Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 1
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
1. Robinetterie de protection
Cette robinetterie a pour but de protéger les installations sous
pression de fluide, dans les cas suivants :
— défaillance d’un appareil (générateur de vapeur par exemple) ;
— difficultés pour maintenir la pression dans les limites tolérées ;
— condensation dans les circuits de vapeur.
■ Surpression (overpressure ) : augmentation de pression par ■ Chute de pression à la fermeture (blow down ) : différence entre
rapport à la pression de début d’ouverture, exprimée généralement la pression de début d’ouverture et la pression de fermeture ; elle
en pourcentage de la pression de début d’ouverture. La valeur de est généralement exprimée en pourcentage de la pression de début
cette surpression est fixée par les réglementations nationales d’ouverture.
(codes). La valeur de cette surpression est normalement fixée par les
Pour les pays occidentaux, les valeurs courantes de la sur- codes nationaux.
pression sont : Par exemple :
• 3 % pour les chaudières (ASME section I) ; — ASME section I : chute de pression de 4 % ; section VIII : chute
• 10 % pour les appareils à gaz ou à vapeur (ASME section VIII) ; de pression de 5 % ;
• 20 % dans le cas de soupapes protégeant des appareils contre — AD Merkblätter–A2 : chute de pression de 10 % pour les fluides
une augmentation de pression due à un incendie ; compressibles et de 20 % pour les liquides ;
• 25 % pour les soupapes de décharge de liquide.
— la norme internationale ISO 4126, de 1981, fixe par ailleurs la
Pour les pays de l’Est, et pour l’URSS en particulier, la valeur de chute de pression entre 2,5 % et 7 % sauf pour :
la surpression est liée à la pression de service de l’appareil, à
• les soupapes présentant un orifice d’écoulement inférieur
savoir :
à 15 mm, pour lesquelles la chute de pression sera de 15 %,
— pression de service inférieure à 3 bar, surpression de 0,5 bar ;
• les soupapes fonctionnant à une pression de début d’ouverture
— pression de service comprise entre 3 bar et 60 bar, surpression inférieure à 3 bar pour lesquelles la chute de pression sera inférieure
de 15 % ; à 0,3 bar.
— pression de service supérieure à 60 bar, surpression de 10 %.
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 2 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
■ Contrepression (back pressure ) : toute pression à l’aval de la La force d’application du clapet sur le siège (ou force d’étanchéité ;
soupape ; on distingue : figure 4) :
— la contrepression initiale : c’est la pression effective existant à — diminue de façon continue lorsque la pression du fluide à
l’aval de la soupape de sûreté au moment où celle-ci doit entrer en l’entrée est augmentée (pression agissant sous le clapet) ;
fonctionnement. Cette contrepression est donnée par l’installation — devient nulle à la pression de début d’ouverture ; lorsque la
elle-même, elle peut être constante ou variable ; pression du fluide dépasse la pression de début d’ouverture, il y a
— la contrepression engendrée : augmentation de la pression création d’une force d’ouverture du clapet.
aval provoquée par l’écoulement du fluide quand la soupape est
ouverte. ■ Soupape de sûreté à levier et contrepoids : soupape très utilisée
autrefois, actuellement elle tend à disparaître, car elle n’est pas
adaptée aux fortes pressions et aux grandes sections d’écoulement ;
1.1.3 Description des soupapes de sûreté par ailleurs, cette soupape permet difficilement une fermeture
étanche aux gaz.
Il existe différents types de soupapes de sûreté suivant le principe ■ Soupape de sûreté à ressort : c’est actuellement la plus répandue.
de construction, la caractéristique d’ouverture ou la levée. ● Éléments de construction :
— le plus souvent l’étanchéité en fermeture est obtenue par
1.1.3.1 Principe de construction contact métal-métal d’un clapet plan sur le siège : moyennant le
On distingue trois principaux types de construction pour les glaçage des portées d’étanchéité et par optimisation de la largeur
soupapes de sûreté : du siège, il est possible d’obtenir des étanchéités de 10 –3
à 10–4 torr · l/s ;
— à action directe ;
— pour certaines applications à basse température, l’étanchéité
— à charge additionnelle ; peut être améliorée par adjonction d’un joint d’élastomère au contact
— pilotée. métal-métal ;
— le maintien des performances en ouverture et en fermeture
1.1.3.1.1 Soupape de sûreté à action directe d’une soupape nécessite une construction mécanique soignée :
Pour ce type de soupape, l’effort exercé directement par un • par le guidage du clapet,
dispositif mécanique tel que levier avec contrepoids (figure 3) ou • le centrage du clapet par rapport au siège,
ressort (figure 1) s’oppose seul à la force exercée sous le clapet par
• le choix du ressort et le maintien de ses caractéristiques dans
la pression du fluide.
le temps.
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 3
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 4 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 5
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 6 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
W ZT
A = 1,313 -------------------- ---------------
C1 P1 B M
1 Q d ZT
A = ------------- -------------------------------
3,18 C1 P1 B
Figure 16 – Détermination du facteur de correction B
avec A (cm2) section de l’orifice, dans le cas de soupapes conventionnelles
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 7
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
1 Q d
A = ---------------- ------------------------------
3,642 L P – Pb
f 1.1.5 Cas d’utilisations courantes
— surpression inférieure à 25 % :
1.1.5.1 Fermeture accidentelle d’une vanne sur un circuit
1 Q d
A = ---------------- ----------------------------------- Le débit à évacuer par la soupape est égal au débit de la ligne à
3,642 SL P – Pb
f protéger.
avec L f coefficient de correction (figure 19).
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 8 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
∆P
Q = 6,1 × 10 –2 S ---------
d
avec Q (m3/ h) débit,
S (mm2) section du tube,
d densité du liquide aux conditions de service par
rapport à l’eau,
∆P (bar) différence de pression entre les deux enceintes.
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 9
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
Les battements de la soupape ainsi que les vibrations du montage Un disque de rupture est constitué par (figure 20) :
peuvent détériorer rapidement les portées d’étanchéité de la — le disque proprement dit, qui est une membrane métallique
soupape. mince et circulaire ;
— L’orifice de la tubulure d’échappement ne doit pas être — des brides métalliques, appelées porte-disque, permettant le
inférieur à celui de la sortie de la soupape. montage du disque de rupture sur la conduite.
Par ailleurs, la contrepression variable provoquée par l’écoule-
ment du fluide doit être limitée à 10 % de la pression de début
d’ouverture. 1.2.2 Applications
— La tubulure de sortie doit être déterminée et fixée de manière
à éviter toute contrainte excessive sur le corps de la soupape et sur Les disques de rupture peuvent être mis en œuvre lorsque :
la tubulure d’entrée. — le processus à protéger peut être soumis à de brusques
— Si la soupape est équipée d’un silencieux, celui-ci doit être variations de pression ;
d’une capacité suffisante pour éviter toute contrepression supplé- — l’étanchéité du dispositif doit être complète ;
mentaire (tenir compte d’un dépôt éventuel dans le silencieux — de grandes sections de passage sont nécessaires pour évacuer
pendant sa durée de fonctionnement). la surpression ;
— Les soupapes à soufflets doivent toujours être prévues avec — les conditions de service peuvent occasionner des dépôts ou
chapeau ventilé. des collages incompatibles avec le bon fonctionnement d’autres
dispositifs de sécurité.
1.1.6.2 Contraintes à prendre en compte Les disques de rupture peuvent donc être installés :
— Contraintes thermiques, dues à l’environnement et au fonc- — en protection primaire quand il n’y a pas nécessité de
tionnement de la soupape. refermeture après la chute de pression (figure 21a ) ;
— Contraintes mécaniques dues : — en protection primaire double avec possibilité de passer
instantanément sur le disque de réserve par l’intermédiaire d’un
• au poids propre de la tubulure de sortie ; robinet de jumelage (figure 21b ) ;
• aux efforts dynamiques provoqués par l’échappement du fluide
par la soupape (changement de sens de 90o du fluide dans la — en protection secondaire, le disque de rupture est monté en
soupape). parallèle avec une soupape de sûreté tarée à une pression inférieure,
il assure l’évacuation du fluide en cas d’explosion ou de réaction
— Pour les gaz ou la vapeur, en régime subsonique, la force incontrôlée, provoquant rapidement une très importante augmen-
engendrée est inférieure à celle calculée par la relation suivante : tation de volume que la soupape serait incapable d’évacuer
(figure 21c ) ;
Zγ R
F = W -------------- -------- T — en montage combiné, monté en amont d’une soupape de
γ+1 M
sûreté, il protège celle-ci contre l’action des fluides particulièrement
avec F (N) force de réaction horizontale au centre de corrosifs ou des produits polymérisants (figure 21d ).
l’orifice de sortie,
M (g/mol) masse molaire,
1.2.3 Description
R (J/mol · K) constante molaire des gaz parfaits = 8,314,
T (K) température du fluide, 1.2.3.1 Disques de rupture
W (kg/s) débit massique du fluide, 1.2.3.1.1 Disques concaves
Z facteur de compressibilité du gaz, La zone concave est soumise à la pression. Dès que celle-ci
cp atteint la valeur prédéterminée, le disque éclate. Le disque concave
γ - rapport des capacités thermiques
= ------- est le plus couramment utilisé.
cV
massiques.
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 10 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
Une variante du disque concave est constituée par le disque ■ Montage à trois composants : un disque pouvant être réalisé à
concave pré-incisé en croix sur la face aval. Cette incision permet partir d’une feuille métallique très mince, il est fragile ; pour des
l’éclatement à la pression désirée sans fragmentation. commodités d’emploi, ou pour protéger le disque côté aval, un
montage à trois composants est possible.
1.2.3.1.2 Disque convexe ou inversé
La surface convexe est soumise à la pression. Pour ce type de 1.2.3.2 Porte-disques
disque, lorsque le fluide atteint la pression prédéterminée, la forme Les porte-disques nécessaires au maintien du disque de rupture
convexe devient concave, ce qui entraîne la rupture du disque. Cette et au montage sur la tuyauterie sont très variés, les types les plus
rupture peut être facilitée par la forme en couteau du porte-disque communs sont :
aval qui incise le disque. — porte-disque à brides boulonnées (figure 22) ;
— porte-disque à raccord union ;
1.2.3.1.3 Disque plan
— porte-disque vissé.
Les porte-disques peuvent être munis d’accessoires :
— vis d’écartement pour les systèmes à brides qui facilitent le
1.2.3.1.4 Variantes particulières
montage des disques ou des ensembles préassemblés ;
■ Disque avec support de vide : lorsqu’une installation est soumise — clapet de décharge à bille, cet accessoire est exigé par certains
au vide, ou alternativement à la pression et au vide, il y a risque codes (ASME), lorsque les disques de rupture sont montés en série
d’effondrement ou de retournement du disque. ou associés à des soupapes de sûreté ; il permet d’éviter
Afin d’éviter ce genre d’inconvénient, il est très important de l’accumulation entre les deux disques montés en série ; en cas
vérifier que le disque dispose d’une rigidité suffisante sous l’action d’éclatement du disque amont, la bille ferme l’orifice de purge et
du vide, du fait de sa pression d’éclatement et de sa dimension. On la pression s’établit en totalité sur le second disque ;
admet en général, pour un disque concave, que les disques ayant — écran utilisé lorsque le disque débouche directement à
une pression d’éclatement supérieure à 70 bar peuvent supporter l’atmosphère, il est destiné à protéger :
sans dommage l’action du vide. • le personnel ou les installations,
Si le disque n’est pas suffisamment rigide, il faut prévoir un disque • le disque contre les chutes d’objets qui pourraient
avec support de vide. Ce support est pré-découpé, sa forme est l’endommager ;
parfaitement adaptée au disque, afin d’éviter une flexion ou un — indicateur d’éclatement pouvant être réalisé par un contacteur
retournement dû à une pulsation de pression ; lorsque l’ensemble électrique en contact avec le dôme du disque (figure 23).
est exposé à une pression excessive, le fluide soulève le support de
vide, qui agit sur le disque en contact pour en provoquer
l’éclatement.
Figure 21 – Montages des disques de rupture Figure 23 – Porte-disque avec indicateur électrique d’éclatement
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 11
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
Contraintes d’utilisation
Aluminium
Inox 18/8
Inox 18/8
Inox 18/8
Matières
Inconel
Inconel
Inconel
Argent
Cuivre
Monel
Monel
Monel
Nickel
Nickel
Nickel
PRESSION DE SERVICE
60 T T T T T T T T T T T T T T T
Rapport de pression de service 70 T T T T V V R T T T T T T T T
sur pression d’éclatement (%)
80 V V V V P V V T T T T R R R P
90 P P P P P P P T T T T V V V P
120 T T T T T T T T T T T T T T T
230 T T T T P V T T T T T T T T T
TEMPÉRATURE DE SERVICE 315 T T T T P P P T T T T T T T T
(oC) 400 V T T R P P P U T T T V T T R
425 P T R P P P P P T T P P T R P
540 P R P P P P P P R P P P R P P
CONDITIONS DE SERVICE
Pression positive stable ............................... T T T T T T T T T T T T T T T
Vide partiel stable ......................................... V V V V P P P T T T T T T T T
Vide total continu .......................................... P P P P P P P T T T T T T T T
Vide occasionnel ........................................... P P P P P P P T T T T T T T T
Alternance vide/pression ............................. P P P P P P P T T T T T T T T
Pulsations modérées .................................... P P P P P P P T T T T T T T T
Pulsations sévères ........................................ P P P P P P P T T T T T T T T
Service hydraulique faible débit .................. T T T T T T T P P P P T T T T
Service hydraulique fort débit ..................... T T T T T T T P P P P T T T T
P à proscrire.
R bonne résistance industrielle.
T très bonne résistance industrielle.
U cas particuliers (consulter l’usine).
V résistance variable suivant le service.
(0)
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 12 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 13
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 14 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
1.3.2 Description
D’après la norme NF E 29-416 on distingue trois classes de
purgeurs.
Figure 28 – Purgeur à flotteur fermé
1.3.2.1 Purgeurs à flotteur
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 15
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 16 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
1.3.3 Choix d’un purgeur ■ La détermination du débit d’eau de condensation à purger dans
la tuyauterie affectée au purgeur peut s’effectuer :
1.3.3.1 Critères de qualité — en utilisant les abaques donnant la condensation de la vapeur
dans les tuyauteries (Guide technique de la vapeur d’eau ) ;
■ Fonctionnement : — en calculant la déperdition de chaleur dans la tuyauterie à
— évacuation rapide et totale des condensats ainsi que des l’aide des relations suivantes :
incondensables ;
• pour une conduite non isolée placée dans l’air :
— grande plage de fonctionnement en pression et en débit ;
— insensibilité à la contrepression ; 2π ( T – T ′ )
q = ------------------------------------------------------------------
— fiabilité ; 1 1 r2 1
------------- + ------- In ------ + -------------
— tenue à la corrosion, au gel, à la surchauffe ainsi qu’à k1 r1 λ1 r1 k2 r2
l’encrassement ;
— fonctionnement le plus continu possible (adaptation continue avec k 1 (W · m–2 · K–1) coefficient de transmission superficielle
au volume de condensat formé) ; une purge intermittente présente interne,
les inconvénients suivants : k 2 (W · m–2 · K–1) coefficient de transmission superficielle
• accumulation de condensats pendant la période de fermeture externe,
du purgeur, q (W · m–1) flux thermique,
• évacuation rapide des condensats pendant la période r 1 (m) rayon intérieur de la conduite (contact
d’ouverture pouvant amener des inconvénients en aval des avec le fluide),
purgeurs (bruit et vibrations).
r 2 (m) rayon extérieur de la conduite (contact
■ Coût d’exploitation : avec l’air ambiant),
— étanchéité à la vapeur vive ; T (oC) température moyenne du fluide,
— peu de pertes calorifiques, un purgeur ne doit pas nécessiter T ′ (oC) température moyenne de l’air,
pour son fonctionnement une chute de température élevée ; λ1 (W · m–1 · K–1) coefficient de conduction thermique de
— facilité d’entretien et de contrôle. l’enveloppe de la conduite ;
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 17
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
Exemple : pour une conduite en acier : Exemple : pour l’acier la capacité thermique massique est
de 0,478 kJ · kg –1 · K –1, la chaleur de condensation de la vapeur est de
k 1 = 11 630 W · m–2 · K–1 l’ordre de 2 · 106 J · kg –1, l’ordre de grandeur de la quantité d’eau
condensée pour une élévation de température de 10 oC sera :
k 2 = 11,63 W · m–2 · K–1 (en air calme)
— pour une conduite de DN 150 :
λ1 = 46,5 W · m–1 · K–1 0,04 kg/m de conduite
avec q (W · m–1) quantité de chaleur transmise, Les principales conditions de montage à respecter, pour assurer
un bon fonctionnement, sont les suivantes :
λ2 (W · m–1 · K–1) coefficient de conduction thermique du
— l’évacuation des condensats s’effectuant le plus souvent par
calorifuge,
gravité, le purgeur doit donc être implanté de telle façon que son
r 3 (m) rayon extérieur de la conduite calorifugée, niveau supérieur se trouve sous le point le plus bas de l’installation
k 3 (W · m–2 · K–1) coefficient de transmission superficielle à purger, la tuyauterie de liaison (si elle existe) entre l’installation
externe ; et le purgeur doit être réalisée en pente continue sans points hauts
ou bas ;
Exemple : pour une isolation avec de la laine de verre :
— les purges pouvant s’effectuer à l’air libre ou dans un collecteur
λ2 = 0,05 W · m–1 · K–1 de purge, lors de l’utilisation d’un collecteur, il peut être utile de
prévoir l’implantation de clapet de non-retour, pour éviter des
En ayant calculé les déperditions thermiques, et connaissant la contre-pressions ou même des réchauffements par les retours ; de
chaleur de condensation, on peut déterminer les débits massiques plus, il est recommandé de raccorder les purgeurs à la partie supé-
des condensats : rieure du collecteur ;
q — en principe, implanter un purgeur par appareil à purger ;
Q = --------- — suivant le type de purgeur, veiller à l’horizontalité ou à la
LV
verticalité de l’implantation ;
avec LV (J · kg–1) chaleur de condensation, — ne pas oublier la protection contre le gel, en sachant qu’un
Q (kg · s–1) condensats, calorifugeage de l’installation n’est pas toujours possible ;
q (W) déperditions thermiques. — il est prudent de prévoir un filtre sur l’arrivée du purgeur,
quand celui-ci n’en est pas équipé d’origine ;
■ En déterminant la dissipation de chaleur du système de purge : — dans certains cas, prévoir un contrôleur de purge.
tuyauterie, bouteille de purge, purgeur, on peut prendre les valeurs
suivantes :
— pour la tuyauterie de liaison ( DN 65 ) , de longueur 1 :
1.4 Dispositifs divers
q 1 = 70 W · m–1
— pour le purgeur ( DN 40 ) : 1.4.1 Purges d’air sur installations de vapeur
q 2 = 120 W
La présence d’air ainsi que de gaz incondensables (O2 et CO2)
conduit aux inconvénients suivants :
Q1 = ∑ q1 1 + ∑ q2 — action retardatrice lors de la mise en route de l’installation ;
— possibilité de création de zones froides dans le corps de chauffe,
1.3.3.2.2 En régime transitoire ainsi que de coups de bélier avec les condensats ;
(démarrage ou changement de régime) — favorise la corrosion.
Au démarrage, il s’agit de réchauffer la conduite. En effet, l’air se particularise par :
La quantité de condensat est donnée par la relation : — sa mauvaise conductivité thermique (environ 30 fois plus faible
que celle de l’eau) ;
P × c × St
Q = --------------------------- — sa faible chaleur latente ; en mélange avec la vapeur, la capacité
LV
thermique du mélange est plus faible, et, à une pression donnée,
avec c (J · kg–1 · K –1) capacité thermique massique du matériau la température du mélange est plus basse que celle de la valeur
de la conduite, saturée.
P (kg) masse de la conduite, Exemple :
Q (kg) masse de condensat, — à 3 bars de pression, la vapeur saturée est à une température
de 143,75 oC ;
St (oC) variation de température pendant le
réchauffage, — pour un mélange de 90 % de vapeur et de 10 % d’air, la
température sera de 140,2 oC ;
LV (J · kg –1) chaleur de condensation de la vapeur.
— pour un mélange de 75 % de vapeur et de 25 % d’air, la
température ne sera plus que 135,2 oC.
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 18 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
L’air et les gaz emprisonnés dans l’installation proviennent : Le flotteur F1 est destiné à contrôler l’évacuation de petites quan-
— de l’air existant dans le réseau lors de la mise en route ; tités d’air, lorsque l’appareil est sous pression intérieure. Cela est
possible parce que la section de portée de siège sur la tuyère est
— de l’aspiration due au vide formé par la condensation de la
faible.
vapeur ;
— de l’eau d’alimentation (généralement O2 et CO2 dissous). Lorsqu’il y a accumulation d’air dans le corps de l’appareil, la
poussée hydrostatique sur le flotteur diminue, ce qui permet l’éva-
L’évacuation de l’air ou des gaz peut se faire : cuation de l’air par la tuyère.
— par une purge manuelle, constituée par des robinets d’isole-
Le flotteur F 2, portant sur un siège de grande section, n’agira que
ment implantés aux points hauts de l’installation ; cette méthode est
lorsque la tuyauterie sera en dépression. Il permet donc l’aération
possible sur des installations de petite taille à fonctionnement quasi
de la conduite.
continu ;
— par purgeurs automatiques, certains purgeurs de vapeur d’eau
(§ 1.3) sont aptes à éliminer l’air des conduites de vapeur :
• les purgeurs thermostatiques, du fait que l’air et la vapeur ont
des températures différentes,
2. Robinetterie de contrôle
• les purgeurs à orifices.
2.1 Contrôle de circulation
■ Implantation des purges d’air :
— pour les installations présentant des sections de passage 2.1.1 But
importantes à la vapeur, la purge d’air s’effectue normalement aux
points hauts ; ■ Indiquer visuellement l’absence ou la présence d’une circulation
— lorsque la section de passage est faible par rapport au volume de fluide dans la tuyauterie : contrôleur de circulation.
à remplir, on constate que la vapeur a tendance à chasser l’air devant
elle, dans ce cas l’air vient se collecter au point le plus éloigné de ■ Cette indication visuelle peut, pour certains types d’appareils, être
l’entrée de vapeur, ce point sera donc à munir d’une purge d’air. complétée par un signal tout ou rien électrique ou pneumatique :
alarme de circulation.
1.4.2 Ventouses
2.1.2 Principe
L’exploitation de canalisations importantes (comme celles d’eau
potable par exemple) exige que l’entrée et l’expulsion de l’air soient Les principes les plus utilisés sont :
traitées automatiquement. — la turbulence : essentiellement pour les contrôleurs (figure 36) ;
Cette fonction réalisée par les ventouses assure : — le déplacement d’une pièce mobile (palette, clapet, cible,
— l’évacuation de l’air lors de la mise en eau de la canalisation ; battant) soumise à l’action du fluide en circulation ; ce déplacement
peut être détecté sous forme d’un signal électrique (figure 37) ou
— en période d’exploitation, le dégazage permanent, cela par pneumatique.
élimination des poches d’air qui se manifestent aux points hauts
de la canalisation ;
— lors de la vidange de la canalisation, l’admission d’air, pour
éviter que la canalisation soit en dépression.
Cette ventouse comporte deux flotteurs sphériques, revêtus
d’elastomère, ainsi qu’un robinet de sectionnement à commande
externe (figure 35).
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 19
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 20 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
de 1,013 + pe 273 + ts
CO gv = -------- ⋅ ------------------------------ ⋅ ------------------------
ds 1,013 + ps 273 + te
Q gms = CO gm ⋅ Q gme
ds 1,013 + ps 273 + te
CO gm = -------- ⋅ ------------------------------ ⋅ -----------------------
de 1,013 + pe 273 + ts
2.2.4 Montage
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 21
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
ou XP I D ⋅ Ks
3.3.1 Constitution
Cette robinetterie comprend les parties suivantes :
— un élément de mesure qui peut être un élément à dilatation,
un soufflet, une membrane, etc. ;
Figure 40 – Réponse indicielle — un système d’affichage de la valeur de consigne ;
— un élément mécanique de détection de l’écart mesure-
consigne ;
— un actionneur, souvent constitué par un robinet à soupape
équilibré ou non.
Généralement tous ces éléments sont regroupés dans un même
ensemble mécanique.
3.3.2 Avantages
Ce sont les suivants :
— exécution robuste ;
— facilité de mise en œuvre, pas de longs réglages nécessaires,
Figure 41 – Montage d’un régulateur proportionnel mise en œuvre possible par du personnel non spécialisé en
régulation ;
— coût réduit en matériel et en installation ;
— indépendance par rapport aux sources d’énergie extérieures
au système à régler.
3.3.3 Inconvénients
Ces régulateurs :
— ne sont adaptés qu’aux systèmes faciles à régler ( ID 0,2 ) ;
— n’ont pas de pilotage à distance de la valeur de consigne W ;
— leur bande proportionnelle Xp est fixée par construction, elle
n’est donc pas réglable et surtout elle ne peut être optimisée pour
s’adapter au système à régler ; cette impossibilité de réglage peut,
dans certains cas, réduire sérieusement les performances en
précision.
Figure 42 – Bande proportionnelle
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 22 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 23
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
Ces appareils peuvent aussi être utilisés en tant que limiteurs, 3.5.2.2 Applications
limiteur de température d’eau par exemple. Le limiteur interrompt
■ Détendeurs pour air comprimé : ces détendeurs sont très souvent
la circulation du fluide dès que la température mesurée du fluide
utilisés sur les circuits de distribution d’air comprimé pour stabiliser
est inférieure ou supérieure à la température de consigne.
la pression de travail à une valeur fixée (figure 48), ceci lorsque :
— des temporisations pneumatiques sont utilisées ;
— des appareils de régulation pneumatiques sont alimentés par
3.5 Régulateurs de pression le circuit ;
— la force d’un vérin pneumatique doit être réglée.
3.5.1 Choix
Ces détendeurs comportent deux clapets :
Suivant la fonction remplie, on distingue trois types de régula- — le clapet E assure l’alimentation en air de l’aval (augmenta-
teurs de pression : tion de la pression aval) ;
— le régulateur de pression aval, plus communément appelé — le clapet D permet de mettre l’aval en communication avec
détendeur ; l’extérieur, dans le cas d’une surpression (diminution de la pression
— le régulateur de pression amont, appelé aussi déverseur ; aval).
— le régulateur de pression qui règle la pression d’un fluide en ■ Autres exemples : on peut citer deux applications particulières de
fonction de la mesure de la pression d’un autre fluide. ce type de détendeur :
Suivant leur structure on distingue deux familles de régulateurs : — détendeur de vapeur (figure 49) ;
— le régulateur simple ; — réglage de l’admission de vapeur dans un vaporisateur
— le régulateur avec pilote, permettant d’assurer un réglage plus (figure 50).
précis ; ce genre d’appareil en régulation de pression aval est appelé
■ Régulateur de pression aval avec pilote : le pilote, dans ce cas,
détendeur-régulateur.
est un détendeur qui traite uniquement le signal de commande en
pression de l’actionneur du régulateur.
3.5.2 Régulateur de pression aval. Détendeur Ce type de montage permet une meilleure précision de réglage
(figure 51).
3.5.2.1 Fonctionnement
3.5.3 Régulateur de pression amont. Déverseur
Le clapet du robinet se ferme avec l’augmentation de la pression
à l’aval (figure 47). 3.5.3.1 Fonctionnement
La pression à régler est en communication avec la chambre de Dans le cas du déverseur (figure 52), lorsque la pression dans la
mesure : chambre de mesure augmente, la membrane se déplace pour
— le clapet de réglage du débit est solidaire, en translation de la comprimer le ressort et entraîne le clapet. La vanne s’ouvre plus,
membrane ; ce qui a tendance à diminuer la pression amont.
— la membrane prend une position d’équilibre fonction de la
pression dans la chambre de mesure et de l’effort appliqué par le
ressort ;
— le ressort est plus ou moins comprimé, cela en fonction de
l’affichage de la pression souhaitée (consigne).
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 24 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 25
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 26 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
__________________________________________________________________________ APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique A 767 − 27
APPAREILLAGES DE CONTRÔLE DES FLUIDES DANS LES TUYAUTERIES ___________________________________________________________________________
On distingue :
— les accumulateurs à piston ; la charge du piston pouvant être
réalisée par contrepoids, par ressort, ou par compression de gaz ;
— les accumulateurs à gaz sans séparation, ces appareils
présentant l’inconvénient de permettre l’absorption du gaz par le
liquide ;
— les accumulateurs à membrane (figure 61) ;
— les accumulateurs à vessie (figure 62). Figure 60 – Filtre épurateur
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
A 767 − 28 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
P
O
U
Appareillages de contrôle R
des fluides dans les tuyauteries
E
par Jean SUTTER
Ingénieur de l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers
Ingénieur IAG (École Nationale Supérieure d’Électrotechnique, d’Hydraulique,
N
de Radioélectricité et de Mathématiques appliquées de Grenoble)
Directeur Technique Robinetterie Industrielle à la société Pont-à-Mousson SA
S
Ouvrages
Bibliographie
MERRITT (R.). – Safety and relief valve up date. BORDELON (T.R.). – Temperature effects on pressure
A
PEARSON (G.H.). – The design of valves and fittings.
Pitman and Sons (1951).
Instruments Control System (USA), mai 1980.
VAHLDIECK (W.). – Sicherheitsventile für die Ver-
relief valve function. Power Engineering (USA),
nov. 1978. V
fahrenstechnik. Energie und Technik (D), déc. WILLARDSON (D.F.). – How to protect from over
NEUKIRCHNER (J.), SCHMIDT (H.J.) et ULLMANN
(H.). – Rohrleitungen und Rohrleitungs-
armaturen. J. Auflage VEB Fachbuchverlag
1964.
DOKAINISH (A.) et ELMADANY (M.). – On the non-
pressure. Instruments and Control Systems
(USA), août 1977. O
Leipzig (1978).
La robinetterie. Classification, fonctions, choix. Fas-
cicule, no 57 A, EDF Service de la production ther-
linear response of a relief valve. Mechanical
Design (USA) 100, oct. 1978.
MENGE (R.). – Dynamische Untersuchungen an
RICHTER (H.). – Schnellsteuerung für Sicherheits-
ventile in konventionellen Kraftwerken am Beis-
piel der Zwischenneberhitzer. Absicherung. VGB
I
Kraftwerkstechnik (D), no 11, nov. 1976.
mique Division formation, sept. 1970.
Les Purges. Fascicule, no 58, EDF Service de la pro-
Brechsicherungen. Technische information
Armaturen (DDR), no 15 (1980).
ROCEK (J.). – Neue Erkenntnisse über Federsicher-
THOMPSON (L.) et BUXTON (O.E.). – Maximum isen-
tropic flow of dry saturated steam through pres-
R
duction thermique. Division formation (1979). sure relief valves. J. Pressure Vessel Technology
heitsventile für Hochdruckdampfkessel.
CPCU. Guide technique de la vapeur d’eau. Tech- Maschinenbautechnik (D), no 10 (1963). (USA), 101, mai 1979.
nique et Documentation (1980). KERN (R.). – Pressure – relief valves for process
COPIGNEAUX (P.). – Le calcul des soupapes de sûreté
McADAMS (W.H.). – Transmission de la chaleur.
Dunod (1961).
et les différentes législations. Rev. Gén. Ther-
mique (F), no 203, nov. 1978.
plants. Chem. Engineering (USA), 28, fév. 1977.
GOODE (W.). – Sizing relief valves for liquids. P
KREITH (F.). – Transmission de la chaleur et thermo- Heating Piping, Air Conditioning (USA), oct.
dynamique. Masson (1967).
Catalogue formulaire. Sereg (1982).
GROSSI (P.). – Sul coefficiente di portata di valvole
con luce di efflusso a spigolo vivo in particolare
valvole di sicurezza. La Termotecnica (I), no 2
1977.
ARENS-FISCHER (F.). – Erfahrungen bei Funktions-
L
Formulaire Pont à Mousson SA. Lavoisier (1978).
NORTHCROFT (L.G.). – Steam trapping and air
venting. Hutchinsons Sci. Techn. Publications
(1978).
RICHTER (S.H.). – Size relief systems for two phase
flow. Hydrocarbon Processing (USA) 57, juil.
prüfungen an gesteuerten Sicherheitseinrich-
tungen gegen Drucküberschreitung an
Dampfkesseln. VGB Kraftwerkstechnik (D),
U
(1955).
PEARSON (G.H.). – Valve design. Mechanical
1978.
BROWN (M.M.) et FRANCE (D.W.). – How to protect
air cooled heat exchangers against over-
no 12, déc. 1976.
T U F F E N T S A M M E R ( K . ) . – G e r a u s c h u n t e r-
suchungen an Druckbegrenzungsventilen.
S
Engineering Publications Ltd (1978).
pressure. Hydrocarbon Processing (USA) 54, Industrie Anzeiger (D), no 89 (1976).
RABALD (E.). – Corrosion guide. 2e éd., Elsevier Sci. août 1975. BAUMEISTER (H.). – Sicherheitsarmaturen in
Publ. Co. (1968).
PEARSON (G.H.). – Combined pressure and vacuum Gasleitungssystemen. 3 R International (D) Heft,
HAMNER (N.E.). – Corrosion data survey. 5e éd., Nat. relief valves. Engineering Materials and Design 1, janv. 1977.
Assoc. Corrosion Engrs (NACE) (1974). (GB), no 7 (1972). MENGE (R.). – Zuverlässigkeit von Sicherheits-
Articles de revue et documents divers BRODOWSKI (W.). – Stabilitätsbedingungen ventilen. Technische Information Armaturen
direktwirkender Druckbegrenzungsventile. (DDR), 13 (1978).
HEINICKE (E.). – Vollhubsicherheitsventile für die
Industrie Anzeiger (D), no 80 (1973) ; no 90 (1973). RICHTER (S.H.). – Relief and blowdown for two phase
chemische Industrie und den Erdgaseinsatz.
Technische Information Armaturen (DDR), no 13 GREEN (W.L.). – A systematic approach to designing flow. 43rd Midgear Meeting Amer. Petroleum
(1978). poppet relief valves. Hydraulics and Pneumatics Inst., 8-11 mai 1978.
(USA), juil. 1969. CHALEKODE (K.). – Estimation of ground level
ROMMER (H.J.). – Auswahl und Einsatz von Sicher-
11 - 1984
heitsventilen. Technische Information Arma- BARTKNECHT (W.). – Explosion pressure relief. concentration due to emissions from rupture disc
Chem. Engng Progress (USA), sept. 1977. failure and relief valve opening. 71st Annual
turen (DDR), no 12 (1977).
ANSELMANN (H.). – Neuentwicklung von Sicher- Meeting of the Air Pollution Control Association
DILLON (J.A.). – Guide to selecting pressure relieving Houston Texas, 23-30 juin 1978.
devices. Instruments and Control System (USA), heitsventilen für die Verfahrenstechnik.
avril 1973. Konstruktion (D), no 9 (1969). CHIAPPINI (E.), FERRARIO (A.) et TOMASINI (E.). –
BRANDMAIER (H.E.) et KNEBEL (M.E.). – Steam flow Su di una valvola di sicurezza con atturatore a
KELLEY (W.R.). – Use pressure relief valves for mantello. La Termotecnica (I), no 11 (1979).
equipment safety. Plant Engineering (USA), janv. through safety valve vent pipes. Fluids Engi-
neering (USA), juin 1976. COPIGNEAUX (P.). – Débit théorique des soupapes
1967.
Doc. A 767
ANDERSSON (F.E.). – Pressure relieving devices. de sûreté. Rev. Gén. Thermique (F), no 243, mars
RICHTER (H.). – Sicherheitsventile und Sicherheits- 1982.
einrichtungen für konventionelle und nukleare Chem. Engineering (USA), 24, mai 1976.
Kraftwerke. 3 R International (D), no 8, août 1977.
V
Réglementations et codes
O France États-Unis
L
Constructeurs. Fournisseurs
U (0) Manurhin Mesure et Contrôle.
Autexier (Éts). 4-12
S Auxitrol (Sté).
Bayard (Sté Commerciale).
6
3
Département SART.
Martin (Jules).
Mandelert (Éts).
5-6-7-8-10
4-12
5-10
Barat- Reboud. 4 Mavinox (Éts). 4-5-10
Bouttevin-Dubost (Anc. Éts). 2-4-10-12 Mathioux et Louis (Éts). 12
Charmilles (Atelier des). 2 Metra (Sté An.) 1
Chuchu-Decayeux SA. 4 Meca-Inox. 5-10
Desbordes (Éts A.). 8 Miroux Sarl. 4-10
Ducroux SA. 3-4-5-10 Munzing SA. 8
Fisher Controls SA. 4-5-6-8-10 Olaer Industries SA. 11
Gachot SA. 4 Perolo et Cie (Éts J.) 1
Garelly SA. 10 Pont à Mousson SA. 2-3-8-9-10-12
GHM SA (Générale d’Hydraulique et d’Essais Ramus Sarl. 8-10
Mécaniques). 3-8 Rigau SA. 2-4-5-9-10-12
Guichon SA. 4-5-8-10 Rinkal SA. 4
Gurtner SA. 4 Ronfart (Éts). 2-3-5-8-9
Gensollen SA (Yves). 5-6-8-10 Sapag (Sté An.). 1-4-12
Halard (Éts Eugène). 2-3-6-9-10 Sereg Contrôle industriel.
Haudiquer SA. 4-8 Comptage des liquides. 2-6-7-9-10-12
Haut-Marnaise (Sté Métallurgique). 3-10 Spirax Sarco SA. 2-3-5-6-7-8-9-10
Klein (Sté de Robinetterie Industrielle). 10-12 Trouvay Cauvin (Éts). 1-2-3-6
Lezier SA. 8-10 Velan Rateau (Éts). 2-3