Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’énergie potentielle d’un électron dans un champ à symétrie sphérique s’exprime sous la
forme : V (x,y,z) = V(r).
De ce fait, l’hamiltonien est:
1
Ĥ = − ∆ + V ( r ) ,
2
2 1
avec un laplacien ∆ = ∂ 2r + ∂ r − 2 M̂ 2 .
r r
1
L’équation de Schrödinger d’un tel système s’écrit alors : − ∆ψ l ,m + V ( r ).ψ l ,m = E .ψ l ,m
2
l+ m l imϕ
avec ψ l ,m = R( r ) sin m θ d cos θ ( 1 − cos θ ) e
2
Les fonctions f ( r ) ainsi que ∂ r commutent avec P̂ et les opérateurs de moments cinétiques,
en particulier les opérateurs de quantité de mouvement et de spin.
Le laplacien ∆ commute avec P̂ , avec les opérateurs de moment d’impulsion et de moment de
spin, mais pas avec f ( r ) et ∂ r
Donc Ĥ commute avec les opérateurs de parité, de moment cinétique et de moment de spin.
En conséquence, il existe un ensemble de fonctions propres communes
à Hˆ ,P,M ˆ ,Sˆ 2 et Sˆ sur lesquelles on peut construire un ensemble orthonormé de vecteurs
ˆ ˆ 2 ,M
z z
1
Remarque : Tout ceci reste vrai tant que l’on ne fait pas intervenir l’énergie d’interaction spin-
1
orbite, c’est-à-dire si Ĥ est bien, comme on l’a exprimé précédemment : Ĥ = − ∆ + V ( r )
2
Cette approximation est valable puisque, pour la raie D du sodium à
ν = 20000cm −1 , ∆ν = 17cm −1 on a,, ce qui veut dire que l’énergie d’interaction spin-orbite est
plus de mille (17/20000) fois plus faible que l’énergie de transition entre deux orbitales.
Pour déterminer la partie radiale de la fonction d’onde, on va chercher à résoudre l’équation
de Schrödinger, comme dans le tableau XII.
2
[ TABLEAU XII]
r r
- On a donc à résoudre l’équation :
1 1 1
− ∂ 2rψ l ,m − ∂ rψ l ,m + 2 l( l + 1 )ψ l ,m + V ( r )ψ l ,m = E .ψ l ,m
2 r 2r
r2 2r
r C ′′ − 2( − r )C ′ − + 2r 2V ( r ) + l( l + 1 ) C = 0 (2)
2
n n
3
2 - CAS DE L’ATOME D’HYDROGENE
4
[ TABLEAU XIII]
1
CAS DE L’ATOME D’HYDROGENE : V ( r ) = −
r
r2 2r
r C ′′ − 2( − r ) C ′ − − 2r + l( l + 1 ) C = 0 (3)
2
n n
r → 0 ⇒ C → 0 et, si α est l’ordre de ce zéro , C = r α L( r ) où
L( r ) = a0 + a1 r + a2 r 2 + ...
α
Dans l’équation (3), on annule alors le terme de degré le plus bas (en r ).
Il en résulte : α ( α + 1 ) − l( l + 1 ) = 0 ⇒ α = l ⇒ C = r L( r ) .
l
r 2
r L′′ + 2 ( l + 1 − ) L′ + ( n − l − 1 ) L = 0 (4)
n n
∞
Puis ayant remplacé dans (4) L par L = ∑a r
p=0
p
p
, il faut que chaque terme
de l’équation soit nul,ce qui donne,en identifiant à zéro le terme de degré
p:
2( p − n + l + 1 )
a p+1 = a
n( p + 1 )( p + 2l + 2 ) p
5
Comme le montre le tableau XIII, on aboutit à une expression de R(r) qui est de la forme :
r ∞
−
R( r ) = r Ln ,l ( r ) e
l n
, où n est un entier / n ≥ l + 1 . L( r ) = ∑ a p r p et les équations de
p =0
2( p − n + l + 1 )
multiplicative près, lorsque n et l sont fixés. On trouve: a p +1 = a p et la
n( p + 1 )( p + 2l + 2 )
constante multiplicative sera fixée en normalisant R(r), comme vu précédemment, soit :
∫ 3
R∗ R r 2 dr = 4π .
En conclusion, la théorie de Schrödinger conduit aux mêmes résultats que ceux trouvés par
Bohr-Sommerfeld : le mouvement de l’électron soumis à un champ de forces centrales peut
r
−
être décrit au moyen d’une fonction d’onde ψ n,l ,m = r l Ln ,l ( r ) e n
sin m θ f l ,m (cos θ ) eimϕ ou