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finis : Principe
d’assemblage de la
matrice de rigidité
ANCS 2, cours à distance, avril 2020
Positionnement du problème
• Soit un problème P2 en formulation faible sur un domaine spatial de dimension n>1 :
« Trouver u, fonction de l’espace variationnel V vérifiant pour tout v, fonction de V, A(u,v)=L(v) où A
est une forme bilinéaire coercive continue sur V x V et L est une forme linéaire continue sur V. »
• Nous savons par application du théorème de Lax-Milgram que la solution à ce problème existe et
est unique.
• Nous avons vu que l’utilisation du problème P2 sur un sous-espace variationnel discret V h de
dimension finie N dont les fonctions {wi} forment une base permettait d’obtenir un système
matriciel : A X = B
où A est la matrice de rigidité dont les composantes valent A ij = A(wj,wi), B est le vecteur de
composante Bi=L(wi) et X est le vecteur des coordonnées de la fonction approchant la fonction u
dans la base {wi}.
• Nous avons vu comment calculer les coefficients du système à chaque nœud. Il nous reste à
montrer comment assembler la matrice A.
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Exemple en 2D, élément de référence
r3
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Exemple en 2D, Triangulation
• Soit maintenant la triangulation T du domaine bidimensionnel D sur
lequel nous travaillons. Elle présente N nœuds de q1 à qN et K
éléments géométriques de t1 à tK.
q2 q3 q7
t4 t8
t5
t1 q5 q8 t7
t3
t2 t6
q1 4
q4 q6
Exemple en 2D, Table des éléments
• Nous construisons une table dont le nombre de colonnes correspond
au nombre d’éléments géométriques (8 ici) et le nombre de lignes au
nombre de nœuds dans l’élément de référence (3 ici).
e
• Nous y plaçons pour la k colonne les numéros des nœuds constituant
e
le k élément géométrique, attribuant ainsi une correspondance entre
les nœuds qi et les nœuds de référence (r1, r2, r3)..
t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7 t8
Nœud lié à r1 1 1 5 3 8 4 6 8
Nœud lié à r2 5 4 4 2 3 6 7 7
Nœud lié à r3 2 5 8 5 5 8 8 3
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Exemple de calcul d’un élément de
la matrice A pour les éléments P1
(i)
• Pour calculer la composante Aij, nous commençons par repérer dans la table des
éléments les colonnes où apparaissent simultanément les nœuds q i et qj (le produit des
fonctions wi et wj ou de leurs dérivées étant non nul si les nœuds i et j sont voisin, c’est-
à-dire s’ils forment le côté d’un élément géométrique, voir figure).
• La fonction wi définie au nœud qi est nulle en tout point sauf en qi où elle vaut 1.
• Son support est donc formé par le polygone dont les sommets sont
les nœuds voisins de qi.
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Exemple de calcul d’un élément de
la matrice A pour les éléments P1
(ii)
• La composante Aij sera alors simplement la somme sur le nombre de
colonnes identifiées des contributions élémentaires induites par les
positions de références correspondant aux nœuds q i et qj.
t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7 t8
Nœud lié à r1 1 1 5 3 8 4 6 8
Nœud lié à r2 5 4 4 2 3 6 7 7
Nœud lié à r3 2 5 8 5 5 8 8 3
A47 est donc la somme de la contribution élémentaire a 12 pour t1 et a13 pour t2.
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Application : projet à rendre sur
EPREL