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Discrétisation du divergent
On a vu que l'équation de la diffusion, dans le cas où le coefficient de diffusion est variable en
(x,y,z), s'écrit :
∂C
∂t
r
(
= −div(q ) = −div − K ( x , y, z).gradC )
Rappelons les définitions des termes évoqués ici :
→ ∂C ∂C ∂C
• grad C est un vecteur de coordonnées ; ; et représente les variations
∂x ∂y ∂z
instantanées de la fonction C dans chaque direction de l'espace (dérivées premières)
• q est un vecteur de coordonnées (q x , q y , q z ) et représente les flux surfaciques
(quantité de matière par unité de temps et de surface) dans chaque direction x, y et z.
On a :
∂C ∂C ∂C
q x = − K ( x , y, z ) ; q y = − K ( x , y, z ) et q z = − K ( x , y, z)
∂x ∂y ∂z
soit q = − K ( x, y, z).gradC
r r r ∂q ∂q y ∂q z
• div(q ) est la somme des dérivées partielles de q , soit div(q ) = x + +
∂x ∂y ∂z
Remarque : l'équation à résoudre en différences finies est finalement :
∂C ∂ ∂C ∂ ∂C ∂ ∂C
= − − K ( x, y, z) + − K ( x, y, z) + − K ( x, y, z)
∂t ∂x ∂x ∂y ∂y ∂z ∂ z
K(x, y, z) ne peut pas être mis en facteur car étant une fonction de (x, y ,z), on ne peut pas le
sortir des termes différentiels
Adoptons les symbolismes suivants basés sur les points cardinaux et parfois utilisés en 2D en
maillage orthogonal :
FN CRES
Modélisation
Le flux étant entre 2 nœuds, le coefficient de diffusion K varie donc tout au long du parcours
de ce flux. La discrétisation imposant de travailler sur des nœuds (domaine discret), on
pourrait prendre soit le coefficient sur un des 2 nœuds, soit un coefficient moyen. Il est
évident qu'une moyenne est plus réaliste.
∂C ∂C C 0t +1 − C 0t
La discrétisation du terme ne pose pas de problème particulier : = .
∂t ∂t ∆t
∂C ∂C
Or q x = −K ( x , y, z) et q y = −K ( x , y, z)
∂x ∂y
On peut donc écrire en discrétisant des dérivées :
∂C C t +1 − C 0t +1 ∂C C t +1 − C W
t +1
q E = − K ( x , y, z ) = −K E 0 E ; q W = − K ( x , y, z ) = −K W 0 0
∂x ∆x ∂x ∆x
t +1 t +1
∂C C − C0 ∂C C − C St +1
t +1
q N = −K ( x , y, z) = −K N 0 N ; q S = − K ( x , y, z) = − K S0 0
∂y ∆y ∂y ∆y
∂C r
Comme l'équation est = −div(q ) , il vient :
∂t
t +1
C0 − C0t
K K K K K K K K
= C tE+1 E 20 + C tW+1 W20 − C 0t +1 E 20 + W20 + N20 + S02 + C tN+1 N20 + CSt +1 S02
∆t ∆x ∆x ∆x ∆x ∆y ∆y ∆y ∆y
C 0t K t +1 K W 0 K K K K 1 K K
− = C Et +1 E 02 + C W − C 0t +1 E 20 + W20 + N20 + S02 + + C tN+1 N20 + CSt +1 S02
∆t ∆x ∆x 2
∆x ∆x ∆y ∆y ∆t ∆y ∆y
Ce qui nous donne un schéma de discrétisation implicite à 6 points. Cette équation discrétisée
s'écrit un peu plus simplement si on prend ∆x = ∆y = h
h2 1
− C 0t = C tE+1K E 0 + C tW+1K W 0 − C 0t +1 K E 0 + K W 0 + K N 0 + K S0 + + C tN+1K N 0 + CSt +1K S0
∆t ∆t
FN CRES
Modélisation
Il existe d'autres moyennes autres que la moyenne arithmétique, notamment la moyenne dite
2K E K 0
harmonique qui se calcule ainsi dans ce cas : K E 0 = .
KE + K0
On observe immédiatement que si K0 = 0, alors KE0 = 0. Cette moyenne harmonique
"favorise" les petites valeurs, c'est-à-dire que si un des 2 coefficients est petit, alors la
moyenne est petite.
Par ailleurs, si KE = K0, alors KE0 = KE = K0, ce qui va aussi dans le bon sens.
C'est donc la moyenne qu'on adopte pour les calculs. On a donc :
2K E K 0 2K W K 0 2K N K 0 2K S K 0
K E0 = K W0 = K N0 = K S0 =
KE + K0 KW + K0 KN + K0 KS + K 0
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