Vous êtes sur la page 1sur 56

Projet

CODE RELATIF AUX CONTRAVENTIONS DE LA REPUBLIQUE DE MOLDOVA

PARTIE GENERALE

CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES

Article 1. La législation relative aux contraventions


Le présent Code est fondé sur la Constitution de la République de Moldova, les principes et les normes généralement reconnus du droit
international, les traités internationaux auxquels la République de Moldova est partie et représente l’unique acte normatif établissant la responsabilité
contraventionnelle.

Article 2. Les objectifs et le but du Cc


(1) Le Cc a les objectifs suivants: la protection des droits, libertés et intérêts légitimes de la personnalité; de l’ordre public, ainsi que d’autres
valeurs protégées par la loi.
(2) Le but de la présente loi réside en assurer le respect de la législation contraventionnelle par les autorités publiques, qui doivent contribuer,
dans les limites de leur compétences, à la prévention, la constatation et la sanction des contraventions, à l’élimination des conditions favorisant la
commission de contraventions.
(3) Afin de répondre à ces objectifs, le présent Code détermine les faits qui constituent des contraventions, les sanctions, les organes
compétents pour la constatation et l’examen des affaires contraventionnelles, la procédure contraventionnelle,.

Article 3. Le principe de la légalité


(1) Les personnes peuvent être passibles de responsabilité contraventionnelle et peuvent être soumises aux mesures qui assurent la procédure
contraventionnelle seulement dans les cas et les conditions du présent Code.
(2) Il est interdit d’appliquer la loi contraventionnelle par analogie.

Article 4 . Le principe de l’égalité devant la loi


(1) Les personnes physiques sons égales devant la loi et sans aucune distinction fondée sur la race, la nation, l’origine ethnique, la langue, la
religion, le sexe, les opinions, l’appartenance politique, l’avoir ou l’origine sociale et les personnes morales sans aucune distinction fondée sur le type de
propriété, la forme juridique d’organisation, de subordination ou d’autres critères.
(2) La responsabilité contraventionnelle des personnes qui jouissent d’un certain degré d’immunité sera engagée dans les conditions de la loi
ou des traités internationaux auxquels la République de Moldova est partie

Article 5. La présomption de l’innocence


Toute personne accusée d’une contravention est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été prouvée en conformité avec les
prévisions du présent Code, en lui assurant les garanties nécessaires à sa défense.

Article 6. Le principe de la culpabilité


Une sanction pourra être appliquée à l’encontre d’une personne physique ou morale seulement en cas de contravention, dont la culpabilité soit
prouvée.

Article 7. L’interdiction de la double sanction contraventionnelle


Nul ne peut être soumis deux fois à la responsabilité contraventionnelle
pour la commission de la même contravention.

Article 8. Le principe de l’humanisme


(1) Le présent Code assure la sûreté et le traitement humain de toute personne au cours de la procédure contraventionnelle.
(2) L’application de la sanction contraventionnelle ne peut poursuivre la provocation de souffrances physiques, morales ou matérielles injustes,
ni la dégradation de l’image de marque de la personne morale.

Article 9. L’action de la loi contraventionnelle dans le temps


(1) Les prévisions du présent Code s’appliquent aux contraventions commises au moment où il est en vigueur.
(2) Nul ne peut être condamné pour un fait qui ne constitue plus d’après une nouvelle loi une contravention. La sanction appliquée et non-
exécutée avant l’entrée en vigueur de cette nouvelle loi ne sera plus exécutée.
(3) Si la nouvelle loi prévoit une sanction moins forte, c’est celle-ci qu’on infligera, et si la sanction est appliquée aux termes de l’ancienne loi,
elle ne sera exécutée que jusqu’à concurrence du maximum de la sanction nouvellement prévue.
(4) Dans le cas où la nouvelle loi prévoirait une sanction plus forte, la contravention commise antérieurement à l’entrée en vigueur de la
nouvelle loi sera punie d’après la loi applicable au moment où la contravention a été commise.
(5) Le temps de commission de la contravention est envisagé le moment de commission de l’action (l’omission) illicite, indépendant du temps
où les conséquences sont survenues.

Article 10. L’action de la loi contraventionnelle dans l’espace


(1) La contravention commise sur le territoire de la République de Moldova sera punie en conformité avec le présent Code.
(2) Les prévisions du présent Code s’appliquent aux contraventions commises hors du territoire du pays par un citoyen de la République de
Moldova ou par un apatride domicilié sur le territoire de celle-ci qui n’a pas été rendu responsable dans le pays où ce fait a été commis, lorsque cette
contravention est prévue par la loi de ce pays.
(3) Les prévisions du présent Code ne s’appliquent aux contraventions commises par les représentants de la diplomatie des Etats étrangers ou
d’autres personnes qui en conformité avec les traités internationaux ne sont soumis à la juridiction contraventionnelle de la République de Moldova.
(4) Les contraventions commises dans les eaux territoriales et dans l’espace aérien de la République de Moldova sont envisagées comme
commises sur le territoire de la République de Moldova.
(5) La contravention commise sur un navire maritime enregistré dans le port de la République de Moldova se trouvant dans ses eaux
territoriales est punie en conformité avec le présent Code si les traités internationaux auxquels de la République de Moldova est partie ne disposent
autrement.
(6) La contravention commise sur le bord d’un navire maritime ou d’un aéronef de la République de Moldova, sans tenir compte de l’endroit
de leur séjour, est punie en conformité avec le présent Code.
(7) On entend comme endroit où la contravention a été commise l’espace où l’action contraventionnelle s’est déployée, totalement ou à part, ou
l’espace où s’est produit le résultat de celle-ci.

Article 11. L’extradition

1
(1) Les citoyens de la République de Moldova coupables de contraventions ne peuvent pas être extradés ou expulsés du pays.
(2) L’extradition des ressortissants étrangers et des apatrides peut se faire uniquement sur la base les traités internationaux auxquels de la
République de Moldova est partie ou dans des conditions de réciprocité.

CHAPITRE II
LA CONTRAVENTION ET LA RESPONSABILITE CONTRAVENTIONNELLE

Article 12. La contravention


(1) Est qualifié contravention tout fait (action ou omission) illicite, d’un péril social plus réduit que l’infraction, commise avec culpabilité,
attentant aux valeurs protégées par la loi et prévu par le présent Code.
(2) La contravention est l’unique fondement qui engage la responsabilité contraventionnelle.

Article 13. La contravention continue


Une contravention est réputée continue lorsque la personne commet à différents intervalles de temps mais pour réaliser la même intention des
actions ou des omissions qui présentent chacune à part le contenu de la même contravention.

Article 14. Les formes de la culpabilité


(1) Il existe de la culpabilité lorsque le fait présentant contravention est commise avec intention ou par imprudence.
(2) Une contravention est commise avec intention si le délinquant :
a) prévoit les conséquences de son fait, en poursuivant sa production par la commission de ce fait ;
b) prévoit les conséquences de son fait, même s’il ne les poursuit pas et accepte la possibilité qu’elles se produisent.
(3) Une contravention est commise par imprudence si le délinquant :
a) prévoit les conséquences de son fait, en considérant déraisonnablement qu’elles ne se produisent ;
b) ne prévoit pas les conséquences de son fait alors qu’il aurait dû et aurait pu les prévoir.

Article 15. La tentative


(1) On considère comme tentative de contravention l’action par laquelle on poursuit intentionnellement et directement la commission d’une
infraction mais qui, pour des raisons indépendantes de la volonté de l’intéressé, ont manqué leur effet.
(2) Il n’existe pas de tentative lorsque l’impossibilité de consommation de la contravention est due à la manière dont l’exécution a été conçue.
(3) La tentative de contravention est punie en conformité avec les prévisions de la partie spéciale du présent Code qui prévoit la responsabilité
pour la contravention respective avec renvoi au présent article.

Article 16. Les sujets de la responsabilité contraventionnelle


Peuvent être tenues pour responsables contraventionnellement les personnes physiques et les personnes morales.

Article 17. L’irresponsabilité


(1) Le fait prévu par le présent Code commis en état d’irresponsabilité ne constitue pas de contravention.
(2) La responsabilité contraventionnelle ne peut être imputée à une personne qui était au moment des faits en état d’incapacité, c’est-à-dire
était atteinte d’une maladie psychique chronique, de troubles psychiques passagers, d’une aliénation mentale ou autre affection psychique qui a aboli son
discernement ou le contrôle de ses actes.
(3) La responsabilité contraventionnelle ne sera pas retenue contre une personne qui, bien qu’ayant commis la contravention en état de
capacité, a été par la suite, mais avant la prononciation du jugement, atteinte d’une affection psychique qui a aboli son discernement ou le contrôle de ses
actes.

Article 18. De la légitime défense


(1) Le fait prévu par le présent Code commis en état de légitime défense ne constitue pas de contravention.
(2) La responsabilité contraventionnelle ne peut être imputée à une personne qui a commis un fait en agissant dans le but de repousser une
attaque matérielle directe, immédiate et injuste, qui met en péril la personne agressée ou une autre personne, ou les intérêts de la personne agressée ou
d’autrui, ou encore l’intérêt public.
(3) On considère comme dépassement des limites de la légitime défense une défense manifestement non-proportionnée avec le caractère et la
gravité de l’attaque.

Article 19. L’état de nécessité


(1) Le fait prévu par le présent Code commis en état de nécessité ne constitue pas de contravention.
(2) Lorsqu’une personne qui commet un fait en agissant dans le but d’écarter un danger imminent et insurmontable à la vie, à l’intégrité
physique ou à la santé de soi-même ou d’autrui, à un bien important à soi ou d’autrui ou encore à un intérêt public, elle se trouve en état de nécessité.

Article 20. La contrainte physique ou psychique.


(1) Le fait prévu par le présent Code commis à cause d’une contrainte physique à laquelle la personne n’a pas pu résister ne constitue pas de
contravention.
(2) Le fait prévu par le présent Code commis à cause d’une contrainte morale exercée par menace à un péril imminent à son encontre ou à
l’encontre d’autrui qui ne pouvait pas être écarté autrement ne constitue pas de contravention.

Article 21. L’erreur de fait


(1) La responsabilité contraventionnelle est écartée lorsqu’il y a erreur de fait, c’est-à-dire en cas de méconnaissance par l’auteur de la
contravention de l’existence d’une circonstance ayant imprimé à ses faits un caractère contraventionnel.
(2) L’erreur de droit, c’est-à-dire la méconnaissance de la loi ne peut être invoquée comme cause d’exonérer de responsabilité
contraventionnelle.

Article 24. L’infirmité


(1) Le fait prévu par le présent Code commis en état d’infirmité ne constitue pas de contravention.
(2) La personne qui se trouve par rapport aux autres dans un rapport d’infériorité par suite d’une déficience physique, congénitale ou acquise,
qui réduit sa capacité d’action.

Article 25. Le cas fortuit


(1) Le fait prévu par le présent Code commis dont le résultat est conséquence de certaines circonstances imprévisibles et insurmontables ne
constitue pas de contravention.
(2) On ne saura invoquer le cas fortuit lorsque ces circonstances sont survenues avec le concours du contrevenant.

Article 24. L’ivresse accidentelle complète

2
La responsabilité contraventionnelle ne sera pas imputée à une personne qui était au moment des faits en état d’ivresse complète par suite de
certaines circonstances indépendantes de sa volonté, état provoqué par l’alcool.

Article 25. Le renoncement bénévole à la contravention


On considère comme renoncement bénévole à la commission d’une contravention la cession de l’acte visant directement à commettre une
contravention, si la personne en question était consciente de la possibilité de mener à terme ses faits.

Article 26. La responsabilité contraventionnelle des mineurs


(1) Il n’y a pas de contravention lorsque le fait prévu par le présent Code a été commis par un mineur sous l’âge de 14 ans.
(2) En cas de contravention commise par un mineur, le minimum et le maximum de la sanction se trouvent réduits jusqu’à la moitié du
minimum et du maximum de l’amende fixée par les articles constituant la partie spéciale du présent Code.
(3) La peine de réclusion contraventionnelle ne peut pas être appliquée à l’égard des mineurs de moins de 16 ans.

Article 27. La responsabilité contraventionnelle des militaires ou autres personnes visées par des règlements disciplinaires pour la commission
de contraventions
(1) Pendant l’exercice des attributions de service la responsabilité contraventionnelle des militaires et les personnes assimilées visées par les
statuts et les règlements disciplinaires est engagée en conformité avec les statuts et les règlements respectifs.
(2) Pour avoir commis contravention hors l’exercice des attributions de service la responsabilité contraventionnelle de toutes les personnes
mentionnées à l’alinéa (1) ci-dessus sera entraînée conformément aux dispositions générales.

Article 28. La responsabilité contraventionnelle des personnes exerçant des fonctions à responsabilités
(1) On considère comme exerçant une fonction à responsabilités la personne qui, au sein de l’autorité publique, d’une entreprise, d’un
établissement ou d’une organisation, quelle que soit leur forme juridique, se voit conférer, en vertu de la loi, par désignation, élection ou suite à une
délégation, certains droits et obligations en vue de l’accomplissement des fonctions de l’autorité publique ou des dispositions d’ordre administratif ou de
gestion.
(2) La personne exerçant une fonction à responsabilités est passible de responsabilité contraventionnelle pour les faits prévus dans le présent
Code en cas de:
1) recours intentionnel à ses attributions dans un but contrevenant à ses obligations de service;
2) dépassement manifeste des droits et attributions prévus par la loi;
3) manquement ou accomplissement non-conforme de ses obligations, si cela est dû à la négligence ou au manque de sérieux.
(3) Dans le cas où les conditions mentionnées à l’alinéa (2) du présent article ne sont pas réunies, on appliquera à la personne exerçant une
fonction à responsabilités qui a commis une contravention les dispositions générales.

Article 29. La responsabilité contraventionnelle des personnes morales


(1) La responsabilité contraventionnelle d’une personne morale pour l’accomplissement des actes prévus exprès dans la partie spéciale du
présent Code sera engagée en cas de:
a) transgression ou dérogation à la loi qui fixe des obligations ou des interdictions pour l’accomplissement d’une certaine activité;
b) accomplissement d’une activité autre que celles qui ont été prévues aux statuts et ne répondant pas aux objectifs déclarés;
c) préjudice causé ou imminent, provoqué par son activité à l’encontre d’une personne, de la société ou de l’Etat dans l’intérêt de la personne
morale ou de l’organe ou la personne chargée de la gestion de la personne morale.
(2) Les entreprises jouissant du statut de personne physique seront traitées de personnes morales dans les cas pour lesquels la partie spéciale du
présent Code prévoit la responsabilité contraventionnelle des personnes morales.
(3) La responsabilité contraventionnelle de la personne morale n’exclut pas la responsabilité pour la même contravention de la personne
physique coupable.

Article 30. La prescription de la responsabilité contraventionnelle


(1) La prescription écarte la responsabilité contraventionnelle.
(2) Le délai de prescription de la responsabilité contraventionnelle est de 3 ans.
(3) Le délai de prescription de la responsabilité contraventionnelle commence à compter de la date de commission de la contravention.
(4) En cas de Contravention continuée le délai de prescription commence à compter de la date de commission de la dernière action ou
omission.

CHAPITRE 3
LES SANCTIONS CONTRAVENTIONNELLES

Article 31. Les sanctions contraventionnelle


(1) La sanction contraventionnelle est une mesure d’engager la responsabilité pour la commission de contravention, s’applique en base d’un
arrêt visant à la culpabilité du contrevenant et poursuit la défense des valeurs sociales, la réalisation d’une conduite civique correcte, la prévention de tous
faits antisociaux aussi bien du contrevenant que de toute autre personne.
(2) Les sanctions contraventionnelle sont principales et complémentaires.
(3) Les sanctions contraventionnelles principales sont :
a) avertissement ;
b) amende ;
c) travail d’intérêt général non-rémunéré ;
d) emprisonnement contraventionnel;
(4) Les sanctions contraventionnelles complémentaires sont :
a) levée contre équivalent des biens destinés ou ayant servi à la commission des contraventions, de même que des produits de la contravention ;
b) confiscation des biens destinés ou ayant servi à la commission des contraventions, de même que des produits de la contravention ;
c) privation d’un droit spécial;
d) expulsion ;
e) suspension de l’activité de la personne morale;
f) suspension de la licence (de l’autorisation) d’exercer une activité ;
g) annulation de la licence (de l’autorisation) d’exercer une activité ;
h) clôture du compte bancaire de la personne morale;
(5) Une contravention peut être punie soit d’une sanction principale, soit d’une sanction principale assortie d’une ou de plusieurs sanctions
complémentaires, que le Code prévoit dans sa partie spéciale.

Article 32. De l’avertissement


L’avertissement consiste à attirer l’attention du contrevenant sur le danger social de son fait en lui recommandant de respecter à l’avenir les
dispositions légales.

3
Article 33. De l’amende
(1) L’amende consiste dans la diminution forcée du patrimoine du contrevenant par l’obligation de payer à l’Etat la somme d’argent établie en
tant que sanction.
(2) A défaut d’un montant fixé dans la partie spéciale du présent Code, l’amende ne peut être inférieure à 0,5 unités conventionnelles.
(3) L’amende contraventionnelle appliquée aux personnes physiques ne peut excéder 50 unités conventionnelles.
(4) Une unité conventionnelle (plus loin - unité) est égale à 20 lei.
(5) L’amende contraventionnelle appliquée aux personnes morales ne peut excéder 500 unités.
(6) L’amende contraventionnelle sera versée au budget public national dans les conditions de la loi.
(7) En cas de refus de paiement de l’amende dans une intention méchante par la personne physique, l’instance judiciaire est en droit de
remplacer cette sanction par le travail d’intérêt général non-rémunéré  ou l’emprisonnement contraventionnel, même si la partie spéciale du présent Code
ne prévoit ces sanctions, en calculant 8 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou un jour d’emprisonnement contraventionnel pour 0,5 unité.

Article 34. Du travail d’intérêt général non-rémunéré 


(1) Le travail d’intérêt général non-rémunéré consiste à entraîner le contrevenant au travail social utile gratuit hors du temps du service de base
ou des études à l’endroit établi par l’autorité de l’administration publique local.
(2) Le travail d’intérêt général non-rémunéré est établi pour un délai de 60 à 240 heures et est exécuté le plus 8 h par jour.
(3) En cas de refus de déployer le travail d’intérêt général non-rémunéré dans une intention méchante par la personne physique, l’instance
judiciaire est en droit de remplacer cette sanction par l’emprisonnement contraventionnel, même si la partie spéciale du présent Code ne prévoit cette
sanction, en calculant un jour d’emprisonnement contraventionnel pour 8 h de travail d’intérêt général non-rémunéré.

Article 35. De l’emprisonnement contraventionnel


(1) L’emprisonnement consiste à priver de liberté le contrevenant pour un délai établi par décision judiciaire.
(2) L’emprisonnement contraventionnel s’applique aux personnes physiques pour un délai de 3 à 90 jours.
(3) La durée de la rétention contraventionnelle est comptée dans le délai de la sanction sous forme d’emprisonnement.
(4) L’emprisonnement contraventionnel appliqué aux personnes indiquées à l’article 27 est exécuté dans les endroits établis par la loi.
(5) La sanction d’emprisonnement est écartée aux invalides des I et II groupes, aux femmes enceintes, aux mères des enfants de moins de 12
ans, aux mineurs qui n’ont pas atteint l’âge 16 ans au moment de la commission de la contravention, aux personnes qui ont atteint l’âge de retraite.

Article 36. De la levée contre équivalent des biens destinés ou ayant servi à la commission des contraventions, de même que des produits de la
contravention 
La levée contre équivalent des biens destinés ou ayant servi à la commission des contraventions, de même que des produits de la
contravention consiste en prise forcée et leur commercialisation ultérieure en remettant à l’ancien propriétaire la somme encaissée, dont on retient les
dépenses de commercialisation.

Article 37. De la confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre une contravention et des produits des contraventions
(1) La confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre une contravention et des produits des contraventions consiste dans le transfert
forcé et gratuit de ces biens dans la propriété de l’Etat.
(2) Les biens suivants sont passibles de confiscation :
a) les choses destinées à commettre la contravention ;
b) les choses qui ont servi à commettre la contravention ;
c) les choses qui ont été produites par la contravention, sauf si elles ne doivent pas être restituées à la victime.
(3) Les biens dont la détention et la circulation sont prohibées seront confisqués indépendamment des conditions prévues au présent article.

Article 38. De la privation d’un droit spécial


(1) La privation d’un droit spécial consiste à interdire l’exercice d’un tel droit en cas de non-respect systématique des règles d’usage de ce droit
dans les cas prévus aux articles de la partie spéciale du présent Code.
(2) La privation d’un droit spécial est appliquée par l’instance judiciaire pour un délai de 30 jours à 3 ans.
(3) La privation du droit spécial de conduire des moyens de transport est écartée aux personnes qui ont recours à ces moyens en raison de leur
invalidité, à l’exception des cas où ces personnes conduisent en état d’ivresse, se soustraient à l’examen médical visant à établir l’état d’alcoolémie ou
lorsque après avoir occasionné un accident, elles prennent la fuite.

Article 39. De l’expulsion


(1) L’expulsion consiste à obliger le contrevenant - ressortissant étranger ou apatride de quitter le territoire de la République de Moldova
(2) L’expulsion est appliquée par l’instance judiciaire dans les cas prévus exprès à la partie spéciale du présent Code.
(3) L’expulsion ne peut pas être appliquée dans les cas où la sécurité et l’intégrité de la personne seraient mises en péril.

Article 40. De la suspension de l’activité de la personne morale


La suspension consiste dans l’arrêt forcé de l’action de la licence (de l’autorisation) de l’activité de la personne morale. Cette sanction est
appliquée pour un délai de 10 jours à 6 mois.

Article 41. De la suspension de la licence (de l’autorisation) d’exercer une activité


La suspension de la licence (de l’autorisation) d’exercer une activité consiste dans l’interruption forcée de l’activité de la personne morale.
Cette sanction est appliquée pour un délai de 10 jours à 6 mois.

Article 42. De l’annulation de l’autorisation d’exercer une activité


L’annulation de la licence (de l’autorisation) d’exercer une activité consiste dans l’arrêt définitif de l’activité respective de la personne morale.
Cette sanction est appliquée par l’instance judiciaire.

Article 43. La clôture du compte bancaire de la personne morale


La clôture du compte bancaire la personne morale consiste à lever le droit à effectuer des encaissements et des payements. Cette sanction est
appliquée par l’instance judiciaire pour un délai de 20 jours à 3 mois.

CHAPITRE 4
DE L’APPLICATION DES SANCTIONS CONTRAVENTIONNELLES

Article 44. Les principes généraux d’application des sanctions contraventionnelles


(1) A l’application de la loi contraventionnelle, on tiendra compte du caractère et du degré préjudiciable de la contravention commise, de
même que des circonstances atténuantes ou aggravantes.
(2) On appliquera à l’encontre du contrevenant une sanction équitable dans les limites et en stricte conformité avec les dispositions du présent
Code.

4
Article 45. Les circonstances atténuantes
(1) A l’établissement de la sanction contraventionnelle on considère comme circonstances atténuantes :
a) le repentir sincère du coupable ;
b) la contribution active du délinquant à la découverte de la contravention ;
c) la prévention des conséquences préjudiciables ou la réparation bénévole du préjudice causé par le délinquant;
d) la commission d’une contravention par suite d’un concours de circonstances difficiles d’ordre personnel ou familial;
e) la commission d’une contravention par un mineur, par une femme enceinte ou une personne entretenant un enfant de moins de 3 ans;
f) la réconciliation avec la victime.
(2) Des conséquences autres que celles dont fait mention l’alinéa (1) ci-dessus peuvent être également considérées comme des circonstances
atténuantes.

49 Article 46. Les circonstances aggravantes


(1) A l’établissement de la sanction contraventionnelle sont considérées comme des circonstances aggravantes :
a) la continuation du comportement illicite, en dépit de la sommation des personnes fondées de pouvoirs de mettre fin à un tel comportement ;
b) la commission d’une contravention par une personne ayant commis antérieurement une infraction, si les antécédents pénaux acquis par suite
de cette dernière n’ont pas été effacés ;
c) la provocation des mineurs à commettre des contraventions ou leur entraînement dans la commission de contravention ;
d) la commission de contraventions par un groupe de personnes ;
e) la commission d’une contravention dans les conditions d’une calamité naturelle ou autres circonstances d’exception ;
f) la commission d’infractions sous l’empire d’un état d’ivresse ;
g) l’action portée contre un enfant, une femme, une personne âgée, ou autre personne se trouvant dans l’impossibilité de se défendre.
(2) Si les circonstances susmentionnées sont qualifiées par un des articles de la partie spéciale du présent Code d’éléments constitutifs de la
contravention respective, elles ne pourront être retenues comme circonstances aggravantes.
(3) L’énumération des circonstances aggravantes du présent article a un caractère exhaustif.

Article 47. De l’application des sanctions contraventionnelles en cas de concours de contraventions


(1) En cas de concours de plusieurs contraventions, la sanction sera appliquée pour chaque infraction à part.
(2) Pour l’individu convaincu de plusieurs contraventions relevant de la compétence d’un seul organe, la sanction sera appliquée pour chaque
infraction à part, en fixant définitivement la sanction pour concours de contraventions par l’absorption de la sanction moins sévère par la sanction plus
grave ou par le cumul, total ou partiel, des sanctions appliquées dans les limites établies à l’article qui prévoit la sanction plus grave. Dans ce cas, le la
sanction principale peut être assortie d’une des peines complémentaires prévues aux articles relatifs à la responsabilité pour toutes les contraventions
commises.
(3) Dans le cas où plusieurs personnes auraient participé à la commission d’une contravention, la sanction sera appliquée à chaque personne à
part.

Article 48. De la prescription d’application des sanctions contraventionnelles


(1) La sanction contraventionnelle peut être appliquée durant 6 mois au plus à compter de la constatation de la contravention ou 3 mois au plus
à partir du moment de la constatation de la contravention continue.
(2) Pour les contraventions en matière douanière, fiscale, financière et de primes d’assurance, le terme de prescription de la sanction est d’une
année à compter du moment de la contravention.
(3) S’il y a refus d’intenter un procès pénal ou classement du dossier pénal et si les actions de l’intéressé renferment les éléments constitutifs
d’une contravention, le terme de prescription de la sanction contraventionnelle est 3 mois au plus à compter de la date où la décision de ne pas intenter un
procès pénal ou de classer un dossier pénal a été adoptée.
(4) Les termes prévus au présent article seront suspendus dès qu’on aura procédé à l’examen en fond de l’affaire et jusqu’à ce que la décision
sur l’affaire contraventionnelle reste définitive, sans qu’ils puissent excéder le délai d’une année à compter du moment de l’infraction.

Article 49. De l’extinction de l’antécédent contraventionnel


(1) Une sanction contraventionnelle est considérée comme non avenue s’il n’y a pas renouvellement de la contravention durant l’année suivant
l’exécution de la sanction contraventionnelle.
(2) L’extinction de l’antécédent contraventionnel annule toutes les incapacités et les déchéances des droits générés de peine contraventionnelle.

Article 50. De la réparation du préjudice


(1) Dans le cas où la contravention aurait porté préjudice, l’intéressé est en droit de valoriser ses prétentions civiles selon le droit commun.
(2) Portant solution à l’affaire contraventionnelle l’autorité compétente est en droit de régler également le problème de la réparation du
préjudice causé.
(3) La réparation du préjudice moral ou matériel provenant d’une contravention relevant de la compétence d’un autre organe agréé sera décidée
dans l’ordre et les conditions prévues par les législations civiles.

Article 51. De l’exécution de l’obligation dont le non-accomplissement a été puni par une sanction contraventionnelle
L’application de sanction contraventionnelle ne dispense pas le contrevenant de l’exécution de l’obligation pour le non-accomplissement de
laquelle il a été puni d’une sanction.

PARTIE SPECIALE

CHAPITRE 5
DES INFRACTIONS CONTRE LES DROITS ET LIBERTES
DES CITOYENS

Article 52. De la violation de l’égalité en droits des citoyens


La violation des droits et des libertés, consacrés dans la Constitution de la République de Moldova et dans d’autres lois, fondée sur la race, la
nation, l’origine ethnique, la langue, la religion, le sexe, les opinions, l’appartenance politique, l’avoir, l’origine sociale ou toute autre situation est punie
d’une amende de 40 à 50 unités ou d’un travail d’intérêt général non-rémunéré de 180 à 240 heures ou d’emprisonnement de 30 à 90 jours.

Article 53. Des entraves à l’exercice du droit de vote


Les entraves à l’accès libre dans les locaux de vote et les entraves à l’exercice du droit de vote par les personnes sont punies d’une amende de
20 à 30 unités.

Article 54. Des entraves à l’exercice du droit électoral ou à l’activité des organes électoraux
Les entraves par tout moyen à l’exercice libre du droit électoral, ainsi que les entraves à l’activité des organes électoraux sont punies.

Article 55. De l’utilisation des fonds de l’étranger ou des fonds non déclarés publiquement

5
L’utilisation lors des élections des fonds de l’étranger ou des fonds non déclarés publiquement est punie d’une amende, appliquée aux
personnes physiques, de 30 à 40 unités, et appliquée aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités, de 300 à 500 unités et la confiscation des
moyens utilisés à la commission de la contravention.

Article 56. Des entraves à l’activité des commissions électorales


(1) Le refus de fournir aux organes électoraux les données et les documents sollicités par ceux-ci et la non-exécution les décisions de ceux-ci
sera punie d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La destruction ou la détérioration, de quelque manière que ce soit, de la liste électorale ou des fiches électorales sont punies d’une amende
de 20 à 30 unités ou d’un maximum de 60 jours d’emprisonnement contraventionnel.
(3) Le placement des affiches électorales dans des lieux autres que ceux qui sont spécialement aménagés à cet effet est puni d’une amende de
10 à 20 unités.
(4) Le refus injustifié de mettre à la disposition des organes électoraux les locaux et l’équipement nécessaires à l’organisation, au déroulement
et aux totalisations des résultats des élections, sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.
(5) Le refus de se conformer aux dispositions du chef du bureau électoral de la section de vote visant à assurer l’ordre dans les locaux de vote
ou sur le territoire afférent est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(6) Quiconque aura sorti des locaux de vote le bulletin qui lui a été remis pour le vote sera puni d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 57. De la falsification des listes électorales, des listes de candidats et de souscription
(1) Quiconque aura sciemment inscrit sur les listes électorales des personnes privées du droit de vote en conformité avec la législation, ou des
noms fictifs, ou aura sciemment inscrit une seule personne sur plusieurs listes, sera puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) Quiconque aura volontairement consenti à être inscrit sur plusieurs listes de candidats sera puni d’une amende de 15 à 25 unités.
(3) La falsification des signatures sur les listes de souscription est punie d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 58. De la propagande électorale le jour immédiatement antérieur aux élections


La continuation de la propagande électorale faite le jour immédiatement antérieur aux élections ou le jour des élections est punie d’une amende
appliquée à la personne physique de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités de 40 à 50 unités.

Article 59. De la transgression de la législation électorale par les membres des organes électoraux
(1) Tout membre des organes électoraux qui n’aura pas rendu publiques les propositions de désignation des candidats sera puni d’une amende
de 10 à 20 unités.
(2) Tout membre d’un bureau électoral qui aura quitté sans motifs les locaux de vote ou aura signé le procès-verbal avant les totalisations des
résultats des élections sera puni d’un amende de 10 à 20 unités.
(3) Le refus non justifié de remettre le bulletin de vote à une personne inscrite sur la liste électorale ou la remise de plus de bulletins que la  loi
ne prévoit à un seul électeur sont punis d’une amende de 15 à 25 unités.
(4) Les entraves à l’accès des personnes investies de droit de vote aux locaux de vote sont punies d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 60. Du commerce avec des boissons alcooliques et de la consommation de boissons alcooliques lors des réunions électorales
Tout organisation des réunions électorales avec vente et consommation de boissons alcooliques sans prendre les mesures nécessaires au bon
déroulement de ces réunions sera punie d’une amende de 15 à 20 unités.

Article 61. De la violation de la législation sur les cultes


(1) La contrainte d’exercer ou de ne pas exercer un culte, de même que de contribuer ou de ne pas contribuer aux frais d’un culte est punie
d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) L’intolérance confessionnelle qui se manifeste par des actes visant à entraver le libre exercice d’un culte reconnu par l’Etat est punie d’une
amende de 10 à 20 unités.
(3) Toute personne qui aura accompli des pratiques ou de rites qui contreviennent à la législation en vigueur, au nom d’un culte enregistré ou
non enregistré ou en son propre nom et puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(4) L’invitation de ressortissants étrangers pour des activités à caractère religieux ou l’exercice de certaines activités ou rites religieux par des
ressortissants étrangers sans l’autorisation des autorités publiques sont punis d’une amende de 40 à 50 unités avec expulsion.
(5) L’outrage des sentiments religieux d’autrui, la profanation des objets vénérés par autrui ou des locaux, monuments, signes et emblèmes de
la symbolique conceptuelle d’autrui, sont punis d’une amende de 20 à 30 unités ou d’un maximum de 60 jours d’emprisonnement contraventionnel.
(6) La violation du droit exclusif des cultes à des publications et à des objets de culte est punie d’une amende de 25 à 35 unités.

Article 62. De la transgression de la législation du travail et de la protection du travail


(1) Le refus illégal de d’engager au service ou la destitution illicite ou la non-exécution de la décision de l’autorité compétente visant à rétablir
au service en payant la rétribution pour la période d’absence forcée au service seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) L’employeur ou la personne exerçant une fonction à responsabilités qui auront transgressé les actes normatifs visant à la protection du
travail si ces mêmes actions peuvent provoquer une avarie, un accident au lieu de travail ou une maladie professionnelle seront punis d’une amende de 40
à 50 unités.

Article 63. De l’inobservation avec intention des délais établis de payement des salaires, des pensions de retraite, des bourses et des
indemnités, de versement des contributions de sûreté sociale d’Etat, d’autres primes à caractère permanent, établies conformément à la législation
La personne exerçant une fonction à responsabilités qui aura tarder d’un maximum de 2 mois le payement des salaires, des pensions de retraite,
des bourses, des indemnités ou le versement des contributions de sûreté sociale d’Etat et d’autres primes à caractère permanent, suite à l’utilisation des
ressources respectives dans d’autres buts, sera punie d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 64. De l’emploi des mineurs à des travaux qui risquent de nuire à leur santé
L’emploi des mineurs à des travaux qui risquent de porter atteinte à leur santé, qui les privent du plein bénéfice de l’instruction ou qui nuisent à
leur développement physique, intellectuel, spirituel ou social, est puni d’une amende de 30 à 40 unités.

Article 65. Du refus de participer aux négociations portant sur la conclusion du contrat collectif et de l’inobservation des délais établis pour la
conclusion du contrat collectif
L’employeur qui se sera esquivé aux négociations portant sur la conclusion, la modification ou le complètement du contrat collectif ou qui
n’aura pas respecté les délais établis pour les négociations, ou qui n’aura pas assuré l’activité de la commission chargée de la conclusion du contrat
collectif dans les délais fixés, sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 66. Du refus injustifié de conclure le contrat collectif


Le refus injustifié de l’employeur de conclure le contrat collectif est puni d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 67. Des entraves au droit d’instituer des syndicats et d’y adhérer

6
Les entraves au droit des salariés d’instituer des organisations syndicales en vue de la protection de leurs intérêts professionnels, économiques
ou sociaux et au droit d’adhérer à ces organisations sont punis d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 68. De la tenue secrète des circonstances empêchant le mariage


La tenue secrète lors de l’enregistrement du mariage des circonstances empêchant celui-ci, sera punie d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 69. Du manquement aux obligations de surveillance, d’éducation et d’instruction des enfants
(1) Les parents ou le représentant légal d’un enfant qui aura manqué à ses obligations de surveillance, d’éducation et d’instruction de cet enfant
seront punis d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) Si les actions à l’alinéa (1) ont été répétées ou ont eu pour effet le manque de surveillance, le vagabondage de l’enfant ou la commission par
l’enfant d’un fait socialement dangereux, ces actions seront punies d’une amende de 15 à 25 unités, appliquée aux parents ou le représentant légal, de 90 à
180 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 30 à 60 jours d’emprisonnement contraventionnelle.

Article 70. De la violation des droits et des intérêts légitimes des enfants
La violation des droits et des intérêts légitimes des enfants exprimées par comportement abusif, insultes et mauvais traitement de toutes sortes,
par violence psychique et physique, sera puni d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 71. Des entraves à l’exercice du droit de communication avec les enfants et de leur éducation
Quiconque aura fait obstacle à l’entretien des parents avec leurs enfants mineurs, à la participation des parents à l’éducation de leurs enfants
mineurs ou aux relations personnelles de l’enfant avec ses grands-parents, les frères et les sœurs, si cette communication ne porte pas atteinte à la vie, à la
santé de l’enfant et à son développement spirituel, sera puni d’une amende de 10 à 20 unités.
Article 72. De l’abstinence de communiquer l’existence d’un danger pour la vie ou la santé de l’enfant
Les personnes exerçant des fonctions à responsabilités ou d’autres personnes qui s’abstiennent de communiquer à l’autorité tutélaire
l’existence d’un danger pour la vie ou la santé de l’enfant ou la violation des droits et de ses intérêts légitimes, seront punies d’une amende de 10 à 20
unités.

Article 73. De l’organisation de la mendicité


L’organisation de la mendicité ou le recrutement de personnes pour mendier, l’encouragement ou la contrainte d’une personne à la mendicité
dans le but d’obtenir profit matériel, seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 74. De la transgression des règles d’adoption, de mise en tutelle (curatelle) des enfants restés sans soin paternel
(1) Pour l’inobservation du délai de 5 jours de porter à la connaissance de l’autorité tutélaire les enfants restés sans soin paternel qui peuvent
être plus tard mis en adoption ou en tutelle (curatelle) pour soin et éducation, aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités des institutions
curatives, d’instruction, d’assistance sociale et d’autres établissements similaires une amende de 5 à 10 unités sera infligée.
(2) Pour avoir caché l’enfant d’adoption ou de mise en tutelle (curatelle), ainsi que pour avoir soumis de fausses données sur l’enfant resté
sans soin paternel par la personne exerçant une fonction à responsabilités de la maternité (section d’accouchement), l’institution curative, de prophylaxie
ou d’autre type sera punie d’une amende de 3 à 5 unités.

Article 75. De la transgression de la législation relative à l’organisation et au déroulement des rassemblements


(1) L’inobservation des délais et du mode d’examen de la déclaration relative à l’organisation d’un rassemblement est punie d’une amende de
20 à 30 unités.
(2) Les entraves à l’organisation et au déroulement des rassemblements se déroulant en conformité avec la loi ou à la participation à ces
rassemblements, de même que la contrainte d’y participer, sont punies d’une amende de 40 à 50 unités.
(3) Pour l’organisation ou le déroulement du rassemblement sans l’avis ou l’autorisation de la mairie, ainsi que la transgression des conditions
(forme, lieu, temps) du déroulement du rassemblement, indiqués à l’autorisation, aux organisateurs (dirigeants) du rassemblement une amende de 30 à 40
unités est infligée.
(4) Le non-respect par l’organisateur (dirigeant) du rassemblement des obligations prévues à la loi sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(5) La participation active au rassemblement déroulé dans les conditions de l’alinéa (3) est punie d’une amende de 10 à 20 unités.
(6) Les personnes qui participent au rassemblement ayant sur elles des objets spécialement adaptés ou des objets pouvant être utilisés pour
causer des lésions corporelles ou des préjudices matériels, seront punies d’une amende de 40 à 50 unités ou de 30 à 60 jours d’emprisonnement
contraventionnelle.
(7) Pour toutes sortes d’entraves à la circulation du transport en commun, au fonctionnement des entreprises, des établissements, des
organisations, les participants au rassemblement seront punis d’une amende de 40 à 50 unités ou de 30 à 60 jours d’emprisonnement contraventionnel.
(8) L’entraînement des enfants aux rassemblements déroulés dans les conditions de l’alinéa (3) est puni d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 76. De l’entraînement des enfants aux actions politiques


L’entraînement des enfants aux actions politiques sera puni d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 77. De la contrainte de participer ou de ne pas participer à la grève


Quiconque aura contraint autrui de participer ou de ne pas participer à la grève avec recours à la force ou menace de recours à la force ou en
profitant de la dépendance de la personne contrainte sera puni d’une amende de 40 à 50 unités ou de 90 à 180 heures de travail d’intérêt général non-
rémunéré ou de 30 à 60 jours d’emprisonnement contraventionnel.

Article 78. De la calomnie


Quiconque aura sciemment répandu des propos diffamatoires à l’égard d’autrui sera puni d’une amende de 40 à 50 unités ou de 80 à 160
heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 20 à 40 jours d’emprisonnement contraventionnel.

Article 79. De l’outrage


(1) Celui qui, par ses actions, ses propos ou ses écrits, tend à porter atteinte à l’honneur et à la dignité d’une personne sera puni d’une amende
de 10 à 20 unités ou de 10 à 30 jours d’emprisonnement contraventionnel.
(2) L’outrage par des écrits insérés dans une publication ou un ouvrage multiplié est puni d’une amende de 20 à 30 unités au de 120 à 200
Heures de travail d’intérêt général ou de 10 à 60 jours d’emprisonnement contraventionnel.

Article 80. De la transgression de la législation sur l’accès à l’information


Pour la transgression des dispositions légales sur la protection et la sûreté du droit de l’accès à l’information, la personne exerçant une fonction
à responsabilités est punie d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 81. Des entraves au libre accès des citoyens aux documents du Fonds des archives
La personne exerçant une fonction à responsabilités qui aura fait obstacle au libre accès des citoyens aux documents du Fonds des archives
sera punie d’une amende de 10 à 20 unités.

7
Article 82. De la transgression de la législation relative aux pétitions
La divulgation de renseignements portant sur la vie privée du pétitionnaire sans consentement de la part de celui-ci, sera punie d’une amende
de 30 à 50 unités.

CHAPITRE 6
DES CONTRAVENTIONS PORTANT ATTEINTE A LA SANTE DE LA POPULATION, A LA SITUATION SANITAIRE ET
EPIDEMIOLOGIQUE
ET A LA MORALE

Article 83. Du refus de se soumettre à l’examen médical ou à la surveillance ou de suivre un traitement dans le cas d’une affection vénérienne
ou de contamination du virus de déficience immune humaine (VIH) provoquant le sida ou de tuberculose
(1) Les personnes à l’égard desquelles il existe des données vérifiées d’être atteintes d’une affection vénérienne qui se seront esquivés à
l’examen médical, ainsi que les personnes qui, étant en contact avec ceux qui sont atteints d’une affection vénérienne et ayant besoin d’un traitement
préventif, s’y seront esquivés, si ce refus est maintenu après la sommation qui leur a été aétablie par un établissement de la santé publique, seront punies
d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) La personne à l’égard de laquelles il existe des données vérifiées d’être contaminée par le VIH provoquant le sida qui ne se sera pas
soumise, sans un motif sérieux, à l’examen médical ou à la surveillance médicale sera punie d’une amende de 15 à 25 unités avec expulsion du pays pour
les ressortissants étrangers et les apatrides résidant provisoirement sur le territoire de la République de Moldova.

Article 84. Du recel intentionnel de la source de contamination


La personne atteinte d’une maladie vénérienne qui aura recelé avec intention la source de contamination ou les personnes avec lesquelles elle a
eu des relations qui provoquent le risque d’être contaminé d’une maladie vénérienne sera punie d’une amende de 30 à 40 unités.

Article 85. De la divulgation du secret de l’examen médical d’une personne contaminée par le VIH provoquant le sida
La divulgation du secret par le personnel médical ou autres personnes qui, en vertu de leurs attributions de service, détiennent des informations
relatives aux examens médicaux de dépistage de la contamination par le VIH provoquant le sida est punie d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 86. De la soustraction des malades de tuberculose éliminateurs de bacilles du traitement ou l’inobservation du régime prescrit
Les malades de tuberculose éliminateurs de bacilles qui se seront esquivés au traitement ou n’auront pas observé le régime prescrit seront punis
d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 87. De la prestation de services médicaux sans consentement de la part du patient


La prestation de services médicaux prophylactiques, de diagnostic, thérapeutiques ou de récupération, sans consentement de la part du patient,
est punie d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 88. De l’exercice illégal de l’activité médicale


(1) La personne exerçant habituellement une activité médicale sans avoir acquis une formation appropriée ou sans avoir obtenu l’autorisation
requise sera punie d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) Quiconque aura pratiqué la médecine populaire nuisible à la santé, sans diplôme requis ni autorisation spéciale délivrée conformément à la
loi, sera puni d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 89. De l’exercice illégal de l’activité pharmaceutique


(1) La personne exerçant habituellement une activité pharmaceutique sans avoir acquis une formation appropriée ou sans avoir obtenu
l’autorisation requise, de même que la personne titulaire d’une licence d’activité pharmaceutique qui aura exercé une activité dont la licence ne fait pas
mention seront punies d’une amende de 30 à 40 unités.
(2) L’exercice de l’activité pharmaceutique dans des endroits non-autorisés par le Ministère de la Santé est puni d’une amende de 10 à 20
unités, appliquée aux personnes physiques et de 50 à 100 unités aux personnes morales.
(3) La conservation, l’emploi, la commercialisation, ainsi que la publicité des médicaments dont l’utilisation n’est pas autorisée par le
Ministère de la Santé, dont le délai de validité est échu ou pour lesquels il n’y a pas de certificats de qualité, sont punis d’une amende de 10 à 20 unités,
appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés, ayant servi à la
contravention et produits de contravention.
(4) La production ou la préparation de médicaments, y inclus les remèdes homéopathiques et les remèdes de la médecine populaire, de même
que d’autres articles médicaux, sans licence (autorisation) de la part du Ministère de la Santé sont punies d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux
personnes physiques et de 50 à 100 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés, ayant servi à la contravention et
produits de contravention.

Article 90. De la provocation de lésions corporelles


(1) La provocation volontaire de lésions corporelles légères, le mauvais traitement ou d’autres actions violentes ayant entraîné une tension
psychologique ou des souffrances physiques, est punie d’une amende de 30 à 40 unités ou de 80 à 160 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou
de 10 à 60 jours d’emprisonnement contraventionnel.
(2) La provocation volontaire de lésions corporelles légères ayant entraîné une infirmité passagère ou une faible incapacité permanente de
travail est punie d’une amende de 40 à 50 unités ou de 160 à 240 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 30 à 90 jours d’emprisonnement
contraventionnel.

Article 91. De la violation de la législation sur la transfusion sanguine


(1) L’action ou l’omission par imprudence suite à laquelle une altération du sang s’est produite sont punies d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) La soustraction du sang ou des dérivés du sang est punie d’une amende de 20 à 30 unités ou de 30 à 90 jours d’emprisonnement
contraventionnel.
(3) L’utilisation illégale des produits sanguins (le sang total, les dérivés du sang, les préparations du sang) faisant l’objet d’un don, cela à la
recherche d’un profit, est punie d’une amende de 30 à 40 unités.
(4) Le transport illicite au-delà des frontières de la République de Moldova des produits sanguins faisant l’objet d’un don est puni d’une
amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
(5) Ceux qui n’auront pas assuré la conservation des produits sanguins faisant l’objet d’un don seront punis d’une amende de 10 à 20 unités,
appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
(6) Les donateurs de sang qui auront intentionnellement dissimulé leurs affections antécédentes seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 92. Du manquement aux règles d’hygiène sanitaires ou sanitaires - antiépidémiques


(1) Le manquement aux règles d’hygiène sanitaires ou sanitaires -antiépidémiques est puni d’un avertissement ou d’une amende de 10 à 20
unités.
(2) Le non-accomplissement de l’obligation de rendre public les informations véridiques sur la qualité de l’eau potable est puni d’une amende
de 20 à 30 unités.

8
(3) La contravention de l’alinéa (2) qui a provoqué une maladie des hommes est punie d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 93. De la fabrication, de la collection ou de la commercialisation de produits (marchandises) contenant des substances nuisibles et de la
prestation de services nuisibles à la vie et à la santé des consommateurs
La fabrication, la collection ou la commercialisation de produits (marchandises) contenant substances nuisibles à la vie et à la santé des
consommateurs, de même que la prestation de services nuisibles à la vie et à la santé des consommateurs sont punies d’une amende de 40 à 50 unités,
appliquée aux personnes physiques et de 200 et 300 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens ayant servi ou destinés à
servir à la contravention ou produits de contravention.

Article 94. De l’acquisition ou de la garde illégale de substances narcotiques et d’autres substances psychotropes
L’acquisition ou la garde illégale de substances narcotiques et d’autres substances psychotropes en petites quantités sont punies d’une amende
de 20 à 30 unités ou de 10 à 30 jours d’emprisonnement contraventionnel, dans les deux cas avec confiscation des biens ayant servi, destinés à servir à la
contravention ou produits de contravention.

Note : La personne qui aura volontairement remis la substance narcotique ou psychotrope détenue en petites quantités et qui se sera
volontairement aétablie à un établissement de santé, en liaison avec l’usage illicite de substances narcotiques ou psychotropes, sera exonérée de
responsabilité pour les actions prévues au présent article.
Tout toxicomane reconnu comme tel suivant un ordre établi peut être réparti dans un établissement de santé pour récupération et pour
réintégration sociale, étant exonéré dans ce cas de responsabilité contraventionnelle pour les contraventions liées d’usage illicite de drogues ou d’autres
substances psychotropes.

Article 95. De la mise d’un mineur en état d’ivresse


(1) La mise d’un mineur en état d’ivresse est punie d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) Les actions de l’alinéa (1) commises par ses parents ou par un représentant légal, ou par un collègue de service dont le mineur dépend, est
punie d’un amende de 20 à 30 unités.

Article 96. De la propagation et la pratique de la prostitution


(1) La propagation de la prostitution par le biais des publications périodiques, l’audiovisuel ou toute autre façon est punie d’une amende de 30
à 40 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des moyens de
propagation.
(2) La pratique de la prostitution, c’est-à-dire la pratique de relations sexuelles avec diverses personnes afin d’obtenir des ressources pour
subsister est punie d’une amende de 40 à 50 unités ou de 80 à 160 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 10 à 30 jours d’emprisonnement
contraventionnel.
Note :La personne qui pratique la prostitution contre sa volonté ne sera punie aux termes de l’article si elle se dénonce elle-même.

Article 97. De la fabrication et de la distribution d’ouvrages propageant le culte de la violence et le culte de la cruauté
La fabrication et la garde, à des fins de diffusion ou de démonstration, de films et de films vidéo ou d’autres ouvrages qui propagent le culte de
la violence et le culte de la cruauté sont punies d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes
morales, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés, ayant servis ou produits de contravention.

Article 98. De la fabrication ou de la vente des objets pornographiques


La fabrication, l’importation ou la publicité des œuvres, des publications, des tableaux ou autres objets pornographiques, leur
commercialisation ou leur détention, à des fins de vente ou de diffusion, sont punies d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques
et de 200 à 300 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des objets pornographiques.

Article 99. De la diffusion de la production éditoriale, des cassettes vidéo et audio à caractère pornographique et de la réalisation des
programmes de divertissement aux éléments de strip-tease dans les locaux publics
La diffusion de la production éditoriale, des cassettes vidéo et audio à caractère pornographique et de la réalisation des programmes de
divertissement aux éléments de strip-tease dans les locaux publics sans l’autorisation délivrée par l’Agence d’Etat de la Protection de la Moralité sont
punies d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec
confiscation des biens destinés, ayant servis ou produits de contravention.

Article 100. Du manquement à l’obligation alimentaire envers les enfants, le conjoint ou les parents inaptes au travail
Le manquement à l’obligation alimentaire établie par l’instance judiciaire envers les enfants mineurs ou les enfants majeurs inaptes au travail,
de même que le manquement à l’obligation alimentaire établie par l’instance judiciaire envers le conjoint ou les parents inaptes au travail est puni d’un
amende de 20 à 30 unités ou de 80 à 160 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 30 à 60 jours d’emprisonnement contraventionnel.

Article 101. De la défense de fumer en dehors des emplacements réservés à cet effet. De la commercialisation des produits de tabac
(1) Le fait de fumer dans les locaux des établissements d’enseignement ou des établissements de santé, dans les locaux et les espaces de sport
ou dans les moyens de transport en commun, à l’exception des emplacements réservés à cet effet, est puni d’un amende de 5 à 10 unités.
(2) La vente des produits du tabac aux mineurs, de même que la commercialisation de ces produits à proximité des établissements
d’enseignement sont punies d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales.

Article 103. De la torture des animaux


(1) La provocation de la douleur et des souffrances aux animaux, avec violation des normes morales généralement acceptées, est punie d’une
amende de 3 à 5 unités.
(2) Les actions de l’alinéa (1) ayant entraîné la mort ou la mutilation des animaux est punie d’une amende de 10 à 20 s unités.

CHAPITRE 7
CONTRANENTIONS EN MATIERE DU DROIT DE PROPRIETE

Article 104. De la violation du droit de propriété du terrain


L'occupation, l’utilisation non-autorisée des terrains, la restriction par d’autres modalités du droit de possession, utilisation et disposition du
terrain, y compris l’inobservation du délai de restitution des terrains occupés provisoirement, entraîne l'application d'une amende de 10 à 20 unités pour
les personnes physiques, et de 200 à 300 unités pour les personnes morales.

Article 105. De la dissimulation de l'information sur le fonds foncier disponible


La dissimulation de l'information concernant le fonds foncier disponible, entraîne l'application d'une amende de 20 à 30 unités.

9
Article 106. De l’enregistrement des transactions illicites avec des terrains
L’enregistrement sciemment des transactions illicites avec des terrains, la dénaturation des données du Cadastre foncier, la diminution
intentionnelle de l’impôt et des taxes foncières si ces actions ont été commises à fins d’obtenir profit ou à d’autres fins, sont punis d’une amende de 40 à
50 unités.

Article 107. De la transgression de la législation en matière de géodésie, cartographie et topographie


(1) La soustraction de l’obligation de soumettre les données techniques et matérielles de projet à l’Inspectorat Géodésique d’Etat, le refus
d’assurer l’intégrité de l’information géodésique et topographique, ainsi que l’inobservation des délais des mesures spécifiées aux actes de contrôle de
l’Inspectorat Géodésique d’Etat, sont punis d’une amende de 15 à 25 unités, appliquée aux personnes physiques et de 150 à 250 unités appliquée aux
personnes morales.
(2) La destruction des bornes ou des points géodésiques, entraîne l'application d'une amende de 10 à 20 unités.

Article 108. De la transgression du droit d'usage du sous-sol


L’occupation, l'usage non-autorisé du sous-sol, ou la cession illégale du droit d'usage du sous-sol, entraîne l'application d'une amende de 10 à
20 unités pour les personnes physiques et de 200 à 300 unités pour les personnes morales.

Article 109. De la transgression des règles de construction sur les surfaces aux gisements utiles
La transgression des règles de construction sur les surfaces aux gisements utiles, ainsi que sur les surfaces ou des substances et des déchets
nocifs sont enterrés (mis en dépôt) sont punis d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités, appliquée aux
personnes morales.

Article 110. De la transgression du droit d'usage des eaux


L’occupation non-autorisée, l'usage non-autorisé des objectifs aquatiques, la cession illégale du droit d'usage des eaux, entraîne l'application
d'une amende de 10 à 20 unités pour les personnes physiques et de 200 à 300 unités pour les personnes morales.

Article 111. De la transgression du droit d'exploitation des bois


L’occupation, l'usage non-autorisé d’un terrain du fonds forestier, la cession illégale du droit d'exploitation des bois, entraîne l'application
d'une amende de 10 à 20 unités pour les personnes physiques et de 200 à 300 unités pour les personnes morales.

Article 112. De la transgression du droit d'usage des unités du règne animal


L’usage non-autorisé des unités du règne animal qui font l’objet d’une autorisation, la cession illégale du droit d'usage des unités du règne
animal, la restriction par toute autre modalité du droit d'usage des unités du règne animal sont punies d'une amende appliquée aux personnes physiques de
10 à 20 unités, et de 200 à 300 unités aux personnes morales.

Article 113. Du non-respect du droit d'auteur ou des droits connexes sur les œuvres et les phonogrammes
(1) Ceux qui mettent illégalement en valeur certains ouvrages scientifiques, littéraires et d'art, y compris les ouvrages des auteurs étrangers
seront punis d'une amende appliquée aux personnes physiques de 150 à 200 unités et de 200 à 300 unités aux personnes exerçant des fonctions à
responsabilités, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés et utilisés afin d'accomplir la contravention et des biens acquis à la suite de son
accomplissement, à savoir:
En copiant, en éditant, en publiant à grand tirage, en imprimant sur des supports matériels l'ouvrage ou en l’interprétant dans des buts commerciaux ;
En vendant ou en prêtant des exemplaires de livres, notes musicales, phonogrammes(films), ou en utilisant tout autre moyen de valorisation ou
d’interprétation sans avoir conclu un contrat avec le titulaire du droit d'auteur;
ou en transgressant les conditions contractuelles ou légales de valorisation de l'ouvrage, y inclus les conditions de mise en valeur des
phonogrammes(vidéogrammes), des émissions télévisées ou radiophoniques, stipulées dans les licences délivrées par ordre des titulaires des droits par les
organisations administrant selon les principes collectifs les droits patrimoniaux ;
ou en détruisant par négligence l’original d'un ouvrage d'art, d'une sculpture, d'un manuscrit, de la variante définitive de l'originale d'une cassette
audiovisuelle ;
ou en transgressant tout autre droit exclusif d'auteur et/ou connexe.
(2) La falsification ou la production, la destruction, l’utilisation ou la commercialisation illicite des marquages de contrôle seront punis d'une
amende appliquée aux personnes physiques de 150 à 200 unités et de 200 à 300 unités aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités, dans les
deux cas avec confiscation des biens destinés et utilisés afin d'accomplir la contravention et des biens acquis à la suite de son accomplissement.
(3) La destruction de l’original de l’œuvre scientifique, littéraire, d’art plastique, de sculpture, d’architecture, du manuscrit ou de la variante
définitive de l’original de la phonogramme ou de l’œuvre audiovisuelle seront punis d'une amende appliquée aux personnes physiques de 100 à 200 unités
et de 200 à 500 unités aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités.

Article 114. De la transgression des droits d’inventeur


(1) L’utilisation illicite de l’invention, de l’échantillon ou de l’emblème industriel, la divulgation de l’essence de l’invention avant la
publication officielle de ses données, l’appropriation du droit d’auteur ou la contrainte de la personne en tant que coauteur sont punies d’une amende de 40
à 50 unités avec la confiscation des biens destinés, ayant servis ou produits de contravention.
(2) Les faits de l’alinéa (1) commis par deux ou plusieurs personnes sont punis de 180 à 240 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré
ou de 60 à 90 jours d’emprisonnement contraventionnel, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés, ayant servis ou produits de
contravention.

Article 115. De la transgression des règles de protection et d'usage des monuments historiques et culturels
La transgression des règles de protection et d'usage des monuments historiques, culturels, des monuments faisant partie du patrimoine naturel
ou des objets protégés par l’Etat, ou des objets et documents comportant une valeur historique ou culturelle sera punie d’une amende de 10 à 20 unités,
appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales.

Article 116. De l’appropriation du bien trouvé


Le fait de ne pas remettre dans le délai de 10 jours un bien trouvé aux autorités ou à celui qui l’a perdu ou d’en disposer comme du sien, de
même que l’appropriation illicite du bien appartenant à autrui, se trouvant en possession par erreur, seront punis d’une amende de 40 à 50 unités ou de 180
à 240 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 60 à 90 jours d’emprisonnement contraventionnel, dans les deux cas avec la confiscation des
biens destinés, ayant servis ou produits de contravention.

Article 117. De la destruction et détérioration des biens d'autrui


(1) La destruction ou la détérioration par imprudence les biens d'autrui si l'action ne rassemble pas les éléments constituant une infraction,
seront punies d'une amende de 10 à 20 unités.
(2) La destruction ou la détérioration intentionnelle les biens d'autrui si l'action rassemble des traces d’infraction seront punies d'une amende
de 30 à 40 unités ou de 80 à 160 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 10 à 30 jours d’emprisonnement contraventionnel.

Article 118. De la soustraction en quantités réduites des biens du propriétaire

10
La soustraction en quantités réduites des biens du propriétaire par vol, appropriation, dilapidation, abus de confiance dans l'exercice de
l'obligation ou escroquerie sera punie d'une amende de 40 à 50 unités ou de 180 à 240 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 30 à 90
jours d'emprisonnement
Note: La soustraction des biens du propriétaire est considérée comme soustraction en quantités réduites lorsque la valeur des biens soustraits
évaluée en argent ne dépasse le montant de 90 lei.

Article 119. De l’utilisation non justifiée des biens des entreprises, des institutions ou des organisations
L’utilisation non justifiée des biens des entreprises, des institutions ou des organisations par les personnes exerçant des fonctions à
responsabilités à l’avantage personnel ou au profit des tiers, sera punie d’une amende de 25 à 75 unités.

Article 120. De la transgression du droit exclusif sur les objets de propriété industrielle
La fabrication, l’utilisation, l’importation, l’exportation, l’offre, la vente ou toute autre activité pour mettre en circulation ou stocker à cette fin
les objets de propriété industrielle protégés ou des produits obtenus par la mise en application de ces objets, ainsi que l’entraînement des tiers à effectuer
ces actions sans l'autorisation du titulaire de licence (d'autorisation) seront punis d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de
300 à 400 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés, ayant servis ou produits de contravention.

Article 121. De la divulgation ou de l’obtention du secret commercial ou bancaire


(1) L’obtention des informations constituant secret commercial ou bancaire sans avoir le consentement du titulaire dans le but de divulgation
ou d’utilisation illégale de telles informations est punie d’une amende de 30 à 40 unités.
(2) La divulgation des informations constituant secret commercial par une personne à laquelle ces informations ont été confiées ou sont
devenues connues en liaison avec le service ou le travail est punie d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 122. De la soustraction ou de la détérioration de l'outillage industriel, des moyens de transport, d'alarme et de télécommunication
La soustraction ou la détérioration de l'outillage industriel, des moyens de transport, d'alarme et de télécommunication, y compris afin de
collecter des déchets de métaux et métalloïdes et leurs alliages est punie d’une amende de 40 à 50 unités la avec confiscation des biens destinés, ayant
servis ou produits de contravention ou de 180 à 240 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 30 à 90 jours d’emprisonnement
contraventionnel.

Article 123. De la soustraction à la réparation des préjudices matériels portés aux entreprises, aux institutions, aux organisations ou aux
citoyens suite à une infraction
La soustraction à la réparation des préjudices matériels portés aux entreprises, aux institutions, aux organisations ou aux citoyens suite à une
infraction, obligation prononcée par décision de l'instance judiciaire sera punie d’une amende de 30 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de
100 à 300 unités aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités.

Article 124. De la connexion non-autorisé aux sources d’électricité, de chauffage et de gaz


La connexion non-autorisé aux sources d’électricité, de chauffage et de gaz sera punie d’une amende de 40 à 50, appliquée aux personnes
physiques et de 400 à 500 unités aux personnes morales.

Article 125. De la transgression des règles d'usage des locaux d'habitation


(1) La transgression des règles d'usage des locaux d'habitation, des règles et des normes d’exploitation de ces locaux et des installations
techniques, le réarrangement non-autorisé des locaux d'habitation causant la diminution de la résistance de la construction (maison, immeuble), est punie
d’une amende de 30 à 100 unités.
(2) La transgression par les personnes chargées de l'entretien des immeubles et des locaux d’habitation des règles d'entretien, ainsi que pour la
réutilisation de ces locaux sans l'autorisation des loueurs si cette réutilisation change essentiellement les conditions d'usage du local, sera punie d’une
amende de 40 à 50 unités, appliqée aux personnes physiques et de 50 à 100 unités aux personnes morales.

CHAPITRE VIII
COTRAVENTIONS EN MATIÈRE DE LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

Article 126. De la transgression du régime de protection des ressources d'eaux


(1) La transgression du régime de protection des eaux en provoquant par suite la pollution des eaux, l’érosion du sol et d'autres phénomènes
nuisibles sera punie d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de 400 à 500 unités aux personnes morales.
(2) La mise en exploitation des entreprises, des unités communales ou d’autres objets sans installations ou constructions destinées à prévenir la
pollution et l'infection des eaux ou leur influence nocive sera punie d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de 400 à 500
unités aux personnes morales avec (ou sans) suspension de l’activité pour un délai d'un a cinq mois.
(3) Les écoulements des déchets et d’autres polluants dans les objectifs aquatiques sont punis d’une amende de 30 à 50 unités, appliquée aux
personnes physiques et de 300 à 500 unités aux personnes morales.
(4) Le lavage des moyens de transport, des outillages et des emballages dans les eaux naturelles est puni d’une amende de 10 à 20 unités,
appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
(5) Le non-respect des dimensions des zones et des lisières de protection des rivières et d’autres bassins d’eau est puni d’une amende de 10 à
20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
(6) Le non-respect des limites des lisières forestières de protection des rives est puni d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes
physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
(7) L’infection, l’exténuation ou toute autre pollution des eaux terrestres, des réservoirs souterrains avec des eaux usées ou des déchets des
entreprises, des institutions et des organisations industrielles, agricoles, communales ou d’autre nature, si ont porté préjudices considérables à la faune et à
la flore, aux ressources piscicoles, au fonds forestier ou agricole ou à la santé de la population, est punie d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux
personnes physiques et de 400 à 500 unités aux personnes morales.
(8) Le non-accomplissement par le capitaine ou un autre membre du personnel de commande d’un navire des obligations prévues à la
législation sur l’enregistrement dans les actes de bord des opérations avec des substances nocives pour les gens et les ressources vivantes de la mère ou
des mélanges contenant de telles substances outre les normes établies, l’introduction dans les actes de bord de fausses mentions relatives à telles
opérations ou le refus illégitime de soumettre les actes des personnes exerçant des fonctions à responsabilités est puni d’une amande de 20 à 30 unités.

Article 127. De la transgression des règles d'usage des eaux


La captation et l’utilisation de l'eau les limites établies ou l’utilisation de l'eau potable dans des buts techniques, et la transgression les règles de
la comptabilisation de l'eau utilisée, est punie d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de 400 à 500 unités aux personnes
morales.
.
Article 128. De la transgression des règles d'exploitation des constructions et des installations hydrotechiques, d'administration et de protection
des eaux

11
La transgression les règles d'exploitation des constructions, des installations et des appareils hydrotechniques de mesurage, ainsi que les règles
d'administration ou de protection des eaux sera punie d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités et
de 100 à 200 unités aux personnes morales.

Article 129. De la détérioration des constructions et des installations hydrotechiques, d'administration et de protection des eaux
La détérioration des constructions et des installations hydrotechiques, d'administration et de protection des eaux, y compris des réseaux et des
installations des systèmes d’alimentation d’eau potable est punie d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques et de 400 à 500
unités aux personnes morales.
.
Article 130. De la transgression des règles de déroulement de l’activité économique dans les zones de protection des eaux
(1) L’application non-autorisée des pesticides et des engrais sur les terrain à longueur de 300 m à partir de la crête du talus riverain du lit de la
rivière sera puni d'une amende appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités, et de 300 à 400 unités aux personnes morales.
(2) La construction et l’emplacement dans la zone de protection des eaux des dépôts de pesticides et d’engrais, des objectifs à préparer des
solutions chimiques, des dépôts de produits pétrolières, des collecteurs d’eaux résiduaires des fermes et des complexe zootechniques, des points de
services techniques et de lavage de la techniques et des voitures, la répartition sur les terrains dans une telle zone pour le dépôt ou l’inhumation des
déchets, l’irrigation avec des eaux résiduaires, la construction non-autorisée de collecteurs et des installations d’épuration des eaux seront punis d'une
amende appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités, et de 300 à 400 unités aux personnes morales.
(3) Le déroulement non-autorisé des travaux afin de barrer les des prés et des bras séchés, des travaux de réglage des cours des rivières,
d’extraction des substances utiles, des matériaux de construction et d’installation des communications dans la zone de protection des eaux sera puni d'une
amende appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités, et de 300 à 400 unités aux personnes morales.
(4) Le labourage des terrains, l’organisation des camps d’été pour les animaux, l’aménagement des campings et des camps de tentes dans la
zone de protection des eaux sera puni d'une amende appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités, et de 300 à 400 unités aux personnes morales.

Article 131. De la transgression des règles de protection des ressources piscicoles et de pêche
(1) La transgression des règles de protection des ressources piscicoles et de pêche, ainsi que la commercialisation des produits de pêche sans
avoir les documents confirmant sa légalité, sera puni d'une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20 unités, et de 200 à 300 unités aux
personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés à servir, ayant servi ou produits de contravention.
(2) Les actions prévues à l’alinéa (1) répétées ou accompagnées de pêche ou de destruction des espèces précieuses d’animaux aquatiques sera
puni d'une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités, et de 400 à 500 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec
confiscation des biens destinés à servir, ayant servi ou produits de contravention.

Article 132. De la dégradation des terrains


(1) La dégradation de la couche fertile du sol, son enlèvement sans sélection et l’utilisation contrairement à sa destination sera puni d'une
amende de 10 a 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
(2) La pollution des terrains par des substances chimiques et radioactives, par des déchets industriels, par des eaux impures contenant des
organismes bactériologiques et parasitaires ou d'autres organismes nocifs sera puni d'une amende de 40 a 50 unités, appliquée aux personnes physiques et
de 200 à 300 unités aux personnes morales avec (ou sans) suspension de la licence (l’autorisation) d’activité pour un délai d’un mois au maximum.
(3) L'implantation, la construction ou la mise en exploitation des unités polluant le sol par leur activité entraîne l'application d'une amende de
15 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes morales avec (ou sans) suspension de la licence (l’autorisation)
d’activité pour un délai d’un mois au maximum.
(4) La combustion des restes végétaux (cannaie, terre couverte de joncs) entraîne l'application d'une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux
personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes morales.
(5) La falsification de l'information relative à l’état et à l'usage des terrains sera puni d’une amende de 5 à 10 unités, appliquée aux personnes
morales et de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités.

Article 133. De la dérogation non-autorisée aux projets d’organisation du territoire ou d’usage du terrain
La dérogation non-autorisée des projets d’organisation du territoire, d’amélioration, ainsi que d’usage du terrain, contrairement à la destination
pour laquelle il a été réparti, est punie d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 300 à 400 unités, appliquée aux
personnes morales.

Article 134. De la non-exécution des obligations relatives au labourage du terrain afin d'assurer son usage
(1) La non-exécution par le bénéficiaire du fonds de terre de ses obligations relatives au labourage du terrain afin d'assurer son usage, entraîne
l'application d'une amende de 5 à 10 unités pour les personnes physiques et de 50 à 100 unités pour les personnes morales.
(2) La transgression des mesures relatives au labourage des terrains affectés pour maintenir la qualité du sol au cours de son usage et assurer
son usage ultérieur entraîne l’application d'une amende de 10 à 20 unités pour les personnes physiques et de 50 à 100 unités pour les personnes morales.

Article 135. De l'abandon des terrains et de la non-exécution des mesures obligatoire à prendre pour améliorer et protéger le sol contre
l’érosion due aux agents atmosphériques (vent, eaux) et pour prévoir d'autres processus entraînant la dégradation du sol
Seront punis de 10 à 20 unités les personnes physiques qui ne cultivent pas les terrains et ne prennent pas les mesures obligatoires pour
améliorer le sol et le protéger contre l’érosion provoquée par les agents atmosphériques comme le vent, les eaux ou d'autres mesures prévenant la
dégradation du sol, ainsi que ceux qui utilisent les terrains contrairement leur destination. Les personnes morales ayant accompli les mêmes actes seront
punis d’une amende de 50 à 100 unités.

Article 136. Du non-respect des méthodes de protection et d'usage du sol


(1) Les études et les recherches du sous-sol sans être fondées sur des projets spéciaux, ainsi que les études et les recherches incomplètes du
sous-sol seront punies d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 50 à 100 unités, appliquée aux personnes morales avec
(ou sans) la suspension de la licence (l'autorisation) de déployer ce genre d’activité.
(2) La présentation d’information erronée sur la qualité et la quantité de matière première extraite sera punie d’une amende de 10 à 20 unités,
appliquée aux personnes physiques, et de 50 à 100 unités, appliquée aux personnes morales.
(3) Seront punies d'une amende de 25 à 35 unités les personnes physiques qui ne respectent pas les exigences principales concernant l'usage du
sous-sol lors de l’élaboration des projets, de la construction et de la mise en exploitation des entreprises, des unités et des bâtiments. Les personnes
morales seront punies d'une amende de 100 à 200 unités avec ou sans suspension de l’activité pour un délai d'un mois au maximum.
(4) La transgression des règles et des normes de sécurité au cours des activités liées a l'usage du sous-sol, ainsi que des exigences concernant la
protection du sous-sol et de l'environnement en provoquant leur pollution et en rendant impossible leur utilisation seront punis d’une amende de 10 à 20
unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai
d'un à trois mois.
(5) La non-assurance intentionnelle de l’intégrité des unités, des constructions, des territoires et des objets protégés particulièrement pendant
l’étude et l'usage du sous-sol sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30 unités et de 200 à 300 unités, appliquée aux
personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai d'un à trois mois.

12
(6) La transgression des méthodes de la mise à jour et de la tenue de la balance des mouvements de resserves de substances utiles et des
déchets de la production extractive, ainsi que des exigences relatives à la tenue des registres d’Etat et des balances des réserves de substances utiles sont
punies d’une amende de 20 a 30 unités.
(7) Le non-respect des exigences visant à assurer la sécurité de la population lors de la liquidation ou la conservation des entreprises dont
l’activité consiste en l'extraction des substances utiles, des galeries souterraines, des sondes de forages, ainsi que des exigences concernant l’intégrité des
gisements, des galeries souterraines et des sondes de forage durant toute la période de conservation, est puni d’une amende de 15 à 25 unités.
(8) La transgression des règles d'enterrement (mise en dépôt) des substances et des déchets nocifs et d’évacuation des eaux résiduaires sera
punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 25 à 35 unités et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales avec ou sans
suspension de l’activité pour un délai de deux a quatre mois.

Article 137. De l’enlèvement et de la destruction de la couche formée par les feuilles tombées, de la couche verte et de la couche supérieure
fertile du sol
Quiconque détruira sans autorisation la couche des feuilles mortes, la couche verte et la couche supérieure du sol fertile pour les utiliser à
d'autres fins que celles forestières sera puni d’une amende appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités et de 200 à 300 unités, appliquée aux
personnes morales.

Article 138. Des exploitations forestières contrairement aux buts ou aux exigences prévus par la législation
Pour des exploitations forestières contrairement aux buts ou aux exigences prévus à l’autorisation (disposition) de coupage des arbres ou au
billet sylvicole, une amende de 40 à 50 unités sera infligée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités sera infligée aux personnes morales.

Article 139. Du coupage illégal et de l’endommagement des arbres et des arbustes


Le coupage illégal et l’endommagement des arbres et des arbustes provoquant la cession de leur développement ou même si l’endommagement
illégal ne cause pas la cession du développement des arbres et des arbustes seront punis d'une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes
physiques, et de 400 à 500 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 140. De la destruction et de l'endommagement des cultures sylvicoles des arbustes régénères naturellement, des plantations
d’arbrisseaux naturelles préexistantes sur les terrains destinés au boisement
La destruction et de l'endommagement des cultures sylvicoles, les jeunes arbres régénérés par voie naturelle, les plantations d’arbrisseaux
naturelles ou préexistantes sur les terrains réservés au boisement seront punis d'une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, et de
400 à 500 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 141. De la destruction et de l’endommagement des jeunes arbres (des porte-greffes) des pépinières et des plantations sylvicoles
La destruction et de l’endommagement des jeunes arbres et les boutures des pépinières et des plantations sylvicoles seront punis d'une amende
de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 400 à 500 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 142. Du non-respect des obligations relatives au labourage des terrains défrichés afin de pouvoir les utiliser
Le non-respect des obligations relatives au labourage des terrains défrichés afin de pouvoir les utiliser sera puni d'une amende de 20 à 30
unités, appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 143. De la transgression des méthodes et des délais de boisement des parcelles exploitées et des terrains déboisés du fonds forestier
La transgression des méthodes et des délais de boisement des parcelles exploitées et des terrains déboisés du fonds forestier, ainsi que des
parcelles exploitées sur les terrains à végétation forestière hors de ceux-là, sera puni d'une amende de 30 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques,
et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 144. De l’anéantissement et de la détérioration des prés, des pâturages, des tranches de dessèchement des bois, des systèmes de
drainage, des chemins et des installations se trouvant sur les terrains du fonds forestier
L’anéantissement et de la détérioration des prés, des pâturages, des tranches de dessèchement des bois, des systèmes de drainage, des chemins
et des installations se trouvant sur les terrains du fonds forestier seront punis d'une amende de 30 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, et de
200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 145. De la transgression des droits d'usage auxiliaire des bois


(1) Le fauchage et la mise en pâturage non-autorisée des bestiaux sur les terrains du fonds forestier, dans les lisières forestière de protection et
dans les espaces vertes entraînent l'application d'une amende de 5 à 10 unités.
(2) La récolte sans autorisation des fruits, des noix, des champignons, des plantes médicinales ou d'autres encore, des escargots de vigne sur les
terrains ou leur récolte est interdite ou autorisée seulement pour les détenteurs de carnets délivrés par l'administration forestière, ainsi que l’inobservation
du délai et du mode établis de la récolte, seront punis d’un avertissement ou d'une amende de 5 à 10 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100
à 200 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de
contravention.

Article 146. De la destruction de la faune sylvicole


La destruction de la faune, à l’exception des espèces d'animaux mis en quarantaine seront punis d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 147. De la destruction et de la détérioration des fourmilières


La destruction et la détérioration des fourmilières disposées sur les terrains du fonds forestier seront punies de 3 à 5 unités.

Article 148. De l'emplacement non-autorisé des ruches et des ruchers dans les forets ou du non-respect des règles imposées aux détenteurs de
carnets sylvicoles
L’emplacement non-autorisé des ruches et des ruchers sur les terrains du fonds forestier ou le non-respect des dispositions imposées aux
détenteurs de carnets délivrés par l'administration forestière lors de l'emplacement des ruches, seront punis d'un avertissement ou d'une amende de 3 à 5
unités, appliquée aux personnes physiques, et de 50 à 100 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 149. De la destruction et de la détérioration des bornes, des panneaux d’aménagement du fonds forestier, des barrages et des
installations ou des objets d'agitation visuelle et d’information
La destruction et de la détérioration des bornes, des panneaux d’aménagement du fonds forestier, des barrages et des installations ou des objets
d'agitation visuelle et d’information, des barrages et les bornes délimitant les endroits de repos seront punies d'une amende de 10 à 20 unités.

Article 150. De la pollution du fonds forestier par les déchets, les résidus de construction, les ordures ménagères ou d’autre nature
La pollution du fonds forestier par les déchets et les résidus de construction, les ordures ménagères ou d’autre nature, sera punie d'une amende
de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.

13
Article 151. De l’usage non-autorisé des terrains du fonds forestier pour défrichement, la construction des établissements administratifs, des
entrepôts ou d'autres unités
L’usage non-autorisé des terrains du fonds forestier pour défrichement, la construction des établissements administratifs, des entrepôts ou
d'autres unités sera puni d'une amende de 30 à 40 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 300 à 400 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 152. De la circulation et du parcage des véhicules et d'autres moyens de transport sur les terrains du fonds forestier, hors les routes
publiques et dans les endroits interdits
La circulation et le parcage des véhicules et d'autres moyens de transport sur les terrains du fonds forestier, hors les routes publiques et dans les
endroits interdits seront punis d’un avertissement ou d'une amende de 3 à 5 unités.

Article 153. De la dérogation aux règles sanitaires dans les forets


La dérogation aux règles sanitaires dans les forets est punie d'une amende de 10 à unités.

Article 154. Du non-respect des règles de sécurité prévenant les incendies dans des forets
(1) Le non-respect des règles de sécurité prévenant les incendies dans des forets sera puni d'une amende de 10 à 20 unités.
(2) La destruction et la provocation des dégâts dus à l’incendie ou a leur attitude négligente envers le feu seront punies d'une amende de 40 à
50 unités.

Article 155. Article 155 De la dérogation aux règles de protection du milieu d'habitation et des voies de migration des animaux
La transgression des règles de protection du milieu d'habitation et des voies de migration des animaux sera punie d’une amende de 20 à 30
unités.

Article 156. De la transgression des méthodes établies de création et d'usage des collections zoologiques
La transgression des méthodes établies de création, de complètement, de conservation, d’usage, de mise à jour, de commercialisation,
d’acquisition ou d’expédition des collections zoologiques sera punie d'une amende de 5 à 10 unités avec confiscation des biens destinés à servir, ayant
servis ou produits de contravention.

Article 157. De la transgression de la législation et des actes normatifs relatifs à l’administration cynégétique
La transgression de la législation et des actes normatifs relatifs à l’administration cynégétique sera punie d'une amende de 40 à 50
unités avec confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.

Article 158. De la transgression des méthodes d'usage du règne animal dans les réserves naturelles et sur d'autres territoires protégés
spécialement
La transgression des méthodes d'usage du règne animal dans les réserves naturelles et sur d'autres territoires protégés spécialement sera punie
d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 159. De la collecte et de l’anéantissement des espèces de plates rares ou d'animaux rares, périclites et vulnérables ou inclus dans le
Livre Rouge
(1) La collecte, la commercialisation non-autorisée et l’anéantissement des espèces de plates rares et protégées, la pêche et la chasse d'animaux
rares, périclites et vulnérables ou inclus dans le Livre Rouge seront punis d'une amende de 40 à 50 unités avec confiscation des biens destinés à servir,
ayant servis ou produits de contravention.
(2) La transgression des règles d’exportation des espèces de plantes et d’animaux protégés par l’Etat, et punie d'une amende de 10 à 20 unités,
appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 160. De la transgression du régime de protection des unités et des complexes du fonds des aires naturelles protégées par l’Etat
(1) La transgression du régime de protection des unités et des complexes du fonds des aires protégé par l'Etat, de leurs règlements d’ordre
intérieure sera punie d'une amende de 15 à 25 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 50 à 100 unités, appliquée aux personnes morales.
(2) La destruction ou la détérioration des aires naturelles protégées par l’Etat sera punie d'une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux
personnes physiques, et de 400 à 500 unités, appliquée aux personnes morales.
(3) La non-liquidation des conséquences écologiques des avaries, des catastrophes et d’autres calamités sera punie d'une amende de 40 à 50
unités, appliquée aux personnes physiques, et de 400 à 500 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 161. Du non-respect des exigences écologiques lors de l’étude d'un projet, de la construction, de la mise en exploitation, de
l'exploitation des entreprises, des installations et d'autres objets
La transgression des exigences écologiques lors de l'étude d'un projet, de la construction, de la mise en exploitation ou de l'exploitation des
entreprises, des installations et d'autres objets sera punie d'une amende de 30 à 40 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 400 à 500 unités,
appliquée aux personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai d'un à trois mois.

Article 162. De la non-admission de l’inspection des objets ou de la non-présentation de l’information relative à l’état de l’environnement
La non-admission des inspecteurs d’Etat à effectuer l’inspection des objets et le refus de soumettre des informations ou la présentation des
données erronées relatives à l’état de l’environnement seront punis d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300
unités, appliquée aux personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai d'un à trois mois.

Article 163. Du non-usage des installations destinées a assainir l’atmosphère des résidus et à évacuer les eaux résiduaires des objets aquatiques.
Le non-usage des installations, de l'outillage et des appareils établis en vue de purifier ou contrôler les rejets des substances polluant
l’atmosphère et les eaux résiduaires rejetées dans les sources d'eaux, ainsi que l’inobservation des règles d'exploitation de ses installations seront punis
d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales avec ou sans suspension de
l’activité pour un délai de trois à six mois.

Article 164. Du non-respect des limites admises de l'influence dangereuse sur l'environnement et du rejet des substances polluantes sans
autorisation
Le dépassement des limites admises du dégagement des substances polluantes ayant une influence radiologique, physique ou biologique sur
l'environnement l’émission des polluants atmosphériques sans autorisation de l’autorité publique en chargée spécialement, lorsque l’obtention d’une telle
autorisation est requise conformément à la législation seront punis d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200
unités, appliquée aux personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai de trois à six mois.

Article 165. De la transgression du régime et du mode d’usage des hydrocarbures halogénées détruisant la couche d’ozone
(1) La fabrication, l’importation, l’exportation et la mise en circulation commerciale des aérosols ou des extincteurs portables contenant des
substances chimiques, réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux substances détruisant la couche d’ozone (1987), seront punies d'une amende de
20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des
biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.

14
(2) L’usage des substances chimiques, réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux substances détruisant la couche d’ozone, à la
fabrication d’aérosols, de nouveaux systèmes industrieux de réfrigération, d’unités mobiles de climatisation, de même que de produits de stérilisation ou
de tout autre nouveau domaine, où ils n’ont pas été utilisés antérieurement, seront punies d'une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes
physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou
produits de contravention.
(3) L’usage des substances chimiques, réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux substances détruisant la couche d’ozone, à la
fabrication de panneaux isolants et d’emballages confectionnées d’écume de substances organiques expansées, flexibles ou flexibles à moitié, sera puni
d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la
confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.
(4) L’usage et la mise en circulation commerciale des agents de nettoyage ou des solvants contenant une ou plusieurs substances chimiques,
réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux substances détruisant la couche d’ozone, à l’exception de tétrachlorure de carbone si elle est utilisée
comme solvant dans les processus de chlorage en système fermé ou comme solvant dans les processus où pour des raisons techniques, elle ne peut pas être
substituée par une autre substance, moins nuisible pour la couche d’ozone, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques,
et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de
contravention.
(5) La transgression des règles d’usage de la bromure de méthyle en agriculture sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux
personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant
servis ou produits de contravention.
(6) L’usage, le stockage et le transport des containers avec des substances chimiques, réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux
substances détruisant la couche d’ozone, n’ayant pas d’inscription «Substances détruisant la couche d’ozone» sont punis d’une amende de 25 à 35 unités.
(7) Le refus des importateurs, des exportateurs et des personnes mettant en circulation sur le marché des substances, des produits et des
équipements contenant des substances chimiques, réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux substances détruisant la couche d’ozone, de
soumettre les documents prévus par la législation visant à utiliser ces substances aux autorités chargées de droit de contrôle, sera puni d'une amende de 15
à 25 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 150 à 250 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 166. De la pollution de l'environnement provoquant des préjudices à un pays étranger


La pollution de l'environnement (de l’atmosphère, des sources d'eaux de surface et souterraines, des terrains) par des résidus industriels, de
construction, par des ordures ménagères, par des émissions des polluants qui cause des préjudices a un pays étranger entraîne l'application dune amende de
20 à 30 unités, pour les personnes physiques, et de 200 à 300 unités, pour les personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai de
trois à six mois.
Article 167. Du non-respect des obligations d'enregistrer dans les documents de transport maritime les opérations effectuées avec les
substances et les mélanges de substances dangereuses
Le non-respect des obligations prévues par la législation en vigueur relative à l'enregistrement dans les documents de transport des opérations
avec des substances dangereuses pour la santé des êtres humains ou pour la flore et la faune aquatiques ou avec des mélanges des substances qui dépassent
le degré de danger admis et l’inscription dans les actes de bord des informations fausses concernant de telles opérations sera punie d’une amende de 10 à
20 unités.

Article 168. La transgression des règles de contrôle technique et écologique


(1) La transgression des règles de contrôle technique et écologique des véhicules, des navires et des aéronefs par le contrôle de mauvaise
qualité qui a provoqué le dépassement des limites admissibles d’émission des polluants ou des défauts techniques, ainsi que la délivrance du document de
confirmation, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales.
(2) La transgression des normes de protection de l’atmosphère pendant le contrôle technique et écologique sera puni d'une amende de 10 à 20
unités, appliquée aux personnes physiques, et de 20 à 50 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 169. De la production et l'autorisation d'exploiter les véhicules, les navires et les aéronefs dont l'usage dépasse les normes de
dégagement des polluants
La production et l'autorisation d'exploiter les véhicules, les navires et les aéronefs dont l'usage dépasse les normes de dégagement des polluants
ou du bruit lors du fonctionnement, sera puni d'une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités, et de 200
à 300 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 170. De l'exploitation des véhicules, des navires et des aéronefs dont l'usage dépasse les normes admises de dégagement des polluants
L'exploitation des véhicules, des navires et des aéronefs dont l'usage dépasse les normes admises de dégagement des polluants et d’émission du
bruit lors du fonctionnement, sera puni d’un avertissement ou d'une amende de 10 à 20 unités.

Article 171. Du non-respect des normes de gestion des déchets exigences écologiques relatives au stockage, a la combustion, a la
transformation, a des déchets industriels et des ordures ménagères
(1) Le non-respect du mode établi de collecte, de conservation, de transport, de mise en dépôt, de combustion, de neutralisation et
d’évacuation des déchets, qui a conduit ou peut conduire à la pollution de l’environnement, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux
personnes physiques, et de 20 à 50 unités, appliquée aux personnes morales.
(2) Le stockage arbitraire dans les endroits interdits ou l’utilisation d’autres procédés d’évacuation des déchets sans autorisation des autorités
chargées sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 20 à 50 unités, appliquée aux personnes morales.
(3) La tenue secrète ou la soumission d’informations fausses ou incomplètes relatives à la gestion des déchets, de même que leur évacuation en
cas d’avarie, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales.
(4) La transgression des règles de mise à jour et de contrôle primaire dans le domaine de gestion des déchets, l’inobservation des délais de
soumission des rapports dans le domaine susnommé sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 50 à 100 unités,
appliquée aux personnes morales.
(5) La remise des déchets dangereux à des personnes physiques ou morales qui ne détiennent pas de licence (d’autorisation) pour les
transporter, les conserver et les traiter, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux
personnes morales.
(6) Le non-respect du régime et des règles d’exploitation des installations de traitement et de neutralisation des déchets, ainsi que les endroits
de mise en dépôt ou de déterrement des déchets industriels, des ordures ménagères et d’autre nature, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée
aux personnes physiques, et de 100 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.
(7) L’étude du projet et la construction d’entreprise et d’autres objets, ainsi que la mise en œuvre de matériaux et de technologies
qui ne correspondent pas aux conditions de sécurité de l’utilisation, du traitement et de l’évacuation des déchets, sera puni d'une amende de 10 à 30 unités,
appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.

Article 172. De la dérogation aux règles de mise à jour, de transport, de conservation, d'utilisation et de déterrement des substances
radioactives, des préparations biologiques, chimiques et d'autres substances toxiques
(1) La transgression des règles de mise a jour, de conservation, d'utilisation, de déterrement des substances radioactives, des préparations
biologiques et chimiques, des engrais, des pesticides, des substances stimulant le développement des plantes, des mélanges de préparations ou d'autres

15
substances toxiques est punie d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes
morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.
(2) La transgression des règles, des normes, des standards qui établissent l’ordre et les limites de l'usage des substances indiques à l’alinéa 1 du
présent article entraîne l'application d'une amende de 20 à 30 unités pour les personnes physiques et de 200 à 300 unités pour les personnes morales.
(3) L'application des substances chimiques ou d'autres moyens destines à protéger les plantes par l’intermédiaire des appareils aériens, ainsi
que l'introduction de ces substances à l'abri dans le sol, dans les zones sanitaires et de protection des eaux pendant la période d'hiver et d'automne (à
l’exception des cas de combat des rongeurs) entraîne l'application d'une amende de 20 à 30 unités pour les personnes physiques et de 200 à 300 unités
pour les personnes morales.
(4) La dérogation aux règles d'usage des substances indiquées a l’alinéa 1 du pressent article en provoquant ainsi la maladie et l'intoxication
des êtres humains, des animaux, des insectes sociaux et la destruction totale ou partielle de la végétation sera punie d’une amende de 40 à 50 unités,
appliquée aux personnes physiques et de 400 à 500 unités aux personnes morales avec suspension de l’activité pour un délai de trois à six mois.
(5) Le non-respect des exigences relatives à l'importation, à l'exportation prohibée et au transport de transit sur le territoire de la république de
tous déchets sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités et de 400 à 500 unités aux personnes morales avec suspension
de l’activité pour un délai d'un mois au maximum.
(6) La transgression des règles de mise à jour, de transport, de conservation et d’utilisation des produits et des substances importées qui
peuvent affecter l’état de l’environnement, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités et de 400 à 500 unités aux
personnes morales.

Article 173. De la dérogation aux dispositions des organes chargés du contrôle d’Etat sur la protection de l'environnement et du non-paiement
de la taxe pour pollution
(1) La non-exécution ou l’exécution inadéquate des dispositions de l'organe chargés du contrôle d’Etat sur la protection de l'environnement
visant à liquider la transgression des règles de protection de l'environnement, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20
unités et de 50 à 100 unités aux personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai d'un mois au maximum.
(2) Le non-paiement de la taxe pour pollution de l'environnement, le non-versement intégral et à terme de cette taxe sur le compte des fonds
écologiques sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités et de 100 à 300 unités aux personnes morales.

Article 174. De la non-exécution des exigences de la législation relative à l'expertise écologique d’Etat
La non-exécution des exigences de la législation relative à l'expertise écologique d’Etat ou les exigences résultant de cette expertise, ainsi que
le financement ou la mise en œuvre des projets ou des programmes qui n'ont pas été soumis à l’expertise écologique d’Etat, sera punie d’une amende
appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités et de 100 à 300 unités aux personnes morales.

Article 175. De la dissimulation et la dénaturation de l'information sur la situation écologique


La dissimulation ou la présentation de mauvaise foi d’une information erronée, ou le retard à présenter l'information complète et adéquate sur
l’état de l'environnement, ses ressources de pollution, la situation radioactive, ainsi que la présentation d’une information fausse sur l’état et l'usage des
terrains, des eaux et d'autres unités de l’environnement, par les personnes étant obligées de la transmettre seront punies d'une amende de 10 à 20 unités.
CHAPITRE IX
COTRAVENTIONS COMMISES DANS LE DOMAINE DE L'INDUSTRIE, DES COSTRUCTIONS, DE L'ELECTRICITE, DES
ADMINISTRATIONS COMMUALES ET DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Article 176. De la fabrication et la commercialisation des produits sans élaborations techniques et technologiques devant assurer leur traitement
après la perte des qualités de consommation
La fabrication et la commercialisation des produits sans élaborations techniques et technologiques devant assurer leur traitement après la perte
des qualités de consommation, sera punie d’une amende appliquée aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités de 25 à 35 unités et de 200 à
300 unités aux personnes morales.

Article 177. Du manquement aux règles, aux normes et aux instructions relatives à l’exécution du travail dans des conditions de sécurité
Le manquement aux règles, aux normes et aux instructions relatives à l’exécution du travail dans des conditions de sécurité dans les branches
de l'industrie et dans les unités contrôlées par les organismes d’Etat chargés de surveiller l’exécution de l’activité industrielle dans des conditions de
sécurité, sera puni d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales.

Article 178. Du manquement aux règles, aux normes et aux instructions relatives au stockage, à l'usage et à la mise à jour des matériaux
explosifs
Le manquement aux règles, aux normes et aux instructions relatives au stockage, à l'usage et à la mise à jour des matériaux explosifs dans
l'exercice d'une activité dans les branches industrielles ou dans le cadre des unités contrôlées par les organismes d’Etat chargés de surveiller l’exécution
des travaux industriels dans des conditions de sécurité, sera puni de d'une amende de 10 a 20 unités.

Article 179. Du manquement aux règles et aux normes en constructions


(1) Le manquement aux règles et aux normes en constructions pendant l’exécution des travaux d’étude de projet, de construction, de montage
des bâtiments ou de production des matériaux de construction, des constructions et des articles, sera puni d’une amende appliquée aux personnes
physiques de 20 à 30 unités et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
(2) L’exécution des constructions de toute catégorie, indifféremment du type de propriété, des travaux de modification, de réarrangement, de
consolidation et de réparation capitale des bâtiments sans certificat d’urbanisme et d’autorisation de construction, ainsi que des construction tombant sous
le coup de la loi sur la qualité en constructions sans licence délivrée dans le mode établi, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de
200 à 500 unités et de 500 à 1000 unités aux personnes morales et la démolition des constructions non-autorisées.
N o t e : On considère comme non-autoriséesdes les constructions de toute catégorie, indifféremment du type de propriété, des travaux de
modification, de réarrangement, de consolidation et de réparation capitale des bâtiments sans certificat d’urbanisme et d’autorisation de construction.
La démolition de la construction non-autorisée est exécutée par le propriétaire sur son compte propre ou de manière forcée par l’autorité de
l’administration publique locale sur le compte du propriétaire.

Article 180. De la transgression de la législation et des documents normatifs en constructions


(1) La soustraction à l’obligation de fournir de données et d’informations, nécessaires à l’activité d’aménagement du territoire et d’urbanisme,
contenues dans les banques de données et les systèmes informationnelles, ainsi que la fourniture de données et d’informations erronées  ; l’absence sans
raisons à la vérification des travaux en phases déterminantes, suite à la convocation faite par l’exécutant, ainsi que la convocation injustifiée par celui-ci
des intéressées ; l’omission de solliciter par l’investisseur ou par l’exécutant des solutions pour remédier les défauts apparus lors de l’exécution relative
aux exigences essentielles ; le non-accomplissement de l’obligation du projetant d’établir des solutions pour remédier les défauts saisis dans le projet
relatifs aux exigences essentielles ; l’omission de l’exécutant d’appliquer les solutions établies par le projetant ou par l’expert afin de résoudre les non-
conformités apparus lors de l’exécution ; l’omission de préciser dans le projet de la catégorie d’importance de la construction et l’omission d’établir les
phases déterminantes de l’exécution soumises au contrôle de la qualité ; la prévision dans le projet ou l’usage des produits sans certificat ou pour lesquels
il n’y a pas d’agréments techniques aux travaux auxquelles il convient d’assurer le niveau de qualité correspondant aux exigences essentielles  ; l’omission
de convoquer les facteurs qui doivent participer à la vérification des travaux en phases déterminantes de l’exécution et l’omission d’assurer les conditions
de vérification ; l’omission de saisir dans un délai de 24 heures l’Inspection d’Etat en Construction en cas de production des accidents techniques aux

16
constructions en exécution, ainsi qu’aux celles en exploitation ; l’avis et l’approbation de la documentation de projet ; d’aménagement du territoire et
d’urbanisme, et l’autorisation pour les travaux de modernisation, modification, transformation, consolidation et réparation des constructions avec
transgression de la législation en vigueur ou des documents normatifs ; le manquement aux dispositions des documents normatifs  relatives aux exigences
essentielles ; la réception de la construction avec transgression des dispositions légales ou l’exploitation de celle-ci sans réception ; l’omission de
compléter et de conserver la carte technique de la construction conformément aux dispositions légales  ; l’inobservation des termes limites prévus par la
législation en vigueur dans le domaine d’urbanisme ou le non-accomplissement des mesures contenues dans les actes de contrôle dans le délai établi
seront punis d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20 unités et de 20 à 30 unités aux personnes morales.
(2) L’établissement, dans le cadre de l’expertise technique faite aux projets ou aux travaux de construction, des solutions pouvant déterminer
l’omission de réaliser le niveau de qualité des constructions correspondant aux exigences essentielles, l’omission d’aménager les terrains, occupés
temporairement , pour les porter à leur état initial après avoir fini les travaux de constructions ; l’omission d’assurer la vérification de l’exécution des
travaux de construction par le biais des dirigeants de chantier attestés en conformité avec les dispositions légales ; l’interdiction ou l’obstruction du
contrôle de la qualité en constructions, le refus de produire les documents et les actes sollicités par la personne chargée de contrôle, conformément aux
dispositions légales ; le projet technique, la vérification ; l’expertise ou la réalisation des constructions ou leurs modification sans respecter les actes
normatifs concernant la résistance et la stabilité des constructions ; l’exécution des modifications ou la démolition intégrale ou partielle des constructions
avec transgression des prévisions relatives à leur autorisation et exécution, la non-exécution des obligations concernant la poursuite du comportement en
exploitation des constructions concernant la résistance et la stabilité, la non-exécution des travaux d’entretien, réparation et consolidation découlant de
cette poursuite, la réalisation de constructions sans projet ou sur la base des projets qui n’ont pas été vérifies par les spécialistes vérificateurs de projets
attestés en conformité avec les dispositions légales ; la réalisation de modifications, modernisation, consolidation pouvant affecter les exigences
essentielles sans projet vérifié par les spécialistes vérificateurs de projets attestés en conformité avec les dispositions légales ; l’organisation non-conforme
et l’omission d’appliquer le système de direction et d’assurance de la qualité, y compris la réalisation de constructions sans responsables techniques
attestés en conformité avec les dispositions légales ; la falsification ou la rédaction incorrecte des documents d’exécution et de ceux concernant les essaies
et les analyse en constructions, la fabrication et la commercialisation des matériaux et des articles de construction sans documents de confirmation de la
qualité ; l’omission ou l’inobservation des prescriptions de l’Inspection d’Etat, seront punis d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30
unités et de 40 à 50 unités aux personnes morales.

Article 181. Du non-respect des conditions établies dans les licences pour les genres d’activité du secteur énergétique
Le non-respect des conditions établies dans les licences pour les genres d’activité du secteur énergétique, délivrées par l’Agence Nationale de
la Réglementation en Energétique, sera puni d’une amende de 400 à 500 unités avec la suspension de la licence d’activité pour un délai d’un à trois mois.

Article 182. Du non-respect des règles de protection des réseaux d’électricité


(1) La provocation d’un dérangement des réseaux d’électricité de 1000 volts au maximum de tension (lignes aériennes, souterraines et
subaquatiques destinées a transporter l’électricité ; les installations de raccorde et de distribution de l’électricité) en provoquant par suite une panne à
assurer les consommateurs avec de l’électricité, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30 unités et de 50 à 100 unités aux
personnes morales.
(2) Le manquement aux règles de protection des réseaux d’électricité de plus de 1000 volts de tension qui peut provoquer ou entraîner une
panne à assurer les consommateurs avec de l’électricité ou la détérioration des réseaux d’électricité ou d'autres préjudices, sera punie d’une amende
appliquée aux personnes physiques de 25 à 25 unités et de 50 à 100 unités aux personnes morales.

Article 183. Du manquement aux règles d’exploitation des unités énergétiques


Le manquement aux règles d’exploitation des stations de production, des lignes de transport et de distribution de l’électricité et de l’énergie
thermique, ainsi que d’exploitation des conduits destinés a transporter des combustibles, s’il a causé l’interruption de l’alimentation d’énergie ou de
combustibles, sera puni d’une amende de 200 à 500 unités.

Article 184. Du manquement aux règles, aux normes et au régime d’assurance de la population avec des services communales
Le manquement aux règles, aux normes et au régime d’assurance de la population avec des services communales, ainsi qu’avec de l’électricité
et des gaz, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20 unités et de 100 à 200 unités aux personnes morales.

Article 185. Du non-respect des règles et des normes d'usage des gaz
Le débit des gaz pour mettre en fonction les installations à gaz sans avoir l'autorisation des organismes d’Etat chargés du respect des normes
relatives aux gaz, ou le dépassement des limites des fonds de gaz alloués ou le non-respect du régime d'usage des gaz seront punis d’une amende de 40 à
50 unités.

Article 186. De la détérioration des gazoducs pendant les travaux


La détérioration des gazoducs et des outillages pendant les travaux sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30
unités et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
.
Article 187. De l'exploitation des installations à gaz sans comptabilisation de la consommation des gaz
L'exploitation des installations à gaz sans comptabiliser la consommation des gaz à défaut (vu l'imperfection) de moyens de réglementation
automatique prévus par le projet des installations à gaz ou des appareils de contrôle thermotechnique ou des outillages fonctionnant à l'aide du chauffage
devant assurer l'usage rationnel et efficient des gaz sera punie d’une amende de 15 à 25 unités.

Article 188. Du débranchement non-autorisé de l’électricité, du chauffage, des gaz, de l'eau ou le branchement non-autorisé aux réseaux
d’approvisionnement des eaux ou de canalisation
(1) Le débranchement sans autorisation de l’électricité, du chauffage, des gaz portant préjudices subis par les consommateurs sera puni d’une
amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales.
(2) Le branchement non-autorisé aux réseaux d’approvisionnement des eaux et de canalisation entraîne l'application d'une amende aux
personnes physiques de 25 à 35 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales.

NOTE. Dans le présent article, le débranchement non-autorisé de l’électricité livrée aux consommateurs désigne le non-respect par les membres du
personnel du système énergétique et par les personnes non-autorisées du personnel administratif, technique et opérationnel de ce système du mode
d'assurance de l’électricité établi par les actes normatifs et techniques, à l’exception des cas où ces actions ont été accomplies afin d'assurer la sécurité
de la vie des êtres humains, ou des cas d'avaries, ou des cas de force majeure.

Article 189. De la consommation excessive de l'eau et du chauffage


Les pertes d'eau, de chauffage dû à l'imperfection et aux défauts des réseaux, des armatures, des outillages, des isolations thermiques des
réseaux entraient l'application d'une amende de 200 à 300 unités aux personnes morales responsables de la production, du transport ou de la
consommation des eaux ou du chauffage.

Article 190. Du manquement aux règles d’aménagement des territoires

17
Le manquement aux règles d’amendement des territoires, le non-respect des règles de nettoyage et d’ordre dans les localités, entraîne
l'application d'une amende aux personnes physiques de 10 à 20 unités et de 100 à 200 unités aux personnes morales.

Article 191. De l'endommagement et du coupage non-autorisé des plantes des espaces verts
L’endommagement des espaces verts, le coupage ou le changement de place sans autorisation pour des constructions dans des zones vertes, ce
changement n’étant pas fondé sur la permission de l'administration publique locale ou de l'organisme chargé de la protection de l'environnement, ainsi que
les citoyens ou les personnes exerçant des fonctions à responsabilités qui ne prennent pas les mesures nécessaires à protéger les espaces verts administrés
par eux, seront punis d'une amende appliquée aux personnes physiques, y compris aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités de 10 à 20 unités
et de 100 à 200 unités aux personnes morales.

CHAPITRE 10
CONTRAVENTIONS EN MATIERE D’AGRICULTURE,
DE MEDECINE VETERINAIRE ET DE ZOOTECHNIE

Article 192. De l’endommagement des terrains ensemencés, des plantations ou de la récolte


(1) L’endommagement des terrains ensemencés, des plantations ou de la récolte du champs, seront punis d’une amende variant entre 10 et 20
unités.
(2) Quiconque aura roulé sur des surfaces emblavées ou des terrains ensemencés ou autres plantations en automobile, en tracteur ou autre
véhicule, sera puni d’une amende variant entre 15 et 25 unités.

Article 193. De l’inobservation des règles de conservation des grains dont la propriété appartient à l’Etat et des produits de panification
L’inobservation des règles de conservation et de certification des grains ou des autres produits de panification, acquis avec des moyens du
budget public ou autres moyens publics, est punie d’une amende variant entre 20 et 30 unités pour les personnes physiques et d’une amende de 300 à 400
unités pour les personnes morales.

Article 194. De l’importation et de la commercialisation des pesticides et des préparations biologique de protection des plantes sans
autorisation respective
L’importation et la commercialisation des pesticides et des préparations biologique de protection des plantes sans autorisation respective, sont
punies d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 12 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec la
confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.

Article 195. De la production, de l’importation, de la commercialisation et de l’utilisation des moyens de protection des plantes, qui n’ont pas
été soumises au test et à la certification d’Etat
La production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des moyens de protection des plantes, qui n’ont pas été soumises, dans le
mode établi, au test et à la certification d’Etat, de même que de ceux-là à terme de valabilité expiré, sont punies d’une amende appliquée aux personnes
physiques de 40 à 50 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis
ou produits de contravention.

Article 196. De la non-exécution ou de l’exécution inadéquate des prescriptions des organes du contrôle d’Etat dans le domaine de protection
des plantes
La non-exécution ou l’exécution inadéquate des prescriptions des organes du contrôle d’Etat dans le domaine de protection des plantes, sont
punies d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales.

Article 197. De la non-exécution ou du manquement aux règles de mise en œuvre des mesures obligatoires à combattre les organismes
nuisibles, ce que a conditionné leur apparition et répandue en masse
La non-exécution ou le manquement aux règles de mise en œuvre des mesures obligatoires à combattre les organismes nuisibles (agents
pathogènes, animaux et insectes nuisibles, mauvaises herbes), ce que a conditionné leur apparition et répandue en masse, sont punies d’une amende
appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales.

Article 198. De l’importation de matériel de reproduction ou de multiplication végétative sans contrôle de quarantaine ni le traitement adéquat
L’importation de matériel de reproduction ou de multiplication des pays étrangers ou des zones de propagation des animaux et des insectes nuisibles,
des maladies de plantes ou de mauvaises herbes dans les zones libres de ceux-là, sans le contrôle de quarantaine ni le traitement adéquat est punie d’une
amende variant entre 40 et 50 unités pour les personnes physiques et de 400 à 500 unités pour les personnes morales.

Article 199. Du refus de détruire les plantes sauvages ou cultivées illégalement qui contiennent des substances narcotiques
Les propriétaires de terrains qui ne prennent pas de mesures afin de détruire les plantes sauvages ou cultivées illégalement qui contiennent des
substances narcotiques, après un avertissement officiel, sont punis d’une amende de 40 à 50 unités, l’amende variant entre 400 et 500 unités pour les
personnes morales.

Article 200. De l’inobservation des mesures afin d’assurer le régime de protection des cultures à contenu narcotique
L’inobservation des mesures afin d’assurer le régime de protection des cultures à contenu narcotique, des lieux de conservation et de
transformation de la récolte de ces variétés, ou le non-respect des mesures nécessaires à la destruction des restes de la récolte et des déchets de production,
qui contiennent des substances narcotiques, seront punis d’une amende de 20 à 30 unités, l’amende variant entre 200 et unités pour les personnes morales.

Article 201. De la culture illégale des plantes à contenu narcotique


La culture, c’est-à-dire le semis ou la pousse illégale des plantes à contenu narcotique est punie d’une amende appliquée aux personnes
physiques de 40 à 50 unités ou d’emprisonnement de 30 à 90 jours, et d’une amende appliquée aux personnes morales de 400 à 500 unités.

Article 202. De l’inobservation des règles d’organisation des associations des pomiculteurs
L’inobservation des règles d’organisation des associations des pomiculteurs, la valorisation du terrain sans projet d’organisation de son
territoire et de construction sur son territoire ou avec transgression de ce projet, est punie d’une amende variant entre 10 et 20 unités.

Article 203. Du manquement aux normes techniques de production et de commercialisation des semences
La production et la commercialisation des semences non-conforme, selon la qualité, aux standards en vigueur ou sans documents confirmant
les qualités de variété et de culture, seront punies d’une amende de 100 à 200 unités avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou
produits de contravention.

Article 204. De la production et de la commercialisation du matériel de reproduction ou du matériel de multiplication d’arbres et de baccifères
sans l’autorisation ou sans les documents requis ; de la falsification du matériel de reproduction et de multiplication du matériel de plantation d’arbres et
de baccifères

18
La production et la commercialisation du matériel de reproduction ou du matériel de multiplication sans l’autorisation ou sans les documents
requis, de même que la falsification du matériel de reproduction et de multiplication d’arbres ou de baccifères, sont punies d’une amende de 25 à 35
unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.

Article 205. De la création de plantations d’une superficie de plus de 0.5 hectares sans projet ou avec un matériel de reproduction et de
multiplication végétative non-certifié ou des variétés et des espèces de porte-greffe non-adaptées à la région respective
La création de plantations avec une surface dépassant 0.5 hectares sans projet ou avec un matériel de reproduction et de multiplication
végétative non-certifié ou des variétés et des espèces de porte-greffe non-adaptées à la région respective est punie d’une amende de 20 à 30 unités,
appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.

Article 206. Du défrichement sans autorisation des plantations d’arbres ou de baccifères


Le défrichement sans autorisation des plantations d’arbres ou de baccifères d’une superficie de plus de 0.5 hectares est puni d’une amende de
20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.

Article 207. De l’inobservation du régime phytosanitaire et de quarantaine ; de l’inobservation de la technologie de culture des arbres et des
baccifères
Le non-respect du régime phytosanitaire et de quarantaine ou de la technologie de culture des arbres ou des baccifères, s’il a entraîné des
pertes matérielles considérables ou la destruction des plantations, est puni d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende
variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.

Article 208. De l’inobservation de l’ordre établi d’essai et d’adaptation des variétés de vigne
Le non-respect de l’ordre établi d’essai et d’adaptation des variétés de vigne est puni d’une amende de 5 à 10 unités, appliquée aux
personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.

Article 209. De la commercialisation du matériel de reproduction et de multiplication viticole non-conforme aux normes techniques
La commercialisation du matériel de reproduction et de multiplication viticole non-conforme aux normes techniques est punie d’une amende
de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec
confiscation des biens destinés, ayant servi à la contravention ou acquis par voie de contravention.

Article 210. De l’inobservation de l’ordre établi de constitution des plantations viticoles


La constitution de plantations viticoles sur une surface de plus de 0.5 hectares avec des variétés non-adaptées ou avec un matériel de
reproduction et de multiplication viticole non-conforme aux normes techniques, sans projet ou sans l’autorisation requise, de même que l’installation de
nouvelles plantations sur des terrains défrichés avant l’expiration de trois ans après le défrichement, sont punies d’une amende de 20 à 30 unités,
appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales personnes morales.

Article 211. De l’inobservation de l’ordre établi d’enregistrement aux pertes et de défrichement des plantations viticoles
L’inobservation de l’ordre établi d’enregistrement aux pertes et de défrichement des plantations viticoles est punie d’une amende 20 à 30
unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.

Article 212. De la transgression des normes technologiques et techniques de préparation des vins et des autres produits vinicoles
La transgression des normes technologiques et techniques de fabrication du vin ou d’autres produits vinicoles, ou du Règlement de fabrication
des vins d’appellation d’origine contrôlée, ou des documents normatifs et des standards de marquage, d’emballage, d’étiquetage et du transport des
produits vinicoles est punie d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 400 et 500 unités pour les
personnes morales.

Article 213. De la délivrance des documents à falsification intentionnelle des indices relatifs à la qualité d’un produit vinicole
La délivrance des documents à falsification intentionnelle des indices relatifs à la qualité d’un produit vinicole, de même que la falsification
des certificats de qualité des produits vinicoles est punies d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 214. De l’inobservation des règles vétérinaires


L’inobservation des règles relatives à la quarantaine, au transport ou à l’abattage des animaux, des règles de traitement, de conservation ou de
commercialisation des produits animaliers et d’autres règles sanitaires-vétérinaires est punie d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes
physiques, l’amende variant entre 50 et 100 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec ou sans confiscation des biens destinés, ayant servi
à la contravention ou acquis par voie de contravention.

Article 215. De la dissimulation des épizooties ou des épidémies ayant atteint en masse des animaux
Ceux qui auront dissimulé aux organes d’Etat chargés de la surveillance en matière de médecine vétérinaire une épidémie ayant atteint des
animaux en masse, ou qui n’auront pas informé ces organes en temps utile des épizooties ou des épidémies ayant atteint des animaux en masse, seront
punis d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 440 et 500 unités pour les personnes morales.

199 Article 216. Du non-respect des règles d’entretien des chiens et des chats
(1) Le non-respect des règles d’entretien des chiens et des chats est puni d’une amende d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La peine sera d’une amende de 40 à 50 unités si la contravention prévue à l’alinéa 1 porte atteinte à la santé ou aux biens des citoyens.

Article 217. Du manquement aux règles et aux normes de reproduction des animaux
(1) La fécondation artificielle des animaux ou le transfert d’embryons, effectués par des personnes qui n’y ont pas le droit, le non-respect des
normes technologiques et des instructions lors de la fécondation artificielle, sont punis d’une amende de 10 à 30 unités.
(2) L’usage du matériel biologique de reproduction importé (des animaux, des embryons, du matériel séminal congelé, des œufs pour la
couvaison, des grènes) sans être testé et sans homologation selon les normes en vigueur, est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(3) La monte clandestine, l’utilisation de reproducteurs non-autorisés à la fécondation artificielle ou la monte non-dirigée sont punies d’une
amende de 20 à 30 unités.
(4) La commercialisation des femelles en gestation de toute espèce pour être sacrifié, à l’exception des cas prévus par la législation vétérinaire
en vigueur, est punie d’une amende de 30 à 50 unités.
(5) Le manquement aux règles et aux normes technologiques à l’appréciation de la valeur qualitative des animaux pour reproduction est puni
d’une amende de 20 à 30 unités.
(6) Le manquement aux règles et aux normes de développement des poissons est puni d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 218. De l’inobservation des règles de mise à jour des animaux


L’inobservation des règles de mise à jour des animaux par falsification des enregistrements dans le certificat d’origine, dans le certificat de
productivité ou dans d’autres évidences officielles, la non-présentation et la non-déclaration des animaux par les personnes effectuant le recensement
agricole, sont punies d’une amende de 20 à 30 unités.

19
Article 219. De l’usage des produits chimiques sans avertir les propriétaires d’abeilles
L’usage des produits chimiques afin de protéger les cultures agricoles et sylvicoles, en conformité avec les normes en vigueur, sans avertir les
propriétaires d’abeilles, est puni d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 220. Du manquement aux règles et aux normes d’exploitation des pâturages et des bassins piscicole d’eau
(1) L’utilisation des pâturages par des personnes qui ne sont pas autorisées par la mairie, le pacage des animaux pendant une autre période que
celle établie par les autorités de l’administration publique locale, sont punis d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) Le pacage commun des animaux de différentes espèces, le pacage des animaux malades et des espèces d’animaux qui ne sont pas indiqués
au contrat est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
(3) Le non-respect des prévisions des aménagements de pacage et des plans annuels relevant des travaux d’entretien, d’amélioration et
d’exploitation rationnel des pâturages est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(4) Le manquement aux règles d’utilisation et de traitement des eaux des bassins piscicoles est puni d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 221. De l’inobservation des règles de production et de commercialisation du fourrage


L’inobservation des règles et des instructions de production et de commercialisation du fourrage d’origine végétale, animalière et minérale est
punie d’une amende de 30 à 40 unités.

Article 222. Du manquement aux règles et aux normes technologiques à l’appréciation de la valeur qualitative des animaux à sacrifier et de la
qualité des produits des animaux commercialisés
(1) Le manquement aux règles et aux normes technologiques à l’appréciation de la valeur qualitative des animaux à sacrifier est puni d’une
amende de 20 à 30 unités.
(2) La falsification des indices de composition physique, chimique ou biologique des produits animaliers est punie d’une amende de 20 à 30
unités.

CHAPITRE XI
CONTRAVENTIONS DANS LE DOMAINE DES TRANSPORTS ET DE L’ADMINISTRATION DE LA VOIRIE

Article 223. Du manquement aux règles de transport des passagers par les conducteurs des moyens de transport
(1) Les conducteurs des moyens de transport qui n’auront pas observé les règles de transport des passagers seront punis d’une amende de 5 à
10 unités avec ou sans privation du droit de conduire pour de 3 mois.
(2) Les conducteurs des maxi-taxis ou des autocars, dans le transport interne ou international, qui n’auront pas respecté les normes de capacité
dans le transport de passagers seront punis d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 224. Du refus de transporter un malade dont la vie est en danger


Le conducteur qui aura refusé de transporter sans condition aucune un malade dont la vie est en danger jusqu’à l’établissement médical le plus
proche, à la demande du médecin ou autre membre du personnel médical, sera puni d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 225. De l’inobservation des règles de sécurité de la circulation dans le transport ferroviaire
(1) Le placement sur les rails de tout objet de nature à entraver la circulation ferroviaire est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) La détérioration du chemin de fer, des rideaux forestiers de protection, des constructions pour empêcher l’enneigement des rails, des autres
constructions qui desservent les chemins de fer, des installations de signalisation et de télécommunication est punie d’une amende de 40 à 50 unités.
(3) Le non-respect des gabarits imposés lors du chargement et du déchargement des cargaisons est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(4) Celui qui n’aura pas respecté les règles de franchi{sement des rails en voiture attelée, de conduite des bestiaux à travers les rails ou de
pacage des bestiaux sur les terrains limitrophes des voies ferrées, sera puni d’un avertissement ou d’une amende de 3 à 5 unités.
(5) Le franchissement des rails dans des endroits qui ne sont pas prévus à cet effet, de même que le non-respect des règles de passage dans les
endroits prévus à cet effet sont punis d’un avertissement ou d’une amende de 3 à 5 unités.

Article 226. Du manquement aux règles de navigation


(1) Le manquement aux règles de navigation dans les eaux intérieures, aux normes de capacité pour le transport des passagers, le transport des
passagers sur des navires qui ne sont pas destinés à cet effet, le manquement aux règles qui assurent la sécurité des passagers à l’embarquement, durant le
transport et au débarquement, l’affectation à quelques travaux que ce soit des navires qui n’ont pas été initialement prévus à cet effet, le défaut à bord des
documents qui attestent le bon état technique du navire, la conduite de navires défectueux, dont l’exploitation est interdite, ou de navires qui ont été
rééquipés sans l’autorisation nécessaire, le manquement aux règles de placement des cargaisons à bord ou de leur entreposage dans les ports, la
détérioration des constructions hydrotechniques, le manque de signalisation par les indicateurs appropriés de navigabilité (de jour et de nuit) de toutes
installations placées sur les voies de navigation, sont punis d’une amende de unités 20 à 30 avec ou sans privation du droit de conduire pour le délai d’une
année.
(2) La destruction, la détérioration, l’enlèvement ou la mutation des signes de localisation ou des indicateurs flottants ou riverains sans
l’autorisation des responsables de la voie, l’installation de claies ou d’autres dispositifs de pêche dans des endroits autres que ceux spécialement prévus à
cet effet et sans coordination avec les services techniques de la voie, sont punies d’une amende de 10 à 20 unités.
(3) La réalisation de plongées sous-aquatiques ou de tous travaux de drainage ou de forage dans les eaux portuaires sans l’autorisation requise,
de même que le manquement aux règles de signalisation pendant ces travaux, sont punis d’une amende de 5 à 10 salaires minimums, l’amende variant
entre 100 et 200 salaires minimums pour les personnes morales.

Article 227. Du manquement aux règles de sécurité des vols


(1) L’emplacement dans la zone de l’aérodrome de tout indicateur ou installation qui ressemble aux indicateurs et installations de marquage,
qui servent à distinguer les aérodromes, ou l’allumage du matériel pyrotechnique sans l’autorisation de l’administration de l’aérodrome, ou l’installation
de tout objet de nature à attirer en masse les oiseaux, qui peuvent perturber l’évolution des aéronefs, sont punis d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) Le manquement aux règles concernant le placement des indicateurs et des installations de marquage de jour et de nuit sur les bâtiments et
les constructions est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
(3) La détérioration de l’outillage de l’aérodrome, des indicateurs, des aéronefs et de l’équipement des aéronefs, est punie d’une amende de 40
à 50 unités.
(4) Quiconque aura traversé le territoire des aéroports ou se sera trouvé sur le territoire des aéroports (excepté les aérogares), des aérodromes,
des unités de signalisation radio ou optique des vols, sera puni d’une amende de 3 à 5 unités.

Article 228. Du manquement aux règles de vol des aéronefs


Le manquement aux règles de vol des aéronefs est puni d’une amende 40 à 50 unités.

Article 229. Du manquement aux règles de transport des choses dangereuses ou des choses de dimensions et de masses exceptionnelles

20
(1) Le manquement aux règles de transport des choses dangereuses ou des choses de dimensions et de masses exceptionnelles par véhicules
automobiles est puni d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 50 et 100 unités pour les personnes
morales.
(2) Le transport par trolleybus, pas autobus ou par maxi-taxi des substances explosives, inflammables ou toxiques, de même que
l’enregistrement ou le dépôt à la consigne de bagages contenant des substances explosives, inflammables ou toxiques sont punis d’une amende de 3 à 5
unités.
(3) Le manquement aux règles de transport des choses dangereuses ou des choses de dimensions et de masses exceptionnelles par chemin de
fer est puni d’une amende 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
(4) Le manquement aux règles de transport des choses dangereuses ou des choses de dimensions et de masses exceptionnelles par voie fluviale
est puni d’une amende de 15 à 25 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
(5) Le manquement aux règles de transport des choses dangereuses ou des choses de dimensions et de masses exceptionnelles en aéronefs est
puni d’une amende de 30 à 40 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 à 300 unités pour les personnes morales.

Article 230. Du manquement à l’obligation d’assurer l’intégrité des cargaisons


(1) La détérioration du matériel roulant, des conteneurs, des moyens de transport par eau ou autres moyens de transport employés à
l’acheminement des choses, de même que des dispositifs de transport est punie d’une amende de 15 à 25 unités.
(2) La détérioration des scellés ou autres dispositifs de fermeture des wagons, des automobiles, des remorques, des conteneurs, des cales des
bateaux ou des aéronefs, le bris des scellés, la détérioration des marchandises transportées ou de leur emballage, ou la détérioration des grillages des
entrepôts, des stations de chemin de fer, des parcs d’autocars ou des parcs de conteneurs, des ports et des dépôts employés à réaliser les opérations
afférentes au transport des marchandises, sont punies d’une amende de 10 à 20 unités.
(3) Celui qui aura pénétré sur le territoire des entrepôts, des parcs de conteneurs, des zones de manutention des marchandises dans les ports,
des écluses ou des dépôts, sans l’autorisation nécessaire, sera puni d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 208. De la détérioration des moyens de transport en commun et de leur équipement


La détérioration des moyens de transport en commun, des wagons et des locomotives, des bateaux et des aéronefs ou de l’équipement de ceux-
ci est punie d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 232. De l’inobservation des règles de prévention des incendies dans le transport ferroviaire, aérien, fluvial, dans le transport par
véhicules automobiles et dans le transport électrique
L’inobservation des règles de prévention des incendies est punie :
a) dans le transport par véhicules automobiles et dans le transport électrique, d’une amende de 5 à 10 unités ;
b) le transport ferroviaire, d’une amende de 10 à 20 unités ;
c) dans le transport fluvial, d’une amende de 5 à 10 unités ;
d) dans le transport aérien, d’une amende de 15 à 25 unités ;

Article 210. Du manquement aux obligations des voyageurs dans les moyens de transport
(1) Celui qui monte dans une voiture ou en descend lorsque le train est en marche, qui voyage sur le toit du train ou se tient ailleurs que dans
les lieux destinés au voyage des passagers, qui fait fonctionner sans nécessité les dispositifs d’arrêt du train ou qui voyage sans autorisation dans un wagon
de marchandises sera puni d’une amende de 3 à 5 unités.
(2) Celui qui aura jeté des déchets ou autres objets par les fenêtres ou les portes des trolleybus, des tramways, des autobus, des maxi-taxis, des
wagons ou qui aura lancé des déchets ou un objet quelconque à partir d’un bateau fluvial sera puni d’une amende de 1 à 3 unités. 
(3) Celui qui aura fumé dans le trolleybus, le tramway, l’autobus, le maxi-taxi, le wagon, dans un endroit autre que ceux spécialement prévus à
cet effet dans les trains de long trajet ou sur les bateaux fluviaux sera puni d’une amende de 1 à 3 unités .
(4) Celui qui n’aura pas respecté les règles de prise de photos ou de prise de vues, avec quelque appareil que ce soit, ou qui aura utilisé des
moyens de radiocommunication à bord d’un aéronef, sera puni d’une amende de 1 à 3 unités.
(5) Toute personne se trouvant à bord d’un aéronef qui refuse de se conformer aux disposition du capitaine de l’aéronef sera punie d’une
amende de 3 à 5 unités .

Article 243. Du voyage sans billet


(1)Celui qui aura voyagé, sans se munir d’un billet,
a) dans le transport urbain en commun, sera puni d’une amende de 0,6 à 1 unités;
b) dans un autobus interurbain ou international, sera puni d’une amende de 5 à 10 unités ;
c) dans un train de banlieue, sera puni d’une amende de 1 à 3 unités ;
d) dans un train local ou de long trajet, sera puni d’une amende de 10 à 20 unités ;
e) sur un bateau fluvial, sera puni d’une amende de 1 à 3 unités ;
f) en avion, sera puni d’une amende de 40 à 50 unités .
(2) Le convoyeur du moyen de transport qui n’aura pas délivré le billet contre la taxe acquittée sera puni d’une amende de 3 à 5 unités .
(3) Le voyage avec des enfants n’ayant pas droit au transport gratuit sans avoir pour eux des billets est puni d’une moitié de l’amende infligée à
un adulte voyageant sans billet.

Article 235. De la confection et de la commercialisation illicite des billets et des tickets


La confection et la commercialisation illicite des billets et des tickets, l’usage de ceux-là utilisés est puni d’une amende de 10 à 15 unités avec
confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.

Article 236. Du dépassement des limites fixées pour le bagage de main et du transport non acquitté des bagages
(1) Le voyage avec des bagages dans le trolleybus, dans le tramway, dans l’autobus urbain, de banlieue ou dans un maxi-taxi, sans avoir payé
les taxes réglementaires, est puni d’une amende de 0,1 à 0,2 unités pour chaque unité de bagage.
(2) Le voyage avec des bagages dans l’autobus interurbain, sans avoir payé les taxes réglementaires, est puni d’une amende de 1 à 3 unités.
(3) Le dépassement des limites fixées pour le bagage de main dans le transport ferroviaire est puni d’une amende de 3 à 5 unités.
(4) Le dépassement des limites fixées pour le bagage de main dans le transport fluvial est puni d’une amende de 1 à 3 unités ums.

Article 237. De l’inobservation des règles d’enregistrement, de tenue à jour ou d’utilisation des embarcations
(1) L’inobservation des règles d’enregistrement et de tenue à jour des embarcations dont le contrôle appartient à l’Inspection d’Etat pour les
embarcations est punie d’une amende de 5 à 10 unités, l’amende variant entre 50 et 10 unités pour les personnes morales.
(2) L’inobservation des règles d’emploi des embarcations et des bases de stationnement des embarcations est punie d’une amende de 5 à 10
unités avec ou sans privation du droit de conduire pour 2 ans au maximum.

Article 238. De l’autorisation d’une personne en état d’ivresse ou sans permis de conduire de conduire un aéronef, un bateau fluvial ou un train
Celui qui aura donné accès à une personne en état d’ivresse ou sans permis de conduire à la conduite d’un aéronef, d’un bateau fluvial ou d’un
train sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.

21
Article 239. De la conduite d’un aéronef, d’un bateau fluvial ou d’un train en état d’ivresse
(1) La conduite d’un aéronef, d’un bateau fluvial ou d’un train en état d’ivresse est punie d’une amende de 30 à 40 unités avec privation du
droit de conduire pour un délai d’un à deux ans.
(2) Le conducteur d’un aéronef, d’un bateau fluvial ou d’un train qui aura refusé de se soumettre au test d’alcoolémie sera puni d’une amende
de 40 à 50 unités avec privation du droit de conduire pour un délai d’un à deux ans.

Article 240. De la mise en service des moyens de transport défectueux et d’autres transgressions en matière d’exploitation des moyens de
transport
La mise en service des moyens de transport défectueux (à l’exception des moyens de transport mécaniques), dont l’exploitation est de ce fait
interdit, ou réoccupés sans l’autorisation requise, ou des moyens de transport qui n’ont pas été enregistrés suivant l’ordre établi ou qui n’ont pas été
soumis au contrôle technique d’Etat est puni d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 241. De la transgression des règles d’exploitation technique des machines à autopropulsion, et des règles de sécurité technique
La transgression des règles d’exploitation technique des tracteurs, des combines et d’autres machines agricoles à autopropulsion et de
construction des routes, ainsi que des règles de sécurité technique, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 5 à 10 unités et de 50 à
100 unités aux personnes morales.

Article 242. De l’inobservation des règles de sécurité dans la construction, dans l’exploitation ou la réparation des conduites magistrales
L’inobservation des règles de sécurité dans la construction, dans l’exploitation ou la réparation des conduites magistrales est punie d’une
amende de 10 à 20 unités.

Article 243. De la dégradation des routes, des passages à niveau, d’autres installations routières et du non-respect des règles d’entretien de
ceux-ci
(1) Les personnes responsables de l’entretien des routes, des passages à niveau ou d’autres installations routières n’auront pas respecté les
règles de maintien des autoroutes à destination commune, des passages à niveau ou d’autres installations routières dans un état qui ne présente aucun
danger pour la circulation ou qui n’auront pas pris les mesures nécessaires à l’arrêt ou la limitation en temps utile de la circulation sur certains segments
routiers, dont la mise en service met en danger la sécurité de la circulation, seront punis d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La dégradation des autoroutes à destination commune, des passages à niveau ou des moyens techniques d’organisation de la circulation
routière, de même que toutes entraves à la circulation routière, y inclus par le jet d’immondices sur le revêtement routier, est punie d’une amende de 40 à
50 unités.

Article 244. De l’inobservation des règles d’emploi des autoroutes


La circulation sur les chemins nationaux avec des moyens de transport à chenilles, attelés ou des moyens de transport qui, à défaut de
l’équipement nécessaire, transportent des cargaisons dont le coulage risque de couvrir de glace le revêtement routier en hiver et de réduire la sécurité de la
circulation routière, est punie d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 245. Du blocage intentionnel des artères de transport


(1) Le blocage intentionnel des artères de transport en créant des obstacles, en établissant des postes ou d’autres moyens qui ont provoqué ou
aurait pu provoquer le dérèglement du fonctionnement du transport des voitures, du transport ferroviaire, fluvial, aérien, est puni d’une amende de 30 à 40
unités.
(2) Les actions prévues à l’alinéa (1) qui puissent porter atteinte à la vie ou à la santé des gens ou commises de manière répétée, ou commises
suite à l’entente préalable d’un groupe de personnes, ainsi qu’accompagnées du contrôle illégale de la cargaison, du bagage ou des documents, sont punies
d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 246. De l’inobservation des règles de protection de la zone de dégagement et des règles d’emploi des terrains dans la zone de protection
des routes
(1) Le labourage d’un terrain, le fauchage de l’herbe, la coupe et l’endommagement des plantations, le labour de déchaumage et les travaux
d’excavation, l’évacuation des eaux de canalisation, industrielles, d’amélioration ou de fuite dans les installations d’évacuation de l’eau et dans les
réservoirs, cela dans la zone de dégagement des autoroutes, sans accord préalable des organes routiers, de même que l’allumage du feu dans la zone de
dégagement ou à une distance de moins de 100 m. à partir des ponts en bois ou des ponts revêtus de bois, le fait de fumer sur un pont en bois ou sur un
pont revêtu en bois, sont punis d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) L’installation dans la zone de protection des routes de clôtures ou la plantation d’arbres qui peuvent provoquer l’enneigement des routes ou
qui réduisent la visibilité, de même que l’emplacement dans cette zone de constructions, d’installations ou d’affiches de publicité, sans l’autorisation de
l’organe qui a à sa charge l’administration des autoroutes, sont punies d’une amende de 5 à 10 unités.
(3) La réalisation dans la zone de dégagement des routes de tous travaux qui pourraient porter atteinte à la stabilité, à l’intégrité ou à l’aspect
esthétique de la route ou pourraient modifier les régimes des eaux souterraines, est punie d’une amende de 10 à 20 unités, l’amende variant entre 100 et
200 unités pour les personnes morales.

Article 247. Du refus de participer à la réparation des autoroutes


(1) La dérogation aux délais impartis pour la réalisation des travaux indiqués dans l’autorisation délivrée par l’organe qui a à sa charge
l’administration des autoroutes ou pour l’élimination des détériorations que la réalisation de ces travaux a causées, est punie d’une amende de 5 à 10
unités, l’amende étant de 50 à 100 unités pour les personnes morales.
(2) Ceux qui se seront esquivés à la réalisation des travaux indiqués dans l’autorisation délivrée par l’organe qui a à sa charge l’administration
des autoroutes ou à l’élimination des détériorations que la réalisation de ces travaux a causées, seront punis d’une amende de 10 à 20 unités, l’amende
étant de 100 à 200 unités pour les personnes morales.

Article 248. De l’inobservation des règles de protection des routes et des constructions routières par les possesseurs de terrains
Les possesseurs de terrains qui auront omis d’aménager, de réparer et de nettoyer régulièrement les pistes pour piétons et les passerelles qui se
trouvent dans les limites de leurs terrains, limitrophes aux zones de dégagement des routes et se trouvant dans une localité, ou qui aura manqué à
l’obligation de maintenir en bon état les bornes de leurs terrains ou des voies d’accès à un chemin d’usage commun, y inclus des passerelles, seront punis
d’une amende de 3 à 5 unités, l’amende étant de 50 à 100 unités pour les personnes morales.

CHAPITRE 12
CONTRAVENTIONS EN MATIERE DE CIRCULATION ROUTIERE

Article 249. De l’inobservation des règles d’exploitation des véhicules (1) Quiconque conduit un véhicule dont le dispositif de direction ou le
système de freinage comportent des défectuosités techniques ou qui a été rééquipé sans l’autorisation nécessaire est puni d’une amende de 10 à 20 unités.

(2) Quiconque conduit un véhicule qui, en raison de certaines défectuosités techniques autres que celles figurant à l’alinéa (1) ci-dessus, et en
vertu des prescriptions réglementaires ne peut se trouver sur la voie publique est puni d’une amende de 5 à 10 unités.

22
Note : Le terme «moyens de transport » figurant au chapitre 12 du présent Code désigne tous types d’automobiles, de tracteurs, de trolleybus, de
motocyclettes et d’autres véhicules autopropulsés

Article 250. Du non-respect des prescriptions réglementaires relatives à l’immatriculation et au contrôle technique des véhicules
(1) Tout conducteur qui n’aura pas respecté les prescriptions réglementaires relatives à l’immatriculation des véhicules sera puni d’une amende
de 10 à 20 unités.
(2) La conduite d’un véhicule qui n’a pas été immatriculé suivant l’ordre établi ou qui n’a pas été soumis au contrôle technique est punie d’une
amende de 10 à 20 unités.

Article 251. Du non-respect des prescriptions réglementaires relatives aux marques d’immatriculation
(1) La conduite d’un véhicule dont le signe d’immatriculation est illisible, ne correspond pas aux standards ou est installé en dérogation aux
exigences du standard de l'immatriculation d’Etat est punie d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) Quiconque conduit un véhicule sans signe d’immatriculation est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(3) Quiconque aura muni un véhicule d’une marque d’immatriculation fausse ou aura conduit véhicule muni d’une marque d’immatriculation
fausse sera puni d’une amende de 30 à 90 unités avec privation du droit de conduire pour un délai d’un à deux ans.

Article 252. De la conduite d’un véhicule par une personne qui n’est pas titulaire d’un permis de conduire
(1) Quiconque conduit un véhicule sans être titulaire d’un permis de conduire (à l’exception de la conduite en vue d’apprentissage en présence
du moniteur) ou qui n’est pas titulaire du permis de conduire pour la catégorie respective est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) Quiconque conduit un véhicule alors qu’il est privé du droit de conduire est puni d’une amende de 30 à 40 unités.
(3) Quiconque a confié un véhicule à une personne qui n’est pas titulaire d’un permis de conduire (à l’exception de la conduite en vue
d’apprentissage en présence du moniteur), qui est privé du droit de conduire ou est titulaire d’un permis de conduire qui ne correspond pas à cette
catégorie, est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(4) Lorsque les contraventions prévues aux alinéas (1), (2) et (3) ci-dessus ont entraîné la dégradation des moyens de transport, des cargaisons,
de la voirie, des installations routières ou autres installations ou autres biens, la peine est d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 253. De la conduite d’un véhicule par quelqu’un qui n’est pas porteur des documents exigés pour la conduite
(1) Quiconque conduit un véhicule sans qu’il soit porteur des documents exigés pour la conduite ou des certificats d’immatriculation du moyen
de transport sera puni d’une amende de 3 à 5 unités.
(2) Quiconque aura confié un véhicule à une personne non munie des documents exigés pour la conduite sera puni d’une amende de 3 à 5
unités.

Article 254. De la conduite d’un véhicule en état d’ivresse, ainsi que de l’assignation de conduire à une personne en état d’ivresse
(1) Quiconque aura conduit un véhicule alors qu’il est en état d’ivresse sera puni d’une amende de 40 à 50 unités avec privation du droit de
conduire pour un délai de 3 mois à 1 an. Au cas où, en raison des circonstances exceptionnelles des faits, cette peine serait jugée insuffisante, le
contrevenant sera puni d’un emprisonnement de 10 à 90 jours avec privation du droit de conduire pour un délai de 1 à 2 ans.
(2) L’action de l’alinéa (1) commise plusieurs fois au cours d’une année est punie d’emprisonnement contraventionnel de 10 à 90 jours avec la
privation du droit spécial de conduire le véhicule d’un à deux ans.
(3) Quiconque aura confié un véhicule à une personne qui se trouve en état d’ivresse sera puni d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 255. Du refus du conducteur du véhicule de se soumettre à la vérification de l’alcoolémie


Tout conducteur d’un véhicule qui refuse de se soumettre à la vérification de l’alcoolémie sera puni d’une amende de 40 à 50 unités avec
privation du droit de conduire pour un délai de trios mois à un an.

Article 256. Du non-respect des prescriptions réglementaires relatives aux ceintures de sécurité et aux casques pour les conducteurs de
motocyclettes
Le non-respect des prescriptions réglementaires relatives aux ceintures de sécurité et aux casques pour les conducteurs de motocyclettes est
puni d’une amende de 0,5 unités.

Article 257. Du dépassement de la vitesse


(1) Le dépassement de 10 à 20 km/h de la vitesse maximale autorisée est puni d’une amende de 2 à 5 unités.
(2) Le dépassement de 20 à 40 km/h de la vitesse maximale autorisée est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
(3) Le dépassement de plus de 40 km/h de la vitesse maximale autorisée est puni d’une amende de 10 à 15 unités.

Article 258. Du non-respect des règles de passage au niveau des rails


Tout conducteur qui ne respecte pas les règles de passage au niveau des rails sera puni d’une amende de 10 à 20 d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 259. Du non-respect des priorités de passage des piétons et des autres participants à la circulation routière
(1) Tout conducteur qui aura manqué aux dispositions du Règlement de la circulation routière de céder le passage aux piétons, aux cyclistes ou
à d’autres participants à la circulation routière sera puni d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) Quiconque n’aura pas respecté les règles d’arrêt ou de stationnement, s’il en résulte des entraves à la circulation des autres moyens de
transport ou des piétons, sera puni d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 260. Du non-respect des signaux routiers


(1) Tout konducteur qui ne se sera pas conformé aux signaux routiers relatifs à la priorité, aux signaux d’interdiction, aux signaux d’obligation,
aux marques routières relatives à la priorité ou au dépassement, de même qu’aux dispositifs d’éclairage pendant la nuit ou dans les conditions d’une
visibilité réduite sur les autoroutes sera puni d’une amende de 3 à 5 unités.
(2) Tout conducteur qui n’aura pas cédé le passage aux moyens de transport dont les feux bleus ou rouges clignotants sont allumés et dont le
dispositif de signalisation sonore est en marche sera puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(3) Tout conducteur qui ne se sera pas conformé au signal lumineux d’interdiction ou au geste d’interdiction de l’agent de la circulation sera
puni d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 261. Du refus du conducteur d’immobiliser le moyen de transport suite à une injonction fondée d’arrêter le véhicule
Le conducteur qui n’aura pas obtempéré aux injonctions fondées de l’agent de la police d’immobiliser le véhicule sera puni d’une amende de
40 à 50 unités
Note : L’injonction d’arrêt est aétablie par l’agent de la police portant l’uniforme de sa fonction par un signe du bras ou du bâton de signalisation, de
même qu’à l’aide d’un mégaphone, pour éviter toute situation d’avarie.
Article 238. Du non-respect par le conducteur de véhicule des dispositions du Règlement de la circulation routière, ayant entraîné des dégâts
insignifiants aux moyens de transport ou des blessures insignifiantes à la victime

23
(1) Tout conducteur qui n’aura pas respecté les dispositions du Règlement de la circulation routière, ayant provoqué par là des dégâts
insignifiants aux moyens de transport, aux cargaisons, à la voirie, aux installations routières, à d’autres installations ou biens, sera puni d’une amende de
10 à 15 unités.
(2) Tout conducteur qui n’aura pas respecté les dispositions du Règlement de la circulation routière, ayant provoqué par là des blessures
insignifiantes à la victime ou des dégâts importants aux moyens de transport, aux cargaisons, à la voirie, aux installations routières, à d’autres installations
ou biens, sera puni d’une amende de 15 à 20 unités avec ou sans privation du droit spécial de conduire le véhicule pour un délai de trios mois à un an.
(3) Lorsque les contraventions citées aux alinéas (1) et (2) ci-dessus sont commises en état d’ivresse, la peine est de 40 à 50 unités d’amende
avec privation du droit de conduire pour un délai de 1 à 2 ans.

Article 263. De la fuite du lieu de l’accident


Tout conducteur qui, après un accident routier, aura pris la fuite en dérogation aux prescriptions réglementaires sera puni d’une amende de 40 à
50 unités avec privation du droit de conduire pour un délai de 1 à 2 ans.

Article 264. Du non-respect par le conducteur des dispositions du Règlement de la circulation routière, ayant entraîné un accident routier
Tout conducteur qui n’aura pas respecté les dispositions du Règlement de la circulation routière prévues aux articles 259 ou 262 du présent
Code, ayant provoqué par là une situation d’avarie, notamment en déterminant les autres conducteurs à changer brusquement l’allure ou le sens de la
circulation ou à prendre toute autre mesure de nature à assurer leur propre sécurité ou la sécurité d’autrui, sera puni d’une amende de 5 à 10 unités avec
privation du droit de conduire pour un délai de trois à six mois.

Article 265. De l’inobservation des règles de circulation par les piétons et autres participants à la circulation routière
(1) Tout piéton qui ne se sera pas conformé aux signaux lumineux routiers, qui aura traversé le chemin ou se sera déplacé dans des endroits
autres que ceux spécialement prévus à cet effet, qui ne se sera pas conformé aux signaux routiers relatifs à la priorité, aux signaux d’interdiction ou
d’obligation, de même que tout conducteur de cyclomoteur, de bicyclette, de voiture attelée ou tout autre usager du chemin qui n’auront pas respecté les
règles de circulation sur les autoroutes seront punis d’un avertissement ou d’une amende de 0,5 à 1 unité.
(2) L’inobservation par les personnes citées à l’alinéa (1) ci-dessus des dispositions du Règlement de la circulation routière ayant généré une
situation d’avarie sera punie d’une amende de 5 à 10 unités.
(3) L’inobservation par les personnes citées à l’alinéa (1) ci-dessus des dispositions du Règlement de la circulation routière ayant entraîné la
dégradation des moyens de transport ou des blessures insignifiantes à la victime sera punie d’une amende de 40 à 50 unités.

CHAPITRE 13
CONTRAVENTIONS EN MATIERE
DE TELECOMMUNICATIONS ET D’INFORMATIQUE

Article 266. De l’activité dans le domaine des télécommunications sans licence ou sans autorisation ou avec une autorisation suspendue ou
arrivée à sa fin
(1) Le déroulement de l’activité dans le domaine de télécommunications ou l’utilisation d’une fréquence radioélectrique sans licence
(autorisation) délivrée par l’autorité compétente est punie d’une amende de 20 à 30 unités avec ou sans confiscation des biens destinés, ayant servi à
commettre ou produits de contravention.
(2) Ceux qui poursuivent leur activité alors que l’autorisation délivrée par l’autorité compétente a été suspendue, la sphère d’action de celle-ci a
été restreinte ou alors qu’elle est arrivée à son terme seront punis d’une amende de 10 à 20 unités.
(3) L’importation, la fourniture ou la vente des équipements ou des câbles pour les nécessités des télécommunications, de l’informatique et de
l’activité de la poste non certifiés et non marqués par l’organisme chargé de la certification des produits du domaine des télécommunications, de
l’informatique et de l’activité de la poste, en conformité avec la procédure de certification, sont punies d’une amende de 30 à 40 unités.
(4) L’installation ou l’utilisation des équipements de radiocommunication dans un véhicule sans l’autorisation délivrée par l’organe compétent
est punie d’une amende de 10 à 20 unités avec ou sans confiscation des biens destinés, ayant servi à commettre ou produits de contravention.

Article 267. Du non-respect des conditions établies dans la licence (l’autorisation)


(1) Le non-respect des conditions établies dans la licence (l’autorisation) délivrée par l’organe compétent est puni d’une amende appliquée aux
personnes physiques de 10 à 20 unités et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
(2) La commission répétée de la contravention de l’alinéa (1) est punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités et
de 400 à 500 unités aux personnes morales avec suspension de la licence (de l’autorisation) pour un délai de 3 mois au maximum ou leur retrait.

Article 268. De la cession de la fréquence radioélectrique assignée, de la licence ou de l’autorisation à un tiers


La cession de la fréquence radioélectrique assignée, ou de la licence ou de l’autorisation octroyées par l’autorité compétente à une tierce
personne est punie d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 269. De l’utilisation ou de la connexion aux réseaux de télécommunications des équipements et des câbles non agréés et non marqués
L’utilisation ou la connexion aux réseaux de télécommunications des équipements et des câbles non agréés et non marqués par l’autorité
compétente sont punies d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 270. De la connexion non autorisée ou de l’admission à la connexion non autorisée au réseaux de télécommunications
(1) Quiconque aura connecté sans autorisation ou aura toléré la connexion non autorisée d’un appareil téléphonique ou d’autres équipements
terminaux à une ligne téléphonique d’abonné ou à un taxiphone ou d’un appareil récepteur de radiodiffusion ou d’un appareil récepteur d’émissions de
télévision à un réseau de télécommunications radiophonique ou télévisé sera puni d’une amende de 10 à 20 unités, l’amende étant de 50 à 100 unités pour
les personnes morales.
(2) Quiconque aura connecté sans autorisation ou aura toléré la connexion non autorisée du réseau de télécommunications d’un particulier au
réseau de télécommunications d’autrui ou au réseau public de télécommunications sera puni d’une amende de 15 à 25 unités.

Article 271. Du refus non fondé d’un titulaire d’une licence de laisser connecter à son réseau de télécommunications le réseau de
télécommunications d’un autre titulaire de licence
Le refus non fondé d’un titulaire d’une licence de laisser connecter à son réseau de télécommunications le réseau de télécommunications d’un
autre titulaire de licence est puni d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 272. De l’inobservation des normes relatives aux émissions électromagnétiques et aux perturbations industrielles admissibles dans une
réception radio, de la perturbation de la réception des programmes de l’audiovisuel ou du fonctionnement des équipements ou des lignes de
télécommunications
L’inobservation des normes relatives aux émissions électromagnétiques et aux perturbations industrielles admissibles dans une réception radio,
de même que la perturbation de la réception des programmes de l’audiovisuel ou du fonctionnement des équipements ou des lignes de télécommunications
sont punies d’un avertissement ou d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 273. Du non-respect des règles de protection des lignes de télécommunications

24
Le non-respect des règles de protection des lignes et des installations de télécommunications par fil et câble est puni d’une amende de 10 à 20
unités, l’amende étant de 200 à 300 unités pour les personnes morales.

Article 274. La création et l’utilisation des moyens de télécommunications susceptibles de porter atteinte à la santé
La création et l’utilisation des moyens de télécommunications susceptibles de porter atteinte à la santé des personnes résidant dans la zone
d’influence nocive sont punies d’une amende de 20 à 30 unités, l’amende étant de 50 à 100 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec
confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, de même que des biens acquis par voie de contravention.

Article 275. De la transmission à l’aide d’une station de radioamateur de l’information interdite


Quiconque aura diffusé à l’aide d’une station de radioamateur des informations dont la transmission est prohibée par le Règlement des
radioamateurs ou par d’autres actes normatifs sera puni d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 276. Du non-paiement pour les radiofréquences octroyées ou de l’application de tarifs discriminatoires pour les services publics de
télécommunications et de poste
(1) Le non-paiement pour les radiofréquences octroyées est puni d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20 unités, l’amende
étant de 50 à 100 unités pour les personnes morales.
(2) L’application de tarifs discriminatoires pour les services publics de télécommunications et de poste est punie d’une amende de 40 à 50
unités, infligée aux personnes morales.

Article 277. De l’affranchissement des envois postaux avec des timbres postaux utilisés ou non autorisés
L’affranchissement des envois postaux avec des timbres postaux utilisés ou non autorisés par l’autorité compétente est puni d’une amende de 3
à 5 unités.

Article 278. De la fabrication en vue de la vente et de la vente sciemment des timbres postaux falsifiés, des clichés, des machines
d’affranchissement ou des sceaux postaux
La fabrication en vue de la vente et la vente sciemment des timbres postaux falsifiés, des clichés, des machines d’affranchissement ou des
sceaux postaux sont punies d’une amende de 40 à 50 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, de même
que des biens acquis par voie de contravention.

Article 279. Du manquement au mode établi d’exécution des travaux dans le domaine de télécommunications
Le manquement au mode établi d’exécution des travaux dans le domaine de télécommunications est puni d’une amende appliquée aux
personnes exerçant des fonctions à responsabilités de 30 à 40 unités, l’amende étant de 200 à 300 unités pour les personnes morales.

Article 280. De l’exécution des travaux d’aménagement et de transfert des réseaux de télécommunications à l’occasion d’une construction
(d’une reconstruction) sans que les conditions techniques soit assurées ou respectées
L’exécution des travaux d’aménagement et de transfert des réseaux de télécommunications inhérents à une construction (à une reconstruction)
sans que les conditions techniques établies par les propriétaires des réseaux de télécommunications soit assurées ou respectées est puni d’une amende de
15 à 25 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende étant de 50 à 100 unités pour les personnes morales.

Article 281. De l’exécution sans autorisation des travaux de construction dans les zones de protection des lignes et des installations de
télécommunications
L’exécution des travaux de construction dans les zones de protection des lignes et des installations de télécommunications sans l’autorisation
du propriétaire des lignes et des installations de télécommunications est punie d’une amende de 10 à 20 unités, l’amende étant de 50 à 100 unités pour les
personnes morales.

Article 282. Des entraves à l’établissement par les entreprises des réseaux de télécommunications
Les entraves à l’établissement par les entreprises de télécommunications des réseaux de télécommunications sous, sur ou au-dessus des terrains
privés, des ponts, des rues, des tunnels, des bâtiments, des collecteurs, des zones closes, des forêts et des cours d’eau sont punies d’une amende de 20 à 30
unités, l’amende étant de 50 à 100 unités.

Article 283. Des entraves sans fondement à l’établissement des dispositifs et des constructions destinés aux services postaux
Les entraves sans fondement à l’établissement des boîtes aux lettres, des boîtes postales, des automates postaux, d’autres dispositifs et
constructions destinés aux services postaux dans les endroits convenus avec les organes de l’administration publique locale sont punies d’une amende de 5
à 10 unités.

Article 284. De la dégradation et de l’effraction des dispositifs et des constructions destinés aux services postaux
Quiconque aura détérioré ou ouvert sans autorisation les boîtes aux lettres, les automates postaux, les boîtes postales, autres dispositifs ou
constructions destinés aux services de poste sera puni d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 285. De la remise pour expédition des objets dangereux ou des objets à caractère pornographique
Quiconque aura remis pour expédition, par quelque type d’envoi postal que ce soit, des objets de nature à porter atteinte à la santé lors de leur
déplacement ou de leur transport ou des objets à caractère pornographique, sans avoir déclaré la nature réelle de ceux-ci, sera puni d’une amende de 40 à
50 unités.

Article 286. Des entraves sans fondement au libre accès au réseau de télécommunications ou aux services publics de télécommunications et de
poste
(1) Les entraves sans fondement au libre accès des concurrents au réseau de télécommunications ou aux services publics de
télécommunications et de poste sont punies d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) Le blocage ou le débranchement avec intention des installations de télécommunications sera puni d’une amende de 15 à 25 unités.

Article 287. De la détérioration des lignes, des installations et des équipements de télécommunications
La détérioration des lignes de télécommunication par fil et câble, des taxiphones, des cabines téléphoniques, des automates de change des
pièces de monnaies et d’autres installations et équipements de télécommunications est punie d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 288. De la reproduction illicite des banques de données, des bases de données ou des fichiers
La reproduction illicite des banques de données, des bases de données ou des fichiers textuels, graphiques et audiovisuels, de même que de
leurs certaines parties, sera punie d’une amende de 30 à 40 unités avec confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.

Article 289. De la modification, de la détérioration ou de l’anéantissement des banques de données, des bases de données ou des fichiers

25
La modification, la détérioration, la substitution ou l’anéantissement de l’information de la mémoire des ordinateurs, l’introduction sciemment
dans le système de calcul des informations fausses, la détérioration ou l’anéantissement des supports aux informations, des banques de données, des bases
de données, des fichiers ou des moyens de protection du système informationnel, seront punies d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 290. Du non-respect des règles de conservation, de complètement, de tenue à jour et d’utilisation des documents archivés
Le non-respect des règles de conservation, de complètement, de tenue à jour et d’utilisation des documents archivés est puni d’une amende de
3 à 5 unités.

Article 291. De la création des archives clandestines


Toute personne exerçant une fonction à responsabilité qui a créé des archives clandestines, sera punies d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 292. De l’omission de présenter au Fonds des Archives de l’information exigée


L’omission de présenter au Fonds des Archives les informations requises sur les documents et le contenu des documents qui sont conservés
dans les archives d’Etat, dans d’autres dépôts spéciaux d’Etat ou dans les archives des personnes morales dont les documents font partie du Fonds des
Archives public, de même que la présentation de cette information en dérogation aux délais et à la manière établis par la législation, seront punies d’une
amende de 5 à 10 unités.

Article 293. De la destruction des documents du Fonds des Archives


La destruction sans l’autorisation nécessaire les documents du Fonds des Archives conservés dans les archives d’Etat, dans d’autres dépôts
d’Etat et dans les archives des personnes morales, seront punies d’une amende de 30 à 40 unités.

Article 294. De l’altération des documents du Fonds des Archives


Quiconque aura altéré les documents du Fonds des Archives, en faisant disparaître un texte ou une image de ces documents ou en y opérant des
modifications ou des complètements, sera puni d’une amende de 15 à 25 unités.

Article 295. De la divulgation illicite de l’information officielle d’un accès limité


La divulgation illicite de l’information officielle d’un accès limité (excepté le secret d’Etat), est punie d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 296. De l’inobservation de l’ordre établi de présentation des informations statistiques


L’omission de présenter les données statistiques dans les délais impartis, la communication des données inexactes ou incomplètes, seront
punies d’une amende de 15 à unités.

Article 297. Du non-respect des délais de transmission des comptes-rendus à l’Agence d’Etat des Réserves Matérielles et des Aides
Humanitaires
L’inobservation des délais à soumettre les comptes-rendus à l’Agence d’Etat des Réserves Matérielles et des Aides Humanitaires, ainsi que la
présentation des données fausses dans les comptes-rendus seront punies d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 298. De l’inobservation du mode établi de création et de diffusion de la production des mass-media
La création ou la diffusion de mass-media non enregistrés, non reenregistrés, liquidés ou suspendus sont punies d’une amende de 20 à 30
unités, l’amende étant de 200 à 300 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre
la contravention ou des biens acquis par voie de contravention.

Article 299. De l’inobservation du mode établi de déclaration des informations sur la provenance
La publication et/ou la diffusion des ouvrages imprimés ou des mass-media, sans que leur provenance y soit dûment indiquée ou alors que
l’information relative à leur provenance est incomplète ou sciemment falsifiée sont punies d’une amende de 5 à 10 unités avec confiscation des biens
destinés, ayant servi à commettre ou produits de contravention.

Article 300. De la transgression de la législation relative aux bibliothèques


(1) Le défaut de transmission à la Bibliothèque Nationale ou à d’autres centres de bibliothéconomie des exemplaires requis en vue d’assurer le
contrôle bibliographique national et à des fins statistiques est puni d’une amende de 25 à 35 unités.
(2) La destruction ou la dégradation du fonds des bibliothèques est punies d’une amende de 15 à 25 unités.

CHAPITRE 14
DES CONTRAVENTIONS DANS LE DOMAINE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE

Article 301. Des entraves à l’activité entrepreneuriale légale


Le refus sans fondement d’enregistrer ou d’enregistrer de nouveau l’activité entrepreneuriale, les restrictions des droits ou des intérêts de
l’entrepreneur, indifféremment du type de propriété et de la forme juridique d’organisation, ainsi que les limites à l’indépendance de l’activité
entrepreneuriale ou tout autre immixtion dans cette activité, lorsque les actions mentionnées ci-dessus ont été entreprises en faisant usage de ses
attributions de service sont punis d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 302. De l’exercice de l’activité entrepreneuriale interdite par la loi


L’exercice de l’activité entrepreneuriale interdite par la loi est puni d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques,
l’amende variant de 400 à 500 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la
contravention, ainsi que des biens obtenues par voie de contravention.

Article 279. De l’exercice de l’activité entrepreneuriale sans enregistrement, sans licence (autorisation) ou sans patente
(1) L’exercice de l’activité entrepreneuriale sans l’enregistrement ou le réenregistrement requis est puni d’une amende de 20 à 30 unités avec
confiscation des biens destinés et ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
(2) L’exercice de l’activité entrepreneuriale sans licence (l’autorisation), si celles-ci sont obligatoires, ainsi que si cette activité est réservée
exclusivement aux entreprises publiques, est puni d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500
unités pour les personnes morales.
(3) L’exercice de l’activité entrepreneuriale avec l’inobservation des conditions prévues dans la licence (l’autorisation), est puni d’une amende
de 15 à 25 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 300 et 400 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec ou sans
retrait ou annulation de la licence (l’autorisation) d’exercer cette activité.
(4) L’exercice de l’activité entrepreneuriale sans patente, est puni d’une amende de 20 a 30 unités avec confiscation des biens destines ou ayant
servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenues par voie de contravention.
(5) L’exercice de l’activité entrepreneuriale par le biais des filiales, des représentants, des succursales, des sections, des magasins, des dépôts,
des unités commerciales etc., qui ne sont pas enregistrés dans le mode établi par la législation, est puni d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux
personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.

26
(6) L’exercice de l’activité entrepreneuriale avec l’inobservation du droit à la firme (à la dénomination), établi par la législation, et du mode
d’utilisation de la firme (de la dénomination), est puni d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et
200 unités pour les personnes morales.

Article 304. De l’inobservation des règles établies d’exercice de l’activité entrepreneuriale


(1) L’inobservation de l’ordre établi de constitution et de fonctionnement des filiales par l’intermédiaire desquelles est exercée une activité
entrepreneuriale, est puni d’une amende de 25 à 35 unités aux personnes exerçant une fonction à responsabilité, l’amende variant de 100 à 200 unités pour
les personnes morales.
(2) L’exercice de l’activité entrepreneuriale avec violation du droit concernant la raison sociale établi par la loi et du mode d’utilisation de
celle-ci, sont punis d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes
morales.
(3) L’entrepreneur qui n’aura pas utilisé aucune emblème commerciale, ni marque de production dont l’utilisation est rendue obligatoire par la
loi ou qui aura utilisé l’emblème commerciale ou la marque de production d’autrui, sera puni d’une amende de 30 à 40 unités, appliquée aux personnes
physiques, l’amende variant de 100 à 200 unités pour les personnes morales.

Article 305. Du défaut de présentation des documents nécessaires à la mise à jour du Registre d’Etat des entreprises et de Registre d’Etat des
organisations.
(1) Le défaut de présentation des documents prévus par la loi qui servent de base à l’enregistrement dans le Registre d’Etat des entreprises et de
Registre d’Etat des organisations concernant toutes modifications opérées dans les documents de constitution, de liquidation ou de réorganisation de
l’entreprise, ou des données concernant la substitution du dirigeant (du manager) est puni d’une amende de 25 à 35 unités.
(2) La présentation à l’enregistrement des documents et des informations non authentiques, sera puni d’une amende de 20 à 30 unités,
appliquée aux personnes physiques, l’amende variant de 200 à 300 unités pour les personnes morales.
Article 306. De l’inobservation du mode de présentation des documents nécessaires à la mise à jour du Registre des unités de paysan (de
fermier) et des règles de sa tenue
(1) Le défaut de présentation des documents prévus par la législation qui servent de base à l’enregistrement dans le Registre des unités de
paysan (de fermier) relatifs à la réorganisation ou à la liquidation de l’unité de paysan (de fermier) ou ma présentation des données erronés à enregistrer
dans ce Registre, sont punis d’un avertissement ou d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) L’inobservation des règles de tenue du Registre des unités de paysan (de fermier) est punie d’un avertissement ou d’une amende de 20 à 30
unités.

Article 307. De l’acquisition, de la conservation, du transport, de la vente ou de la commercialisation illégale des valeurs matérielles
Les entrepreneurs qui auront illégalement acquis, conservé, transporté, vendu ou commercialisé des marchandises, des produits ou de la
matière première sans que la légalité de ceux-ci puisse être établie ou sans être muni des documents nécessaires, seront punis d’une amende de 10 à 20
unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant de 50 à 100 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens
destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.

Article 308. Du non-respect de l’ordre établi de présentation des données non afférentes au calcul et au versement des impôts au budget
(1) Les entrepreneurs qui n’auront pas fourni au fisc dans le délai établi par la loi les informations relatives au siège ou au changement de siège
de l’entreprise, des unités structurelles ou des subdivisions de celles-ci (filiales, agences, succursales, sections, magasins, dépôts, unités commerciales,
etc.) où l’on produit, on conserve ou l’on commercialise des marchandises, on effectue des travaux ou l’on rend des services, ainsi que tout renseignement
sur les comptes courants et les autres comptes bancaires ouverts dans le pays ou à l’étranger ou qui auront fourni de fausses informations, seront punis
d’une amende de 15 à 25 unités.
(2) Les entrepreneurs qui n’auront pas informé les autorités compétentes dans le délai imparti de la liquidation ou la réorganisation de
l’entreprise, seront punis d’une amende de 15 à 25 unités.

Article 309. Du commerce avec des marchandises et des objets dont la vente est interdite ou limitée
Le commerce avec des marchandises et des objets dont la vente est interdite ou limitée par la législation, est puni d’une amende de 15 à 25
unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 100 à 200 unités pour les personnes morales dans les deux cas avec confiscation des biens
destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.

Article 310. Du non-respect des règles d’exploitation des appareils de caisse et de contrôle
(1) La mise en service des appareils de caisses et de contrôles sans mémoire fiscale, défectueux, non plombés ou non enregistrés auprès du fisc,
est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) Le déréglage intentionnel de la mémoire fiscale de l’appareil de caisse et de contrôle, de même que le transfert des données enregistrées
par les compteurs des appareils de caisse et de contrôle à zéro sans entente préalable avec le fisc, est puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(3) Le caissier qui manque du registre spécialement prévu pour l’enregistrement en ordre chronologique des données des compteurs des
appareils de caisses et de contrôles au début et à la fin du temps de travail ou qui le remplit irrégulièrement, est puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(4) Tout règlement effectué avec la population sans utilisation des appareils de caisse et de contrôle, la délivrance au client d’un bon de caisse
ne contenant pas tous les éléments obligatoires, ou la non-délivrance intentionnelle à l’acheteur d’un bon de caisse est puni d’une amende de 40 à 50
unités.
(5) La conservation dans la caisse de l’argent personnel ou d’autres sommes qui n’ont pas été enregistrées par l’appareil de caisse et de
contrôle, est puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(6) L’omission d’enregistrer des bandes de contrôle ou leur anéantissement avant l’expiration du terme de conservation (d’archivage) est puni
d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 311. Du transport, de la conservation ou de la commercialisation des marchandises soumises aux accises sans marquage avec des
timbres de contrôle
Le transport, la conservation ou la commercialisation des marchandises soumises aux accises sans marquage avec les timbres de contrôle
appropriés, est puni d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant de 50 à 100 unités pour les personnes morales,
dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.

Article 312. Du non-respect de l’ordre établi d’acquisition, de transport, de conservation ou de réalisation des timbres de contrôle
Le non-respect du mode d’acquisition, de transport, de conservation ou de réalisation des timbres de contrôle, est puni d’une amende de 30 à 40
unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenues par voie de contravention.

Article 313. Du non-respect des règles de commerce


Le non-respect des règles de commerce dans les entreprises de commerce et d’alimentation publique, ainsi que par les personnes physiques qui
pratiquent le commerce, notamment par:
a) la tromperie des clients au mesurage, au pesage, au règlement, est puni d’une amende de 10 a 20 unités.

27
b) la vente des marchandises sur lesquelles n’est pas indiquée la date de fabrication, le terme de validité ou des marchandises dont le terme de
validité a expiré, est puni d’une amende de 15 à 25 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des
biens obtenues par voie de contravention.
c) le non-respect des règles d’utilisation des appareils destinés au mesurage et au pesage ou l’utilisation des appareils défectueux, non soumis à
la vérification ou au marquage, est puni d’une amende de 5 à 10 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention,
ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
d) le non-respect des horaires de travail établis par les organes de l’administration publique locale, est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
e) le non-respect du mode de formation et d’application des prix et des tarifs réglementés, est puni d’une amende de 15 à 25 unités, infligée aux
personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
f) le manque d’une liste de prix ou d’un menu ou l’inobservation des règles de l’établissement de ceux-ci, est puni d’une amende de 5 à 10
unités, infligée aux personnes physiques,, l’amende variant entre 50 et 100 unités pour les personnes morales.
g) le non-respect du mode de réception des marchandises, d’établissement des documents et des décomptes pour les marchandises reçues de la
part de la population en commission, est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
h) la commercialisation des articles d’un long usage sans indication dans les documents qui l’accompagnent des termes de garantie, sans
passeport technique ou autre document qui lui tient place, ainsi que sans traduction en moldave ou en une autre langue en application de la législation en
vigueur, de l’information concernant les conditions d’utilisation efficiente et inoffensive de toutes marchandises importées, est puni d’une amende de 15 à
25 unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant entre 50 et 100 unités pour les personnes morales.

Article 314. Du non-respect des règles de commerce ambulant


(1) L’organisation du commerce ambulant dans des endroits non-autorisés par les organes de l’administration publique locale, est puni d’une
amende de 5 à 10 unités.
(2) L’exercice du commerce ambulant sans l’autorisation des organes de l’administration publique locale affectant à cette activité un certain
endroit et son fonctionnement sans documents à confirmer la provenance des marchandises est puni d’une amende de 10 à 20 unités avec confiscation des
biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
(3) La commercialisation des produits légèrement périssables et très légèrement périssables à défaut d’un outillage frileux, sans documents à
certifier la qualité et les délais de leur commercialisation, est puni d’une amende de 25 à 50 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à
commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.

Article 315. Du non-respect des règles de commerce sur le marché


(1) Quiconque pratique une activité commerciale sans qu’il acquitte la taxe requise, la taxe pour l’emplacement de l’objet de commerce, ainsi
que la taxe pour les services accordés, est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) La commercialisation des marchandises dont la vente sur le territoire du marché est prohibée, est puni d’une amende de 5 à 10 unités avec
confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
(3) La commercialisation des marchandises légèrement altérables et très légèrement altérables sans documents qui attestent leur qualité et les
termes de validité, est puni d’une amende de 10 à 20 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des
biens obtenues par voie de contravention.

Article 316. De l’omission à assurer le respect des actes normatifs qui réglementent le commerce en détail sur les marchés
(1) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilités du sein de l’administration des marchés qui n’exécutent pas leurs attributions
relevant de l’assurance dans les marchés du contrôle da la qualité des produits effectué par le biais des laboratoires d’expertise vétérinaire et sanitaire et de
l’examen médical à terme des salariés du marchés qui réceptionnent, commercialisent, transportent ou conservent des produits alimentaires, de même que
des salariés qui effectuent le traitement sanitaire des outillages et de l’inventaire, sont punis d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilités du sein de l’administration des marchés qui permettent de commercialiser sur les
marchés des marchandises alimentaires et non alimentaires aux personnes qui ne sont pas enregistrées, conformément à la loi, en tant que sujet de
l’activité entrepreneuriale ou qui ne sont pas de détenteurs d’une patente à droit de déployer l’activité commerciale, sont punis d’une amende de 20 à 30
unités.
(3) Les actions mentionnées aux alinéas (1) et (2) ci-dessus commises de manière répétée sont punies d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 317. Du manquement aux règles de commercialisation en détail des produits pétroliers
(1) La commercialisation des produits pétroliers directement des citernes auto, ainsi que des jerricans et d’autres emballages est punie d’une
amende de 40 à 50 unités avec confiscation des biens ayant servis à commettre la contravention.
(2) L’exploitation des colonnes défectueuses de distribution des produits pétroliers qui ne sont pas mis sous scellés est punie d’une amende de
200 à 300 unités.
(3) Le défaut aux stations d’alimentation à combustible du registre de tenue à jour des produits pétroliers réceptionnés, ainsi que du rapport
d’échange d’une forme établie, soit leur remplissage irrégulier, soit l’inscription des données erronées, sont punis d’une amende de 150 à 250 unités.
(4) La réception des produits pétroliers en base des documents qui les accompagnent, de transport et d’expédition qui ont été rédigés
incorrectement soit dans le cas de manque des produits pétroliers, soit avec des outillages défectueux d’écoulement est punie d’une amende de 400 à 500
unités.
(5) La livraison des produits pétroliers sans passer à la gradation zéro les indications du conteurs de la colonne de distribution du combustible,
est punie d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 318. Du manquement aux règles d’échanges des produits non alimentaires achetés dans le réseau du commerce en détail
Le manquement aux règles d’échanges des produits non alimentaires achetés dans le réseau du commerce en détail manifesté par le refus non
fondé de permettre au consommateur d’exercer son droit d’échanger ou de retourner la marchandise non conforme dans le commerce de détail, est puni
d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 319. De la présentation d’une information non authentique ou incomplète concernant la qualité des produits et des services
Ceux qui auront fourni au consommateur des informations fausses ou incomplètes sur la qualité des produits (des marchandises) et des services
ou qui auront dissimulé les indices qualitatifs, les propriétés des produits (des marchandises) et des règles de leur utilisation, seront punis d’une amende de
10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.

Article 320. De l’utilisation illégale du code barré


Le marquage illégal d’un produit avec un code barré, est puni d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende
variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la
contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.

Article 321. De la commercialisation sans certificat ou sans marque de conformité des produits (des marchandises) soumis obligatoirement à
une certification
La commercialisation des produits sans certificat ou sans marque de conformité qui confirment que le produit répond aux exigences requises
des produits (des marchandises) soumis obligatoirement à une certification, est puni d’une amende de 15 à 25 unités, infligée aux personnes physiques,

28
l’amende variant de 100 à 200 unités pour les personnes morales dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la
contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.

Article 322. De l’emploi illicite de la marque ou de l’appellation d’origine des produits


L’emploi illicite de la marque ou de l’appellation d’origine, ainsi que d’autres signes de marquage des produits ou des services enregistrés ou
l’emploi illicite de la marque ou de l’appellation d’origine, d’autres signes de marquage d’autres produits ou services de la même espèce, ce qui peut
induire en erreur le consommateur en ce que concerne le fabriquant ou la provenance du produit, sont punis d’une amende de 40 à 50 unités, infligée aux
personnes physiques, l’amende variant de 100 à 200 unités pour les personnes morales dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant
servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.

Article 323. De la délivrance illégale de la licence et du refus illégal de délivrer la licence


La délivrance illégale de la licence, ainsi que le rejet sans fondement de la demande de la délivrer, sont punis d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 324. Du non-respect par les agents de l’activité commerciale dans l’alimentation publique des conditions prévues pour la catégorie
respective
(1) L’exercice de l’activité dans l’alimentation publique par les agents commerciaux sans certificat requis d’octroi de la catégorie respective,
est puni d’une amende de 15 à 25 unités.
(2) Le non-respect des conditions imposées pour l’exercice d’une activité dans l’alimentation publique, est puni d’une amende de 15 à 25
unités.
(3) Le défaut d’affichage à un lieu visible du certificat accordé pour ce genre d’activité commerciale, est puni d’une amende de 5 à 10 unités.

Article 325. Du manquement aux règles d’acquisition auprès de la population des métaux et des pierreries en articles et en fragments et de leur
commercialisation en détail.
(1) L’acquisition auprès de la population des métaux précieux en lingots, en métaux natifs, en fil de fer, en lames, en détails, des ébauches pour
produire des bijoux et des prothèses dentaires, des articles de métaux précieux à destination industrielle et de laboratoire, des déchets industriels et des
pierreries, ainsi que l’acquisition de la matière première et des ébauches de diamant, des diamants techniques, est puni d’une amende de 30 à 40 unités,
infligée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
(2) L’acquisition des objets de valeur auprès de la population sans qu’un certificat régulier soit délivré au vendeur ou sans que ce certificat
fasse mention des données correspondantes sur les objets acquis, est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(3) Le non-respect des prix établis par l’Etat d’acquisition des métaux précieux en déchets et restes, est puni d’une amende de 40 à 50 unités,
infligée aux personnes physiques, l’amende variant entre 300 et 400 unités pour les personnes morales.
(4) L’emploi des objets de valeur acquis en vue de leur transmission à la Trésorerie de la RÉPUBLIQUE DE MOLDOVA à d’autres fins sans
l’autorisation de l’autorité publique compétente, est puni d’une amende de 30 à 40 unités, infligée aux personnes physiques,, l’amende variant entre 400
et 500 unités pour les personnes morales.
(5) La commercialisation en détail des articles de métaux précieux non munis du marquage d’Etat de la RÉPUBLIQUE DE MOLDOVA (à
l’exception des articles confectionnés dans les pays de la C.E.I.) ou du certificat de conformité à certains types d’articles de bijoux, d’autres produits de
métal et de pierreries d’une utilisation permanente, ainsi que la commercialisation des articles de bijoux non étiquetés (à l’exception des articles reçus en
commission), sont punis d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 326. De l’inobservation des règles de collecte, d’acquisition, de traitement, de mise en dépôt, de transport et d’usage des déchets de
production et de consommation
L’inobservation des règles de collecte, d’acquisition, de traitement, de mise en dépôt, de transport et d’usage des déchets de production et de
consommation sont punis d’une amende de 40 à 50 unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500 unités pour les personnes
morales dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de
contravention.

Article 327. De la production, de la commercialisation, du transport et de la conservation des produits falsifiés


La production, la commercialisation, le transport et la conservation des produits falsifiés à des fins de vente sont punis d’une amende de 40 à
50 unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 200 à 300 unités pour les personnes morales dans les deux cas avec confiscation des
biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.

Article 328. De la transgression de la législation relative à la fabrication et à la circulation des boissons alcooliques.
(1) Le non-respect de la documentation normative relative à la fabrication des boissons alcooliques, son marquage, emballage, étiquetage,
transport sont punis d’une amende de 300 à 400 unités.
(2) La falsification des documents concernant la qualité des boissons alcooliques, si ces actions n’ont pas porté des préjudices considérables
aux droits et aux intérêts de l’individu protégés par la loi, est punie d’une amende de 40 à 50 unités avec ou sans confiscation des biens destinés ou ayant
servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
(3) L’inobservation des règles de commercialisation en gros ou d’exportation des boissons alcooliques est punie d’une amende de 200 à 300
unités avec ou sans confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
(4) La distribution des boissons alcooliques en qualité de salaire, de prime ou d’indemnisation d’assurance sociale est punie d’une amende de
100 à 200 unités.
(5) Les agent économiques qui ne sont pas titulaire de licence et qui donne à bail des locaux afin de fabriquer des boissons alcooliques, des
outillages techniques et des dépôts spécialisés sont punis d’une amende de 100 à 200 unités.
(6) La fabrication de l’alcool éthylique et des boissons alcooliques sans utiliser l’outillage technologique testé, doué d’appareillage de
mesurage de la quantité de la production fabriquée et de la concentration d’alcool sans qu’ils soient certifiés ou mis en scellé, est punie d’une amende de
400 à 500 unités.
(7) La production, la commercialisation, le transport et la conservation des boissons alcooliques falsifiés sont punis d’une amende de 40 à 50
unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500 unités pour les personnes morales.
(8) L’inobservation des règles de commerce à des fins de vente des boissons alcooliques est punie d’une amende de 10 à 20 unités, infligée aux
personnes physiques, l’amende variant de 100 à 200 unités pour les personnes morales.
(9) La commercialisation et/ou la mise en circulation des boissons alcooliques aux agents économiques non titulaire de la licence respective,
ainsi que la mise en circulation des boissons alcooliques qui ne sont pas marquées d’un timbre de contrôle, et selon le cas, avec des marques de qualité ou
qui sont marquées de timbres de contrôle et de marques de qualité fausses, est puni d’une amende de 300 à 400 unités.

Article 329. De l’inobservation du mode d’exportation des marchandises et des services


L’inobservation du mode d’exportation des marchandises et des services en base de licence, c’est-à-dire sans les enregistrer, en quantité plus
grande que celle prévue à la licence, est punie d’une amende de 40 à 50 unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500 unités
pour les personnes morales.

Article 330. Du manquement aux règles douanières

29
(1) Le passage de la frontière d’Etat de la RÉPUBLIQUE DE MOLDOVA par des marchandises, des objets ou d’autres valeurs non soumis au
contrôle douanier [c’est-à-dire en dehors des endroits affectés au contrôle douanier ou au-delà des horaires établis pour le contrôle douanier], soustraits au
contrôle douanier à l’aide de cachettes ou par d’autres moyens qui empêchent de découvrir ces marchandises, objets ou valeurs sans que les éléments
constitutifs d’une infraction soient réunis, sont punis d’une amende de 40 à 50 unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500
unités pour les personnes morales dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens
obtenus par voie de contravention.
(2) Le transport en franchissement de la frontière d’Etat de la RÉPUBLIQUE DE MOLDOVA y inclus le transit sur le territoire des
marchandises, objets ou autres valeurs non déclarées [sans que des informations exactes relatives à ces marchandises, objets ou d’autres valeurs soient
fournies selon l’ordre établi] ou déclarés sous une autre appellation, sans que les éléments constitutifs d’une infraction soient réunis, sont punis d’une
amende de 40 à 50 unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500 unités pour les personnes morales dans les deux cas avec
confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.

Article 331. De la transgression de la législation relative à la publicité


La transgression de la législation relative à la publicité, notamment par :
a) la publication, la diffusion ou l’emplacement d’une publication malhonnête, non authentique, dépourvue d’éthique et de tout autre
publication en même provenance, sont punis d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes
morales ;
b) l’affichage de la publicité extérieure sans avoir la permission de l’autorité de l’administration publique locale et sans octroi de l’espace
d’affichage dans le mode établi, est puni d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes
morales ;
c) l’affichage de la publicité extérieure sur des arbres ou dans les zones de protection des monuments d’architecture, d’histoire et de culture, est
puni d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes morales ;
d) la diffusion de 7h à 22h sur les chaînes des mass-media électroniques de la publicité de certains types d’armes, permis par la législation, est
puni d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes morales ;
e) l’emplacement ou la diffusion de la publicité des marchandises et des services soumis à la certification ou à la licence dans le cas où leurs
producteurs de disposent pas de certificat ou de licence, ainsi que l’emplacement ou la diffusion de la publicité des marchandises et des services interdits
d’être produits et commercialisés, est puni d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes
morales ;
f) l’emplacement ou la diffusion de la publicité des marchandises et des services en faisant usage sans autorisation des symboles d’Etat, des
appellations ou des abréviations de firmes, de compagnies, d’entreprises, d’institutions et d’organisations, est puni d’une amende de 20 à 30 unités,
appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes morales ;
g) la présentation, la production ou la diffusion sans autorisation de la publicité, destinée au public, des séances médicales en masse en utilisant
des méthodes d’influence psychique ou bioénergétique, sont punies d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300
unités aux personnes morales.

Article 332. De la restriction de la concurrence


La restriction de la concurrence par avoir conclu un accord illégal, dirigé vers la division du marché, la limitation de l’accès au marché,
l’élimination d’autres agents économiques, la hausse ou la maintenance des prix uniques, est punie d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux
personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes morales ;

Article 333. De la transgression de la législation relative à la faillite


La transgression de la législation relative à la faillite, notamment par:
a) le refus de produire par le débiteur de la demande introductive s’il existe un des fondements d’intenter la procédure de faillite ;
b) ou la soumission par le débiteur de la demande introductive relative à la faillite fictive ;
c) ou la dissimulation à l’administrateur arbitral, des documents de l’activité économique et des documents comptables;
d) la publication ou la divulgation de toute autre manière des informations concernant la faillite du débiteur avant la date de l’ouverture de la
procédure de faillite ;
e) le dépôt intentionnel par une personne , sans qu’il existe un fondement de faillite, de la demande d’ouverture de la
procédure de faillite contre le débiteur afin de porter des préjudices à sa réputation commerciale
est punie d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 334. De la dérogation aux normes des contrats de gage


(1) La mise en gage des biens ou des droits patrimoniaux séquestrés ou arrêtés par les organes compétents, de même que la mise en gage des
biens ou des droits patrimoniaux déjà gagés, sont punies d’une amende de 30 à 40 unités ou d’emprisonnement de deux ans au maximum.
(2) La dilapidation, la substitution ou le recel du bien gagé d’une valeur de plus de 50 unités, ainsi que l’aliénation de l’objet gagé par la
personne à laquelle cet objet a été mis en gage, sont punis d’une amende de 30 à 40 unités ou d’emprisonnement de deux ans au maximum.
CHAPITRE 15
CONTRAVENTIONS DANS LE DOMAINE DES FINANCES ET DES TITRES DE VALEUR

Article 335. Du refus de recevoir et d’utiliser les billets de la Banque Nationale de Moldova
Le refus de recevoir et d’utiliser sans motif sérieux les billets de la Banque Nationale de Moldova, sera puni d’une amende de 25 à 35 unités,
appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 400 et 500 unités pour les personnes morales.

Article 336. De l’activité bancaire illicite


L’exercice de l’activité bancaire (la réalisation des opérations bancaires) sans enregistrement ou sans licence (autorisation), si la licence
(l’autorisation) est obligatoire ou avec transgression des conditions de délivrance de la licence, si ces actions ont porté des préjudices aux personnes
physiques, morales ou à l’Etat ou si ces actions sont accompagnées de l’appropriation d’un revenu, est punie d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée
aux personnes physiques et de 400 à 500 unités aux personnes morales.

Article 337. De l’inobservation des règles relatives aux opérations de change


L’inobservation des règles relatives aux opérations de change est punie d’une amende de 40 à 50 unités avec confiscation des biens destinés à
servir, ayant servis ou produits de contravention.

Article 338. Du non-respect des délais de rapatriement des moyens matériels et pécuniaires
Le non-respect des délais de rapatriement des moyens pécuniaires, des marchandises et des services provenant des transactions économiques
avec l’extérieur, qui conformément à la législation de la République de Moldova doivent être transférés obligatoirement au compte de la banque autorisée
de la République de Moldova est puni d’une amende de 40 à 50 unités, l’amende variant entre 300 et 400 unités pour les personnes morales.

Article 339. Du non-respect des règles de paiement

30
Le paiement au comptant d’une somme dépassant 5000 lei mensuellement avec le non respect du mode établi de payement par virement, ainsi
que le paiement au comptant ou par virement par des intermédiaires, indifféremment des sommes payées dans ce mode, sont punis d’une amende de 20 à
30 unités.
Note : La peine n’est pas infligée aux payements effectués pour les personnes physiques qui ne sont pas sujets de l’activité entrepreneuriale,
titulaires des patentes d’entrepreneur pour/par des entreprises individuelles, des unités de paysans (de fermiers) et de leurs associations, ni aux
payements effectués par les personnes morales, dont les droits de payement, conformément aux obligations financières, sont réglementés d’un autre mode
que celui établi aux actes normatifs de la Banque Nationale de la Moldova, à l’exception des cas de payements par des intermédiaires.

Article 340. Du non-respect des règles de tenue à jour des contribuables


(1) L’exercice de l’activité sans avoir le certificat d’attribution du code fiscal dans le cas et le mode prévus par la loi, sera puni d’une amende
de 30 à 40 unités.
(2) L’omission de présenter ou la présentation en retard à l’autorité fiscale de l’information sur le siège ou sur le changement du siège du
contribuable, de ses subdivisions (filiales, représentations, succursales, sections, magasins, dépôts, unités commerciales, etc.) se trouvant autre part que le
siège central sera punie d’une amende de 25 à 35 unités.
(3) La présentation à l’autorité fiscale de l’information erronée sur le siège du contribuable, de ses subdivisions (filiales, représentations,
succursales, sections, magasins, dépôts, unités commerciales, etc.) se trouvant autre part que le siège central sera punie d’une amende de 30 à 40 unités.
(4) L’omission d’inclure dans tout document le code fiscal, si cette inclusion est prévue par la législation, ou l’omission de communiquer à une
autre personne du code fiscal, ou l’acceptation du document sans y ayant indiqué le code fiscal, si cette indication est prévue par la loi, sera puni d’une
amende de 5 à 10 unités.
(5) L’omission de présenter l’information relative au code fiscal du fondateur ou de l’investisseur sera punie d’une amende de 10 à 20 unités.
(6) L’utilisation d’un compte étranger, falsifié ou annulé sera puni d’une amende de 35 à 45 unités.
(7) Le non-enregistrement en tant que contribuable de T.V.A. ou de sujet d’imposition d’accises sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.

Article 341. De l’exercice de l’activité entrepreneuriale sans enregistrement comme contribuable au système public d’assurance sociale
obligatoire
Ceux qui exercent une activité entrepreneuriale sans être enregistrés conformément à la législation comme cotisant pour l’assurance sociale
obligatoire, sont punis d’une amende de 10 à 20 unités, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.

Article 340. Du manquement aux règles d’organisation et de tenue de la comptabilité, d’établissement et de présentation des comptes-rendus
financières, ainsi que de l’inobservation des règles d’organisation et de tenue de la mise à jour fiscale
(1) Le manquement aux règles d’organisation et de tenue de la comptabilité ou de contrôle de sa tenue, ou la transgression des règles
d’établissement et de présentation des comptes-rendus financières, à l’exception des cas prévus aux alinéas (2)-(4) seront punis d’une amende appliquée
aux personnes physique de 20 à 30 unités ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
(2) L’établissement incomplet ou non adéquat des documents primaires ou l’usage des formulaires de documents primaires d’un autre modèle
que celui établi par les actes normatifs en vigueur, ou l’usage des typés de documents primaires falsifiés ou étranger (y compris la facture fiscale), ou
l’omission d’enregistrer les marchandises et les services dans les registres de tenue à jour comptable seront punis d’une amende de 30 à 40 unités.
(3) L’introduction sciemment dans le compte-rendu financier des indices dénaturés ou le non-accomplissement prémédité, après l’expiration du
délai établi par la législation pour la présentation des comptes-rendus financières, de la disposition écrite de l’autorité compétente visant à la présenter
dans le délai établi par celle-ci, seront punis d’une amende appliquée aux personnes physique de 40 à 50 unités ou d’une amende appliquée aux personnes
morales de 100 à 200 unités.
(4) L’inobservation des délais de rétablissement de la tenue à jour comptable seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.
(5) L’acceptation de documents primaires qui entravent à effectuer le contrôle fiscal, si l’acte illégal ne contient pas les indices de la
contravention prévue à l’article 340 alinéa (4) ou l’omission d’enregistrer les valeurs matérielles, les services livrés et procurés en conformité avec la
législation sur la taxe à valeur ajoutée, seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.
(6) Le défaut du registre de tenue à jour des marchandises frappées d’accises, expédiées (transportées) ou la tenue non-conforme ou la non-
présentation au fonctionnaire fiscal, dans le cas de sujets d’imposition d’accises, sera puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(7) Le défaut de tenue à jour à part des marchandises frappées d’accises, reçues par des personnes qui ne sont sujets d’imposition d’accises,
pour commercialisation ou transformation/fabrication d’autres marchandises frappées d’accises de toutes autres personnes sans confirmation documentaire
du fait que ces dernières ont payé les accises, seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 343. Du non-respect du mode de tenue à jour et de contrôle, d’établissement et de présentation du compte-rendu
(1) L’omission de présenter dans le délai établi par la législation de la facture fiscale sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) Le défaut du certificat d’accises et/ou des timbres d’accises pour les marchandises frappées d’accises passibles de marquage obligatoire ou
l’usage des timbres d’accises falsifiés sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.
(3) L’omission de présenter par le sujet de l’imposition d’accises dans le délai établi par l’autorité fiscale des documents confirmant
l’exportation et l’omission d’acquitter par le sujet des accises conformément à la législation sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.
(4) L’omission de présenter à terme le compte-rendu fiscal prévu par la législation à l’autorité fiscale sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(5) Les entraves au contrôle fiscal ou le non-accomplissement de la disposition écrite de l’autorité chargée de l'administration fiscale par
l’omission de présenter à terme le compte-rendu fiscal prévu par la législation sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.
(6) Le non-respect de l’ordre et du mode de calcul de la prime d’assurances sociales sera puni d’une amende appliquée aux personnes physique
de 20 à 30 unités ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
(7) L’omission de communiquer les modifications des délais de paiement de la prime d’assurances sociales à l’autorité compétente sera punie
d’une amende appliquée aux personnes physique de 20 à 30 unités ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
(8) Le manquement à l’obligation établie par la législation visant à annoncer les modifications survenue pour l’octroi de la pension de retraite
sera punie d’une amende appliquée aux personnes physique de 20 à 30 unités ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
(9) L’omission de présenter à terme le compte-rendu (la déclaration) autre que celui (celle) prévue à l’alinéa (4), concernant le calcul et le
transfert des primes d’assurances sociales ou d’autres obligations prévues par la législation, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physique de
20 à 30 unités ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
(10) La non-exécution de la disposition écrite de l’autorité compétente visant à présenter dans le délai établi par celle-ci le compte-rendu (la
déclaration) indiquée à l’alinéa (9), sera punie d’une amende appliquée aux personnes physique de 30 à 40 unités ou d’une amende appliquée aux
personnes morales de 200 à 300 unités.
(11) Le refus de mettre à la disposition des autorités compétentes les documents justificatives et les actes de tenue à jour, requis à
l’établissement des primes d’assurances sociales, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physique de 30 à 40 unités ou d’une amende
appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.

Article 344. De l’encaissement et du décaissement des sources de rétribution sans virement de la prime d’assurance sociale obligatoire
(1) La présentation à l’institution financière des documents pour encaissement des sources de rétribution sans y joindre un document qui
confirme le transfert des primes d’assurance obligatoire, sont punis d’une amende de 15 à 25 unités.
(2) Le décaissement par l’institution financière en faveur d’un agent économique des sources de rétribution sans que celui-ci confirme le
transfert des primes d’assurance sociale obligatoire établies, est puni d’une amende de 15 à 25 unités.

31
Article 345. Du non-respect des règles de calcul et de versement des impôts et d’autres prélèvements obligatoires au budget et aux fonds
extrabudgétaires
(1) Le défaut de paiement des impôts, des taxes ou d’autres prélèvements obligatoires au budget et aux fonds extrabudgétaires dans les délais
fixés par la législation, y compris par la personne qui les a encaissé (perçu) ou retenu est puni d’une amende de 20 à 30 unités, l’amende étant de 100 à
200 unités pour les personnes morales.
(2) La diminution de la somme constituant obligation fiscale par la présentation aux autorités chargées de l’administration fiscale sciemment
d’un compte-rendu fiscal contenant des informations ou des données dénaturées ou incomplètes sera punie d’une amende de 35 à 45 unités.
(3) Les contribuables qui auront diminué leurs impôts, taxes ou autres prélèvements obligatoires qui doivent être versés au budget et aux fonds
extrabudgétaires par la mise en place d’une comptabilité falsifiée, par l’établissement des déclarations de revenus qui ne correspondent pas aux données de
la comptabilité ou par l’administration de certains documents qui contiennent des indices sciemment dénaturés, tout cela leur servant de base pour
diminuer les quotas d’imposition ou pour se faire rembourser des sommes versées ou perçues antérieurement, seront punis d’une amende de 35 à 45
unités.
(4) La soustraction au calcul et au virement de l’obligation fiscale, c’est-à-dire la commission d’un acte excluant la possibilité de l’exercice
dans le mode établi du contrôle du contribuable ou de toute autre personne, ou cachant le fondement pour lequel on demanderait au contribuable d’honorer
son obligation fiscale et/ou on lui appliquerait des mesures d’exécution forcé de l’obligation fiscale, sera punie d’une amende de 40 à 50 unités.
(5) Le non virement, le virement avec retard ou incomplet des primes d’assurance obligatoire ou d’un autre prélèvement obligatoire de
paiement, autre que celles prévues à l’alinéa (1), excepté les actes prévus à l’article 347 alinéa (4), sont punis d’une amende appliquée aux personnes
physiques de 30 à 40 unités, l’amende étant de 100 à 200 unités pour les personnes morales.
(6) La diminution de la prime d’assurances sociales ou d’un autre prélèvement obligatoire de paiement, autre que celles prévues à l’alinéa (1),
par la présentation aux autorités chargées de l’administration fiscale sciemment d’un compte-rendu fiscal contenant des informations ou des données
dénaturées ou incomplètes sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 35 à 45 unités, l’amende étant de 100 à 200 unités pour les
personnes morales.
(7) La diminution de la prime d’assurances sociales ou d’un autre prélèvement obligatoire de paiement, autre que celles prévues à l’alinéa (1),
par la présentation aux autorités chargées de l’administration fiscale sciemment d’un compte-rendu fiscal contenant des informations ou des données
dénaturées ou incomplètes, tout cela servant directement ou indirectement de base pour diminuer les quotas d’imposition ou pour se faire rembourser des
sommes versées ou perçues antérieurement, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités, l’amende étant de 100 à 200
unités pour les personnes morales.
(8) La soustraction au calcul, au paiement et au virement de l’obligation fiscale, autre que celles prévues à l’alinéa (1), c’est-à-dire la
commission d’un acte excluant la possibilité de l’exercice dans le mode établi du contrôle du contribuable ou de toute autre personne, ou cachant le
fondement pour lequel on demanderait au contribuable d’honorer son obligation fiscale et/ou on lui appliquerait des mesures d’exécution forcé de
l’obligation fiscale, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités, l’amende étant de 100 à 200 unités pour les personnes
morales.

Article 346. De la transgression du mode et des délais d’établissement et de présentation des comptes-rendus fiscaux
(1) La transgression du mode et des délais fixés par la législation relatifs aux délais d’établissement et de présentation des comptes-rendus
concernant le calcul, le décompte, et le virement au budget des impôts, des taxes, des primes d’assurances sociales ou autres prélèvements obligatoires,
sera punie d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La non-exécution de la disposition écrite de l’autorité compétente visant à présenter dans le délai établi par celle-ci les comptes-rendus
indiquée à l’alinéa (1), qui n’ont pas été présentés dans le délai fixé par la législation, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physique de 20 à
30 unités.

Article 347. Du non-respect des prescriptions réglementaires relatives aux opérations de crédit et de débit sur un compte effectuées par les
institutions financières
(1) Les institutions financières qui ouvrent un compte courant, un compte en devises ou un autre compte bancaire en faveur d’un contribuable,
à défaut du certificat de l’organe fiscal ou sans que les prescriptions légales relatives aux comptes bancaires soient respectées ou qui ne notifient pas aux
organes du fisc l’ouverture d’un compte en faveur d’un contribuable, sont punies d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La réception par les institutions financières des documents provenant des entreprises, des institutions ou des organisations auxquelles il n’a
pas été attribué un code fiscal, ainsi que l’exécution des documents sans qu’on dispose des données relatives à l’attribution de code fiscal, sont punies
d’une amende de 30 à 40 unités.
(3) L’inobservation des délais fixés par la loi de dépôt des moyens pécuniaires sur les comptes courants budgétaires ou en devises ou qui
n’auront déposé les moyens pécuniaires en espèces ou autres moyens pécuniaires provenant de la commercialisation des marchandises, de l’exécution de
travaux, de la prestation des services, directement sur un compte de dépôt ou autres comptes bancaires similaires en évitant les comptes courants
budgétaires ou en devises, seront punis d’une amende de 10 à 20 unités.
(4) L’inobservation des délais d’enregistrement dans les comptes de la Trésorerie d’Etat des sommes versées par les contribuables comme
prélèvements obligatoires, sont punies d’une amende de 30 à 40 unités.
(3) La non-exécution (totale ou partielle) ou l’exécution tardive de la disposition de trésorerie de paiement ou de la disposition de trésorerie
incasso ou de l’acte d’exécution forcée pour les décomptes à effectuer sur les comptes des contribuables sur la base d’une demande d’un modèle préétabli
et accepté sur la base de la décision définitive de l’instance judiciaire visant à exécuter l’obligation dans le cas où le contribuable, le débiteur et/ou le
client dispose de moyens pécuniaires sur le compte bancaire, ou la non-exécution de la décision de l’autorité fiscale de suspendre les opérations sur les
comptes bancaires du contribuable, ou la non-exécution des exigences de la citation bancaire est puni d’une amende de 30 a 40 unités.
(6) Les institutions financières qui manquent à l’obligation de fixer à l’attention des entreprises, institutions et organisations des limites de
caisse et la somme maximale en espèces du revenu mensuel qui peut être dépensée pour des besoins urgents, sont punies d’une amende de 15 à 25 unités,
l’amende étant de 100 à 200 unités pour les personnes morales.

Article 348. De la violation des droits, des intérêts et des obligations du contribuable ou d’un autre participant aux rapports fiscaux
(1) Le refus injustifié du fonctionnaire de l’autorité chargé de l’administration fiscale, d’enregistrer le contribuable et de lui délivrer,
conformément à la législation, le certificat d’attribution du code fiscal ou le refus injustifié de délivrer le document par lequel l’autorité fiscale confirme
d’avoir enregistrer le compte bancaire, ou le refus injustifié d’informer le contribuable de ses droits et obligations, y compris des impôts et des taxes en
vigueur, du mode et des délais de leur acquittement et des actes normatifs respectifs, ou l’omission de traiter le contribuable avec respect et correctement,
le représentant de celui-ci ou un autre participant aux rapports fiscaux, c’est-à-dire l’omission ou l’humiliation préméditée des droits, des intérêts et de la
dignité de la personne, ou le refus injustifié d’accorder des facilités fiscales prévues par la législation, ou le refus d’assurer gratuitement au contribuable
des formulaires modèle de compte-rendu fiscal, ou la demande injustifiée de commettre des actions et de présenter des comptes-rendus fiscaux, ou le refus
injustifié de délivrer à la demande ou l’omission de délivrer à terme le certificat concernant l’extinction de l’obligation fiscale, ou le refus injustifié de
réceptionner et d’enregistrer des demandes, des communiqués, des réclamations, des contestations et d’autres pétitions, seront punis d’une amende de 20 à
30 unités.
(2) L’inobservation du délai à remettre au contribuable de l’avis de paiement de l’obligation fiscale dans le cas où, conformément à la
législation, l’autorité chargé de l’administration fiscale calcule l’impôt ou la taxe, sera punie d’une amende de 20 à 30 unités.
(3) L’omission d’examiner la pétition, la contestation du contribuable, du représentant de celui-ci ou d’un autre participant aux rapports
fiscaux dans le mode et le délai fixé par la loi sera punie d’une amende de 20 à 30 unités.
(4) Le fonctionnaire de l’autorité chargé de l’administration fiscale qui aura divulgué les données et les informations constituant secret fiscal
selon la législation, sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.

32
(5) La suspension illégitime des opérations sur les comptes bancaires du contribuable, ou l’encaissement illégitime des moyens pécuniaires des
comptes bancaires du contribuable, ou l’enlèvement illégitime du contribuable des moyens pécuniaires en espèces, ou la poursuite illégitime d’autres
biens ou des dettes débiteuses du contribuable, ou la transgression du mode, établi par la législation, d’effectuer la compensation et/ou la restitution des
sommes constituant obligations fiscales payées en plus ou des sommes qui, conformément à la législation, doivent être restituées, seront punis d’une
amende de 40 à 50 unités.

Article 349. Des contraventions au calcul, à l’approbation ou à l’affectation des ressources budgétaires
(1) Le faux dans les calculs visant à établir les ressources budgétaires nécessaires, commis par les institutions financées du budget, est puni
d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La peine sera de 40 à 50 unités si la contravention prévue à l’alinéa 1 donne lieu à des surplus de ressources budgétaires ou de biens
matériels.
(3) La non-présentation pour approbation ou la non-approbation dans le délai imparti, par les exécuteurs de budget, des projets de budget des
institutions budgétaires sont punies d’une amende de 25 à 35 unités.
(4) L’utilisation des ressources budgétaires à des fins autres que l’affectation initialement prévue est punie d’une amende de 25 à 35 unités.
(5) La conclusion de contrats portant sur des travaux, des services ou des biens matériels pour un montant qui excède les allocations
budgétaires, le virement des ressources budgétaires en règlement des marchandises, des services ou des travaux qui ne font pas l’objet d’un contrat, de
même que la réalisation de dépenses réelles qui dépassent les limites des allocations budgétaires, sont punis d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 350. De la formation et de l’utilisation contraire à la législation des moyens spéciaux des institutions financées du budget
La formation et l’utilisation contraire à la législation des moyens spéciaux des institutions budgétaires sont punies d’une amende de 30 à 40
unités.

Article 351. Du non-respect du mode et des termes de présentation de l’information concernant l’utilisation et le remboursement des crédits
d’Etat et d’autres crédits garantis par l’Etat
Les bénéficiaires des crédits qui n’auront pas présenté ou auront présenté avec retard au Ministère de Finances de l’information concernant
l’utilisation et le remboursement des crédits d’Etat et d’autres crédits garantis par l’Etat, ou qui auront présenté des informations incomplètes ou fausses,
seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 352. De l’utilisation des crédits d’Etat et d’autres crédits garantis par l’Etat à des fins contraires à leur affectation et du non respect des
échéances convenues pour le remboursement de ces crédits
L’utilisation des crédits d’Etat et d’autres crédits garantis par l’Etat à des fins contraires à leur affectation et le non respect des échéances
convenues pour le remboursement de ces crédits sont punis d’une amende de 30 à 40 unités, l’amende étant de 300 à 400 unités pour les personnes
morales.

Article 321. Des abus à l’émission des titres de valeur


(1) L’insertion des fausses informations et des informations inexactes dans le prospectus d’une émission ou autres documents qui servent de
base à l’enregistrement de l’émission des titres de valeur ou l’approbation du prospectus d’une émission qui comprend des informations sciemment
falsifiées ou des informations inexactes, ainsi que l’approbation des résultats de l’émission volontairement contrefaite, est puni d’une amende de 40 à 50
unités, l’amende variant entre 400 et 500 unités pour les personnes morales.
(2) Le participant professionnel sur le marché de titres de valeur d’un des collaborateurs de celui-ci qui aura utilisé l’information confidentielle
avec transgression de la législation lors de la réalisation des transactions avec des valeurs mobilières, ainsi que les tiers qui auront influencé ces
transactions seront puni d’une amende de 30 à 40 unités, l’amende variant entre 300 et 400 unités pour les personnes morales.
(3) Le broker qui aura transgressé, n’aura pas exécuté ou aura exécuté de manière inadéquate ou malhonnête les exigences relatives à son
activité, stipulées dans la législation et dans le contrat respectif, d’autres prévisions de la législation et des actes normatifs de la Commission nationale du
marché des titres de valeur sera puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(4) Le refus du dealer d’effectuer des transactions sur des titres de valeur conformément aux clauses essentielles qu’il a annoncé, et à défaut des
clauses essentielles dans l’annonce du dealer – conformément aux conditions proposées par le client de celui-ci ou conformément les exigences de la
législation relative au dealer, sera puni d’une amende de 40 à 50 unités.

Article 354. Des contraventions dans les transactions avec titres de valeur.
(1) Le placement des titres de valeur qui n’ont pas été soumis à l’enregistrement d’Etat à la Commission nationale du marché des titres de
valeur, est puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) Quiconque n’aura pas effectué au cours du déroulement de l’offre publique primaire des modifications et des complètement requis dans le
prospectus de l’offre publique et dans d’autres documents soumis à l’enregistrement de l’offre en cas de dépistage de certaines non-correspondances de
ces documents aux exigences de la législation est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(3) La présentation d’information fausse ou la dissimulation de l’information demandé par la Commission nationale du marché des titres de
valeur est punie d’une amende de 20 à 30 unités.
(4) La transgression de la législation relative aux registres, ainsi que la tenue irrégulière des registres des détenteurs de titres de valeur, est
punie d’une amende de 10 à 20 salaires minimums, l’amende variant entre 100 et 200 salaires minimums pour les personnes morales.
(4) La tenue du registre qui n’a pas été établi conformément à la législation, est punie d’une amende de 10 à 20 unités.
(5)Le non-respect par les émetteurs et par les participants professionnels au marché financier, par les organisations d’autorèglementation de
ceux-ci, par d’autres participants au marché financier des prescriptions légales relatives à l’établissement des comptes-rendus et aux délais de publication
de ceux-ci dans les mass-media et de présentation à la Commission nationale du marché des titres de valeur, est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(6)Le non-respect par la bourse de valeurs ou par les participants professionnels au marché financier des prescriptions légales relatives au libre
accès des clients à l’information portant sur leur activité, est puni d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 355. Du non-respect des prescriptions concernant les comptes posées par la législation relative aux titres de valeur
La non-présentation ou la présentation retardée par les émetteurs et par les participants professionnels au marché financier des comptes-rendus
exigés par la législation à la Commission d’Etat pour le marché financier, sont punies d’une amende de 15 à 25 unités.

Article 356. Du non-respect des restrictions fixées à la vente et à l’achat des titres de valeur ou à la conclusion des transactions conflictuelles
(1) Le non-respect des restrictions fixées à la vente et à l’achat des titres de valeur par les participants professionnels au marché financier, est
punie d’une amende de 20 à 30 unités, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.
(2) Le non-respect des restrictions fixées par la législation à l’acquisition et au rachat des actions de trésor pour l’émetteur, est puni d’une
amende de 15 à unités.
(3) Les actionnaires qui n’auront pas fourni, dans les délais établis, à la Société Anonyme, à la Commission pour le marché des titres de valeur
ou à d’autres organes, les informations exigées par la législation en vigueur, lorsque la législation prévoit l’obligation de l’actionnaire d’informer, seront
punis d’une amende de 10 à unités.
(4) La falsification ou la dissimulation avec intention de l’information sur l’activité économique financière de la Société Anonyme, d’autres
informations que les créanciers, les actionnaires ou les autorités publiques doivent connaître conformément à la législation, sont punies d’une amende de
40 à 50 unités, l’amende variant entre 300 et 400 unités pour les personnes morales.

33
(5) La non-convocation de l’Assemblée Générale des actionnaires au mépris des prescriptions légales et des statuts de la société, est punie
d’une amende de 20 à 30 unités.
(6) Le payement ou le non payement des dividendes, d’autres revenus afférents aux obligations, contrairement aux prescriptions de la
législation en vigueur ou des statuts et aux décisions d’émission des titres de valeur, sont punis d’une amende de 20 à 30 unités.
(7) L’achat avec les ressources de la société des titres de valeur des autres émetteurs à un prix manifestement supérieur au prix du marché ou la
vente des titres de valeur détenus par la société à un prix manifestement inférieur au prix du marché au détriment de la société, sont punis d’une amende
de 40 à 50 unités.
(8) Quiconque aura utilisé les biens de la société à des fins privés ou au service d’un tiers qui présente pour lui un intérêt personnel, sera puni
d’une amende de 40 à 50 unités.
(9) Le non-respect de l’ordre établit de conclusion de modification du capital social de la société, est puni d’une amende de 25 à 35 unités.
(10) Le non-respect de l’ordre établi de conclusion des transactions d’envergure et/ou des transactions conflictuelles, est puni d’une amende de
40 à 50 unités.
(11) La non présentation ou la présentation avec retard de l’information requise par la législation en vigueur par les personnes intéressées à ce
que la Société Anonyme conclue des transactions conflictuelles, sont punies d’une amende de 30 à 40 unités.

Article 357. De la violation des droits des membres des sociétés commerciales et des coopératives
(1) La non-convocation de l’Assemblée générale des membres des sociétés commerciales et des coopératives ou l’inobservation du délai de
convocation, prévu par la législation ou le statut de la société commerciale ou de la coopérative, seront punies d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité de la société commerciale ou de la coopérative qui auront dissimulé avec
préméditation l’informations portant sur l’activité économique et financière, autre information que les membres doivent recevoir, selon la législation ou le
statut de la société ou de la coopérative, si cette dissimulation n’a pas porté de considérables préjudices matériels, seront punis d’une amende de 30 à 40
unités.
(3) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité de la société commerciale ou de la coopérative qui auront transgressé le mode de
conclusion des transactions à grandes proportions, des transactions avec un conflit d’intérêts ou d’autres transactions dont le mode de conclusion est
prévu par la législation ou le statut de la société ou de la coopérative, si cette transgression n’a pas porté de considérables préjudices matériels, seront
punis d’une amende de 30 à 40 unités.
(4) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité de la société commerciale ou de la coopérative qui n’auront pas acquitté les
dividendes (les quotas bonus, les rabatts de coopérative) et d’autres obligations annoncées par l’Assemblée générale ou d’un autre organe fondé de
pouvoir de la société ou de la coopérative, de même qui n’auront pas payé les intérêts prévus dans les contrats d’emprunt conclus avec les membres de la
société ou de la coopérative, seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.

CHAPITRE 16
DES CONTRAVENTIONS DANS LE DOMAINE DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE

Article 358. Du refus d’obtempérer aux injonctions légitimes du député au Parlement.


(1) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité qui n’auront pas obtempéré aux injonctions légitimes du député au Parlement ou
auront empêché celui-ci d’exercer son activité seront punies d'une amende variant entre 20 et 30 unités.
(2) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité qui n’auront pas respecté les délais impartis pour la présentation au député au
Parlement de l'information sollicitée, ainsi que la réponse tardive à l’interpellation du député seront punies d'une amende variant entre 10 et 20 unités.

Article 359. Du manque de respect envers l'instance judiciaire, ainsi qu’envers la Cour Constitutionnelle
Quiconque aura manifesté son manque de respect envers l'instance judiciaire, ainsi qu’envers la Cour Constitutionnelle par des faits prouvant
sa déconsidération envers l'instance judiciaire ou les règles établies dans le Code de la juridiction constitutionnelle, sera puni d'une amende appliquée aux
personnes physiques variant entre 40 et 50 unités ou d'un emprisonnement contraventionnel de 60 à 90 jours ou d’une amende appliquée aux personnes
morales de 400 à 500 unités.

Article 360. De l’immixtion dans l’activité du juge


L’immixtion dans l’activité de procédure du juge, la tentative d’exercer une influence sur lui par des méthodes ne relevant pas de
procédure sera puni d'une amende appliquée aux personnes physiques variant entre 40 et 50 unités ou d'un emprisonnement contraventionnel de 60 à 90
jours ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 400 à 500 unités.

Article 361. De l’outrage au juge


Quiconque aura outragé le juge, en liaison avec l’accomplissement par celui-ci de son devoir de rendre la justice, sera puni d'une amende
appliquée aux personnes physiques variant entre 40 et 50 unités et d’une amende appliquée aux personnes morales de 400 à 500 unités.

Article 362. De la non-exécution du jugement de l'instance judiciaire


Quiconque n’aura pas exécuté intentionnellement dans le délai établi le jugement, l’arrêt ou la décision définitives de l'instance judiciaire ou
qui aura empêché leur exécution sera punie d'une amende appliquée aux personnes physiques variant entre 40 et 50 unités ou d'un emprisonnement
contraventionnel de 30 à 90 jours ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 400 à 500 unités.

Article 363. De l'ingérence dans l'activité des avocats parlementaires


Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité qui se seront immiscés dans l'activité des avocats parlementaires dans le but d'influer sur
les décisions de ceux-ci en liaison avec les requêtes dont ils ont été saisis, qui auront volontairement laissé sans effet les interpellations ou auront refusé
d'examiner les recommandations des avocats parlementaires, ou qui auront autrement empêché ceux-ci d’exercer leur activité seront punies d'une amende
variant entre 20 et 30 unités.

Article 364. Du refus de comparaître devant l’autorité de droit


(1) Le refus de comparaître devant l’autorité de droit sans motifs sérieux est puni d'une amende variant 10 et 20 unités ou d'un emprisonnement
contraventionnel de 10 à 15 jours.
(2) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité qui auront empêché un citoyen de comparaître devant l’autorité de droit seront punies
d'une amende variant entre 10 et 20 unités.

Article 365. Du manquement aux règles d’utilisation des passeports diplomatiques et de services de la République de Moldova
(1) La détention illégale des passeports diplomatiques et de services de la République de Moldova est puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) La délivrance illégale de passeports diplomatiques et de services de la République de Moldova est puni d’une amende de 10 à 50 unités.

Article 366. De l’inobservation intentionnelle du mode établi d’utilisation des symboles d'Etat
(1) Quiconque n’aura pas respecté intentionnellement le mode établi d’emploi des symboles (drapeau, emblème, hymne) de la République de
Moldova ou d’un autre Etat sera puni d’une amende appliquée aux personnes physiques variant entre 10 et 20 unités et d’une amende appliquée aux
personnes morales de 100 à 200 unités.

34
(2) La peine est d’une amende de 20 à 30 unités ou d’un emprisonnement contraventionnel de 15 à 30 jours s’il y a concert préalable d’un
groupe de personnes ou lorsque les actions prévues à l’alinéa (1) ci-dessus sont commises par une personne responsable du respect du mode d’emploi des
symboles d’Etat.

Article 367. Des actions illicites portant sur les distinctions d’Etat
(1) Le port d’un ordre, d’une médaille ou de l’insigne d’une distinction honorifique de la République de Moldova par une personne qui n’a pas
ce droit, de même que la détention illégale d’un ordre, d’une médaille ou de l’insigne d’une distinction honorifique de la République de Moldova sont
punis d’une amende variant entre cinq et dix unités avec confiscation des biens destinés, ayant servi à commettre la contravention ou produits de
contravention.
(2) L’achat, la vente ou autre mode de cession contre paiement d’un ordre, d’une médaille ou de l’insigne d’une distinction honorifique de la
République de Moldova sont punis d’une amende variant entre cinq et dix unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la
contravention, ainsi que des biens acquis par voie de contravention.
(3) L’institution ou la confection des signes qui ont une dénomination ou un aspect proches de ceux des décorations d’Etat sont punies d'une
amende variant entre 10 et 20 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par voie
de contravention.
(4) Les actions indiquées aux alinéas (1)-(3) commises de manière répétée par deux ou plusieurs personnes sont punies d'une amende variant
entre 40 et 50 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par voie de
contravention.

Article 368. Du port illégal d’un uniforme portant des signes distinctifs ou les symboles des organisations d'Etat militarisées ou des organes
de droit et de contrôle
Le port illégal d’un uniforme portant des signes distinctifs ou les symboles des organisations d'Etat militarisées ou des organes de droit et de
contrôle est puni d'une amende variant entre 20 et 30 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des
biens acquis par voie de contravention.

Article 369. De la divulgation de l’information portant sur les mesures de sécurité


(1) La divulgation de l’information portant sur les mesures de sécurité appliquées à l’égard d’une personne exerçant une fonction à
responsabilité dans un organe de droit et de contrôle ou aux parents de celle-ci est punie d'une amende variant entre 20 et 30 unités.
(2) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité au sein des organes qui assurent la protection des victimes, des témoins et d’autres
personnes qui participent à un procès pénal, ainsi que de leurs proches parents, qui auront divulgué l'information portant sur les mesures de protection
appliquées seront punies d'une amende variant entre 40 et 50 unités.

Article 370. De la transgression des prévisions de la Loi du cadastre des biens immeubles
(1) Les titulaires de droits qui n’ont pas observé le délai imparti pour le dépôt de la demande d’enregistrer le droit aux biens immeubles sont
punis d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) Les titulaires de droits qui n’assurent pas l’accès aux biens immeubles afin d’exécuter des travaux cadastraux sont punis d’une amende de
20 à 30 unités.
(3) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité au sein des entreprises, des institutions et des organisations où l’on exécute des
travaux relevant de l’utilisation des données cadastrales, qui n’auront pas présenté des documents servant de fondement pour les enregistrements dans le
registre des biens immeubles en conformité avec la législation, seront punis d’une amende de 10 à 20 unités.
(4) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité au sein des entreprises, des institutions et des organisations où l’on exécute des
travaux relevant de l’utilisation des données cadastrales, qui n’auront pas présenté de données cadastrales mises à jour, seront punis d’une amende de 10 à
20 unités.
(5) Une amende de 40 à 50 unités sera infligée aux employés des organes cadastraux territoriaux pour l’introduction, la modification et la
radiation des données cadastraux du registre des biens immeubles, en transgressant le mode établi, ainsi que pour la fourniture et la diffusion non
autorisées de ces données.
(6) Quiconque aura fourni des données cadastrales à des fins commerciaux aux entreprises, institutions et organisations ne faisant pas partie du
système des organes cadastraux sans avoir conclu un contrat avec l’organe cadastral territorial sera puni d’une amende de 40 à 50 unités.

CHAPITRE 17
DES CONTRAVENTIONS AU REGIME ETABLI DE LA FRONTIERE D'ETAT DE LA REPUBLIQUE DE MOLDOVA ET AUX REGLES DE
SEJOUR SUR LE TERRITOIRE DE LA REPUBLIQUE MOLDOVA

Article 371. De la détérioration, de l’anéantissement, de la permutation des signes de la frontière d’Etat, de l’installation des signes faux de
frontière
La détérioration, l’anéantissement, la permutation des signes de la frontière d’Etat, ainsi que l’installation des signes faux de frontière sera puni d’une
amende de 40 à 50 unités ou d’un emprisonnement contraventionnel de 80 à 90 jours.

Article 372. De l’inobservation des règles établis de franchissement de la frontière


Le franchissement de la frontière dans les endroits prévus à cet effet sans le passeport requis ou l’autorisation des autorités concernées est puni
d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 373. De la transgression du régime de fonctionnement des points de passage de la frontière


La transgression du régime de fonctionnement des points de passage de la frontière d’Etat seront punis d’une amende de 3 à 5 unités.

Article 374. De l’inobservation des règles de séjour dans la République de Moldova par les ressortissants étrangers et les apatrides
Les ressortissants étrangers et les apatrides qui n’auront pas respecté les règles de séjour dans la République de Moldova, en y résidant sans se
munir d’actes d’identité ou s’étant muni d’actes invalides, qui n’auront pas observé l’ordre établi d’enregistrement, qui auront refusé de quitter le territoire
de la République de Moldova à l’expiration du droit de séjour ou qui n’auront pas respecté les règles de sortie et d’entrée sur le territoire de la République
de Moldova seront punis d’une amende de 5 à 10 unités avec ou sans expulsion de la République de Moldova.

Article 375. Des contraventions aux règles de séjour dans la République de Moldova des ressortissants étrangers commise par des personnes
exerçant des fonctions à responsabilité ou par les citoyens de la République de Moldova
(1) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité au sein des entreprises, des institutions et des organisations qui accueillent sur le
territoire de la République de Moldova des ressortissants étrangers ou des apatrides, de même que les personnes qui les desservent ou dont les attributions
ont trait au respect des conditions de séjour, de sortie et d’entrée sur le territoire de la République de Moldova des ressortissants étrangers ou des
apatrides, qui n’auront pas respecté le mode établi d’enregistrement et d’établissement des actes donnant aux ressortissants étrangers et aux apatrides droit
de séjour dans la République Moldova ou du mode de départ du pays seront punis d'une amende variant entre 10 et 20 unités.
(2) Quiconque aura, en particulier, invité dans la République de Moldova et logé des ressortissants étrangers ou des apatrides, sans avoir
assuré l’enregistrement en termes utiles de ceux-ci et leur départ à l’expiration du droit de séjour accordé sera puni d'une amende variant entre 5 et 10
unités.

35
(3) Quiconque aura mis à la disposition des ressortissants étrangers ou des apatrides un domicile, des moyens de transport ou qui aura rendu
à ceux-ci d’autres services sur le territoire de la République de Moldova, sans avoir respecté les règles établies de transit sur son territoire, sera puni d'une
amende variant entre 10 et 20 unités.

Article 376. Du franchissement illégal de la frontière d'Etat de la République de Moldova


(1) Les sociétés de transport ou autres organisations qui assurent le transport international qui n'auront pas pris les mesures nécessaires à
prévenir l’entrée illégale des personnes dans un moyen de transport en vue du passage illégal de la frontière d'Etat de la République de Moldova seront
punies d'une amende variant entre 100 et 200 unités.
(2) Si l’omission décrite ci-dessus occasionne le passage illégal ou la tentative de passer illégalement la frontière d'Etat de la République de
Moldova d’un ou plusieurs infracteurs, la peine infligée aux personnes juridiques coupables sera d'une amende variant entre 200 et 300 unités.
(3) Les agents des sociétés de transport ou d’autres organisations qui assurent le transport international qui n'auront pas pris les mesures
nécessaires à prévenir l’entrée illégale des personnes dans un moyen de transport en vue du passage illégal de la frontière d'Etat de la République de
Moldova, si cette omission ne meut être qualifiée de complicité à l’infraction, seront punis d'une amende variant entre 5 et 10 unités.
(4) Si l’omission décrite à l’alinéa (3) ci-dessus occasionne le passage illégal ou la tentative de passer illégalement la frontière d'Etat de la
République de Moldova d’un ou plusieurs infracteurs, la peine sera de 10 à 20 unités.
(5) Quiconque, lors du passage de la frontière d'Etat de la République de Moldova, n’aura pas pris les mesures nécessaires à prévenir
l’utilisation par autrui de son moyen de transport en vue du passage illégal de la frontière d’Etat de la République Moldova sera punie d'une amende
variant entre trois et cinq unités.
(6) Si l’omission décrite à l’alinéa (5) ci-dessus occasionne le passage illégal ou la tentative de passer illégalement la frontière d'Etat de la
République de Moldova d’un ou plusieurs infracteurs, la peine sera de 10 à 20 unités.

Article 377. De la transgression des règles relative au placement sur le marché du travail des citoyens étrangers et apatrides sur le territoire de
la République de Moldova étranger
(1) Quiconque aura placé sur le marché du travail des citoyens étrangers et apatrides demeurant provisoirement sur le territoire de la
République de Moldova sans disposer de la licence requise délivrée dans le mode établi par la législation en vigueur sera puni d’une amende de 40 à 50
unités pour chaque engagé illégal.
(2) Les citoyens étrangers et apatrides demeurant provisoirement sur le territoire de la République de Moldova qui auront déployé une activité
sans disposer d’autorisation de placement sur le marché du travail délivrée dans le mode établi par la législation en vigueur sera puni d’une amende de 30
à 50 unités.
(3) Le citoyen étranger ou l’apatride non-engagé qui aura obtenu l’autorisation de placement sur le marché du travail à la demande d’une
personne exerçant une fonction à responsabilité, délivrée pour un citoyen étranger ou l’apatride demeurant provisoirement sur le territoire de la
République de Moldova sans être placé sur le marché du travail sur le territoire de la République de Moldova, sera puni d’une amende de 20 à 30 unités,
l’amende étant de 40 à 50 unités pour la personne exerçant une fonction à responsabilité.
CHAPITRE 18
CONTRAVANTIONS RELATIVES A LA MANIERE
D’ADMINISTRATION

Article 378. De l’abus d’autorité


Celui qui exerce arbitrairement ses obligations réelles ou supposées en transgressant les règles établies par la loi sans causer des préjudices
considérables aux citoyens ou à certains autorités publiques ou civiles, sera puni d’une amende de 30 à 40 unités ou d’une peine contraventionnelle de
travail non-rémunéré d’intérêt général de 80 à 160 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de 10 à 30 jours.

Article 379. Du manquement aux dispositions et aux demandes légales des membres du personnel de la police, des militaires, des agents
chargés de la constatation des faits, et de l’outrage de ces personnes
Quiconque n’aura pas respecté les dispositions ou les demandes légales des membres du personnel de la police, des militaires ou de l’agent
chargé de la constatation des faits dans l’exercice de leurs obligations et qui les aura outragé sera puni d’une amende de 10 à 20 unités de travail non-
rémunéré d’intérêt général de 40 à 80 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de 30 à 90 jours.

Article. 380 Des actes de violence commis envers un agent chargé de la constatation des faits
Toute personne qui commettra des actes de violence envers un agent chargé de la constatation des faits ou sur ses proches pour
raison de réalisation des actions de procédure contraventionnelle, ces actes ne présentant de danger pour la vie ou la santé de la victime, sera puni de d’une
amende de 40 à 50 unités de travail non-rémunéré d’intérêt général de 120 à 240 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de 30 à 90 jours.

Article 381. De la non-exécution des mesures à prendre pour éliminer la transgression de la loi
Quiconque n’aura pas pris les mesures présentée dans le rapport des autorités compétentes, ces mesures devant éliminer les transgressions
des lois ou liquider les causes qui les entraînent, ainsi que celui qui retardera à répondre à ces rapports ou à présenter les informations nécessaires à ces
autorités, seront punis d’une amende de 10 à 20 unités.

Article 382. De la soustraction à l’exécution ou du non-respect du délai d’exécution des dispositions de l’autorité publique chargée de la
réglementation antimonopoliste, de l’omission de présenter l’information ou de la présentation des données erronées à l’autorité publique
(1) Sera puni d’une amende de 10 à 20 unités celui qui se soustraira à l’exécution ou ne respectera pas le délai d’exécution des dispositions de
l’autorité publique chargée de la réglementation antimonopoliste. Les personnes morales ayant commis les mêmes contraventions seront punies d’une
amende de 100 à 200 unités.
(2) Sera puni d’une amende de 5 à 10 unités celui qui ne présentera pas l’information nécessaire à l’autorité publique chargée de la
réglementation antimonopoliste ou mettra sciemment à sa disposition des données erronées. Les personnes morales ayant commis les mêmes actes seront
punies d’une amende de 50 à 100 unités.

Article 383. De l’empêchement des personnes exerçant une fonction à responsabilité d’exercer leurs activités légales
Celui qui empêchera l’activité légale des personnes exerçant une fonction à responsabilité membres du personnel de la Cour des Comptes, des
Ministères, des départements, des inspections ou d’autres organes, dans l’exercice de leurs obligations (et notamment les empêchera d’effectuer le
contrôle, d’examiner les locaux de production, commerciaux, les entrepôts, ou autres locaux utilisés afin d’en tirer profit, ou ne le présentera pas les
documents y afférents, ou ne respectera pas les prescriptions ou autres exigences légales, sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.

Article 384. De l’application sciemment de peine contraventionnelle à une personne n’ayant pas commis de contravention
(1) L’application sciemment de peine contraventionnelle à une personne n’ayant pas commis la contravention lui imputée sera puni de 30 à 40
unités d’amende.
(2) L’acte de l’alinéa (1) commis dans des intérêts matériels ou d’autres intérêts personnels et s’il en résulte des conséquences graves, entraîne
l’application d’une amende de 40 à 50 unités.

36
Article 385. De la transgression des règles de délivrance des quittance confirmant l’acquittement de l’amende et du non-respect des délais de
versement des sommes perçues à titre d’amende pour les contraventions commises
(1) L’agent chargé de la constatation des faits qui ne délivrera sur-le-champ la quittance confirmant l’acquittement de l’amende appliquée pour
la contravention commises sera puni de 15 à 25 unités d’amende.
(2) L’agent chargé de la constatation des faits qui ne respectera pas le délai fixé de versement aux institutions financières et à la Trésorerie de
l’Etat du montant représentant les amendes encaissées à titre des peines appliquées pour les contraventions commises sera puni de 10 à 20 unités
d’amende.

Article 386. De l’usage illégale des signes sous protection de traités internationaux
L’usage illégale de l’emblème de la Croix Rouge et de la dénomination «Croix Rouge», ainsi que des signes pouvant être identifiées avec
l’emblème de la Croix Rouge, sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.

Article 387. De la transgression des règles de confection, usage et destruction des imprimantes, des sceaux et d’autres moyens qui servent à
reproduire les armoiries de la République de Moldova
Celui qui ne respecte pas les règles de confection, usage, conservation ou destruction des imprimantes, des sceaux et autres moyens qui servent
à reproduire les armoiries de la République de Moldova sera puni de 30 à 40 unités d’amende. Les personnes morales qui transgressent les mêmes règles
seront punies de 300 à 400 unités d’amende.

Article 388. Du bris intentionné et de la levée non-autorisée des scellés


Sera punie de 30 à 40 unités d’amende toute personne qui aura détruit intentionnellement ou lèvera sans autorisation les scellés apposés par une
personne exerçant une fonction à responsabilité, à l’exception des cas prévus par la deuxième partie de l’article 230 alinéa (2) du présent Code.

Article 389. Du manquement aux règles de conservation et de tenue à jour des formulaires de stricte tenue à jour
Le manquement aux règles de conservation et de tenue à jour des formulaires de stricte tenue à jour, y compris des carnets de travail, leur vente
- achat illicite sera puni d’une amende de 25 à 35 unités.

Article 390. Du non-respect du délai fixé pour les déclarations de naissance ou de décès
Les parents ou autres personnes les remplaçant qui ne déclareront pas à temps la naissance ou le décès d’un de ses proches au service public
chargé de établir les actes constatant ces faits, le retard de déclarations n’étant pas justifié, seront punis de 10 à 20 unités d’amende.

Article 391. De la présentation des données erronées pour qu’elles soient inscrites dans les actes d’identité
Les futures possesseurs des actes d’identité qui fourniront une information fausse au moment de l’établissement des actes seront punis de 5 à
10 unités d’amende.

Article 392. De la résidence des citoyens de la République de Moldova sans actes d’identité ou enregistrement
(1) Tout citoyen de la République de Moldova qui y aura sa résidence sans carte d’identité ou avec une carte d’identité nulle ou se soustraira à
l’enregistrement de son domicile sera puni de 1 à 3 unités d’amende.
(2) Toute personne exerçant une fonction à responsabilité qui aura manqué aux règles d’enregistrement et de la mise à jour du domicile des
citoyens sans carte d’identité ou avec une carte d’identité nulle, ou des ceux qui n’ont pas enregistré leur domicile sera punie de 1 à 3 unités.

Article 393. De la destruction intentionnelle de la carte d’identité ou de la perte de celle-ci due à la négligence de son détenteur
(1) Ceux qui détruisent intentionnellement ou ont une attitude négligeante envers la carte d’identité ce qui entraîne par conséquent sa perte
seront punis de 1 à 3 unités d’amende.
(2) Celui qui retardera à déclarer la perte ou la découverte des actes d’identité sera puni de ½ unité d’amende.

Article 394. De l’enlèvement illicite de la carte d’identité par une personne exerçant une fonction à responsabilité ou de sa prise en gage
(1) Les personnes exerçant une fonction à responsabilité qui enlèvent illégalement les cartes d’identité sert punies de 1 à 3 unités d’amende.
(2) Ceux qui prendront les cartes d’identité en gage seront punis de 1 à 3 unités d’amende.

Article 395. De l’appel non-justifié prémédité des services spécialisés


Ceux qui appellent sciemment sans fondement les services pompiers, la police, l’assistance médicale ou autres services spécialisés seront punis
de 10 à 20 unités d’amende.

Article 396. De la transmission ou des tentatives de transmettre des objets interdits aux personnes détenues dans les institutions de correction et
d’éducation, et dans les locaux d’arrêt préventif
Ceux qui transmettent ou essayent de toute façon à transmettre aux personnes détenues dans les institutions de correction ou d’éducation, ou
dans les locaux d’arrêt préventif des objets ; des substances ou des produits alimentaires dont l’usage et la conservation sont prohibés, seront punis de 30
à 40 unités d’amende avec confiscation des objets destinés ou utilisés afin de commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par son
accomplissement.

Article 397. De la transgression des règles relatives à la réception consommation, mise à jour, (gestion), stockage des métaux et pierres
précieux ou des articles les contenant, ainsi que de la collecte et de la remise des restes et des déchets de ceux-ci à l’Etat
Ceux qui manquent aux règles établies relatives à la réception, consommation, mise à jour, (gestion), stockage des métaux et des pierres
précieux ou des articles qui les contiennent, ainsi que ceux qui ne respectent pas les règles concernant la collecte et la remise à l’Etat des restes ou des
déchets de ceux-ci, seront punis de 30 à 40 unités d’amende.

Article. 398 De la transgression des règles relatives à la standardisation, à la métrologie et à la qualité des marchandises
(1) Ceux qui fabriquent et fournissent (réalisent) des marchandises, et offrent des services ne correspondant pas aux exigences obligatoires de
la standardisation, de la documentation technique et normative ou aux échantillons seront punis d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes
physiques et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales;
(2) Ceux qui vendent des marchandises ne correspondant pas aux exigences obligatoires, à la documentation technique et normative ou aux
échantillons seront punis d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales;
(3) Ceux qui fournissent (réalisent) des articles sans marquage ou indications des dimensions physiques correspondant à leur volume et masse
totale et qui ne respectent les marges maximales admises seront punis d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200
unités, appliquée aux personnes morales;
(4) Ceux qui transmettent au bénéficiaire ou au producteur des documents de construction ou technologiques, des projets qui ne correspondent
aux exigences obligatoires de la standardisation seront punis d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités,
appliquée aux personnes morales;
(5) Ceux qui mettent en circulation (vendent, exploitent ou louent) les moyens de mesurage qui n’ont pas été testés, agréés, contrôlés ou dont le
terme de vérification est dépassé seront punis d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités, appliquée aux
personnes morales;

37
(6) Les personnes morales ou physiques qui confectionnent, testent, réparent, louent, vendent ou calibrent les moyens de mesurage sans avoir
l’autorisation ou la licence leur conférant le droit d’exercer ces activités, ainsi que ceux qui ne respectent les règles de la métrologie  seront punis d’une
amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales;
(7) Ceux qui falsifient les moyens de mesurage, les résultats de la prise de mesures, des analyses, des vérification ou d’autres activités de
mesurage seront punis d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30 unités, et appliquée aux personnes morales de 200 à 300 unités.

Article 399. De la transgression des règles douanières


Ceux qui manquent aux règles douanières prévues par le Code Douanier, à l’exception des cas visés à l’article 330 du présent Code,
seront punis d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20 unités, et appliquée aux personnes morales de 400 à 500 unités.

Article 400. Du non-respect de l’égalité des langues et leurs droits


Les actes commis afin de propager la haine et la déconsidération de la langue d’une nation, l’empêchement du fonctionnement de la langue
d’Etat ou d’autres langues sur le territoire de la république, ainsi que le non-respect des droits des citoyens à raison de la langue utilisé par eux, seront
punis de 5 à 10 unités d’amende.

Article 401. Du non-respect des exigences prévues par la Loi de la République de Moldova relatives au fonctionnement des langues sur son
territoire
Les dirigeants des autorités publiques, des organisations civiles, des entreprises, des institutions et d’autres organisations situées sur le territoire
de la République de Moldova qui ne respecteront pas la Loi de la République de Moldova relative au fonctionnement des langes sur son territoire seront
punis de 5 à 10 unités d’amende territoire.

Article 402. De la corruption des participants et des organisateurs de compétitions sportives et de concours publics
Les arbitres sportifs, les entreteneurs, les dirigeants d’équipe et d’autres participants ou organisateurs de compétitions sportives, ainsi que les
organisateurs ou les me membres du jury des concours publics qui offrent, reçoivent ou acceptent des sommes d’argent, d’autres valeurs matérielles ou un
service à caractère matériel afin d’exercer influence sur les résultats de ces compétitions ou concours seront punis d’une amende de 40 à 50 unités ou
d’emprisonnement contraventionnel de 60 à 90 jours.

Article 403. Du protectionnisme


Le protectionnisme, c’est-à-dire l’action ou l’inaction d’une personne exerçant une fonction à responsabilité qui protège d’autres personnes
intéressées à résoudre certains problèmes, en adoptant une attitude favorable envers elles, indifféremment des raisons déterminant sa conduite qui ne
comporte pas d’éléments traduisant une infraction, sera puni de 40 à 50 unités d’amende.

Article 404. Du non-respect des exigences de la Loi relative à la lutte contre la corruption et le protectionnisme
L’empêchement intentionnel des dirigeants des autorités publiques, d’autres institutions, entreprises et organisations d’Etat, d’entreprendre les
mesures requises et d’appliquer les peines adéquates aux fonctionnaires exerçant une activité sous leur subordination qui se sont rendus coupables par des
actes de corruption ou protectionnisme, sera puni de 40 à 50 unités d’amende .

CHAPITRE XIX
CONTRAVENTIONS CONTRE L’ORDRE PUBLIC ET LA SECURITE
PUBLIQUE

Article 405. De l’houliganisme moins grave


(1) Les actes d’houliganisme moins graves c’est-à-dire les outrages indécent commis envers les citoyens dans les endroits publics, leur
accostage vexatoire ou d’autres pareilles actions qui transgressent les normes morales et troublent l’ordre public et la tranquillité des citoyens, seront punis
de 10 à 20 unités d’amende ou de travail non-rémunéré d’intérêt général de 80 à 160 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de 10 à 20 jours.
(2) Les parents ou les personnes tenant leur place seront punis de 5 à 15 unités d’amende pour les actes d’houliganisme ou des actes
d’houliganisme moins graves commis par des mineurs de 14 à 16.

Article 406. De la consommation des boissons alcooliques et de l’état d’ébriété des personnes dans les endroits publics
(1) Toute personne qui aura consommé des boissons alcooliques dans la rue, les squares, les parcs ou tous moyens de transport, sur le territoire
des stades ou dans tout autre endroit public au dehors des locaux commerciaux ou des magasins d’alimentation où la vente des boissons alcooliques est
autorisée par l’autorité publique locale seront punis de 3 à 5 unités d’amende ou de travail non-rémunéré d’intérêt général de 80 à 120 heures ou
d’emprisonnement contraventionnel de 10 à 20 jours.
(2) Toute personne en état d’ébriété qui aura apparu dans des endroits publics en état d’ivresse qui aura perdu la capacité de se mouvoir
indépendamment pouvant porter atteinte aux personnes se trouvant à proximité ou à soi-même sera puni d’une amende de 5 à 10 unités ou de travail non-
rémunéré d’intérêt général de 80 à 160 heures.
(3) Les parents ou les personnes tenant leur place des mineurs de 16 ans au maximum qui se seront présentés en état d’ébriété dans les endroits
publics ou si ceux-ci auront consommé des boissons alcooliques seront punis de 5 à 10 unités.

Article 407. Des jeux de hasard. De la cartomancie et chiromancie dans les endroits publics
(1) Ceux qui organisent les jeux de hasard en transgressant les règles prévues par la législation sont puni de 30 à 40 unités d’amende avec la
confiscation des objets destinés ou utilisés afin de commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par son accomplissement.
(2) Toute personne qui aurait pratiqué la cartomancie ou la chiromancie dans les endroits publics sera punie de 20 à 30 unités d’amende.

Article 408. Du tapage nocturne


Ceux qui font du bruit (de 22 heures du soir jusqu’à 7 heures du matin) injustifié par un besoin urgent dans leurs appartements, sur les escaliers
dans les cours des maisons, dans les rues ou autres endroits publics en chantant à haute voix, en jouant des instruments musicaux, en produisant des effets
acoustiques, en augmentant au maximum l’intensité auditive des téléviseurs, des postes de radio, des magnétophones, en effectuant des travaux ou
d’autres actions similaires, seront punis de 10 à 20 unités d’amende . Les personnes morales ayant commis les mêmes actions seront punies de 100 à 150
unités d’amende.

Article 409. De la grève illégale


Ceux qui font de la grève en transgressant les conditions prévues par la législation sont punis de 15 à 25 unités d’amende .

Article 410. Des contraventions à l’organisation et au déroulement des réunions


(1) L’organisation et le déroulement des réunions qui ne seront pas notifiées à la mairie ou autorisées par celle-ci, ainsi que le non-respect de la
forme, de l’endroit et de la période du déroulement des réunions indiqués dans l’autorisation sera punie de 10 à 20 unités d’amende. Les personnes
morales ayant commis les mêmes contraventions seront punies de 200 à 300 unités d’amende .
(2) Les dirigeants des réunions qui ne respecteront pas les obligations prévues par la loi seront punis de 10 à 20 unités d’amende.
(3) Toute personne qui aura participé activement aux réunions déployées dans les conditions prévues à l’alinéa (1) du présent article sera punie
de 3 à 5 unités d’amende.

38
(4) Toute personne qui aura participé aux réunions portant des objets spécialement adaptés ou qui pourront être utilisés afin de causer des
lésions corporelles ou des préjudices matériels sera punie de 30 à 40 unités d’amende ou d’un emprisonnement contraventionnel de 10 à 30 jours, dans les
deux cas avec la confiscation des biens ayant servi à commettre la contravention.
(5) L’entraînement des mineurs dans des actions politiques se ra puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(6) Les entraves à la circulation des moyens de transport ou à l’activité des entreprises, institutions, organisations par les participants à la
réunion seront punis de 5 à 10 unités d’amende.

Article 411. De la transgression des exigences de la sécurité contre les incendies


(1) Quiconque aura manqué aux exigences de la sécurité contre les incendies prévues par les standards, les normes et les règles sera puni de 5 à
10 unités d’amende.
(2) Les actes de l’alinéa (1) qui auront entraîné par conséquent l’incendie seront punis de 15 à 25 unités d’amende.
(3) Les personnes qui ont transgressé les règles d’usage et d’entretien des moyens destinés à éteindre les incendies, de l’outillage et des moyens
automatiques utilisés pour la découverte ou l’extinction des incendies seront punies de 5 à 10 unités d’amende

Article 412. Du non-respect des exigences du régime de l’état d’exception


(1) Toute personne qui ne respecte pas les exigences du régime spécial de l’état d’urgence si ses actes ne contiennent les éléments de
l’infraction sera punie de 10 à 20 unités d’amende ou de travail non-rémunéré d’intérêt général de 80 à 120 heures ou d’emprisonnement contraventionnel
de 10 à 20 jours.
(2) Les actes de l’alinéa (1) commis pendant la période au cours de laquelle seront appliquées des formes d’administration spéciales, seront
punis de 15 à 25 unités d’amende ou de travail non-rémunéré d’intérêt général de 120 à 160 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de 15 à 30
jours.

Article 413. Des attentats à l’ordre public pendant le régime d’état d’urgence
(1) Toute personne qui aura répandu des rumeurs provocantes, commis des actes entraînant la transgression de l’ordre ou fomentant le haine,
entravé l’activité des citoyens ou des personnes officielle dans l’exercice de leurs obligations légales, ainsi que celui qui aura manqué aux dispositions
légales ou aux demandes des collaborateurs de la police, des militaire, des membres de la garde populaire ou d’autres personnes chargés du maintien de
l’ordre public, ou quiconque aura troublé l’ordre public ou la tranquillité des citoyens dans les localités où sera déclaré l’état d’exception, sera puni de 10
à 20 unités d’amende ou de travail non-rémunéré d’intérêt général de 80 à 120 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de 10 à 30 jours.
(2) Les actes de l’alinéa (1) commis pendant la période au cours de laquelle seront appliquées des formes d’administration spéciales, entraînent
l’application d’une amende de 20 à 30 unités ou de travail non-rémunéré d’intérêt général de 120 à 160 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de
30 à 60 jours.

Article 414. De la transgression des exigences relatives à la prévention et à la liquidation des états d’urgence
(1) Quiconque n’aura pas respecté les obligations prévues par la législation relatives à la défense de la population et des territoires contre les
états d’urgence à caractère naturel et aura transgressé les exigences des normes et des règles concernant la prévention des accidents et des catastrophes
dans les unités industrielles et sociales seront punis de 40 à 50 unités d’amende. Les personnes morales ayant manqués aux mêmes obligations et règles
seront punies de 400 à 500 unités d’amende.
(2) Quiconque n’aura pas pris les mesures requises à assurer le degré de préparation des forces et des moyens destinés à liquider les états
d’urgence, et qui aura retardé l’envoi des forces et des moyens prévus par le plan des actions relatives à la liquidation de l’état d’urgence dans les zones
où il a été déclaré sera punies de 10 à 20 unités d’amende. Les personnes morales ayant commis ces contraventions seront punies de 100 à 200 unités
d’amende.

Article 415. De la dérogation aux règles de protection civile


Ceux qui n’auront pas respecté les prévisions de la législation relative à la protection civile, les exigences des standards, des normes, des règles
de protection radioactive, chimique, médicale et biologique prévues par même législation, ainsi que ceux qui n’auront pas pris les mesures nécessaires
pour utiliser et entretenir les locaux, la technique, les équipements de protection, des moyens de communication et d’information seront punis de 10 à 20
unités d’amende. Les personnes juridiques ayant commis les mêmes contraventions seront punies de 50 à 100 unités d’amende.

Article 416. De la transgression des règles de commercialisation des armes individuelles


La commercialisation par les magasins d’état spécialisés des armes individuelles et des munitions y afférentes aux personnes qui n’ont pas
l’autorisation de se procurer des armes, sera punie de 10 à 20 unités d’amende, appliquée aux personnes physiques et de 50 à 100 unités d’amende,
appliquée aux personnes morales avec le retrait de la licence de commercialisation des armes individuelles et des munitions y afférentes.

Article 417. De la transgression des règles de cession des armes individuelles et des munitions y afférentes
Les citoyens propriétaire des armes individuelles et des munitions y afférentes qui les auront cédées ou transmises à des personnes n’ayant pas
l’autorisation de se procurer des armes, seront punis de 5 à 10 unités d’amende avec ou sans confiscation des biens destinés ou utilisé afin de commettre la
contravention, ainsi que des biens acquis par son accomplissement.

Article 418. De la soustraction à la cession des armes individuelles et des munitions y afférentes
La soustraction à la cession des armes individuelles et des munitions y afférentes des citoyens qui ont été privés de l’autorisation de leur
possession est punie de 3 à 5 unités d’amende avec ou sans confiscation des objets destinés ou utilisés afin de commettre la contravention ou produits de
contravention.

Article 419. Des actes illégaux ayant trait aux armes


(1) Toute personne qui aura procuré, conservé, produit ou vendu des armes sans autorisation requise aux armes individuelles et munitions y
afférentes sera punie de 40 à 50 unités d’amende, appliquée aux personnes physiques et de 400 à 500 unités d’amende appliquée aux personnes morales
avec la confiscation des biens destinés ou utilisé afin de commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par son accomplissement.
(2) Les mêmes actes, prévus à l’alinéa (1) du présent article, commis par une personne exerçant une fonction à responsabilité, responsables des
armes détenues et utilisées par les entreprises, les institutions ou les organisations dont le statut juridique indiffère sera punie de 40 à 50 unités d’amende
avec ou sans confiscation des biens destinés ou utilisés afin de commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par son accomplissement.
(3) La transgression des règles de transport ou de détention des armes individuelles ou des munitions y afférentes seront punis de 20 à 30 unités
d’amende.
(4) Ceux qui auront utilisé les armes contrairement leur destination, seront punis de 30 à 50 unités d’amende avec ou sans confiscation des
biens destinés ou utilisés afin de commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par son accomplissement.
(5) Quiconque aura abusé de ses pouvoirs et utilisé l’arme individuelle sera puni de 30 à 40 unités d’amende avec confiscation des biens
destinés ou utilisés afin de commettre la contravention.

Article 420. Du non-respect des délais d’enregistrement (ou de renouvellement d’enregistrement) des armes individuelles
Le non-respect des délais d’enregistrement(ou de renouvellement d’enregistrement) des armes individuelles auprès des organes de la police
sera puni de 10 à 20 unités d’amende.

39
Article 422. Du tir à l’arme à feu dans les endroits interdits ou de la transgression des règles établies relatives au tir
Toute personne qui aura tiré à l’arme à feu dans les endroits où le tir est interdit ou autorisé en transgressant des règles établies relatives au tir,
sera puni 5 à 10 unités de d’amende avec ou sans confiscation des biens destinés ou utilisés afin de commettre la contravention.

Article 422.Du blocage des artères de la ville, des entreprises, des institutions ou des organisations
(1) Le blocage intentionnel des artères des la ville, des bâtiments des entreprises, institutions ou organisations, quel que soit le mode, qui a
provoqué ou aurait pu provoqué le dérèglement du fonctionnement du réseau ferroviaire, aérien, fluvial, routier et des entreprises, institutions, ou
organisations sera puni de 10 à 20 unités d’amende .
(2) Les mêmes actes de l’alinéa (1) commis par un groupe de personnes suite à un accord préalable seront punis de 15 à 25 unités d’amende ou
de 10 à 20 jours d’emprisonnement contraventionnel.

Article 423. De la destruction, de la détérioration des enseignes


Ceux qui auront détérioré, détruit ou rendu malpropre les enseignes portant les dénominations des autorités publiques, entreprises, institutions
ou des panneaux portant les dénominations des marchés, rues, localités ou d’autres unités géographiques seront punis de 3 à 5 unités d’amende.

Article 424. De la destruction et la détérioration des affiches, annonces publiques, affichages de publicité
Toute personne qui aura détruit ou détérioré les affiches (à excepté celles électorales), les annonces publiques, les affichages de publicité et
d’autres informations visuelles seront punis de 1 à 3 unités d’amende.

Article 425. Du non-respect du régime de passage dans les zones surveillées


(1) La pénétration non(autorisé dans les zones surveillées sera punie de 3 à 5 unités d’amende.
(2) La pénétration illégale dans les zones surveillées, ainsi que l’acquisition, la confection ou l’usage des permis faux ou nul pour y avoir accès
seront punis de 10 à 20 unités d’amende ou d’une peine d’emprisonnement contraventionnel de 10 à 20 jours.

CHAPITRE XX
CONTRAVENTIONS A L’IMATRICLATION MILITAIRE ET AU
SERVICE DE REMPLACEMENT

Article 426. De la soustraction des citoyens à leurs obligations de s’enregistrer auprès des autorités militaires
Le citoyen, enregistré ou obligé à s’enregistrer auprès de l’autorité militaire, qui ne se présente à l’appel de l’organe local chargé de
l’administration militaire sans motif sensé ou change sa résidence définitivement ou provisoirement (plus de trois mois), (part à l’étranger pour une
période de six mois au minimum) sans avoir fait une déclaration à l’autorité compétente au départ et à l’arrivée au lieu d’habitation permanent ou
provisoire(trois mois au minimum, à la rentrée de l’étranger), ainsi que celui qui retarde les déclarations concernant les changements de l’état civil, de
l’adresse dans la même région, ville, municipe, de l’établissement d’études, du bureau de travail ou de la fonction sera puni de 1 à 3 unités d’amende.

Article 427. De la destruction intentionnelle, de l’anéantissement ou de la perte des documents militaires


Toute personne qui aura détruit intentionnellement le livret militaire individuel ou la carte d’identité du citoyen qui doit être appeler sous les
drapeaux, ou perdu ces documents par la faute du possesseur sera punie de 5 à 10 unités d’amende .

Article 428. De l’omission de transmettre aux citoyens des convocations auprès du commissaire militaire
Les dirigeants ou toute autre personne responsables du service d’immatriculation militaire de l’entreprise, institution ou organisation,
indifféremment de leur statut, qui ne transmet pas aux citoyens les appels auprès de l’autorité militaire locale et n’offre pas les possibilités de s’y présenter
au terme fixé sont punis de 5 à 10 unités d’amende.

Article 429. De l’omission de présenter à l’autorité militaire locale des listes des citoyens devant être inscrits pour la première fois au registre
détenu par elle
Les dirigeants ou toute autre personne responsables du service d’immatriculation militaire de l’entreprise, institution ou organisation,
indifféremment de leur statut, les organisations chargées de l’exploitation des logements ou le propriétaire de la maison qui ne présentent pas à l’autorité
militaire locale à la date établie les listes des citoyens devant être inscrits pour la première fois au registre détenu par elle seront punis de 5 à 10 unités
d’amende.

Article 430. De l’omission de présenter des données relatives au changements du contingent des citoyens à domicile fixe qui sont immatriculés
ou doivent être immatriculés au registre militaire
Les dirigeants ou toute autre personne responsables du service d’immatriculation militaire de l’entreprise, institution ou organisation,
indifféremment de leur statut, les organisations chargées de l’exploitation des logements ou le propriétaire de la maison qui ne présentent pas à l’autorité
militaire locale à la date établie les changements du contingent des citoyens à domicile fixe qui sont immatriculés ou doivent être immatriculés au registre
militaire seront puni de 3 à 5 unités d’amende.

Article 431. De l’omission de présenter par les personnes exerçant une fonction à responsabilité membre des conseils médicaux chargés de
l’expertise des capacités vitales des personnes soumises à l’appel sous les drapeaux ou des recrues considérés invalides
Les personnes exerçant une fonction à responsabilité membre des conseils médicaux chargés de l’expertise des capacités vitales qui ne
présentent pas, malgré leurs obligations, aux administrations militaires locales par l’intermédiaire des services assurance de celles-ci les informations sur
les personnes soumises à l’appel sous les drapeaux ou les recrues considérés invalides, indifféremment de leur degré d’invalidité, sont punies de 3 à 5
unités d’amende.

Article 432. De l’omission de présenter par les personnes exerçant une fonction à responsabilité membres des organes de l’état civil des
données sur les personnes soumises à l’appel sous les drapeaux ou les recrues
Les personnes exerçant une fonction à responsabilité membres des organes de l’état civil qui ne présentent pas, malgré leurs obligations, aux
administrations militaires les données sur les changements du nom de famille, du prénom, des modifications des actes de l’état civil relatives à la date et
au lieu de naissance ou au décès de certaines personnes soumises à l’appel sous les drapeaux ou de certains recrues sont punies de 3 à 5 unités d’amende.

Article 433. De la soustraction à l’examen médical


Ceux qui se seront soustrait à l’examen médical ordonné par la commission chargée de l’immatriculation des citoyens au registre militaire ou
de leur recrutement seront punis de 1 à 3 unités d’amende.

Article 434. Du refus de remplir un service de remplacement


Le refus de remplir un service de remplacement sera puni de 10 à 20 unités d’amende.

DE LA PROCEDURE CONTRAVENTIONNELLE
CHAPITRE 21
DISPOSITIONS GENERALES

40
Article 435. De la procédure contraventionnelle
(1) La procédure contraventionnelle constitue un système d’activités accomplies par les agents chargés de la constatation et les instances
judiciaires en stricte conformité avec les dispositions du présent Code relatives à la constatation des contraventions, avec la participation des intéressés et
d’autres personnes comme titulaires de droits et d’obligations, ayant pour objectif : l’application des mesures qui assurent la procédure contraventionnelle
dans les cas prévus exprès par la loi, la constatation, l’examen et le règlement de l’affaire contraventionnelle, l’exercice des voies d’attaques et la mise en
place de la peine contraventionnelle de sorte que les droits et les intérêts légitimes de la personne soient respectés et défendus et que l’ordre de droit dans
l’Etat soit assuré.

Article 436. Le but et les objectifs de la procédure contraventionnelle


(1) La procédure contraventionnelle a pour but le règlement d’une manière objective et complète l’affaire contraventionnelle de sorte que le
coupable soit puni conformément à législation, et nul soit puni injustement.
(2) La procédure contraventionnelle poursuit les objectifs suivants : de découvrir la contravention et d’identifier le contrevenant, de régler les
affaires en stricte conformité avec les dispositions de la législation, d’assurer la mise en application des jugements rendus, d’établir les causes et les
conditions qui ont contribué à la commission de la contravention, de prévenir les actes antisociaux, d’assurer à la population une éducation dans un esprit
du respect de la loi et de consolider la légalité.

Article 437. De la garantie de liberté de la personne


(1) La personne passible de responsabilité contraventionnelle peut être retenue, soumise à la contrainte ou privé de liberté seulement dans les
cas et les conditions prévus par le présent code, devant être traité en respectant la dignité humaine.
(2) Toute personne qui aura été atteinte dans sa liberté et sa dignité par la mise en application illégale d’une mesure, a le droit à la réparation du
préjudice porté, dans les conditions de la loi.
(3) La mise en application illégale d’une mesure qui a atteint la personne dans sa liberté et sa dignité engage la responsabilité de la personne
exerçant une fonction à responsabilité qui en est coupable.

Article 438. Du droit à la défense


(1) Lors de la procédure contraventionnelle les autorités compétentes sont obligé d’assurer aux parties l’exercice plein des droits de procédure
dans les conditions de la loi et de gérer les preuves requises en défense.
(2) Toute partie a le droit à avoir l’assistance d’un défenseur dès que la procédure contraventionnelle aura intentée.
(3) L’autorité compétente du règlement de l’affaire contraventionnelle est obligée de porter à la connaissance de la personne passible
responsabilité contraventionnelle son droit d’être assistée d’un défenseur, ce fait étant consigné dans le procès-verbal relatif à la constatation de la
contravention et également dans le procès-verbal relatif à l’examen de l’affaire contraventionnelle.
(4) Lors de l’examen de l’affaire contraventionnelle, la participation du défenseur est obligatoire lorsque :
a) le délinquant n’a pas atteint l’âge de 18 ans et la peine contraventionnelle prévoit l’emprisonnement contraventionnel ;
b) le délinquant est mineur ou il lui manque ou il est restreint dans sa capacité d’exercice et il n’est pas assisté de son représentant légal ;
c) la peine prévoit l’expulsion.

Article 439. De la découverte de la vérité


(1) Lors de la procédure contraventionnelle la découverte de la vérité sur la contravention et sur la personne passible de responsabilité
contraventionnelle est obligatoire.
(2) L’autorité compétente du règlement de l’affaire contraventionnelle doit entreprendre toutes les mesures prévues par la loi en vue de
recherche multilatérale, complète et objective des circonstances de la commission du crime et de rendre une décision légale et fondée.

Article 407. De la langue de la procédure contraventionnelle


(1) La procédure contraventionnelle se déroule en langue d’Etat.
(2) Les personnes qui ne possèdent ou ne parlent pas la langue d’Etat ont le droit de participer au règlement de l’affaire par un interprète.
(3) La procédure contraventionnelle peut se dérouler également dans une autre langue acceptable pour la majorité des participants au règlement
de l’affaire contraventionnelle.
(4) Au cas où la procédure se déroulerait dans une autre langue, on traduit la décision relative à l’affaire contraventionnelle dans la langue
d’Etat, en la joignant au dossier.
(5) On remet au contrevenant et à la partie endommagée la décision relative à l’affaire contraventionnelle, qui est traduite dans leurs langue
maternelle ou dans une autre langue qu’il connaissent.

Article 441. De l’action contraventionnelle


(1) L’action contraventionnelle a pour objet de rendre responsable la personne qui a commis la contravention et on la met en mouvement par le
procès-verbal relatif à la constatation de la contravention.
(2) L’action contraventionnelle peut être exercée au cours de la procédure contraventionnelle.
Article 442. De l’action civile
(1) L’action civile a pour objet d’engager la responsabilité civile du contrevenant, de même que de la partie civilement responsable.
(2) L’action civile peut être jointe à l’action contraventionnelle par constitution de la partie endommagée également en tant que partie civile.
(3) La réparation du préjudice porté par contravention est faite conformément les dispositions de la loi civile.
(4) La partie civile peut intenter action civile devant l’instance civile si au règlement de l’affaire contraventionnelle a été admise, en principe,
l’action civile, en suivant que l’instance civile décide du quantum des dédommagements dus.

Article 443. Des circonstances excluant la procédure contraventionnelle


On n’intente pas la procédure contraventionnelle et celle intentée est classée si :
a) il n’existe pas de contravention ;
b) l’acte ne réunisse pas les éléments constitutifs de la contravention ;
c) les délais établis à l’article 48 ont expiré jusqu’à l’examen ;
d) la personne qui a commis la contravention est irresponsable ou elle a agit en état de nécessité, de légitime défense, de contrainte physique ou
psychique, d’erreur de fait, d’infirmité, dans un cas fortuit ou en état d’ivresse accidentelle complète ;
e) le contrevenant a payé sur place la moitié du minimum de l’amende prévue à l’article respectif de la partie spéciale du présent code ou il a
payé en 72 heures depuis la conclusion du procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention ;
f) la personne passible de responsabilité contraventionnelle est sous l’incidence d’un acte d’amnistie ;
g) il existe pour le même acte, à l’égard de la même personne une décision définitive de l’instance judiciaire d’appliquer la peine
contraventionnelle ou de cessation de la procédure contraventionnelle ou d’un procès pénal ;
h) la loi établissant la responsabilité contraventionnelle est abrogée ;
i) la partie endommagée s’est réconciliée avec le contrevenant ;
j) le contrevenant a décédé, à l’exception des cas où la procédure serait nécessaire à la réhabilitation de la personne.

Article 444. Des preuves

41
(1) L’autorité compétente règle l’affaire contraventionnelle sur la base de preuves.
(2) Tout élément d’acte, obtenu par voie légale servant à constater l’existence ou la non-existence de l’acte de contravention, à l’identification
du contrevenant et à la connaissance des circonstances pour le règlement juste de l’affaire contraventionnelle, constitue preuve.
(3) Les moyens de preuve sont : les déclarations des parties et d’autres participants à la procédure contraventionnelle, les écrits, les
enregistrements audio et vidéo, les photographies, les corps du délit, les documents et les objets enlevés, les constatations technico-scientifiques et
médico-légales, les expertises, d’autres moyens matériels de preuve.
(4) on fait l’appréciation des preuves par la personne compétente de régler l’affaire contraventionnelle, selon sa conviction formée suite à la
recherche de toutes les preuves administratives par rapport aux circonstances constatées de l’affaire et en respectant les dispositions de la loi.
(5) Les preuves n’ont pas de valeur préétablie.

Article 445. De la saisie du procureur et de l’autorité compétente de régler l’affaire contraventionnelle


(1) Lorsque dans la procédure contraventionnelle, la personne compétente de régler l’affaire contraventionnelle constate que l’acte considéré
contravention a été commis dans des conditions le plaçant sous l’incidence de la loi pénale, elle soumet aussitôt le dossier par une conclusion fondée au
procureur du district (de la municipalité).
(2) Dans le cas où l’acte aurait été poursuit comme infraction et on a établit ultérieurement qu’elle constitue une contravention, on soumet le
dossier aussitôt par un arrêté fondé à l’autorité compétente de régler l’affaire contraventionnelle

Article 446. De l’avertissement et du jugement interlocutoire


(1) L’agent chargé de la constatation en punissant la contravention, établit les causes et les conditions qui ont favorisé sa commission, et en cas
de transgression grave de la loi est soumis à l’obligation de saisir l’autorité de l’administration publique locale et les personnes exerçant des fonctions à
responsabilités d’un avertissement visant à la nécessité d’entreprendre de mesures en vue de liquider ces causes et conditions.
(2) Dans le cas où l’on a dépisté une transgression grave de la législation, l’instance de jugement simultanément avec la décision de l’affaire est
soumise à l’obligation de prononcer un jugement interlocutoire visant à porter à la connaissance de l’organe de direction la personne coupable ou à la
connaissance du procureur la transgression afin d’être liquidée.
(3) L’autorité saisie doit entreprendre les mesures légales en communiquant ultérieurement les résultats des mesures entreprises à l’agent
chargé de la constatation et respectivement à l’instance de jugement dans un délai d’un mois au maximum.

Article 447. De la procédure contraventionnelle à l’étranger


(1) Dans le cas où il serait nécessaire d’effectuer une procédure contraventionnelle à l’étranger l’autorité compétente de régler l’affaire
contraventionnelle s’adresse par commission rogatoire à l’autorité respective de l’étranger, compétente d’effectuer cet acte.
(2) La commission rogatoire s’adresse au ministre de la Justice de la République de Moldova qui à son tour intervient auprès du  Ministère des
Affaires Etrangères pour transmettre à la commission rogatoire de l’Etat étranger.
(3) L’acte de procédure contraventionnelle effectué dans un Etat étranger conformément à la loi de ce pays est valable devant les autorités
compétentes de la République de Moldova.

CHAPITRE 24
DES PARTICIPANTS A LA PROCEDURE CONTRAVENTIONNELLE

Article 448. De la personne passible de responsabilité

(1) Le suspect c’est la personne à l’encontre de laquelle a été intenté procédure contraventionnelle.
(2) Le délinquant c’est la personne envers laquelle a été établi le procès-verbal relatif à la contravention.
(3) Le contrevenant c’est la personne envers laquelle a été prononcé une décision, demeurée définitive, relative à l’application de la peine
contraventionnelle.

Article 449. De la victime


Est considérée comme victime la personne qui, en raison d’une contravention, prévue par le présent code a subi un préjudice matériel, physique
et moral si elle participe à la procédure contraventionnelle.

Article 450. De la partie civile


Est considérée comme partie civile la victime qui intente l’action civile dans la procédure contraventionnelle à l’encontre du délinquant ou du
contrevenant et de la personne civilement responsable.

Article 451. De la partie civilement responsable


La partie civilement responsable est considérée la personne citée en procédure contraventionnelle pour être rendu responsable, selon la loi
civile, pour les préjudices portés par contravention ou par le contrevenant.

Article 452. Du témoin


(1) Témoin est considéré toute personne, citée en cette qualité, qui auraient connaissance des actes ou des circonstances pouvant servir à
découvrir la vérité de l’affaire respective.
(2) L’époux (l’épouse) et les parents proches du délinquant ne sont pas tenus à faire des déclarations. L’autorité compétente est tenue de porter
à la connaissance des personnes respectives ce fait contre signature.

Article 453. Du témoin assistant


Peut être témoin assistant toute personne désintéressée qui n’est aucunement concernée par l’affaire, qui est en pleine capacité d’exercice, citée
conformément à la loi et qui atteste par signature les faits, le contenu et les résultats des actions de procédures auxquelles il a assisté.

Article 454. De l’expert


Est qualifiée expert la personne à compétence particulière dans un domaine spéciale, désignée dans le mode établi par la loi, et chargée de faire
une expertise à propos du règlement de l’affaire contraventionnelle.

Article 455. Du spécialiste


A la qualité de spécialiste la personne désintéressé possédant des connaissances et des habilités fondamentales en la matière de son métier,
citée conformément à la loi, pour prêter assistance nécessaire à la procédure contraventionnelle.

Article 456. De l’interprète


Est considérée comme interprète la personne citée dans le mode établi par la loi pour traduire lorsque les parties et les témoins ne connaissent
pas la langue dans laquelle la procédure est déroulée ou lorsqu’ils sont sourds-muets.

Article 457. Du représentant légal de la personne physique

42
(1) La défense des droits et des intérêts légitimes des personnes physiques ou morales en tant que délinquants, victimes, parties civiles ou
parties civilement responsable qui, en raison de certaines déficiences physiques ou mentales, ne peuvent exercer eux-mêmes leur droit à la défense, est
assurée par leurs représentants légaux.
(2) Les personnes à capacité d’exercice restreinte ou dont la capacité d’exercice manque ou est restreinte peuvent être représentées lors de la
procédure contraventionnelle par les parents, les parents d’adoption, les tuteurs et les curateurs ou par d’autres personnes dans le mode établi par la loi.
Les personnes morales sont représentées dans le mode établi par la loi de leur acte de constitution ou de leur statut.

Article 458. Du défenseur


(1) Est qualifiée défenseur la personne admise en fonction d’avocat ayant le droit de participer à la procédure contraventionnelle afin de prêter
assistance juridique ou de représenter la partie qu’il assiste, sur la base de contrat ou d’office en exerçant ses attributions conformément à la loi relative
aux avocats .
(2) La participation du défenseur est obligatoire dans les affaires contraventionnelle prévues exprès par la loi.

Article 459. Du procureur


(1) Est qualifiée procureur la personne faisant partie de la Prokuratura et participant à la procédure contraventionnelle et en en exerçant ses
attributions conformément à la loi relative à la Prokuratura.
(2) La participation du défenseur est obligatoire dans les affaires contraventionnelle prévues exprès par la loi.

Article 460. Des droits et des obligations des participants à la procédure contraventionnelle
(1) En procédure contraventionnelle, on assure aux participants tout droit qui n’est pas interdit par la loi. Ils font des déclarations, soumettent
des preuves, enlèvent des exceptions, formulent des demandes et des conclusions, effectuent d’autres actions dans la mesure où celles-ci ont trait à leur
statut juridique
(2) Les participants sont tenus à se soumettre aux exigences légales de l’autorité compétente du règlement de l’affaire contraventionnelle et en
cas d’inobservation des obligations de procédure, ils peuvent être traduit en justice conformément à la loi.
(3) Les participants à la procédure contraventionnelle porte responsabilité pénale pour de fausses déclarations, à l’exception de la personne
traduite en justice et du défenseur.

Article 461. De la récusation


(1) S’il existe des circonstances éveillant des soupçons relatifs à leur impartialité, les participants à la procédure conventionnelle, le juge, le
greffier seront récusés, la personne représentant l’agent chargé de constatation n’ayant pas le droit de participer au règlement de l’affaire
contraventionnelle.
(2) La requête de récusation est formulée par écrit ou oralement, avec invocation de la raison d’incompatibilité constituant le fondement de la
récusation.
(3) La requête de récusation est réglée par le dirigeant de l’agent chargé de constatation ou, selon le cas, par une autre collégialité de jugement.
(4) La conclusion sur la requête de récusation n’est pas susceptible d’être attaquée.

Article 462. Des dépenses de participation à la procédure contraventionnelle


(1) Les dépenses de gestion et de conservation des preuves, de rétribution du défenseur, d’autres dépenses de participation à la procédure
contraventionnelle sont subies par le contrevenant ou par l’Etat, dans le mode établi par le Gouvernement.
(2) Dans le cas où la victime, son représentant légal, le témoin, le spécialiste, l’expert et l’interprète, ainsi que la personne traduite en justice
contraventionnellement, seraient déclarés par décision définitive innocents, ils ont le droit à la restitution des dépenses subies dans la procédure
contraventionnelle.
(3) Les personnes mentionnées dans le présent article ont le droit d’attaquer la décision concernant les dépenses subies dans la procédure
contraventionnelle.

CHAPITRE 22
DES COMPÉTENCES

Article 463. Des autorités compétentes de régler l’affaire contraventionnelle


Les affaires contraventionnelles sont réglées par :
a) l’agent chargé de la constatation ;
b) l’instance judiciaire.

Article 464. De la compétence des agents chargés de la constatation


(1) L’agent chargé de la constatation règle les affaires contraventionnelles, à l’exception de celles relevant de la compétence de l’instance
judiciaire. Dans les affaires contraventionnelles relevant de la compétence de l’instance judiciaire, l’agent chargé de la constatation conclut le procès-
verbal de constatation de la contravention.
(2) L’agent chargé de la constatation dresse un procès-verbal de constatation et d’application de la peine pour la contravention commise ou un
procès-verbal de cessation de la procédure contraventionnelle.
(3) En tant qu’agents chargés de la constatation sont désignés les fonctionnaires à attributions de contrôle des autorités et des services indiqués
aux articles 472-506.

Article 465. Des compétences de l’instance judiciaire de premier niveau


L’instance judiciaire de premier niveau examine en collégialité de jugement constitué d’un seul juge :
1)examinent en première instance :
a) les contestations dirigées contre les procès-verbaux de constatations et de sanction de la contravention ;
b) les contestations dirigées contre les procès-verbaux de cessation de la procédure contraventionnelle ;
c) les affaires contraventionnelles où la peine de l’article prévoit :
- emprisonnement contraventionnel ;
- travail non-rémunéré d’intérêt général ;
- expulsion.
(2) L’instance de jugement se prononce à fond sur l’affaire contraventionnelle par disposition.

Article 466. Des compétences de l’instance judiciaire de deuxième niveau


L’instance judiciaire de deuxième niveau examine en collégialité de jugement constitué de trois juges :
a) le recours dirigé contre la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle ;
b) le recours dirigé contre la disposition relative à la révision de l’affaire contraventionnelle ;
c) le recours extraordinaire dirigé contre les procès-verbaux de constatations et de sanction de la contravention   ou de cessation de la procédure
dans l’affaire contraventionnelle non contestée dans le délai prévu par la loi.
(2) L’instance de jugement se prononce en recours sur l’affaire contraventionnelle par décision.

43
Article 458. Des compétences de l’instance judiciaire de deuxième niveau
(1) L’instance judiciaire de troisième niveau examine en collégialité de jugement constitué de trois juges les recours en annulation dirigés
contre les décisions restées irrévocables sur l’affaire contraventionnelle;
(2) L’instance de jugement se prononce en recours sur l’affaire contraventionnelle par arrêt.

Article 468. De la compétence territoriale en matière de contraventions


(1) L’affaire contraventionnelle est jugée par l’instance judiciaire du lieu de la contravention.
(2) En cas de contravention continue la cause contraventionnelle est examinée par l’instance judiciaire du lieu où la contravention a pris fin ou
a été suspendue.
(3) S’il est impossible de déterminer le lieu de la contravention, elle sera connue par l’instance judiciaire du lieu où a été établi le procès-verbal
constatant la contravention.
(4) L’affaire contraventionnelle commise hors du territoire de la République de Moldova est jugée, selon le cas, par l’autorité compétente du
lieu de naissance ou de domicile de la personne traduite en justice contraventionnelle.

Article 469. Des compétences en cas de changement de situation


Le changement de qualité de la personne traduite en justice contraventionnelle ou le changement de l’encadrement juridique de la
contravention au cours de la procédure contraventionnelle entraîne le déclin de compétence en faveur de l’autorité compétente de juger cette cause
contraventionnelle.

Article 470. Du conflit de compétence

Lorsque deux ou plusieurs autorités se déclarent compétentes de juger la cause contraventionnelle ou déclinent leur compétence en faveur
d’une autre, le conflit positif ou le conflit négatif de compétence est réglé par l’instance judiciaire de premier niveau ou, selon le cas, par l’instance
hiérarchiquement supérieure commune.

Article 471. Du transfert de compétence


L’instance judiciaire de premier niveau ou, selon le cas, l’instance hiérarchiquement supérieure commune, à la demande de l’autorité
compétente ou d’une des parties, désigne le transfert de l’affaire contraventionnelle à une autre autorité compétente à niveau égal, dans la situation où en
appréciant le fondement des raisons de transfert, conclut que par ce transfert on assure une solution plus objective, plus rapide et plus complète de l’affaire
contraventionnelle.

Article 472. Les organes du Ministère de l’Intérieur


Les employés des organes de l’Intérieur chargés de contrôle sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux contraventions prévues aux articles 52-
60, 68, 69, 72-74, 77, 79, 80, 91, 95-103, 116-119, 121-123, 199-201, 216, 223-225, 229 alin.(1)-(3), 230, 231, 235, 244, 245, 249-265, 284, 287, 309,
313-319, 324, 326-328, 331, 332, 334, 335, 364, 374, 375, 378, 379, 380, 385, 387-389, 392, 394, 395, 402, 405-408, 410 alin.(4)-(6), 413, 416-425.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par les commissaires de police ou par leurs
adjoints, par les chefs de directions ou par leurs adjoints.

Article 473. Les organes du Centre de la lutte contre les crimes économiques et la corruption
(1) Les organes du Centre de la lutte contre les crimes économiques et la corruption sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux
contraventions prévues aux articles : 337, 338, 341-345 alinéas (1)-(4), 350, 403, 404.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par les chefs des organes territoriales ou par leurs
adjoints.

Article 474. Le Ministère du Transport et de la Communication


(1) Les fonctionnaires chargés de contrôle du Ministère du Transport et de la Communication sont en droit de établir des procès-verbaux
relatifs aux contraventions prévues aux articles 226, 229 alinéas (1)-(4), 233 alinéas (1)-(3), 234, 236-240, 243, 244, 246-248, 266-287.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du Ministère du Transport et de la Communication ou par ses adjoints.

Article 475. Le Ministère de l’Industrie


Les fonctionnaires chargés de contrôle du Ministère de l’Industrie sont en droit de établir des procès-verbaux de constatation et de sanction
relatifs aux contraventions prévues aux articles 176-178.

Article 476. Le Ministère de la Santé


(1) Les fonctionnaires chargés de contrôle du Ministère de la Santé sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux contraventions
prévues aux articles 84, 85, 87, 89, 90, 92 alinéas (1)-(3), (5), (6), art.93 et 102 alinéa (1).
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le médecin en chef ou par ses adjoints.

Article 477. Le Ministère du Travail et de la Protection Sociale


(1) Les fonctionnaires chargés de contrôle du Ministère du Travail et de la Protection Sociale sont en droit de établir des procès-verbaux
relatifs aux contraventions prévues aux articles 62-67, 78, 377 et 409.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du Ministère du Travail et de la Protection Sociale ou par ses adjoints.

Article 478. Le Ministère de la Culture


Les fonctionnaires chargés de contrôle du Ministère de la Culture sont en droit de établir des procès-verbaux de constatation et de sanction
relatifs aux contraventions prévues aux articles 115 et 300.

Article 479. Le Ministère de l’Education


Les fonctionnaires chargés de contrôle du Ministère de l’Education sont en droit de établir des procès-verbaux de constatation et de sanction
relatifs aux contraventions prévues à l’article 102 alin.(1).

Article 480. Le Ministère des Finances


(1) Les fonctionnaires chargés de contrôle du Ministère des Finances sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux contraventions
prévues aux articles 308 alinéa (1), 310-312, 325, 339, , 340, 346-349, 351, 352, 359, 397.

44
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du Ministère des Finances ou par ses adjoints.

Article 481.Le Ministère de la Défense


(1) Les employés des centres administratives-militaires chargés de contrôle sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux
contraventions prévues aux articles 426-434.
(2) Les agents de la Police routière chargés de contrôle sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux contraventions prévues aux
articles 294-264.
(3) Dans les cas prévues à l’alinéa (2), l’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation
et de sanction de la contravention. D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de la
Police routière.

Article 482. Le Département des Situations Exceptionnelles


(1) Les employés chargés de contrôle du Département des Situations Exceptionnelles sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux
contraventions prévues aux articles 154, 232, 411, 412 et 415.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du Département des Situations Exceptionnelles ou par ses adjoints.

Article 483. Le Département des établissements pénitentiaires


Les collaborateurs chargées de contrôle du Département des établissements pénitentiaires sont en droit de établir des procès-verbaux de
constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues à l’article 396.

Article 484. Le Département des Standards et de la Métrologie


(1) Les fonctionnaires chargés de contrôle du Département des Standards et de la Métrologie sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs
aux contraventions prévues aux articles 94, 320-322, 398.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du Département des Standards et de la Métrologie ou par ses adjoints.

Article 485. Le Département de la Statistique et de la Sociologie


Les fonctionnaires chargées de contrôle du Département de la Statistique et de la Sociologie sont en droit de établir des procès-verbaux de
constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues à l’article 296.

Article 486. Le Département douanier


(1) Les collaborateurs chargés de contrôle du Département douanier sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux contraventions
prévues aux articles 92 alin. (4), 328 alin. (3), 329, 330 et 399.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du Département douanier ou par ses adjoints.

Article 487. Le Département des unités affectées à la garde des frontières


(1) Les fonctionnaires chargés de contrôle du Département des unités affectées à la garde des frontières sont en droit de établir des procès-
verbaux relatifs aux contraventions prévues aux articles 371-373 et 376.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de du poste des garde-frontières ou par
ses adjoints.

Article 488. Le Ministère de l’Ecologie, des Constructions et du Développement du territoire


(1) Les fonctionnaires chargés de contrôle du Ministère de l’Ecologie, des Constructions et du Développement du territoire sont en droit de établir des
procès-verbaux relatifs aux contraventions prévues aux articles 108-110, 125-130, 132-136, 150, 151, 153, 161-174, 180, 184, 189 et 242.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) l’Inspection écologique de l’Etat, par ses adjoints, par le chef de l’organe territoriale (de municipalité) l’Inspection de l’Etat en Construction
ou par ses adjoints.

Article 489. Le Ministère de l’Energétique


(1) Les fonctionnaires chargés de contrôle du Ministère de l’Energétique sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux contraventions
prévues aux articles 124, 181-183, 185-188 et 242.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du Ministère de l’Energétique ou par ses adjoints.

Article 490. Le Ministère de l’Agriculture et de l’Industrie Alimentaire


(1) Les fonctionnaires chargés de contrôle du Ministère de l’Agriculture et de l’Industrie Alimentaire sont en droit de établir des procès-
verbaux relatifs aux contraventions prévues aux articles 193-198, 202-215, 217-219, 221, 222 et 241.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du département de ressort ou par ses adjoints.

Article 491. La Commission nationale des titres de valeur


Les fonctionnaires chargées de contrôle de la Commission nationale des titres de valeur sont en droit de établir des procès-verbaux de
constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues aux articles 353-357.

Article 492. Le Département des Relations interethniquies


Les fonctionnaires chargées de contrôle du Département des Relations interethniquies sont en droit de établir des procès-verbaux de
constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues aux articles 400 et 401.

Article 493. L’Agence d’Etat des Relations foncières et du Cadastre

45
Les fonctionnaires chargées de contrôle de l’Agence d’Etat des Relations foncières et du Cadastre sont en droit de établir des procès-verbaux de
constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues aux articles 104-107 et 370.

Article 494. L’Agence d’Etat de la Protection de la Propriété industrielle


(1) Les fonctionnaires chargés de contrôle de l’Agence d’Etat de la Protection de la Propriété industrielle sont en droit de établir des procès-
verbaux relatifs aux contraventions prévues à l’article 120.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) de l’Agence d’Etat de la Protection de la Propriété industrielle ou par ses adjoints.

Article 495. Les organes électoraux


Les présidents des organes électoraux et leurs adjoints sont en droit de établir des procès-verbaux de constatation et de sanction relatifs aux
contraventions prévues aux articles 58 et 59.

Article 496. La Commission de la Protection des droits des mineurs


Les fonctionnaires chargées de contrôle de la Commission de la Protection des droits des mineurs sont en droit de établir des procès-verbaux de
constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues à l’article 96.

Article 497. L’Agence d’Etat pour la protection des droits d’auteur


(1) Les fonctionnaires chargées de contrôle de l’Agence d’Etat pour la protection des droits d’auteur sont en droit de établir des procès-verbaux
relatifs aux contraventions prévues aux articles 113 et 114.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) de l’Agence d’Etat de la Protection des droits d’auteur ou par ses adjoints.

Article 445. L’Administration d’Etat de l’Aviation civile


(1) Les fonctionnaires chargées de contrôle de l’Administration d’Etat de l’Aviation civile sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs
aux contraventions prévues aux articles 227-229 alin.(5), 233 alin.(4) et (5), 236 alin.(4), 238-240 et 245.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) de l’Administration d’Etat de l’Aviation civile ou par ses adjoints.

Article 499. L’Agence d’Etat des Réserves matérielles et des Aides humanitaires
Les fonctionnaires chargées de contrôle de L’Agence d’Etat des Réserves matérielles et des Aides humanitaires sont en droit de établir des
procès-verbaux de constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues à l’article 297.

Article 500. Les instances judiciaires


Les juges des instances judiciaires sont en droit de établir des procès-verbaux de constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues
à l’article 364.

Article 501. Le Département des Technologies informationnelles


(1) Les fonctionnaires chargées de contrôle du Département des Technologies informationnelle sont en droit de établir des procès-verbaux
relatifs aux contraventions prévues aux articles 288-294, 298, 299, 301-308 alin.(2), 336, 390, 391 et 393.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du Département des Technologies informationnelles.

Article 502. L’Association d’Etat de Sylviculture «Moldsilva»


(1) Les fonctionnaires chargées de contrôle de l’Association d’Etat de Sylviculture «Moldsilva» sont en droit de établir des procès-verbaux
relatifs aux contraventions prévues aux articles 111, 112, 137-160.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) de l’Association d’Etat de Sylviculture «Moldsilva» et par ses adjoints.

Article 503. L’Organe d’Etat de la réglementation anti-monopole


Les fonctionnaires chargées de contrôle de L’Organe d’Etat de la réglementation anti-monopole sont en droit de établir des procès-verbaux de
constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues à l’article 382.

Article . Le Service d’Etat des questions des cultes


(1) Les fonctionnaires chargées de contrôle du Service d’Etat des questions des cultes sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux
contraventions prévues à l’article 61.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du Service d’Etat des questions des cultes et par ses adjoints.

Article 505. Le maire (le préteur)


(1) Le maire (le préteur) et les personnes spécialement chargées par eux-mêmes sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux
contraventions prévues aux articles 59, 68-71, 75, 76, 125, 131, 184, 188, 190-192, 216, 220, 314-316, 335 et 410 alin.(1)-(3).
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le maire (le préteur) et par ses adjoints.

Article 506. Le Procureur


(1) Le procureur est en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux contraventions prévues aux articles 175, 295, 323, 333, 358-381, 383,
384, 386 et 414. (2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la
contravention. D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le maire (le préteur) et par ses
adjoints.

CHAPITRE 24
LES MESURES A ASSURER LA PROCÉDURE CONTRAVENTIONNELLE

Article 507. Des mesures à assurer la procédure contraventionnelle

46
L’agent chargé de la constatation a le droit d’appliquer, dans les limites de ses compétences, dans le cas de soupçon d’avoir commettre une
contravention, les mesures à assurer la procédure contraventionnelle suivant :
1) à la personne physique :
a) la rétention ;
b) le  mandat d’amener ;
c) la perquisition du corps et du domicile, le contrôle des voiture et le contrôle au service;
d) le séquestre, y compris l’enlèvement des objets et des documents ;
e) l’interdiction de conduire la voiture ;
f) l’examen médical pour constater l’alcoolémie.
2) à la personne morale :
a) la perquisition des locaux, le contrôle des territoires et des marchandises qui y se trouvent, des voitures, d’autres biens et documents ;
b) l’enlèvement des biens et des documents de la personnes morale en tant que corps délites dans l’affaire contraventionnelle.

Article 508. La rétention


(1) La rétention consiste en limitation de courte durée de la liberté de la personne physique et s’applique afin :
a) de mettre fin à la contravention ;
b) de établir le procès-verbal relatif à la contravention lorsque celui-ci ne peut pas être établi sur place et son établissement est obligatoire ;
c) d’identifier le délinquant lorsque toutes les autres mesures d’identification ont été épuisées ;
c) d’assurer un examen prompt et correct de l’affaire ;
d) de mettre en œuvre la décision de l’affaire contraventionnelle.
(2) La rétention est appliquée par :
a) l’organe de l’Intérieur dans tous les cas, y compris lorsque l’agent chargé de la constatation s’adresse ;
b) les unités de gardes-frontières dans tous les cas de transgression du régime de frontière ou du régime des points de passage de la frontière
d’Etat ;
c) la police routière militaire dans le cas de transgression par les militaires des règles de circulation routière ;
d) l’organe douanier dans les cas relevant de sa compétence.
(3) On porte à la connaissance de la personne retenue immédiatement les droits prévus à l’article 449, le fait de la communication étant
mentionné dans le procès-verbal relatif à la rétention. L’omission de communiquer cela serve de fondement à reconnaître l’illégalité de la rétention.
(4) Il convient que la personne retenue soit informée immédiatement dans une langue qu’elle comprenne des motifs de la rétention, ce fait étant
mentionné dans le procès-verbal relatif à la rétention.
(5) A la demande de la personne retenue on porte à la connaissance dans le plus bref délai aux parents, à l’administration du lieu de travail
(d’études), à l’avocat l’endroit où elle se trouve.
(6) On communique immédiatement de la rétention d’un mineur aux parents, aux personnes les remplaçant ou à l’organe de tutelle ou de
curatelle ou à la direction de l’institution d’enseignement.

Article 509. Le procès-verbal relatif à la rétention


(1) Suite à la rétention d’une personne on dresse immédiatement un procès-verbal relatif à la rétention, où l’on expose la date et l’endroit de
l’établissement du procès-verbal, la fonction, le nom et le prénom de la personne qui a établi le procès-verbal, des renseignements relatifs à la personne
retenue, la date, l’endroit, l’heure et la raison de la rétention.
(2) Le procès-verbal relatif à la rétention est signé par la personne qui l’a établi et la personne retenue. le refus de la personne retenue de signer
le procès-verbal y est consigné, deux témoins assistants au moins devant avérer ce fait.

Article 510. Les délais de rétention


(1) La rétention ne peut dépasser que trois heures, à l’exception des cas prévus aux alinéas (2) et (3).
(2) Afin d’identifier et de clarifier les circonstances de l’affaire, la personne qui a transgressé le régime de frontière ou le régime des points de
passage de la frontière d’Etat peut être retenue 72 h, ce fait étant communiqué au procureur dans 24 h au maximum à partir de la rétention.
(3) La personne soupçonnée d’avoir commettre une contravention pour laquelle la sanction prévoit l’emprisonnement contraventionnel peut
être retenue jusqu’à l’examen de la cause contraventionnelle, mais pas plus de 24 h.
(4) On calcule le délai de la rétention contraventionnelle dès l’établissement du procès-verbal relatif à la rétention, et à la personne en état
d’ivresse à partir du réveil.

Article 511. Du mandat d’amener


(1) Le mandat d’amener consiste en soumission forcée devant l’instance judiciaire de la personne citée qui se soustrait de comparaître.
(2) Le mandat d’amener est effectuée par l’organe de police sur la base d’un mandat, émis par l’instance judiciaire.
(3) Le mandat d’amener doit inclure :
a) la date et le lieu de la délivrance ;
b) le nom, le prénom, la fonction et la signature de la personne qui dispose du mandat d’amener ;
b) le nom, le prénom et le domicile de la personne qu’il faut amener ;
c) la date, l’heure et le lieu ou la personne doit être amener ;
d) la raison d’être amener.

Article 512. De la perquisition du corps et du contrôle des objets


(1) La perquisition du corps et le contrôle des objets peuvent être effectués par l’agent chargé de la constatation dans les limites de ces
compétences.
(2) Au sein des organes douanier la perquisition du corps et le contrôle des objets sont effectués par les collaborateurs des douanes dans le
mode établi par la législation.
(3) Seul la personne du même genre que la personne soumise à la perquisition puisse effectuer la perquisition du corps en présence de deux
témoins assistants du même genre que les premières.
(4) On effectue le contrôle des objets, de règle, en présence de la personne dans la propriété ou la possession de laquelle se trouvent ces objets.
En cas d’urgence on effectue le contrôle des objets dans l’absence du propriétaire ou du possesseur, en présence de deux témoins assistants.
(5) On effectue la perquisition du corps et le contrôle des objets en utilisant, selon le cas, appareils d’enregistrement sonore, caméras vidéo,
appareils photos, d’autres moyens de fixation des images des corps délites.
(6) On consigne la perquisition du corps et le contrôle des objets dans un procès-verbal. On donne le procès-verbal à la personne soumise à
cette procédure à son représentant légal. Dans le procès-verbal de perquisition du corps et de contrôle des objets on indique  : la date et le lieu de son
établissement, le nom, le prénom, la fonction et la signature de la personne qui a établi le procès-verbal, les données de la personne soumise à la
perquisition ou au contrôle, la description des objets, leur quantité, d’autres données de l’identification de ceux-ci, y compris le modèle, la marque, la
série, le numéro d’immatriculation de la voiture.
(7) Dans le procès-verbal de perquisition du corps et de contrôle des objets on fait une mention relative à l’enregistrement sonore, la prise de
vues, la prise de photos et d’autres opérations avec des moyens de fixation des images. Les matériels obtenus de la perquisition du corps et du contrôle des
objets avec l’usage des appareils d’enregistrement sonore, des caméras vidéo, des appareils photos, d’autres moyens de fixation des images des corps
délites sont joints au procès-verbal concerné.

47
(8) Le procès-verbal de perquisition du corps et de contrôle des objets est signé par la personne qui l’a établi, par la personne à laquelle on a
appliquée la procédure en question, par le propriétaire ou le possesseur des objets contrôlés, par les témoins assistants. Le refus de signer le procès-verbal
y est consigné.
(9) Le procès-verbal de perquisition des locaux, de contrôle du territoire, des marchandises, d’autres biens, de même que des documents
appartenant à une personne morale est signé par l’agent chargé de la constatation qui l’a établi, par le représentant légal ou, en cas d’urgence par un autre
représentant de la personne morale et par les témoins assistants. Le refus des représentants de la personne morale de signer le procès-verbal y est consigné.

Article 513. Du séquestre


(1) Est qualifié comme séquestre la mise en l’indisponibilité des biens qui peuvent être confisqués, détruits, valorisés ou retournés au
propriétaire ou au possesseur, après l’examen de la cause contraventionnelle, en conformité avec la décision de l’instance de jugement.
(2) La garde des biens séquestrés peut être confiée au destinataire ou à une autre personne ou l’on peut les enlever et les mettre en dépôt.
(3) En conformité avec le présent Code, objets du séquestre peuvent être :
a) les biens produits de contravention ;
b) les biens ayant servi à la commission de la contravention ;
c) les biens acquis par voie de contravention ;
d) la fortune du contrevenant dans la limite de la somme égale avec la somme des impôts ou des taxes non payés par voie d’évasion fiscale.
(4) On effectue le séquestre des biens énumérés à l’alinéa (3) :
a) lorsque une action civile est intentée ;
b) lorsque des actions supplémentaires de procédure sont nécessaires dans l’affaire contraventionnelle, et il est impossible de les effectuer
immédiatement ;
c) afin d’assurer l’exécution de la peine prévue à l’article 31 alinéa (4) lettre b).
(5) Le procès-verbal relatif à l’application du séquestre est établi par l’agent chargé de la constatation, dans les limites de ses compétences et
comprendra :
a) l’année, le mois, la date et le lieu de son établissement ;
b) le mon, le prénom, la qualité de l’agent chargé de la constatation et l’organe dont il fait partie ;
c) le nom, le prénom, l’occupation, le domicile du délinquant, les données de son carte d’identité, à défaut de la carte, on consigne les données
d’une personne majeure, à plein capacité d’exercice, habitant ensemble avec le délinquant ;
d) la dénomination de la personne morale, le siège, le code fiscale, le nombre d’enregistrement, les données du manager principal ou d’un autre
représentant, d’autres données d’identification de la personne morale ;
e) le nom, le prénom, le domicile des témoins assistants ;
f) la description des biens séquestrés afin de les identifier et individualiser, l’application de certaines mesures pour que ces biens ne soient pas
changés, telles que : l’application des scellés, la confiance de leur garde dans l’endroit où ils se trouvent ou leur enlèvement ;
g) les objections des personnes assistant au séquestre ;
h) la valeur de chaque bien à part et la valeur commune de tous les biens séquestrés ;
i) le nom, le prénom, le domicile de la personne à laquelle on a confié la garde des biens, l’endroit de leur mise en dépôt ;
j) la mention qu’on annexe la liste des biens séquestrés et des données pour la garde ;
k) la mention, selon le cas, qu’on a pris des photos, qu’on a fait des enregistrements audio et vidéo, la note sur les appareils utilisés dans ce
but, des matériels annexé audio et vidéo ;
l) la mention que le procès-verbal a été lu devant les personnes présentes au séquestre ;
m) la mention, selon le cas, confirmée par signature de l’agent chargé de la constatation et des témoins assistants, de refus du délinquant ou de
son représentant de signer le procès-verbal.

Article 514. De la valorisation des biens destinés à la consommation immédiate


En cas de séquestre des biens destinés à la consommation immédiate, dont la conservation quantitative et qualitative est impossible à ce
moment-là ou le plus prochainement, l’agent chargé de la constatation décide de leur commercialisation dans le réseau de commerce pour le prix de
marché du jour de la commercialisation, ce fait étant fixé dans le procès-verbal de séquestre et d’enlèvement.

Article 515. De l’enlèvement des documents et des objets se trouvant sur la personne
(1) L’enlèvement des documents et des objets se trouvant sur la personne physique est effectué par l’agent chargé de la constatation dans les
limites de ses compétences, avec la participation des témoins assistants.
(2) Les organes de police sont en droit d’enlever, selon le cas, les documents et les objets se trouvant sur la personne physique dans tous les cas
de commission de la contravention.
(3) En cas d’une contravention la peine pour laquelle prévoit la privation du droit de conduire la voiture, on retire au conducteur le permis de
conduction jusqu’à ce qu’on prononce le jugement dans l’affaire, lui étant délivré un permis de conduire provisoire.
(4) Au moment d’enlèvement des documents et des objets on dresse un procès-verbal, dont la copie est donnée à la personne y concernée ou à
son représentant légal.
(5) On indique dans le procès-verbal d’enlèvement des documents et des objets le type, la quantité, d’autres indices d’identification des objets
enlevés ?
(6) Le procès-verbal est signé par l’agent chargé de la constatation qui l’a établi, par la personne dont les documents ont été enlevés et par les
témoins assistants. Le refus de la personne de signer le procès-verbal y est consigné.
(7) Jusqu’au règlement de l’affaire on garde les documents et les objets enlevés dans les locaux établis par l’agent chargé de la constatation.
(8) On garde l’arme à feu, d’autres armes, les munitions dans le mode établi par le Ministère de l’Intérieur.
(9) Après le règlement de l’affaire, en conformité avec le jugement prononcé, on restitue les documents et les objets enlevés au possesseur ou
l’on confisque ces objets-là.
(10) L’ordre, la médaille, l’insigne du titre honorifique de la République de Moldova seront restitués au possesseur légitime, et en cas qu’il
n’est pas connu, on les envoie au Président de la République de Moldova.

Article 516. De l’interdiction de conduire la voiture et de sa rétention


(1) On interdit à la personne conduisant la voiture de conduire :
a) s’il existe des raisons suffisantes pour supposer que cette personne est en état d’ivresse ;
b) si cette personne ne dispose d’un document confirmant le droit de conduire ou d’utiliser la voiture.
(2) La personne indiquée à l’alinéa (1) lettre a) est soumise à un examen médical afin de constater l’alcoolémie.
(3) La voiture dont le conducteur est dans la situation de l’alinéa (1) est transportée à un parking gardé se trouvant à proximité ou sur le
territoire de l’organe de police si l’on ne peut pas la remettre au propriétaire, au possesseur ou à leur représentant légal.
(4) La voiture peut être transportée à un parking gardé se trouvant à proximité également dans le cas où son stationnement :
a) pourrait générer péril pour d’autres véhicules ;
b) nuirait à la route ou au gazon ;
c) entraverait les travaux d’entretien de la route ou du gazon, du bâtiment, de l’installation ;
d) a lieu sur un territoire aux indicateurs.
(5) On dresse un procès-verbal sur le fait d’avoir transporté la voiture à un parking gardé se trouvant à proximité, où l’on indique :
a) le type, le modèle de la voiture, le numéro d’immatriculation, les signes d’identification, les défauts et les détériorations visibles ;

48
b) le nom, le prénom, la fonction et la signature de la personne qui a décidé de la permutation de la voiture au parking et qui a organisé cette
action ;
c) la dénomination (le nom), le siège (le domicile), le numéro de contact de la personne qui a organisé (a effectué) la permutation de la voiture
au parking ;
d) l’adresse du parking ;
e) l’année, le mois, la date, l’heure d’établissement du procès-verbal ;
f) le nom, le prénom, la fonction et la signature de la personne qui a réceptionné la voiture au parking.
(6) On dresse le procès-verbal de l’alinéa (4) en 4 exemplaires : le premier reste à la personne qui a décidé de la permutation de la voiture au
parking, on remet le deuxième exemplaire à la personne qui a organisé (a effectué) la permutation de la voiture, on donne le troisième exemplaire à la
personne qui a réceptionné la voiture au parking et l’on donne le quatrième exemplaire au propriétaire ou au possesseur de la voiture.
(7) On restitue la voiture au propriétaire, au possesseur ou à leur représentant légal immédiatement sur la base du jugement prononcé dans
l’affaire contraventionnelle. Les frais sont subis par le contrevenant et dans les autres cas par l’Etat.
(8) Les détériorations portées à la voiture suite à la permutation et à la conservation engagent la responsabilité de l’agent chargé de la
constatation.
(9) Dans les cas indiqués à l’alinéa (1) lettre b) l’usage de la voiture peut être également interdit par le séquestre des plaques avec le numéro
d’immatriculation.
(10) Les frais de permutation et de conservation de la voiture au parking gardé ou sur le territoire de l’organe de police sont restitués par le
conducteur, le propriétaire ou son possesseur dans le mode et en quantum établis par le Gouvernement. On informe immédiatement le service de garde de
la police de la permutation de la voiture et l’on fait connaître de ce fait par écrit le propriétaire ou son possesseur ou leur représentant légal.
(11) Le conducteur, le propriétaire ou le possesseur de la voiture sont dégrevés de l’obligation à restituer les frais indiqués à l’alinéa (7) si dans
ses actions les éléments réunissant une contravention, prévus à l’alinéa (1) manquent.

Article 517. De la perquisition des locaux, du contrôle des territoires et des marchandises y se trouvant, des voitures, d’autres biens et des
documents
(1) La perquisition des locaux, le contrôle des territoires et des marchandises y se trouvant, des voitures, d’autres biens et des documents est
effectuée par l’agent chargé de la constatation, dans les limites de ses compétences, en présence du représentant de la personne morale et des témoins
assistants.
(2) On dresse un procès-verbal sur la perquisition et le contrôle, dont la copie est transmise au représentant de la personne morale soumise à la
procédure contraventionnelle.
(3) On consigne dans le procès-verbal relatif à la perquisition des locaux, au contrôle des territoires et des marchandises y se trouvant, des
voitures, d’autres biens et des documents appartenant à la personne morale :
a) la date et le lieu d’établissement du procès-verbal ;
b) le nom et le prénom, la fonction de la personne qui l’a établi ;
c) la dénomination de la personne morale, son siège ;
d) le nom et le prénom, la fonction de son représentant légal ;
e) le territoire, les locaux, les types, les marques, les modèles, les numéros d’immatriculation, d’autres données d’identification des voitures ;
f) la dénomination des documents contrôlés.

Article 518. De l’enlèvement des biens et des documents de la personne morale en tant que corps délites dans l’affaire contraventionnelle
(1) L’enlèvement des biens et des documents ayant servi à commettre la contravention ou comme son objet direct, découverts à l’endroit où la
contravention a été commise ou lors de la perquisition des locaux, contrôle des territoires et des marchandises y se trouvant, des voitures, d’autres biens et
des documents appartenant à la personne morale, est effectué par l’agent chargé de la constatation dans les limites de ses compétences.
(2) Les organes de police sont en droit d’effectuer l’enlèvement des biens et des documents indiqués à l’alinéa (1) dans tous les cas de
commission de la contravention lorsqu’il est nécessaire.
(3) On effectue l’établissement du procès-verbal relatif à l’enlèvement des biens et des documents appartenant à la personne morale en
conformité avec l’article 89.

Article 519. De la plainte contre les mesures à assurer la procédure contraventionnelle


(1) La personne à laquelle on a appliqué des mesures à assurer la procédure contraventionnelle, peut déposer une plainte à l’instance judiciaire
dans un délai de 10 jours dès l’application ou à compter le jour lorsque la copie du procès-verbal a été transmise si les mesures ont été appliquées à défaut
de cette copie.
(2) A la demande de la personne physique ou du représentant légal de la personne morale, on leur remet immédiatement les copies des procès-
verbaux et d’autres documents requis à l’exercice du droit à la défense.
(3) On dépose la plainte par écrit et on l’examine dans un délai de 5 jours.
(4) Après l’examen de la plainte, on émet une conclusion de satisfaire la demande et l’annulation des mesures à assurer la procédure
contraventionnelle ou de la rejeter.
(5) On remet immédiatement la copie de la conclusion à la personne physique ou au représentant légal de la personne morale, et dans leur
absence on expédie cette copie au cours d’une journée dès l’adoption.
(6) L’instance judiciaire selon la procédure devant la première instance prévue dans le présent Code examine la plainte contre les mesures à
assurer la procédure contraventionnelle
(7) Le préjudice porté par les actions illégitimes de l’agent chargé de la constatation est réparé en conformité avec la législation en vigueur
dans le mode établi par la procédure civile.

CHAPITRE 25
LA CONSTATATION DE L’AFFAIRE CONTRAVENTIONNELLE

Article 520. De l’agent chargé de la constatation


(1) La constatation de l’affaire contraventionnelle signifie l’activité déployée par l’agent chargé de la constatation, de collecte et administration
des preuves concernant l’existence de l’affaire, d’établissement du procès-verbal relatif à la contravention et de mise en jugement, selon le cas, du dossier
à l’instance judiciaire pour l’examen.
(2) L’agent chargé de la constatation est saisi par plainte ou dénonciation ou l’on saisi d’office lorsqu’on apprend qu’une action illicite a été
commise.
(3) L’agent chargé de la constatation est tenu de établir un procès-verbal de constatation de la contravention dans 3 jours au maximum à
compter de la date du dépôt de la saisine et dans un délai de 15 jours à compter de la date du dépôt de la saisine de établir un procès-verbal de constatation
et de l’application de la peine de la contravention ou de classer la procédure contraventionnelle.
(4) Lors de l’identification du suspect, l’agent chargé de la constatation est en droit de recourir, selon le cas à la police, qui est tenu à lui
accorder tout aide nécessaire.

Article 521. Du procès-verbal relatif à la contravention

49
(1) Le procès-verbal relatif à la contravention c’est un acte administratif par lequel on individualise l’acte illicite et l’on identifie le délinquant.
Le procès-verbal est établi par l’agent chargé de la constatation sur la base des constatations personnelles et des preuves, en présence du suspect ou en son
absence lorsque celui-ci se soustrait sciemment.
(2) Il existe 3 types de procès-verbaux relatifs à la contravention :
a) procès-verbal de constatation de la contravention ;
b) procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention ;
c) procès-verbal de classement de la procédure contraventionnelle 
3) Dans un délai de 3 jours au maximum à compter de la date de l’établissement, on inscrit les procès-verbaux relatifs à la contravention dans
le registre de tenue à jour dans l’ordre de l’établissement et de leur dépôt à l’organe où l’agent chargé de la constatation agit.

Article 522. Du procès-verbal de constatation de la contravention 


(1) On établi le procès-verbal de constatation de la contravention lorsque le règlement de l’affaire contraventionnelle relève de la compétence
de l’instance judiciaire.
(2) Il faut consigner dans le procès-verbal de constatation de la contravention les données suivantes :
a) la date (l’année, le mois, le jour) et le lieu de l’établissement ;
b) le nom, le prénom, la qualité de l’agent chargé de la constatation, l’organe qu’il représente ;
c) le nom, le prénom, le domicile, l’occupation du délinquant, les données de sa carte d’identité; 
d) l’acte contraventionnel, l’endroit et le temps où il a été commis, des circonstances de l’affaire qui sont importantes pour l’établissement de
l’état de fait et de droit, l’évaluation des éventuels préjudices portés par le délinquant ;
e) l’encadrement juridique de l’acte, la norme matérielle contraventionnelle et les indices qualificatifs de la composition de contravention ;
f) la portée à la connaissance du délinquant et de la victime de leurs droits et obligations prévus à l’article 449 ;
g) les objections et les preuves que le délinquant porte en sa défense, ainsi que celles de la victime.
(3) Dans le cas où le délinquant serait un mineur, on consignera dans le procès-verbal également le nom, le prénom, le domicile des parents ou
d’autres représentants légaux.
(4) Dans le cas où le délinquant ou la victime ne connaissent pas la langue du procès-verbal, on lui assure l’assistance d’un interprète, en
indiquant les données de celui-ci.
(5) Si le délinquant est une personne morale, on consigne dans le procès-verbal la dénomination, le siège, le numéro d’immatriculation dans le
registre de tenue à jour, le code fiscal, ainsi que les données de la personne physique qui le représente.
(6) En cas de l’existence des corps délites, on fait leur description dans le procès-verbal (forme, grandeur, couleur, poids, d’autres
caractéristiques) en indiquant les données du propriétaire et les mesures prises pour les valoriser ou les conserver. Si les corps délites n’appartiennent pas
au délinquant, il faut identifier leur propriétaire.
(7) L’agent chargé de la constatation, le délinquant et la victime si elle est présente, signent chaque page du procès-verbal.
(8) A défaut du délinquant ou en cas de son refus de signer le procès-verbal, on consigne ce fait et on l’avère par les signatures de deux témoins
assistants au moins, en indiquant aussi les données de ceux-ci. On consigne l’absence des témoins assistants en motivant la raison.
(9) On n’admet pas de rectifications, d’adjonctions, d’autres modifications. En cas qu’il est nécessaire d’entreprendre de telles mesures, on
établit un nouveau procès-verbal, avec la mention de ce fait.

Article 523. De la communication du procès-verbal de constatation de la contravention 


(1) On établit le procès-verbal de constatation de la contravention en trois exemplaires par indigo. On envoie l’original à l’instance judiciaire
compétente d’examiner l’affaire contraventionnelle, on donne un exemplaire au délinquant, le troisième demeure à l’agent chargé de la constatation.
2) Dans le cas où l’on prend des mesures à l’égard des corps délites ou les biens n’appartiennent pas au délinquant, ou par voie de
contravention des préjudices matériels on été portés, on établira le procès-verbal en trois exemplaires de plus pour remettre des copies aux intéressées,
respectivement au propriétaire de viens enlevés et à la victime.

Article 524. De la mise en jugement


(1) Après la vérification de la légalité de la constatation de l’affaire contraventionnelle par le chef de l’agent chargé de la constatation, on
envoie le dossier avec l’avis respectif, à l’instance judiciaire compétente au plus en 3 jours à compter de la date de l’établissement du procès-verbal de
constatation de la contravention.
(2) Si les dispositions légales visant à constater l’affaire contraventionnelle ne sont pas respectées, on dispose la reprise de la constatation par
une ordonnance fondée du chef de l’agent chargé de la constatation.

Article 525. Du procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention


(1) On établit le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention lorsque le règlement de l’affaire contraventionnelle relève de
la compétence de l’agent chargé de la constatation.
(2) Outre les données et les faits indiqués à l’article 522 alinéa (2), il faut consigner dans le procès-verbal de constatation et de sanction de la
contravention les données suivantes :
a) la portée à la connaissance du contrevenant de la possibilité de payer dans un délai de 72 heures une moitié du minimum de l’amende prévue
par la peine de la norme contraventionnelle, ainsi que des conséquences concernant la contestation de l’affaire contraventionnelle dans de telles
situations ;
b) le délai de contestation et l’adresse de l’instance judiciaire compétente d’examiner la contestation dirigée contre le procès-verbal.
(3) On inflige la peine par la résolution de l’agent chargé de la constatation, partie intégrante du procès-verbal.
(4) Dans le cas où l’on a porté préjudice par voie de contravention et il existe le tarif d’évaluation de celui-ci, l’agent chargé de la constatation,
en infligeant la peine, établi également le dédommagement et en fait mention dans la résolution. Si le tarif d’évaluation du préjudice n’existe pas, la
victime valorise les prétentions selon la loi civile.

Article 526. De la communication du procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention


(1) On communique du procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention immédiatement par copie au contrevenant et, selon le
cas, à la victime, au propriétaire des biens séquestrés ou enlevés contre équivalent, à d’autres intéressés, ce fait étant aussi mentionné dans l’original.
(2) Si l’on inflige au contrevenant une amende et il est tenu à des dédommagements, on lui communique de l’obligation d’acquitter l’amende et
les dédommagements au cours de 15 jours à compter de la date de communication, en cas contraire on procédera à leur exécution forcée.
(3) Le procès-verbal qui n’a pas été contesté dans le mode prévu à l’article 527 constitue titre exécutoire.

Article 527. De la contestation dirigée contre le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention


(1) Le contrevenant, la victime, d’autres intéressés ont le droit de contester dans un délai de 15 jours, à compter de la date de communication,
le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention, à l’instance judiciaire de premier niveau du rayon territorial où agit l’organe duquel fait
partie l’agent chargé de la constatation.
(2) On dépose la contestation dirigée contre le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention à l’organe duquel fait partie
l’agent chargé de la constatation, et l’on envoie le dossier de l’affaire contraventionnelle à l’instance judiciaire dans 3 jours au maximum à compter de la
date de réception de la contestation.

Article 528. Du procès-verbal de classement de la procédure contraventionnelle

50
(1) On établi un procès-verbal de classement de la procédure contraventionnelle lorsque le règlement de l’affaire contraventionnelle relève de
la compétence de l’agent chargé de la constatation et l’on constate l’existence d’une circonstance prévue à l’article 432.
(2) Outre les données et les faits indiqués à l’article 522 alinéa (2), il faut consigner dans le procès-verbal de classement de la procédure
contraventionnelle les fondements de fait et de droit où l’on dispose du classement de la procédure contraventionnelle.
(3) On communique du procès-verbal de classement de la procédure contraventionnelle dans le mode prévu à l’article 526 alinéa (1).
(4) On peut faire contestation dirigée contre le procès-verbal de classement de la procédure contraventionnelle dans le mode prévu ) l’article
527.

Article 529. De l’établissement du procès-verbal en cas de pluralité de contraventions


Si une personne commet une pluralité de contraventions, constatées en même temps par le même agent chargé de la constatation et le
règlement de celles-ci relève de la compétence du même organe, on établit un seul procès-verbal.

Article 530. La nullité du procès-verbal relatif à la contravention


(1) L’omission de consigner les données et les faits indiqués à l’article 522 alinéa (2)-(9), à l’article 525 alinéa (2) et à l’article 528 alinéa (2) a
pour effet la nullité du procès-verbal relatif à la contravention.
(2) On constate la nullité du procès-verbal relatif à la contravention également d’office.
(3) En cas de nullité, le procès-verbal relatif à la contravention et le dossier sont remis à l’agent chargé de la constatation compétent du
règlement de l’affaire contraventionnelle et l’on émet une conclusion interlocutoire.

Article 531. Des cas où l’on n’établit pas de procès-verbal relatif à la contravention
(1) On n’établit pas de procès-verbal relatif à la contravention en cas de l’émission d’une ordonnance relative au refus d’intenter procès pénal
ou le classement du procès pénal avec la proposition que la personne soit rendue responsable contraventionnellement. On remet l’ordonnance et le dossier
aussitôt à l’organe compétent de régler l’affaire contraventionnelle.
(2) On n’établit pas de procès-verbal relatif à la contravention lorsque :
a) l’affaire contraventionnelle relève de la compétence de l’agent chargé de la constatation ;
b) on n’a pas porté préjudice matériel et il n’existe pas de biens passibles de confiscation ou d’enlèvement contre équivalent ;
c) la personne rendu responsable contraventionnellement est reconnu coupable d’avoir commis la contravention et acquitte sur place, contre
une quittance délivrée par l’agent chargé de la constatation, la moitié du minimum de l’amende prévue par la peine de la norme contraventionnelle.
(3) La quittance délivrée par l’agent chargé de la constatation comprendra :
a) la date, l’heure et le lieu de l’établissement ;
b) le nom, le prénom et le domicile de la personne sanctionnée ;
c) le nom, le prénom et la qualité de l’agent chargé de la constatation, l’organe qu’il représente ;
d) la norme contraventionnelle aux termes de laquelle on inflige la peine ;
e) le quantum de l’amende ;
f) les signatures des parties.
(4) On donne la copie de la quittance d’encaissement de l’amende contraventionnelle à la personne sanctionnée, ce fait étant mentionné dans
l’original de la quittance.
(5) On inscrit l’original de la quittance d’encaissement de l’amende contraventionnelle dans un registre de tenue à jour des quittances de ce
type, dans l’ordre de dépôt à l’organe duquel l’agent chargé de la constatation fait partie dans 24 heures au plus à compter du moment d’encaissement de
l’amende.

CHAPITRE 26
L’EXAMEN DE L’AFFAIRE CONTRAVENTIONNELLE

Article 532. De l’instance de jugement


(1) L’examen de l’affaire contraventionnelle se déroule devant l’instance de jugement, constituée, aux termes de la loi, en séances publique,
oralement, directement et en contradictoire.
(2) L’instance de jugement exerce ses attributions de manière active, en vue d’atteindre le but et les objectifs de la procédure
contraventionnelle.

Article 533. Des actions antérieures à la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle


Dans un délai de 3 jours à compter de la date où le dossier de l’affaire contraventionnelle est parvenu à l’instance judiciaire de premier niveau,
le juge le nomme à l’examen et, à la fois :
a) vérifie la compétence de règlement de l’affaire contraventionnelle ;
b) vérifie la légalité du procès-verbal relatif à la contravention ;
c) dispose d’office, selon le cas, de remettre le dossier relatif à la contravention selon la compétence ou de le restituer ;
d) fixe la date de l’examen de l’affaire contraventionnelle et dispose de la citation des parties et d’autres participants à la séance d’examen ;
e) entreprend certaines actions pour le bon déroulement de la séance d’examen.

Article 534. Le délai d’examen de l’affaire contraventionnelle


(1) On examine l’affaire contraventionnelle dans un délai de 30 jours à compter de la date de la réception du dossier à l’instance judiciaire.
(2) En cas de rétention du délinquant, on procède d’urgence et de préférence à l’examen de l’affaire contraventionnelle.

Article 535. De la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle


(1) La séance d’examen de l’affaire contraventionnelle n’a pas lieu que si les parties, le procureur, d’autres participants, selon le cas, ainsi que
l’agent chargé de la constatation, sont cités légalement, et la procédure est respectée.
(2) L’omission de se présenter des personnes cités n’entrave pas l’examen de l’affaire contraventionnelle. Lorsque l’instance de jugement
considère obligatoire la participation de l’une des personnes absentes, elle est en droit de prendre les mesures de rigueur, en disposant inclusivement le
renvoi de la séance d’examen.
(3) C’est le juge qui conduit la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle, assure l’ordre et la solennité de la séance.
(4) Lors de l’examen de l’affaire contraventionnelle, le juge :
a) annonce l’affaire qui sera examinée ;
b) vérifie la présence des personne citées ;
c) prend des mesures, selon le cas, pour que l’interprète participe ;
d) écarte les témoins de la salle de séance ;
e) établi l’identité du délinquant ;
f) annonce la collégialité de jugement et explique le droit de récusation ;
g)explique aux participants à la séance leurs droits et obligations ;
h) solutionne les demandes formulées par le parties, le procureur ou l’agent chargé de la constatation ;
i) fait la lecture du procès-verbal relatif à la contravention ;
j) établi, soumettant à discussion, le mode d’examen des preuves ;

51
k) soumet à un interrogatoire les participants à l’examen de l’affaire et examine les preuves administrées ;
l) résolve d’autres questions d’importance pour l’examen juste de l’affaire contraventionnelle.
(5) On solutionne les problèmes apparus lors des débats judiciaires par une conclusion de l’instance de jugement, qui est prononcée en public
et qui peut être attaquée ensemble avec la disposition de l’affaire contraventionnelle.

Article 536. Des questions qui suivent d’être clarifiées lors de la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle
En examinant l’affaire contraventionnelle, l’instance de jugement est tenue de clarifier :
a) si la contravention imputée au délinquant a été commise ;
b) si le délinquant est coupable et s’il sera sanctionné ;
c) s’il existe des raisons écartant le caractère contraventionnel de l’acte ;
d) s’il existe des circonstances atténuantes et/ou aggravantes ;
e) d’autres questions d’importance pour l’examen juste de l’affaire contraventionnelle.

Article 537. De l’amende judiciaire


(1) Les fautes commises en séance d’examen de l’affaire contraventionnelle seront punis d’une amende d’une à 25 unités.
(2) On considère faute :
a) l’outrage au juge à propos de son activité d’examen de l’affaire contraventionnelle ;
b) le non-respect des mesures et des dispositions du président de l’instance de jugement après la sommation ;
c) l’absence sans raisons à la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle du délinquant, du défenseur, de l’agent chargé de la constatation
(lorsqu’on dispose de la participation obligatoire de celui-ci), du témoin, de l’expert, du spécialiste ou de l’interprète, s’ils ont été cités légalement ;
d) la tergiversation par l’expert, le spécialiste ou l’interprète d’accomplir ses obligations ;
e) le non-respect de l’obligation de conservation, de présentation et de restitution des corps délites, des objets et des documents enlevés ;
f) la non-exécution da la conclusion visant à amener par mandat la personne en séance d’examen de l’affaire contraventionnelle ;
g) l’omission de prendre des mesures sur la décision interlocutoire.
(3) L’application de l’amende judiciaire ne dispense pas de la responsabilité du contrevenant et/ou de l’exécution de l’obligation transgressée
par faute.
(4) On applique l’amende judiciaire sur la base de la conclusion de l’instance de jugement prononcée en séance d’examen de l’affaire
contraventionnelle. On peut contester la conclusion ensemble avec la disposition de l’affaire contraventionnelle.
(5) Si la personne amendée justifie la faute imputée, l’instance de jugement peut disposer par conclusion motivée de l’exonération, de la
diminution ou du maintien de l’amende judiciaire.

Article 538. Du procès-verbal de la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle


(1) On consigne le déroulement de la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle dans un procès-verbal.
(2) Il faut que dans le procès-verbal de la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle soient consignés :
a) la dénomination de l’instance judiciaire ;
b) la date (l’année, le mois, le jour, l’heure) et le lieu de la séance de jugement ;
c) les noms, les prénoms des membres de la collégialité de jugement, du procureur, de l’agent chargé de la constatation et du greffier ;
d) les noms et les prénoms des parties, des défenseurs et d’autres participants à la séance, ainsi que de ceux qui ont manqué, leur qualité au
procès, la mention de l’accomplissement de la procédure ;
e) l’acte contraventionnel pour lequel a été établi le procès-verbal et l’encadrement juridique de l’acte ;
f) les écrits lus en séance ;
g) les demandes et les conclusions formulées par les participants à la séance ;
h) les mesures prises en séance ;
i) la retrait de l’instance de jugement dans la chambre de délibération ;
j) l’heure où la disposition a été prononcée et le fait d’explication de la modalité de l’exercice de la voie d’attaque dirigée contre la disposition.
(3) Les déclarations des parties et des témoins sont lues et consignées par ceux-ci.
(4) On établit le procès-verbal dans 24 heures à compter de la clôture de la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle et le président de la
séance et le greffier le signent.

Article 539. De la délibération de l’instance de jugement


(1) L’instance de jugement décide de l’affaire contraventionnelle dans la chambre de délibération, en se prononçant par disposition sur les
questions de fait et de droit.
(2) La dispositions relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle doit être légale et fondée.
(3) La disposition est signée par le président de l’instance de jugement et on l’a prononce juste après la clôture de la séance d’examen de
l’affaire contraventionnelle.

Article 540. De la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle


(1) La disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle se compose de la partie introductive et du dispositif.
(2) En cas d’exercice de la voie d’attaque, dans le délai de 5 jours à compter de la réception de la demande d’attaque, on émet une disposition
motivée se composant de : la partie introductive, la partie explosive et le dispositif.
(3) On consigne dans la partie introductive :
a) la date et le lieu où la disposition a été émise ;
b) la dénomination de l’instance judiciaire (de la personne exerçant une fonction à responsabilité) compétente d’examiner l’affaire ;
c) le nom et le prénom du président et du greffier de la séance, du procureur, du défenseur, de la victime et du représentant légal, si ceux-ci ont
participé à la séance ;
d) le nom et le prénom, les données de la carte d’identité de la personne traduite en justice contraventionnelle ;
e) la norme contraventionnelle pour laquelle le procès-verbal a été établi.
(4) On consigne dans la partie explosive :
a) les circonstances constatés à l’examen de l’affaire ;
b) les preuves sur lesquelles se base la conclusion et les raisons de rejet des preuves ;
c) la norme contraventionnelle de laquelle l’instance s’est guidée.
(5) On consigne dans le dispositif :
a) la conclusion relative à l’application de la peine contraventionnelle prévue par la loi ou du classement de l’affaire, ou la déclaration de la
nullité du procès-verbal relatif à la contravention ;
b) la peine contraventionnelle ou la norme sur la base de laquelle l’affaire a été classé ou le procès-verbal a été déclaré nul.
(6) En plus des susmentionnés à l’alinéa (5) le dispositif doit comprendre, selon le cas, le règlement relatif à :
a) l’action civile – est admise pleinement ou partiellement, ou est rejeté ou est admise en principe, il suivant que l’instance civile décide du
quantum des dédommagements ;
b) les mesures à assurer les corps délites, d’autres objets et documents enlevés ;
c) les frais subis dans la procédure contraventionnelle ;
d) le mode et le délai d’attaque de la disposition ;

52
e) d’autres question concernant le règlement juste de l’affaire contraventionnelle.

Article 541. des types de dispositions


Après l’examen de l’affaire contraventionnelle, l’instance de jugement prononce une des dispositions suivantes, visant à :
a) infliger la peine contraventionnelle ou à classer la procédure ;
b) maintenir la peine ou à atténuer la peine infligée par le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention, ou à annuler le
procès-verbal et à classer la procédure ;
c) maintenir le procès-verbal de classement de la procédure contraventionnelle ou à annuler le procès-verbal de classement de la procédure
contraventionnelle et à infliger la peine contraventionnelle ;
d) déclarer la nullité du procès-verbal relatif à la contravention et à restituer le dossier à l’agent chargé de la constatation pour la conclusion
légale du procès-verbal relatif à la contravention.

Article 542. De la communication de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle


(1) On remet la copie de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle dans 3 jours au plus à compter de la date du
prononcé, aux parties et à l’agent chargé de la constatation qui ont manqué la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle, l’expédition de la copie
étant mentionnée dans le dossier.
(2) On donne immédiatement contre signature la copie de la disposition relative à l’application de la peine contraventionnelle au contrevenant
sanctionné d’emprisonnement contraventionnel présent au prononcé ou, selon le cas, retenu.
(3) On remet des copies de la disposition dans 3 jours au plus à compter de la sollicitation aux parties, au procureur et à l’agent chargé de la
constatation.

Article 543. De la portée à la connaissance générale de la disposition relative à l’application de la peine contraventionnelle
(1) On porte à la connaissance de l’autorité de l’administration publique locale et à l’administration de la place du travail du contrevenant de la
disposition relative à l’application de la peine contraventionnelle restée définitive en consignant de l’expédition de la copie dans le dossier.
(2) On porte à la connaissance de l’autorité de l’administration publique locale et à l’administration de la place du travail du citoyen des faits
méritoires des personnes qui ont contribué à interrompre, à réprimer ou à découvrir la contraventions, en proposant une stimulation morale ou matérielle,
la mention respective étant faite dans le dossier.

CHAPITRE 27
DE L’EXÉCUTION DES VOIES D’ATTAQUE DANS L’AFFAIRE CONTRAVENTIONNELLE

Article 544. Des voies d’attaque


(1) Les dispositions relatives à l’examen de l’affaire contraventionnelle sont soumises aux voies ordinaires d’attaque :
a) l’examen renouvelé ;
b) le recours.
(2) Les décisions contraventionnelles définitives sont soumises à la voie extraordinaire d’attaque le recours en annulation.

Article 545. Des cas d’examen, renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle
La disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle peut être soumise à l’examen renouvelé si :
a) la procédure de citation n’a pas été légale ;
b) la personne citée légalement a été dans l’impossibilité de se présenter à la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle et de le faire
savoir à l’instance de jugement ;
c) l’examen de l’affaire contraventionnelle a eu lieu à défaut du procureur, du défenseur ou de l’interprète, quoique leur participation ait été
obligatoire ;
d) lors de l’examen de l’affaire contraventionnelle les dispositions relatives à la compétence, la collégialité de jugement ou la publicité de la
séance d’examen ont été transgressées ;
e) le procès-verbal de la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle manque ou le procès-verbal respectif est établi avec transgressions
graves de la loi, d’où l’on ne peut pas apprécier le déroulement de l’examen de l’affaire contraventionnelle ;
f) l’action civile ou la question de la restitution des frais subis dans la procédure contraventionnelle n’est pas réglée.

Article 546. Du droit de demander l’examen renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle
(1) Tout partie de la procédure, le procureur et l’agent chargé de la constatation ont le droit de demander l’examen renouvelé de la disposition
relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle
(2) La demande d’examen renouvelé au nom du délinquant, de la victime, de la partie civile et de la partie responsable civilement peut être
introduite également par le défenseur ou leur représentant légal.

Article 547. De l’introduction de la demande d’examen renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle
(1) La demande d’examen renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle peut être introduite dans le délai de 10
jours à compter de la date du prononcé ou de la communication de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle.
(2) La demande d’examen renouvelé introduite après le délai prévu à l’alinéa (1) est remise en terme si l’on constate que l’interdiction a eu lieu
pour des raisons fondées et a été déclarée dans 10 jours au maximum à compter du commencement de l’exécution de la peine contraventionnelle ou de la
réparation du préjudice porté.
(3) La conclusion visant à rejeter la demande de remise en terme d’attaque de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle
peut être attaquée au cours de 10 jours à compter du prononcé ou de communication, à l’instance judiciaire de deuxième niveau.
(4) La personne ayant introduit la demande d’examen renouvelé a le droit d’y renoncer ou de la retirer, personnellement ou par un mandataire.

Article 548. De l’organe compétent d’examiner la demande d’examen renouvelé


(1) On introduit la demande d’examen renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle à l’instance judiciaire qui
a prononcé la disposition dont l’annulation est demandée.
(2) Le président ou le vice-président de l’instance judiciaire ou, selon le cas, un autre juge examine dans le délai de 3 jours à compter de la date
d’introduction, étudie l’admissibilité de la demande d’examen renouvelé et en cas qu’il existe des fondements, il l’admet en principe, dispose de suspendre
l’exécution de la disposition attaquée et fixe la date de la séance de jugement, avec citation des parties.

Article 549. De l’examen renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle


(1) On procède à l’examen renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle conformément aux articles 534-539.
(2) Si l’on constate que la demande d’examen renouvelé est fondé, l’instance judiciaire annule totalement ou partiellement, la disposition
attaquée et prononce un autre disposition conformément aux articles 540 et 541.
(3) La disposition relative à l’examen renouvelé de l’affaire contraventionnelle peut être soumise au recours.

Article 550. Des dispositions des affaires contraventionnelles soumises au recours


Peuvent être attaqués avec recours :

53
a) les dispositions relatives à l’examen de l’affaire contraventionnelle, à l’exception de celles soumises à l’examen renouvelé ;
b) les disposition relatives à l’examen renouvelé de l’affaire contraventionnelle.

Article 551. Des personnes à droit de déclarer le recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle
(1) Le procureur, l’agent chargé de la constatation, le délinquant et la victime sont en droit d’attaquer avec recours la disposition de l’affaire
contraventionnelle en ce qui concerne tant l’aspect contraventionnel que aussi/ou l’aspect civile.
(2) La partie civile et la partie responsable civilement sont en droit d’attaquer avec recours la disposition de l’affaire contraventionnelle relative
à l’aspect civile.
(3) La victime, son représentant légal, le spécialiste, le témoin, l’expert, l’interprète, le défenseur, la personne qui a été reconnue innocente
d’avoir commis la contravention sont en droit d’attaquer avec recours la disposition de l’affaire contraventionnelle relative aux frais subis dans la
procédure contraventionnelle.
(4) Le recours peut être déclaré au nom des personnes indiquées à l’alinéas (1) rt (2) et par le défenseur ou leur représentant légal, et au nom du
délinquant par son époux (son épouse).

Article 552. De la déclaration du recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle


(1) A la déclaration recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle on applique dans le mode correspondant les dispositions
de l’article 536 visant au délai d’attaque, la date à compter de laquelle le délai s’écoule, la remise en terme et le droit de renoncement ou de retrait.
(2) L’instance qui a prononcé la disposition attaquée avec recours résolve la question de remise en terme par conclusion, susceptible d’être
attaquée à l’instance hiérarchiquement supérieure pendant 10 jours.
(3) On dépose le recours à l’instance judiciaire dont on attaque la disposition. La personne détenu peut déposer le recours également à
l’administration de l’endroit de détention, celle-ci étant tenue à l’expédier immédiatement à l’instance judiciaire.
(4) On envoie le recours réceptionné ensemble avec le dossier contraventionnel à l’instance de recours dans 3 jours au maximum à compter de
la date d’émission de la disposition et l’on porte à la connaissance des intéressés la date de l’examen du recours.

Article 553. Des effets du recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle
(1) Le recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle est suspensif d’exécution en ce qui concerne tant l’aspect
contraventionnel que l’aspect civile, si la loi ne dispose autrement.
(2) On n’examine le recours que relatif à la personne qui l’a déclaré et la personne sur laquelle porte la déclaration de recours, par rapport à la
qualité de procès du recourant et sous tous les aspects de fait et de droit de l’affaire.
(3) L’instance de recours, en réglant l’affaire, ne peut pas créer une situation plus défavorable pour le recourant ou la partie en faveur de
laquelle a été déclaré le recours.
(4) L’instance de recours règle l’affaire par extension et relatif aux parties qui n’ont pas déclaré recours ou sur lesquelles celui-ci ne porte pas,
ayant le droit de décidé également à leur égard, sans leur créer une situation plus défavorable.

Article 554. De l’examen de l’affaire contraventionnelle en ordre de recours


(1) La collégialité de jugement composée de 3 juges, désignée par le président de l’instance judiciaire de deuxième niveau dans le rayon
territorial de laquelle agit l’instance judiciaire de premier niveau qui a prononcé la disposition attaquée, examine le recours à la date fixée par l’instance de
fond et peut ajourner l’examen, mais pas plus de 14 jours, faisant savoir aux intéressés la date de l’examen.
(2) On effectue l’examen de recours conformément aux règles de procédure contraventionnelle, à l’exception de la conclusion obligatoire du
procès-verbal de la séances d’examen.
(3) L’omission des parties et des participants cités légalement de se présenter à la séance n’entrave pas l’examen du recours.
(4) Après l’examen du recours, l’instance de recours vérifie la disposition attaquée sur la base du matériel du dossier contraventionnel et de
nouveaux documents produits.
(5) l’instance est tenue à se prononcer sur tous les motifs invoqués en recours.
(6) La participation du procureur à l’examen du recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle est obligatoire.
Article 555. De la séance d’examen du recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle
(1) Le président de la collégialité de jugement conduit la séance d’examen du recours dirigé contre la disposition de l’affaire
contraventionnelle, assure l’ordre et la solennité de la séance.
(2) A l’examen du recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle, le président de la collégialité de jugement :
a) annonce l’affaire qui sera examinée ;
b) annonce la collégialité de jugement, le nom du procureur, ainsi que du défenseur, de l’interprète et d’autres personnes ;
c) vérifie la présence des personne citées ;
d) réceptionne des demandes de récusation ou d’autres demandes juridiques qu’il règle par conclusion ;
e) après l’énonciation du recours, donne la parole au recourant, ensuite à l’intimé et à la fin au procureur. Si entre les recours déclarés il y a le
recours du procureur, on donne la parole premièrement à celui-ci.
(3) Le procureur et les parties ont le droit à la réplique portant sur les questions apparus lors des débats.
(4) Le délinquant a le droit à la dernière parole.
(5) L’instance de recours décide de l’affaire contraventionnelle dans la chambre de délibération.
(6) La décision signée par les membres de la collégialité de jugement, y compris par le juge qui a une opinion à part, est prononcée après cela
en séance.

Article 556. De la décision de l’instance de recours


(1) Après l’examen du recours, l’instance de jugement adopte une des décisions suivantes :
1) le recours est rejeté et la disposition attaquée se maintien si le recours :
a) est tardif ;
b) est inadmissible ;
c) est sans fondement ;
(2) le recours est admis, la disposition cassée et en retenant l’affaire pour l’examen, on prononce une nouvelle décision, selon l’ordre établi,
pour l’instance de fond ;
3) le recours est admis, la disposition cassée et l’affaire contraventionnelle envoyée à un nouvel examen pour la raison :
a) de non-résolution par disposition du fond de la cause ;
b) des transgressions essentielles de la procédure contraventionnelle.
(2) La disposition correcte à fond ne peut pas être cassée pour des raisons formelles.
(3) L disposition ne peut être cassée qu’à l’égard des actes et des personnes ou seulement de l’aspect contraventionnel ou civil si cet acte
n’entrave pas le règlement correcte de l’affaire contraventionnelle.
(4) On rédige la décision de l’instance de recours dans 10 jours au maximum à compter du prononcé par l’un des membres de la collégialité de
jugement et tous les juges la signe.

Article 557. Du contenu de la décision de l’instance de recours


(1) Il faut qu’on indique dans la décision de l’instance de recours :
a) la date et le lieu de son prononcé ;

54
b) la dénomination de l’instance judiciaire ;
c) le nom et le prénom des membres de la collégialité du jugement, du procureur, de l’agent chargé de la constatation, du défenseur et de
l’interprète, si ceux-ci participent à l’examen du recours ;
d) le nom et le prénom du recourant, sa qualité de procédure ;
e) le nom et le prénom de la personne sanctionnée ou à l’égard de laquelle la procédure contraventionnelle est classée ;
f) le nom et le prénom de la victime si elle participe à l’examen du recours ;
g) le dispositif de la disposition attaquée ;
h) le fond du recours ;
i) les fondements de fait et de droit qui ont mené à ajourner ou à admettre le recours, les raisons de l’adoption du règlement ;
j) l’un des règlements prévus à l’article 132 alinéa (1) ;
k) la mention que la décision est définitive.
(2) S’il existe des fondements prévus à l’article 13 alinéa (2), l’instance de recours prononce une conclusion interlocutoire.

Article 558. De l’examen de l’affaire contraventionnelle après l’admission du recours


(1) L’instance de fond effectue la rétention de l’affaire contraventionnelle pour l’examen en recours et le prononcé d’une nouvelle décision ou
l’examen renouvelé de l’affaire contraventionnelle selon les dispositions générales visant à examiner l’affaire contraventionnelle, que l’on applique de
manière correspondante.
(2) Si la disposition est annulée seulement à l’égard de certains faits ou personnes, ou de l’aspect contraventionnel ou civil, l’instance
examinant de nouveau le cas contraventionnel se prononce dans les limites où la décision a été cassée.
(3) A un nouvel examen de l’affaire contraventionnelle, il faut que l’instance de fond se conforme à la décision de l’instance de recours dans la
mesure où la situation de fait demeure celle eu en vue au règlement du recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle.

Article 559. Du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle
(1) Le procureur général ou ses adjoints, d’office, à la demande des parties ou de l’agent chargé de la constatation, peut attaquer avec recours
en annulation à l’instance judiciaire de troisième niveau tout décision définitive des instances judiciaires des affaires contraventionnelles.
(2) Le procureur du district ou ses adjoints, d’office, à la demande des parties peut attaquer avec recours en annulation à l’instance judiciaire de
deuxième niveau tout procès-verbal relatif à la contravention qui n’a pas été contesté dans le mode prévu aux articles 527 et 528 alinéa (4).
(3) Les personnes indiquées aux alinéas (1) et (2) ont le droit de demander, dans les limites de ses compétences, tout dossier contraventionnel
pour que dans le délai d’un mois à compter de sa réception, elles règlent la question sur la déclaration du recours en annulation.
(4) Le président de l’instance judiciaire ou la chef de l’organe que l’agent chargé de la constatation représente est tenu à envoyer le dossier
contraventionnel demandé dans le délai de 7 jours à compter de la réception de la demande du procureur ou à communiquer, selon le cas, sa situation
judiciaire.

Article 560. Des cas où l’on peut déclarer le recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle
(1) La décision définitive de l’affaire contraventionnelle peut être attaquée avec recours en annulation :
1) dans le cas où le recours a effet sur la situation des parties si :
a) les éléments constitutifs de la contravention ne sont pas réunis ;
b) l’instance de jugement a prononcé une décision de sanction pour un tout autre acte que celui indiqué dans le procès-verbal de constatation de
la contravention, à l’exception de réencadrement des actions sur la base d’une loi prévoyant une peine plus faible ;
c) le contrevenant a été sanctionné pour un acte qui n’est pas prévue dans le présent Code ;
d) des sanctions dans d’autres limites que celles prévues par la loi ont été appliquées ;
e) l’affaire contraventionnelle a été classé incorrectement ;
f) des actes ou des circonstances qui n’était pas connus lors du règlement de l’affaire contraventionnelle ont été découverts ;
g) on a donné un encadrement juridique incorrecte à l’acte ou l’on a commis une erreur grave de fait ;
h) l’action civile ou d’autres questions importantes pour le règlement juste de l’affaire contraventionnelle n’ont pas été examinées ;
i) le procès-verbal relatif à la contravention a été établi illégalement.
2) dans le cas où le recours ne peut être déclaré qu’en faveur du contrevenant :
a) la procédure de citation a été transgressé ;
b) les dispositions relatives à la compétence, la composition de la collégialité de jugement ou la publicité de la séance de jugement ont été
transgressées ;
c) l’examen de la cause a eu lieu à défaut des participants, bien qu’aux termes de la loi leur présence était obligatoire ;
d) deux décisions définitives contre une personne pour le même acte ont été prononcées ;
e) les preuves à l’appui de la défense n’ont pas été examinées ;
f) l’instance a admis une voie d’attaque qui n’est pas prévue par la loi ou introduite tardivement.
(2) D’autres décisions définitives que celles mentionnées à l’alinéa (1) peuvent être attaquées avec recours en annulation seul si elles
contreviennent à la loi.

Article 561. De la déclaration du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle
(1) La déclaration du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle en faveur du contrevenant peut
être déclaré toujours, même après le décès de la personne physique ou la liquidation de la personne morale sanctionnée, à l’égard de l’aspect
contraventionnel, et de l’aspect civil seul si le règlement de celui-ci s’étend sur l’aspect contraventionnel.
(2) Dans d’autres cas que ceux prévus à l’alinéa (1), le recours en annulation ne peut être déclaré que dans le délai d’un an à compter de la date
où la décision de l’affaire contraventionnelle est devenue définitive.
(3) On déclare le recours en annulation par écrit, en indiquant les raisons de l’annulation et on le dépose à l’instance judiciaire, en annexant tant
de copies que des intéressés sont dans la procédure de l’affaire contraventionnelle .
(4) Le procureur peut retirer le recours en annulation jusqu’à la clôture des débats judiciaires. En cas de retrait du recours, la procédure en
recours d’annulation cesse.

Article 562. De l’examen du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle
(1) La collégialité de jugement constituée de 3 juges désignée par le président de l’instance judiciaire de troisième niveau examine le recours
en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle prononcée par l’instance de fond ou l’instance de recours.
(2) La collégialité de jugement constituée de 3 juges désignée par le président de l’instance judiciaire de deuxième niveau examine le recours
en annulation dirigé contre le procès-verbal relatif à la contravention qui n’a pas été contesté dans le délai prévu par la loi.
(3) On effectue l’examen du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle conformément aux articles
554-559, que l’on applique de manière correspondante et l’on complète avec les dispositions du présent article.
(4) On examine le recours en annulation déclaré en défaveur de celui sanctionné ou de la personne à l’égard de laquelle le cas contraventionnel
a été classé avec la citation des personnes respectives, ainsi que de la victime et de l’agent chargé de la constatation. Dans d’autres cas, on fait la citation
des intéressés à la latitude de l’instance de jugement.
(5) On vérifie la décision attaquée sous l’aspect de toutes les raisons de cassation, prévues à l’article 560, mises en préalable en discussion des
participants à la séance d’examen du recours en annulation.
(6) La participation du procureur à l’examen du recours en annulation est obligatoire.

55
Article 563. De la décision de l’instance de jugement visant à examiner le recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire
contraventionnelle
A l’examen du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle, l’instance de jugement, ayant constaté
que le recours en annulation est fondé, annule dans la mesure où le recours en annulation a été admis, la décision attaquée ou les décisions attaquées et
prononce une nouvelle décision conformément à l’article 556.

Article 564. De la démarche dans l’intérêt de la loi


(1) Afin d’assurer l’interprétation et l’application unitaire de la législation contraventionnelle sur tout le territoire du pays, le président de la
Cour Suprême de Justice et le procureur général ont le droit de saisir l’Assemblée de la Cour Suprême de Justice pour se prononcer sur des questions de
droit qui ont été réglées différemment dans les instances de recours.
(2) On règle la démarche dans l’intérêt de la loi par décision de l’Assemblée de la Cour Suprême de Justice, que l’on porte à la connaissance
des instances judiciaires.
(3) On adopte la décision seulement dans l’intérêt de la loi, elle n’a pas d’effet sur les décisions judiciaires prononcées antérieurement ni sur la
situation des parties de l’affaire contraventionnelle.

CHAPITRE 28
DE L’EXÉCUTION DE LA DÉCISION RELATIVE À L’APPLICATION DE PEINE CONTRAVENTIONNELLE

Article 565. De l’exécution de la décision relative à l’application de peine contraventionnelle


(1) La décision relative à l’application de peine contraventionnelle devient exécutoire à la date lorsqu’elle est devenue définitive.
(2) La décision relative à l’application de peine contraventionnelle qui n’est pas définitive est exécutoire lorsque la loi le dispose.
(3) On exécute la peine contraventionnelle infligée par décision dans le mode établi dans le Code d’exécution des décisions judiciaires.

CHAPITRE 29
DES DISPOSITIONS FINALES ET TRANSITOIRES

Article 566
(1) Le Code relatif aux contraventions entre en vigueur le 1 janvier 2004.
(2) Jusqu’à la mise en conformité avec le présent code, les actes normatifs en vigueur conserveront la force juridique dans la mesure où ils ne
contreviennent pas à ses prévisions.

Article 567
Le Gouvernement dans le délai de 3 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent code :
élaborera et soumettra au parlement des propositions visant à la mise de la législation en vigueur en conformité avec les dispositions du présent
code ;
ajustera ses propres actes normatifs au présent code ;
adoptera des actes normatifs pour la réalisation du présent code.

Article 568
A la date d’entrée en vigueur du présent code, le Code relatifs aux contraventions administratives, adopté par la Loi de la R.S.S. de la Moldavie
de 29 mars 1985 (Les Nouvelles du Soviet Suprême et du Gouvernement de la R.S.S.M., 1985, nr.3, Article 47), avec les modifications ultérieures, sera
abrogé.

PRÉSIDENT DU PARLEMENT

56

Vous aimerez peut-être aussi