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FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT

REPUBLIQUE DE GUINEE

RAPPORT D’ACHEVEMENT
DU DEUXIEME PROGRAMME
D’AJUSTEMENT STRUCTUREL (PAS II)

DEPARTEMENT PAR PAYS


REGION OUEST, OCDW. Juin 2000
TABLE DES MATIERES
Pages
Sigles et abréviations iii
Equivalences monétaires iv
Fiche de données de base du programme v
Matrice du PAS II ix
Résumé du Rapport xiii

I. INTRODUCTION 1
II. CONCEPTION DU PROGRAMME 2
2.1 Origine et préparation 2
2.2 Objectifs et description 2
2.3 Négociation et approbation
III. EXECUTION DU PROGRAMME 5
3.1 Entrée en vigueur et démarrage 5
3.2 Matrice des actions et exécution du programme 6
3.3 Rapports d’exécution, financiers et d’audit des comptes 10
3.4 Acquisitions de biens et services 10
3.5 Sources de financement et décaissements 10
IV. RESULTATS DU PROGRAMME 11
4.1 Rappel du contexte économique 11
4.2 Résultats macro-économiques et sectoriels 11
V. INCIDENCES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES 12
VI. DURABILITE DES EFFETS DU PROGRAMME 13
VII. PERFORMANCES DE L’EMPRUNTEUR, DE LA BANQUE 13
ET DES AUTRES COFINANCIERS
7.1 Performances de l’emprunteur 13
7.2 Performances de la Banque 14
7.3 Performances des autres cofinanciers 15
VIII . EVALUATION DE LA PERFORMANCE GLOBALE 15
IX. CONCLUSIONS, ENSEIGNEMENTS ET RECOMMANDATIONS 16
9.1 Conclusions 16
9.2 Enseignements 16
9.3 Recommandations 17
ii

LISTE DES TABLEAUX

ANNEXES Nombre de pages


Annexe 1 : Carte de la Guinée 1
Annexe 2 : Evaluation globale de la performance du PAS II 1
Annexe 3 : Exécution de la matrice des mesures du PAS II 4
Annexe 4 3
4a : Données de base, Indicateurs socio-économiques, 1994-2001
4b : Données de base, Indicateurs macro-économiques, 1994-2001
4c : Produit intérieur brut aux prix constants de marché, 1994-2001
Annexe 5 : Tableau des opérations financières de l’Etat de 1994 à 2001 1
Annexe 6 : Balance des paiements de 1994 à 2001 1
Annexe 7 : Situation consolidée du système bancaire de 1994 à 2001 1
Annexe 8 : Dette publique extérieure (fin de période) de 1994 à 2001 1
Annexe 9 : Besoin en ressources extérieures de 1994 à 2001 1
Annexe 10 : Procès verbal de négociations de l’accord de prêt 3
Annexe 11 : Rapport d’achèvement de l’emprunteur 1
Annexe 12 : Liste des biens non éligibles 1
Annexe 13 : Bibliographie 1

Ce rapport a été rédigé par MM. T. GUEZODJE, Economiste principal pour la Guinée, Chef de mission et
un consultant économiste, à la suite d’une mission en Guinée du 19 juin au 05 juillet 1999. Les
renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de l’Economiste Principal, de M. M.
AMDISS, Chef de Division OCDW.2, poste 4131 et de M.E.G.TAYLOR-LEWIS, Directeur OCDW, poste
4041.
iii

SIGLES ET ABREVIATIONS

ACDI : Agence Canadienne de Développement International


AREDOR : Association pour la Recherche de Diamant et d'Or
BAD : Banque Africaine de Développement
BARAF : Bureau d'Aide et de la Reconversion des Agents de la Fonction
Publique
BCRG : Banque Centrale de la République de Guinée
CAS III : Crédit d’ajustement structurel III
CASFI : Crédit d’ajustement du secteur financier
CBG : Compagnie des Bauxites de Guinée
CCEF : Comité de Coordination Economique et Financière
CDMT : Cadre de dépenses à moyen terme
CGRA : Commissariat Général de la Réforme Administrative
CIC : Commission interministérielle de coordination
CJB : Comité Justice-Banque
CNMP : Commission Nationale des Marchés Publics
COSUF : Comité de suivi financier
CSS : Cellule sectorielle de suivi
CT : Comité de trésorerie
CTP : Comité technique de pilotage
DCPE : Document cadre de politique économique
DNB : Direction Nationale du Budget
DNMP : Direction Nationale des Marchés Publics
DNP : Direction Nationale du Plan
DNSI : Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatisation
DNT : Direction Nationale du Trésor
DSP : Document de stratégie par pays
DTS : Droit de Tirage Spécial du FMI
FAD : Fonds Africain de Développement
FASR : Facilité d'ajustement structurel renforcé
FBCF : Formation Brute du Capital Fixe
FMI : Fonds Monétaire International
FRIGUIA : Société d'Alumine de Fria
FSA : Facilité Spéciale pour l'Afrique au Sud du Sahara de la Banque
Mondiale
GNF : Franc Guinéen
IDA : International Développement Association
LF, LFI, LFR : Loi des Finances (Initiale), Rectificative
LPD : Lettre de politique de développement
MAEF : Ministère de l’Agriculture et des Eaux et Forêts
MEF : Ministère de l'Economie et des Finances
MPC : Ministère du Plan et de la Coopération
MRAFP : Ministère de la Réforme Administrative et de la Fonction Publique
PAC : Port Autonome de Conakry
PAGEN : Programme d'Aide à la Gestion de l'Economie Nationale
iv

PAS : Programme d'Ajustement Structurel


PIB : Produit Intérieur Brut
PNT : Position nette du trésor
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
PREF : Programme de Redressement Economique et Financier
PTIP : Programme Triennal d'Investissements Publics
UC : Unité de Compte de la BAD

EQUIVALENCES MONETAIRES

A l’évaluation (31 octobre 1997) A la mission de préparation du RAP (juin 1999)


Unité monétaire = Franc Guinéen (GNF) Unité monétaire = Franc Guinéen (GNF)
1 UC = 1527,49 GNF 1 UC = 1649,89 GNF
1 UC = 1,36521US$ 1 UC = 1,34484 US$
1 UC = 1 DTS 1 UC = 1 DTS

EXERCICE BUDGETAIRE

ler janvier - 31 décembre

POIDS ET MESURES

Système métrique
v

FICHE DE DONNEES DE BASE DU PROGRAMME

Titre du Programme : Deuxième Programme d’ajustement


structurel (PAS II)

F/GUI/PAS-2/97/25
1. Numéro de l’Accord de prêt :
2. Emprunteur : République de Guinée
3. Garant : Sans objet
4. Bénéficiaire : République de Guinée
5. Organe d’exécution : Conseil interministériel sous la présidence du
Premier Ministre

A. PRET Estimation à Réalisations


l’évaluation

1. Montant : 10 millions d’UC 10 millions d’UC


0,75 % l’an sur le 0,75 % l’an sur le montant
2. Commission de service : montant décaissé et décaissé et non encore
non encore remboursé remboursé
0,50 % l’an sur le 0,50 % l’an sur le montant
montant du prêt non du prêt non encore
encore décaissé décaissé commençant à
3. Commission d’engagement : commençant à courir courir 120 jours après la
120 jours après la signature de l’Accord de
signature de l’Accord prêt
de prêt
4. Période de remboursement : 50 ans 50 ans
5. Différé d’amortissement : 10 ans 10 ans
6. Date de négociation de prêt : Novembre 1997 14 novembre 1997
7. Date d’approbation de prêt : Décembre 1997 10 décembre 1997
8. Date de signature de l’Accord : Décembre 1997 17 décembre 1997
9. Date d’entrée en vigueur : Décembre 1997 23 décembre 1997
vi

B. DONNEES DU PROGRAMME

1. Coût total (en millions d’UC) Estimation à l’évaluation Réalisations Ecarts


136,72 136.72 -

2. Plan de financement Estimation à l’évaluation Réalisations Ecarts


(en millions) (en millions) (millions)
UC FG UC FG UC FG
FAD : 10,00 15274,90 10,00 15274,90 - -
IDA : 51,27 78314,41 51,27 78314,41 -
FMI /FASR II : 75,45 115249,12 75,45 115249,12 -
Total : 136,72 208838,43 136,72 208838,43 -

Estimation à l’évaluation Réalisations

3. Date du premier décaissement : Décembre 1997 23 décembre 1997


4. Date du dernier décaissement : Juin 1998 29 décembre 1998
5. Démarrage des activités :
Décembre 1997 23 décembre 1997
d’exécution du programme
6. Date d’achèvement des :
activités d’exécution du Juin 1998 29 décembre 1998
programme

C. INDICATEURS DE PERFORMANCE

1. Dépassement/Reliquat : 0%
2. Retard/Avance par rapport au calendrier :
- Décalage par rapport à l’entrée en vigueur : 0%
- Décalage par rapport à la date d’achèvement : 0%
- Décalage par rapport au dernier décaissement : 100 %
- Nombre de prorogations de la date limite au : 0
dernier décaissement
- Sanctions/Durée : 0
3. Etat d’exécution du projet : Achevé
4. Listes des indicateurs vérifiables et stades :
d’achèvement Voir matrice PAS II
5. Performance institutionnelle : Satisfaisante
6. Performance de l’entrepreneur : Sans objet (S.O)
7. Performance du consultant : S.O
vii

8. Performance de l’Emprunteur : Satisfaisante


9. Performance de la Banque : Satisfaisante
10. Taux de rentabilité économique interne (%) : S.O
11. Taux de rentabilité financière interne (%) : S.O
12. Evaluation de la performance globale : Satisfaisante
D. MISSIONS
Type de missions Périodes Nombre de Composition Hommes/
personnes mois
- Identification - - - -
15 au
- Préparation 1 1 économiste principal 0,5
29/06/1997
22/09 au 0,5
- Evaluation 1 1 économiste principal
06/10/1997
- Suivi - - - -
- Revue à mi- 30/11 au
1 1 économiste principal 0,2
parcours 05/12/1998
19/06 au 1 économiste principal
- RAP 2 1
05/07/1999 1 consultant économiste

E. DECAISSEMENT ( en millions d’UC)


Estimation à l’évaluation Réalisations Pourcentage
- Total décaissé 10,0 10,0 100 %
1ère tranche 6,0 6,0 100 %
2ème tranche 4,0 4,0 100 %
- Montant annulé - -
- Reliquat non utilisé 0,0 0,0 -
- Décaissement annuel
1997 6,0 6,0 100 %
1998 4,0 4,0 100 %

H. AUTRE PROGRAMME FINANCE DANS LE SECTEUR


Date de
Montant approuvé Décais-
Appro- Mise en
PAS I (en millions d’UC) bation
Signature
vigueur
Clôture sement
13,82 17/01/89 23/02/89 17/01/89 30/06/94 100 %
GUINEE: PROGRAMME D’AJUSTEMENT STRUCTUREL II (PAS II)
RAPPORT D’ACHEVEMENT : MATRICE DU CADRE LOGIQUE

Auteur : M.T. GUEZODJE et un Consultant


Date d’élaboration : Février 1999

Description narrative (DN) Indicateurs vérifiables (IV) Moyens de vérification Suppositions


Prévisions Réalisations (MV) importantes
Objectif global:

1. Croissannce 1.1 Taux de croissance réelle 1.1Taux de croissance effectif de 1.1 Statistiques 1.Chocs extérieurs
économique accélérée, d’au moins 5% par an à partir 4,6% par an sur la période 1997- officielles amortis – Prix de la
durable et équitable de 1997 99 1.2 Rapports du CIC, bauxite améliorés
dans la stabilité des 1.2 Inflation et variation de I1.2nflation un peu de 4% et CTP
prix et de la monnaie, change autour de 5% par variation de change de l’ordre de 1.3 Rapports FMI, IDA, 2.Consensus national,
sans déséquilibres rapport au dollar 5% PNUD, stabilité politique et
importants 1.3 Déficit courant extérieur 1.3Déficit courant extérieur hors 1.4 DSP, FAD .. sociale garantis
égal à 7% du PIB, 1997-99 dons de l’ordre de 9% du PIB
3.Engagements du
1.4 Le seuil de pauvreté a Impact du programme positif 1.5 Statistiques Gouvernement envers
augmenté de 10% par an mais l’ampleur de son impact ne officielles les réformes et les
jusqu’en 2000 ; la proportion peut être mesurée que dans 3 1.6 Rapports du CIC, régles de bonne
de pauvres est réduite de 3% ans CTP gouvernance
par an jusqu’en 2000 1.7 Rapports FMI, IDA,
1.5 Les indicaterus du PNUD, UNICEF
développement humain sont L’IDH pour 1997 est de 0,398 1.8 DSP, FAD
améliorés

Objectif sectoriel
1. Le solde primaire a Le solde primaire a augménté de Idem Idem(1,2,3)
L’écart de ressources est augménté de 2,6% du PIB en 2,8% du PIB en 1997 à 3,5% en
réduit sans accroissement 1997 à 4,1% en 1999 tandis 1999 tandis que le déficit
supplémentaire de la dette que le déficit budgétaire (base budgétaire (base engagement,
ni réduction de la engagement ) est réduit de 6% hors dons ) est réduit de 6,1%
consommation du PIB à 5,1% entre 1997-99 du PIB à 4,6% entre 1999

Objectifs du
programme 1.1Les allocations inter/intra- Les allocations sectorielles ont 4. Idem(1,2,3)
sectorielles sont respectées et atteint 30% du budget Idem 5. Adhésion de la
1. Qualité et efficacité des la structure désirée des conformément au cadrage communauté nationale
dépenses publiques dépenses publiques observée macro-économique et des populations cibles
améliorée avec le 1.2Les indicateurs de Liste arrêtée et étude en cours
renforcement de la capacité performance sont atteints de lancement
de gestion de l’adminstration 1.3La qualité des documents Document des stratégies, du 6. Appui des bailleurs de
produits est améliorée ;le cadrage macro-éconmique, du fonds
volume accru et les délais cadre budgétaire, des audits et
réduits contrôle, des marchés publics et
1.4 Les sondages d’opinion des comptabilités sont de
sont de plus en plus favorables qualitée de plus en plus
à l’administration dans son améliorée
ensemble
Réalisations: Rapports d’exécution 7. Idem(1-6)
1.Mobilisation de ressources 1.1 Recettes fiscales (%du 1.1 Recettes fiscales sont des différents du budget,
intérieures accrue PIB)ont augmenté de 11,5%en passées de 11,2% en 1997 à des différents,
1996, à 11,4% en 1997 et 11,1% en 1999 programmes,
12,5% en 1999
1.2 Recettes d’exportations ont 1.2 Recettes d’exportations de
augmenté de 10,5% en 1996 à 16,5% en 1997 à 19,7% en 1999
16% en 1999
1.3 Autres recettes ont accru 1.3 Autres recettes ont accru au
au rythme de 2% par an rythme de 2,5% par an
ii

Description narrative (DN) Indicateurs vérifiables (IV) Moyens de vérification Suppositions


Prévisions Réalisations (MV) importantes
2.Gestiondes dépenses 2.1 Dépenses publiques 2.1 Dépenses courantes (en % Rapports d’exécution Idem
publiques rationalisée courantes sont plafonnées à du PIB) 8,9% en 1997 et 8,7% en des différents budgets
8,9% entre 1997 et 1999 1999 et les dépenses en capital et programmes
tandis que les dépenses en passent de 8,4% à 7,1% du PIB
capital passent de 8,6% à
9,8% du PIB
2.2 Les allocations budgétaires 2.2 Les allocations budgétaires Lois des finances et lois
pour les secteurs prioritaires pour les secteurs prioritaires sont des réglements
sont égales à au moins 25% égales à 25%, 30% et 33% en Idem
hors réaffectations des 1997,1998 et 1999
dépenses communes et respectivement
économies sur subventions
2.3 Les taux de décaissements 2.3 Les taux sont de l’ordre de
des secteurs prioritaires sont 70%
satisfaisants au moins de 70%

3.Procédures budgétaires 3.1 Les différents états de La chaîne de dépenses


améliorées et les cadres synthèse sont disponibles sur publiques est opérationnelle
impliquées formés ordinateurs et imprimés pour
des prises de décision

4.1Les cadres sont formés et


les documents de procédures
améliorés et approuvés par
tous les partenaires
1.1.1, la mise en place d’un 1.1 Textes d’application, Idem
Activités système de remboursement de Effectif journaux officiels,
1.1Constitution des groupes la TVA ; ainsi que la révision missions de suivi,
de consultation et conséquente du code minier ; supervision et de revue
concertations et adoption l’introduction de la SGS dans le à mi-parcours
des études et plans de mise secteur minier pour la
en oeuvre de la TVA, la liquidation des droits et
TSPP, et des autres 1.2.1L’extension de la TVA au Effectif
réformes secteur minier et aux sous-
traitants
1.2.2Renforcement de l’impôt En cours
foncier sur la base d’un
cadastre amélioré
1.2.3L’extension de l’acompte Effectif
de 3% sur le BIC à toutes les
importations ainsi qu’aux
ventes de biens et services à
l’Etat, par des personnes
physiques ou morales non
immatriculées au fichier TVA
1.2.4Aplplication de RTS à Effectif
tous les salaires des agents de
la FP
1.3. Réduction des 1.3.1 l’établissement d’un
exonérations cadre juridique et des
directives pour l’octroi des et Idem
taxes correspondants
1.3.2 la mise en place d’un Effectif
système de suivi des quotas
pour les importations détaxées,
en particulier les importations
de produits pétroliers « hors
taxes » des institutions
internationales, diplomatiques,
des ONG et projets agréés ;
iii

Description narrative (DN) Indicateurs vérifiables (IV) Moyens de vérification Suppositions


Prévisions Réalisations (MV) importantes
1.3.3 la facturation « toutes
taxes comprises » des achats
et importations de l’Etat, quels
que soient l’origine et le mode
de financement, à l’exception
des dons ;
1.3.4 mise en oeuvre d’un
système de chèques spéciaux
du trésor pour régler les droits
1.3.5 suppression des Effectif mais les résultats sont à
exonérations douanières pour consolider
les importations de riz,
1.3.6 prrovisions budgétaires
pour les importations des
militaires
1.4. Lutte contre la fraude 1.4.1Introduction de la SGS
1.4.2Présence élargie au Effectif mais les résultats sont à
secteur minier consolider Idem
1.4.3SGS le contrôle de toutes Effectif mais les résultats sont à
les importations du secteur consolider
minier
1.4.4Publication des noms de Effectif mais les résultats sont à
grands débiteurs de la TVA consolider
1.5. 1.5.1Assistance technique de Effectif mais les résultats sont à
Renforcement/l’administratio la France en place consolider
n fiscale 1.5.2Informatisation poussée Idem
1.5.3Formation des agnets et Effectif mais les résultats sont à
motivation consolider
1.5.4Fixation mensuelle des Effectif mais les résultats sont à
objectifds de recettes aux consolider
agences de recouvrement
2.1 Préparer les revues 2.1.1Approbation Tableau de Effectif mais les résultats sont à
sectorielles et projections bors consolider Rapports et missions
sectorielles 2.1.2Approbation du Rapport
économique
Approbation des rapports Effectif mais les résultats sont à
sectorielsCDMT et autres consolider
2.2 Préparer les analyses, I2.2.1 dem1
projections macro- 2.2.2I dem2 Idem
économiques et financières 2.2.3Approbation des rapports A consolider
ainsi que le cadrage macro macro du groupe macro

2.3 Préparer le cadrage 2.3.1Approbation au niveau Effectif mais les résultats sont à
macroéconomique national consolider Rapports et missions
2.3.2Approbation par le FMI
2.4 Préparer un programme 2.4.1Approbation du Effectif mais les résultats sont à
triennal/pluri-annuel glissant programme d’investissements consolider Idem
de d’investissements publics publics
2.4.2Approbation par le FMI

2.4 Préparer un programme 2.5 Approbation du programme Effectif


triennal/pluri-annuel glissant de dépenses publiques Idem
de dépenses publiques
2.5.. Préparer le budget de 2.6.1Approbation du budget et Effectif
l’année et la loi des finances soumission au parlement de la Textes d’aplication,
correspondante loi des finances journaux officiels et
2.6.2 Adoption de la loi des Effectif missions
finances par le parlement dans
les délais requis
iv

Description narrative (DN) Indicateurs vérifiables (IV) Moyens de vérification Suppositions


Prévisions Réalisations (MV) importantes
2.6.. Préparer le budget
d’investissement de l’année
et la loi-programme Idem
correspondante
2.7.. Préparer la loi des 2.7.1Approbation des résultats Effectif
règlements de l’année d’audit Idem
précédente et l’audit des 2.7.2Préparation de la loi avec Effectif
comptes la cours des comptes
2.8.3Adoption de la loi des Effectif
règlements par le parlement
RESUME ANALYTIQUE
1. Le Deuxième programme d’ajustement structurel (PAS II) s’inscrit dans l’effort de
consolidation des programmes de réforme (PREF 1986-90) et FASR (1991-96) mis en œuvre avec la
l’appui de la communauté financière internationale dont les PREF I (1986-87) et II (1988-90) et le
FASR I (1991-95). Le PAS II est conforme à la stratégie adoptée par les Conseils pour la Guinée en
septembre 1996 (ADB/BD/WP/96/109-ADF/BD/WP/96/86) dans le cadre général des orientations
de la politique de prêt du FAD-VII. Le prêt n° F/GUI/PAS-2/97/25, de 10 millions d’UC, destiné à
financer les programme d’ajustement, objet du présent rapport d’achèvement, a été approuvé par le
FAD Conseil d’administration le 10 décembre 1997 et mis en vigueur le 23 décembre 1997.

2. Les objectifs généraux du PAS II sont ceux que le Gouvernement s’est fixés dans le DCPE
avec la collaboration des institutions de Bretton Woods à savoir : (i) instaurer les conditions
nécessaires pour une croissance soutenue et durable basée sur une plus grande contribution du
secteur privé; et (ii) mener sans relâche la lutte contre la pauvreté. Pour atteindre ces objectifs, un
train de mesures était préconisé avec commes axes essentiels : (i) une plus forte mobilisation des
ressources intérieures ; (ii) la rationalisation des dépenses publiques dans un cadre de dépenses à
moyen terme (CDMT) ; (iii) le renforcement des procédures budgétaires et (iv) l’amélioration de la
capacité de gestion économique.

3. Il ressort des conclusions de la mission d’achèvement que les performances du PAS II sont
globalement satisfaisantes. Les meilleures performances ont été obtenues dans l’institutionnalisation
du cadre de dépenses à moyen terme (CDMT), un processus de budgétisation pluri-annuelle à
objectifs ciblés, destiné à rationaliser les dépenses publiques par la hiérarchisation des priorités
nationales et sectorielles en fonction de la discipline budgétaire. Le processus, basé également sur
des indicateurs de performance, a permis : i) une augmentation des ressources budgétaires au profit
des secteurs prioritaires (plus de 30% des ressources budgétaires en 1998 et 33 % pour l’année en
cours) que sont l’éducation, la santé, le développement rural et les travaux publics (routes) ; ii) la
mise en cohérence du PIP avec le CDMT dans un cadrage macro-économique conforme aux critères
négociés avec la communauté financière internationale ; et, iii) la simplification d’une part,
l’amélioration et le renforcement d’autre part de la mise en œuvre et du contrôle des procédures
budgétaires.

4. La croissance économique a pu se maintenir à un rythme de 4,6% en moyenne par an sur la


période 1996-98, soit un accroissement du revenu par tête d’environ 2% par an. L’inflation est restée
en deçà d’un rythme annuel de 4%, les variations des taux de change limitées aux environs de 5%
par rapport au dollar US, et le redressement du taux d’investissement (22% sur 1998-99). Par
ailleurs, le déficit budgétaire global hors dons est ramené à 5,7% du PIB en 1998 et 4,9% du PIB
tandis que le déficit extérieur est passé de 9,1% en 1998 à 7,7% en 1999.

5. Par contre, les efforts de mobilisation des ressources intérieures restent timides et constituent
la principale contrainte à l’amélioration des dépenses publiques, à l’efficacité des services publics et
à l’amélioration du cadre institutionnel et réglementaire concernant le développement du secteur
privé. S’agissant de la libéralisation des secteurs économiques, les résultats sont quelque peu
mitigés. Les privatisations ne se sont pas poursuivies normalement, la flexibilité des prix dans des
secteurs clés comme l’énergie, n’est pas encore une réalité.
2

6. Néanmoins, l’exécution du programme a permis de jeter des bases solides d’un système de
gestion efficient caractérisé par un début de transparence et de bonne gouvernance. Ce système
s’appuie sur des instruments fiables (TOFE, nomenclatures budgétaires, cadrage macro-économique)
dont la maîtrise et l’adaptation au nouvel environnement sont le meilleur gage pour la pérennisation
de ce programme. Le système paraît encore fragile du fait d’une part du champ d’expérimentation
assez limité des secteurs CDMT, et d’autre part de la nécessité de continuer à former l’ensemble du
personnel de la Fonction publique. L’élargissement du champ et la formation sont donc deux
facteurs essentiels pour renforcer la durabilité du programme.

7. La mise en œuvre du programme a permis d’assurer de façon régulière les importations de


produits sensibles que sont les produits pétroliers et le riz mettant ainsi le pays à l’abri de tensions
sociales liées à la pénurie de tels produits.

8. S’agissant de la capacité de mise en oeuvre, du suivi et de contrôle des mesures du PAS II, la
performance de l’évaluation globale est très satisfaisante. En effet le programme a été totalement
exécuté avant la date de clôture fixée dans l’Accord de prêt (section 5.02) à savoir le 31 décembre
2000 sans que l’on ait eu recours à la prorogation de la date de dernier décaissement ou à un avenant.
L’acquisition des biens et services a été effectuée conformément aux règles et procédures stipulées
dans l’Accord de prêt notamment l’article VI. Les fonds ont servi à refinancer les opérations du
secteur privé. Les mesures prises dans le cadre du PAS II répondent bien aux problèmes
diagnostiqués et s’inscrivent dans les priorités de développement de la Guinée contenues dans le
DCPE et la Lettre de politique du gouvernement.

Conclusions, enseignements et recommandations

9. L’appui apporté par le FAD à la République de Guinée à travers le PAS II s’est révélé d’une
grande importance pour le soutien aux réformes engagées par le Gouvernement avec tous ses
partenaires au développement. Quoique globalement satisfaisante, la mise en œuvre de ce
programme a souffert de l’absence des missions de supervision et de rapports d’étape ainsi que du
retard qu’accuse l’élaboration du rapport d’achèvement du programme par le pays.

10. La mise en œuvre des réformes économiques se fait de façon méthodique et progressive pour
tenir compte des capacités réelles du pays sur le plan institutionnel. Les mesures proposées ont été
judicieusement choisies d’où leur pertinence en tant que solutions aux distorsions diagnostiquées et
les résultats positifs obtenus dans des délais sommes toutes relativement courts.

11. Le PAS II a été exécuté dans des conditions satisfaisantes. Cette réussite est liée à la
technique de préparation qui a privilégié l’approche participative. Les conditions ont été toutes
satisfaites et les décaissements sont intervenus dans les délais. Mais l’économie guinéenne n’est pas
encore en phase de stabilisation bien au contraire, elle devra continuer pour quelques années encore
à s’exercer au raffermissement des réformes entreprises.

12. Les enseignements que suggère la mise en œuvre du PAS II sont de plusieurs ordres: (i) la
mis en place d’un système de prix de référence comme instrument de lutte contre l’inflation et
d’harmonisation des procédures d’élaboration des budgets par les différents départements
ministériels; (ii) l’instauration d’un système d’audits internes et externes des comptes publics d’un
système d’évaluation opérationnel et fiable; (iii) le renforcement du système de cadrage macro-
3

économique y compris tous les maillons en amont et en aval à savoir la comptabilité nationale, la
programmation des investissements publics, le suivi de la dette publique; (iv) l’extension de
l’exercice CDMT au budget d’investissement; (v) l’intégration de la décentralisation dans les
schémas et programmes de réformes; et (vi) le renforcement de la coordination des appuis des
partenaires de développement en vue d’une meilleure synergie.

13. Compte tenu de ce qui précède, il est recommandé :

a) Au Gouvernement de: (i) poursuivre sans relâche les efforts entrepris sous le PAS II
en matière de rationalisation des dépenses budgétaires et de renforcement des procédures de suivi et
de contrôle budgétaire ; (ii) poursuivre la revue périodique des stratégies sectorielles, sous-
sectorielles et des programmes dérivés, en tenant compte de l’évolution des contraintes
institutionnelles, structurelles et financières de l’économie ; (iii) traduire en termes de plans
d’actions opérationnelles, les stratégies de développement économique et social qu’il a dessinées
dans Guinée vision 2010 en veillant à y intégrer la dimension décentralisation; (iv) promouvoir et
renforcer l’intégration et la coordination des programmes sur le terrain; (v) renforcer le dispositif de
collecte, d’élaboration et d’analyse de données que requiert le nouvel environnement du cadrage
macro-économique, y compris en amont d’une part, les comptes nationaux, les indices de prix, la
balance des paiements et la dette publique; et d’autre part la programmation des investissements, le
suivi des décaissements et des remboursements ; (vi) mettre en place un système standard de prix de
référence pour la préparation des budgets et pour une meilleure transparence dans le processus des
marchés publics.

b) Au Groupe de la Banque de: (i) veiller au respect du calendrier des programmes en


mettant l’accent sur les missions de suivi sur le terrain; (ii) continuer à soutenir la République de
Guinée pour la mise en place d’un cadre de gestion économique transparent et efficace susceptible
de servir au mieux les intérêts de ses populations qui restent frappées par toutes les formes de
pauvreté ; (iii) soutenir le Gouvernement par un PAS III en tenant compte des leçons tirées du PAS
II notamment la nécessité de décentraliser le budget de l’Etat ; (iv) soutenir par un appui financier et
matériel approprié, les efforts du pays pour renforcer le système de cadrage macro-économique y
compris les services pourvoyeurs et utilisateurs des informations socio-économiques ; (v) soutenir
par un appui financier la mise en place d’un système standard de prix de référence en Guinée; et (vi)
soutenir les programmes de formation des ministères chargés des affaires économiques, dans les
domaines suivants : statistique, planification, programmation, prévision, régies financières.
I. INTRODUCTION

1.1 Pays de l’Afrique de l’Ouest avec une superficie de 245857 km2, une population totale de 7,2
millions d’habitants et un taux d’accroissement annuel de la population de 2,7%, la République de
Guinée est bordée à l’ouest par l’océan atlantique et entourée du nord au sud par la Guinée Bissau, le
Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Liberia et la Sierra Leone. Le pays jouit d’énormes potentialités
naturelles liées à la richesse de : (i) son sous-sol avec entre autres minerais la bauxite, le diamant,
l’or, le fer, l’uranium, le phosphate ; et (ii) son agriculture favorisée par la diversité des climats. En
moyenne, malgré le poids des services, l’économie repose sur les deux socles que sont le secteur
minier (20 % du PIB) et le secteur agricole (19 % du PIB).
1.2 Au cours des années qui ont suivi le passage de l’économie de type socialiste à l’économie de
marché, la Guinée fut confrontée à d’énormes problèmes de dysfonctionnements structurels de son
économie qui était peu préparée à de telles mutations. Il s’en est suivi une situation qui appelait des
mesures de soutien et de redressement économiques. C’est ainsi qu’en 1985, avec le soutien de la
communauté financière internationale, le Gouvernement de la Deuxième République initia un vaste
Programme de redressement économique et financier (PREF) sur la période 1986-87. Le PREF visait
l’assainissement des finances publiques et la modification profonde des règles de fonctionnement de
l'économie.
1.3 Fort des résultats promoteurs enregistrés au cours de la première phase, le Gouvernement lança
la deuxième phase du PREF pour la période 1988-90, en vue de renforcer les mesures déjà prises et
d’intégrer la dimension sociale ainsi que des réformes de politiques sectorielles. Face à la persistance
des déséquilibres macro-économiques et à la faiblesse du cadre réglementaire et institutionnel, il
conclut un premier programme de réformes économiques appuyé par la facilité d’ajustement
structurel renforcée (FASR), pour la période 1991-95. En dépit des progrès enregistrés, ce
programme s’était soldé par quelques dérapages en fin de période, au plan budgétaire, suite à
l'organisation des élections multipartites, à l’émergence de tensions sociales qui avaient conduit à un
relèvement unilatéral du niveau des salaires de la Fonction publique et à l'accumulation des arriérés
de paiement.
1.4 A partir de 1996, de nouveaux ajustements se sont avérés nécessaires pour assurer ce
redressement du pays. Le gouvernement guinéen, du reste avait pris des engagements fermes pour
intensifier le processus d'ajustement et en élargir le domaine d'application. C’est ainsi qu’il a pu
négocier un nouveau programme avec le FMI soutenu par le FAD et les autres bailleurs de fonds.
1.5 Le présent rapport d’achèvement du PAS II a été élaboré sur la base des informations disponibles
au siège de la Banque et de celles recueillies au cours de la mission en Guinée du 19 juin au 05
juillet 1999. En plus de l’introduction (section I), il comprend dix sections dont: la section II sur les
objectifs du programme; les sections III et IV consacrées respectivement à la formulation et à
l’exécution du programme; les sections V et VI portant sur les performances institutionnelle,
économique et financière; les sections VII et VIII sur les incidences sociales et la durabilité des
effets du programme; les sections IX et X consacrées à l’examen de la performance de la Banque,
des autres cofinanciers et de l’emprunteur, et l’évaluation de la performance globale; et la section XI
qui comprend les conclusions, les enseignements tirés de l’exécution du PAS II et les
recommandations formulées.
2

II. CONCEPTION DU PROGRAMME

2.1 Origine et préparation

2.1.1 Les ajustements menés jusqu’en 1996 avaient permis de mettre en œuvre avec plus ou moins
de succès, des réformes en matière de change, des réformes monétaires et bancaires ainsi que la
libéralisation des échanges et des prix, la privatisation et la restructuration des entreprises publiques.
Etaient également concernés par ces réformes: la Fonction publique, le cadre réglementaire, légal et
institutionnel, la gestion des dépenses publiques et la mobilisation des recettes intérieures.

2.1.2 Malgré les résultats appréciables enregistrés - notamment sur le plan macro-économique
avec un taux de croissance du PIB de plus de 4 % entre 1991 et 1996, et un taux d’inflation ramené
de 20 % en 1991 à 3,8 % en 1996 - des dérapages ont été constatées au terme de ces programmes.
Les tensions dans les domaines : (i) des finances publiques avec la double contraction des recettes et
des dépenses publiques (respectivement 13,6% du PIB en 1996 contre 18 % en 1991, et 16,3 % du
PIB en 1996 contre 22,9 % en 1991) ; (ii) du crédit au secteur privé et (iii) de la balance des
paiements, constituaient autant de défis à relever.

2.1.3 En dépit du niveau atteint par la croissance, l’économie dont les secteurs agricole et minier
restent les moteurs, était entrée en phase de dérèglement structurel avec des déséquilibres
budgétaires au niveau des finances publiques.

2.1.4 Sur le plan social, l'étendue de la pauvreté était telle que sur le plan monétaire : (i) 40,3% de
guinéens était réputé être en dessous du seuil supérieur de la pauvreté correspondant à un revenu
annuel per capita de 293.714 FG (225 $ EU), soit moins de 20 $ EU par mois, et (ii) 13% de la
population guinéenne vivait en-deçà du seuil de pauvreté absolue estimé à 172.284 FG soit 133 $ EU
par an ou 11$ EU par mois. L’ampleur de la pauvreté humaine était tout aussi grande, caractérisée
par un niveau d’accès très limité de la population aux infrastructures socio-économiques de base.

2.1.5 C’est dans ce contexte que le Gouvernement a élaboré un nouveau DCPE 1977-99, soutenu
par une FASR II, de 103 millions $ EU, pour la période 1997-99. En réponse à l’invitation que le
Gouvernement de la Guinée avait adressée aux partenaires de développement, dont le FAD et l’IDA,
le programme d’ajustement structurel a été identifié. Suite à la mission de revue de la FASR II du
FMI et de préparation du CAS III de l’IDA en mai 1997, le FAD a intégré le processus par le biais
d’une mission de préparation du PAS II, du 15 au 29 juin 1997. Par la suite, forts de l’approbation
en août 1997 par le Conseil du FMI des performances de l’économie guinéenne établies par la
mission de revue suscitée, le FAD et l’IDA ont poursuivi l’instruction du programme d’ajustement
structurel de manière concertée avec une parfaite coordination de leurs calendriers et des échanges
de documents. Du 22 septembre au 06 octobre 1997, une mission IDA/FAD avait procédé à
l’évaluation conjointe du CAS III/IDA et du PAS II/FAD.

2.1.6 Cette mission avait recommandé entre autres le niveau de prêt (10 millions d’UC), les
mécanismes de décaissement, les conditions préalables de déblocage des deux tranches du prêt FAD
et la liste des biens non éligibles. Le 19 novembre 1997, le gouvernement guinéen a transmis au
Président de la BAD, la Lettre de Politique de Développement (LPD) pour la période 1997-1999.
3

2.2 Objectifs et description du Programme

2.2.1 Les objectifs généraux du PAS II sont : (i) instaurer les conditions nécessaires pour une
croissance soutenue et durable basée sur une plus grande contribution du secteur privé; et (ii) mener
sans relâche la lutte contre la pauvreté par l’amélioration du revenu par habitant et de l’accès des
populations pauvres aux services de santé et d’éducation. Le PAS II s’était assigné comme objectif
principal d’améliorer qualitativement et de façon efficace, les dépenses publiques.

2.2.2 Les objectifs macro-économiques du programme pour la période 1997-99 comprennent : (i)
une croissance économique réelle de 5% en moyenne par an, susceptible de permettre un relèvement
du revenu et de la consommation par habitant ; (ii) un taux d'inflation annuel de 4% ; (iii) la
réduction du déficit extérieur courant (transferts officiels non compris) de 9% du PIB en 1996 à 7%
du PIB en 1999 pour permettre une reconstitution des réserves officielles brutes d'un niveau
équivalent à 2 mois d'importations à la fin de l’année 1996 à 3,5 mois en fin 1999 ; et (iv) le
redressement des finances publiques conduisant à un relèvement du solde primaire de 1,5% du PIB à
4% du PIB en 1999.

2.2.3 Pour atteindre les objectifs visés, des mesures étaient préconisées qui portaient sur une plus
forte mobilisation des ressources intérieures, la rationalisation des dépenses publiques, le
renforcement des procédures budgétaires et l’amélioration de la capacité de gestion économique.

2.2.4 Mobilisation des ressources intérieures. Les mesures proposées étaient essentiellement des
actions visant à contribuer : (i) à l'optimisation de la collecte des recettes fiscales; (ii) à
l'amélioration et la simplification du système fiscal basé sur la mise en œuvre et la généralisation de
la TVA et sur une série d'impôts directs ; (iii) à la sécurisation des recettes douanières et la réduction
des exonérations fiscales (à l'exception des intrants agricoles) et la suppression des fraudes fiscales
en particulier sur la taxation des produits pétroliers; et (iv) au renforcement du contrôle et de
l'administration fiscale.

2.2.5 Rationalisation des dépenses publiques. Elle s’est avérée indispensable devant, d’une part, le
faible niveau des recettes budgétaires, et, d’autre part, les insuffisances constatées dans : (i) la
préparation et l’exécution du budget, (ii) le contrôle et le suivi des dépenses publiques ; et (iii) la
définition des choix précis et la fixation des allocations sectorielles en vue d’atteindre l’efficacité du
service public conformément aux objectifs de croissance et de lutte contre la pauvreté. La
rationalisation des dépenses budgétaires est définie dans un cadre de dépenses à moyen terme
(CDMT), basé sur un programme triennal glissant de dépenses publiques prioritaires en rapport avec
les projections de recettes, dérivé du cadrage macro-économique résultant du programme conclu
avec le FMI. Les secteurs éligibles dans cette phase (agriculture, routes, éducation et santé), sont
privilégiés dans la répartition des allocations budgétaires et des indicateurs objectivement vérifiables
sont définis pour évaluer les performances en terme de qualité de service public. Dans le cadre de la
mise en œuvre du CDMT, il avait été proposé l’élaboration par le gouvernement, d’un programme
glissant de dépenses à moyen terme pour les années 1998-2000. A cet effet, les activités ci-après
avaient été définies : (i) un cadrage macro-économique pour la période 1998-2000, basé sur les
critères de performances et les projections financières du FMI (FASR2 1997-99) ; (ii) la priorisation
des besoins par les six ministères en charge des secteurs prioritaires selon la nouvelle nomenclature
budgétaire et sur la base d’un système de coûts standards minima et des orientations stratégiques, en
4

fonction de l’impact économique recherché et ce, en veillant à hiérarchiser les besoins de dépenses
prioritaires ; (iii) un plan de trésorerie trimestriel permettant d’harmoniser les besoins sectoriels
avec les disponibilités financières, en tenant compte de la priorisation et de la saisonnalité des
dépenses ; (iv) un système d’évaluation des performances à l’aide des indicateurs de performance
quantifiables et objectivement vérifiables, pour évaluer le rendement et la qualité du service public
en fonction de l’efficacité économique recherchée; et (v) la finalisation du budget annuel pour la
première année du programme 1998-2000 (budget de 1998) ainsi que les prévisions pour les années
1999-2000 dans le programme triennal glissant de dépenses publiques.

2.2.6 Renforcement des procédures budgétaires. Les mesures proposées concernaient : (i) la
standardisation et la simplification des règles de procédures et circuits budgétaires avec une nouvelle
nomenclature budgétaire et le suivi d'un plan de trésorerie mensuelle qui prend en compte les
priorités, les décalages dans les flux de recettes et de dépenses et la saisonnalité des dépenses
publiques ; (ii) le renforcement du système informatisé de gestion intégrée du budget (y compris en
particulier l'informatisation de la chaîne des dépenses et le raccordement en réseau des principaux
centres de gestion et de supervision des finances de l'Etat (Primature, MEF, MPC, BCRG) ; (iii) le
renforcement des fonctions du contrôle, à savoir l'audit des comptes publics et l'élaboration de la loi
des règlements (1996 et les années à venir), l'intégration de la comptabilité publique avec la
comptabilité administrative (budget/trésor), la mise en place du contrôle financier (affectation d’un
personnel qualifié), l’utilisation de la chaîne informatisée des dépenses publiques ; (iv) la gestion
informatisée des marchés publics et l'édition du journal des marchés publics; (v) la préparation du
budget 1998 comme cas d'application des réformes ; (vi) la formation ; et (vii) l'évaluation ex-post
du système pour des améliorations régulières devant y être intégrées.

2.2.7 Amélioration de la capacité de gestion économique. Il était envisagé de renforcer le cadre


général du développement de l’activité économique et la Fonction publique dans le contexte bien
compris de la bonne gouvernance.

2.3 Négociation et approbation du programme

2.3.1 Les négociations se sont déroulées au siège de la BAD à Abidjan le 14 novembre 1997. Le
10 décembre 1997, un prêt de 10 millions d’UC a été octroyé au Gouvernement, conformément à la
stratégie adoptée par le Conseil pour la Guinée en septembre 1996 (ADB/BD/WP/96/109-
ADF/BD/WP/96/86), et aux orientations de la politique de prêt du FAD-VII. La signature de
l’Accord de prêt est intervenue au siège de la BAD le 17 décembre 1997.

2.3.2 Par la suite au niveau national, la Cour suprême de la République de Guinée a émis un avis
juridique positif (No. 97/011/P.P/C.S7 du 19/12/97) sur (i) la conformité de l’Accord de prêt aux
lois et règlements en vigueur en Guinée, (ii) le signataire de la l’Accord, et (iii) la force obligatoire
des dispositions de l’Accord pour la République de Guinée. Après délibération et adoption par
l’Assemblée nationale, l’Accord de prêt No. F/GUI/PAS-2/25 a été promulgué le 19 décembre 1997
par le Président de la République par Loi No. L/97/39/AN.

III. MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME

3.1 Entrée en vigueur et déblocage du premier décaissement


5

3.1.1 Comme conditions préalables : (a) à l’entrée en vigueur de l’Accord de prêt aux termes de la
section 5.01 des Conditions Générales de la Banque, et (b) au décaissement de la première tranche
de six (6) millions d’UC, le Gouvernement de la République de Guinée devait:

i) fournir au Fonds la preuve de l’attribution de la coordination du PAS II au Conseil


interministériel, présidé par le Premier Ministre et assisté par un Comité technique de
pilotage présidé par le Directeur de cabinet du Premier Ministre ;

ii) fournir au Fonds la preuve de l'ouverture d'un Compte spécial en devises auprès de la
Banque Centrale de la République de la Guinée destiné à recevoir exclusivement les
ressources provenant du prêt aux modalités et conditions de fonctionnement
acceptables pour le Fonds;

iii) fournir au Fonds la preuve que le FMI a déclaré satisfaisante la revue de ses
performances macro-économiques à la fin de Septembre 1997 ;

iv) s’engager à l'égard du Fonds à poursuivre, dans les délais requis, la mise en œuvre des
mesures de réformes décrites dans la Lettre de politique de développement telle que
décrite dans le rapport d’évaluation ;

v) communiquer au Fonds, pour avis, la liste des indicateurs de performance établis pour
chacun des secteurs prioritaires du CDMT ;

vi) communiquer au Fonds le système adopté pour l’évaluation rétrospective de l’impact


physique et financier des dépenses des secteurs prioritaires ;

vii) fournir au Fonds l’engagement de procéder à l’affectation du personnel nécessaire à la


nouvelle Direction du Contrôle financier, au plus tard au 31 décembre 1997 ;

viii) fournir au Fonds la preuve de la mise en place d’un nouveau système informatisé
pour le suivi et le contrôle de la passation des marchés ; et

ix) communiquer au Fonds, au plus tard le 31 décembre 1997, le bilan d’exécution du


budget de 1996.

3.1.2 L’Emprunteur ayant fourni à titre de preuve de réalisation des neuf (9) conditions ci-dessus
édictées, tous les documents nécessaires et après leur examen et approbation par les départements
compétents de la BAD, l’Accord de prêt a été mis en vigueur le 23 décembre 1997 et le déblocage de
la première tranche initié le même jour.

3.1.3 En outre les sept (7) conditions ci-après étaient arrêtées pour le déblocage de la deuxième
tranche :
i) communiquer au Fonds, le système simplifié de procédures d’élaboration et de
contrôle des dépenses publiques;
ii) fournir au Fonds la preuve du lancement de l’étude sur la redéfinition des fonctions
du Ministère de l’Agriculture, des Eaux et Forêts et les ajustements conséquents de
ses ressources humaines;
6

iii) fournir au Fonds la preuve que la revue de ses performances macro-économiques à la


fin de mars 1998 a été déclarée satisfaisante par le FMI;
iv) communiquer au Fonds le bilan d’exécution du budget de 1997;
v) fournir au Fonds la preuve que les décisions nécessaires au recrutement de mille six
cents (1600) enseignants du secteur de l’éducation pour l’année scolaire 1998-99 ont
été prises ;
vi) fournir au Fonds la preuve que deux (2) milliards de Francs guinéens ont été
décaissés au cours du premier semestre de l’exercice budgétaire 1998, au titre du
fonds routier pour les travaux d’entretien routier; et
vii) communiquer au Fonds la liste des indicateurs de performance pour les différents
secteurs prioritaires du cadre de dépenses à moyen terme (CDMT) pour la préparation
du budget de 1999.
3.1.4 Après satisfaction des sept (7) conditions libératoires ci-dessus, la deuxième tranche a été
décaissée le 29 décembre 1998.

3.2 Matrice des actions et exécution du programme

3.2.1 La Matrice des mesures du PAS II obéit aux grandes lignes de la LPD du 16 octobre 1997
annexée au rapport d’évaluation. Elle comprend 73 mesures judicieusement ciblées pour permettre la
mise en œuvre des stratégies du développement du pays. La matrice des mesures comprend les volets
suivants:

A. La restructuration des dépenses publiques à travers les secteurs prioritaires ;


B. L’amélioration du contrôle et du suivi de l’exécution budgétaires ;
C. Les réformes institutionnelles pour une meilleure prestation du service public ;
D. Les politiques et priorités dans le secteur de l’éducation ;
E. Les politiques et priorités dans le secteur de la santé ;
F. Les politiques et priorités dans le secteur agricole ; et
G. Les politiques et priorités dans le secteur des routes.

3.2.2 Les détails relatifs à l’exécution des différentes mesures figurent dans la matrice actualisée
en annexe 4. L’état d’exécution est résumé ci-après.
7

A. Restructuration des dépenses publiques à travers les secteurs prioritaires : (16 mesures)

3.2.3 Sous ce volet, quatre (4) objectifs devraient être atteints avec 16 mesures aux fins
d’opérationnalisation des 5 stratégies arrêtées.

3.2.4 Concernant l’objectif de prioriser les dépenses, la double stratégie (i) d’élaboration d’un
cadre de dépenses à moyen terme (CDMT) basée sur les priorités nationales et sectorielles et la
discipline budgétaire, et (ii) d’augmentation des ressources budgétaires aux secteurs prioritaires s’est
traduite par l’exécution des 4 mesures arrêtées. En effet l’approche CDMT a été finalisée avec
comme secteurs prioritaires pionniers, l’éducation, la santé, le développement rural et les travaux
publics (routes) pour lesquels des programmes de dépenses sectorielles pour la période 1998-2000
ont été élaborés sur la base du cadrage macro-économique qui a permis de disposer des allocations
budgétaires et des enveloppes financières sectorielles pour 1998. Par ailleurs les secteurs CDMT ont
bénéficié de plus de 30% des ressources budgétaires en 1998 et 33 % pour l’année en cours. La
mesure relative au niveau du taux de décaissement effectif pour les secteurs prioritaires (3,8
milliards de FG pour l’éducation, 2 milliards pour l’entretien des routes et 635 millions pour le
développement rural) pour les six premiers mois a été exécutée parmi les conditions libératoires du
deuxième décaissement.

3.2.5 En vue d’appliquer un système orienté vers les résultats (2ème objectif avec 3 mesures), il
était préconisé de mettre en place un système d’évaluation ex-post des résultats. Les mesures
retenues ont été mises en application puisque d’une part les 4 secteurs CDMT à savoir l’éducation,
la santé, le développement rural et les travaux publics, ont fourni les listes des indicateurs de
performance sur la période 1997-2000 et d’autre part le suivi financier de l’exécution des dépenses
se fait effectivement depuis lors sur une base mensuelle.

3.2.6 Les quatre (4) mesures envisagées dans le cadre du renforcement du système de projections
macro-économiques qu’appelait l’objectif du maintien de la discipline budgétaire globale, ont été
prises dans les délais : le cadrage macro-économique (recettes , dépenses, enveloppes sectorielles)
produit pour la période 1998-2000 était conforme aux critères du FMI et il ne souffrait d’aucune
inconsistance vis-à-vis du budget 1998 qui en constituait d’ailleurs le premier segment annuel. Les
formats des projections trimestrielles de besoins de financement et d’un plan de trésorerie ont été
produits et servent depuis cette date de support de travail au niveau des ministères CDMT pour le
premier, et du ministère des finances pour le second.

3.2.7 Le 4ème objectif (5 mesures) consistait à assurer la disponibilté des ressources budgétaires
aux ministères prioritaires en veillant à mieux cerner leurs besoins de financement et en assurant un
suivi adéquat. La réalisation des mesures s’est faite de façon progressive et concluante.

3.2.8 La concentration des ressources budgétaires au niveau central (environ 80%) a été identifiée
comme contrainte n’ayant pas permis au programme d’avoir un impact positif à travers le pays. A
l’exercice, compte tenu des exigences de la bonne gouvernance, on s’est rendu compte qu’il faut
d’une part réviser la nomenclature budgétaire en vue de déterminer des coefficients budgétaires du
niveau central et des niveaux décentralisés, et d’autre part adapter les indicateurs de performance
aux besoins de la décentralisation.
8

B. Amélioration du contrôle et du suivi de l’exécution budgétaire: 23 mesures

3.2.9 La mise en œuvre de ce volet était envisagée à l’aide de 23 mesures avec pour objectifs de :
(i) renforcer le cadre du contrôle budgétaire, (ii) simplifier et normaliser les procédures
budgétaires, et (iii) améliorer l’exécution des projets financés sur assistance technique.

3.2.10 Seize (16) mesures étaient préconisées pour atteindre le premier objectif. Ainsi, au titre du
renforcement du cadre réglementaire (3 mesures), il a été créé une Direction nationale du contrôle
financier au sein du MEF, le personnel de cette direction a été nommé et formé ainsi que celui des
directions administratives et financières qui ont été également renforcées. S’agissant du cadre
réglementaire des marchés publics, les 5 mesures prévues ont été mises en œuvre: (i) le nouveau
code de marchés adopté et mis en application, et (ii) la DNMP qui édite régulièrement le journal des
marchés publics avec des informations mensuelles sur les dépenses publiques, des appels d’offres
pour chaque ministère. Par ailleurs cette direction a atteint des performances appréciables depuis la
mise en place du logiciel de gestion des marchés publics et celle des supports pédagogiques simples
et clairs visant à faciliter l’appropriation par les parties prenantes (les cellules CDMT notamment)
des directives, des règles de procédures budgétaires et le processus des appels d’offres à travers le
nouveau code des investissements. Les documents relatifs à la mise en œuvre de ces mesures ont été
régulièrement transmis à la Banque. Concernant la stratégie de renforcement du contrôle de
l’exécution budgétaire, 8 mesures étaient retenues dont « L’adoption d’un plan de réorganisation de
la Direction nationale du Trésor » et « Le projet de loi de règlement global pour fin 1997 » qui ont
été mises en œuvre au titre de conditions 1 et 4 de déblocage de la deuxième tranche. Ces conditions
ont été satisfaites par l’arrêté A/98/72843/MEF/CAB en date du 15/09/98 du Ministre de l’Economie
et des Finances modifiant l’arrêté No.97/8854/MEF/CAB portant attribution et organisation de la
Direction nationale du Trésor et de la comptabilité publique (condition 1) et la balance générale des
comptes du budget de l’exercice 1997 (condition 4) dont les documents ont été transmis au FAD.
L’exécution budgétaire par ministère donne lieu à la production des statistiques mensuelles et
trimestrielles. La concordance entre la comptabilité publique et la comptabilité générale est
entreprise dans le cadre des travaux de normalisation et de classification qui se poursuivent
ardemment au MEF. C’est dans ce cadre que se situe également l’informatisation de la DNT.

3.2.11 L’objectif de la simplification et de la normalisation budgétaires a été atteint par l’exécution


des quatre (4) mesures retenues ; la nomenclature du budget de fonctionnement et d’investissement
a été révisée et celle de l’année budgétaire 1998 approuvée. Par ailleurs, en plus de sa conception
pour 1998, la nouvelle procédure budgétaire simplifiée a été mise en application comme condition 1
du déblocage de la deuxième tranche du prêt.

3.2.12 En vue d’améliorer l’exécution des projets financés sur assistance extérieure, les 3 mesures
envisagées visant à assurer la disponibilité des fonds de contrepartie, à savoir la programmation
trimestrielle des besoins en fonds de contrepartie par la DNIP, la réservation automatique de ces
besoins au niveau de la chaîne informatique ainsi que la relance du Comité de pilotage CDMT ont
été exécutées.

3.2.13 Au titre des faiblesses il y a : (i) le défaut d’appropriation de la mise en place du système
informatisé de suivi de l’exécution budgétaire installé au sein du MEF qui a nécessité des actions
supplémentaires pour permettre l’installation d’un système de nouvelle génération, et (ii) l’absence
d’audits internes et externes des comptes dans le cadre de l’exécution du PAS II.
9

C. Réformes institutionnelles pour une meilleure prestation du service public: (1 mesure)

3.2.14 L’exécution de cette mesure s’est révélée assez complexe compte tenu de la diversité des
champs étudiés. De ce fait, la mise au point d’un système opérationnel d’évaluation des
performances a accusé du retard.

D. Politiques et priorités dans le secteur de l’éducation (4 mesures)

3.2.15 Quatre mesures ont été ciblées en vue d’atteindre l’objectif d’augmenter le taux de scolarité
de l’éducation du secteur primaire pour le porter de 29% en 1989/90 à 53% en 1999/2000. Pour ce
faire, il a été retenu d’augmenter le nombre de maîtres dans l’enseignement primaire par le biais d’un
recrutement significatif de 3200 enseignants et d’assurer le financement du matériel didactique.
Toutes ces conditions ont été satisfaites : (i) en plus des 1600 enseignants recrutés en 1997-1998, un
deuxième groupe de même effectif a été recruté au titre de la condition No.5 du déblocage de la
deuxième tranche dont la preuve a été donnée par les décisions Nos. 497 à 504/MEPU/CAB/PL du
22/10/1998, Nos 518 et 519/MEPU/CAB/PL du 30/10/1998, 574 et 577/MEPU/CQB/PL du
20/11/1998 du Ministre de l’enseignement pré-universitaire portant engagement de 1661 enseignants
contractuels au titre de l’année 1998-1999 ; (ii) le financement du matériel didactique a été acquis
sous le couvert d’une condition de déblocage de la deuxième tranche de décaissement.

E. Politiques et priorités dans le secteur de la santé (2 mesures)

3.2.16 Les deux (2) mesures envisagées dans le domaine de la santé à savoir l’accélération du
budget pour l’année 1997 afin de porter les paiements pour les dépenses de fonctionnement hors
salaire à 3 milliards de FG et la discussion préalable avec l’IDA pour tout projet d’investissement
dans le secteur de la santé ont été réalisées.

F. Politiques et priorités dans le secteur agricole (1 mesure)

3.2.17 L’objectif visé dans le secteur agricole était d’augmenter la capacité de formulation et de
mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière agricole. Il s’agissait pour cela de
procéder à la réorganisation et à la rationalisation des structures du MAEF en redéfinissant ses
fonctions-clé. A cet effet, le pays devait soumettre à l’IDA un programme et un calendrier acceptable
en vue de redéfinir les fonctions-clé du MAEF et de procéder à l’étude des besoins en ressources
humaines pour l’exécution de ces fonctions. Le lancement de cette étude retenue parmi les
conditions de déblocage de la deuxième tranche (section 4.02.ii) a effectivement eu lieu et a été
justifié auprès du FAD par lettre no. 2285/MEF/CAB du 17 décembre 1997 qui attestait du
démarrage et de l’état d’avancement de cette opération.

G. Politiques et priorités dans le secteur des routes (3 mesures)

3.2.18 L’objectif dans ce domaine consistait à étendre et améliorer la qualité de la route et à créer
une autorité routière. C’est dans ce cadre que les autorités compétentes se sont attelées à assurer la
maintenance du réseau routier de façon permanente et que le Fonds routier a été créé.

3.3 Rapports d’exécution, financiers et d’audit des comptes


10

3.3.1 En dehors des rapports internes notamment ceux des cellules CDMT, aucun rapport d’étape
n’a été établi par les autorités gouvernementales. Les rapports de fin de programme et d’audit étaient
en cours d’élaboration au moment de la mission d’élaboration du rapport d’achèvement du PAS II.
Ils ont été transmis au FAD le 26 juillet 1999. La Banque quant à elle a établi le rapport de la revue à
mi-parcours qu’elle a organisée du 30 novembre au 05 décembre 1998. En dehors du présent
rapport, ce document reste jusqu’ici le seul rapport d’étape de valeur.

3.4 Acquisition de biens et services

3.4.1 Tous les biens et services acquis sur le prêt FAD sont éligibles. Il s’agit uniquement du riz et
des produits pétroliers, alors que la liste négative telle que stipulée dans l’Accord de prêt (Annexe II)
comprend (i) les articles militaires et para-militaires; (ii) les produits et biens de luxe; (iii) les
déchets industriels; et (iv) les dépenses relatives aux biens faisant partie de groupes ou sous groupes
suivants de la Standard International Trade Classification (SITC) ou de tout autre groupe ou sous
groupe dans le cadre des révisions futures de SITC.

3.4.2 L’examen des états récapitulatifs des factures d’importations (au titre des deux tranches de
décaissement) transmis au FAD par la BCRG montre que tous les biens et services acquis ont pour
origine les pays membres du Groupe de la BAD. Leur acquisition a été effectuée conformément aux
règles et procédures stipulées dans l’Accord de prêt notamment l’article VI. Les fonds ont servi à
refinancer les opérations du secteur privé.

3.5 Sources de financement et décaissement des tranches

3.5.1 Le besoin de financement résiduel de la République de Guinée était de l’ordre 767,3 millions
de $EU partiellement pris en compte par la FASR II (103 millions de $EU pour 1997-99), le CAS III
de l’IDA (70 millions de $EU), le PAS II du FAD (13,65 millions de $EU), et 12 millions de $EU au
titre de la facilité IDA pour le rachat de la dette commerciale. Le gap de financement soit 579,7
millions de $EU devrait être couvert par de nouveaux accords de réduction de la dette avec le Club
de Paris et les bilatéraux hors Club de Paris.

3.5.2 Le prêt du FAD représentait 1,69% du besoin résiduel sur la période 1997-1998 et 9% des
nouveaux financements (151,65 millions de $EU) et 0,84% des importations sur la même période.

Sources de financement

SOURCES MONTANTS EN MILLIONS D’UC MONTANT EN MILLIONS DE $EU


FAD 10,00 13,65
IDA 51,27 70,00
FMI 75,45 103,00
Total 136,72 186,65

3.5.3 Le déblocage des deux décaissements prévus a été exécuté de la manière suivante: (i) le
premier d’un montant de 6 millions d’UC dès satisfaction des conditions de mise en vigueur (voir
4.1) notifié au gouvernement le 23 décembre 1997 et effectivement effectué le 29 décembre 1997, et
(ii) le deuxième d’un montant de 4 millions d’UC après la satisfaction des conditions de déblocage
11

du 2ème décaissement (section 4.02 de l’Accord de prêt) notifié au gouvernement le 22 décembre


1998 et effectivement effectué le 29 décembre 1998 .

IV. EVALUATION DES RESULTATS DU PROGRAMME

4.1 Rappels des objectifs macro-économiques et sectoriels

4.1.1 Sur le plan macro-économique, le PAS II visait la création de la richesse nationale à un


rythme annuel de 5% dans un contexte de hausse de prix maîtrisée en deçà de 4% par an. Ce niveau
d’activité économique ciblé devait permettre d’obtenir des résultats appréciables à l’horizon 1999 au
niveau de la balance des paiements et des finances publiques à savoir le déficit courant à 7% du PIB
et le solde budgétaire à 4% du PIB. Il existe également un engagement du Gouvernement en matière
de lutte contre la pauvreté en renforçant l’accès aux services sociaux de base (éducation, santé),
l’accès des femmes au crédit, la sécurité alimentaire et en développant les infrastructures sociales de
base.

4.2 Résultats macro-économiques et sectoriels

4.2.1 Du fait de la complémentarité de tous les programmes mis en œuvre pour soutenir la
République de Guinée au cours de la période 1997-1999, l’évaluation des résultats du PAS II se situe
dans le cadre global des résultats enregistrés par le pays au cours de cette période. En dépit de toute
réserve que l’on peut émettre au sujet de la fiabilité des chiffres, les performances de l’économie
guinéenne en 1997-1998 qui ressortent du tableau ci-dessous et les projections pour l’année 1999,
sont loin d’infirmer la pertinence du PAS II et ce, malgré le fait que le programme a porté sur une
période relativement courte.
Principaux indicateurs macro-économiques et sectoriels: objectifs et réalisations

1998 1999
Indicateurs macro-économiques et sociaux 1996 1997
Projeté Réalisé Projeté Réalisé(2)
Croissance du PIB en termes réels (%) 4,6 4,8 4,9 4,5 5,0 5,5
Taux d’inflation (1) (%) 3,0 1,9 4,0 5,0 4,0 3,5
Taux d’investissement (%) 20,0 21,7 14,7 21,5 22,5 22,5
Taux d’épargne (%) 11,8 12,2 12,2 12,2 12,2
Solde budgétaire global hors dons base
-6,2 -6,1 -5,3 -5,7 -3,6 -4,6
engagement (en % du PIB)
Solde extérieur courant hors transferts officiels
-10,2 -9,6 -7,7 -9,0 -7,0 -7,7
(en % du PIB)
Réserves officielles (en mois d’importations
2,3 2,9 3,2 3,4 3,5 3,5
totales)
Taux brut de scolarisation (en %) 46,5 46,5 51,0 53,0
Sources : Rapport d’évaluation du FAD, rapport de la revue à mi-parcours du FAD, Banque mondiale, FMI, Cadrage
macro-économiques de la DNP, Rapport d’achèvement du PAS II soumis par les autorités guinéennes le 26/07/99.
(1) :
Evolution de l’indice de prix à la consommation à Conakry (moyenne annuelle)
(2) :
Projections
4.2.2 Sur la période 1996-98, l’économie guinéenne a enregistré une croissance annuelle de l’ordre
de 4,6% en moyenne ce qui, compte tenu du taux de croissance démographique, a permis de générer
la croissance du PIB par tête de l’ordre de 1,9 % par an. Le taux d’inflation a été contenu en deçà
d’un rythme annuel de 4% et les variations des taux de change se sont limitées aux environs de 5%
12

par rapport au dollar US. Le taux d’investissement s’est nettement redressé : 21,5% en 1998 et
22,5% prévu en 1999.

4.2.3 Le déficit budgétaire global hors dons a été de 5,7% du PIB en 1998 et 4,9% du PIB contre
5,3% et 5,1% respectivement prévus pour ces deux années. Le déficit extérieur reste difficile à
comprimer : 9,0% du PIB en 1998 et 7,7% du PIB prévu pour 1999 contre des objectifs de 7,7 % et
7,0% du PIB pour ces deux années.

4.2.4 Le taux brut de scolarisation a atteint 51% en 1998 mais le déséquilibre entre garçons et filles
persiste et fait l’objet d’une attention soutenue des autorités guinéennes. Dans le primaire le rapport
filles/garçons est passé de 34,4% en 1996 à 36,9% en 1998.

4.2.5 Les taux de couverture vaccinale des enfants de moins d’un an et des femmes enceintes se
sont nettement améliorés depuis 1996 et dépassent désormais 53% en moyenne.

V. INCIDENCES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES

5.1 La mise en œuvre du programme a permis d’atteindre des résultats significatifs sur le plan
social. En assurant de façon régulière les importations de produits pétroliers et du riz (qui est une
denrée de première nécessité et un aliment de base), le pays s’est mis à l’abri de tensions sociales
liées à la pénurie de tels produits. Par ailleurs les réformes effectuées ont eu des résultats
appréciables en matière de lutte contre la pauvreté dans la mesure où elles ont permis : (i) de relever
le PIB per capita, (ii) d’améliorer l’accès aux infrastructures routières de qualité et de mettre en
place le fonds routier, (iii) d’améliorer le taux d’encadrement des élèves, et (iv) d’inscrire comme
secteurs prioritaires l’éducation et la santé désormais bénéficiaires d’une allocataire budgétaire plus
substantielle (plus de 33% des allocations budgétaires en 1999).

5.2 Dès lors que le PAS II, avec sa nouvelle orientation basée sur le processus CDMT, a des
effets induscutables sur la réduction de la pauvreté, au travers des secteurs prioritaires il a également
une incidence effective sur les femmes dans la mesure où elles consituent avec les enfants et les
personnes âgées, les groupes les plus vulnérables. Les dépenses permises par l’appui budgétaire du
PAS II portent sur la réhabilitation et l’entretien des pistes rurales, la scolarisation et le matériel
pédagogique gratuits pour les filles, la réduction de la pénibilité des travaux domestiques, la santé
maternelle, infantile et de la reprodcution.

5.3 Le PAS II ne contenait pas de mesures susceptibles d’avoir des effets négatifs directs sur
l’environnement. Le ciblage des dépenses publiques dans les secteurs prioritaires tels que
l’agriculture, l’hydraulique villageoise, l’entretien routier a permis d’intégrer l’environnement
comme une préoccupation majeure mais également comme une contrainte en matière de réduction de
la pauveté.
13

VI. DURABILITE DES EFFETS DU PROGRAMME

6.1 L’exécution du programme a permis de jeter des bases solides d’un système de gestion
efficient caractérisé par la transparence et d’autres règles de la bonne gouvernance. Ce système
s’appuie sur des instruments fiables (TOFE, nomenclatures budgétaires, cadrage macro-économique)
dont la maîtrise et l’adaptation au nouvel environnement sont le meilleur gage pour la pérennisation
de ce programme. Il faut toutefois se garder de croire que l’exercice peut se terminer à ce stade car le
système paraît encore fragile du fait d’une part du champ d’expérimentation assez limité des secteurs
CDMT, et d’autre part de la nécessité de continuer à former l’ensemble du personnel de la Fonction
publique. L’élargissement du champ et la formation sont donc deux facteurs essentiels pour
renforcer la durabilité du programme.

VII. PERFORMANCE DE L’EMPRUNTEUR, DE LA BANQUE


ET DES CO-FINANCIERS

7.1 Performances de l’Emprunteur

Phases d’élaboration, et de mise au point

7.1.1 Le PAS II est exécuté par le Conseil Interministériel sous la présidence du Premier Ministre,
comprenant les principaux ministères économiques et sectoriels et le Gouverneur de la BCRG. Le
Conseil est assisté par un Comité technique de pilotage (CTP) présidé par le Directeur de cabinet du
Premier Ministre et composé des représentants des ministères. Le CTP est l'organe technique chargé
de la conception, de la mise en œuvre et du suivi du programme d'ajustement structurel, tous
financements confondus. Il a enregistré des résultats contrastés sur le plan institutionnel: (i) faibles
en matière de rapports, (ii) satisfaisants du fait de son efficacité dans la mise en application des
mesures, la satisfaction des conditionnalités et la coordination entre les divers segments de la chaîne
CDMT.

Phases de mise en œuvre du programme

7.1.2 La mise en œuvre du PAS II était prévue sur dix huit mois, à compter de décembre 1997. Le
calendrier indicatif ci-après avait misé sur des activités de grande importance pour le suivi du
programme, en l’occurrence les missions de supervision de mars 1998 et de décembre 1998 qui
n’ont pas eu lieu en raison du calendrier relativement serré.

Calendrier du PAS II
Activités Date
Evaluation Réalisation
1. Négociation de l’Accord de prêt Novembre 199714novembre 1997
2. Présentation au Conseil : Décembre 1997 10décembre 1997
3. Déblocage de la première tranche : Décembre 1997 23 décembre 1997
4. Mission de supervision : Mars 1998 -
5. Revue à mi-parcours : Juin 1998 30/11 au 05/12/98
6. Déblocage de la deuxième tranche : Juin 1998 23décembre 1998
7. Mission de supervision : Décembre 1998 -
8. Supervision finale : Mars 1999. -
14

7.1.3 La supervision finale prévue en mars 1999 n’ayant pu se tenir, la Banque a mis à profit la
mission d’élaboration du Rapport d’achèvement du programme pour tirer les leçons qu’appelle
l’expérience du PAS II.

7.1.4 L’implication des plus hautes autorités à la mise en œuvre du PAS II a permis d’obtenir de
bons résultats. Comme en atteste la lettre no 702 du 04 décembre 1997 que le Premier Ministre
guinéen avait adressée au Président de la BAD, « le gouvernement se réunit une fois par semaine en
Conseil Interministériel pour la mise en œuvre du programme de développement économique et
social du pays. Le PAS II s’inscrivant dans le cadre de ce programme, il fera donc l’objet d’un
examen régulier au cours du Conseil Interministériel présidé par moi-même ».

7.1.5 Le Programme était effectivement exécuté par le Conseil Interministériel assisté par le
Comité technique de pilotage (CTP) présidé par le Directeur de cabinet du Premier ministre, et
composé des représentants des ministères ; c'est un comité d'experts chargés de suivre l'exécution du
PAS et de préparer les conditions de choix pour les décisions du Conseil interministériel. Dans
chaque ministère, il existe une Cellule sectorielle de suivi (CSS) pour la mise en œuvre et le suivi
des réformes.

7.1.6 Le Comité de pilotage du PAS II mis en place par arrêté no. 98/936/ MPC/CAB/98 avait
pour mission de coordonner et de mettre en œuvre le CDMT. De par sa composition, il a permis de
dynamiser les actions envisagées au niveau des différents départements ministériels où d’une
manière générale, les secteurs CDMT ont enregistré les meilleures performances. Au terme du PAS
II, il apparaît clairement que le CDMT est reconnu comme un cadre de gestion privilégié auquel
aspirent tous les ministères.

7.2 Performance de la Banque

Phase d’élaboration et de mise en œuvre

7.2.1 Les performances de la Banque ont été remarquables si l’on exclut l’absence de missions de
supervision qui se sont limitées à la mission de revue à mi-parcours du 30 novembre au 05 décembre
1998. Comme en attestent le DCPE 1997-99, la Lettre de politique de développement du
gouvernement et la lettre No. 702 du 04 décembre 1997 adressée par le Premier Ministre guinéen au
Président de la BAD, le PAS II s’inscrit bien dans les priorités de développement de la Guinée. Par
ailleurs le FAD a surtout insisté sur : (i) la formalisation du cadre de gestion du programme à
savoir la mise en place d’un comité interministériel sous la présidence du Premier ministre, et (ii)
les conditionnalités relatives au fonds routier et au bilan d’exécution du budget.

7.2.2 Le PAS II n’a pas été formellement identifié mais il a fait l’objet d’une préparation et d’une
évaluation appropriées par la Banque. A la préparation, la mission du FAD a veillé à cadrer le PAS
II dans le programme d’appui aux réformes économiques préalablement agréé par le FMI et la
Banque mondiale. Comme il a été signalé plus haut, l’évaluation a été faite conjointement avec
l’IDA dans un esprit de complémentarité. En plus de la parfaite collaboration avec les institutions de
Bretton Woods, le FAD a maintenu des contacts avec les autres partenaires de développement de la
Guinée notamment le PNUD, l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement, les
ambassades d’Allemagne, du Canada et du Japon.
15

7.3 Performance des autres co-financiers

Phase d’élaboration et de mise en œuvre

7.3.1 Le FAD a co-financé le PAS II avec l’IDA, le FMI et l’Union européenne. L’IDA a surtout
développé avec le Gouvernement le processus participatif et d’appropriation des actions liées à
l’établissement du cadrage macroéconomique et au cadre de dépenses à moyen terme. Elle a mis en
place une avance de fonds qui a permis de financer le préparation et le démarrage des activités
prévues dans le but de renforcer les capacités d’analyse et de mise en oeuvre de l’ensemble du
processus. Les trois institutions (IDA, FMI et l’UE) ont pris en charge la mise en place de la chaîne
des dépenses publiques et la formation des experts nationaux concernés. Pendant tout le cycle
d’exécution et d’achèvement, la collaboration avec le FAD a été très active à travers des échanges de
correspondances, de documents,de procédures. La Banque mondiale devrait assister aux
négociations des accords de prêts entre le FAD et le Gouvernement. Le rapport d’achèvement de la
Banque mondiale qui a été élaboré après celui du FAD a également conclu à une expérience
satisfaisante comme l’atteste son élargissement à 3 autres secteurs prioritaires (Affaires sociales, la
Justice, l’Urbanisme et l’Habitat).

VIII. EVALUATION DE LA PERFORMANCE GLOBALE

8.1 Performance à l’exécution

8.1.1 Comme il ressort de l’évaluation globale en annexe, la performance de l’évaluation globale


du PAS II est très satisfaisante. En effet quoique le deuxième décaissement soit intervenu six (6)
mois après la date prévue dans le rapport d’évaluation, le programme a été totalement exécuté avant
la date de clôture fixée dans l’Accord de prêt (section 5.02) à savoir le 31 décembre 2000 sans que
l’on ait eu recours à la prorogation de la date de dernier décaissement ou à un avenant.

8.2 Les performances de la Banque

8.2.1 Elles ont été très satisfaisantes à la préparation, à l’évaluation et lors de la revue à mi-
parcours.

8.3 Impact sur le développement

8.3.1 Le programme a permis de refinancer les importations des produits névralgiques par le
secteur privé. Il a participé à la réalisation des objectifs macro-économiques et à la mise en place des
instruments d’une gestion budgétaire fiable et transparente, gage de la bonne gouvernance. A travers
les conditionnalités posées, il a permis d’améliorer le taux d’encadrement des élèves et de mettre sur
pied le fonds routier qui permettra de mieux organiser et rentabiliser le secteur des routes en Guinée.
16

IX. CONCLUSIONS, ENSEIGNEMENTS ET RECOMMANDATIONS

9.1 Conclusions

9.1.1 L’appui apporté par le FAD à la République de Guinée à travers le PAS II s’est révélé d’une
grande importance pour le soutien aux réformes engagées par le Gouvernement avec tous ses
partenaires de développement. Quoique globalement satisfaisante, la mise en œuvre de ce
programme a montré quelques faiblesses en matière de suivi et ce, au niveau de la Banque et du
pays. Dans le premier cas aucune mission de supervision n’a été organisée et dans le second il y a
lieu de déplorer l’absence totale de rapports d’étape et le retard qu’accuse l’élaboration du rapport
d’achèvement du programme.

9.1.2 Au regard des fruits du programme sur le plan de la gestion économique, il est indéniable que
la République de Guinée est en train d’accumuler une expérience fort intéressante qu’elle doit
capitaliser, renforcer et pérenniser. La mise en œuvre des réformes économiques se fait de façon
méthodique et progressive pour tenir compte des capacités réelles du pays sur le plan institutionnel.
Les mesures proposées ont été judicieusement choisies d’où leur pertinence en tant que solutions aux
distorsions diagnostiquées et les résultats positifs obtenus dans des délais sommes toutes
relativement courts.

9.1.3 La bonne performance des acteurs du PAS II s’explique en grande partie par l’engagement du
Gouvernement à asseoir une gestion économique saine et transparente, idée force en matière de
bonne gouvernance que soutient le Groupe de la BAD. De ce point de vue, il convient d’affirmer que
tous les acteurs ont acquis le réflexe du montage et d’exécution des programmes urgents.

9.1.4 Le Gouvernement a déployé des efforts appréciables pour prendre les mesures pour
lesquelles il s'est engagé dans le cadre de la FASR II, du CAS III et du PAS II. Depuis deux ans, des
progrès ont été accomplis qui se sont traduits par l'amélioration du cadre de gestion de l'Etat, des
procédures d'élaboration et de contrôle budgétaires, des méthodes d’allocation des ressources
intersectorielles, la fixation des priorités sectorielles et l'élaboration des prévisions de trésorerie. Ces
mesures ont permis également de renforcer l'appropriation par l'administration des systèmes de
gestion des dépenses publiques à travers le CDMT, de tenir compte de l'impact des conditionnalités
sur l'efficacité des structures et les objectifs à atteindre à travers le CDMT. L'ensemble du système
de gestion de l’administration connaît une évolution positive qui va se traduire par le renforcement
des capacités.

9.1.5 Le PAS II a été exécuté dans des conditions satisfaisantes. Cette réussite est liée à la
technique de préparation qui a privilégié l’approche participative. Les conditions ont été toutes
satisfaites et les décaissements sont intervenus dans les délais. Toutefois, il importe de relever que
l’économie guinéenne n’est pas encore en phase de stabilisation bien au contraire, elle devra
continuer pour quelques années encore à s’exercer au raffermissement des réformes entreprises.
17

9.2 Enseignements
9.2.1 La mise en œuvre du PAS II a mis en relief un certain nombre de problèmes qu’il convient
maintenant d’examiner avec beaucoup d’attention et de recul en vue de trouver des solutions
appropriées susceptibles de participer au raffermissement des acquis du PAS II.

9.2.2 En matière de lutte contre l’inflation et d’harmonisation des procédures d’élaboration des
budgets par les différents départements ministériels, il faut absolument mettre en place un système
de prix de référence.

9.2.3 L’absence d’audits internes et externes des comptes publics altère les réformes entreprises
dans les domaines de la gestion économique. D’une manière générale, la mise en œuvre devra
s’accompagner d’un système permanent d’évaluation opérationnel et fiable.

9.2.4 Pour raffermir le système de réformes dans l’ensemble, il est important de veiller à la qualité
des instruments d’observation, d’analyse et de projection macro-économiques, d’où la nécessité de
renforcer le système de cadrage et tous les maillons en amont et en aval de ce système à savoir la
comptabilité nationale, la programmation des investissements publics, la balance des paiements et le
suivi de la dette.

9.2.5 Au regard des performances des secteurs CDMT, la limitation de l’exercice CDMT au seul
budget de fonctionnement cache le poids que le Gouvernement accorde aux investissements dans ces
secteurs-clé.

9.2.6 La concentration des moyens budgétaires au niveau central réduit l’impact positif du
programme notamment en matière de lutte contre la pauvreté.

9.2.7 Le dernier enseignement tiré de la mise en œuvre du PAS II concerne les effets bénéfiques de
la coordination avec les autres bailleurs de fonds notamment les institutions de Bretton Woods, qui
ont permis d’apporter au pays l’appui aux réformes économiques dans un esprit de complémentarité.

9.3 Recommandations

9.3.1 Compte tenu de ce qui précède, il est recommandé de :

Au Gouvernement

(a) poursuivre sans relâche les efforts entrepris sous le PAS II en matière de rationalisation
des dépenses budgétaires et de renforcement des procédures de suivi et de contrôle
budgétaire avec à terme la refonte, l’application et la vulgarisation du Plan comptable
général de l’Etat;
(b) poursuivre la revue périodique des stratégies sectorielles, sous-sectorielles et des
programmes dérivés, en tenant compte de l’évolution des contraintes institutionnelles,
structurelles et financières de l’économie ;
(c) traduire en termes de plans d’actions opérationnelles, les stratégies de développement
économique et social qu’il a dessinées dans Guinée vision 2010 en veillant à y intégrer
la dimension décentralisation;
(d) promouvoir et renforcer l’intégration et la coordination des programmes sur le terrain;
18

(e) renforcer le dispositif de collecte, d’élaboration et d’analyse de données que requiert le


nouvel environnement du cadrage macro-économique, y compris en amont d’une part,
les comptes nationaux, les indices de prix, la balance des paiements et la
dette publique; et d’autre part la programmation des investissements, le suivi des
décaissements et des remboursements ;
(f) mettre en place un système standard de prix de référence pour la préparation des
budgets et pour une meilleure transparence dans le processus des marchés publics ;
(g) cibler, pour les ministères chargés des affaires économiques, des programmes de
formation dans les domaines suivants : statistique, planification, programmation,
prévision, régies financières ;
(h) respecter les obligations contractuelles en matière de rapports d’activités et d’audit
dans le cadre du suivi des projets ;
(i) développer l’approche budget-programme en vue de rationaliser l’utilisation des
ressources humaines, matérielles et financières mobilisées pour l’exécution des
programmes de développement en réponse aux stratégies adoptées d’un commun
accord avec ses partenaires.

Au Groupe de la Banque

(j) veiller au respect du calendrier des programmes en mettant l’accent sur les missions de
suivi sur le terrain;
(k) continuer à soutenir la République de Guinée pour la mise en place d’un cadre de
gestion économique transparent et efficace susceptible de servir au mieux les intérêts
de ses populations qui restent frappées par toutes les formes de pauvreté ;
(l) soutenir le Gouvernement par un PAS III en tenant compte des leçons tirées du PAS
II notamment la nécessité de décentraliser le budget de l’Etat ;
(m) soutenir par un appui financier et matériel approprié, les efforts du pays pour renforcer
le système de cadrage macro-économique y compris les services pourvoyeurs et
utilisateurs des informations socio-économiques ;
(n) soutenir par un appui financier la mise en place d’un système standard de prix de
référence en Guinée; et
(o) soutenir les programmes de formation des ministères chargés des affaires économiques,
dans les domaines suivants : statistique, planification, programmation, prévision, régies
financières.
ANNEXES
ANNEXE 1
GUINEE
DEUXIEME PROGRAMME D’AJUSTEMENT STRUCTUREL (PAS II) 1997-98
CARTE ADMINISTRATIVE
22

Cette carte est destinée exclusivement à l’usage des lecteurs du rapport auquel elle est jointe. Les dénominations utilisées et
les frontières figurant sur cette carte n’impliquent de la part du Groupe de la BAD et de ses
Annexe 2
EVALUATION GLOBALE DE LA PERFORMANCE DU PAS II Page 1/1
FORMULAIRE 1: PERFORMANCE A L’EXECUTION
*
CATEGORIES
INDICATEURS DES COMPOSANTES
HS S US HUS

1. Respect (adhérence au) du calendrier du temps d’exécution 3


2. Respect (adhérence au ) du calendrier des coûts 4
3. Soumission aux conditions contractuelles 4
4. Adéquation de la supervision et des comptes rendus 3
5. Opérations satisfaisantes 3
Total 8 9 - -
Evaluation globale de la performance de l’exécution 3,4

FORMULAIRE 2: PERFORMANCE DE LA BANQUE

CATEGORIES
INDICATEURS DES COMPOSANTES
HS S US HUS

1. A l’identification du projet
2. A la préparation du projet 4
3. A l’évaluation du projet 4
4. A la supervision du projet (Revue à mi-parcours) 3
5. Total 8 3 - -
Evaluation d’ensemble de la performance de la Banque 3,67

FORMULAIRE 3: IMPACT SUR LE DEVELOPPEMENT

CATEGORIES
INDICATEURS DES COMPOSANTES
HS S US HUS

1. Pertinence et réalisation des objectifs


(i) Politique macro-économique 4
(ii) Politique sectorielle 4
(iii) Réalisations physiques (importations de produits ) 4
(iv) Réduction de la pauvreté 3
(v) Développement du secteur privé 4
2. Développement du secteur institutionnel
(i) Cadre institutionnel y compris la restructuration 3
(ii) Systèmes d’informations financières et de gestion 3
3. Durabilité
(i) Engagement continu de l’Emprunteur 4
(ii) Cadre institutionnel 3
(iii) Viabilité technique et encadrement du personnel 3
(iv) Viabilité financière y compris recouvrement des coûts 3
(v) Viabilité économique 4
Total 24 18 - -
Evaluation globale des réalisations 3,5

*
HS : Très satisfaisant ; S : Satisfaisant ; US : Déficient ; HUS : Très Déficient
Annexe 3
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OBJECTIFS STRATEGIES DATE/


STATUT
RESTRUCTURATION DES DEPENSES PUBLIQUES A TRAVERS LES SECTEURS PRIORITAIRES
Adopter une stratégie  Elaborer un cadre de  Finaliser l’approche du cadre des dépenses à moyen terme (CDMT) pour les
de prioritisation dépenses à moyen terme quatre secteurs prioritaires (Education, Santé, Développement rural et Travaux
des dépenses (CDMT) basé sur les public) par la définition:
priorités nationales et  des programmes de dépenses sectorielles pour la période 1998-2000
sectorielles et la discipline basés sur l’analyse des coûts standards et les consultations avec les
budgétaire bénéficiaires et la société civile;
 des enveloppes financières sectorielles et les allocations budgétaires
pour 1988 basées sur les projections macro-économiques; et
 adoption par le Cabinet ministériel des programmes sectoriels et le
projet de budget pour 1998
 S’assurer que le Programme d’Investissement Public (PIP) est en parfaite Réalisée
cohérence avec le CDMT pour les quatre secteurs prioritaires
Réalisée
 Accroître les ressources budgétaires aux secteurs prioritaires pour 1998 (de 25%
 Augmenter les ressources à 30%)
budgétaires aux secteurs  Atteindre un taux de décaissement effectif dans les quatre secteurs prioritaires Réalisée
retenus comme prioritaires (3,8 milliards de FG pour l’éducation, 2,0 milliards de FG pour la santé publique,
2 milliards de FG pour l’entretien des routes et 635 millions de FG pour le
développement rural) pour les six premiers mois de l’exercice 1998
Réalisée
Appliquer un système Mettre en place un système ex-  Elaborer les principaux indicateurs de performance pour les quatre secteurs
orienté vers les post d’évaluation des résultats prioritaires Réalisée
résultats  Concevoir un système d’évaluation ex-post de l’impact réel Réalisée
 Adopter un système de suivi financier de l’exécution des dépenses ( y compris le
taux de décaissement) sur base mensuelle. Réalisée
Annexe 3
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OBJECTIFS STRATEGIES MESURES A PRENDRE DATE/


STATUT
Maintien de la Renforcer le système de  Produire le cadrage macro-économique (recettes, dépenses, et les enveloppes
discipline budgétaire projections macro-économiques sectorielles) pour 1998-2000 et s’assurer de leur cohérence avec le budget de
globale 1998 et les critères de réalisation du FMI Réalisée
 Concevoir un système d’allocation des ressources budgétaires qui tient compte
de la fragilité de la situation budgétaire (ajustement différentiel entre secteurs
prioritaires CDMT et secteurs non prioritaires) Réalisée
 Concevoir le format pour les projections trimestrielles des besoins de
financement (basé sur les allocations budgétaires) pour les 6 ministères
sectoriels jugé prioritaires Réalisée
 Concevoir le format de projections trimestrielles d’un plan de trésorerie par le
Ministère des finances. Réalisée

Assurer la Mieux cerner les besoins de  Procéder à des projections sur base trimestrielle des disponibilités à allouer aux
disponibilité des financement des ministères dépenses de fonctionnement hors-salaires et au budget national
ressources prioritaires et assurer le suivi d’investissement (BND) en prenant en compte la saisonalité des dépenses
budgétaires aux  Définir de façon plus fine les attributions des comités de coordination au sein Réalisée
ministères dits des ministères prioritaires
prioritaires  Appliquer cette approche sur une base expérimentale avant l’exercice 1998 Réalisée
 Assurer la formation continue des DAAF sur les procédures d’exécution du
budget et sur la programmation des besoins de financement des ministères Réalisée
prioritaires
 En cas de manque de recettes, procéder à l’arbitrage (en favorisant les secteurs
prioritaires) sur recommandations du Comité de Pilotage du CDMT Réalisée

Réalisée
Annexe 3
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OBJECTIFS STRATEGIES MESURES A PRENDRE DATE/


STATUT
AMELIORATION DU CONTROLE ET DU SUIVI DE L’EXECUTION BUDGETAIRES
Renforcer le cadre du  Renforcer le cadre  Créer une Direction du Contrôle Financier indépendant au sein du Ministère de
contrôle budgétaire réglementaire dans lequel l’économie et des Finances Réalisée
s’inscrit l’exécution du  Procéder à la nomination et la formation du personnel de la Direction du Contrôle
budget Financier Réalisée
 Renforcer le personnel des directions administratives et financières des
ministères sectoriels par de nouvelles nominations et la formation
Réalisée
 Renforcer le cadre  Adopter et mettre en application un nouveau code des marchés publics
réglementaire dans lequel  Publier un journal des marchés publics Réalisée
s’inscrivent les marchés  Publier des informations mensuelles sur les dépenses publiques sur appels Réalisée
publics d’offres (pour chaque ministère sectoriel)
 Mettre en application effective du nouveau code des marchés publics (par rejet Réalisée
de toute dépense d’un montant supérieur au seuil prévu dans le code et qui n’a
pas fait l’objet d’un marché)
 Mise en place d’un logiciel de gestion des marchés publics
Réalisée
Réalisée
 Renforcer le contrôle de  Mise en place d’un système informatisé de suivi de l’exécution budgétaire au
l’exécution budgétaire (mise sein du Ministère de l’économie et des Finances
en place d’un système  Produire des statistiques mensuelles sur l’exécution du budget par ministère
d’informations financières (crédits budgétaires, engagements, mandatements, paiements) Réalisée
 Procéder à l’audit des comptes publics (y compris les comptes du Trésor) pour
l’année 1996
 Compléter l’informatisation de la composante Trésor du circuit informatique Réalisée
 Assurer la concordance entre la comptabilité publique et la comptabilité générale
 Produire le projet de loi de règlement pour le budget de 1996
Réalisée
 Projet de loi de règlement global pour fin 1997

 Adopter un plan de réorganisation de la Direction Nationale du Trésor Réalisée

Réalisée
Réalisée
Réalisée
Réalisée
Réalisée
OBJECTIFS STRATEGIES MESURES A PRENDRE DATE/
STATUT
Simplifier et  Revoir et améliorer la  Finaliser la révision de la nomenclature budgétaire pour le budget de
normaliser les nomenclature budgétaire fonctionnement et le budget d’investissement Réalisée
procédures  Approuver la nomenclature révisée pour la gestion budgétaire 1998 Réalisée
budgétaires
 Simplifier les procédures  Concevoir une procédure budgétaire simplifiée pour le Budget de 1998 Réalisée
budgétaires  Mettre en application la nouvelle procédure budgétaire simplifiée Réalisée

Améliorer l’exécution  Assurer la disponibilité des  Procéder à une programmation trimestrielle des besoins en fonds de
des projets financés fonds de contrepartie contrepartie des projets financés sur assistance extérieur par les ministères
sur assistance sectoriels et responsables de projets sous la coordination de la Direction
extérieure nationale des Investissements publics (DNIP du MEF) Réalisée
 Procéder à une réservation automatique de ces besoins dans le cadre de suivi
informatisé de la chaîne des dépenses Réalisée
 Si nécessaire, procéder à une relance par le Comité de Pilotage du CDMT auprès
du MEF et du Comité de Trésorerie Réalisée
REFORMES INSTITUTIONNELLES POUR UNE MEILLEURE PRESTATION DU SERVICE PUBLIC
Améliorer l’efficacité  Mettre en place une fonction  Concevoir un système de prestation de services publics orienté vers les résultats Réalisée
dans la prestation du publique liée à la qualité de et basé sur la performance.
service public prestation de services et
basée sur la performance
POLITIQUES DANS LE SECTEUR DE L’EDUCATION
Augmenter le taux de  Augmenter le nombre de  Recruter au moins 1,600 enseignants supplémentaires avant la rentrée scolaire
scolarité de maîtres dans l’enseignement 97-98 Réalisée
l’éducation primaire primaire  Allouer des ressources budgétaires suffisantes dans le budget de 1998 pour
(de 29% en 1989/90 à permettre le recrutement d’un minimum additionnel de 1600 enseignants pour la
53% en 1999/2000) rentrée scolaire 98-99 Réalisée
 Recruter au moins 1,600 enseignants supplémentaires au niveau de Réalisée
l’enseignement primaire pour l’année scolaire 1998-99
 Assurer le financement requis pour le matériel didactique (de 5000 et 8000 FG Réalisée
respectivement pour chacun des élèves des cycles primaire et secondaire)
OBJECTIFS STRATEGIES MESURES A PRENDRE DATE/
STATUT
POLITIQUES ET PRIORITES DANS LE SECTEUR DE LA SANTE
Améliorer la  S’assurer de la disponibilité  Accélérer l’exécution du budget pour l’année 97 afin de porter les paiements
couverture et la des ressources pour les pour les dépenses de fonctionnement hors à FG 3 milliards à fin 1997
qualité des soins de dépenses de  Discuter avec l’IDA de tout projet d’investissement (nouveau ou réhabilitation) Réalisée
santé fonctionnement hors dans le secteur tertiaire de la santé
salaires dans le budget Réalisée
 S’assurer que les
ressources sont bien
réparties entre les différents
centres de santé
POLITIQUES ET PRIORITES DANS LE SECTEUR AGRICOLE
Augmenter la capacité  Réorganiser et rationaliser  Soumettre un programme de réorganisation et un calendrier acceptable à l’AID
de formulation et de les structures du MAEF et en en vue de:
mise en œuvre de la particulier la Direction  Redéfinir les fonctions clé du MAEF Réalisée
politique du Nationale de l’Agriculture Réalisée
gouvernement en (DNA)  Procéder à l’étude des besoins en ressources humaines pour
matière agricole l’exécution des fonctions cités ci-dessus

POLITIQUES ET PRIORITES DANS LE SECTEUR DES ROUTES


Etendre et améliorer la  Assurer la maintenance  Accélérer l’exécution du budget pour le Fonds routier pour atteindre au minimum
qualité de la route et la permanente du réseau 5 milliards de FG avant fin 1997 Réalisée
création d’une routier  Procéder à une étude sur les différents types de redevance sur les usagers de la
Autorité routière route Réalisée
 Soumettre un plan d’action et un calendrier acceptable à l’IDA pour créer un
établissement financièrement autonome chargé de l’entretien des routes (y Réalisée
inclus l’introduction des frais d’usager)
Annexe 4a
Tableau 1. Guinée : Données de Base, Indicateurs socio-économiques
Année Guinée Afrique Pays en dév. Pays Dév.
Indicateurs de Base
Superficie ('000 Km²) 246 30 061 80 976 54 658
Population Totale (millions) 1998 7.3 748.0 4 718.9 1 182.2
Population Urbaine (% of Total) 1998 30.0 38.2 39.6 75.6
Densité de la Population (au Km²) 1998 29.8 24.9 58.3 21.6
PNB par Habitant ($ EU) 1998 540 663 1 250 25 890
Participation de la Population Active - Total (%) 1998 48.0 43.7 … …
Participation de la Population Active - Femmes (%) 1998 22.7 37.0 … …
Valeur de l'Indice Sexospécifique de Dévelop. Humain 1997 0.4 0.5 0.6 0.9
Indice de Développement Humain (Rang sur 174 pays) 1997 161 n.a. n.a. n.a.
Population vivant en dessous de $ 1 par Jour (%) 1991 26.3 45.0 32.2 …
Indicateurs Démographiques
Taux moyen d’accroissement de la population totale (%) 1995-99 2.8 2.3 1.6 0.3
Taux d'accroissement de la population urbaine (%) 1998 3.7 4.3 3.1 0.6
Population Agée de moins de 15 ans (%) 1998 44.5 42.9 33.2 18.8
Population Agée de 65 ans et plus (%) 1998 2.7 3.3 19.7 26.7
Taux de Dépendance (%) 1998 89.4 86.9 61.7 48.8
Rapport de Masculinité (hommes pour 100 femmes) 1998 94.6 99.3 103.3 94.8
Population Féminine Agée de 15 à 49 ans (millions) 1998 1.7 176.2 1 213.4 296.8
Espérance de Vie à la Naissance - Ensemble (ans) 1998 47.7 52.7 64.0 75.4
Espérance de Vie à la Naissance - Femmes (ans) 1998 48.2 53.4 65.8 79.1
Taux Brut de Natalité (pour 1000) 1998 42 37.7 23.8 11.0
Taux Brut de Mortalité (pour 1000) 1998 18 13.7 8.4 10.3
Taux de Mortalité Infantile (pour 1000) 1998 118.3 80.7 58.9 9.0
Taux de Mortalité des moins de 5 ans (pour 1000) 1998 180.6 116.1 76.2 10.4
Taux de Mortalité Maternelle (pour 100000) 1996 880.0 698.0 488.0 30.0
Indice Synthétique de Fécondité (par femme) 1998 5.5 4.9 2.9 1.6
Femmes Utilisant des Méthodes Contraceptives (%) 1992 1.7 … 56.0 70.0
Indicateurs de Santé et de Nutrition
Nombre de Médecins (pour 100000 habitants) 1990-96 15 23 76 253
Nombre d'Infirmièrs et assimilés (pour 100000 habitants) 1988-96 20 89 85 780
Naissances Assistées par un Personnel Qualifié (%) 1983-91 25 ... 54 99
Accès à l'Eau Salubre (% de la Population) 1990-97 49 55 72 100
Accès aux Services de Santé (% de la Population) 1995 80 60 80 100
Accès aux Services Sanitaires (% de la Population) 1990-97 31 45 43 100
Pourcentage d'Adultes de 15-49 ans vivant avec le VIH/SIDA 1997 2.1 5.7 … …
Incidence de la Tuberculose (pour 100000) 1995 166 201 157 24
Enfants Vaccinés contre la Tuberculose (%) 1996 69 77 88 93
Enfants Vaccinés contre la Rougeole (%) 1996 56 63 79 90
Insuffisance Pondérale des moins de 5 ans (%) 1990-97 24 26 31 …
Apport Journalier en Calorie 1996 2 250 2 406 2 650 3 222
Dépenses Publiques de Santé (en % du PIB) 1995-97 1.2 1.4 1.8 6.3
Indicateurs d'Education
Taux Brut de Scolarisation au (%)
Primaire - Total 1997 54.4 78.3 100.0 103.0
Primaire - Garçons 1997 67.7 71.2 93.8 103.2
Primaire - Filles 1997 40.7 71.2 93.8 103.2
Secondaire - Total 1997 13.7 32.7 50.4 100.3
Secondaire - Garçons 1997 20.0
Secondaire - Filles 1997 7.2 29.5 45.3 101.8
Personnel Enseignant Féminin au Primaire (% du Total) 1995 25.2 45.0 51.0 82.0
Analphabétisme des Adultes – Total (%) 1997 62.1 43.5 28.2 1.3
Analphabétisme des Adultes – Hommes (%) 1997 48.0 33.0 19.6 1.0
Analphabétisme des Adultes – Femmes (%) 1997 76.1 51.6 35.8 1.5
Pourcentage du PIB Alloué aux Dépenses de l'Education 1995 1.5 3.5 3.9 5.9
Indicateurs d'Environnement
Terres Arables en % de la Superficie Totale 1996 3.6 5.9 9.9 11.6
Taux Annuel de Déforestation (%) 1990-95 1.1 0.7 0.4 -0.2
Taux Annuel de Reboisement (%) 1980-90 6.0 4.0 … …
Emissions du CO2 par Habitant (Tonnes métriques) 1996 0.2 1.1 2.1 12.5
Source : Division Statistique, BAD ; ONUSIDA; Live Database, Banque Mondiale et Division Population, Nations Unies
Annexe 4b
Page 1/1
Tableau 2 : Guinée - Données de base, Indicateurs macroéconomiques, 1994-2001
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
proj.
Produit intérieur brut Variations annuelles en pourcentage, sauf indications contraires)
PIB réel 4.0 4.4 4.6 4.8 4.5 3.7 5.0 5.5
PIB nominal 9.2 10.0 7.1 7.3 9.7 7.8 9.3 9.4
Inflation
Prix à la consommation (fin de période) 2.5 5.2 2.1 5.3 4.5 5.4 4.0 3.5
Secteur extérieur
Exportations fob (expri.en $EU) -9.1 6.3 -5.5 7.7 7.5 6.4 9.1 8.1
Importations cif (expri. en $EU) -3.1 0.0 0.1 -1.9 -0.1 1.5 9.3 4.0
Termes de l'échange -7.0 -11.7 0.4 13.0 -2.2 -6.7 -0.9 1.0
Taux de change effectif
Indice nomial 11.0 -5.8 2.0 -0.6 -6.8 -2.8 - -
Indice réel -2.2 -5.7 2.4 -0.7 -3.5 -2.5 -
Monnaie et prix
Avoirs extérieurs nets -12.7 -3.9 -7.0 20.4 5.6 -4.5 14.8 -
Crédit intérieurs nets 9.4 15.3 10.1 -3.1 .5 14.1 -4.8
Secteur public 7.0 9.0 10.8 -4.1 -3.5 10.0 -5.1
Secteur privé 14.4 9.8 2.0 -0.3 7.9 7.0 4.8
Masse monétaire -3.3 11.4 3.1 17.3 6.1 9.5 10.0
Prix à la consommation (moy.annuelles) 4.2 5.6 3.0 1.9 5.1 4.5 5.8 3.7
Réserve monétaire -9.0 12.6 -2.2 15.1 14.0 10.7 8.7 -
Vitesse de circulation (GDP/M2) 10.8 11.5 11.5 11.1 10.6 10.6 10.5 -
Finances publiques (en pourcentage du PIB)
Recettes et dons 13.7 14.8 13.1 14.2 13.4 12.3 13.6 14.1
Secteur non minier 7.4 8.0 7.5 8.3 7.9 8.1 9.2 9.2
Dépenses totales 17.3 17.5 16.1 17.0 14.0 15.3 16.8 17.1
Dépenses courantes 9.4 9.1 9.0 8.8 8.3 8.5 9.0 9.2
Dépenses d'investissement et prêts nets 8.1 8.6 7.4 8.2 5.7 6.8 7.8 7.9
Déficit global, dons inclus (base engagement) -3.6 -2.7 -3.1 -2.9 -0.7 -3.0 -3.2 -2.9
Déficit global, dons exclus (base engagement) -7.1 -6.6 -6.1 -5.9 -3.4 -4.8 -5.3 -5.1
Solde primaire 1.4 1.9 1.3 2.8 2.4 2.4 2.7 2.9
Investissement brut 15.4 16.4 16.9 17.1 17.1 18.2 19.2 18.8
Secteur public 5.9 6.2 5.3 5.9 3.9 5.0 5.5 5.6
Secteur privé 9.5 10.2 11.6 11.2 13.1 13.3 13.7 13.1
Epargne intérieure brute … … … 15.0 15.3 17.4 18.2 18.7
Secteur public … … … 9.5 7.4 8.1 9.4 9.9
Secteur privé … … … 5.5 7.9 9.3 8.8 8.8
Epargne nationale brute 11.2 12.0 12.6 14.1 14.4 … … …
Secteur public 5.9 7.1 5.5 11.2 8.3 … … …
Secteur privé 5.3 4.8 7.1 2.9 6.2 … … …
Comptes courants extérieurs
transferts officiels inclus -4.2 -4.5 -4.4 -3.1 -2.6 -3.3 -3.6 -3.1
transferts officiels exclus -7.8 -8.5 -7.6 -6.3 -6.0 -5.9 -6.3 -5.3
Dette publique extérieure (FMI+ex-URSS) 87.8 82.6 79.4 80.4 94.7 82.1 89.0 89.2
(en % des recettes d'exportations)
Service prévu de la dette 35.1 29.1 27.8 29.9 23.8 22.3 21.2 20.1
Dette publique extérieure 485.8 447.3 495.9 406.2 419.7 349.4 335.2 325.0
Valeur actuelle de la dette pub ext 243.7 194.9 219.2 270.1 251.3 229.7 229.7 ...
Transactions extérieures (en millions de dollars EU, sauf indications contraires)
Exportations de biens (FOB) 610.4 648.7 612.7 660.0 709.2 754.5 823.4 889.8
Importations de biens (FOB) 583.2 583.3 583.7 572.5 571.8 580.1 634.3 659.7
Comptes courants (transf. Off. Inclus) -143.0 -166.0 -172.7 -119.3 -99.8 -123.7 -126.4 -195.8
Comptes courants (hors transf. Off.) -266.9 -316.3 -302.2 -244.2 -227.4 -216.8 -225.1 -195.8
Balance globale -143.7 -51.8 -121.8 -22.8 -56.3 -118.6 -85.9 -60.7
Encours des arriérés extérieurs 693.8 577.3 663.1 687.8 ... ... ... ...
Avoirs extérieurs nets (BCRG) 89.8 98.7 71.6 118.2 113.6 84.2 109.7 112.7
Réserves officielles brutes (fin de période) 167.1 197.5 198.5 225.5 248.0 220.1 257.6 298.5
En mois d'importations totales 2.3 2.6 2.7 3.2 3.4 2.9 3.2 3.5
Source : Autorités guinéennes et estimations du FMI
Annexe 4c
Page 1/1
Tableau 3 : Guinée - Produit intérieur brut aux prix constants par secteur
(en milliards de FG 1994) 1994-2001
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
proj. proj.
Secteur primaire 690,48 713,92 746,23 784,32 824,74 861,48 906,10 956,10
Agriculture, chasse 471,68 488,66 512,12 538,23 565,15 590,58 620,11 654,21
Elevage 108,07 113,93 120,00 126,60 133,82 140,95 148,70 157,18
Pêche 34,49 32,80 33,62 36,98 41,05 43,10 48,27 53,59
Sylviculture et forêt 76,24 78,53 80,49 82,50 84,73 86,85 89,02 91,42
Secteur secondaire 915,50 970,63 1056,05 1102,09 1155,55 1230,01 1313,14 1408,41
Mines 490,46 527,24 588,93 608,37 630,27 679,43 731,07 788,82
Secteur manufacturier 132,83 136,55 139,96 146,26 153,87 162,33 169,47 178,79
Eau, Electricité 17,36 17,97 18,07 19,21 20,84 21,90 25,19 26,27
BTP 274,85 288,87 309,09 328,25 350,87 366,35 387,41 414,53
Secteur tertiaire 1636,56 1695,89 1739,35 1805,04 1882,67 1913,52 1984,26 2064,89
Commerce 954,80 989,17 1013,90 1065,61 1116,76 1132,40 1175,43 1175,43
Transport 198,63 204,79 216,26 226,64 243,63 247,29 256,93 269,01
Administration 186,67 197,76 187,68 175,85 166,13 174,49 182,85 187,04
Autres 296,46 304,17 321,51 336,94 356,14 359,35 369,05 386,40
DTI 111,60 121,64 121,62 149,10 149,55 157,78 169,14 185,20
PIB au prix du marché 3354,14 3502,08 3663,25 3840,55 4012,51 4162,78 4372,64 4614,90

Tableau 4 : Guinée – Emplois et Ressources du PIB aux prix constants de marché, 1994-2001
(en milliards de FG 1994)
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
proj.
PIB 3354,14 3502,08 3663,25 3840,55 4012,51 4162,78 4372,64
Importation 824,71 850,31 830,92 856,28 856,86 862,60 888,83
Total Ressources 4178,85 4352,39 4494,16 4696,83 4869,37 5025,38 52261,47

Consommation finale 2962,43 2905,19 3060,90 3226,59 3343,80 3401,58 3531,88


Public 252,40 257,01 244,23 239,13 241,78 258,53 262,29
Privée 2710,04 2648,18 2816,67 2987,46 3102,02 3143,05 3269,59
FBCF 555,22 678,10 684,34 732,21 746,29 777,83 823,61
Administration 183,57 186,86 160,85 180,33 123,28 152,23 179,56
Privée 371,65 491,23 523,49 551,88 623,01 625,59 644,04
Mines 81,63 62,58 59,64 58,63 56,83 61,35 68,91
Autres entreprises 185,72 311,84 338,85 360,75 425,74 416,78 418,83
Ménages 104,30 116,82 124,99 132,49 140,44 147,46 156,31
Variation de stocks 99,62 96,31 104,76 88,65 92,86 64,62 73,45
Exportations 561,57 672,79 644,17 649,39 686,42 781,36 832,54
Total emplois 4178,85 4352,39 4494,16 4696,83 4869,37 5025,38 5261,47
Source : Données fournies par les autorités guinéennes et estimations du FMI
Annexe 5
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Tableau 5 : Guinée – Tableau des Opérations financières de l’Etat, 1994 à 2001
(en milliards de FGNF)
Rubriques 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001

Recettes et dons 460,8 547,8 521,1 603,7 624,5 619,9 749,1 853,5
Recettes totales 343,3 401,5 398,6 475,9 496,7 525,7 634,1 720,7
Secteur minier 98,5 110,7 106,8 123,0 126,4 118,2 128,9 163,6
Secteur non minier 244,8 290,8 291,8 353,0 370,4 407,5 505,2 557,1
Contributions directes 30,1 36,6 43,5 46,0 48,1 58,8 65,7 71,8
Impôts et taxes indirects 136,5 171,0 166,2 200,6 217,4 240,7 299,3 369,9
Commerce international 53,8 58,0 56,3 74,0 71,9 78,4 100,8 111,9
Recettes non fiscales 24,4 25,2 25,8 32,5 32,9 29,7 39,4 3,5
Dons 117,5 146,3 122,5 127,8 127,8 94,1 115,0 132,8
Dépenses 580,5 646,9 639,4 726,4 655,6 769,1 924,2 1028,3
Dépenses courantes 311,7 332,8 350,7 377,4 387,7 427,8 495,6 552,0
Salaires et traitements 145,5 154,3 173,4 171,7 181,2 195,1 197,65 225,9
Autres biens et services 76,5 73,1 75,0 83,9 89,4 84,8 119,2 135,9
Subventions et transferts 37,3 52,2 50,3 54,3 53,0 76,1 81,1 90,9
Intérêts dûs sur dette extérieure 49,7 47,5 48,5 55,2 55,2 57,0 77,1 87,4
Intérêts dûs sur dette intérieure 2,7 5,0 3,6 12,2 8,9 14,8 15,0 12,0
Programme d'investissements publics 268,8 313,9 288,6 341,5 250,4 341,1 415,0 464,2
Financement extérieur -230,0 262,7 239,9 301,7 209,0 295,0 354,0 383,7
Financement intérieur 38,8 51,2 48,7 39,7 41,4 46,1 70,0 80,6
Prêts et avances nets 0,0 0,2 0,0 1,5 3,9 0,2 1,7 2,0
Restructuration du système bancaire 0,0 0,0 0,0 6,0 13,6 0,0 12,0 10,0
Solde base engagement
Dons compris -119,7 -99,2 -118,3 -122,7 -31,1 -149,3 -175,1 -174,8
Dons non compris -237,2 -245,5 -240,8 -250,4 -158,8 -243,4 -290,1 -307,6
Variation arriérés paiement 19,2 -52,1 9,1 -56,6 -66,9 -25,6 -0,2 -10,0
Intérieurs 7,9 -40,6 -8,1 -28,3 -65,5 -22,6 -0,2 -10,0
Extérieurs 11,3 -11,5 17,7 -28,2 -1,4 -3,0 0,00 0,00
Solde base caisse -100,5 -151,3 -109,2 -179,2 -98,0 -174,8 -175,3 -184,8
Financement 100,5 -28,2 110,3 175,6 98,0 146,5 57,6 88,8
Financement extérieur net 86,2 -52,9 85,2 232,8 93,7 105,9 99,8 108,8
Tirages 136,0 152,7 122,5 247,7 153,1 200,9 230,0 250,9
Financement des projets 128,5 143,7 122,5 176,5 115,7 200,9 230,0 250,9
Autres tirages 0,0 9,0 0,0 71,2 37,3 0,00 0,00 0,00
Amortissement dû -139,5 -90,0 -77,0 -76,1 -75,4 -91,9 -130,2 -142,0
Variation de l'amortissement des arriérés 95,4 -115,5 39,8 -17,5 15,9 -3,1 0,00 0,00
Allégement de la dette -- 0,0 0,0 75,0 0,0 0,00 0,00 0,00
Paiements différés -- 0,0 0,0 3,7 0,0 0,00 0,00 0,00
Financement intérieur net 14,3 24,7 25,0 -57,3 4,3 40,6 -42,2 -20,0
Système bancaire 21,4 26,6 36,0 -32,5 -12,7 41,8 -24,0 -15,0

Financement non bancaire 5,8 11,5 2,1 -15,8 23,7 -1,2 -18,2 -5,0

Amortissement dû -13,4 -13,0 -8,9 -6,7


Financement résiduel, net 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 28,4 117,7 95,9
(en pourcentage du PIB)
Recettes et dons 13,9 14,8 13,1 14,2 13,4 12,3 13,6 14,1
Recettes totales 10,4 11,0 10,2 11,2 10,6 10,4 11,5 11,9
Secteur minier 3,0 3,0 2,7 2,9 2,7 2,4 2,3 2,7
Secteur non minier 7,4 8,0 7,5 8,3 7,9 8,1 9,2 9,2
Dépenses 17,5 17,5 16,1 17,0 14,0 16,0 16,8 17,0
Dépenses courantes 9,4 9,1 9,0 8,9 8,3 8,6 9,0 9,2
dont salaires et traitements 4,4 4,3 4,4 4,0 3,9 3,9 3,7 3,7
Dépenses en capital 8,1 8,6 7,4 8,4 5,8 6,8 7,8 7,9
Solde base engagement
Dons compris -3,6 -2,7 -3,0 -2,9 -0,7 -3,0 -3,2 -2,9
Dons exclus -7,1 -6,7 -6,1 -5,9 -3,4 -4,8 -5,3 -5,1
Solde primaire -- 1,9 1,3 2,8 2,4 2,4 2,7 2,9
Solde primaire (en milliards de GNF) -- 69,8 51,1 118,8 114,3 123,4 146,9 175,5
PIB au prix du marché 3315,6 3640,0 4266,0 4688,0 4678,0 5043,0 5512,0 6032,0
Source : Données fournies par les autorités guinéennes, estimations et projections du FMI
ANNEXE 6
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Tableau 6 : Guinée – Balance des Paiements. 1994-2001


(en millions de $ EU)
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
proj.
Balance commerciale 27.2 65.4 28.9 87.5 137.4 174.2 189.1 230.1
Exportation (FOB) 610.4 648.7 612.7 660.0 709.2 754.5 823.5 889.8
Secteur minier 493.0 527.6 536.4 553.7 601.0 632.7 688.2 746.5
Importations (FOB) -583.2 -583.3 -583.8 -572.5 -571.8 -580.3 -634.4 -659.7
Produits alimentaires -116.8 -118.2 -98.2 -87.5 -97.6 -82.7 -86.8 -91.4
Autres produits de consommation -96.7 -97.8 -100.9 -96.7 -103.2 -93.9 -100.3 -107.2
Produits pétroliers -91.5 -88.9 -83.0 -85.1 -71.3 -90.5 -101.4 -91.5
Biens intermédiaires et d'équipement -278.3 -278.4 -301.7 -303.2 -299.7 -313.2 -345.9 -369.6
Services non facteurs (net) -139.0 -205.1 -187.4 -171.8 -204.1 -207.3 -224.4 -234.5
A l'exportation 152.8 117.5 124.1 110.7 110.8 113.1 120.8 129.2
Dont : transports 11.5 12.7 15.2 47.4 48.7 49.7 53.7 58.1
A l'importation -291.8 -322.6 -311.5 -282.5 -314.9 -320.4 -345.2 -363.7
Dont : transports -131.5 -147.1 -146.4 -124.3 -148.1 -150.3 -164.3 -170.9
Services facteurs (net) -73.2 -84.6 -94.4 -123.0 -128.5 -152.6 -158.9 -163.8
Dont : paiements de dividendes -15.9 -23.3 -35.8 -46.2 -60.1 -82.4 -88.4 -93.8
Dont : intérêts dûs -51.6 -49.3 -49.9 -59.1 -53.5 -55.3 -55.6 -55.1
Services (nets) -212.2 -289.8 -277.7 -294.8 -332.6 -360.0 -383.3 -398.3
Balance biens et services non facteurs -111.9 -139.7 -158.5 -84.3 -66.7 -33.1 -35.3 -4.4
Balance biens et services -185.1 -224.3 -252.9 -207.3 -195.2 -185.7 -194.2 -168.2
Transferts nets 42.1 58.3 80.2 88.0 95.4 62.0 67.8 54.1
Dont :transferts officiels 123.9 150.3 129.5 124.9 127.6 93.1 98.7 81.7
Balance courante
Transferts officiels compris -143.0 -166.0 -172.7 -119.3 -99.8 -123.7 -126.4 -114.1
Transferts officiels exclus -266.9 -316.3 -302.2 -244.2 -227.4 -216.8 -225.1 -195.8
Mouvement de capitaux -40.4 39.1 47.2 100.8 60.7 5.0 40.5 53.3
Publics. moyen et long termes. net -51.4 14.4 -4.9 91.7 34.1 -12.3 10.8 15.9
Prêts-projets 131.6 144.9 122.0 161.1 93.9 147.1 148.4 154.4
Prêts-programme 11.8 9.1 0.0 69.0 43.8 0.0 0.0 0.0
Amortissement dû -194.8 -139.6 -126.9 -138.4 -106.3 -159.5 -137.6 -138.5
Public. court terme 0.0 0.0 35.4 -35.4 0.0 0.0 0.0 0.0
Investis. direct privé et autres capitaux privés 11.0 24.7 16.8 44.5 29.3 17.3 29.7 37.4
Erreurs et omissions 39.7 75.2 3.7 -4.3 -17.2 0.0 0.0 0.0
Balance globale -143.7 -51.8 -121.8 -22.8 -56.3 -118.7 -85.9 -60.8
Eléments de financement 143.7 51.8 121.8 22.8 56.3 -417.9 -47.5 -37.4
Réserves officielles nettes (augmentation -) 34.4 -12.7 27.3 -46.5 4.5 18.5 -47.5 -37.4
Dont crédit FMI. net 6.6 22.0 -8.4 23.4 22.6 -7.3 -8.5 -12.9
Autres réserves 27.8 -34.7 35.7 -69.9 -18.1 25.7 -39.0 -24.5
Variation d'arriérés. nette 109.3 -116.5 94.5 2.8 -82.3 -478.7 0.0 0.0
Allégement de la dette 0.0 181.0 0.0 66.5 134.1 42.3 0.0 0.0
Paiements différés 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Besoin de financement résiduel 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 -536.6 -133.4 -98.2
(en pourcentage du PIB)
Ratio du compte courant
Transferts officiels compris -5.6 -4.5 -4.4 -3.1 -2.6 -3.3 -3.6 -3.1
Transferts officiels exclus -7.8 -8.5 -7.6 -6.3 -6.0 -5.9 -6.3 -5.3
Exportations 18.4 20.5 18.6 19.8 21.6 23.5 26.6 27.5
Importations 20.3 -24.3 -22.6 -22.0 -23.4 -24.5 -27.5 -27.6
Dette ext. à moy. & long termes (millions $EU) 3014.4 3079.7 3143.9 3130.3 3567.4 3456.1 3471.2 3614.7
En pourcentage du PIB 87.8 82.6 79.4 80.4 94.0 82.1 89.0 89.2
Ratio du service prévu de la dette (% des recettes 35.1 29.1 27.8 29.9 23.8 22.3 21.2 20.1
d'exports)
Réserves brutes (fin de période en millions de $ )
167.1 197.5 198.5 225.5 248.0 220.1 257.6 298.5
En mois d'importations totales 2.3 2.6 2.7 3.2 3.4 2.9 3.2 3.5
Source : Données fournies par les autorités guinéennes et estimations du FMI
Annexe 7
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Tableau 7 - Guinée : Situation consolidée du Système monétaire, 1994-2001
(en milliards de FG, fin de période, sauf indications contraires)
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Projections
Situation de la Banque Centrale
Avoirs extérieurs, net 88.1 98.5 74.4 135.2 146.0 130.6 196.4 223.7
(en millions de dollars EU) 89.8 98.7 71.6 118.2 113.6 84.2 109.7 112.7
Avoirs intérieurs nets 88.4 100.3 120.2 88.7 109.3 151.9 110.8 120.7
Crédit intérieur, net 81.0 90.4 117.2 81.1 91.8 134.6 107.9 114.7
Gouvernement 68.7 78.0 104.7 85.7 74.8 118.8 94.8 99.9
Dont: Actifs de réévaluation de l'or ..... ..... ..... 17.6 17.6 17.6 17.6 17.6
Entreprises publiques, net 3.1 3.7 4.1 4.7 4.5 6.6 6.0 6.2
Secteur privé 0.1 0.1 0.2 3.4 5.8 5.3 4.1 4.7
Refinancement, net 9.1 8.6 8.2 -12.7 6.7 3.9 3.0 3.9
Autres éléments d'actifs (nets) 7.4 9.9 3.0 7.6 17.5 17.3 2.9 6.0
Réserves monétaires 176.6 198.9 194.5 223.8 255.3 282.5 307.2 344.4
Circulation fiduciaire 154.8 167.4 154.4 191.6 208.0 235.1 257.3 293.1
Réserves des banques de dépôts 18.6 28.4 34.8 27.0 44.6 43.4 46.4 47.6
Dépôts du secteur privé 3.2 3.1 5.3 5.2 2.7 4.0 3.5 3.7
Situation des banques commerciales
Avoirs extérieurs, net 33.2 10.9 11.3 22.0 34.4 30.0 35.0 36.9
Réserves des banques 15.4 28.3 31.9 24.9 50.1 43.4 46.4 46.4
Refinancement de la banque centrale -10.4 -11.6 -10.4 10.6 -7.2 -3.9 3.0 3.4
Avoirs intérieurs, net 108.3 141.3 157.4 156.5 148.0 168.8 185.9 210.7
Crédit intérieur, net 147.6 195.1 211.4 211.2 238.0 266.6 290.9 315.7
Créances sur le Gouvernement -3.9 13.4 22.7 26.8 23.6 21.3 21.3 22.9
Créances 13.2 29.9 38.5 46.8 47.2 47.2 47.1 47.2
Engagements -17.1 -16.5 -15.8 -20.0 -23.6 -25.9 -23.2 -24.2
Créances sur les entreprises publiques 0.0 0.3 0.4 0.3 0.3 0.0 0.3 0.3
Créances sur le secteur privé 151.5 181.4 188.3 184.1 214.1 245.3 269.3 292.4
Autres éléments d'actifs (+nets) -39.3 -53.8 -54.0 -54.7 -90.0 -97.8 -105.0 -105.0
Engagement envers le secteur privé 146.6 169.0 190.3 213.9 225.2 238.3 264.3 297.3
Situation monétaire consolidée
Avoirs extérieurs, net 121.3 109.4 85.7 157.2 180.4 160.6 231.4 260.6
Avoirs intérieurs, net 187.6 233.0 269.4 257.9 250.6 316.8 293.7 327.4
Crédit intérieur, net 219.5 276.9 320.4 305.0 323.1 397.3 395.8 426.4
Gouvernement 64.8 91.4 127.4 112.5 98.4 140.1 116.1 122.8
Entreprises publiques, net 3.1 4.0 4.5 5.0 4.8 6.6 6.3 6.5
Secteur privé 151.6 181.5 188.5 187.5 219.9 250.6 273.4 297.1
Autres éléments d'actifs (nets) -31.9 -43.9 -51.0 -47.1 -72.5 -80.5 -102.1 -99.0
Erreur net et omissions -4.3 -2.9 -5.1 -4.4 4.9 0.0 0.0 6.0
Masse monétaire 304.6 339.5 350.0 410.7 435.9 477.4 525.1 594.1
Circulation fiduciaire 154.8 167.4 154.4 191.6 208.0 235.1 257.3 293.1
Total dépôts 149.8 172.1 195.6 219.1 227.9 242.3 267.8 301.0
Dont dépôts en devises 28.5 32.7 28.1 53.4 56.3 63.3 69.5 82.2
Source : Autorités guinéennes et estimations plus les projections du FMI et de la BAD
Annexe 8
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Tableau 8 - Guinée : Dette publique extérieure, 1994-2001


(en millions de dollars des EU, fin de période)
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Est. proj. proj.
Encours de la dette moyen et long termes (FMI inclus)1/ 3014.4 3079.7 3143.9 3130.3 3567.4 3456.1 3471.2 3614.7
Dette à moyen et long terme (hors FMI) 2943.4 2985.9 3060.5 3025.0 3441.6 3010.2 3136.8 3244.1
Institutions multilatérales (FMI inclus) 1278.4 1434.7 1461.3 1533.9 1785.3 1,869.1 2001.4 2129.4
Créanciers bilatéraux 1608.6 1534.3 1520.0 1393.1 1640.0 1131.1 1125.4 1,104.7
Créditeurs Club de Paris 1245.6 1273.2 1264.2 1177.7 1192.1 754.7 748.4 726.9
Autres créditeurs officiels 363.0 261.1 255.8 215.4 447.9 376.4 377.0 377.8
Banques commerciales & crédit fournisseurs 67.7 49.8 85.7 100.5 16.2 10.0 10.0 10.0
Crédits commerciaux 35.3 17.4 53.3 100.5 16.2 10 10 10
Dette postale 32.4 32.4 32.4 0 0 0 0 0
Encours crédit FMI 71.0 93.8 83.5 105.3 125.8 158.0 0.0 0.0
Ressources générales 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Crédits d'ajustement (FAS/FASR) 71.0 93.8 83.5 105.3 125.8
Service de la dette dû avant rééchelonnement 267.7 222.4 204.9 230.7 195.2 192.3 197.7 204.4
Service dû sur l'encours de dette (hors Russie) 204.5 148.3 134.5 136.2 141.4 191.1 195.5 201.2
Institutions multilatérales (FMI inclus) 48.3 53.6 53.3 54.8 56.0 72.0 77.6 88.2
Institutions multilatérales (hors FMI, fonds arabes) 41.7 47.5 47.9 48.7 49.5 50.8 50.8 50.8
Organisations des pays arabes 6.6 6.1 5.4 6.1 6.5 6.8 6.8 6.8
Créanciers bilatéraux 154.5 130.5 115.9 112.7 95.7 113.8 120.1 116.2
Créditeurs Club de Paris 148.2 121.7 105.8 102.8 84.8 63.3 88.2 82.7
Bilatéraux non membres du Club de Paris 6.3 8.8 10.1 9.9 10.9 50.5 31.9 33.5
Autres rééchelonnements -- -- -- 4.1 4.1 11.3 20.5 19.0
Service sur de nouveaux tirages au titre du PIP -- -- -- 4.2 5.3 2.1 4.4 6.4
Banques commerciales & crédit fournisseurs 49.6 13.0 15.5 19.1 16.3 6.5 0.0 0.0
Crédits commerciaux 17.2 13.0 15.5 2.9 0.1 6.5 0.0 0.0
Dettes de télécommunications 32.4 0.0 0.0 16.2 16.2 0.0 0.0 0.0
Conversion de dettes 3.9 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Autres 0.5 0.7 0.0 0.8 4.3 0.0 0.0 0.0
Service de la dette dû avant rééchelonnement 267.7 222.4 204.9 230.7 195.2 192.3 197.7 204.4
Service public 246.4 188.9 176.8 197.5 159.8 157.6 161.8 164.1
Service privé 15.5 24.7 19.7 22.2 26.0 26.0 26.0 26.0
Intérêt (sur investissement direct net de remboursement) 15.5 24.7 19.7 22.2 26.0 26.0 26.0 26.0
Rachat FMI (Fonds fiduciaire inclus) 5.8 8.8 8.4 11.0 9.4 8.7 9.9 14.3
Dette rééchelonnée 0.0 43.6 0.0 26.8 26.1 11.3 20.5 19.0
Service de la dette dû après rééchelonnement 267.7 178.7 204.9 203.8 169.1 181.0 177.2 185.4
Pour
mémoire
Dette publique extérieure totale en % PIB 87.8 82.6 79.4 80.4 94.0 82.1 89.0 89.2
Dette publique extérieure totale en % des recettes d'exportations 485.8 447.3 495.9 406.2 419.7 349.4 335.2 325.0
Ratio Service de la dette avant rééchelonnement 2/ 35.1 29.1 27.8 29.9 23.8 22.3 21.2 20.1
Ratio Service de la dette après rééchelonnement 35.1 23.4 27.8 26.4 20.6 17.0 14.6 14.4
Source : Autorités guinéennes et estimations du FMI et de la BAD

1/ Fin de période
2/ Service de la dette actuel en % des recettes d'exportation
Annexe 9
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Tableau 9 : Guinée - Besoins en ressources extérieures, 1994-2001


(millions de $ EU)
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Cumul Moyen %
est. proj. proj. 1999- /an
01
Déficit du compte courant -266.9 -316.3 -302.2 -244.2 -227.4 -216.8 -225.1 -196.1 -638.0 -212.7 39.5%
Amortissement de la dette publique -194.8 -139.6 -126.9 -138.4 -106.3 -159.5 -137.6 -138.5 -435.6 -145.2 27.0%
Rachat au FMI -5.8 -8.8 -8.4 -11.0 -9.4 -8.7 -9.9 -14.3 -32.9 -11.0 2.0%
Transferts publics, court terme 0.0 0.0 35.4 -35.4 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0%
Réserves internationales 27.8 -34.7 35.7 -69.9 -18.1 25.7 -39.0 -24.5 -37.8 -12.6 2.3%
Variation des arriérés 109.3 -116.5 94.5 2.8 -82.3 -478.7 0.0 0.0 -478.7 -159.6 29.7%
Erreurs et omissions 39.7 75.2 3.6 -4.3 -17.2 4.0 3.0 2.8 9.8 3.3 -0.6%
Besoin de financement -290.7 -540.7 -268.3 -500.4 -460.7 -834.0 -408.6 -370.6 -1613.2 -537.7 100.0%
Ressources 290.7 540.7 268.3 500.4 460.7 297.7 275.2 262.1 835.0
Transferts publics 123.9 150.3 129.5 124.9 127.6 93.1 98.7 81.7 273.5
Capitaux publics à long terme 143.4 154.0 122.0 230.1 137.7 145.0 146.8 142.0 433.8
Prêts-projets 131.6 144.9 122.0 161.1 93.9 145.0 146.8 142.0 433.8
Prêts-programmes 11.8 9.1 0.0 69.0 43.8 0.0 0.0 0.0 0.0
CASFI/IDA 11.8 10.4 14.0 0.5 9.3 0.0 0.0 0.0 0.0
CAS III/IDA 0.0 0.0 0.0 43.6 26.4 0.0 0.0 0.0 0.0
PAS II/FAD 0.0 0.0 0.0 8.4 5.4 0.0 6.0 6.0 12.0
Investissement direct et privé 11.0 24.7 16.8 44.5 29.3 17.3 29.7 37.4 84.4
Crédit FMI 12.4 30.7 0.0 34.4 32.0 0.0 0.0 1.0 1.0
Allégement de la dette 0.0 181.0 0.0 66.5 134.1 42.3 0.0 0.0 42.3
Rééchelonnement Club de Paris 181.0 48.6 26.0 23.9
Autre allégement de la dette 0.0 0.0 0.0 17.9 109.7 18.4 0.0 0.0 18.4
Paiements différés 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Besoin de financement résiduel 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 -536.3 -133.4 -108.5 -778.2
FASR/FMI - - - - - 11.0 22.0 0.0 33.0
CAS IV/IDA - - - - - 0.0 20.0 25.0 45.0
PAS III/FAD - - - - - 0.0 6.0 6.0 12.0
Rachat de la dette - - - - - 0.0 0.0 0.0 0.0
Don EU - - - - - 8.8 10.5 0.0 19.3
Don ACDI - - - - - 0.0 4.0 0.0 4.0
Don Japon - - - - - 0.0 5.0 5.0
Don Koweit - - - - - 0.0 3.5 3.5
Allégement/Non Club de Paris - - - - - 516.5 34.8 28.7 580.0
Besoin/financement additionnel 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 -27.6 -48.8 -76.4
Source : Données fournies par les autorités guinéennes plus les estimations du FMI et de la BAD
Annexe 10
Page 1 de 3
REPUBLIQUE DE GUINEE
DEUXIEME PROGRAMME D 'AJUSTEMENT STRUCTUREL. 1997-99
PROCES-VERBAL DES NEGOCIATIONS DE L'ACCORD DE PRET

1. INTRODUCTION

1.1 Les négociations du projet d’accord de prêt en vue du financement du Programme ci-dessus
référencé, se sont déroulées au siège de la Banque Africaine de Développement (BAD) à Abidjan le
20 Novembre 1997, entre les délégations du Gouvernement de la République de Guinée et dù Fonds
Africain de Développement (FAD).

1.2 Les deux délégations étaient composées de :

A. Pour la République de Guinée:

- SEM Elh Thierno Mamadou Cellou DIALLO, Ministre du Plan et de la


Coopération (MPC), Gouverneur de la BAD ;
- SEM Ibrahima Kassory FOFANA, Ministre de l'Economie et des Finances ;
- Mr Ibrahima CAMARA, Directeur de cabinet du Premier Ministre ;
- El Hadj Amadou SOW, Conseiller du Ministre (MPC), Chargé de la
programmation des investissements publics ;
- Mr Kerfalla CAMARA, Directeur national des investissements publics
(MEF) :
- Mr Fodé Bengali DIOUBATE, Chargé d'affaires, Ambassade de Guinée à
Abidjan.

B. Pour le Fonds africain de développement :

- M. AMDISS, Chef de Division des Opérations, Région Ouest ;


- T. GUEZODJE, Economiste prinicpal OCDW.2
- S. AMADOU, Conseiller juridique, CLEG.1

Ont également pris part aux négociations: Mr Koikou ASSAMOI, Adrninistrateur et Mr Eric
KAMANO, Assistant de l'Administrateur.

1.3 Après avoir adressé des sonhaits de bienvenue à la délégation guinéenne, le Chef de la
délégation du FAD a évoqué l'intérêt que le Groupe de la Banque accorde aux présentes négociations
qui doivent perrnettre d'examiner la manière dont le financement du présent programme et
l'organisation de son exécution constituent des réponses efficaces aux défis actuels dans le domaine
de la gestion des dépenses publiques. Le Chef de la délégation du FAD a expliqué la procédure qui
consiste à examiner d'une part, l'accord de prêt, puis le rapport d'évaluation d'autre part.
Annexe 10
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1.4 Pour sa part, SEM Cellou DIALLO, Chef de la délégation guinéenne, a remercié la Direction
de la BAD pour l'accueil chaleureux réservé à sa délégation et la célérité avec laquelle le dossier a
été traité. Après quoi, l’ordre du jour a été adopté.

2. EXAMEN DU PROJET D’ACCORD DE PRET

Le projet d'accord de prêt a fait l’objet d'un examen détaillé, disposition par disposition. Des
corrections ont été apportées à certaines formulations et les références à la périodicité de la revue du
FMI corrigées. Les conclusions arrêtées sont les suivantes :

Conditions préalables à l’entrée en vigueur


et au décaissement de la première tranche

Condition n °l: elle est modifiée comme suit:

“fournir au Fonds la preuve de l’attribution de la coordination du PAS II au Conseil inter-


ministériel, présidé par le Premier Ministre et assisté par un Comité de pilotage présidé
par le Directeur de cabinet du Premier Ministre” ;

Condition n °7: elle est modifiée comme suit:

“fournir au Fonds l’engagement de procéder à l'affectadon du personnel nécessaire à la


nouvelle Direction du Contrôle financier, au plus tard au 31 décembre 1997”.

Conditions relatives au décaissement de la deuxième tranche

Condition n°2 : elle est modifiée comme suit:

"fournir au Fonds la preuve du lancement de l'étude sur la redéfnition des fonctions du


Ministère de l'Agriculture, des Eaux et Forêts et les ajustements conséquents de ses
ressources humaines" ;

Condition n °5: elle est modifiée comme suit :

"fournir au Fonds la preuve que les décisions nécessaires au recrutement de mille six cents
(1600) enseignants du secteur de l'éducation pour l'année scolaire 1998-99, ont été prises" ;

Condition n °6: elle est modifiée comme suit:

“fourrur au Fonds la preuve que deux (2) milliards de FG ont été décaissés au cours du
premier semestre de l'exercice budgétaire 1998, au titre du fonds routier pour les travaux
d’entretien routier”.
Annexe 10
Page 3 de 3

La date de clôture

Suite au planning d'exécution adopté dans le rapport d'évaluation, la date de clôture du prêt
a été fixée au 31/12/2000.

3. EXAMEN DU RAPPORT D’EVALUATION

3.1 La délégation guinéenne n'a pas formulé d'observations de fond sur le rapport d'évaluation.
Elle a suggéré, à titre d'information, que les points suivants soient revus :

Parag. 3.2.5: enlever la référence «un mois après 'adoption de la loi des finances» et dans le
sous-parag (i): supprimer la dernière ligne ;

Parag.3.2.6: supprimer le paragraphe;

Parag 4.3 : le financement de 1'IDA est porté à 70 millions d'US$ ;

Parag.4.6.4: les demandes de décaissements sont introduites par le Ministère de l'Economie


et des Finances et non la BCRG ;

Parag.4.8.2, 4.8.4: La délégation guinéenne a sollicité une dérogation quant à l'implication de


la BCRG pour les justificatifs d'importations, cette institution ne participant plus au marché
interbancaire de devises.

3.2 La délégation guinéenne a fait des observations de forme contribuant à l'amélioration du


rapport. La délégation du FAD a pris bonne note de toutes les précisions apportées.

4. CONCLUSION

Les travaux se sont achevés après que les deux chefs de délégation se soient félicités de
l’esprit de compréhension réciproque qui a prévalu tout au long des négociations.

Fait à ABIDJAN, le 21 Novembre 1997

Pour la Délégation guinéenne: Pour le Fonds africain de développement

Elh. Th. M. Cellou DIALLO Mr M. AMDISS


Chef de Délégation Chef de Division des Opérations
Région Ouest
Annexe 11
Page 1 de 1
GUINEE :
Deuxième Programme d’ajustement structurel (PAS II)
Rapport d’achvèvement du Programme

Rapport du Gouvernement

Pour le compte de l’Emprunteur, la cellule d’exécution du programme, a élaboré le rapport de fin


d’exécution du programme qui a été soumis à la Banque le 26 juillet 1999. Ce rapport de 23 pages est
disponible au sein de la Banque et peut être consulté au secrétariat de la division des opérations, région
ouest.
Annexe 12
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Liste des biens non éligibles

(i) Articles militaires ;


(ii) Produits et biens de luxe
(iii) Déchets industriels de toute nature ; et
(iv) Les dépenses relatives aux biens faisant partie de groupes ou sous-groupes ci-dessous de la
Standard International Trade Classification (STIC) ou de tout autre groupe ou sous-groupe dans le
cadre des révisions futures de la STIC, sont exclus des importations éligibles.

Groupe Produits
112 Boissons alcoolisées
121 Tabacs bruts ou non fabriqués, déchets de tabac
123 Tabacs fabriqués (même contenant des succédants de tabac)
525 Matières radio-actives et produits associés
667 Perles fines ou des cultures, pierres gemmes et similaires, brutes ou travaillés
718 Réacteurs nucléaires et leurs parties et pièces
897 Bijoux d’or, d’argent ou de métaux du groupe platine (à l’exclusion des montres et
des boîtes de montres) et articles d’orfèvrerie (y compris les pièces précieuses
serties); et
971 Or à usage non monétaire.
Annexe 13
Page 1 de 1

Bibliographie : Liste des documents utilisés

1. Rapport d’évaluation du PAS II Guinée, juin 1997


2. Cadrage macro-économique, mars, avril, 1999
3. Projet de loi des réglements, 1997
4. Rapport sur l’évolution des procédures budgétaires entre 1996 et 1998
5. Guide de procédure à l’usage des DAAF, août 1998
6. Document cadre de politique économique 1999-2001
7. Calendrier de mise en oeuvre du programme des mesures de la FASR 1999
8. Relevé des conclusions de la mission du FMI, mai 1999
9. Guinée: Joint IMF/WB Mission, mai 1999
10. Mission d’évaluation financière à fin du FMI, mars 1999
11. Comité de suivi du PAAS/CE, février 1999
12. Instructions relatives à l’ouverture et au fonctionnement des comptes en devises
13. OHADA : Actes uniformes, mai 1999
14. Synthèses des dotations budgétaires des dépenses publiques, LFI 1997
15. Tableau de bord des finances publiques, déc 1997, mai 1999
16. Rapport de présentation du projet de loi des finances rectificative 1999
17. TOFE, au 30 juin 1999
18. Comparaison des états des engagements dans le circuit des dépenses publiques
19. Note de briefing des baillleurs de fonds exécution
20. Comparaison des dotations des dépenses publiques, LFI, LFR 1997 et 1998
21. Tableau d’exécution du budget 1999, du ministère de la justice
22. Programme cadre d’appui aux intiatives de base, document principal
23. Suggestion de mise en place d’une structure nationale pour les marchés
24. Schéma des procédures de passation et de contrôle de la passation des marchés
25. TDR pour une mission d’expertise informatique pour l’exécution du budget
26. Statistiques de la dette : encours, décaissements et services de la dette
27. Appui à la gestion budgétaire du PAAS/UE en Guinée, mai 1999
28. Diagnostic et planning d’activités de la mission d’assistance à la chaîne informatisée des
dépenses publiques
29. Avant projet de budget 1998
30. Projet de 1998, présentation dans la nouvelle nomenclature budgétaire
31. Projections de recettes, 1998
32. Programme de renforcement des capacités pour une meilleure prestation de services publics
de base – aide-mémoire de la BIRD
33. CAS IV - Mission de la Banque mondiale, aide-mémoire, 5 au 12 juin 1999
34. CAS IV - PV Vidéo Conférence du 2 juin 1999
35. PADSE – Rapport d’activités juin 1999
36. Situation des documents justificatifs de l’acquisition des biens et services remis par la
Banque centrale de la République de Guinée (BCRG).

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