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Tout chocolat
Tarte croustifondante aux framboises
Brownie aux noisettes
Fondant caramel au beurre salé
Croquant praliné glacé, crème anglaise à la
chicorée
Mi-cuit poire cœur fondant chocolat
Le soufflé au chocolat de mon amie Aglaé
Sur un nuage de mousse
Crémeux à la mousse de mascarpone café
Mousse extra pour toute la famille
Mousse express choco-coco
Mousse chocolat-caramel
4 mousses au goût de l’enfance
Les cookies aux trois chocolats
La forêt noire aérienne
Cake choco-vanille-matcha
Petits pots de crème cuite
Semifreddo au chocolat et éclats de meringues
Macarons tout chocolat
Le fameux moelleux
Le merveilleux chocolat-noisettes
Crème fruitée au miel de lavande
Sucettes croustillantes
Glaçons au chocolat, lait glacé à la vanille
Les desserts de mère en fille faciles et
rapides
Le gâteau humide à l’orange de mon amie Aglaé
Gratin d’abricots à l’amaretto
Macarons à l’ancienne fourrés à la crème au
mascarpone
Gâteau de ricotta parfumé à la mélisse, compotée
de pêches au miel
Gâteau de voyage aux amandes et aux noisettes
Biscuit moelleux aux noisettes
Biscuit au muscat et huile d’olive
Cake à la banane et au citron vert
Abricots aux amaretti
Omelette-gâteau aux pêches
Petits gâteaux aux pralines roses
Panna cotta à l’anis et marmelade de cassis
Crème au chocolat blanc à la cardamome,
framboises et tuile d’avoine
Gâteau de noix
Douceur de petits-suisses aux framboises
Crémeux de pamplemousse, fraises et meringue
Moelleux tout pistache
Le bon goût des desserts de l’enfance
Fondant caramélisé aux pommes de reinette
Galettes au sucre et aux myrtilles
Petits gâteaux de brioche pas perdue
Le flan parisien
Le clafoutis de l’enfance
Gâteau au yaourt à la framboise
Tartelettes à la confiture de lait
Riz au lait à la cannelle et à l’orange
Gâteau de semoule à la fleur d’oranger
Les œufs à la neige aux dragées
Petits pots de crème cuite à la vanille
Madeleines à la vanille
Pommes rôties au miel et à la cannelle
Le biscuit à la cuillère
Pâtisseries, tradition et déclinaison
Millefeuille crème légère à la vanille et caramel
Le saint-honoré
L’éclair au chocolat
Fraisier crème légère à la vanille en verrine
Fraisier express au biscuit rose
Fraisier crème mousseline et coquelicot
La ronde des choux
Le chou crumble
Choux aux clémentines, ganache chocolat blanc
Choux poire belle Hélène
Choux chantilly choco-arabica
Paris-Brest
Baba au rhum et aux agrumes
Mini-babas bouchons express au limoncello et
fraises
Les joyeux desserts de fêtes
Bûche passion-orange
Bûche glacée tiramisu
Bûche meringuée au chocolat blanc, framboise et
citron vert
Bûche chocolat aux marrons glacés
Parfait glacé des îles
Nougat glacé à l’italienne
Galette des rois aux pralines rouges de Richard
Sève, pâtissier à Lyon
Vacherin décoiffé framboise-vanille et verveine
Mont-blanc
L’œuf de Pâques
Tarte au citron vert meringuée
Tarte grand chic croustifondante aux cerises
Délice rose framboise
Les stars de nos régions
Kouglof
Le cannelé bordelais
Tarte aux pralines roses
Les bugnes lyonnaises
Les bugnes fines et craquantes
Les bugnes gonflées et moelleuses
Page de copyright
Également en numérique
Les secrets de la
pâtisserie
Quoi de plus merveilleux que de créer
des moments magiques qui réunissent
petits et grands pour le goûter ou le
dessert ! Nous avons voulu réunir
dans ce livre des recettes faciles et
inratables, mais aussi celles de grands
pâtissiers, un peu plus délicates à
réaliser. Elles sont toutes bien
détaillées pour vous aider à les
reproduire à la maison et que vous
trouviez surtout du plaisir à les
déguster. Alors soyez patients, donnez
beaucoup d’amour et de vous dans
vos gâteaux, impliquez-vous mais
surtout goûtez, goûtez à tout car le
plaisir que procure une très bonne
pâtisserie est éternel.
Vous allez penser et c’est vrai que la pâtisserie
demande une extrême précision, de la minutie et
patience : rigueur dans les pesées, ordre des mélanges,
gestes techniques, respect des températures, des
temps d’attente et de cuisson… Tout cela peut paraître
difficile, compliqué, long, voire même inabordable pour
certains et décourageant à l’avance. Mais détrompez-
vous ! Il est aussi vrai qu’il n’y a aucune réelle difficulté
dans tout cela : il suffit de trouver la bonne organisation,
de prendre son temps et de bien suivre le déroulé de la
recette, sans tricher. Avec des ingrédients choisis, un
minimum de matériel obligatoire et beaucoup de
conseils, vous verrez qu’il n’est pas nécessaire d’être un
expert pour réussir en pâtisserie. Vos petits gâteaux
maison peuvent vite devenir les desserts pâtissiers trois
étoiles que vous rêvez de réaliser !
Le beurre
C’est l’ingrédient le plus important. C’est lui qui donne
du caractère, de la saveur et du moelleux à votre
pâtisserie, ne lésinez donc pas et préférez celui qui
porte la mention « extra-fin », fabriqué à partir d’une
crème pasteurisée n’ayant pas été surgelée ou
congelée. Son bon goût de beurre frais en fait un
ingrédient garant d’une pâtisserie de qualité.
Le beurre cru savoureux, très aromatique puisqu’issu
d’une crème elle-même crue non pasteurisée, est un
beurre de très grande qualité mais qui convient
davantage aux crèmes à base de beurre ne nécessitant
pas de cuisson. Vous trouvez l’un et l’autre en version
« doux », le plus courant, ou « demi-sel » (son taux de
sel se situe entre 0,5 et 3 % selon les régions) agréable
à utiliser dans les pâtes à foncer ou pâtes levées.
Quant au beurre salé, (plus de 3 % de sel), le moins
utilisé, il est idéal dans la préparation du fameux
caramel au beurre salé. Après, tout est affaire de goût
concernant le terroir, certains préféreront un beurre de
la région Charentes-Poitou alors que d’autres
n’utiliseront que celui d’Isigny. C’est vrai que ceux qui
affichent une AOC ont un goût incomparable qu’il est
intéressant de valoriser dans les préparations non cuites
comme la crème au beurre.
L’œuf
Cet ingrédient est le plus utilisé en pâtisserie. Le jaune
sert d’agent de liaison et apporte de l’onctuosité aux
préparations. Il possède aussi une saveur particulière et
donne donc du goût aux desserts. Le blanc, très souvent
foisonné (battu en neige), apporte de la légèreté aux
meringues, biscuits, mousses… Bien évidemment, la
qualité gustative et nutritionnelle de l’œuf dépend du
mode d’élevage de la poule. Bien nourrie et bien traitée,
la poule pond de bons œufs. Vous reconnaissez cette
catégorie grâce au code inscrit sur les œufs : le chiffre 0
indique un élevage bio et le chiffre 1 un élevage en
plein air. Ce sont ces deux catégories qu’il faut retenir et
privilégier pour réaliser vos recettes.
Prêtez aussi attention à la date de ponte et à la date
limite d’utilisation. En général 3 semaines séparent ces
deux dates. Quant à la mention « extra » ou « extra-
frais », c’est une indication supplémentaire qui figure
sur l’emballage seulement jusqu’au 9e jour après la
ponte. Le poids d’un œuf peut varier entre 45 g et 75 g,
le poids moyen se situant aux environs de 60 g – c’est
celui qui est généralement noté dans les recettes.
Comptez alors 20 g environ pour le jaune et 30 g pour le
blanc (la coquille pèse autour de 7 g).
La crème fraîche
Elle est un produit presque indispensable. Elle rehausse,
adoucit et équilibre les saveurs merveilleusement. Le
petit côté acide de la crème épaisse apporte aussi un
contraste intéressant avec certaines pâtisseries, comme
la tarte aux pommes alsacienne par exemple. C’est
aussi un agréable agent de liaison et de texture
puisqu’elle apporte onctuosité et velouté tout en
homogénéisant crèmes, ganaches, caramel en un clin
d’œil. Et bien sûr, elle se montre convaincante lorsqu’on
la fouette.
La crème entière liquide, de très bonne qualité non
stérilisée ou seulement pasteurisée avec au moins 30 %
de matières grasses est celle qu’il faut choisir surtout si
vous la dégustez crue.
Celle appelée fleurette, la « fleur du lait », n’a pas été
stérilisée et contient 30 % à 35 % de matières grasses,
elle est idéale pour réaliser la chantilly. Vous la gardez
seulement 7 jours au réfrigérateur. Quant à la crème
pasteurisée (pendant une vingtaine de secondes) vous
la conservez 1 mois. Et sachez que vous n’obtiendrez
jamais une chantilly en fouettant une crème allégée.
Voir la recette du flan parisien ici.
Le sucre
On peut plutôt parler des sucres tant il en existe de
différents. Ils sont issus essentiellement de la betterave
mais aussi de la canne à sucre. Parmi ceux utilisés
couramment, le sucre cristallisé est le moins cher. On
l’utilise dans la fabrication des gelées, confitures, pâtes
de fruits ; en fait dans la majorité des préparations qui
en demandent plusieurs kilos.
Le sucre semoule, le plus courant existe aussi en
version extra-fin, il est pratique en pâtisserie puisqu’il se
dissout vite.
Le sucre glace réservé principalement aux macarons, à
la meringue ou encore à la chantilly, intervient surtout
dans les glaçages et décors de gâteaux. Impalpable, on
le saupoudre toujours à travers une petite passoire fine
et au moment de servir seulement car il craint
l’humidité.
La cassonade, sucre blond élaboré à partir de la canne
à sucre cultivée sous des latitudes tropicales, peut
parfois connaître des contrefaçons par l’ajout de
caramel à du sucre blanc. Mais son goût alors ne trompe
pas, car la vraie cassonade possède une saveur typique
qui évoque le rhum et la vanille. C’est le préféré de tous
les fruits, le favori des douceurs exotiques (bananes
flambées, ananas caramélisé…) et des desserts
familiaux comme le pain perdu ou le crumble. C’est
aussi celui qui vient inévitablement caraméliser la
crème brûlée.
Blonde ou brune, humide, d’une consistance moelleuse,
la vergeoise provient d’un sirop de betteraves recuit.
Elle caractérise les spécialités du Nord de la France
comme les spéculoos, la tarte au sucre, les gaufres, les
biscuits flamands…
Et à découvrir ou à ne pas oublier car il est
exceptionnel, le sucre Muscovado. C’est un sucre roux
non raffiné qui provient essentiellement des cannes à
sucre de l’Île Maurice. Dense, humide, de couleur brun
foncé, il révèle des arômes très caractéristiques de
notes épicées, de caramel et de réglisse, en accord
parfait avec le chocolat. Vous le trouvez dans les
épiceries fines ou sur le Web.
La levure
Voilà un ingrédient qui peut paraître banal mais qui a
toute son importance. Il mérite quelques lignes pour ne
pas se tromper et apprendre à bien différencier ses
diverses formes.
La levure de boulanger fraîche s’achète en cubes de
40 g environ chez le boulanger. Vous la conservez au
réfrigérateur 15 jours, mais il faut bien vérifier sa date
d’utilisation car passé ce délai, elle perdra son pouvoir
actif. Sa consistance est pâteuse (semblable à de la
pâte à modeler) et sa couleur doit être crème ou ivoire.
Vous devez l’émietter dans un peu d’eau ou de lait tiède
(sans dépasser 50 °C) pendant 15 minutes environ
avant de l’incorporer à la pâte en prenant garde de ne
pas la mettre au contact direct et prolongé du sucre et
du sel, elle perdrait alors son action. Elle est
indispensable dans la fabrication du pain, de la pâte à
baba ou savarin, de la brioche, des petits pains au lait…
de toutes les pâtes levées ! Cet agent de fermentation
aux micro-organismes vivants fait gonfler la pâte,
influence les saveurs et la coloration des gâteaux.
La levure de boulanger sèche se présente sous forme
de granulés, elle est identique à la fraîche mais en
version déshydratée. Vous la versez dans une petite
quantité de liquide tiède, mais cette fois sans dépasser
38 °C, pour la réhydrater 15 minutes également. Son
action est un peu plus rapide, mais sachez aussi qu’elle
rendra certaines préparations moins savoureuses.
La levure chimique n’est pas une vraie levure
puisqu’elle ne contient pas d’organismes vivants.
Proposée en sachets de 10 ou 11 g, cette poudre
levante à base de bicarbonate de sodium agit au
contact de la chaleur lors de la cuisson. Contrairement
aux deux autres produits, elle n’apporte pas de saveurs
supplémentaires mais donne du moelleux aux gâteaux
comme le quatre-quarts, le cake, les madeleines… tous
les gâteaux ou biscuits de famille.
Le chocolat
Et si on parlait d’un produit noble ? Le plaisir qu’offre
cette belle matière est instantané et incomparable et
rien ne mérite qu’on le trahisse, alors préférez du bon,
du vrai chocolat. Certes, ce privilège a un coût :
aujourd’hui ce produit est devenu luxe, mais un luxe
chargé de tellement d’émotions !
Faut-il privilégier un chocolat riche en cacao ? C’est
mieux, mais il faut savoir que la quantité n’est pas
forcément égale à la qualité. L’amertume est bien
évidemment apportée par le pourcentage de fèves
utilisées, mais aussi et surtout par l’origine et la qualité
de celles-ci. Mieux vaut donc utiliser un chocolat rond et
équilibré à 65 % de cacao d’origines nobles et fines, que
celui à 70 % si l’origine des fèves est moins
sélectionnée. Veillez aussi à éviter la surenchère en la
matière car un chocolat à 80 % de cacao est plutôt
destiné à la dégustation et sera trop sec et peu
malléable.
Pour les amateurs de douceur, les tablettes courantes
de chocolat au lait peuvent se montrer écœurantes
alors qu’il peut être un excellent chocolat s’il a lui aussi
une teneur en cacao d’au moins 30 %, avec un bon
équilibre de goût entre cacao et lait.
Quant au chocolat de couverture noir ou au lait, il
s’agit d’un produit professionnel bien plus riche en
beurre de cacao (31 % au minimum) ce qui apporte
fondant, fluidité et souplesse dans les préparations. Ses
qualités permettent ainsi de mieux réussir moulages,
décors, glaçages et enrobages. Son prix étant assez
élevé, il est préférable de le réserver aux recettes dans
lesquelles il excelle.
Côté chocolat blanc, certaines idées reçues en font
très souvent un produit mal aimé qui fait figure de
friandise sans intérêt et pourtant… Particulièrement
riche en beurre de cacao (30/35 % pour les meilleurs),
cette substance crémeuse qui entoure les fèves de
cacao lui apporte une consistance veloutée qui permet
d’offrir de la tenue et de l’onctuosité à une crème
montée par exemple. Sachez que c’est aussi un
excellent capteur de toutes les saveurs qui l’entourent.
Pour les desserts où la place du chocolat est importante,
choisissez donc une tablette haut de gamme, plus typée
en vous tournant vers les chocolatiers ou les marques
de professionnels. Le chocolat des maisons Valrhona® ou
Barry®, par exemple, est maintenant bien distribué dans
les boutiques spécialisées (ou en ligne).
Le grué de cacao est le nom donné aux éclats de fèves
de cacao lorsque celles-ci sont concassées, réduites en
tout petits morceaux et tamisées après l’étape de la
torréfaction pour la fabrication du chocolat. Selon la
variété, son goût est puissant, amer, acidulé et…
singulier. C’est un ingrédient haut de gamme que les
grands chefs aiment glisser – avec parcimonie – dans les
desserts mais pas seulement, en cuisine aussi (dans une
croûte de viande par exemple). On l’utilise davantage
pour son goût en tant que tel, et non obligatoirement en
complément du chocolat. Vous pouvez essayer de
glisser quelques éclats dans des tuiles en remplacement
des amandes, le réduire en poudre et l’incorporer dans
l’appareil d’une meringue ou encore le laisser infuser
dans la crème ou le lait chaud pour préparer une panna
cotta ou une mousse, vous verrez, c’est délicieux. Mais
attention à ne pas lui laisser prendre trop d’ampleur car
encore une fois, son goût est puissant. Réservé plutôt
au pâtissier professionnel, on le trouve en quantité
raisonnable chez certains grands chocolatiers comme
Pierre Marcolini, à la chocolaterie Alain Ducasse à Paris
ou encore chez Cook-shop sur le Web.
Voir la recette de la forêt noire ici.
Quelques accessoires
indispensables pour mieux réussir
Pour pratiquer au mieux la pâtisserie, il y a quelques
ustensiles qu’il est nécessaire de posséder. En les
utilisant vous éviterez et contournerez certaines
difficultés qui risqueraient de vous faire tout louper.
En premier lieu, investissez dans une balance simple
d’utilisation, mais fiable et précise, c’est le plus
important.
Pensez aussi à acheter deux plaques à pâtisseries
40 x 30 cm qui ne se déforment pas à la première
cuisson. Choisissez-les de préférence à revêtement
antiadhésif – la maison De Buyer® en propose de bonne
qualité. Vous ne pourrez plus vous en passer !
Un thermomètre de cuisine qui supporte la haute
température du sucre est aussi d’une aide précieuse. Il
existe aujourd’hui certains modèles très bien pour un
prix raisonnable.
Côté récipients, essayez d’en avoir 3 en inox, de tailles
différentes C’est important pour fouetter certaines
préparations pour lesquelles vous n’obtiendrez jamais la
même texture en utilisant du plastique. Quant à ceux en
verre, ils sont moins pratiques, plus lourds et selon la
qualité du verre, ils peuvent se briser au contact de
l’eau bouillante du bain-marie.
Petites et grandes passoires fines (ou tamis) sont
aussi indispensables pour tamiser la farine et toutes les
poudres.
Ensuite : poches à douilles (à jeter c’est mieux pour
l’hygiène) et une petite série de douilles lisses,
cannelées et celle très pratique à saint-honoré. Deux ou
trois spatules longues en inox dont une dite
« coudée » bien pratique pour les glaçages et les
lissages de pâtes à gâteaux. Et, bien sûr, des fouets et
spatules souples.
En matériel, sachez qu’un bon batteur est souvent
suffisant, mais si vous vous lancez dans la réalisation
régulière de grands desserts pâtissiers, alors le robot
pâtissier deviendra votre ami. Il apporte facilité et gain
de temps. En revanche, ne négligez pas le mixeur
plongeant, toujours très utile pour alléger toutes les
crèmes, vous l’utiliserez également pour vos purées de
fruits… ou de légumes. Pour vos recettes avec fruits, la
râpe Microplane® est un outil bien pratique pour zester
tous les agrumes. Pour finir, côté moules, l’offre s’est
très développée : parmi un large éventail de formes et
de tailles différentes, à vous de choisir !
Les BASES
Pâtes, crèmes, ganaches, meringues…
Retrouvez dans ces pages toutes les
principales recettes décrites en détail ;
des techniques et conseils utiles dans la
réalisation de nombreux desserts et
pâtisseries. Si donc, vous vous posez
des questions lors de la préparation
d’une recette, reportez-vous à ce
chapitre : vous y trouverez des réponses
précises, notamment les proportions
exactes et l’ordre d’incorporation des
ingrédients. L’essentiel en pâtisserie
étant de ne pas improviser !
Les pâtes à tartes
Pâte feuilletée classique
Temps de préparation : 1 h
Temps de repos : 10 h
Conservation : 2 à 3 jours au réfrigérateur
2 mois au congélateur entre – 18 °C et – 25 °C
La détrempe
1) Versez 10 cl d’eau très froide dans le bol du robot
équipé de la feuille. Ajoutez 40 g de beurre
préalablement fondu et refroidi puis les deux farines
tamisées et la fleur de sel. Mélangez jusqu’à ce que les
ingrédients commencent à s’amalgamer, stoppez le
pétrissage dès que la pâte est souple et ferme. Ajoutez
un peu d’eau si nécessaire et pétrissez à nouveau.
Le façonnage
2) Récupérez la pâte et formez une boule, sans pétrir. À
l’aide d’un couteau, incisez la boule de pâte en formant
une croix pour rompre l’élasticité. Enveloppez-la de film
alimentaire et placez-la au réfrigérateur 3 heures.
3) Sortez le morceau de 200 g de beurre du
réfrigérateur. Placez-le dans un grand sac congélation
ou enveloppez-le dans du film étirable, en laissant une
grande marge tout autour. Laissez en attente 10
minutes puis étalez-le avec le rouleau à pâtisserie en
formant un carré d’environ 15 cm de côté. Placez au
frais avec la boule de pâte.
À savoir
Vous conservez la pâte en miettes cuite 3
jours, au sec dans une boîte hermétique.
Vous pouvez aussi garder la pâte crue au
congélateur et la râper à volonté sur vos
desserts avec une râpe à gros trous :
travaillez-la pour la rendre plus homogène,
formez un gros rouleau et placez-le dans un
sac congélation.
Cuisson seule
Parsemez la pâte sur une plaque recouverte de papier
cuisson. Placez 15 minutes au réfrigérateur. Enfournez
et faites cuire à 200 °C (th. 6/7) 15 minutes environ,
jusqu’à ce que la pâte soit d’une belle couleur dorée. À
utiliser pour donner une petite note croustillante à une
salade de fruits, un yaourt, une glace, une mousse au
chocolat…
Pâte sablée de Christine
Ferber
Temps de préparation : 15 min
Temps de repos : 2 h
Conservation : 48 h au réfrigérateur
Conseils
Pour que la pâte ne colle pas et ne soit pas molle, les
mains qui la travaillent doivent être bien fraîches :
pensez à les passer sous un filet d’eau froide avant
« d’effriter » la pâte.
Sablé breton
Temps de préparation : 15 min
Temps de repos : 1 h
Conservation : 48 h au réfrigérateur
Conseils
• Qui dit Bretagne, dit royaume du beurre salé. Selon
l’utilisation, remplacez le beurre doux par un beurre
demi-sel, supprimez alors la fleur de sel.
• Comme Philippe Conticini, vous pouvez ajouter 80 g
de poudre d’amande au mélange œufs-sucre pour
obtenir une texture poudreuse et sablée encore plus
intense.
Règle d’or
Une fois la farine incorporée, ne travaillez
pas trop la pâte afin que celle-ci ne durcisse
pas et ne se rétracte pas à la cuisson. Si la
pâte est correctement préparée, avec des
ingrédients à la même température et le
fond bien piqué à la fourchette, elle ne se
déformera pas. Il est donc facultatif de la
lester avec des billes de cuisson ou des
légumes secs pour une cuisson à blanc.
Bien meilleur
En travaillant la pâte le moins possible, vous
obtenez un fond de pâte non élastique, qui
ne se rétracte pas à la cuisson et
agréablement croquant. Le gluten contenu
dans la farine, au contact de l’humidité,
devient élastique et peut se dessécher si on
travaille le mélange trop longtemps, c’est
pourquoi il est préférable de terminer la
pâte sur le plan de travail en l’écrasant avec
la paume de la main deux ou trois fois
maximum.
À l’avance
La pâte brisée se congèle très bien. Laissez-la
décongeler à température ambiante pendant 2 heures
environ et abaissez-la au rouleau sans la retravailler.
Les pâtes levées
Pâte à baba
Temps de préparation : 20 min
Temps de repos : 1 h
Conservation : utilisation immédiate
Vérifiez sa consistance
La pâte doit être assez ferme mais souple, elle s’étire et
se détache franchement de la spatule en ruban. Vérifiez
bien sa consistance avant d’ajouter le reste d’œufs,
selon l’évaporation du liquide lors du dessèchement de
la pâte, la quantité d’œufs peut varier à quelques
grammes près.
Une pâte trop molle glisse trop vite de la spatule et
s’étalera à la cuisson ; trop ferme, elle formera des
craquelures à la cuisson.
1) Pesez les œufs afin de prévoir le même poids de
liquide : moitié lait, moitié eau. Battez légèrement les
œufs à la fourchette dans un bol.
2) Versez le lait froid et autant d’eau froide dans une
casserole à fond épais. Ajoutez le sel, le sucre et le
beurre coupé en morceaux. Chauffez à feu doux afin
que le beurre soit juste fondu au moment de l’ébullition.
Retirez aussitôt du feu afin d’éviter l’évaporation du
liquide et ajoutez la farine tamisée d’un seul coup.
Mélangez énergiquement avec une spatule. La pâte se
ramasse en boule, se détachant du fond et des parois
de la casserole.
3) Remettez quelques instants à feu doux en tournant
sans cesse pour dessécher la pâte.Mettez-la aussitôt
dans un récipient froid.
4) Incorporer les œufs petit à petit, par petite quantité à
la fois, en mélangeant vivement entre chaque ajout
pour qu’ils soient parfaitement incorporés. Au début, la
pâte a un drôle d’aspect : c’est normal. Il suffit de bien
la travailler. À la fin, vous devez obtenir une pâte souple
et luisante.
5) Versez-la dans une poche à douille munie d’un
embout adapté à l’utilisation que vous souhaitez en
faire et dressez la pâte directement sur une plaque
recouverte de papier cuisson, cette pâte n’attend pas.
Pâte à génoise
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 25 min
Conservation : utilisation immédiate
Le saviez-vous ?
On fouette ainsi les œufs avec le sucre pour
incorporer un maximum d’air à l’intérieur de
la préparation. Cette émulsion stable sert à
assouplir le biscuit et donne ainsi toute
cette souplesse et ce mœlleux
caractéristique de la génoise. La farine, elle,
apporte la structure nécessaire pour que le
biscuit se tienne.
Conseil
Le biscuit à la cuillère est la base de nombreux
desserts : charlotte, tiramisu, fraisier… Si après cuisson,
vous ne l’utilisez pas en totalité, gardez le morceau
restant au congélateur, bien enveloppé dans un film
étirable, il se conserve très bien et apporte toujours
avec bonheur une touche légère aux verrines fruitées et
crémeuses.
Variante
Essayez-le aussi dans sa version chocolat, il suffit
d’ajouter 20 g de cacao non sucré à la farine tamisée.
Délicieux !
Conseil
Préparez la juste quantité de crème nécessaire à votre
recette : la crème pâtissière est très fragile d’un point
de vue bactériologique, elle ne se congèle pas et se
conserve 24 heures maximum au froid, idéalement à
une température de 4 °C.
À savoir
• Selon l’utilisation de la crème et son degré
de fermeté souhaité, elle peut être liée avec
la Maïzena mais aussi avec la farine ou
encore un mélange des deux. En
remplaçant une partie du lait par de la
crème liquide entière, la crème devient
encore plus onctueuse.
• Dans un plat, la crème s’étale en une
couche moins épaisse que dans un saladier
et refroidit ainsi beaucoup plus vite.
• Pendant la cuisson, la crème commence à
épaissir dès que les bulles en surface
disparaissent, il faut alors fouetter
vigoureusement sur un feu doux/moyen
tout en formant un mouvement de huit avec
le fouet et ne pas hésiter à glisser la
casserole hors de la source de chaleur par
quelques allers-retours sur le feu, pour
éviter la formation d’éventuels grumeaux.
Et surtout, n’oubliez pas de choisir une
casserole suffisamment grande afin de
pouvoir fouetter énergiquement sans
craindre un débordement !
Crème anglaise
On raconte que c’est Antonin Carême, le premier de nos
chefs, qui l’a baptisée ainsi en l’honneur du roi
d’Angleterre, George IV. Et si son nom est resté, elle
n’en est pas moins la plus fine des crèmes, bien loin de
la version britannique nommée custard, plus épaisse et
servie chaude.
Conservation
• Comme la crème pâtissière, cette crème légère à la
vanille est très fragile au niveau bactériologique, il est
donc déconseillé de la conserver plus de 24 heures au
réfrigérateur.
• Le temps de préparer le biscuit ou le feuilletage du
millefeuille par exemple, la crème légère se conservera
très bien au réfrigérateur mais il est certain que moins
on la manipule, mieux elle se portera. Il est donc
préférable de la transvaser dans la poche à douille dès
qu’elle est prête, il ne restera plus qu’à procéder
directement au montage.
1) 15 minutes avant de réaliser la recette, versez 10 cl
de crème liquide dans un récipient et réservez au
congélateur.
2) Mettez la feuille de gélatine à ramollir dans un bol
d’eau froide. Pressez-la entre vos mains pour l’égoutter
et faites-la fondre dans 3 cuillerées à soupe de crème
liquide chaude.
3) Fouettez la crème pâtissière afin de la lisser.
Incorporez la gélatine cuillerée par cuillerée à la crème
pâtissière en fouettant entre chaque ajout.
4) Fouettez le reste de crème liquide très froide en
chantilly (non sucrée). Incorporez-la délicatement à
l’aide d’une spatule souple : vous obtenez une crème
légère. Mettez celle-ci dans une poche à douille et
réservez au réfrigérateur jusqu’au dernier moment.
Crème d’amande
Ce n’est pas la crème de la galette dégustée pour
l’Épiphanie, celle-ci porte le nom de frangipane ! Utilisée
à part entière, la crème d’amande est très appréciée
dans les viennoiseries ou dans les tartes aux fruits dites
« tartes amandine » comme notamment dans la
fameuse tarte aux poires pochées Bourdaloue. Facile à
marier, elle se prête à des accords infinis tout en
apportant sa note fondante et parfumée, généreuse et
agréablement typée.
À savoir
La crème frangipane est l’assemblage d’un
tiers de crème pâtissière pour deux tiers de
crème d’amande, par exemple on compte
100 g de pâtissière pour 200 de crème
d’amande.
1) Faites la pesée des ingrédients. Battez les œufs à la
fourchette dans un bol. Coupez le beurre en dés, placez-
les dans le récipient de préparation.
2) Quand le beurre a suffisamment ramolli, travaillez-le
avec une spatule jusqu’à ce qu’il devienne crémeux.
Ajoutez le sucre et mélangez avec un fouet pour obtenir
un mélange lisse.
3) Incorporez les œufs battus en deux fois. Parfumez
éventuellement de rhum et mélangez bien mais sans
fouetter trop longtemps. Ajoutez la poudre d’amande et
terminez le mélange, la crème doit être homogène.
Couvrez avec un film étirable et réservez au
réfrigérateur jusqu’à utilisation.
Conseil
Pour réussir la crème, faites un vrai beurre pommade
bien crémeux, sans le laisser fondre et procédez ensuite
assez rapidement pour le lier au reste des ingrédients
sans qu’il se sépare. L’idéal est de sortir tous les
ingrédients 2 heures au moins avant de commencer la
recette afin qu’ils soient tous à la même température.
Crème au beurre légère de
Christophe Felder
La crème au beurre bien réussie, c’est divinement bon !
Onctueuse, souple, fine, délicate et suave, c’est la reine
des crèmes pour garnir la bûche de Noël, le biscuit
moka ou les macarons parisiens. Et si on lui incorpore
un peu de crème pâtissière, on obtient alors une
délicieuse crème mousseline qui vient garnir avec
bonheur le fraisier du printemps. C’est vrai que cette
crème au beurre, allégée de meringue italienne,
demande un peu de patience mais le jeu en vaut
vraiment la chandelle !
Variantes
Il existe de nombreuses variantes de préparation de la
crème au beurre : certains préfèrent la réaliser avec des
œufs entiers ou moitié œufs entiers –moitié jaunes ;
d’autres préparent une crème anglaise avant d’y
incorporer le beurre, une version élégante et bien
équilibrée ; ou encore on peut préférer la méthode
italienne, plus facile, qui consiste à ajouter le beurre
directement à la meringue. Une quatrième version sur la
base d’un appareil à génoise sans farine, existe aussi
mais celle-ci semble plus rarement employée.
Quoi qu’il en soit, cette recette « volée mais avoué » à
Christophe Felder, Maître pâtissier, il y a de nombreuses
années est vraiment extra.
Du bon beurre
La finesse de la crème dépend avant tout de
celle du beurre. Choisissez-le de première
fraîcheur mais aussi de très bonne qualité et
travaillez-le suffisamment pour qu’il soit
bien monté, la crème doit rester souple.
La crème chantilly
Ce beau nuage de gourmandise a fait le tour du monde.
On raconte souvent que c’est François Vatel, maître
d’hôtel du Prince de Condé au château de Chantilly qui
serait à l’origine de ce délice en 1671 lors, peut-être, de
la réception fastueuse du Roi-Soleil par le prince de
Condé. Mais aucune des mémoires de l’époque ne
permet de rattacher Vatel à l’appellation de Chantilly. Le
nom de crème « à la Chantilly » puis Chantilly ne
remonte dans les écrits qu’au début du XIXe siècle. Le
mystère reste donc entier encore aujourd’hui.
Conseils
• C’est la température de mélange qui
détermine la qualité du résultat. Il est
impératif de verser la crème bouillante sur
le chocolat.
• Stockée à température ambiante jusqu’à 2
jours, la ganache s’utilise facilement en
direct, sa texture reste impeccable.
• Pour une ganache soyeuse, commencez
en mélangeant doucement et en formant
des petits cercles en démarrant par le
centre. Quand la ganache s’épaissit,
élargissez le mouvement vers l’extérieur.
• En choisissant un chocolat de qualité à
70 % en teneur de cacao, vous obtiendrez
une ganache tout en finesse mais
également d’une belle texture.
Autre méthode
1) Hachez très finement le chocolat avec un grand
couteau à lame large.
2) Portez à ébullition la crème avec le miel. Versez-en
aussitôt un tiers sur le chocolat, laissez fondre 30
secondes et mélangez avec une spatule. Ajoutez
progressivement le reste de crème et continuez de
mélanger pour obtenir une texture lisse et brillante.
3) Incorporez ensuite les dés de beurre ramolli et mixez
au mixeur plongeant.
Au four !
• La cuisson d’environ 1 h 15 à 1 h 30 dans le four à
110 °C (th. 3/4) est parfaite pour les petites meringues
bouchées à croquer sans compter.
• Pour des meringues moelleuses à l’intérieur mais
croquantes à l’extérieur, faites cuire 8 minutes à 140 °C
(th. 4/5) puis 2 heures à 90 °C.
• Quant au fond de meringue qui sert de base à un
dessert, comptez 25 minutes de cuisson à 150 °C
(th. 5). Très friable, améliorez sa tenue en lui ajoutant,
avec le sucre glace, 1 cuillerée à soupe de Maïzena.
1) Réservez les blancs d’œufs à température ambiante
1 heure avant de commencer, ils monteront plus
facilement.
2) Fouettez les blancs d’œufs au batteur électrique.
Quand une neige molle se forme, incorporez le sucre
semoule en trois fois et augmentez la vitesse du
batteur. Arrêtez de fouetter quand ils sont brillants
souples et élastiques et qu’ils forment un bec d’oiseau
au bout du fouet quand on le soulève – on dit alors qu’ils
sont graissés.
3) Versez ensuite le sucre glace tamisé à travers une
passoire fine sur les blancs montés et mélangez avec
une spatule, du centre vers l’extérieur. Procédez
délicatement pour ne pas faire retomber les blancs.
4) Remplissez une poche à douille lisse de cet appareil à
meringue et dressez des boules, disques ou autres
formes de votre choix selon l’utilisation prévue sur une
plaque à pâtisserie recouverte de papier cuisson. Avant
d’enfourner, saupoudrez les meringues de sucre glace
pour qu’elles prennent un bel aspect perlé.
Meringue italienne
Grâce à un sirop de sucre incorporé à des blancs d’œufs
montés, elle devient fondante et brillante et on la
reconnaît bien avec ses pointes joliment dorées sur
l’incontournable tarte au citron. Également reine
incontestable du macaron impeccablement réussi, elle
est aussi indispensable dans certaines crèmes pour les
rendre aériennes.
Conseil
La température du sirop de sucre idéale est de 120 °C.
Lorsque vous stoppez sa cuisson à 118 °C, vous le
verserez à 120 °C puisqu’il continue à monter en
température hors du feu, ne prolongez donc pas la
cuisson au-delà.
Bon à savoir
Vous pouvez choisir de « serrer » les blancs
d’œufs montés avec une petite partie du
sucre (environ 30 g) avant de verser le
sirop. Dans ce cas, préparez le sirop avec le
reste de sucre (120 g) et gardez la même
quantité d’eau (40 g).
Attention
Versez toujours le sirop de sucre lentement, en filet, sur
le bord du récipient, vous éviterez ainsi toute
projection !
Meringue suisse
En Suisse, on affirme que le nom de meringue vient de
« Meiringen » lieu de villégiature bien connu du canton
de Berne. Les meringues sont en effet une des
spécialités de cette région : deux énormes coques
réunies par de la crème fouettée. Cette meringue,
croquante à l’extérieur comme à l’intérieur est
principalement utilisée pour réaliser des sujets en décor
comme le fameux champignon sur la traditionnelle
bûche de Noël.
Conseil
Même en décor, la meringue va être croquée, pensez à
la parfumer d’un zeste râpé de citron jaune, vert ou
d’orange par exemple. Mélangez-le avec une spatule à
la fin, lorsque la meringue est montée et terminée. Et
pour une saveur personnalisée, ajoutez progressivement
à la fin, tout en continuant à fouetter, 15 g de poudre de
noisette torréfiée.
Plus facile et plus rapide
Faites tiédir le mélange blancs d’œufs-sucre rapidement
fouetté au four à micro-ondes : réglez-le sur position
minimum et vérifiez la température avec le doigt toutes
les 10 secondes.
Pour 6 personnes
300 g de pâte sucrée (recette ici)
50 g de farine pour le plan de travail
20 g de beurre pour le moule
125 g de framboises fraîches
Moelleux
150 g de chocolat noir à 66 % de cacao
100 g de beurre
2 œufs
50 g de sucre semoule
Ganache
200 g de chocolat à 70 % de cacao
15 cl de crème liquide entière
Nougatine
5 cl de crème liquide entière
100 g de sucre semoule
50 g de grué de cacao
Conseils
Vous pouvez placer au réfrigérateur à l’avance le fond
de tarte garni du mœlleux et le cuire au dernier
moment. Enfournez alors 20 minutes au lieu de 10
minutes.
Variantes
• Apportez encore plus de saveur à ce dessert en
préparant une ganache fruitée : mixez 150 g de
framboises, filtrez. Chauffez la purée obtenue avec 20 g
de sucre puis incorporez au chocolat de la même façon
que la crème.
• Réalisez une tarte au chocolat liégeois en supprimant
la ganache et en couvrant le mœlleux de pompons de
chantilly, de framboises et d’éclats de nougatine.
Brownie aux noisettes
Ce délice est d’une pure simplicité. Gardez cette recette
et n’hésitez pas à la réaliser en variant l’épaisseur, elle
vous servira de biscuit de base pour préparer de
nombreux desserts avec ganache, confit de fruit,
ganache montée…
Pour 4 personnes
125 g de chocolat à 70 % de cacao
125 g de beurre mou (+ 15 g pour les moules)
110 g de sucre semoule
1 œuf + 1 jaune
35 g de farine (+ 1 cuil. à soupe pour les moules)
6 spéculoos
Pour la finition
Caramel au beurre salé (crème de Salidou)
Sucre glace
Variante
Pour les amateurs de crème de marrons, voici une
version tout aussi rapide : faites fondre au bain-marie le
chocolat et le beurre, lissez et versez dans un récipient
plus grand. Ajoutez 650 g de crème de marrons vanillée
puis incorporez 4 œufs, l’un après l’autre, en fouettant
entre chaque. Versez dans un moule à cake de 26 cm de
long beurré. Enfournez 50 minutes à 150 °C (th. 5).
Laissez refroidir puis démouler. Servez frais avec une
crème anglaise vanillée.
Pour 6 personnes
La crème anglaise
50 cl de lait
2 cuil. à soupe de chicorée en grains
6 jaunes d’œufs
70 g de sucre semoule
Le praliné feuilleté
120 g de crêpes dentelle Gavottes®
70 g de chocolat blanc
200 g de praliné en pâte (amandes-noisettes)
La ganache
175 g de chocolat noir à 66 %
75 g de crème liquide
3 jaunes d’œufs
60 g de sucre semoule
50 g de beurre mou
Conseils
• A défaut de cadre à pâtisserie, tapissez un moule à
manqué de 20 cm de diamètre d’un film étirable en le
laissant dépasser du bord pour le démoulage.
Pour 4 personnes
4 petites poires
100 g de gelée de framboise
50 g de sucre semoule
1 gousse de vanille
100 g de chocolat noir à 70 % de cacao + 4
carrés
50 g de beurre (+ 15 g pour les ramequins)
4 œufs + 1 jaune
40 g de sucre cassonade
1 pincée de sel
1 cuil. à soupe de farine pour les ramequins
Conseils
Pour gagner du temps, vous pouvez utiliser pour cette
recette des petites poires entières au sirop léger toutes
prêtes en bocal. Vous en trouvez dans les épiceries fines
ou sur cuisineaddict.com. Elles sont bien fondantes et
également délicieuses.
Pour 6 personnes
20 g de beurre
4 œufs + 1 blanc
180 g de chocolat noir
10 cl de lait entier
120 g de sucre semoule (+ 2 cuil. à soupe pour
les ramequins)
1 cuil. à soupe de sucre glace
Conseils
• Un soufflé n’attend pas mais vous pouvez avancer une
bonne partie de la préparation avant de passer à table,
vous monterez les blancs en neige et procéderez à la
cuisson au dernier moment.
• Lorsque vous montez les blancs en neige, veillez à
stopper dès que la neige tient au bout du fouet et forme
un bec d’oiseau. Trop fermes les blancs se mélangent
difficilement à la préparation et risquent de retomber.
• Vous souhaitez un soufflé monté encore plus haut ?
Remplissez les moules à ras bord, lissez la surface avec
un couteau puis entourez le moule d’une bande de
papier cuisson bien beurrée et sucrée en la laissant
largement dépasser du haut des moules. Vos convives
seront épatés.
Pour 6 personnes
Crémeux
25 cl de lait
25 cl de crème liquide entière
4 jaunes d’œufs
75 g de sucre semoule
1,5 feuille de gélatine (3 g)
200 g de chocolat noir à 66 % de cacao
Mousse
1 feuille de gélatine de 2 g
25 cl de crème liquide entière
5 cl de café serré (expresso)
90 g de mascarpone
60 g de sucre semoule
Crumble
40 g de farine
40 g de sucre semoule
20 g d’amandes en poudre
40 g d’un mélange d’amandes et de noisettes
concassées
40 g de beurre
1 cuil. à soupe de café soluble
Pour 6 personnes
2 œufs + 4 blancs
250 g de chocolat noir à 64 % de cacao
10 cl de crème liquide entière
40 g de sucre semoule
1 pincée de sel
Conseils
Attention, préparée avec des œufs crus, la mousse est
fragile. Dégustez-la dans les 24 heures qui suivent sa
préparation.
Pour 4 personnes
150 g de chocolat noir
5 cuil. à soupe de crème de coco
1 gros œuf + 2 blancs
20 g de sucre semoule
1 cuil. à soupe de copeaux de noix de coco
(Vahiné®)
1 pincée de sel
Au Carambar®
Faites fondre 100 g de chocolat noir extra au Carambar®
(Poulain®) avec 2 cuillerées à soupe de crème liquide à
feu très doux ou au bain-marie en tournant. Laissez
tiédir 2 minutes avant d’incorporer 2 jaunes d’œufs en
fouettant. Montez 2 blancs d’œufs en neige. Incorporez-
les délicatement. Versez dans 4 mini-verrines. Parsemez
d’éclats de spéculoos et réfrigérez 3 heures.
Au chocolat Milka®
Faites fondre 100 g de chocolat au lait Milka® dans 5 cl
de lait à feu très doux ou au bain-marie en tournant.
Laissez refroidir puis réfrigérez 1 heure. Fouettez 10 cl
de crème liquide entière très froide en chantilly (non
sucrée). Incorporez-la au chocolat. Répartissez dans 4
mini-verrines. Parsemez de chocolat Milka® râpé et
réfrigérez 3 heures.
Au chocolat et orange intense
Faites fondre 100 g de chocolat orange intense (Lindt
Excellence®) en morceaux avec 2 cuillerées à soupe de
crème liquide à feu très doux ou au bain-marie en
tournant. Laissez tiédir 2 minutes avant d’incorporer 2
jaunes d’œufs en fouettant. Montez 2 blancs d’œufs en
neige. Incorporez-les délicatement. Versez dans 4 mini-
verrines. Parsemez d’amandes grillées concassées et
d’écorce d’orange confite en mini-dés. Réfrigérez
3 heures.
Au Toblerone®
Faites fondre 50 g de Toblerone®, 50 g de chocolat noir
et 25 g de beurre au bain-marie. Lissez le mélange.
Laissez tiédir 2 minutes puis incorporez 2 jaunes d’œufs
en fouettant vivement. Montez 2 blancs d’œufs en
neige. Incorporez-les délicatement. Versez dans 4 mini-
verrines. Parsemez d’éclats de nougat et réfrigérez
3 heures.
Les cookies aux trois
chocolats
À chacun sa recette et son petit secret pour ce célèbre
biscuit qui nous vient d’Outre-Atlantique. Aux États-
Unis, on ajoute des éclats de noix de pécan, de
macadamia, noisettes ou amandes alors qu’au Canada
on le parfume de sirop d’érable. Nous, nous le préfèrons
aux trois chocolats !
Pour 20 cookies
100 g de chocolat noir à 60 % de cacao
50 g de chocolat au lait à 35 ou 40 % de cacao
50 g de chocolat blanc
150 g de beurre
180 g de sucre cassonade
50 g de vergeoise brune
2 pincées de vanille en poudre
1 œuf (50 g)
200 g de farine type 45 + 1 cuil. à soupe (pour le
plan de travail)
1/3 du sachet de levure chimique (4 g environ)
2 pincées de sel
Conseils
Vous pouvez conserver au congélateur les cookies
façonnés en rondelles, rangez-les dans une boîte
hermétique ou dans un sac congélation, vous pourrez
les cuire à la demande, ils sont bien meilleurs lorsqu’ils
sont tièdes.
Pour 8 personnes
Génoise
40 g de beurre (+ 15 g pour le moule)
130 g de farine (+ 1 cuil. à soupe pour le moule)
30 g de cacao
20 g de Maïzena
6 œufs
170 g de sucre semoule
1 pincée de sel
Garniture
600 g de griottes surgelées
3 sachets de sucre vanillé
200 g de sucre semoule
10 cl de kirsch + 2 cuil. à soupe
50 cl de crème fraîche liquide entière
1 cuil. à café d’arôme naturel de vanille
Finition
2 cuil. à soupe de cacao
200 g de chocolat noir
2 cuil. à soupe de sucre glace
Pour 6 personnes
225 g de farine type 45
½ sachet de levure chimique
3 œufs
50 g de chocolat noir
10 cl de lait
125 g de beurre mou + 20 g (pour le moule et la
cuisson)
125 g de sucre semoule
20 g de cacao non sucré
10 g de thé matcha
2 pincées de vanille en poudre
20 g de pépites de chocolat
Bon à savoir
Le matcha est un thé vert japonais utilisé
pour la cérémonie du thé au Japon. D’une
grande richesse aromatique et d’une saveur
subtile particulière, assez indéfinissable,
c’est un ingrédient de choix qui apporte une
délicieuse note fine et raffinée et une
couleur originale aux pâtisseries.
Pour 4 personnes
50 cl de lait entier
1 petit bâton de cannelle (ou 2 éclats d’anis
étoilé)
125 g de chocolat noir à 64 % de cacao
3 œufs
60 g de sucre semoule
Variante à l’ancienne, au praliné
Répartissez 12 carrés de chocolat au lait praliné (60 g)
cassés en petits morceaux dans 4 petits plats à crème
brûlée. Fouettez 4 jaunes d’œufs avec 20 g de sucre
jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Versez en filet 2
cuillerées à soupe de lait tiède tout en fouettant puis
15 cl de crème liquide entière froide. Fouettez 2 à 3
minutes puis répartissez cette crème à parts égales
dans les petits plats – elle doit recouvrir les morceaux
de chocolat – et faites cuire 20 minutes dans le four
préchauffé à 90 °C (th.3). Laissez tiédir et dégustez à
température ambiante dans la journée avec des crêpes
dentelle au chocolat (Gavottes).
Conseils
Avant de poser les petits pots dans le plat à four, pensez
à tapisser le fond d’une feuille de papier cuisson percée
de 3 fentes pour éviter les éventuelles éclaboussures
d’eau bouillante dans la crème.
Semifreddo au
chocolat et éclats de
meringues
Le semifreddo est un dessert italien qui se rapproche du
parfait glacé. Sa préparation facile et rapide se prête à
de multiples variations en lui ajoutant des fruits secs
(amandes, noisettes, pistaches…), en le parfumant d’un
alcool (poire, menthe, noix de coco…) ou d’une herbe
aromatique comme la menthe poivrée. Il se conserve 2
à 3 semaines au congélateur : vous disposez ainsi d’un
dessert tout prêt pour un repas de dernière minute.
Pour 40 macarons
Ganache
150 g de chocolat à 65 % de cacao
15 cl de crème liquide entière
15 g de sucre semoule
50 g de beurre
Coques
185 g de poudre d’amande
185 g de sucre glace
20 g de cacao non sucré
150 g de blancs d’œufs (5 blancs)
200 g de sucre semoule extra-fin
10 gouttes de colorant alimentaire rouge
1 pincée de sel
Pour 6 personnes
6 jaunes d’œufs
4 blancs d’œufs
200 g de beurre + 10 g (pour le moule)
50 g de farine + 1 cuil. à soupe (pour le moule)
150 g de sucre semoule + 1 cuil. à soupe (pour le
moule)
200 g de chocolat noir à 60 % de cacao
Variante
Préparez un délice aux framboises : versez une couche
de pâte dans le moule, éparpillez dessus 125 g de
framboises et recouvrez du reste de pâte. Faites cuire
de la même manière. Servez avec un coulis de
framboises et quelques framboises fraîches.
Encore meilleur
Crème anglaise, crème fouettée, coulis de fruit ou fruits
en compotée, tout accompagnement convient à ce
gâteau.
Pour 6 personnes
Meringue
1 cuil. à café rase de café en granules (facultatif)
4 blancs d’œufs
100 g de sucre semoule
100 g de sucre glace
Ganache chocolat
200 g de chocolat noir à 60 % de cacao
20 cl de crème liquide entière
Finition
100 g de chocolat noir (1 tablette)
60 g de noisettes
20 cl de crème liquide entière
30 g de sucre semoule
1 pincée de vanille en poudre
20 g de cacao non sucré
Conseils
Le merveilleux est fragile. Lorsqu’il est totalement
enrobé, déplacez-le avec précaution à l’aide d’une
spatule large.
Pour 6 personnes
Nage de fruits
Le zeste d’1 citron bio
100 g miel de lavande
1 brin de thym
2 nectarines
2 abricots
Quelques fruits rouges (cerises, fraises, myrtilles,
groseilles)
Crème au chocolat
200 g chocolat
25 cl de lait
25 cl crème liquide entière
80 g de sucre semoule
4 jaunes d’œufs
Encore meilleur
Il est nécessaire de laisser macérer les fruits dans le
sirop 4 heures au moins. Ils restent ainsi impeccable
(tenue et couleur) tout en étant bien enrobés de sirop,
très fondants, à la limite du fruit confit et très parfumés.
L’idéal est de réserver cette nage au frais toute une
nuit.
Lait à la vanille
70 cl de lait
70 g de sucre semoule
1 gousse de vanille
Variante
• En été, rien de mieux qu’un petit glaçon dans un café
chaud ou dans un milk-shake à la banane par exemple.
Essayez-les aussi en cœur coulant dans un biscuit,
succès garanti.
• Variez les plaisirs en utilisant des laits végétaux : les
laits de soja, d’amande, de riz, sont parfumés et se
marient très bien avec le chocolat.
Pour 4 personnes
300 g de sucre semoule
4 oranges bio
175 g de farine type 45
½ sachet de levure chimique
175 g de beurre mou demi-sel + pour le moule
3 œufs moyens
Pour 6 personnes
8 gros abricots
2 cuil. à soupe de miel de lavande
2 cuil. à soupe d’amandes effilées
1 œuf
1 cuil. à soupe de crème fraîche épaisse
3 cuil. à soupe bombées de poudre d’amande
1 cuil. à soupe de farine
2 cuil. à soupe d’amaretto
Bon à savoir
L’amaretto est une liqueur italienne
élaborée à l’origine à Saronno en
Lombardie. Fabriquée avec l’amande
contenue dans le noyau d’abricot – et peut-
être d’autres fruits mais la recette du
« vrai » amaretto reste secrète –, cette
liqueur est très douce, sucrée, très
parfumée avec la légère amertume de
l’amande amère. Choisissez de préférence
la meilleure, l’originale Disaronno.
Pour 4 macarons
Macaron
100 g de poudre d’amande
20 g de sucre semoule
3 blancs d’œufs
190 g de sucre glace + 1 cuil. à soupe (pour la
finition)
Crème
150 g de mascarpone
10 cl de crème fraîche épaisse
60 g de sucre glace
1 cuil. à soupe d’eau de fleur d’oranger
Conseil
• Un dessert idéal à proposer avec la fraise de
printemps : chauffez 4 cuillerées à soupe de gelée de
groseille. Ajoutez 500 g de fraises coupées en dés et
faites cuire 6 ou 7 minutes en mélangeant souvent.
Laissez refroidir.
• Choisissez une eau de fleur d’oranger naturelle. Son
parfum est inimitable.
Pour 6 personnes
10 cl de crème liquide
2 brins de mélisse
4 œufs
150 g de sucre semoule
1 citron bio
25 g de farine
500 g de ricotta
Sucre glace
Les fruits
4 pêches jaunes
1 citron bio
25 g de beurre demi-sel
2 cuil. à soupe de miel
2 cuil. à soupe de sirop de grenadine
Variante
Pour une saveur plus marquée, ajoutez le zeste d’une
orange non traitée avec celui du citron dans le gâteau.
Dans ce cas, supprimez la mélisse, son parfum subtil en
serait alors masqué.
Pour 6 personnes
15 g de beurre pour le moule
115 g d’amandes hachées + 2 cuil. à soupe (pour
le moule)
Le zeste et le jus d’½ citron bio
55 g de farine
½ sachet de levure chimique
4 œufs
115 g de sucre semoule
2 pincées de cannelle
115 g de noisettes hachées
Conseil
Pour que les blancs d’œufs montent en neige, il ne doit
subsister aucune trace de graisse sur les ustensiles. En
utilisant le même batteur pour les jaunes, lavez
soigneusement les branches du fouet sous l’eau chaude
et essuyez-les avant réutilisation.
Pour 6 personnes
120 g de beurre mou + 15 g (pour le moule)
60 g de farine + 1 cuil. à soupe (pour le moule)
4 œufs entiers + 1 blanc
130 g de noisettes décortiquées
½ gousse de vanille
120 g de sucre cassonade + 20 g (pour les
blancs)
½ cuil. à café de levure chimique
Variante
Soulignez le goût de la noisette torréfiée en utilisant un
beurre noisette. Dans ce cas commencez par fouetter
les jaunes d’œufs et 1 blanc (non monté) avec le sucre,
la vanille et les noisettes avant d’ajouter le beurre
noisette. Gardez la même quantité de blancs d’œufs à
monter en neige (4).
Le beurre noisette : chauffez le beurre coupé en dés
dans une petite casserole à feu moyen. Surveillez
attentivement : dès que le léger crépitement s’arrête et
que les bulles disparaissent, stoppez la cuisson et
versez-le aussitôt dans un bol.
Pour 6 personnes
200 g de farine + 1 cuil. (pour le moule)
10 cl d’huile d’olive + 2 cuil. (pour le moule)
3 œufs
150 g de cassonade + 1 cuil. (pour le moule)
10 cl de muscat (Beaumes-de-Venise)
1 sachet de levure chimique (11 g)
1 pincée de sel
Sucre glace
Pour 6 personnes
250 g de farine
1 cuil. à café de bicarbonate alimentaire
2 pincées de sel
300 g de chair de bananes
120 g de beurre (+ 15 g pour le moule)
150 g de cassonade
2 œufs
½ citron vert bio
Conseil
• Profitez des bananes qui commencent à noircir dans le
compotier pour réaliser ce cake, lorsqu’elles sont
tigrées, elles sont à maturité idéale donc plus douces et
plus sucrées. Et parfumez selon votre gré et le contenu
de votre placard : cannelle, vanille, noix de muscade,
cardamome, gingembre, poivre, une multitude d’épices
lui convient. Pour les matins gourmands des enfants,
ajoutez quelques pépites de chocolat dans la pâte
(environ 150 g), ou encore des raisins secs, des noix,
des noix de pécan...
• Vous trouvez le bicarbonate alimentaire au rayon du
sel en grande surface.
Pour 4 personnes
4 amaretti (petits macarons secs italiens)
1 cuil. à soupe de sucre cassonade
12 abricots mûrs à point
70 g poudre d’amande
140 g de sucre glace
2 petits blancs d’œufs
1 cuil. à soupe de sucre semoule
L’amaretti
Dur et croquant ou tendre et moelleux à
cœur ? Deux écoles s’affrontent en Italie au
sujet de ce petit biscuit à la saveur
d’amandes douce et amère. Voici une
version pour 20 biscuits croquants : fouettez
2 blancs d’œufs. Quand ils moussent,
ajoutez peu à peu en fouettant 100 g de
sucre semoule mélangé à 100 g de sucre
glace. Dès que la meringue est lisse,
ajoutez 125 g d’amandes en poudre à la
spatule. Parfumez de 2 gouttes d’arôme
d’amande amère. Dressez des petits tas de
pâte sur une plaque recouverte de papier
cuisson. Saupoudrez de sucre glace et
laissez sécher 1 nuit. Enfournez alors 10
minutes à 180 °C (th. 6).
Omelette-gâteau aux
pêches
Ce bonheur de dessert m’a été confié par Adrienne
Biasin surnommée « la Vieille ». Dans les années 70-80,
dans la salle minuscule de son restaurant « Chez la
Vieille », rue de l’Arbre Sec à Paris, Adrienne, aidée de
sa sœur Madeleine, régalait hommes politiques,
personnalités et artistes de sa cuisine dite « de bonne
femme ». Une adresse presque confidentielle où de
grands chefs cuisiniers aimaient se retrouver. Adrienne
était la reine des omelettes, ce sont elles d’ailleurs qui
l’ont menées au succès lorsque les Halles de Paris
étaient encore installées dans le quartier.
Conseil
Selon le goût de chacun, saupoudrez d’un peu de sucre
cassonade et accompagnez de crème de cassis.
Pour 4 gâteaux
90 g de beurre (+ 15 g pour les moules)
1 gros œuf
50 g de sucre semoule
90 g de farine
4 g de levure chimique
30 g de poudre d’amande
50 g de sucre glace
8 pralines roses
Conseil
Choisissez les vraies bonnes pralines roses fabriquées
avec des amandes d’amandier et non celles qui
contiennent des amandons d’abricot plus petits, à la
saveur amère et compensés par une grande teneur en
sucre et de la vanilline. Comme il n’est pas facile de
trouver des pralines roses de qualité dans le commerce,
l’idéal est de les commander directement à Lyon, par
exemple la maison Sève les fabrique artisanalement
avec de la vanille Bourbon de Madagascar.
Pour 6 personnes
20 cl de lait
100 g de bonbons à l’anis de Flavigny
½ sachet d’agar-agar (2 g)
35 cl de crème liquide entière
Marmelade de cassis
100 g de sucre cassonade
300 g de cassis en grains
Bon à savoir
Le dosage préconisé de l’agar-agar est de
4 g par litre de préparation mais peut être
légèrement diminué pour davantage de
souplesse. Il se délaye d’abord à froid dans
un peu de liquide ou directement dans la
préparation mais toujours avant de porter à
frémissements (85 °C) ou jusqu’à ébullition.
Son avantage est la prise rapide. Si vous
souhaitez utiliser la gélatine (plus facile à
doser), comptez 2 feuilles de 2 g si vous
aimez déguster la crème très souple et 3
feuilles si vous préférez une texture
davantage solidifiée.
Conseil
Si vous êtes pris par le temps, servez avec un coulis de
cassis, celui élaboré par la maison Emmanuelle Baillard
est de grande qualité. Un véritable nectar produit avec
les meilleures baies de cassis de la variété ‘Noir de
Bourgogne’.
Crème au chocolat
blanc à la cardamome,
framboises et tuile
d’avoine
Doux, acidulé et tout prêt à l’avance, ce dessert
pratique pour recevoir ne manquera pas de clore en
beauté un repas entre amis.
Pour 6 personnes
Crème
200 g de chocolat blanc
2 feuilles de gélatine de 2 g
40 cl de crème liquide entière
3 pincées de cardamome en poudre
3 cuil. à soupe de liqueur de framboise
Tuiles
50 g de beurre
50 g de miel
50 g de sucre semoule
50 g de farine
3 cuil. à soupe de flocons d’avoine
Finition
250 g de framboises
1 citron vert bio
Conseil
Pour un dessert encore plus gourmand, versez un peu
de coulis de framboise sur la crème au chocolat blanc
avant de garnir de framboises fraîches.
Pour 6 personnes
15 g de beurre
70 g de sucre cassonade + 2 cuil. à soupe (pour
les moules)
100 g de cerneaux de noix
3 œufs
1 cuil. à soupe de farine
1 citron bio
1 pincée de sel
30 g de sucre semoule
Sucre glace
Conseils
• Pour une recette plus gourmande, nappez le gâteau
d’un glaçage au café réalisé avec 180 g de sucre glace,
1 cuillerée à soupe d’extrait de café et 2 cuillerées à
soupe d’eau.
• Vous pouvez choisir de torréfier les noix avant de les
hacher, leur saveur n’en sera que plus prononcée.
Pour 2 personnes
125 g de framboises
1 cuil. à café de sucre cassonade
½ citron vert
2 petits-suisses
2 portions individuelles de fromage Saint-Morêt®
20 g de sucre semoule
5 feuilles de menthe
2 pincées de fleur de sel
Crumble
125 g de biscuits spéculoos (19 biscuits)
70 g de beurre mou
30 g de sucre cassonade
Variante
Pour une gourmandise encore plus typée, essayez le
sucre vergeoise en remplacement de la cassonade dans
le jus de framboises et la crème au fromage. Une belle
promesse.
Pour 6 personnes
Meringues
3 blancs d’œufs (90 g)
90 g de sucre semoule
90 g de sucre glace + 3 cuil. à soupe
Crémeux
3 pamplemousses roses
4 œufs
200 g de sucre semoule
15 g de beurre
250 g de fraises
50 g de pistaches mondées (non salées)
Bon à savoir
Pour peler un agrume à vif : avec un
couteau affûté, coupez chaque extrémité du
fruit en entamant légèrement la chair.
Debout sur une planche, tranchez son
écorce de haut en bas, en bandes, vous
devez entamer un peu la pulpe. Tenez-le
ensuite au-dessus d’un bol (pour récupérer
le jus) et incisez entre la pulpe et la fine
membrane de chaque quartier.
Sirop
15 cl d’eau
75 g de sucre semoule
Conseil
Pour une pause gourmande festive, servez les parts de
moelleux pistache avec une soupe de mandarines :
portez à ébullition 1 litre d’eau dans une sauteuse avec
200 g de sucre semoule. Ajoutez 6 mandarines bio et
faites cuire 1 heure 30 à feu très doux, sans couvrir, en
retournant les fruits régulièrement. Laissez-les refroidir
dans le sirop puis mixez et filtrez. Répartissez la soupe
dans des verres à vodka et réfrigérez 2 heures. Servez-
la glacée.
Pour 6 personnes
1,5 kg de pommes ‘Reine des reinettes’
160 g de sucre semoule
1 sachet de sucre vanillé
50 g de beurre mou
2 pincées de cannelle en poudre
3 œufs
1 citron
4 tranches de pain de mie
Bon à savoir
La ‘Reine des reinettes’, jolie petite pomme
rouge aux reflets orangés est une variété
d’exception très ancienne et bien française.
On la trouve de fin août à début novembre
seulement, il faut donc en profiter au
maximum tellement elle est délicieuse. Sa
chair croquante, fine, juteuse et acidulée est
une merveille à croquer, et son fondant n’a
pas de pareil en cuisine avec son parfum de
miel et de coing. Une jolie pomme des
jardins de l’enfance à ne pas oublier !
Variante
Remplacez les myrtilles par des quetsches. Faites-les
légèrement compoter avant d’en garnir les galettes
pour qu’elles expriment leur jus pendant la cuisson.
Pour 6 personnes
Pâte
250 g de farine type 55 + 2 cuil. à soupe (pour le
plan de travail)
125 g de sucre semoule
2 pincées de sel
125 g de beurre mou + 15 g pour le moule
1 œuf
Crème
150 g de sucre semoule
1 gousse de vanille (ou arôme naturel de vanille)
60 cl de lait entier
3 œufs
60 g de Maïzena
15 cl de crème liquide
Conseil
La pâte a tendance à se déchirer lorsqu’on la transporte
dans le moule. N’ajoutez surtout pas de farine, mais
repliez-la en quatre sur elle-même et « rapiécez » si
nécessaire, elle sera impeccable après cuisson.
Variante
La recette fidèle à son origine, revue par Pierre Hermé.
Pour un moule de 22 cm de diamètre sur 3 cm de
hauteur : faites bouillir 37,5 cl de lait frais entier avec
37,5 cl d’eau filtrée et les graines d’une gousse de
vanille. Dans une deuxième casserole, fouettez 4 œufs
(200 g) avec 210 g de sucre en poudre et 60 g de
poudre à flan (ou Maïzena). Versez en filet le liquide
bouillant sans cesser de fouetter. Portez à ébullition et
faites épaissir en fouettant (5 minutes environ). Faites
refroidir dans un bain-marie glacé en mélangeant
plusieurs fois. Versez dans un fond de pâte brisée,
préalablement placé 30 minutes au congélateur, et
faites cuire 1 heure au four à 170 °C (th. 5/6). Laissez
refroidir.
Bon à savoir
Il existe une multitude de variations souvent
très différentes du flan : la crème peut être
préparée avec des œufs entiers ou le jaune
des œufs uni- quement ou encore des œufs
entiers mélangés à des jaunes ; côté lait,
toujours du lait entier mais additionné
d’autant d’eau pour le flan d’origine, ou du
lait mélangé à plus ou moins de crème
liquide entière pour obtenir une crème plus
onctueuse. Enfin, toute préparation doit
contenir de la Maïzena ou poudre à flan, une
condition obligatoire pour lui donner toute
sa légèreté.
Le clafoutis de
l’enfance
Non ce n’est pas un dessert de famille vieillot mais
plutôt celui qui fait l’unanimité dès que les grappes
de cerises charnues et juteuses du mois de juin nous
offrent leur rouge flamboyant dans les jardins. Et
quand la pâte de ce délice est un peu « molette », on
y plonge volontiers la cuillère… avec l’envie de
continuer. Noyau ou pas noyau ? Sans, la dégustation
est plus agréable mais pour un repas bon enfant, le
petit goût du noyau n’est pas non plus désagréable.
Pour 6 personnes
250 g de framboises
2 cuil. à soupe de gelée de gjauneille
150 g de beurre demi-sel
3 œufs
150 g de sucre semoule
1 citron
1 yaourt nature non sucré (125 g)
250 g de farine
1 cuil. à café de levure chimique
1 pincée de sel
Sucre glace
Huile neutre (pour le moule)
Variante
Le classique : mélangez 1 pot de yaourt nature avec 3
œufs, 2 pots de sucre et 1 sachet de sucre vanillé.
Ajoutez ½ pot d’huile pour 3 pots de farine et 1 sachet
de levure chimique. Fouettez entre chaque ajout. Versez
dans un moule beurré. Faites cuire 30 minutes à 180 °C
(th. 6). Variez le yaourt : fraise, framboise, abricot…
Pour 4 personnes
50 g de beurre
60 g de spéculoos
60 g de biscuits petit-beurre
2 blancs d’œufs
50 g de sucre glace
4 cuil. à soupe de confiture de lait
4 cuil. à café de pralin
1 pincée de sel
Pour 6 personnes
130 g de riz rond
1 litre de lait demi-écrémé
1 orange non traitée
½ cuil. à café de cannelle en poudre
1 bâton de cannelle
120 g de sucre semoule
6 cuil. à soupe de caramel liquide
25 cl de crème liquide entière
Variante
Pour démarrer la journée avec un excellent apport
nutritif, vous pouvez compléter avec 100 g de müesli.
Ajoutez ce mélange après 20 minutes de cuisson du riz,
en même temps que le sucre.
Au-delà des mélanges tout prêts, vous pouvez préparez
votre müesli vous-même en choisissant vos céréales
nature préférées : flocons d’avoine, de riz, de
sarrasin… ; vos fruits secs : raisins, figues, abricots… ;
vos fruits à coque : amandes, noisettes, noix… et
agrémenter le tout de fruits frais de saison.
Pour 6 personnes
50 g de raisins secs blonds (Smyrne)
2 cuil. à soupe d’eau de fleur d’oranger
75 cl de lait entier
120 g de sucre semoule
2 sachets de sucre vanillé
150 g de semoule de blé dur fine
10 cl de crème liquide entière
Conseil
Vous pouvez parfumer la semoule d’arôme naturel de
citron ou d’orange ou choisir de laisser macérer les
raisins dans du kirsch ou du rhum par exemple et
agrémenter le gâteau de quelques fruits confits
mélangés.
1) Faites gonfler les raisins secs 15 minutes dans un bol
d’eau tiède. Égouttez-les et laissez-les macérer dans 2
cuillerées à soupe de fleur d’oranger pendant 1 heure.
2) Versez le lait, le sucre et le sucre vanillé dans une
grande casserole. Portez à ébullition puis ajoutez la
semoule en pluie. Faites cuire à feu doux, sans cesser
de mélanger jusqu’à ce que la préparation épaississe.
Comptez 4 à 5 minutes. Hors du feu, incorporez la
crème et les raisins secs. Mélangez.
3) Versez dans un moule à charlotte de 18 cm de
diamètre ou des petits moules individuels humidifiés
sous l’eau froide au préalable. Égaliser la surface de la
semoule avec le dos d’une cuillère, couvrez d’un film
étirable et placez au réfrigérateur 4 heures au moins
avant de démouler. Servez avec une sauce caramel ou
un coulis de fruits.
Les œufs à la neige
aux dragées
C’est le dessert que toutes nos grands-mères
préparaient pour la fin de repas du dimanche.
Généralement un beau caramel ambré nappait les
blancs en fine coulée et venait attiser encore davantage
notre gourmandise. Aujourd’hui on a tendance à
l’appeler île flottante quelle que soit sa présentation.
Pourtant la véritable île flottante cuit dans un moule au
bain-marie, mis au four comme un gâteau, avant d’être
démoulée puis servie avec la crème anglaise autour.
Pour 6 personnes
9 jaunes d’œufs + 6 blancs
75 cl de lait entier
1 gousse de vanille
180 g de sucre semoule
5 cl de crème liquide entière
24 dragées
Conseil
• Amandes effilées torréfiées, pralin, pistaches hachées,
pralines jaunes concassées, brisures de bonbons
coquelicot, granola… Il existe mille et une façons de
renouveler cet entremets.
• Jouez aussi sur la forme des îles. Présentez-les par
exemple comme des boules de glace en prélevant la
neige avec une cuillère à glace préalablement passée
sous l’eau froide.
Pour 20 madeleines
135 g de beurre + 20 g (pour le moule)
135 g de farine
5 g de levure chimique
3 œufs (150 g)
140 g de sucre semoule
2 cuil. à café de miel liquide
1 cuil. à café de vanille liquide
1 cuil. à soupe d’huile d’arachide
5 cl de lait demi-écrémé
1 pincée de sel
Conseils
• Vous pouvez renforcer le goût en ajoutant dans la pâte
le zeste râpé d’½ citron non traité.
• Si vous préparez un goûter pour les enfants, laissez
refroidir les madeleines puis trempez la moitié de
chacune dans du chocolat fondu et laissez durcir sur
une feuille de papier cuisson.
• Même si le démoulage est un peu moins aisé, c’est
vrai, le moule en métal est bien meilleur conducteur de
chaleur, condition indispensable pour une cuisson
réussie des madeleines.
Pour 4 personnes
4 pommes ‘Reine des reinettes’ ou ‘Boskoop’
40 g de beurre demi-sel
3 cuil. à soupe de miel de sapin
½ cuil. à café de cannelle en poudre
4 cuil. à café de gelée de gjauneille
4 sablés bretons
Variante
• Vous pouvez ajouter quelques fruits secs coupés en
petits morceaux (figue, datte, abricot, amande,
pistache, noix…) dans le creux de la pomme avant de
verser le mélange beurre-miel. Pour une petite note
encore plus parfumée, ajoutez 2 cuillerées de rhum
dans le plat de cuisson avant d’enfourner. Si vous
disposez d’un pot de crème au beurre salé (type
Salidou) dans votre placard, glissez-en 1 cuillerée à café
dans chaque pomme en remplacement du mélange de
miel-beurre, un délice.
Pour 6 personnes
500 g de pâte feuilletée (recette ici)
2 cuil. à soupe de farine
Sucre glace
400 g de crème pâtissière (recette ici)
1,5 feuille de gélatine (3 g)
10 cl de crème liquide entière
Sauce caramel
1 feuille de gélatine (2 g)
15 cl de crème liquide entière
75 g de sucre semoule
1 cuil. à café de miel
½ cuil. à café de vanille liquide
45 g de beurre demi-sel
Conseil
Si le feuilletage lève trop pendant la cuisson, n’hésitez
pas à appuyer un peu sur la plaque. Si, au contraire, la
plaque trop lourde étouffe le feuilletage et l’empêche de
cuire, surélevez-la avec 4 bouchons en liège placés aux
quatre coins. Les feuilles intérieures doivent être cuites
et dorées pour rester bien friables. N’oubliez pas qu’un
bon millefeuille se déguste minute.
Caramel
200 g de sucre en morceaux
½ quartier de citron
Conseil
Si vous disposez d’un moule en silicone à empreintes
demi-sphères de 3 ou 4 cm de diamètre, utilisez-le pour
la caramélisation des petits choux. Lorsque vous
trempez les choux dans le caramel, posez-les, tête en
bas, au fur et à mesure dans les empreintes du moule,
vous obtenez ainsi une coque de caramel parfaitement
régulière.
Côté variations
La couronne en pâte à choux est parfois volontairement
oubliée, surtout en version individuelle. Sa forme peut
varier mais la crème peut aussi évoluer vers d’autres
parfums que la vanille. Pierre Hermé nous en a d’ailleurs
proposé de très belles interprétations pour sa collection
Fetish du printemps : le Montebello, l’alliance d’une
crème onctueuse de mascarpone à la pistache et de
fraises fraîches pour leur petite note acidulée ; la
version Ispahan, l’association d’une crème ultra
onctueuse de mascarpone à la rose et du tandem
rafraîchissant de fraises fraîches et de litchis ; le saint-
honoré infiniment citron, une interprétation du citron
sous toutes ses facettes dont gelée de citron, citron
confit et crème chantilly aérienne au citron…
Le saint-honoré peut donc être revisité dès lors que ses
bases premières sont respectées et que la crème reste
très légère car c’est une pâtisserie qui ne supporte pas
la médiocrité.
L’éclair au chocolat
Un bon éclair se déguste toujours en un éclair ! C’est
bien sûr au chocolat et au café que nous aimons
déguster cette ultime gourmandise mais depuis que
Christophe Adam lui a donné un nouvel éclat en lui
inventant une garde-robe haute couture, les amateurs
l’apprécient bien au-delà de ces parfums traditionnels.
Pour 6 éclairs
300 g de pâte à choux (voir recette ici)
Dorure
1 œuf
1 cuil. à soupe de lait
1 pincée de sel
Crème au chocolat
100 g de chocolat noir à 60 % de cacao
½ gousse de vanille
25 cl de lait entier
5 cl de crème liquide entière
3 jaunes d’œufs (60 g)
30 g de sucre semoule
25 g de Maïzena
1 cuil. à soupe de cacao non sucré (5 g)
Glaçage
100 g de chocolat
10 cl de crème liquide entière
100 g de sucre semoule
Pour 8 personnes
Sirop
70 g de sucre semoule
3 cl de kirsch
Finition
800 g de fraises
30 g de sucre cassonade
Sucre glace
Pour 6 personnes
10 biscuits roses de Reims (80 g)
50 g de beurre mou
2 cuil. à soupe de crème de fraises des bois (ou
de crème de cassis)
500 g de fraises
3 cuil. à soupe de sucre glace
Le jus d’½ citron
30 cl de crème fluide au mascarpone (Elle & Vire
®)
1 sachet de sucre vanillé
1 citron vert bio
Conseil
Pour les enfants, préférez du sirop de fraise ou de cassis
sans alcool pour la réalisation du fond de biscuits roses.
Pour 6 personnes
Biscuit
4 œufs
140 g de sucre semoule
100 g de farine
30 g de sucre glace
Crème mousseline
110 g de beurre mou
100 g de crème pâtissière (recette ici)
120 g de sucre semoule
6 cuil. à soupe d’eau
1 blanc d’œuf
1 gros jaune d’œuf (30 g)
Finition
500 g de fraises
4 cuil. à soupe de sirop de coquelicot
3 cuil. à soupe de gelée de coquelicot (épiceries
fines)
Le chou crumble
Temps de préparation : 35 min
Temps de cuisson : 40 min
Ganache montée
100 g de chocolat blanc à 34 % de beurre de
cacao
25 cl de crème liquide entière
½ orange non traitée
80 g de mascarpone
Craquelin
50 g de beurre mou
60 g de sucre cassonade
50 g de farine
10 g de cacao
Choux
Voir la recette ici
1) La veille, pelez le gingembre, râpez-le finement.
Mettez-le dans une casserole avec 40 cl d’eau et le
sucre. Portez à ébullition et laissez frémir 2 minutes.
2) Épluchez les clémentines. Dégagez les quartiers.
Ajoutez-les dans le sirop très chaud. Hors du feu,
couvrez et laissez refroidir. Placez au réfrigérateur
12 heures.
3) La ganache : hachez finement le chocolat. Portez à
ébullition la crème avec le zeste râpé de l’orange.
Couvrez et laissez infuser 15 minutes hors du feu.
Chauffez à nouveau la crème et versez-la sur le
mascarpone. Mélangez doucement avec une spatule
pour obtenir une préparation homogène. Versez sur le
chocolat et mixez au mixeur plongeant. Couvrez et
placez au réfrigérateur 12 heures.
4) Le jour même, préparez le craquelin (voir ici) en
remplaçant 10 g de farine (soit 50 g) par 10 g de cacao.
5) Fouettez la ganache au chocolat bien froide, jusqu’à
ce qu’elle soit ferme. Mettez-la dans une poche à douille
cannelée.
6) Au dernier moment, coupez les choux aux deux tiers
de leur hauteur. Garnissez-les de ganache montée en
les remplissant au tiers seulement. Répartissez les
quartiers de clémentines égouttées et surmontez de
ganache montée. Saupoudrez d’un voile de cacao
tamisé à travers une passoire fine et posez le chapeau.
Servez frais.
Choux poire belle Hélène
Temps de préparation : 35 + 30 min
Temps de cuisson : 40 + 5 min
Temps de repos : 30 min
Pâte à choux
Voir recette ici
Crème chantilly
20 cl de crème liquide entière
15 g de sucre semoule
1 sachet de sucre vanillé
Coulis de chocolat
125 g de chocolat noir à 60 % de cacao
10 cl de lait
25 g de beurre
Pâte à choux
Voir recette ici
Finition
60 g de pralin en poudre
Sucre glace
Bon à savoir
Il arrive que ce grand classique de la
pâtisserie française soit trop généreux en
crème. En ajoutant une couronne de pâte à
choux à l’intérieur, cela va équilibrer
parfaitement le rapport pâte à chou/crème
pralinée et donner également de la hauteur
à votre paris-brest.
Baba au rhum et aux
agrumes
Quoi de plus délicieux qu’un baba au rhum surmonté
d’une crème fouettée à la vanille soyeuse. Avec cette
sensation unique de gâteau mouillé tout en légèreté, on
aurait presque l’impression de ne pas manger. Avis aux
gourmands !
Pour 12 babas
50 g de beurre + 50 g (pour les moules)
10 cl de lait
10 g de levure fraîche de boulanger
200 g de farine
15 g de sucre semoule
3 g de sel (¾ d’une cuil. à café)
2 œufs
Sirop
500 g de sucre semoule
1 citron non traité
1 orange non traitée
1 brin de menthe fraîche
1 gousse de vanille
Crème chantilly
1 gousse de vanille
25 cl de crème liquide entière
25 g de sucre semoule
Finition
5 cl de rhum brun (facultatif)
Le zeste d’1 orange non traitée
Pour 15 mini-babas
30 g de beurre (pour le moule)
12,5 cl de lait entier
3 œufs
50 g de sucre semoule
10 cl d’huile
200 g de farine
1 sachet de levure chimique (11 g)
Sirop
1 citron non traité
150 g de sucre semoule
3 cuil. à soupe de jus de citron
Finition
250 g de fraises
60 g de pistaches (non salées)
40 cl de coulis de fraises
15 cl de limoncello
Crème chantilly à la vanille
Pour 6 personnes
Biscuit
1 orange non traitée
4 œufs
100 g de sucre semoule
100 g de farine
1 pincée de sel
Garniture
250 g de fromage blanc
30 cl de crème liquide entière
7 fruits de la passion
2 jaunes d’œufs
80 g de sucre semoule
4 feuilles de gélatine (8 g)
3 cuil. à soupe de confiture d’orange
3 cuil. à soupe de jus d’orange frais
1 clémentine confite
Conseil
Après cuisson, vous décollez facilement la feuille de
papier cuisson du biscuit sans l’abimer en appliquant
d’une main, sans trop appuyer, un côté de la grille du
four sur toute la largeur du biscuit, tout en soulevant et
en tirant délicatement avec l’autre main la feuille en
arrière au fur et à mesure.
Pour 6 personnes
5 œufs
60 g de sucre semoule
500 g de mascarpone
60 g de sucre glace
2 cuil. à soupe de café soluble
2 cuil. à soupe de liqueur amaretto
Socle
75 g de beurre
150 g de biscuits sablés (Roudor®)
50 g de spéculoos
1 cuil. à soupe de sucre cassonade
10 cl de crème liquide entière
Eclats de spéculoos (Lotus ®)
Cacao non sucré
Conseil
• A défaut d’un cadre à pâtisserie, étalez la pâte du
socle au rouleau à pâtisserie entre deux feuilles de
papier cuisson sur une dimension approximative (30 cm
x 10 cm), puis en vous aidant d’une règle, poussez la
pâte contre celle-ci pour obtenir un rectangle bien droit
et net.
• Si vous ne disposez pas de liqueur amaretto,
remplacez par du marsala, du rhum ou du whisky.
Pour 8 personnes
Ganache montée
30 cl de crème liquide entière
1 gousse de vanille
120 g de chocolat blanc à 34 % de beurre de
cacao
90 g de mascarpone
Meringue
5 blancs d’œufs (150 g)
150 g de sucre semoule + 2 cuil. à soupe
150 g de sucre glace + 1 cuil. à soupe
Le zeste et le jus d’1 citron vert
20 g de beurre
Garniture et finition
1 feuille de gélatine de 2 g
200 g + 250 g de framboises
30 g de sucre cassonade
Le zeste d’1 citron vert
Conseil
• Vous pourrez transporter facilement votre bûche sur
un plat si, lors du montage, vous installez le socle en
meringue directement sur un carton rigide entièrement
recouvert de papier cuisson et scotché au dos.
• Les rectangles de meringue sont fragiles, déplacez-les
avec précaution en vous aidant de deux spatules.
• Vous pouvez remplacer le zeste de citron vert de la
finition par quelques pistaches grossièrement hachées.
Bûche chocolat aux
marrons glacés
Temps de préparation : 50 min
Temps de cuisson : 20 min
Temps de repos : 2 h
Pour 6 personnes
Ganache
100 g de chocolat noir à 70 % de cacao
170 g de chocolat au lait
20 cl de crème liquide entière
70 g de beurre mou
4 cuil. à soupe de sirop de sucre de canne
1 cuil. à soupe d’Armagnac
1 cuil. à soupe de pâte de marrons
2 cuil. à soupe de crème de marrons
Biscuit
70 g de poudre d’amande
100 g de sucre glace + 2 cuil. à soupe
40 g de farine
4 blancs d’œufs (120 g)
100 g de sucre semoule
Finition
150 g de brisures de marrons glacés
Sucre glace
2 marrons glacés
Pour 5 personnes
Parfait
35 cl de crème liquide entière
1 gousse de vanille
2 jaunes d’œufs
10 cl de sirop de sucre de canne
Gelée d’ananas
350 g de chair d’ananas frais
30 g de sucre semoule
½ gousse de vanille
3 feuilles de gélatine de 2 g
Sauce au chocolat
140 g de chocolat au lait
150 de chair d’ananas frais
30 g de sucre semoule
Conseil
• Le coulis au chocolat restera bien chaud jusqu’au
dernier moment en le conservant dans un thermos.
• Il est préférable que vous chauffiez la purée d’ananas
plutôt un peu trop que pas assez afin de neutraliser
l’enzyme présente dans l’ananas, comme dans d’autres
fruits exotiques, qui empêche la gelée de prendre.
Pour 6 personnes
145 g de pralines rouges surfines
2 œufs + 1 jaune
20 g de farine + 3 cuil. à soupe (pour le plan de
travail)
15 cl de lait
50 g de beurre mou
300 g de pâte de feuilletée
Sirop de sucre de canne
1 fève
Conseil
• N’essayez pas de broyer les pralines au mixeur, cela
sera sans succès et votre appareil chauffera ! Enfermez-
les dans un sac et utilisez la méthode du marteau bien
plus efficace.
• Aidez-vous de la courbe d’un cercle à pâtisserie pour
tracer des rayons réguliers sur la galette, succès assuré.
Pour 6 personnes
20 cl de crème liquide entière
3 branches de verveine fraîche
350 g de crème glacée à la vanille de
Madagascar
350 g de sorbet à la framboise
100 g de mascarpone
20 g de sucre glace
375 g de framboises
1 cuil. à soupe de sirop d’agave
Meringues
3 blancs d’œufs (90 g)
90 g de sucre semoule
90 g de sucre glace + 1 cuil. à soupe
Variante
Remplacez les deux glaces par un sorbet pur fraise :
portez à ébullition 200 g de sucre avec 5 cl d’eau.
Versez chaud sur 800 g de fraises rincées et équeutées.
Laissez refroidir. Mixez et faites prendre en sorbetière
pour obtenir un sorbet pas trop ferme.
Pour 6 personnes
40 cl de crème liquide entière
2 cuil. à soupe de sucre semoule
2 sachets de sucre vanillé
40 g de beurre mou
150 g de crème de marrons vanillée
100 g de pâte de marrons confits
1 cuil. à soupe de rhum ambré
12 meringues
4 cuil. à soupe de coulis de cassis
Sucre glace
Conseil
Si vous appréciez la saveur du marron lorsque celle-ci
est très douce, pas trop marquée, utilisez uniquement
de la crème de marrons, augmentez alors la quantité de
beurre de 20 g, soit 80 g.
L’œuf de Pâques
Et pourquoi ne pas offrir l’œuf de Pâques fait maison
cette année ? Avec un peu d’ambition et quelques
grammes d’excellent chocolat, celui-ci, le vôtre, sera à
coup sûr le meilleur du monde.
Crème
3 gros œufs
170 g de sucre semoule
6 à 7 citrons verts (180 g de jus)
½ feuille de gélatine (1 g)
200 g de beurre
Meringue
2 blancs d’œufs (60 g)
120 g de sucre semoule
Sucre glace
Conseil
• Pour garnir les fonds de tartelettes de crème, celle-ci
doit être bien froide : 3 heures d’attente au réfrigérateur
sont vraiment nécessaires.
• L’usage d’une poche à douille pour garnir de crème
tartes ou gâteaux permet d’obtenir une couche
uniforme.
Crème fouettée
100 g de mascarpone
15 cl de crème liquide entière
1 gousse de vanille
50 g de sucre semoule
Finition
400 g cerises Burlat
4 biscuits aux amandes
Pour 8 personnes
200 g de fruits confits assortis
4 cuil. à soupe de limoncello
100 g de pistaches
100 g de sucre semoule
2 cuil. à soupe de miel
5 blancs d’œufs
50 cl de crème liquide entière
Meringue italienne
3 blancs d’œufs
150 g de sucre semoule
Conseil
Si vous ne disposez pas d’un chalumeau de cuisine,
démoulez alors le nougat glacé sur un plat de service
pouvant aller au four. Posez ce plat dans la lèchefrite
remplie de glaçons – pour éviter au nougat glacé de
fondre –. Faites colorer 3 minutes dans le four
préchauffé à 270 °C (th. 9).
1) La veille, coupez les fruits confits en dés. Mettez-les
dans un bol avec le limoncello. Réservez. Eparpillez les
pistaches sur une plaque tapissée de papier cuisson.
Faites-les torréfier 15 minutes dans le four préchauffé à
150 °C (th. 5). Laissez tiédir puis hachez-les
grossièrement.
2) Chauffez 3 cuillerées à soupe d’eau avec 100 g de
sucre semoule et le miel dans une casserole. Mettez 5
blancs d’œufs dans le bol du robot muni du fouet. Dès
que le sirop atteint la température de 114 °C – vérifiez
avec un thermomètre à sucre –, commencez à montez
les blancs d’œufs en neige à vitesse moyenne. Quand le
thermomètre indique 118 °C, versez le sirop doucement
en filet, sur le bord du bol tout en continuant à fouetter
jusqu’à refroidissement de la meringue.
3) Fouettez la crème liquide très froide en chantilly (non
sucrée). Incorporez-la délicatement à la meringue au
miel puis ajoutez les fruits confits avec le limoncello et
100 g de pistaches hachées. Versez dans un moule à
soufflé de 21 cm de diamètre. Placez 12 heures au
congélateur.
4) Le jour même, réalisez une meringue italienne en
réitérant l’étape 2), avec 150 g de sucre, pas de miel et
3 blancs d’œufs. Trempez le fond du moule du nougat
glacé quelques instants dans l’eau chaude et démoulez-
le sur un plat.
5) Etalez de la meringue italienne tout autour du nougat
glacé à l’aide d’une spatule, sans trop lisser. Mettez le
reste de meringue dans une poche à douille lisse et
dressez des petites boules de meringue sur le pourtour
de la surface. Dressez une couronne de boules au
centre. Faites colorer la meringue au chalumeau de
cuisine. Servez sans attendre.
Délice rose framboise
Un beau dessert délicat et tout doux à présenter sur la
table de Pâques ou celle du jardin pour souhaiter une
joyeuse fête au printemps.
Pour 8 personnes
Biscuit
80 g de poudre de noisettes
25 g de poudre d’amandes
120 g de sucre glace
4 blancs d’œufs
40 g de sucre semoule
Ganache
120 g de chocolat au lait
8 cl de crème liquide entière
Mousse
3 feuilles de gélatine (6 g)
55 cl de crème liquide entière
5 jaunes d’œufs
50 g de sucre semoule
6 cl de sirop de rose
Finition
200 g de framboises
4 meringues
Colorant rouge alimentaire
Pour 20 cannelés
50 cl de lait entier
1 belle gousse de vanille
50 g de beurre
240 g de sucre glace
110 g de farine
2 œufs entiers + 2 jaunes
1 cuil. à soupe de vieux rhum brun
Pour les moules
25 g de beurre
25 g de cire naturelle d’abeilles
Moules à cannelés en cuivre de 5,5 cm de
diamètre
Le moule idéal
Investissez dans des moules en cuivre, intérieur étamé,
ils apportent un résultat incomparable. Ne les lavez pas
après utilisation, essuyez-les simplement avec un
chiffon quand ils sont encore chauds. Il existe trois
tailles de moules, diamètre 5,5 cm, 4,5 cm et 3,5 cm.
Vous les trouvez chez De Buyer (points de vente sur leur
site) ou sur Meilleur du Chef (vente à distance).
Conseils
• Les cannelés vont inévitablement gonfler et sortir du
moule pendant la cuisson, après 20 minutes environ, si
vous laissez faire sans intervenir, ils seront alors
difformes et l’intérieur sera moins moelleux. Sortez donc
la plaque du four quand ils sont montés et piquez-les à
cœur avec une pique en bois ou la lame d’un petit
couteau. Remettez au four, la pâte retombera comme
un soufflé et le cannelé sera parfait.
• Pâte et moules doivent être bien froids avant
d’enfourner. Si après le graissage des moules, vous ne
les utilisez pas immédiatement, laissez-les en attente au
réfrigérateur. Et vous pouvez conserver la pâte jusqu’à 3
jours au réfrigérateur.
• Le cannelé se déguste le jour même de sa préparation
pour le savourer bien croustillant à l’extérieur et
moelleux à l’intérieur. L’idéal est même lorsqu’il est
encore un peu tiède. N’hésitez donc pas à le repasser 5
minutes au four pour qu’il reprenne tout son croustillant.
• Vous trouvez la cire naturelle d’abeilles chez les
apiculteurs.
Tarte aux pralines
roses
Impossible de ne pas craquer pour cette spécialité
lyonnaise tout en douceur, aussi belle pour les yeux que
raffinée pour le palais. La recette varie selon les
pâtissiers : crème cuite à la casserole entre 112 °C et
114 °C selon puis versée directement sur la pâte,
chacun a aussi ses préférences côté texture, avec ou
sans morceaux de pralines… Celle-ci, mise au point par
Richard Sève, célèbre et créatif pâtissier-chocolatier à
Lyon est tout simplement irrésistible. La pâte, plus
souple qu’une sablée fond littéralement en bouche et la
crème onctueuse, ponctuée de petits éclats d’amandes
est un vrai délice. Difficile d’y résister !
Pour 8 personnes
Pâte
120 g de beurre
155 g de farine type 55
60 g de sucre glace
60 g de poudre d’amande
5 g de miel d’acacia
½ blanc d’œuf (15 g)
Garniture
200 g de pralines roses surfines
20 cl de crème liquide entière
1 gousse de vanille
Conseils
• La tarte aux pralines est une recette raffinée qui se
déguste en bouchées. Elle ne supporte pas une
épaisseur de crème trop importante. Choisissez donc un
moule à tarte plutôt un peu grand que trop petit.
• La tarte est onctueuse lorsque la crème est liée : elle
doit bouillir pour ne pas rester liquide. A l’inverse, une
cuisson trop longue va la sécher et, froide, elle durcira.
• Le fond de pâte doit être cuit à point, car remis au four
avec la crème, il ne cuira plus.
Les bugnes lyonnaises
De tous les beignets que l’on prépare un peu partout en
France, les bugnes sont probablement les plus anciens.
Il s’agissait autrefois de friandises qui ne contenaient ni
beurre, ni œufs mais faites d’un simple mélange de
farine et de bière et que l’on pouvait consommer
pendant le Carême. La ville de Lyon en a fait sa
spécialité, une tradition particulièrement chère au cœur
des Lyonnais. Depuis, la recette des bugnes a bien
changé et certains les préfèrent généreuses, gonflées et
moelleuses alors que d’autres au contraire ne jurent que
par celles extra fines, craquantes et très légères.
Chaque famille détient SA recette de bugnes, avec plus
ou moins de levure ou pas du tout, en remplaçant une
partie du sucre par du miel ou en ajoutant à la pâte du
jaune d’œuf supplémentaire… Les versions sont infinies,
chacune défendue comme la meilleure.
Conseil
De la finesse de la pâte dépend le croustillant de la
bugne, vous devez presque voir le jour à travers la pâte,
n’hésitez donc pas à étirer le bord des rubans de pâte
après les avoir découpés.
Variante
Pour parfumer les bugnes, vous pouvez remplacer les
zestes de citron et d’orange par de l’eau naturelle de
fleur d’oranger, comptez alors 3 cuillerées à soupe. Vous
pouvez aussi choisir de mélanger les zestes au sucre
glace pour en parsemer les bugnes lorsqu’elles sont
frites.
Conseil
Faites cuire les bugnes par petite quantité. Si vous en
plongez trop à la fois dans l’huile, la température de
celle-ci va chuter brutalement et faute d’être saisis par
la chaleur, les beignets vont se gorger d’huile.