des semences
renforcées (les gestionnaires de 47 groupements sont formés sur la comptabilité simple et
la filière semencière)
• 14 FFSsemencescrées (SYGRI) Rapport du prestataire
(11 FFSsont opérationnels)
•
• Nombred’animateurs communauxFFSformés(SYGRI)
(11 agronomes communaux, 3 responsables des centres semenciers et 9 techniciens du Rapport du prestataire
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• 3 responsables des centres semenciers sont formés en matière de défenses des
végétaux et sur la filière semencière(SYGRI)
7
• 78 représentants de groupements formés en gestion(SYGRI)
(106 représentants de groupements sont formés en comptabilité simple)
3.2.1.3. Les capacités des groupements de riziculteurs sont • Nombres de groupements rizicoles accompagnéspour le SRI (SYGRI)
renforcées
3.2.1.4 Un parc à bois est mis en place pour la production de • 1 Ha de parc à bois mis en place
boutures saines de manioc • (1 ha de parc à bois est mis en place)
3.2.1.5 5 000 plants de palmiers sont diffusés • 5.000 plants sont distribués Rapport du prestataire
• (5 000 plants sont distribués)
3.2.1.6 Les agriculteurs sont approvisionnés en intrants achetés sur • 27 gérants des boutiques d’intrants sont formés en gestion (SYGRI) Les intrants sont de bonne qualité
le fonds de roulement et disponibles sur le marché et à
des prix accessibles aux paysans /
éleveurs
• Valeur des produits annuellement vendus par boutique d’intrants Rapport du prestataire
3.2.1.7 Le capital productif des collines est restauré • 6.000 ha de Bv aménagés(SYGRI) Rapports d’activités et visites de
(1 367 ha de BV aménagés) terrain
3.2.1.8 Les éclats de souche des herbes fixatrices, les plants agro • 10 000 000 d'éclats de souche sont distribués pour la lutte antiérosive. Rapports d’activités et visites de • Entière adhésion de la
forestiers et forestiers sont disponibles (8 751 872 éclats de souches distribués) terrain population aux mesures de
lutte anti-érosive
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(188 416 plants distribués)
3.2.1.9 Les infrastructures d’accès et d’observation de la réserve de • 1 poste d’entrée de la réserve est construit(SYGRI) Rapport prestataire
8 la Rusizi sont restaurées (1 poste d’entrée de la réserve est construit)
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• Taux moyende recouvrement des frais d’entretien dans les zones du PTRPC
4.1.3 Réduire l'enclavement des secteurs de production et • Nombrede Kmde pistes rurales réhabilitées encore praticables au bout de 3 ans Rapports d’activités - Aléas climatiques (intempéries)
stimuler l'économie rurale en remettant en état les (SYGRI) Visites de terrain - Mauvais entretien des pistes
pistes rurales, (55 km de pistes sont en cours de réhabilitation)
• Taux de fréquentation des centres sociaux de proximités : CDS,Ecoles , Services -
publics…
• Nombred’axes réhabilités -
(3 axes réhabilités)
• Nombred’axes entretenus et circulables 12 mois sur 12 (SYGRI) -
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• Nombred'études d’APDd’aménagements et de réhabilitations réalisées Rapports d'études
• (9 études réalisées)
• Appui à la redistribution des surfaces récupérées
10
• 300 ha de réseaux hydro agricoles réhabilités et aménagés(SYGRI) Rapports d’activités et visites de
terrain
• Superficies réhabilités en Ha (SYGRI)
(638 ha de marais sont réhabilités)
• Superficies aménagéesen Ha (SYGRI) Rapports d'activités
(671 ha de marais sont aménagés)
4.2.1.2 Les associations d'usagers des marais (AUM)sont • Nombred'associations d'usagers créées et appuyées après les travaux(SYGRI)
organisées et fonctionnels (6 associations fonctionnelles et appuyées)
4.2.1.5 Les bassins versants sont protégés Nombrede plants mis à terre sur les bassins versants
(735 466 plants distribués et plantés sur les bassins versants)
•
Longueur total des fossés anti érosifs aménagés(SYGRI).
(417 km de fossés anti érosive aménagés)
4.2.2 Sous composante" Appui à la fourniture de l'eau potable, à l'hygiène et à l'assainissement"
4.2.2.1 L'accès des ménagesen eau potable est amélioré • Nombred'études avant projets réalisés Rapports d'études
(10 études ont été réalisées) - La capacité des populations à
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• Nombrede bornes fontaines construites(SYGRI)
• (77 bornes fontaines construites)
11 • 493 sources d'eau potable aménagées(SYGRI)
(259 sources d’eau potable sont aménagées)
4.2.2.3 Les ménageset les services publics disposent de • 47 latrines publiques (scolaires) construites (SYGRI)
latrines améliorées (27 latrines scolaires sont construites)
• 5 000 latrines familiales construites (SYGRI)
• (1 100 latrines familiales construites)
• Nombrede contrats de construction de latrines passés
(Trois contrats de construction des latrines sont passés)
4.2.2.6 Les conditions d’hygiène sont améliorées • Nombrede formateurs formés(SYGRI)
(1 025 personnes formés sur l’hgiène et assainissement)
• Nombred’artisans locaux formés(SYGRI)
• Nombrede thèmespertinents de formation
(7 thèmespertinents ont été développés)
• Nombrede membres de CDCformés par sexe et par thème(SYGRI)
4.2.2.8 Les capacités opérationnelles fontainiers sont renforcées • Nombrede lots de matériel et équipement fournis aux RCE
• (54 lots de matériels et équipements fournis)
• 54 fontainiers équipés
(54 fontainiers sont équipés)
4.2.2.9 Les Régies communales des eaux sont crées et • Nombrede groupes/associations d'usagers de l'eau potable crées (CPEet RCE)
fonctionnels (SYGRI)
• 8 comités des réseaux et 86 comités des points d’eau sur les AEPsont crées et
259 comités des sources aménagéssont crées)
4.2.3.1 Les capacités opérationnelles de la Direction des Pistes • Lot de matériel et équipement fournis Rapports d'activités
Rurales (DPR) sont renforcées (27 lots de matériel et équipement ont été fournis aux 27 communesdes 3 provinces
de la zone d’intervention du Programme)
• Nombred’agents opérationnels dans la DPR
• Nombred’études (exécutées par la DPR)validées
• Nombred'études d’APDde pistes réalisées
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• (2 travaux réceptionnés)
• Nombrede CSMPmises en place et fonctionnelles
12 (3 CSMPsont mis en place)
• Nombrede RCPmises en place et fonctionnelles
• Taux de recouvrement des redevances et taxes de paysage
• Nombrede barrières de pluies mises en place et fonctionnelles
• 200 km de pistes rurales réhabilitées (SYGRI)
(54,35 km de pistes réhabilitées)
5. Composante santé et nutrition
5.1 Objectif spécifique
5.1.1 Contribuer à l’amélioration de l’état sanitaire et nutritionnel • Nombrede bénéficiaires des services de santé (F,H). (SYGRI) Rapport annuel d’activités du Bureau - Les structures sanitaires
d’environ 500.000 personnes et en particulier celui de la mère Provincial de la Santé (BPS); disposent d’un personnel
et de l’enfant dans la Province de Bujumbura Rural. • Taux de couverture en infrastructures; suffisant, stable et motivé;
Rapport d’activités des Centre de - Le systèmede
• Taux de fréquentation; Santé (CDS); partage/recouvrement est adopté
• Taux d’accouchements assistés; par la population.
• Taux de couverture vaccinale VAT2(femmesenceintes et DTCP3(enfant 0 à 11 mois);
• Nombrede COSAet de COGEqui maîtrisent les outils de gestion financière et
opérationnelle des CDS(SYGRI);
(32 COSAet 32 COGEmaîtrisent les outils de gestion)
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de santé) et des agents de santé communautaire (ASC) clinique(SYGRI);
pour garantir une meilleure offre des services de santé. (36 infirmiers dont 17 femmes ont été formés)
• Nombred’ASCformés en CPN,PEV, PF et PCIMEcommunautaire(SYGRI)
13 (483 ASCdont 203 femmesont été formées)
• Nombred’agents de santé communautaire formés sur les modesde transmission et de
prévention des maladies endémoépidémiques(SYGRI);
(402 ASC dont 140 femmesont été formées)
• Nombrede prestataires formés sur les algorithmes de prise en charge des
maladies endémoépidémiques(SYGRI).
(38 personnes dont 20 femmesont été formés)
5.2.1.3 Mise en place d’un systèmede référence. • Nombrede structures disposant de moyensde transport (ambulance) et de
communication (RAC);
(Les trois Districts Sanitaires disposent chacun une ambulance)
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• Nombred'équipement et matériel disponibles par type Inventaire des équipements et
(4 ordinateurs avec imprimantes, 4 photocopieuses, 4 tables de bureaux et 12 matériel
14 chaises ont été mis à disposition du BPSet des BDS)
I. Apprentissage
1. Après 6 ans de mise en exécution du Programmedepuis la date de son entrée en vigueur, les principales
leçons tirées de l’expérience du PTRPCpourraient se résumer commesuit:
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3. Les CDCjouent pleinement leur rôle dans la planification, le ciblage des bénéficiaires et le suivi des
activités mise en place par le Programmeet les autres intervenants notamment la construction des infrastructures
collectives, la gestion de la chaîne de solidarité communautaire pour les bovins, les caprins et les porcins. Les CDC
sont devenus des acteurs de premier choix et la porte d’entrée incontournable du développement en milieu rural. Ils
ont reçu l’ensemble des formations pour jouer efficacement ce rôle. Les CDCsont devenus des organes consultatifs
institutionnellement reconnus. Cela est un acquis fondamental. Ils participent ainsi aux cotés d’autres acteurs de la
société civile à la promotion d’une société civile rurale engagéedans la transparence.
4. Le Programmea formé des relais collinaires désignés par les CDCen leur sein pour assurer la supervision,
le conseil, le suivi et l’audit des organisations collinaires. Ils superviseront aussi la maintenance et la réparation
des infrastructures communautaires. Pour mieux jouer leur rôle d’organisateur de la vie communautaire et de porte
d’entrée des collines, les CDCse sont organisés en commissions techniques suivants: (1) en agriculture et élevage (2)
en gouvernance locale, (3) en éducation et culture et (4) en gestion de l’eau.
5. Le Programme s’appuie également sur les associations des usagers des marais (AUM) dans la
mobilisation de la population pour le tracé des canalisations tertiaires d’irrigation, de la gestion équitable de l’eau
d’irrigation et la maintenance des ouvrages hydrauliques. Après plusieurs séances de sensibilisation et de formation,
les AUMs’approprient de plus en plus de leur rôle notamment dans l’entretien des canalisations et des ouvrages
collectifs d’irrigation ainsi que l’approvisionnement en intrants. Etant donné que les AUMsont appelés à jouer un rôle
très important dans l’avenir pour assurer la durabilité du marais, des appuis en matière de structuration et de
formation vont se poursuivre afin de leur permettre d’assurer pleinement leurs rôles et responsabilités.
6. Les activités de l’appui légal sont très appréciées par les bénéficiaires car elles ont permis aux
populations de connaître davantage leurs droits et de maîtriser les procédures judiciaires. Pour assurer la pérennité
des appuis juridiques aux communautés, une structure de relais para juristes directement choisis par leurs pairs
sur les collines et formés sur les thèmesjuridiques et la résolution pacifique des conflits a été mise en place. Les
para juristes sont déjà impliqués dans les écoutes, orientation et médiation, dans l’animation des jeux concours et
participent dans les descentes avec les juges. Des propositions allant vers la constitution d’associations communales
de para-juristes pour augmenter leur visibilité émergent déjà.
7. La promotion et le renforcement des capacités des femmes leaders à travers les CDF(au moins
une femme leader par colline). Les femmes leaders offrent quotidiennement des services d’écoute, de conseil et
d’orientation aux femmes qui en ont besoin. Elles sont des points focaux des activités liées au genre et aux
problèmes de développement familial en général. Elles sont respectées et constituent des recours pour la résolution
pacifique des conflits et la lutte contre les violences basés sur le genre et la polygamie. Elles jouent un rôle
important dans la mobilisation et la sensibilisation des populations de préférence les femmesautour des actions de
développement et des droits de l’homme.
1
REPUBLIQUEDUBURUNDI
ProgrammeTransitoire de Reconstruction Post Conflit
Rapport de supervision No. 01/2012
8. La distribution de 682 bovins, de 1 345 porcins et de 12 548 caprins a généré des effets et des impacts.
Cette activité a permis aux bénéficiaires d’améliorer leurs conditions de vie grâce à la production du fumier qui a
permis la restauration de la fertilité des sols avec commeconséquencel’augmentation de la production agricole, à la
production du lait, à la saillie pour ceux qui ont reçu des géniteurs de races améliorées et la vente des animaux.
Dans l’ensemble, les bénéficiaires des animaux disposent d’un capital sur pied considérable surtout lorsqu’ils ont déjà
remboursé l’animal dans le cadre de la chaîne de solidarité communautaire.
9. La chaîne de solidarité communautaire (CSC) est bien opérationnelle surtout pour les bovins et les porcins
grâce à l’implication très active des bénéficiaires, des CDCet des autorités administratives locales. Ainsi 308
bovins, 728 porcins et 2 637 caprins sont déjà distribués dans le cadre de la chaîne de solidarité communautaire.
L’augmentation de la production agricole, la production laitière, les saillies et la vente des animaux ont permis aux
REPUBLIQUE DU BURUNDI
10. Les effets et impacts de la distribution des variétés résistantes à la mosaïque du manioc et des plants de
palmier à huile sur la sécurité alimentaire et l’augmentation des revenus sont manifestes. Le Programmea distribué
23.800.000 boutures de manioc résistant à la mosaïque et d’autres boutures ont été distribuées dans le cadre de la
chaîne de solidarité, ce qui a contribué sensiblement à la disponibilité des produits alimentaires dans le pays et
par conséquent à l’amélioration de la sécurité alimentaire.
11. Le Programmea distribué également 84 142 plants de palmier à huile dans les régions du Moso, du Mumirwaet
de l’Imbo. Les 14 500 plants de palmiers à huile distribués en 2007 ont déjà produit. Grâce à l’introduction de ces
plants de palmiers à huile par le PTRPCet d’autres partenaires, des unités artisanales de transformation de l’huile
de palme ont été installé et l’huile est produite localement. Une presse à huile amélioré vient d’être introduite en
CommuneKinyinya de la province Ruyigi par une association grâce à un appui d’une ONG.En communeKinyinya, le prix
de l’huile de palme a légèrement diminué suite à sa production localement.
12. L’introduction du systèmede riziculture intensive (SRI) a connu un succès car un rendement moyende plus de
9 tonnes à l’ha contre environ 5 tonnes sans SRI a été obtenu dans la région de l’Imbo qui est la plus apte à la
culture de riz. Mêmedans les autres régions la technique du SRI s’est avérée très productive par rapport aux
techniques habituelles. Le nombre de riziculteurs pratiquants le SRI ne cesse de croître suite aux bons résultats
obtenus avec les premiers essais effectués en 2010 et 2011. Bien que le SRI soit à ses débuts avec un taux d’adoption
de 9 % par rapport à la superficie emblavée, il a occasionné une augmentation de la production de 10% pendant la
saison rizicole 2011 A.
13. Dans les communes desservis par les pistes réhabilitées, la circulation des personnes et des biens a été
nettement améliorée. Le marché des produits agricoles est facil ité car les commerçants arrivent dans les communes
desservis par les pistes pour s’approvisionner. Les prix de matériaux de construction (sable, briques, moellon) ont
beaucoup baissé car les véhicules de transport ont accès aux sites d’approvisionnement suite à la réhabilitation des
pistes. La réhabil itation de ces pistes procure des revenus à la population locale sous forme d’argent frais généré
par la main d’œuvre salariée qui travail le sur ces pistes sous forme de travaux à haute intensité de main d’œuvre.
Des comités de surveillance des pistes ont été mis en place pour les pistes réhabilitées et un systèmede péage sera
bientôt mis en place.
14. L’aménagement ou réhabilitation des adductions et des sources d’eau potable a permis à 11 295 ménagesd’être
desservis en eau potable. Ce qui a sensiblement diminué les cas de maladies diarrhéiques en témoigne les statistiques
des centres de santé proches de ces sources ou adductions aménagées.
2
REPUBLIQUEDUBURUNDI
ProgrammeTransitoire de Reconstruction Post Conflit
Rapport de supervision No. 01/2012
REPUBLIQUE DU BURUNDI
L’introduction des relais para juristes directement choisis par leurs pairs sur les collines et formés
sur les thèmesjuridiques et la résolution pacifique des conflits. Les para juristes sont déjà impliqués dans les
écoutes, orientation et médiation, dans l’animation des jeux concours et participent dans les descentes avec les
juges. Des propositions allant vers la constitution d’associations communales de para-juristes pour augmenter leur
visibilité par les populations émergent déjà. 990 para-juristes sont déjà en place sur 996 prévus. La structure
des para-juristes collinaires, du fait de sa diversité (Bashingatahe, Femmesleaders, Batwa et jeunes) jouit d’une
grande crédibilité.
Diffusion des plants de palmiers à huile dans les régions naturelles du Moso (Ruyigi) et du Mumirwa
(Bujumbura et Bururi). Traditionnellement, le palmier à huile est cultivé au Burundi dans la plaine de l’Imbo
surtout le long du lac Tanganyika. Pourtant d’autres régions du pays offrent des conditions agro écologiques
favorables, en l’occurrence la région du Moso en province Ruyigi. Les plants distribués en 2007 ont commencéà
produire et offrent déjà à la population bénéficiaire l’opportunité d’améliorer l’alimentation et d’augmenter les
revenus. Les bénéficiaires de ces plants sont très satisfaits car il y’en a mêmequi n’envient plus les
bénéficiaires de bovins car ils ont assez d’huile à consommerdans le ménageet un surplus pour vendre.
L’introduction de la vache laitière dans les régions du Mumirwa et du Moso qui ne sont pas
traditionnellement pastorales. En plus de l’augmentation de la production grâce au fumier, les habitants de ces
régions consomment du lait, ce qui n’était pas le cas avant l’introduction de ces animaux.
L’introduction à grande échelle des porcs a permis de générer des revenus par la vente des porcelets
pour les bénéficiaires de truies et la saillie pour les bénéficiaires de verrats. La précocité et la prolificité
de l’espèce porcine a permis un remboursement rapide des animaux et l’octroi des revenus issu de la vente des
porcelets. Par exemple, les premiers bénéficiaires de porcs (en mars 2008) ont déjà enregistré au moins cinq
parturitions avec 6 porcelets par portée soit en moyenne30 porcelets.
Amélioration de la chèvre locale par l’introduction de 699 boucs de race Boer qui ont donné beaucoup de
chevrettes croisées qui ont une bonne conformation.
Le système de riziculture intensive (SRI). Le système de riziculture intensive est un nouveau système
d’intensification du riz qui change la pratique traditionnelle de la riziculture en rendant au riz ses
possibilités d’augmenter la production. Le nombre de riziculteurs pratiquant le SRI va en croissant suite aux
bons résultats obtenus par ce systèmeces dernières années (2010 et 2011). Les témoignages recueillis auprès des
riziculteurs ont révélé que le nombre d’exploitants qui adopteront le SRI pendant les saisons rizicoles prochaines
va sensiblement augmenter suite aux résultats qu’ils observent sur les parcelles avec SRI.
3
REPUBLIQUEDUBURUNDI
ProgrammeTransitoire de Reconstruction Post Conflit
Rapport de supervision No. 01/2012
L’introduction des Champs écoles fermiers (CEF) ou Farmer Field School (FFS). Un CEP/FFSest une
méthode d’éducation communautaire basée sur les principes d’apprentissage des adultes qui vise le développement
des capacités paysannes. C’est une école sans murs où les agri-éleveurs apprennent par observation, par action et
par l’expérimentation dans leurs propres champs. Les techniciens agricoles du PTRPCsont appelés à être des
facilitateurs dans les activités des FFS émergeant dans leur zone d’action respective. 11 FFS sont en activité
dont 9 dans les marais sur la riziculture et 2 sur les collines pour travailler sur le maïs et la pommede
terre. Les activités ont démarré avec les fonds générés par les cotisations de membres et sur un financement du
PTRPCde 800.000 FBUpar groupe FFSqui est débloqué une fois le FFSdoté d’un statut juridique authentifié, d’un
compte bancaire et d’un plan d’action indiquant les activités devant être financés ainsi que la contribution des
membres du FFS. Cette subvention est gérée entièrement par les membres des FFS et permet à chaque groupe
d’accéder à l’information et aux équipements dont il a besoin en temps utile, de tester des solutions alternatives
et de prendre le risque d’expérimenter de nouvelles technologies.
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groupements qui organisent la distribution à ceux qui ont contribué à la production de ces plants.
La mise en place des comités de surveillance de pistes et d’un systèmede péage routier opérationnel.
Des ateliers d’information, de sensibilisation et des animations communautaires avec les représentants de
l’administration communale et collinaire, des comités de développement au niveau des communeset collines ont été
organisés pour échanger et débattre sur les modalités de mise en place d’une structure de gestion et d’entretien
des pistes réhabilitées par le PTRPC. Après ces ateliers des comités de surveillance des pistes en cours de
réhabilitation ont été mise en place et leur formation va bientôt suivre.
16. Un atelier a été organisé pour échanger avec les différents partenaires œuvrant dans le domaine des pistes
rurales et les représentants des structures étatiques concernées sur les modalités de maintenance et la mise en place
des structures communautaires de gestion et de maintenance des pistes (Comités de Surveillance et Régies Communales
des pistes).
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Annexes
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Introduction
1. Ce document technique18 traite des composantes 3 «Gouvernance locale» et 4 «Santé et Nutrit ion» du PTRPC.
L’exécution de ces deux composantes se déroule de façon globalement convenable.
2. Au niveau de la composante 1, (i) la sous composante développement communautaire mène les activités de
renforcement des capacités des relais collinaires comme prévu et les associations d’usagers des marais (AUM) sont en
place au niveau des six marais aménagés/réhabilités. Les activités de renforcement de capacités prévus pour les
comités d’usagers de l’eau ainsi que les régies communales de l’eau (RCE) sont réalisées. (i i) La sous composante
«appui légal» s’appuie sur des auxil iaires constitués de para-juristes opérationnels sur les coll ines et assurant,
avec l’appui des juges, des séances d’écoute, de médiation et d’orientation. (i i i) Dans la sous composante
«régénération des moyens d’existence des femmes», les femmes sont parties prenantes des institutions de parajuristes,
interviennent comme auxil iaires de santé communautaire et constituent les animatrices auxil iaires efficaces des groupes
des activités génératrices de revenus (AGR) qui sont opérationnels dans les trois provinces, même si les premiers
crédits ne sont pas encore l ibérés à Ruyigi (la convention avec TWITEZIMBERE n’est pas encore signée pour cette
province).
3. Au niveau de la composante 4, «Santé et Nutrit ion», bien qu’on enregistre des retards dans la
réhabil itation/construction des centres de santé (CDS) et hôpitaux, la composante «santé et nutrit ion» continue à
enregistrer des progrès particulièrement en ce qui concerne le renforcement de la participation communautaire. En
effet, tous les centres de santé de la province sanitaire de Bujumbura appuyés par le Programme disposent de comité
de santé et de comité de gestion qui sont fonctionnels. Par ailleurs, une amélioration de la disponibil ité des
médicaments s’observe dans tous des centres de santé depuis la dernière mission de supervision. Les activités de
sensibil isation sur la nutrit ion sont réalisées dans le cadre de l’éducation pour la santé avec une programmation
hebdomadaire au niveau des 39 CDS à contrat principal.
Gouvernance Locale
18
Ce document a été préparé par Aysatou Ndiaye socio-économiste spécialiste en développement communautaire et organisations rurales et de
producteurs, Léonie Niyonkuru sociologue, spécialiste en genre/développement et en renforcement de capacités.
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Effets et impacts
6. La mission constate que les activités de formations prévues pour le renforcement des relais coll inaires se
déroulent convenablement et ont été réalisées à des taux appréciables: 114% pour les formations en élaboration de
projets, 115% pour le suivi/évaluation, rapportage et IEC, 60% pour la supervision des bénéficiaires. La formation
sur l’audit organisationnel et f inancier a été reportée en 2012. Au cours de l’année 2012 l’ensemble des cycles de
recyclage devront aussi être organisés.
7. Les appréciations des participants sont positives quant à l’organisation et le contenu des formations. Les
relais coll inaires prennent très au sérieux leurs fonctions et du fait du renouvellement de leur composition, i ls
réclament la reprise de la formation sur le cahier de charges des CDC. En analysant les modules de formation, la
mission constate qu’ils sont pour la plupart conçus en kirundi, d’autres en français. I l arrive que pour des thèmes
différents, on util ise le même module. De nombreux partenaires au développement mettent en place des comités relais en
dehors des CDC, ce qui affaiblit leur position de porte d’entrée sur les coll ines.
8. La mission recommande (i) d’encourager les membres des CDC qui ont reçu la formation à assurer la
démultiplication pour les nouveaux membres, (i i) de concevoir pour chaque thème de formation abordé un l ivret du
relais réalisé par le projet (type rapport à spirales), (ii i) d’encourager les CDC à être plus pro actifs en se
présentant aux intervenants démarrant des activités sur les coll ines.
9. La mission recommande de concevoir un module unique et complet pour chaque thème, de préférence en Kirundi,
langue dans laquelle les formations sont dispensées. Chaque module de formation devrait comprendre une table des
matières, un programme de formation, un dispositif de formation (avec les objectifs pédagogiques, les objectifs
opérationnels, les notions clés qui seront développées, les activités de l’apprenant, les activités du formateur, les
méthodes et supports pédagogiques à util iser pour chaque séquence de formation et les indicateurs d’évaluation) ainsi
que l’approche méthodologique qui sera util isée au cours de toute la formation.
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11. A la suite de ces formations différentes formations ont été organisées pour asseoir la maîtrise des capacités
nécessaires à l’autonomie des organisations de producteurs : les capacités techniques et économiques, les capacités
d’administration et de gouvernance, les capacités de lobbying et de plaidoyer. Ces différentes formations ont été
organisées après des bases en comptabilité et organisation des associations
12. Sur chaque marais, la formation en comptabilité et organisation des associations a été dispensée par le
technicien agronome du PTRPC chargé d’encadrer les usagers du marais. Pour chaque marais, quarante (40) personnes
composés de membres des comités à différent niveau d’organisation (blocs, secteurs, périmètre et tout le marais) et des
représentants des riziculteurs ont participé aux formations.
13. Les formations des AUM sur les capacités techniques et économiques, sur les fonctions d’administration et de
gouvernance, sur les fonctions de leadership et de plaidoyers, se sont déroulées comme le montrent les tableaux ci
après.
comptabilité capacités de
Capacités Fonction
simple et négociation, de
Province Marais techniques et d’administration et leadership
organisation des lobbying, de
économiques de gouvernance
associations plaidoyer
Effets et impacts
14. Sur l ’évolut ion des AUM. Les impacts sur les AUM sont variables, même si toutes sont dans une dynamique
positive de structuration. Certains comités ont été changés comme à Rugoma et à Nyamabuye, ou restructurés comme
Rukaramu. Ces trois AUM sont encore faibles: (i) Pour le marais de Rugoma, le comité a été renouvelé et le nouveau
comité, plus dynamique, a pu mobiliser les usagers (qui ont cotisé 300 000Fbu) pour la réhabilitation du premier
barrage est menacé de démolit ion. Les travaux d’entretien sont surtout réalisés dans le cadre des FFS. (i i) A
Nyamabuye, avec le nouveau comité, le barrage a été curé, les comités sont renforcés et commencent à comprendre leur
rôle et comment faire; (ii i) A Rukaramu, le comité a été restructuré ce qui a permis la reprise des travaux
d’aménagement.
15. Dans les marais dont la structuration des AUM est encore faible, la mission salue l’option de ACORD de
s’appuyer sur les administrations communales pour facil iter la prise en charge de certaines activités. A Rugoma et à
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Rukaramu, les interventions des autorités communales ont été d’un grand appoint pour la réabilitation du premier
barrage et à Rukaramu i ls ont significativement contribué à la restructuration du comité.
16. Deux AUM semblent être dynamiques: (i) à Bugoma, les comités des usagers sont en place et dynamiques, les
travaux d’entretien des ouvrages, la gestion de l’eau et la collecte des redevances se déroulent comme prévu. Le
nombre des membres de l’association des usagers augmente. L’association a acheté une parcelle et avec l’appui de la
FAO, elle a construit un hangar de stockage pour le riz; (i i) à Nyengwe, les comités sont en place et la mobilisation
est de plus en plus facile. Les exploitants commencent à s’adonner aux travaux d’entretien et de maintenance des
ouvrages hydrauliques et à répondre aux différentes réunions organisées par le comité des usagers du marais. La
collecte des redevances n’est pas encore effective car l’état actuel des ouvrages ne permet pas d’irriguer toutes les
parcelles de la palmeraie. La zone rizicole du marais (Gatakwa) n’est pas encore aménagée pour permettre une
production intensive de riz mais les usagers commencent à adopter les FFS.
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22. La mission constate qu’une réglementation du secteur est progressivement mise en place depuis 1990 avec la
publication d’une note d’instruction définissant l’organisation du secteur de l’eau dans les communes, précisant le
fonctionnement de la régie communale de l’eau, la création et l’organisation du comité communal des usagers, le suivi
de l’organisation du secteur par les gouverneurs provinciaux. Par la suite, les statuts des RCE ont été élaborés et
actuellement le GdB s’achemine vers la délégation du service public de gestion de l’eau potable aux RCE constituées en
association sans but lucratif (ASBL). Selon ses statuts, la régie est ouverte «à toute personne physique ou morale
qui participe à sa création ou tout bénéficiaire des services rendus par les infrastructures d’approvisionnement en
eau de la commune, à tous les résidents de la commune, ainsi qu’à toute autre personne physique qui s’intéresse au
développement de la commune et à son alimentation en eau».
23. La Mission constate (i) que dans les faits la RCE est une organisation faîtière, dont les principaux membres
sont les usagers des bornes fontaines et des sources aménagées (i i) que ce sont des comités de points d’eau (CPE)
forts et organisés qui induisent une RCE forte sur le plan organisationnel et f inancier (ii i) que la formation des
CPE relève des RCE qui ne sont pas outil lées pour ce faire autant sur le plan technique que f inancier.
24. Recommandation: Face à la diversité des intervenants, la Mission recommande de mieux définir dans les Règlement
d’Ordre Intérieur (ROI), les rôles et responsabilités des CPE dans la RCE, en termes de cotisations, de contrôle et de
représentation, afin que leur représentativité dans les RCE soit plus effective.
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pistes réhabil itées par le PTRPC dans les provinces de Bujumbura, de Bururi et de Ruyigi», regroupant les PTF
intervenant dans le secteur, les institutions publiques centrales autour des administrations déconcentrées et des
collectivités locales (cf. rapport de compte rendu).
28. Les objectifs de l’atelier s’inscrivaient dans la détermination d’un cadre légal et réglementaire pour le
fonctionnement des comités de gestion et de maintenance des pistes réhabil itées. Les principales conclusions de cet
atelier insistent sur:
• L’adhésion des usagers à consentir une contribution f inancière pour la maintenance des pistes
• L’implication des conseils communaux dans la mise en place des comités et la détermination des taux de péage
• L’harmonisation par la DG du développement communal des manuel de gestion des pistes communales
• Pour les pistes intercommunales, la définit ion concertée de modalités de péage et d’entretien
29. La mission recommande d’inscrire la réflexion dans une logique intercommunale s’appuyant sur la complémentarité
et la solidarité entre communes et de contribuer à l’élaboration de textes f ixant leurs prérogatives, domaines de
complémentarité et les modalités de gestion de la circulation (péage etc.).
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32. Au niveau des différentes provinces la représentation des femmes dans les comités est la suivante:
33. Pour les CDC:
• Ruyigi: Les femmesreprésentent 27% contre 73% pour les hommes.
• Bururi: Les femmesreprésentent 13% contre 87% pour les hommes.
• Bujumbura: Les femmesreprésentent 37% contre 63% pour les hommes.
34. Pour les comités de points d’eau, les femmes sont beaucoup plus représentées dans les comités de gestion des
points d’eau, avec un déséquilibre remarquable dans les Régies communales de l’eau (RCE) où les femmes sont quasi
absentes. Les parajuristes sont souvent constitués par deux bashingantahe, deux femmes leaders et deux jeunes (de
préférence des deux sexes). On ne remarque pas vraiment de déséquilibre f lagrant entre les hommes et les femmes dans
ce comité collinaire. Les COSA et des COGE, respectivement les femmes sont représentées à 33% et 28%. Dans les
organes de prise de décision au niveau des COSA et COGE, 12 présidents sur 64 sont des femmes, soit, 19% et 13 sur
46 sont des vices présidentes, soit 28%, 25 femmes sur 62 sont des trésorières, soit 40%.
35. La mission constate que la représentativité des femmes dans les structures communautaires reste faible, et
cette faiblesse est encore plus nette dans la prise de décision car très peu de femmes président ces comités. Elle
recommande de prévoir une formation en genre et développement dans l’ensemble des structures communautaires pour que
la participation des femmes dans les formations soient reflétée dans les instances de prise de décision.
36. La gestion de l’engagement par les femmes. Considérant les multiples rôles des femmes dans les ménages et la
surcharge de leur temps de travail, la mission s’est intéressée sur comment les femmes gèrent leur temps déjà
insuffisant, pour pouvoir mieux accomplir leurs rôles dans les différentes structures et surtout dans les comités.
Selon certaines femmes, les activités qu’elles mènent au sein des comités alourdissent certes leur charge de travail
mais, leur implication est induite par le choix porté sur eux et exige des sacrif ices. Pour d’autres, leur implication
ne pose pas de diff icultés particulières car elles peuvent compter sur le soutien de leurs époux et/ou enfants.
Certaines femmes affirment que leur engagement pour la communauté peut poser des diff icultés particulières quand elles
ne rapportent de revenus à la maison.
37. La mission recommande d’approfondir le diagnostic et d’établir une carte complète de la participation des
femmes dans les différentes activités de la sous composante, dans les formations proposées en corrélation avec leur
participation dans les différentes structures communautaires de gestion du développement à la base. Sur la base des
résultats obtenus au PTRPC, le FIDA pourrait élargir le travail aux autres projets du Burundi.
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dans le PTBA 2011 au t itre de l’Appui légal ont été réalisées à l’exception de la distribution des l ivrets pour les
parajuristes qui sont déjà disponibles.
39. Concernant les parajuristes, l’ implication des différents segments de la communauté (jeunes, femmes autour des
Bashingantahe) dans la sensibil isation des communautés sur les lois et règlements en vigueur (dont la compréhension et
l’appropriation sont testées à travers l’organisation des séances de concours juridiques), dans l’organisation de
séances d’écoute, d’orientation et de médiation, est une des meilleures innovations du PTRPC. Les éléments de durabil ité
de cette structure dynamique, ouverte et engagée sont nets. La Mission constate l’existence d’init iatives novatrices:
des organisations de parajuristes naissent et les membres ambitionnent de les mettre en réseau.
40. Recommandation: La Mission recommande d’accompagner cette dynamique. Elle recommande aussi d’init ier dès après
la supervision, une mission de recueil de témoignages sur les parajuristes s’adressant aux différents acteurs
(populations coll inaires dans leur diversité incluant les Batwa, juridiction etc). Ce recueil de témoignages,
constituera un document de capitalisation à partir de paroles d’acteurs.
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46. Twitezimbere MF a, au cours de l’année 2011 organisé des séances d’informations et de sensibil isation sur le
micro crédit et sur les opportunités de f inancement des activités génératrices de revenus pour les populations des
trois communes de Bururi: Rumonge, Burambi et Songa. Elle a assuré la formation des trois agents de crédits pour les
trois communes des coordinateurs CDF, des animateurs CDF et des techniciens agronomes sur la gestion des associations
et l’approche du crédit solidaire, avec la collaboration du PTRPC.
47. Ainsi à pour l’année 2011, le Programme Microfinance de l’Asbl Twitezimbere a pu l ibérer avec l’appui du PTRPC
un crédit d’un montant de 35 7500 000 FBU pour le compte de 63 groupes répartis par communes comme suit:
• Rumonge: 19 850 000 FBUpour 33 groupes pour 162 membresdont 109 femmes(68%) et 52 hommes(32%).
• Burambi: 12 900 000 FBUpour 22 groupes avec 128 membresdont 47 femmes(37%) et 81 hommes(63%)
• Songa: 3 000 000 FBUpour 6 groupes de 319 membresdont 174 femmes(55%) et 45 hommes(45%).
48. A la f in 2011, le taux de remboursement est de 90%, le nombre de clients actifs est de 319 dont 174 femmes
et 145 hommes soit 55% femmes et 45% hommes. Rumonge affiche un taux de remboursement de 98%, Burambi 90% et
Songa
49. La Mission constate que de nombreux bénéficiaires de Bururi ne pouvaient répondre efficacement aux exigences
de remboursement: certains prélèvent sur le capital pour rembourser, d’autres puisent dans d’autres ressources; cette
situation induit deux hypothèses, l’activité n’est pas rentable ou le mode d’amortissement du crédit n’est pas adéquat.
De l’avis de Twitezimbere, «Les deux communes Rumonge et Burambi affichent des performances appréciables. La commune
Songa accuse un retard qui doit être corrigé en 2012».
50. Situation part icul ière des Batwa : La Mission constate que les Batwa ne sont pas intégrés dans les
groupes AGR. I l semblerait que les Batwa soient réticents à participer aux groupes AGR et préfèreraient travail ler en
leur sein. Cette situation pourrait s’expliquer par leur forte marginalisation. Le projet travaille à leur proposer
dans un premier temps des activités de promotion économique pour les accompagner à sortir progressivement de leur
isolement. Trois groupes ont déjà été identif iés à Bujumbura et un à Bururi.
51. La mission recommande à Twitezimbere d’appliquer la convention et de travail ler sur les coll ines de la commune
de Songa présentant un meilleur potentiel de développement des AGR.
52. Elle (i) propose d’établir, en plus des données quantitatives recueil l ies par les institutions de microfinance
(IMF), le suivi des i t inéraires de femmes bénéficiaires de crédit dans les trois provinces. Ces récits d’itinéraires
peuvent aussi constituer un excellent document de suivi qualitatif permettant d’enrichir les données quantitatives ;
(i i) elle recommande d’inciter les IMF à s’appuyer sur les structures de parajuristes en cas de besoins de médiation
avec les bénéficiaires; (i i i) elle incite le PTRPC à s’appuyer sur UNIPROBA (Union pour le progrès des Batwa) pour
définir des stratégies d’inclusion des Batwa dont la promotion économique durable serait une excellente innovation
pour le PTRPC ; (iv) dans ce cadre elle propose de consolider le partenariat avec les trois groupes de Batwa déjà
identif iés à Bujumbura et de travail ler à nouer le même type de partenariat avec trois groupes de Batwa dans la
province de Bururi (un groupe est déjà identif ié et les approches de partenariat ont déjà démarré).
53. Femmes leaders. L’ensemble des femmes leaders sont intégrées dans des structures communautaires leur
permettant de déployer tout leur potentiel. Elles sont parajuristes, ASC, etc. Dans ces cadres, elles bénéficient de
formations leur permettant d’être mieux à même de répondre aux soll icitations sur les coll ines. La Mission constate
que leur prise en charge dans des structures permet de renforcer leur autonomie d’action. La convention avec les CDF
pour la prise en charge des femmes leaders ne se justif ie plus. Cependant, le CDF de Bujumbura encadre encore les JOD
jusqu’en décembre 2012. Pour l’année 2012, de mettre f in aux contrats des CDF de Bururi et Ruyigi au 30 juin 2012 et
de reconduire le contrat du CDF de Bujumbura jusqu’au 31 décembre 2012.
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55. Six des 11 études de construction/réhabilitation de CDS ont été exécutées en régie par le Programme, les DAO
seront lancés. Les études des cinq autres CDS ont été confiées à des bureaux d’études (BE) ainsi que l’élaboration des
dossiers d’appel d’offres (DAO) correspondants. Ces dossiers d’études techniques sont en cours d’analyse par les
services techniques du PTRPC. Deux CDS sur six ont été construits, i l s’agit de ceux de Mutambu et Nyaruhongoka,
tandis que les travaux de réhabil itation de Martyazo sont à 30 % d’avancement. Le CDS de Nyaruhongoka a été bien
construit, pour la viabilisation de cette infrastructure, la Mission recommande des études et travaux complémentaires
pour la dérivation partielle et agrandissement manuel du l i t du petit cours d’eau, qui inonde le CDS pendant les
saisons de pluie. Après comparaison de différentes options pour le CDS de Martyazo, la Mission recommande de retenir
l’hypothèse de reconstruction du bloc ambulatoire, ainsi que le Home des infirmiers et le logement du Chef de Centre,
considérant que l’avenant pour réaliser les compléments de travaux est inférieur à 20%, mais sous réserve de la
disponibil i té de fonds sur la catégorie ’’Réhabilitation’’ du f inancement. Auquel cas, la négociation avec l’Entreprise
ECOTRAE devrait être entamée le plus rapidement possible.
56. Les terres, provenant des déblais sur lesquelles est construite une partie de la clôture et le long du bloc
soins ambulatoires du centre de santé de Mutambu, présentent de très sérieux risques d’affaissement de terrain du fait
de la forte érosion. Elle recommande de prendre de toute urgence des mesures nécessaires pour stabiliser la clôture.
Elle recommande aussi de compléter la fonctionnalité du centre de santé (i) en construisant une fosse destinée à
l’élimination des déchets d’accouchement (fosse à placenta) et (i i) en installant une deuxième porte à l’entrée des
blocs hébergement et maternité pour facil iter l’accès des ambulances lors des transferts de malades.
57. La proposition d’attribution de l’exécution des travaux de réhabil itation de Muyira a été rejetée par la
Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP) et l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP)
pour des problèmes l iés à la non conformité au DAO. La mission recommande au Programme de recourir aux mécanismes
légaux rapides pour rattraper les retards entraînés par la relance de cet appel d’offres. Quant aux hôpitaux à
réhabil iter, la Mission a examiné les projets de réhabil itation et appuie en particulier l’option de construction d’un
bâtiment à un étage pour pallier au manque d’espace sur Rushubi.
58. Les réalisations de cette sous-composante sont environ de 30 %, cette faible performance est en partie due
à des problèmes de: (i) manque de ressources humaines, (i i) de retard de décaissement et (i i i) de problèmes de
passation de marché. Le Programme a des diff icultés à respecter le planning prévisionnel du PTBA, en partie du fait
que les fonds ne sont pas disponibles à temps, aussi la Mission recommande au FIDA/FBSA de trouver les voies et
moyens pour accélérer le décaissement du fonds FBSA. Les charges de travail de l’équipe infrastructure sont telles
qu’elle n’arrive pas à superviser tous les travaux, la Mission recommande au PTRPC de faire recours ponctuellement
(durée de l’étude ou des travaux) à de l’assistance technique nationale par le biais de recrutement de consultants ou
Bureaux d’étude, et de techniciens expérimentés en bâtiment pour la surveil lance des chantiers. Enfin, i l est
recommandé que les délais de passation des marchés soient réduits afin d’optimiser la gestion des 18 mois restants
pour exécuter les derniers travaux d’infrastructures du PTRPC.
59. Renforcement de la part icipation communautaire. Les activités réalisées au cours de l’année 2011
incluent la formation de 50 prestataires de soins dont 17 femmes (responsables des CDS, des superviseurs du Bureau
Provincial de la Santé (BPS) et des Bureaux des Districts Sanitaires (BDS), des gestionnaires des pharmacies des
formations sanitaires (FOSA)) sur la gestion des médicaments et la formation de 49 personnes dont 16 femmes
(prestataires de soins et superviseurs du BPS et des BDS) sur la prise en charge du Diabète et de l’Hypertension
artérielle, la formation de 53 personnes dont 20 femmes (infirmiers t itulaires des formations sanitaires (FOSA)
publiques et agréées et les membres des équipes cadres des Districts Sanitaires (DS) et du BPS de Bujumbura) sur le
nouveau manuel des procédures dans le cadre du f inancement basé sur la performance, la formation de 49 personnes dont
14 femmes(des prestataires du BPS/BDS et des formations sanitaires publiques) sur la prise en charge correcte du
Diabète et de l’hypertension artérielle, la formation de 412 agents de santé communautaire dont 139 femmes et 273
hommes et de 206 femmes leaders sur le diagnostic communautaire, la référence des maladies chroniques (le diabète et
l’hypertension artérielle) et sur le VIH/Sida et sur la prévention transmission mère-enfant (PTME), ainsi que la
formation de 95 personnes dont 40 femmes (des prestataires de soins des centres de santé publics et agrées, des TPS,
des hôpitaux de district et des superviseurs du BPS et des districts sanitaires) sur la prise en charge globale du
VIH/Sida et sur la PTME. Les COGE ont été formés en comptabil ité et en gestion communautaire des FOSA en
collaboration avec la sous composante Développement communautaire. Les COSA n’ont pas reçu de formations faute de
f inancement. Les formations prévues sont reportées en 2012.
60. La Mission constate les activités de renforcement de la participation communautaire sont réalisées comme prévu
et de façon novatrice. Les femmes leaders sont intégrées dans les structures des agents de santé communautaire (ASC)
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et bénéficient des formations et supervisions destinées aux auxil iaires de santé communautaire. Leurs prestations sont
très bien appréciées par les populations.
61. La Mission constate que certaines activités prévues au PTBA 2011 n’ont pas été réalisées à cause du non
décaissement des fonds. I l s’agit des facture des centres de santé dans le cadre du f inancement basé sur la
performance et de l’achat des équipements des relais communautaires.
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1. Encourager les membres des CDC qui ont reçu la formation à assurer la démultiplication pour les nouveaux membres.
2. Concevoir pour chaque thèmede formation abordé un livret du relais réalisé par le projet (type rapport à spirales).
3. Encourager les CDCà être plus pro actifs en se présentant aux intervenants démarrant des activités sur les collines.
4. Concevoir un module unique et complet pour chaque thème de formation, de préférence en Kirundi, langue dans laquelle les
formations sont dispensées.
5. Approfondir le diagnostic et établir une carte complète de la participation des femmes dans les différentes activités de
la sous composante, dans les formations proposées.
6. Etablir une relation entre la participation des femmes aux activités et leur participation dans les différentes structures
communautaires de gestion du développement à la base.
7. Sur la base des résultats obtenus au PTRPC,le FIDApourrait élargir le travail aux autres projets du Burundi.
8. Mener dans tous les marais (aménagés ou non encore aménagés), l’exercice de précision des profils de façon à
établir une véritable situation de référence sur les exploitants (propriétaire ou locataire, âge, sexe, statut matrimonial ACORD Immédiatement
etc.).
9. Mener des discussions avec la Confédération des associations des producteurs agricoles pour le
PTRPC Immédiatement
Développement(CAPAD), pour explorer les conditions de collaboration sur les maillons post récolte de la filière riz.
10. Mener en accord avec CAPADsi elle est retenue pour la sphère post récolte, la réflexion stratégique des
ACORDet PTRPC Immédiatement
producteurs dans les nouveaux marais.
11. Mieux définir dans les Règlements d’Ordre Intérieur (ROI), les rôles et responsabilités des CPEdans la RCE, en
PTRPC Courant 2012
termes de cotisations, de contrôle et de représentation, afin que leur représentativité dans les RCEsoit plus effective.
12. Inscrire la réflexion sur la maintenance des pistes dans une logique intercommunale s’appuyant sur la
complémentarité et la solidarité entre communeset de contribuer à l’élaboration de textes fixant leurs prérogatives, domaines PTRPC Courant 2012
de complémentarité et les modalités de gestion de la circulation (péage etc.).
13. Dans les actions de développement communautaire, prévoir une formation en genre et développement dans l’ensemble
des structures communautaires pour que la participation des femmesdans les formations soient reflétée dans les instances de ACORD Premier semestre 2012
prise de décision.
Sous-composante 1.2: Appui legal
14. Initier une mission de recueil de témoignages sur les parajuristes s’adressant aux différents acteurs
(populations collinaires dans leur diversité incluant les Batwa, juridiction etc). Ce recueil de témoignages, constituera un PTRPC Au cours de 2012
document de capitalisation à partir de paroles d’acteurs.
Sous-composante 1.3 : Régénération des moyens d’existence des femmes rurales
15. Etablir, en plus des données quantitatives recueillies par les institutions de microfinance (IMF), le suivi des
PTRPC Au cours de 2012
itinéraires de femmesbénéficiaires de crédit dans les trois provinces.
16. Inciter les IMF à s’appuyer sur les structures de parajuristes en cas de besoins de médiation avec les
PTRPC Dès à présent
bénéficiaires.
17. La mission recommande à Twitezimbere d’appliquer la convention et de travail ler sur les coll ines de la commune de Songa
présentant un meilleur potentiel de développement des AGR.
18. S’appuyer sur UNIPROBA(Union pour le progrès des Batwa) pour définir des stratégies d’inclusion des Batwa dont la
PTRPC Le plus tôt possible
promotion économiquedurable serait une excellente innovation pour le PTRPC.
19. Consolider le partenariat avec les trois groupes de Batwa déjà identif iés à Bujumbura et de travail ler à nouer le même
type de partenariat avec trois groupes de Batwa dans la province de Bururi (un groupe est déjà identif ié et les approches de
partenariat ont déjà démarré).
20. Pour l’année 2012, mettre fin aux contrats des CDFde Bururi et Ruyigi au 30 juin 2012 et reconduire le contrat du PTRPC
CDFde Bujumbura jusqu’au 31 décembre2012.
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Rapport de supervision No. 01/2012
1. La présente note technique vise à compléter et à clarifier certains aspects qui n’ont pas été suffisamment
développés dans l’Aide-mémoire de la Mission de supervision. Elle est davantage destinée au responsable de la
composante et aux partenaires chargés de mettre en œuvre quotidiennement les activités de la composante
2:«Réhabilitation et Développement de l’Agriculture». Elle est principalement axée sur les aspects en rapport avec i)
les essais conduits par les FFSrizicoles, et ii) le repeuplement du cheptel bovin et son alimentation.
A. Les essais conduits par les Champs Ecoles Fermiers (CEF ou FFS) rizicoles dans le cadre du
Système de Riziculture Intensive (SRI)
2. Travail des FFS rizicoles appuyés par le PTRPC : neuf FFSrizicoles sont opérationnels dans les marais
aménagés par le PTRPC. Ils conduisent différents essais sur la culture du riz dans le cadre du SRI. Ces essais
concernent principalement les variétés, l’écartement, l’âge de repiquage des plants, les sarclages et la fertilisation.
S’ils sont bien conduits, ces essais pourraient donner lieu à des résultats statistiquement valables et facilement
exploitables dans le cadre de la vulgarisation du SRI par les autres FFSet riziculteurs appuyés par le PTRPCet par
les autres projets financés par le FIDAou d’autres partenaires techniques et financiers (PTF).
3. La visite effectuée par une équipe de la Mission de supervision au niveau des FFS en général et des FFS
rizicoles du marais de Bugomadans la Province de Bujumbura rural en particulier montre que i) les superficies des
parcelles d’essais sont inégales et parfois trop petites, ii) les répétitions sont absentes ou insuffisantes en
nombre; iii) les essais sont conduits sur une période relativement courte correspondant à une seule saison rizicole;
iv) les essais sont souvent installés sur des parcelles contigües et non séparées par des diguettes entrainant ainsi
la migration des intrants agricoles (intrants, produits phytosanitaires etc.) d’une parcelle à une autre. L’analyse des
constats ci-dessus mentionnés montre qu’il est difficile de faire une interprétation statistiquement correcte des
données relevées au niveau des différents essais.
4. La mise en place des essais conduits par les FFS rizicoles appuyés par le PTRPCdevrait respecter un minimum
de normesscientifiques. En effet, les FFSet leurs facilitateurs doivent toujours garder à l’esprit qu’en agriculture,
la mêmevariété ne donne jamais les mêmesrendements et, qu’ à titre d’exemple, seule la connaissance des rendements
ou des rendements moyensdes variétés ne suffit pas pour comparer les performances des variétés. En effet, il faut en
plus connaître les variations des rendements. Pour qu’elles aient de la valeur, ces variations doivent être
identifiées à leur source.
5. Méthodologie des essais en champs: Avant de permettre à un groupe de riziculteurs de démarrer les
activités de FFS, il faut s’assurer au préalable que les membres du groupe et son facilitateur ont bénéficié de
suffisamment de formations pour pouvoir maîtriser la méthodologie, les principes et le concept du FFS. En effet, le
FFS qui a été introduit par la FAOen Indonésie en 1989 et au Kenya en 1995 connaît une réelle expansion. Le FFS
est défini comme«une école sans murs» qui vise le renforcement des capacités des fermiers et des communautés
locales afin qu’ils soient capables d’analyser leurs systèmes de production, d’identifier les principaux problèmes qui
se posent et de tester les solutions pratiques possibles. Le FFSpermet aux membres du groupe qui le composeet qui
comprend un effectif variant entre 20 à 30 fermiers d’apprendre par l’observation et l’expérimentation dans leurs
propres champs. Le FFSest une technique d’apprentissage participatif. Les options de production prises avec l’aide du
facilitateur de manière participative et consensuelle à l’issue de réunions régulières de validation, au mieux
hebdomadaires, sont testées.
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6. Sur le plan théorique, plusieurs méthodes peuvent être utilisées, le choix étant guidé par les besoins
expérimentaux. Le choix de la méthode est fonction de 4 éléments: i) la série de traitements choisis en vue d’établir
les comparaisons, ii) la définition des parcelles expérimentales auxquelles les traitements seront appliqués; iii) les
règles par lesquelles les traitements seront alloués aux parcelles expérimentales, et iv) la définition des mesurages
ou autres données devant être obtenus pour chaque unité. La description des différentes méthodes statistiques
utilisées (méthode complètement «randomisée» et méthode«de blocs complets») ne sera pas abordée dans cette note.
7. Il convient de savoir néanmoins que des parcelles contiguës dans un champse ressemblent dans leur réponse que
celles plus éloignées. Par ailleurs, des observations faites un jour particulier ou en se servant d’un certain type
d’équipement, peuvent se ressembler bien plus que celles faites un autre jour ou en se servant d’un équipement
différent. C’est la raison pour laquelle certaines unités expérimentales doivent être groupées. Les groupes d’unités
expérimentales s’appellent des blocs ou répétitions. Le but de grouper ou d’assembler en blocs est d’avoir les unités
dans un bloc aussi uniforme que possible afin que les différences observées soient dans une large mesure le résultat
des traitements.
8. Dans les expériences aux champs, chaque bloc est en général constitué d’un groupe compact de parcelles, presque
carré. La subdivision d’un champen blocs doit toujours suivre une certaine logique. Par ailleurs, il faut veiller à
ce qu’au cours d’une expérience, toutes les unités d’un bloc soient traitées aussi uniformément que possible sous tous
les aspects autres que le traitement. Par exemple, si la récolte des parcelles expérimentales est répartie sur
plusieurs jours, toutes les parcelles d’un bloc devraient être récoltées le mêmejour. Si plusieurs riziculteurs sont
chargés des observations expérimentales, un seul d’entre eux devrait le faire dans un mêmebloc.
9. Pour le cas des FFS rizicoles appuyés par le PTRPC,il faudrait vérifier systématiquement si la subdivision du
champen blocs suit toujours la logique ci-dessus mentionnée et qu’elle se fait en prenant toutes les précautions
nécessaires. En effet, le facilitateur doit guider, par ses conseils, le FFS pour le choix du thème d’une part et
pour la subdivision du champen blocs et le suivi de l’essai d’autre part.
10. Quelques principes clés du FFS: les principes clé du FFS peuvent être facilement consultés dans les
manuels sur le FFS élaborés et publiés par la FAO. Toutefois, cinq de ces principes qui paraissent particulièrement
importants méritent d’être soulignés: i) l’apprentissage se fait par le travail et les fermiers doivent être capables
de répliquer les activités et les résultats sur leurs propres exploitations; ii) l’apprentissage peut davantage se
baser sur les erreurs que sur les succès; iii) les chercheurs et spécialistes auxquels peuvent recourir les FFS
doivent se considérer et être considérés non commedes enseignants mais commedes facilitateurs; iv) l’action du FFS
est collective et repose sur une forte cohésion/unité des membres, et v) chaque FFS est unique car chaque groupe a
ses spécificités et ses propres besoins. Par ailleurs, les actions à entreprendre dans le cadre du FFSdécoulent d’un
processus d’apprentissage systématique et bien pensé qui comprend les phases d’observation, de discussion en groupe,
d’analyse, de prise de décision et d’établissement d’un plan d’actions devant être mis en application.
11. Autres considérations sur les FFS rizicoles appuyés par le PTRPC : les membres des FFS sont pour
la plupart jeunes. Le fait que les jeunes possèdent la faculté d’apprendre très vite constitue un avantage certain.
Cependant, ces jeunes ne sont pas souvent propriétaires de terrain et peuvent par conséquent se heurter au manquede
champssur lesquels mener les essais. En effet, ce sont leurs parents qui sont plutôt propriétaires des champsalors
qu’ils ne sont pas pour la plupart membres des FFS. Le manque de parcelles d’essais peut expliquer au moins
partiellement le nombre fort limité et mêmel’absence de répétions. Cette question de disponibilité des champsd’essai
est très importante et mérite d’être suivie de près par le PTRPC, les facilitateurs et les membres des FFS. La
Mission recommandeaux groupes formant les FFS de s’ouvrir à des personnes plus âgées possédant des terrains et qui
pourraient facilement accepter de mettre leurs champsà la disposition des FFS.
12. Il est normal que des difficultés s’observent au niveau de l’installation et de la conduite des premiers essais
menés dans le cadre du FFS car l’introduction de cette technique est très récente au Burundi. La Mission recommande
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au PTRPCde recourir, en collaboration avec les autres projets financés par le FIDA, aux services d’un spécialiste
pour l’élaboration, sous forme de fiches techniques en Kirundi, d’un protocole à suivre par les FFS rizicoles pour
chaque thème. Dans cette fiche seraient notamment précisés certains éléments de base: le choix de la parcelle en
fonction des antécédents culturaux et des traitements antérieurs (’arrière-effet des engrais), la superficie minimale
d’une unité d’essai, le nombre de répétitions, la période minimale des essais (une, deux ou trois saisons rizicoles),
la fréquence et la conduite des traitements, la technique de récolte en tenant compte des effets de bordure, etc.
13. Si la technique de pré-germination du riz est globalement maîtrisée par les membres des FFS, il n’en est pas
toujours de mêmedes autres techniques culturales commela gestion rationnelle de l’eau d’irrigation et le sarclage.
Pour le sarclage du riz qui doit être effectué au moins trois fois pendant le cycle végétatif et qui de ce fait
coûte cher, la Mission recommandeau PTRPCde poursuivre la diffusion en cours des houes rotatives importées de
Madagascar et leur fabrication locale par l’intermédiaire du Centre National de Technologies Alimentaires (CNTA).
14. Les considérations ci-dessus visent à attirer l’attention de tous les intervenants sur la nécessité de s’entourer
d’un maximumde précautions en vue de garantir dès le départ la fiabilité des très bons résultats déjà enregistrés
au niveau des différents essais mis en place par les FFSrizicoles.
15. Obligation de rembourser le ciment avancé par le PTRPC: chaque futur bénéficiaire de bovins a
bénéficié de la part du PTRPCde 6 sacs de ciment destinés à la construction d’étables cimentées pour que le bovin,
en stabulation permanente, jouisse de bonnes conditions d’hygiène. Dans le cadre de la pratique de la chaine de
solidarité communautaire (CSC) bovine qui ne devrait pas s’interrompre, les premiers bénéficiaires de génisses
restitueront aux bénéficiaires de second rang le premier veau sevré et ainsi de suite. Au cas où les premiers
bénéficiaires de bovins ne rembourseraient pas le ciment, les bénéficiaires de second rang ne pourraient pas cimenter
les étables. Dans ces conditions, leurs bovins, exposés à de mauvaises conditions d’hygiène, ne pourraient pas à la
longue être performants. Le remboursement du ciment constitue par conséquent une question de justice et d’équité.
C’est pourquoi la Mission de supervision recommandeau PTRPCde i) demander aux bénéficiaires de rembourser le ciment
leur avancé par le Programme,suivant les modalités à préciser, et ii) inclure cette disposition dans les contrats
avant leur présentation pour signature aux futurs bénéficiaires de bovins et aux administrations communales.
16. Importation de bovins génétiquement améliorés et performants: les futurs bénéficiaires de bovins
n’arriveront à rembourser le ciment reçu que s’ils parviennent à avoir suffisamment de recettes provenant de la vente
du lait produit par les vaches. Pour produire beaucoup de lait, les vaches doivent être génétiquement améliorées et
posséder au minimum¾ de sang frisonne et être bien alimentées. La Mission recommandepar conséquent au PTRPCde
soigner particulièrement la sélection des génisses en Ouganda afin que seules soient réceptionnées celles qui
remplissent entièrement les caractéristiques génétiques et pondérales figurant dans le dossier d’appel d’offres. Par
ailleurs, pour que ces bonnes potentialités de production laitière des génisses ¾ frisonne se maintiennent de
génération en génération, le PTRPCdevra également veiller à vulgariser à grande échelle l’insémination artificielle
ou à défaut à diffuser des taureaux génétiquement performants.
17. Pour l’année 2012, le PTRPCimportera 781 bovins ¾ frisonne pour servir la totalité des futurs bénéficiaires de
bovins qui ont été ciblés. La plupart de ces futurs bénéficiaires sont prêts à recevoir les animaux. Comme
l’attributaire du marché relatif au premier lot de 462 bovins ne semble pas vouloir honorer le marché en arguant que
les spécifications techniques (100% de génisses gestantes et pesant 350 kg) du dossier d’appel d’offres ne peuvent
pas être remplies et que les futurs bénéficiaires attendent ces bovins, la Mission recommande au PTRPCde i)
résilier, en conformité avec les dispositions du Code des Marchés Publics, le contrat relatif à l’acquisition de 462
bovins ; ii) relancer rapidement, sur base de nouvelles spécifications techniques déterminées par le Ministère de
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l’Agriculture et de l’Elevage, le dossier d’appel d’offres pour l’importation de la totalité des 781 bovins prévus de
manière à les réceptionner avant la fin de l’année 2012 afin de disposer au minimumd’une année d’accompagnement des
éleveurs; iii) mettre à la disposition des 319 futurs bénéficiaires qui n’ont pas encore construit des étables
cimentées les 6 sacs de ciment par bénéficiaire, et iv) appuyer les futurs bénéficiaires de bovins en général et
ceux du 2ème lot de 319 bovins en particulier dans l’accélération des travaux de mise en place d’herbes fixatrices et
d’arbustes fourragers dans leurs exploitations afin qu’ils ne soient pas confrontés à l’avenir à des problèmes
d’alimentation du bétail.
18. Gestion des taureaux géniteurs et des tauril lons: la Mission apprécie le système de gestion des
taureaux géniteurs et des taurillons mis en place par les Projets financés par le FIDA. En effet, les taureaux
géniteurs et les taurillons entrent dans la CSC. Pour les taureaux géniteurs, les bénéficiaires les entretiennent et
font payer les saillies réussies à raison d’un montant variant entre 5 000 FBUet 10 000 FBUpar saillie. Si sa
progéniture est prête à être saillie, le taureau géniteur est déplacé de colline en colline pour éviter les
problèmes de consanguinité. L’ancien bénéficiaire du taureau reçoit en guise de compensation un veau femelle sevré
issu de la CSC. Au moment de la réforme du taureau géniteur, ce dernier est vendu. Les recettes issues de la vente
du taureau géniteur servent à l’achat d’une génisse et parfois de 2 génisses qui sont remises au dernier
bénéficiaire.
19. Les taurillons entrent également dans la CSC. Mais deux cas peuvent se présenter: i) la conformation et le
degré génétique du taurillon sont appréciés et le taurillon est destiné à devenir un taureau géniteur. Dans ces
conditions, la gestion du taurillon est identique à celle du taureau géniteur; ii) la conformation et le degré
génétique du taurillon ne sont pas appréciés. Dans ce cas, il faudrait procéder assez tôt à la castration du
taurillon. Après engraissement, le taurillon est vendu et les recettes servent à l’achat d’une génisse qui est remise
au bénéficiaire. La Mission attire l’attention des projets financés par le FIDAsur le fait que la non castration des
taurillons risque à la longue de contrecarrer les efforts d’amélioration génétique des bovins qui est recherchée
par l’importation du cheptel bovin et par l’insémination artificielle. La Mission recommandeà ces Projets de mener
chaque année une campagnede castration des taurillons. La castration accélère l’engraissement des taurillons et par
conséquent leur vente sur les marchés.
20. Alimentation du bétail : l’alimentation du bétail en général et des bovins en particulier n’est pas
suffisamment riche et équilibrée chez la plupart des éleveurs ayant bénéficié des bovins de la part des projets
financés par le FIDA. La quasi-totalité de ces éleveurs n’achètent pas de concentrés et donnent à leur bétail une
alimentation surtout à base de graminées commele trypsacumet le banna-grass qui vient d’être récemment introduit.
Dans ces conditions, les vaches ne peuvent pas produire beaucoupde lait et les bénéficiaires auront des difficultés
à rembourser le ciment. La vulgarisation des plants fourragers commele Calliandra et le leucena et des semences de
légumineuses fourragères herbacées commele Lab Lab et le Mucuna va améliorer l’alimentation du bétail et accroître
sensiblement la production de lait. La Mission recommandeau PTRPCde poursuivre les efforts de vulgarisation en
cours des plants agro-fourragers et des semences de légumineuses surtout dans les zones de concentration. Les 319
futurs bénéficiaires du deuxièmeet dernier lot de bovins devraient prioritairement bénéficier des appuis du PTRPCen
matière de multiplication des cultures et plants fourragers.
21. Multiplication des cultures fourragères :il ressort des divers rapports d’activités que le PTRPCa
acheté et diffusé pour multiplication auprès des futurs bénéficiaires de bovins un grand nombre d’éclats de souche et
de boutures de cultures fourragères. Pour que cette activité puisse se poursuivre dans de bonnes conditions même
après l’’achèvement du Programme,la Mission recommandel’instauration de la chaine de solidarité communautaire (CSC)
au niveau des cultures fourragères commele trypsacumet le banna grass. En effet, à l’instar de la CSCbovine, cette
CSCcultures fourragères ne devrait pas s’arrêter. Au niveau du PARSE,les bénéficiaires de ces cultures fourragères
remboursent 25% de la production tandis que le Projet leur rachète pour diffusion 75% de la production.
22. Appui aux pépinières communautaires de production des plants agro-forestiers, agro-fourragers
et forestiers: A l’instar du Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du Burundi (PAIVA-B),
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le PTRPCa débuté l’appui à des pépinières communautaires majoritairement mises en place et entretenues par les
futurs bénéficiaires de bovins dans les zones de concentration. Le PTRPCappuie ces futurs bénéficiaires de bovins
par un apport de sachets, de semences et d’autres intrants commeles engrais, les produits phytosanitaires et les
arrosoirs.
23. Les futurs bénéficiaires de bovins se regroupent, aménagent eux-mêmeset entretiennent les pépinières jusqu’à la
date de plantation. Ils mettent en place les plants produits au niveau de leurs exploitations en fonction de leurs
besoins et peuvent vendre aux autres personnes les plants restant dans les pépinières. L’initiative de pépinières
communautaires qui n’implique plus pour le Programmele rachat des plants et leur distribution auprès des demandeurs
constitue une bonne innovation des projets financés par le FIDA qu’il conviendrait de répliquer à une plus grande
échelle. La Mission recommande au PTRPCd’étendre cette expérience de pépinières communautaire aux communes de
concentration et mêmeet surtout aux communes situées en dehors de ces zones. En effet, dans leur majorité, les
éleveurs situés en dehors des zones de concentration n’ont pas mis en place suffisamment de plants agro-fourragers
commele Calliandra. Des actions de sensibilisation des ménages non ciblés pour recevoir le bétail devraient être
menées en vue de les convaincre de participer aux travaux d’aménagement des pépinières communautaires de plants agro
forestiers, agro-fourragers et forestiers car ils ont besoin de bois pour différentes utilisations (construction,
meubles, bois de chauffage, etc.) et de protéger l’environnement. Ils devraient aussi mettre en place les cultures et
plants fourragers pour les vendre aux éleveurs en attendant qu’ils reçoivent à leur tour des animaux dans le cadre
de la CSC.
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1. La mission a examiné l’ensemble des rapports d’études de pistes, actuellement en cours d’évaluation par le
PTRPC. Les tracés en plan et les profils en Long paraissent à première vue acceptable, mais il est laissé aux
responsables du Projet qui a effectué les descentes sur le terrain de juger de leur fiabilité. La mission émet les
observations suivantes, en vue d’apporter des éléments d’amélioration des documents fournis par les Bureaux d’étude.
(i) Bien qu'il n'y ait pas eu d'étude de rentabilité, il faut étoffer le rapport par des données
socio-économiques succinctes (nombre de populations touchées, type de produits évacués/ quantités
approximatives, trafic, ...) concernant chaque axe;
(ii) Préciser les paramètres d'aménagement (vitesse de référence, période de circulation sur 12
mois, ...) de chaque axe;
(iii) Pour la description de l'Etat général de la piste, distinguer des sections homogènes(type de sol,
portions critiques et points noirs remarquables, …) sur l'ensemble du tracé;
(iv) Prévoir des paragraphes par grand Chapitre de travaux d’aménagement: Terrassement - Chaussée -
Assainissement - Ouvrages d'art;
(v) Etablir un tableau distinguant les travaux prioritaires et les travaux à faire ultérieurement dans
l'hypothèse d'un aménagement progressif, considérant la limite budgétaire et le niveau
d’aménagement/service retenu par le Programmepour chaque axe;
(vi) Retranscrire, dans le rapport, par le biais d'un tableau récapitulatif, avec références des tronçons
(Points Métriques) les problèmesmajeurs constatés, les solutions correspondantes, proposées dans le
schémad'itinéraire;
(vii) Vérifier la bonne cohérence entre le tracé en plan et le Profil en Long.
3. Ces manuels devront permettre aussi bien de mettre en œuvre des mesures d’entretien des infrastructures,
mais surtout de prévenir les dégradations en anticipant d’une manière aussi exhaustive que possible leurs causes. Il
sera distingué les différents types d’entretien selon les travaux et dans le temps: Entretien périodique et courant,
Entretien curatif, préventif, … Pour chacun des deux types d’infrastructures (Marais et Pistes), un manuel-type sera
élaboré, sur la base duquel il sera rédigé pour chaque marais, chaque axe, un manuel spécifique. La mission souligne
qu’il est nécessaire d’inclure dans ces manuels, en sus des éléments techniques et organisationnels et institutionnels,
les aspects des ressources financières et humaines, voire économiquede la stratégie de gestion et de maintenance.
4. La mission a recommandé une concertation entre les Projets concernés par l’établissement du document
important pour la gestion et l’entretien des infrastructures. A cet effet, commeil a été réalisé pour les structures
d’entretien des pistes, un atelier devrait être co-organisé par les Projets, avec l’implication du FIDA, afin d’une
part d’harmoniser et mettre en communles définitions de la Gestion, la Maintenance et l’Entretien et d’autre part de
définir les grandes lignes de ces manuels pour chaque type d’infrastructure, ainsi que le partage des rôles et
responsabilités des parties prenantes à la gestion et l’entretien des infrastructures. A titre d’exemple de définition
à se fixer: (i) la fonction de ‘’Gestion’’ qui regroupe les deux fonctions ‘’Exploitation’’ et ‘’Maintenance’’, (ii) la
Maintenance étant définie comme‘’l’ ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état
spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé’’, etc. …
5. Le secteur privé, grand utilisateur et bénéficiaire des réhabilitations devra prendre une part importante
dans la constitution des ressources financières et sera appelé à prendre des responsabilités dans l’organisation même
des ateliers et réflexions successives. La mission recommandede s’assurer que ce groupe d’acteurs s’impliquent et
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s’approprient, au mêmetitre que le Comité de Surveillance et de maintenance des pistes (CSMP), les résolutions et
mesures à prendre pour la pérennisation de ce patrimoine acquis.
7. Apres les crues d’Avril 2011, les digues de protection construites en RD de la rivière Nyengweont été
détruites ainsi que des éléments de l’ouvrage de tête (dessableur, début canal primaire). Cette fois-ci, après avoir
effectuée une nouvelle visite dans le cadre de la mission de supervision et d’appui, la mission a revu avec une
forte délégation de l’équipe du Projet, la situation du réseau du Marais de Nyengwe, en pleine saison de pluie (mi-
Février). La mission a constaté que les eaux de crues ont délaissées le lit mineur et ne transitaient plus à travers
le barrage, qui était ainsi à sec et de plus complètement ensablé. Avec une impressionnante force, la rivière a
débordé sur la rive gauche sur une large partie dépassant la digue en gabion et a rejoint son lit par-dessus le
dessableur, dont toute la paroi en béton armée, a été emportée par cette nouvelle crue.
8. Après les discussions avec les usagers présents au cours de la visite suivies d’une analyse technique des
séquences et faits successifs depuis les crues de 2010, deux éléments majeurs ont été identifiés commeprincipales
causes de ce gain en puissance des crues et de la divagation de la rivière Nyengwe:
- Le bassin immédiat et amont de la rivière présente un fort dénuement avec des éclaircies très
remarquables au niveau de ses versants. La lecture des cartes a confirmé que le temps de concentration
de la rivière au niveau de l’exutoire artificielle (barrage) est court, avec une forme compacte du
bassin, d’où un coefficient de compacité Gravelius fort et un faible coefficient d’infiltration. De ce
fait, les crues abondantes et violentes (débit élevé), arrivent avec force, en régime torrentiel et
s’étalent sur un lit majeur élargi par les puissants courants.
- Le seuil artificiel est calé à une côte telle qu’elle fait réellement barrage aux eaux de crues mais
ne ‘’dérivent’’ pas seulement en partie l’eau vers la prise principale. Ceci a eu pour effet au cours
des premières crues d’augmenter le niveau de l’eau sur plusieurs centaines de mètres en amont du
barrage, et d’accroitre considérablement la pression sur les zones latérales. Les eaux se sont frayées
un nouveau passage vers les digues, moins résistantes que le barrage, en emportant par sa force, les
ouvrages qui se trouvaient sur son passage.
9. Ainsi, les pistes d’aménagement suivantes sont suggérées à l’équipe infrastructure pour orienter le bureau
d’étude qui aura la mission de refaire des études complémentaires avant les travaux correspondants:
(i) Engager d’urgence des travaux de reboisement et de restauration de la couverture du bassin versant (BV)
de la rivière Nyengwe (jusqu’en amont). Les limites des zones à traiter seront définies après une
reconnaissance conjointe du BV par les techniciens du PTRPC, les représentants de l’administration
communale, les riverains au BV et des représentants des usagers du marais de Nyengwe
(ii) Abaisser la cote du seuil du barrage de manière à ce qu’elle n’assure qu’une fonction de dérivation
des eaux du Nyengwe,considérant que les pertes de charges admises pour un fonctionnement normal de la
prise principale permettent encore, aisément, un abaissement au moins égal à 40 cm. Avec la nouvelle
pente de rivière ainsi formée et une amélioration du système de dégravement (passes au niveau du
barrage et canal-shunt en aval des vannes principales), il y aura une réorientation (progressive) de
la rivière vers son lit mineur d’origine et une réduction de la vitesse d’ensablement (moins de
décantation).
(iii) Déplacer la digue plus à droite pour relier le talus naturel en RD à proximité du barrage et la
colline située prés de l’affluent du Nyengwe, de manière à élargir son lit majeur en période de crue.
Ceci réduira considérablement la vitesse de l’eau et répartira les débits solides dans ce lit élargi.
(iv) Augmenter la largeur déversante de la crue, en considérant aussi la portion du canal primaire restant
à l’intérieur de la digue. Cette portion sera par conséquent revêtue.
10. Les études complémentaires préciseront les dispositions techniques finales et les mesures de protection et
de stabilité des ouvrages dont, d’une manière non exhaustive et sous réserve des résultats des levés topographiques,:
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(i) pour la portion du canal primaire servant en mêmetemps de seuil déversant complémentaire, la paroi rive gauche
de cette portion sera aménagéede manière à avoir un profil trapézoïdal (type Creager - en béton cyclopéen avec un
parement aval légèrement armé) et protégé à l’aval par une dissipation suivie d’un enrochement; (ii) le corps de la
nouvelle digue en terre, accotée à une protection en gabion, aura un noyau argileux, etc. …
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Introduction
1. Le PTRPC est un projet de développement rural destiné à appuyer la reconstruction des provinces de Bujumbura
Rural, Bururi et Ruyigi qui avaient beaucoup souffert du conflit civil qui a prévalu au Burundi de 1993 à 2008. Ce
projet a été conçu sur une durée de 7 ans (2006-2012) pour aider les populations les plus vulnérables de ces
provinces à relancer leur système de production agricole, à améliorer leurs revenus et à renforcer leur cohésion
sociale .
2. La revue à mi-parcours (RMP) du PTRPC réalisée en mars/avril 2010 sur le terrain et conclue en septembre 2010
a formulé des recommandations portant sur des activités à réaliser dans la 2ème période du Programme. La présente note
a pour objet de faire le point sur l’état de la mise en œuvre des propositions de la RMP pour la composante «Appui
à la coordination du Programme».
3. Les propositions de la RMP pour la gestion et la coordination du PTRPC au cours de la deuxième phase de son
exécution portaient principalement sur les aspects suivants:
Redéfinit ion du rôle des services déconcentrés et établissement de conventions qui portent
essentiellement sur la participation au processus de planif ication et au système de suivi évaluation;
Mise en place d’un type de partenariat avec les ONGs et le secteur privé, basé sur des contrats
objectifs et les performances;
Plus forte implication dans la mise en œuvre des activités par la mise en place d’un encadrement
propre; et
Réduction du personnel de la composante au niveau central et au niveau des antennes et mesures pour
stopper la progression inflationniste des salaires et des coûts de fonctionnement.
4. Partenariat avec les services publics et rôle des services déconcentrés. En conformité avec les
recommandations de la RMP, les conventions avec les services publics ont été revues au cours de la deuxième période
et n’accordent plus des primes et des frais de fonctionnement aux administrations. Les services soll icités actuellement
auprès des services déconcentrés portent sur l’appui légal avec les services compétents du Ministère de la Justice,
les AGR avec les CDF et le suivi-évaluation avec les antennes provinciales du Ministère du Plan. Comme prévu par la
RMP, la mission de supervision a attiré l’attention du Programme sur la clôture des contrats avec les CDF et les
cadres du ministère de la Justice affectés à la sous composante «Appui légal», avec la f in de l’année 2012. Pour les
CDF de Bururi et Ruyigi, ces contrats devront prendre f in le 30 juin 2012.
5. L’implication des antennes provinciales du Plan dans le suivi des activités du Programme est effective. Leurs
prestations se font sous la supervision des antennes provinciales du PTRPC. Après les formations dispensées par le
Programme aux antennes du Ministère du Plan dans le S/E des activités du PTRPC, les Responsables de ces antennes
participent aux activités de S/E du Programme dans leurs provinces respectives. La Mission a noté par ailleurs que les
rapports périodiques (mensuels, tr imestriels, et annuels) des antennes provinciales du Ministère du Plan sont produits
à temps et que le paiement de leurs indemnités est conditionné par la production de ces rapports.
6. Le partenariat du PTRPC avec les DPAE et les services du GR a pris f in le 30 juin 2010. La Mission a noté un
certain désintérêt de ces services pour le suivi des activités du Programme du fait que le PTRPC ne leur paie plus
les primes et frais de fonctionnement. Dans la perspective de l’achèvement des activités du Programme, la Mission est
d’avis que le PTRPC devrait sensibil iser le MINAGRIE pour que ces services s’impliquent davantage dans le suivi des
activités du Programme d’autant plus qu’un véhicule pick up du PTRPC et des motos ont été cédés respectivement au DGR
et aux agronomes et vétérinaires des DPAE concernées.
7. Le Programme est en partenariat avec l’OdR qui assure la maitrise d’ouvrage déléguée et participe dans la
supervision des études pour la réhabil itation des pistes rurales. L’OdR réalise ces activités prévues dans le cadre
d’un contrat de mise en œuvre signé avec le Programme. Un contrat d’exécution a été signé avec la DGHER pour la
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supervision des études et des travaux relatifs à la sous composante «Alimentation en eau potable et
assainissement (AEPA)». Les animations des bénéficiaires sont également assurées par les animateurs de la DGHER. La
Mission a noté que des rapports périodiques (mensuels, trimestriels, semestriels et annuels) sont produits par DGHER
et OdR, et font partie des pièces de dépenses des sous-composantes «AEPA» et «Pistes rurales».
8. L’exécution des activités socio-sanitaires est sous-contractée au BPS Bujumbura qui a pour obligations de
superviser les études et la réhabil itation/construction les CDS et des hôpitaux concernés, et d’assurer leurs
équipements. Le renforcement des compétences du personnel de santé, des COSA/COGE, des ASC et des femmes leaders est
également pris en charge par le BPS dans le cadre du contrat signé avec le PTRPC. I l en est de même du suivi
nutrit ionnel au niveau communautaire. A l’ instar du DGHER et de l’OdR, le BPS produit des rapports périodiques qui
font partie des pièces de dépenses de la composante « Santé et nutrit ion ».
9. La mise en œuvre des activités d’élevage du PTRPC a été déléguée au PARSE pour harmoniser l’approche
d’intervention du PTRPC avec celle des autres projets FIDA (PAIVA-B et PRODEFI). Le cadre de collaboration entre le
PTRPC et le PARSE pour la mise en œuvre des activités d’élevage est défini dans une convention signée entre les
deux parties et approuvée par les Ministres de tutelle des deux projets. La Mission a recommandé que le suivi de ces
activités soit intensifié pendant la période de désengagement du PTRPC. En particulier, le PARSE devra impliquer
davantage les DPAE, avec lesquelles elle a signé des contrats, dans le suivi de la chaîne de solidarité communautaire
(CSC) animale aussi bien dans les zones actuelles de concentration que dans les anciennes zones d’intervention du
Programme.
10. Partenariat avec les ONGs. En conformité avec les recommandations de la RMP, le PTRPC a clôturé les
contrats signés avec les ONG partenaires pour la mise en œuvre de la sous composante «Développement communautaire»
le 30 juin 2010. Les activités de cette sous composante sont actuellement coordonnées par l’ONG ACORD qui, à cet
effet, a affecté de manière permanente une experte en développement communautaire pour coordonner les activités
d’ingénierie sociale prévues dans toutes les composantes du Programme. La Mission a cependant noté des lacunes en ce
qui concerne l’organisation des producteurs pour la commercialisation du riz produit dans les marais. C’est ainsi
qu’elle a recommandé que des discussions soient menées avec la Confédération des associations des producteurs
agricoles pour le Développement (CAPAD), organisation fédérative nationale de coopératives de producteurs, pour
explorer les conditions de collaboration sur les maillons post récolte de la f i l ière riz. Les autres ONG partenaires
du PTRPC comprennent TWITEZIMBERE et WISE qui sont impliquées dans l’appui au développement des AGR dans les provinces
de Bujumbura et Bururi. I l est prévu que TWITEZIMBERE étende ses activités dans la province de Ruyigi au cours de
l’année 2012. Dans les contrats signés avec le PTRPC, ces deux ONG se sont engagés à: i) assurer la gestion des fonds
mis à leur disposition; i i) renforcer les capacités des bénéficiaires et des agents de crédit; et i i i) assurer le
recouvrement des crédits octroyés.
11. Partenariat avec le secteur privé. Tous les travaux d’études et de réalisation des travaux
d’investissement sont actuellement confiés exclusivement à des bureaux d’études privés et à des entreprises des travaux
sur appel d’offres ouverts. Ceci est conforme aux propositions de la RMP. Le rôle de l’administration et du PTRPC se
l imite à la supervision du travail de ces bureaux et entreprises. Toutefois, la Mission a noté que le PTRPC ne
dispose pas des capacités suffisantes pour assurer cette supervision. Ceci est en partie à la base des retards
observés dans la réalisation des composantes «Réhabilitation et développement des infrastructures rurales» et «Santé
et nutrit ion». C’est dans ce contexte que la Mission a recommandé que le PTRPC recrute des ingénieurs de contrôle et
des techniciens de surveil lance pour l’appuyer dans la supervision des travaux de mise en place des infrastructures
relatives aux marais, aux pistes rurales et à la santé.
12. Mise en place d’un encadrement propre. Suite à la RMP, le PTRPC s’est orienté vers une concentration
des activités sur le développement des marais et de l’élevage bovin lait ier basés sur la protection des bassins
versants. En conséquence, le Programme a mis en place une structure d’encadrement rapproché constituée par neuf
techniciens agronomes (un agronome par commune). Ces techniciens sont placés sous la responsabil ité directe du chef de
composante «Réhabilitation et développement de l’agriculture» et des responsables des antennes provinciales du PTRPC.
Dès leur entrée en fonction (Octobre 2010), ces techniciens ont été formés sur sur la méthode accélérée de recherche
participative (MARP), le système de riziculture intensive (SRI), la conservation des eaux et des sols, les ouvrages
hydro-agricoles, l’organisation et la gestion des associations ainsi que le suivi-évaluation et le rapportage. Ces
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formations ont contribué à renforcer leurs capacités d’appui des CCDC, des CDC et des OP dans la réalisation des
activités d’intensification agricole et de l’élevage.
13. Réduction du personnel. Le personnel de l’UCP (non inclus les techniciens agronomes considérés comme des
prestataires de services) compte actuellement 34 agents toutes catégories confondues contre 42 avant la RMP. La masse
salariale a été réduite en conséquence, passant de 695 739 110 FBU en 2010 à 539 509 870 FBU en 2011, soit une
réduction d’environ 23%. Les postes supprimés à la f in de 2010 incluent notamment le Directeur administratif, le Chef
de composante Infrastructures, le Comptable des partenaires, le Caissier de l’UCP et les trois Responsables de S/E des
antennes provinciales du PTRPC. Les postes de dessinateur projeteur et d’un (e) secrétaire n’ont pas été supprimés à
la f in de 2011 comme prévu par la RMP. Ceci serait justif ié par le volume de travail important au niveau de la
composante Infrastructures pour le dessinateur et au niveau de la comptabil ité pour la secrétaire. La Mission
recommande que l’UCP adresse une demande de non objection au FIDA pour la validation de cette décision. La Mission a
noté par ailleurs que l’UCP n’a pas jugé opportun de remplacer le Chargé des activités génératrices de revenus (AGR)
qui a démissionné en octobre 2011. Ceci se justif ie par le volume réduit des AGR et la présence des IMF partenaires
du Programme qui assurent le suivi et la supervision de ces activités. La réduction du personnel a entrainé le
redéploiement des activités du personnel dont les termes de référence (TDR) ont été actualisés. I l convient également
de mentionner que les contrats du personnel sont désormais alignés aux disposit ions du nouveau règlement d’ordre
intérieur (ROI) des projets/programmes FIDA entré en vigueur le 14 juil let 2011. Ceci a permis de stopper la spirale
inflationniste des salaires et indemnités du personnel observée par la RMP.
14. Charroi et Frais de fonctionnement. La RMP avait recommandé à l’UCP de gérer d’une manière plus économe
les frais de fonctionnement qui avaient atteint des proportions inquiétantes. Malgré les efforts déployés par le
Programme en vue de comprimer les dépenses de fonctionnement en général et la consommation du carburant en
particulier, la Mission a noté des dépassements importants des montants prévus dans le PTBA 2011 pour le
fonctionnement des véhicules, particulièrement pour les véhicules des antennes provinciales, les véhicules des CDF
Bujumbura et Bururi, et les motos des techniciens agricoles de l’Antenne Provinciale du Programme (APP) Bujumbura qui
enregistrent des coûts annuels moyens par véhicule/moto estimés respectivement à 12 026 034 FBU, 9 679 372 FBU et
1 819 674 FBU, soit des dépassements respectifs de 42%, 28% et 45%. L’attention de l’UCP a été attirée pour
assurer une meilleure maîtrise de ces coûts dans le cadre de la mise en œuvre du PTBA 2012.
15. La RMP avait également proposé de réduire le nombre de voitures util isées par le Programme, de transférer au
gouvernement un nombre l imité de voitures et de réformer et vendre les véhicules restants. Cette proposition a été
prise en compte par le Programme. En effet, l’UCP a cédé trois (3) pick up au PARSE pour être distribués aux DPAE des
provinces d’intervention du PTRPC, quatre (4) au Département du Génie Rural (DGR), au BPS, à l’OdR et à la DGHER. En
outre, un (1) pick up sera cédé au Ministère de la Solidarité, sur demande du Ministère de tutelle, pour être affecté
au CDF de Bururi. Six (6) pick up ont été vendus pour environ 26 millions FBU et trois (3) pick up devraient être
vendus dans l’ immédiat suivant l’expertise technique qui a f ixé le prix plancher. Avec l’achèvement des activités des
CDF et d’Appui légal en décembre 2012, trois (3) pick up affectés aux APP devront également être vendus au début de
l’année 2013. Concernant les 95 motos achetées par le PTRPC et non encore affectées, 42 seront cédées au PARSE qui
les distribuera aux agronomes et vétérinaires communaux, et aux inséminateurs provinciaux des zones d’intervention du
PTRPC, et six (6) seront cédées au Ministère de la Solidarité. I l resterait ainsi 37 motos en stock à vendre. Etant
donné que l’expertise technique de ces motos est déjà faite, la Mission a recommandé de les vendre avant le 31 mai
2012.
Suivi – Evaluation
16. Système de suivi et évaluation (SSE). La RMP avait souligné les insuffisances de la cellule de SE et a
proposé que la fonction de SE du PTRPC reçoive une attention particulière pour relever son niveau et son champ
d’intervention. Le SSE du PTRPC s’est beaucoup amélioré depuis lors. Après la RMP, une mission d’appui FIDA en S/E a
regroupé les projets/programmes FIDA dont le PTRPC pour les appuyer dans la définition des indicateurs SYGRI (RIMS) de
1er et 2ème niveau. La Mission a noté la régularité du Programme dans la transmission au FIDA des rapports sur les
indicateurs SYGRI19. Le rapport sur les indicateurs de 1er niveau retenus pour l’année 2011 et le rapport sur les
indicateurs de 2ème niveau actualisés en fonction de l’évolution de l’exécution des activités après la RMP sont en
cours de f inalisation et seront transmis au FIDA avant le 31 mars 2012. Les progrès enregistrés par le SSE du PTRPC
19
Systèmede gestion des résultats et de l’impact.
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Rapport de supervision No. 01/2012
depuis la dernière mission de supervision portent sur l’exploitation du logiciel Epi info après la formation en mars
2011, avec l’appui d’un consultant, de l’équipe de suivi-évaluation (S/E), des chefs de composante, des antennes
provinciales du PTRPC et du Plan sur le remplissage des f iches de collecte des données et la saisie des données dans
le logiciel Epi info. Ceci a permis de produire à temps les rapports périodiques du Programme et d’améliorer
significativement leur qualité.
17. Gestion du savoir. La RMP avait également estimé important pour le PTRPC de développer une capacité de
gestion du savoir. Cette activité devait être démarrée en coordination avec les autres projets et la CAP FIDA. La
Mission a noté que la question de gestion du savoir (GS) a fait l’objet de réunions de concertation des Responsables
du SE des programmes/projets FIDA respectivement en novembre 2011 et février 2012. Un draft d’une stratégie de gestion
du savoir incluant le calendrier et les mécanismes de S/E de sa mise en œuvre a été élaboré par ces Responsables et
sera soumis aux Coordonnateurs des projets/programmes FIDA pour analyse et validation. Par ail leurs, une mission
d’appui d’une spécialiste en communication du FIDA vient de séjourner au Burundi pour aider les projets/programmes FIDA
à f inaliser une stratégie et un programme de communication et GS. I l convient de noter que le PTRPC a actualisé en
février 2012 le rapport sur l es cas de succès (success stories). Ces cas font l’objet des visites d’échanges en faveur
des bénéficiaires ciblés du Programme. La Mission a recommandé aux projets/programmes FIDA de f inaliser avant le 30
avril 2012 leur stratégie de communication et gestion du savoir sur la base du draft ci-dessus mentionné et du
rapport de la Consultante FIDA en communication.
Conclusions
18. En guise de conclusion, La Mission est satisfaite des performances du PTRPC dans la mise en application des
propositions et recommandations de la RMP pour ce qui concerne «l’Appui à la Coordination du Programme». Ceci est
particulièrement vrai pour la redéfinit ion du rôle des services publics en général, et des services déconcentrés en
particulier, de la mise en place d’un nouveau partenariat avec les ONGs et le secteur privé, basé sur des contrats
objectifs et les performances, de la plus forte implication du PTRPC dans la mise en œuvre des activités par la
mise en place d’un encadrement propre, de la réduction du personnel de l’UCP et des antennes provinciales, et de la
prise des mesures idoines pour stopper la progression inflationniste des salaires et des coûts de fonctionnement. Des
efforts restent cependant à faire pour comprimer davantage les dépenses de fonctionnement en général et la
consommation du carburant en particulier.
19. Une init iative heureuse constatée par la Mission concerne l’ instauration d’un cadre de concertation des cellules
de S/E des projets/programmes FIDA. Cette init iative contribue à améliorer les performances des SSE de ces
projets/programmes dans une approche harmonisée. La réunion de concertation des Responsables du SE (RSE) du 20 juin
2011 a permis aux programmes/projets FIDA de s’accorder sur un canevas harmonisé de rapports périodiques d’activités.
Ce canevas est reflété dans le rapport du premier semestre et le rapport annuel 2011 du PTRPC. I l convient également
de noter que les partenaires techniques (PT) du Programme respectent le canevas de rapport proposé par l’UCP.
Toutefois, certains partenaires enregistrent des retards dans la remise de leurs rapports, ce qui ne facil ite pas le
respect des délais de production des rapports par l’UCP. L’attention des PT a été attirée par la Mission pour
respecter les délais convenus avec l’UCP pour la l ivraison des rapports. Dans l’esprit des propositions de la RMP,
l’UCP devra s’assurer que les rapports des PT sont validés par les Chefs de composante et le RSE avant de procéder
au paiement de leurs prestations. Enfin, une évaluation annuelle des performances des PT suivant des critères convenus
de commun accord devrait se faire avant le renouvellement de leurs contrats.
20. Le point faible du PTRPC et des autres projets/programmes FIDA demeure l’opérationnalisation de la gestion du
savoir. En effet, les projets/programmes FIDA enregistrent beaucoup de retard dans la mise en place des outils de
communication permettant de capitaliser et de partager leurs acquis et savoirs. En particulier, la création d’un site
web commun aux projets/programmes s’avère très urgent, particulièrement pour le PTRPC qui est dans sa phase
d’achèvement. Les documents de projets incluant les rapports d’activités et surtout les «success stories» alimenteront
ce site. Les projets/programmes pourraient s’inspirer des expériences des autres projets FIDA de la sous-région pour
créer ce site qui devra être relié avec FIDAFRIQUE et le site du FIDA. Plus spécifiquement pour le PTRPC, le cas des
parajuristes est une innovation unique pour le FIDA qui devrait être documentée, partagée et diffusée sur ces sites.
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1. Cette note technique récapitule les principaux points constatés au cours de la mission de supervision. Ceci
inclue:
- Les autres points relatifs aux aspects fiduciaires (Audit, remboursements des TVA,…)
2. Après les analyses de chiffres, des modifications pour la réallocation de fonds sont nécessaires pour tenir
compte des décaissements effectués et aussi des prévisions du COSTAB.Ainsi, les catégories suivantes doivent être
corrigées.
• La Catégorie Ib «Aménagements», qui devrait être au minimumà plus de 587.000 DTScommeles décaissements
effectués au 29 février 2012 sont déjà de 586.377,95 DTS,
• La catégorie VI «Intrants agricoles», qui devrait être au minimumà plus de 1,817 millions DTScommeles
décaissements effectuées au 29 février 2012 sont déjà de 1.816.054,28 DTS,
• De même,la catégorie Va «Fonds de roulement» s’élevant à 550.000 DTSpeut être largement réduit commeles
dépenses actuels ne s’élèvent qu’à 15 173,65 DTS.
I.a) Construction/autres 190 000,00 213 000,00 236 000,00 213 255,25
I.b) Aménagements 720 000,00 610 000,00 557 000,00 586 377,95 587 000,00
II.b) Véhicules 600 000,00 564 000,00 617 000,00 575 321,25
II.c) Autres équipements 230 000,00 210 000,00 210 000,00 183 748,11
II.d) Cheptel 1 050 000,00 1 500 000,00 1 500 000,00 695 461,90
IV) Prestataires de services 984 000,00 1 072 000,00 1 052 000,00 835 587,89
Va) Fonds de roulement 550 000,00 557 000,00 570 000,00 15 173,65 16 000,00
Vb) Fonds d'appui AGR 280 000,00 453 000,00 453 000,00 22 807,33
VI. Intrants agricoles 1 550 000,00 1 272 000,00 1 300 000,00 1 816 054,28 1 817 000,00
Sous total Investissement 7 808 000,00 8 397 000,00 8 397 000,00 6 541 636,94
VII. Coûts de fonctionnement 1 090 000,00 987 000,00 987 000,00 696 428,60
VIII. Salaires et indemnités 1 660 000,00 1 864 000,00 1 864 000,00 1 409 766,89
IX. Non alloué 742 000,00 52 000,00 52 000,00
Sous-total coûts récurrents 3 492 000,00 2 903 000,00 2 903 000,00 2 106 195,49
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Rapport de supervision No. 01/2012
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Réallocation des fonds du FIDA. Ainsi, à la suite de la revue de la situation finale du Prêt et de la projection des dépenses actuellement engagées, le tableau de
réallocation proposée par le Gouvernement se présente commesuit :
Proposition
Montant affecté : Allocation proposée Total décaissé au DRFSept 2011 à TOTALDECAISSE+
CAT Description de la Catégorie Solde à Engager EQUIVDTSDECAISSEMENT+ENGAGEMENT réallocation
par la RMP 29/02/2012 Février 2012 ENGAGE
Gouvernement
EQUIV. USD AU
DTS USD USD USD USD DTS DTS
08/02/2012
I GENIECIVIL
a) CONSTRUCTIONSET AUTRES 213 000,00 328 825,14 331 780,66 2 249,29 -5 204,81 334 029,95 216 370,91 226 000,00
b) AMENAGEMENTS 610 000,00 941 705,80 881 713,95 14 730,16 45 261,69 896 444,11 580 679,74 600 000,00
II a) EQUIPEMENTSAGRICOLES 86 000,00 132 765,08 91 176,03 41 589,05 91 176,03 59 060,09 65 000,00
b) VEHICULES 564 000,00 870 691,92 959 613,56 -88 921,64 959 613,56 621 598,32 622 000,00
c) AUTRESEQUIPEMENTS 210 000,00 324 193,80 300 875,95 2 670,00 20 647,85 303 545,95 196 624,62 197 000,00
d) CHEPTEL 1 500 000,00 2 315 670,00 1 101 162,40 6 192,72 1 208 314,88 1 107 355,12 717 299,24 1 500 000,00
ASSISTANCETECHNIQUE,ETUDESET
III FORMATION 1 860 000,00 2 871 430,80 2 470 507,79 81 719,51 319 203,50 2 552 227,30 1 653 228,20 1 833 000,00
IV PRESTATAIRESDESERVICES 1 072 000,00 1 654 932,16 1 427 425,88 112 191,86 115 314,42 1 539 617,74 997 301,25 1 052 000,00
3 V FONDSDEDEVELOPPEMENT 0,00
a) FONDSDEROULEMENT 557 000,00 859 885,46 35 209,50 824 675,96 35 209,50 22 807,27 23 000,00
b) FONDSD’APPUIAGR 453 000,00 699 332,34 80 940,65 46 990,19 571 401,50 127 930,84 82 868,35 453 000,00
VI INTRANTSAGRICOLES 1 272 000,00 1 963 688,16 2 803 588,28 4 996,94 -844 897,06 2 808 585,22 1 819 286,35 1 826 000,00
S/TOTAL COUTSD'INVESTISSEMENT 8 397 000,00 12 963 120,66 10 483 994,65 271 740,67 2 207 385,35 10 755 735,31 6 967 124,35 8 397 000,00
VII COUTSDEFONCTIONNEMENT 987 000,00 1 523 710,86 1 150 299,38 69 444,68 303 966,80 1 219 744,06 790 100,19 987 000,00
VII
I SALAIRESET INDEMNITES 1 864 000,00 2 877 605,92 2 476 555,81 287 095,85 113 954,26 2 763 651,66 1 790 180,24 1 864 000,00
S/TOTAL COUTSRECCURENTS 2 851 000,00 4 401 316,78 3 626 855,19 356 540,53 417 921,06 3 983 395,72 2 580 280,43 2 851 000,00
IX NONALLOUE 52 000,00 80 276,56 0,00 80 276,56 0,00 0,00 52 000,00
TOTAL 11 300 000,00 17 444 714,00 14 110 849,84 628 281,20 2 705 582,97 14 739 131,03 9 547 404,78 11 300 000,00
Réallocation des fonds du FBSA. Le projet de réallocation de fonds FBSAse présente commesuit :
CATEGORIE Description de la Catégorie Montant affecté Total décaissé au Engagements Non Solde à Engager Réallocation proposée par le
Allocation Après la RMP 30/10/2011 décaissés Gouvernement
I GENIECIVIL 0 0 0
a) CONSTRUCTIONSET AUTRES 2 050 000,00 2 849 500,00 867 927,30 212 974,83 1 768 597,87 2 230 000,00
II a) EQUIPEMENTSAGRICOLES
c) AUTRESEQUIPEMENTS 300 000,00 417 000,00 47 925,42 34 831,21 334 243,36 170 000,00
d) CHEPTEL
II I ASSISTANCETECHNIQUE,ETUDESET FORMATION 1 270 000,00 1 765 300,00 400 018,18 70 836,22 1 294 445,60 609 970,00
4
IV PRESTATAIRESDESERVICES 80 000,00 111 200,00 375 619,75 120 078,83 -384 498,58 737 000,00
V FONDSDEDEVELOPPEMENT 0,00
VI INTRANTSAGRICOLES
S/TOTAL COUTSD'INVESTISSEMENT 3 883 000,00 5 397 370,00 1 873 478,74 438 721,10 3 085 170,16 3 963 000,00
VII COUTSDEFONCTIONNEMENT 180 000,00 250 200,00 18 464,87 4 104,90 227 630,23 180 000,00
VIII SALAIRESET INDEMNITES 140 000,00 194 600,00 171 379,38 13 256,54 9 964,08 240 000,00
S/TOTAL COUTSRECCURENTS 320 000,00 444 800,00 189 844,25 17 361,44 237 594,31 420 000,00
IX NONALLOUE 280 000,00 389 200,00 0 389 200,00 100 000,00
TOTAL 4 483 000,00 6 231 370,00 2 063 322,99 456 082,54 3 711 964,47 1. 483 000,00
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3. Suivi du compte Engrais. Le suivi de ce compte doit se faire à partir des mouvements des fonds
(encaissements des fonds, préfinancements d’autres activités et également paiement de certaines dépenses y rattachés).
La situation de ce compte doit être également rapprochée avec les mouvements en quantité des engrais. Le programme
devrait ensuite produire un rapport d’utilisation des engrais et des fonds reçus de manière claire. La situation
actuelle du compte engrais se présente commesuit au 31 décembre 2011:
4. Les dépenses sur ce compte sont constituées de: (i) préfinancement des TVA pour un montant de 471.812.700
BIF, (ii) préfinancement des dépenses éligibles au Fonds FBSApour 143.912.471 BIF, (iii) frais divers liés à la
gestion des stocks pour 1.354.090 BIF et (iv) des frais bancaires pour 63.800 BIF. La mission recommandeau Programme
d’élaborer un rapport final d’utilisation/d’affectation des stocks d’engrais avec les informations financières recoupées
avec les quantités physiques. L’auditeur devra également se prononcer également sur la gestion de ces fonds au cours
de son audit 2011.
5. Revue des DRFs. La mission a soulevé quelques problèmes au niveau des DRFs envoyées par le programme.
Celles-ci renferment encore des taxes dans les dépenses envoyées alors que celles-ci ne sont pas éligibles. Le FIDA
(Nairobi) a retenu ces montants non éligibles dans le réapprovisionnement des fonds. Le programmedevrait s’assurer
que les dépenses présentées en DRFsne comportent pas de TVAqui restent inéligibles suivant l’accord de financement
en vigueur.
6. Revue des SOE. A la suite de la revue des SOE, la mission n’a pas soulevé des observations majeures sur
la qualité et l’exhaustivité des pièces justificatives et leur éligibilité. Commeles majorités des dépenses
présentées dans les relevés de dépenses portent notamment sur les dépenses de fonctionnement. La mission réitère
simplement la nécessité du suivi rigoureux de ces dépenses de fonctionnement notamment liées aux carburants et aux
entretiens des véhicules. Ceci est d’autant plus important commeles matériels/véhicules actuels commencent à s’user.
La consommation de carburants doit être analysée mensuellement par le Programmecommele recommandeles différentes
missions (revue à mi-parcours, audit, supervisions).
7. La mission note dans certaines dépenses de fonctionnement quelques retards importants de paiement des
factures des fournisseurs et des retards dans la présentation des DRFsaprès les paiements effectués. Cette situation
amènele Programmeà regrouper certaines dépenses/factures pour les payer ou pour les présenter dans les relevés des
dépenses. La mission recommandeau Programmede faire en sorte que les paiements se font le plus rapidement possible
à la réception de la facture et que la présentation des pièces dans les DRFs s’effectue au plus tard trois mois
après les paiements effectifs de ces dépenses. Aussi, les regroupements des factures dans les relevés de dépenses ne
sont pas recommandées afin de pouvoir identifier une par une les factures ou les notes de débit. Ces cas sont
notamment soulevés sur les dépenses suivantes:
5
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10. Suivi des recettes sur ventes de véhicule. Le programmedevrait préparer un rapport clair sur la
situation des ventes des véhicules et des motos. Toutes les recettes doivent être présentées sur la base des reçus
de paiements.
11. Revue du rapport d’audit. La mission a soulevé l’absence de situation des décaissements par composantes
et de situation budgétaires. Ces situations sont très importantes pour les projets de développement afin d’apprécier
l’état d’avancement des réalisations par composantes techniques du programme. Aussi, la mission insiste sur la
nécessité d’élaborer des états financiers (TER) par composantes et aussi des situations de réalisations du PTBA. Les
seules situations par catégories ne sont pas suffisantes pour apprécier les réalisations cumulées du Programme.
12. Revue des recommandations de l’audit 2010. La mission a revu les recommandations de l’audit du
PTRPCpour l’exercice 2010. Il a été constaté que la majeure partie des recommandations de l’audit antérieur ont été
suivies par le Programme.Seules les recommandations portant sur l’envoi dans les temps du PTBAau FIDA et la mise
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en route du logiciel TECPROn’ont pu être réalisées. Cette dernière recommandation ne relève pas des compétences du
PTRPCet le problèmereste communà tous les projets FIDAdu Burundi.
13. Pour les nouvelles recommandations, la mission recommandeau Programmede les mettre en œuvre. Il s’agit
notamment de l’amélioration continue des classements des dossiers de passation de marchés, le classement des pièces de
banques et les régularisations des montants en suspens dans les comptes, les procédures de suivi des mouvements du
personnel, la mise en place d’un fichier de gestion des immobilisations, la gestion du charroi, la gestion des stocks
du programme; Ces recommandations pouvant conduire à l’amélioration de la gestion quotidienne du programmedevront
être mises en œuvre par le Programme.Néanmoins, la mission confirme le contexte assez difficile du premier semestre
2012 qui a vu le départ du RAFet la vacance du poste pendant trois mois. De même,le Programmea travaillé ensuite
dans un contexte de rattrapage comptable. Aussi, la mission insiste sur la nécessité de mettre en place un bon
systèmede contrôle interne au sein du Programmecommeles postes de RFAet de Responsable de Passation de marchés
sont déjà pourvus.
14. Généralités. Un examendes procédures de passation de marchés et un contrôle par sondagedes contrats ont
été effectués et n’ont relevé d’anomalie significative. Les procédures mises en œuvre par le programmesont conformes
aux réglementations nationales et aux directives du FIDA. La mission a revu le registre des contrats préparé par le
Programme.Ce registre a été adapté au modèle indiqué dans la lettre à l’emprunteur. Une fiche de suivi des contrats
est également tenue par le Programmesuivant la récente instruction communiquéepar le FIDA.
15. Retards dans les procédures. Des retards ont été constatés au niveau des procédures de passation de
marché. Ainsi, la mission recommandeau Programmede tenir compte du délai restant de son exécution afin de réaliser
dans les temps toutes les procédures de passation de marché. Un suivi rigoureux des dates clés dans le processus de
passation de marché devrait être en place pour anticiper les retards et prendre immédiatement les mesures correctives.
La mission insiste également au Programmede suivre correctement les procédures convenues notamment la nécessité de
finaliser les procédures nationales et d’obtenir le cas échéant la validation des instances nationales, avant toute
demandede non objection au niveau du FIDAafin d’éviter les différentes confusions.
Nous avons constaté notamment le retard du démarrage des contrats de fournitures de 269
et 193 bovins. Le marché a été signé en décembre 2011 et devrait se terminer après 60
jours. Ce délai étant déjà dépassé, les discussions actuelles avec le fournisseur retenu
semblent diffici les pour réaliser le contrat conformément aux spécifications du DAO. A la
suite de la dernière réunion du PTRPC avec les autorités, il est envisagé la relance de
l’appel d’offre. Aussi la mission recommande de suivre de près ces contrats pour réaliser
les activités dans les meilleures conditions.
17. Pour cette composante, il n y avait pas d’activités programméesdans le Plan de Passation des Marchés 2011.
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II.2.2.2. Appui à la construction des étables : Bujumbura (269), Bururi (165) et Ruyigi
(28)
Principales étapes Date planifiée Date réelle Observations
Préparation du Dossier d’appel d’offres 01/02/2011 L’appui à la construction
Publication 21/02/2011 des étables portait sur la
Ouverture 23/03/2011 fourniture de ciment aux
Analyse des offres 11/04/2011 futurs acquéreurs de bovins.
Accord de non objection locale N/A Il n’y a pas eu de
Non objection du FIDA N/A procédure de passation de
Signature du contrat 21/04/2011 marché parce que le PTRPC
Durée du contrat 30 Jours leur a distribué le ciment
Fin du contrat 20/05/2011 qui était en stock.
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Annexe 6 : Suivi des Demandes de Remboursement de Fonds (DRF) et des Demandes de Paiement Direct (DPD)
1. DRF FIDA
PARSE-
FIDA, remboursé par le PARSEau
lieu du FIDA((34 069,51USD)
32 01/03 au 31/03/2009 223 774,04 USD 223 636,16 USD 07/05/09 77
33 Facture bovins bif 54 361 600 46 112,96 USD 22/06/09 19/08/2009 58
34 Facture bovins bif 67 606 000 56 299,24 USD 22/06/09 17/12/2009 178
35 01/04 au 31/05/2009 447 224,81 USD 447 086,95 USD 24/06/09 04/09/2009 79
36 facture sachets bif 40 940 000 34 836,44 USD 08/07/09 27/08/2009 58
37 Facture bovins bif 65 691 240 55 087,16 USD 08/07/09 18/09/2009 50
38 01/06 au 30/06/2009 196 247,37 USD 196 109,51 USD 24/07/09 26/10/2009 56
39 01/07 au 31/07/2009 282 436,93 USD 266 860,05 USD 20/08/09 26/10/2009 67
40 facture palmiers bif 36 750 000 31 160,66 USD 20/08/09 01/10/2009 42
41 facture ciment bif 34 900 000 28 754,02 USD 20/08/09 02/10/2009 43
42 01/08 au 30/09/2009 410 943,37 USD 410 943,37 USD 26/10/09 2/12/2009 59
43 facture ciment bif 97 732 000 79 952,15 USD 24/11/09 08/02/2010 76
44 01/10 au 30/11/2009 403 830,85 USD 403 707,92 USD 15/12/09 08/04/2010 79
45 01/12 au 31/12/2009 160 825,41 USD 160 687,49 USD 09/02/10 07/05/2010 58
46 01/01 au 14/02/2010 338 725,06 USD 338 587,14 USD 05/03/10 05/08/2010 63
Montant à réclamer parce que justifié
mais non tenu compte en remboursement
2 47 15/02 au 15/03/2010 288 912,15 USD 240 769,14 USD (48 020,17 USD) 19/04/10 20/07/2010 108
48 facture palmiers bif 103 201 000 85 172,97 USD 02/08/2010
49 16/03 au 30/04/2010 366 916,06 USD 366 793,22 USD 25/06/10 19/08/2010 38
50 01/05 au 30/06/2010 325 350,39 USD 325 021,57 USD 14/07/10 11/11/2010 36
51 01/07 au 31/08/2010 297 809,58 USD 297 686,78 USD 05/10/10 21/12/2010 37
52 01/09 au 31/10/2010 293 704,41 USD 293 581,76 USD 15/11/10 05/06/2006 36
53 01/11 au 31/12/2010 288 002,90 USD 287 880,68 USD 28/02/11 11/04/2011 42
Rejet TVAnon remboursables
54 01/01 au 31/03/2011 380 966,45 USD 376 325,76 USD (4 519,91USD) 27/06/11 05/08/2011 39
55 01/04 au 30/06/2011 203 886,73 USD 203 756,47 USD 15/09/11 15/11/2011 61
56 01/07/2011au 31/08/2011 127 210,14 USD 127 099,08 USD 15/11/11 28/12/2011 43
57 01/09/2011au 31/10/2011 205 083,57 USD N/A Non encore traité N/A N/A N/A
58 01/09/2011au 31/12/2012 201 282,27 USD N/A Non encore traité N/A N/A N/A
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2. DRF FBSA
Délai
Date-période DRF /Bénéficiaire Montant Demandé en Montant Demandé Observations sur l’écart entre Montant Date Date de
N° Net Encaissé traitemen
DPD USD et BIF Equivalent USD demandé et remboursé d'envoi payement
t DRF
1 28/11/2008, Avance n°1 156 090,00 USD 156 090,00 USD 155 951,64 USD Commission BRBet FIDA 28/11/08 10/02/2009 74
2 06/10/2009, Avance n°2 619 560,00 USD 619 560,00 USD 619 422,07 USD Commission BRBet FIDA 23/09/09 18/03/2010 176
Demandede retrait sur base du PTBA(Accord de
3 DRF- Avance n°3 (01/03 au 31/03/2009) 2 196 300 USD 2 196 300,00 USD 471 575,63 USD 23/09/09 15/03/2011 538
Prêt) mais remboursement de DRF
4 Facture PRECOM 31 481 658 BIF 26 622,12 USD 26 622,12 USD 24/01/11 31/03/2011 66
DRFnon remboursée mais affecté en justification des
5 01/11 au 31/12/2009 100 041,38 USD 100 041,38 USD 0,00 USD avances 23/03/11 13/03/2012
6 Facture BETRACO 58 386 360 BIF 48 647,77 USD 48 647,77 USD 24/03/11 05/05/2011 42
7 Facture BETRACO 61 739 622 BIF 51 381,75 USD 51 381,75 USD 30/05/11 19/07/2011 50
DRFnon remboursée mais affecté en justification des
8 01/01 au 31/03/2011 172 560,89 USD 172 560,89 USD 0,00 USD avances 11/07/11
9 Facture ERGC 29 580 827 BIF 24 102,93 USD 24 102,93 USD 24/07/11 09/09/2011 47
10 Facture ECODIC 42 875 139 BIF 34 935,36 USD 34 935,36 USD 25/07/11 09/09/2011 46
11 Facture ECODIC 49 341 758 BIF 40 204,46 USD 40 204,46 USD 25/07/11 09/09/2011 46
12 Facture ERGC 30 169 908 BIF 24 582,93 USD 24 582,93 USD 25/07/11 09/09/2011 46
3 13 Facture BUTECO 95 178 073 BIF 77 552,63 USD 77 552,63 USD 04/08/11 09/09/2011 36
DRFnon remboursée mais affecté en justification des
14 01/04 au 30/06/2011 332 063,41 USD 332 063,41 USD 307 616,81 USD avances 16/09/11
15 Facture BETRACO 78 157 296 BIF 61 856,52 USD 61 856,52 USD 29/08/11 21/11/2011 84
16 Fact n°4 ECODIC,AEPISARE 37 105 719 BIF 28 412,19 USD 28 412,19 USD 23/11/11 14/12/2011 21
17 Fact n°2 BUTECO,CSMUTAMBU 35 028 334 BIF 26 821,52 USD 26 821,52 USD 23/11/11 14/12/2011 21
Demanded’avance sur base du PTBA2011 pas de 111 (continue
18 DRF18- Demanded'avance n°04 1 575 534,73 USD 0,00 USD feedback 23/11/11 Non encore payée à courir )
19 01/07/ au 31/08/2011 77 133,16 USD 77 133,16 USD 77 133,16 USD DRFremboursée 01/12/11 29/12/2011 28
20 DPD020, BUTECOdécompte n°03 77 091 319 BIF 59 354,71 USD 59 354,71 USD 01/12/11 30/12/2011 29
DPD021, ECODIC,AEPISARE,contrat
21 65/ucp/011, facture finale n°04 41 433 417 BIF 30 751,11 USD 30 751,11 USD 13/12/11 06/02/2012 55
22 01/09 au 31/10/2011 74 434,29 USD N/A N/A Non encore traité 10/02/11 N/A N/A
23 01/11 au 31/12/2012 125 424,90 USD N/A N/A Non encore traité 10/02/11 N/A N/A
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3. DRF OFID
Période-DRF Montant demandé BIF & Equivalent Montant Montant Encaissé Observations sur l’écart entre Montant Date d'émission DRF Délai
N° Date de payement
/Bénéficiaire (DPD) USD demandé USD USD demandé et remboursé ou DPD traitement DRF
18 Facture BETRACO-ETRAC 36 852 234,00 BIF 29 440,66 USD 29 440,66 USD 16/09/11 31/10/2011 45
19 Facture ECODIC 134 444 580,00 BIF 107 405,62 USD 107 405,62 USD 16/09/11 31/10/2011 45
20 01/07 au 31/08/2011 57 063,40 USD 57 063,40 USD N/A Non encore traité 01/12/11 13/03/2012 103
21 01/09 au 31/10/2011 167 631,69 USD 167 631,69 USD N/A Non encore traité 10/02/12 N/A N/A
22 01/11 au 31/12/2012 271 372,17 USD 271 372,17 USD N/A Non encore traité 10/02/12 N/A N/A
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1 2 3 4 5 6 7 10 11 12 13 14
8 9
Durée
Description des
N° d'ordre d'exécution
Nomet Adresse de travaux, des biens, Type de Date
Type de Date du Pays du Montant du Montant du Statut/situation
Contrat N° l'entreprise/du des services ou des passation Cat Fin d'Agrément
marché contrat origine contrat/pério contrat HT contrat TTC du contrat
fournisseur programmes de de marché FIDA
de de
formation
livraison
1
Le marché
principal ayant
Contrôle et surveillance connu des
des travaux de difficultés: ce
Réhabilitation de la 20 277 760 23 927 757 Consultation contrat n'est pas
3 35/ucp/ptrpc/011 Service 21/01/2011 SOCET;Tél. 77735640 Piste Gakungwe-Mutambu Burundi 6 Mois BIF BIF resteinte encore clôturé III OFIDn° 1176P
Appel
Travaux d'adduction d'eau d'Offres
4 62/ucp/ptrpc/011 Travaux 31/01/2011 SECOG potable en CommuneKabezi Burundi 4 mois 122 292 050 BIF 144 304 619 BIF Ouvert Terminé Ib OFIDn° 1176P 16/12/2010
Travaux d'adduction d'eau Appel
potable en Commune d'Offres FBSAn° BG-45-
5 64/ucp/ptrpc/011 Travaux 31/01/2011 ERGC Nyabiraba Burundi 4 Mois 105 166 564 BIF 124 096 546 BIF Ouvert Terminé Ib BI 16/12/2010
Appel
Travaux d'adduction d'eau d'Offres FBSAn° BG-45-
6 65/ucp/ptrpc/011 Travaux 31/01/2011 ECODIC en CommuneISARE Burundi 5 Mois 223 502 660 BIF 263 733 139 BIF Ouvert Terminé Ib BI 16/12/2010
1 2 3 4 5 6 7 10 11 12 13 14
8 9
Durée
Description des
N° d'ordre d'exécution
Nomet Adresse de travaux, des biens, Type de Date
Type de Date du Pays du Montant du Montant du Statut/situation
Contrat N° l'entreprise/du des services ou des passation Cat Fin d'Agrément
marché contrat origine contrat/pério contrat HT contrat TTC du contrat
fournisseur programmes de de marché FIDA
de de
formation
livraison
Litige entre le
Contrôle et surveillance bureau de
des travaux de Appel surveillance et
ETPB: Tél. 22247521/ construction des AEPen 9 735 000 d'Offres l'attributaire du
19 120/ucp/ptrpc/011 Service 28/02/2011 79921094 CommuneButaganzwa Burundi 5 Mois BIF Non assujetti Ouvert marché. III OFIDn° 1176P
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ProgrammeTransitoire de Reconstruction Post Conflit
Rapport de supervision No. 01/2012
1 2 3 4 5 6 7 10 11 12 13 14
8 9
Durée
Description des
N° d'ordre d'exécution
Nomet Adresse de travaux, des biens, Type de Date
Type de Date du Pays du Montant du Montant du Statut/situation
Contrat N° l'entreprise/du des services ou des passation Cat Fin d'Agrément
marché contrat origine contrat/pério contrat HT contrat TTC du contrat
fournisseur programmes de de marché FIDA
de de
formation
livraison
Contrôle et surveillance
des travaux de Appel
construction des AEPen 5 730 080 d'Offres FBSAn° BG-45-
20 121/ucp/ptrpc/011 Service 25/02/2011 ETAGEC:Tél. 76 267 821 CommuneNyabiraba Burundi 4 Mois BIF Non assujetti Ouvert Terminé III BI
Contrôle et surveillance
des travaux de Appel
construction des AEPen 7 550 000 d'Offres FBSAn° BG-45-
21 123/ucp/ptrpc/011 Service 28/02/2011 BEAC:Tél. 71 368 431 CommuneIsare Burundi 5 Mois BIF Non assujetti Ouvert Terminé III BI
Surveillance et
gardiennagede l'Immeuble
ASEC,Avenuedes abritant l'Antenne du
paysans n° 3, B.P 585 PTRPCde Bujumbura à 1 800 000 Consultation
22 001/Sans n° Service 01/03/2011 Bujumbura Kigobe Burundi 6 Mois BIF Non assujetti resteinte Renouvelé FIDAn° 635-BI
Contrôle et surveillance
des travaux de Appel
3 ECOCOBU:Tél. 79 980 construction des AEPen 5 714 740 d'Offres FBSAn° BG-45-
23 126/ucp/ptrpc/011 Service 01/03/2011 529 CommuneKabezi Burundi 4 Mois BIF Non assujetti Ouvert Terminé III BI
1 2 3 4 5 6 7 10 11 12 13 14
8 9
Durée
Description des
N° d'ordre d'exécution
Nomet Adresse de travaux, des biens, Type de Date
Type de Date du Pays du Montant du Montant du Statut/situation
Contrat N° l'entreprise/du des services ou des passation Cat Fin d'Agrément
marché contrat origine contrat/pério contrat HT contrat TTC du contrat
fournisseur programmes de de marché FIDA
de de
formation
livraison
Appel
NDAGIWENAYOCamarade- Fourniture de 1500 Kg de 6 000 000 7 080 000 d'Offres
32 387/ucp/ptrpc/011 Fourniture 08/07/2011 Laurent: Tél. 79939260 sachets polyéthylène Burundi 12 Jours BIF BIF Ouvert Terminé Ib OFIDn° 1176P
1 2 3 4 5 6 7 10 11 12 13 14
8 9
Durée
Description des
N° d'ordre d'exécution
Nomet Adresse de travaux, des biens, Type de Date
Type de Date du Pays du Montant du Montant du Statut/situation
Contrat N° l'entreprise/du des services ou des passation Cat Fin d'Agrément
marché contrat origine contrat/pério contrat HT contrat TTC du contrat
fournisseur programmes de de marché FIDA
de de
formation
livraison
Contrôle et surveillance
des travaux de
Réhabilitation et
d'extension de Appel
l'Adduction d'Eau potable 8 909 000 d'Offres
38 500/ucp/ptrpc/011 Service 07/09/011 DECOCEWTél.
: 76508742 Muhuzu-Rutumo Burundi 5 Mois BIF Non assujetti Ouvert En cours III OFIDn° 1176P
BETRACO,Quartier
Kigobe Nord; Tél. Travaux de réhabilitation Appel
22244042/ 77731154/ de la Piste CUNDA- d'Offres En cours
5 41 620/ucp/ptrpc/011 Travaux 20/10/2011 79816655 Kiyagayaga Burundi 8 Mois 475 169 080 BIF 512 486 539 BIF Ouvert d'exécution Ib OFIDn° 1176P
Etudes techniques et
production des plans
topographiques de six 17 Jours 2 610 000 Consultation
42 628/ucp/ptrpc/011 Service 24/10/2011 Pontien TUNZWENIMANA ponts Burundi ouvrables BIF Non assujetti resteinte Terminé III OFIDn° 1176P
Fabrication de 1100
dalles San plat destinées
à la Construction de 20 238 500 Consultation FBSAn° BG-45-
43 647/uc/ptrpc/2011 Service 31/10/2012 DGHER latrines familiales Burundi 2 Mois BIF Exonéré resteinte Terminé Ia BI
Appel
Construction de trois 18 973 965 22 389 279 d'Offres
44 659/ucp/ptrpc/011 Travaux 02/11/2011 BCGTRAC miradors Burundi 4 Mois BIF BIF Ouvert En cours Ia FIDAn° 635-BI
Etude technique pour le
réhabilitation de la Appel
piste Mutumba-Muhuta- 21 491 525 25 360 000 d'Offres
45 678/ucp/ptrpc/011 Service 07/11/2011 B.E.M.M. Rutongo(32km) Burundi 45 Jours BIF BIF Ouvert En cours III OFIDn° 1176P
Etude technique pour le
réhabilitation de la Appel
piste Magara - Bugarama 15 444 915 18 225 000 d'Offres
46 679/ucp/ptrpc/011 Service 07/11/2011 BECI (12km) Burundi 45 Jours BIF BIF Ouvert En cours III OFIDn° 1176P
Etude technique pour le
réhabilitation de la
piste Mutimbuzi -Kivoga- Appel
ALPHACONSULT& Martyazo- Mubimbi 18 326 271 21 625 000 d'Offres
47 681/ucp/ptrpc/011 Service 07/11/2011 BESTRA (19,80km) Burundi 45 Jours BIF BIF Ouvert En cours III OFIDn° 1176P
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1 2 3 4 5 6 7 10 11 12 13 14
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Durée
Description des
N° d'ordre d'exécution
Nomet Adresse de travaux, des biens, Type de Date
Type de Date du Pays du Montant du Montant du Statut/situation
Contrat N° l'entreprise/du des services ou des passation Cat Fin d'Agrément
marché contrat origine contrat/pério contrat HT contrat TTC du contrat
fournisseur programmes de de marché FIDA
de de
formation
livraison
Recouvrement de la taxe
sur la valeur ajoutée du
1er Septembre 2009 au 30 3 950 000 Consultation
48 682/ucp/ptrpc/011 Service 08/11/2011 Joseph RUMBETE Septembre 2011 Burundi 45 Jours BIF Non assujetti resteinte En cours FIDAn° 635-BI
Etude technique pour le
réhabilitation de la Appel
piste Muriza - Mugege 11 245 000 13 269 100 d'Offres
49 684/ucp/ptrpc/011 Service 07/11/2011 ATLASCONSULTANCY (11km) Burundi 45 Jours BIF BIF Ouvert En cours III OFIDn° 1176P
Etude technique pour le
réhabilitation de la Appel
piste Nyemanga- Gasanda 10 609 250 12 518 915 d'Offres
50 685/ucp/ptrpc/011 Service 08/11/2011 ATLASCONSULTANCY (09km) Burundi 45 Jours BIF BIF Ouvert En cours III OFIDn° 1176P
Fourniture et livraison Appel
de 100.000 tiges de 2 900 000 d'Offres
51 717/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 NZITUNGAGérard banna-grass (Lot 2) Burundi 10 Jours BIF Non assujetti Ouvert Non exécuté Ib FIDAn° 635-BI
Fourniture et livraison
6 de 900.000 éclats de Appel
souche de tripsacum(lot 3 600 000 d'Offres
52 718/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 NDIKUMANAAbraham 1) Burundi 21 Jours BIF Non assujetti Ouvert Terminé Ib FIDAn° 635-BI
Fourniture et livraison Appel
de 100.000 tiges de 3 410 000 d'Offres
53 719/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 NZITUNGAGérard banna-grass (Lot 4) Burundi 10 Jours BIF Non assujetti Ouvert Non exécuté Ib FIDAn° 635-BI
Fourniture et livraison
de 600.000 éclats de Appel
souche de tripsacum(lot 2 988 000 d'Offres
54 720/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 SINAVYIGIZEErnest 3) Burundi 10 Jours BIF Non assujetti Ouvert Terminé Ib FIDAn° 635-BI
Fourniture et livraison Appel
de 100.000 tiges de 5 480 000 d'Offres
55 721/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 NIYONGABOClaver banna-grass (Lot 1) Burundi 7 Jours BIF Non assujetti Ouvert Terminé Ib FIDAn° 635-BI
Fourniture et livraison
de 500.000 éclats de Appel
souche de tripsacum(lot 2 300 000 d'Offres
56 722/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 NSENGIYUMVAPascal 3) Burundi 10 Jours BIF Non assujetti Ouvert Terminé Ib FIDAn° 635-BI
Fourniture et livraison Appel
de 50.000 tiges de banna- 3 200 000 d'Offres
57 723/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 NIBIGIRAValérie grass (Lot 2) Burundi 9 Jours BIF Non assujetti Ouvert Terminé Ib FIDAn° 635-BI
Fourniture et livraison
de 250.000 éclats de
souche de tripsacum(lot Appel
1) pour la Commune 1 000 000 d'Offres
58 724/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 NSENGIYUMVAPascal Mubimbi Burundi 10 Jours BIF Non assujetti Ouvert Terminé Ib FIDAn° 635-BI
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1 2 3 4 5 6 7 10 11 12 13 14
8 9
Durée
Description des
N° d'ordre d'exécution
Nomet Adresse de travaux, des biens, Type de Date
Type de Date du Pays du Montant du Montant du Statut/situation
Contrat N° l'entreprise/du des services ou des passation Cat Fin d'Agrément
marché contrat origine contrat/pério contrat HT contrat TTC du contrat
fournisseur programmes de de marché FIDA
de de
formation
livraison
Fourniture et livraison
de 300.000 éclats de Appel
souche de tripsacum(lot 1 050 000 d'Offres
59 725/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 NSENGIYUMVAPascal 2) pour la CommuneIsare Burundi 10 Jours BIF Non assujetti Ouvert Terminé Ib FIDAn° 635-BI
Fourniture et livraison
de 800.000 tiges de Appel
banna-grass (Lot 4) pour 2 400 000 d'Offres
60 726/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 HAVYARIMANAIgnace la CommuneBugarama Burundi 5 Jours BIF Non assujetti Ouvert Terminé Ib FIDAn° 635-BI
Fourniture et livraison
de 750.000 éclats de
souche de tripsacum(lot Appel
3) pour la Commune 2 250 000 d'Offres
61 727/ucp/ptrpc/011 Fourniture 25/11/2011 BAHAMINYAKAMWEEliachim Bugarama Burundi 10 Jours BIF Non assujetti Ouvert Non exécuté Ib FIDAn° 635-BI
Installation électrique
des Bureaux de l'entrée
7 de la Réserve Naturelle 1 044 000 Consultation
62 733/ucp/ptrpc/011 Service 28/11/2011 NDORIMANAInnocent de la Rusizi Burundi 5 Jours BIF Non assujetti resteinte Terminé Ia FIDAn° 635-BI
1 2 3 4 5 6 7 10 11 12 13 14
8 9
Durée
Description des
N° d'ordre d'exécution
Nomet Adresse de travaux, des biens, Type de Date
Type de Date du Pays du Montant du Montant du Statut/situation
Contrat N° l'entreprise/du des services ou des passation Cat Fin d'Agrément
marché contrat origine contrat/pério contrat HT contrat TTC du contrat
fournisseur programmes de de marché FIDA
de de
formation
livraison
Comité Technique
Ambassade de Belgique
Union Européenne
PAM
21. MmeRosine SORI COULIBALY Représentant Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies
au Burundi et Coordonnateur du Systèmedes Nations Unies au
Burundi
SP/CNCA
Administration provinciale
1
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Administration communale
Antennes provincials
2
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Appui Légal
ONGACORD
DGHER
PARSE
PAIVA-B
PRODEFI
CAP-FIDA
3
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DPAE Bujumbura
DPAE Bururi
DPAE Ruyigi
Autres partenaires
98. Mr Chrysanthe MUNIMBAZI Directeur d’intervention au Projet A.P.V Ruyigi financé par la
Coopération Technique Belge (CTB).
99. Mr Protais GAHUNGU Responsable agricole au Projet au Projet A.P.V Ruyigi financé
par la Coopération Technique Belge (CTB).
100. Mr Eric NIMUBONA Responsable du Suivi &Evaluation au Projet A.P.V Ruyigi
financé par la Coopération Technique Belge (CTB
101. Mr Claver NIMUBONA Président du Régie communal de l’eau en communeButaganzwa
104. Mr Pamphile KABURA Ingénieur des Travaux pour l’Entreprise SOCOGEFqui réhabilite
l’AEP Muhuzu-Rutumo.
105. Mr Dionyse NYANDWI Directeur de l’entreprise BETRACO qui réhabilite la piste
Cunda-Kiyagayaga.
106. Mr Philippe BARADANDIKANYA* Expert GIZ