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Original : Français
SENEGAL
Vice-président Beth DUNFORD – AHVP (4022)
Directeur Général Marie-Laure AKIN-OLUGBADE – RDGW (4018)
Directeur Sectoriel Martin FREGENE – AHAI (5586)
Manager Sectoriel Damian IHEDIOHA – AHAI.1 (2212)
Eklou ATTIOGBEVI SOMADO – AHAI.5 (2401)
Manager Pays Mohamed CHERIF -COSN (6530)
Chargé de Projet Youssouf KABORE, Spécialiste élevage en Chef – AHAI.1 (4939)
Co-Chargé de Hatem FELLAH, Agronome principal – COSN (6578)
Projet
Equipe de Projet* Wissam GALLALA, Spécialiste en développement agricole principal – AHAI.3 (4341)
Albert NYAGA, Spécialiste en développement rural – RDGC.2 (2815)
Yosra HEDLI, Coordinateur de programme – AHSA (3147)
Charleine MBUYI LUSAMBA, Spécialiste en Genre – AHGC.1 (6369)
Ozong AGBORSANGAYA-FITEU - RDTS (3340)
Gracia KAHASHA, Spécialiste en Analyse économique et financière - AHAI.0 (5257)
Samba Cor DIOP, Spécialiste en Gestion financière – SNFI.2 (6570)
Ndiaga SAMB/Chaïbou MAMANE - Spécialiste en Sauvegardes environnementale et sociale –
SNSC (6369)
Rivaldo KPADONOU, Spécialiste en changement climatique et croissance verte – PECG.2
Nancy MUBIMA, Spécialiste juridique – PGCL.1 (5097)
Pairs évaluateurs Olivier BEGUY, Economiste pays, ECCE1
Mahecor NDIAYE, Ingénieur Eau & Assainissement, AHWS3
Cheibany Moustapha Cheikh ABDALLAHI, Agro-économiste, AHAI.5
Joseph YOUMBI, Spécialiste en pêche, AHAI.1
P-SN-AAE-004 Langue : Français
Original : Français
SENEGAL
CONTRE-VALEURS MONÉTAIRES
Taux de change effectif [Octobre 2022]
EXERCICE
01-01-2022 – 31-12-2022
POIDS ET MESURES
1 tonne métrique 2 204,62 livres (lbs)
i
ABRÉVIATION ET ACRONYMES
ii
PIU Unité de Mise en Œuvre du Projet
PNDE Plan National de Développement de L’élevage
Programme National de Développement Intégré de l’Elevage au Sénégal-
PNDIES-P1
Phase 1
PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement
Programme de Renforcement de la résilience pour la sécurité alimentaire et
P2RS
nutritionnelle au Sahel
PRAPS Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel
PROGEBE Projet Régional de Gestion Durable du Bétail Endémique
PROVALE-
Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaines de valeur
CV
PSE Plan Sénégal Emergent
PTF Les Partenaires Techniques et Financiers
PZTA Projets de zones de transformation agroindustrielle
RAP Rapport d’Achèvement du Projet
REP Rapport d’Evaluation de Projet
SNSE Système National de Surveillance Epidémiologique
TAAT Technologies pour la Transformation de l'Agriculture en Afrique
TdC Théorie du Changement
UC Unité de Compte
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
UGP Unité de de Gestion du Projet
USAID Agence des Etats-Unis Pour le Développement International
VAN Valeur Actualisée Nette
iii
FICHE D’INFORMATION SUR LE PROJET
iv
CATÉGORISATION DES PROJETS
Catégorisation des risques Catégorie 2 / [11 juin 2022]
environnementaux et sociaux
Le projet implique-t-il une Non
réinstallation involontaire ?
Catégorisation des mesures de Catégorie 2
protection du climat :
Évaluation du prisme de fragilité Oui
et de résilience:
Catégorisation du système de Catégorie 2
marqueurs de genre :
v
A partir de l’entrée en vigueur du prêt, la commission d’ouverture est dû et
payable même si le prêt est annulé.
Commission 0,25% par an du montant non décaissé. Elle commence à courir 60 jours à
d’engagement partir de la date de signature de l’accord de prêt et est payable aux dates de
paiement convenues (y compris durant le différé d’amortissement et avant
décaissement). La commission cesse de courir après décaissement complet ou
annulation complète du prêt.
Option de conversion du Outre l’option gratuite de fixer le Taux de Base, la possibilité est offerte à
Taux de Base** l’emprunteur de revenir au taux de base flottant ou de refixer sur tout ou partie
du montant décaissé de son prêt (des frais de transaction sont payables).
Option de Plafond (cap) La possibilité est offerte à l’emprunteur de mettre un Plafond ou un Tunnel
ou de Tunnel (collar) sur (combinaison d’un plafond et d’un plancher) sur le Taux de Base pour tout ou
le Taux de Base** partie du montant décaissé de son prêt (des frais de transaction sont payables)
Option de conversion de Les emprunteurs peuvent changer la monnaie de prêt pour la totalité ou une
la monnaie du prêt (Non partie des montants non décaissés et/ou décaissés du prêt pendant la durée du
disponible pour AGTF) prêt. La nouvelle monnaie de prêt s’appliquera pour le reste/l’intégralité de
** l’échéance du prêt ou pour une durée plus courte choisie par l’emprunteur
après approbation d’une telle demande par la Banque (des frais de transaction
sont payables)
Coût de dénouement des Les coûts encourus par la Banque en cas d’ajustement ou de
conversions dénouement/résiliation anticipée des conversions sont supportés par
l’emprunteur.
vi
CALENDRIER DE TRAITEMENT DU PROJET À L’APPROBATION DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION
Approbation NCP : 16 août 2022
Mission d’évaluation : 26 septembre 2022 – 7 octobre 2022
Présentation prévue au conseil 15 décembre 2022
d’administration
Entrée en vigueur Janvier 2023
Période de mise en œuvre du
1er février 2023 - 31 janvier 2028
projet::
Revue à mi-parcours prévue : Octobre 2025
Date de clôture du projet : 31 janvier 2028
vii
TABLE DES MATIERES
1 CONTEXTE STRATÉGIQUE................................................................................................... 1
A. CONTEXTE, STRATEGIE ET OBJECTIFS DU PAYS .................................................................................1
B. CONTEXTE SECTORIEL ET INSTITUTIONNEL ......................................................................................2
C. JUSTIFICATION DE LA PARTICIPATION DE LA BANQUE ......................................................................3
D. COORDINATION DES PARTENAIRES DE DEVELOPPEMENT ..................................................................3
6 RECOMMANDATION ...........................................................................................................23
7 CADRE DE RÉSULTATS.......................................................................................................24
8 NOTE DE CONFORMITÉ ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (ESCON)...................27
8
1 CONTEXTE STRATÉGIQUE
1
Libellé convenu lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement 2022 au Ghana - L'Algérie, la Chine, l'Égypte
et l'Afrique du Sud ont émis une réserve et proposé « Conflit Russie-Ukraine ».
2
L’axe 1 : « Transformation structurelle de l’économie et croissance », qui cadre parfaitement avec 5 ODD (ODD 1 ; ODD 2; ODD 7;
ODD 8; ODD 9), vise la création durable de riches et l’éradication de la pauvreté sous toutes ses formes ; - L’axe 2 : « Capital humain,
Protection sociale et Développement durable », qui regroupe 9 ODD (ODD 3; ODD 4; ODD 5; ODD 6; ODD 11; ODD 12; ODD 13; ODD
14; ODD 15), doit permettre d’améliorer considérablement l’offre et la demande de services sociaux et la couverture sociale ; et - L’Axe
3 : « Gouvernance, Institutions, Paix et Sécurité », qui est régi par 3 ODD (ODD 10; ODD 16; ODD 17), répond aux exigences de bonne
gouvernance, de développement local, de promotion de la paix, de sécurité et d’intégration africaine
3
La phase 1 (2014-2018) a permis d’enregistrer des résultats satisfaisants dans l’ensemble des secteurs et la phase 2 (2019-2023), qui
se plaçait comme une continuité mais avec une implication plus forte du secteur privé, a été revue et adaptée aux nouvelles priorités
nées de la crise sanitaire mondiale.
4
La Phase 1 du PNDIES est appelé projet dans le document
1
de genre couvrant la période 2021-2025 en ses piliers I et II relatifs à l’accès des femmes aux
crédits et aux marchés ainsi qu’à l’amélioration de l’employabilité des femmes et des jeunes. Le
PNDIES-P1 est également en cohérence avec les piliers I et II du nouveau cadre stratégique de
la Banque sur le changement climatique (2021-2030) relatifs à la promotion d’un développement
climato-résilient et bas-carbone. Le PNDIES-P1 est aligné sur la Stratégie du groupe de la
Banque pour remédier à la fragilité et renforcer la résilience en Afrique (2022 – 2026),
notamment les trois priorités de la stratégie, à savoir (i) Renforcer les capacités institutionnelles,
(ii) Construire des sociétés résilientes, et (iii) Catalyser les investissements privés.
5
Lettre de Politique Sectorielle de Développement de l’Elevage, 2022
2
élevage sera retenue comme prioritaire. En effet, les interventions du projet dans la zone
nord/pastorale permettront l’amélioration de la production et de la productivité du cheptel pour
un meilleur approvisionnement en quantité et qualité (viande et lait) des futures unités
industrielles.
9. Plusieurs réformes, en cours ou en perspective, peuvent induire une plus grande efficacité dans
la mise en œuvre du PNDIES-P1. Il s’agit notamment de la Lettre de Politique sectorielle de
Développement de l’Elevage (LPSDEL 2022-2026), du Code pastoral, du Code de la Santé
animale et de la Santé publique vétérinaire, des réformes sur la fiscalité du lait et la structuration
des filières animales.
3
ont été identifiées et discutées. La BID et la BOAD ont montré leur intérêt à financer le PNDIES-
P1 et des contacts sont en cours avec le Gouvernement pour matérialiser cette collaboration.
2 DESCRIPTION DU PROJET
B. Théorie du changement
15. Au Sénégal, les principales contraintes qui limitent la valorisation du potentiel socio-
économique important du secteur de l’élevage incluent: (i) la faible productivité des systèmes
d’élevage, (ii) la persistance des maladies animales, (iii) la faible organisation et la faible capacité
technico-commerciale des acteurs des chaînes de valeur animales (iv) l’insuffisance et la vétusté
des infrastructures de production et de transformation des produits animaux ainsi que le non-
respect de standard de qualité sanitaire, (v) la faible implication des jeunes et des femmes dans
les chaînes de valeur, (vi) un secteur privé dynamique, mais freiné par les difficultés d’accès aux
crédits. Ces contraintes ont pour conséquences une insuffisance de la couverture de la demande
nationale en protéines animales et une faible valorisation des produits animaux. La stratégie
d’intervention du PNDIES-P1 repose sur l’augmentation de la productivité numérique
(quantitative) et pondérale des troupeaux qui va se traduire sur des niveaux de production plus
élevés qui vont renforcer les chaînes de valeur ciblées y compris la transformation et l’accès aux
marchés des produits animaux. Cet objectif sera atteint par la réduction des pertes en productivité
et en compétitivité, par l’amélioration du disponible fourrager dans les zones pastorales et
agropastorales, et la sécurisation du capital animal à travers un programme soutenu de
vaccination contre les maladies prioritaires. Le programme d’intensification des filières animales
envisagé par le PNDIES va aussi reposer sur une meilleure organisation et professionnalisation
des acteurs, la mise en place et l’adoption de nouveaux paquets technologiques (amélioration
génétique, alimentation et santé animale), et la mise en place d’un programme de crédit pour
financer les acteurs notamment les nombreux jeunes et les femmes en quête d’emplois dans leurs
entreprises individuelles performantes et viables. Les innovations technologiques bénéficieront
de l’assistance technique de l’ILRI et de la FAO.
C. Composantes du projet
16. Le PNDIES-P1 est articulé autour des trois composantes suivantes : (i) Productivité et
productions animales ; (ii) Transformation, mise en marché des produits animaux et
professionnalisation des acteurs ; et (iii) Coordination et gestion du projet. Les composantes sont
déclinées en sous composantes et activités dans le tableau suivant :
4
Tableau des composantes, sous-composantes et activités
Composante Description
A1/ santé animale et santé publique vétérinaire: Il s’agira d’activités incluant : (i) appui
à la prophylaxie sanitaire et médicale : conduire 5 campagnes de de vaccination contre
les maladies animales prioritaires, (ii) développement d’un vaccin bivalent contre la
maladie de Newcastle et la Variole aviaire, (iii) renforcement du Système National de
Surveillance Epidémiologique (SNSE) par la réalisation d’enquêtes sérologiques, (iv)
réhabilitation et l’équipement de 6 laboratoires régionaux et la formation de 30 agents
du SNSE et 75 agents sur les contrôles des denrées alimentaires d’origines animales,
(v) l’amélioration du contrôle d’hygiène et de salubrité, (vi) élaboration d’un plan
stratégique des services vétérinaires pour renforcer le cadre législatif et réglementaire
sur la santé animale et la santé publique vétérinaire.
A2/ Sécurité alimentaire du cheptel : Le PNDIES-P1 va accroître la disponibilité de
biomasse végétale de qualité à travers : (i) accompagnement de de 10 producteurs de
semences fourragères certifiées, (ii) mise en place de 100 ha de production de fourrages
(entreprenariat fourrager) et d’une ferme de production fourragère de 50 ha pour
l’incubation des jeunes et des femmes, (iii) formation de 100 producteurs de semence
fourragère, (iv) mise en place d’une organisation des acteurs de la chaine de valeur
fourrage et aliments de bétail et de volaille, (v) mise en place de vingt (20) unités de
densification et de compaction de fourrages opérées par les jeunes et les femmes, (vi)
formation de 200 jeunes agriculteurs et de 200 femmes sur la fabrication de blocs multi-
nutriments, de blocs minéraux à partir des produits locaux, (vii) construction de vingt
(20) unités de fabrique d’aliments de bétail et de volaille et (viii) mise en place d’une
ligne de crédit au profit des entrepreneurs et des distributeurs fourragers.
A3/ Amélioration génétique du cheptel: Les activités seront structurées autour du : (i)
Composante A renforcement du CNAG, (ii) conception et la mise en œuvre d’un programme national
Productivité et de croisement de bovins laitiers ; (iii) acquisition d’un noyau de bovins reproducteurs;
productions (iv) élaboration de lignes directrices pour la production continue de bétail croisés (F1
animales et autres) ainsi que la formation et l’équipement de 100 inséminateurs;(v) organisation,
(48,48 millions formation et renforcement des capacités de 100 producteurs commerciaux de F1s; (vi)
EUR soit 61,74%) importation de 5000 génisses gestantes à haut potentiel laitier ; (vii) acquisition et la
diffusion de 3 000 béliers reproducteurs. (vii) ligne de crédit sera mise à la disposition
des acteurs de cette sous-composante.
A4/ Promotion de modèles novateurs de production: il s’agira principalement de : (i)
promouvoir la mise en place de 30 mini-fermes laitières dotées d’un biodigesteur ainsi
que de 12 plateformes modernes d’embouche bovine ; (ii) mettre en place une ligne de
crédit pour appuyer l’embouche ovine, l’ élevage ovin naisseur, l’élevage laitier et
porcin ; (iii) développer l’aviculture familiale améliorée via notamment la vaccination
et la promotion de systèmes de production semi-intensifs ; (iv) promouvoir
l’intensification de l’élevage bovin et des petits ruminants dans les systèmes agro-
pastoraux ; (v) mettre en place les ateliers d’embouche des bovins dans les systèmes
agro-pastoraux et dans les zones péri-urbaines ; (vi) redynamiser le Ranch de Dolly par
la mise en place d’ateliers d’engraissement de bovins, de noyaux de reproduction et
d’embouche ovine ; et (vii) mettre en place des infrastructures et (viii) faciliter l'accès
aux intrants et aux services vétérinaires et d'amélioration génétique au profit de 500
producteurs.
A5. A5/ Renforcement des capacités du MEPA : le projet appuiera : (i) la
redynamisation du Ranch Dolly, (ii) le renforcement des CIMEL de Makhana, Mbao
et Niakhar ainsi que le Centre de formation des Techniciens de l'Elevage et des
Industries animales, (iii)la construction de 25 postes vétérinaires, la réhabilitation de 5
postes vétérinaires et 4 services départementaux de l’élevage. En outre, le projet
appuiera l’élaboration d’une stratégie d’identification du cheptel et son expérimentation
dans le cadre d’une phase pilote. Par ailleurs, les besoins de renforcement des capacités
d’intervention des services techniques du MEPA et la production d’une information
5
statistique fiable et le renforcement de la réglementation liée aux produits animaux
seront appuyés.
6
Tableau 1: Coût estimatif du projet par composantes
(En milliers de FCFA) (En milliers de EURO) % %
Dev CB
Local Foreign Total Local Foreign Total
A. PRODUCTIVITE ET
PRODUCTION ANIMALES
A1: Santé Animale et Santé 1,971,622.80 8,916,529.20 10,888,152.00 3,005.71 13,593.10 16,598.80 82 22
Publique Vétérinaire
A2: Sécurité Alimentaire du 184,941.00 747,999.00 932,940.00 281.94 1,140.31 1,422.25 80 2
Cheptel
A3: Amélioration Génétique 2,410,428.04 7,843,092.24 10,253,520.29 3,674.66 11,958.66 15,631.32 76 21
du Cheptel
A4: Promotion de Modèles de 916,522.50 3,261,227.50 4,177,750.00 1,397.22 4,971.69 6,368.91 78 8
Production Animale
A5: Renforcement de 915,450.00 3,442,550.00 4,358,000.00 1,395.59 5,248.11 6,643.70 79 9
Capacités du MEPA
Sous total 6,398,964.34 23,990,197.94 30,610,362.29 9,755.11 36,909.87 46,664.98 79 62
B. TRANSFORMATION ET MISE EN
MARCHE DES PRODUITS ANIMAUX
7
I. Investment Costs
A. TRAVAUX 3,879,120.00 9,051,280.00 12,930,400.00 5,913.52 13,798.52 19,712.18 70 26
B. BIENS 1,930,391.70 10,938,886.30 12,869,278.00 2,942.85 16,676.15 19,619.00 85 26
C. SERVICES
1. Formation 729,451.38 4,133,557.81 4,863,009.19 1,112.04 6,301.54 7,413.58 85 10
2. Assistance Technique 30,000.00 170,000.00 200,000.00 45.73 259.16 304.90 85 -
3. Etudes 291,611.27 1,652,463.84 1,944,075.10 444.56 2,519.15 2,963.71 85 4
4. Services Contractuels 923,943.00 5,235,677.00 6,159,620.00 1,408.54 7,981.70 9,390.24 85 12
5. Audit 21,000.00 119,000.00 140,000.00 32.01 181.41 213.43 85 -
Sous total 1,996,005.64 11,310,698.64 13,306,704.29 3,042.88 17,242.97 20,285.85 85 27
D. DIVERS - 7,063,911.00 7,063,911.00 - 10,768.81 10,768.81 100 14
Total Investment Costs 7,710,717.34 38,479,664.94 46,190,382.29 11,754.86 58,661.60 70,416.46 83 93
II. Coûts Recurrent
A. PERSONNEL 2,254,500.00 - 2,254,500.00 3,436.95 - 3,436.95 - 5
B. INDEMNITE DE 39,000.00 - 39,000.00 59.45 - 59.45 - -
DEPLACEMENT
C.
FONCTIONNEMENT,
MAINTENANCE &
REPARATION
1. Véhicule, Equip & 919,000.00 - 919,000.00 1,401.00 - 1,401.00 - 2
Bâtiments
Sous total 919,000.00 - 919,000.00 1,401.00 - 1,401.00 - 2
D. FRAIS GENERAUX 160,000.00 - 160,000.00 243.92 - 243.92 - -
Total Coûts Recurrents 3,372,500.00 - 3,372,500.00 5,141.32 - 5,141.32 - 7
Total COUT DE BASE 11,178,017.34 38,364,775.94 49,542,793.29 17,040.70 58,486.46 75,527.16 77 100
Physical Contingencies 116,190.23 399,803.33 509,673.56 177.13 609.49 786.62 77 1
Price Contingencies 350,559.91 1,149,118.31 1,499,678.23 534.42 1,751.81 2,286.22 77 3
Total PROJECT 11,644,767.49 39,913,697.58 51,558,465.07 17,752.25 60,847.76 78,600.00 78 104
COSTS
Tableau 5: Coûts du projet par composante et par co-financier incluant les imprévus
GVT BAD GCA Total GVT BAD GCA Total
en en
FCFA Euro
8
A. PRODUCTIVITE ET PRODUCTION
ANIMALES
A1: Santé Animale et Santé Publique 1,063.36 10,339.00 - 11,402.36 1.62 15.76 - 17.38
Vétérinaire
A2: Securité Alimentaire du Cheptel 349.99 618.11 - 968.10 0.53 0.94 - 1.48
A3: Amélioration Génétique du Cheptel 3,406.13 7,487.93 - 10,894.06 5.19 11.42 - 16.61
A4: Promotion de Modèles de Production 1,527.49 2,664.38 196.89 4,388.76 2.33 4.06 0.30 6.69
Animale
A5: Renforcement de Capacités du MEPA 3,256.29 1,259.26 - 4,515.55 4.96 1.92 - 6.88
Sous total 9,603.25 22,638.68 196.89 32,168.82 14.47 34.10 0.30 49.04
B. TRANSFORMATION ET MISE EN
MARCHE DES PRODUITS ANIMAUX
B1: Infrastructures et équipements d’appui à 587.18 1,027.05 - 1,614.24 0.90 1.57 - 2.46
la conservation, à la transformation et à la
commercialisation
B2: Promotion de la Valorisation des Produits 1,988.46 157.87 - 2,146.32 3.03 0.24 - 3.27
d'Origine Animale
B3: Professionnalisation des Acteurs des 9,933.58 - - 9,933.58 15.66 - - 15.14
Chaines de Valeur Animales
Sous total 12,509.22 1,184.92 - 13,694.14 19.59 1.81 - 20.88
C. COORDINATION ET GESTION DU
PROJET
C1: Véhicule, Equipements et matériels divers 94.63 123.36 - 217.99 0.14 0.19 - 0.33
C2: Personnel 1061.91 1,192.59 - 2,254.50 1.27 1.82 - 3.44
C3: Services 630.50 - - 633.00 0.96 - - 0.96
C4: Gestion du Projet 743.34 251.30 - 1000.64 1.14 0.38 - 1.53
C5: Plan de Gestion Environnemental et 938.58 653.29 - 1,591.87 1.43 1.00 - 2.43
Social
Sous total 3,474.96 2,220.55 - 5,695.50 4.94 3.39 - 8.68
Total PROJECT COSTS 25,587.43 25,774.94 196.89 51,558.46 39.00 39.30 0.30 78.60
9
F. Expérience du Groupe de la Banque et leçons reflétées dans la
conception
21. Les rapports d’achèvement et de supervision des projets agricoles au Sénégal sont
régulièrement établis et les principaux enseignements tirés. Il s’agit de la nécessité : (i)
d’améliorer la qualité à l’entrée des projets ; (ii) de respecter les délais de passation des marchés,
d’exécution des projets et de réalisation des audits ; et (iii) d’améliorer le suivi-évaluation des
impacts en général, mais surtout après l’achèvement des projets. En outre, dans le rapport portant
sur l’évaluation des stratégies et programmes du Groupe de la Banque 2004-2013 au Sénégal, il
est recommandé de veiller à la durabilité des infrastructures rurales par une implication accrue
des organisations communautaires dans la gestion et l’entretien. Ces leçons ont été considérées
dans le cadre du présent projet à travers les mesures suivantes: (i) l’amélioration de la qualité de
la conception du projet par l’implication des équipes du P2RS et du PASA LMK, dans la
formulation du PNDIES-P1 et l’analyse de la pertinence des études techniques d’aménagements
de certains sites dans le cadre de projets similaires en cours; (ii) le renforcement des capacités
techniques des comités de gestion des infrastructures et la promotion de PME pour l’entretien;
(iii) la mise en place d’un dispositif efficace de suivi-évaluation du projet axé sur les résultats.
L’exécution des projets antérieures et en cours dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage
tels que le Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale (PAPIL), le Projet d’appui à la Sécurité
alimentaire dans les régions du Louga Matam Kaffrine (PASA LMK) ou le Projet de valorisation
des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVALE-cv) a également permis de
tirer des enseignements qui font ressortir que la mise en œuvre d’une démarche participative
inclusive de réalisation d’infrastructures de mobilisation des eaux, combinée à un mécanisme
d’accompagnement des acteurs à la base, offrent des opportunités réelles d’amélioration de la
sécurité alimentaire et des revenus des producteurs. Au vu de ces résultats, les futures
interventions devraient prendre en compte des axes innovants tels que le développement des
chaînes de valeur agricoles intelligentes face au climat, la promotion de l’entrepreneuriat rural et
la génération des connaissances par la diffusion des nouvelles technologies (TAAT). La
formulation du PNDIES-P1 prend en considération les leçons issues de la mise en œuvre de ces
projets. Enfin, le projet intègre les leçons tirées de la mise en œuvre du Projet régional de gestion
durable du bétail ruminant endémique (PROGEBE) dont l’objectif visé est la conservation in situ
du bétail ruminant endémique. Le PNDIES-P1 contribuera à la mise en place des plateformes
pour la promotion des races locales et valorisation des produits animaux locaux.
3 FAISABILITÉ DU PROJET
25. Analyse de sensibilité : Pour cette étude, les variables d’intérêt sont les VAN financière et économique.
Les variables incertaines sont (1) l’efficacité de la vaccination qui de façon aléatoire peut induire
des mortalités additionnelles supposées pouvant atteindre jusqu’à 5% du cheptel bovin, ovin, et
caprin et (2) la participation des bénéficiaires qui aussi de façon aléatoire et pour des raisons
diverses peut tomber jusqu’à 75% du niveau attendu pour chaque année. Ainsi la viabilité
économique et financière de ces investissements reste contingente aux chocs climatiques et/ou
sanitaires qui souvent ont des conséquences dramatiques à travers les mortalités importantes
qu’ils causent. Ainsi 4 scenarios sont analysés : (1) deux événements dans les 10 ans avec chacun
2,5% de mortalités supplémentaires, (2) deux événements durant le même intervalle entrainant
5% de mortalités supplémentaires, (3) un événement avec 5% de mortalités et (4) deux
événements avec 5% et 2,5% de mortalités. Les résultats sont présentés dans le tableau 6 et
montrent une baisse significative de la viabilité du programme avec la VAN et le TRI qui baissent
au fur et à mesure que les mortalités augmentent. Cette viabilité devient négative avec deux
événements occasionnant chacun 5% de mortalité.
13
34. Les mesures d’atténuation ont été proposées pour parer aux risques et impacts
environnementaux et sociaux négatifs modérés, dont les principales sont (i) Intégrer des clauses
environnementales et sociales, Hygiène, Santé et Sécurité (EHSS) dans les dossiers d’appel
d’offre (DAO) et les contrats des entreprises des travaux pour la gestion des risques et impacts
liés directement aux travaux à travers les PGES de Chantier (PGES-C) ; (ii) intégrer dans le
manuel de procédures du projet des dispositions permettant d’assurer l’effectivité de la prise en
compte des questions environnementales et sociales, et du suivi environnemental et social (y
compris le reportage) ; (iii) conduire des campagnes d’information et de sensibilisation à
l’intention des populations locales en vue d’améliorer l’acceptabilité environnementale et sociale
du projet et d’améliorer la gestion des conflits et les IST et VIH-SIDA, de la COVID-19 et des
violences basées sur le genre (VBG) liés aux travaux divers et au fonctionnement des ouvrages ;
(iv) trier les déchets et les stocker dans des contenants dédiés à cet effet, les recycler dans des
filières de valorisation et évacuer les déchets inaptes au recyclage vers des sites de traitement
appropriés et prendre en compte les infections induites par la manipulation des déchets
biomédicaux; (v) signer une convention avec des structures dédiées pour l’élimination des
déchets médicaux issus des campagnes de vaccination ; (vi) assurer le renforcement des capacités
des cadres des structures composant le comité régional de suivi environnemental, notamment
dans le domaine de la planification, de la gestion et du suivi/évaluation des volets
environnementaux et sociaux ; (vii) veiller à la mise en œuvre des programmes de suivi et
surveillance environnementale et sociale et la mise en œuvre du mécanisme de gestion des
plaintes, (viii) mettre des Isolation des sources d’ignition au niveau des infrastructures
pastorales ; prévoir, si possible, des bouches d’incendie au niveau des infrastructures pastorales
et un local déchet dans les aires d’abattage ; (ix) mettre en place (a) un système d’étiquetage avec
des pictogrammes de sécurité visibles dans le magasin de stockage pour les produits chimiques,
(b) un classement rigoureux et connu (affichage d’un plan, interdiction d’entreposer des
emballages volumineux ou lourds en hauteur, pas d’entreposage d’outillage et de matériel dans
le local de stockage de produits chimiques…). Aussi, comme mesure de bonification, il est prévu
de promouvoir le recrutement de la main d’œuvre non qualifiée parmi les populations locales
afin d’éviter des conditions de frustration et de conflits avec ces dernières. De même, les achats
de matériels doivent privilégier les opérateurs économiques de la zone du projet pour contribuer
à la relance de l’économie dans la zone ;
35. Le budget global pour la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales est de 1
531 220 000 F CFA. Incluant la mise en œuvre des mesures de sauvegardes environnementales
et sociale, l’audit annuel E&S, le suivi et la surveillance E&S, le MGP et l’élaboration des
instruments spécifiques. Les couts sont répartis entre la BAD et les fonds du Gouvernement à
hauteur de 50% environ pour chaque partie. Le détail des coûts est donné dans la table des coûts
détaillés des Annexes techniques.
36. Les arrangements institutionnels en matière de sauvegardes environnementales et
sociales : les aspects liés à la capacité et les mesures de renforcement de l'entité chargée de la
mise en œuvre sont appropriés. L’UCP sera chargé du suivi de la mise en œuvre des mesures
E&S et de l’accompagnement des efforts de gestion des ressources pastorales, de
conservation/protection et de régénération des ressources. D’autres structures seront impliquées
dans le suivi et la surveillance environnementale et sociale à savoir (a) la Direction de
l’Environnement et des Etablissements Classés (DEEC) & Divisions Régionales de
l’Environnement et des Etablissements Classés (DREEC), (b) les Comités Régionaux de Suivi
Environnemental (CRSE),
37. Conformité E&S : L’emprunteur (République du Sénégal) assurera que le personnel de
l’UGP du PNDIES comprenne un spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale qui sera
mobilisé en plein temps avant le lancement du projet. Dès la mise en vigueur du prêt,
l’emprunteur aura l’obligation de préparer et soumettre à la Banque un rapport trimestriel de
14
mise en œuvre des mesures E&S, ainsi que des rapports annuels d'audit de performance E&S.
La NOCES confirme la conformité du projet aux exigences environnementales et sociales de la
Banque avant approbation ; lesdites exigences seront reflétées dans l'accord de financement.
Changement climatique et croissance verte
38. Au Sénégal, l’élevage est un secteur très vulnérable au changement climatique, car il dépend
essentiellement des ressources très sensibles aux variabilités climatiques telles que l’eau et f
pâturages. L’élevage est aussi par ailleurs une source importante d’émissions des gaz à effet de
de serre. Le projet prévoit dans sa phase d’évaluation d’assurer une prise en compte adéquate des
conditions de vulnérabilité climatique et de mettre en place des mesures en vue de renforcer la
résilience climatique des interventions, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de
contribuer à la mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national du Sénégal à
l’Accord de Paris sur le Climat. Des actions pertinentes en matière de (i) gestion durable des
ressources en eau et des pâturages, (ii) systèmes de production durables de fourrage et d’aliment
pour bétail, (iii) développement des infrastructure hydro-pastorales, (iv) renforcement des
capacités des agro-pasteurs sur l’adaptation au changement climatique, (v) techniques de
production et de stockage/conservation des fourrages, (vi) promotion de système d’information
climatique spécifique à l’élevage, (vii) des énergies renouvelables (biogaz, solaires, etc.) non
seulement pour la production agropastorale mais aussi pour faciliter l’accès des communautés
pastorales à l’énergie.
39. En outre, la prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans l'évaluation du projet
est conforme à l'engagement du Sénégal de réduire l'effet de serre. L’analyse a permis de
quantifier le bilan des émissions dû à l’augmentation de la production et de la productivité des
filières animales et de le prendre en compte dans l'analyse économique du projet ((voir section
3.A.27).
40. Par ailleurs, le projet bénéficie du financement du Centre Mondial pour l’Adaptation
Climatique (GCA). Dans le cadre du PNDIES-P1, la contribution du GCA se fera à travers deux
de ses piliers que sont : les technologies numériques intelligentes face au climat pour l'agriculture
et la sécurité alimentaire (CSDAT) et l'autonomisation des jeunes pour l'entrepreneuriat et la
création d'emplois dans l'adaptation et la résilience au climat. Plus précisément, le GCA apporte
son expertise et assistance technique pour la conduite d’études spécifiques en lien avec le
CSDAT, la formation et le renforcement de capacités ainsi que le dialogue politique et multi-
acteurs sur le CSDAT.
15
prise en compte efficace des femmes et des jeunes dans la mise en œuvre des composantes et
activités qui concourent à la promotion de l’emploi. Cette stratégie sera ouverte et flexible au
regard des réalités sociales et culturelles des zones ciblées. Elle sera mise en œuvre à travers: (i)
le renforcement des actions d’information et de communication sur les enjeux, défis et
opportunités du Projet à l’endroit des femmes et surtout des jeunes ; (ii) la mise en place d’un
système de quota pour les jeunes et les femmes lors de l’identification des bénéficiaires du
projet ; (iii) le renforcement de l’esprit d’entreprise des jeunes et des femmes par des actions
spécifiques, notamment par le renforcement capacités techniques et managériales ainsi que la
promotion du leadership; (iv) des mesures spécifiques pour assurer une bonne participation des
femmes et des jeunes dans les différentes activités du projet (formation technique et appui
financier); (v) la désagrégation par sexe et par âge de tous les indicateurs de suivi-évaluation, à
chaque fois que cela s’avère pertinent.
43. Enfin, en favorisant la création d’emploi pour les jeunes et les femmes par la promotion de
l’entreprenariat agricole le long des chaînes de valeur et l’accès au financement, le projet
contribue à réduire le chômage, à lutter contre l’émigration et l’exode rurale dans cette frange de
la population, et à réduire les inégalités sociales dont elle est victime.
Opportunités pour renforcer la résilience
44. Le Sénégal est réputé pour la stabilité de ses institutions, un facteur qui a aidé le pays à
surmonter l'un des éléments de fragilité le plus courant du continent (l’instabilité institutionnelle)
et à éviter plusieurs conflits. Cependant, le pays est confronté à certaines menaces sur sa stabilité
et sa cohésion sociale, principalement en raison de l'exclusion économique et sociale de certains
groupes démographiques, notamment les jeunes. En outre, le Sénégal est confronté à de fortes
pressions en matière d'externalités en raison des crises mondiales (COVID, flambées des prix et
fluctuation des circuits d’approvisionnement), des conflits et d’instabilité socio-politique en
cours dans certains pays voisins. Dans l'ensemble, le projet est conforme à la nouvelle stratégie
de la Banque visant à renforcer la résilience en renforçant les institutions pertinentes et en
développant les capacités institutionnelles liées à l’élevage, en contribuant à renforcer la
résilience des communautés en renforçant les infrastructures communautaires, et en catalysant
l'investissement privé en améliorant l'environnement des affaires et en créant des moyens de
subsistance et des emplois, en ciblant particulièrement les femmes et les jeunes.
45. Le projet donnera la priorité à la création de chaînes de valeur animale compétitives et
durables qui créeront davantage d'emplois dans le pays, en particulier pour les femmes et les
jeunes. Cela jouera un rôle crucial dans la réduction de l'insécurité de l'emploi et de la pauvreté
dans le pays. Le PNDIES-P1 créera plus d'opportunités d'emploi de qualité pour les groupes
vulnérables ainsi que des activités à valeur ajoutée qui augmenteront les revenus que les parties
prenantes tirent de l'élevage. La création d'emplois grâce à ce projet contribuera également à
réduire les inégalités économiques et la marginalisation des jeunes et des femmes.
Appui à la nutrition
46. Sur le plan nutritionnel, le projet vise à promouvoir les bonnes pratiques alimentaire,
nutritionnelle et d’hygiène aux membres des groupements et aux communautés rurales. En ce
qui concerne les filières lait et viande, le projet appuiera les meilleures pratiques d’hygiène et les
techniques de collecte, de conservation et de commercialisation à travers le renforcement de
capacité des acteurs des chaînes de valeur. Les interventions du projet vont contribuer à renforcer
la sécurité nutritionnelle avec la promotion et la disponibilité d’aliments de haute valeur nutritive
(protéines animales). En outre, le projet veillera à ce que les normes d’hygiène et de qualité soient
respectées lors de la collecte, de l’abattage, de la transformation et du transport des produits
ciblés, de la ferme jusqu’aux consommateurs.
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Promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes
47. Le projet est catégorisé GEN II selon le Système de Marqueur Genre (GMS) de la Banque
africaine de développement, avec des effets et résultats principaux contribuant directement à
l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes. Le projet est aligné au pilier I de la stratégie
genre 2021-2025, concernant l’accès des femmes aux finances et aux marchés. Selon le profil
genre du Sénégal produit par la délégation de l’Union Européenne en 2021, les 34,5% de la force
de travail occupée par les femmes sont principalement engagées dans l’agriculture et l’élevage.
Cependant, elles y exercent dans des conditions plus précaires que leurs homologues hommes,
bien que contribuant à peu près à parts égales à l’économie sénégalaise. 83% des femmes
travaillent dans l’économie informelle avec tous les freins que cela entraine pour leur accès aux
services d’appui au développement des entreprises, aux finances et à la protection sociale. Selon
le ministère de l’Élevage et des Productions du Sénégal, 83% des demandes de financement des
femmes ne sont pas satisfaites dans le Bureau de la formation professionnelle en élevage du
MEPA en 2015. Par ailleurs, les hommes sont plus fortement engagés dans l’élevage de gros
bétail contrôlant souvent le maillon « production » et détenant la plus grande part du pouvoir
décisionnelle dans la gouvernance des chaines de valeur, alors que les femmes sont davantage
impliquées dans la transformation et la commercialisation à petite échelle des produits d’élevage.
48. Le PNDIES comptera au moins 60% des femmes bénéficiaires dans toutes ses activités et
interventions. Ainsi, c’est plus de 2100 femmes entrepreneures sur un effectif de 3500
entrepreneurs qui seront appuyées pour développer leurs entreprises ; par ailleurs, 10 800 des 18
000 emplois décents créées par le projet bénéficieront directement aux femmes. La ligne de crédit
à mettre en place veillera aussi à intégrer des actions spécifiques pour faciliter l’accès des femmes
aux finances. En outre, des synergies seront recherchées avec l’initiative phare de la banque pour
favoriser l’accès des femmes aux finances en Afrique (AFAWA) : le projet formera 300
productrices sur un total de 500 producteurs du Ranch de Dolly qui sera réhabilité.
4 MISE EN OEUVRE
A. Arrangements institutionnels et de mise en œuvre
49. Le PNDIES-P1 est placé sous la tutelle du Ministère de l’Elevage et des Productions
Animales (MEPA) qui assure la maitrise d’ouvrage. Dans ce cadre, le MEPA interagit avec les
autres Ministères sectoriels concernés, la Banque, et coordonne les missions de suivi-évaluation
et de supervision conjointe avec la Banque. Le Comité de Pilotage (COPIL), à créer, est l’organe
de décision et d’orientation stratégique du Projet. Le COPIL se réunit en séance ordinaire deux
fois par an, sous la présidence du MEPA ou de son représentant. Son secrétariat est assuré par le
Coordonnateur du projet. Il regroupe les représentants des différentes parties prenantes clés du
secteur et des acteurs des chaines de valeur ciblées dont les représentants de la société civile et
du secteur privé incluant : des représentants du Ministère des Finances et du Budget (MFB), du
MEPC, du Ministère des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, du
Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, du Ministère
de l’Eau et de l’Assainissement, du Ministère de l’Environnement et du Développement durable,
du Conseil national de la Maison des éleveurs, du Directoire national des femmes en élevage, de
l’association des élus locaux, de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles, de l’Agence
Nationale de Conseil Agricole et Rural, de l’Ecole Inter états de Sciences et Médecine
Vétérinaires (EISMV), de l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA), et du Centre de Suivi
Ecologique (CSE). Ses attributions et sa composition exhaustive sont à préciser par un arrêté
ministériel du MEPA.
50. La gestion opérationnelle du Projet est assurée par une Unité de Gestion du projet (UGP),
logée au MEPA. Quatre antennes régionales seront créées à Linguère (pour les régions de Louga,
St Louis et Matam), à Thiès (pour les régions de Dakar, Thiès, Diourbel et Fatick), à Kaffrine
(pour les régions de Kaolack, Kaffrine et Tambacounda) et à Kolda (pour les régions de Kolda,
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Sedhiou et Ziguinchor). L’UGP et les antennes travaillent en étroite collaboration avec les
services techniques du MEPA. Au niveau déconcentré, les Délégations régionales de l’élevage
assureront la supervision des activités.
51. L’UGP comprend un/une Coordonnateur/Coordonnatrice de projet ; un/une Responsable de
la composante A ; un/une Responsable de la composante B ; un/une Responsable de la gestion
administrative et financière ; un/une Chargé de S&E et gestion des savoirs ; un/une Chargé de la
passation des marchés ; un/une spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale, un/une
spécialiste de la en promotion de l’égalité de genre ; et un/une Comptable. Le(la)
coordonnateur(trice) du projet est à recruter avant son démarrage par appel restreint de
candidatures au sein du personnel du MEPA. Le reste du personnel clé du projet sera recruté par
appel à candidature ouverte. Chaque antenne sera dirigée par un/une Chef d'antenne nommé par
le MEPA et qui sera assisté par un/une Assistant(e) Comptable.
52. La stratégie d’intervention du projet sera pour l’essentiel basée sur le « faire faire ». Les
services techniques nationaux (et leurs entités déconcentrées), dans le cadre des conventions avec
le projet, seront fortement impliqués pour assurer le rôle de maîtrise d’ouvrage, de contrôle et de
supervision des réalisations, ainsi que d’agences d’exécution, prestataire ou de maîtrise d’œuvre.
Les prestataires privés et de la société civile (entreprises, fournisseurs, bureaux d’études,
consultants individuels, ONG, etc.) seront chargés de la fourniture de tous les travaux, biens et
services du projet. Ils seront recrutés sur une base compétitive, et liés au projet par des contrats.
B. Acquisitions
53. Le Projet fait l’objet d’un financement parallèle entre la Banque (la BAD) et l’Etat
du Sénégal. Conformément aux dispositions du paragraphe 10.2 de la Politique de la Politique
de passation des marchés pour les opérations financées par le Groupe de la Banque. Toutes les
acquisitions de biens, travaux et services de consultants financés par les ressources de la Banque,
se feront conformément à la Politique de passation des marchés pour les opérations financées par
le Groupe de la Banque (« Politique d’acquisition de la BAD »), édition octobre 2015 et selon
les dispositions mentionnées dans l’Accord de financement. En application de cette politique une
évaluation du système pays a été faite et le risque quant à son utilisation a été jugé « modéré ».
(a) Les acquisitions de travaux, de biens et de services non-intellectuels listés au paragraphe
4.5.2.1(a) de l’Annexe technique 4.5 se feront conformément au Système de passation des
marchés du pays (« Système National ») incarné par décret n° 2014-1212 du 22 septembre
2014 portant Code des Marchés Publics (CMP) et textes associés en utilisant les dossiers
nationaux standards d’appel d’offres (DNSAO).
(b) Toutes les autres acquisitions de biens et de services de consultants se feront conformément
aux méthodes et procédures d’acquisitions du Cadre de passation des marchés de la Banque
(« Système de la Banque »). Ces acquisitions financées partiellement ou entièrement sur les
ressources de la Banque seront mises en œuvre au moyen des Dossiers Standards de
Sollicitation (DSS) les plus appropriés de la Banque.
54. Evaluation des risques et des capacités en matière d’acquisitions (ERCA) : Afin de tenir
compte des spécificités du projet, la Banque a évalué : (i) les risques aux niveaux national,
sectoriel et du projet ; et (ii) les capacités de l’agences d'exécution. Les résultats de ces
évaluations ont conclu à un niveau de risque « substantiel » pour la passation des marchés et ont
permis de déterminer sous réserve de l’application de mesures d’atténuation proposées au
paragraphe 4.5.9 de l’Annexe technique 4.5 le groupe d’acquisitions à conclure selon le Système
de la Banque et celui susceptible d’être mise en œuvre, sans risque majeur, selon le Système
National.
55. Droit de Réserve de la Banque : L’utilisation du Système National pour une partie du projet
permettra d’améliorer l’efficience grâce, entre autres, aux actions suivantes : (i) une meilleure
appropriation du système de passation des marchés à utiliser par l’agence d’exécution ; (ii) un
18
gain de temps avec l’absence d’un deuxième contrôle (après celui des entités nationales) que
représente, la revue a priori de la Banque. Toutefois, la Banque se réserve la possibilité de
demander à l’Emprunteur de revenir à l’utilisation du Système de la Banque si : (a) le cadre légal
des marchés publics du Sénégal venait à changer pour évoluer vers un système non satisfaisant
pour la Banque ; (b) les dispositions en vigueur n’étaient pas respectées par l’Organe d’Exécution
ou (c) les mesures appropriées d’atténuation des risques incluses dans le plan d'actions relatif à
l’évaluation des risques n’étaient pas respectées.
56. Modalités de passation des marchés : Les modalités de passation des marchés ont été
étudiés en tenant compte de la situation du marché, du montant des besoins, des capacités des
acteurs, des risques en jeux et des contraintes des textes applicables en la matière. Le détail
desdites modalités notamment le système de passation des marchés applicables, les estimations
de coût, le mode d’acquisition, le type de contrôle, et le calendrier convenu entre l’Emprunteur
et la Banque, est décrit au niveau de l’Annexe 4.5 des Annexes Techniques au présent rapport
d’évaluation du projet.
Dispositions Particulières
57. Audit des Marchés : Dans le cadre de l’utilisation du Système national de passation des
marchés, il est exigé de conduire un audit annuel des acquisitions, à financer sur les ressources
du projet et qui doit être exécuté par un cabinet spécialisé privé. Cet audit permettra à la Banque
d’une part, de continuer d’exercer ses responsabilités fiduciaires en dépit de l’utilisation du
Système National et d’autre part, de se faire une opinion sur la qualité du fonctionnement du
Système National dans le cadre de la mise en œuvre du projet. Les termes de référence types de
la Banque pour ce genre d’audit doivent être utilisés pour ce projet et adaptés pour les besoins
de sa réalisation. La sélection du consultant se fera conformément au Système de la Banque.
D. Suivi et évaluation
62. Un système de suivi et évaluation sera mis en place par l’unité de gestion du projet (UGP) et
un expert sera recruté pour veiller à l’implication de toutes les parties prenantes tout au long de
la mise en œuvre des activités. Les activités de suivi-évaluation seront mises en œuvre à travers
un manuel de suivi-évaluation, qui déclinera entre autres le cadre de résultats, la méthodologie
et les outils pour la collecte de données, les arrangements institutionnels, les produits et
mécanismes de diffusion de l’information. Pour un suivi-évaluation efficace du projet, il sera
développé, sous la responsabilité de l’UGP (i) un cadre de mesure des performances, (ii) des
plans de travail annuels budgétés, (iii) et un référentiel de pondération des activités et des tâches.
E. Gouvernance
63. Le Sénégal fait partie des pays africains ayant les meilleures performances en matière de
gouvernance. D’après la dernière Evaluation des Politiques et des Institutions Pays (EPIP, 2020),
le Sénégal est classé 2ème (avec un score de 4,5) sur 37 pays africains évalués.
64. Les défis actuels auxquels fait face le secteur de l’élevage demandent des services efficaces
et adaptés au contexte et pouvant être mobiles, informés, positionnés en fonction des risques. Il
s’agit donc de formuler, discuter, négocier et adopter des réformes et procéder aux mises en
cohérence institutionnelle et intersectorielle pour améliorer l’environnement institutionnel et le
climat des affaires qui touche directement l’élevage et ses filières. Le PNDIES-P1 contribuera à
améliorer le pilotage sectoriel et à renforcer les capacités d’intervention des services d’élevage,
des acteurs des filières et de leurs organisations professionnelles et interprofessionnelles. Le
PNDIES-P1 permettra également d’instaurer un environnement des affaires et de l’entreprenariat
propice au développement de l’élevage et motivant pour les acteurs des chaines de valeur à
travers la création de plateforme de concertation des acteurs, l’élaboration de document cadre du
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secteur définissant la vision et les approches techniques, les mises en cohérence et à niveau des
règlementations qui déterminent l’environnement des affaires qui concerne l’élevage. En outre,
le Comité de Pilotage du PNDIES intégrera les représentants du secteur privé, des organisations
professionnelles d’élevage, et de la société civile afin qu'ils puissent contribuer à la bonne
gouvernance et exprimer leurs préoccupations.
F. Durabilité
65. Le Projet vise à amorcer un véritable développement durable, en plaçant les acteurs des
chaines de valeurs ciblées au centre de la prise des décisions tout en renforçant leurs capacités à
assumer de nouvelles responsabilités. La conception du projet a posé les bases de la durabilité
de l’intervention en s’inscrivant sur les principes (i) de la valorisation de l’existant, de la
structuration et la professionnalisation des coopératives de producteurs et des autres acteurs des
chaines de valeurs sur la base d’une demande exprimée, (ii) de la responsabilisation des services
techniques régionaux dans la mise en œuvre et l’exécution des activités du projet ; (iii) de
l’inclusion et de l’autonomisation des femmes et des jeunes à travers la formation et les
mécanismes d’accès au financement ; (iii) du choix des techniques et des technologies éprouvées
et localement maîtrisables; (iv) de l’accompagnement du secteur privé ; (v) durabilité des
infrastructures rurales par une implication accrue des organisations communautaires dans la
gestion et l’entretien ; (vi) de la structuration et de la professionnalisation des coopératives de
producteurs et des autres acteurs des chaines de valeurs sur la base d’une demande exprimée, et
surtout (vii) de la mobilisation des partenaires clé et habituels des différentes chaines de valeur
ciblées. En effet, l’analyse des différentes chaîne de valeur a permis de mettre en exergue
l’existence des dynamiques en cours porté par une demande croissante et solvable dans le marché
domestique. Le rôle du projet est de donner une impulsion à ces tendances tout en engageant le
Gouvernement à apporter en temps opportun des solutions aux obstacles actuels et futurs. Les
banques ont également été ciblées en raison de leur place dans le développement des produits
financiers susceptibles de soutenir le développement des entreprises privées.
21
races locales ; (c) embouche et production de fourrage, (d) promotion des chaines de valeur. Ces
innovations sont, d’une part, nécessaires pour structurer le développement des chaines de valeur
viande et lait et d’autre part, elles permettront de proposer des dialogues entre acteurs, en vue
d’améliorer le climat des affaires basé sur des expériences pratiques. Elles permettront également
d’intégrer à une large échelle, dans des opérations futures, la promotion des investissements
privés structurant pour le secteur de l’élevage. Le plan d’action de gestion des savoirs du projet,
soutenu par l’analyse des données de suivi et évaluation, permettra de renseigner les décideurs
et les partenaires techniques et financiers, dont la Banque sur les expériences en matière de : (i)
coordination de développement de chaine de valeur, (ii) définition des mesures incitatives
d’investissement privé dans le secteur de l’élevage, (iii) promotion du partenariat commercial,
(iv) amélioration de la productivité du cheptel et des chaines de valeur des produits de l’élevage.
68. La capitalisation qui fait partie du continuum (suivre, apprendre, et capitaliser) est essentiel
dans ce projet. Elle se fonde sur les résultats du S&E pour la mise en échelle des résultats du
projet. Elle est conduite par le MEPA à travers ses services déconcentrés et financée par l’Etat
du Sénégal par appropriation budgétaire pour assurer le financement des fonds récurrents. Le
projet prévoit une période de capitalisation sur 14 années.
A. Instrument juridique
69. Un Accord de Prêt BAD sera conclu entre le Groupe de la Banque Africaine de
Développement et le Sénégal (« L’Emprunteur »).
72. Conditions préalables aux décaissements relatifs aux travaux. Sous réserve des
dispositions de la Section 70 (Entrée en vigueur) et Section 71 (Conditions préalables au premier
décaissement) ci-dessus, l’obligation du Fonds de procéder au décaissement des ressources du
Prêt pour des travaux de génie civil, dans un sous-projet donné, impliquant l'utilisation d'un
Cadre de Gestion Sociale Environnementale (CGES) est subordonnée à la satisfaction par
l’Emprunteur des conditions suivantes :
(a) Soumettre à la banque l’évaluation des incidences environnementales et sociales spécifiques au
sous-projet (« EIES/AEI ») et du plan de gestion environnementale et sociale (« PGES ») pour
22
chaque sous-projet déterminé, préparé conformément au CGES et aux politiques de sauvegardes
de la Banque, quant à la forme et au fond jugés satisfaisants par la Banque.;
(b) Présenter à la Banque la preuve de l'approbation de l’instruments de sauvegardes spécifiques au
site par l'autorité nationale compétente ;
(c) Fournir à la Banque les preuves de sécurisation foncière de tous les sites de travaux, y compris
ceux qui ont fait l’objet des 02 AEI approuvées par la Banque ;
(d) Soumission à la banque des 07 AEI finalisées pour validation et diffusion par l’emprunteur et la
banque
73. Autres conditions : L’Emprunteur devra en outre fournir à la Banque au plus tard trois (3)
mois après le premier décaissement : les preuves de la mise en place des membres additionnels
de l’Unité de gestion du Projet (UGP) à savoir (i) un/une Responsable de la composante A ; (ii)
un/une Responsable de la composante B; (iii) un/une spécialiste en promotion de l’égalité de
genre; (iv) un/une Responsable de la gestion administrative et financière ; (v) un/une Chargé de
S&E et gestion des savoirs ; (vi) un/une Chargé de la passation des marchés ; (vii) et un/une
Comptable.
74. Contrepartie de l’Emprunteur : L’Emprunteur contribuera un montant de Trente-huit
millions neuf cent vingt-quatre mille EUR (38,924 millions d’EUR) équivalant à
25,532,957,546.80 FCFA comme contrepartie (la “Contrepartie”) pour participer aux coûts du
Projet et à cette fin, devra au plus tard six (6) mois suivant la Date de l’Accord ou à toute autre
date ultérieure acceptable par la Banque, s’assurer que la Contrepartie soit inscrite au budget
national conformément à la Loi des Finances 2023 et soumettre à la Banque, au plus tard
quarante-cinq (45) jours après la date d’approbation du budget par le Parlement, une copie du
budget national.
75. Engagements : Sauvegardes environnementales et sociales. : La République du Sénégal
s’engage et s’assure que l'Organe d'exécution, chacun de ses contractants, sous-contractants et
agents fassent de même, à : (i) exécuter le Projet conformément au PGES, au Système de
sauvegardes intégré de la Banque et à la législation nationale applicable d'une manière
satisfaisante pour la Banque, sur le fond et la forme ; (ii) préparer et soumettre à la Banque des
rapports trimestriels de la mise en œuvre du PGES; (iii) s'abstenir de toute action qui empêcherait
ou entraverait la mise en œuvre du PGES; (iv) coopérer pleinement avec la Banque dans le cas
où la mise en œuvre du projet ou un changement dans la portée du projet entraîne un déplacement
et / ou une réinstallation de personnes jusqu'à présent imprévus, et ne commencera aucun travail
dans la zone affectée dans le cadre du projet, à moins que toutes les PAP dans cette zone ont été
indemnisées et / ou réinstallées conformément à un PAR, à préparer par le bénéficiaire ; (v)
réaliser un audit indépendant annuel de performance environnementale et sociale du projet sur
les ressources du projet au plus tard le 31 janvier suivant l’année auditée.
6 RECOMMANDATION
76. La direction recommande que le conseil d’administration approuve le prêt BAD proposé de 39,30
millions d’EUR à la République du Sénégal aux fins et sous réserve des conditions stipulées dans le
présent rapport.
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7 CADRE DE RÉSULTATS
CADRE DE RÉSULTATS
❚ OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT DU PROJET : Accroitre durablement la compétitivité et les opportunités d’emplois des jeunes et femmes dans les chaînes de valeur animale
❚ INDICATEUR(S) D’ALIGNEMENT : (i) Solde Agricole commercial Net de l’Afrique (milliards de dollars/an) ; (ii) Productivité du travail agricole ($ par travailleur)
MATRICE DES RÉSULTATS
B
CIBLE À
INDICATEUR UNITÉ DE L’ACHÈVEMENT
CHAÎNE DE RÉSULTATS ET DESCRIPTION DES INDICATEURS RÉFÉRENCE MOYENS DE VÉRIFICATION
DU CMR/DE MESURE (2027)
(2021)
L’ADOA
INDICATEUR D’EFFET 1.1: Production nationale de viande rouge Rapports annuels et statistiques du
□ Tonnes 148 525 305 021
MEPA
INDICATEUR D’EFFET 1.2 : Production nationale de lait par an □ Million de Litre 280,6 648,2 Enquêtes
❚ ÉNONCÉ D’EFFET 3: Entreprises et emplois créés dans les chaînes de valeur animales
24
Rapports annuels et statistiques du
INDICATEUR D’EFFET 3.2 : Emplois, incluant les jeunes et les femmes, créés dans MEPA
□ Nombre 0 18 000 (7 200/10 800)
les chaines de valeurs animales (H/F)
Enquêtes
Rapports annuels et statistiques du
□ MEPA
INDICATEUR D’EFFET 3.3 : Volume des crédits accordés aux entreprises Millions USD 0 5
Enquêtes
□
INDICATEUR DE PRODUIT 1.1.1. : Superficie aménagées en cultures fourragères Ha 0 500 Rapports annuels et statistiques du
MEPA
INDICATEUR DE PRODUIT 1.1.2. : Entrepreneurs fourragers formés et installés
□ Nombre 0 1 200 (480/720) Enquêtes
(H/F)
INDICATEUR DE PRODUIT 1.2.2: Génisses gestantes à haut potentiel génétiques □ Revues des rapports
Nombre 0 250
importées Observations directes
Nombre
Rapports MEPA
Enquêtes
INDICATEUR DE PRODUIT 1.4.2 : Volailles rurales vaccinés avec le vaccin
□ Nombre 0 10 000 000
bivalent
25
Rapports annuels et statistiques du
MEPA
INDICATEUR DE PRODUIT 1.5.2. Producteurs formés au Ranch de Dolly (H/F) □ Nombre 0 500 (200/300)
Enquêtes
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8 NOTE DE CONFORMITÉ ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (ESCON)
A. Information de base6
Nom du Projet : Programme National d’appui au Développement Intégré de l’Elevage au ‘’Code SAP’’ du Projet : P-SN-AAE-004
Sénégal-Phase 1 (PNDIES-P1)
Soumise par :
Directeur sectoriel : Martin FREGENE 28/11/2022
Approuvée par :
Directeur SNSC : Pour Maman-Sani ISSA 29/11/2022
6
Note : Cette NOCES doit être en annexe du Rapport d’Evaluation ex-ante présenté à la Haute Direction puis au Conseil
d’Administration.
7
ID=Investissement Direct ; IF=Intermédiaire Financier ; AB=Appui Budgétaire ; PE=Prêt Entreprise ; GU=Garantie ; APR=Accord de
Participation au Risque ; PP=Prise de Participation ; FAR= Financement axé sur les Résultats.
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