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PARTIE GENERALE
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
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(1) Les citoyens de la République de Moldova coupables de contraventions ne peuvent pas être extradés ou expulsés du pays.
(2) L’extradition des ressortissants étrangers et des apatrides peut se faire uniquement sur la base les traités internationaux auxquels de la
République de Moldova est partie ou dans des conditions de réciprocité.
CHAPITRE II
LA CONTRAVENTION ET LA RESPONSABILITE CONTRAVENTIONNELLE
2
La responsabilité contraventionnelle ne sera pas imputée à une personne qui était au moment des faits en état d’ivresse complète par suite de
certaines circonstances indépendantes de sa volonté, état provoqué par l’alcool.
Article 27. La responsabilité contraventionnelle des militaires ou autres personnes visées par des règlements disciplinaires pour la commission
de contraventions
(1) Pendant l’exercice des attributions de service la responsabilité contraventionnelle des militaires et les personnes assimilées visées par les
statuts et les règlements disciplinaires est engagée en conformité avec les statuts et les règlements respectifs.
(2) Pour avoir commis contravention hors l’exercice des attributions de service la responsabilité contraventionnelle de toutes les personnes
mentionnées à l’alinéa (1) ci-dessus sera entraînée conformément aux dispositions générales.
Article 28. La responsabilité contraventionnelle des personnes exerçant des fonctions à responsabilités
(1) On considère comme exerçant une fonction à responsabilités la personne qui, au sein de l’autorité publique, d’une entreprise, d’un
établissement ou d’une organisation, quelle que soit leur forme juridique, se voit conférer, en vertu de la loi, par désignation, élection ou suite à une
délégation, certains droits et obligations en vue de l’accomplissement des fonctions de l’autorité publique ou des dispositions d’ordre administratif ou de
gestion.
(2) La personne exerçant une fonction à responsabilités est passible de responsabilité contraventionnelle pour les faits prévus dans le présent
Code en cas de:
1) recours intentionnel à ses attributions dans un but contrevenant à ses obligations de service;
2) dépassement manifeste des droits et attributions prévus par la loi;
3) manquement ou accomplissement non-conforme de ses obligations, si cela est dû à la négligence ou au manque de sérieux.
(3) Dans le cas où les conditions mentionnées à l’alinéa (2) du présent article ne sont pas réunies, on appliquera à la personne exerçant une
fonction à responsabilités qui a commis une contravention les dispositions générales.
CHAPITRE 3
LES SANCTIONS CONTRAVENTIONNELLES
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Article 33. De l’amende
(1) L’amende consiste dans la diminution forcée du patrimoine du contrevenant par l’obligation de payer à l’Etat la somme d’argent établie en
tant que sanction.
(2) A défaut d’un montant fixé dans la partie spéciale du présent Code, l’amende ne peut être inférieure à 0,5 unités conventionnelles.
(3) L’amende contraventionnelle appliquée aux personnes physiques ne peut excéder 50 unités conventionnelles.
(4) Une unité conventionnelle (plus loin - unité) est égale à 20 lei.
(5) L’amende contraventionnelle appliquée aux personnes morales ne peut excéder 500 unités.
(6) L’amende contraventionnelle sera versée au budget public national dans les conditions de la loi.
(7) En cas de refus de paiement de l’amende dans une intention méchante par la personne physique, l’instance judiciaire est en droit de
remplacer cette sanction par le travail d’intérêt général non-rémunéré ou l’emprisonnement contraventionnel, même si la partie spéciale du présent Code
ne prévoit ces sanctions, en calculant 8 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou un jour d’emprisonnement contraventionnel pour 0,5 unité.
Article 36. De la levée contre équivalent des biens destinés ou ayant servi à la commission des contraventions, de même que des produits de la
contravention
La levée contre équivalent des biens destinés ou ayant servi à la commission des contraventions, de même que des produits de la
contravention consiste en prise forcée et leur commercialisation ultérieure en remettant à l’ancien propriétaire la somme encaissée, dont on retient les
dépenses de commercialisation.
Article 37. De la confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre une contravention et des produits des contraventions
(1) La confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre une contravention et des produits des contraventions consiste dans le transfert
forcé et gratuit de ces biens dans la propriété de l’Etat.
(2) Les biens suivants sont passibles de confiscation :
a) les choses destinées à commettre la contravention ;
b) les choses qui ont servi à commettre la contravention ;
c) les choses qui ont été produites par la contravention, sauf si elles ne doivent pas être restituées à la victime.
(3) Les biens dont la détention et la circulation sont prohibées seront confisqués indépendamment des conditions prévues au présent article.
CHAPITRE 4
DE L’APPLICATION DES SANCTIONS CONTRAVENTIONNELLES
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Article 45. Les circonstances atténuantes
(1) A l’établissement de la sanction contraventionnelle on considère comme circonstances atténuantes :
a) le repentir sincère du coupable ;
b) la contribution active du délinquant à la découverte de la contravention ;
c) la prévention des conséquences préjudiciables ou la réparation bénévole du préjudice causé par le délinquant;
d) la commission d’une contravention par suite d’un concours de circonstances difficiles d’ordre personnel ou familial;
e) la commission d’une contravention par un mineur, par une femme enceinte ou une personne entretenant un enfant de moins de 3 ans;
f) la réconciliation avec la victime.
(2) Des conséquences autres que celles dont fait mention l’alinéa (1) ci-dessus peuvent être également considérées comme des circonstances
atténuantes.
Article 51. De l’exécution de l’obligation dont le non-accomplissement a été puni par une sanction contraventionnelle
L’application de sanction contraventionnelle ne dispense pas le contrevenant de l’exécution de l’obligation pour le non-accomplissement de
laquelle il a été puni d’une sanction.
PARTIE SPECIALE
CHAPITRE 5
DES INFRACTIONS CONTRE LES DROITS ET LIBERTES
DES CITOYENS
Article 54. Des entraves à l’exercice du droit électoral ou à l’activité des organes électoraux
Les entraves par tout moyen à l’exercice libre du droit électoral, ainsi que les entraves à l’activité des organes électoraux sont punies.
Article 55. De l’utilisation des fonds de l’étranger ou des fonds non déclarés publiquement
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L’utilisation lors des élections des fonds de l’étranger ou des fonds non déclarés publiquement est punie d’une amende, appliquée aux
personnes physiques, de 30 à 40 unités, et appliquée aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités, de 300 à 500 unités et la confiscation des
moyens utilisés à la commission de la contravention.
Article 57. De la falsification des listes électorales, des listes de candidats et de souscription
(1) Quiconque aura sciemment inscrit sur les listes électorales des personnes privées du droit de vote en conformité avec la législation, ou des
noms fictifs, ou aura sciemment inscrit une seule personne sur plusieurs listes, sera puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) Quiconque aura volontairement consenti à être inscrit sur plusieurs listes de candidats sera puni d’une amende de 15 à 25 unités.
(3) La falsification des signatures sur les listes de souscription est punie d’une amende de 20 à 30 unités.
Article 59. De la transgression de la législation électorale par les membres des organes électoraux
(1) Tout membre des organes électoraux qui n’aura pas rendu publiques les propositions de désignation des candidats sera puni d’une amende
de 10 à 20 unités.
(2) Tout membre d’un bureau électoral qui aura quitté sans motifs les locaux de vote ou aura signé le procès-verbal avant les totalisations des
résultats des élections sera puni d’un amende de 10 à 20 unités.
(3) Le refus non justifié de remettre le bulletin de vote à une personne inscrite sur la liste électorale ou la remise de plus de bulletins que la loi
ne prévoit à un seul électeur sont punis d’une amende de 15 à 25 unités.
(4) Les entraves à l’accès des personnes investies de droit de vote aux locaux de vote sont punies d’une amende de 20 à 30 unités.
Article 60. Du commerce avec des boissons alcooliques et de la consommation de boissons alcooliques lors des réunions électorales
Tout organisation des réunions électorales avec vente et consommation de boissons alcooliques sans prendre les mesures nécessaires au bon
déroulement de ces réunions sera punie d’une amende de 15 à 20 unités.
Article 63. De l’inobservation avec intention des délais établis de payement des salaires, des pensions de retraite, des bourses et des
indemnités, de versement des contributions de sûreté sociale d’Etat, d’autres primes à caractère permanent, établies conformément à la législation
La personne exerçant une fonction à responsabilités qui aura tarder d’un maximum de 2 mois le payement des salaires, des pensions de retraite,
des bourses, des indemnités ou le versement des contributions de sûreté sociale d’Etat et d’autres primes à caractère permanent, suite à l’utilisation des
ressources respectives dans d’autres buts, sera punie d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 64. De l’emploi des mineurs à des travaux qui risquent de nuire à leur santé
L’emploi des mineurs à des travaux qui risquent de porter atteinte à leur santé, qui les privent du plein bénéfice de l’instruction ou qui nuisent à
leur développement physique, intellectuel, spirituel ou social, est puni d’une amende de 30 à 40 unités.
Article 65. Du refus de participer aux négociations portant sur la conclusion du contrat collectif et de l’inobservation des délais établis pour la
conclusion du contrat collectif
L’employeur qui se sera esquivé aux négociations portant sur la conclusion, la modification ou le complètement du contrat collectif ou qui
n’aura pas respecté les délais établis pour les négociations, ou qui n’aura pas assuré l’activité de la commission chargée de la conclusion du contrat
collectif dans les délais fixés, sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.
Article 67. Des entraves au droit d’instituer des syndicats et d’y adhérer
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Les entraves au droit des salariés d’instituer des organisations syndicales en vue de la protection de leurs intérêts professionnels, économiques
ou sociaux et au droit d’adhérer à ces organisations sont punis d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 69. Du manquement aux obligations de surveillance, d’éducation et d’instruction des enfants
(1) Les parents ou le représentant légal d’un enfant qui aura manqué à ses obligations de surveillance, d’éducation et d’instruction de cet enfant
seront punis d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) Si les actions à l’alinéa (1) ont été répétées ou ont eu pour effet le manque de surveillance, le vagabondage de l’enfant ou la commission par
l’enfant d’un fait socialement dangereux, ces actions seront punies d’une amende de 15 à 25 unités, appliquée aux parents ou le représentant légal, de 90 à
180 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 30 à 60 jours d’emprisonnement contraventionnelle.
Article 70. De la violation des droits et des intérêts légitimes des enfants
La violation des droits et des intérêts légitimes des enfants exprimées par comportement abusif, insultes et mauvais traitement de toutes sortes,
par violence psychique et physique, sera puni d’une amende de 10 à 20 unités.
Article 71. Des entraves à l’exercice du droit de communication avec les enfants et de leur éducation
Quiconque aura fait obstacle à l’entretien des parents avec leurs enfants mineurs, à la participation des parents à l’éducation de leurs enfants
mineurs ou aux relations personnelles de l’enfant avec ses grands-parents, les frères et les sœurs, si cette communication ne porte pas atteinte à la vie, à la
santé de l’enfant et à son développement spirituel, sera puni d’une amende de 10 à 20 unités.
Article 72. De l’abstinence de communiquer l’existence d’un danger pour la vie ou la santé de l’enfant
Les personnes exerçant des fonctions à responsabilités ou d’autres personnes qui s’abstiennent de communiquer à l’autorité tutélaire
l’existence d’un danger pour la vie ou la santé de l’enfant ou la violation des droits et de ses intérêts légitimes, seront punies d’une amende de 10 à 20
unités.
Article 74. De la transgression des règles d’adoption, de mise en tutelle (curatelle) des enfants restés sans soin paternel
(1) Pour l’inobservation du délai de 5 jours de porter à la connaissance de l’autorité tutélaire les enfants restés sans soin paternel qui peuvent
être plus tard mis en adoption ou en tutelle (curatelle) pour soin et éducation, aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités des institutions
curatives, d’instruction, d’assistance sociale et d’autres établissements similaires une amende de 5 à 10 unités sera infligée.
(2) Pour avoir caché l’enfant d’adoption ou de mise en tutelle (curatelle), ainsi que pour avoir soumis de fausses données sur l’enfant resté
sans soin paternel par la personne exerçant une fonction à responsabilités de la maternité (section d’accouchement), l’institution curative, de prophylaxie
ou d’autre type sera punie d’une amende de 3 à 5 unités.
Article 81. Des entraves au libre accès des citoyens aux documents du Fonds des archives
La personne exerçant une fonction à responsabilités qui aura fait obstacle au libre accès des citoyens aux documents du Fonds des archives
sera punie d’une amende de 10 à 20 unités.
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Article 82. De la transgression de la législation relative aux pétitions
La divulgation de renseignements portant sur la vie privée du pétitionnaire sans consentement de la part de celui-ci, sera punie d’une amende
de 30 à 50 unités.
CHAPITRE 6
DES CONTRAVENTIONS PORTANT ATTEINTE A LA SANTE DE LA POPULATION, A LA SITUATION SANITAIRE ET
EPIDEMIOLOGIQUE
ET A LA MORALE
Article 83. Du refus de se soumettre à l’examen médical ou à la surveillance ou de suivre un traitement dans le cas d’une affection vénérienne
ou de contamination du virus de déficience immune humaine (VIH) provoquant le sida ou de tuberculose
(1) Les personnes à l’égard desquelles il existe des données vérifiées d’être atteintes d’une affection vénérienne qui se seront esquivés à
l’examen médical, ainsi que les personnes qui, étant en contact avec ceux qui sont atteints d’une affection vénérienne et ayant besoin d’un traitement
préventif, s’y seront esquivés, si ce refus est maintenu après la sommation qui leur a été aétablie par un établissement de la santé publique, seront punies
d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) La personne à l’égard de laquelles il existe des données vérifiées d’être contaminée par le VIH provoquant le sida qui ne se sera pas
soumise, sans un motif sérieux, à l’examen médical ou à la surveillance médicale sera punie d’une amende de 15 à 25 unités avec expulsion du pays pour
les ressortissants étrangers et les apatrides résidant provisoirement sur le territoire de la République de Moldova.
Article 85. De la divulgation du secret de l’examen médical d’une personne contaminée par le VIH provoquant le sida
La divulgation du secret par le personnel médical ou autres personnes qui, en vertu de leurs attributions de service, détiennent des informations
relatives aux examens médicaux de dépistage de la contamination par le VIH provoquant le sida est punie d’une amende de 20 à 30 unités.
Article 86. De la soustraction des malades de tuberculose éliminateurs de bacilles du traitement ou l’inobservation du régime prescrit
Les malades de tuberculose éliminateurs de bacilles qui se seront esquivés au traitement ou n’auront pas observé le régime prescrit seront punis
d’une amende de 10 à 20 unités.
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(3) La contravention de l’alinéa (2) qui a provoqué une maladie des hommes est punie d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 93. De la fabrication, de la collection ou de la commercialisation de produits (marchandises) contenant des substances nuisibles et de la
prestation de services nuisibles à la vie et à la santé des consommateurs
La fabrication, la collection ou la commercialisation de produits (marchandises) contenant substances nuisibles à la vie et à la santé des
consommateurs, de même que la prestation de services nuisibles à la vie et à la santé des consommateurs sont punies d’une amende de 40 à 50 unités,
appliquée aux personnes physiques et de 200 et 300 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens ayant servi ou destinés à
servir à la contravention ou produits de contravention.
Article 94. De l’acquisition ou de la garde illégale de substances narcotiques et d’autres substances psychotropes
L’acquisition ou la garde illégale de substances narcotiques et d’autres substances psychotropes en petites quantités sont punies d’une amende
de 20 à 30 unités ou de 10 à 30 jours d’emprisonnement contraventionnel, dans les deux cas avec confiscation des biens ayant servi, destinés à servir à la
contravention ou produits de contravention.
Note : La personne qui aura volontairement remis la substance narcotique ou psychotrope détenue en petites quantités et qui se sera
volontairement aétablie à un établissement de santé, en liaison avec l’usage illicite de substances narcotiques ou psychotropes, sera exonérée de
responsabilité pour les actions prévues au présent article.
Tout toxicomane reconnu comme tel suivant un ordre établi peut être réparti dans un établissement de santé pour récupération et pour
réintégration sociale, étant exonéré dans ce cas de responsabilité contraventionnelle pour les contraventions liées d’usage illicite de drogues ou d’autres
substances psychotropes.
Article 97. De la fabrication et de la distribution d’ouvrages propageant le culte de la violence et le culte de la cruauté
La fabrication et la garde, à des fins de diffusion ou de démonstration, de films et de films vidéo ou d’autres ouvrages qui propagent le culte de
la violence et le culte de la cruauté sont punies d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes
morales, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés, ayant servis ou produits de contravention.
Article 99. De la diffusion de la production éditoriale, des cassettes vidéo et audio à caractère pornographique et de la réalisation des
programmes de divertissement aux éléments de strip-tease dans les locaux publics
La diffusion de la production éditoriale, des cassettes vidéo et audio à caractère pornographique et de la réalisation des programmes de
divertissement aux éléments de strip-tease dans les locaux publics sans l’autorisation délivrée par l’Agence d’Etat de la Protection de la Moralité sont
punies d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec
confiscation des biens destinés, ayant servis ou produits de contravention.
Article 100. Du manquement à l’obligation alimentaire envers les enfants, le conjoint ou les parents inaptes au travail
Le manquement à l’obligation alimentaire établie par l’instance judiciaire envers les enfants mineurs ou les enfants majeurs inaptes au travail,
de même que le manquement à l’obligation alimentaire établie par l’instance judiciaire envers le conjoint ou les parents inaptes au travail est puni d’un
amende de 20 à 30 unités ou de 80 à 160 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 30 à 60 jours d’emprisonnement contraventionnel.
Article 101. De la défense de fumer en dehors des emplacements réservés à cet effet. De la commercialisation des produits de tabac
(1) Le fait de fumer dans les locaux des établissements d’enseignement ou des établissements de santé, dans les locaux et les espaces de sport
ou dans les moyens de transport en commun, à l’exception des emplacements réservés à cet effet, est puni d’un amende de 5 à 10 unités.
(2) La vente des produits du tabac aux mineurs, de même que la commercialisation de ces produits à proximité des établissements
d’enseignement sont punies d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
CHAPITRE 7
CONTRANENTIONS EN MATIERE DU DROIT DE PROPRIETE
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Article 106. De l’enregistrement des transactions illicites avec des terrains
L’enregistrement sciemment des transactions illicites avec des terrains, la dénaturation des données du Cadastre foncier, la diminution
intentionnelle de l’impôt et des taxes foncières si ces actions ont été commises à fins d’obtenir profit ou à d’autres fins, sont punis d’une amende de 40 à
50 unités.
Article 109. De la transgression des règles de construction sur les surfaces aux gisements utiles
La transgression des règles de construction sur les surfaces aux gisements utiles, ainsi que sur les surfaces ou des substances et des déchets
nocifs sont enterrés (mis en dépôt) sont punis d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités, appliquée aux
personnes morales.
Article 113. Du non-respect du droit d'auteur ou des droits connexes sur les œuvres et les phonogrammes
(1) Ceux qui mettent illégalement en valeur certains ouvrages scientifiques, littéraires et d'art, y compris les ouvrages des auteurs étrangers
seront punis d'une amende appliquée aux personnes physiques de 150 à 200 unités et de 200 à 300 unités aux personnes exerçant des fonctions à
responsabilités, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés et utilisés afin d'accomplir la contravention et des biens acquis à la suite de son
accomplissement, à savoir:
En copiant, en éditant, en publiant à grand tirage, en imprimant sur des supports matériels l'ouvrage ou en l’interprétant dans des buts commerciaux ;
En vendant ou en prêtant des exemplaires de livres, notes musicales, phonogrammes(films), ou en utilisant tout autre moyen de valorisation ou
d’interprétation sans avoir conclu un contrat avec le titulaire du droit d'auteur;
ou en transgressant les conditions contractuelles ou légales de valorisation de l'ouvrage, y inclus les conditions de mise en valeur des
phonogrammes(vidéogrammes), des émissions télévisées ou radiophoniques, stipulées dans les licences délivrées par ordre des titulaires des droits par les
organisations administrant selon les principes collectifs les droits patrimoniaux ;
ou en détruisant par négligence l’original d'un ouvrage d'art, d'une sculpture, d'un manuscrit, de la variante définitive de l'originale d'une cassette
audiovisuelle ;
ou en transgressant tout autre droit exclusif d'auteur et/ou connexe.
(2) La falsification ou la production, la destruction, l’utilisation ou la commercialisation illicite des marquages de contrôle seront punis d'une
amende appliquée aux personnes physiques de 150 à 200 unités et de 200 à 300 unités aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités, dans les
deux cas avec confiscation des biens destinés et utilisés afin d'accomplir la contravention et des biens acquis à la suite de son accomplissement.
(3) La destruction de l’original de l’œuvre scientifique, littéraire, d’art plastique, de sculpture, d’architecture, du manuscrit ou de la variante
définitive de l’original de la phonogramme ou de l’œuvre audiovisuelle seront punis d'une amende appliquée aux personnes physiques de 100 à 200 unités
et de 200 à 500 unités aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités.
Article 115. De la transgression des règles de protection et d'usage des monuments historiques et culturels
La transgression des règles de protection et d'usage des monuments historiques, culturels, des monuments faisant partie du patrimoine naturel
ou des objets protégés par l’Etat, ou des objets et documents comportant une valeur historique ou culturelle sera punie d’une amende de 10 à 20 unités,
appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
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La soustraction en quantités réduites des biens du propriétaire par vol, appropriation, dilapidation, abus de confiance dans l'exercice de
l'obligation ou escroquerie sera punie d'une amende de 40 à 50 unités ou de 180 à 240 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 30 à 90
jours d'emprisonnement
Note: La soustraction des biens du propriétaire est considérée comme soustraction en quantités réduites lorsque la valeur des biens soustraits
évaluée en argent ne dépasse le montant de 90 lei.
Article 119. De l’utilisation non justifiée des biens des entreprises, des institutions ou des organisations
L’utilisation non justifiée des biens des entreprises, des institutions ou des organisations par les personnes exerçant des fonctions à
responsabilités à l’avantage personnel ou au profit des tiers, sera punie d’une amende de 25 à 75 unités.
Article 120. De la transgression du droit exclusif sur les objets de propriété industrielle
La fabrication, l’utilisation, l’importation, l’exportation, l’offre, la vente ou toute autre activité pour mettre en circulation ou stocker à cette fin
les objets de propriété industrielle protégés ou des produits obtenus par la mise en application de ces objets, ainsi que l’entraînement des tiers à effectuer
ces actions sans l'autorisation du titulaire de licence (d'autorisation) seront punis d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de
300 à 400 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés, ayant servis ou produits de contravention.
Article 122. De la soustraction ou de la détérioration de l'outillage industriel, des moyens de transport, d'alarme et de télécommunication
La soustraction ou la détérioration de l'outillage industriel, des moyens de transport, d'alarme et de télécommunication, y compris afin de
collecter des déchets de métaux et métalloïdes et leurs alliages est punie d’une amende de 40 à 50 unités la avec confiscation des biens destinés, ayant
servis ou produits de contravention ou de 180 à 240 heures de travail d’intérêt général non-rémunéré ou de 30 à 90 jours d’emprisonnement
contraventionnel.
Article 123. De la soustraction à la réparation des préjudices matériels portés aux entreprises, aux institutions, aux organisations ou aux
citoyens suite à une infraction
La soustraction à la réparation des préjudices matériels portés aux entreprises, aux institutions, aux organisations ou aux citoyens suite à une
infraction, obligation prononcée par décision de l'instance judiciaire sera punie d’une amende de 30 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques et de
100 à 300 unités aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités.
CHAPITRE VIII
COTRAVENTIONS EN MATIÈRE DE LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
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La transgression les règles d'exploitation des constructions, des installations et des appareils hydrotechniques de mesurage, ainsi que les règles
d'administration ou de protection des eaux sera punie d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités et
de 100 à 200 unités aux personnes morales.
Article 129. De la détérioration des constructions et des installations hydrotechiques, d'administration et de protection des eaux
La détérioration des constructions et des installations hydrotechiques, d'administration et de protection des eaux, y compris des réseaux et des
installations des systèmes d’alimentation d’eau potable est punie d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques et de 400 à 500
unités aux personnes morales.
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Article 130. De la transgression des règles de déroulement de l’activité économique dans les zones de protection des eaux
(1) L’application non-autorisée des pesticides et des engrais sur les terrain à longueur de 300 m à partir de la crête du talus riverain du lit de la
rivière sera puni d'une amende appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités, et de 300 à 400 unités aux personnes morales.
(2) La construction et l’emplacement dans la zone de protection des eaux des dépôts de pesticides et d’engrais, des objectifs à préparer des
solutions chimiques, des dépôts de produits pétrolières, des collecteurs d’eaux résiduaires des fermes et des complexe zootechniques, des points de
services techniques et de lavage de la techniques et des voitures, la répartition sur les terrains dans une telle zone pour le dépôt ou l’inhumation des
déchets, l’irrigation avec des eaux résiduaires, la construction non-autorisée de collecteurs et des installations d’épuration des eaux seront punis d'une
amende appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités, et de 300 à 400 unités aux personnes morales.
(3) Le déroulement non-autorisé des travaux afin de barrer les des prés et des bras séchés, des travaux de réglage des cours des rivières,
d’extraction des substances utiles, des matériaux de construction et d’installation des communications dans la zone de protection des eaux sera puni d'une
amende appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités, et de 300 à 400 unités aux personnes morales.
(4) Le labourage des terrains, l’organisation des camps d’été pour les animaux, l’aménagement des campings et des camps de tentes dans la
zone de protection des eaux sera puni d'une amende appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités, et de 300 à 400 unités aux personnes morales.
Article 131. De la transgression des règles de protection des ressources piscicoles et de pêche
(1) La transgression des règles de protection des ressources piscicoles et de pêche, ainsi que la commercialisation des produits de pêche sans
avoir les documents confirmant sa légalité, sera puni d'une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20 unités, et de 200 à 300 unités aux
personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés à servir, ayant servi ou produits de contravention.
(2) Les actions prévues à l’alinéa (1) répétées ou accompagnées de pêche ou de destruction des espèces précieuses d’animaux aquatiques sera
puni d'une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités, et de 400 à 500 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec
confiscation des biens destinés à servir, ayant servi ou produits de contravention.
Article 133. De la dérogation non-autorisée aux projets d’organisation du territoire ou d’usage du terrain
La dérogation non-autorisée des projets d’organisation du territoire, d’amélioration, ainsi que d’usage du terrain, contrairement à la destination
pour laquelle il a été réparti, est punie d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 300 à 400 unités, appliquée aux
personnes morales.
Article 134. De la non-exécution des obligations relatives au labourage du terrain afin d'assurer son usage
(1) La non-exécution par le bénéficiaire du fonds de terre de ses obligations relatives au labourage du terrain afin d'assurer son usage, entraîne
l'application d'une amende de 5 à 10 unités pour les personnes physiques et de 50 à 100 unités pour les personnes morales.
(2) La transgression des mesures relatives au labourage des terrains affectés pour maintenir la qualité du sol au cours de son usage et assurer
son usage ultérieur entraîne l’application d'une amende de 10 à 20 unités pour les personnes physiques et de 50 à 100 unités pour les personnes morales.
Article 135. De l'abandon des terrains et de la non-exécution des mesures obligatoire à prendre pour améliorer et protéger le sol contre
l’érosion due aux agents atmosphériques (vent, eaux) et pour prévoir d'autres processus entraînant la dégradation du sol
Seront punis de 10 à 20 unités les personnes physiques qui ne cultivent pas les terrains et ne prennent pas les mesures obligatoires pour
améliorer le sol et le protéger contre l’érosion provoquée par les agents atmosphériques comme le vent, les eaux ou d'autres mesures prévenant la
dégradation du sol, ainsi que ceux qui utilisent les terrains contrairement leur destination. Les personnes morales ayant accompli les mêmes actes seront
punis d’une amende de 50 à 100 unités.
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(6) La transgression des méthodes de la mise à jour et de la tenue de la balance des mouvements de resserves de substances utiles et des
déchets de la production extractive, ainsi que des exigences relatives à la tenue des registres d’Etat et des balances des réserves de substances utiles sont
punies d’une amende de 20 a 30 unités.
(7) Le non-respect des exigences visant à assurer la sécurité de la population lors de la liquidation ou la conservation des entreprises dont
l’activité consiste en l'extraction des substances utiles, des galeries souterraines, des sondes de forages, ainsi que des exigences concernant l’intégrité des
gisements, des galeries souterraines et des sondes de forage durant toute la période de conservation, est puni d’une amende de 15 à 25 unités.
(8) La transgression des règles d'enterrement (mise en dépôt) des substances et des déchets nocifs et d’évacuation des eaux résiduaires sera
punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 25 à 35 unités et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales avec ou sans
suspension de l’activité pour un délai de deux a quatre mois.
Article 137. De l’enlèvement et de la destruction de la couche formée par les feuilles tombées, de la couche verte et de la couche supérieure
fertile du sol
Quiconque détruira sans autorisation la couche des feuilles mortes, la couche verte et la couche supérieure du sol fertile pour les utiliser à
d'autres fins que celles forestières sera puni d’une amende appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités et de 200 à 300 unités, appliquée aux
personnes morales.
Article 138. Des exploitations forestières contrairement aux buts ou aux exigences prévus par la législation
Pour des exploitations forestières contrairement aux buts ou aux exigences prévus à l’autorisation (disposition) de coupage des arbres ou au
billet sylvicole, une amende de 40 à 50 unités sera infligée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités sera infligée aux personnes morales.
Article 140. De la destruction et de l'endommagement des cultures sylvicoles des arbustes régénères naturellement, des plantations
d’arbrisseaux naturelles préexistantes sur les terrains destinés au boisement
La destruction et de l'endommagement des cultures sylvicoles, les jeunes arbres régénérés par voie naturelle, les plantations d’arbrisseaux
naturelles ou préexistantes sur les terrains réservés au boisement seront punis d'une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, et de
400 à 500 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 141. De la destruction et de l’endommagement des jeunes arbres (des porte-greffes) des pépinières et des plantations sylvicoles
La destruction et de l’endommagement des jeunes arbres et les boutures des pépinières et des plantations sylvicoles seront punis d'une amende
de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 400 à 500 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 142. Du non-respect des obligations relatives au labourage des terrains défrichés afin de pouvoir les utiliser
Le non-respect des obligations relatives au labourage des terrains défrichés afin de pouvoir les utiliser sera puni d'une amende de 20 à 30
unités, appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 143. De la transgression des méthodes et des délais de boisement des parcelles exploitées et des terrains déboisés du fonds forestier
La transgression des méthodes et des délais de boisement des parcelles exploitées et des terrains déboisés du fonds forestier, ainsi que des
parcelles exploitées sur les terrains à végétation forestière hors de ceux-là, sera puni d'une amende de 30 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques,
et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 144. De l’anéantissement et de la détérioration des prés, des pâturages, des tranches de dessèchement des bois, des systèmes de
drainage, des chemins et des installations se trouvant sur les terrains du fonds forestier
L’anéantissement et de la détérioration des prés, des pâturages, des tranches de dessèchement des bois, des systèmes de drainage, des chemins
et des installations se trouvant sur les terrains du fonds forestier seront punis d'une amende de 30 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, et de
200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 148. De l'emplacement non-autorisé des ruches et des ruchers dans les forets ou du non-respect des règles imposées aux détenteurs de
carnets sylvicoles
L’emplacement non-autorisé des ruches et des ruchers sur les terrains du fonds forestier ou le non-respect des dispositions imposées aux
détenteurs de carnets délivrés par l'administration forestière lors de l'emplacement des ruches, seront punis d'un avertissement ou d'une amende de 3 à 5
unités, appliquée aux personnes physiques, et de 50 à 100 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 149. De la destruction et de la détérioration des bornes, des panneaux d’aménagement du fonds forestier, des barrages et des
installations ou des objets d'agitation visuelle et d’information
La destruction et de la détérioration des bornes, des panneaux d’aménagement du fonds forestier, des barrages et des installations ou des objets
d'agitation visuelle et d’information, des barrages et les bornes délimitant les endroits de repos seront punies d'une amende de 10 à 20 unités.
Article 150. De la pollution du fonds forestier par les déchets, les résidus de construction, les ordures ménagères ou d’autre nature
La pollution du fonds forestier par les déchets et les résidus de construction, les ordures ménagères ou d’autre nature, sera punie d'une amende
de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.
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Article 151. De l’usage non-autorisé des terrains du fonds forestier pour défrichement, la construction des établissements administratifs, des
entrepôts ou d'autres unités
L’usage non-autorisé des terrains du fonds forestier pour défrichement, la construction des établissements administratifs, des entrepôts ou
d'autres unités sera puni d'une amende de 30 à 40 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 300 à 400 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 152. De la circulation et du parcage des véhicules et d'autres moyens de transport sur les terrains du fonds forestier, hors les routes
publiques et dans les endroits interdits
La circulation et le parcage des véhicules et d'autres moyens de transport sur les terrains du fonds forestier, hors les routes publiques et dans les
endroits interdits seront punis d’un avertissement ou d'une amende de 3 à 5 unités.
Article 154. Du non-respect des règles de sécurité prévenant les incendies dans des forets
(1) Le non-respect des règles de sécurité prévenant les incendies dans des forets sera puni d'une amende de 10 à 20 unités.
(2) La destruction et la provocation des dégâts dus à l’incendie ou a leur attitude négligente envers le feu seront punies d'une amende de 40 à
50 unités.
Article 155. Article 155 De la dérogation aux règles de protection du milieu d'habitation et des voies de migration des animaux
La transgression des règles de protection du milieu d'habitation et des voies de migration des animaux sera punie d’une amende de 20 à 30
unités.
Article 156. De la transgression des méthodes établies de création et d'usage des collections zoologiques
La transgression des méthodes établies de création, de complètement, de conservation, d’usage, de mise à jour, de commercialisation,
d’acquisition ou d’expédition des collections zoologiques sera punie d'une amende de 5 à 10 unités avec confiscation des biens destinés à servir, ayant
servis ou produits de contravention.
Article 157. De la transgression de la législation et des actes normatifs relatifs à l’administration cynégétique
La transgression de la législation et des actes normatifs relatifs à l’administration cynégétique sera punie d'une amende de 40 à 50
unités avec confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.
Article 158. De la transgression des méthodes d'usage du règne animal dans les réserves naturelles et sur d'autres territoires protégés
spécialement
La transgression des méthodes d'usage du règne animal dans les réserves naturelles et sur d'autres territoires protégés spécialement sera punie
d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 159. De la collecte et de l’anéantissement des espèces de plates rares ou d'animaux rares, périclites et vulnérables ou inclus dans le
Livre Rouge
(1) La collecte, la commercialisation non-autorisée et l’anéantissement des espèces de plates rares et protégées, la pêche et la chasse d'animaux
rares, périclites et vulnérables ou inclus dans le Livre Rouge seront punis d'une amende de 40 à 50 unités avec confiscation des biens destinés à servir,
ayant servis ou produits de contravention.
(2) La transgression des règles d’exportation des espèces de plantes et d’animaux protégés par l’Etat, et punie d'une amende de 10 à 20 unités,
appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 160. De la transgression du régime de protection des unités et des complexes du fonds des aires naturelles protégées par l’Etat
(1) La transgression du régime de protection des unités et des complexes du fonds des aires protégé par l'Etat, de leurs règlements d’ordre
intérieure sera punie d'une amende de 15 à 25 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 50 à 100 unités, appliquée aux personnes morales.
(2) La destruction ou la détérioration des aires naturelles protégées par l’Etat sera punie d'une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux
personnes physiques, et de 400 à 500 unités, appliquée aux personnes morales.
(3) La non-liquidation des conséquences écologiques des avaries, des catastrophes et d’autres calamités sera punie d'une amende de 40 à 50
unités, appliquée aux personnes physiques, et de 400 à 500 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 161. Du non-respect des exigences écologiques lors de l’étude d'un projet, de la construction, de la mise en exploitation, de
l'exploitation des entreprises, des installations et d'autres objets
La transgression des exigences écologiques lors de l'étude d'un projet, de la construction, de la mise en exploitation ou de l'exploitation des
entreprises, des installations et d'autres objets sera punie d'une amende de 30 à 40 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 400 à 500 unités,
appliquée aux personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai d'un à trois mois.
Article 162. De la non-admission de l’inspection des objets ou de la non-présentation de l’information relative à l’état de l’environnement
La non-admission des inspecteurs d’Etat à effectuer l’inspection des objets et le refus de soumettre des informations ou la présentation des
données erronées relatives à l’état de l’environnement seront punis d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300
unités, appliquée aux personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai d'un à trois mois.
Article 163. Du non-usage des installations destinées a assainir l’atmosphère des résidus et à évacuer les eaux résiduaires des objets aquatiques.
Le non-usage des installations, de l'outillage et des appareils établis en vue de purifier ou contrôler les rejets des substances polluant
l’atmosphère et les eaux résiduaires rejetées dans les sources d'eaux, ainsi que l’inobservation des règles d'exploitation de ses installations seront punis
d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales avec ou sans suspension de
l’activité pour un délai de trois à six mois.
Article 164. Du non-respect des limites admises de l'influence dangereuse sur l'environnement et du rejet des substances polluantes sans
autorisation
Le dépassement des limites admises du dégagement des substances polluantes ayant une influence radiologique, physique ou biologique sur
l'environnement l’émission des polluants atmosphériques sans autorisation de l’autorité publique en chargée spécialement, lorsque l’obtention d’une telle
autorisation est requise conformément à la législation seront punis d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200
unités, appliquée aux personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai de trois à six mois.
Article 165. De la transgression du régime et du mode d’usage des hydrocarbures halogénées détruisant la couche d’ozone
(1) La fabrication, l’importation, l’exportation et la mise en circulation commerciale des aérosols ou des extincteurs portables contenant des
substances chimiques, réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux substances détruisant la couche d’ozone (1987), seront punies d'une amende de
20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des
biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.
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(2) L’usage des substances chimiques, réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux substances détruisant la couche d’ozone, à la
fabrication d’aérosols, de nouveaux systèmes industrieux de réfrigération, d’unités mobiles de climatisation, de même que de produits de stérilisation ou
de tout autre nouveau domaine, où ils n’ont pas été utilisés antérieurement, seront punies d'une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes
physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou
produits de contravention.
(3) L’usage des substances chimiques, réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux substances détruisant la couche d’ozone, à la
fabrication de panneaux isolants et d’emballages confectionnées d’écume de substances organiques expansées, flexibles ou flexibles à moitié, sera puni
d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la
confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.
(4) L’usage et la mise en circulation commerciale des agents de nettoyage ou des solvants contenant une ou plusieurs substances chimiques,
réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux substances détruisant la couche d’ozone, à l’exception de tétrachlorure de carbone si elle est utilisée
comme solvant dans les processus de chlorage en système fermé ou comme solvant dans les processus où pour des raisons techniques, elle ne peut pas être
substituée par une autre substance, moins nuisible pour la couche d’ozone, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques,
et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de
contravention.
(5) La transgression des règles d’usage de la bromure de méthyle en agriculture sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux
personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant
servis ou produits de contravention.
(6) L’usage, le stockage et le transport des containers avec des substances chimiques, réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux
substances détruisant la couche d’ozone, n’ayant pas d’inscription «Substances détruisant la couche d’ozone» sont punis d’une amende de 25 à 35 unités.
(7) Le refus des importateurs, des exportateurs et des personnes mettant en circulation sur le marché des substances, des produits et des
équipements contenant des substances chimiques, réglementés par le Protocole de Montréal relatif aux substances détruisant la couche d’ozone, de
soumettre les documents prévus par la législation visant à utiliser ces substances aux autorités chargées de droit de contrôle, sera puni d'une amende de 15
à 25 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 150 à 250 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 169. De la production et l'autorisation d'exploiter les véhicules, les navires et les aéronefs dont l'usage dépasse les normes de
dégagement des polluants
La production et l'autorisation d'exploiter les véhicules, les navires et les aéronefs dont l'usage dépasse les normes de dégagement des polluants
ou du bruit lors du fonctionnement, sera puni d'une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités, et de 200
à 300 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 170. De l'exploitation des véhicules, des navires et des aéronefs dont l'usage dépasse les normes admises de dégagement des polluants
L'exploitation des véhicules, des navires et des aéronefs dont l'usage dépasse les normes admises de dégagement des polluants et d’émission du
bruit lors du fonctionnement, sera puni d’un avertissement ou d'une amende de 10 à 20 unités.
Article 171. Du non-respect des normes de gestion des déchets exigences écologiques relatives au stockage, a la combustion, a la
transformation, a des déchets industriels et des ordures ménagères
(1) Le non-respect du mode établi de collecte, de conservation, de transport, de mise en dépôt, de combustion, de neutralisation et
d’évacuation des déchets, qui a conduit ou peut conduire à la pollution de l’environnement, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux
personnes physiques, et de 20 à 50 unités, appliquée aux personnes morales.
(2) Le stockage arbitraire dans les endroits interdits ou l’utilisation d’autres procédés d’évacuation des déchets sans autorisation des autorités
chargées sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 20 à 50 unités, appliquée aux personnes morales.
(3) La tenue secrète ou la soumission d’informations fausses ou incomplètes relatives à la gestion des déchets, de même que leur évacuation en
cas d’avarie, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales.
(4) La transgression des règles de mise à jour et de contrôle primaire dans le domaine de gestion des déchets, l’inobservation des délais de
soumission des rapports dans le domaine susnommé sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 50 à 100 unités,
appliquée aux personnes morales.
(5) La remise des déchets dangereux à des personnes physiques ou morales qui ne détiennent pas de licence (d’autorisation) pour les
transporter, les conserver et les traiter, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 200 unités, appliquée aux
personnes morales.
(6) Le non-respect du régime et des règles d’exploitation des installations de traitement et de neutralisation des déchets, ainsi que les endroits
de mise en dépôt ou de déterrement des déchets industriels, des ordures ménagères et d’autre nature, sera puni d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée
aux personnes physiques, et de 100 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.
(7) L’étude du projet et la construction d’entreprise et d’autres objets, ainsi que la mise en œuvre de matériaux et de technologies
qui ne correspondent pas aux conditions de sécurité de l’utilisation, du traitement et de l’évacuation des déchets, sera puni d'une amende de 10 à 30 unités,
appliquée aux personnes physiques, et de 100 à 300 unités, appliquée aux personnes morales.
Article 172. De la dérogation aux règles de mise à jour, de transport, de conservation, d'utilisation et de déterrement des substances
radioactives, des préparations biologiques, chimiques et d'autres substances toxiques
(1) La transgression des règles de mise a jour, de conservation, d'utilisation, de déterrement des substances radioactives, des préparations
biologiques et chimiques, des engrais, des pesticides, des substances stimulant le développement des plantes, des mélanges de préparations ou d'autres
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substances toxiques est punie d'une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes
morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.
(2) La transgression des règles, des normes, des standards qui établissent l’ordre et les limites de l'usage des substances indiques à l’alinéa 1 du
présent article entraîne l'application d'une amende de 20 à 30 unités pour les personnes physiques et de 200 à 300 unités pour les personnes morales.
(3) L'application des substances chimiques ou d'autres moyens destines à protéger les plantes par l’intermédiaire des appareils aériens, ainsi
que l'introduction de ces substances à l'abri dans le sol, dans les zones sanitaires et de protection des eaux pendant la période d'hiver et d'automne (à
l’exception des cas de combat des rongeurs) entraîne l'application d'une amende de 20 à 30 unités pour les personnes physiques et de 200 à 300 unités
pour les personnes morales.
(4) La dérogation aux règles d'usage des substances indiquées a l’alinéa 1 du pressent article en provoquant ainsi la maladie et l'intoxication
des êtres humains, des animaux, des insectes sociaux et la destruction totale ou partielle de la végétation sera punie d’une amende de 40 à 50 unités,
appliquée aux personnes physiques et de 400 à 500 unités aux personnes morales avec suspension de l’activité pour un délai de trois à six mois.
(5) Le non-respect des exigences relatives à l'importation, à l'exportation prohibée et au transport de transit sur le territoire de la république de
tous déchets sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités et de 400 à 500 unités aux personnes morales avec suspension
de l’activité pour un délai d'un mois au maximum.
(6) La transgression des règles de mise à jour, de transport, de conservation et d’utilisation des produits et des substances importées qui
peuvent affecter l’état de l’environnement, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités et de 400 à 500 unités aux
personnes morales.
Article 173. De la dérogation aux dispositions des organes chargés du contrôle d’Etat sur la protection de l'environnement et du non-paiement
de la taxe pour pollution
(1) La non-exécution ou l’exécution inadéquate des dispositions de l'organe chargés du contrôle d’Etat sur la protection de l'environnement
visant à liquider la transgression des règles de protection de l'environnement, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20
unités et de 50 à 100 unités aux personnes morales avec ou sans suspension de l’activité pour un délai d'un mois au maximum.
(2) Le non-paiement de la taxe pour pollution de l'environnement, le non-versement intégral et à terme de cette taxe sur le compte des fonds
écologiques sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités et de 100 à 300 unités aux personnes morales.
Article 174. De la non-exécution des exigences de la législation relative à l'expertise écologique d’Etat
La non-exécution des exigences de la législation relative à l'expertise écologique d’Etat ou les exigences résultant de cette expertise, ainsi que
le financement ou la mise en œuvre des projets ou des programmes qui n'ont pas été soumis à l’expertise écologique d’Etat, sera punie d’une amende
appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités et de 100 à 300 unités aux personnes morales.
Article 176. De la fabrication et la commercialisation des produits sans élaborations techniques et technologiques devant assurer leur traitement
après la perte des qualités de consommation
La fabrication et la commercialisation des produits sans élaborations techniques et technologiques devant assurer leur traitement après la perte
des qualités de consommation, sera punie d’une amende appliquée aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités de 25 à 35 unités et de 200 à
300 unités aux personnes morales.
Article 177. Du manquement aux règles, aux normes et aux instructions relatives à l’exécution du travail dans des conditions de sécurité
Le manquement aux règles, aux normes et aux instructions relatives à l’exécution du travail dans des conditions de sécurité dans les branches
de l'industrie et dans les unités contrôlées par les organismes d’Etat chargés de surveiller l’exécution de l’activité industrielle dans des conditions de
sécurité, sera puni d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales.
Article 178. Du manquement aux règles, aux normes et aux instructions relatives au stockage, à l'usage et à la mise à jour des matériaux
explosifs
Le manquement aux règles, aux normes et aux instructions relatives au stockage, à l'usage et à la mise à jour des matériaux explosifs dans
l'exercice d'une activité dans les branches industrielles ou dans le cadre des unités contrôlées par les organismes d’Etat chargés de surveiller l’exécution
des travaux industriels dans des conditions de sécurité, sera puni de d'une amende de 10 a 20 unités.
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constructions en exécution, ainsi qu’aux celles en exploitation ; l’avis et l’approbation de la documentation de projet ; d’aménagement du territoire et
d’urbanisme, et l’autorisation pour les travaux de modernisation, modification, transformation, consolidation et réparation des constructions avec
transgression de la législation en vigueur ou des documents normatifs ; le manquement aux dispositions des documents normatifs relatives aux exigences
essentielles ; la réception de la construction avec transgression des dispositions légales ou l’exploitation de celle-ci sans réception ; l’omission de
compléter et de conserver la carte technique de la construction conformément aux dispositions légales ; l’inobservation des termes limites prévus par la
législation en vigueur dans le domaine d’urbanisme ou le non-accomplissement des mesures contenues dans les actes de contrôle dans le délai établi
seront punis d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20 unités et de 20 à 30 unités aux personnes morales.
(2) L’établissement, dans le cadre de l’expertise technique faite aux projets ou aux travaux de construction, des solutions pouvant déterminer
l’omission de réaliser le niveau de qualité des constructions correspondant aux exigences essentielles, l’omission d’aménager les terrains, occupés
temporairement , pour les porter à leur état initial après avoir fini les travaux de constructions ; l’omission d’assurer la vérification de l’exécution des
travaux de construction par le biais des dirigeants de chantier attestés en conformité avec les dispositions légales ; l’interdiction ou l’obstruction du
contrôle de la qualité en constructions, le refus de produire les documents et les actes sollicités par la personne chargée de contrôle, conformément aux
dispositions légales ; le projet technique, la vérification ; l’expertise ou la réalisation des constructions ou leurs modification sans respecter les actes
normatifs concernant la résistance et la stabilité des constructions ; l’exécution des modifications ou la démolition intégrale ou partielle des constructions
avec transgression des prévisions relatives à leur autorisation et exécution, la non-exécution des obligations concernant la poursuite du comportement en
exploitation des constructions concernant la résistance et la stabilité, la non-exécution des travaux d’entretien, réparation et consolidation découlant de
cette poursuite, la réalisation de constructions sans projet ou sur la base des projets qui n’ont pas été vérifies par les spécialistes vérificateurs de projets
attestés en conformité avec les dispositions légales ; la réalisation de modifications, modernisation, consolidation pouvant affecter les exigences
essentielles sans projet vérifié par les spécialistes vérificateurs de projets attestés en conformité avec les dispositions légales ; l’organisation non-conforme
et l’omission d’appliquer le système de direction et d’assurance de la qualité, y compris la réalisation de constructions sans responsables techniques
attestés en conformité avec les dispositions légales ; la falsification ou la rédaction incorrecte des documents d’exécution et de ceux concernant les essaies
et les analyse en constructions, la fabrication et la commercialisation des matériaux et des articles de construction sans documents de confirmation de la
qualité ; l’omission ou l’inobservation des prescriptions de l’Inspection d’Etat, seront punis d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30
unités et de 40 à 50 unités aux personnes morales.
Article 181. Du non-respect des conditions établies dans les licences pour les genres d’activité du secteur énergétique
Le non-respect des conditions établies dans les licences pour les genres d’activité du secteur énergétique, délivrées par l’Agence Nationale de
la Réglementation en Energétique, sera puni d’une amende de 400 à 500 unités avec la suspension de la licence d’activité pour un délai d’un à trois mois.
Article 184. Du manquement aux règles, aux normes et au régime d’assurance de la population avec des services communales
Le manquement aux règles, aux normes et au régime d’assurance de la population avec des services communales, ainsi qu’avec de l’électricité
et des gaz, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20 unités et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
Article 185. Du non-respect des règles et des normes d'usage des gaz
Le débit des gaz pour mettre en fonction les installations à gaz sans avoir l'autorisation des organismes d’Etat chargés du respect des normes
relatives aux gaz, ou le dépassement des limites des fonds de gaz alloués ou le non-respect du régime d'usage des gaz seront punis d’une amende de 40 à
50 unités.
Article 188. Du débranchement non-autorisé de l’électricité, du chauffage, des gaz, de l'eau ou le branchement non-autorisé aux réseaux
d’approvisionnement des eaux ou de canalisation
(1) Le débranchement sans autorisation de l’électricité, du chauffage, des gaz portant préjudices subis par les consommateurs sera puni d’une
amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales.
(2) Le branchement non-autorisé aux réseaux d’approvisionnement des eaux et de canalisation entraîne l'application d'une amende aux
personnes physiques de 25 à 35 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales.
NOTE. Dans le présent article, le débranchement non-autorisé de l’électricité livrée aux consommateurs désigne le non-respect par les membres du
personnel du système énergétique et par les personnes non-autorisées du personnel administratif, technique et opérationnel de ce système du mode
d'assurance de l’électricité établi par les actes normatifs et techniques, à l’exception des cas où ces actions ont été accomplies afin d'assurer la sécurité
de la vie des êtres humains, ou des cas d'avaries, ou des cas de force majeure.
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Le manquement aux règles d’amendement des territoires, le non-respect des règles de nettoyage et d’ordre dans les localités, entraîne
l'application d'une amende aux personnes physiques de 10 à 20 unités et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
Article 191. De l'endommagement et du coupage non-autorisé des plantes des espaces verts
L’endommagement des espaces verts, le coupage ou le changement de place sans autorisation pour des constructions dans des zones vertes, ce
changement n’étant pas fondé sur la permission de l'administration publique locale ou de l'organisme chargé de la protection de l'environnement, ainsi que
les citoyens ou les personnes exerçant des fonctions à responsabilités qui ne prennent pas les mesures nécessaires à protéger les espaces verts administrés
par eux, seront punis d'une amende appliquée aux personnes physiques, y compris aux personnes exerçant des fonctions à responsabilités de 10 à 20 unités
et de 100 à 200 unités aux personnes morales.
CHAPITRE 10
CONTRAVENTIONS EN MATIERE D’AGRICULTURE,
DE MEDECINE VETERINAIRE ET DE ZOOTECHNIE
Article 193. De l’inobservation des règles de conservation des grains dont la propriété appartient à l’Etat et des produits de panification
L’inobservation des règles de conservation et de certification des grains ou des autres produits de panification, acquis avec des moyens du
budget public ou autres moyens publics, est punie d’une amende variant entre 20 et 30 unités pour les personnes physiques et d’une amende de 300 à 400
unités pour les personnes morales.
Article 194. De l’importation et de la commercialisation des pesticides et des préparations biologique de protection des plantes sans
autorisation respective
L’importation et la commercialisation des pesticides et des préparations biologique de protection des plantes sans autorisation respective, sont
punies d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 12 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec la
confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.
Article 195. De la production, de l’importation, de la commercialisation et de l’utilisation des moyens de protection des plantes, qui n’ont pas
été soumises au test et à la certification d’Etat
La production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des moyens de protection des plantes, qui n’ont pas été soumises, dans le
mode établi, au test et à la certification d’Etat, de même que de ceux-là à terme de valabilité expiré, sont punies d’une amende appliquée aux personnes
physiques de 40 à 50 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales, dans les deux cas avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis
ou produits de contravention.
Article 196. De la non-exécution ou de l’exécution inadéquate des prescriptions des organes du contrôle d’Etat dans le domaine de protection
des plantes
La non-exécution ou l’exécution inadéquate des prescriptions des organes du contrôle d’Etat dans le domaine de protection des plantes, sont
punies d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales.
Article 197. De la non-exécution ou du manquement aux règles de mise en œuvre des mesures obligatoires à combattre les organismes
nuisibles, ce que a conditionné leur apparition et répandue en masse
La non-exécution ou le manquement aux règles de mise en œuvre des mesures obligatoires à combattre les organismes nuisibles (agents
pathogènes, animaux et insectes nuisibles, mauvaises herbes), ce que a conditionné leur apparition et répandue en masse, sont punies d’une amende
appliquée aux personnes physiques de 30 à 40 unités et de 200 à 300 unités aux personnes morales.
Article 198. De l’importation de matériel de reproduction ou de multiplication végétative sans contrôle de quarantaine ni le traitement adéquat
L’importation de matériel de reproduction ou de multiplication des pays étrangers ou des zones de propagation des animaux et des insectes nuisibles,
des maladies de plantes ou de mauvaises herbes dans les zones libres de ceux-là, sans le contrôle de quarantaine ni le traitement adéquat est punie d’une
amende variant entre 40 et 50 unités pour les personnes physiques et de 400 à 500 unités pour les personnes morales.
Article 199. Du refus de détruire les plantes sauvages ou cultivées illégalement qui contiennent des substances narcotiques
Les propriétaires de terrains qui ne prennent pas de mesures afin de détruire les plantes sauvages ou cultivées illégalement qui contiennent des
substances narcotiques, après un avertissement officiel, sont punis d’une amende de 40 à 50 unités, l’amende variant entre 400 et 500 unités pour les
personnes morales.
Article 200. De l’inobservation des mesures afin d’assurer le régime de protection des cultures à contenu narcotique
L’inobservation des mesures afin d’assurer le régime de protection des cultures à contenu narcotique, des lieux de conservation et de
transformation de la récolte de ces variétés, ou le non-respect des mesures nécessaires à la destruction des restes de la récolte et des déchets de production,
qui contiennent des substances narcotiques, seront punis d’une amende de 20 à 30 unités, l’amende variant entre 200 et unités pour les personnes morales.
Article 202. De l’inobservation des règles d’organisation des associations des pomiculteurs
L’inobservation des règles d’organisation des associations des pomiculteurs, la valorisation du terrain sans projet d’organisation de son
territoire et de construction sur son territoire ou avec transgression de ce projet, est punie d’une amende variant entre 10 et 20 unités.
Article 203. Du manquement aux normes techniques de production et de commercialisation des semences
La production et la commercialisation des semences non-conforme, selon la qualité, aux standards en vigueur ou sans documents confirmant
les qualités de variété et de culture, seront punies d’une amende de 100 à 200 unités avec la confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou
produits de contravention.
Article 204. De la production et de la commercialisation du matériel de reproduction ou du matériel de multiplication d’arbres et de baccifères
sans l’autorisation ou sans les documents requis ; de la falsification du matériel de reproduction et de multiplication du matériel de plantation d’arbres et
de baccifères
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La production et la commercialisation du matériel de reproduction ou du matériel de multiplication sans l’autorisation ou sans les documents
requis, de même que la falsification du matériel de reproduction et de multiplication d’arbres ou de baccifères, sont punies d’une amende de 25 à 35
unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.
Article 205. De la création de plantations d’une superficie de plus de 0.5 hectares sans projet ou avec un matériel de reproduction et de
multiplication végétative non-certifié ou des variétés et des espèces de porte-greffe non-adaptées à la région respective
La création de plantations avec une surface dépassant 0.5 hectares sans projet ou avec un matériel de reproduction et de multiplication
végétative non-certifié ou des variétés et des espèces de porte-greffe non-adaptées à la région respective est punie d’une amende de 20 à 30 unités,
appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.
Article 207. De l’inobservation du régime phytosanitaire et de quarantaine ; de l’inobservation de la technologie de culture des arbres et des
baccifères
Le non-respect du régime phytosanitaire et de quarantaine ou de la technologie de culture des arbres ou des baccifères, s’il a entraîné des
pertes matérielles considérables ou la destruction des plantations, est puni d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende
variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.
Article 208. De l’inobservation de l’ordre établi d’essai et d’adaptation des variétés de vigne
Le non-respect de l’ordre établi d’essai et d’adaptation des variétés de vigne est puni d’une amende de 5 à 10 unités, appliquée aux
personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.
Article 209. De la commercialisation du matériel de reproduction et de multiplication viticole non-conforme aux normes techniques
La commercialisation du matériel de reproduction et de multiplication viticole non-conforme aux normes techniques est punie d’une amende
de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec
confiscation des biens destinés, ayant servi à la contravention ou acquis par voie de contravention.
Article 211. De l’inobservation de l’ordre établi d’enregistrement aux pertes et de défrichement des plantations viticoles
L’inobservation de l’ordre établi d’enregistrement aux pertes et de défrichement des plantations viticoles est punie d’une amende 20 à 30
unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.
Article 212. De la transgression des normes technologiques et techniques de préparation des vins et des autres produits vinicoles
La transgression des normes technologiques et techniques de fabrication du vin ou d’autres produits vinicoles, ou du Règlement de fabrication
des vins d’appellation d’origine contrôlée, ou des documents normatifs et des standards de marquage, d’emballage, d’étiquetage et du transport des
produits vinicoles est punie d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 400 et 500 unités pour les
personnes morales.
Article 213. De la délivrance des documents à falsification intentionnelle des indices relatifs à la qualité d’un produit vinicole
La délivrance des documents à falsification intentionnelle des indices relatifs à la qualité d’un produit vinicole, de même que la falsification
des certificats de qualité des produits vinicoles est punies d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 215. De la dissimulation des épizooties ou des épidémies ayant atteint en masse des animaux
Ceux qui auront dissimulé aux organes d’Etat chargés de la surveillance en matière de médecine vétérinaire une épidémie ayant atteint des
animaux en masse, ou qui n’auront pas informé ces organes en temps utile des épizooties ou des épidémies ayant atteint des animaux en masse, seront
punis d’une amende de 40 à 50 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 440 et 500 unités pour les personnes morales.
199 Article 216. Du non-respect des règles d’entretien des chiens et des chats
(1) Le non-respect des règles d’entretien des chiens et des chats est puni d’une amende d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La peine sera d’une amende de 40 à 50 unités si la contravention prévue à l’alinéa 1 porte atteinte à la santé ou aux biens des citoyens.
Article 217. Du manquement aux règles et aux normes de reproduction des animaux
(1) La fécondation artificielle des animaux ou le transfert d’embryons, effectués par des personnes qui n’y ont pas le droit, le non-respect des
normes technologiques et des instructions lors de la fécondation artificielle, sont punis d’une amende de 10 à 30 unités.
(2) L’usage du matériel biologique de reproduction importé (des animaux, des embryons, du matériel séminal congelé, des œufs pour la
couvaison, des grènes) sans être testé et sans homologation selon les normes en vigueur, est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(3) La monte clandestine, l’utilisation de reproducteurs non-autorisés à la fécondation artificielle ou la monte non-dirigée sont punies d’une
amende de 20 à 30 unités.
(4) La commercialisation des femelles en gestation de toute espèce pour être sacrifié, à l’exception des cas prévus par la législation vétérinaire
en vigueur, est punie d’une amende de 30 à 50 unités.
(5) Le manquement aux règles et aux normes technologiques à l’appréciation de la valeur qualitative des animaux pour reproduction est puni
d’une amende de 20 à 30 unités.
(6) Le manquement aux règles et aux normes de développement des poissons est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
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Article 219. De l’usage des produits chimiques sans avertir les propriétaires d’abeilles
L’usage des produits chimiques afin de protéger les cultures agricoles et sylvicoles, en conformité avec les normes en vigueur, sans avertir les
propriétaires d’abeilles, est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
Article 220. Du manquement aux règles et aux normes d’exploitation des pâturages et des bassins piscicole d’eau
(1) L’utilisation des pâturages par des personnes qui ne sont pas autorisées par la mairie, le pacage des animaux pendant une autre période que
celle établie par les autorités de l’administration publique locale, sont punis d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) Le pacage commun des animaux de différentes espèces, le pacage des animaux malades et des espèces d’animaux qui ne sont pas indiqués
au contrat est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
(3) Le non-respect des prévisions des aménagements de pacage et des plans annuels relevant des travaux d’entretien, d’amélioration et
d’exploitation rationnel des pâturages est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(4) Le manquement aux règles d’utilisation et de traitement des eaux des bassins piscicoles est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
Article 222. Du manquement aux règles et aux normes technologiques à l’appréciation de la valeur qualitative des animaux à sacrifier et de la
qualité des produits des animaux commercialisés
(1) Le manquement aux règles et aux normes technologiques à l’appréciation de la valeur qualitative des animaux à sacrifier est puni d’une
amende de 20 à 30 unités.
(2) La falsification des indices de composition physique, chimique ou biologique des produits animaliers est punie d’une amende de 20 à 30
unités.
CHAPITRE XI
CONTRAVENTIONS DANS LE DOMAINE DES TRANSPORTS ET DE L’ADMINISTRATION DE LA VOIRIE
Article 223. Du manquement aux règles de transport des passagers par les conducteurs des moyens de transport
(1) Les conducteurs des moyens de transport qui n’auront pas observé les règles de transport des passagers seront punis d’une amende de 5 à
10 unités avec ou sans privation du droit de conduire pour de 3 mois.
(2) Les conducteurs des maxi-taxis ou des autocars, dans le transport interne ou international, qui n’auront pas respecté les normes de capacité
dans le transport de passagers seront punis d’une amende de 5 à 10 unités.
Article 225. De l’inobservation des règles de sécurité de la circulation dans le transport ferroviaire
(1) Le placement sur les rails de tout objet de nature à entraver la circulation ferroviaire est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) La détérioration du chemin de fer, des rideaux forestiers de protection, des constructions pour empêcher l’enneigement des rails, des autres
constructions qui desservent les chemins de fer, des installations de signalisation et de télécommunication est punie d’une amende de 40 à 50 unités.
(3) Le non-respect des gabarits imposés lors du chargement et du déchargement des cargaisons est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(4) Celui qui n’aura pas respecté les règles de franchi{sement des rails en voiture attelée, de conduite des bestiaux à travers les rails ou de
pacage des bestiaux sur les terrains limitrophes des voies ferrées, sera puni d’un avertissement ou d’une amende de 3 à 5 unités.
(5) Le franchissement des rails dans des endroits qui ne sont pas prévus à cet effet, de même que le non-respect des règles de passage dans les
endroits prévus à cet effet sont punis d’un avertissement ou d’une amende de 3 à 5 unités.
Article 229. Du manquement aux règles de transport des choses dangereuses ou des choses de dimensions et de masses exceptionnelles
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(1) Le manquement aux règles de transport des choses dangereuses ou des choses de dimensions et de masses exceptionnelles par véhicules
automobiles est puni d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 50 et 100 unités pour les personnes
morales.
(2) Le transport par trolleybus, pas autobus ou par maxi-taxi des substances explosives, inflammables ou toxiques, de même que
l’enregistrement ou le dépôt à la consigne de bagages contenant des substances explosives, inflammables ou toxiques sont punis d’une amende de 3 à 5
unités.
(3) Le manquement aux règles de transport des choses dangereuses ou des choses de dimensions et de masses exceptionnelles par chemin de
fer est puni d’une amende 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
(4) Le manquement aux règles de transport des choses dangereuses ou des choses de dimensions et de masses exceptionnelles par voie fluviale
est puni d’une amende de 15 à 25 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
(5) Le manquement aux règles de transport des choses dangereuses ou des choses de dimensions et de masses exceptionnelles en aéronefs est
puni d’une amende de 30 à 40 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 200 à 300 unités pour les personnes morales.
Article 232. De l’inobservation des règles de prévention des incendies dans le transport ferroviaire, aérien, fluvial, dans le transport par
véhicules automobiles et dans le transport électrique
L’inobservation des règles de prévention des incendies est punie :
a) dans le transport par véhicules automobiles et dans le transport électrique, d’une amende de 5 à 10 unités ;
b) le transport ferroviaire, d’une amende de 10 à 20 unités ;
c) dans le transport fluvial, d’une amende de 5 à 10 unités ;
d) dans le transport aérien, d’une amende de 15 à 25 unités ;
Article 210. Du manquement aux obligations des voyageurs dans les moyens de transport
(1) Celui qui monte dans une voiture ou en descend lorsque le train est en marche, qui voyage sur le toit du train ou se tient ailleurs que dans
les lieux destinés au voyage des passagers, qui fait fonctionner sans nécessité les dispositifs d’arrêt du train ou qui voyage sans autorisation dans un wagon
de marchandises sera puni d’une amende de 3 à 5 unités.
(2) Celui qui aura jeté des déchets ou autres objets par les fenêtres ou les portes des trolleybus, des tramways, des autobus, des maxi-taxis, des
wagons ou qui aura lancé des déchets ou un objet quelconque à partir d’un bateau fluvial sera puni d’une amende de 1 à 3 unités.
(3) Celui qui aura fumé dans le trolleybus, le tramway, l’autobus, le maxi-taxi, le wagon, dans un endroit autre que ceux spécialement prévus à
cet effet dans les trains de long trajet ou sur les bateaux fluviaux sera puni d’une amende de 1 à 3 unités .
(4) Celui qui n’aura pas respecté les règles de prise de photos ou de prise de vues, avec quelque appareil que ce soit, ou qui aura utilisé des
moyens de radiocommunication à bord d’un aéronef, sera puni d’une amende de 1 à 3 unités.
(5) Toute personne se trouvant à bord d’un aéronef qui refuse de se conformer aux disposition du capitaine de l’aéronef sera punie d’une
amende de 3 à 5 unités .
Article 236. Du dépassement des limites fixées pour le bagage de main et du transport non acquitté des bagages
(1) Le voyage avec des bagages dans le trolleybus, dans le tramway, dans l’autobus urbain, de banlieue ou dans un maxi-taxi, sans avoir payé
les taxes réglementaires, est puni d’une amende de 0,1 à 0,2 unités pour chaque unité de bagage.
(2) Le voyage avec des bagages dans l’autobus interurbain, sans avoir payé les taxes réglementaires, est puni d’une amende de 1 à 3 unités.
(3) Le dépassement des limites fixées pour le bagage de main dans le transport ferroviaire est puni d’une amende de 3 à 5 unités.
(4) Le dépassement des limites fixées pour le bagage de main dans le transport fluvial est puni d’une amende de 1 à 3 unités ums.
Article 237. De l’inobservation des règles d’enregistrement, de tenue à jour ou d’utilisation des embarcations
(1) L’inobservation des règles d’enregistrement et de tenue à jour des embarcations dont le contrôle appartient à l’Inspection d’Etat pour les
embarcations est punie d’une amende de 5 à 10 unités, l’amende variant entre 50 et 10 unités pour les personnes morales.
(2) L’inobservation des règles d’emploi des embarcations et des bases de stationnement des embarcations est punie d’une amende de 5 à 10
unités avec ou sans privation du droit de conduire pour 2 ans au maximum.
Article 238. De l’autorisation d’une personne en état d’ivresse ou sans permis de conduire de conduire un aéronef, un bateau fluvial ou un train
Celui qui aura donné accès à une personne en état d’ivresse ou sans permis de conduire à la conduite d’un aéronef, d’un bateau fluvial ou d’un
train sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.
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Article 239. De la conduite d’un aéronef, d’un bateau fluvial ou d’un train en état d’ivresse
(1) La conduite d’un aéronef, d’un bateau fluvial ou d’un train en état d’ivresse est punie d’une amende de 30 à 40 unités avec privation du
droit de conduire pour un délai d’un à deux ans.
(2) Le conducteur d’un aéronef, d’un bateau fluvial ou d’un train qui aura refusé de se soumettre au test d’alcoolémie sera puni d’une amende
de 40 à 50 unités avec privation du droit de conduire pour un délai d’un à deux ans.
Article 240. De la mise en service des moyens de transport défectueux et d’autres transgressions en matière d’exploitation des moyens de
transport
La mise en service des moyens de transport défectueux (à l’exception des moyens de transport mécaniques), dont l’exploitation est de ce fait
interdit, ou réoccupés sans l’autorisation requise, ou des moyens de transport qui n’ont pas été enregistrés suivant l’ordre établi ou qui n’ont pas été
soumis au contrôle technique d’Etat est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
Article 241. De la transgression des règles d’exploitation technique des machines à autopropulsion, et des règles de sécurité technique
La transgression des règles d’exploitation technique des tracteurs, des combines et d’autres machines agricoles à autopropulsion et de
construction des routes, ainsi que des règles de sécurité technique, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 5 à 10 unités et de 50 à
100 unités aux personnes morales.
Article 242. De l’inobservation des règles de sécurité dans la construction, dans l’exploitation ou la réparation des conduites magistrales
L’inobservation des règles de sécurité dans la construction, dans l’exploitation ou la réparation des conduites magistrales est punie d’une
amende de 10 à 20 unités.
Article 243. De la dégradation des routes, des passages à niveau, d’autres installations routières et du non-respect des règles d’entretien de
ceux-ci
(1) Les personnes responsables de l’entretien des routes, des passages à niveau ou d’autres installations routières n’auront pas respecté les
règles de maintien des autoroutes à destination commune, des passages à niveau ou d’autres installations routières dans un état qui ne présente aucun
danger pour la circulation ou qui n’auront pas pris les mesures nécessaires à l’arrêt ou la limitation en temps utile de la circulation sur certains segments
routiers, dont la mise en service met en danger la sécurité de la circulation, seront punis d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La dégradation des autoroutes à destination commune, des passages à niveau ou des moyens techniques d’organisation de la circulation
routière, de même que toutes entraves à la circulation routière, y inclus par le jet d’immondices sur le revêtement routier, est punie d’une amende de 40 à
50 unités.
Article 246. De l’inobservation des règles de protection de la zone de dégagement et des règles d’emploi des terrains dans la zone de protection
des routes
(1) Le labourage d’un terrain, le fauchage de l’herbe, la coupe et l’endommagement des plantations, le labour de déchaumage et les travaux
d’excavation, l’évacuation des eaux de canalisation, industrielles, d’amélioration ou de fuite dans les installations d’évacuation de l’eau et dans les
réservoirs, cela dans la zone de dégagement des autoroutes, sans accord préalable des organes routiers, de même que l’allumage du feu dans la zone de
dégagement ou à une distance de moins de 100 m. à partir des ponts en bois ou des ponts revêtus de bois, le fait de fumer sur un pont en bois ou sur un
pont revêtu en bois, sont punis d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) L’installation dans la zone de protection des routes de clôtures ou la plantation d’arbres qui peuvent provoquer l’enneigement des routes ou
qui réduisent la visibilité, de même que l’emplacement dans cette zone de constructions, d’installations ou d’affiches de publicité, sans l’autorisation de
l’organe qui a à sa charge l’administration des autoroutes, sont punies d’une amende de 5 à 10 unités.
(3) La réalisation dans la zone de dégagement des routes de tous travaux qui pourraient porter atteinte à la stabilité, à l’intégrité ou à l’aspect
esthétique de la route ou pourraient modifier les régimes des eaux souterraines, est punie d’une amende de 10 à 20 unités, l’amende variant entre 100 et
200 unités pour les personnes morales.
Article 248. De l’inobservation des règles de protection des routes et des constructions routières par les possesseurs de terrains
Les possesseurs de terrains qui auront omis d’aménager, de réparer et de nettoyer régulièrement les pistes pour piétons et les passerelles qui se
trouvent dans les limites de leurs terrains, limitrophes aux zones de dégagement des routes et se trouvant dans une localité, ou qui aura manqué à
l’obligation de maintenir en bon état les bornes de leurs terrains ou des voies d’accès à un chemin d’usage commun, y inclus des passerelles, seront punis
d’une amende de 3 à 5 unités, l’amende étant de 50 à 100 unités pour les personnes morales.
CHAPITRE 12
CONTRAVENTIONS EN MATIERE DE CIRCULATION ROUTIERE
Article 249. De l’inobservation des règles d’exploitation des véhicules (1) Quiconque conduit un véhicule dont le dispositif de direction ou le
système de freinage comportent des défectuosités techniques ou qui a été rééquipé sans l’autorisation nécessaire est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) Quiconque conduit un véhicule qui, en raison de certaines défectuosités techniques autres que celles figurant à l’alinéa (1) ci-dessus, et en
vertu des prescriptions réglementaires ne peut se trouver sur la voie publique est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
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Note : Le terme «moyens de transport » figurant au chapitre 12 du présent Code désigne tous types d’automobiles, de tracteurs, de trolleybus, de
motocyclettes et d’autres véhicules autopropulsés
Article 250. Du non-respect des prescriptions réglementaires relatives à l’immatriculation et au contrôle technique des véhicules
(1) Tout conducteur qui n’aura pas respecté les prescriptions réglementaires relatives à l’immatriculation des véhicules sera puni d’une amende
de 10 à 20 unités.
(2) La conduite d’un véhicule qui n’a pas été immatriculé suivant l’ordre établi ou qui n’a pas été soumis au contrôle technique est punie d’une
amende de 10 à 20 unités.
Article 251. Du non-respect des prescriptions réglementaires relatives aux marques d’immatriculation
(1) La conduite d’un véhicule dont le signe d’immatriculation est illisible, ne correspond pas aux standards ou est installé en dérogation aux
exigences du standard de l'immatriculation d’Etat est punie d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) Quiconque conduit un véhicule sans signe d’immatriculation est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(3) Quiconque aura muni un véhicule d’une marque d’immatriculation fausse ou aura conduit véhicule muni d’une marque d’immatriculation
fausse sera puni d’une amende de 30 à 90 unités avec privation du droit de conduire pour un délai d’un à deux ans.
Article 252. De la conduite d’un véhicule par une personne qui n’est pas titulaire d’un permis de conduire
(1) Quiconque conduit un véhicule sans être titulaire d’un permis de conduire (à l’exception de la conduite en vue d’apprentissage en présence
du moniteur) ou qui n’est pas titulaire du permis de conduire pour la catégorie respective est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) Quiconque conduit un véhicule alors qu’il est privé du droit de conduire est puni d’une amende de 30 à 40 unités.
(3) Quiconque a confié un véhicule à une personne qui n’est pas titulaire d’un permis de conduire (à l’exception de la conduite en vue
d’apprentissage en présence du moniteur), qui est privé du droit de conduire ou est titulaire d’un permis de conduire qui ne correspond pas à cette
catégorie, est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(4) Lorsque les contraventions prévues aux alinéas (1), (2) et (3) ci-dessus ont entraîné la dégradation des moyens de transport, des cargaisons,
de la voirie, des installations routières ou autres installations ou autres biens, la peine est d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 253. De la conduite d’un véhicule par quelqu’un qui n’est pas porteur des documents exigés pour la conduite
(1) Quiconque conduit un véhicule sans qu’il soit porteur des documents exigés pour la conduite ou des certificats d’immatriculation du moyen
de transport sera puni d’une amende de 3 à 5 unités.
(2) Quiconque aura confié un véhicule à une personne non munie des documents exigés pour la conduite sera puni d’une amende de 3 à 5
unités.
Article 254. De la conduite d’un véhicule en état d’ivresse, ainsi que de l’assignation de conduire à une personne en état d’ivresse
(1) Quiconque aura conduit un véhicule alors qu’il est en état d’ivresse sera puni d’une amende de 40 à 50 unités avec privation du droit de
conduire pour un délai de 3 mois à 1 an. Au cas où, en raison des circonstances exceptionnelles des faits, cette peine serait jugée insuffisante, le
contrevenant sera puni d’un emprisonnement de 10 à 90 jours avec privation du droit de conduire pour un délai de 1 à 2 ans.
(2) L’action de l’alinéa (1) commise plusieurs fois au cours d’une année est punie d’emprisonnement contraventionnel de 10 à 90 jours avec la
privation du droit spécial de conduire le véhicule d’un à deux ans.
(3) Quiconque aura confié un véhicule à une personne qui se trouve en état d’ivresse sera puni d’une amende de 10 à 20 unités.
Article 256. Du non-respect des prescriptions réglementaires relatives aux ceintures de sécurité et aux casques pour les conducteurs de
motocyclettes
Le non-respect des prescriptions réglementaires relatives aux ceintures de sécurité et aux casques pour les conducteurs de motocyclettes est
puni d’une amende de 0,5 unités.
Article 259. Du non-respect des priorités de passage des piétons et des autres participants à la circulation routière
(1) Tout conducteur qui aura manqué aux dispositions du Règlement de la circulation routière de céder le passage aux piétons, aux cyclistes ou
à d’autres participants à la circulation routière sera puni d’une amende de 5 à 10 unités.
(2) Quiconque n’aura pas respecté les règles d’arrêt ou de stationnement, s’il en résulte des entraves à la circulation des autres moyens de
transport ou des piétons, sera puni d’une amende de 5 à 10 unités.
Article 261. Du refus du conducteur d’immobiliser le moyen de transport suite à une injonction fondée d’arrêter le véhicule
Le conducteur qui n’aura pas obtempéré aux injonctions fondées de l’agent de la police d’immobiliser le véhicule sera puni d’une amende de
40 à 50 unités
Note : L’injonction d’arrêt est aétablie par l’agent de la police portant l’uniforme de sa fonction par un signe du bras ou du bâton de signalisation, de
même qu’à l’aide d’un mégaphone, pour éviter toute situation d’avarie.
Article 238. Du non-respect par le conducteur de véhicule des dispositions du Règlement de la circulation routière, ayant entraîné des dégâts
insignifiants aux moyens de transport ou des blessures insignifiantes à la victime
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(1) Tout conducteur qui n’aura pas respecté les dispositions du Règlement de la circulation routière, ayant provoqué par là des dégâts
insignifiants aux moyens de transport, aux cargaisons, à la voirie, aux installations routières, à d’autres installations ou biens, sera puni d’une amende de
10 à 15 unités.
(2) Tout conducteur qui n’aura pas respecté les dispositions du Règlement de la circulation routière, ayant provoqué par là des blessures
insignifiantes à la victime ou des dégâts importants aux moyens de transport, aux cargaisons, à la voirie, aux installations routières, à d’autres installations
ou biens, sera puni d’une amende de 15 à 20 unités avec ou sans privation du droit spécial de conduire le véhicule pour un délai de trios mois à un an.
(3) Lorsque les contraventions citées aux alinéas (1) et (2) ci-dessus sont commises en état d’ivresse, la peine est de 40 à 50 unités d’amende
avec privation du droit de conduire pour un délai de 1 à 2 ans.
Article 264. Du non-respect par le conducteur des dispositions du Règlement de la circulation routière, ayant entraîné un accident routier
Tout conducteur qui n’aura pas respecté les dispositions du Règlement de la circulation routière prévues aux articles 259 ou 262 du présent
Code, ayant provoqué par là une situation d’avarie, notamment en déterminant les autres conducteurs à changer brusquement l’allure ou le sens de la
circulation ou à prendre toute autre mesure de nature à assurer leur propre sécurité ou la sécurité d’autrui, sera puni d’une amende de 5 à 10 unités avec
privation du droit de conduire pour un délai de trois à six mois.
Article 265. De l’inobservation des règles de circulation par les piétons et autres participants à la circulation routière
(1) Tout piéton qui ne se sera pas conformé aux signaux lumineux routiers, qui aura traversé le chemin ou se sera déplacé dans des endroits
autres que ceux spécialement prévus à cet effet, qui ne se sera pas conformé aux signaux routiers relatifs à la priorité, aux signaux d’interdiction ou
d’obligation, de même que tout conducteur de cyclomoteur, de bicyclette, de voiture attelée ou tout autre usager du chemin qui n’auront pas respecté les
règles de circulation sur les autoroutes seront punis d’un avertissement ou d’une amende de 0,5 à 1 unité.
(2) L’inobservation par les personnes citées à l’alinéa (1) ci-dessus des dispositions du Règlement de la circulation routière ayant généré une
situation d’avarie sera punie d’une amende de 5 à 10 unités.
(3) L’inobservation par les personnes citées à l’alinéa (1) ci-dessus des dispositions du Règlement de la circulation routière ayant entraîné la
dégradation des moyens de transport ou des blessures insignifiantes à la victime sera punie d’une amende de 40 à 50 unités.
CHAPITRE 13
CONTRAVENTIONS EN MATIERE
DE TELECOMMUNICATIONS ET D’INFORMATIQUE
Article 266. De l’activité dans le domaine des télécommunications sans licence ou sans autorisation ou avec une autorisation suspendue ou
arrivée à sa fin
(1) Le déroulement de l’activité dans le domaine de télécommunications ou l’utilisation d’une fréquence radioélectrique sans licence
(autorisation) délivrée par l’autorité compétente est punie d’une amende de 20 à 30 unités avec ou sans confiscation des biens destinés, ayant servi à
commettre ou produits de contravention.
(2) Ceux qui poursuivent leur activité alors que l’autorisation délivrée par l’autorité compétente a été suspendue, la sphère d’action de celle-ci a
été restreinte ou alors qu’elle est arrivée à son terme seront punis d’une amende de 10 à 20 unités.
(3) L’importation, la fourniture ou la vente des équipements ou des câbles pour les nécessités des télécommunications, de l’informatique et de
l’activité de la poste non certifiés et non marqués par l’organisme chargé de la certification des produits du domaine des télécommunications, de
l’informatique et de l’activité de la poste, en conformité avec la procédure de certification, sont punies d’une amende de 30 à 40 unités.
(4) L’installation ou l’utilisation des équipements de radiocommunication dans un véhicule sans l’autorisation délivrée par l’organe compétent
est punie d’une amende de 10 à 20 unités avec ou sans confiscation des biens destinés, ayant servi à commettre ou produits de contravention.
Article 269. De l’utilisation ou de la connexion aux réseaux de télécommunications des équipements et des câbles non agréés et non marqués
L’utilisation ou la connexion aux réseaux de télécommunications des équipements et des câbles non agréés et non marqués par l’autorité
compétente sont punies d’une amende de 10 à 20 unités.
Article 270. De la connexion non autorisée ou de l’admission à la connexion non autorisée au réseaux de télécommunications
(1) Quiconque aura connecté sans autorisation ou aura toléré la connexion non autorisée d’un appareil téléphonique ou d’autres équipements
terminaux à une ligne téléphonique d’abonné ou à un taxiphone ou d’un appareil récepteur de radiodiffusion ou d’un appareil récepteur d’émissions de
télévision à un réseau de télécommunications radiophonique ou télévisé sera puni d’une amende de 10 à 20 unités, l’amende étant de 50 à 100 unités pour
les personnes morales.
(2) Quiconque aura connecté sans autorisation ou aura toléré la connexion non autorisée du réseau de télécommunications d’un particulier au
réseau de télécommunications d’autrui ou au réseau public de télécommunications sera puni d’une amende de 15 à 25 unités.
Article 271. Du refus non fondé d’un titulaire d’une licence de laisser connecter à son réseau de télécommunications le réseau de
télécommunications d’un autre titulaire de licence
Le refus non fondé d’un titulaire d’une licence de laisser connecter à son réseau de télécommunications le réseau de télécommunications d’un
autre titulaire de licence est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
Article 272. De l’inobservation des normes relatives aux émissions électromagnétiques et aux perturbations industrielles admissibles dans une
réception radio, de la perturbation de la réception des programmes de l’audiovisuel ou du fonctionnement des équipements ou des lignes de
télécommunications
L’inobservation des normes relatives aux émissions électromagnétiques et aux perturbations industrielles admissibles dans une réception radio,
de même que la perturbation de la réception des programmes de l’audiovisuel ou du fonctionnement des équipements ou des lignes de télécommunications
sont punies d’un avertissement ou d’une amende de 10 à 20 unités.
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Le non-respect des règles de protection des lignes et des installations de télécommunications par fil et câble est puni d’une amende de 10 à 20
unités, l’amende étant de 200 à 300 unités pour les personnes morales.
Article 274. La création et l’utilisation des moyens de télécommunications susceptibles de porter atteinte à la santé
La création et l’utilisation des moyens de télécommunications susceptibles de porter atteinte à la santé des personnes résidant dans la zone
d’influence nocive sont punies d’une amende de 20 à 30 unités, l’amende étant de 50 à 100 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec
confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, de même que des biens acquis par voie de contravention.
Article 276. Du non-paiement pour les radiofréquences octroyées ou de l’application de tarifs discriminatoires pour les services publics de
télécommunications et de poste
(1) Le non-paiement pour les radiofréquences octroyées est puni d’une amende appliquée aux personnes physiques de 10 à 20 unités, l’amende
étant de 50 à 100 unités pour les personnes morales.
(2) L’application de tarifs discriminatoires pour les services publics de télécommunications et de poste est punie d’une amende de 40 à 50
unités, infligée aux personnes morales.
Article 277. De l’affranchissement des envois postaux avec des timbres postaux utilisés ou non autorisés
L’affranchissement des envois postaux avec des timbres postaux utilisés ou non autorisés par l’autorité compétente est puni d’une amende de 3
à 5 unités.
Article 278. De la fabrication en vue de la vente et de la vente sciemment des timbres postaux falsifiés, des clichés, des machines
d’affranchissement ou des sceaux postaux
La fabrication en vue de la vente et la vente sciemment des timbres postaux falsifiés, des clichés, des machines d’affranchissement ou des
sceaux postaux sont punies d’une amende de 40 à 50 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, de même
que des biens acquis par voie de contravention.
Article 279. Du manquement au mode établi d’exécution des travaux dans le domaine de télécommunications
Le manquement au mode établi d’exécution des travaux dans le domaine de télécommunications est puni d’une amende appliquée aux
personnes exerçant des fonctions à responsabilités de 30 à 40 unités, l’amende étant de 200 à 300 unités pour les personnes morales.
Article 280. De l’exécution des travaux d’aménagement et de transfert des réseaux de télécommunications à l’occasion d’une construction
(d’une reconstruction) sans que les conditions techniques soit assurées ou respectées
L’exécution des travaux d’aménagement et de transfert des réseaux de télécommunications inhérents à une construction (à une reconstruction)
sans que les conditions techniques établies par les propriétaires des réseaux de télécommunications soit assurées ou respectées est puni d’une amende de
15 à 25 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende étant de 50 à 100 unités pour les personnes morales.
Article 281. De l’exécution sans autorisation des travaux de construction dans les zones de protection des lignes et des installations de
télécommunications
L’exécution des travaux de construction dans les zones de protection des lignes et des installations de télécommunications sans l’autorisation
du propriétaire des lignes et des installations de télécommunications est punie d’une amende de 10 à 20 unités, l’amende étant de 50 à 100 unités pour les
personnes morales.
Article 282. Des entraves à l’établissement par les entreprises des réseaux de télécommunications
Les entraves à l’établissement par les entreprises de télécommunications des réseaux de télécommunications sous, sur ou au-dessus des terrains
privés, des ponts, des rues, des tunnels, des bâtiments, des collecteurs, des zones closes, des forêts et des cours d’eau sont punies d’une amende de 20 à 30
unités, l’amende étant de 50 à 100 unités.
Article 283. Des entraves sans fondement à l’établissement des dispositifs et des constructions destinés aux services postaux
Les entraves sans fondement à l’établissement des boîtes aux lettres, des boîtes postales, des automates postaux, d’autres dispositifs et
constructions destinés aux services postaux dans les endroits convenus avec les organes de l’administration publique locale sont punies d’une amende de 5
à 10 unités.
Article 284. De la dégradation et de l’effraction des dispositifs et des constructions destinés aux services postaux
Quiconque aura détérioré ou ouvert sans autorisation les boîtes aux lettres, les automates postaux, les boîtes postales, autres dispositifs ou
constructions destinés aux services de poste sera puni d’une amende de 10 à 20 unités.
Article 285. De la remise pour expédition des objets dangereux ou des objets à caractère pornographique
Quiconque aura remis pour expédition, par quelque type d’envoi postal que ce soit, des objets de nature à porter atteinte à la santé lors de leur
déplacement ou de leur transport ou des objets à caractère pornographique, sans avoir déclaré la nature réelle de ceux-ci, sera puni d’une amende de 40 à
50 unités.
Article 286. Des entraves sans fondement au libre accès au réseau de télécommunications ou aux services publics de télécommunications et de
poste
(1) Les entraves sans fondement au libre accès des concurrents au réseau de télécommunications ou aux services publics de
télécommunications et de poste sont punies d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) Le blocage ou le débranchement avec intention des installations de télécommunications sera puni d’une amende de 15 à 25 unités.
Article 287. De la détérioration des lignes, des installations et des équipements de télécommunications
La détérioration des lignes de télécommunication par fil et câble, des taxiphones, des cabines téléphoniques, des automates de change des
pièces de monnaies et d’autres installations et équipements de télécommunications est punie d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 288. De la reproduction illicite des banques de données, des bases de données ou des fichiers
La reproduction illicite des banques de données, des bases de données ou des fichiers textuels, graphiques et audiovisuels, de même que de
leurs certaines parties, sera punie d’une amende de 30 à 40 unités avec confiscation des biens destinés à servir, ayant servis ou produits de contravention.
Article 289. De la modification, de la détérioration ou de l’anéantissement des banques de données, des bases de données ou des fichiers
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La modification, la détérioration, la substitution ou l’anéantissement de l’information de la mémoire des ordinateurs, l’introduction sciemment
dans le système de calcul des informations fausses, la détérioration ou l’anéantissement des supports aux informations, des banques de données, des bases
de données, des fichiers ou des moyens de protection du système informationnel, seront punies d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 290. Du non-respect des règles de conservation, de complètement, de tenue à jour et d’utilisation des documents archivés
Le non-respect des règles de conservation, de complètement, de tenue à jour et d’utilisation des documents archivés est puni d’une amende de
3 à 5 unités.
Article 297. Du non-respect des délais de transmission des comptes-rendus à l’Agence d’Etat des Réserves Matérielles et des Aides
Humanitaires
L’inobservation des délais à soumettre les comptes-rendus à l’Agence d’Etat des Réserves Matérielles et des Aides Humanitaires, ainsi que la
présentation des données fausses dans les comptes-rendus seront punies d’une amende de 5 à 10 unités.
Article 298. De l’inobservation du mode établi de création et de diffusion de la production des mass-media
La création ou la diffusion de mass-media non enregistrés, non reenregistrés, liquidés ou suspendus sont punies d’une amende de 20 à 30
unités, l’amende étant de 200 à 300 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre
la contravention ou des biens acquis par voie de contravention.
Article 299. De l’inobservation du mode établi de déclaration des informations sur la provenance
La publication et/ou la diffusion des ouvrages imprimés ou des mass-media, sans que leur provenance y soit dûment indiquée ou alors que
l’information relative à leur provenance est incomplète ou sciemment falsifiée sont punies d’une amende de 5 à 10 unités avec confiscation des biens
destinés, ayant servi à commettre ou produits de contravention.
CHAPITRE 14
DES CONTRAVENTIONS DANS LE DOMAINE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE
Article 279. De l’exercice de l’activité entrepreneuriale sans enregistrement, sans licence (autorisation) ou sans patente
(1) L’exercice de l’activité entrepreneuriale sans l’enregistrement ou le réenregistrement requis est puni d’une amende de 20 à 30 unités avec
confiscation des biens destinés et ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
(2) L’exercice de l’activité entrepreneuriale sans licence (l’autorisation), si celles-ci sont obligatoires, ainsi que si cette activité est réservée
exclusivement aux entreprises publiques, est puni d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500
unités pour les personnes morales.
(3) L’exercice de l’activité entrepreneuriale avec l’inobservation des conditions prévues dans la licence (l’autorisation), est puni d’une amende
de 15 à 25 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 300 et 400 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec ou sans
retrait ou annulation de la licence (l’autorisation) d’exercer cette activité.
(4) L’exercice de l’activité entrepreneuriale sans patente, est puni d’une amende de 20 a 30 unités avec confiscation des biens destines ou ayant
servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenues par voie de contravention.
(5) L’exercice de l’activité entrepreneuriale par le biais des filiales, des représentants, des succursales, des sections, des magasins, des dépôts,
des unités commerciales etc., qui ne sont pas enregistrés dans le mode établi par la législation, est puni d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux
personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
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(6) L’exercice de l’activité entrepreneuriale avec l’inobservation du droit à la firme (à la dénomination), établi par la législation, et du mode
d’utilisation de la firme (de la dénomination), est puni d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et
200 unités pour les personnes morales.
Article 305. Du défaut de présentation des documents nécessaires à la mise à jour du Registre d’Etat des entreprises et de Registre d’Etat des
organisations.
(1) Le défaut de présentation des documents prévus par la loi qui servent de base à l’enregistrement dans le Registre d’Etat des entreprises et de
Registre d’Etat des organisations concernant toutes modifications opérées dans les documents de constitution, de liquidation ou de réorganisation de
l’entreprise, ou des données concernant la substitution du dirigeant (du manager) est puni d’une amende de 25 à 35 unités.
(2) La présentation à l’enregistrement des documents et des informations non authentiques, sera puni d’une amende de 20 à 30 unités,
appliquée aux personnes physiques, l’amende variant de 200 à 300 unités pour les personnes morales.
Article 306. De l’inobservation du mode de présentation des documents nécessaires à la mise à jour du Registre des unités de paysan (de
fermier) et des règles de sa tenue
(1) Le défaut de présentation des documents prévus par la législation qui servent de base à l’enregistrement dans le Registre des unités de
paysan (de fermier) relatifs à la réorganisation ou à la liquidation de l’unité de paysan (de fermier) ou ma présentation des données erronés à enregistrer
dans ce Registre, sont punis d’un avertissement ou d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) L’inobservation des règles de tenue du Registre des unités de paysan (de fermier) est punie d’un avertissement ou d’une amende de 20 à 30
unités.
Article 307. De l’acquisition, de la conservation, du transport, de la vente ou de la commercialisation illégale des valeurs matérielles
Les entrepreneurs qui auront illégalement acquis, conservé, transporté, vendu ou commercialisé des marchandises, des produits ou de la
matière première sans que la légalité de ceux-ci puisse être établie ou sans être muni des documents nécessaires, seront punis d’une amende de 10 à 20
unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant de 50 à 100 unités pour les personnes morales, dans les deux cas avec confiscation des biens
destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
Article 308. Du non-respect de l’ordre établi de présentation des données non afférentes au calcul et au versement des impôts au budget
(1) Les entrepreneurs qui n’auront pas fourni au fisc dans le délai établi par la loi les informations relatives au siège ou au changement de siège
de l’entreprise, des unités structurelles ou des subdivisions de celles-ci (filiales, agences, succursales, sections, magasins, dépôts, unités commerciales,
etc.) où l’on produit, on conserve ou l’on commercialise des marchandises, on effectue des travaux ou l’on rend des services, ainsi que tout renseignement
sur les comptes courants et les autres comptes bancaires ouverts dans le pays ou à l’étranger ou qui auront fourni de fausses informations, seront punis
d’une amende de 15 à 25 unités.
(2) Les entrepreneurs qui n’auront pas informé les autorités compétentes dans le délai imparti de la liquidation ou la réorganisation de
l’entreprise, seront punis d’une amende de 15 à 25 unités.
Article 309. Du commerce avec des marchandises et des objets dont la vente est interdite ou limitée
Le commerce avec des marchandises et des objets dont la vente est interdite ou limitée par la législation, est puni d’une amende de 15 à 25
unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 100 à 200 unités pour les personnes morales dans les deux cas avec confiscation des biens
destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
Article 310. Du non-respect des règles d’exploitation des appareils de caisse et de contrôle
(1) La mise en service des appareils de caisses et de contrôles sans mémoire fiscale, défectueux, non plombés ou non enregistrés auprès du fisc,
est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) Le déréglage intentionnel de la mémoire fiscale de l’appareil de caisse et de contrôle, de même que le transfert des données enregistrées
par les compteurs des appareils de caisse et de contrôle à zéro sans entente préalable avec le fisc, est puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(3) Le caissier qui manque du registre spécialement prévu pour l’enregistrement en ordre chronologique des données des compteurs des
appareils de caisses et de contrôles au début et à la fin du temps de travail ou qui le remplit irrégulièrement, est puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(4) Tout règlement effectué avec la population sans utilisation des appareils de caisse et de contrôle, la délivrance au client d’un bon de caisse
ne contenant pas tous les éléments obligatoires, ou la non-délivrance intentionnelle à l’acheteur d’un bon de caisse est puni d’une amende de 40 à 50
unités.
(5) La conservation dans la caisse de l’argent personnel ou d’autres sommes qui n’ont pas été enregistrées par l’appareil de caisse et de
contrôle, est puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(6) L’omission d’enregistrer des bandes de contrôle ou leur anéantissement avant l’expiration du terme de conservation (d’archivage) est puni
d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 311. Du transport, de la conservation ou de la commercialisation des marchandises soumises aux accises sans marquage avec des
timbres de contrôle
Le transport, la conservation ou la commercialisation des marchandises soumises aux accises sans marquage avec les timbres de contrôle
appropriés, est puni d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant de 50 à 100 unités pour les personnes morales,
dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
Article 312. Du non-respect de l’ordre établi d’acquisition, de transport, de conservation ou de réalisation des timbres de contrôle
Le non-respect du mode d’acquisition, de transport, de conservation ou de réalisation des timbres de contrôle, est puni d’une amende de 30 à 40
unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenues par voie de contravention.
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b) la vente des marchandises sur lesquelles n’est pas indiquée la date de fabrication, le terme de validité ou des marchandises dont le terme de
validité a expiré, est puni d’une amende de 15 à 25 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des
biens obtenues par voie de contravention.
c) le non-respect des règles d’utilisation des appareils destinés au mesurage et au pesage ou l’utilisation des appareils défectueux, non soumis à
la vérification ou au marquage, est puni d’une amende de 5 à 10 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention,
ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
d) le non-respect des horaires de travail établis par les organes de l’administration publique locale, est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
e) le non-respect du mode de formation et d’application des prix et des tarifs réglementés, est puni d’une amende de 15 à 25 unités, infligée aux
personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
f) le manque d’une liste de prix ou d’un menu ou l’inobservation des règles de l’établissement de ceux-ci, est puni d’une amende de 5 à 10
unités, infligée aux personnes physiques,, l’amende variant entre 50 et 100 unités pour les personnes morales.
g) le non-respect du mode de réception des marchandises, d’établissement des documents et des décomptes pour les marchandises reçues de la
part de la population en commission, est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
h) la commercialisation des articles d’un long usage sans indication dans les documents qui l’accompagnent des termes de garantie, sans
passeport technique ou autre document qui lui tient place, ainsi que sans traduction en moldave ou en une autre langue en application de la législation en
vigueur, de l’information concernant les conditions d’utilisation efficiente et inoffensive de toutes marchandises importées, est puni d’une amende de 15 à
25 unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant entre 50 et 100 unités pour les personnes morales.
Article 316. De l’omission à assurer le respect des actes normatifs qui réglementent le commerce en détail sur les marchés
(1) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilités du sein de l’administration des marchés qui n’exécutent pas leurs attributions
relevant de l’assurance dans les marchés du contrôle da la qualité des produits effectué par le biais des laboratoires d’expertise vétérinaire et sanitaire et de
l’examen médical à terme des salariés du marchés qui réceptionnent, commercialisent, transportent ou conservent des produits alimentaires, de même que
des salariés qui effectuent le traitement sanitaire des outillages et de l’inventaire, sont punis d’une amende de 10 à 20 unités.
(2) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilités du sein de l’administration des marchés qui permettent de commercialiser sur les
marchés des marchandises alimentaires et non alimentaires aux personnes qui ne sont pas enregistrées, conformément à la loi, en tant que sujet de
l’activité entrepreneuriale ou qui ne sont pas de détenteurs d’une patente à droit de déployer l’activité commerciale, sont punis d’une amende de 20 à 30
unités.
(3) Les actions mentionnées aux alinéas (1) et (2) ci-dessus commises de manière répétée sont punies d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 317. Du manquement aux règles de commercialisation en détail des produits pétroliers
(1) La commercialisation des produits pétroliers directement des citernes auto, ainsi que des jerricans et d’autres emballages est punie d’une
amende de 40 à 50 unités avec confiscation des biens ayant servis à commettre la contravention.
(2) L’exploitation des colonnes défectueuses de distribution des produits pétroliers qui ne sont pas mis sous scellés est punie d’une amende de
200 à 300 unités.
(3) Le défaut aux stations d’alimentation à combustible du registre de tenue à jour des produits pétroliers réceptionnés, ainsi que du rapport
d’échange d’une forme établie, soit leur remplissage irrégulier, soit l’inscription des données erronées, sont punis d’une amende de 150 à 250 unités.
(4) La réception des produits pétroliers en base des documents qui les accompagnent, de transport et d’expédition qui ont été rédigés
incorrectement soit dans le cas de manque des produits pétroliers, soit avec des outillages défectueux d’écoulement est punie d’une amende de 400 à 500
unités.
(5) La livraison des produits pétroliers sans passer à la gradation zéro les indications du conteurs de la colonne de distribution du combustible,
est punie d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 318. Du manquement aux règles d’échanges des produits non alimentaires achetés dans le réseau du commerce en détail
Le manquement aux règles d’échanges des produits non alimentaires achetés dans le réseau du commerce en détail manifesté par le refus non
fondé de permettre au consommateur d’exercer son droit d’échanger ou de retourner la marchandise non conforme dans le commerce de détail, est puni
d’une amende de 10 à 20 unités.
Article 319. De la présentation d’une information non authentique ou incomplète concernant la qualité des produits et des services
Ceux qui auront fourni au consommateur des informations fausses ou incomplètes sur la qualité des produits (des marchandises) et des services
ou qui auront dissimulé les indices qualitatifs, les propriétés des produits (des marchandises) et des règles de leur utilisation, seront punis d’une amende de
10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
Article 321. De la commercialisation sans certificat ou sans marque de conformité des produits (des marchandises) soumis obligatoirement à
une certification
La commercialisation des produits sans certificat ou sans marque de conformité qui confirment que le produit répond aux exigences requises
des produits (des marchandises) soumis obligatoirement à une certification, est puni d’une amende de 15 à 25 unités, infligée aux personnes physiques,
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l’amende variant de 100 à 200 unités pour les personnes morales dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la
contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
Article 324. Du non-respect par les agents de l’activité commerciale dans l’alimentation publique des conditions prévues pour la catégorie
respective
(1) L’exercice de l’activité dans l’alimentation publique par les agents commerciaux sans certificat requis d’octroi de la catégorie respective,
est puni d’une amende de 15 à 25 unités.
(2) Le non-respect des conditions imposées pour l’exercice d’une activité dans l’alimentation publique, est puni d’une amende de 15 à 25
unités.
(3) Le défaut d’affichage à un lieu visible du certificat accordé pour ce genre d’activité commerciale, est puni d’une amende de 5 à 10 unités.
Article 325. Du manquement aux règles d’acquisition auprès de la population des métaux et des pierreries en articles et en fragments et de leur
commercialisation en détail.
(1) L’acquisition auprès de la population des métaux précieux en lingots, en métaux natifs, en fil de fer, en lames, en détails, des ébauches pour
produire des bijoux et des prothèses dentaires, des articles de métaux précieux à destination industrielle et de laboratoire, des déchets industriels et des
pierreries, ainsi que l’acquisition de la matière première et des ébauches de diamant, des diamants techniques, est puni d’une amende de 30 à 40 unités,
infligée aux personnes physiques, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
(2) L’acquisition des objets de valeur auprès de la population sans qu’un certificat régulier soit délivré au vendeur ou sans que ce certificat
fasse mention des données correspondantes sur les objets acquis, est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(3) Le non-respect des prix établis par l’Etat d’acquisition des métaux précieux en déchets et restes, est puni d’une amende de 40 à 50 unités,
infligée aux personnes physiques, l’amende variant entre 300 et 400 unités pour les personnes morales.
(4) L’emploi des objets de valeur acquis en vue de leur transmission à la Trésorerie de la RÉPUBLIQUE DE MOLDOVA à d’autres fins sans
l’autorisation de l’autorité publique compétente, est puni d’une amende de 30 à 40 unités, infligée aux personnes physiques,, l’amende variant entre 400
et 500 unités pour les personnes morales.
(5) La commercialisation en détail des articles de métaux précieux non munis du marquage d’Etat de la RÉPUBLIQUE DE MOLDOVA (à
l’exception des articles confectionnés dans les pays de la C.E.I.) ou du certificat de conformité à certains types d’articles de bijoux, d’autres produits de
métal et de pierreries d’une utilisation permanente, ainsi que la commercialisation des articles de bijoux non étiquetés (à l’exception des articles reçus en
commission), sont punis d’une amende de 20 à 30 unités.
Article 326. De l’inobservation des règles de collecte, d’acquisition, de traitement, de mise en dépôt, de transport et d’usage des déchets de
production et de consommation
L’inobservation des règles de collecte, d’acquisition, de traitement, de mise en dépôt, de transport et d’usage des déchets de production et de
consommation sont punis d’une amende de 40 à 50 unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500 unités pour les personnes
morales dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de
contravention.
Article 328. De la transgression de la législation relative à la fabrication et à la circulation des boissons alcooliques.
(1) Le non-respect de la documentation normative relative à la fabrication des boissons alcooliques, son marquage, emballage, étiquetage,
transport sont punis d’une amende de 300 à 400 unités.
(2) La falsification des documents concernant la qualité des boissons alcooliques, si ces actions n’ont pas porté des préjudices considérables
aux droits et aux intérêts de l’individu protégés par la loi, est punie d’une amende de 40 à 50 unités avec ou sans confiscation des biens destinés ou ayant
servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
(3) L’inobservation des règles de commercialisation en gros ou d’exportation des boissons alcooliques est punie d’une amende de 200 à 300
unités avec ou sans confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
(4) La distribution des boissons alcooliques en qualité de salaire, de prime ou d’indemnisation d’assurance sociale est punie d’une amende de
100 à 200 unités.
(5) Les agent économiques qui ne sont pas titulaire de licence et qui donne à bail des locaux afin de fabriquer des boissons alcooliques, des
outillages techniques et des dépôts spécialisés sont punis d’une amende de 100 à 200 unités.
(6) La fabrication de l’alcool éthylique et des boissons alcooliques sans utiliser l’outillage technologique testé, doué d’appareillage de
mesurage de la quantité de la production fabriquée et de la concentration d’alcool sans qu’ils soient certifiés ou mis en scellé, est punie d’une amende de
400 à 500 unités.
(7) La production, la commercialisation, le transport et la conservation des boissons alcooliques falsifiés sont punis d’une amende de 40 à 50
unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500 unités pour les personnes morales.
(8) L’inobservation des règles de commerce à des fins de vente des boissons alcooliques est punie d’une amende de 10 à 20 unités, infligée aux
personnes physiques, l’amende variant de 100 à 200 unités pour les personnes morales.
(9) La commercialisation et/ou la mise en circulation des boissons alcooliques aux agents économiques non titulaire de la licence respective,
ainsi que la mise en circulation des boissons alcooliques qui ne sont pas marquées d’un timbre de contrôle, et selon le cas, avec des marques de qualité ou
qui sont marquées de timbres de contrôle et de marques de qualité fausses, est puni d’une amende de 300 à 400 unités.
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(1) Le passage de la frontière d’Etat de la RÉPUBLIQUE DE MOLDOVA par des marchandises, des objets ou d’autres valeurs non soumis au
contrôle douanier [c’est-à-dire en dehors des endroits affectés au contrôle douanier ou au-delà des horaires établis pour le contrôle douanier], soustraits au
contrôle douanier à l’aide de cachettes ou par d’autres moyens qui empêchent de découvrir ces marchandises, objets ou valeurs sans que les éléments
constitutifs d’une infraction soient réunis, sont punis d’une amende de 40 à 50 unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500
unités pour les personnes morales dans les deux cas avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens
obtenus par voie de contravention.
(2) Le transport en franchissement de la frontière d’Etat de la RÉPUBLIQUE DE MOLDOVA y inclus le transit sur le territoire des
marchandises, objets ou autres valeurs non déclarées [sans que des informations exactes relatives à ces marchandises, objets ou d’autres valeurs soient
fournies selon l’ordre établi] ou déclarés sous une autre appellation, sans que les éléments constitutifs d’une infraction soient réunis, sont punis d’une
amende de 40 à 50 unités, infligée aux personnes physiques, l’amende variant de 400 à 500 unités pour les personnes morales dans les deux cas avec
confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens obtenus par voie de contravention.
Article 335. Du refus de recevoir et d’utiliser les billets de la Banque Nationale de Moldova
Le refus de recevoir et d’utiliser sans motif sérieux les billets de la Banque Nationale de Moldova, sera puni d’une amende de 25 à 35 unités,
appliquée aux personnes physiques, l’amende variant entre 400 et 500 unités pour les personnes morales.
Article 338. Du non-respect des délais de rapatriement des moyens matériels et pécuniaires
Le non-respect des délais de rapatriement des moyens pécuniaires, des marchandises et des services provenant des transactions économiques
avec l’extérieur, qui conformément à la législation de la République de Moldova doivent être transférés obligatoirement au compte de la banque autorisée
de la République de Moldova est puni d’une amende de 40 à 50 unités, l’amende variant entre 300 et 400 unités pour les personnes morales.
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Le paiement au comptant d’une somme dépassant 5000 lei mensuellement avec le non respect du mode établi de payement par virement, ainsi
que le paiement au comptant ou par virement par des intermédiaires, indifféremment des sommes payées dans ce mode, sont punis d’une amende de 20 à
30 unités.
Note : La peine n’est pas infligée aux payements effectués pour les personnes physiques qui ne sont pas sujets de l’activité entrepreneuriale,
titulaires des patentes d’entrepreneur pour/par des entreprises individuelles, des unités de paysans (de fermiers) et de leurs associations, ni aux
payements effectués par les personnes morales, dont les droits de payement, conformément aux obligations financières, sont réglementés d’un autre mode
que celui établi aux actes normatifs de la Banque Nationale de la Moldova, à l’exception des cas de payements par des intermédiaires.
Article 341. De l’exercice de l’activité entrepreneuriale sans enregistrement comme contribuable au système public d’assurance sociale
obligatoire
Ceux qui exercent une activité entrepreneuriale sans être enregistrés conformément à la législation comme cotisant pour l’assurance sociale
obligatoire, sont punis d’une amende de 10 à 20 unités, l’amende variant entre 100 et 200 unités pour les personnes morales.
Article 340. Du manquement aux règles d’organisation et de tenue de la comptabilité, d’établissement et de présentation des comptes-rendus
financières, ainsi que de l’inobservation des règles d’organisation et de tenue de la mise à jour fiscale
(1) Le manquement aux règles d’organisation et de tenue de la comptabilité ou de contrôle de sa tenue, ou la transgression des règles
d’établissement et de présentation des comptes-rendus financières, à l’exception des cas prévus aux alinéas (2)-(4) seront punis d’une amende appliquée
aux personnes physique de 20 à 30 unités ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
(2) L’établissement incomplet ou non adéquat des documents primaires ou l’usage des formulaires de documents primaires d’un autre modèle
que celui établi par les actes normatifs en vigueur, ou l’usage des typés de documents primaires falsifiés ou étranger (y compris la facture fiscale), ou
l’omission d’enregistrer les marchandises et les services dans les registres de tenue à jour comptable seront punis d’une amende de 30 à 40 unités.
(3) L’introduction sciemment dans le compte-rendu financier des indices dénaturés ou le non-accomplissement prémédité, après l’expiration du
délai établi par la législation pour la présentation des comptes-rendus financières, de la disposition écrite de l’autorité compétente visant à la présenter
dans le délai établi par celle-ci, seront punis d’une amende appliquée aux personnes physique de 40 à 50 unités ou d’une amende appliquée aux personnes
morales de 100 à 200 unités.
(4) L’inobservation des délais de rétablissement de la tenue à jour comptable seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.
(5) L’acceptation de documents primaires qui entravent à effectuer le contrôle fiscal, si l’acte illégal ne contient pas les indices de la
contravention prévue à l’article 340 alinéa (4) ou l’omission d’enregistrer les valeurs matérielles, les services livrés et procurés en conformité avec la
législation sur la taxe à valeur ajoutée, seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.
(6) Le défaut du registre de tenue à jour des marchandises frappées d’accises, expédiées (transportées) ou la tenue non-conforme ou la non-
présentation au fonctionnaire fiscal, dans le cas de sujets d’imposition d’accises, sera puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(7) Le défaut de tenue à jour à part des marchandises frappées d’accises, reçues par des personnes qui ne sont sujets d’imposition d’accises,
pour commercialisation ou transformation/fabrication d’autres marchandises frappées d’accises de toutes autres personnes sans confirmation documentaire
du fait que ces dernières ont payé les accises, seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 343. Du non-respect du mode de tenue à jour et de contrôle, d’établissement et de présentation du compte-rendu
(1) L’omission de présenter dans le délai établi par la législation de la facture fiscale sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) Le défaut du certificat d’accises et/ou des timbres d’accises pour les marchandises frappées d’accises passibles de marquage obligatoire ou
l’usage des timbres d’accises falsifiés sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.
(3) L’omission de présenter par le sujet de l’imposition d’accises dans le délai établi par l’autorité fiscale des documents confirmant
l’exportation et l’omission d’acquitter par le sujet des accises conformément à la législation sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.
(4) L’omission de présenter à terme le compte-rendu fiscal prévu par la législation à l’autorité fiscale sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.
(5) Les entraves au contrôle fiscal ou le non-accomplissement de la disposition écrite de l’autorité chargée de l'administration fiscale par
l’omission de présenter à terme le compte-rendu fiscal prévu par la législation sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.
(6) Le non-respect de l’ordre et du mode de calcul de la prime d’assurances sociales sera puni d’une amende appliquée aux personnes physique
de 20 à 30 unités ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
(7) L’omission de communiquer les modifications des délais de paiement de la prime d’assurances sociales à l’autorité compétente sera punie
d’une amende appliquée aux personnes physique de 20 à 30 unités ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
(8) Le manquement à l’obligation établie par la législation visant à annoncer les modifications survenue pour l’octroi de la pension de retraite
sera punie d’une amende appliquée aux personnes physique de 20 à 30 unités ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
(9) L’omission de présenter à terme le compte-rendu (la déclaration) autre que celui (celle) prévue à l’alinéa (4), concernant le calcul et le
transfert des primes d’assurances sociales ou d’autres obligations prévues par la législation, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physique de
20 à 30 unités ou d’une amende appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
(10) La non-exécution de la disposition écrite de l’autorité compétente visant à présenter dans le délai établi par celle-ci le compte-rendu (la
déclaration) indiquée à l’alinéa (9), sera punie d’une amende appliquée aux personnes physique de 30 à 40 unités ou d’une amende appliquée aux
personnes morales de 200 à 300 unités.
(11) Le refus de mettre à la disposition des autorités compétentes les documents justificatives et les actes de tenue à jour, requis à
l’établissement des primes d’assurances sociales, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physique de 30 à 40 unités ou d’une amende
appliquée aux personnes morales de 100 à 200 unités.
Article 344. De l’encaissement et du décaissement des sources de rétribution sans virement de la prime d’assurance sociale obligatoire
(1) La présentation à l’institution financière des documents pour encaissement des sources de rétribution sans y joindre un document qui
confirme le transfert des primes d’assurance obligatoire, sont punis d’une amende de 15 à 25 unités.
(2) Le décaissement par l’institution financière en faveur d’un agent économique des sources de rétribution sans que celui-ci confirme le
transfert des primes d’assurance sociale obligatoire établies, est puni d’une amende de 15 à 25 unités.
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Article 345. Du non-respect des règles de calcul et de versement des impôts et d’autres prélèvements obligatoires au budget et aux fonds
extrabudgétaires
(1) Le défaut de paiement des impôts, des taxes ou d’autres prélèvements obligatoires au budget et aux fonds extrabudgétaires dans les délais
fixés par la législation, y compris par la personne qui les a encaissé (perçu) ou retenu est puni d’une amende de 20 à 30 unités, l’amende étant de 100 à
200 unités pour les personnes morales.
(2) La diminution de la somme constituant obligation fiscale par la présentation aux autorités chargées de l’administration fiscale sciemment
d’un compte-rendu fiscal contenant des informations ou des données dénaturées ou incomplètes sera punie d’une amende de 35 à 45 unités.
(3) Les contribuables qui auront diminué leurs impôts, taxes ou autres prélèvements obligatoires qui doivent être versés au budget et aux fonds
extrabudgétaires par la mise en place d’une comptabilité falsifiée, par l’établissement des déclarations de revenus qui ne correspondent pas aux données de
la comptabilité ou par l’administration de certains documents qui contiennent des indices sciemment dénaturés, tout cela leur servant de base pour
diminuer les quotas d’imposition ou pour se faire rembourser des sommes versées ou perçues antérieurement, seront punis d’une amende de 35 à 45
unités.
(4) La soustraction au calcul et au virement de l’obligation fiscale, c’est-à-dire la commission d’un acte excluant la possibilité de l’exercice
dans le mode établi du contrôle du contribuable ou de toute autre personne, ou cachant le fondement pour lequel on demanderait au contribuable d’honorer
son obligation fiscale et/ou on lui appliquerait des mesures d’exécution forcé de l’obligation fiscale, sera punie d’une amende de 40 à 50 unités.
(5) Le non virement, le virement avec retard ou incomplet des primes d’assurance obligatoire ou d’un autre prélèvement obligatoire de
paiement, autre que celles prévues à l’alinéa (1), excepté les actes prévus à l’article 347 alinéa (4), sont punis d’une amende appliquée aux personnes
physiques de 30 à 40 unités, l’amende étant de 100 à 200 unités pour les personnes morales.
(6) La diminution de la prime d’assurances sociales ou d’un autre prélèvement obligatoire de paiement, autre que celles prévues à l’alinéa (1),
par la présentation aux autorités chargées de l’administration fiscale sciemment d’un compte-rendu fiscal contenant des informations ou des données
dénaturées ou incomplètes sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 35 à 45 unités, l’amende étant de 100 à 200 unités pour les
personnes morales.
(7) La diminution de la prime d’assurances sociales ou d’un autre prélèvement obligatoire de paiement, autre que celles prévues à l’alinéa (1),
par la présentation aux autorités chargées de l’administration fiscale sciemment d’un compte-rendu fiscal contenant des informations ou des données
dénaturées ou incomplètes, tout cela servant directement ou indirectement de base pour diminuer les quotas d’imposition ou pour se faire rembourser des
sommes versées ou perçues antérieurement, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités, l’amende étant de 100 à 200
unités pour les personnes morales.
(8) La soustraction au calcul, au paiement et au virement de l’obligation fiscale, autre que celles prévues à l’alinéa (1), c’est-à-dire la
commission d’un acte excluant la possibilité de l’exercice dans le mode établi du contrôle du contribuable ou de toute autre personne, ou cachant le
fondement pour lequel on demanderait au contribuable d’honorer son obligation fiscale et/ou on lui appliquerait des mesures d’exécution forcé de
l’obligation fiscale, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physiques de 40 à 50 unités, l’amende étant de 100 à 200 unités pour les personnes
morales.
Article 346. De la transgression du mode et des délais d’établissement et de présentation des comptes-rendus fiscaux
(1) La transgression du mode et des délais fixés par la législation relatifs aux délais d’établissement et de présentation des comptes-rendus
concernant le calcul, le décompte, et le virement au budget des impôts, des taxes, des primes d’assurances sociales ou autres prélèvements obligatoires,
sera punie d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La non-exécution de la disposition écrite de l’autorité compétente visant à présenter dans le délai établi par celle-ci les comptes-rendus
indiquée à l’alinéa (1), qui n’ont pas été présentés dans le délai fixé par la législation, sera punie d’une amende appliquée aux personnes physique de 20 à
30 unités.
Article 347. Du non-respect des prescriptions réglementaires relatives aux opérations de crédit et de débit sur un compte effectuées par les
institutions financières
(1) Les institutions financières qui ouvrent un compte courant, un compte en devises ou un autre compte bancaire en faveur d’un contribuable,
à défaut du certificat de l’organe fiscal ou sans que les prescriptions légales relatives aux comptes bancaires soient respectées ou qui ne notifient pas aux
organes du fisc l’ouverture d’un compte en faveur d’un contribuable, sont punies d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La réception par les institutions financières des documents provenant des entreprises, des institutions ou des organisations auxquelles il n’a
pas été attribué un code fiscal, ainsi que l’exécution des documents sans qu’on dispose des données relatives à l’attribution de code fiscal, sont punies
d’une amende de 30 à 40 unités.
(3) L’inobservation des délais fixés par la loi de dépôt des moyens pécuniaires sur les comptes courants budgétaires ou en devises ou qui
n’auront déposé les moyens pécuniaires en espèces ou autres moyens pécuniaires provenant de la commercialisation des marchandises, de l’exécution de
travaux, de la prestation des services, directement sur un compte de dépôt ou autres comptes bancaires similaires en évitant les comptes courants
budgétaires ou en devises, seront punis d’une amende de 10 à 20 unités.
(4) L’inobservation des délais d’enregistrement dans les comptes de la Trésorerie d’Etat des sommes versées par les contribuables comme
prélèvements obligatoires, sont punies d’une amende de 30 à 40 unités.
(3) La non-exécution (totale ou partielle) ou l’exécution tardive de la disposition de trésorerie de paiement ou de la disposition de trésorerie
incasso ou de l’acte d’exécution forcée pour les décomptes à effectuer sur les comptes des contribuables sur la base d’une demande d’un modèle préétabli
et accepté sur la base de la décision définitive de l’instance judiciaire visant à exécuter l’obligation dans le cas où le contribuable, le débiteur et/ou le
client dispose de moyens pécuniaires sur le compte bancaire, ou la non-exécution de la décision de l’autorité fiscale de suspendre les opérations sur les
comptes bancaires du contribuable, ou la non-exécution des exigences de la citation bancaire est puni d’une amende de 30 a 40 unités.
(6) Les institutions financières qui manquent à l’obligation de fixer à l’attention des entreprises, institutions et organisations des limites de
caisse et la somme maximale en espèces du revenu mensuel qui peut être dépensée pour des besoins urgents, sont punies d’une amende de 15 à 25 unités,
l’amende étant de 100 à 200 unités pour les personnes morales.
Article 348. De la violation des droits, des intérêts et des obligations du contribuable ou d’un autre participant aux rapports fiscaux
(1) Le refus injustifié du fonctionnaire de l’autorité chargé de l’administration fiscale, d’enregistrer le contribuable et de lui délivrer,
conformément à la législation, le certificat d’attribution du code fiscal ou le refus injustifié de délivrer le document par lequel l’autorité fiscale confirme
d’avoir enregistrer le compte bancaire, ou le refus injustifié d’informer le contribuable de ses droits et obligations, y compris des impôts et des taxes en
vigueur, du mode et des délais de leur acquittement et des actes normatifs respectifs, ou l’omission de traiter le contribuable avec respect et correctement,
le représentant de celui-ci ou un autre participant aux rapports fiscaux, c’est-à-dire l’omission ou l’humiliation préméditée des droits, des intérêts et de la
dignité de la personne, ou le refus injustifié d’accorder des facilités fiscales prévues par la législation, ou le refus d’assurer gratuitement au contribuable
des formulaires modèle de compte-rendu fiscal, ou la demande injustifiée de commettre des actions et de présenter des comptes-rendus fiscaux, ou le refus
injustifié de délivrer à la demande ou l’omission de délivrer à terme le certificat concernant l’extinction de l’obligation fiscale, ou le refus injustifié de
réceptionner et d’enregistrer des demandes, des communiqués, des réclamations, des contestations et d’autres pétitions, seront punis d’une amende de 20 à
30 unités.
(2) L’inobservation du délai à remettre au contribuable de l’avis de paiement de l’obligation fiscale dans le cas où, conformément à la
législation, l’autorité chargé de l’administration fiscale calcule l’impôt ou la taxe, sera punie d’une amende de 20 à 30 unités.
(3) L’omission d’examiner la pétition, la contestation du contribuable, du représentant de celui-ci ou d’un autre participant aux rapports
fiscaux dans le mode et le délai fixé par la loi sera punie d’une amende de 20 à 30 unités.
(4) Le fonctionnaire de l’autorité chargé de l’administration fiscale qui aura divulgué les données et les informations constituant secret fiscal
selon la législation, sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.
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(5) La suspension illégitime des opérations sur les comptes bancaires du contribuable, ou l’encaissement illégitime des moyens pécuniaires des
comptes bancaires du contribuable, ou l’enlèvement illégitime du contribuable des moyens pécuniaires en espèces, ou la poursuite illégitime d’autres
biens ou des dettes débiteuses du contribuable, ou la transgression du mode, établi par la législation, d’effectuer la compensation et/ou la restitution des
sommes constituant obligations fiscales payées en plus ou des sommes qui, conformément à la législation, doivent être restituées, seront punis d’une
amende de 40 à 50 unités.
Article 349. Des contraventions au calcul, à l’approbation ou à l’affectation des ressources budgétaires
(1) Le faux dans les calculs visant à établir les ressources budgétaires nécessaires, commis par les institutions financées du budget, est puni
d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) La peine sera de 40 à 50 unités si la contravention prévue à l’alinéa 1 donne lieu à des surplus de ressources budgétaires ou de biens
matériels.
(3) La non-présentation pour approbation ou la non-approbation dans le délai imparti, par les exécuteurs de budget, des projets de budget des
institutions budgétaires sont punies d’une amende de 25 à 35 unités.
(4) L’utilisation des ressources budgétaires à des fins autres que l’affectation initialement prévue est punie d’une amende de 25 à 35 unités.
(5) La conclusion de contrats portant sur des travaux, des services ou des biens matériels pour un montant qui excède les allocations
budgétaires, le virement des ressources budgétaires en règlement des marchandises, des services ou des travaux qui ne font pas l’objet d’un contrat, de
même que la réalisation de dépenses réelles qui dépassent les limites des allocations budgétaires, sont punis d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 350. De la formation et de l’utilisation contraire à la législation des moyens spéciaux des institutions financées du budget
La formation et l’utilisation contraire à la législation des moyens spéciaux des institutions budgétaires sont punies d’une amende de 30 à 40
unités.
Article 351. Du non-respect du mode et des termes de présentation de l’information concernant l’utilisation et le remboursement des crédits
d’Etat et d’autres crédits garantis par l’Etat
Les bénéficiaires des crédits qui n’auront pas présenté ou auront présenté avec retard au Ministère de Finances de l’information concernant
l’utilisation et le remboursement des crédits d’Etat et d’autres crédits garantis par l’Etat, ou qui auront présenté des informations incomplètes ou fausses,
seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.
Article 352. De l’utilisation des crédits d’Etat et d’autres crédits garantis par l’Etat à des fins contraires à leur affectation et du non respect des
échéances convenues pour le remboursement de ces crédits
L’utilisation des crédits d’Etat et d’autres crédits garantis par l’Etat à des fins contraires à leur affectation et le non respect des échéances
convenues pour le remboursement de ces crédits sont punis d’une amende de 30 à 40 unités, l’amende étant de 300 à 400 unités pour les personnes
morales.
Article 354. Des contraventions dans les transactions avec titres de valeur.
(1) Le placement des titres de valeur qui n’ont pas été soumis à l’enregistrement d’Etat à la Commission nationale du marché des titres de
valeur, est puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) Quiconque n’aura pas effectué au cours du déroulement de l’offre publique primaire des modifications et des complètement requis dans le
prospectus de l’offre publique et dans d’autres documents soumis à l’enregistrement de l’offre en cas de dépistage de certaines non-correspondances de
ces documents aux exigences de la législation est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(3) La présentation d’information fausse ou la dissimulation de l’information demandé par la Commission nationale du marché des titres de
valeur est punie d’une amende de 20 à 30 unités.
(4) La transgression de la législation relative aux registres, ainsi que la tenue irrégulière des registres des détenteurs de titres de valeur, est
punie d’une amende de 10 à 20 salaires minimums, l’amende variant entre 100 et 200 salaires minimums pour les personnes morales.
(4) La tenue du registre qui n’a pas été établi conformément à la législation, est punie d’une amende de 10 à 20 unités.
(5)Le non-respect par les émetteurs et par les participants professionnels au marché financier, par les organisations d’autorèglementation de
ceux-ci, par d’autres participants au marché financier des prescriptions légales relatives à l’établissement des comptes-rendus et aux délais de publication
de ceux-ci dans les mass-media et de présentation à la Commission nationale du marché des titres de valeur, est puni d’une amende de 10 à 20 unités.
(6)Le non-respect par la bourse de valeurs ou par les participants professionnels au marché financier des prescriptions légales relatives au libre
accès des clients à l’information portant sur leur activité, est puni d’une amende de 20 à 30 unités.
Article 355. Du non-respect des prescriptions concernant les comptes posées par la législation relative aux titres de valeur
La non-présentation ou la présentation retardée par les émetteurs et par les participants professionnels au marché financier des comptes-rendus
exigés par la législation à la Commission d’Etat pour le marché financier, sont punies d’une amende de 15 à 25 unités.
Article 356. Du non-respect des restrictions fixées à la vente et à l’achat des titres de valeur ou à la conclusion des transactions conflictuelles
(1) Le non-respect des restrictions fixées à la vente et à l’achat des titres de valeur par les participants professionnels au marché financier, est
punie d’une amende de 20 à 30 unités, l’amende variant entre 200 et 300 unités pour les personnes morales.
(2) Le non-respect des restrictions fixées par la législation à l’acquisition et au rachat des actions de trésor pour l’émetteur, est puni d’une
amende de 15 à unités.
(3) Les actionnaires qui n’auront pas fourni, dans les délais établis, à la Société Anonyme, à la Commission pour le marché des titres de valeur
ou à d’autres organes, les informations exigées par la législation en vigueur, lorsque la législation prévoit l’obligation de l’actionnaire d’informer, seront
punis d’une amende de 10 à unités.
(4) La falsification ou la dissimulation avec intention de l’information sur l’activité économique financière de la Société Anonyme, d’autres
informations que les créanciers, les actionnaires ou les autorités publiques doivent connaître conformément à la législation, sont punies d’une amende de
40 à 50 unités, l’amende variant entre 300 et 400 unités pour les personnes morales.
33
(5) La non-convocation de l’Assemblée Générale des actionnaires au mépris des prescriptions légales et des statuts de la société, est punie
d’une amende de 20 à 30 unités.
(6) Le payement ou le non payement des dividendes, d’autres revenus afférents aux obligations, contrairement aux prescriptions de la
législation en vigueur ou des statuts et aux décisions d’émission des titres de valeur, sont punis d’une amende de 20 à 30 unités.
(7) L’achat avec les ressources de la société des titres de valeur des autres émetteurs à un prix manifestement supérieur au prix du marché ou la
vente des titres de valeur détenus par la société à un prix manifestement inférieur au prix du marché au détriment de la société, sont punis d’une amende
de 40 à 50 unités.
(8) Quiconque aura utilisé les biens de la société à des fins privés ou au service d’un tiers qui présente pour lui un intérêt personnel, sera puni
d’une amende de 40 à 50 unités.
(9) Le non-respect de l’ordre établit de conclusion de modification du capital social de la société, est puni d’une amende de 25 à 35 unités.
(10) Le non-respect de l’ordre établi de conclusion des transactions d’envergure et/ou des transactions conflictuelles, est puni d’une amende de
40 à 50 unités.
(11) La non présentation ou la présentation avec retard de l’information requise par la législation en vigueur par les personnes intéressées à ce
que la Société Anonyme conclue des transactions conflictuelles, sont punies d’une amende de 30 à 40 unités.
Article 357. De la violation des droits des membres des sociétés commerciales et des coopératives
(1) La non-convocation de l’Assemblée générale des membres des sociétés commerciales et des coopératives ou l’inobservation du délai de
convocation, prévu par la législation ou le statut de la société commerciale ou de la coopérative, seront punies d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité de la société commerciale ou de la coopérative qui auront dissimulé avec
préméditation l’informations portant sur l’activité économique et financière, autre information que les membres doivent recevoir, selon la législation ou le
statut de la société ou de la coopérative, si cette dissimulation n’a pas porté de considérables préjudices matériels, seront punis d’une amende de 30 à 40
unités.
(3) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité de la société commerciale ou de la coopérative qui auront transgressé le mode de
conclusion des transactions à grandes proportions, des transactions avec un conflit d’intérêts ou d’autres transactions dont le mode de conclusion est
prévu par la législation ou le statut de la société ou de la coopérative, si cette transgression n’a pas porté de considérables préjudices matériels, seront
punis d’une amende de 30 à 40 unités.
(4) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité de la société commerciale ou de la coopérative qui n’auront pas acquitté les
dividendes (les quotas bonus, les rabatts de coopérative) et d’autres obligations annoncées par l’Assemblée générale ou d’un autre organe fondé de
pouvoir de la société ou de la coopérative, de même qui n’auront pas payé les intérêts prévus dans les contrats d’emprunt conclus avec les membres de la
société ou de la coopérative, seront punis d’une amende de 40 à 50 unités.
CHAPITRE 16
DES CONTRAVENTIONS DANS LE DOMAINE DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE
Article 359. Du manque de respect envers l'instance judiciaire, ainsi qu’envers la Cour Constitutionnelle
Quiconque aura manifesté son manque de respect envers l'instance judiciaire, ainsi qu’envers la Cour Constitutionnelle par des faits prouvant
sa déconsidération envers l'instance judiciaire ou les règles établies dans le Code de la juridiction constitutionnelle, sera puni d'une amende appliquée aux
personnes physiques variant entre 40 et 50 unités ou d'un emprisonnement contraventionnel de 60 à 90 jours ou d’une amende appliquée aux personnes
morales de 400 à 500 unités.
Article 365. Du manquement aux règles d’utilisation des passeports diplomatiques et de services de la République de Moldova
(1) La détention illégale des passeports diplomatiques et de services de la République de Moldova est puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(2) La délivrance illégale de passeports diplomatiques et de services de la République de Moldova est puni d’une amende de 10 à 50 unités.
Article 366. De l’inobservation intentionnelle du mode établi d’utilisation des symboles d'Etat
(1) Quiconque n’aura pas respecté intentionnellement le mode établi d’emploi des symboles (drapeau, emblème, hymne) de la République de
Moldova ou d’un autre Etat sera puni d’une amende appliquée aux personnes physiques variant entre 10 et 20 unités et d’une amende appliquée aux
personnes morales de 100 à 200 unités.
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(2) La peine est d’une amende de 20 à 30 unités ou d’un emprisonnement contraventionnel de 15 à 30 jours s’il y a concert préalable d’un
groupe de personnes ou lorsque les actions prévues à l’alinéa (1) ci-dessus sont commises par une personne responsable du respect du mode d’emploi des
symboles d’Etat.
Article 367. Des actions illicites portant sur les distinctions d’Etat
(1) Le port d’un ordre, d’une médaille ou de l’insigne d’une distinction honorifique de la République de Moldova par une personne qui n’a pas
ce droit, de même que la détention illégale d’un ordre, d’une médaille ou de l’insigne d’une distinction honorifique de la République de Moldova sont
punis d’une amende variant entre cinq et dix unités avec confiscation des biens destinés, ayant servi à commettre la contravention ou produits de
contravention.
(2) L’achat, la vente ou autre mode de cession contre paiement d’un ordre, d’une médaille ou de l’insigne d’une distinction honorifique de la
République de Moldova sont punis d’une amende variant entre cinq et dix unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la
contravention, ainsi que des biens acquis par voie de contravention.
(3) L’institution ou la confection des signes qui ont une dénomination ou un aspect proches de ceux des décorations d’Etat sont punies d'une
amende variant entre 10 et 20 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par voie
de contravention.
(4) Les actions indiquées aux alinéas (1)-(3) commises de manière répétée par deux ou plusieurs personnes sont punies d'une amende variant
entre 40 et 50 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par voie de
contravention.
Article 368. Du port illégal d’un uniforme portant des signes distinctifs ou les symboles des organisations d'Etat militarisées ou des organes
de droit et de contrôle
Le port illégal d’un uniforme portant des signes distinctifs ou les symboles des organisations d'Etat militarisées ou des organes de droit et de
contrôle est puni d'une amende variant entre 20 et 30 unités avec confiscation des biens destinés ou ayant servi à commettre la contravention, ainsi que des
biens acquis par voie de contravention.
Article 370. De la transgression des prévisions de la Loi du cadastre des biens immeubles
(1) Les titulaires de droits qui n’ont pas observé le délai imparti pour le dépôt de la demande d’enregistrer le droit aux biens immeubles sont
punis d’une amende de 20 à 30 unités.
(2) Les titulaires de droits qui n’assurent pas l’accès aux biens immeubles afin d’exécuter des travaux cadastraux sont punis d’une amende de
20 à 30 unités.
(3) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité au sein des entreprises, des institutions et des organisations où l’on exécute des
travaux relevant de l’utilisation des données cadastrales, qui n’auront pas présenté des documents servant de fondement pour les enregistrements dans le
registre des biens immeubles en conformité avec la législation, seront punis d’une amende de 10 à 20 unités.
(4) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité au sein des entreprises, des institutions et des organisations où l’on exécute des
travaux relevant de l’utilisation des données cadastrales, qui n’auront pas présenté de données cadastrales mises à jour, seront punis d’une amende de 10 à
20 unités.
(5) Une amende de 40 à 50 unités sera infligée aux employés des organes cadastraux territoriaux pour l’introduction, la modification et la
radiation des données cadastraux du registre des biens immeubles, en transgressant le mode établi, ainsi que pour la fourniture et la diffusion non
autorisées de ces données.
(6) Quiconque aura fourni des données cadastrales à des fins commerciaux aux entreprises, institutions et organisations ne faisant pas partie du
système des organes cadastraux sans avoir conclu un contrat avec l’organe cadastral territorial sera puni d’une amende de 40 à 50 unités.
CHAPITRE 17
DES CONTRAVENTIONS AU REGIME ETABLI DE LA FRONTIERE D'ETAT DE LA REPUBLIQUE DE MOLDOVA ET AUX REGLES DE
SEJOUR SUR LE TERRITOIRE DE LA REPUBLIQUE MOLDOVA
Article 371. De la détérioration, de l’anéantissement, de la permutation des signes de la frontière d’Etat, de l’installation des signes faux de
frontière
La détérioration, l’anéantissement, la permutation des signes de la frontière d’Etat, ainsi que l’installation des signes faux de frontière sera puni d’une
amende de 40 à 50 unités ou d’un emprisonnement contraventionnel de 80 à 90 jours.
Article 374. De l’inobservation des règles de séjour dans la République de Moldova par les ressortissants étrangers et les apatrides
Les ressortissants étrangers et les apatrides qui n’auront pas respecté les règles de séjour dans la République de Moldova, en y résidant sans se
munir d’actes d’identité ou s’étant muni d’actes invalides, qui n’auront pas observé l’ordre établi d’enregistrement, qui auront refusé de quitter le territoire
de la République de Moldova à l’expiration du droit de séjour ou qui n’auront pas respecté les règles de sortie et d’entrée sur le territoire de la République
de Moldova seront punis d’une amende de 5 à 10 unités avec ou sans expulsion de la République de Moldova.
Article 375. Des contraventions aux règles de séjour dans la République de Moldova des ressortissants étrangers commise par des personnes
exerçant des fonctions à responsabilité ou par les citoyens de la République de Moldova
(1) Les personnes exerçant des fonctions à responsabilité au sein des entreprises, des institutions et des organisations qui accueillent sur le
territoire de la République de Moldova des ressortissants étrangers ou des apatrides, de même que les personnes qui les desservent ou dont les attributions
ont trait au respect des conditions de séjour, de sortie et d’entrée sur le territoire de la République de Moldova des ressortissants étrangers ou des
apatrides, qui n’auront pas respecté le mode établi d’enregistrement et d’établissement des actes donnant aux ressortissants étrangers et aux apatrides droit
de séjour dans la République Moldova ou du mode de départ du pays seront punis d'une amende variant entre 10 et 20 unités.
(2) Quiconque aura, en particulier, invité dans la République de Moldova et logé des ressortissants étrangers ou des apatrides, sans avoir
assuré l’enregistrement en termes utiles de ceux-ci et leur départ à l’expiration du droit de séjour accordé sera puni d'une amende variant entre 5 et 10
unités.
35
(3) Quiconque aura mis à la disposition des ressortissants étrangers ou des apatrides un domicile, des moyens de transport ou qui aura rendu
à ceux-ci d’autres services sur le territoire de la République de Moldova, sans avoir respecté les règles établies de transit sur son territoire, sera puni d'une
amende variant entre 10 et 20 unités.
Article 377. De la transgression des règles relative au placement sur le marché du travail des citoyens étrangers et apatrides sur le territoire de
la République de Moldova étranger
(1) Quiconque aura placé sur le marché du travail des citoyens étrangers et apatrides demeurant provisoirement sur le territoire de la
République de Moldova sans disposer de la licence requise délivrée dans le mode établi par la législation en vigueur sera puni d’une amende de 40 à 50
unités pour chaque engagé illégal.
(2) Les citoyens étrangers et apatrides demeurant provisoirement sur le territoire de la République de Moldova qui auront déployé une activité
sans disposer d’autorisation de placement sur le marché du travail délivrée dans le mode établi par la législation en vigueur sera puni d’une amende de 30
à 50 unités.
(3) Le citoyen étranger ou l’apatride non-engagé qui aura obtenu l’autorisation de placement sur le marché du travail à la demande d’une
personne exerçant une fonction à responsabilité, délivrée pour un citoyen étranger ou l’apatride demeurant provisoirement sur le territoire de la
République de Moldova sans être placé sur le marché du travail sur le territoire de la République de Moldova, sera puni d’une amende de 20 à 30 unités,
l’amende étant de 40 à 50 unités pour la personne exerçant une fonction à responsabilité.
CHAPITRE 18
CONTRAVANTIONS RELATIVES A LA MANIERE
D’ADMINISTRATION
Article 379. Du manquement aux dispositions et aux demandes légales des membres du personnel de la police, des militaires, des agents
chargés de la constatation des faits, et de l’outrage de ces personnes
Quiconque n’aura pas respecté les dispositions ou les demandes légales des membres du personnel de la police, des militaires ou de l’agent
chargé de la constatation des faits dans l’exercice de leurs obligations et qui les aura outragé sera puni d’une amende de 10 à 20 unités de travail non-
rémunéré d’intérêt général de 40 à 80 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de 30 à 90 jours.
Article. 380 Des actes de violence commis envers un agent chargé de la constatation des faits
Toute personne qui commettra des actes de violence envers un agent chargé de la constatation des faits ou sur ses proches pour
raison de réalisation des actions de procédure contraventionnelle, ces actes ne présentant de danger pour la vie ou la santé de la victime, sera puni de d’une
amende de 40 à 50 unités de travail non-rémunéré d’intérêt général de 120 à 240 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de 30 à 90 jours.
Article 381. De la non-exécution des mesures à prendre pour éliminer la transgression de la loi
Quiconque n’aura pas pris les mesures présentée dans le rapport des autorités compétentes, ces mesures devant éliminer les transgressions
des lois ou liquider les causes qui les entraînent, ainsi que celui qui retardera à répondre à ces rapports ou à présenter les informations nécessaires à ces
autorités, seront punis d’une amende de 10 à 20 unités.
Article 382. De la soustraction à l’exécution ou du non-respect du délai d’exécution des dispositions de l’autorité publique chargée de la
réglementation antimonopoliste, de l’omission de présenter l’information ou de la présentation des données erronées à l’autorité publique
(1) Sera puni d’une amende de 10 à 20 unités celui qui se soustraira à l’exécution ou ne respectera pas le délai d’exécution des dispositions de
l’autorité publique chargée de la réglementation antimonopoliste. Les personnes morales ayant commis les mêmes contraventions seront punies d’une
amende de 100 à 200 unités.
(2) Sera puni d’une amende de 5 à 10 unités celui qui ne présentera pas l’information nécessaire à l’autorité publique chargée de la
réglementation antimonopoliste ou mettra sciemment à sa disposition des données erronées. Les personnes morales ayant commis les mêmes actes seront
punies d’une amende de 50 à 100 unités.
Article 383. De l’empêchement des personnes exerçant une fonction à responsabilité d’exercer leurs activités légales
Celui qui empêchera l’activité légale des personnes exerçant une fonction à responsabilité membres du personnel de la Cour des Comptes, des
Ministères, des départements, des inspections ou d’autres organes, dans l’exercice de leurs obligations (et notamment les empêchera d’effectuer le
contrôle, d’examiner les locaux de production, commerciaux, les entrepôts, ou autres locaux utilisés afin d’en tirer profit, ou ne le présentera pas les
documents y afférents, ou ne respectera pas les prescriptions ou autres exigences légales, sera puni d’une amende de 30 à 40 unités.
Article 384. De l’application sciemment de peine contraventionnelle à une personne n’ayant pas commis de contravention
(1) L’application sciemment de peine contraventionnelle à une personne n’ayant pas commis la contravention lui imputée sera puni de 30 à 40
unités d’amende.
(2) L’acte de l’alinéa (1) commis dans des intérêts matériels ou d’autres intérêts personnels et s’il en résulte des conséquences graves, entraîne
l’application d’une amende de 40 à 50 unités.
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Article 385. De la transgression des règles de délivrance des quittance confirmant l’acquittement de l’amende et du non-respect des délais de
versement des sommes perçues à titre d’amende pour les contraventions commises
(1) L’agent chargé de la constatation des faits qui ne délivrera sur-le-champ la quittance confirmant l’acquittement de l’amende appliquée pour
la contravention commises sera puni de 15 à 25 unités d’amende.
(2) L’agent chargé de la constatation des faits qui ne respectera pas le délai fixé de versement aux institutions financières et à la Trésorerie de
l’Etat du montant représentant les amendes encaissées à titre des peines appliquées pour les contraventions commises sera puni de 10 à 20 unités
d’amende.
Article 386. De l’usage illégale des signes sous protection de traités internationaux
L’usage illégale de l’emblème de la Croix Rouge et de la dénomination «Croix Rouge», ainsi que des signes pouvant être identifiées avec
l’emblème de la Croix Rouge, sera puni d’une amende de 20 à 30 unités.
Article 387. De la transgression des règles de confection, usage et destruction des imprimantes, des sceaux et d’autres moyens qui servent à
reproduire les armoiries de la République de Moldova
Celui qui ne respecte pas les règles de confection, usage, conservation ou destruction des imprimantes, des sceaux et autres moyens qui servent
à reproduire les armoiries de la République de Moldova sera puni de 30 à 40 unités d’amende. Les personnes morales qui transgressent les mêmes règles
seront punies de 300 à 400 unités d’amende.
Article 389. Du manquement aux règles de conservation et de tenue à jour des formulaires de stricte tenue à jour
Le manquement aux règles de conservation et de tenue à jour des formulaires de stricte tenue à jour, y compris des carnets de travail, leur vente
- achat illicite sera puni d’une amende de 25 à 35 unités.
Article 390. Du non-respect du délai fixé pour les déclarations de naissance ou de décès
Les parents ou autres personnes les remplaçant qui ne déclareront pas à temps la naissance ou le décès d’un de ses proches au service public
chargé de établir les actes constatant ces faits, le retard de déclarations n’étant pas justifié, seront punis de 10 à 20 unités d’amende.
Article 391. De la présentation des données erronées pour qu’elles soient inscrites dans les actes d’identité
Les futures possesseurs des actes d’identité qui fourniront une information fausse au moment de l’établissement des actes seront punis de 5 à
10 unités d’amende.
Article 392. De la résidence des citoyens de la République de Moldova sans actes d’identité ou enregistrement
(1) Tout citoyen de la République de Moldova qui y aura sa résidence sans carte d’identité ou avec une carte d’identité nulle ou se soustraira à
l’enregistrement de son domicile sera puni de 1 à 3 unités d’amende.
(2) Toute personne exerçant une fonction à responsabilité qui aura manqué aux règles d’enregistrement et de la mise à jour du domicile des
citoyens sans carte d’identité ou avec une carte d’identité nulle, ou des ceux qui n’ont pas enregistré leur domicile sera punie de 1 à 3 unités.
Article 393. De la destruction intentionnelle de la carte d’identité ou de la perte de celle-ci due à la négligence de son détenteur
(1) Ceux qui détruisent intentionnellement ou ont une attitude négligeante envers la carte d’identité ce qui entraîne par conséquent sa perte
seront punis de 1 à 3 unités d’amende.
(2) Celui qui retardera à déclarer la perte ou la découverte des actes d’identité sera puni de ½ unité d’amende.
Article 394. De l’enlèvement illicite de la carte d’identité par une personne exerçant une fonction à responsabilité ou de sa prise en gage
(1) Les personnes exerçant une fonction à responsabilité qui enlèvent illégalement les cartes d’identité sert punies de 1 à 3 unités d’amende.
(2) Ceux qui prendront les cartes d’identité en gage seront punis de 1 à 3 unités d’amende.
Article 396. De la transmission ou des tentatives de transmettre des objets interdits aux personnes détenues dans les institutions de correction et
d’éducation, et dans les locaux d’arrêt préventif
Ceux qui transmettent ou essayent de toute façon à transmettre aux personnes détenues dans les institutions de correction ou d’éducation, ou
dans les locaux d’arrêt préventif des objets ; des substances ou des produits alimentaires dont l’usage et la conservation sont prohibés, seront punis de 30
à 40 unités d’amende avec confiscation des objets destinés ou utilisés afin de commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par son
accomplissement.
Article 397. De la transgression des règles relatives à la réception consommation, mise à jour, (gestion), stockage des métaux et pierres
précieux ou des articles les contenant, ainsi que de la collecte et de la remise des restes et des déchets de ceux-ci à l’Etat
Ceux qui manquent aux règles établies relatives à la réception, consommation, mise à jour, (gestion), stockage des métaux et des pierres
précieux ou des articles qui les contiennent, ainsi que ceux qui ne respectent pas les règles concernant la collecte et la remise à l’Etat des restes ou des
déchets de ceux-ci, seront punis de 30 à 40 unités d’amende.
Article. 398 De la transgression des règles relatives à la standardisation, à la métrologie et à la qualité des marchandises
(1) Ceux qui fabriquent et fournissent (réalisent) des marchandises, et offrent des services ne correspondant pas aux exigences obligatoires de
la standardisation, de la documentation technique et normative ou aux échantillons seront punis d’une amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes
physiques et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales;
(2) Ceux qui vendent des marchandises ne correspondant pas aux exigences obligatoires, à la documentation technique et normative ou aux
échantillons seront punis d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités, appliquée aux personnes morales;
(3) Ceux qui fournissent (réalisent) des articles sans marquage ou indications des dimensions physiques correspondant à leur volume et masse
totale et qui ne respectent les marges maximales admises seront punis d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200
unités, appliquée aux personnes morales;
(4) Ceux qui transmettent au bénéficiaire ou au producteur des documents de construction ou technologiques, des projets qui ne correspondent
aux exigences obligatoires de la standardisation seront punis d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités,
appliquée aux personnes morales;
(5) Ceux qui mettent en circulation (vendent, exploitent ou louent) les moyens de mesurage qui n’ont pas été testés, agréés, contrôlés ou dont le
terme de vérification est dépassé seront punis d’une amende de 10 à 20 unités, appliquée aux personnes physiques et de 100 à 200 unités, appliquée aux
personnes morales;
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(6) Les personnes morales ou physiques qui confectionnent, testent, réparent, louent, vendent ou calibrent les moyens de mesurage sans avoir
l’autorisation ou la licence leur conférant le droit d’exercer ces activités, ainsi que ceux qui ne respectent les règles de la métrologie seront punis d’une
amende de 20 à 30 unités, appliquée aux personnes physiques et de 200 à 300 unités, appliquée aux personnes morales;
(7) Ceux qui falsifient les moyens de mesurage, les résultats de la prise de mesures, des analyses, des vérification ou d’autres activités de
mesurage seront punis d’une amende appliquée aux personnes physiques de 20 à 30 unités, et appliquée aux personnes morales de 200 à 300 unités.
Article 401. Du non-respect des exigences prévues par la Loi de la République de Moldova relatives au fonctionnement des langues sur son
territoire
Les dirigeants des autorités publiques, des organisations civiles, des entreprises, des institutions et d’autres organisations situées sur le territoire
de la République de Moldova qui ne respecteront pas la Loi de la République de Moldova relative au fonctionnement des langes sur son territoire seront
punis de 5 à 10 unités d’amende territoire.
Article 402. De la corruption des participants et des organisateurs de compétitions sportives et de concours publics
Les arbitres sportifs, les entreteneurs, les dirigeants d’équipe et d’autres participants ou organisateurs de compétitions sportives, ainsi que les
organisateurs ou les me membres du jury des concours publics qui offrent, reçoivent ou acceptent des sommes d’argent, d’autres valeurs matérielles ou un
service à caractère matériel afin d’exercer influence sur les résultats de ces compétitions ou concours seront punis d’une amende de 40 à 50 unités ou
d’emprisonnement contraventionnel de 60 à 90 jours.
Article 404. Du non-respect des exigences de la Loi relative à la lutte contre la corruption et le protectionnisme
L’empêchement intentionnel des dirigeants des autorités publiques, d’autres institutions, entreprises et organisations d’Etat, d’entreprendre les
mesures requises et d’appliquer les peines adéquates aux fonctionnaires exerçant une activité sous leur subordination qui se sont rendus coupables par des
actes de corruption ou protectionnisme, sera puni de 40 à 50 unités d’amende .
CHAPITRE XIX
CONTRAVENTIONS CONTRE L’ORDRE PUBLIC ET LA SECURITE
PUBLIQUE
Article 406. De la consommation des boissons alcooliques et de l’état d’ébriété des personnes dans les endroits publics
(1) Toute personne qui aura consommé des boissons alcooliques dans la rue, les squares, les parcs ou tous moyens de transport, sur le territoire
des stades ou dans tout autre endroit public au dehors des locaux commerciaux ou des magasins d’alimentation où la vente des boissons alcooliques est
autorisée par l’autorité publique locale seront punis de 3 à 5 unités d’amende ou de travail non-rémunéré d’intérêt général de 80 à 120 heures ou
d’emprisonnement contraventionnel de 10 à 20 jours.
(2) Toute personne en état d’ébriété qui aura apparu dans des endroits publics en état d’ivresse qui aura perdu la capacité de se mouvoir
indépendamment pouvant porter atteinte aux personnes se trouvant à proximité ou à soi-même sera puni d’une amende de 5 à 10 unités ou de travail non-
rémunéré d’intérêt général de 80 à 160 heures.
(3) Les parents ou les personnes tenant leur place des mineurs de 16 ans au maximum qui se seront présentés en état d’ébriété dans les endroits
publics ou si ceux-ci auront consommé des boissons alcooliques seront punis de 5 à 10 unités.
Article 407. Des jeux de hasard. De la cartomancie et chiromancie dans les endroits publics
(1) Ceux qui organisent les jeux de hasard en transgressant les règles prévues par la législation sont puni de 30 à 40 unités d’amende avec la
confiscation des objets destinés ou utilisés afin de commettre la contravention, ainsi que des biens acquis par son accomplissement.
(2) Toute personne qui aurait pratiqué la cartomancie ou la chiromancie dans les endroits publics sera punie de 20 à 30 unités d’amende.
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(4) Toute personne qui aura participé aux réunions portant des objets spécialement adaptés ou qui pourront être utilisés afin de causer des
lésions corporelles ou des préjudices matériels sera punie de 30 à 40 unités d’amende ou d’un emprisonnement contraventionnel de 10 à 30 jours, dans les
deux cas avec la confiscation des biens ayant servi à commettre la contravention.
(5) L’entraînement des mineurs dans des actions politiques se ra puni d’une amende de 40 à 50 unités.
(6) Les entraves à la circulation des moyens de transport ou à l’activité des entreprises, institutions, organisations par les participants à la
réunion seront punis de 5 à 10 unités d’amende.
Article 413. Des attentats à l’ordre public pendant le régime d’état d’urgence
(1) Toute personne qui aura répandu des rumeurs provocantes, commis des actes entraînant la transgression de l’ordre ou fomentant le haine,
entravé l’activité des citoyens ou des personnes officielle dans l’exercice de leurs obligations légales, ainsi que celui qui aura manqué aux dispositions
légales ou aux demandes des collaborateurs de la police, des militaire, des membres de la garde populaire ou d’autres personnes chargés du maintien de
l’ordre public, ou quiconque aura troublé l’ordre public ou la tranquillité des citoyens dans les localités où sera déclaré l’état d’exception, sera puni de 10
à 20 unités d’amende ou de travail non-rémunéré d’intérêt général de 80 à 120 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de 10 à 30 jours.
(2) Les actes de l’alinéa (1) commis pendant la période au cours de laquelle seront appliquées des formes d’administration spéciales, entraînent
l’application d’une amende de 20 à 30 unités ou de travail non-rémunéré d’intérêt général de 120 à 160 heures ou d’emprisonnement contraventionnel de
30 à 60 jours.
Article 414. De la transgression des exigences relatives à la prévention et à la liquidation des états d’urgence
(1) Quiconque n’aura pas respecté les obligations prévues par la législation relatives à la défense de la population et des territoires contre les
états d’urgence à caractère naturel et aura transgressé les exigences des normes et des règles concernant la prévention des accidents et des catastrophes
dans les unités industrielles et sociales seront punis de 40 à 50 unités d’amende. Les personnes morales ayant manqués aux mêmes obligations et règles
seront punies de 400 à 500 unités d’amende.
(2) Quiconque n’aura pas pris les mesures requises à assurer le degré de préparation des forces et des moyens destinés à liquider les états
d’urgence, et qui aura retardé l’envoi des forces et des moyens prévus par le plan des actions relatives à la liquidation de l’état d’urgence dans les zones
où il a été déclaré sera punies de 10 à 20 unités d’amende. Les personnes morales ayant commis ces contraventions seront punies de 100 à 200 unités
d’amende.
Article 417. De la transgression des règles de cession des armes individuelles et des munitions y afférentes
Les citoyens propriétaire des armes individuelles et des munitions y afférentes qui les auront cédées ou transmises à des personnes n’ayant pas
l’autorisation de se procurer des armes, seront punis de 5 à 10 unités d’amende avec ou sans confiscation des biens destinés ou utilisé afin de commettre la
contravention, ainsi que des biens acquis par son accomplissement.
Article 418. De la soustraction à la cession des armes individuelles et des munitions y afférentes
La soustraction à la cession des armes individuelles et des munitions y afférentes des citoyens qui ont été privés de l’autorisation de leur
possession est punie de 3 à 5 unités d’amende avec ou sans confiscation des objets destinés ou utilisés afin de commettre la contravention ou produits de
contravention.
Article 420. Du non-respect des délais d’enregistrement (ou de renouvellement d’enregistrement) des armes individuelles
Le non-respect des délais d’enregistrement(ou de renouvellement d’enregistrement) des armes individuelles auprès des organes de la police
sera puni de 10 à 20 unités d’amende.
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Article 422. Du tir à l’arme à feu dans les endroits interdits ou de la transgression des règles établies relatives au tir
Toute personne qui aura tiré à l’arme à feu dans les endroits où le tir est interdit ou autorisé en transgressant des règles établies relatives au tir,
sera puni 5 à 10 unités de d’amende avec ou sans confiscation des biens destinés ou utilisés afin de commettre la contravention.
Article 422.Du blocage des artères de la ville, des entreprises, des institutions ou des organisations
(1) Le blocage intentionnel des artères des la ville, des bâtiments des entreprises, institutions ou organisations, quel que soit le mode, qui a
provoqué ou aurait pu provoqué le dérèglement du fonctionnement du réseau ferroviaire, aérien, fluvial, routier et des entreprises, institutions, ou
organisations sera puni de 10 à 20 unités d’amende .
(2) Les mêmes actes de l’alinéa (1) commis par un groupe de personnes suite à un accord préalable seront punis de 15 à 25 unités d’amende ou
de 10 à 20 jours d’emprisonnement contraventionnel.
Article 424. De la destruction et la détérioration des affiches, annonces publiques, affichages de publicité
Toute personne qui aura détruit ou détérioré les affiches (à excepté celles électorales), les annonces publiques, les affichages de publicité et
d’autres informations visuelles seront punis de 1 à 3 unités d’amende.
CHAPITRE XX
CONTRAVENTIONS A L’IMATRICLATION MILITAIRE ET AU
SERVICE DE REMPLACEMENT
Article 426. De la soustraction des citoyens à leurs obligations de s’enregistrer auprès des autorités militaires
Le citoyen, enregistré ou obligé à s’enregistrer auprès de l’autorité militaire, qui ne se présente à l’appel de l’organe local chargé de
l’administration militaire sans motif sensé ou change sa résidence définitivement ou provisoirement (plus de trois mois), (part à l’étranger pour une
période de six mois au minimum) sans avoir fait une déclaration à l’autorité compétente au départ et à l’arrivée au lieu d’habitation permanent ou
provisoire(trois mois au minimum, à la rentrée de l’étranger), ainsi que celui qui retarde les déclarations concernant les changements de l’état civil, de
l’adresse dans la même région, ville, municipe, de l’établissement d’études, du bureau de travail ou de la fonction sera puni de 1 à 3 unités d’amende.
Article 428. De l’omission de transmettre aux citoyens des convocations auprès du commissaire militaire
Les dirigeants ou toute autre personne responsables du service d’immatriculation militaire de l’entreprise, institution ou organisation,
indifféremment de leur statut, qui ne transmet pas aux citoyens les appels auprès de l’autorité militaire locale et n’offre pas les possibilités de s’y présenter
au terme fixé sont punis de 5 à 10 unités d’amende.
Article 429. De l’omission de présenter à l’autorité militaire locale des listes des citoyens devant être inscrits pour la première fois au registre
détenu par elle
Les dirigeants ou toute autre personne responsables du service d’immatriculation militaire de l’entreprise, institution ou organisation,
indifféremment de leur statut, les organisations chargées de l’exploitation des logements ou le propriétaire de la maison qui ne présentent pas à l’autorité
militaire locale à la date établie les listes des citoyens devant être inscrits pour la première fois au registre détenu par elle seront punis de 5 à 10 unités
d’amende.
Article 430. De l’omission de présenter des données relatives au changements du contingent des citoyens à domicile fixe qui sont immatriculés
ou doivent être immatriculés au registre militaire
Les dirigeants ou toute autre personne responsables du service d’immatriculation militaire de l’entreprise, institution ou organisation,
indifféremment de leur statut, les organisations chargées de l’exploitation des logements ou le propriétaire de la maison qui ne présentent pas à l’autorité
militaire locale à la date établie les changements du contingent des citoyens à domicile fixe qui sont immatriculés ou doivent être immatriculés au registre
militaire seront puni de 3 à 5 unités d’amende.
Article 431. De l’omission de présenter par les personnes exerçant une fonction à responsabilité membre des conseils médicaux chargés de
l’expertise des capacités vitales des personnes soumises à l’appel sous les drapeaux ou des recrues considérés invalides
Les personnes exerçant une fonction à responsabilité membre des conseils médicaux chargés de l’expertise des capacités vitales qui ne
présentent pas, malgré leurs obligations, aux administrations militaires locales par l’intermédiaire des services assurance de celles-ci les informations sur
les personnes soumises à l’appel sous les drapeaux ou les recrues considérés invalides, indifféremment de leur degré d’invalidité, sont punies de 3 à 5
unités d’amende.
Article 432. De l’omission de présenter par les personnes exerçant une fonction à responsabilité membres des organes de l’état civil des
données sur les personnes soumises à l’appel sous les drapeaux ou les recrues
Les personnes exerçant une fonction à responsabilité membres des organes de l’état civil qui ne présentent pas, malgré leurs obligations, aux
administrations militaires les données sur les changements du nom de famille, du prénom, des modifications des actes de l’état civil relatives à la date et
au lieu de naissance ou au décès de certaines personnes soumises à l’appel sous les drapeaux ou de certains recrues sont punies de 3 à 5 unités d’amende.
DE LA PROCEDURE CONTRAVENTIONNELLE
CHAPITRE 21
DISPOSITIONS GENERALES
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Article 435. De la procédure contraventionnelle
(1) La procédure contraventionnelle constitue un système d’activités accomplies par les agents chargés de la constatation et les instances
judiciaires en stricte conformité avec les dispositions du présent Code relatives à la constatation des contraventions, avec la participation des intéressés et
d’autres personnes comme titulaires de droits et d’obligations, ayant pour objectif : l’application des mesures qui assurent la procédure contraventionnelle
dans les cas prévus exprès par la loi, la constatation, l’examen et le règlement de l’affaire contraventionnelle, l’exercice des voies d’attaques et la mise en
place de la peine contraventionnelle de sorte que les droits et les intérêts légitimes de la personne soient respectés et défendus et que l’ordre de droit dans
l’Etat soit assuré.
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(1) L’autorité compétente règle l’affaire contraventionnelle sur la base de preuves.
(2) Tout élément d’acte, obtenu par voie légale servant à constater l’existence ou la non-existence de l’acte de contravention, à l’identification
du contrevenant et à la connaissance des circonstances pour le règlement juste de l’affaire contraventionnelle, constitue preuve.
(3) Les moyens de preuve sont : les déclarations des parties et d’autres participants à la procédure contraventionnelle, les écrits, les
enregistrements audio et vidéo, les photographies, les corps du délit, les documents et les objets enlevés, les constatations technico-scientifiques et
médico-légales, les expertises, d’autres moyens matériels de preuve.
(4) on fait l’appréciation des preuves par la personne compétente de régler l’affaire contraventionnelle, selon sa conviction formée suite à la
recherche de toutes les preuves administratives par rapport aux circonstances constatées de l’affaire et en respectant les dispositions de la loi.
(5) Les preuves n’ont pas de valeur préétablie.
CHAPITRE 24
DES PARTICIPANTS A LA PROCEDURE CONTRAVENTIONNELLE
(1) Le suspect c’est la personne à l’encontre de laquelle a été intenté procédure contraventionnelle.
(2) Le délinquant c’est la personne envers laquelle a été établi le procès-verbal relatif à la contravention.
(3) Le contrevenant c’est la personne envers laquelle a été prononcé une décision, demeurée définitive, relative à l’application de la peine
contraventionnelle.
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(1) La défense des droits et des intérêts légitimes des personnes physiques ou morales en tant que délinquants, victimes, parties civiles ou
parties civilement responsable qui, en raison de certaines déficiences physiques ou mentales, ne peuvent exercer eux-mêmes leur droit à la défense, est
assurée par leurs représentants légaux.
(2) Les personnes à capacité d’exercice restreinte ou dont la capacité d’exercice manque ou est restreinte peuvent être représentées lors de la
procédure contraventionnelle par les parents, les parents d’adoption, les tuteurs et les curateurs ou par d’autres personnes dans le mode établi par la loi.
Les personnes morales sont représentées dans le mode établi par la loi de leur acte de constitution ou de leur statut.
Article 460. Des droits et des obligations des participants à la procédure contraventionnelle
(1) En procédure contraventionnelle, on assure aux participants tout droit qui n’est pas interdit par la loi. Ils font des déclarations, soumettent
des preuves, enlèvent des exceptions, formulent des demandes et des conclusions, effectuent d’autres actions dans la mesure où celles-ci ont trait à leur
statut juridique
(2) Les participants sont tenus à se soumettre aux exigences légales de l’autorité compétente du règlement de l’affaire contraventionnelle et en
cas d’inobservation des obligations de procédure, ils peuvent être traduit en justice conformément à la loi.
(3) Les participants à la procédure contraventionnelle porte responsabilité pénale pour de fausses déclarations, à l’exception de la personne
traduite en justice et du défenseur.
CHAPITRE 22
DES COMPÉTENCES
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Article 458. Des compétences de l’instance judiciaire de deuxième niveau
(1) L’instance judiciaire de troisième niveau examine en collégialité de jugement constitué de trois juges les recours en annulation dirigés
contre les décisions restées irrévocables sur l’affaire contraventionnelle;
(2) L’instance de jugement se prononce en recours sur l’affaire contraventionnelle par arrêt.
Lorsque deux ou plusieurs autorités se déclarent compétentes de juger la cause contraventionnelle ou déclinent leur compétence en faveur
d’une autre, le conflit positif ou le conflit négatif de compétence est réglé par l’instance judiciaire de premier niveau ou, selon le cas, par l’instance
hiérarchiquement supérieure commune.
Article 473. Les organes du Centre de la lutte contre les crimes économiques et la corruption
(1) Les organes du Centre de la lutte contre les crimes économiques et la corruption sont en droit de établir des procès-verbaux relatifs aux
contraventions prévues aux articles : 337, 338, 341-345 alinéas (1)-(4), 350, 403, 404.
(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par les chefs des organes territoriales ou par leurs
adjoints.
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(2) L’avertissement et l’amende sont appliqués par la personne qui a établi le procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention.
D’autres peines, à l’exception de celles prévues aux articles 34, 35 et 39 sont appliquées exclusivement par le chef de l’organe territoriale (de
municipalité) du Ministère des Finances ou par ses adjoints.
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Les fonctionnaires chargées de contrôle de l’Agence d’Etat des Relations foncières et du Cadastre sont en droit de établir des procès-verbaux de
constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues aux articles 104-107 et 370.
Article 499. L’Agence d’Etat des Réserves matérielles et des Aides humanitaires
Les fonctionnaires chargées de contrôle de L’Agence d’Etat des Réserves matérielles et des Aides humanitaires sont en droit de établir des
procès-verbaux de constatation et de sanction relatifs aux contraventions prévues à l’article 297.
CHAPITRE 24
LES MESURES A ASSURER LA PROCÉDURE CONTRAVENTIONNELLE
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L’agent chargé de la constatation a le droit d’appliquer, dans les limites de ses compétences, dans le cas de soupçon d’avoir commettre une
contravention, les mesures à assurer la procédure contraventionnelle suivant :
1) à la personne physique :
a) la rétention ;
b) le mandat d’amener ;
c) la perquisition du corps et du domicile, le contrôle des voiture et le contrôle au service;
d) le séquestre, y compris l’enlèvement des objets et des documents ;
e) l’interdiction de conduire la voiture ;
f) l’examen médical pour constater l’alcoolémie.
2) à la personne morale :
a) la perquisition des locaux, le contrôle des territoires et des marchandises qui y se trouvent, des voitures, d’autres biens et documents ;
b) l’enlèvement des biens et des documents de la personnes morale en tant que corps délites dans l’affaire contraventionnelle.
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(8) Le procès-verbal de perquisition du corps et de contrôle des objets est signé par la personne qui l’a établi, par la personne à laquelle on a
appliquée la procédure en question, par le propriétaire ou le possesseur des objets contrôlés, par les témoins assistants. Le refus de signer le procès-verbal
y est consigné.
(9) Le procès-verbal de perquisition des locaux, de contrôle du territoire, des marchandises, d’autres biens, de même que des documents
appartenant à une personne morale est signé par l’agent chargé de la constatation qui l’a établi, par le représentant légal ou, en cas d’urgence par un autre
représentant de la personne morale et par les témoins assistants. Le refus des représentants de la personne morale de signer le procès-verbal y est consigné.
Article 515. De l’enlèvement des documents et des objets se trouvant sur la personne
(1) L’enlèvement des documents et des objets se trouvant sur la personne physique est effectué par l’agent chargé de la constatation dans les
limites de ses compétences, avec la participation des témoins assistants.
(2) Les organes de police sont en droit d’enlever, selon le cas, les documents et les objets se trouvant sur la personne physique dans tous les cas
de commission de la contravention.
(3) En cas d’une contravention la peine pour laquelle prévoit la privation du droit de conduire la voiture, on retire au conducteur le permis de
conduction jusqu’à ce qu’on prononce le jugement dans l’affaire, lui étant délivré un permis de conduire provisoire.
(4) Au moment d’enlèvement des documents et des objets on dresse un procès-verbal, dont la copie est donnée à la personne y concernée ou à
son représentant légal.
(5) On indique dans le procès-verbal d’enlèvement des documents et des objets le type, la quantité, d’autres indices d’identification des objets
enlevés ?
(6) Le procès-verbal est signé par l’agent chargé de la constatation qui l’a établi, par la personne dont les documents ont été enlevés et par les
témoins assistants. Le refus de la personne de signer le procès-verbal y est consigné.
(7) Jusqu’au règlement de l’affaire on garde les documents et les objets enlevés dans les locaux établis par l’agent chargé de la constatation.
(8) On garde l’arme à feu, d’autres armes, les munitions dans le mode établi par le Ministère de l’Intérieur.
(9) Après le règlement de l’affaire, en conformité avec le jugement prononcé, on restitue les documents et les objets enlevés au possesseur ou
l’on confisque ces objets-là.
(10) L’ordre, la médaille, l’insigne du titre honorifique de la République de Moldova seront restitués au possesseur légitime, et en cas qu’il
n’est pas connu, on les envoie au Président de la République de Moldova.
48
b) le nom, le prénom, la fonction et la signature de la personne qui a décidé de la permutation de la voiture au parking et qui a organisé cette
action ;
c) la dénomination (le nom), le siège (le domicile), le numéro de contact de la personne qui a organisé (a effectué) la permutation de la voiture
au parking ;
d) l’adresse du parking ;
e) l’année, le mois, la date, l’heure d’établissement du procès-verbal ;
f) le nom, le prénom, la fonction et la signature de la personne qui a réceptionné la voiture au parking.
(6) On dresse le procès-verbal de l’alinéa (4) en 4 exemplaires : le premier reste à la personne qui a décidé de la permutation de la voiture au
parking, on remet le deuxième exemplaire à la personne qui a organisé (a effectué) la permutation de la voiture, on donne le troisième exemplaire à la
personne qui a réceptionné la voiture au parking et l’on donne le quatrième exemplaire au propriétaire ou au possesseur de la voiture.
(7) On restitue la voiture au propriétaire, au possesseur ou à leur représentant légal immédiatement sur la base du jugement prononcé dans
l’affaire contraventionnelle. Les frais sont subis par le contrevenant et dans les autres cas par l’Etat.
(8) Les détériorations portées à la voiture suite à la permutation et à la conservation engagent la responsabilité de l’agent chargé de la
constatation.
(9) Dans les cas indiqués à l’alinéa (1) lettre b) l’usage de la voiture peut être également interdit par le séquestre des plaques avec le numéro
d’immatriculation.
(10) Les frais de permutation et de conservation de la voiture au parking gardé ou sur le territoire de l’organe de police sont restitués par le
conducteur, le propriétaire ou son possesseur dans le mode et en quantum établis par le Gouvernement. On informe immédiatement le service de garde de
la police de la permutation de la voiture et l’on fait connaître de ce fait par écrit le propriétaire ou son possesseur ou leur représentant légal.
(11) Le conducteur, le propriétaire ou le possesseur de la voiture sont dégrevés de l’obligation à restituer les frais indiqués à l’alinéa (7) si dans
ses actions les éléments réunissant une contravention, prévus à l’alinéa (1) manquent.
Article 517. De la perquisition des locaux, du contrôle des territoires et des marchandises y se trouvant, des voitures, d’autres biens et des
documents
(1) La perquisition des locaux, le contrôle des territoires et des marchandises y se trouvant, des voitures, d’autres biens et des documents est
effectuée par l’agent chargé de la constatation, dans les limites de ses compétences, en présence du représentant de la personne morale et des témoins
assistants.
(2) On dresse un procès-verbal sur la perquisition et le contrôle, dont la copie est transmise au représentant de la personne morale soumise à la
procédure contraventionnelle.
(3) On consigne dans le procès-verbal relatif à la perquisition des locaux, au contrôle des territoires et des marchandises y se trouvant, des
voitures, d’autres biens et des documents appartenant à la personne morale :
a) la date et le lieu d’établissement du procès-verbal ;
b) le nom et le prénom, la fonction de la personne qui l’a établi ;
c) la dénomination de la personne morale, son siège ;
d) le nom et le prénom, la fonction de son représentant légal ;
e) le territoire, les locaux, les types, les marques, les modèles, les numéros d’immatriculation, d’autres données d’identification des voitures ;
f) la dénomination des documents contrôlés.
Article 518. De l’enlèvement des biens et des documents de la personne morale en tant que corps délites dans l’affaire contraventionnelle
(1) L’enlèvement des biens et des documents ayant servi à commettre la contravention ou comme son objet direct, découverts à l’endroit où la
contravention a été commise ou lors de la perquisition des locaux, contrôle des territoires et des marchandises y se trouvant, des voitures, d’autres biens et
des documents appartenant à la personne morale, est effectué par l’agent chargé de la constatation dans les limites de ses compétences.
(2) Les organes de police sont en droit d’effectuer l’enlèvement des biens et des documents indiqués à l’alinéa (1) dans tous les cas de
commission de la contravention lorsqu’il est nécessaire.
(3) On effectue l’établissement du procès-verbal relatif à l’enlèvement des biens et des documents appartenant à la personne morale en
conformité avec l’article 89.
CHAPITRE 25
LA CONSTATATION DE L’AFFAIRE CONTRAVENTIONNELLE
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(1) Le procès-verbal relatif à la contravention c’est un acte administratif par lequel on individualise l’acte illicite et l’on identifie le délinquant.
Le procès-verbal est établi par l’agent chargé de la constatation sur la base des constatations personnelles et des preuves, en présence du suspect ou en son
absence lorsque celui-ci se soustrait sciemment.
(2) Il existe 3 types de procès-verbaux relatifs à la contravention :
a) procès-verbal de constatation de la contravention ;
b) procès-verbal de constatation et de sanction de la contravention ;
c) procès-verbal de classement de la procédure contraventionnelle
3) Dans un délai de 3 jours au maximum à compter de la date de l’établissement, on inscrit les procès-verbaux relatifs à la contravention dans
le registre de tenue à jour dans l’ordre de l’établissement et de leur dépôt à l’organe où l’agent chargé de la constatation agit.
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(1) On établi un procès-verbal de classement de la procédure contraventionnelle lorsque le règlement de l’affaire contraventionnelle relève de
la compétence de l’agent chargé de la constatation et l’on constate l’existence d’une circonstance prévue à l’article 432.
(2) Outre les données et les faits indiqués à l’article 522 alinéa (2), il faut consigner dans le procès-verbal de classement de la procédure
contraventionnelle les fondements de fait et de droit où l’on dispose du classement de la procédure contraventionnelle.
(3) On communique du procès-verbal de classement de la procédure contraventionnelle dans le mode prévu à l’article 526 alinéa (1).
(4) On peut faire contestation dirigée contre le procès-verbal de classement de la procédure contraventionnelle dans le mode prévu ) l’article
527.
Article 531. Des cas où l’on n’établit pas de procès-verbal relatif à la contravention
(1) On n’établit pas de procès-verbal relatif à la contravention en cas de l’émission d’une ordonnance relative au refus d’intenter procès pénal
ou le classement du procès pénal avec la proposition que la personne soit rendue responsable contraventionnellement. On remet l’ordonnance et le dossier
aussitôt à l’organe compétent de régler l’affaire contraventionnelle.
(2) On n’établit pas de procès-verbal relatif à la contravention lorsque :
a) l’affaire contraventionnelle relève de la compétence de l’agent chargé de la constatation ;
b) on n’a pas porté préjudice matériel et il n’existe pas de biens passibles de confiscation ou d’enlèvement contre équivalent ;
c) la personne rendu responsable contraventionnellement est reconnu coupable d’avoir commis la contravention et acquitte sur place, contre
une quittance délivrée par l’agent chargé de la constatation, la moitié du minimum de l’amende prévue par la peine de la norme contraventionnelle.
(3) La quittance délivrée par l’agent chargé de la constatation comprendra :
a) la date, l’heure et le lieu de l’établissement ;
b) le nom, le prénom et le domicile de la personne sanctionnée ;
c) le nom, le prénom et la qualité de l’agent chargé de la constatation, l’organe qu’il représente ;
d) la norme contraventionnelle aux termes de laquelle on inflige la peine ;
e) le quantum de l’amende ;
f) les signatures des parties.
(4) On donne la copie de la quittance d’encaissement de l’amende contraventionnelle à la personne sanctionnée, ce fait étant mentionné dans
l’original de la quittance.
(5) On inscrit l’original de la quittance d’encaissement de l’amende contraventionnelle dans un registre de tenue à jour des quittances de ce
type, dans l’ordre de dépôt à l’organe duquel l’agent chargé de la constatation fait partie dans 24 heures au plus à compter du moment d’encaissement de
l’amende.
CHAPITRE 26
L’EXAMEN DE L’AFFAIRE CONTRAVENTIONNELLE
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k) soumet à un interrogatoire les participants à l’examen de l’affaire et examine les preuves administrées ;
l) résolve d’autres questions d’importance pour l’examen juste de l’affaire contraventionnelle.
(5) On solutionne les problèmes apparus lors des débats judiciaires par une conclusion de l’instance de jugement, qui est prononcée en public
et qui peut être attaquée ensemble avec la disposition de l’affaire contraventionnelle.
Article 536. Des questions qui suivent d’être clarifiées lors de la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle
En examinant l’affaire contraventionnelle, l’instance de jugement est tenue de clarifier :
a) si la contravention imputée au délinquant a été commise ;
b) si le délinquant est coupable et s’il sera sanctionné ;
c) s’il existe des raisons écartant le caractère contraventionnel de l’acte ;
d) s’il existe des circonstances atténuantes et/ou aggravantes ;
e) d’autres questions d’importance pour l’examen juste de l’affaire contraventionnelle.
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e) d’autres question concernant le règlement juste de l’affaire contraventionnelle.
Article 543. De la portée à la connaissance générale de la disposition relative à l’application de la peine contraventionnelle
(1) On porte à la connaissance de l’autorité de l’administration publique locale et à l’administration de la place du travail du contrevenant de la
disposition relative à l’application de la peine contraventionnelle restée définitive en consignant de l’expédition de la copie dans le dossier.
(2) On porte à la connaissance de l’autorité de l’administration publique locale et à l’administration de la place du travail du citoyen des faits
méritoires des personnes qui ont contribué à interrompre, à réprimer ou à découvrir la contraventions, en proposant une stimulation morale ou matérielle,
la mention respective étant faite dans le dossier.
CHAPITRE 27
DE L’EXÉCUTION DES VOIES D’ATTAQUE DANS L’AFFAIRE CONTRAVENTIONNELLE
Article 545. Des cas d’examen, renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle
La disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle peut être soumise à l’examen renouvelé si :
a) la procédure de citation n’a pas été légale ;
b) la personne citée légalement a été dans l’impossibilité de se présenter à la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle et de le faire
savoir à l’instance de jugement ;
c) l’examen de l’affaire contraventionnelle a eu lieu à défaut du procureur, du défenseur ou de l’interprète, quoique leur participation ait été
obligatoire ;
d) lors de l’examen de l’affaire contraventionnelle les dispositions relatives à la compétence, la collégialité de jugement ou la publicité de la
séance d’examen ont été transgressées ;
e) le procès-verbal de la séance d’examen de l’affaire contraventionnelle manque ou le procès-verbal respectif est établi avec transgressions
graves de la loi, d’où l’on ne peut pas apprécier le déroulement de l’examen de l’affaire contraventionnelle ;
f) l’action civile ou la question de la restitution des frais subis dans la procédure contraventionnelle n’est pas réglée.
Article 546. Du droit de demander l’examen renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle
(1) Tout partie de la procédure, le procureur et l’agent chargé de la constatation ont le droit de demander l’examen renouvelé de la disposition
relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle
(2) La demande d’examen renouvelé au nom du délinquant, de la victime, de la partie civile et de la partie responsable civilement peut être
introduite également par le défenseur ou leur représentant légal.
Article 547. De l’introduction de la demande d’examen renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle
(1) La demande d’examen renouvelé de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle peut être introduite dans le délai de 10
jours à compter de la date du prononcé ou de la communication de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle.
(2) La demande d’examen renouvelé introduite après le délai prévu à l’alinéa (1) est remise en terme si l’on constate que l’interdiction a eu lieu
pour des raisons fondées et a été déclarée dans 10 jours au maximum à compter du commencement de l’exécution de la peine contraventionnelle ou de la
réparation du préjudice porté.
(3) La conclusion visant à rejeter la demande de remise en terme d’attaque de la disposition relative à l’examen de l’affaire contraventionnelle
peut être attaquée au cours de 10 jours à compter du prononcé ou de communication, à l’instance judiciaire de deuxième niveau.
(4) La personne ayant introduit la demande d’examen renouvelé a le droit d’y renoncer ou de la retirer, personnellement ou par un mandataire.
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a) les dispositions relatives à l’examen de l’affaire contraventionnelle, à l’exception de celles soumises à l’examen renouvelé ;
b) les disposition relatives à l’examen renouvelé de l’affaire contraventionnelle.
Article 551. Des personnes à droit de déclarer le recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle
(1) Le procureur, l’agent chargé de la constatation, le délinquant et la victime sont en droit d’attaquer avec recours la disposition de l’affaire
contraventionnelle en ce qui concerne tant l’aspect contraventionnel que aussi/ou l’aspect civile.
(2) La partie civile et la partie responsable civilement sont en droit d’attaquer avec recours la disposition de l’affaire contraventionnelle relative
à l’aspect civile.
(3) La victime, son représentant légal, le spécialiste, le témoin, l’expert, l’interprète, le défenseur, la personne qui a été reconnue innocente
d’avoir commis la contravention sont en droit d’attaquer avec recours la disposition de l’affaire contraventionnelle relative aux frais subis dans la
procédure contraventionnelle.
(4) Le recours peut être déclaré au nom des personnes indiquées à l’alinéas (1) rt (2) et par le défenseur ou leur représentant légal, et au nom du
délinquant par son époux (son épouse).
Article 553. Des effets du recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle
(1) Le recours dirigé contre la disposition de l’affaire contraventionnelle est suspensif d’exécution en ce qui concerne tant l’aspect
contraventionnel que l’aspect civile, si la loi ne dispose autrement.
(2) On n’examine le recours que relatif à la personne qui l’a déclaré et la personne sur laquelle porte la déclaration de recours, par rapport à la
qualité de procès du recourant et sous tous les aspects de fait et de droit de l’affaire.
(3) L’instance de recours, en réglant l’affaire, ne peut pas créer une situation plus défavorable pour le recourant ou la partie en faveur de
laquelle a été déclaré le recours.
(4) L’instance de recours règle l’affaire par extension et relatif aux parties qui n’ont pas déclaré recours ou sur lesquelles celui-ci ne porte pas,
ayant le droit de décidé également à leur égard, sans leur créer une situation plus défavorable.
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b) la dénomination de l’instance judiciaire ;
c) le nom et le prénom des membres de la collégialité du jugement, du procureur, de l’agent chargé de la constatation, du défenseur et de
l’interprète, si ceux-ci participent à l’examen du recours ;
d) le nom et le prénom du recourant, sa qualité de procédure ;
e) le nom et le prénom de la personne sanctionnée ou à l’égard de laquelle la procédure contraventionnelle est classée ;
f) le nom et le prénom de la victime si elle participe à l’examen du recours ;
g) le dispositif de la disposition attaquée ;
h) le fond du recours ;
i) les fondements de fait et de droit qui ont mené à ajourner ou à admettre le recours, les raisons de l’adoption du règlement ;
j) l’un des règlements prévus à l’article 132 alinéa (1) ;
k) la mention que la décision est définitive.
(2) S’il existe des fondements prévus à l’article 13 alinéa (2), l’instance de recours prononce une conclusion interlocutoire.
Article 559. Du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle
(1) Le procureur général ou ses adjoints, d’office, à la demande des parties ou de l’agent chargé de la constatation, peut attaquer avec recours
en annulation à l’instance judiciaire de troisième niveau tout décision définitive des instances judiciaires des affaires contraventionnelles.
(2) Le procureur du district ou ses adjoints, d’office, à la demande des parties peut attaquer avec recours en annulation à l’instance judiciaire de
deuxième niveau tout procès-verbal relatif à la contravention qui n’a pas été contesté dans le mode prévu aux articles 527 et 528 alinéa (4).
(3) Les personnes indiquées aux alinéas (1) et (2) ont le droit de demander, dans les limites de ses compétences, tout dossier contraventionnel
pour que dans le délai d’un mois à compter de sa réception, elles règlent la question sur la déclaration du recours en annulation.
(4) Le président de l’instance judiciaire ou la chef de l’organe que l’agent chargé de la constatation représente est tenu à envoyer le dossier
contraventionnel demandé dans le délai de 7 jours à compter de la réception de la demande du procureur ou à communiquer, selon le cas, sa situation
judiciaire.
Article 560. Des cas où l’on peut déclarer le recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle
(1) La décision définitive de l’affaire contraventionnelle peut être attaquée avec recours en annulation :
1) dans le cas où le recours a effet sur la situation des parties si :
a) les éléments constitutifs de la contravention ne sont pas réunis ;
b) l’instance de jugement a prononcé une décision de sanction pour un tout autre acte que celui indiqué dans le procès-verbal de constatation de
la contravention, à l’exception de réencadrement des actions sur la base d’une loi prévoyant une peine plus faible ;
c) le contrevenant a été sanctionné pour un acte qui n’est pas prévue dans le présent Code ;
d) des sanctions dans d’autres limites que celles prévues par la loi ont été appliquées ;
e) l’affaire contraventionnelle a été classé incorrectement ;
f) des actes ou des circonstances qui n’était pas connus lors du règlement de l’affaire contraventionnelle ont été découverts ;
g) on a donné un encadrement juridique incorrecte à l’acte ou l’on a commis une erreur grave de fait ;
h) l’action civile ou d’autres questions importantes pour le règlement juste de l’affaire contraventionnelle n’ont pas été examinées ;
i) le procès-verbal relatif à la contravention a été établi illégalement.
2) dans le cas où le recours ne peut être déclaré qu’en faveur du contrevenant :
a) la procédure de citation a été transgressé ;
b) les dispositions relatives à la compétence, la composition de la collégialité de jugement ou la publicité de la séance de jugement ont été
transgressées ;
c) l’examen de la cause a eu lieu à défaut des participants, bien qu’aux termes de la loi leur présence était obligatoire ;
d) deux décisions définitives contre une personne pour le même acte ont été prononcées ;
e) les preuves à l’appui de la défense n’ont pas été examinées ;
f) l’instance a admis une voie d’attaque qui n’est pas prévue par la loi ou introduite tardivement.
(2) D’autres décisions définitives que celles mentionnées à l’alinéa (1) peuvent être attaquées avec recours en annulation seul si elles
contreviennent à la loi.
Article 561. De la déclaration du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle
(1) La déclaration du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle en faveur du contrevenant peut
être déclaré toujours, même après le décès de la personne physique ou la liquidation de la personne morale sanctionnée, à l’égard de l’aspect
contraventionnel, et de l’aspect civil seul si le règlement de celui-ci s’étend sur l’aspect contraventionnel.
(2) Dans d’autres cas que ceux prévus à l’alinéa (1), le recours en annulation ne peut être déclaré que dans le délai d’un an à compter de la date
où la décision de l’affaire contraventionnelle est devenue définitive.
(3) On déclare le recours en annulation par écrit, en indiquant les raisons de l’annulation et on le dépose à l’instance judiciaire, en annexant tant
de copies que des intéressés sont dans la procédure de l’affaire contraventionnelle .
(4) Le procureur peut retirer le recours en annulation jusqu’à la clôture des débats judiciaires. En cas de retrait du recours, la procédure en
recours d’annulation cesse.
Article 562. De l’examen du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle
(1) La collégialité de jugement constituée de 3 juges désignée par le président de l’instance judiciaire de troisième niveau examine le recours
en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle prononcée par l’instance de fond ou l’instance de recours.
(2) La collégialité de jugement constituée de 3 juges désignée par le président de l’instance judiciaire de deuxième niveau examine le recours
en annulation dirigé contre le procès-verbal relatif à la contravention qui n’a pas été contesté dans le délai prévu par la loi.
(3) On effectue l’examen du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle conformément aux articles
554-559, que l’on applique de manière correspondante et l’on complète avec les dispositions du présent article.
(4) On examine le recours en annulation déclaré en défaveur de celui sanctionné ou de la personne à l’égard de laquelle le cas contraventionnel
a été classé avec la citation des personnes respectives, ainsi que de la victime et de l’agent chargé de la constatation. Dans d’autres cas, on fait la citation
des intéressés à la latitude de l’instance de jugement.
(5) On vérifie la décision attaquée sous l’aspect de toutes les raisons de cassation, prévues à l’article 560, mises en préalable en discussion des
participants à la séance d’examen du recours en annulation.
(6) La participation du procureur à l’examen du recours en annulation est obligatoire.
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Article 563. De la décision de l’instance de jugement visant à examiner le recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire
contraventionnelle
A l’examen du recours en annulation dirigé contre la décision définitive de l’affaire contraventionnelle, l’instance de jugement, ayant constaté
que le recours en annulation est fondé, annule dans la mesure où le recours en annulation a été admis, la décision attaquée ou les décisions attaquées et
prononce une nouvelle décision conformément à l’article 556.
CHAPITRE 28
DE L’EXÉCUTION DE LA DÉCISION RELATIVE À L’APPLICATION DE PEINE CONTRAVENTIONNELLE
CHAPITRE 29
DES DISPOSITIONS FINALES ET TRANSITOIRES
Article 566
(1) Le Code relatif aux contraventions entre en vigueur le 1 janvier 2004.
(2) Jusqu’à la mise en conformité avec le présent code, les actes normatifs en vigueur conserveront la force juridique dans la mesure où ils ne
contreviennent pas à ses prévisions.
Article 567
Le Gouvernement dans le délai de 3 mois à compter de la date d’entrée en vigueur du présent code :
élaborera et soumettra au parlement des propositions visant à la mise de la législation en vigueur en conformité avec les dispositions du présent
code ;
ajustera ses propres actes normatifs au présent code ;
adoptera des actes normatifs pour la réalisation du présent code.
Article 568
A la date d’entrée en vigueur du présent code, le Code relatifs aux contraventions administratives, adopté par la Loi de la R.S.S. de la Moldavie
de 29 mars 1985 (Les Nouvelles du Soviet Suprême et du Gouvernement de la R.S.S.M., 1985, nr.3, Article 47), avec les modifications ultérieures, sera
abrogé.
PRÉSIDENT DU PARLEMENT
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