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Introduction générale

Face à un fort taux de chômage des jeunes diplômés. Mettre fin à la


pauvreté, Créer des emplois, Autonomiser les filles et les femmes et
parvenir à l’égalité des sexes, un secteur coopératif a été crée en
mutation et une société en quête de nouvelles valeurs et de liens,
plusieurs alternatives au modèle agroalimentaire dominant se
développent, notamment les circuits courts alimentaires,
rapprochant producteurs et consommateurs.

 Les coopératives sont l’avenir de l’économie marocaine peut être,


puisque le maroc compte jusqu'à 2019 de 27262 coopératives
regroupant 563000 adhérents, alors Le mouvement coopératif
marocain a connu une expansion remarquable tant sur le plan
quantitatif que qualitatif. Mais malgré cette opportunité les
coopératives connaissent de grands problèmes de gestion, de
contrôle financier et de détermination des responsabilités, le
manque d’information Grace à L’évolution du secteur économique et
la technologie en général qui influence sur le développement
productif d’elles , c’est pour cela le Maroc mis en œuvre une
stratégie et un projet consiste à renforcer le rôle des coopératives
au sein de l’économie , et de disposer d’un programme
d’encadrement qui permet aux travailleurs de former et soutenir des
coopératives .

Après une brève présentation du contexte de ce projet, nous


exposerons notre démarche de travail. Nous proposerons ensuite
une analyse des différents groupements en fonction des
caractéristiques et des freins et motivations qu’ils mettent en avant
par rapport aux circuits courts. Puis une analyse de leurs circuits
courts en fonction des types et des produits sera réalisée. Une
critique de la méthode et des choix effectués sera proposée. Enfin,
une discussion ouvrant sur des propositions d’action sera
développée, et qui peut répondre à la problématique qui se pose :

 Comment les coopératives peuvent s’adapter a ce nouveau


programme de formation et de soutien ?
 Quels sont les difficultés personnelles que les coopératives
peuvent affronter ?
 Quel est L’impact de cette étape au niveau de la rentabilité, la
productivité et la continuité du développement économique ?
Pour répondre à cette problématique on vous propose le plan
suivant :
Partie théorique :
 Chapitre 1: définition des concepts
 Section 1 :
1. Formation continue :
 Définition
 Rôle
 types
 Section 2 :
1. Les coopératives
 Définition
 La loi marocaine
 Objectifs
 Les types
 Chapitre 2 : une revue littérature théorique et
empirique.
 Les études, la recherche, les travaux.
 Résumé des études des coopératives concernant la formation
continue.

Partie empirique :
 Chapitre 1 : la méthodologie de la recherche
 Section 1 : la recherche qualitative et quantitative
 Section 2 : présentation du fond d’étude les coopératives
nombres selon la région Gulemim-ouednoun.

 Chapitre 2 : analyse générale.


Section 2
Les coopératives
Au Maroc l’économie sociale regroupe l’ensemble des activités
économiques dont le but est de répondre aux besoins sociaux de la
collectivité. Ces activités s’exercent à travers l’organisation des
coopératives.
1.1. Définition
 1ere définition  :La loi marocaine définit la coopérative comme
étant un groupement de personnes physiques, qui conviennent
de se réunir pour créer une entreprise chargée de fournir, pour
leur satisfaction exclusive, le produit ou le service dont elles
ont besoin et pour la faire fonctionner et la gérer en appliquant
les principes coopératifs fondamentaux.
 2eme définition : Une coopérative est une personne morale
regroupant des personnes physiques qui ont des besoins
économiques, sociaux ou culturels communs et qui, en vue de
les satisfaire, s’associent pour exploiter une entreprise
conformément aux règles d’action coopérative.
 3eme définition : le terme «coopérative» désigne une
association autonome de personnes volontairement réunies
pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques,
sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont
la propriété est collective et où le pouvoir est exercé
démocratiquement.
1.2. La loi marocaine
• Toute personne, sans distinction, peut adhérer à une
coopérative sous la seule réserve de remplir,
personnellement, les conditions de fond arrêtées
Par les constituants de cette dernière en raison de son activité.
• Tout coopérateur peut se retirer de la coopérative sous la seule
obligation de ne pas porter préjudice à son fonctionnement
par un retrait intempestif.
• Le capital n'est pas, en principe rémunéré. Dans le cas où il le
serait l'intérêt sera d'un taux limité.
Principes coopératifs
• Elles sont des personnes morales complètes.
• Les membres d’une coopérative sont des propriétaires-
usagers.
• En tant que propriétaires, ils assument ensemble les
responsabilités liées à la
propriété, ils participent au pouvoir et aux résultats.
• Comme usagers, ils se procurent des biens et des services ou y
trouvent un emploi.

1.3. Activité Principale


La coopérative joue un rôle très important au secteur
économique mais le principe but d’elle est d’améliorer la
situation socio-économique de leurs membres, et de
promouvoir l'esprit coopératif parmi les membres, ainsi
d’améliorer la qualité marchande des produits fournis à leurs
membres ou de ceux produits par ces derniers et livrés aux
consommateurs aussi de développer et valoriser, au
maximum, la production de leurs membres.

1.4. Types Des coopératives au Maroc


• Les coopératives agricoles

Les coopératives comme une forme juridique de société. La


coopérative a essentiellement pour but, comme pour une société
commerciale classique, la production et/ou la vente de biens et
de services. Dans le secteur agricole, il s’agira donc
essentiellement de production agricole ou d’élevage. Cependant,
et contrairement à une société commerciale classique, les
décisions impliquant la coopérative sont prises à la majorité des
voix de ses membres. Chaque membre dispose d’une seule voix.

Elles sont des sociétés constituées librement par les agriculteurs


en vu d’assurer l’approvisionnement de leur exploitation,
d’améliorer les conditions de production et de faciliter
l’écoulement des produits. Elles se repartissent en 34 branches
d'activité avec un poids notable des coopératives laitières.

Coopératifs agricoles : Le tissu coopératif marocain étant dominé


par les coopératives agricoles, sa répartition sur le territoire
national se trouve être en faveur des régions à vocation plutôt
agricole.

 Les coopératives artisanales

La coopérative artisanale permet à plusieurs artisans de se


regrouper, de mettre en commun leurs moyens, de mutualiser
dans le but d’être plus performants sur les postes de leur
entreprise, que ce soit l’achat, la commercialisation,

Il s’agit d’une société de personnes dont les membres sont


immatriculés au répertoire des métiers (75%, au moins) et dont
l’objet est le développement de leur activité artisanale. Les
associés se choisissent librement ; la coopérative, créée par des
artisans, est gérée par des artisans, au service des artisans. La
Société coopérative artisanale est une société anonyme (SA) ou
une société à responsabilité limitée (SARL) ; son capital est
variable ce qui facilite les entrées et les sorties des membres
dont la responsabilité se limite au capital apporté. La société est
immatriculée au répertoire de métiers et au registre du
commerce et des sociétés. Les coopératives relèvent de
l’économie sociale et ont un triple objectif :

o Réduire le prix de revient ou le prix de vente des produits


ou services pour les artisans.

o Améliorer la qualité marchande des produits fournis.

o Contribuer à la satisfaction des besoins de leurs membres,


à la promotion de leurs activités économiques, ainsi qu’à
leur formation.

La gestion est démocratique et se fonde sur un principe


d’égalité des droits : « Un associé égale une voix », quels que
soient la date d’entrée, le capital détenu et le montant des
opérations réalisées.

La souscription au capital d’une coopérative permet l’accès à


ses services et n’a pas de caractère « spéculatif ». L’affectation
des résultats est dictée par deux principes :
o Renforcer les fonds propres par la constitution de réserves.
Les réserves impartageables garantissent la pérennité de la
coopérative et le choix d’investissements durables.

o Répartir la part distribuable au prorata des opérations


réalisées par les associées avec leur coopérative, tout ou
partie de ces distributions pouvant être transformé en parts
sociales.

Dans ce type l’artisan conserve sa clientèle et peut réaliser


des chantiers indépendamment de la coopérative.
Section 2

Les cooperatives

Au Maroc l’économie sociale regroupe l’ensemble des activités


économiques dont le but est de répondre aux besoins sociaux de la
collectivité.

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