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Projet Hangar
Projet Hangar
CONSTRUCTION
METALLIQUE
Encadré par :
JEDDI Ismail
EMG 2014 Mr. ABOUSSALEH Mohammed
Etude d’un hangar en charpente métallique
JEDDI Ismail
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Etude d’un hangar en charpente métallique
q(H) = q(10).Ks.Kh.Km.δ.β.[Ce-Ci]
Coefficient de hauteur Kh :
Pour H compris entre 0 et 500 m, le rapport entre q(H) et q(10) est défini par la formule :
q(H) = kh.q(H)
Avec :
H+18
Kh = 2.5 H+60
Coefficient du masque :
De manière générale, on ne tient pas compte des effets de masque dus aux autres constructions
masquant partiellement ou intégralement la construction étudiée. On utilise alors km = 1
Coefficient du site :
Notre projet se situe dans un site exposé, dans une région 1. On prend alors Ks = 1.35.
δ est le coefficient de dimension qui réduit la valeur de la pression en fonction de la plus grande
dimension de la surface de la paroi intéressant l’élément de structure à dimensionner.
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Majoration dynamique β :
Aux effets statiques précédemment définis s'ajoutent des effets dynamiques qui dépendent des
caractéristiques mécaniques et aérodynamiques de la construction. Ces actions dynamiques dépendent
entre autres de la fréquence propre fondamentale de vibration de la construction et sont caractérisées
par le coefficient de majoration β (pour les actions parallèles à la direction du vent).
Coefficient de pulsation 𝛕 :
Coefficient de réponse ζ :
La période correspondante au mode fondamental de la structure est estimée dans le cas des ossatures
métallique par :
√H
T = 0.1 L
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Coefficient θ :
Il dépend du type de la structure, dans notre sera pris égal à 1 car notre hangar est prismatique à base
rectangulaire.
T (s) ζ θ β
V.Norm V.Ext
V. Perpendiculaire au pignon 0.22 0.25 1 1.09 1.09
V. Perpendiculaire au long pan 0.18 0.22 1.06 1.06
Parois verticales :
Faces au vent : Ce = 0.8
Faces sous vent : Ce = -(1.3γ0 – 0.8)
h
γ0 est obtenue en fonction du rapport λ= b à l’aide de l’abaque suivante :
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Toitures :
Les coefficients Ce pour les toitures sont directement lus dans l’abaque suivant, en fonction du
coefficient γ0 et de l’angle d’inclinaison de la toiture α :
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Dans notre cas les portes peuvent s’ouvrir à 5%, donc μ≤5%, ce qui nous mène au cas des
constructions fermées.
Comme précédemment on va distinguer les 2 directions du vent (face au pignon, face au long pan), et
dans chaque cas de figure on traitera le cas de surpression et de dépression :
Action résultante cr :
Soit la représentation suivante du hangar :
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Etude d’un hangar en charpente métallique
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Etude d’un hangar en charpente métallique
INTRODUCTION :
Dans cette partie, on va traiter le calcul des éléments résistants constituant le hangar et soumises aux
différents chargements. Ce calcul nous fournira les profilés pouvant assurer à la fois la résistance et la
stabilité de la structure.
Hypothèses de calcul :
Justification selon CM66
Acier S235
Charges permanentes G :
Poids de la couverture : 15 daN/m²
Charges d’exploitation :
Charges climatiques :
Effet du vent : q = 82.61.δ.Cr
Combinaisons de calcul :
Combinaisons relatives aux calculs de résistance et de stabilité selon CM66:
1.33 G + 1.5 Q
1.33 G + 1.5 V
G + 1.75 V
Combinaisons relatives à l’état limite de service pour la vérification des déformations selon CM66:
G+Q
G+V
La résistance.
La déformation.
La stabilité au déversement
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Etude d’un hangar en charpente métallique
On admet implicitement que la couverture ainsi que la flexion de la panne sur ferme empêchent la
rotation de cette dernière c’est à dire le moment de torsion Mt crée par l’excentricité devient
négligeable, ce qui permet de simplifier le calcul en appliquant l’ensemble des efforts au centre
d’inertie de la panne.
Hypothèses :
Dans cette étape du calcul, on ne tiendra pas compte du poids propre du profilé ni de l’inclinaison de
la toiture, afin de réaliser une étude préliminaire permettant l’estimation du profilé économique.
Charges permanentes :
Poids de la toiture et des contreventements G = 15 daN/m2 = 45.4 daN/ml
Surcharges de montage :
Q1 = 20 daN/m2 = 60.52 daN/ml
Surcharges du vent :
Vn = 82.61.δ.Crmax
o La grande dimension de la surface offerte au vent est celle de la longueur de la panne (5m).
Donc δ =0.87.
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Etude d’un hangar en charpente métallique
o Vu que les actions résultantes Cr sur les versants de la toiture, sont tous négatif (ils ont un effet
d’arrachement), on prendra la valeur maximale en valeur absolue pour évaluer l’effet
d’arrachement le plus défavorable.
D’après le tableau :
Crmax = -0.75
D’où :
Vn = 82.61x0.87x (-0.75) = -53.9 daN/m2 = -163.11 daN/ml
Combinaisons de charges :
Les combinaisons à prendre en compte sont citées précédemment.
ELU : G + 1.75 V
ELS : G+Q
Pré-dimensionnement :
Condition de résistance :
On détermine l’inertie minimale nécessaire pour ne pas dépasser la limite élastique de l’acier à l’ELU
(G + 1.75 V) :
M Mu
σmax = Wu ≤ σe donc : σe
≤ Wx
x
Condition de flèche :
l
On détermine l’inertie minimale nécessaire pour ne pas dépasser la flèche admissible f̅ = 200 =2.5 cm à
l’ELS (G+Q). Sachant que :
5Pch.repartie l4 Pch.concentrée l3
ftotal = fcharge répartie + fcharge concentrée = 384EI
+ 48EI
≤ 0.025 m
1 5Pch.repartie l4 Pch.concentrée l3
Donc : I ≥ 0.025E [ 384
+ 48
] = 213.8 cm4
Conclusion :
On opte pour un IPE 140 qui vérifie les 2 conditions précédentes et dont les caractéristiques sont les
suivantes :
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Justification du profilé :
Hypothèses :
Dans cette partie on tiendra compte du poids propre du profilé, et de l’effet de la flexion déviée due à
l’inclinaison de la toiture.
Charges permanentes :
Aux charges permanentes définis précédemment s’ajoutent celle dues au poids propre G2 = 12.9
daN/ml
Surcharges de montage :
Q1 = 20 daN/m2 = 60.52 daN/ml
Q2 = 100 daN/m2
Surcharges du vent :
La surcharge du vent reste la même que tout à l’heure : Vn = -163.11 daN/m2
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Remarque : Il faut tenir compte de l’inclinaison de la toiture, dans les cas de charges G et Q, par contre
la charge du vent agit normalement à la toiture.
Vérification de la résistance :
Il faut chercher la combinaison donnant l’effet le plus défavorable, et le comparer avec la contrainte
limite élastique σe = 235 MPa.
f0 = √fx + fy ≤ f̅
Le tableau ci-dessous résume tous les calculs des contraintes et des flèches :
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f : flèche en (cm)
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Etude d’un hangar en charpente métallique
T : Effort tranchant.
e : Largeur de la section.
Y-Y X-X
TCh.répartie TCh.concentrée Tu (daN) TCh.répartie TCh.concentrée Tu (daN)
1.33 G + 1.5 Q 417,185 74,34 491,525 55,6025 9,9075 65,51
1.33 G + 1.5 V -419,4775 0 -419,4775 25,6025 0 25,6025
G + 1.75 V -569,10625 0 -569,10625 19,25 0 19,25
Dans le cas des profilés comportant de semelles et une âme de section A, si la section de la semelle
représente moins de 15% de la section total, on peut admettre d’après [Article 3.32, Page 43, Règles
CM66 & Additifs 80] que :
T
τmoy= A
ame
Vérification :
tf x b
A
x100 = 30,66 ≥ 15% …………….. Condition vérifiée
Donc :
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T 569.1
τY = t = = 96,45 daN/cm2
w x (h−2tf ) 5,9
Dans ce cas on doit calculer la contrainte maximale du cisaillement d’une façon rigoureuse parce
qu’on n’est plus dans l’approximation donnée par le CM66.
Les contraintes de cisaillement varient linéairement dans les semelles de 0 aux extrémités vers l’axe de
l’âme à une contrainte maximale :
b b
Tu (tf x ) b2
2 4
τX = IY tf
= Tu IY
= 9,71 daN/cm2
Conclusion :
Vérification au déversement :
Il faut d’abord calculer la contrainte critique de non déversement définie par :
π2 E h2 Iy
σd = 5.2 l2 Ix
(D-1).B.C (Article 3.611, Page 83, Règles CM66 & Additifs 80)
l2 J
D = √1 + = 2.99 [Article 3.641, Page 91, Règles CM66 & Additifs 80]
h2 Iy
D’après le tableau [Article 3.642, Page 91, Règles CM66 & Additifs 80] et en fonction de nos
conditions aux limites (Articulée-Articulée), la valeur de ce coefficient est 1,132 pour des charges
uniformément réparties et 1.365 pour des charges concentrées au milieu.
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Etude d’un hangar en charpente métallique
On prendra alors une valeur moyenne entre ces 2 valeur, soit C = 1,25
Nos charges sont appliquées au niveau des fibres supérieures et inférieurs, donc la valeur de B est
donnée par la formule :
βC 2 βC
B = √1 + (0.405x D
) – 0,405 x D
= 0.86 [Article 3.643, Page 95, Règles CM66 & Additifs 80]
β = 1 dans le cas des charges réparties ou concentrés sur une poutre bi-articulée.
D’où :
On cherche maintenant à calculer l’élancement λ0, qui nous servira pour calculer le coefficient du
flambement K0, pour en déduire le coefficient de déversement Kd.
l 4 Ix σd
λ0 = √ (1 − ) = 199.6
h BC Iy σe
π2 E
σk = λ0
= 4104.2 (contrainte d’Euler)
σ σe 2 σ
K0 = (0.5+0.65 σe ) + √(0.5 + 0.65 σk
) − σe = 6.13
k k
La combinaison la plus défavorable à l’ELU donne une contrainte de compression σ=168 MPA
Alors :
On choisit de disposer des liernes fixés sur les semelles supérieurs des pannes à mi- portées pour les
stabiliser, car c’est la solution la plus économique.
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Etude d’un hangar en charpente métallique
σd = 95.6 MPa
K0 = 97
Kd = 1.35
Donc :
Conclusion :
Le profilé IPE 140 peut être adopté en tant que panne avec des liernes à mi- portée.
Donc :
4Ω
Φ = √ π = 2.14 mm
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Ils sont calculés à la flexion déviée, et ils doivent vérifier les conditions de résistance, de déformation,
et de stabilité au flambement.
Charges permanentes :
Poids du bardage vertical G1 = 10 daN/m2 = 20 daN/ml
Poids propre du profilé G2 (déterminé après le pré-dimensionnement)
Surcharge du vent :
Vn = 82.61.δ.Crmax
o La grande dimension de la surface offerte au vent est celle de la longueur de la panne (5m).
Donc δ =0.87.
o La valeur la plus défavorable des coefficients Cr dans le long pan est 0.98, il est appliqué sur la
paroi AB (au vent) dans le cas où le vent souffle perpendiculairement au long pan.
D’où :
Pré-dimensionnement du profilé :
Pour ne pas alourdir les calculs dans cette partie préliminaire (estimation du profilé), on ne va
considérer que la charge la plus significatif qu’est celle due au vent, ceci nous ramène au cas de la
flexion simple dans une seule direction.
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Dans ce cas, il est clair que les combinaisons donnant l’effet le plus défavorable sont :
Condition de résistance :
Pu l2
Mmax = = 771 daN.m
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Condition de flèche :
On détermine l’inertie minimale nécessaire pour ne pas dépasser la flèche admissible f̅ = l/200 =2.5 cm
à l’ELS.
5P l4 5P l4
s
f = 384EI ≤ f̅ donc : s
I ≥ 384Ef̅ = 218.56 cm
4
Conclusion :
On opte pour un IPE 160 qui vérifie largement les conditions précédentes et dont les caractéristiques
sont les suivantes :
Justification du profilé :
Hypothèses :
Dans cette partie on tiendra compte des charges permanentes y compris le poids propre du profilé,
ce qui va générer de la flexion déviée.
On va disposer le profilé horizontalement de telle sorte faire participer la forte inertie pour
reprendre les efforts dues au vent et la petite pour reprendre le poids du profilé et du bardage
vertical.
Charges permanentes :
Aux charges permanentes définis précédemment s’ajoutent celle dues au poids propre G2 = 12.9
daN/ml
Surcharge du vent :
V = 141 daN/ml
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Py Mz Ty 𝛔y fy Px My Tx 𝛔x fx 𝛔 f0
ELU 1 0 0 0 0 0 47.61 148.79 119.04 89.31 2.7 89.31
2 211.5 660.94 528.75 60.8 0.94 47.61 148.79 119.04 89.31 2.7 150.12
3 246.75 771.09 616.88 70.94 1.1 35.8 111.88 89.5 67.15 2.03 138.09
5 141 440.63 40.54 0.63 35.8 111.88 67.15 2.03 107.69 2.13
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Vérification de la résistance :
Il faut chercher la combinaison donnant l’effet le plus défavorable, et le comparer avec la contrainte
limite élastique σe = 235 MPa.
Conclusion :
Vérification au déversement :
Il faut d’abord calculer la contrainte critique de non déversement définie par :
π2 E h2 Iy
σd = (D-1).B.C (Article 3.611, Page 83, Règles CM66 & Additifs 80)
5.2 l2 Ix
o Coefficient D :
l2 J
D = √1 + 0.156 h2 Iy
= 2.98 [Article 3.641, Page 91, Règles CM66 & Additifs 80]
o Coefficient C :
Dans notre cas, on n’a que des charges uniformément réparties donc C = 1.132 d’après [Article 3.642,
Page 91, Règles CM66 & Additifs 80]
o Coefficient B :
Nos charges sont appliquées au niveau des fibres supérieures, donc la valeur de B est donnée par la
formule :
βC 2 βC
B = √1 + (0.405x D
) – 0,405 x D
= 0.86 [Article 3.643, Page 95, Règles CM66 & Additifs 80]
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Etude d’un hangar en charpente métallique
D’où :
On cherche maintenant à calculer l’élancement λ0, qui nous servira pour calculer le coefficient du
flambement K0, pour en déduire le coefficient de déversement Kd.
l 4 Ix σ
λ0 = h √BC Iy
(1 − σd ) = 194.33
e
π2 E
σk = λ0
= 54.88 (contrainte d’Euler)
σ σe 2 σ
K0 = (0.5+0.65 σe ) + √(0.5 + 0.65 σk
) − σe = 5.83
k k
La combinaison la plus défavorable à l’ELU donne une contrainte de compression σ=150.11 MPA
Alors :
Il y a risque d’instabilité au déversement, on va le traité de la même façon qu’on a fait pour les pannes,
en ajoutant des appuis latéraux intermédiaires au milieu de chaque lisse, ces raidisseurs vont réduire la
longueur du flambement de 5m à 2.5m.
Conclusion :
On retient alors l’IPE 160 comme lisse supportant le bardage vertical et transmettant la charge vers le
portique principal.
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Hypothèses :
Cette poutre sera calculée comme une poutre treillis reposant sur 2 appuis (Palées de stabilité), elle
sera soumise à des forces horizontales.
Donc :
On calcul les contreventements pour supporter les efforts engendrés par un vent extrême qui vaut :
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Etude d’un hangar en charpente métallique
b : Longeur du hangar
a : Largeur du hangar
h : Hauteur du hangar
qh = 66.8 daN/m2
Ct = 0,04
a
Dans notre ( < 4 ), donc il n’y a pas lieu de tenir compte de cette force.
h
Dans cette poutre on ne fait travailler que les diagonales tendues et on considère que les
diagonales comprimées ne reprennent aucun effort, car du fait de leur grand élancement, elles
tendent à flamber sous de faibles efforts.
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Etude d’un hangar en charpente métallique
En isolant le noeud 1:
ΣFZ = 0 :
F1 + F cos(50°) = R
Donc :
𝑅− 𝐹1
F= = 12111 daN
cos(50°)
Détermination du profilé :
12111
As = = 5.16 cm2
2350
Soit alors une cornière CAE 50x8 avec une section A = 6.51 cm2
Principe de vérification :
Les pannes assurant à la fois leur rôle principal et le rôle des montants pour les contreventements
doivent être justifiés à la flexion composée déviée, ils doivent alors vérifier dans les 2 plans de flexion
l’inégalité suivante :
Le coefficient de déversement est pris égale à l’unité dans ce cas du moment que la semelle
supérieure de la panne est solidaire avec la couverture tout au long de sa portée.
Vérification de la panne recevant la force F2 (la plus sollicitée) :
D’après le calcul des pannes effectué précédemment, l’effet le plus défavorable a été obtenu par la
combinaison fondamentale (1.33G+1.5Q)
Avec :
Le plan susceptible de flamber est celui qui correspond à la plus grande valeur d’élancement, λY =
151,5, donc le flambement aura lieu dans le plan X-X.
On en déduit le coefficient kn :
𝜋2 𝐸
𝜎k = 𝜆Y
= 13680,64
KN = 3,74
Verification:
σfy = 65 MPa
On obtient ainsi suivant le plan de flambement le plus menacé une valeur de KN = 3.1
Or :
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Donc l’IPE160 peut être adopté dans les pannes participantes au système de contreventement.
On détermine d’abord l’effort de traction dans la diagonale tendue par la méthode des coupures tout en
négligeant la participation de la diagonale comprimée
ΣFx = 0 :
R - F1 – F cos(63°) = 0
Donc :
𝑅−𝐹1
F= = 171,48 KN
cos(63)
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Dimensionnement du portique :
Evaluation des charges et surcharges :
Cas de charge Elément chargé Charges Charges concentrées
linéaires
Charges G1 = 15 Traverse 75 daN/ml -
permanentes daN/m²
G2 = 10 daN/m² Poteau - 500 daN
PP Traverse+poteau - -
Surcharge de Q = 20 daN/m² Traverse 100 daN/ml -
montage
Charges du vent
Direction du vent δ Cas Parois Cr q(daN/m2) Q(daN/ml)
V1 AB 0,38 23,229932 116,14966
CD -0,73 -44,625922 -223,12961
EF -0,74 -45,237236 -226,18618
Perpendiculaire au long 0.74 FG -0,63 -38,512782 -192,56391
pan
V2 AB 0,98 59,908772 299,54386
CD -0,13 -7,947082 -39,73541
EF -0,14 -8,558396 -42,79198
FG -0,03 -1,833942 -9,16971
V3 AB -0,77 -48,979469 -244,897345
CD -0,77 -48,979469 -244,897345
EF -0,75 -47,707275 -238,536375
Perpendiculaire au 0.77 FG -0,75 -47,707275 -238,536375
pignon
V4 AB -0,17 -10,813649 -54,068245
CD -0,17 -10,813649 -54,068245
EF -0,15 -9,541455 -47,707275
Et pour cela on se propose d’envisager les 4 cas du vent avec les 3 combinaisons de l’état limite
ultime et les 2 combinaisons de l’état limite de service, à l’aide du logiciel du calcul des structures aux
éléments finis ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS.
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Voici les différents cas de charges sous lesquels notre portique est soumis :
Cette modélisation nous fournit les sollicitations maximales développées dans les poteaux et la
traverse, qui nous aiderons par la suite dans l’estimation des profilés à adopter.
La contrainte maximale développée dans une section est donnée par la formule :
𝑀𝑚𝑎𝑥 𝑁𝑐
𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝐼 +
𝑆
𝑣
Cette contrainte doit être inférieur à la contrainte limite d’élasticité de l’acier afin d’assurer la
condition de résistance.
Le tableau suivant donne une estimation des profilés à utiliser dans les poteaux et la traverses.
On a opté pour des profilés IPE dans les traverses et des HEA dans les poteaux du fait de la facilité
d’assemblage de ces deux profilés.
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Etude d’un hangar en charpente métallique
L’ajout du poids propre avait un effet favorable (stabilisant) sur la structure, ce qui a donné pour
nouvelles sollicitations :
Vérification de la traverse :
Tu = 44.52 KN (1.33G+1.5Q)
𝑇
𝜏moy= 𝐴
𝑎𝑚𝑒
Vérification :
𝑡𝑓 𝑥 𝑏
x100 = 30,86 ≥ 15% …………….. Condition vérifiée
𝐴
Donc :
𝑇
𝜏Y = 𝑡 = 16.63 MPa
𝑤𝑥 (ℎ−2𝑡𝑓 )
Vérification de la flèche :
La valeur de la flèche maximale à l’ELS a été tirée directement du calcul par éléments finis sur RSA :
𝐿
f = 3 cm ≤ 200 = 7.6 cm
Kn.𝜎n + Kd.Kf.𝜎f ≤ 𝜎e
Avec :
Kd : Coefficient du déversement
On se référera dans ce cas à [Article 3.62, page 87, CM66 & Additifs 80] qui traite le cas des pièces
soumises à deux moments différents au droit des appuis.
𝐾𝑑0 𝐶−1
Kd = +
𝐶 5 𝐾𝑑0
C : Est le coefficient qui tient compte de la répartition longitudinale des charges, il obtenu à partir du
𝑀𝑒
graphique (Page 92 du CM66), en fonction des rapports 𝑀𝑤
, sachant que :
Mw = 188.5 MPa
Me = 117.16 MPa
𝑀𝑒
Pour 𝑀𝑤
= 0.62, on lit sur le graphique une valeur de C = 2.86.
Kd0 : Le coefficient du flambement, il peut être obtenu de la même manière que dans le cas des pièces
symétriquement chargées et appuyées en utilisant la formule :
𝜎 𝜎𝑒 2 𝜎
Kd0 = (0.5+ 0.65𝜎𝑒 ) + √(0.5 + 0.65 𝜎𝑘
) − 𝜎𝑒
𝑘 𝑘
𝑙 4 𝐼𝑥 𝜎
λ0 = ℎ √𝐵𝐶 𝐼𝑦
(1 − 𝜎𝑑 )
𝑒
Avec :
𝜋2 𝐸 ℎ 2 𝐼𝑦
𝜎d = 5.2 𝑙 2 𝐼𝑥
(D-1).B.C
2
𝑙𝑑 𝐽
D = √1 + 0.156 ℎ 2 𝐼𝑦
= 1.84
(On considère la traverse comme bi-encastrée, donc la longueur du déversement est ld= 0.5xl)
C = 2.86
B=1
𝜋2 𝐸
𝜎k = 𝜆0
= 527
Cette étude sera faite dans deux plans de flambement, l’un suivant l’axe du portique (le plan ayant
l’inertie la plus forte) et l’autre suivant l’axe perpendiculaire au 1er plan (faible inertie), dans ces deux
plans la traverse est considérée comme bi-encastrée donc le rapport longueur du flambement et
longueur réelle est 0.5.
Conclusion :
Le profilé IPE360 vérifie bien les conditions du déversement et du flambement puisque Kn.𝜎n +
Kd.Kf.𝜎f = 232 MPa < 𝜎e .
Au cisaillement :
L’effort tranchant maximal dans les poteaux a été tiré des résultats du calcul du portique :
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32
Etude d’un hangar en charpente métallique
Tu = 44.88 KN (G+1.75W)
𝑇
𝜏moy=
𝐴𝑎𝑚𝑒
Vérification :
𝑡𝑓 𝑥 𝑏
𝐴
x100 = 39,42 ≥ 15% …………….. Condition vérifiée
Donc :
𝑇
𝜏Y = 𝑡 = 22,99 MPa
𝑤𝑥 (ℎ−2𝑡𝑓 )
Kn.𝜎n + Kd.Kf.𝜎f ≤ 𝜎e
Nous nous référons [Article 15,134-2, Page 290, CM66& Additifs 80] pour calculer les longueurs du
flambement dans les 2 plans, en exploitant l’abaque corresponds aux pieds encastrés.
𝑙 𝐼𝑚 𝑙𝑡 𝐼𝑚 𝑙𝑡
Le rapport est donné en fonction de la quantité sous forme d’un abaque, et pour = 1,27
𝑙𝑚 𝑙𝑚 𝐼𝑡 𝑙𝑚 𝐼𝑡
𝑙
on lit sur l’abaque 𝑙𝑚
= 1.2.
l Im lt Im lt
Le rapport lm
est donné en fonction de la quantité lm It
sous forme d’un abaque, et pour lm It
= 6.9 on
l
lit sur l’abaque = 1.58.
lm
Le déversement aura lieu dans le plan perpendiculaire au portique, la longeur du déversement sera
alors ld = 1.58 x 10 = 15.8 m
JEDDI Ismail
33
Etude d’un hangar en charpente métallique
On se référera dans ce cas à [Article 3.62, page 87, CM66 & Additifs 80] qui traite le cas des pièces
soumises à deux moments différents au droit des appuis.
Kd0 C−1
Kd = C
+ 5K
d0
C : Est le coefficient qui tient compte de la répartition longitudinale des charges, il obtenu à partir du
Me
graphique (Page 92 du CM66), en fonction des rapports Mw
, sachant que :
Mw = 188.5 MPa
Me = 123,2 MPa
Me
Pour = 0.65, on lit sur le graphique une valeur de C = 2.88.
Mw
Kd0 : Le coefficient du flambement, il peut être obtenu de la même manière que dans le cas des pièces
symétriquement chargées et appuyées en utilisant la formule :
σ σe 2 σe
Kd0 = (0.5+ 0.65 e ) + √(0.5 + 0.65 ) −
σk σk σk
l 4 Ix σ
λ0 = h √BC Iy
(1 − σd )
e
Avec :
π2 E h2 Iy
σd = 5.2 l2 Ix
(D-1).B.C
l2d J
D = √1 + 0.156 h2 Iy
= 2.71
C = 2.88
B=1
π2 E
σk = λ0
= 527
JEDDI Ismail
34
Etude d’un hangar en charpente métallique
Conclusion :
Le profilé IPE360 vérifie bien les conditions du déversement et du flambement puisque Kn.σn +
Kd.Kf.σf = 209,54 MPa < σe .
Assemblages du portique :
Introduction :
Un assemblage permet de réunir plusieurs pièces entre elles, tout en assurant la transmission et la
répartition des diverses sollicitations entre les pièces.
Les principaux modes d’assemblage sont :
Le rivetage.
Le boulonnage.
Le soudage.
Assemblage traverse-traverse :
La liaison traverse-traverse est réalisée en deux temps:
Soudure des platines sur les traverses en atelier.
Assemblage des platines par boulonnage sur chantier.
Dimensions de la platine :
JEDDI Ismail
35
Etude d’un hangar en charpente métallique
Boulons :
On va utiliser 5 rangés de deux boulonnes M20 de classe HR8.8, disposés symétriquement par
rapport à l’axe de symétrie horizontal de la platine.
Soudure :
L’épaisseur de la soudure adopté dans :
L’âme : 6 mm
Les semelles : 9 mm
Vérification de l’assemblage :
La vérification a été effectuée à l’aide du logiciel ROBOT :
Assemblage Poteau-Traverse :
Dimensions de la platine :
L’âme : 8 mm
Les semelles : 12 mm
Les raidisseurs : 8 mm
Renfort :
On va renforcer la liaison poteau-traverse par des jarrets supérieurs et inférieurs dont les dimensions
sont les suivantes :
JEDDI Ismail
36
Etude d’un hangar en charpente métallique
Jarrets supérieurs :
Hauteur : 200 mm
Longueur : 400 mm
Largeur : 170 mm
Jarrets inférieurs :
Hauteur : 300 mm
Longueur : 600 mm
Largeur : 170 mm
Vérification :
JEDDI Ismail
37
Etude d’un hangar en charpente métallique
FONDATIONS :
Introduction :
La fondation est la partie de l’ouvrage en contact avec le sol auquel il va transmettre toutes les charges
permanentes et variables supportées par cet ouvrage. La fondation est donc une partie importante de
l’ouvrage car de sa bonne réalisation résulte de la tenue de l’ensemble.
Les fonctions des fondations sont essentiellement de deux ordres :
Transmettre ces charges et surcharges au sol dans de bonnes conditions, de façon à assurer la
stabilité de l’ouvrage.
Reprendre les charges et surcharges supportées par la structure.
P = γb .A.B.h + γs .A.B.(D – h)
Avec :
γs = 2500 daN/m³ : Poids Volumique du béton
γt = 1800 daN/m³ : Poids Volumique des terres au-dessus de la semelle.
A : dimension de la semelle perpendiculaire au plan du portique.
B : dimension de la semelle parallèle au plan du portique.
Sachant que l’effort de soulèvement le plus important est N = - 31KN (issue de la combinaison G +
1.75V3), on va calculer les dimensions adéquates permettant avoir l’effort stabilisant P capable de
vérifier la condition de non soulèvement.
Posant A.B = S
En prenant h = 0,8 m
La condition devient :
N
S > 0.8 γ +(D−0,8) γ = 0,82 m2
b s
Sachant que la section du poteau (HEA 280) a des dimensions (h et b) voisins, on peut adopter une
semelle telle que A=B, pour qu’ils soient homothétiques.
D’où :
A = B = √S = 95 cm
Donc : P = 34.3 KN
Remarque :
JEDDI Ismail
38
Etude d’un hangar en charpente métallique
Les dimensions obtenues grâce à la condition ci-haut, ne sont pas définitive, en effet si elles ne
vérifient l’un des conditions suivantes, elles vont être changées afin d’obtenir les dimensionnements
optimales.
N 6𝑒
σm = [1 - ]
AB 𝐵
Pour vérifier cette inégalité, il faut calculer les éléments de réductions correspondants à toutes les
combinaisons de l’ELU
3-1
ELU 30,01 22,34 -107,34 -67,13 64,31 -1,04 -4,12 5,58 -1,7
3-2
ELU -30,3 1,6 43,79 46,67 4 11,67 3,42 -3,33 1,73
3-3
ELU 19,79 10,98 -32,32 -12,56 54,09 -0,23 -0,29 1,52 0,16
3-4
Les dimensions obtenues précédemment ne satisfait pas toutes les combinaisons de l’ELU, il faut alors
chercher les dimensions capables de vérifier la combinaison donnant l’effet le plus défavorable
(1.33G+1.5Q).
On prenant A = B (homothétie)
3σM + σm 𝑁 3𝑁𝑒
= 4𝐵2 + < σsol
4 𝐵3
𝑁1 3 𝑁1 𝑒
B3 - B- >0
𝜎𝑠𝑜𝑙 𝜎𝑠𝑜𝑙
La solution réelle est :
B = 1.167m on prend alors B = 1.2 m
Vérification :
La condition de non poinçonnement est bien vérifiée pour une section de semelle (1,2m x
1,2m).
Calcul d’armatures :
Ferraillage de la semelle :
Sollicitations de calcul :
Les sollicitations à prendre en compte dans le dimensionnement, sont celles correspondantes au
moment fléchissant le plus important à la base du poteau.
N 6𝑒
σm = 𝐵2 [1 - 𝐵
] = 3.97 MPa
Ces contraintes développées tout au long de la partie comprimée de la semelle donnent naissance à des
moments de flexions au niveau de la section A comme illustré dans la figure ci-dessus.
Donc :
1 2
MA = 2 R1 + 3 R2 = 2.1 MPa
Calcul d’armatures :
Béton :
- fC28 = 25 MPa
- fissuration peu préjudiciable
Acier :
- Fe500
Les armatures sont calculées par la méthode du moment réduit pour reprendre un moment Mu = 2.1
MPa.
B= 1.2 m
𝑀
On calcule le moment réduit : μ = 𝐵𝑑2 𝑓𝑢 = 0,238
𝑏𝑢
JEDDI Ismail h = 80 cm
41
Etude d’un hangar en charpente métallique
Donc : 0.1859 ≤ μ ≤ μe
𝛽𝑢 𝐵𝑑𝑓𝑏𝑢
As =
𝑓𝑠𝑢
Avec :
αu = 1.25 (1 - √1 − 2𝜇 ) = 0.345
βu = 0.8 αu = 0.276
JEDDI Ismail
42
Etude d’un hangar en charpente métallique
Principe de vérification :
Dans notre cas, le pied du poteau est encastré, ce qui se traduit par la présence d’un moment
d’encastrement à la base du poteau en plus de l’effort normal. Et dans ce cas on peut remplacer ce
𝑀
couple par un effort N excentré de e = 𝑁 .
Vérifier les contraintes admissibles développées dans le béton comprimé et dans les boulons
supportant l’effort de traction.
Déterminer l’épaisseur de la platine, en fonction de la contrainte de flexion calculée au droit de
chaque ligne de pliage.
Démarche :
ΣF = 0 : C+N=T
ℎ′
ΣM = 0 : C.[h - ] = Nl
3
ℎ′
Donc : C.[h - 3 ] = [T – C].l
Avec :
1
- C = 2 ℎ′ . 𝑏. 𝜎𝑏 : Effort de compression développé dans le
béton comprimé
- T = A.𝜎𝑎 : Effort de traction développé dans les boulons
d’ancrages
- En tenant compte du coefficient d’équivalence Acier/Béton :
La substitution des relations précédentes conduit à une équation du 3éme degré permettant la
détermination de la longueur de compression h’ :
𝐴𝑙 𝐴𝑙
h’3 + 3(l-h) h’2 + 90 𝑏
h’ – 90 𝑏
h=0
JEDDI Ismail
43
Etude d’un hangar en charpente métallique
Vérification :
Dans le cas où la base du poteau est soumise en plus de l’effort normal à un moment de flexion, il est
délicat d’extraire les dimensions de la platine, du fait que la variable h’ (longueur de compression)
entre en jeu.
M = 123,2 KN.m
Combinaison 1.33G+1.5Q (plus défavorable)
N = 65,68 KN
On calcul l’excentrement :
𝑀
e = 𝑁 = 1.87 m
Donc :
40
l= 2
+ e = 207 cm
h = 50 cm
JEDDI Ismail
44
Etude d’un hangar en charpente métallique
On détermine alors la longueur de compression h’, par l’équation du 3éme degré obtenue
précédemment :
h’ = 15,67 cm
On obtient ainsi les contraintes développés dans les boulons tendues est le béton comprimé :
2𝑁𝑙 0.85𝑓𝑐28
𝜎𝑏 = ℎ′
= 6.46 MPa < fbu = = 14,17 MPa
[ℎ− ].𝑏ℎ ′ 1.5
3
ℎ′
𝑁.[𝑙−ℎ+ ]
𝜎𝑎 = ℎ′
3
= 212 MPa < 𝜎e = 235 MPa
𝐴.[ℎ− ]
3
Ligne A-A :
𝐼 𝑏𝑡 2
Mr = 𝜎 e 𝑣 = 𝜎 e 6
Avec :
t : Epaisseur de la platine
JEDDI Ismail
45
Etude d’un hangar en charpente métallique
b : cote de la platine
Afin d’équilibré le moment induit par les efforts de compression dans le béton, il faut assurer
l’inégalité suivante :
6𝑀
M < Mr donc : t > √ = 3.7 cm
𝜎𝑒 𝑏
Ligne B-B :
T = 𝜎𝑎 . A = 0.238 MN
D’où :
6𝑀
t > √𝜎 = 2.5 cm
𝑒𝑏
L’épaisseur retenue est la valeur maximale des 2 valeurs obtenues, on opte alors pour une épaisseur de
4cm.
JEDDI Ismail
46
Etude d’un hangar en charpente métallique
Introduction :
L’objet de cette partie est de modéliser le hangar complet sous le logiciel de calcul aux éléments finis
ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS par un modèle tridimensionnel afin de s’approcher au
maximum au comportement réel de la structure et de vérifier les résultats (profilés) obtenues
précédemment par un calcul manuel.
Hypothèses :
Modèle de calcul :
Les éléments finis composants le modèle du hangar sont principalement :
Des éléments barres : ce sont des éléments à 2 nœuds, comportant 1 seul degré de liberté dans
leur repère local (déplacement horizontal), et 2 (respectivement 3) degrés de libertés dans le
repère global pour une structure plane (respectivement spatiale). Ces éléments servent à
modéliser des barres travaillant en traction/compression tel que les poutres treillis
(contreventement)…
Des éléments poutres : ce sont des éléments à 2 nœuds, comportant 3 degrés de liberté dans leur
repère local, (déplacement vertical, déplacement horizontal, rotation). Ces éléments peuvent être
utilisés pour modéliser des poutres/poteaux travaillant à la flexion composée déviée.
Normes de conception :
Structure en acier : CM66 & Additifs 80
Structures en béton : BAEL 91 modifié 99
Géotechnique : DTU 13.12
Chargements :
Charges permanentes :
C’est un cas de charge incluant les poids propres des éléments, ainsi que les poids des éléments qu’ils
supportent.
Surcharges d’exploitation :
Ce cas comporte les charges dues à une surcharge de montage/entretien, (20 daN/m2)
Surcharge du vent :
On se référera au NV65, pour calculer les surcharges dues au vent, mais cette fois avec un calcul
automatique. Sachant que :
JEDDI Ismail
47
Etude d’un hangar en charpente métallique
Modélisation de la structure :
Définition de la structure :
La structure a été modélisée dans le logiciel du calcul aux éléments finis, en se basant sur les profilés
obtenus moyennant un calcul manuel (chapitre précèdent), tout en tenant compte des paramètres de
déversement/flambement obtenue précédemment.
JEDDI Ismail
48
Etude d’un hangar en charpente métallique
Surcharges du vent :
Suite à une modélisation de l’action du vent on a abouti aux résultats représentés dans la figure
suivante, la note de calcul est présentée dans l’annexe 1.
Charges permanentes :
Ce cas de charge inclue à la fois les poids propres des éléments et le poids du bardage :
JEDDI Ismail
49
Etude d’un hangar en charpente métallique
Surcharges d’exploitation :
De la même manière on fait entrer le cas de charge correspond aux surcharges d’exploitation.
Combinaisons de calcul :
Les combinaisons de calcul ont été établies manuellement, en se basant sur les combinaisons du CM66
& Additifs 80 :
JEDDI Ismail
50
Etude d’un hangar en charpente métallique
Dimensionnement :
Afin de dimensionner les éléments résistants dans le hangar, on doit d’abords les classer par familles.
Le tableau ci-dessous regroupe les différentes familles envisagées :
JEDDI Ismail
51
Etude d’un hangar en charpente métallique
Optimisation :
L’option optimisation figurant dans la boite de dialogue calculs-CM66, permet de faire un calcul
itératif, en proposant les profilés les mieux adaptés et en recalculant afin de trouver les profilés
économiques.
- On admet de remplacer nos profilés initiales par les profilés proposés par ROBOT
- On refait le calcul de toute la structure fin d’actualiser les résultats et trouver les nouvelles
valeurs des efforts.
- Refaire le dimensionnement
Cette opération est répété jusqu’à convergence du processus vers les profilés économiques.
Conclusion :
Le calcul avec ROBOT a mené à des profilés plus importants que ceux obtenus selon un calcul
manuel.
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52
Etude d’un hangar en charpente métallique
ANNEXE 1 :
DIMENSIONS DU BATIMENT
Hauteur : 12,00 m
Largeur : 30,00 m
Profondeur : 45,00 m
DONNEES VENT
Région : 1
Type de vent : normal
Site : exposé ks = 1,350
bord du littoral
RESULTATS VENT
Gamma : 1,000
Coefficients de chargement
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Coefficients de chargement
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Etude d’un hangar en charpente métallique
Références bibliographiques :
Règlement CM66 & Additifs 80
Calcul des éléments résistant d’une construction métallique (LAHLOU Dahmani)
Traité de génie civil de l’école polytechnique fédérale de Lausanne (Volumes 10&11)
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