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ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES

COURS DE COMPTABILITE
SYSTEME COMPTABLE FINANCIER

CYCLE : MASTER
PREPARE PAR : Mr GUETTOUCHI
MAITRE ASSISTANT
Comment et grâce à qui
est- on arrivé à
l’adoption des normes
IAS/IFRS ?

IASC International Accounting Standards Committee a été crée en 1973 à


l’initiative des organisations comptables professionnelles de neuf pays (
Allemagne, Australie, Canada, Etats-Unis, France, Japon, Mexique, Pays –bas et
Royaune-uni )

En vue d’harmoniser les règles d’établissement et de présentation des comptes


des entreprises.

Rapidement, d’autres membres se sont joints aux fondateurs, donnant à L’IASC


une stature mondiale.

De 1973 à 2000, une quarantaine de normes ont été établies


(les international accounting standards IAS ) couvrant la plupart des sujets
comptables

Malgré leur qualité, ces normes ont été peu suivi en pratique, pour donner à
ces normes plus de chances d’application, L’IASC a donc décidé de se
rapprocher des normalisateurs nationaux. Cela a abouti en 2001 à sa
transformation en une organisation autonome, L’IASB International Accouting
Standards Bord.

Le 6 avril 1998, sous la pression des marchés, le vote de l’Article 6 de la Loi 98-
261 de juin 1998 introduit la possibilité d’autoriser certaines entreprises
françaises à utiliser des règles comptables internationales en lieu et place des
règles françaises.

Le 17 mai 2000 I’IOSCO (International Organization of Securities


Commissions) homologue le référentiel IAS et recommande à ses membres
d’autoriser son utilisation.

Le 13 février 2001 un règlement européen prévoit que toutes les sociétés


cotées établies en Europe devront appliquer le référentiel IAS au plus tard d’ici
2005.
Un évènement
qui a
précipité l’histoire

Le 16 octobre 2001 le courtier en énergie ENRON, 7ème capitalisation


boursière américaine, annonce des résultats en forte baisse, liés à des pertes
sur des centaines de filiales non consolidées ou sociétés parallèles ayant servi à
lever des capitaux et qui ont donc servi à dissimuler des actifs très risqués.

Le 2 décembre 2001 ENRON se place sous la protection du «CHAPTER 11» de la


loi sur les faillites américaines (l’équivalent de la procédure française de
redressement judiciaire).

Le 10 janvier 2002 le Département américain de la Justice ouvre une enquête


sur les malversations. Le cabinet Arthur Andersen, auditeur des comptes, est
mis en cause.
L’Europe réagit la première
A l’initiative de Frits Bolkestein, commissaire européen en charge du marché
intérieur, le Parlement Européen entérine le 7 juin 2002 (par un vote massif :
492 pour, 5 contre et 29 abstentions) le règlement qui contraint près de 7 000
sociétés européennes cotées (dont environ 1 000 groupes français et leurs 30
000 filiales) à publier leurs comptes consolidés conformément aux normes
internationales IAS (International Accounting Standards), 

pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005 pour le cas général et
dès 2004 pour les sociétés cotées sur Euronext (places de Paris, Bruxelles,
Amsterdam et Lisbonne). Jusqu’alors les Groupes publiaient leurs comptes en
normes locales et seuls quelques-uns apportaient un comparatif aux normes US
GAAP ou IAS.

Les normes IAS ont été rebaptisées en mai 2002 IFRS (International Financial
Reporting Standards).

L’IASB se trouve désormais dans l’IASCF International Accounting Standards


Committee Fondation.
Désignent les membres
Trustees des autres composantes.
22 Membres Promotion des normes.
Approuve le budget …

IASB Adopte et publie les normes et


14 Membres leurs interprétations

SAC Advisory IFRIC


30 Membres Groups 12 Membres

Organes consultatifs Interprète les normes

Siège de l’IASB
Thomas E. Jones,
Vice Chairman
Sir David Tweedie,
Chairman

Mary E. Barth Stephen Cooper Philippe Danjou Jan Engstrom

Gilbert Gelard Robert P. Garnett James J. Leisenring Warren McGregor John T. Smith Tatsumi Yamada Wei-Guo Zhang

LES STRUCTURES DE L’IASCF


IASC
Foundation
22 trustees

nomment

INTERNATIONAL FINANCIAL
REPORTING STANDARD ADVISORY
BOARD
INTERPRETATIONS COUNCIL
COMMITTEE (ex SIC) 14 membres
12 membres
30 membres

Steering Committees Secrétariat


Env. 20 membres Env. 15 membres


18
LES TRUSTEES
 La fondation est gouvernée par 22 personnalités (les trustees), chargées
notamment de la définition des orientations stratégiques, de la
désignation des membres de L’IASB et de l’adoption des budgets. Ils
jouent également un rôle important dans la collecte de fonds au bénéfice
de l’institution

 L’origine des trustees doit, en principe, obéir à une certaine répartition


géographique et professionnelle. Au moins six doivent venir d’Amérique
du nord, six d’Europe et six de la zone Asie-Pacifique

Le mandat des trustees est de 3 ans et il est renouvelable une fois.

IASB
International Accounting Standards Board

 L’IASB comprend 14 membres; dont 12 à temps plein. Ils sont


nommés par les trustees sur la base de leur expertise technique.
Aucune répartition géographique n’est exigée, mais les trustees
doivent veiller à ce que l’IASB ne soit dominé par un groupe
d’intérêts particulier.les membres doivent avoir une expérience
d’auditeurs, de préparateurs ou d’utilisateurs des comptes, ou
universitaires.

 durée maximale de 5ans, renouvelable une fois. 

 Le président de L’IASB est choisi par les trustees parmi les


membres à temps plein, il est secondé par un vice-président,
également nommé par les trustees.

 Les membres de L’IASB sont nommés pour une maximale de


5ans, renouvelable une fois.
Le fonctionnement de L’IASB
L’IASB est chapeauté par une fondation dont l’objectif est :

- de développer, dans l’intérêt général, des normes telles que l’information


contenue dans les états financiers soit de grande qualité, transparente et
comparable, de façon à aider les investisseurs du monde entier à prendre
leurs décisions économiques;

- de promouvoir l’utilisation et l’application rigoureuse de ces normes;

- et de travailler à la convergence des normes comptables nationales et de


celles de L’IASB

IFRIC
International Financial Reporting Interpretations Committee
Ce comité, qui a succédé au Standing Interpretations Committee (SIC) de l’IASC,
a pour but de clarifier l’application des normes de L’IASB en élaborant des
interprétations de celles-ci lorsque cela s’avère nécessaire.

Il comprend 12 membres nommés par les trustees pour 3 ans renouvelables.

SAC
Standards Advisory Council
Ce conseil comprend une trentaine de membres désignés par les trustees pour
une période de 3 ans renouvelable. Il constitue un forum ouvert aux
organismes ou même aux individus intéressés par la normalisation comptable
internationale. Sa fonction est de conseiller L’IASB sur son agenda, ses priorités
et ses projets de nouvelles normes.
Principes et conventions comptables

LA COMPTABILITE ET L’ORGANISATION COMTPABLE

LE CADRE CONCEPTUEL

PRINCIPES ET CONVENTIONS DE BASE

LES ETATS FINANCIERS

DEFINITION ET ROLE DE LA COMPTABILITE

La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière.

But de la comptabilité

Elle permet de:

- Saisir

- Classer

- Évaluer

- Et enregistrer

des données de base chiffrées,

Elle permet aussi de présenter des états reflétant une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de
clôture.

Elle permet également d’effectuer des comparaisons périodiques et


d’apprécier l’évolution de l’entité dans une perspective de continuité d’activité.

La comptabilité de chaque entité :

 respecte une terminologie et des principes directeurs communs à


l’ensemble des entités,
 met en œuvre des conventions, des méthodes et des procédures
normalisées,

 s’appuie sur une organisation répondant aux exigences de tenue, de


contrôle, de collecte et de communication des informations à traiter.

LES ETATS FINANCIERS

 un bilan

 un compte de résultat

 un état de variation des capitaux propres

 un tableau des flux de trésorerie

 une annexe

LA COMPTABILITE SYSTEME DE BASE ET DE PREUVE.


Initialement destinée à servir de preuve pour la justification des opérations, la
comptabilité a toujours servi de base de calcul de l’impôt sur les bénéfices.
L’évolution du système d’information a hissé la comptabilité (financière et de
gestion) à un degré plus élevé celui d’outil de gestion et de prise de décision.

NECESSITE D’UN CADRE CONCEPTUEL

Le « cadre conceptuel » comprend, en particulier la liste des principes


comptables à respecter par les préparateurs des états financiers, de normes
comptables et d’interprétations de ces normes qui définissent et éclaire ces
mêmes préparateurs.
UTILITE

 Le cadre conceptuel comptable est un instrument qui permet de


comprendre les normes

Il décrit les objectifs de base assignés à l’information financière

CONTENU

 Le regroupement des divers textes conduit en pratique à définir un


« référentiel comptable » représentant le minimum autour duquel
s’entendent les préparateurs et les utilisateurs de l’information
financière.

IL DEFINIT LES METHODES COMPTABLES

Les méthodes comptables comprennent :

• Les conventions comptables de base

• Les principes comptables fondamentaux

• Les méthodes d’évaluation

• Les règles ou pratiques spécifiques

Méthodes comptables
• Les méthodes comptables sont les principes, bases, conventions, règles
et pratiques spécifiques appliquées par une entité pour établir et
présenter ses états financiers. Elles sont appliquées de façon
permanente d’un exercice à un autre.
Les conventions comptables de bases

1 - Comptabilité d’exercice, comptabilité d’engagement ou comptabilité des


droits constatés

- les effets des transactions et autres événements sont comptabilisés sur la


base des droits constatés, c’est à dire au moment de la survenance de ces
transactions ou événements, et non quand interviennent les flux monétaires
correspondants.

- Ils sont présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se
rattachent .

2-Continuité de l’exploitation :

Les états financiers sont établis sur une base de continuité d’exploitation,
c’est à dire en présumant que l’entité poursuivra ses activités dans un avenir
prévisible, à moins que des événements ou des décisions survenus avant la
date de publication des comptes rendent probable dans un avenir proche la
liquidation ou la cessation d’activité.

LES PRINCIPES COMPTABLES

 1/ Périodicité

• 2/ Indépendance des exercices

 3/Convention de l’entité

• 4 /Convention de l’unité monétaire

• 5 /Importance relative

• 6/ Prudence

• 7/ Permanence des méthodes

• 8/ Coût historique

• 9/ Intangibilité du bilan d’ouverture

• 10/ Prééminence de la réalité sur l’apparence

• 11/ Principe de non compensation


• 12/ image fidèle

1/ Périodicité

Un exercice comptable a normalement une durée de douze mois couvrant


l’année civile ; une entité peut être autorisée à avoir un exercice se clôturant à
une autre date que le 31 décembre dans la mesure où son activité est lié à un
cycle d’exploitation incompatible avec l’année civile.

2/ Indépendance des exercices

Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de


celui qui le suit ; pour sa détermination, il convient donc de lui imputer les
événements et opérations qui lui sont propres, et ceux-là seulement.

Dans l’hypothèse où un événement, ayant un lien de causalité direct et


prépondérant avec une situation existant à la date d’arrêté des comptes d’un
exercice, est connu entre cette date et celle de l’établissement des comptes
dudit exercice, il convient de rattacher cet événement à l’exercice clos. Ce
rattachement s’effectue sur la base des informations connues à la date
d’établissement des comptes.

Si un événement se produit après la date de clôture de l’exercice et n’affecte


pas la situation de l’actif ou du passif de la période précédant la clôture, aucun
ajustement n’est à effectuer. Cependant cet événement fait l’objet d’une
information dans l’annexe s’il est d’une importance telle qu’il pourrait affecter
les décisions des utilisateurs des états financiers.

3/ Principe de l’entité

L’entreprise est considérée comme étant une entité comptable autonome et


distincte de ses propriétaires.

La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre les actifs, passifs,
charges et produits de l’entité et ceux des participants à ses capitaux propres
ou actionnaires.

Les états financiers de l’entité ne doivent prendre en compte que les


transactions de l’entreprise, et non celles des propriétaires.
4/ Principe de l’unité monétaire

La nécessité d’une unité de mesure unique pour enregistrer les transactions


d’une entreprise a été à l’origine du choix de la monnaie (dinar algérien)
comme unité de mesure de l’information véhiculée par les états financiers.

Seules les transactions et évènements susceptibles d’être quantifiés


monétairement sont comptabilisés.

5/ Importance relative (Seuil de signification)

Les états financiers mettent en évidence toute information significative, c’est à


dire toute information pouvant avoir une influence sur le jugement que les
utilisateurs de l'information peuvent porter sur l’entité.

Les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants
correspondant à des éléments de nature ou de fonction similaires.

6/ Principe de Prudence

La prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des conditions


d’incertitude afin d'éviter le risque de transfert, sur l'avenir, d'incertitudes
présentes susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de l'entité.

Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les
charges ne doivent pas être sous-évalués.

Toutefois, l'application de ce principe de prudence ne doit pas conduire à la


création de réserves occultes ou de provisions excessives.

7/ Permanence des méthodes

La cohérence et la comparabilité des informations comptables au cours des


périodes successives impliquent une permanence dans l'application des règles
et procédures relatives à l’évaluation des éléments et à la présentation des
informations.

Toute exception à ce principe n’est justifiée que par la recherche d'une


meilleure information ou par un changement de la réglementation.
8/ Coût historique

les éléments d’actifs, de passifs, de produits et de charges sont enregistrés en


comptabilité et présentés dans les états financiers au coût historique, c’est à
dire sur la base de leur valeur à la date de leur constatation sans tenir compte
des effets de variations de prix ou d’évolution du pouvoir d'achat de la
monnaie.

Cependant des actifs et passifs particuliers ou certains instruments financiers


sont valorisés à leur juste valeur.

9/ Intangibilité du bilan d’ouverture

Le bilan d’ouverture correspond au bilan de clôture de l’exercice


précédent.

10/ Prééminence de la réalité sur l’apparence (Substance over form)

Les opérations sont enregistrées en comptabilité et présentées dans les


états financiers conformément à leur nature et à leur réalité financière et
économique, sans s’en tenir uniquement à leur apparence juridique.

11/ Principe de non compensation

Les compensations entre éléments d’actifs et éléments de passif au bilan ou


entre éléments de charges et éléments de produits dans le compte de résultat,
ne sont pas autorisées sauf si cette compensation est imposée ou autorisée
par le présent règlement.

12/ Image fidèle

Les états financiers doivent donner une image fidèle de la situation financière
de l’entité.

L’image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes


comptables.
Les états financiers
DEFINITION

Les états financiers sont un ensemble complet de documents comptables et


financiers.

BUT ETATS FINANCIERS

 Les états financiers permettent de garantir la transparence de l’entité à


travers une information complète et de fournir une présentation fidèle
de l’information utile pour les besoins de la prise de décision.

 Les états financiers constituent le principal moyen de communication


de l’information financière aux différents utilisateurs, internes et
externes à l’entreprise

ILS COMPRENNENT

 un bilan

 un compte de résultat

 un état de variation des capitaux propres

 un tableau des flux de trésorerie

 une annexe

OBJECTIFS
L’objectif des états financiers est de fournir des informations utiles sur la
situation financière (bilan), la performance (compte de résultat) et les
variations de la situation financière (tableau des flux de trésorerie) d’une
entité afin de répondre aux besoins de l’ensemble des utilisateurs de ces
informations.
UTILITE
Les états financiers permettent de garantir la transparence de l’entité à
travers une information complète et de fournir une présentation fidèle de
l’information utile pour les besoins de la prise de décision.

UN MOYEN DE COMMUNICATION

Les états financiers constituent le principal moyen de communication de


l’information financière aux différents utilisateurs, internes et externes à
l’entreprise.

LES UTILISATEURS

 les dirigeants, les organes d’administration et de contrôle et les


différentes structures internes de l’entreprise.

 les fournisseurs de capitaux (propriétaire, actionnaires, banques et


autres bailleurs de fonds),

 l’Administration et autres institutions dotées de pouvoirs de


réglementation et de contrôle (autorités fiscales, statistiques
BILAN

Actif Passif
•Actif non courant •Les capitaux propres
•les immobilisations incorporelles • Les passifs non courants
•les immobilisations corporelles •Les emprunts MLT
•les participations •Les passifs courants
•les actifs financiers •les fournisseurs et autres créditeurs
•Actif courant •les passifs d’impôt (en distinguant les
•les stocks impôts différés)
•les actifs d’impôt(en distinguant les •les provisions pour charges et passifs
impôts différés) assimilés (produits constatés d’avance)
•les clients, les autres débiteurs et •la trésorerie négative et équivalents de
autres actifs assimilés trésorerie négative
•la trésorerie positive

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DEFINITION

Le bilan est un état récapitulatif des actifs, des passifs et des capitaux propres
de l’entité à la date de clôture des comptes

• Actifs

• Passifs

• Capitaux propres

La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan fait ressortir la
distinction entre éléments courants et éléments non courants.
Les actifs

Les actifs représentent des ressources contrôlées par l’entité du fait


d’évènements passés et dont elle attend des avantages économiques futurs.

L’actif comprend des actifs non courants et des actifs courants

Les actifs non courants sont :

 les actifs destinés à être utilisés d’une manière continue pour les
besoins des activités de l’entreprise tels que les immobilisations
corporelles ou incorporelles;

 ou les actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne


sont pas destinés à être réalisés dans les 12 mois à compter de la date
de clôture.

Les actifs courants sont :

 les actifs que l’entité s’attend à pouvoir réaliser (ou vendre ou


consommer) dans le cadre du cycle d’exploitation normal (créances
clients);

 les actifs détenus essentiellement à des fins de transactions ou pour une


durée courte que l’entité s’attend à réaliser dans les 12 mois (stocks);

 les liquidités ou quasi-liquidités dont l’utilisation n’est pas soumise à


des restrictions.

Les passifs

Les passifs sont constitués des obligations actuelles de l’entité résultant


d’évènements passés et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par
une sortie de ressources.

L’OBLIGATION

Une obligation consiste dans le devoir ou la responsabilité d’agir ou de faire


quelque chose d’une certaine façon.

Elle peut être juridiquement exécutoire :


– contrat irrévocable

– disposition statutaire

Elle peut naître de :

– la pratique commerciale normale

– des usages

– du désir de conserver de bonnes relations d’affaires

– d’agir de façon équitable

Les capitaux propres

– Il s’agit de l’intérêt résiduel des participants aux capitaux propres de


l’entité dans ses actifs après déduction de ses passifs.

– Ils correspondent à l’excédent de l’actif de l’entité sur ses passifs


courants et non courants.

Les passifs

– Les passifs sont constitués des obligations actuelles de l’entité résultant


d’événements passés et dont l’extinction devrait se traduire pour
l’entité par une sortie de ressources représentatives d’avantages
économiques

– Les passifs sont scindés en passifs non courants et passifs courants.

Un passif est classé comme passif courant lorsque :

 il est attendu qu’il soit réglé dans le cadre du cycle normal


d’exploitation (fournisseur) ;

 ou il doit être payé dans les douze mois qui suivent la date de
clôture (quote-part à court terme d’un emprunt).

Tous les autres passifs sont classés en tant que passifs non courants.
COMPTE DE RESULTAT
Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des produits
réalisés par l’entité au cours de la période considérée.

Produits – Charges = Résultat.

• Charges

• Produits

• Résultat net

Les charges

• Diminutions d’avantages économiques au cours de la période sous


forme de consommations, de sorties, de diminutions d’actifs ou de
survenance de passifs.

• Elles diminuent les capitaux propres autrement que par distributions

Les Produits

• Accroissement d’avantages économiques au cours de l’exercice sous


forme d’entrées ou d’accroissement d’actifs ou de diminution de
passifs.

• Ils augmentent les capitaux propres autrement que par des


augmentations provenant des apports des participants aux capitaux
propres

Le résultat net

• Le résultat net de l’exercice est égal à la différence entre le total des


produits et le total des charges de l’exercice, hors opérations affectant
directement le montant des capitaux propres

• Conséquence : les charges ou produits relatifs à des exercices antérieurs


ne doivent pas entrer dans le résultat de l’exercice.
TABLEAU DE VARIATION DES
CAPITAUX PROPRES
Le tableau des variations des capitaux propres procède à une analyse des
mouvements ayant affecté chacune des rubriques constituant les capitaux
propres de l’entité au cours de l’exercice.

L’état de variation des capitaux propres

Opérations sur le capital


A l’ouverture A la clôture
Capital Capital
Réserves Réserves
Modifications des réserves Résultat de l’exercice
Résultat de l’exercice
(bénéfice ou perte) (bénéfice ou perte)
Impact des résultats

Des capitaux propres d’ouverture à ceux de clôture

Le tableau de variation des capitaux propres doit retranscrire les


mouvements de capitaux qui ont lieu au cours de l'exercice comptable
concerné

Les informations minimales à présenter concernent les mouvements liés


(suite) :

 aux autres produits et charges enregistrés directement dans


les capitaux propres dans le cadre de correction d’erreurs
significatives ;

 les montants des transactions sur le capital avec les


propriétaires et les distributions aux propriétaires ;
 le solde des résultats accumulés non distribués en début
d ’exercice et à la date de clôture ainsi que les variations de
l ’exercice ;

 un rapprochement entre la valeur comptable en début et en


fin d ’exercice de chaque catégorie de capital, prime
d ’émission et réserve, en indiquant chaque élément de
variation séparément.

L’état de variation des capitaux propres


Note Capital Prime Ecart Ecart de Réserve et
social d’émission d’évaluation réévaluation résultat
Solde au 31 décembre N-2

Changement de méthode comptable


Correction d’erreurs significatives
Réévaluation des immobilisations
Profits et pertes non comptabilisés dans
le compte de résultat
Dividendes payés
Augmentation de capital
Résultat net de l’exercice

Solde au 31 décembre N-1

Changement de méthode comptable


Correction d’erreurs significatives
Réévaluation des immobilisations
Profits et pertes non comptabilisés dans
le compte de résultat
Dividendes payés
Augmentation de capital
Résultat net de l’exercice

Solde au 31 décembre N

Exercice

La société PRIVA souhaite établir son tableau de variation des capitaux propres
pour l’année N.

Les différentes informations se trouvent dans les annexes.

Les chiffres sont également en KDA.

Travail à faire :

Présenter le tableau de variation des capitaux propres de l’année N.


Annexe 1 : Bilan N-1 :
Actifs non courants ……………………………. 14 500
Ecart d’acquisition 500
Brevets 1 200
Immobilisations corporelles 10 000
Actifs financiers évalués à la juste valeur 2 800
Actifs courants …………………………………… 15 500
Stock marchandises 5 000
Clients et comptes rattachés 8 300
VMP 1 700
Trésorerie et équivalents de trésorerie 500

TOTAL ACTIF ……………………………………. 30 000

73 20/12/2011

Capitaux propres ………………………………… 13 900


Capital émis 8 500
Primes 2 000
Réserves 2 800
Résultat de l’exercice 600
Passifs non courants ………………………….. 6 500
Emprunts 3 300
Provision pour retraites 1 200
Autres provisions 2 000
Passifs non courants ………………………….. 9 600
Fournisseurs et comptes rattachés 6 000
Dettes fiscales 1 100
Dettes sociales 2 500

TOTAL PASSIF ………………………………….. 30 000

74 20/12/2011
Annexe 2 : Informations relatives à l’année N :

Capitaux propres :

Augmentation de capital en numéraire N : 1 000

Prime d’émission suite à l’augmentation du capital 200

Dividendes versés en N : 400

Le reliquat du résultat N-1 est mis en réserve

Résultat de l’exercice : 4 515

Corrigé
•Tableau de capitaux propres

Note Capit Prime Réserves Résultat Total


al d’émissi
social on
Solde au 31 décembre N-1 8 500 2 000 2 800 600 13 900

Distribution du résultat N-1 200 (200) 0


autres dividendes
Dividendes payés (400) (400)
Augmentation de capital 1 000 200 1200
Résultat net de l'exercice 4 515 4 515

Solde au 31 décembre N 9 500 2 200 3 000 4 515 19 215

76 20/12/2011
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Le tableau des flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs des
états financiers une base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la
trésorerie ainsi que des informations sur l’utilisation de ces flux de trésorerie.

Le tableau de flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de


disponibilités intervenues durant l’exercice selon 3 origines :

- Flux générés par les activités opérationnelles,

- Flux générés par les activités d’investissements,

- Flux générés par les activités de financement.

L’état des flux de trésorerie

Flux opérationnels
Trésorerie à l’ouverture Trésorerie à la clôture
+
Disponibilités financières Disponibilités financières
Flux investissements (caisse et banque)
(caisse et banque)
+

Flux de financement

=
Variation de la trésorerie

Le tableau de variation des flux de trésorerie doit retranscrire les


mouvements financiers (entrées et sorties) qui modifient le niveau de
trésorerie entre l’ouverture et la clôture.
L’ANNEXE
Selon le système comptable financier « L’ annexe précise les règles et méthodes
comptables utilisées et fournit des compléments d’informations au bilan et au
compte de résultat. »

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