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FORMATION DES STAGIAIRES

DU 05 AU 06 DECEMBRE 2011
Programme de la journée du 05 décembre 2011

Bienvenue et introduction

I- Partie théorique
1. Mission du commissaire aux comptes
2. Principes d’audit
3. Approche d’audit de PwC
4. Contrôles
5. Inventaires physiques
6. Revue analytique
7. Tests de détails
8. Principes de documentation
9. Significant matters

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Programme de la journée du 06 décembre 2011

II- Partie pratique


1. Dispositions à prendre avant de débuter la mission
2. Myclient
3. Etablissement des leadschedules et des sous-leadschedules
4. Audit de la section Trésorerie
5. Audit de la section Immobilisation
6. Audit de la section fournisseur
7. Audit de la section Capitaux propres
8. Audit des Opex (Frais généraux)
9. Travaux de finalisation

Conclusion

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Bienvenue et Introduction

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1. Bienvenue et Introduction

 Bienvenue à PwC :
 leader mondial des services intellectuels ;
 prestataire de services dans les domaines de l’audit financier et du conseil, ainsi que dans le
domaine juridique et fiscal ;
 réseau international présent dans 766 bureaux et 154 pays et regroupant dans le monde 161 000
personnes. PwC Cameroun appartient à la zone Afrique Francophone dont les autres pays sont
constitués de la Côte d’Ivoire, du Congo RDC, du Congo Brazaville, du Gabon, de la Guinée
Conakry et de Madagascar

 Cette formation a pour objet :


 de vous faire assimiler les principes théoriques de base de l’audit selon la méthodologie de PwC ;
 de vous rendre rapidement opérationnel pour les missions d’audit

 Timing : partie théorique la première journée et partie pratique la seconde

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Partie théorique

1. Mission du commissaire aux comptes

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1. Mission du commissaire aux comptes
 Mission du CAC s'inscrit dans un cadre légal

C'est l'article 710 de l'Acte uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE et
du Règlement CEMAC N° 11/01 du 5 décembre 2001 qui réglemente nos droits et obligations dans le
cadre de nos missions de CAC. Nous ne travaillons pas seulement en fonction de procédures internes
PwC mais nous allons émettre une opinion attestant que les comptes sont réguliers, sincères et
reflètent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice ; C'est ce que nous appelons la
certification des comptes.

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1. Mission du commissaire aux comptes
 Mission de CAC confiée par l’Assemblée Générale des actionnaires de la
société auditée

Pour la S.A

La durée des fonctions du commissaire aux comptes désigné dans les statuts ou par l'assemblée
générale constitutive est de deux exercices sociaux. Lorsqu'il est désigné par l'assemblée générale
ordinaire, le commissaire aux comptes exerce ses fonctions durant six exercices sociaux (Article 704
de l’AU OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE).

Pour la S.A.R.L. (tenue de désigner un CAC)

Le commissaire aux comptes est nommé pour trois exercices (Article 379 de l’AU OHADA relatif au
droit des sociétés commerciales et du GIE).

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Partie théorique

2. Principes d’audit

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2. Principes d’audit

Les principes d’audit se résument autour de :

 La matérialité

 Les échantillons

 Les assertions d’audit

 Le risque d’audit

 L’assurance raisonnable

 La preuve d’audit ou éléments probants

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2. Principes d’audit

2.1. La matérialité

Il serait inefficace et incroyablement coûteux de vérifier toutes les transactions enregistrées ; donc nous travaillons
avec des seuils de matérialité. Vous êtes concernés par le seuil de matérialité car vous aurez à apprécier la matérialité
des comptes ou opérations dont l'audit vous sera confié et celles des erreurs détectées, que vous reporterez à votre
responsable sur la mission.

L'appréciation du caractère significatif dépend :

 du niveau de risque

 Du contexte

 de notre expérience (CAKE)

 et du jugement professionnel

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Matérialité
’ 2. Principes d’audit audit
2.1. La matérialité
Jugement
professionnel

Seuil de
Contexte Expérience
matérialité

Niveau de
risque

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2. Principes d’audit

2.1. La matérialité

Les différentes types de matérialité se présentent comme suit :

 Overall Materiality – Seuil de matérialité globale : c’est le seuil pris en compte pour définir l’opinion à
émettre sur les états financiers. Il est apprécié au niveau des états financiers pris dans leur ensemble.

 Performance Materiality (Tolerable error)- Seuil de matérialité pour la planification : c’est le


montant d’erreur maximum au sein d’une population que l’auditeur est prêt à accepter. Ce seuil permet de conserver
une marge de sécurité par rapport à l’Overall materiality compte tenu de la possibilité de l’impact matériel cumulé
d’erreurs individuellement non matérielles et du risque de non détection.

 De Minimis SUM (Summary of Uncorrected Mistatements) Posting Level- Seuil de remontée des
ajustements comptabilisés et non comptabilisés dans le SUM : c’est seuil au-dessus duquel les ajustements
doivent être reportés dans le SUM.

 Seuil de matérialité spécifique : seuil à définir le cas échéant pour certains éléments des états financiers,
jugés sensibles du fait du contexte réglementaire, sectoriel, ou interne à l'entité.

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2. Principes d’audit

2.1. La matérialité

Ces différents types de matérialité sont déterminés comme suit :

 Overall Materiality

Benchmark Rule of thumb


PIE Non-PIE
Profit-oriented entities Profit/loss before Up to 5% Up to 10%
tax*
Not-for-profit entities Total revenues or Up to 1% Up to 2%
total expenses
Total assets Up to 0.5% Up to 2%
Other than not-for-profit Total revenues or Up to 1% Up to 2%
entities where profit/loss total expenses
before tax is not considered Total assets Up to 1% Up to 2%
the appropriate benchmark
Entities where EBITDA is EBITDA Up to 2.5% Up to 3.5%
considered the appropriate
benchmark
Entities (mutual funds) Net assets Up to 0.5% Up to 1.75%
where net assets is
considered the appropriate
benchmark

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2. Principes d’audit

2.1. La matérialité

 Performance Materiality
Il est appliqué un haircut de 25% à 50% à l’Overall Materiality pour déterminer le Performance Materality

 De Minimis SUM Posting Level

De Minimis SUM Posting Level se situe généralement à 5% de l’Overall Materiality. Mais il ne doit pas excéder 10% de
l’Overall Materiality.

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2. Principes d’audit

2.2. Les échantillons

On travaille avec des échantillons :

 de contrôles réalisés dont on va vérifier la bonne mise en oeuvre ( par ex : le comptable vérifie-t-il bien que la
facture reçue d'un fournisseur correspond aux marchandises reçues) ;

 de transactions ou opérations détaillées dont on va vérifier la bonne traduction comptable.

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2. Principes d’audit

2.3. Les assertions d’audit

Nous distinguons 7 assertions d'audit applicables à toutes les composantes des états financiers . Il s’agit :

Exhaustivité / Completness (C) : toutes les transactions et événements qui se sont produits et qui auraient dus
être enregistrés l'ont bien été.

Exactitude / Accuracy (A): les transactions enregistrées sont arithmétiquement correctes.

Valorisation / Valuation (V) : les éléments financiers sont correctement évalués.

Existence et Occurrence (E/O) : les actifs et les passifs existent à la date de clôture / Les transactions enregistrées
au compte de résultat correspondent à des événements économiques qui se sont produits pendant la période

Cutoff (CO) : les transactions ont été enregistrées dans la bonne période.

Droits et Obligations / Rights and Obligations (RO) : les actifs et les passifs de l'entreprise correspondent
respectivement aux droits et obligations de l'entreprise à la date de clôture.

Présentation et information / Presentation & Disclosure (P&D) : les états financiers sont correctement
présentés (y compris l'information en annexe).

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2. Principes d’audit

2.3. Les assertions d’audit

 Les 7 assertions d'audit résument les différents types d'anomalie pouvant affecter les comptes.

 Elles sont le fondement de toute notre démarche d'audit par les risques : l'objectif des travaux réalisés est de
collecter des preuves d'audit, démontrant que chaque assertion est vérifiée pour chaque élément significatif des
comptes.

 Chaque étape de travail vise à conclure sur le respect ou non d'une ou plusieurs assertions.

 Valider un compte ou une opération c'est vérifier la validité des 7 assertions sur ce compte ou cette opération.

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2. Principes d’audit

2.3. Le risque d’audit

 Pour rappel, l'objectif de nos travaux est de valider le respect des assertions. Les risques associés
à cet objectif correspondent au non respect des différentes assertions d'audit.

 Le risque d'audit correspond au risque d'exprimer une opinion incorrecte du fait d'anomalies
significatives contenues dans les comptes et non détectées.

 Nous pouvons limiter ces risques en faisant varier l'étendue et la nature de nos travaux .

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2. Principes d’audit

2.3. Le risque d’audit

 Le risque d'audit se subdivise en 3 composantes :

 Le risque inhérent : Possibilité que, nonobstant les contrôles internes existants, le


solde d'un compte ou une catégorie d'opérations comporte des anomalies significatives,
isolées ou cumulées avec des anomalies dans d'autres soldes ou catégories d'opérations.

 Le risque lié au contrôle : Risque qu'une anomalie dans un solde de compte ou dans
une catégorie d'opérations, prise isolément ou cumulée avec des anomalies dans d'autres
soldes de comptes ou d'autres catégories d'opérations, soit significative et ne soit ni
prévenue, ni détectée, par les systèmes comptable et de contrôle interne et donc non
corrigée en temps voulu.

 Le risque de non détection : risque que les contrôles mis en œuvre par le commissaire
aux comptes ne parviennent pas à détecter une anomalie dans un solde de compte ou dans
une catégorie d'opérations et qui, isolée ou cumulée avec des anomalies dans d'autres
soldes de comptes ou catégories d'opérations, serait significative.

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2. Principes d’audit

2.4. Assurance raisonnable

 L'assurance d'audit peut se définir comme l’assurance obtenue par l'auditeur, sur la base des éléments probants
ou preuves d'audit collectées que les risques d'audit sont limités à un niveau permettant l'émission d'une opinion
positive.

 L'assurance d'audit est définie par rapport au niveau de risque résiduel.

 Nous avons d’un côté des risques et un seuil de matérialité qui font pencher la balance, pour l'équilibrer , c'est-à-
dire pour s'assurer de la régularité et de la sincérité des comptes, nous allons mettre en œuvre des tests afin de
collecter des preuves d'audit. Cela peut être imagé comme suit :

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2. Principes d’audit

2.4. Assurance raisonnable

 Concernant l’assurance d’audit , deux principes essentiels sont à retenir :

 Toutes les assertions doivent être couvertes.

 Un niveau de risque élevé requiert des travaux d’audit renforcés, un niveau de risque faible requiert moins de
travaux d’audit.

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2. Principes d’audit

2.5. La preuve d’audit ou élément probant

 Une preuve d'audit ou élément probant est un élément contribuant à démontrer la validité, c'est-à-dire le respect
des assertions d'audit appliquées aux états financiers, au regard des risques d'audit identifiés.

 Les preuves d’audit ou éléments probants permettent de bâtir l'assurance d'audit

 Les qualités d’une preuve d’audit sont les suivantes :

 Elle doit être fiable (indépendance de la source, qualité de la source, objectivité de la preuve)

 Elle doit être appropriée (couverture des objectifs d’audit)

 Elle doit être suffisante (notion de sondages)

 La source de votre preuve d'audit, en particulier, vous apportera plus ou moins d'assurance. La hiérarchie
suivante doit être prise en compte :

 La preuve écrite prime sur la preuve orale ;

 La source émanant de la Direction prime sur celle émanant des employés ;

 La preuve externe prime sur la preuve du client

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2. Principes d’audit

2.5. La preuve d’audit ou élément probant

Les techniques de collecte des éléments probants sont les suivantes :

 Observation : cette technique consiste à regarder "quelqu'un faire quelque chose" afin d'obtenir une preuve que
la procédure est performante => on va observer une personne compter des stocks, saisir une facture, classer des
factures, assister à un inventaire physique, ....

 Inspection : cette technique consiste à examiner des données, des documents, des enregistrements par nous-
même afin d'obtenir la preuve de la fiabilité des données, ... => on va examiner des factures, une procédure, ....

 Procédures analytiques : cette technique consiste en "l’analyse et l’évaluation d’informations financières par
comparaison avec d’autres informations financières et non financières" afin de s'assurer de la correcte évolution d'un
compte et s'il n'y a pas eu d'oublis ou d'erreurs d'enregistrement.

 Confirmation : cette technique consiste à demander la confirmation d'informations à des tiers afin de s'assurer
qu'aucun élément n'a été omis (transactions, accord des parties, ...) => on va demander aux banques de confirmer un
solde bancaire, à des clients le montant de leur dette vis à vis du client, ... les confirmations sont également appelées
"Circularisations".

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2. Principes d’audit

2.5. La preuve d’audit ou élément probant

 Entretien (inquiry) : cette technique consiste à demander, par entretien avec une personne compétente (qui a
la connaissance), des renseignements sur une procédure, un compte, ... Cette technique ne procure pas, à priori, une
preuve suffisante, elle est complétée par des tests que l'on évoquera plus tard.

 Calculs (recalculation, reperformance) : cette technique consiste à s'assurer, par nous même, qu'un calcul
ou qu'un process est correctement réalisé et correct => on va recalculer le total des mouvements d'un compte,
s'assurer de la réconciliation du compte banque avec le relevé bancaire, recalculer une provision, ...

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Partie théorique

3. Approche d’audit

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3. Approche d’audit

T h e P w C A u d it P ro c e s s

A C C E P T A N C E /C O N T IN U A N C E A S S E S S M E N T

M arket S tr a te g y V a lu e C r e a t in g F in a n c ia l
O v e r v ie w A c t iv it ie s P e rfo r m a n c e

S trateg y V a lu e C r e a t in g
A c t iv it ie s

A u d it
c o m fo rt
c y c le

S IG N IF IC A N T N O /L IM IT E D
C O N TR O L S C O N TR O LS
C OM FO R T C OM FO R T

S U B S T A N T IV E A U D IT E V ID E N C E

M A IN L Y S U B S T A N T IV E
M A IN L Y T E S T S O F D E T A IL S
A N A L Y T IC A L P R O C E D U R E S

O T H E R A U D IT P R O C E D U R E S
F IN A N C IA L S T A T E M E N T S
C O M P L E T IO N

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3. Approche d’audit
 Notre démarche d’audit est une approche par les risques

 Nous pouvons identifier nos risques en :

 en prenant en compte l’activité du client ;

 en s’intéressant aux objectifs business et donc au risque business du client

 Les risques d’audit sont identifiés à partir de l’identification des risques business du client. Et à partir des risques
d’audit, sont identifiés les risques clés.

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3. Approche d’audit

 Notre démarche ne doit pas se centrer uniquement sur les comptables mais sur le management
de toutes les fonctions de l’entreprise

 Notre démarche va du général au particulier : c’est l’approche Top down. Cela veut dire que
lors de l'identification des risques, nous allons nous entretenir avec le Top Management avant
l’Opérationnel, car ce dernier a moins une vue d'ensemble sur les zones de risques de l'entreprise.
Quand on analyse les états financiers, on part des principaux postes du bilan ou du compte de
résultat avant d'aller dans le détail des postes comptables.

 Notre démarche prévoit de ne faire des tests que lorsque cela est nécessaire pour construire notre
assurance d’audit.

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3. Approche d’audit
Les 4 questions clés de notre démarche d'audit :

 Cibler : sur quoi le management doit-il obtenir de l'assurance ?


 Comprendre : comment le management obtient -il cette assurance ?
 Évaluer : le management est-il fondé à avoir ce niveau d'assurance ?
 Valider : pouvons nous partager ce niveau d'assurance ?

“Avons-nous
assez d'assurance?”

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Partie théorique

4. Contrôles

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4. Contrôles

4.1. Notion de contrôle interne

 Le " système de contrôle interne est l'ensemble des politiques et procédures mises en œuvre par la direction d'une
entité en vue d'assurer, la gestion rigoureuse et efficace de ses activités.

 Ces procédures impliquent le respect des politiques de gestion, la sauvegarde des actifs, la prévention et la
détection des irrégularités et inexactitudes, l'exactitude et l'exhaustivité des enregistrements comptables et
l'établissement en temps voulu d'informations financières ou comptables fiables.

Norme CNCC 2-301.08

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4. Contrôles

4.1. Notion de contrôle interne

 Le " système de contrôle interne est l'ensemble des politiques et procédures mises en œuvre par
la direction d'une entité en vue d'assurer, la gestion rigoureuse et efficace de ses activités.

 Ces procédures impliquent le respect des politiques de gestion, la sauvegarde des actifs, la
prévention et la détection des irrégularités et inexactitudes, l'exactitude et l'exhaustivité des
enregistrements comptables et l'établissement en temps voulu d'informations financières ou
comptables fiables.

Norme CNCC 2-301.08

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4. Contrôles

4.2. Le cube COSO

• Les 5 composants de
contrôle
• permettent de couvrir
les 3 objectifs du
contrôle interne
• pour chaque dimension
de l'entreprise

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4. Contrôles
(Accès physique aux bâtiments d’une société
4.3. Illustration du COSO : accès physique aux bâtiments d’une société

Environnement de contrôle Information et Communication


Il y a un gardien compétent à les employés sont sensibilisés au risque
l'entrée. Il a des objectifs clairement d'intrusion et exigent de toute personne
assignés. Il est régulièrement formé
inconnue le port du badge remis par le
gardien

Évaluation des risques Activités de contrôle


 Vol du matériel de la société. Demander aux visiteurs leur carte
Vol d'informations sur la société
d'identité et comparer le nom avec la
 Risques considérés comme
liste des visiteurs.
importants=> protection des accès

Pilotage
Contrôle périodique pour s'assurer que la
procédure de contrôle des accès est
correctement appliquée et est efficace.

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4. Contrôles

4.4. Notion de contrôle clé

Un contrôle clé est un contrôle mis en place par l'entreprise qui :

 permet d'atteindre les objectifs d'audit,

 peut être testé par nous (cela suppose qu'il soit formalisé par le client),

 nous permet d'alléger nos tests substantifs

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4. Contrôles

4.5. Les 4 objectifs de contrôle

 C Exhaustivité des enregistrements,

 A Exactitude des enregistrements,

 V Validité des enregistrements (autorisation caractère réel),

ia

 R Accès restreint aux actifs et aux enregistrements

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4. Contrôles

4.6. Démarche à suivre pour comprendre un process et auditer les activités de


contrôle relatives à ce process

Voir practice aid

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Partie théorique

5. Inventaires physiques

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5. Inventaires physiques

5.1. Objectifs de l’inventaire physique

 Objectif opérationnel : vérifier le bon écoulement des stocks, valider la fiabilité de la procédure de
suivi des stocks, vérifier l'absence de vols

 Vérifier la fiabilité des données financières de rotation des stocks, de montant des stocks au bilan.
Les données de gestion relatives aux stocks sont en général cruciales pour les services production
(matière suffisante pour un lancer une production et éviter les ruptures de chaîne) et la fonction vente
(capacité de réponse aux commandes)

 se conformer aux règles : toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit
contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l'existence et la valeur des éléments
actifs et passifs du patrimoine de l'entreprise

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5. Inventaires physiques
5.2. Risques liés à un inventaire physique

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5. Inventaires physiques
5. 3. Réalisation de l’inventaire - Avant

A faire avant un inventaire :

 Vous devez vous assurer que vous avez une copie du programme de travail afin, notamment, de savoir quel type de tests sont à mettre en
œuvre et donc quelle conclusion vous devrez apporter à ces tests ; et de la procédure d'inventaire,

 La compréhension préalable de l'activité du client vous permet d'effectuer des contrôles de comptage plus efficaces (orientation des
contrôles sur les composantes de stock risquées) et de rester critiques face aux affirmations du client lorsqu'il vous fera les présentations =>
donner un exemple

 Assurez vous de bien connaître la typologie des stocks et la valeur qu'ils représentent.

 Vous devez vous assurer que vous pouvez porter des vêtements décontractés et/ou des vêtements spéciaux (chaussures et combinaison de
sécurité, casques de protection,...)

 Voyez si vous pouvez obtenir de l'information sur l'aire de stockage à inventorier pour savoir à quoi vous attendre. Demander à faire un
tour de la zone avant de commencer l'inventaire ( organiser les comptages pour ne pas faire des va et vient dans les différentes zones et perdre
du temps)

 Informez-vous sur la manière qu'a le client de gérer la production si celle-ci n'est pas stoppée pendant l'inventaire, et comment sont traités
les flux en cours d'inventaire

 Assurez-vous d'avoir toutes les instructions nécessaires au rendez-vous avec le client afin de ne pas rater les débuts de comptages : lieu de
rendez-vous, accès (lettre accréditive, porte dérobée), horaire

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5. Inventaires physiques
5. 3. Réalisation de l’inventaire - Pendant

A surveiller pendant l’inventaire :

 Déterminez si les comptages sont correctement supervisés et si la procédure d'inventaire est adéquate pour permettre d'inventorier
l'exhaustivité des produits et pas en doublon.

 Assurez-vous que le client suit correctement les instructions qui ont été données : par exemple,

 si le pesage est la méthode d'inventaire : ne pas prendre le poids total indiqué sur le baril diminué des bons de sorties collés !

 si le comptage est indiqué, ne pas prendre une pièce et la peser pour ensuite en déduire le nombre de pièce par pesée globale !

 Assurez-vous qu'il est facile de repérer quels sont les éléments inventoriés de ceux qui ne sont pas inventoriés. En fin d'inventaire faites un
tour de l'entrepôt et vérifiez que rien n'a été oublié.

 Déterminez si les éléments non comptés physiquement sont correctement appréhendés, mesurés ou pesés (par exemple, les produits
chimiques peuvent être contenus dans des cuves qu'une jauge fiabilisée mesure)

 Identifiez les éléments qui apparaissent endommagés ou en rotation lente (une indication peut être une couche de poussière sur les
boîtes)

 Vérifiez, dans certaines boîtes, que ce qui est indiqué sur l'étiquette correspond effectivement à ce qui s'y trouve

 Faites attention aux éléments déplacés pendant les comptages

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5. Inventaires physiques
5. 3. Réalisation de l’inventaire – Pendant (suite)

A surveiller pendant l’inventaire (suite) :

 Vérifiez que le client n'a pas d'autres biens entreposés ailleurs ou des biens appartenant à des tiers entreposés dans ses murs

 Déterminez si des biens ne doivent pas être comptés et s'ils sont correctement isolés (biens devant être détruits)

 Obtenir une copie des feuilles de comptage

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5. Inventaires physiques
5. 4. Réalisation de l’inventaire – Après

A réaliser après un inventaire :

 Mettre à jour très rapidement les notes sur la procédure

 Mettre à jour très rapidement les notes sur les comptages

 Documenter les travaux réalisés sous MyClient et conclure sur l'assurance d'audit obtenue en fonction du type de test réalisé

 Faire suivre les documents obtenus auprès du Team Manager concerné

 Tant que la mission n'est pas finie : conserver l'ensemble des documents de comptage, notes, servant de preuve à vos travaux

 L'exploitation de l'inventaire se fera en mission, et consistera à rapprocher vos données des données comptabilisées par le client

 Suivre tous les O/S avec le client : obtention de documents, explication d'écarts, ....

Voir les practice aids (avant, pendant et après) pour plus de détails

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Partie théorique

6. Revue analytique

PwC 46
6. Revue analytique
6.1. Nature des revues analytiques

Il existe trois natures de revues analytiques qui se présentent comme suit :

Nature des Risk assessment Overall conclusion


Substantive
revues analytics analytics
analytics
analytiques

ISA 520, 315 Obligatoire Optionnel Obligatoire

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6. Revue analytique
6.2. Etapes de la revue analytique

Les étapes de la revue analytiques sont les suivantes :

ETAPE 1: ETAPE 2: ETAPE 3: ETAPE 4:

Définir des Fixer des Calculer Analyser les


seuils les variations,
attentes
variations corroborer et
ou ratios conclure

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6. Revue analytique
6. 3. Les sources pour définir les attentes

 Informations financières auditées/publiées

 Budgets/prévisions de la société
ETAPE 2: ETAPE 4:
 Informations sectorielles
Fixer des Analyser les
 Global Best Practice seuils variations,
corroborer et
 Bases NoE par industries conclure

 Factiva

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6. Revue analytique
6. 4. Les 5 types de revue analytique

 Analyse des tendances : analyse de l’évolution d’un compte dans le temps.

 Analyse des ratios : comparaison, dans le temps ou par rapport à un référentiel, de la relation
entre plusieurs comptes financiers ou entre des comptes et des données non financières.

 Test de cohérence : analyse de comptes ou d’évolutions de comptes entre plusieurs périodes


comptables qui implique le développement d’un modèle permettant de former des attentes basées sur
des données financières ou non.

 Régression : utilisation de modèles statistiques pour quantifier des attentes avec un niveau de
risque et de précision mesurables

 Scanning : Identification de montants individuellement anormaux dans des soldes comptables ou


autres données du client par leur passage en revue ou par l’analyse des saisies d’opérations diverses
dans les différents documents comptables ( journaux, balances, rapprochements, etc…)

PwC 50
6. Revue analytique
6. 5. Documentation de la revue analytique

La documentation de la revue analytique doit contenir :

 Les sources d'information utilisées pour formuler nos attentes;

 Les attentes chiffrées;

 Le seuil fixé ;

 Les données provenant du client;

 Les écarts constatés;

 Les explications de ces écarts, leur corroboration

 et la conclusion

PwC 51
Partie théorique

7. Tests de détails

PwC 52
7. Tests de détails
7. 1. Typologie des tests de détails

Il existe 3 types de tests de détails :

 Le targeted testing

 L’accept reject testing

 L’audit sampling

PwC 53
7. Tests de détails
6. 2. Targeted testing

 Principe et population concernée


Sélection d’éléments ciblés, i.e. non pris au hasard (cf. ci-dessous modalités de sélection) au sein de
tout ou partie d’un solde comptable ou d’une population non homogène.

 Modalités et taille de la sélection


Eléments sélectionnés en fonction :
 d’un taux de couverture : on privilégie dans ce cas le caractère monétaire et l’on cherche à
atteindre un « scope » préalablement défini (jugement professionnel) ;
 ou d’un facteur de risque particulier (transactions ou soldes résultant d'une implication
importante du management, transactions non courantes ou avec des parties liées, soldes
présentant une antériorité significative (absence de mouvement sur tout ou partie de ses
composants), éléments présentant une anomalie apparente ou un caractère inhabituel,
ajustements manuels ou de fin de période, opérations historiquement mal maîtrisées au sein de
l'entité etc.)

PwC 54
7. Tests de détails
7. 2. Targeted testing (suite)

 Résultats
 Ils ne sont pas extrapolables aux éléments non sélectionnés.
 Corrections à demander pour les anomalies rencontrées en fonction de leur caractère significatif
(jugement professionnel).
 Nécessité d’analyser le risque relatif à la population non testée afin d’évaluer s’il faut effectuer des
tests complémentaires (cette population représente t - elle un montant significatif ? Présente t - elle des
risques particuliers non couverts par les contrôles déjà validés ou les procédures analytiques déjà mises
en œuvre ?).

PwC 55
7. Tests de détails
7. 3. Accept reject testing

 Principe et population concernée


Sélection d’éléments pris au hasard, au sein de tout ou partie d’un solde comptable ou d’une
population, pour confirmer ou infirmer une caractéristique ou un attribut particulier.

 Modalités et taille de la sélection


Il existe des préconisations dans PwC Audit Guide (7043) pour définir la taille de la sélection pour
l’Accept-Reject, :

Taille de la population
Taille de la sélection

> 200 Voir ci-dessous


100 <X< 199 20
50 <X< 99 10
20 <X< 49 5
X< 20 Y<5

PwC 56
7. Tests de détails
7. 3. Accept reject testing (suite)

Table pour les populations > 200 éléments :

Nombre d’éléments à tester


Niveau d’assurance Aucune 1 2
désiré exception exception exceptions
tolérée tolérée tolérées

Bas 25 45 65
Modéré 40 65 90
Haut 55 85 115

 Résultats
L’objectif du test est atteint si aucune anomalie n’est relevée. En pratique, on pourra également considérer que l’objectif
du test est atteint si l’on détecte 1 anomalie, sous réserve que l’on puisse expliquer l’origine de cette anomalie et
démontrer que cette anomalie est isolée. Les résultats sont à apprécier en dehors de toute considération monétaire. En
cas d’anomalies, celles-ci ne peuvent pas être chiffrées pour être minorées.
Si l’objectif n’est pas atteint , il est nécessaire de mettre en œuvre des procédures alternatives (après avoir identifié la
source d’erreur et informé le client pour correction) , i.e. mise en œuvre d’autres types de tests ou d’un test Accept-Reject
sur un échantillon plus important.

PwC 57
7. Tests de détails
7. 4. Audit sampling

 Principe et population concernée


Sélection d’éléments dans une population homogène de manière à ce que tous les individus de la population aient une
même chance d’être sélectionnés.
Compte tenu de la difficulté de mise en œuvre, cette catégorie de tests est utilisée dans l’approche
PwC, s’il n’est pas approprié d’utiliser un autre type de tests de détail.

 Modalités et taille de la sélection


La taille de l’échantillon dépend du niveau d’assurance recherché et du risque d’échantillonnage que nous sommes prêts
à accepter (voir précisions et tables concernant la taille de la sélection dans PwC Audit 7044).

La détermination de la taille de l’échantillon peut découler d’une méthode statistique ou d’une méthode non statistique
(cette dernière étant privilégiée par la méthodologie PwC). La sélection peut être opérée selon les techniques suivantes :
utilisation d’une table ou d’un outil informatique générant des nombres aléatoires ; sélection systématique : on part d’un
point de départ et on sélectionne les éléments en fonction d’un intervalle d’échantillonnage (par exemple toutes les 10
unités) ; sélection au hasard sans technique structurée.

PwC 58
7. Tests de détails
7. 4. Audit sampling (suite)

 Résultats
 Analyser toutes les anomalies (nature et cause, impact sur notre approche), en informer le client et déterminer les
ajustements nécessaires.

 Projeter les résultats obtenus pour évaluer l’erreur totale (= erreurs révélées par les tests + erreur projetée) sur la
population étudiée. L’erreur totale doit être comparée au niveau d’erreur acceptable ; nous devons de plus considérer le
risque d’échantillonnage afin de pouvoir conclure sur le caractère matériel ou non des anomalies relevées.

 Si l'erreur totale ne dépasse pas l'erreur estimée de plus de 1% de la valeur du compte ou de la population, nous
pouvons conclure que les anomalies relevées ne sont pas matérielles.

 Si l'erreur totale dépasse l'erreur estimée de plus de 1% de la valeur du compte ou de la population, il existe un risque
non négligeable d'erreur matérielle. 3 causes sont alors à envisager et notre réponse d’audit dépendra de la nature de la
cause identifiée :
 Le compte ou la population comporte une erreur matérielle. Malgré les corrections effectuées par le client, le
risque résiduel est encore trop important. Il est alors nécessaire d’étendre de manière significative nos tests
et/ou de faire faire des tests supplémentaires au client afin d'atteindre le niveau d'assurance recherché.

PwC 59
7. Tests de détails
7. 4. Audit sampling (suite)

 Le compte ou la population contient des erreurs non matérielles identifiées lors de la réalisation de nos tests
mais qui ne peuvent être minorées du fait d'un niveau trop faible de l'erreur estimée. Il est alors nécessaire de
reconsidérer le niveau de l'erreur estimée et la taille de l'échantillon.
 La part de l'erreur "projetée" dans le montant de l'erreur totale est importante. Il est alors nécessaire de
reconsidérer le caractère représentatif de l'échantillon sélectionné et d’augmenter le cas échéant la taille de
l'échantillon (PwC Audit préconise un nombre additionnel d'items correspondant au plus faible des 2 chiffres
suivants : 30 items supplémentaires ou la moitié de la population initiale).

PwC 60
7. Tests de détails
7. 5. Rappels relatifs à la documentation des tests de détail

 Règles applicables à toutes les catégories de tests

a) Définir l’objectif du test (par référence aux assertions d’audit), sa nature (est-ce un Accept Reject, un Targeted ou
un Audit Sampling) et décrire les procédures d’audit mises en œuvre sur les éléments testés ;
b) Définir ou décrire le compte ou la population testée (indiquer la source utilisée) ;
c) Définir le niveau d’assurance souhaité ;
d) Définir l'erreur ;
e) Indiquer et justifier le nombre d’éléments testés ;
f) Préciser les critères spécifiques de la sélection (élément de risque, taux de couverture, sélection au hasard,
utilisation d’une table ou d’un outil générant des nombres aléatoires, sélection systématique etc. penser au
critère de re-performance) et les justifier ;
g) Lister les anomalies identifiées ;
h) Evaluer les résultats du test de détail et conclure au regard des objectifs ;

PwC 61
7. Tests de détails
7. 5. Rappels relatifs à la documentation des tests de détail (suite)

La conclusion comprend :
 une référence à l’objectif initial : a t-il été atteint ou non ? le niveau de test est-il suffisant pour atteindre le
niveau d’assurance souhaité ?
 la formalisation des conséquences sur notre démarche d’audit : faut-il mettre en œuvre d’autres tests pour
permettre d’atteindre le niveau d’assurance d’audit recherché ?

 Compléments à prévoir dans le cadre de l’Audit Sampling

i) Définir le niveau d’erreur estimé et le niveau d’erreur acceptable ;


j) Documenter la projection des résultats.

PwC 62
7. Tests de détails
7. 6. Flow chart sélection des tests de détails
Can we select items within an account or population based on a higher $ value, higher risk, or other
characteristic to address our test objective?
Yes
Yes No
No
Can we efficiently test items? Are we testing monetary values where it is possible and
appropriate to project misstatements?
Yes Yes No Yes

Perform Perform
Perform
ACCEPT-REJECT NON-STATISTICAL
TARGETED TESTING
TESTING SAMPLING

No
Are the items not subject to targeted testing
above performance materiality?
Yes No
Yes
Considering the results of tests of controls, substantive No further testing required
analytics and targeted testing, do we need more assurance (document
with regard to the untested items? rationale/conclusion)
Yes
Yes
Reconsider option to achieve a higher level of controls reliance or perform additional substantive
analytical procedures. If sufficient assurance is not obtained, either expand targeted testing or perform
non-statistical sampling or accept-reject testing on the untested items.

PwC 63
Partie théorique

8. Principes de documentation

PwC 64
8. Principes de documentation

8.1. Les 5 principes de documentation

 Reperformance
Notre documentation doit fournir toutes les informations nécessaires pour permettre à un utilisateur
de refaire les mêmes travaux et aboutir aux mêmes conclusions.

CE CRITERE EST UN POINT MAJEUR

 Record of Work Done - "Récapitulatif des travaux effectués«


Les étapes de travail de MyClient sont utilisées de façon à servir de récapitulatif des travaux effectués.

 Write in Once in detail – « Bien du premier coup »


Les points doivent être rédigés une seule fois de manière détaillée, dans un format le plus proche
possible du produit fini à délivrer au client.

PwC 65
8. Principes de documentation

8.1. Les 5 principes de documentation (suite)

 Documentation plus importante dans certains cas


Une documentation plus importante est nécessaire dans les cas suivants :
 Zones de risque
 Positions techniques

 Lien direct entre la documentation et les Working Practices


La rédaction de la documentation présuppose un tout indissociable avec la mise en œuvre des Working
Practices

PwC 66
8. Principes de documentation

8. 2. Working pratices

Les 3 Working pratices sont les suivants :


 Le briefing
 L’objectif est de permettre à la personne briefée de comprendre pourquoi elle effectue les travaux,
comment elle doit les effectuer et dans quel délai.
 Le briefing consiste à :
 Décrire le contexte,
 Préciser les enjeux et les objectifs à atteindre,
 Expliquer les travaux à effectuer ; positionner ces travaux par rapport aux risques et aux
assertions d’audit,
 Préciser les modalités de mise en œuvre et les règles de fonctionnement dans l’équipe.

 La résolution des points par discussion


 Revue de la documentation d’audit et discussion avec l’équipe

PwC 67
8. Principes de documentation

8. 2. Working pratices (suite)

 La résolution des points par discussion


 les problèmes rencontrés lors de nos travaux d’audit sont correctement traités et résolus,
 notre travail est correctement documenté.

 Revue de la documentation d’audit et discussion avec l’équipe


 La revue se fait de préférence et dans la mesure du possible
 Sur le terrain
 En temps réel
 En consultant régulièrement et sur plusieurs sujets le dossier pour voir ce qui a été testé,
documenté, formalisé en terme de conclusion
 La revue est faite principalement par discussion de façon à s’assurer de la bonne compréhension
des objectifs, des travaux mis en œuvre …
 Dans le cas de la revue par discussion, le dossier sert à étayer et prouver ce que l’on dit.

PwC 68
8. Principes de documentation

8. 2. Working pratices (suite et fin)

 La revue suppose la mise en œuvre de certaines conditions préalables :


 Coaching en temps réel
 Disponibilité du Team manager sur le terrain
 Aptitude des Team members à mettre en oeuvre les principes de la revue de la documentation
d’audit et de la discussion avec l’équipe

PwC 69
8. Principes de documentation

8. 3. Les documents standards PwC

 Le Business Analysis Framework

Activités
Marché Stratégie créatrices Performance
de valeur financière

• Environnement • Objectifs • Clients • Situation financière


concurrentiel • Ressources humaines
• Innovation • Attitude par rapport
• Environnement • Structure • Marques au risque
réglementaire organisationnelle
• Chaîne
d'approvisionnement
• Performance
• Environnement • Gouvernement économique
macro économique d'entreprise
• Considérations
environnementales,
éthiques et sociales
• Analyse sectorielle

• Politiques
comptables

PwC 70
8. Principes de documentation

8. 3. Les documents standards PwC (suite)

 La matrice d’assurance d’audit

 S : Scoping / cibler
 C : Comprendre
 E : Evaluer
 V : Valider

PwC 71
8. Principes de documentation

8. 3. Les documents standards PwC (suite)

 La matrice d’assurance d’audit (suite)

 La MAA est un document de synthèse contenant les risques clés et contrôles clés identifiés et les
travaux réalisés par Business units / Business process, et leur conclusion

 La MAA est à compléter au fur et à mesure du déroulement de la mission. Elle doit toujours être
attachée en dernière version dans la base MyClient afin d'éviter tout conflit de réplication.

PwC 72
8. Principes de documentation

8. 3. Les documents standards PwC (suite)

 Le récapitulatif d’assurance d’audit


 Objectifs
 Matérialiser la piste d'audit et mesurer le niveau d'assurance obtenu.
 S'assurer que l'intégralité des postes des états financiers et des assertions correspondantes sont
couverts par les travaux réalisés (au cours du cycle d'assurance d'audit, via les tests substantifs
complémentaires et la revue de l'information financière).

 Description / Structure
 Les soldes des comptes correspondant à la partie des états financiers traitée dans le RAA
 Les risques significatifs de présentation
 Les assertions des états financiers
 Les procédures mises en œuvre : contrôles, procédures analytiques substantives, test de détails
substantifs.

PwC 73
8. Principes de documentation

8. 3. Les documents standards PwC (suite)

 Le récapitulatif d’assurance d’audit (suite)


 Modèle de RAA

PwC 74
Partie théorique

9. Significant matters

PwC 75
9. Significant matters

9. 1. Définition de la notion de « Significant matters »

 Un « Signficant matters » est une anomalie qui selon notre jugement est matérielle au regard des procédures d’audit
réalisées, des évidences obtenues et des conclusions obtenues. (PwC Audit Guide 1141)

 Ce sont des points qui sont importants pour notre opinion d’audit ou qui constitue le fondement de notre opinion
d’audit.

 Ces points doivent requérir une attention particulière du Team Manager et doivent faire l’objet d’une revue et d’un
clearance de l’Engagement Leader

 Les points significatifs doivent être catégorisés dans MyClient selon les types :
 Reporting to client : utilisé généralement pour signaler des faiblesses des contrôles au client
 Significant accounting or auditing or reporting matter : utilisé généralement pour signaler le non-respect des
normes comptables ou d'audit
 Unadjusted difference/error : utilisé généralement pour signaler des désaccords / écarts avec les comptes
élaborés par le client.

PwC 76
9. Significant matters

9.2. Exemple de documentation d’un « Signficant matters »

Status: Cleared

Title: PP&E disposal cut-off error


Parent Link: Examine documentation supporting significant disposals

Section: 2603 - Audit Comfort - Production


Area: 3000 - Property, plant and equipment
Risk: *4 Tests of Details
Review Categorisation: Engagement leader sign-off

Type: Uncorrected misstatement/error


Category:

Description of the matter

During our review of bill of sales, we noted that BMW / Coupe 655 (Asset No. 141) was sold in January 20xx+1, but was recorded as “sold” in the financial
records in December 20xx.

Background facts and circumstances


Per discussion with Valerie, the Sales and Marketing Manager and checking the disposal authorisation form the sales of this coupe was approved on 15
December 20xx, but it was delivered to the buyer on 5 January 20xx+1. Management has confirmed that the significant risks and rewards of ownership of the

PwC 77
9. Significant matters

9.2. Exemple de documentation d’un « Signficant matters » (suite)


coupe was on 5 January 20xx+1. Therefore, the sales should be recognised in January 20xx+1 and depreciation charge recognised on the asset between 15
December and 31 December.

Evidence obtained
We have reviewed the related PP&E disposal authorisation and bill of sales (Ref No.5PG3-X-6) and noted that the disposal authorisation was signed on 15
December 20xx and the bill of sales was issued on 5 January 20xx+1.

Using details of the client’s depreciation policy we have recalculated the depreciation which would have been incurred between 15 December and 31 December
on the asset as 1,458 (140,000*25%*0.5/12) which is not deemed material for adjustment

Technical reference and analysis, including implication of the matter

Income for the year is overstated by 40,000


Accounts receivable is overstated 45,000
PP&E is understated by 5,000

Depreciation is understated by 1, 458 – not material for adjustment

Results of consultations, if applicable


N/A

Record of discussion
Management's opinion as at 25 January 20xx+1:
Management has confirmed that the significant risks and rewards of ownership of the coupe was transferred on 5 January 20xx+1. Therefore, the sales should
be recognised in January 20xx+1. Management agreed with the adjustment proposed (see below)

Inconsistent information
None

PwC 78
9. Significant matters

9.2. Exemple de documentation d’un « Signficant matters » (suite et fin)

Final conclusion

Considering the adjustment is greater than De Minimum SUM Posting Level but less than the overall materiality, PwC propose adjustment in Summary of
Uncorrected Misstatements (SUM) as follow:

Dr. Gain/(loss) on sale of assets (account 502100) 40,000


Dr. Fixed Asset - cost 140,000
Cr. Accumulated Depreciation 135,000
Cr. Accounts receivable 45,000

Management has agreed with this adjustment.

Status: Cleared

PwC 79
Fin de la partie théorique

PwC 80
Partie pratique

1. Dispositions à prendre avant de débuter la


mission

PwC 81
1. Disposition à prendre avant de débuter la
mission

Avant d’aller sur le terrain, il faut :

 Avoir assisté au kick-off meeting (réunion de lancement de la mission) ou à défaut, être briefé sur la mission par le
Team Manager

 s’assurer que l’on a répliqué en local la base MyClient du client de l’année N-1 et N ;

 récupérer le dossier courant et le dossier de synthèse de l’année N-1 et préparer un dossier courant et un dossier de
synthèse de l’année N ;

 Parcourir la base MyClient de l’année N-1 pour prendre connaissance du client

 Pour les cas des missions à l’étranger :

 s’assurer que l’on dispose d’un visa (essentiellement Guinée Equatoriale) valide 2 à 3 semaines avant le démarrage
de la mission

 veiller à ce que la demande d’avance de frais de mission ait été préparée et soumis à validation au moins une
semaine avant

PwC 82
Partie pratique

2. MyClient

PwC 83
2. MyClient

 MyClient est un outil intégré sous Lotus Notes, servant à documenter les travaux d'audit et leurs résultats, et
s'adresse à tous les professionnels de l'Assurance. C'est l'outil que vous allez utiliser le plus au cours de votre vie chez
PwC. Mais il est à signaler que bientôt, en Afrique Francophone, on migrera vers AURA.

 Aspects pratiques sur laptops

PwC 84
Partie pratique

3. Etablissement des leadschedules et


des sous-leadschedule

PwC 85
3. Etablissement des leadschedules et des sous-
leadschedule
 Rappel de l’approche Top Down : partir du général vers le détail
 La leadschedule reprend pour chaque compte le solde N, le solde N-1, la variation absolue et la variation relative
Exemple de leadschedule

Lead Trésorerie
µ § @ @
ARRETE
ARRETE
N°cpte Libellé PROVISOIRE Var %
31/12/2009
31/12/2010

52 Prêts et valeurs à court terme -62 260 000 000 -65 873 000 000 3 613 000 000 -5%
56 Correspondants -62 388 652 575 -104 665 354 396 42 276 701 821 -40%
57 Caisse -4 820 895 349 -4 995 314 132 174 418 783 -3%
Trésorerie Actif brut -129 469 547 924 -175 533 668 529 46 064 120 605 -26%
0
59 Prov déprécitation des comptes de tréso 1 396 993 555 1 396 993 555 0 0%
0
Trésorerie Actif Net -128 072 554 369 -174 136 674 974 46 064 120 605 -26%
0
56 Correspondants à vue 7 795 848 133 290 511 724 7 505 336 409 2583%
Trésorerie Passif 7 795 848 133 290 511 724 7 505 336 409 2583%

^ ^ ^ ^
µ From TB as at 31/12/10
§ From PwC LY File as at 31/12/09
@ PwC Calculations
^ Footed
PwC 86
3. Etablissement des leadschedules et des sous-
leadschedule
 La sous-leadschedule reprend pour chaque sous compte le solde N, le solde N-1, la variation absolue et la variation relative

Exemple de sous-leadschedule

PwC 87
3. Etablissement des leadschedules et des sous-
leadschedule

 Contrôles à faire sur les leads et les sous-leads :

 Indiquer la source des soldes renseignés


 Rapprocher les soldes de N aux états financiers
 Rapprocher les soldes de N-1 aux états financiers validés de N-1
 Vérification de l’exactitude arithmétique des totaux

 Les leads et les sous-leads sont des feuilles maîtresses qui nous permettent de nous
assurer que tous les comptes sont validés ; d’où la notion de leadproof lors de la
finalisation de nos travaux

 TAF Sur la base d’une balance générale, faire la leadschedule et la sous-leadschedule


des comptes de trésorerie et des comptes d’immobilisations

PwC 88
Partie pratique

4. Audit de la section trésorerie

PwC 89
4. Audit de la section trésorerie
4.1. Types de compte les plus courants (classe 5)

 Banque

 Caisse

 Virement interne

 Crédits de trésorerie

PwC 90
4. Audit de la section trésorerie
4.2. Les risques les plus importants liés à la trésorerie

 Existence : est-ce que les soldes en compte existent réellement ?

 Exactitude : est-ce que les transactions ont été correctement enregistrées ?

 Exhaustivité : est-ce que tous les comptes bancaires ouverts par la société sont comptabilisés ?

 Droits et obligations : est-ce que tous les avoirs sont réellement la propriété de l’entreprise ?

 Risque de fraude

PwC 91
4. Audit de la section trésorerie
4.2. Les risques les plus importants liés à la section trésorerie

 Existence : est-ce que les soldes en compte existent réellement ?

 Exactitude : est-ce que les transactions ont été correctement enregistrées ?

 Exhaustivité : est-ce que tous les comptes bancaires ouverts par la société sont comptabilisés ?

 Droits et obligations : est-ce que tous les avoirs sont réellement la propriété de l’entreprise ?

PwC 92
4. Audit de la section trésorerie
4. 3. Programmes de travail

 Banque
 Circularisation de toutes les banques et exploitation des réponses de confirmation
 Obtenir l'état de rapprochement bancaire (ERB) et effectuer les travaux suivants :
 Vérification de l’exactitude arithmétique
 Vérifier que les ERB sont validés par la hiérarchie habilitée
 Vérification des soldes en rapprochement bancaire par rapport à la comptabilité et au relevé de
compte
 Vérifier l'apurement post clôture des suspens
 Pour les suspens non apurés, investiguer ceux qui sont à forte antériorité et notamment ceux à
risque. Il existe deux types de suspens à risque :
o Les suspens ND (Nos débits) : opération débitée par le client mais non créditée par la banque
o Les suspens LD (Leurs débits) : opération débitée par la banque mais non créditée par le client

 Apprécier la nécessité de provisionner les suspens à risque à forte antériorité

PwC 93
4. Audit de la section trésorerie
4. 3. Programmes de travail

 Caisse
Il est préférable d'assister à l'inventaire physique (IP) quand le niveau de caisse est important.
 Obtenir le PV d'inventaire de caisse :
 si l'on a assister à l'inventaire : réconciliation entre l'IP et la comptabilité
 si l'on n'a pas assisté à l'IP il faut vérifier que l'IP a été contrôlé par quelqu'un d'autre (visa d'un supérieur
hiérarchique) pour s'assurer de la séparation des tâches
 Remonter les suspens (vérification aux pièces justificatives - bon provisoire -).
 Vérifier la conversion des caisses en devises
 Vérifier que la caisse est assurée et apprécier le niveau d'assurance
 Si le confort n’est pas satisfaisant sur le contrôle interne, faire un inventaire inopiné

S'il n'existe pas de PV de caisse il faut voir le niveau de caisse aussi bien à la clôture que pendant la
période, et s'il est important, procéder à un inventaire à la date d'intervention et reconstituer le solde
au 31/12.

PwC 94
4. Audit de la section trésorerie
4. 3. Programmes de travail

 Virement interne
Le solde de ce compte doit être nul, si ce n'est pas le cas il faut que le client analyse le compte.

 Les crédits de trésorerie


Il s'agit des découverts bancaires et crédits spots
Travaux à effectuer :
 Obtenir le contrat ou la convention bancaire liant l'entreprise et la banque
 Indiquer sur une note les différentes caractéristiques pour chaque convention
 Vérifier la correcte comptabilisation des intérêts échus et des intérêts courus non échus

PwC 95
Partie pratique

5. Audit de la section immobilisations

PwC 96
5. Audit de la section immobilisations
5.1. Types de compte les plus courants (classe 2)

 Charges immobilisées

 Immobilisations incorporelles

 Immobilisations corporelles

 Immobilisations financières

PwC 97
5. Audit de la section immobilisations
5.2. Les risques les plus importants liés à la section immobilisations

 Existence : est-ce que les immobilisation en compte existent réellement ?

 Exactitude : est-ce que les acquisitions ont été correctement enregistrées ?

 Valorisation : est-ce que les dotations aux amortissements sont correctement évalués ?

 Présentation et information : est-ce qu’il n’existe pas d’immobilisations comptabilisées en


charges (charges d’entretien et de réparation) ?

PwC 98
5. Audit de la section immobilisations
5.3. Programme de travail

 Charges immobilisées

 Examen des justificatifs des charges immobilisées

 Au regard des justificatifs, vérifier que ces charges remplissent les conditions pour être
immobilisées

 Valider les amortissements en appréciant notamment la durée de capitalisation de ces charges

PwC 99
5. Audit de la section immobilisations
5.3. Programme de travail (suite)

 Immobilisations corporelles et incorporelles

 Rapprochement fichier des immobilisations/ BG (valeur brute- amortissements- dotations)


 Examiner le fichier des immobilisations
 Etablir le tableau de variation des immobilisations (au cas où le client ne l’aurait pas fait) et le rapprocher à la
balance générale
 Tester les acquisitions (examen des BC. des factures, des BL /BR / PV de réception des travaux, des PV de mise en
service)
 Tester les cessions : s'assurer que la cession à été autorisée et reperformer la plus ou moins value de cession
 Validation des amortissements :
 sélectionner les immobilisations dont les dotations sont les plus élevés ou sélectionner par catégorie
d'immobilisation
 reperformance (global check)
 rapprocher le total des amortissements au bilan à la dotation de l'exercice au compte de résultat

 Rechercher si des immobilisations n'ont pas été enregistrées en charge (examen des comptes liés aux
immobilisations sur le GL : comptes d'entretien et réparations)
PwC 100
5. Audit de la section immobilisations
5.3. Programme de travail (suite)

 Immobilisations financières

 Description de la méthode et des principes comptables


 Rapprochement état récapitulatif des immobilisations financières à la BG
 Examen de l'état récapitulatif
 Validation des acquisitions
 Validation des cessions
 Test d'existence
 Appréciation de la valeur :
 Titres cotés : comparé à valeur bilancielle et provisionné si nécessaire (valeur en bourse inférieure à la
valeur bilancielle)
 Titres non cotés : analyse du rapport d'activité des sociétés (rapport au CA) et des états financiers audités
(meilleure source)

PwC 101
Partie pratique

6. Audit de la section fournisseurs

PwC 102
6. Audit de la section fournisseur
6.1. Types de compte les plus courants (comptes 40)

 Fournisseurs, factures en compte

 Fournisseurs, avances et acomptes

 Fournisseurs, effets à payer

 Fournisseurs factures non parvenues

PwC 103
6. Audit de la section fournisseur
6.2. Les risques les plus importants liés à la section fournisseur

 Exhaustivité : est-ce que toutes les dettes ont été comptabilisées ?

 Existence / occurrence : est-ce que les dettes enregistrées sont réelles ?

 Valorisation : est-ce que les dettes en devises sont correctement converties ?

 Présentation et information : les comptes débiteurs et créditeurs peuvent être compensés. Est-
ce que les comptes d’écart de conversion actif et passif sont enregistrés ?

PwC 104
6. Audit de la section fournisseur
6.3. Programme de travail

 Fournisseurs, dettes en compte

 Circularisation des fournisseurs


 Réconciliation BA/BG
 Scanner la BA
 Obtenir l'analyse du compte et effectuer les travaux suivants (vouching) :
 effectuer la sélection (soldes importants et mouvements importants, montants anormaux, matériel)
 pointage aux pièces justificatives
OU
 Vérifier l'apurement post clôture
 Tests de cut off et test de PNE (Passifs Non Enregistrés)
 Sur la BA identifier les fournisseurs étrangers, en devises et obtenir le cours de la devise à la clôture. Réévaluer et
passer les écritures d'écart de conversion.

Le choix entre le vouching et l'apurement post clôture se fait en fonction des documents disponibles, il faut également
voir lequel de ces tests nous permet un gain de temps.
PwC 105
6. Audit de la section fournisseur
6.3. Programme de travail (suite)

 Fournisseurs, avances et acomptes

 S'assurer qu'il y a bien eu un règlement préalable

 S'assurer de la réalisation de l'opération post clôture, si ce n'est pas le cas, apprécier s'il y a un

risque de non recouvrement , et le cas échéant, constituer une provision ou constater une perte.

PwC 106
6. Audit de la section fournisseur
6.3. Programme de travail (suite et fin)

 Fournisseurs, factures non parvenues

 Obtenir l'analyse détaillé du compte


 Si la provision à été estimée (calcul) :
 Obtenir la méthode de calcul
 Apprécier cette méthode (jugement sur les éléments retenus comme base d'évaluation
 Reperformance
 Rechercher l'existence d'autres factures non parvenues qui n'ont pas été provisionnées (ex : frais
de transitaires sur les ventes)

PwC 107
6. Audit de la section fournisseur
6.4. Différences entre le test de cut-off et le test de PNE

 Le test de cut-off concerne des transactions déjà enregistrées en comptabilité tandis que le test de d PNE consiste en
une recherche de transactions non enregistrées en comptabilité

 Le test de recherche de passif non enregistré se fait généralement sur la période subséquente uniquement alors que
le test de cut off se fait aussi bien sur la période post clôture que sur la période antérieur e à la clôture.

 Documents à obtenir pour le test de cut-off


 journaux d'achat décembre N et journaux d'achat post clôture (janvier N+1)
 BL, BR, PV de réception des travaux (antérieurs et postérieurs à la clôture)

 Documents à obtenir pour le test de PNE


 Registre de transmission des factures post-clôture (janvier)
 Journaux d'achat décembre N et journaux d'achat post clôture (janvier N+1)
 BL, BR, PV de réception des travaux (antérieurs et postérieurs à la clôture)

PwC 108
Partie pratique

7. Audit de la section capitaux


propres

PwC 109
7. Audit de la section Capitaux propres
7.1. Types de compte les plus courants (classe 1)

 Capital social

 Réserves

 Résultat en instance d'affectation

 Report à nouveau (RAN)

 Provisions réglementées

 Subvention d'investissement

PwC 110
7. Audit de la section Capitaux propres
7.2. Les risques les plus importants liés à la section Capitaux propres

 Droits et Obligations:

 Risque que les capitaux propres soient inférieurs à la moitié du capital social (risque de
continuité de l'exploitation)

 Risque lié au non respect des décisions de l'AG (affectation du résultat)

 Risque de non dotation de la réserve légale

 Valorisation : est-ce que les provisions réglementées sont bien valorisées ?

PwC 111
7. Audit de la section Capitaux propres
7.3. Programme de travail

 Etablir le tableau de variation des capitaux propres

 S'assurer que les capitaux propres ne sont pas inférieurs à la moitié du capital social

 Obtenir le PV d'AG statuant sur l'affectation du résultat et s'assurer que les résolutions ont été
correctement appliquées

 S’assurer que le cas échéant, la réserve légale est correctement dotée

 Obtenir tous les PV de CA

PwC 112
Partie pratique

8. Audit de la section Opex (frais


généraux)

PwC 113
8. Audit de la section des OPEX
8.1. Types de compte les plus courants (comptes Ohada 605 - 63)

 Autres achats (605)

 Transport (61)

 Services extérieures A (62)

 Services extérieures B (63)

NB : la présentation ci-dessus est générale car catégorisation en OPEX peut varier

d’une entreprise à l’autre selon son activité

PwC 114
8. Audit des OPEX
8.2. Les risques les plus importants liés aux OPEX

 Existence / occurrence : est-ce que les dépenses enregistrées sont réelles ?

 Exactitude : est-ce que les dépenses ont été correctement enregistrées ?

 Exhaustivité : est ce que toutes les dépenses devant être comptabilisées l’ont été

 Cut-off : est-ce que les dépenses sont comptabilisés sur la bonne période ?

 Valorisation : est-ce que les dépenses en devises sont correctement converties ?

PwC 115
8. Audit des OPEX
8.3. Programme de travail

 Vouching par des tests de targeted testing et d’audit sampling

 Revue analytique (tests de cohérence) pour certains soldes (par exemple assistance technique)

NB : il est important de connaître le client et la nature des OPEX pour réaliser le test approprié

PwC 116
Partie pratique

9. Travaux de finalisation

PwC 117
9. Travaux de finalisation
Les travaux de finalisation assignés à un débutant sont les suivants :

 Mettre à jour ses leadschedules et sous-leadschedules par rapport à la BG définitive

 Apurer toutes ses coaching notes

 Pointer la BG définitive avec les états financiers définitifs

 Vérifier le correct classement du dossier courant

 Assister le team manager dans la constitution du dossier de synthèse

 Assister les autres membres de l’équipe dans les tâches de finalisation

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Fin de la partie pratique

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