Vous êtes sur la page 1sur 127

Il.

'.
['

Plnsieurs personnes intéressées ùans le règne du Seigneur et


même quelques uns des Swédenborgiens ont, éxprimé le désir de
voir ma réponse à la triple attaque dont j'ai été l'objet ùans les trois
réponses qui ont paru. D'autres de mes amis, avec, il me semble,
un peu trop de l'esprit des Laodicéens, All0calypse 3,14-16. m'ont
dit à quoi bon ces discussions théologiques, elles n'aboutiront à rien.
Leur conseil ressemble à celui d'un ami qui voit le môdecin prêt à
couper le bruR gangreneux de son malade et qui lui dit: à quoi
bon: laissez le malade tranquille. Non, laisscz·moi ,plutô(prendre
l'épée de l'Esprit qui est la Parole de Dieu et je couperai, non pas
COlllme on veut nous le faire accroire une simple excroissance mais
cette GANGRÈ:N~~wédellhorgienne qui veut attaquer même les
partIes vltarëSdu Christianisme. Et SI ceux qui sont déjà atteiirtS
de la gangrène ne veu ent pas de cette petite opération, au moins
la prévention est mieux qu'une cure; donnez PAR CHARITÉ donc
aux parties saines de l'Eglise le remède infaillible que la Parole
nous donne contre toutes les hérésies et les pernicieuses influences
dey faux prophètes.
Comme c'est l'amour du prochain qui me fait prendre la
plume, je prie le lecteur de ne pas confondre la personne de mes
aù versaires avec leur système. Pour celui-ci, je l'ai en horreur;
mais pour celle-là, je n'ai ni haine, ni rancune, et je respecte
même ~enrs convictions religieuses que je co.nsidère sincères qUOiqUe~"

zr
,r
erronnees. On m'accuse donc faussement, Il me iScmb,le~ de calom-, '.,
nie, parceque je les appelle SwedenborfJiens, mais en vérité, en L_
conscience, puis-je les appeler Chrétiens, lorsque je suis à prouver,fl , ~
qu'ils ont renié ]e Christ; puis-je même leur concéder le nQm de ,~$t~
N ovi-Jérusalémites, quand je crois fel'l11cment que tout ce qui est ~,
écrit dans l'Apocalypse-XIX-XX-XXI n'est pas accompli ct -"..... :=J
par conséquent que la sainte Cité ni la nouvelle Jérusalem n'est pas f; ~'Il"'II#~;'1
,

encore parée ni ornée pour son Epoux Apoc: 21,Q. Je regarde'


donc la révélation de Swédcnborg dans laquelle il dit que la nou­
velle Jérusalem existe actueIIem.ent dans le centre de l'Afrique et ,"'Ii
f' ·
j,-4fV'Ilt.,;
.1 ,
que pour la découvrir un Suédois du nom de \Vad:5trom et un
naturaliste nommé Sparman ont fait des voyages de découvertes
dans ce Continent; cette revélation, dis-je, est aus~i vraie que
celle de J oe Smith chef des Mormons qui dit que "la sainte ville ou
Zion est en Missouri à l'ouest de la rivière Mississipi an centre du
monde. "
Non, Messieurs, vous vous trompez-J'e ne connais pas en lllà-'')/ 1
ti"r(~ de religion et de conscience ni Calvin ni Luther, ni Athanase, /Jj yr,>r';- ".'
ni A!lgU:·;tiu 1l~ aùcun Concile ou Egli!ie SQit Gallicane, AUilicaac
Il

Romaine ou autre; je ne reconnais que l'autorité absolue ùu (,1lrist


sllul chef de l'Eglise et dans le ciel et sur la ~erl;e; et pour r gle de
l' doctrine et de discipline la Parole de Dieu sans aucune addition des
prétendues révélations ou traditions des hommes! !
Une des grandes erreurs de Swédenborg, c'est qu'il a fait un
autre Dieu de sa manière qui n'a que l'attribut d'amour, mais le
seul vrai Dieu est aussi S.I..lNT et JUSTE. Il est donc le Sultve­
Tain de ses créatures qui sont non seulement ses enümts mais
aussi ses sujets, et dans sa qualité de Souverain il a donné une
LOI qui est la règle de leur conduite et il a sanctionné cette LOI
par des récompenses et des peines. Par conséquent, la position
de l'homme envers. Dieu chauge selon son obéissance ou sa
d,ésobéissance. L'homme donc arrés sa désobéissance n'est plus
enfant de Dieu, mais enfant" de colère.-L'homme redevient enfant
de Dieu non pas par nature ou par naissance, mais par GRACE et
par ADOPTION. L'homme en désobéissant à la LOI de Dieu n'est
pas seulement malade, mais il est COUPABLE et CRIMINEL '
et par conséquent il n'est pas seulement physiquement mort mais / .
il est surtout moralement et LÉGALEMENT MORT. "Les gages du U/!/);;;''';t'"
péché, c'est la mort." Rom: 6,23. Gen: 2,17. Ainsi les Swé-LY ';1­ of
,. d.enborgiens n'ayant qu'un demi-Di~u ils n'ont point de Dieu. ,8Pwt'.)J.2/:~
..... .
/' Je n'ai de place que pour indiquer les trois passages de la Bible

sur lesquels tout le système Swédenhorgîen est bâti; et comme

ce n'est que stl..r du sable, toute leur maison croulera. (Luc: 6,49.)

Le premier se trouve Jean 10,30: "Le Père et moi SOMMES


1 UN" comparez Jean 11,11-" Afin qu'ils soient UN, comme

{
nous SOMMES UN" Si le raisonnement de Swédenborg est vrai

dans son interprétation au premier passagc, alors il le sera aussi

.' dans le second, et par conséquent, il établit le systèm~ de Spin~sa

Je Panthéisme p~r 1!

, .
~
Le second se trouve (Jean 14,9.) "Celui qui m'a vu a vu ./
mon Père. ': .Si l'interprétation de Swédenborg est vraie, cc serait • ~1/7h~ •
en contradICtIOn avec Exode 33,20. Jean 1,8. 5,1. 6,46. Tout le . v' ,. ~
monde comprend que c'est dans un sens figuratif que l'on doit y .... ir,.; ".d,,-..
interprêter ces paroles-{lt le sens ou interprétation litterale de t/lj~
Swédenborg LE TUE.
Le troisième et dernier est: "Toute la plénitude de la Divinité
habite en lui corporellement." Colas: 2,9 comparez avec: "Et
connaître la Charité de Christ, laquelle surpasse toute connais­
sance; afin que vous soyez remplis DE TOUTE LA PLÉNITUDE DE .
DIEu" Eph: 3,19. L'interprétation de Swédenborg conduit né- ,l .'
cessairement au Panthéisme et tout en se vantant du sens spirituel ~)J4I/Ir.'L­
et céleste de la ParoJe: il n'a basé son système que SUR LA.
LETTRE QUI TVE. 2 Cor: 3,6.
........!•

~~ ""'- ~ . P ~fl~, (~
N;yÔ(J.., t ::
==~ ~ 5.v' ~ ~,~
~ k /41' oL- /' ~A~,. '"..&.::>
~e-<-~ ~ ~ (L~ -f~r----
~ ~a:2 ~ fv--"" ~ :::- UL~ ~- /1/ ..
[~""--~-~ 4~ ~A ;;-t.,..?
~ ~ ...... ~jlA-~ ~-';:0 --lJ'~
de:--.;, ~ ~~~ t)~O~
~ --:::A ~ 6-- f) 1 f.J-', II...A-~ k t.. tif - 2
: L:.-fe..~ ~ J

: ~ A.~-~f",~~ --- ~d~


~~~'"<c~~~ ~ A ~<-
cet"""""tr--eI 04 ~~JO'~ r-"_
-!5-

ment rien, qni atteste qu'ils ont été envoyés par Dieu. QJ e , \
(lonc ce Swédenhorg? Quelles sont ses prétentions? Sm quqi' ~ /'f'f~~~J,~~

base-t-on sa ,1Ili~sion '? , Quelles sont ses yreuves '?, OJ, i:iont ~c .... ~/::;./.) l,.
lettres de croauee? Rlün! ab:,olulllcut nen ! MalS on n~e (hta :'!:;:.;~=.;;~;~

qu'il a trouvé la. clef de l'interpréta.tion des Saintes Ecritures ct flUe' ",' (.'
sa manière d'expliquer la Parole atteste fju 'il fi.lt envoyé deDieu ! - '" i'
mais ne voit-on pas la fausseté d'un tel ra:sonnernent { L.'est cela
même qm) nous révoquons en doute et1lue nous avons rr IUV{ qu'elle
est con traire à la parole de Dien. UOll1 ment C'J q LW !lOU~ Illet tO;l~L

~n question peut-il prouver l'affaire en litige.

Les persolll~es qui furent réellement envoyées de la part de


Dieu ne sout pas si peu nombreuses ni si nues q Lle nous ne IHlissions
pas tirer de bonnes instrl1ctions sur les preuves les plus evidentes
-les lettres de cl'éauce et les marques irrécusables ql 'ils uous
donnent comme étant des messagers de Dieu; :Moïse-les Prophè-
tes-les Apôtres et Christ lui-même quoique cc dernier fût Di,u
m~nifesté en chair, n'etaient pas disp~msés de l'oblig::ti?n d~' pro- ,
dUIre les preuves et les lettres-de creance de leur 1J11SSIOn celeste. ,
Qui est donc ce Swédellborg-qui se croit plus grand q\le le Fils de ~jW »';PI!hiriri
, Dieu-vu qu'il ne nous donne aucune autre preuve de sa mission qut'
les fa~sses doctrines et les pernicieuses hérésies de son système t-
Est-il plus grand que le grand Dieu qu'il faille 'croire tout ce que
son c~prit malade a pu imaginer d'exalté et d'absurde ?-Ce n'est
pas, non, ce n'est pas lIne calomnie; mais c'est une chose connue de ..-, i ,
tout le monde que Swédenbo;rg n'avait pas la tête bien à lui. Com- f,,~ :(/"J'f,t!4~,'
bien sont différentes les preuves qui viemwnt cl l'appui de la r..
mission spéciale de Moïse, des l)rophètes, des Apôtres et même du
J'ils linique du Pèl'e! ! !

,li
1 Comme j'ai plus d'une fois remarqué dans llne correspondance
particulière: "La prudence humaine,colllme la prudence chrétienne,
exige que l'on produise des lettres de créance ou des preuves éviden-
tes et incontestables qu'on a reçu une mission sp~ciale. "
" Ces preuves, nous les avons chez Moïse, les Prophètes, chez
,
Chri.st et ses Apôtre,,; matS eUes manq uellt eatièrement chcz
Mahomet, J'oe Smith, Swédenborg, &a.
Tellement est-il naturel il l'homme de chercher ces preuves que
ceux qui reçoivent ces missions spéciales de la part de Dieu deman-
dent au Seigneur de leur donner dclS sigues et des pouvoirs par les-
quels ils puissent convaincre ceux vers qui ils sont envoyés.,
Regardez ~Ioïse, il demande à Dieu comment il pouna con-
vaincre haraou et les Egyptiens quand ils ne voudront pas croire
en ses pa1tles. Dieu lui donna le pouvoir de faire des miracles
comme les dix plaies d'Egy-pte et tous les miracles de .l\'1Qïse rattes,
, -_.. 6 ..- <:11
"'J ':~ l~ .. 1 • ~J. ,

, ïen~. Il ~ll fût ,d p ~ême des,1?rophètes e~ de, C!lr~'st lui-,,!ême. C~r rrti,/'ir/ ' l, ,~
, -)luOlqne J e~;us fil':; DIeu ~aillfèsté en cl~~ll', Il et~nt SOUIlU::, il f?urmr (Il'. ~ ,- '1 ~.
"1 , cS'\memes preuyc,;; aussI quand les J Ulis mettaient en questIOn sa ~U'1-hJ,~H4 1

: J)ivine :\1issioll, il leur dit plusiems foi~: "Si vous ne me croyez fi v,! .~ / ~-:......,
. 'pas li cause de mes paToles j CIWYEZ MOI A CAUSE DE MES ŒUVRES!
,.':. C'est contre le commun bon sens et contraire à la vérité que
. '-d,e dire,c,)mme vou,sle fa:!e.;: ~ue Swf.denborg aac~ompli un~mis- ~~:./.. l,
sIOn speciale, de mcme que MOise, les Prophètes ct les Eyangéhstes ,,~"~d'/. J11
Page 13. Vous ajoutez à cela "ceux-ci nous ont transmis la Parole; ~/~1'J.l...-s-t 1
Swédellborg I,lOUS, a transmis la Doctrine et les moyens de com- 1... t!:-
_~A :
prendre cette P~lrole."· De quelle utilité serait une doctrine nou- 1J~ft
velle? quelle néc'cssité y a-t-il pour une nouvelle révélation?
Les El)Îtrt"s dé Paul, de Pierre, de Jacques, de Jude et de Jeanne
rerJ'tmnellt-elles pas une révélation immédiate, que Dieu a donnée'
à SOl1 Eglise pow' enseigner la Doctrine et les moyens de comprendre
la Parole?
Quelles sont donc ces nouvelles doctrines de Swédenborg gi
toutefois·elles sout nou velles? Les voiei: Ilrfjette la doctrine de tl" is
pt'l'~OllieS d,ul" l'l~sscnce di, il!e-:e sac-rifice expialoii'e de Uhrist ;
1/,1 •
i~ . il Ilie que J Lsas soit mort an lieu et place du pécheur; il pré;end '
r \ '," ~'l-
1

i ~

qn'il n'a été crucifié que peur relldre !lon humain divin; il ne veut
1;" .' pas admettre ln doctrine de la l 'rédestiuation; l'élection sans con- '21,.?t-P!J ;;io'., ,

di tion, la jusli fical ion par la foi seule, la résurrection du corps ,./ -';ta'"

, 1 matériel, la scco~lde venue personeUe de Christ pour Juger le J ,,~

monde &~., &a. 11 faut ne point connaître PHistoire Ecclésiastique U-1~ÂI)r.-~.I. 1 .


". '.~. :
pour croue que la révélation de bwédenborg est quelque chose de 1It'1II..4,,z,,,1- ...

nouveau-Tou tes ces fausses doctrines, cher.)lousieur, disons plutôt, 1;' t -;). 11;;;" ".

toutes ces héré:;ies ont existé avant que Swédenborg fut né, avant '~f;t • ','.1.('~;7t. .'

qu'il eut sa prétendue révéla! ion quill'est pas plus une révélation Di- ~ 1',. '

vine que ne le sont les secrets entretiens de Numa Pompi[ius aveé .1

la nymphe Egérie. QlIant à la doctrine de Swédenborg contre la

résurrection du corps matériel les Sadducéens, secte jnive, l'ont "­


devancé de plus de XX siècles !-Quant à la vraie humanité de'
Christ que lùe Swédenborg en nial~t son âme humaine, cette revé- Mt':,
A" "'

"J 1, . ."

lation si c'en est Wle vient XV'1 sukles trop tard puisque déjà cette 1"-·' ".If:' '~I

hérésie a été ens~ignée pàr Appollinarius en l'an 362, A. D. .

Quant il cette autre hérésie par laquelle Swédcnborg nie qu'il y ait f· .' ,/

trois personnes dans l'E:5sence Divine, encore ici sa révélation est' J.~•., ,.n~,:' f.

de X.V. siècles trop tard pour êtrenéee:;'laire, vu que cette hérésie;" 'J~'" y••

fut enseignée par le Philosophe Egyptien babellius au troisième ":Yl.(,."

sitlc1e .!-Et Sw6del1borg n'est pa.s plus heureux à l'égard de la Pré. . ~ t .

de:;;tinatiol1, l'Election et la Justification pal' la foi seule j car les

hér~sies qui sont opposées à ces doctrines Bi.bliques fu.{Slt ensei­


gnées par Pêlage, vers la fin du quatrième siècle! Avec l'évidence

et l'autorité irréfra;;aQle de l'Histoire Ec.clé~a~tique devant soi que

---.:.,_._--­ ---,-~
-7~

peut-on ùire pour justifier l'assertion l1e Swédcnborg; et qu~lle est

la conclusion simplp. el naturelle qu'il faut tirer de tout ceci: si ce

n'est que Satan a fait ressusciter comme un ècrivain à Maurice a

bien dit, les écrits de SWthlenborg pour remplacer les cérémonies .~:'

païennes ùe la Papauté dont les jours sont comptés comme le Pape ,.'

lui. même sera remplacé par ce dernier Anti-Christ) "Emmanuel ar,(;, ··;··'~~~ll~tt,(f].~:
Swédenborg." "Et alors paraîtra ce méchant, que le Seigneur '. .

détruira par le souffie de sa b~.lUche, et qu'il abolira par l'éclat de Ût1,.-A;.·:

son avénem~nt.," ft Thes: ft,8-1Z. IY" ;:~t.,.:- .•:".........~~~.'It;;,;

On affirme,. sans preuve. il. est vrai,. ql:'enseigne! d'après la ,1 ",­


Parole que les trOIS personnes dlvmes sont dlstmctes qUOIque chaque ~)/Jf't,,~:,'jI-,
HIle soit Dieu, est contraire à la Bible et incompatible avec /A"~h~",
'unité de Dieu. Les trois écrivains qui ont répondu à ma petite' ~...-'
l)l'ochure ne m'ont pas montré comment cette doctrine est contraire
à la Rihle et incompatible avec l'unité de Dieu. Pour être plus IL
même d'expliquer cette doctrine tirons un fjymbole d'tme chose
purement matérielh~ et alors il nous sera plus facile d'expliquer
cette doctrine d'après la BiMe !-Nous.le prendrons dans le Pavil­
lon de la nation Française le T'l'icolor que M. Edmond de Chazal a
tant au cœur et qni se trouve si souvent sous sa plume. Serait-ce
contraire à la vérité de dire que le Ronge est la couleur de la
nation Française ainsi que le Blanc et le Bleu, et que ces trois
couleurs ne sont pas trois pavillom mais que dans leur unité elles
ne forment qu'un ..eul pavillon? par cO:lséqueut un et indivisible!
.Je demande encore est-il incompatible avec l'unité ùu pavillon
Français ùe dire par exemple que le Rouge est la couleur du pa­
villon Français sans pourtant exclure le blanc et le bleu?
,
,
Prenons encore un autre e"8mple: un pied cube a trois dimen­
sions distinctes: lon~u2ur, largeur et profondeur, et pourt~nt ces
trois dimensions distinctes ne forment pai] trois pieds cubes; ce qui
semit vrai si le raisonuement de Swédenborg sur la Trini.té était
exact-mais elles ne forment dans leur Unité qu'un seul pied
cube ct ces trois· sont égales l'nne à l'autre; car s'il y en avai. tnne qui
fut moins ou plus grande que l'autre il n'y aurait pas un pier. cube!
Hors de mille autres exemples nous nous bornerons ici ù celui que
nous pouvons tirer de l'homme.~Dn.lls l'homme il ya trois natures
la végétative, la sensitive et l'intellective. C_~s trois natures ne
astrois personnes mais un seul homme, üri. etindivisiblc;car
- .dè·ces ifaroi·ës-t P1i9.mmé . n'existera plus. n
y a d'olle
_l~itéenl'homme'qU1est cOlllpatio e avèc son unité. Nouspou­
"ons nous servir de ce terme: la Trinité de l'homme d'après la parole
, . dit" Tout ce qui est en vans l'esprit l'âme et le corps."-Swé­
nborg nous dit page 26-dc sa Vraie Religion que le Père est .... •
Dieu, le. Fi~s est Dieu? le Saint ,Esprit est Vien, et chaq?o pcrsonne ~/ Il;./''1-;':'/
en partICulIer est DIeu; -CCCl ~st une e1'l'enr en Swedenborg ­

.1

-. - __ • L-~ ...... _
,.. ,~.

~..~I"'''':''

'.:': "1.•.

-8­
jusqu'à ce jour je ne connais pas une Eglise Chrétienne qui ensei­
gne cette dernière phra ~ que chaque peI'sonne en particulier
est Dieu exclusivement. Pourquoi employer le mensonge et la
duplicité pour combattre un adversaire; car nous ne disollB pas
que le Père est Dieu en excluant le Fils ou le Saint-Esprit, car nous
admettons qu'il n'y a qu'une seule essence divine. Swédenborg
ajoute "peut-il penser qu'il n'y a qu'un seul Dieu?"-Je vous de- ,
mande cher Monsieur-tout préjugé mis de côté---quand on pense "'Jet :;.o'
ù. l'esprit, à l'âme et au 0011)S de l'homme, ne peut-on pas penser ::p,y-IJ"
qu'illl'Y a qu'un seul homme? Peut-on avec Swédenborg pen_of "1';4/.1. II/l,
sel' qu'il y atrois llOmmes?-Non-Swédenborg n'€ s t pas plua C"- ~~.,.." : : ' .
heureux lorsqu'il dit" de plusieurs personnes qui forment ensemble1f./-..r'aNr ~:.. '
un Sénat, un Consistoire, ou un Concile, on ne peut pas dire q "'ttI~
BOnt un seul homme." Ceci semble être un coup de triomphe pour I~
Swédenborg et pourtant ici il nous donne lui-même des cordes pOnl;! ë'JIfU11ffJ.. ..
le fouetter. Car je voudrais que l'on me montrât où l'Eglise Chré- J ,.,
tienne a enseigné que les trois personnes Père, Fils et Saint-Esprit ~#iIt., ~i;­
ne sont qu'une seule personne? Mais nous sommes bien certains#:,.&""t./"J'
que cette erreur ou plutôt cette hérésie est enseig'née dans les"" ",'/ "
, . de Swe'denb org.
ecnts 1. {, /'!~ .' j'.;," '
(J.l ;. "';".

Or le bon sens nous dit que plusieurs personnes peuvent for­


mer un Sénat, un consistoire ou un concile-et la Bible nous en­
seigne que les tl'ois personnes divines Père, Fils et Saint-Esprit
ne sont qu'un seul Dieu~omme nous allons plus tard le prouver
à la satisfaction de tout Chrétien et de tout ami de la vérité. Swé­
denborg est beaucoup moins heureux lorsqu'il cherche à rendre
ridicule et absurde l'adorable Trinité par son raisonnement sur
trois' diamants. "On ne peut pas dire," dit-il, "qu'ils sont un seul Il
diamant &a." Remarquez bien, chers Messieurs, comment Swé­ ,

denborg agit déloyalement et avec fausseté envers les Chrétiens.

Dans les exemples de Swédenborg le sujet et l'attribut sont le .

même, tandis que dans le raisonnement de l'Eglise Chrétienne le ';;,.I~-;l.:

sujet et l'attribut diffèrent l'un de l'antre. Tandis que celui-là a pt 1 '.

pour süjet Dieu, il a aussi Dieu pour attribut, de même l'homme ' )'

est sujet et attribut et dans le troisième exemple le mot diamant est /1 '..~ <"- ",

en mêlne temps sUJ·et et attribut mais dans le raisonnement tout-à- '.

fait logique de l'Eglise dans notre premier exemple .ces trois cou- ­ :~, 1':
leurs rouge, blanc et bleu sont le sl~et et le pavillon Français l'attri-' "

but. Dans l'exemple du Cubti lei; dimensions,- longueur, 1, .

et profondeur sont le sujet et un 'Cube' l'attribut. Dans l'

de l'adorable Trinité les trois personnes divines Père, Fils et

Esprit sont le tmjet et un seul Dieu l'attribut.

Je laisse ces exemples entre vos mains et dites-nous lequel . ;...~


le 111us juste, le plus vrai et le plus logique entre nous deux......
l'Bglise Chrétienne ou Swédenbol'g.
"

-9­
Examinons ce que les deux réponses de Messieurs I,e~tlge et
Edmond de Chazal nous disent sur la Trinité, surtout sur cette preu­
ve dont j'ai dit que rien au monde ne peut la détruire et qu'elle est
sans réplique. Commençons avec la réponse de Monsieur Lesage.
page 4. qui dit, vous déclarez d'après Matlùeu que la voix qui
vint des cieux, était cene du Père" et pour preuve que le Père
n'a pas de voix il me renvoie à St Jean, Chap: 5,37-0ù Christ "J.'L
dit "Vous n'avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face." C'est
d'abord bien avec légèreté que M. Lesage demande lequel des deux
Evangélistes devons-nous cr()ire? Car dans le passage qu'il a cité
ce n'est pas un Evangéliste qui pade mais c'est le Seigneur lui- ~l~~~m
même. Il n'y a pas de secte qui n'accuse pas les autres Chrétiens 1'//l'1I'S~:1
des mêmes erreurs ou hérésies qu'elle enseigne elle-même. Voilà par ,1" "«: t~'
. exemple tous les Swédenborgiens de Maurice dans leurs entretiens' '. ~
et dans leurs écrits qui accusent les Chrétiens de ce qu'ils s'attacueiit'./f.{ j1I'M l~. ,i(... 'V
l,J ..J;,. ,'. '.' à..la lettre qui tue!" et se sont eux-mêmes qui s'attachent à la lett~e 6t ;A'4
.hf/I! ~{~.
'1 ~lINk(tlJ qUI tue' dont nous avons une preuve dans le texte que lIOUS exallli- 7-'. 7- '"
1 n,ons. Prendre ces paroles du Seigneur littéralement comme M. Le- ,h.. 1'/4#1 ~
sage le fait ce serait vraiment accuser 11:1 Seigneur de mensonge; et
tellement il en est comme convaincu qu'il me demande" lesquels des
deux Evangélistes devons-nous croire? " Cette horrible accusation,
pauvre mortel! n'est pas faite contre les Evan"'élistes comme tels,
mais bien contre le Saint-Esprit qui les a inspirés, ou plutôt contre
le Scïgneur lui-même dont vous citez les pal'oles! Quand on lit le
eontextc, surtout le verset qui suit celui en question, on comprend
facilement le langage du Seigneur; et que dans ce verset 87, le ,. . ~..'
mot entendre signifie obéir, et voir signifie faire attention ou ./
avoir égard. C'est comme s'il leur disait: Malgré les évidences. ,·~~/.,'1'J1
ou manifestations que le P~re vO,us a données de sa présence' At'~.t. .f~. ;(4
soit sur la montagne, soit dans la eolonne du nuée ou de feu, spit'/yM- , .
dans le lieu très Saint, vous juifs n'avez pas obéis, mais vous êtes fl/~/H-«-L
l'estés incrédules; et quand même je suis incarné et que mes <Jt'lvres ..
témoignent que je suis le Messie YOUS ne croyez pas en moi.
.
l,.
n y a plusieurs passages parallèles dont nous ne citerons que
ces deux. Jean 8,6" quiconque pêche ne l'a point vu, ni ne l'a
point connu; et cet autre verset 8 Jean II. "Celui qui fait le mal
n'a point vu Dieu. "-Quant à avoir entendu la voix de Dieu il y
en a des exemples sans nombre dans la Bible; voyez entre autres
Deut: 4,12, "L'Eternel vous parla'du milieu du feu, vous enten- .frp'",I(.
dites bien une voix qui parlait," et V 33, et 36 du même chapître.
Exode 19,9, 19. 20,18,22. Héb. 12,18'. Deut.5,24. "Et vous
dites: Voici l'Eternel notre Dieu nous a fait voir sa gloire et sa
BTandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu; au­
Jourd'hui nous avonE? vu que Dieu a parlé avec l'homme." N'avons­
nous pas deux proverbes' qui disent-Point d'aveugles comme J
.. _." - --. --. -';. ,X p;;:.

ceux qui ne veulent 2.aa.mit~:e.o' de sourds comme ceux ui ue ~'1 y

"r'~. ;.,·'~.II".iI

-10-..
veulent pas entendre. Veut-on dire raI' lc\ que ces personnes 80nt /.
littéralement aveugles ou sourdes. Voyez donc, cher 1\'lousieur, ,:~.6>·u~.·
1

comme "la lottre 'Vous tue. "


1" "
Monsieur Edmond de Chazal' ro.'est pas plus 1 e 'pux 4. c son ~ / . ../
l t':. .... ~.,..,
f"' 1 ,
condisciple dans sa réponse; i l dit qu'il a pre~ql c hont p Ill' a.
raison humaine de ce que j'ai dit " sur la preuyc occulail;.e pt du
fait sans l'éplique" page 35. Je vous demande, Mon. iOlil:, avec .
tout respect (car je crains que vous n'ay '/, cité mesparo]eR scu]c- .•!,ld/l~.l~ ':;'"
ment de mémoire)- de e lOntrer dans auel/n de mes • 'rits, < que -, ~
je déclare que Jésus n'a que l'essence et la forme humaÏlle . ,~;ln#1.. ,:~
Car autant je croi. qne' Christ' est vrai Dieu, et que la plénitude
de la Divinité e en lui, autaJ.)-t je crois que la plénitude.de
l'hu~anitéest e~ lui; et co~me l'âll).e èst ~ partie es~entielle de l'h~-f!:" . '
mamté, que ChrIst nécessaHemcn~ a came IDJwame. Car l'Ecn- /, 11,.(..- 1
turc dit que Christ est semblable à Ges frères en toutes choses; or il ~~{_J-vu.~',
ne serait pas semblable à ces frères, dans l'essence même de la na- .ê: .'>/t,t/./·
..... turc humaine s'il n'a pas une âme humaine. Swédenbprg,en niant IV- '(. r
l'flme humaine de Christ, nie' par conséquent que la Parole a été
faite chair et c'est cclui-làque la Bihle dit être l'Anti-Cbrist; et .".1
·r ainsi je vous le dis à vous aussi, Monsieur, que prenant le mot chair ~~.
fi:
littéralement ponr de la chair sn.ns âme, la lettre YOUS tue. Force
m'était de m'écarter un peu du slIjd ponI' relever la fausse accusa-
tion que VallS avez portee contre moi. Examinons les argnments
que vous fuites valoir contre cette preuve occulairc dont vous avez
tant ùe honte. Voici votre raisonnement qui est trôs vrai et surtout
très logique jusqu'où VOliS le portez. Vons dites H il Y a là une
seule personne Divine que .le vois, c'cst le Seig'nenr dont la forme
est humaine et l'essence ùivine. " Je sllis parfaitement d'accord
avec vous dans votre définition d'une personne Divine. Analysons..
la:, d'ah?rd, il f~ut voir une personne Div~nc-puis cette pcr~o~me;' ',t,
. :;..
.. ,
dOIt aVOIr une forme corporelle ou humame et l'essence DlYllle. "" --l'
Si votre raisonnement est bon pour la seconde personne, il doit être)" ,,1' '
aussi valable pour la troisième; ou il faut q ne vous niiez aussi la ." ':'.' •.
personne Divine du :Fils. Trouve7- s'il vous plait dans votre Bible.. !' 1
Luc Ill, ~Q---et lisez: H Le Saint-Esprit. descendit sm lui sous une 1:.1 f '.
forme corporelle, comme une colombe. " Ici, :M.onsieur, vous pou- >
vez voir la personne Divine, le Saint-Esprit, aussi elail'Clnellt que .,' -·i '1
vous pouvez voir la personne Divine du }'ils, Tout est là: la per~ .$' . -'..
sonne, la fonne corporelle et l'essence Divine.
Pour être conséquent avec ,-ous-même, il faut ou admettre la ~ .~,
personne Divine du Saint-Esprit ou nier la personne Divine ùu Fils l i... ,
Je YOUS laisse, Monsieur, exposé sur ces deux cornes du dilemme 'lo-t" /"'1"
jusqu'à cc que vous deveniez chrétien ou yons y resterez eOlUme nos 1

Indiens qui la nuit, à la lueur des tOI'ehes ct au sou des tambours,


ramassent, les yeux fermés, la première pierre' qu'ils rencontrent
,.

-11
sous la main, et en font leur Dieu. Vous m'uccn8ez encor?, ~i~r,~~~t}~
siCtll', "d'avoir onlo,,6 ù l'homme la yoionté et le droit ùe })ouvoir
aimer lil)l"cmeut &a., &a." Je vous prie <le me dire, vOns q.ui,
vantez tant le libre Arbitre de l'homme commcnt cela ce fait-il
que hors de ces millions et c(~ntaines ùe millious d'hommcs qt i
ont peuplé ct qui peuplent encore If~ monde, vous ne pOli 'ez pas.
me citer un seul exemplc où l'homme suns la grûce de Dieu, mais
par son libre Arbitre l'st retourné ù son Dieu. Je préfère de croil'e
que tous les hommes sont menteurs que de croire que Dieu a menti
quand il dit il n'y a point de juste, non pas même nn seul, il n'y eil.
a point qui cherchent Dieu. Romain III, 10,11, &a.
.. Excusez l'allusion que je vais faire à votre raisonne ,nt et à
celui surtout de Swédenborg; car je -crois que vous le cOnll)renùrez
mieux que toutes les preuves bibliques que je pOUl'rais citer à l'ap­
pui de la doctrine' de la mort spirituc1le lègale ct m r~le de
l'homme depuis que le péèhé est entré au monde'. . Je dis donc, que
votre raisonnement et celui de Swédenborg sur le libre Aroitre de
l'homme ressemblent aux raisonncffiPnts de celui qui voudrait cher- . ,.~, ,f'.,
cheT à vous couvaincre que ·la bagasse qui sort du moulin est aussi If!,,': ,.'" "-: ; ~
pleine de jus ct aussi entière que. la canne qui est cne.ore deb0.ut '>'-fH""
>, ,­
dans vos champs. Et vous, :MonslCur, vous voulez me fdnc accrone ... ~/~ ",:
que l'hOl~mlC chassé clu Pamllis, maUllit d.e Di~t~, dont la vol?n~é et -t'/t '.,' , ~;; J ~
les affectIOns sont corrompues dont la ne slnntuelle est etemte, . .<:(.
en qui l'image de ~on Dieu en laquelle il fut crée est entièrement
effacée, vous voulez me persualler que cet être déch~, corrompu et .l.,. \; "
mort est le même que cet être parfi.lit, saint et pur qui fut en un t, JI.
,,' ~ .<!.
e a, .m~ag~ ù? D'lCU et que'
mot cré"l" l'E'terllelmIt
' d ans 1e P ara d'IS,:'
[l'/'. ·w, ~ i>.tl, ..._.
terrestre ou Il JOUIssaIt de sa faveur! \./' ' ,
La grande hérésie de Pélage, d'Annénius ct de Swédenborg c'est
qu'ils enseignent que le Salut est quelque chose qui n'est pas encore {';,.. .l.':-' ,.
faite et (lui par conséquent est encore à faire et que le Salut est
conditionnel dépendant de nos œuvres d'amour et de notre volonté;
toute la Parole nous enseigne que le SaInt a été prépaTé par Dieu
dès les temps éternels, Rom 3, 24. Eph: 1. fJ-l1. 1 'l'hess: 5.9. Q
Tim 1. 9. Luc 2, 30-32 1 Pier 1. 18. Le Salut est üniquemcnt l'œuvre'
de Dieu et nullement une œuvre humaine. Cal' nous serons sauvés
par GRACE, par la FOI; ct CELA NE VTBNT rOINT DE vous, c'est un
DON de Dieu nOl1"point p'ar lés 'œuvres, afin q\lC personne ne se glo­
rifie Eph 8.,29. Le Seiglieur lui-mème 'R dit NUL He peut VENIR à
moi, s'il ne lui est DONNÉ de mon Père Jean 6.65. La parole est très
explicite encore quand elle dit" Que lës enfants de Dieu ne sont .'1 ,
pas nés du sang, ni de la VOLON1:É de la chair, ni de la VOLONTÉ
de 1,homme ( ou, est donc le libre arbitre tant vanté) malS. '1
1 S SONT
t.;;~. ,r. toi'!.
r/

NÉS de Dieu." .T ean 1. 1~, 13. Nous disons donc avec la Bible
que l'Election ou la prédestination au Salut est inconditionnelle

r ..

~12-
,
~~flj~~~à'partdes hommes qui sont les heureux recipiendaires du Salut;
~·~/~~:i.;;~~~J':,~aîsc'est Christ qui seul a pu accomplir les conditions par le8­
ùelles l'homme est sauvé par grâce, par un don de Dieu. La simple
e'cture de la Parole suffirait pour convaincre ceux qui réellement
doivent trouver la vérité: Voici quelques uns de ces passages qu'il
.'6~iJ.it bon de lire et de méditer: il est dit que nous sommes élus
PQUl' l'adoption par Christ Eph: 1. 6. Pour le Salut 1 Thess: 5. 9. le
·T~les: Q. 13. Nous sommes élus pour ob~enir l'aspersion du sang
/ '1 de Christ.-! Pie~re 1. ~non pas à cause que nous sommes p.urs- !
~~~~~~~~'. ur obéu a Chnst 1 PIerre 1. 2 et non pas parce que nous obéIssons .~l.:J."t4J';lf:Y
t, r-! . à Christ-po-qr ~tr~ iC~I}formes à l'image de Christ et non pas parce. ~ . :./ . #.~ ~
que noUs nous sommes conformés à son image. Rom 8. 2S,29. ;r V,tr;
Que 'n-OUi somri:tes .'&lus POUR les bonnes œuvr~s et '!lulleme.nt à Ltu//t'~
Z· ,,"
,.
cause de nos bonnes œuvrés Eph 2.10. enfin POUR etl"e samts et rrré-. '.ol.'.. J. j ' ~J ..'
préhensibles en charit~ et non pas parce que n(lUs sommes saints et ,.7HVJ' c1i ~
irrépréhensibles en charité. Eph: 1. 4. Si donc j'ai dit qu~ c'est' ~;P.;x--t- ~ tA-...
:, pernicieux d'enseigner aux enfants voire même aux grandes persQnnes J-.-/ l ' . , /J
" .i qu'ils doivent garder les commandements de Dieu pour être sltuvés, 1;P(d ~ "~lSe· u ' .
c'est que non seulement cela' est impossible, mais SUl'tout parce A.t#!t~ ~
'.p. que la Parole déclare que la justification DEVANT Dieu ne s'obtient . ,
pas par les œuvres Actes 13.19. Rom 3. 20-8.3. Eph: 2.8,9. (r ~fl;~'
Gal: 2. 16et 3,11. Job 9. 2,320, Job 25. 4--Ps: 143. 2, :;'1 . ·t~U " ,
Tite 3. 4, 5. Il ,.:;" Lu ;:,'!",' l' .1
11{~~-r~ .,~. "l- 1

"")' .
T eIl ement sont tenaces 1es premIeres lmpressIOns }'ellgleuseS'
/(~ }t~k."
et surtout celles qui sont reçues à l'Ecole de la Papauté, qu'on ne
pe~t pas compr~ndre ni e~tendre parler d'un Salut patuit, par
grace, par la fOl et non pomt par les œuvres; qu'on cne quelle Im­
piété, quel blasphème, cela mène au libertinage, et mille autres
expressions semblables. Permettez-moi d'expliquer cette doctrine
par une anecdote qui, je crois, éclaircira la question beaucoup'
'mieux que de longs raisonnements. C'etait un des Empereqrs de
la Russie soit un Pierre ou un Alexandre. Il y avait une grande
inondation et il se trouvait une famille qui fut emportée maison et
tout par les courants du fieuve. L'Empereur demanda à quelques
unes des personnes près de lui de faire une tentative pour sauver
cette famille, personne n'a voulu. Eh bien, dit l'Empereur conmie
je suis le Père de mes sujets, je ne veux pas qu'aucun perisse sans
avoir fait une tentative pour le sauver. Il se jette dans un bateau
et réussit à sauver toute la famille-Que diriez-yous, Messieurs J
/1;;, .t'j,
si cette famille s'approchant de l'Empereur lui disait: ce n'est pas /
vous qui nous avez ~auvés, et maintenant nous garderons vos lois,
nous respecterons vos ordonn~J;lces et nous YOUS renderons toute
obéissap.ce et toritesoumission afin que nous puissiûns nous sauver;
qu'en ,dites-vo:us, Messieur~? }l'est-ce pas que ce serait là la plus
noire ~1'!-.grat~tude-ri!:l~~te~a:: plus grossière que l'on pût faire à,
-13­
l'Empereur qui ft donné une preuve si éclatante de son amour et de. ',~

son devouement pour le salut de ses sujets.

N'est-ce pas la même ingratitude et la même insultc que'


font à Dieu ceux qui croient que par la foi et leurs œuvres ils peuvent
sc sauver eux-mêmes. Appliquons cette anecdote au Salut gratuit
de Christ le monde est inondé de péchés et de corruption.; tous sont
prèts à périr; aucun Salut, aucun moyen de delivrance est en nous;-f
nous serions perdus-perdus sans ressources si Christ n'était venu
non pas pour nous aider mais pour nous sauver lui setH de la con-, '.".":Q"'-:II'I~""•••,·,.ri
damnation, conséquence inévi table de nos péchés: -En effet lui seul '~- "r"t1~~J.!:i~~
s'est incarné, lui seul a pris nos péchés, lui seul fut immolé sur la ; ' 'J..
croix, lui seul est mort pour n08 péchés et ressuscité pour notre jus- ' ' r _
tification. Aussi vouloir nous sauver par la foi et les œuvres c'est
renier Christ, et son amour et son œuvre. Ne serait-ce pas de l'iu­
gratitude que de lui dire: Seigneur,je, vai§,.ganler tous t,es conl.Illan­
dem !!t~~~t \ire ta_P~r. le et l>ri.erjlt fmr~, ..ùe bon!1es ,~uvrês ,P'Wr .
mOIl;,§alut et OU~Il.Uall.vCl·.)Vlaiscombien est noble la condUIte de
cette famu e qUI se jette avec humilité aux pieds de l'Emperenr et
avoue que ce n'est que par lui qu'elle fut sauvée d'tme mort inévi­
table et que maintenant elle veut consacrer toute leur vie au
service de l'Empereur, l'aimant et lui obéissant par la plus 8incère
reconnaiS8ance pour la vie qu'il venait de lui rendre et être au
nombre de ses plus dévoués serviteurs! non seulement paree qu'il .,', ~

est leur Empereur; mais parce qu'il les asauvés. Je crois, Messieurs,

que votre conscience vous dit que les glorieux principes, et les

nobles sentiments de cette famille sauvée sont les seuls vrais, les 1

seuls conforme s aux idées que nous nous brmons de la reconnais- ,,/

sance et de la gratitude que nous devons à Celui qui nous a aimés /" if.;;; . ,;~..

et qui nous a sauvés par son sang. Cette courte explication que .~" . ~. .' ":'
nous venons de donner du SaInt par la foi seule sans les œuvres et ; ' r." ~'. '. 1

ce que nous avons dejà dit sur l'élection inconditionnelle doivent ,1/ ~ • .••, ~:I( ~r'

suffire. Ce serait vouloir faire un grand volume que de nous étendre '

sur ces sujets; mais mon temps et surtout mes moyens ne me per- h'
mettent pas de traiter ce sujet plus longuement. Il me suffit de
connaître que la Prédestination est une doctrine de la Bible; est en i"

avt-, /
Û~4

"

quelque sorte la clef de toutes les manifestations de l'amour de Dieu

envers l'Eglise qui est le corps de Christ, J_a Prédestination., e§lt le

deuxiftme anneau de ~.a cha~ne glorieuse qui unit le Ci~f' la Terre-

1>üplutM ces elièn qili unit Chnst'à son Eglise. VOicI'comment

l'Apôtre ou plutôt le Saint-Esprit en parle: Ceux qu'il a AUPARA­


VANT CONNUS, il les a aussi PRÉDESTINÉS; et ceux qu'il a prédestinés

il les a aussi APPELÉS; et ceux qu'il a appelés illes a aussi JUSTIFIÉS,

et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi GLORU'IÉS. Romain 8. ~9.

SO-Le premier anneau de cette chaine est la connat"$sance ou

plutôt l'amour de Dieu, qui ne voulant pas que tous périssent a

. ,. ,
-1-1­

PltF.D EST L"f; ,\ la vie une portion de la masse cOl'l'ompue de l'huma~

nité-Ces prédestinés - serent Arl'EL1~:'; par la prédication de la

Parole, ct croyuut ils ,(~ront ,JFSTIFlÉS ct puis dans k consomma­

tion du temps ils seront GLORIFIÉS. A ceux dunc qui vculent. ajouter

les bOllllCS œnncs ;\ la foi comme mOY~)llS de SaInt uu qui vculent

ôter la doctrine de la l)rédcstination ùe la Bible je conseille de

'lire Dout: 4. 2. U. 3, Pro\wbes 30, 6-..'1.poc ~Q, 18, 19, N'ajou­


, te ricn il ses Parole;;, de peur qu'il ne te reprenne et que tu sois
trouyé mentcur. Prov: 30 6. ,. "

La question qui Re pr~sellte Ù nous est celle-ci: Le Saint-Esprit,


eRt-il une personne ct de plus, une personne divine? Ou le Saint­
Esprit, est-il une influence, une vertu ou une Opération Pi vine
comme Swédeuborg et ses disciples l'enseignent. Examinon&!
<l:'abord cettc Jernièl'c question: le Saint-Esprit, est-il une influence,
une vertu ou une Opération DiviJw'?-Nous adrnet.tons que quelques ,,~
fois les Opérations et l'Illfluen~e du Saint-Esprit sont mises pour '~J-,>': /~ 'r 1111
sa personne; mais ces cas sunt si l'arcs qu'ils n'offrent aucune diffi­
cuIté; avec cette selùe résel've nous di:;ons que partout ailleurs la
Parole nous ens~ignc que le Saillt-Esprit est nnn personne distincte
ùu Père et ùu Fil:;, J)e la même ma,nière que l'on prouve que le
Fils est une pers01111e Divine, de la même manière nous prouvons
que le Saint-Esprit est una Personne Divine, Nous avons déjà
' ,
sonne d Inne a uue rJorma corpore Il e ayec l' essence d'l'VIne;
,
, .
fait voir d'après le ra.isonnement de Ml', Ed, de Chazal qu'une pel'- /,#,~:': /li',~
nous" r.. • t '"1' 1.'
..1
r " .....
,._
avons fait voir fjue le Saint-Esprit a pris une furme corporelle et !~. u.;;.! f
que l'essence divine est en lui; donc le Saint-Espl'it est urie per- ~ ,,,. 1 ~!'
· ,
sonne D IVille, D'1re que le e ' E spnt
call1t- " n'est qu , une operatIOn
" ou , '/~,
! '
i' [,. , •
'

une illfiuenee, ce serait faire une insulte grossière à sa Majesté t' ~~ ';:'4 p"'j".
1
divine, insulte aur5si grossière si ce n'est plus encore; que celle que ./
1

l'~m ferait ~unl\Iéde~in,sioa lui disait qu'il est lui l'opération ql~'il 'I,!~I-.l,; ~.. l .

vwnt ùe faue sur la Jamhe de son malade!! Je ne veux pas ùue'" ,.. \ ,

par là. chers Messieurs" que vous insultez volontairement le Saint- .;/, !~!1-1 '

Esprit; j'attribue cette façoll de parler plutôt à votre ignorance des_" #'.t"

Sa.intes Ecritnl'C$ et (tWC nouvelles idées que malheureusement vous ' " .' '" ( . ,

ayez puisées daas les éerits de Swéden1>org'. .Te respecte vos con­
vietions roligicusc.3 quoiqne je les croie sans connaissance; je tache­
rai de vous:écluirer d'après la Parole sm cet important sujet. Nous'

disons:donc-" Que CELUI à qui toutes les propriétés, tous les attri- ,

buts, et toutes les opérations personnelles sont attribués -; et à QUI ,'; " .,) ;.:' ~ ,

rien n'est attribué que l~s ChOSCfl qui n'appartienncnt proprement· > ,

Qu'à 1111e Persunne, IL est une J>El1.S0NNE et h Parole nous enseigne ,,':': ';4Î!(,."'t

{; croire qU,'il est une PF.USO:'iNJ;," Prenez l'Opération ou l'influ-. ' • ~:;

ence ou quelque autre attribut de Dieu soit l'Amolli', la Sagesse ou (,'/14. ,'''':. ~

ln Puissf:nce. Essayoz de lem' attrihucr des propriétés pei'ijonnelles

et vun:; ,sere:.': convaincus ùe l'absnnlüé de confundre, c()IDJlle Swé­

" •.•.• t.
,<
-15­

denborg le fait, l'opémtion avec L'OPBRATEUR. Je vous le deman"::


de, une opération est-elle un êtreïnteHigent ou n'est-elle pas plutôt- "~

':~~~~~f~~~~~
l'attribut d'un être intellig-ent?-Par exemple, une opération, peut-,

elle c01inaître toutes choscs-sonderrle cœur, enseigner, donner,

conduire; comme partout il est' enseigné du Suiut-Esprit? Où

.a-t-on appris qU'411e Opération, 01:\ , une infiuen<le peut pon ,Ileule­

~ent PARLER mais ouïr et pUiS·ANNONCER les' choses qu'elle aY.ait


OUïES, comme Christ nous dit qu"ë le: Saint-Esprit fait? Voir': .Jean ,;
16 .IS,-où il est dit" M,iis quand' CELUI là" (de qui?' OJl de quoi r4~:f~.!!"J~'1f.~
s'agit-il ?-d'une chose ou d'une personne'?)" savoir l'Esprit de " '
yérité, sera venu, il vous conduira en toute vérité; car il ne PARLERA .(.1. f;;'),? V:-.'.c;',~'~
point de. SOI-M. ihm, ( donc il y a une' distinction dans la. 'natwe
Divine~ar ici le Saillt-Esprit 'poSsède sa personnalité-" ~OI-'
j,l' . ~.
'{ ~.~~~~

~,~f:~

-MÊME,) mais il DIRA tO,ut ce qu!il aura Quï, (peut-on dire ëela "

'd'une chose, d'ùn a,t~l:i.but ou d'une opération? ) " et il vous ANNON-:- ~~/.-J~ /.

eERA les CMôto a. .",.ur:- , ..' J • '1;' \ .

P~'en~i enc~~~ Actes I3.~,-4. ,t' Le Saint.Esprit DIT; " (-e~core l ,~r~'JiI,,"';1
'une fois une influence ou une opération peut-elle parler) séparez- 1
'1\-101 (qui est donc ce moi: cela ne 'peut pas être dit d'une chose; f,
d'un attribut ou d'une opératlon;· d oncI Se' ai.Jlt-Esprit n'est pas .1.'
1'(1 , Ip*t" ,t~
une simple opération, une clwse; mais UNE PERSONNE) "Barnabas :'.'l' .' {J.'
8t Saul poui- l'œuvre à laquelle JE LES AI ·APPELÉS." Voyez de' t-II/o
,1>l,:s l'\nsti,tution 1u BaptèJ?e "au nom du .Père, du :Fils, et du
"Samt-Espnt:", ICI encore SI l'un de ces trOIS est une personne,

les deux ilutre's le sont également; car est-il vrniscmb-lableque Dieu

donnerait sa gloire à une créature, ~ une simplè opération; ou peut­

on croire que l'homme qui est un 'être intelligent puisseêtre"bal1tisé

'au nom d'une chose~d'un attribut?~Je ne citerai qu'un autre

passage. C'est dans ~es Actes 5. 3 comp avec Mat: 12. 32.' ­
;'(1r
, Dans le premier de ces passages il est dit" Ananias, comment 4 ,/, ,11
Sa~an s'est} emparé de to~ cœur jus9-u'à t:incitcr à MENTIR a';I' .I.#"~' • )/: ,
SaUlt-EsprIt." Un tout petlt enfant salt qU'lI ne peut pas mentn' ,r . " >l
a. un~ P?upée ni à un ~hi~n ou au~une ~utre chose, mais .qu'il pe';l~ , _ /' tlf.l,I;.'
mentn a UNE PE~soNNE,a un être mtelhg'ent; donc le Samt-EsprIt "',fy~~ l ,

est uue personne, parce qu'on peut mentir au Saint-Esprit. Le .


, second passage que nous avons 'cité dit " Si' quelqu'un a 'parlé

contre le Pns de l'homme, il 'lui sera pardonné; niais si qüèlqu'un

IL pai'lé contre le Sain.t-Esprit" il ne .lui serapa.rdonné, Iii en-ce

siècle, pi en éelui qui' est av~nir." Tout préjugé de côté, le Sei,;,

gueux Jésus ne nous enseigne-t-ilcpas ici qü'il y a une distiIlctiori

'marquée entr~ sa petsomie et ~elle da Saint-Esprit, lorsqu'il nous

dit que le même péché contre lé Fils peut être .pardonné hindis

qu'il ne serl!- pas p'arçlonné lorsqu'il sera commis contre le Sàint­

'Esprit.:" Qu~l,t-6i't 'ou "pébhé 'peut-il. y' àvoïr a parler contre' le Saint­

,.,. 'Esprit it'il·ri.'ci3t-qu'une opération ou une influence ~ Comment 'peut';,

./,
-16­
l'!~
"~il être moins coupable de parler contre le Fils qui a reçu sans l'
, mesure de cette i~uence? J?Dnc to~te la Parol~ r.end témoi~nage l " l,
.' à la Personne Dlvme du Samt-Espnt comme du~tmcte du Pere et f
. du Fils mais UN avec eux eu Nature ou Essence Divine-dans ," ~ 1- 1-,• .:.­
l'Essence, Jéhovah dans les penlOnnes, Elohim. ,'.1 ( _ ~~"i

, Que deviennent alors Swédenborg et sa vraie Religion? Qui

~eviennent tous les raisonnements de la sagesse humaine? C'est /

folie 'devant Dieu, devant les Anges et devant les hommes. M.

J,.esage dit avec plus de courage que de connaissance, que le mot ~) r~ .

• personne ne se trouve nulle part dans la Sainte Ecriture, depuis la' 1 .


~enèse jusqu 'à l'Apocalypse. Je crois que s'il a lu ce qui est écrit
<li~deS&us il changera d'opinion; si non, il peut tourner à l'Epi tre
aux Uébreux. .1 ,!2, où le Fils est dit être "l'image empreinte de sa
l "ERSO~NE." Pourquoi quereller pour le mot si la chose y est e~
'cela avec tant de preuves i17éclL'lablp.!'o1 ,- "
Monsieur Les~ nous dit: Ce mêIl1e Jean (Chap: ~O,22,) en
~ous disant que le Seigneur Bouffia sur ses disciples, et leur dit "Re..
cevez l~ Saint Espiit/'ne nous enseigne-t-il pas qne le Saint Es­
prit n'est pas une personne distincte, mais qu'il est l'in~uence ou
l'opération~Divine." Nous avons déjà fait voir toute l'abslUdité d'un
pareil raisonnement. Or, comparant les Ecritures avec elles.mêmes
nous parviendrons à connaître la vérité. Comparons donc ce texte
Jean 20,22_avec Genèse 2,7. "Or lE"t)rnel avait fonné l'homn:e ".i ,h '.
de la poudre de la terre, et il avait soumé dans ses n~rines une" ' .•
respiration de vie, et l'homme fut fait une âme vivante." Je de- '~rf.<,;
mande: est-ce seulement une opération ou une influence que /'
l'homme a reçue? Ou n'est ce pas plut&t sa personnalité qu'il a.
reçue lorsque Dieu souffia dans ses narines? Lorsqu'il n'était que
poudrede la terre il n'était qu'une CHOSE; mais après que Dieu
80uffia dans ses narines; il devient UNE PERSONNE. Qui ne voit pas
,~ue du XIV chapître jusqu'au XX ch. de Saint Jean, il
.. n'est parlé du départ personnel du Fils d'avec ses disciples et qu'à '"~ •,".' ,,':
eette nouvelle la tristesse a rempli leur cœur et qu'il leur dit qu'il' ., ~,1 • r, '
leur est aV'a1).tageux qu'il S'EN AILLE, mais qu'il ne voulait pas qu'ils :~( J
" fussent orphelins et c'est pourqu{)i ~lleur dit !lue le P~re leur don- '.t ;"0.';
neraj UN AUT-R:I$ qQNSOLA'rEUR qUi est le Samt Espnt, et comme·... " ' : , '
8~GNEde,1'aQC()mpllsee~ent de.eette pr?m~se~il 8O~a sur eux 1.'11.:",;"'.;
dISant: "Recevez le SaUit-Espntj" et amSI donc ce même passage '.(J' l,~.(I/I·;;·
qui d'ap:rès M. Lesage enseigne que le Saint-Esprit !l'est pas une '
personne distincte mais qu'il n'est qu'une chose, une opération, ou
tout simplement une ib1luence; renverse au contraire de fond en
comble tout le système Swédenborgien,
,/ _ Le Fils, ~tès-V()U8, est \IDe personne, Bi donc c'est'une per- ~ p ,., .. ,d"'"

. ,,' 1:,< ~, : /1''' 1 ,>JO]me ?a1ti 8' en,!,"7


~a:. ~q,uoi c,.eltli gt4i vient LE
t
REMPLACER ·ne serait.. ;fU ",~,~.',.
..
,i,'
,

/ ;/ ~~J',"
-' 1~;#' , '? f'UlJ l!d-.;1 (1 phI-_ ,.f~~ -J/r~:"~.'.
-. r ~ . , ' . ,.. ,
-, 17­
'!~
.il pas une personne aussi? Mais "s'il faut-croire le S~ignèUr;'

tôt que l'homme, Swédenborg par e~emp~e, il f~ut donc ~ro~E!,

le Saint-Esprit n'est pas une opératIOn· nI une mfluence malS.

véritable personne, vu' que Christ1'appelle 'UN AUTRE CONflOLATEU •

Tout le monde qui a encore sa raison dira que si le Saint-Esp~t

n'était qu'une opération ou une influence, Chrïst aurait dit qu'

leur donnera une simple consolation; mais Christ qui ,n'est,

l'auteur de la vraie (?) Religion (Swédenborg) a dit pp$i~reirieBS",v.~~~~f~~~


qu'il donnera à ses disciples un autre CONSOLATEUR; do~c d-aprèJl" f.

Seigneur lui-même le Saint-Esprit est UNE PERSONNE DivINE!! _'

. . ~'"

Tout vrai enfant de Dieu croira Christ plutat qu'AppoÙ1nariu,; .' ,

Sabellius, Pélage et même Swédenborg. Ce serait inutile de m'é- '

tendre sur ce slljet, ou de citer d'autres preuves. Car si les Swé­

denborgiens ne veulent pas croire LE StIONEUR, ils ne croiront pas

quand même un mort réssusciterait.

Je viens maintenant aux preuves bibliques de la doctrine,de la


Trinité. Je citerai seulement quelques uns des passages qui l'éta­
blissent et je renvoie le lecteur à la note qui se trouve à la dernière
page de ma brochure intitulée "Réponse aux deux catéchismes
Swédenborgiens. " On dit qu'il n'y a aucune déclaration positive,
aucun texte précis qui nous enseigne une Trinité de Personnes
Divine. C'est ce que nOllS allons voir. Depuis la Genèse jusqu'à
l'Apocalypse les preuves sont si nombreuses que je pourrais citer
des pages entières avec seulement le texte sans les paroles. Tour- l"';;~f,
nez à la Genèse 1,~6. "Puis Dieu dit: FAISONS l'homme à NOTRE: J ~/ '
image, selon NOTRE ressemblance. .. La void donc dans le premier .Iq.~ 1 •
chapitre et nous aurons pu la faire voir même dans le premier verset .,.,
de la Bible où il est dit "Les Dieu." 1 11-''('1-1 1

Ici nous avons le pluriel par conséquent. il faut qu'il y ait plu": et!/f'- ..(.
Ilieurs personnes dans l'essence ou nature divine. On peut seule i ,.. t' ", ~r
{ ...l'tVI.I
"
ment objecter que ce fut la manière de parler de ces tems-là. Ceci
" est faux, car ce n'est pas la manière de parler des Hébreux et on ne
peut pas citer l'exemple d'un seul roi qui ait parlé de lui-même
dira: Nous; mais on peut prouver le contraire, car tous les rois men­
tionnés dans la Bible parlent toujours d'eux-mêmes au singulier.
Voyez par exemple le Roi de Sodome Genèse 14,21, :Pharaon
Gen 41,15. Nabucadneza~Danie12.3,5J8~
: - , :J
Voici l'homme est devenu comme UN DE NOUS sachant le 1 f.(~ ~ ,­
ft

bien 'et le mal." Gen: Il,7; Ici encore nous' voyons qu'il y a ;. . __ '*~~'''-,
plus d'une personne dans l'essence divine; parce qu'il est dit UN DE •
NOUS de qui? Cela ne peut s'entendre des anges, car Dieu ni /.~- LI -"
l'homme ne sont pas semblables aux anges; car quand la parole
iL été faite chait, il est dit qu'il n'a. _pas, pris la. forme dea_~g~

/
: ........

·,·.---'-.,18­

li:llnostérité d'Abraham. U • Gen: .11,1. Deseendons et con­


ndon~l-leur' langage. Esa: 6,8. ': "J'mitendis 'la voix du.Seigneur
"(ri.dit: Qui enverrai-je ',et qui ha p6urNoU'S? '.. Es: 4L21,'22;23.
u'on les' amène' et 'qu'lls NOUS déclarent les choses qui arri­
veront; déclareZ:Nous ùe' qui aTrlvera le premier,:et NOus y EE'RONs
attention et NOUS' èn SA URON8 î!issue ;" ou~ faites Noùs-entendIe
.ce qui est' près à arriver, &a.~' &a. '," .
l' 1.11 "\ . . . . . " , .. ;
. Dalls le ]).()uveau Testament la I}odrin(de la Trinité t:st.enNr~
, , e!4ucQup. plu~ explicitement ensejgn~e; car leur nombre. ,et le'.lt:5
. noms r~speétifs sont donnés, Qui est plus évident et plus clair 'que
. la pr~uve dll baptême ,de Christ.' ',' " '.. , .:
, No~s' a;ons 'UA~ .autr~ p~eu-YQ Q.al1-~ M.a~: 28. .19. où Jèsus d'it
,' .. .
H baptisant au upm ­ du PèJ:.e':du Fils et du Saint-Esprit." Leti
S,védenborgiens ont falsifié ces .,paroles; cal' quand.i\s baptisl:)nt ,ils
disent: Jete baptise au ,nom du Seigneur J ésus:qui est le Père, Iè
Fils et le 'Saint-Esprit. Cet acte seul les condamne dans le .cœur
de tous ceux qui respectent les paroles du Seigneur. l,a bénédic~
..;: tian ,Apostolique" La grâce ~u Seigneur Jésus-Christ, J'amour de
Dieu et la communication du Sa~nt-Esp~'it soie~t ave~ vou.s tous."
Voilà les troiS~DIF-:U a en;üyé L'ESPRIT de &Oft J:'II.S. (ial: 4, 6.
.. _;l 1.,

"
I,e non;tbre mêmeel't indiq.ué- <fear il y ep a TROI\,!, qui rendent, té-'
,moignll.oooe au Ciel; LE PÈRE, la PaTole et LE SAI-N,T-EBPRIT, et <JES
,'J'ROIS-là. sont UN." Dans ce seul verset nous avons toute la doc~
trine,-léurs noms, leur nombre et'leur unité.. ,1 Jean 5. 1.. E"~a.
minons un peu de près' ce passage; il est dit qu'il y en a TROIS. r 1

: Là. qut:3tion e"t, Il~ "son~'f2è!l trois ~à" Ça ~e peut être trois ~t '. î
opérations ou influences; Swé(l;.nborg zi)en 'a<hl1et qu'une. Ça ne or ,.
peut être des Anges: il y en il des milliers aux cieux? Ça ne peut
. être non PLl!~ .es.Jl.o.~~es}!..y en.~ .a~s~i <ie.&...milliers da!ls'l~~.ciellx l , trJ4., l'~~;' /
Ça ne peut pas être tr?IS manifesta~lOns-ces trois.-là. étaient sur la U'/,,' FU;;}t-"- -(,.
terre et.non pas au~ ClCex !-D'aprcs les preu,:es blblIques que nouS' • t(f.l, ,,'/ /:'1 of _
avons CItées nous dIsons donc que ce.s,ont trOIS personnes on sub­ 1 , J.•
tanccs, distinctes, vivantes, intelligentes, puissantes, individyelles
et Divines. Et que ces trois glorieuses personnes n'ayant qu'une
1>eule.et.mê)he naturé ouessence,elles.sout UN et par conséquent elles
sont UN SEÙL DIEU. ,': , .' .:.. '. " , ' , .1'
, . Je prends ma demiète, citation de l'Apocalypr:re 1. 45. /' La
grâce et la paix voul1 soient dOI1ïlées par celui qui est, et qui était
ct,qui .sera ,". (.le Pè.re) e~ par le~ sept e~p~its qui 'sont devaD;t son
trône; (le Samt-E~pnt) et par Jésus-Ch,pst. l , r ! , 1 : ':
f ' 4"" • J ' r ~ ~:1
Maintenant je ternüne ce petit t'ravail eh montrant d'après les
Eeritur-es que le système d~ SWéden90tg'est àbsurdé, ridicUle, don i
J
- . .
"!!I:~.·~

traire n1l 'iilllpl,; h<lll SI'n" N cm oppo"il;jon :1,\'('8 Ll.Pill'olo. .Il) poiij!";~~~~'"
vais rf'lllp!ir llll "OllllllC dl'. ces au~urllitéR; ma~,~ Ù 1)l:lU,i bon? (]Ptl ou ~\;
troi;:; ,()challtilhl1~ suifirollt pDur celui qui est vr<.vill1enl Ù. III Ioelwrc!te :
rk la v~ri té , PI pour eux uotre pllls anl('Ilte ~t fervente pri.t\rc ('st
q,uc DièU )~' P;\l:e pnir;se lent' Ùlll?l1C,r son Saint-F.s,prit J)(nml;>i,éehli- <' J,
l"cr et les'mstl'Ul1'e tIans la doctrmû de ~01i cher l'Ils notre Saureur. '/ "
/ 1/ l\-[;lthl~u 3. 16." n. Au haptè1l1c rle Chri~t: " L'Esp};i,t: fl:~n;':', j~ ,

":;'ï';L-2:/~ulMsf'('lidil~t. e.ol~lnl(: unc colonlb~ ct yellant i"U1"', lu~." Lue.~'. ~~,'Ù8t /çt
1

"" J,plus rxph(:lte,; 11 (~Jt ': HOU~{jNE F~!t~f,T-:>rol~fo'I~E.L~.I:;.:'',' E? n ~l!1e, ,~,y.i1

. "d
ut
:.J,.( tfl, v:k-l*~t1.~mps HUC vnix Yl11t des Cleux, qlU dIt:, C est'lei PlO11 1:)1:;; ib,l -,"
l1
tt ""'" aimé, ('n qui 1Ï ,mis tonte, mor aft('I',1jon.'~. lei llons ay?n~:-bi{'ri,
d",ux per;;ollues {hstl11_ctçs, satU> delJ,..x iünnc~ CQl'Pc:rellcs d~t;tl1l.cr\~s
_

ft ;#H#'"" et séparél~R;,et p~lÎsUl,le trôi:sièml" qui sc fait COl1llHÎtrc lmr une \'Oi~
, du Ciet Et 'Swéslc_nbon~ et. ses (iisciples ne voient dans tqut cela : 1

qu'nné personne!!! .' .. r'~

Maintenant 'jamais un homme <],ui s'cs.t / f' 'i>- • ~:


" ~'
flYf'Z-VOU YU
en1tE'lt(lél
r "
ul-u'leme et qlil.par , est son propre pere;
('onseqnpnt Pt.r .
puis quise dit ètre son Eih {'t'puis Mclare !tu monek qn'i <l'mi,; 'i/l I.e
tOUf,(" son afic(;tion en lni-même? C'pst <le la pin' absunti é, c'èSr 1
"du y(~ritablc ialimfttias! ·et -p01.lrtant {'~ st <le li!, sngelise ct Q.u hon­
sens pour Sw&denhorg et les. S:,'vé(~l;nl;ôrgicn~ ; ,fot ils connais!'u'nt
mo'Însbien la ~évélation 'g.~' Dieu que' les démons; et '\'oioi mes
preuves. ." Le <.liab~ô l~li (lit-': ,.' ~i tu t'8Îe' Fils tlé~ Dieu, j~ttc-t(),
en bas; CRr il e>(t éél;i(qû'iT: bidonnera à sesall,qcs d'avuir soin <le l
~rOl" Math: 1;4,6. Q'ui' est, CEL li l-là qui ordoiiuei'iJ à ses ahg-es? ,l./. }f;i
N'est-ce pa\ uj\è autre pnl'8onne que ,EL rI dont, les, augps ' _'4/"",," "
auront' soln? Yoyez Luc 1-,41. 4insi l,c;> elf.mons n(' ç'OIlfoll.dell! .. /U I~.
pas l_es :deux pe!SOIln~S di\'În'~'s.?1l j:>th'e ~t ~u ~'ils ~\l1S une s,I11.110 " / •
personne, connue le font les" S"vedenb0rglens.' ~P"h..#t~ ;;..1' (J

1\"" .
J .lOnsleur
L d'" . l l l ~ f' . d "1 '·1 ''/,.
esag~ ,!lQ.us It: ',P us ~ e (ont(', de con ~\SJOll fil e 1 ' ! - ( PZ4.
#1 1

. ,myst're. Voyànssi c'est v~ai; 1 • Mat: '10,3~~. "Q1ÛCOllCl,llC do~ç ~ l .


~, ME eQnl'e~sera devant les hommes, JE' le éoufessenii aussi DÈYANT
mm\' P~J'& qui est aux cieux." Remarquons que c'est le Seiglleur ~;;
lui-mème qui parle, toute bouche doit se taire devant L'Pl. Il dit Po f 1/,qr.{i'J
. '. donc qnè tlIlLdis qu'il est personnellement sur la terre ~E P~re.û.!. 1.')j2' 1
(~~t ~mx cieux.. Ce serait absurde et contradictoire si le Père et le / - . . ''"'', ~
J'il,; sont' une et la même persollI!~; ~ar comment peut-iUes confesser ~ # tf{.~, t
4ecur~t l~i-même~" Ainsi, il y a ici mystères sur mystères pour les ~~.. { 't:i
Swéden orgiens.
, ftlU't-',M... r.~Alf
, Jean S:l~~ 17, IS. "JE ne suis pas SElJ~, mais le ~èr~QtTI It~~nt'JV.'''~
mil nvoyé 'e81\ A VEÙi>MOI. Il est de meUle écnt dans votre 101 qlle 1" i'l "
.le té oig1i:~e de DRUX HOMl\m~ ,est. ~ligJIe, de f.oi. (rc~,~ ~ffJr qui ~(uI' Jtf.4 ~,
rcndH 'tél~()]gnage de :\roI-Ù'Il!::ln.:; ct LE l'ÈRE qui- m'a I~NYOyf;, l'lU; Ji4~f(- f
-20-
rl'nù anssi t(~mojgnng;c·." lei nons avons la P1'f'llW' ln plus dnin\ la
;tMmonstration la pIns pORi ti ve tle la tlistillC'tioll qui existe entre les
'.):personnes de la Trintté. Voici donc, encore et encorfl un antre
mystère pOUl' les Swédenborgiens! ! Vous pou vez trouver un autre
mystère dans Jean 8, 42-et je prie les Swédenborgicns tle m'excu-
ser sije prends sur moi de leur donner le conseil suivant de lire
attentivement les versets 4~ jusql1'au 45 inclusivement. Je fréJll.Îs"
d'horreur pour un système si diabolique que ce système de Swéden
horg qui n'est remplis que d'ahmrdités et de blasphi\mes. Voyez" ,
enCQre Luc 28,46. :Même les dernières paroles du Seigneur ne
sont pas respectées et on l'accuse de monsonge et de fourl:jerie;
quand Ohrist d'it "Mon Père, JE remets MON esprit entre TES mains,
et ayaht 'dit cela, il expira." Ceci est un autre mystère pour les
Swédenborgiens.· Dans l'Evapgile selon Saint Jean·" il Y a plus
d'une centaÏue de ces passages qui' sont autant de mystères pour
les Swédenborgiens! "Mon Dieu, mon Dieu, pourquo~ m'as-tu
abandonné? " Voici donc une preuve foudroyânte contre ~e s~!.~­
tème Swédenborgien et en même temps un mystère que nous
laissons à leur ingénuité àrésonrdre: savoir, que s'il n'y a ~n'une
seule personne en D~eu, comment est-il possible à Dieu n';,ulAN- {;u, ,
DONNER SOI MÊ~1E? ~p. ~4l" 'l'''~.<
. 1 h ' . ." ... . Il . /' ~ ~(' (. ''f..
E xcusez-mOl, ecteurs c retIens, SI.! allaIt encore a USlon aux '!lf,t·f:1 .1'
1

kA-
;..

paroles de notre Divin Sauveur sur la croix; ce n'est que pour ~""
cette fuis seulement et ma tache est achevée; et j'aurai accompli '
mon devoir envers mon prochain, car c'est là la véritaMe Cha-
rité que d'éclairer son prochain, de lui tendre la main avant qu'il
ne tombe dans la perdition et au moins de faire un effort pour
l'instruIre' dans fa vénté. J'ai finis donc mon travail et quelque
faible qu'il est, je le recommande humblement à Celui qui seul .1.
peut le bénir; et j'estimerai toutes mes peines et mes études plus 1'U',/,~'!'!­
que mille fois recompensées, si ce petit travail ne seiait utile qu'à" 1·
ramener une âme à la vérité. CApoc: 5,13,) Or à Celui qui est ;f(-«1Ù ~.",
assis sur le trône, et à l'Agneau, soit louange, honneur,:;Z;loire;r;It ~/j'"
e,t fo'rce aux siècles des si~cles!
1 "

J
ttz'"
,.~ •

.1 /
.,."t~,...r...",~,' . . ' (
/
~." (P,/~ 4? :.t;,:".

~;". /M~ ~'~ff~'­ J ••

.~ 1'~~y;~~~~/l~j
FIN.

Lfir t1M.Â. ~~'"d ..-( .t.;;"!* .


_~ " ,:.~ -.,~ ~-.:'.'.'.'.:'.:'.'.'.'.'."
.. -.'.'.'." ::~, ~~~~~ '~"'<~' ~
'~.k ;u-c. ·~,..-(.ru(l ,
.'
JlAURICE.-nU'l\.IMIQUE DE E. DUI'UY ET l'. DUBOIS, trE Z tA 3rt • ,..... / "

#t:4~~t"~Hu/:/~eU .~ '.
~1'«-C4PNA.-: ~.//-C:<ηf.~' !!~:,'
) . , 1 . I,~
,. ~
DB

M. EJ)MOND DE CHAZAL
ET DB

1 La Société de la Rouvelle Jérusalem


1
'. A M. LE RÉVÉREND P. LE BRUN,

l'
.
1 SUIVIES DB

TROI& eXTRAITS DE TRAVAUX EXÉGÉTIQUES DES


ÉGLISES D'ANGLETERRE ET DE FRANCE:

lo.-De la. Divinité Supr~me dll Seigneur Jésus-Christ.


", 2o.-De la Glorification.
30.-De la DiVine Trinité et du ConoUe de Nicée•

.
.
.'

"
"

MAUBIOB:
DRBJXEIUE DII E. DUPUY ET P. DUBOIS, Rila DE LA RIlIHB.

1861
;r,:
l , .... 1 •

l"
'1 r' ""'." St: Am~
. ' " ,,,y", ,"l,',
-,J
Cherchfl.z premièrement le R~yaume(ati.pÙl~,.,. 1 "
, ,~'tpu , choses vou!\. seiont do~ pft' .~Oit;., ,- , .
,, Ma~h, VI. 33. ­

8hu marches daM. mes voies etai tu gardes ce, que j~.'I'~,
que l'on garde; tu alU'll8 aussi le C~eilt de nia .liWB.olÏ
~mê~e tu g.u:d~ mes ~arvis, . 'q'lle tu ~Vç):l'
1
• parffil ceux qw aSS1.8tent lCl. '. "

En ce jour là, dit l'Eternel des arm~cs, chacun de noua


appellera son prochain sOUlila vigne et le ligmer.
~acç~rie
, .f _
III.
,.
t.: 1&,

,'n,

MONSIEUR,

. ,

Je croyai§ VOJlS avoir fourni, p~r ma dernière rép,on.s~


d,u20 Juillet 1860, assez de preuves concluantes, ration"
nen~s et scripturaires pour vous démontrer que vos attaqj.les
contre les ouvrages de Swedenborg étaient iJl.justes et ip.~
sensées; mais voilà qu'après huit mois, je ne (lirai pas de
réflexions, mais <le préparations belligérantes, vous recom~
mencez les mêmes att~ques pa~ l~s mêm~s moyens.' V otr~
~9uveau pamp1J.let intitlI1é; " Réponse aux bro~hures de
JJl~ '-1. ~ CflfHa{ ~t li. kes'!:!le" n'est po~r aiI,lsi di"
- .. ~ -- - • .., l. • \, ".

.'

.
/,
(.1
,.' I~

-,
~

.;:;.
.:;:' ... ;;"'~

'. t ....... ~~:_

'-2~

q~~ne T;p~titi~n des mêmes assertions contenues clans V03


précé-dentsêc!.its, Seulement; aujourd'hui, vous croyez'
combattr~~~s' prIncipes en ne vous Evrant qu'il, des person-
nalités ;' vos :arguments sont l'outrage, l'insulte, les accu-
~atio~sde m~nsoitge, de fôarberie, de déloyaut~, de folie et
dàhsurd:i~ê;: ~in~~ëli:'40I.J:ner JimlrtàIit~u:cûnes 'f~ves. : Ce
. .:
"'("~'~t Plt~.s, .. une. discu'-ssion mais ~n parti pris d'avoir râison
. ' ~quand même,. f:lt-ce ~ux.d~pe?s .m~~~ du simple bon sens
~;, :et ~eJti. J~gique la plus éItmentaire. .'
! ... - ,

,'; '-:J~. "Si là:1ècherchë·de·l~.' vérita>es! lepremi~r devoir ~e


, 'l'homme dont le désir eE.tle séntimentdu Hien, si la dis-
_ _ , __• "' ,. _ c;o..., " _ ,

cussion est un des moyens :dè la coopération humaine pour


" a.tteindte ce but,. d'après lë sentiment de charité qui nous
i pousse à nous éclairer et à nous assister mutuellement, il
est évident'que la sincéri~ la bo~~~i s~les condi-
y'(;)J;~s~pensables dé l'iri~gàtion de la discussion. et
:Lprsqueces-·~<L.tions n'existent Fas, la ~i6cussioD n'est
,pllls . que l'étrène où les passions ;humaines achèvent par la
confitnultion'del'erreur les plus funestes divisions de l'égo-
~jsme .humain. Là discussion prend ce caractère lorsqu'a-
i bandonnant l'e~{amen des principes avec sincérité et bonne

. foi, elle se liHe il. des personnalitbs comme vous le fa.ites à


, notre éga.ld.

'~', $J.Yous avez retréci le cercle de notre discus~ion, au point


.~ que je ne me trouve même p1us en p,résence de r opinion·
Protestante, mûÏs en présence de vos seules croyances sou-
;'ctenuès par vos argumens personnels; car vous Ine déclarez
qu'en,' matières de conscience et de religl:on vous ne connaissez
..ni' Calvin, ni Luther, ni Athanase, ni Augustin, ni aucun
'~oiidl!. ou' 'Eglise, .le n'a.i donc plus à com'battre les erreurs:
~lié~ sti~' les .çpinions des hommes éminents qui ontt:em-
..~ 'ou h~it .sièe-1es de l~nr célél)1~ité', mais seulement les
assertions et les argumens contenus dans votre brochur~~"
f:--3 ­
":1. .'4.­
.J e'ne d~i, pa.3 monsieur, que ma· tach~ est facile, ~i~'

du moins que vous réduisez .fi:.!. b230gne de beaucoup, œ-:r

il me suffira,- pour' ~si dir~~ de puiser délllS votre arsenal

les armes qui me Beront nééessaircs paul', Pfou·ver,pJ.r vos

,propres al'gumens, l'erreur grave que -Vous commettez en'

djclarant :quïly a -trois :per.30nn~s Di\'iR~S de toute Etel'.:

uité; que rho:nmè n'a p:t3d~ libl',:; al'b:tr J; qu:l1a Foi seule

.·sauvesans les œuvres; que 1.1 Loi de }- Etcrnellë.Pr0v:cünco


est ln. .Prédestination; que la r~.3ulTectiQn lllatérielle des
corps' aura lieu Il la fin du_ monde, et enfi::1qué~le-second -.
avènement' aurà .lieu, par-l'apparition personnelle etc.orpo;t '''.
Telle dLlrSeigneurdan~ lesnu3es-. ....:-.:.~.
. ;. .
~~

• -.i ,1•
. .' L'argllment que ,vous considérez p~rem~re pour

h dé~onstrati9.n de l'Yn~té Divine de YOS . tl'oisPersonnes

)Ji.ines est basé sur' l'analogie d'un picd cube avec la ,:rrj­
. -., V'" .c. • , , 1 ... -, ., •
mt~.· ous ne lalt.es,que r<:p,:ter c.etîe opale a.)-surdIt~ du·
".' ~ • ;.' .' ~ "." 1 '. -. • \ • 1.,~. . . •

triangle qui fût l'ulüté, ab..iUl'dit6 dont depuis h;mgtemps

la raison a fdit jU3tice, car trois an:;le., D2 fo;}t j:lI!ELis qu'U'n

t1;ois-angles'ou (J'ù:ihgle mais ne font PJ,3 un al1gle, de même'

ue trois, Personnes Divines fo~t tOl1jonrs trois D-re;~et


n~n: un s~~î" rii~u~ ,Ma:is,~j;utCZ-VOUè:-;~C 1:::s- variant~!I
d'une capti.eùsè-et subtileàrgutie: un pied cube a trois tfi;.
men-sionsdistincte's; la:rgeur, longuent et pI"ofondeitt et cepe1't.
âant cestr()i;$ dimensions rie font pa,; tfois pieds cdbes .. dan!
le pied -'cùbe,' ajoutez~vom'~ les dimensions so'nt- lesu:jet ét le
tube l'attrib~tt ,. de même dans (a J'J";nite, lestfo~i'J p~-sOn1lli­
sont le sujet· et Dièu' l'attribut !.,., '.. votre raisohÙèin-ént~.
polit les: trois· peisOI1n'es, eut 'étY lo-gique li 'vot~e'p6int"dé
vue; si~ Dièu·). était ,,:,trois .'-pèrsonùp-g ; ~ mais' .~. c'est 'ju8te-Ihèll
l!ijDQwid.~· ~u·ii.-~
~
~!ut~po38il;le;~~f~- ~e:..~_
. ' -~.
_.
"-!i~ ',V't
.• . -:"!
·~,;.

,.' .·r . "'" , _


J. 'or ,"

-' -7 ,~o: • -,'

~_ m{Valn qUe~rerreur usera· .d.e ces pnérilessubteffuges


11@ l~a~tie eJl voulan~ :faire ftervir ~mmepreuve lâ~hoSe
~~.m~ q~~!._~~t,~~ prou~r.-·Quant à votre cube, vous
,ublie~ ;fiü!en parlant d'un pied cube, le pied cube est lé
.-.ujet,-et..nan l'attribut, que les dimensions égales de lon­
sue,ur~' ~. làrgeur 'et, de profondeur formerit la qualité ou
'l'~ttribut 'du "Pied cube, les trois dimensions ne peuvent ja..
maii,ê~J~·sujet du pied cube;, vous oubliez qu'en parlant
, .d'llnechoseou d'une personne, la cho8e ou la personne est
\1ecsujetèt \ùe l'a~tribut détermine la qualité. C'est ainsi
r. '4~~en, parlant de l'homme, sa personne est le-sujet, son im­
m~ttalité l'attribut par sa faculté de Po.uvoir êt.re l'image et
) la ressemblance de son créateur; de même en parlant de
~I Dieu, Dieu est le sujet et l'âttfibut l'infini, comme aussi en
parlant du Seigneur sa personne est le sujet et l'attribut
l'ldin~.,de qui procèdent tou~ choses.

~' vérité, il ne valait gùère' la pèinë de prendre sur


T.m!s seul la responsabilité de la démonstration de l'unité de
-'Oé Trois Personnes Divines pdUr ne donner que cette preuvé
de vo~ ÏJnpuissance à prouver ce dogin'e fondamental de la
~~iiéologie actuelle.
..,.
j " , TI est vrai que pressenta.nt votre défaite sur ce point
par la banalité de votre argument, vous v-ous hatez de ~er­
,'~eI: vos deux autres personnes im~aire~~ la maiérielle
conception que' vous vous êtes fonnée des attributions Di
,.nnesén-prenant à. la lettre touteslés expressions du sens
litt6ra.l des Saintes Ecritures. Il est écritt dites-vous, que
.k Père Il tlônné des manifestations de sa pré6t1u:e ~r ~
'8ÎontagM, dons la colonne de nuée, ou de feu, dam le lleu
très-saint; il est écrit que celui qui fait le mal n'a point VII
1Jjev.:,.p'01f, Il entendu sa V01z au m.iUeu du. Feu; qu~~l ~
. 'lfllw .i~ d'li, lev, enfin que~a vojx a. 'été !listinc~
.~~~,~ê,.
,
dv, Fil&.- etc~ ..!l•••,...P.éj4 M. N........
~

..

~{
.<:: ':'l';\'~-
'·-'0'-­
~,

l't>us"arépondulm' ,snJetde ces exprei;'sio:ns 'demam~1


satisfaire la raison, lapIns exigeantè. Il serait superfi~ de
rien ajouter, à cet égard, sije n'avais à cœur de"voir dispa­
raître du vocahulair.e 'humain cette expression blasphéma';
taire de Trois Personnes 'Divines, et si je n'espérais, ·en·
vous suivant sur ce terrain de la matière sur lequel vou ,
vous ~tes rett:anché,. vous démontrer par vos propres 'argu~
mens l'absurdité de\la thèse que vous vous ob·stinez il:
sfmtehir·, ,. ,j; .' ,

Rien n~démontre~'une manière plus palpàble votr~


imRuissaI}ce ~e.pro\lYer scripturairement vos Deux Personn~~
p'ivines d\l Père et de l'Esprit Saint que les étranges con·­
séquences que vous tirez même des expressions les plu"$
vulgaires du langage humain; le plus simple bon sen~ sem
ble vous ~voir abandonné; vo~s mettéZ' de côté tout ce <lut
yous gêne, Révélation, science et connaissances humaines,
logique, 'bon sens; votre obstination à nier l'Unité Divine
dans la personne du Seigneur semble vous frapper <le vertige..
Eh inon Dieu, Monsieu'r,' ne disons-nous pas journellement:'
le ciel a parlé, la conscience parle, la voix du siècle,: lé.
cœur nous dit, le passé nous enseigne, la raison nous-Ie-,
démontre, la patrie qui nous voit, le monde est attentif, l'a-·..
venir qui nous attend, et tant d'autres expressions sembla-'
bies 1 s'en suit-il pour cela que le ciel, la conscience, 16~
siècle, le cœur, le passé, la raison, la patrie, le monde et'
t'avenir sont autant de personnes distinctes et corpôfeiîés'" ,
agissant en nous ou sur nous 1 Napoléon s'écriant dans'­
une de ses plus bell!~ harangues militaires: Soldats! .~d~. _
l.!-aut de ces pyramides quarante siècles vous contelllP!en~ r- ,
Devons-nous en, concJure qu'il voulait parIer de qÜ,atan~
:persori~es distinc~s et .corporelles 1 Ah! c'est vrainlêiit t'rd>
'
fioft.,···,··,·.- .
-.' -.. .' -..
~.
J ., ,-..
~r oz: '
-~~ , ~ ....... .,. l!--. '-~

. ;J~~--il"fM,;fJu~~~"'"~PIll' de4~~~@!~;
...."'"'.
......,. . , " ­
,~':-'6 ~

rIn4vi pèÙFêtte compris du fini-a dû approprier -son lan­


gage' à la grossière cop.ception de notre intelligçnce.- qui ne
peut' se' former .llni·ldbe d3s chosea Div~nes qu'au moyen. de
- leurs repr~sentations dln3 128 ChOJC3 d~ 1:1 tel-r~ ~ Et n'e6t-]
. " pas'glus jtlste de croire que d:ms son omni-science, ,le SeL

~ _ . -
~!aïant,prévu ,quelle' serait un jour 1:1 d~gi·ad:l.tion de
----
" . "-. .-"---­
h~ ~~~~:q~m. l1g~, _.5'l po~~, pl! sa r'l oute,.PUlSi:ilnC~,que
-.

la .Paro-Iefut écrite dans, ce style métaphorique et emblb,,:,


., IIlà~qŒLPo.:~r s~!VÏr à toutes .les g~nérJ,tions; p~.!-.!.ous l~$
.--- ~~ --------------­
tems,; ::pour .la. terre comme p:mr le ciel; paul' le3 tem3 de
:' .J1 folle:
.
c6tIlllie:'
."
pour
.
les tem,:; de s:J.3~sse; pO~lt; le tems prJvu
., oùrlj9m.me~~ COrnme dans les: sièctes passbs,ne pourrait pro­
gresser'qu'en' acceptant la Foi en Trois Personnes Divines;
comme pour le tems où l'homme rejettant son erreur sur sa
~ossièTe conception matérielle de la Divine Trinité, recon­
riâîtrnitènfinque Jéhovah 'Dieu est le seul Jéhovah, qu'il
til;'a qu'unüul Seigneur et que son nom est in! ..... , ......
éomiite't'9üte ta Pirole nous renseigne et en faitVoi.
"!. ·~t~.~~. - ... ;.j, .;~. '.., ~ '. ,. , • .> , i _' ~

c.~~~·EIÎ ~érité, :on ne sait quoi plaindre d3-vantage en vous


.. ll~nt:~.rav€uglement ou l'obstination de l'erreud
...... ~,'. - fIt • j! "' ~ ~ ." .

0'.· Ji'li-ut:'il aj~~~e! que vous Dons accusez dïnsulte grossi~re


à la' j}Jajesté Divine p.nce qll~ nOU3 n~ POUVOll:3 pJ,,3 croire
co~n.:nè vomi' qne l' ,8,,;prit S,ûnt est une p~raonne divine pro­
çl<4nt d~ deux àutres personn~s divine",' et p:1rce que~ous
Çr.dYOD~,·què ~~spr:t Sünt '~3t la SJ,int.e InfllkÎlc~ proc6dant
du Di,vin. Humain d~ Jésus Glorifiécomm:l il nous est clai­
;-rn~nt~~nseigI,1é par la Parole ~ Faut-il ajouter que nous
r, d' l. ZO, l'hla,p'tem2 ~, .
: 1
$om:nes, acc:! •;e.' a:Js:tr~ tte fJ.e
l. '
et d.'] .r0ot.! p'trèe
q\i~ no~s' ne voul~ns" pas plrhg~r vos vues sur la nature
•..!. ... -, : , , '

tqrPor~n.e de -rEsprit Saint; p~rce que dites-vous: nous


.èoii!ori~()ns fo'phateur avec' i'ophation, de--nrhll;é que nOU$
o~fDJtdons le médecin avec l'opération qu'il pratique sur un,
'...n.I..lJ.. " ,L',&1 '.j. S . t ~.-:, ..
~•.. > :~pn",,;:.,_~_'_~~:.!=!!~~~Q:_~!~J~ue· cQrp<o~
eU
-'
'. '.~.~ t~~
;""1...:.

sui'a.ntr,~oUS/l'~réè:i"qU·n',éSt'écrit qu'il doit venir et qu;il


dira~e~ qU:1t:aUlra oui! Oit à:.t·on, appris, vous écriez'"
vous, qu'uneop-eratÛm ou injluence p'eut non seulement parlet,
'.
mai,î ouir et ànnoneèr les cAosç') qu'elle aua OUl ! Eh
mon Dieu, monsieür,. nous 'apprenons cela dans la première _",',
grammaire de toutes les bngeles humaines ;ear ne ~isons':
nous plS d'un foU:à' qui la saignée a rendu la raison, c'n -""
rbtablissant dans son état nonnai rorglne malade de la
Pensée; que l'opération' lui a rendu la sa.nté, l'a guéri 1 s'en {
s,uit-il pour cela quero1J~r.:1tion d~ la sa;gnée 56:t forcément
une" pëJisonné coi'pbrelle, de même que vous concluez dê
se~b1abh~s 'expres~i6n's de la Parole, que r~spr;t 8.:1int eSt
une personne di&tincte corporelle 1,.. ,. . .:
Le comble d0 la folie Ccit de nous rcpr~scnter vos Trois

Fersonnes Divines voyageant alternativement du Ciel à' la:

Terre pour accomplü', les œuvr.:;s de la Toute-Puissance,

La personne du Père,affil'mez-vous, était dJ.llS le ciel" peu:­


-5
dant que la personne du Fils opérait la R-~dèmption ~ur la

terre par le sacr~fi.ce sur la croix! "En s'en allant,_.le Fils

,; a d~claré qu'il e~t aV'J-utageuxqu'il .,,'en aille et qu'il_lm'!,

(4 verrait li sa place un .consolateur! Si donc, diteo-vous,

" le Fils est une pel'sonne qui s'en va: pourquoi celui qui Viel(t

" le ,nnplacer ne serait-il pas une personne aU::5si 1

Parce que tout simplement, m~ cher monsieUr;-'LE

SEIGIÜUR EST LE SEUL VIEU DU CIEL ET DE LA TSRR~E!

parce que l'attribut de l'Infini e ot la Toute P1'6sence, 1~

, Toute Science et la T0ute Puissance; parce que~e Seig~eur

est la seule Personne Divine, le seul 1.!ie-!l_lncarné-,Cllq~J,

.
l
s.<illJ~ I?ivine ~'l:in~té, de Père,. Fijs et. Saint. ~sprit; .~arce

que 1Ulllvers penralt lllstantanement SI le Dl'\>~n ceSSalt \Ut

seul mome~t de le remplit dé sa~-Toute Pr~sence, com,mô,


vous 'Vous permettez .de le, fàire, en:'fuïs,ant vQya~altem;:r
tive~~~ 'VOS' ~r~(111ve6.~ . <1u~~
])'YJ rv.,.....~ -.H """"-.,. . ,. . .... ~"""--
--t­,.­
-~ ~,;

et.(\tda ..T~ ,"ù -ei~; p,at.ce. ~ue seul enffn, l~ ,8eigl).em-.

i>îeu Hommé;-'itHomineDieu;·· pouvait prononcer de sem,.,

rIableS "Paro}ea qui liont~ Eéprit et Vie, pour nous faire

, IIlp~~a~~ub}e hatUre: Divine et Humaine pendant sg.

,':, 't" lÎlllon~tWn' dans lachai~, et PQl,lf n9Uli! fÔtoire ~co_mpren~


:?;_.. ", r.~Jli.iu'rtsBe, na.ture 'de .sa T~te Puissance pa~ llEsprit S~int
- 'c-océ~ dU ,Divin .par le"Divin Humam.. . :,
:~~' '. ~~'Y. ~ "_- #.: . . l.~ ~

,. . )1;~~ .,n~ som~es p~' qu:e dès ~!mons, .ç<inti~uez~!~%


, ~J~Jll~~(!on ~jmable,,<:ar les d~mfJn$ ~ fqitf(Jnde~t' pris
..,;"/is· ~!~!:s~~~s"Divines'du p'ère et du Fils 'datlf ~n~ s~,~~
.... :' t~r-s'!l1~;, .f91ft"M./o,,,!( Sweden.b01'g et ~s Swe!Ù.n~orgiens ! ~",
ej9uw.s;>~~ vous d.onc pas, monsieur, de mél~ ~insi l,,,"
.,' ~9Jomnieà l'imprudente accusation d'ignorance et d'absqtdité l
'Ne;'~r8.igne~v(nis pas enfin ...... Mars je m'arrête, car 'je me
suis ·prOOi,is. en:" commençant cette J'éponse de ne pas parler
, ti~_ ~~ent anti-ehrétien et· de la perfide- intention avéc '\
-"s
ue1{~s' fauSses' assertions, sont entasées dans cette>' br~, J
é1i~ po . tacher' e 'presenter sous un faux. jo~ des véritéâ .
, ~~en(p!~cèqu' el1.es sontcontr:ires à- nos fu~est~s pen~ )
.ciHiuits.-.f.'gBorez-vous, donc, :V0l1s-meme, VQU~ qm'pretendez
~itrè(l'opinÎ'on des dém{)Îls, ignorez.v~us que l~s démons
ne sont;déIilons que pour avoiT' méconnu la Toute Puissance
de rUnité DiTine:-;t 'pour n'avoir pas voulu, viwe sous.}:o­
b6ssançe de la Loi Divine 1......
.., " :_.. ~:.:~ ;~~:. J: f '~--:.'.- ." . • ~, _ . --r. , - -:.: ~..: :: "4.

is.pardo-n, j'oubliais qne"Vos démons ~r prédestina.;


.san's· libre.' arbitre sont ùn des étranges proquits de
.co.nception 'plus~ étrange eiiéore de la Toute PuissanCè
PiViJre et.dë la. Misérièorde .Infinie. : "
-.-­
'''lIii .,
~ ....
"

-
...-r.:-9 ~.

vainement la rupesteinflue~c,e~ le 82rt des hom~es. Point


d'aveugles, di~:,v?~s •. ~.om~ cë.ù.x qüi ne' vqtlfnt ~' V~iT~'
]XJint de sourc/fi comme ~eux qui ne veulent ...p.as., ,entendre !
Votre. obstin~tion, est ~ne que vous ne voulez pas: vpir. q~
ne voulant vous-mémé. ni rien '1!QÙ",. ni ri~nte.ndre v?Es, E!0u~
v~~_ par ~ela mêm-!;le l~~re~aJ:'~_itre p.o:J;1t, vo:u:s faite~ !~ .~~..
funeste abus, en repoussant volontairement la vérité qUi
frappe même vos sens.
Dans votré' sup~r1?~ scolastique, pour me fai~ ~omE
prèndre à moi, pa~vre planteUr, ce que vous entendez' pàrlibre
arbitre, vous èomparez l'h~me à une de mes cannes'à sucrè'
debout et. vivace, dites-vous, lorsqu'elle est encore' danS:lê
champ~qu' elle embellit de ses verts panaches, de mêmequ~
rhommejouissa~t de son'libre arbitre dans le J ardind'Ede'n~
mais hélas! ;ressemblant à la bagasse sortant de mon moulin:'
après 'sa èhüteL .... l~ j!:1.§ de cannes est le librearMtre;
l'homme'déchü du libre arbitre est la bagas~~J " 1\laùi:daru{
~tte ingénieU:seco~paraison' que vo~~ la prirîcipa!e ,
s~ce de not~eprosp~rité 501oniale avec le principe essenti~'
de la perfectibilité indéfinie de l'humanité, vous avez oubli';
dé -me dire'daris quèl moulin avait, été passéè ....la conscience'
humaîne po~r"être ainsi privée de so~ principe vitafSPi..--
ntUël, coIIiine l~carine; &sonjus ~ Quelle puissance fui.'
sait donc mouvoir ce moulin qui n'a fait d-;}'honime qu'unè
15agassert'étai~sangdoute une quatnème Personne DlYUîe
que-;ous .nous> ferez connaitre qu-elque jour; mais "Vou
ivouerez ~veé moi qiIe c'était du moins un mauv.,ais ma"iIu~
facturier; car si de notre jus de cannes nous fàisons .Rtl",
moins du sucre, iln.ere~te .de votre libre arbitre p~~sLà'
votre moulin qu'un.. homtne-bÇl.gasse sans j~!.. b9n touJi
plus à- allumer Un Ïnpendie inferna.l.
.. " ".. ':.""._ .• _ 1 •. _

'. • ,,_.~~: "l .. :-:~~·~~",":JI;r:


.", -", N:è::-vôvèz iD.tnl-;dimè~naR BU
.l'~ - ;-.~ l.A.~'" ~...:;"~~~t"1-~'.l .•.Jr--~.J
lltbitre, Yoû~. !ièfrui$êi,lë ,libte~~u:men-;
\~ .
...
,
~~ -.'

.' .•~. ~1--~:.~ .~..:.~~::~ '~.~~ . ':,' .'.,. . -


,:..-" . .
-. IÎl ~ ." , '

~'ogiès~ôHfênu' pa~ Je prote'Stailtisme;~n' 'fueftant ainsI fiÎI~


,. telli'gencè. humaine 'dans le' seJ?tier.'qui
doit· 'conduire à la
,; l:. : térlté pàr '-la: 'Rais'on~ Ne . voyez:.vous pas que sal'l'S libre
",," arbitre il ser~it impossible à l'hommè de. fliire 'uri pas cOÎlt~e
, ,~iOl~~é de Dieu'l . Quellepreu'ye "p1:us', ~ilde ~z.;!.®s
, .' !ë*rr.,du lib,re àrbitre,Aue la .faculté même de t6~te~
a'~eè~ 'chrétiennes de pl"éteridre;"c'hacune 'constituer la.
!.éri~bIe Eglise et posséd~, l~ vérit.~lti'D~'Ohtiil

l l~a.nlS~e l Quell~ 'que. S.0lt . 1 absurdité <Je la plupart de ces


.;, '~oef,rines, .. ~Ollt~s; ,ne ~:~'ppui~ntrell~ p~s ~~~ ..~~ . ~'~r~l~ l
. \ :r91:l~e~ ne ~rOl!Vent-ellespas, par. la: libre tnferprétflti~n na~
) tuwlle, du 'se:qs; littéral, les erreu.rs.les plu!i palpable~, de
.. ', .B):êm~q~e les vérités .les plus: açc~ssib.l~s<l n?tre. raison 1
'H'ii.n~g,on~s~le qui. est le Eçsul~~t de çes 'fatale~. doçtrill~s.r.,.~
pr<fu:verfril pas qu.e)a haine est,le'; fr~it géplo;rabl~ de~ noti'e
~1.Ù·lib~ ;ar1DitI"e, et non-le r.é~ultatdela ","olonté .Divine l
S.~ ~ ~nil ~'aYa.it. p"as.·. ét~\ùÜellb1l'~rb,ilre. h~in~i~,.~Wri.~
) 1!1~~
~ùiônJ
4,es basE:.s "fQDdamr·~t.ale$ . dË;1 1&gn, qJ;w:e D~vI,n d~
. .. ,:ord,re
~"'" '".i~ml,lable
,.. I~~ q\l>'il ne,~eu,~;
.;r; ~.,enfreindl:e. '."ija,ns
'\ ~~ ~,~IJtre- Lui-m:ême;. ne- ;POl1r!~i~Il ..pas ,<,f)lp-o' S~llts~gJ;l~
1 a~!~:;11Jut:,,"Pu~'s.sa.hc€,ame.~~r A:en.l.\~ in~tanl ~ t911~! les, peu,:,
pl~ ~-lit:mem~ cl'Oyance, a:u ln.e!ne s;entiment.;unIversel de
c}lBrité· ,;.quiseuJ).peut l~s f~ir~., yiv.re en, paix les_.~.ms enVer~
le.s~Ji~tiéS:je.t,d~ifsle
. '
J)onl)eur l;,çm..
J
Di~u -Il,e,
" .
Ile\l.t pa.s pous ;j
_yér, ou n nè1e Neut,péi;S- ;_.~ !;lumai~ee,stJe Z
',nçipal o1,>stac)econtre l'a{tcofflP~issep.lent de la., volo.!!té
vUi~:· votre ·raisoù'" est libre Q,e choisir entre ces deux
_h1PQthèses, il.n:y a ra's.-d'autr,e .~lternative; que, vous .disiez
iu4-.ou, q!1.!t-v0!AL ~isie~; ..noll,,~, VO)l;S ,PL~~z le .libre-.ar:Qitre
.. .'
---------.
ch. o.l61~ilt.l" , .. . .. r _.. · ... -
,r ," ....
. ,
~
. • ""
of"
if

" ;!J' ...atf 1" '.; e t
;:{ \,~

. " __~_ ~rq<;hure' nous ·foJll'I.lit même à ce sujet ~~e des


mille tpï~uvei qùc'Jè -p'uisse' vous "doBnèrâ:e "fa mission' de
8wedcÛi)Qrg. "" Le Saint-"-'l':sPl;it doit êttcune FerSoji-iié~
'. 0 '';. ~:p: =- _.
~'.'tlites-v.ous, ~r fJ!lc/~. tfjrl.° ~ol/.péeké p~ut-~l Y4'Vow ip4rle~
:'::co.ptre. le:Sqint...lJs:Rfif_s~1 J/es~ qu,'u.ne. opératio.n .'ou.,..u.n~
:',influeJU;.e ? l~ N~t-il~ dpn~ pas plus absurde de pél}Ser '
qp.-e;ç'est" U:!lP,éché,iq,é~}~silile. de parler cOlJtre votr~. tro~­ :'.
~è:n.w ·p~rso~n~,.q~i~:q.e s~raitl q':le . l'opérateur,des, voj.o~t~~ .
4~ la pre~ièr~ ,'B~rsQ!lne ~Jiptércession de la se~ozide. pe!,,:,
f-O.Il~.~ tél:~d!s:;ql.!'il. s~t ;peWs, de parler contre le 8ei~ut
le S#t.u-v~~r, du· ge;w:.e- q.~m~n.1 ,: -L~ N ouvelle ~évélatio'Q'l<j},
l}QU~c ~it. cl,.a~ell~ent 'yç~! ~nS;i l'expression Fils.'ri.-e l' !/ow,,1!f,e,
00

4 .p'ar,9Je 41J,ns8~~; ,s~ .: li~b;~J et dans. Fexpress!on Saint


]l:s.,prj/çet.te ~~meiP~rQle. ~f!,!1'S-;:~on sens spirituel' ou:~ivi~ •.
lle:neus~elle ,pas eompJ.:~~4y:· claire!Ilent ce gui sç-p~e­
~!\loùrd.:h1!i .so.us~s,.~x1. :N'est-ce pàs le Pils de l,',Hom~
\ que ,~ouB.,~ql,1ir~Il;tJOlÎ;1:~el1,eme~t',c~tholigue~~o~ins,j~~

. ~B" Ja.n~e,:QJ.ste~, pu>~t&nts,.f~~enens, c~lvmlstes, qualiers;.

\ moraves,- anglicans: gallicans; eji . .tant d' autr~s ~ jetan~·.~~s.

( cesse à la tête les lambeaux du sens littéral de la Parole

PQl!! pr~e.lJa -sup~ t}e·leurs vues personnelles 1 cela

a été permis évidemment; mais n'est-ce pas le comble' de

l'erreur contre le Saint EspÂl~ue de persister à voulbir

pr9UV~! à,l'~~!lre: actv~~e.3u~1Ira.~,!oute:,P,ll,iss~nçe,l~ Toute­


f.rf.self.?~ :e~ .l~ ...J'.q~r~$..çie~~e .:rf~\ppartie~~en~. pa~ .a~ ~.e~" 1.
8'!leU1:".~sepl.:p~e~ ~~~i~A.~t d~ la.tene 1. Tlè... . J

tl ..~.1 • ":- ... i:'" (1 ..t,l:;;;'j !J~·1 ~~ r· C


~, ,,:'. -:~.t i'2·~·
.~~'~~_~~~*':$'~~~"'--~ ~4 •• ;'· ~ ,,'.

.-. ~.c.eation-1' n'est-ée ~ pas 'eeUe- qui -ne. 'condamne irrévocable­


ment 411é~xqû:rvivent'dans le mal par s~te de la con­
iinnatiorl' de leurs erreurs l n'est-ee' pas celle qui nous
,., f!tl'Seïgn~ que -la miséricorde Infinie a'--p0urv.u par sa Toute
,'-~isli}8~ qu'il yeuhlans tou~les ~ligions despo~e
: .' 1!6ritejJà.r'Iè891lèls les hommes peuvent être ~uvés pourvu
-.- "'qtr'ils~'i>i'\ient;SiÏ1cèrement su i'Vant- ces vérités, et pourvu
:4'fl811e ae,confinnent pas dans les erreur! des fausses doc­
tiine"8humaines 1· ces points fondamentaux de vérité .sont
: ·ta.>èrOY:~~fiJ'U~itê Divine et ~lé~1>éntiment de l'impuis­
-œiliil~mè: ·Ne-;'oyons~n~us pas en effet que dans toutes
~" ·les reii.gi~l{s':quelconquescette unité est respectée sous quel­
'qlIe forme q~'on la· représente dans le sy.mbole des croyances1
iF~~~ons-n()us' douter que Celu( qui" nous donne tant de'
-"télives.:de -l'Infinie MansuétUde~ ait reçu son inspiration
-d'ailleurs- qUè du' Divin même 1- . .
'. ..••' ~ . ..1"'. -""'" ~

i':­

j
.. ID~

.ta~lu8:'1,risïe'~onséquedee de cette théologie est sans


.t

"eOlÎtrèdn le fatalisme'; la pIlls déplorable erreUl!, la doctrine


qui détruit la J usticé Divine en enseignant' que la Loi Su­
,prême de la DiVine Providence est la Prédestination. Eh
'1ÏtQn-~Dieù;'mon'chermonsieur, si connne vous le prétendez,
inê5~1itiînm-es prédestinés à l'enfer, si nous 'n'avons pas le

' . 'nbœ~-arbitré, si nous n'avons pas le choix, ni la faculté de


:~ oU de 'ne pas {:roire comme vous, qui êtes par pré­
'déimnation du nombre heureux: des élus, que0trang~ sen­
~tinieiltde'charité vous ~ousse donc à nous tounnenter, Eour
J JÎous. enlevêr~Ia. seule:consolation qui nous reste en ce monde
~~dariï' lès terribles effets -de;;tre' condâmnatio,Ii iliilis
iUl"qiloï' vouloir "nOlIS oter l'espérance d'obtenir le
,~.i~pat-notre':FOi en' la~misérieorae infinie;' à 'tous·
",. ...... ;.- '.'.....
_-=.;. tl'.3
.. '.
:'
-0;

""'.

,
~, ,
:";'t~'-·
. ­
.:o....-è.:. :=~

-
teüx qui s'adresserOiIt_-miSeigIièur get11et qui ~~1Id1ï

l'obéissance de ~_ èommalldemens t Est-ce' ineon5équene6

devotré part 1- Ou.-prétendriez·youspar votr-e 'intervention

nous arracher au triste sort qui nous est réservé' par ce que

vOllS-appelez l'Eternelle Loi de la Justice et de la Providénœ~;

Divines ~ Oh, j'aime _mieux croire que votre esprit n'est q~ '. ­

troublé par ces ,stériles discussions scolastiqu,es qui ~

r~it la base de votre éducation religieuse, et - ~ous ne

défendez .l~our ainsi· dire c q,ue ~r 'habitude des do~eS aû"'x

quels'il est impossible que vous puissiez donner une iWhé­

sio~ sineère. ·,-Votre désir même de nous faire partag-er VQS,

croyances '!émoigne ,d'un sentiment de charité incompa-1;i. ,

ble avec les conséquen~es logiquement rigoureuses mais im­

possibles d~une doctrine qui n'admet que la FATALITÉ dans

le Gouver:aement de l'uuiv:ers-par Celui qui est Amour Infini,

Sagesse .Infinie !... ... votre raison ne peut que repousser,dé­


1 nnitivem,ent ~ette pré.destination pour l'~nfer, qui· bl~se le
\ plus pur. sentiment qUI nous annouce la presence du Seigneur
en nous,' LA CHARI Tt ! .
"
, . Oh oûi, je' respère avec vous, votre ~tit écrit ~
r) tnbué
d'~ne h~meIise utili~é ;. ce~' ~s: pas une â~e qu'~l ~urs' ~()ir
a. ramener· a la-- vente; ce se~'pa:r milliers,- ieIi
\ ai'yespoir. ,l; Votre bl'oc?ure aura plus .d'~et, ren ~u~s-<:o~..
1vamcu, que tousle.sralsonnemens qm p01:lJTlnent cm p~
i sentés contre ces dogmes~ épouvantàbles. Lèsté-ne .

pour être dissipésn?ont besoin que d'un rayon de lumi~te'c;

d.èS erl'èur~ et. des- préjugés séculaires s'évanouis.aent le; pl~

souvent au simple:énoneé d\me proposition vraie, j'aime.à

croire' que vous-même en relisant votre brochure, ~rèé é]a

eriii<I!!..c··qui aura 'servi il. mettre sous- "Vos yeux le princ""C'- .

ét.erne~ d~t~~. -vérit.é, vous. 8eleZ la· première âme qq'

ram~nêe~.Jè. i~ 1~6üa1!8et~ de vos arg'umeni', e.n".~~

.~'--~~ . . o~.~-,,-,:-.,_,,",,~.~,..
- ''''d1,..'~~·.?::'~
'l' " ••. '
. - . , "'" '-"1
o~
. "'~'. . . ~- . ~ ., . . . -- .
10
- "--_~''f'
;.84'" ..=t~.-:.. ......;.,
"~~... ~~
.... '~. :<1."-......
'.z.......
.. • .....::-'. ...,;~.
10':,
...."'... ?l~-
,!,.,,:
~
1'.

- b---C--
.j- ."~~'-'- ~'-'"
'~....
~:l~~'!:L
, ..:. _'. - 't , ., ­ ~.,
'0< -.\Ii!.... -t .', 7\;
, .)otj.,., ~4 -:-"'" ,,",

'O:ierièt:tO~R' encore' nous accuser de blaspkhrter contn


l~~e~.té,Dipi'fi~ .parce que·neus refuso~s de croin~.que les
eittiibutiens. Di~inesa:'ppa-rtiennent , alternativement, cl une
,'~,,' .eoçj~de~Troi8: Personnes- Divin~s 1 parce que no,us, repous"
,~> ,,~ ·~o~s:~otI:.~. cj~yanoe.,eh la."Prédestination 'pour, l'en.f~li"ainsi
" , j ' CJ.UIJ,-'JO-tœ A~et.rine,del,,+ Justification, 'par· ;lq.•. Foi .'Seule,', sant

~ . 0 ' "'" •
. -.9.
·>'O".I'J';"
~
'.. '
'r' ,":,.".
. . .
,"
#'
,

, ..... .~ • :: #',... ~ l
-
',;",Vot;re:'pré~n'tion, d'être. la seRIe' expression' \'1'âie' dû
~risHanism~·~~~t ~qué le ~~sultat de~ l'abus Je plusd~~
~~lé aU)dI~lt .J!ndlV1du~1 d mte~étatlOn-de; la Paro;J:e,~ ,f..es1.
).
" ~s-'du. Pi'~testantisme 's'ont le' libre examen .lii·,'P.a,rol~
miserà la portê~ de. tous pour combaitrele p.ouvoir quipré.2
,<

j tendait dOlilirrer,.;}e monde ·en substituant,!lR' LOI infaillible,'


" 4lèJa:.vo}onté.humaine' à celle dg l~ ~olonté- Divil1è~: VelTeur,
du"'Protestan-tisrqe commencee ·à-'l'alms qu.'ont fait' les se<:tes,
',( protcstaiItè&;..de' ~FinterprétatioR de 1a;':Parole' afin, d'assurer
__ '~tiuPr~atie.~er.~(mnelle.;.cet- abus-' n i a:- pl",~cluit-, que ,Ill
j l!Iub~~i'tl!:tio~ d~ l'infaillibili~,é indi·viduene' à ·l'infaillibilité du
,",' Souvemin Pontife. Chacun prétend être seul dans le vrai;
~UJh~~;'~'t1P,~~·~a,.c()neep.tit)onde's choses Divines éta­
hlîioj1l'!~9ÏI'~ Sï}ltlt d'après .l'infaillibilité de .j'intelligence
~viduJ1~i1' Il . .el)- ,est résulté ce .qui vous arrive à vous..
.~~-; :il'y.ou~,~~~,enfi.n permis de voir aujourd'hui les er­
~I.Q~'; V.~,:Fri~C~paJlX 'C(;)Inmentateurs~ :ma-iEl, dominé. pal;
-'~: ~ §l~.tiwen~ ide .-l~; . pers.9nnalité; v9u,&:neçQnnaissez,d~tes:"
, yo~L9i! .:but.ller.,. ni, Calvi;n; 'ni .Athanase,. ni Aug:u,:~tiI\, ni
~~ Çp».çjle oll·Eglis~, .Les, v.~ritabl.es·élus pour vous.
'1,,~~x~là a.euls quipa-rtage.nt.vos. croy~nces !.,Ne vOYiez;,
~:;d(;lD.C. 'pM l~~ c@&équences de votre Doctrine" Pel'~onj
l··..V.ott!. i gogJ]l€ de,la ?-rédesûnatio.n qJli,. ch,idé.mpie~t,
~_~:..brp,Ghur~ ne sa\lY,e à l'heur.e actuell.~, qn~ ,l~s;
~~.q.e y~tree cQngrégatiQll,' ~'s_era bieA,tQt plu~
Cill.~.·i~iml:deJ~ grandel famille- (;hrétienne~ ,~t IlO~
.'.-' , ~~~,. ~ ... ~~
. ','
• ,
,
". oô:-
-
'~l~
û- ....
'" ~

d't~lèction' pour lë RoyauIile de 'ni~m;' En effcl:, 'allJounfWf


qüe lë lîbré examèn' ést la b~se de la conscience; la convicJ ~_
non' de rchacun ~ forme' pàr l'appréciation, des éroyaDc'e~... ,.'!--
humaines; :d'après:la",râis-onj éclairée de l'Esprit de'Vérité {' ' ';}~
iterait-ce'don'è delà "téin'érité' de dire què l'e:x~mend~,vo8·.
doctrines' personrtèllés réduirait bientôt le nombre de v-o
adhérens à; vbl.Ù~· :seùl1 serait-ce'de ,la témérité de penserj
que" 'si' vous' persistiei dans;cetie funeste vbiè, sLY'Q1ls' publiiei
tlenduVeâu: deux' oit tMi"sautres brochutes' de lâ' mêm-efute~'"
diàrgunh:i~~ -~~==d~rn:~re~ le bon 'selis de ~'otre c~ngr~:"
gatibrl' feiàifbieniôt jtistice-iftùiè si étrange doctrine; ql:1'ellë> ,

~
~e. s~~at~aii,' de~vo~~,'e:'~û~~iIiSi .~ûu~ vous ~rôuveriez bieiit,ôt._
~~1 seul sa\lve par predèsgllation, pal'ce que seul v?Ü~

:perSisteri~ enebre'à pr'bfes~r que: " on peutcl"oi't'e' et vit'


'1 " spiiituèllebie1it;·sans ,lfbre aFbitre; qu'il, est a.biurile-, 'et inlJ
/ « pO$s"ible'de ''!lamer l-es êom1nàndeinens er lire lti Pa1'ot~,~
ii }J'nef- et ldiriFde 'bQnnes ~livr:es 'pour' le salutf?fué·Lé;:eGI:
~ l'en{èt'" CArî~? iiuê 'àé:':le dÙ'l! " "f• •• " - • ,,::,{ ;.
". 1 . : ... , • -.[;.... J
."
. ·/UJ'el·esFpoutta.lit~;rés1l1tat probable.et prochain dey..os
conviètiôns' ··pe:i'B(j'rtnëllesêonnrmées. par' les" atgUmen.s 'd~·
votre seule intelligence personnelle1 . ' f • . .1.' ",?l~ •

-,'_ 'il _- :::.,~ ., '1;. ,_.{

'", n:vons~st) menltii'tfr,' ffi'OriBieur, . de'iliier la


âè' S,vedenbûlrg",.'"de 'ln~lhe: . ql.ièvous repou~àèz

,
$; ~~
.~: ......~~..~ 16
. ~ .. .. ~ J,

--.......... .: .' - - ,. '.~ . - ..... :'4" ,'~ ~. .

':, l~gue..~ l~ . géné~ti~~:. q~f lé,\:sû~t, par~ ~grès incessa~t d~


" ~peIlsée' humaine .~mrisnii.se<, d'âge ~n âge, au moyen ~es
. :'\~mIl;l(utels ..é.érit~, .qui sont l'expre~sion du progrès de la
<~ ,:""marehe-du ieiUs.d&us 'ce monde de l'espace et du tems. Il
... '.·.i~ui:~t fuçultcl.t1f·derepouss~rla~oEération: h~aine dans
~"actio~::,g~n~r~ çomme ~ans son ac~ion E:rticulière. La
.AYlè ~~urq~ vQus,fait nier l~pération humaine avec
, ~QI1' Divine,. ç4\ns l'œuvre de la sa~vation, vous fait éga­
).sIilent ,'rejeter l'autorité de la sck!.!c~ et des connaissances
.' humaines q,\Ü ne 8o~t pourtant que les jaJon~. ~rovidentiels
'. q,e: la .vérité dans. la ~nsée humaine et ~s véritables pi~s
de.).a. ~civil~.!'tio~ :chréti~nne. Vous ne vous apercevez même
· pas que vous sapez 1 par cette, négation, le christianisme dans
, ': aa b~~e; . <;:ar '.1'expérience .des siècles, 'l'histoire. sainte et la
. l"évél,a,tio.n,. to~tnous pr(;mve su.ril-bondammen,t, que le Erogrès'
'de~ '~gess.e humaine n'est que le résultat de l'acti0I0!u-,
· ~. . lJOUS l'4!-spiration et l'action dù Di~in;, tout ,n(;ms
) àéD)..~ntre que ce progrè~ est la préparatiOJl pucce~siye. des
; , g~nérâtio.ns et des E~u~s~ pour l'acceptation définitiye de
\ ~i·chrétieBne;.qui n'est autre chose que.lapl~nitude de
Jl~tiQll;~Divine par la plénitude de la coopération Jmmaine
· ~m·le salut de l'humani.té., . •

': ," l~ vous est facultatif de croire au bonheur éternel par
la seule prédèstination de vos facultés intellectuelles person­
· Denes sans les œuvres de la charité. Quant à nous, mon­
.', si~.,. nous' ~cceptons avec reconnaissance cette Nouvelle
(' Révélation qui nous fait com~endre et ~ir, ~ l'exercice
) de la charité envers le p~~ et dans LA FOI AU SEIGNEUR
8~~1I"" ~ base fondameijtale de notre bonheur, soit dans ce
)
~~.s"()it dan~ l'autre.. .:N0ll.~ recevons avec bonheur cette
~~.9.ui. nous enseigne ql1e ,l'homme n~~st jamais jug~
d,fi'pl4·aa se.ule .croyance ou les eqeurs de son intelllgen~;
mais d~aprè§ la qualité réelle de ses œuvres suivant le degré
-
- "
:.:..... 1".-'~ <

d'inte~ligence 'qll'il~'~ é.té,·permis,- d'obtenir de }a:writé..


Nous re~pe~oD8'et DO:U$ révéron~ ée8 géllies puis~uts qnè'
l'histoire nous' -lI1eutre coID.!Ile les '1bndatenrs. de t~utes le~,.t
religions et d~ tOU~8 les, philosophies de ce monde ~ co car. nous~~.
, s,avons que ehJtcl\n ;ap~rtait- sa Eierre-F-0ur la CQItStrnCtion:;'
définitive de la N ouvdl e J érusal~m par la p~sa n~ m:ai~
du Seign eur; -.•p@us's,avons qu'Hs n'étaie nt que des msliî.tL
mens entre les mains ~ Div~ ovid enceE9ùr le-~
grès universel de ~'hum~ité. _ N out' av'ons appris par l~ '
Doctri ne du vrai réel ;\ séparer l'ivrai e du bon gra~ a dis'"
cerner les vertus qui l~ur étaien t particulières des erreurs .~.~
des vices ·inhérent" à leur époque. C'est ainsi que tout en j ,
repoussant. les cr@yances des religions M usulmane, Bou~·
dhistè; 'Catholique Romaine, Protes tante et autres,' parce, .:
que lenrse rrears nous sont clairement démontrées, ~~ .
n~n conservons pas moins de respect pour les hommes
ver'
tileux et remarq"ü.ables qui ont illust~ ces ,religions ~ !eurl ­
ciwvres. e~' deleu rs travaux. Lâ condamnation (par le vrat"-­
DivinYde ces'Do ctrines n'est pas pour nous une mis·on.dé
mépriser ni de considérer comme à jamais déshér ités du cilO~ /" .
tous ~eux qui, soit dans les siècles passés soit dans les te~j .
aetuels, ont professé ou professeJ;lt encore ces principes..... Si
nous ne nous associons intimement qu'avec les vrais di~i~_
pIes de la Nouvelle Jérusa lem, nous voyons ce~ndan"Laes.­
frères pap;out où ~ous découvrons le..-ê.cntiment sincère de ~
l'unité div-ine joint à la v.ie morale et civile suivant les tëml(.
et~ les lieux; car' nquB 'savon squ' il y a plusieu:l:s d'e'11Jem'I·I,...
cIans la maison 'de notre Père Celeste, et que l'InfinIê
ricorde' g' étend sui les juifs comme sur les gentils. ­
:, ~ iS ---:'.'
.. ..' .... , ..~ '.1\ . .,....... J '-"1""

pense. ~e"n,otre· nbéissaneeià. la..-Lôi DiVilie, par amour poni(


:te Sei~, pendit-nt nes. épreuves et notre court séjour en;'
;.; . ;~"/ c.è 'ha.1i:Diohdé. Sous l'empîre de _notre Foi,- ·notre horizon
~: . ,~·.~'·'·agràiidît ;'le but ,de ,notre exis'tence s'élève de toute la
- .;:( ~~.uteIi"· .de notre affection qui monte . par la pensée vers .
- ' . r~ité ; 'nous ne vivons plus 'pour nous seuls en obéissa.nt
à»ieu, nmfs vivons pour tout ce qui fait battre notre:cœur.;·
pour;l'itldéftrii-de nous-1TIêtn~~ a~l1S cette postérité que, nous
('O_~~ès~. a_~lés' à re~dre' heu~euse par ~~re ~o?~n
1 ~ntl Je te~s .-et dans l espace c~ dans l ~e. Nous

)
':8tcePtPns~vecbonheur tous les bienfai-ts'du Ciel par l'actiye
'ooopei'àtion des· générations .qui nouS ent' précédés; nous.­
recoinaissons avec hurriilité 'què' tcrutes' .nos'b()nrie~ ~nsées
.noùs viennent du Divin, P'!-f le Ci~l; suivant": notre désir Au
'( *n; ~ous reconnaissons qne la: Divine Toute Puissance ne
pOUYa.~r:nous rien accorder au' de-là; eal"·nous partageons
'a~ê~,~e,: 8.eigneÏll'. le bonheur qù'!l: n'a voulu nous donn~
9..~'én,<'tP~~ êml'loyarit nous mêill~s' éomme iIIS~rUmen~s ·de~
b~~*; ~..:~i, ~~. s~ntiment: :~e l~ per50mt~ité est ~-. cond,~tion '
ensahJe' de)a Vie humaine, 'jé!!!1i~tis~plus noMe but ne"
:t>~:"~'- ~~rert 2à Tâmbi~i~~,~:.ra pen~é'e-,j~~ai~ 'plus puis.;,.
:~~.,l?:lgblle ne ,put stImu~ la yol0l!.tê' a 'renoncer aux
,o.u~~s<l:nces exclusives de l'Egoï~rric q~i est lê p1'ÏI1cipal ob.
~t,\c1e à l'~cco~plissement de laV olonté Divine.
• ' '. - ",' ,,- -,' •- , r-. . ~•. ' -~ •. ;'" .':. •.:... . , :."

,C ~,MAis ~~~6 dédai~~z d~tt~' ~ÙbliPte p.drsyectivede 'LA>


. Vl•. l)..B LA'flOI JOINTE AUX âWVRES,DE LA CHARITÉ; votre
~ne de .~ .justification P?t l~t 'F!iseulf; sa}ts lès œuvres
·de la loi, en niant le libre arbitre 'et la .coopération hu­
~~,::,réduit. le ,rôle de l'ho~me à celui, D'UNE SOUCHE
~Pable d-~, :rien P9ur·. soiI~Jh~~' oil p~:.lr l,e 'prochain. l nu-
Ï'\unent d'une Fol'. pius,-::;sté,61e
" ..; " ,~.
~ncoie, l'âme humaine'
.. ..... " '

U8~;d:aJirès votre. doctrine',- le.sublime anneau' de cet~


....._di chaine q~~f rêlie '-le ·pas~'é~'~·~ t~~eliir;la térre :au·Ciel;:
"Rt '."
.. ~"~.~

~. "_;;J. l. • ..~ • r]:- ~:., "~~.-"-

mais trist;ement FMé&~~ à' ùn bonheur ~ ~XClllSiÎ imp~'1

6ible .. àcOInpren~,- sap.s J~ tBentim~.ut ét hi :'c;EUvr23 de la~

.charité, son passage su.rlaTértè'n'e3fqu'ud~ fatalité ~.e SOIl'.:· ;'.


intelligence; son a.venlr; fJnutilité!: ..... Votre Ciel n'est.P1l.!.' .
qu'.un· -vaste dé~6rt. im:P::roquctif où l'ârrî3 attend inhno-hileet ,'­
inerte la fin d~ monde: -matériel pour l'attraper l~s débris
épars:·d~ la po~s~i~re qu'y'.,:a,J~issé.e sa. dépouille mortèŒ;'
afin de reconstit.uer les . org,ahe3 indisp::msables à ses fa61Ité.8
vitales, pour recommencer enfin une vie matérielle.- éternel~
sur. la uOl;Welle Terre,;ets;o~s ,4r:nouveau Cie] qu'auraifpr~"
'. n:is,: sui~nt ;VO~"~ ,,~e~p.eAr à ~e~ élus par pré.des#na.::~
: tlQl\J.•. ~~.:! ,-, :. ".~' . > ""'..~
-l -.~, . .' .~?;j.!.'t ':~'.

.~, .,~ ;."\


r. • - .~ ~
... 1 li'"

~ ...I
..
-
r-~ t:-.
~

:'\' ·;;l.'~~ .­
._..:,:v•
....
Quelle· plus -;grande' preuve' v-oulez vous . d'ont: .qUe

nous vous.donnions de la mission de Swédenborg, si c'é n'eBt

:' la flÎculté 'même'de' tejetei(ratîol'melleineIit et par de&'pteu~·


'sCripU11'aires desemblab1esi'o6n~éqùen:ces de la ·fausse èo~~
~~p:!iond~ ta' b9nté et de iJ.a:~:tgesse iùfinie5 ?N'e§t-i·l 'pas'
·~Vident'qu.~l'hamnre ; ne~Pe1Ît"êtrer-amené à la vie du blèn,
qui est la vie Divine dans l'Ét9rnité, que par la connalss~n\è.
même de cette éternité, lorsque toute notion en a été perdnê . '*
pn'~s étranges idéés•.·que Vhommes'est'. . forgées sur le bon)
'. heur 1 ·,N'est-ïl't ·pas.~dent, que la vie' de l'Eternité 6S~;si'c-.
. péu connue 'de"nos, IjouPS~ hque.:lecCiel e.t renter né·isoli&.p:' -­
.pout~ ainsi, direi!ftueï'dé~,va:ins 'mots dans 1a boucœQ's
,hommes}. V01lB3vezj paf" vos·daàtrines;ltellem-ent -dénatUre
ces états de·,l'iâme;hum!Üne, qu'à peilley-cëroit on ep.cor.e'/Ie
-
ciel ~tJl'enfer ne 8ontplus-~'aux yeux de la' plupar~ ..qùe'~

~: inventioosf faJteS! fh~isir~/. po1.liC;mainte.ri.it;-..sou8 l' o~i&samle·~

,là: Lol~..$~éri.eâle,'
l'ifJéomnc~ulesl.
-j\,~~~~.;rqcril-J .. m~l't 'ql1~Ar
riàlité, qll'un.1fold -' -. . - .
,{ ....
~
,--'~.~

, '.'.«è"œttF Vifspirltuene; ~t1Jn~ri5C-Ol1tlt 'les imtveilies 'pNr


"'," 'Yàiitèrle"I&-sèn!ffiHle incrédulitê~' des: liomme-s-l, La înisSioo
. ~'.' '.,~" ','; "~' SW'étte1Îborg'léa pas d!autrë but; lâ 'preuvedé ,cette mis­
":."" .. ~~oDèlJ~lEi patfaite.concordance de 'tout ce qu'il raconte du
;, qn~nàé';~pirituel;1j;yeë reriseignemem de ;la Parole dans la
- ri~itn:ae·_~t;.lâVérlté'~pirituelle pour nëus; la-preuve de sa. ~

'~
'wSl:li-on:- ëStdans· ses' œuvres même; dans la Révélation du
..•~6S"~spifituel qu'il nous transmet, et qui fait cesser t6liMs
'~nos in'c-emttidessur: la nature réelle dès relations de' Diên
~~c;'~â,~liatul'e pat- la' Parole;danS la Doctrine de ~e
"Qiabt.dé I~nspÎ1'atwB du 'Seigneur même:et qui doit, BOUS
ramener'parla vie' de la Foi et par l'exercice de la charité

Bur la Terre, à l'Éternelle 'union de notre vie dans la vie

. Divine~ c()m~;instrument actif de la Divine ProviiIeïiCc

~urle -bonheur universel..:;;...:Mais vous ne voulez ni croire

., j.l-"~és~.tJvre~,.nj mê~.pren4re-e'Qnnais8ance ..
,_ .,.,-=" '" .; '<i:

'.10'
~'l'-.o;~_L la,coopera

,~1i.1ëJ~tallt ' n· on-,h ·
umalBe,VQUS .m.eç.onB~jl.tz
, .
. . di~_ 1a. __P,arole qUI.ll;est
~..&Jij~l, , que" l',~uV're,T'""iOUS, 1'·liUjl­
jifati~,tlu Divia" des génératiœ~,Buç~~iy~s ~ du .Type.,Je
$ .R1rJajt'4ej'.HUp1,~ité ·sowda jFléI;litude"cle.x~ctioJl,' /lu
~ ~ ~. l • •" ' • r • "1 't'·
"-'l.

, ~ ~/' ,~C.-.nmelès Julfs vous denian4eznes miracle!, cbmme


1m.8s"ïVOÛS: VQUlet&· t~ucber . du, ; iloigt 'pOlir .crnire. Il·.e
,..~~t~rm~kdë-:cette incommeIIBumb1e iàcUlté, ,mise; à4a
'~'*'~euiet; hbmmes, par le second a~ement en Esprit. de
é':-l' n"1I:e' 'vous suffit pas de; pouv<oÏx· comprendre .la
, .pal'01e'îpB.r,·Ja' rais(m; de remonter lUlX' s<JUrces ;de la vie
m~l"sQien.ceet les ·connaÏss8JIClilS .humaines Vivifié'8S
&geue,Di-vine;"pour ,eToire"q~eTEsptit,de 'vérité J
.~,~~~E~.!:!,tn!:es.t"p&SPunè-;pQ8(}DDeDivine,) il voos
·j~~fS4 ~elhm-qué'~~\ 'bl'l)1u.J'; ·UU. ~eUs-.splEi ..
_;-;~-~-'IA ;, ç.,. _. 21I.l,~
·'~tr·'f' ,d-\..,",·
.... .,,...
--J'Iià.".,
...,...':...,.. ...... ~. . . . .j. _, .'r' p~~'
.;.
" ô •

~-­
~

:~~ . J ci;vaw. tscbei'~' D1OllSieutf ;;de VOUB- sa~ ;<je'~~­


pouvoir.me sel"vir de. mes- ârgU~e~s· pe~onllels.p~isque~~\\s: i .. ' . - <
sommei' sur le tem'ain:de~1lOs: convietion~ ,pers0!i.nelles•.. , ,...,.:.:;..~ :.:
. .n; mêm~ que~ous'~~ voye~ &:ns l~ :ré~li~eètio~.;.Ié .Jj?;', .
cpair, ~'après .le sens littéral des' Ecritures; qu',une résw: .

rection m~ll~ à.la ~ du monde, vous ne' compren?~

également dans le récit de la Génèse que l'histoire dé' la.

création
~
• .- -..1~
maté.riel~e
,.
c;1e
_;,.
l'univers.

• "::-.

.. D'apr.ès cette obstination de vouloir ré<l:uire l'en~ __ .


. ~enient Divin .aux .s.ellies .choses de la terre, p.oW'vQlIS '.
J'hnhlers ;',n~a, .que .six mille âD8 (.6,000) d'existence. Mu.ill
d.éjà iLa-·été :-permis que la science .et les con:Q.ajssaneçs
humainesque:v,oos repouss.ez.,aient fait justice de ce fa~
aVèùglEmient: de ne vauloîr. ëomprendre la Parole que da~8'
son Bens, littéraL VOllS ·aivez. été r~uita à ce terrible . dil~,:···.
me: ou. Jil.faut :croire J'Esprit de Dieu, ou il ne faut erof~e '
'qûe;oe~que les hommesj.Q1Ù ,écritt .. Si v@us ne vouiez,a.jou~
fè:)Î. qu:à'v:O's'··sens,c'~t-à.dire . ~u langag.e des'hoDW1es !l~
ployé-dàns. Ja . Bible, . le, C.hriBtianiSl1le disparaît, ca,r.:)~
est 'Scientifiquement. prouvé .que notpe ,gIQ0.e'a plui;!~dç,~~OQQ .
·ans d'existence. E-nvain: 'iJuelques savants? pOU! concjli~ ...

les découvert~ eertaines,de la science avec les dOgR!,e!l d~;.

dootrines .actuellest :o.nt,ilG,teuJé ~d'inteI:Pre~r le.8s~J joupJ ~

" de l~ créa~on parlsix}.gmnd~.s époques de fOl'lllatioIl..8~_olo-· .'


gjque.:;: ,vingt autres .d~~lt6ii .--insU.l"In9ntaQle~L~ . pr~""- ,. ,:·;I.r:"'~.:'7j
. tent;~:jmst;mi.,.,; ..x.l~L.eb.r~titnll~_ll)~~t.plnB ql!'!1n&' ~yre
hninaine··siJa.tlPreI:lvecde.son :o,:rigiyte Dirine,'~ ~~!q.ye
·sur.le 86Il8 littéraren la.ffl;j.i;;1J,D.t r-éJlloI}.~:r à la;eliéa.tîo.l} ::...du_
monde matériel.·.,:nEu- ~.a:.et,.I:biatoi.r~ .d~~, ,autr~:. ~Rl~
-rient.· elie·mê~ed,b~üer J un ,®menti.- J~r:I)l.el- a\1~ fe)J;*J.~
ieJltJi<mstd'~tiquj~.d#&MUPles ~h~étien8.;..." 4::Pt~§~~ ~~
~.·:sjleaœ"'1IU:jIMlB:Bnda..t'S:@U-vœ.l...UIln d
. ~

.. Jne! ..:1
.
'. '

• "-'~ -- .. '

th· prelht.e> ''Îrrévoéablè qu? ~ et Eve' n'étaieùt pas


.' ..,;'~ .. ~le·pr.!riiiier·homme·'et·làpr.emi~!é.femme de la première cre­
, .' ',"- ·"',·âtioni.-niaté'rJcné;; les 'atuiales de la Chine remontent à
',. . . ·{4,OOO)'qu:1tre,mille 'a~s au-delà de l'époque fixée pour le
;;tgmUi~cêIi!erit.'·~ii':~onde matériel'd'a'près l'int.erprétation
huriiàlliè"'dê la"Parol~; nous toûchons' ainsi dti doigt;lês
~;'éij.i~~ du .~çorid avèn'ement en Esprit de Vérité;' .
. !t~~~~;1.:_~~[r~, > ,'. r- ~._.... :/_: '.~'.J:.',

}"~~.:~ Eh' éffet; la prem:ière chose q~i' no~s frappe dans i'étùde

.'. dê.Jli 1Rêtt'\l~iion~fàite' à Swedenborg, c'est la preu,ye cërtaine

':'~Ué la;·tQl è1'frêliènD'e· }oind'être la première: loi de l'hÜ'Ul;a­

. nité, n~è'n est au 'Contrâire que là 'dernière. Ainsi la scien~e

:;~ les"':colihaissance's humaines que vous. repoussez· parce

-.~ qu'elles 'Suffisent.pout détririre vos théories, viennent au con­

i triiiièfconfirnier les vérités: de la', Science Divine. Révélée,-à

. - : w~eIlboi·g., Il ~(}US-°~t faCile·de noùs convaincrequ~le

"!réeft de iaHenè'se n'esiiloint f'histoire de la création. ma.té­

.' ~1'neU~;ili~ftmivers, mais la descrip~n;SOU8 la fonne symboli­

. 'ql1e,a!un~)c~éation m:at.éYielle, ge la rég.~nératioI1humaine; de

~-'r.on~êtat dï.Dtégrité, de èaèhute,':de-sa dégradation 8l.icc~s~ve

~~~:~~sesfiiclIlt~&d,: réoep~ion ~e la,~i~ ~i~ne,-de.sa sal~a­

.- titm~ eMi.îi 1~r la~miserl(~onile 111 fil11e: .Les' SI x 'J ()urs·de la' crea­
"'Ûon né~pl'ésentent ni--six jours ni six grandes époques,.mais
··:'siitétats 'sùccessif$·:de 11& régénbration jusqu'à l'état céleste
f èstHlé\'8eptiêrde jomi'ou:..l'ét&t de 'sainteté dans' le· Seigneur _
'le .répos~~ iârpaîx... ~ riN ous .acqtiérons la conviction que
èlS 'langfigé 'SythhbtiqueeBt' la. correspondance .réelle des ,cho­
L

~ès...:de ;Iai-terre:·avec les choses; du ciel, et..qu'il est.la base


}o'tle to\-it1l'ëBselgnement-de là ParOle. : Nous 'acquérons enfin
cinviction~'qllEfc'est'en~vain que la· science humaine vent
'~~~1' dans; j'originè.ldu :Tems. et, de 'lŒspace;- cette;, on­
td!PoUl':UQl1s' dans, lei. Bain de 1'Innuin ilous·:n,e. Ja
.~ ialMbi1ptU'ce:.::que· -notl~'n'en ..arons;pas:œsain,
~~~iffhe. c!e?i\~ sèt'ait< ttÙ'àB<~ alÙÎlqnt,~ ~notre Aiu­
,- ~

',~.:. :
','
' ..
·':.;.T ':,;:'" .,:_~'_'
"
riosité ~qui _noûs ponsse~ ens'pife à· .vo'u;loir·~ne!:-un~·
origine ci, Dieu lui~n~êzne,q"!1j~st:p~urnous~nsondable com1'
me l'infini;: nous, a.pprenons ,.qu~ ~àio!ie r;.e. pe~t~ être.. ,qu~!.
le résultat d'une semblable investigati~Y.:" . Çe qu'ilnol.\1i·
importe de connaître, ce sont les relations de
Dieu ,avec Sl(
cMature; tout cé qui peut nous être néces~aire Acet ég~d­
nous a été donné par la P-àrole ;·d'ahord par le :liens littéral,
dans la partie qui doit former la Loi de nos rèlations na.tu~;
relIes dans ce---c-monde des effets; ensUite par l~ s-pirituef
dont la Révélation nous •. fait enfin comprendre la Loi ,.de.
cette vie' '8p~rituêne à laquelle nOus sommes' destiùés pil/',
l'immortalité dans le monde des causes. :.

'. Lors' nlêmê que l'aveuglement le plus complet s'ôbi)


tinerait à .repous,ser \es preuves que la raison nous d::>nne de
l'impo.ssibilité dit la'nuage ten!L par 'le serpent à Epe; .de la" .
damnatio?t du fienTe kil/iJlai.n~l caus.e d'nne pomme 1!1'âng4ë-paY'
le plpmie:r hOl1tmff,~ d(J l'union~ d.es.fils de Dieu aveo- lèsjil!d.
de l'homm,e;, d'w'/,' dèluge -."Ju!,t4rie1. univâsel,. d'une . (lr'ch
mâtérielle .capable.de ,co.ntenir parcoltple toutes 'les bttes" ~/?a.
terre,. et de tant'd'autres choses q~li-ll'ont qu'upe sig~ifica-_
tion symb.olique, les archives des Chinùis vieI)n~Iitaujoiir•.
d·huidémontter.d'~il~-__·qlanière p.~r~mptpire, quë ~a G~~ès~~ .
n'a pas pour-but aenou~ faire voir -<bns Adam lcOi)l'em.iêr~ '
ho~e matériel ,de- la cré:ltion In3ûdelle' de runi v~~s~ ' ;..t .

. .i:" S~' i~ c);uî~tia;isTll~_ ë.§.i ia;d~rriière nisp~hsatron Diti~e~


. la. convietion : d~ -l' oi'igliie DiVIne de la Parole' nè" peut être
. "., -.' -
obtenue complêtement que p:ll' Dltud~ de la N ouvellè'ltévé,;.:'
lati0!1; carseule elle nlllls d{}nne·la clef qui ouvre le Livre
Saint ;-seule elle nous donne la raison d'étrB de ce langage:
symbolique qui'l'elie-Ia terre-avee'le
~ .
ciel; seule elle concijie,
. la' Science Divine..de la .théologie chrétienne avee.
etles,$nn~egiP~i~:- ~lêiJen1
fiiire'~to~n~~~ .-
.. :~ ..

?-• . '

~.
---.
8ëft~tti~et.':8~S:.tP!.r:~~,,,_~u' . .lJC1Ugy; ~~,::~,.~~
'oti.r~d~, ~Babel,;, nQu~ .~xpIiq~ettehistoirem~euse.' ,
au:'peuptê juif;"tîni ;contient ~rclanll',seEt détails les secrets' du
:~ei' et-<de la ,~~"';: ::' -~;.t ~ J
~- .... - .... ~. ~. ~.
.~:-. ." ,~; - .
~,~~:,:~~~€?us ~~ ~l'1 èffet l'époque 4e,la créat~onpo~~
_ eI'oÎrè' ià -la J?§f9~,t _~~. scjence. qui vi~t ~ous .d~~Qnt~r:
les ~écouvertes,qù'illüi a été pennis,de faire que notre'
globe ~p~us de .cent mille an~ d',e:ri~~nc~, lès apnal~s his­
Qrl@..e&_9:e'la 'Chine qui ~moIitent à dix mille ans, vien­
tiGt.
)- -.
a~""-cohiraire,'.. corroborer
.-
la vérité
-
des·' assertions' de.
s'wedenborg;
.. '1'" ~ ... . ; . . .
car, nous
.
apprenons, par l'étude' de, ses :ouvra­
g~Qlle.>{oé et ses, fils n'étaient (pas plus qu'Adam n'était
,_ _~.)lOmm;)~ les, 'seuis :réchappés d'un' dél~ge ma­
t~el- _unJ.:verscl pour repeupler la'~térre; nous, apprenons
q~~r~i-eprési~~~ieilt et, .signifi~ient l~s . p~inci~s de- véri~é '
:rYé.$.dé.la tiè:s,.ancii:mIie Eglise eéleete; pour 'c'onsti:
l ._. '!ter "r~~cie!lI!.L~lise. ou. 'premi~?e_' Eglise, Spiritù~e,~()~t
t;~~81~'a~, p~ril' égaJement pour ~otis a.àn~ la _nuit dè§ t~ins; .
. ~Qusa.ePi.ên~ns que les traditi'<!ps de cette Eg!ise se sont ré~
~ciiIj}s' .et conservê~'s danS l'Asie dant 'la Chine est un' des··
. 'inciPa~ -~mplres,;, nous. apprenon~ que la Parole de 'cettê'
~llaê ~ été en'.partie conseriéechez' &' peuPle~la'
Gri.bde·Tar!iuie ; . n~us' app~Iio~s enfin que si les souvenirs
h~tQriq~è's_ des peuples occiden'taux ne ré-monte~t pas iIIa-.,
~ériePement. 3ullelài d'Ëber,., c~st gue cette ~poque _éia~t plus
't~e 8~saJ;ltëpQu~ iii ~ivine Pro~dence, âfiii 'de rb1ier par
lA Parole le,pàssé. et l'avenir dé la pensée humaine dans le
de
~;in i'lnfin~.' " .,.

- .. - ,.
'. ,.' -~nt fintention-de:l'éfuter.{ou~s ;vos a.s~rti~s,.
i de' qua\i'fier ie'sentiment, cert~ peu ~éti~n, q~. YOUi- ~
r 1,.

~~~' ~

.~e:~~~~3rsr~:W}~n.;=:;;.
. Di'vîn'è. elle..même:·dese fajte.,entendre .de.. votre 'conSClence ;
'"
.:':- t. '7 " ..

..... . . • • "_ t « i.) . .' __ 1 ... . .. 0; ..... ' '0 0


j'ai cru0 dev.oir. ·me
... 1 .,J
,.borner, ·à vous signaler 'VQsen'eU!~s, "-'ca!;;.'·
.1.. ",' 0.-'.)1.
.... _ . 'Z!, ~o_ "-.r ' o . '­

nl?us savons' que l'aIlÎmo.~t~ estJé premier: sentimeil: qù~'

rencontre la vérité,sous quelque forme qu'elle se' présente,

dètmtèm" frapPe:l~~;ou:lai':vue des 'nommes; lt : .. ~.. ~,

:... .. (" _ o,i f


_ '_0"1--

'1
~. ......... ' . '.,:, a):. ~
'fi:

~~. . N~il';pa~~~"é;Crit+'~, 'i;Ou$' sèréz; ha'ik de ·1o~(.s li' èiuls~ iJéi .

'~'m~:n'i:mf/!$î'Îê'f;"onllè:~fnis'Mit;'sàchez qU'(Jjai 'ëtè1Wïàt;Qnt

,,~t1i~}~ f'" N~ui pbm:n6nsy'éîî ,~èm bnta~t 'jusqiù{s::~a~s - 'lit

nüit1dés'1~~ rtetrouvéri-ies preuves de Yétemelle'+érite (­


riléli~tfiJ?-h6in; SUffi.t·:·dl.eh el kpIÎS'tatér J'applic~tiori
" r-
.dCf1àie
, -
j
"l& ' - - .0.

Seiguell]; wêm~ cClcifié parJeè 9ïÛfs...i]Jsq~.~e.(~i


o~!;ff~!pe'~-s~:r;~, ~~~ '~~s~~~.:~,~~nyo~.~,. ~~i' ~,e pr~~,~n~ ~ •.
.
s~~ .E.'?~; i~~~~~~~;*· .~t~"pe~m~~!{ :~9~ arrêter ,l,es" c~Ilse""
qUence~~( .~ésl!-st:r:eüses,de 1~'ilùnhnati<5n cl~ la Doctn,ne"R6­
ni~in~, "tqtié'la~'P~rblê tut opp6iée à: la '~,~b~d~ l~);üi_ssâneÊ_.

infaillible ,du. Souverain Pontife 'de Rome; lès)5etsëcutioilH~

() ~~~~~?à1j;~~t&~~~;f~t';r;~~~~~~~~,~t:
volonte a la VOlonté DIVllle pour dommer 1e cIel, et f.:j. tel:~
ne~,p.9UY~)~i~ré-J?()~dr~}m~·,p'ar~!~ p.e'~
. c.;ut~o~ ~ont1'~',~eu~' ~~~'._ 1

) ~r s,e 'so.u~l'~~e~ laj-tn~nn}e opposalent}a Lü}. Dlvm~


en~Il\~;n~:.~ :la>:~o.~;ij:l!~.ain.~.• $i les ÏJ}q~-i6Jitip~~.~ li~.
~~(}.4~fe$ . (mti~~ ~ :qooJ~s, emplqy,4s· ,PO,W. J~~BUnu; (!a ;aô.~r', ,
m4!a.tij>~.mw.pQJ~~ AJ .p~vpir ,.. hum<\Î,l\ .q~l~ pItélen~ 8éi
s~l>j;Htuer .;~p~r.i~eU,~t,\à !1i;l;: Tou~e~Pùis#~ùce.,~$~, ~~.
e~tévide~t_.q\l,e la, ctl'O~q" les~f~usses'im~sati01l~, l'!iiê!!la
r
e~ oü.t.rage~., s9nt;:!e~!1a~~jq:iés€t, .l~:: Ül,qui~itiQns,Aè l'-or:
( gl}~jJ. :q~üJ~jI!Wl~~~ !2r§qujl~~l~ut ~a,s~U\~I S&_6,ullJ:~e .
. au moyend'erreurs'COJ$aire§-~ ~- Justiè.~ ~_Ï\~.!,' ~ D ­
trihe; qùÎ' ~nt ~4ô~ lff D1on(iepa1:,Ja'PrJil4§i'filp:!ia1t . __ . .
J'f$tifieaf.ioft:~n~
~-
• .$~ik'~JC&·'œ~J)rci"·itJ-M~1(1iZt~~1~{~~t1i
·0' ~:i~;~~·~· :~'~~~1~,~~~~~
o. . ,
\- . . ',.

_.... .....,.-.
.
-= 2hS~"\""
',':\
,il.~ ......_.

't' • ~ .~ ,.
.. ',­

1.r·,. .
. ;:
_.~
"-­
...
~

.
,.'~
'.!~ ~é~JiR:'4~~e.·~e.~pirit~:9ui .~t.~,:
~s.~\1'S~~~~~i~~~~~~r. q~l'Y ~U~ he~ ·en.17?r:
ld~~%1.n:~<J~~<P,r~tffP'-gà1~~ ~Ofmaître'm le tems m'li
:~Jl ou s'étab~i~wrp0f!esG~obe le, "Not].velle Jé~~aM:
,n8~a ,~pléni~d~4e~~<i1Ilieti~.:q~!:·~p~d de la 'é!~:,
~Jaonde@: ~a\l.'~~~p~ mopde des ·effets. ~a,.usftq,r,
tAAmm..~il:~i~~~fI.Jis ~~cpp.~;incre,e§~~ .p.0Hl? ~~~ co~.
~~)A.ÇÇ,9~pl~j:lm~p:~.4i1~,-
)pr~q.~~es ~.~.l?a;t.;Q.~~
.... - : - . .
- .:. "
,....~:
.Îfn~~··aonij~miüh pll'diri?iihklà Nouv~ll~ Jér1Ï~alèiii:~
;exist~ILiMà' ~~~ ~.~.ltàefArn8ùè .parmi les ,carres,
r-1.~ i ;" .
.,...
.,eai'.l~·•
. . . . . ' ~r"

;~oùven~'J~~~~~'~~p~(êxï(të(que'là oùdéj:à 'ex~stént


1~'.~aro.~ê é~cnte;:et la'D'ôêîriÏlé~ae Viè baséè sur la' Révél~­
.~ ~ 'SeI}~' S'pfniuetj~s S~tes);crit,ures. .' .:~:,<~. . !:'~,
!'..., . ,1 .,j" "':' )"T . :. i ". .. • ,",f',i"....~.

,},~ 1.~~~~~i,6fg·'à~~~~-s~i;fu~nt, e~ T~nàa~t ~o~p~ d~ .


Jügénl\(nt,de~i~.ui e1,lt' !leu. dan~ le monàe Spiritrlè~~n:.
i157 q~~'~" ,~'tl!u1â -'éré"'dit4!u:cièl' que ~ ~sprtts 'à~'
~,1ij.~Aictent. 4~ .kqll$e ~!, ~habi~nts dec~~~ ·.~e. ~e./ l•

"";)a.+~;.les.~~DJ~e~ C4~(~~~Pt·.(<r~tre:. p~~h~~~ dans ~"

;:~~~~~r~~~jf~41(r::W;;:::la~~~~4f
"; ,~1~11f," ,~ ,e~tj~-ffire.,tr~~ ~es ;:p~r::a~s l?ublié~ l.p.~~ lu~~ ~.
'.,1 .Hge.S, :p~!Ol~~1~1î~pliqJè,~t~: pa~ 'unê:; ~rophéüèih~is ilil
sim'pIè tait d~citdrè t spriit~él dtiht il était néce~saire 'qti~ ho ~
· r ~'::.J.1J:· ',: ·.'~·.·' .... r· fl -.~"':i-i.~ -.,;1',~~:- ~. . ..... ~ ~ ."i. ,'"
eu:sslo~ ~o~nal~san~e Fout nousfarre .comprendre 9...u~il ~
·é~é,' :p~tÛ'vi{ '1., la . h.ê~~on· de'
tous lès p~ùplé~pour _
·r~ëeIitMii 'lf~oHêcopd' ~~v~~émènten 'Esprit' dêVerit~; c
tous sont appelés à être sacrificateurs' et rois 'à"letir.
~ ~e.iflnrur .~t fff ~~ 1W-,,~~. JlQ~$' et !~ ,~i!l~~r'
..!l1fPlfrl~.,._~,~,,~.• _~~.! , ~- -.
. .-" - .
..
- '

-- ..~ '-M
-- --.40'0
-'C.
-JI,.

''' ..
7 - -.,. .... ~---.~,'~ ~'._

..••. ::?

,.
·,'~""":""~29/~

'; ~ •. ,;~ . ';1 • ~' ...... :.~ .• "~~-f. ~ ",}t,-J­


:~:'·',.~"'No~g,~~S ·~~~:.~a:·ce f8iii u~e'd~s preuvëg~~y~
'ùlcontesütolesl de1..1~~· ~lss~n' de Swedenborg; .ear.ç~. n es)
!fitie~patt'r~tli@~·:dè~s :ouvrages ~ que. l'oil :P;@u,t. C~P!~~
pJilirq{ié:>l. finstiùcti{l)l.l.~a d:~fpendant .~. tems, k~
faite au moyen de songes, de ·visioi1s· et de '~les;po~
quoi·à l'll,eure actuelle cette )lécessité )l'existe plus; pour-,"
:\Uoi.: d()rénav9-nf't6utes..·.}es pom~u~çations directes. <).Yec)ea
~éSprits .:sont-:'~angereuses ; . PQû;rqu,o~ ce,s comm~n..içatioÏ1&:'~
:son'gel3, _·vi~ions\et ~utreB ,.qe:\m.ê.IP-e- genre. ne p~~v~nf ét~ .
.~'Ùlinfèrnal.~.):;:èomme.r,éjRi1t~t d~, no~-r.~ désir. msensê de fo~
. ·Jmt'peIié~er·les·choses Di>i~~. paJ; :!ln ..a~tr·ç. ,1Il~ren'!I~é
èelui don~é par.le .Sei~eur, c'est-~-dire par l~ .;EJàr..?~~:q~ ..
est le véntable.gUIde de la conSCience humame et le setil.~
·.niQy~il(J'égit):ple~~-e:}:ê~ic~ion. ayçç .le. ~~~'E8::l"le Sei­
~glie\lT d~nf 1è'r~u.prêine~:iest:l'~;;Pr4i'Sa,i~: -J>fP~~dan.t .
.u: ·Divin.· Humain 'Gloritifi-' . . . .- ~

J'~.; :..:1 il ,~ .
,-:.
.-: :~ .> <
':' ....... l

..'-~·30·~
".~ _ s.
'.'

,"',:' ,~.:~Ii~~ e,atJe Dj~,. ~~~ei~n~~1fent I?~Ür,' ~D:1en~r


'-i~r;4:~~l1BÇ~~c~la.;~~~,~·:~Sà,t:~~,. v.e~ ~?~ C~êaïé\Û) ~~i
Jà:P~oph.é!i~J~st le',Fii~,c~p~~~~y~~ ~~~.~e~,~~ns~i~~mpn~'; si­
" ,le~Cllrist--résumê --tmites les Pfoph~ties pàr le Divîn ·V~
;.. ,-. ··~u.rls:~1a:pdrtée ·des;liomme~.;. ilest évident .que par:'fari
. ,.' .~~~'~tp;r ·t1.n~,~lîmrtt·"Jio~' d~yq~s. c~r~fl~re non,
", ~énterit"'.to~'~u*,·qui méCQnnaissent .l'o~lli~%enç~,
o;~t<tmrlf*ioocè'/~l' o~ni-préseu,ee -: d\l :*igneUli'-: ~ais. ,a~~
.. ;~~gcr<\cld1tè&et~tous les"èJi.lei~em~J,1s..q~ so:qf ~AA-
., .,.rnhis:'-A:l'-EÏi'Sèignement .-Divin.'} .-, =.' ,_.
1.

:~

~ '1 ~
. 'I7Ecriture nous fait vtm-1Iue cet orgueil fut aussi le pre­
irrmdiinobïleil.e. 4a.:~g~~ -.h;~ll1-e -plor. ~!Jtq.Jc~on de
.: .iir pr~êfe ··femlJl~.~le.~W d~6: ~l~jard~~,··d~:;E;<;1:.~.; ,
":...\;direrpar1la,sédue#<>.nde.la.j>remière mauvàise affec­
flIl?ÙS-~.sé-pare·.èle, Dieu; ey.: vP1!}&n~ par ~o-qs.m:ê~es
q1Ürir, c~ sagesse :q~ .ne fa:it: .~ctifi.er tout~s. nps fa~ul.
g!qnlaütailt;que·,.nou~·r.ec<wna,issonfl ~~ :t~ùtn~li~-yient dp
i'!in.senl'J oous i lapp.re~oU$ '.qq.e f~;il~sil' l~on~*ue le pr~•
i

.~_ ,_ ... ·.'~~de.~·~ta-le éfnn~r.,qui n~~, en~~e-hors ~e~a


d~~~': ~a, 1A}:'Sag~~s.9~.~ 6e~ti~nt. personnel: ,~re~~
'dans notre cœur la place~.u"$~:n~ent, d~ Di.vi,. ,~.'
...,: .. -

~~ : .
.:-:.
/:/.~t'fi~~ '.~ ..... - , . .._-
.:;'"..
~~
':' ~ ..
-.; -31" .-;.::
~ -
- ·,r

;..

Of JJ~ ,..; .. :, , ..

.'
K
.'hL.~~:.. .' ••• .;:...,..
. ~'j3"~~··

IÇ~/

'1

,vf)

.... :~ .....

...:,..

.... ,"f~'* .... "


--a4 -_.
'. '17.~,~:~.-~;î·or;:' , :', ~'.c.'., . _ ',:. J'. '." ." _.. ' •.

. .':." à ra: J~e~ci ,de1a volonté.h~ll,~in~ ..Q.u·

.~~i!l~·-ne pe~t'ph~s'être
';- :,' au Po~~o~r_sp~~itliëL~~ sOl\ye~in: pontife,~e PJ,'o~st~iisIQe

2.'.~ ~rfournii l;ex.~!iençe ~~':ls .:coDv~inç~Îlte. dè l'ineffic~­

:. .. ~. _ .tti;~:,~e. ,.ees .doc~Iin~~: p'our. .. ~,Sll'~ l'~~nnoll~e universe1le.

"'" '. (' Nbus VOYŒl8- confinn~e..naJ: ~.~'pt,()p'J,'~s}euv.res l~lC~Hlda.~­


.- '-- ... '~iiatio~-'d~ ~llx.1!8P~è~q~ê:r.A.Eoq~YP'se;neus.lllo~ire-.~om~
, '')né~'!!'plus diffi~ilede t,(ms;~ I~a~ncrtltpa~~e~> qu]l, s'~p~e
. )nu'::1~"Parole,e~.qu'il ne.marche Q.lleJa·pipleà 1a.fuain.·,· .,
"l JI· " .. " ' . . . , . . ..' ., '.

~~ ~ -::' ' ...i~·Provid~n~~'-â~chôi~i_' p~ùi ~.çù:~r d~n;~r. ~e~~jde.~iè.ie


~f'~,'~'oIi~ 1e~~upïe qtii ~ fâ~t' f1,~ir.e. au, mo~en .~d~' Protestantisme
l Je.. p~ \~;D.d"l p~s. a. la.. clvih~~~on : lçwetle~nel;,~"
,peuple
·.,à~x~". ,so~lpe ~il ..(a ~~oi~ l~ "princi~,)'~alrrcati.po~
:p~. dtf~~~}' loup.~:I\, lâ ~uissa~ce,JRo~é;L~ne:::Î .. !".; •. ' :
~_. . -. e' _~ ... ~ . . \ ,..... '.. ..' '. ~ f

~:-~}"-~~ effët" isi ~·Ie. dog~( ~~l'la- pt~de~ti~ât.H)n ~st' cbiftIÙe


~tJ.t: ~hu~ièn' glorifiez;' 'le' clièf~d' ~tl.VJ;e ags .dbftnnes: Protes­
. ·iIht~ès; -v<jùd né:pOüvèZ; ~i~' :qh"é' fe :p~:Upl~'ij'Uîh pbrtê teî)hi~
:]la~t -la~'l){tiiiière: duPi6tèst~~ti~m~,-l~ 'peiipiê' ahgloJsa~p~,
'117a.lt:€rig~:eIfLpiihêipèr"pbli~qù~ ~~é:'{ft9ifae 'ëoiùïuête~' l~
'~Iigi~x' ·aèt sal~âtî()i' aë'la'a6étnh~'déi 1~~Pl;êUe'&ihi~­
.,-'-' n Ii\8i' pas -eti;nt; aYins~n~ê~~s\ù:' sbn 'd.iipé~li fuiiou~
':'1èk~ll~j~s Jièuplhs"l ètiiient desiinJés~a.s' èffà~i!r;1!.h1tr ÎiJiièjlâçe
1

·,I.(;d:~ !à~e. conqu:é;~il1itéédn ~O-$àXoil1l~q, 'Ut," ·,defJdir;e~lé. d~rnïit~


'. j/tl' 1"'U'*iifflde, ·;totts avez 'p~:liÎ!é "c\~rri'mEttnpiëês e*~
:~~ri~ lmtilrée.si ièlt(J~' <les jbtirtia:i1-~1triglai . <' .IlSltii è6riï~eL
lcetielFoP'rblhîsté1~~n-r' leur
destinée' eu'r '~'kérvêilleus,ë~
m~tse:rvi' .porir·,'raè'compli~sè~enede l~ ciiS~loidrrlpoitaÎlie
.' ~ ~J~~~n~'H,~ ~.~i,~~\.~p~!<~,~â:,:~':est;He!.~~ foi :Sjl~r~p:h.doute
·,qWnile~!t~l~'?~~ ~~~~~~s~1p.s~B~oW' pepétrer;J~~e~
~~ ~.~ c~~}<ê~ le~, R~~(s\ lo~~t~,mns"et· ~ :PRrter~ly~ .8a~tefl
ttures ïiadUltéS êlans toutes les langues. MalS S~>ll~ l~
e etteur-de leur Doctrine de la Foi sans?es Œuvres, ils
~-u~t .dQ~~~i.e·)n(p~~e-;IDle~Kle;b,ut.A.~.é~b\i~: le~' supé­
;fÏorité. ~t. de. satisfa~re.le\lr orgHeil: c'~t _orgueil.'d~vait .être

- C·'· .!}1!l.
..-:,tJ . . _....
·

~~(

NfJ
/~..;:i.\::' .- - .....
.:::\,),..;:" ~·C~~·~ ,~WL-S J) '-rr-,
" .
r 'i CI - 1CI, C;ç;- . . _
. .: ~

""J~ • •
':p , ....~~........ ~~ ,f q

~ • ,... ',-':' .... .,. •• ti


":'.
•• iI.-:;
':.. ! . .

.. +!t" ..~.. ..-,


; ......

.~.~ ,

. .' : :.i·_·.. ;~. ~.':. ......~ ~I _ 1 .-. • >


"Ne vous s~!t;p..il?~~ ,9.e,.;."crt,~xe1pple P9 ur 'VOJt~ ~'~ajI.~.: '. ..­

touclier 'du doigt le second avènement en Esprit de Vérité"l ~

F~~~it;aua:si'Yolis,~ -fai~ .'voir__les ·mê~es.;;-rés'ultaf,sen .Asie,

cliez.\}es peupl~"qui,ont,dù '.subir··leurc;pl:éparâtion: 'sous'ri~x


r

fluel)te.. de-,'l;~j.cieJ(ne lQi IJQ.nbhique~ parce. 'qu:ils n'.a.uraiçllt. '.


pUi,1 <:9IIlme:!les JUn1w1bétanSçi~8C€eptèr ··ti6ns~ danger .les:priD,-;: j
cip.J§~: tl.u':chJ;i~ti4ni3m,e.-âV:iinhree.tt~, .benre~~.,'
c~<1;:~,f~fiementJ -lf~ut-itY'0l.1$:laire··y'()i'r;t,a'ndis.qu6,rorguei-I .. ~
cb;r6ti~ll :reçoit~Oll jplus -~erri.liùe châtiment-à· ~ome et, dans."
le :n..<mve~1U....IIl()hd~~,lçs:r.ttstes de tet()tgu,eil ~quivoulut e~ -:"
lad~F,J~rrpiel~?~,.oyëli 1 dis\--ehO$~ deJalt&n'e;,:~xpil1:a,J)t-:à - ......­
mê~ ~@~ da.Mù~,qui,fut le, refug~~dcg·hél'é~i,.~''';~b
de l'Eglise N oachique l' Faut-il vous montrer~t~
se renfermant dans son égoïsme ~ùdant des sièc es, faisant
de SOB royaume terrestre.~ lesJt;· .Ernp~, concentrant .
dans re.principe le pluS" ilsiJllihli~griu.Yëhièment le principe
de l'uni;~~;?~y~'~~~~~~-~~~h.~~~ttLP~r~~re§J~s lçs a~- . 4":'
tre~ peupfes." ~naIs Forcee enfin~ au tema voulu,. par une~~Ol·Jl ~
gnee de c4n~ij~np :de-,.Jlentl1m dails la grande famIlle hummne., 1
-de ~~~~ <+v..~sJ~~.:..amt,,~· .... W~ les bienfaits dont le ciel'
l'a, dotée,Ja,vant derecevoi à octrine éles~qui nous en:..
seigne que le védtable bonheur (lu Royaume de Dieu
dans les œuvre-s de l'amour mutuel par le Seigneur 1- . _.. -;..~
·,'. -, l:,

:Ji.- ,
I:-'~~~:.f-:,;~'; /', .-,fI: - '~ ,-' , :~: ," <~~:mt ~.,
~::::'"';-'iOneentrent le1Jl"~tion:d~ns :l~ cercle de l'égoïsme social, soit
'::' 'qù'elles pJ'~uisent'la,plu8-'grande expansion du droit de li·
'~î", ",>~berté i~dm~~,el,l,;;.rh,:",~e' ne peut . troU'V"'f .llD,' _~(mheu~"
tf6 ~~J du:raQ,I~dan~ des- .1Jil~lt~tions ~ont.'ta base n ~st pas -la F~ .
.. '~'"
n Selgn~ur,cQ~ p-nncIp'~umq~outes chos~s;~.'·
.:' -f~te.~ l~~ œ,~';~s\ de la ~arité.~'est-:à1,~~;e.~~rl':~.?compli&-
, s~I1lént ',~ :devoll' envers DIeu et le prochaili.' , ' . .
~~ . :-i-;~~_I :.;~} ~f-J t',;' '".. J.. .~r" "'i~ 1 •• -~ ,', '. . . . . . . .

_ -,. ~ N':(Jus:êteShUbl'@; .monsieur,~dCi repôûsset' œs:t!octrines:; 1


~ voil:s::~~'libTe"de e:roi're'7(lüe lai'Trinitê'cst'commfl ,ln piedt'
.cû'be:l1yànt,tro-Î'6:',dimensions ég8.les;.. vetis'étës'libre d'attën~ ,­
, t~c~·~~té ' N ouvel1e Jérusalënr, dont -la -longueur, la' ;
'/ largê~ et~Î}g:-;hautetrt'sônt. h.1atériéllemen.t .de"douzë 'mille"
'.- '. s.thûew.~:fl1pde1i(;)ntenir" tous' vos~élu.s· pai P,tédestin8ltion;:
,~.:~ti~mt a.,'moi je : s, ~lue :av,"" J>!>i'h_el"," .,l'acc.om,_ p,~is'sement ~'u
second'avèn~méJlt . en.Esprtt de Vênte' pmsqtl-il-est penm~'
j:
. " ":::à dw:m il'(j~ler son'pocJiiiitSo-uiJjV vigt;;élJSiJ1tS 'le r' fiiiiF,
- ~ qit;' on!· 9(J.'I"iJe lieS oommpndeme1tBei' qul'on-, marche dans ,- l
....... -;J~~·:S·'
:-tY9les'ww':! eig'ne~tr.,- . "I~ -. ,,~ . d.;-h..
.1- ~,..1 - . ( ,
...
: ',",- '~ ... ', <.'
J' - _..: ,,- 1 ! .'. .

'.. ~~~:';~ -:l\~br;-· ;;.. .-;~ ': "",.,!~

;~.i)
~ - !tJ.:k....
dt .! 1
·;crr.iT1!If;.. "J
...;~,
,"'"
1)!r~~'
. 1"1

I~;~, ~~:w '~_f ~J~I·.~"~l r::.:iJ ~ ,0' ·r: \~~ t: ;ïj~L·


..J:' >,:.• ~~:f
;:";"':~.:;';~:';.'-
~ .....
"

-' ... '.\"


~"~~'. :.

Ot.v1cA~d4..
J;. ... "• • -

"'" .. '~ .. ,;~ ~-


j .:."


'\"'~;f' -:"':~

s '- ~

Dl: LA

SOCIÉTE DE LA NOUVELLE
-
,
JÉRUSALEM
A.a p~" LE 'BB..UH.
'. -'. ~.. - .. -:-,.,.: ~ ..
...
"

M. P; Le Brun en mettant en cause dans sa discussion


avec Messrs. I,esage et Chazal, les membres de la société de . ,
. la Nouvelle Jérusalem, leur fait une obligation d'une répo~.~.
, contre ses assertions.-- La Société ne croit cepenna.nt devo~ - --._.....
intervenir dan~ c~tte disc~sion, que pour cc'qui lui est per-.. ~.1~
sonl1eUèment adressée. ,', -- •.' ,,0 ' , .

. - . •~ ...... -~-"",!,,,,,--'.

M. P. LéB~un en accusant les membres' dé la'sociêt


talltôt de Papisme tantôt 'de lormer tant de conve:ntions 'Pa-,.-
ticuliè,res qu'il n'JI aura jamais de convention gènê~ale,

pro.uve seulement par ses cp.ntradictions qu'il ne comprend


I{ pas pl~_les lois q~i doi,;;.TI:t l:égir soci~le!Uent les èséIp~.'.

de la N.ouvelle ~gl}.~c, qu il il en. connalt les dogmes et les


- . - . - - - . ~._- ,,' >-~. ---::-'" ._"

pnnclpe.c;.
.. .;....
.t~~>"-~,
I.--:~-;:'~·.:- ~'.;;' -r
.

.
- .::.:;) " ~

,;..r- "~ . ,- .... ;,"'_~-":' . ~. _:~:


~ . '~ héré.sies' que la .Croyance en une Trinité de Personnes Divines
.-taîtriaitre ~n81-'E8nsé Chtétiènile:,'. .
.:!.. ;.. I~ ~ ... i.r..~' ~: - .
: - : r ',' ~ " .~ ;"l .~
......: .

".La, ~ciété' espère que: ,par- ;cette publi~ation, M~ J~


B~: Baméndra, ~ se ' reIldre: ,compte : comment chaqri~
>membre de rEglise'~t :en ._~ son librear}:litre e~
, sa libr~ actio~ ~ndividuell~\,Jprol1~J~ependantun désir
..... . et,
, siucère, un:' ..besoin
... , .' de 'sou~ttre' .
avéè .,toute l'humilité du ' ,

,.i)i:.~r&~ son"~j~èin~:i. ~It)lic~ti9Ij L4e~" :.luJ!i~res


. ~s s,ociétés 'comEoséesdès~lïembres les pius éclairés et les
piU:s. instruits. '. -ce·~in·" tfi~~"OOft}Bù~vec le sentiment
• ~Hnité h~~~qriique,,,.dç.s,,~g~~.#O':lS ~~cères du bien." Il ne
"P?}it"y "âvoir' ~~ dissidence entre les vrais disciplês d'e la
'''1tôliVèlfe Eglisé, 'q~arit~tl~ -rQDdalllèntà.ux· dela Fo~aogmèS
'·,êt de la 'doctrïn:e-; ~mM3' il .pètii"8e faire,.:à cette ,époque"de
'~l1Sitfo~, 'tttië"de~ ipergdriBès.:n ts~fit ~:,~nc@pe· sùffisa.m.inent
~ 'é!6~naissanéès·Jet mèlem'lêé llrl&hveUes' "vérités;avec~leuts .
Jo

·~inèféhnes errèi:itS,:;' 'le tôle deslc9n~rltions'se b-ornë â 'statuer


."Sut; ces questions, 'non comme autonié"poin-" ktablir'~ce' qulil
.:~~'1W:F~.te·~t~ fai~e,mais~:.p:?ur a'ppr~cier si. le~ I?~op~sitions"
, , , ~isè,s "'sont eonformes aux "v.érit'és jèoh~e'ntu~8' 'alins- les
'~i,--' 'èiüYl;a8e~"de;' )a.'Nph~èlle:·~'étrélàtit?n.· J'Chaque"n1èirr~te'Jst"
~, ~ -1tb~~dé ·~'ep.'::;iënir à ces .
'uéèisions l ou'1le ··lès.'re~tet. ,"I.e
':.' ' 9-eV9i;,dê"la '~~ëiété:,géri~~leést'ae coin~attrll'errseîgriment
-" ": ddgmes qui sent côritralrê5.. ·à''ta DOcii1:ne 'du Se~r;
"~i'~dfoit' Tn~ôritestâtiîê -est' -de' ':neqé'c01'l'ria:ft'i'e'" comme
:is~ntpâriiede la société ou du corps de rEglise"qué~x
,'~w>nt~la:ptQfessionde"Foi.etJavie sonLco~feFmes aux bases
Qûdamentales ,cQn1iJ;lues' dans les euv.rages de la ~ o,uvelle
• ' • lll:!"n' d 'lT' • , ~
~etlJ)atIoo'~ ~l!t-· e "e~œ. - ,~:
-~. :,.~ ":r.'" ." . \ l' \",.., • • i .. ' ~ ~
• ( , . .' ._ , . "

,. "Le~ 4octiin6s de -la: :N~ilv.ene Eglise' aya~t été 'plusieürs


_ .., _ . :·~p~sètit~e~. .àu ,pu9iic cortllne' sapant 'les ba:ses -au
Î:'~~~~P8tf.~s1.U~~~i-l~Âégâtïon:J~~ia DiYinjté.~du:" e.~tii;t,.ll~
~-~~taelét~,Cloit deTo1i~fi.üe '"appèI-Au1~\1r-J'mtpattitU ~'atl1i-!d~
',7

J' .:~, ;; ~'r~;._: :;~~. /J".'~•.!f~' • ""_

la. v.éri~,. de pr~nQre. cf!UllÏa~.Qi' ~l~ q;.~~ti~f!rl ~


qJJi.c0!Uie~nen~ cesdpctrinflJ: e,l~Sl ne,d~as qu~ ~ simplé:
~t~ ,dè. ces~' o~v:ra;k~ilei'Ei~fl~è pout faire rè~s91~rTtoute .•.
li. ratIs~eté. des' ·accij.sMi9ns~·8i injustement lanceé~' 'çj:nrtre la'
NouyclIiEgllse·d;ll ~~i~~~;'~ ~. .... ~, ! ' ' . : " ~; "
... ~ :,,' .: • .~""",'J.~ - ~ : .,'.. " .~-

~ .. :. Swedéiborg'.n~u~.":eQ8e~è: ~aIt.s .)a,. fra. ie J~~!ifJ/0ii;'


elmétie.M·No~,2, ~~a que. "~.&i ;IraI, DU N()'(~.vEAU·,ÇlE~ E'i"
"'. DE LA N0U:Y BLLE ·~.GLlS~ D~~S, LA' F'ORME UNIVËR
SEï.L~-) ­
"est celle-ci:' Que le' .Seig~~.f>' tOlIte éternité, .qui ·e~;,
!e.
" J ÉHOV:AtI.~. est venu. dans, le· n,..ollfl~ pour- s.ubjugue;r' l~ . . .
.. • . • ~ .... . _ • 01",\

O'enfers et· glontier. -sOJ1.' hO:iOauf; 'q~ sa.ns· c~la aucun:.


~: mortel ~aùràltpu .être-sàu-ft ~'et qu~ ceux qu~ .e-rolen~; e.n:~
"":Lui soût sauvés.,!'- '. .' . .> .
",·De~.1~:p·al't dei'homme'les,s-inguliers de la F~LsQIlt:~·
., 10. -Qu'il y à .unseu l ,DieR en qui .est la))iv ipe Trini~{'"
"'et 'quec è Dieu' est le Seigneur Diéu:.sauveur_ J~SRS'
" 'Chri§tl> ~Q: Que la -Foi: Salvinqtle est de cr.oi.re en. Lui;i
~~ .3b. Que les maux ne doivent pas être faits parceq
U"-'
" sont du Diable et' viennent àfi "Diable. ,40. Que les bieml
,; do-ivênt être faits, paréequ'ils- sent de Dieu et vien~~nt de.."
" Dieu. . 50. Et qtie les biens doivent être faits pa,r)'llQ:ui .
" comme.- ·p-~r. lui'. mê~e, mais" qt~'il doit çrolr~ qUEt c'e~t
",.d'après le SeigIÎèur ~'il~, sont chez lui ei fait~_par lui: .. ~
" Lesdeu:x.. premiers appartl~~nent à ln. foi, les deux sUivail'tt
,;,,~ la cli~nté,et le, cinquième appartient à"l~ conjoncti.
~' de la. chtW.~_ et de.là foi, .ainsi à. la conj onction' dil Sei~UoC,­
" et de l'homïnè.." ­
n est aisé de voir que la Nouvelle Eglisè "ne ' r~
eon~ai! ~ se~on les paroles du Sei~èur,"'quedeux essentiels,
·'.'~'\;~~;:;'"

.J,' -­

...... 'o .

. ~.' ,:~: ::-::,... .~. :;~ ~/

'.: :: :~i.~u~:ti-~'Fcii!est d~'::;;ôk' à c~: p!(role5:-:~t· s~rto~t 'd-e '.è6n<r'


_>,' ~ " r?~er ~a.~Vî~, it. ceS, ~i'1~~·:p.récept~s. (t~ c~ çe s~nti ..
~, i ' ~m~t tnterne de .1ame qU1,,,.proc~de '. du SeIgneur Jesus
.'qhri~t, comme de. sa" source" et\~p~~~~Je.W~l J'hommè ,veut
.mre le bien, d'après l'amour du: bien sans égard au mérite
:et ~u~récomPensés (Doctril1;e':d~'la ;Nouvelle Jérusalem
.'Nq. :104 )esfdont le premier principe> de' J'Eglise,- et la Foi
'~'~'est que la,r~onnaiss~nce,du.vrai il'èn estqùe le Sèc()nd.
~::C~ 332~.) ,La charité:seule; nous enseigne Swedenborg,
lêlis' donne -la f~eÜlté 'de recevoir l'Influx du Seigneur et le
,~t q~:èh.Pl~ut; (A.. C. 8321,).elle est l'ess~'~c~d~h
'Epi,·-(A. R.417) ,car c'est ù elle ~'que conduisent toutes
'" les choses qu:on no.mme doctrines de la foi, c'est cneHe
-'~~qu';elIes' sont toutes, :et ,c'est d'elles qu'ellesd,êr:i.vent
,"'~îoute$~: (~i ,ci 2228) " Le Seigneur, la .Charité ~t la,Foi
.'~ S'ont ~insi le& trois essentiels du .salut, et doi,,:ent faire un."
(.'Z. B. -C. 450).-La séparatio~ de ces trois essentieis· e.st la
ule cause de toutes les,héré,sies qU! ont désolé l'a.neienne
"...Egl1s:e ~ en tuant la~. charité, on. a douné, nai-ssanceà .~et
sp'r~t .de'secte- qui est si contr~ire ,aux ~ préceptes du vrai
';'. ~hlÎBtiailismè •.-'" ,,' '
_ .....:_ t. __ 4; ..

..__ . :.. Le~, ~xtràits suivants de' Swedenb?rg metti:ont le)ecteur


.J tri.êm~ d'~pprécieI: les ass.erti~ns de céux qui, animés de
,Jt.es.Illit êt~oi~~iisec-t:ai~e~ et ~e pou~a,n~·.C?mprèli~re.)~s prin..
•:~.e~s~ntlels. qm 'col}strtuent !]ghse TIm vers elle du
.~gneur, accusent la Nouvelle 'Jérusalem d'être une secte
nouvelk.

'_~~J~ '~:Le Do~-tl'inal lui-même ne fait pas l'externe, et fait


~ili.. "'i=-- ':.~~i.,~ -··~.eneori moins l'interne de l'Eglise: ce n'est pas lui qui lUS,­
1~f.('~1~-!.~~'1 1";" - m -. _ - . _
_.....~~~~~~," ~K!JiU!'.leS. ~!Jl,~e=ckez: le Seigntn..~·, mais~e qui. les di,sti.n7
"gae,.e
,
CBt-lli; . 'Vle's~lon les D9c.tl"lnaux,qUl
n·, ,
tous,• quand Ils,
~. sont Vrclis,regardent lactl.lmtê comme leur 'fondement!;
à. qUO!. sert letioctrinal, siil~ltii enseigner cOin)~ent l'homo.
" .. ,-:-. ~
.',~ ,{,~ ~~.::;:/~'

". ,.et îne :doît~"êtte.i~D.alis.là'ChTéti~ié ~~ '~bnt 'leè~trina~',(


. u 'qui distinguent 1e~ Eglises, c:;,l ;d~.IA on
se qi~!ifie de C~ ,
; C4 tlioliqües ;Romàins, -de Luthé~1.eU"s, de CalvinistçSi' ou -de

;" Réfor'nÏés ·et d:Evangélilluel5, ·sans parler dés a:iItres~,quâw .


. n lifications.· .. ·,Si on ~ qùalHie aim;i, c'es~. d'après le Doê-­
qui
:" 'trinal "seul, cè xi'arri.v~rai.t èeriail1ement pas,- ~i 1'~D:
'l~ prenait' po1.ù.,lé -princ.ipal·de la Foi l'Amourdaris le ..sei~
" gnelir et la Charité envers.le Prochain; alors il y aurait
" seulement des' variétés d1opinions sur les mystères de.la·'
"foi; et les vrais chrétiens' les laisseraient à chacun s~rori'
U sa conscience, et diraient 'dans leur ccc"ur qu'on eBtmi..

" ment chrétien quand on vit comme UI1chrétien, ou' comme

U le Seigneur l'enseigne. De toutes ces diverses Eglises, il


K s'en formerait ainsi une seule et tous les débats qui n'exls;'

'~tent que par le Doctrinal seul, s'évanouiraient; les hàin.e~


"mêmes des uns contre les autres se dissiperaient à n~s:'
"tant et le Royaume ~u Seigneur s'établirait sur la··terre..
~, L'Eglise ancienne, qui exista im:médiatement après'l~·~lé­
" luge, quoiqu~ };épandue dans plusieurs .royaumes, fut-t&.
"pendant telle,. c'est-à-dire: que ,ses membres différai~ri-t
" beaucoup entre eux quant aux Doctrinaux, mais 'né­ que
" amnoins ils faisaient, de la charité le princip~ et con-sid~
" raient le culte, non d'après les doctrinâu~ qui llPpal.-tl.ennent
" à la foi, mais d'après la charité qui appartient à Ja vic';
". c'est' ce qÙ"'on entend par ces mots.: n!J e..l.!t pour t6~(j.Û ;, ~'Y",,,,~ •. ~,"
" seule lèvre -et lesmêm~s pal"oles. Genèsé xt
1: (Aicilt
Cel. 1799.. ) ,
. ~ •..:

:"." :;

-o.'. ,0-:"
"f
.- '!- mais' apres-.,'QÏl, cel'talItTaps ,dè ,tetns-;-la"' charita diminu9l-eto

. ' 'l,.ene S'éV8Do::uit. ' La 'c~ar.it~;'s:~V~p.ouü~sap.t,:les maux pri~.l

':-, 'K rent' ~place,: é1;' ~v.e~ leg- .IIlaux. s'int~9duisire,I).t :au~;si ~8'l

".~~~: ,.de--Ià: !es . ~cll.ismes et les hé'résie~ ~q~, n'e.xistel1J.ient,

'. jaillBiB.si la, 'charit~tiait etviva~t ; alors l~, 6chisme .~e.;

, eer~J:n~IUe p~s appeltt,tichflnlle, 'n~ rhér~Bie, hé!,é~iE!, II4lois~

c:
:~ ~ 9~it qu;è' es~ uD:C.dPo,tri!ie ·selon l' o;p~~i~n d·'uJl :·ttl, et'l

.~ ~tJ:abandoonerait dJ,'la con.sôence d~ chac'un,' P0fl,1:VU . qu,fJlle;

;~~tj-,as ·Zespj·iJtcipes.;, 'c',e~t~-d~re, le·.Seigne~J,1·, la Vie.,

'" " ,_ "-,,.J~,:la. ;,1!:(;l.r~le, et' pou~· qU'elle. Ile fu,t :p~s' cçn.tret

y ~'~ .iliy:i~1 (j~eit~e, cohti'e les préce~. du D~caw.

,." gue!~J·~A. C. 1~34,~)·. : "" '


"

",,', o€ fu.me· ' l'Eglise ~ tire ses doctriiiaux du sens littéraJ;


":de l~"Pârol~ il est impossible-qu~~Uené soit. pas,:variée..ev
ses
", d1veni,è quant.li' doctrinaux, "c.'est-à,aire qu'une 'sQcié.té)
.~Cd.it <{~è' ielÜ(chose èst le ~ vrai de !a: foi, parce~ que ,cette
,." cli9se'es.rdit~ dâns,l!Jt ParQle, et 'qu'uneaùtre société~di.,.
: 'f;!Iue'}el!è, aui~ chose: es'~ le vrai.de Ja foi~' parce q~1.elle .,
.1" e.sta~siÏ'dite,., ~t ainfli"du'l:~ste;: enconsé.quence l'EgliBel

" ~';au'8~igneur tirant' ses dQctrimiuxdu 'sens"littéral .de:la Pa...


,; rol(~/~t :partput différente; 'et .cela, non 'seulement:selon
- ,," i~,s S(:)~iêt~s, ~ais~aussi pal-fois sélQTI ,chaque membre danS'
~~:uÎ1.ej;~té.;' cepenil.a:nt -le dissentirrie~t sur'les àoëtrinaux:
" ,~1~ foi n'-empêdie pas que Il Eglise ne' smt ùne,poury:1l':
t~u',il,~' ait unanImité quant, à, vouloir bien et à agir bien;.
"'~:exemple, si quelqu'un reconnaît pour doctrinal~ que
" 1~ '~harité vient de la foi, et qu'il vive dans la charité en· ".

i-'l.er!i~PJ:6ç.h~i~~ alors, ·à la· vérité, il n'est point dans le


.:v:w.
!j.'.~ ,
q:uant·à.la; Doctrine,. mais néanmoins il est dans le.
, ' . "0' • ­
i:::~q~fl.nt,a.la Vle,'pt);f cOllsequent 1 Eghse ou le RoyauJ!l8
,.,;:,'i....~i::·tau;~~u~.est·~n ]~:'.ou hien..encol·e" ~ qut:lqu~uu d~~
'~ flll.ll dOIt faue, de bonnes œu.vres,· pour e~ 'et,e .f:écom~u~
"
,r dans le ciel, 5~on le sens littéral de la Parole, dans ltiatl{ '.
r~;.~-: .

~.
'" '''';1 ....
,~

"~1
~·Chap. X. 41~ 4~. XXV . Z,J4'à 4ôet.àilleurs,:~t ,8i",éePë1\;'
• \ . . • . :. l ~.'
,. daiitq uand Ilr&itile'!bei1~es',~uvr~s. Il ne pense pas au me. '" .... _

",~; il ë6tpàtéi1lement~insle. ,Royaume du ~eigneur, parce


, ,
le
," qu'il est dans vrai CJ.uant à 'la vi~ ;, et puisciv'il::est tel
'" quant à la vie, il rl'est'-pas difficile de lui faire adB\~ttré
".K'que persoIfne ne'pelït 'mériter le cièl;et 'que les ~ùfiês
CI: , d8.n~~1esqütill.eSoi1-p-lacé le mérite ;ne S<Jnt
pas bunn~"; 1
,"--en est' de même pour les autres doctri naux; en effet; t~l est

"·le sens litt~ral~ que dans 'plusieurs passages, il paraiio~ '

-,,"pOsé à lul.iiiê~e~'~~is .èe~a~ Yie~~,~e:~e ~l~~il contien~,~

" apparences du, vraJ...appropriees a ceux qUlso nt tians les

;~~xtèJ:'118S; "par; ',c:onséquent fi, ceux' qui sont, mêllie dans


les

.~~ amourS monda ins ,et aussi' dans les amour s corporelles;-"

'(Are:' Oel. 345.1.)' "

~' , '. ' 'Si B~éd~ribnrg' n'ons enseigne que la charité ~st 'l'Es·
:"Sêtltiel'ète l'Eg,l~, il nous instrUit aussi que
-w là cIiJzYité:'lsf' _
:""-ëltez l''hmnnré en ra'iso'1t:deta squalité ët de la ;quantit~~ , ..
;.•~ 'VtaC:: (Art'., Gêl. :2189.) De -là },{)Dligation pout:-t~~
'-persorin~ qui 'li'â-'point asserv i'âon'i ntenïg encè' aû~ mystère~~'
'(' et aux -dogm~s.incompréhensibles d'une
foi. crédule' oU 'âV~~~
gle, à s'ërigliéfu' des vérités·' qâi -cons1itüaI1tJa Vraie,F1>L
Ces vérités se trQuvent entièrement dans les écrits de Swe.'
denborg. La Soc\été réitère son appel au lecièur i:mpartial'
d'en prendre conna issanc e.-Cet te vraie foi n'étan tqüe l'iih.
planta tion chez lui des Vérité s, (Ap. Exp. 813) il ne pourra.·
pas l'obtenir s'il ne fait, pas ~ge de sa fl!~ulté" ~en~aJi
(Ap. Rev. 776). ' Qu'~ lise donc ces oUvrag~s,et qu'il le
médite. Animé par :le 'sentiment du bien, et àuxieu x de
connaitre la Vérité,---..il ne saurai t manqu er d'obte nir la Foi
qui' alors sera pour -lUi -1' œil~e l'a}!?:Q.ur, (Arc: Cel. $63)
qui lui~fera_ voir e~ reconnaître la Sourc e, Uniqu e de toû
V érité,.-::Le' SeïgtJ.ell:f Jésus -Chri st,-et qui l'amèn era à :1.:" .._...-.-',
mer sen-Pi eu et Ti se. coiiiot:rrterà ses préçepte&..,C'est
quï1. erittm~~i1i~la~,q:~; &iû~ -ao.~~~~~n~
:...:....eor,~~
. ;~:[fl;'. ~IU

:;- .•..

ahl~i>4u~ le I~~l à .~~~. te. Seigneur. ','- Heureux ceux qui


.' ~\fo1lt sêscommanéiçmens,\""3fin d'avoir droit à l'arhre de vie,
. --, t" ~ ",

~,-,.:...:." et d'ent~er par les,poxtesdans la ville." Apoc XXII. .14,


- ."' d-~. ~~~~ r('~~!~" . . . :.: .:..,:/~:~.-. :-'-: . ~
"P,' Séigueur qui eat.i.Cê qui séjournera dans ton tabern~- ..
~ ~
'~"JJ

~,de-t .~ ç'el't ,cel~i 9:uf mafc4ee~_~~téglit~, qui, f~it q~i ce


':;:~~~,. '~~~-If,"e~,,!lUi."a~;.la .. Y~Iit~. ~iIisi qu~en~ 'est e~ sou e~~~,,"
••;J ....

··t: ~~:f ~-"éelui qui Iiè m~dit.:poi~t 'par sa: langue~ qui" n~ f~i~
: ';~.'p~inf:de Hlai à soli ami,qui ne lève point de blâmé contre
~~~$ôt1 pl'ocliain." Psami.îe XV'. 1. 2.' 3.
~
•...,,"'1.:
-.
"
.."
:""; 't."
.' •

~"'.
... :.

. ~ ," .
-""'~- ,i:~Ç'est~ve.çu_n., 'séntiment de respect pour la supériorit~
,(Ie)irmiêresnes ConventIons Générales des Eglises d!An­
. glet~rrè; dl Amérique et de France, que la: naissaI!!~ Socié.!é
,:dêJg., N01;Jvelle Jénlsalem à Maur.i_ce s'appùie avec b?nheur
Jàn1!'~k}Nns~ils, 'leur approhatîon, ~t se réun~t ~e pe~~~e
'~fd:1l1fectron'ê\tolHdeurs: actes ,comme à tous leurs travaux .lr--..
• _. • , .' • .• '. ~.. 1 _ .' ~ •

~.~li.n~llig,erice:- '" C'est pour donner à M. LeBrun une preuve '


';~:de:c.ette;l.lnité hàpnQ:nml!~ qu'%Qa- Soci~~ puisé dàns iegrs
~l:iaatj.t>.n~J~ m'eiUeure réfutatioI!qu'~~le p~tluioffrir, a.ux
"'-. }pl'opos.it,iQ!lS ~l1ionées c9~tenu.es da~s" sa brocp.ur~~ ;- . ',."
:~~'... _ . . . . ' _ ._ .. ':.. _ : - i.4
~"; ..

.~ ••'«l. -....
• 4.. . - .. _.,

PREUVB8
~ ~
......"
DE LA, DtVINITÉ .. SUPR:êr.rE
. .,. . - .. - DU SEIGNEUR
- , .... ... J·É8US..- ~;-- ~. " ~

CHR~T, ET DE LA DOCTRINE D'E LA DIVINE TRiNITÉ,'


. ,.,.-.,. 'CL/dREMENT DÉDUITES
. ~ES SA'INTES É~Rliui~s:.
(

La,~roy~n.~e~nXexisten~é à'~n EntE SUPR~~E est ~:


.pÏ'ofon~~p1ent e.nracinée dans
humain,.qüe riën ne,' l'~sprit
.. ~erait c~pa~le ge la d~truiré;~ellè es~ tellement en harmonie.
avec les' déclarations explicites de l'Ecritureet" lesaéd~C'-.
tions. d'une rais~n' éClaiiie, -q'ue ï~' i)eul~'idêe ~deplus D'UN
'~t~ ~vin es~ ;uffis~nte, poui trouDI~r l~ pensé~ :iiltérielîtede _
toutchrét,ièll' rationnel et intellîg~nt... ;~ .-: .. -' "'0 ,';' ::'• • :

·n y a pourtant, malgré ces faits, da.ns la,-.théQlogie· du-'


jour, bien des choses· subversives de cette doctrine fonda-
rhentflle de l"Eg§~, ~ontra.lres à la dignité ~e so~ divfu,
et
fondateur.' Nous' aUonsdoD:c essayer de préseiitei.~ Sujet '
dans tout, son jour,èt poui cela noUs .• nous: etrotèero
démontrer, par l)utorité de l'Eeriture:
.' ,;.' "\ . '
~ ".'~'.. :. ' t-; -+ " .
. ~L'Unité ~bsolue.:dé Dieu;
• ." . ".J!', -'~<f ~ - .... 1 .\" _. ~

,:{~.Que, d'~Fr.ts les à:hcierin~spropliéties}.Dieu l~~tne


,s'est"révélé i\ :sés ~eréat1ires àu moyen de son incarnation; " . . . ~"-"'~::t-~-
~ '- -- "-- - - ~ :... ~ ~-r.. • ""=-: __ ~'l.:'-.,;~~-:-",: .;._ ... ~?:~

~~. - ,,.~'ti.iltÙ~i:i~l.~~:6r~~, ~."'-e: rJr&~~~~-~


. . ;. '•. ~.- .--~ t:~ ~~!it1J;?' f"'"~~-.~~~~ "~~.:L
'- ~ ~- ~
J ..:.'; "~~~f'::~~~~~.;;':"":1~,
~ ..,
""",'~,,,
••~jt ;t:.)
'~' ~~.~ ~~ ,;"';I~'"J-;I"~'"
.. • .... : ...... • .--::... ". 1 . , . ' :..
• ,_
- ~~... -~:.:! - ~' ,••
~~ _ ~. " ..- ~.~.,..-- "'"- _ ..
=-::~!~ ... i
••••
.~;'
y •••• ',,1".
. ~ '::",:
4"
. --.­

.;= 2.~
.~: '.

" . ':> .. ,...:, ~,

'L, .- ,f ::... i::".i :.;:~).,:~(' ",: ".' ,'. ,,~': ":',' ':-.
. .qu;âiD~i. c'~st" 1~h~v~~. l~i-Wêm~ ~~i est dev~nu le" ~é~emP7

. kur.et le ~aü:véur:~~.s~~~Jieuplé;·.··" . " ...': _ ":'.. - .

- ~ ~J __ ~ ,1' r t," ~:'.•..~ ..~.I(;o ~,~. • ~ - • ':' .: ~

..':;:.-7 Cj~~ qu'il fali(~t,étidrfpar' l'existenee·ii'i:rilé~RINt..


; -ri dans L'UNITÉ 'DÉ riHOVAIi ou du SEiGNl:lJR·Du:u.- .,:.
~..' . '" . . i .... ,;..:
. ..) ...... ' . . . :'". ~. ~j:), :,,~ . ­

L jjr.a;d~~~~e cie:î:';#~!éalls~lue·d~~.Dieu est si- clair~.


en\.'eU;"9Ë pnissamment ..êipp.mée .~l'1s' Ja<· Parole, tant cd,u
<-~que du -N-ôtlve3lr.Testameni; ·.que-:tiiUr.esprit qùi.n~
~r8it ",~s :préalableinent.· enchaîné pàf:ieS'" 'Préj~gé$ de
:l~~on'1Îepour1'a:' Bfempê~her 'de la .reconnaître. Dans
i':',.' r~ëièn ']esia.ir(e'nt,on,ti-<1ÜVera un· grand nombra ~e pas~es
qui piocllliwn'l.t~~dela·m~èl'é la plÙ8·expresse.;, que' Dieu
:e8t~u~a.se~lement:1tn,.tandis qu'il n' y a pas-: iUle. phrase,
;epuis'}a: 'Gen"~se jU8q~'à Apocalypse, qui. contl1~e ce r
indigrmgë..' - N oùsne porinions sans dépasser ·.de 'b~Ucoup
lirilites que nous nous'. s~mes tracées-:~e~ l~s nom·'
, .~reui- .passages de'·la Parole 'qüi .dém~ntr(mt la ~ ,,:éIii~: de
·.:···.l'1!ette'~ssértio?-'; nfais lé' petit_nOinfue~ qü:e nouS. 'àI~ons è~ citer'
~mP9uT ~e~J~îssenitièun do~te sur œpoint:' A~ ·.Cha­
itre. V t dù' DèuiéronÔme, verset" 4~"'il' èst . éCrit; :.' ":EèOute,'
·:~.\Isrâël,~ie: SEIGNEÙR (a) 'not~ Di~Ù est le' seùl SEIGNEUR."
., 1'·- .

,.,... - ' . .
,... _" ~- ...(.) D~~:ÙlI pllllén.gea de l'Ancien Te;ltament où. 'ltlmot Seigneur est l€ cnt etHlIt· .
'1' ~~~:.::.;~S . '• . ,~1Ua~~c~~8,.cela .in4ique ~u'il y aJiaJU!.. I'G1'Ïgi.11fJ - (J~HOVAH)
." '~, ~""y;:.: .~~ !UI-e f~. ~XI8~~ _et ~~te pfW' lrW·1Mms. ..Le-m')t "~elgneur. en- pet1tes let~,
. -"':.'. -_t"- , "':1. ~~d ordin~em~ à. ". ~ (.ADONAI) ~vern6ur.,dlrect.,.r, 19'J'U'; .
. et 11llSt fréq.u'eiull'l?tit -a:ppUqu.é' "oiU 'Dieu; .-oit à;' des personnage. êmlnens, .
~t d·ms une de, cea qU!1litéa. , D8lIll la traduction- 'grecque de l'ancien
, '~ment et dans l'original du Nouveau le mot Jéhovah. est exprim~ par ,.
.:. ·qui:l\.,& pOll près la même ~ignitl.ca~on, en Le cqnsi'dérant c~me d~iVl!du:ver- .
be. - Ure, exister, ou ,ub,i,ter j et ce mot, qui e8t exyrimé pa: SEIGNEUR
'.' . ',daWl notre traduction, étant l'appellatif propre dg .JESUS-CHRIST, est en
lui-même une preuve, q?n'est ~ à dêd~gner. qu~léhovah,etlés:us.:Christ
Qllt la Jn~me personne diVIne, le- même être. C'est -Il 1-8 eonn&l9SaD.Ce de cette
,,6J;ité essentielle de tout culte réellement èpiritllel 'que fllit·€lvidemm-ent allu­
,~Ïl '!IMlôtre- ~aul ,quand' il .di~: ,u NI~~e peu~ .di1'e qu~ !éslaest le
",-.~ONEUR,~.ce~..ett p~~e:5llU!t.Espnt. - l..Corlnth. ~11. ~"" . .
':.î~7···~~·,,;,~·t"~'·.~~L·'::"'··- -~ .
~.... ,o. l ~~...: ..: : t:
:,.' ..,:. ........

., ...~ .

, ~} .~ : .' '.:. .;.§ :-': ".> . ~ .:- ..•./'., " :.- .,"~ -;/: of;;· ~'. ,~.~.;>~~
'. ". . , .·:~h·~·'.!l~8, le ~~~: ~~;~~~~.C}~~Jl\ ~fa~~',8~~~~~_~:~t' .~
~, . les elifiln$ d~1s1~el SO!J! ap'pe1es.~_ en~r~ et. a- . Qps~rver
q~i est <?1'doIlUé, .~~qu~ilf~oiènttliè{ll~V'x~:,' ruriit~ diVine
. ,'est .~ncore pJ.li~D1.ent.:Wp11q~~e,,~~l~ 32e 9tP1ti~~~p.~ .
mêui~:li~~~ ~l)rt~~~ ~,V:.~:·/~.~ps~~e~ .qué 'ç'es~}d~
"Moiq~i suis'vQtce :Diey.; et illl' y}~~:~ point a.vec Moi." L:~
~eS' c,Q.P1m~e~èila- d~ ,Déé,"og\JB1;~st: "Tu< ri'.alU=aa ~ pôint
d'autre Dieli de~nt~. façe.'~~~i~Oti xx;.a~~L6,p1'ophê
'Esaï~ ~bond,e. enp"assa;ges q~i cQiroliarent cette doctrine:;~oü.s "
-. 'Ile citeron~_que l~.§ liuiyan~s~",le suis JÉHOVAH,.C'.est;1i\,.
'~Ùl~~ hOD,1~ et .je,.n~ qoiine~i poinf; ma gloir~ ·à. un~· au~.'nf .
"mes: lq'\1~gçs~,de8' images· tlillés.:'~XLIl.~.~~~~;E.-.
~''Cepié .lJl~l, y~a+il 'uni>i.eu, ety.at,..il-ùn:...roèherLJ.1~n:ea·.
~, èOp.n;Ùs win~. "-.~IV;~.-.Le~c chapitre.eât: ~i plein
aè déclara~on8' f()rm.ellea ie l'ulÛtédivine; .que., -pour-Jes .
.citer il f~udxal~·c.9pier.~ Chapitre toute ejJ.tier", ~. ~~.
suivantes sont tes plus renuirquables: . ..". ­
... " .. - ..' - ~ _. . ;. '..=~: .
. '.. "Je'~llis Jéhovah et il n' y en a -point d'autre;, e~~ , :.. ., .. ""'~
~ ~fJVlroiIit-~ Dieu.':'~X~;V. 5:::-:~"Regatdez v~ lnoit :~ . " .
~'.p'les:de tou!e:Ja. ~rre,. et. 'vè:n~s srrez sâuvés: C~j~'~~"
"Dieu, et il'n'_ye~ a point-(J1OA.Jtre. ' J'aijuré p~t rnqi-même.
":que tj)ut genou lléchira dèvant moi, et q~e toute lanwe
. ~jure~ par moL"-.XIV. 22~' -23.-Dans.·le·chapiîre
llPUS 1is.ons: "Rappelez le passé' dans votrerq.-ém:oire;
ic je suis D,ieu; et: il n' y en a point. d'a-uf're / Je suis ,Pieu,
"~èt il ni
en a 8ù~n'âe'semblable à·moi.'\-~XLVl.~~~ .
- \- . ~
.5

. -:....'! •.•.

,.'


'.
'nnn par la' plti~ Chretiens qué le getirè
t"déchtF de l'état de bonheur dans lequel il fut ori·
e~t créé, et 'qll'en'6onséqùence de cétte dégradation
ls~ption devint nêcessairè~po\1:r le sauver ..d'une ruinè'
~t8r,J1@é{ Bu~is on connait tort pell ~ù.ijourd'hili la .Vraié' na­
'l'.f~~".i::~
~~.:.:.~~'
. .
, ,~t:!ê~~ Bé<lemnfion,
-~.r," ',.;l'~,.-,,~' ~ ..'-, •
.:;..;.--"'~."" r~..I:~~:~:4!'il'~~~ë.~
,_ •. _-~~
......~~-I'
' eD"q'n
,r- ,- .et·
-
' 'c()hsist~
, oi 'ë11e
'';''. ~ .-~. -' ":': ~~~
" ,: . '"
",~.,.' -~:-..."._ ~ '. ~.- ..... ~ '.

AW' • ~ • - ~ •

sa,
.~. .,~7:" •

. . #:.. • • ~" ~~;":' op.'~


•• -;': .'~

:' :.',

,~",:,: , adrb~bletriértt:~~~~G:ënê~;~~jouiWA~.
:'; .. " d'É~edans le jardin~d"EùèB;:~Uilltitir:étaiipeimis.~~é , "
libN:tii~Ï1t-do'Îrnit 'de ymt arbre de ce·jardî.~, :eieepté 'der: :~::~:
la
Yàrl>l'èiie scÎenèe du brenetdù mat: Lelil~. êtat,'Ù'inne-~,
cènee êst décrit-rlus' tard, 'quaitd itest dit: ~, Tous deux étài "
"nUS et üs n'eti avaient point de !r;Q'f#..e." Dans la suile
temps; cependant, . l'homme, se"· 4étourna' dngouvernement-,'
divin sous lequel il'avait joui' d'une;féHcité . c~lëSt~,'Et:i"
c,ommença à se"ctoire capable d~"se gouvérMl' 'Ju:f.même i'il ..
peIidilm':tnent.de l'influX"oU: du sêcours'de'son-di:vin Créa~'ti'hïtl-.· ­
~I'': "'",:.-.

'Le commeIic~~ent' de cet étàièSi'aé'ctii"ipà~;"-l'~tiè1\t~'~


que prêta Êveal! serpent, dont les rais?n'ne~:èli~s t!oiii:p'~tlrB

ef :rosés 11éxéitèrén't,rt aiIisi que; son mari,à mànger de', l'arbre'

di la .sêièn'ce du bién et du' mm, ''', afin de -dévénrr comme

dflS: dietix!<'~L~"serpent'est 'dJsigné etml~3 fagentp1f lë:,~

quel· la sédu;ctîoh' fut effectuée, .parceque .c'était', rusage~

Elans l'antiquité'la. plus reculée d'indiquer par-des norrür d'; ,

njmauX' d)_El'spè~es diverses les différentes affections defAme.':;·­

Les oOImes, affe,ctions étaient indiquées par des ~oms: d'aI!i~;- _.. ~,_ "

maUx bons et· utiles, tels quemoutous, agneaux, va-ches;:" -,- ~ .':-i,

veaux et aUb-es seInblab~es, et 'les mauvaises affèçtio'uS ~par .':

ceûx d~ .tigras, ours,. loups; renards et'· chiens, : &a..' " e~,

conformément à cet us~gequïi est SI so~verrt question' ,d'~~:-;:

rnâux dans ies Saintes Ecritures, et qu'ils sont divisés en'deux -,:" ~. _

classes gënérales, les purs et les impurs. 'De là le,Froph~-·~;::,,:,tt~

en-'paJ'lantde la eonj()nction d.ù Seigneur. avec' son.'Egn .

dit:. '" :ÈnceJ~ur là,j;e fenj;j;:pour'eux une ·alliariée·aveç.~es-·

et
" bÛes du champl les:Dlsenux du ciel,' et les animaux ,qut~,

'" rampent sur la. terre. ~~~Osée, II. I8.-Ce passage enseigne<

non. pas- que~i~e "dont il i;~agi~ serA faite>!:awèc

;ites::oisea~l.~· spjrituellep1ent
_~_ . ~"J.
--avre'
de-s hO'~nDl~L~~ ;~~'e1
,..-:t'i::!'·· <.!·",:~?a
OJlwrun~ '~t$ ~.:r.--.'.. ..,.~_~;~
"i~JI~
r~ _. • ' .
Â-' ~
... '-.-, .. ,'; -.....-.......

..,
':',:~i!.C.-~~>·~ e ~
...... ;ir.-.
_., : ~

.......,...

.-ç:.:.;;:.i%:~'~' 'i' -", -,' . j ' .;""~~.:. . -'.

":::":: -~jpe qli.~ lèS ·ancie~.:àp~l.i9~n,t ~er]JIJnt dans 11lom~e:·.est; le

.Prin~ipe:$en8u~l, qui pfen~j1niquem~n~dans le's s.eI}È ses. rai­

ionnêII\'~ta et' sesjotii~a.nç:~, e~ q~, en conséquence, ne peut

". ;,' . jama~iéJèyer~ à l'in~~llig~ëe spir~tuclle"ni à la' sagesse~

\~ ~;i$Pu'èe·rappoIi, il~st-,l#t:~~)Ui::'.' T.u seras' maudit plus que

}' ~ ~ute bête ~ plus .que· ~ju~~~iJ!l3.1 du c~amp: tum~ch~r~

'iUr'
,~ to.P. ventre, et tu ma}l~s la poussière tous les jours de

-."l~:.vie."
.' ~
G.ènèse. III. 14.-:-:-C'est. en se laissant aller aux in-,

. ; . '

c}inations.çharnelles_ qui 4érivent de ce principe dangereux,


j ~ •
- ·,i8.néc~ssaire, de notre nature, que le genre humain se dé­
.a de Dieu, fut chassé du Paradis, et par suite affligé de
. ~~·:et·.~·. c~grins,. .
...) .!,; • r~··:~: :." . . ~ .

~ Aprèda.chute, cbacune des génération~ successives con~


tinua à:S~faéoo~lfner de plus en plus du Seigneur et du Ciel,
.;,;' , jUE!Qu'à ce, que par cette dégradation succe~sive, le genre ~u-
" ',xi .se:4'Ouva plongé dans cet état lamentable décrit par le
, ',':.-: ·~lophète~saïe. "Depuis la plante des pieds jusqu'à la t,ête,jl
,'.. f.'t4·' ~ tien en lui qui nesoitcon'ompu. Il n'y a q:ue ble8sur~s,
, ,., •. ;t.m~urt~~J.:es et ulcèrès putréfiées.. "'-1. 6. - Or, cet' ét~t
. ,-.• \ ~,~e "et d'infortune spirit!l~ne est ~ol11plètement' opp.o:,
,"'é-t.à..Çelqi. q~irend-capable de jouir \lu Ciel et de ses joies;
):àt.pQlU~~la quela Rédempt~onest;c.onsidérée comme le ré­
,b\i6~elIlent del'âme à l'état de santé et de bien-être spiri:­
,1!~. ti.-~~n~cessité de la Rédelnption se d~duit d~ c~tte cir- , ~

cOIlBtQn.e,',qu'iLdoit.y ~voir ~pport,e~,harmonie.entre .r~.tat


..intérieur de l'hOlnme et le monde célest-e. 'Pourentrèrau ciel,
t préalablement avoir en so~ cet état céleste dont par;­
Seigneur: " Le Royaume du ciel est. dans "·ous.:,, Cet
·cél.est~ se{olme,non pas in..stantall:ément, mais gradlUlle­
~J'"I~ ~ proportion qu~ l'état, opposé dQm.al est écarté~, _Ce
,~~'1f~!':'~Q,\\vt1l1eIJlent. d~affectl.ons et d~ pensées~ ce chang~men~ du
I",,":":.,-·~ ~~. <- .::... ~:~ .. .~ .. • est appelé dans l'Écriture second.e naiss..._~
ele:Seigueur, dit: " Sil;homme'DI'
,~;l" .. ', "
~
-.., -.:0:.. .",. . ~'V'~'~: .~.' .... ' ..>- • ...'!: - .­
;

:
,~

,.. ' .I;'~';-'.: .


. f ...
'

i.~.
.... '-..- ~;' . ,::- ,.}~~
"~d~'Ïioû:veaùf~,;y~,Tpèh.:VOi'i"l~}tliY~me de Dieu; ".,
lléd~nÎp~ èst üriè~ œu vreTmtîè~énf.divi'ne. : Elle COll:sis-:
te à repori~·s.er )'injhi~h~e'exeessiye~.qii?ies· è'sprits Iiùl:lins'~nt
obtenue sur la TaCe huinàÏ:nè, à;ouml:tes yeux",deo-I1âme- pout '. ':,
regarder les chbses ~pîrîtuel1ès,:Yct·:~ iÎidiqn~r plus ·clairement'· '. . .
la'voie"quicondul:tàla vie, au lionlfeur et àu Ciel; et· c9inlb~ '~i:;.
ces opératio:ilsne pouvaient ètfê'faites ql1e-par une main tout~'
puissante, on peut voir par les pasè~ges 'ci-àprès que. le toùt=­
puissa~t Jé~ovah devint notre Rédempteur et' SauveUT:;'"~ .. :~_
, •• • - ... :. J .... .-,;­

La première proph~e reiati~ à)a: ~en~~' du Sei~em.


en chair est au 3e~Chapitre de la G~nê8é;:oieii:'est-dif!q~.,
J éhovàh mettra une inimitié enfre la race du serpent et la
race dé l~ rénime, et que la 11lCe de la .f-emÎne' 'brisérala tête
du serpent.' Dans' cette prophétie, la. nature humaine 'qui~'
ddns la plénitudë des temps, devait être pl'isé 'par le Sej.;:
gneur, est appelée la race de la femme,. le mal-'et -lé ·péëhê/· .'.
ainsi que leurdotnination, qui devaient êtrestibjugéès . ,~"*­ par,.' -'0 ­

lâ puissance de l'humanité dérivée de la Divinité qui,demefl....~;.~. ' . ~ ~t

rait en elle, sont appelés la race et la tête du serpent. lsa~e..

prédit d'une manière frappant.e que Jéhovah Plendra 'rhnnia-:

nité pour deveniile &ltVeu1' et le Rédempteur de son peuple:

" Un enfimt nous est' lié, un Fils nous a été donné: l'èD:ipire

"a-été mis sur son épaule; il sera appelé -AdmirabletCori­

"s'eiller, Dieu, Héros, Père de l'Eternité."-IX. '5.-'Au'

Chapitre XXV, vers~ 9, 'on lit: "Voici, celui-ci' estn~'- _. <..

"Dieu~ que nous avons.cattendu 'POUT qu'il nous JéliVTe;'C~ .è ~-r.f:.

~'ll.li~ci est Jéhovah que nous avons' attendu: soyons pleil1

" de joie ~t d'allégresse. dàns son salut." Dans ées pàc!a~

ges 'remarquables, l'enfant qui doit naUre, le 'fils" qui

nous éij'e donné çst' expressément 'appelé Dieu' et Pê

l'Etemité; ~tjl eRt clécIDiréquè. Jéhovah. celui


est
"aussi'nomm
;1.:..
.~~~:.:-
}~~~;~2 ".

:~ \~}: ';.~; :. ;: ~ 8 ­

~.' ~ rai~t :',d:ISl'ai1, "i~: _S;uYBUB..~C:est '~moi·,· l:~~' ~oi, qui .


/. '~.' eUi~:-Jêli()vah, et il n;'y: ;Qn,~a' point d'autre SAUVEutt'qu6
:f~, ..M moi--Ainsi a dit Jéhovah, votre RÉDEMPTEUR, le sa.iut .
~~'i/.ihJ.:.i.~t'''-' Ésaïe, X;LIU>,3, '11,14.-" Ainsi-·a,.<:1it, Jéh()oo'
;"~~ff;:.tàh, ·le'Roi d'Israël, ~t SOn'RBDEMPTEUR, JÉUOVAH ZÉ-'
1~b:~~i~O:TH;..je suis-le pre~i~r etJe dernier, il n'yen a .point d'au­
,"·&-~~,:Oieu-quemoi."-.El)~ïe,XLIV. 6.-Et plus bas. VeJ::lh.
U;· .}"i\.insi a dit JÉHOVAH tonRÉDEMPTEUR et ton Fo.rma­
~~~urV#sle;ventre( deJ.amèl'e ):,Je suis JÉHOV4\H· fui§ànt
,-: . '~tGut" 'déployant les Cieux seul, étendant la terre par moi­
. ~pl~l.Pe:'~. Au chapitre XLV, vers. 21: "Il n' y a point d'àutre
~,~Pi~~que n'loi, et il n' y ~ point de Dieu juste et SAQ'VEUR
:' q~e,M9i.", Enfin au chapitre LXIll, vers. 16: "J.ÉHOVA~!
': c'.esttoiqui,~e8notre Père et notre RÉDEMPTEuR,c'est.là ton
.,. .... '~:J1g~·~e,t~.teéternité/, La même doctrine divine est ensei­
..... o.~-dan.&:. O~ée: "J esms J ÉnovAH ton Dieu dès le J>ays
.-"~~.Egypte;,et tu ne reconnaîtr:a,s point d'autre Dieu que
"'~ ,"+:ldoi,;~~~n~·y à pas d:autre SAUVEUR que Moi. "-XIII. 4.
~Là.·il~' ei)t pas seulementdéclaré que J ÉHOVAH est notre SAU­
'Q1{4 i{ ,est·•.dit encore: qu'il n' ya Pas d'Al,JTRE ,Sauveur que

.. ~ géçla,ration bien. digne de la con.sidération .sérieuse de


~Jlt,Qhr~tien.._ ,La v~rité est qu'en même temps que.lesÉcri­
"es, depu~-s--le commencement' jusqu'à l.a fin, déclarent que
.:.!, ~ieli.estQN, eUes nous enseignent également que ce même,
11~llJ~4oyah e~t devenu.notreRédempteur etSauveur..Quand
. :g~liumaïn quitta le sentier de vie et se détourna ainsi
9~ Di~u:., én s'abandonnant aux., influences du mal, de ma­
-qjAre,à-ten.dre néeessaire une manifestation plus complète ~e
la: divine;I;Iliséricorde, puisque autrement "nulle chairn'o;p,rait
#re./lfJ.uvée,"alors Jéhovah son Créateur, " dansson amour.
s-.sa~crrn'passÏ(mle 1"acketa."Esaïe, LX Il 1. 19..' De
ce qui pr-éo~de,il. d.evi~,t. éyi4~n~, ,nous le pens~ns,que
T"'- ;..~~ ~ lI·N., etcqueÇe. Jéhovah, ,Dieu unique, est ~otl'~ .R~-.
::4iJ;Qp1Q.ur .~~ SJ':uve~,~il.; ne r.e.ste' d~nc .p~~ ~:à dém~ptrer·
1:
j!
00:: . ?.....


-, ,'.
•••.
-.. !"
~ A.,~
......
1è ~
;. ",',

~". .~;rinœriW.iOlr.,',Cètte-dœh~iiwa ~ét,é'ex,p~Qmm


. . . .~e;parleSeigD~UM1di:l'étaitda~s'lemcm~~"', " .­
, 'prouvent"évidemmeni les cireonstancês. rappelèes dans •
.i!:?hilippedémal'lde"àti·~i de,lui 'faire vQir le Père:

~; lui1à~~il;'in~nousle~Pè~i ,et cela DOUS' sufit.'-t

·1iJ.ésÙlL'répoiJâ:i~~'lJ~ 'suis,ilvecvOU8·'depuis' si l;01lg;.:

'~l~f tù'nê'$'is'paS;~e 'conbuLPhilippe, c~lùi,.q~

~.'i'ftl'le Père'i';ci,mmeilt.:~!"tudonel:McJntre.~o\l&le

:,".~"+X'Wf.i·8.~9.....Dam èetfeitépoh~1Jésufl',s'ideÏ)tiiie

, .~ il.uejicar la demande dt! .Phil1ppè 'étalt., ·M:o~'J'RÉ.~'no~

" ' ".ji,ur8eigneur: répond:"'~i Je.:suisl ,avec "vous ,depui,Ssl


~~,·t4j.neM·:aspàs;enco.~eomiUkPhiliPJJe';eeltli.:qu:i
"T'Jrf~~Vu!ie.::RêJe; ',', Dans unè'3Utte; ooeàsi6nrN'otre. ~i.o

~t mif{i-réponse;semblabIè Ionique 'le, ;Juifs: $'enqu~

'-,ff;lûi-!1'à'-ttait ,lé Pire.?, J éeuaJeurréponûit: :..".Si VOUS

e'~omuû~,."vtl1ÏS· coIibîtriez :aùssl,rnbh ·P~re.:'-1 ealt;

~ft D..iiI'·} d·'


'~.~pa.c.• aI
l'd ,.}, ·_1 d
e'Vlen~ en ellt <tu lest ·è$sentia. ' e ÇOIJ.';
~1élùl~ }.esu'&"6hrist poUi'âttiver ,,~,lâ jUlJ.iè' ,éonnai-a­
tiîi~;Pèt1J~iht~;Tiiiûf 'ne, cdnnais.s;jienf~e, Jés~$~Cluis\ '
~ t~iii~; 1iBis' ils 'n~'cmmai8saie1Ït mdlem~nt'~n' ~~'
,..... ~"..~,ib.t»mni~i ~~rie~ pouvaîent conséquemmè~ftivon.
~, ~i:.- ...7,' , 'd~' -'Dl"', '4.-;' ,.~.; ~ , ,~ . , '... ,,-',
'èOllDlUssaI1ee li- .fi-ere. " ",' " J '. ' ., : , •• ' • <

'- '~tê~prei)Sl~~s: .dtf?èr~;_ ~t'T 'de' ,RÛ; si' fréquemmébt


~n#p~hee~~nBlef~yaii@és;'ônt_ {1i~Uit"plusieûié _Chr~"
~\::r:.toîihe~~è idê~ ':éh~h~~d~~ ~rs()nnè~ ~s'épa~es et
• ·.......,~~S,a~gla 'DivÎntê ~- ttlaigèeïte'idé~ -s'éV!inouiral'prdni~
.e~ ~~.J' on prêterattention conveaable aux' propré$' par~lè8
_ ,~tre~·'~ei~é~!..~ t,éJÎioi,gturge d~ :gé8tlS.Ù~~8t1 concet~
. ~ le l',èie-èst:""te 'Pèrel~h'teure e~r Moil·..:.:....:"'Je SllÏ~
'. ;~p~~é, ,ct lè'PèIfe 'e~t:e-A !lltli:..":...L.-Jean, ~ }IV; 10, Il:.~
oi,..ij'J~;P~iQmJIiesUN!'L.ThaJ,1:X:;:30;2-M;ai1tteiUin1l,
~ ~~~~lqy-~ ~èf~~, !1 eiit~i~êdntest1;.ble~q~e

~'Itiovàh ettJ~st tle ~pm'pOInt ~:petswmes eu

1-'~ébDt',~, UN; t'"":.;,,, ..... "-! :'..i+'-'" " '


'-.1
='0.
: ..... ­
'. <fi' QU~J:.àf'$
,. • n.pponent' lliJ ~;$tre
pIua.évident. par,
litU·dcmneei ~J,éb()1li:ti4la1\S
A lésus-Cll .
"'-;'- ".'l.'

, .......... •

."
1 ~ ".

.. "

,,'

~·'·euW~Vi
:go .' '

Yet.in,~'Bmmie

Iitêllles.--· Ce_
. critu~,.-Jéhovaluj
g-éstU soht . dQnc..œm.~
i ....~ -..

.....!.,.. ;,.

l1rtme'ilJ:am~ 'tOlljoUnr lorsquéde:mus!fes.',ttoetrineà


~} • 'g~Beèr(ib'qt.re-pb.rti[a;tiré ''SR 'croyarite i d'tilleZ"8tJ1ao
,\.,. ·~ ..""'fi._1JiDtialé:et 'îinflal'fai~:aessainteS'-Écriture'!; et tous ont
"~lÎt'.dévié:dusmtt.ierde la vérit.é~ quoique daIis des di.
.•... -. 'DB' oppôsées.Entre tes Tripet'Sonalistes, qui croleftt"ee­
(il
'- iellemerieà~l1netriplièité de Bteux, et lesUnitaires··ou.SO<'
ti1lien§';'tfuine tlouV'élntd'aùtre· moyen'de conserver.l'unité dï­
niant 1~?'DiVi;i:ii~~de;'IÉsl1s~Cfliu8T,'8ettou'Vè la
:ifedesÉcri1urescau'sujet 'de larTrinitê, erL rJa'rfaita
, bâ'rtrionie,·non pas seulement avec une partie de1a~:Parole:DH
nne;mais avèC chacune·deses parii~t;l-jusqu:à 8onde~~riot&
~i~son::inohid~éilCden,*;';' ",""" ,'~.~,~. ~~'~ ~ ',:
-'...J i. ...:.t~r.;_JtJ' 1,' ""-f~' '''i~".·~'· .\"'.\'" ._~ç- _~ _r, ,,-., .IlL:,

"
l'
f~; 1 ): \f;~,rj::.' " - ~; "'~' ...... '}

~~mviJ!e'estappelé~:P,èrep~~qu'ellé~8tl3~te_
, - . .."..6de1~Sf,è~e~:dê.'1'R~mûté;~ui-8c0!1séqué~..,. l
,'eUtt,lés r,él~tfQUs.du ~il~,e~,6np('u1iele.n9Ul:, C&r,le,~~8
, m0t,'.J?:~; es.1; . '~ rquelqU-;un "quj.,/ngendr~;!OIt~t'Ui
~;:~"l~·,~en&,dùmQt·iEik~si·gnitie,,Qe'ql)i:e.,t ~-i~ou'
~f,. ..r~ ~DI>. ,()urraj~ntimpliquep~1le:dis~i~a-fd6
~~ ~isetW1mtI;Appl~qJ.léscà:,4es~& ••
:.: ~~~ ee~tla pl~NdeKw1\."umt,P'JtJr1~Ç~
:~~e~~ ..:r.~~et.·i'Üi:Sqnt'loÙlti~ini.itl;
'onnel distinctes,
:.-.. ~ .

"~'J'S~~Wœ1B.:,·' Delà,<&.ul~tûrei'" :.' .. '.


ees·mob;·8_f~lliempl()yé.~,6aJi8qu·ily.upo"~
j!y.·~âfr,une distine.tion.te:pergonn~\ comme.daDfLCN":ŒPrest
p~- d-' l'·'.c..ri.-·' l P' d . . ,.. ~1
..lÀ:· ·G1'e e- ..e~FJllte-:-:" et, ere. e ·mtsenCviu'_...


8tOna:......·T._ - ..... ~ "';'.,

Père de la lumière-et, en mauvaise part, le. Père du


songe., Dela mêm~ manière noti-s lisons: le Fils. deIar
A

paix~lè-"B18tdu,·tmlBei:teL le Fils de perdition.'


,
. Cee-sortès
où api>a.r'aWë1ait~ht'
(

d'expi'e8slbnS, la 'si-gmfiéatio~pt6prê
et ptnnitivè{tles' ,moti cri .quésiion',étaiént:· très--,tommtinèl­
daùit léS~~I~'ngties/anèiénheS::'. Et même,' dans les nÔtreli{
ndus~dison8"sôuy~nh' lè--pèrei:~'hn ouvrage, 'd'un systètJ.lè;
d'une':écble?:'"pour'P ?~signe-~;.c'el\itqui ; en ~s~ Ta:uteur;'~ou)1I
~auBé ..ptoductivé' dê' son exisferice~ et les' ouvriiges; les di&­
cit)Jes'; l~s"ét~s',\ ~~nt~:oiI~ent norluftés' fils; ctû enfàns. ~ " :­
4· . ,._'~ .,' .1~ lrl~ .;-;~. J.-~f~i , ,".:~.;..;. '; .... ' ' : j " .! ~ ". 1 ~ - ~
. .....,..

qQ.e~
:-' . ~'

- ....•.
-;C

," .....·à~vareÎl~ '~ule" baptêlne'de;;JœÏ1:':", Ayant:'o1it:C!II!Ill,


, ~chœelf (c'.est-à-direqu'lls 'devàient.- croire enJésus.cbrist~
,. :',}:~,. ," ils1fu.en't baptisés atl Nom du SEIGlIlEU&JESUS"et la
ce
" " "'tpriiS"88nce de, 'baptême fut telle que,: après que Pàulleur
" :·~·wtimposé.les m~iIi8, le Saint-'Es}»U,~descendit elll'ux, ils
", ~ail!ll1idivéf~ langues ë, i1s"'prophé1isaient."-XIX~'
4,5~ 6~, , J' .. "

::"'. .... .:..~}. ~Rl".


....<~., ) ~., .t~ "". .. ~: , .. >

, . ,- Il ,est ,donc de la det:nière ~vidence que 18 doctrine 4e


r~tu~ .concernant la Sainte-Trinité est qu'il .y. a un seul,
l)lEu auq}1elappartienne~tla Criation,.1a Rédemption ~t )~.
R~JnêrQ,tion j,; .et que CE' ~lEU, EST J ÉSUS-C;HRlS'l'QYJ E,8:lt
JÉBovAH:1.'E-, 'SEIGNEUR, '; CRÉ,ATEUB.D,E, TOUTE, É'1'ER~~~t;
ÉDËMP:T'EVR'DANS LE' TEMPS, Ell' RÉGÉNÉRATEUR POUR
'·Ji'ÉTEllN.ITt,:~' et,,en c~équenCe. qu'il est à,. ~af~is ·J,lÈRE,
" :.F1LS~SÂINT-EsPRl'1'> ' " '. , ".,'.'.\.
", ...... ~' ""-1 ~' , ,,,:'. '...' - '. .. ' '. -", - ',' ....,,' ,,,
,~.,::,~',~ ~pàmU ~ê8,argùmeIis sür lesquels onpré'tend;appuyérla
';~e'~iT(jll~~'d'uneDiVinité thp.;rSonlie1ie~ H'-en teBf ,!D
" lrIüié srir retriploi 'du pJ'o~6m IL erson plurièl' I:LS.:' ·Un peu
..' -""d~ttèi1tion suffit pour voir "combi~ 'il ~ est' :futile:"'D~ns'
. :. '~~o. . ' ~J!jiiçieÎ1 ~Hibre,ti:; ainsi que dâIis' lé FrailçaJ,s 'méde~\ toUs'

~~no'pl:s' sont diVisés en deux, genres', ie,"m8sculin:etle,f~n;li­


,p.i~ ~, et quoique d'autres lariguesanciennes' (conùne le' grèc,
,4lt t leJatin)' ll-ien.t aussi un .genre i'leutre" celui-ci, n'èst point;
.:9Jk~e.en "Anglais, employé presque exclusivement là' où
'l'on-ne veut déterminer aucun sexe;· thais les' nom8,mêm~
:; d'objets in~imés; sont
Ïi~88i souvent ma'8cÜlins: féminins ou
. ; "que'~dtres'dan8 leur forme.
};n ~'~oD8équence,' en hébreü
uj'o:lll's;:en:'grec très-fréquemment, lorsqu'un nom se ra~
po~, nl?n'Pas li des pérsonnes~ mais à, des choses, le pronom
t"t, 1: est appliquê·, peut-être indifféremment du' genre, mas­
~~ù ~li' genre' féminin:.:·, La'lan~e "anglaise'- si-,~rigou •.
~:rensen1en\eXaètë,len gé.n~1'al,i: à 'tutieindre' aùx"personnes
J':S'~,l~~s ,mODoDul~m~;.,,.fémi»l_~lèi &ppiiq~e'
"

~ ' .... .\ ":.",.


"

• .i,
::~. ·· ...... 1.-: ;,
. ..).- .
.
...5,­
';:" .
-

œpet.mLnt.l~qœlquefo.j.i~à:7d'autres ôbièts:, p&r'~xt ,~ :.L'

~t du goleilo: ~·H. 1eJul,,- (uTtA HIS Ny8 (Ulanee ~ rayollS~;t _­


.--la lune:-: RER 1~.tAe"'8. the night (elle réjouit la, ullit
par sa -olarté ; ):d'u~ 'VailJse8.u: SHE sails (elle met à la,vp'~] ­
Si donc un argUment tiré. ide l'application du pronotD - w:-.,;
lonnel au Saint-EBpritplQuvait - quelque -chose, i},~:pro*v~.
rait- aussi que le -soleil, que la lune, que les vaisseaux ~:~'
autres choses inanimées 'sont des personnes. " ~'.

J.} •.Quelques uns ciea, défenseurs de la Trinité de per.sOlUlel


le sont imaginé que la .formé- du- pluriel employée daDS: 10
mot ~lo4im,pourdé~ignq:Dieu~ offre une . preuve à l'appui
de, leur opinion. .:"CeJ?endant~ les, plus ~()étes -hébraisjlns
l'ônt sagement rejeté, parc~que' c'est un 'pluriel indéfini, qUi
J1'a:~s plus de' rapport à trois, personnes_ qu',à ~;J., Hu'à~en~
qu',~iJII~Jle." Ep 9u~re,le, propom ,qui y;.~st j:oint~e~t pr~Rue,
tpBjpur8~;e~p~oYJ au, siIl~~er,..fe ~u, ,Moi, e~ n~n, pas" ~01i.:!.
J.l ~~ ~core à ~mat;q~r,q~û~ l~,mo~ J~H~V AH, qui ést,l~ ~OJ:l1
propre dèJ'Être'Suprême,dau8_1~~cièn Testamellt, esi';ihVa­
,~Wem~t: ~\l !~~ti~!;(~~'~':i~\~,~;" .... '.t.,> -: ,~~,': . . ~,":~,
.'··-.!i>~~a~~~ts·è1~n~a~tre ;~èèe '<;nt éti tWs de cel.
Pas~~',il;lfÉca~ie~oil)l;ef!t ~àrl~ du tifs c9m~~ .disti~ct
d~ pq~ .ët,lpt
\. • t,
8
é~ni iiil~!ie~ ~éf~eux.ci'va1i i~ui '.ha~onre '
, --' ~ f_.· _, . 4 • ,.' ,~ ~ • • • •. " . ., _ ~

ap~--ren~e ave,~ quelque~ parties d~ l'Ecri~u,e; mérit~nt l'lu&

~·a~nti.ôn.(·) : . çep~.n?a~t..:'ces a~~<trit~~~'ql,loiqup; ,t>~a".

spécle,!:x, ~,~rPn1 trc)U,V.6fi Û'Ï,v:Qles


8_ ." _ ff .',
et sans, -va1eU;l', ft \.1 o;n~:. ~.7 7~"'::'

...... _ ' ,~.~..;l>t:1r :. i '.-'., ."'.',.. .... _.:.

r,~'4~,~~l~ que ;~~ nature,r ~n~;~'~ nat~re)mtJNI,~,~i,.


• iderees c()mme séparées funedi::f1autre so~t, '~vement,'
'l1lpérieure et inférieure. To~tes les, fois qu'il .~~ ques~on
'~·~o~.~ o~,'~~o;p;é~ti~nl,.~~~n~~~~~f, ~at.ure :~~
t'k''' '\~. -:'q~
"'..--.4 ...
- - - #­

. ,
-::>:- 2-- ~
. - . " .-. .-; ", ~~~- >:,~:".~~
'" aux taupes etauK:di~U\~e.souri'S:' .Celui qlii'éstril'hn~su~ ....
Ie cheval-blanc sortira pour vaincre et pourcenqitérir; la
cité céleste,la NrJuvelle Jé"ùsalem descendra du ciel, envoyée
par Dieu, et sa lumière (c'est-à-dire les vérités qu'elle rec0Il;l
naît) paraîtra comme une pierre précieuse, unie comme dù' ~ .
jaspe, ~e~~4~·fd;n=~tèd.. ',- ·}';e.l'ptêtrê· ~t" :1Ie'"piophèfe . ',..
qui ont «erré dans la visi~p et bronché. dans le jugemeI!t:~ ..... ­
(EsiièÇiNffl.H~u1rorti4!·~tiffiset~ ~ rè"c01Îhâ,hfei.jiii~·
yierre vivante, f~e .e~ _~éa"fla~;"
~....,
. ..-../'4-J .\..- .......) 'h.- "".
l~ secours dè 'maih.

~-

d'homme; mais, pour nous, tâchons d'être du nombre de


ceux à qui le. 8eignehf'~' eMcig.nêi'à la séîênce;' à qui il don-'
1" nera l'intelligence de sa do~trine,:' deJ:ette doctrine de ~
l~Divinité unique d~ (~~ p~rsoilrre' divil1e-hu~rie. : V ?i~a
V;éti~ =!}OI;~US~ ~ui~l~FU ',' fl~-q,,~r et b~urgeonner I~ëkef
'.' :e.~ plir 4~~it t?tlt~)a.!Ilai~0B-," V illà la pierre, "~ .p-ie!!~..
( '~. é~~V~~t.cp~lair~t ~ré~ielJs,~~9l!i ~.eIa. un :ferme fond,e-::
( " JE~n~{ Jl~~;r~~ ayoir. ét:é..~i~}f)~a-.~l?~:!ej~§.~s~rq plaeé,e~
f ~an.~S.~oP,~~jO,l1r,.~~!~' le ~#?n.:uf des al;mée~ ~eYi~cndl'a.; unlj
~~9!~~~e ~:e.~\~g~,e~ lI? ~a~R.1~4r b~~u!e ppur leres:te.de.
'~ s~p. pe~p}ç.':;~o~à lit dpct~e. q~". ~4 ,jour, m~qué P1~'
111!l~iiI!~1J,~) !~~!./' sorti![,d.e-L ~é~f3al~I~~ ~q;t yive_~ ';.!&
J\~~ ~~~~?nt~at~ l~..~gneW.I1C?:mw~ le Roi .de.tqu,t~daJen:f·'~l •
:e:n.f.e ~Q~" a',..,e .p~~ . t~y. .. ;~U s,e,l'a IeçQ~n~. ê,tre pn ~çg~~'
V;~.u~~ffi1!l;~ \':,~)ç~j~-là~ 1!r.,~'r .A.U1\i\.9U:H-l'!.,S;EJ~N~V:"'"
~:~T ~o~ ,NO~~~È~A, p~<' .~ac.~ .x.:rv.,,'8
r, ~~ !.:"'• .• l ';~: ,... Ü~·.... ~_
c '~

"':;)i~1 j~.~,,;t;
~ .. -< '\~\:":''!..::~
Ho ~~!.tm:Jf; - .,


__ ·~~._c.~

.~., ...

'1' ., ~~_,-.J.:h:-- 1

" ~ .'

. ...
tf ~ :~J~~B:B'ftJB DB~: .,
:~ '
~" .

';'.,

. .. . . ." ~ ~. . . . ':" , - . ( , .. .
'l-tQimnJiF;'.JÊàUSA.J.EM,,~, :là~-
4e VOI.:· 'PAGB l'93~
:'. '. ' , l• .

1.. -~----
.~. r, .1~-,,~" ,>
DE LA .GLORIFICATIQN.
'&'\~{ :" :,' :.., :, . ' . r • ~ f=-:

'.:.j~. No~~~-Tès~ainen~ s~mble êgalèmeilt. r~vorable à


dêiixi'systèm:e&'Oppos~s sur la'natur~ de J,és.ûs-Chrl.St; 1 Plu­
~U~.P~6B~S de l'Evangile ~t· <fès'Epn~es': rëprésel1ient,;~e
igne~~.6ùùiiÉf" Jéhovah JÙi:;.~ême:: deséend\,l' '~ur·lA. tëtt~
.~. la' -pIémtlfde 'dè: '§j1n~tmn~ Id',ùitr~s 'pass~g~s; ':âu ;
. ~t$he,: paFâiSsejif''' ,'êtabnr' 'une 1 .~épahttion:, :..··compl&e
. :1l~, lê'pè'ré ët j~. ~ts; et ùne Jiiféî:io.ri~é: d\!',' C~rfst f à.T égàrd
de Dieû._ Site' ~eigrleu!, dif'à: Phiîippe': .. Çél~ï fui .m'à .' w,
'r (l' 'vù .le' 'PèTè~ cominhtt ;d01iE di:s;!it:· 'Montr(;:iûius1:'le" P è'/l ~

~(J-&I1, XIV:"9):; 'si l'a;pôtré Paul dit que la plé1iitu~ allit


.l-liitiit.Wllabite '. :~O)'P();·~l~t. .en .J.esUi;'JChriSt (Co1osi:;ietis~
_II.' 9r; cependant JéstIi drf:' Le Père :eit'- pliiS~ 'gritri'iJ, }que
i. (Je@ 'XIV, 28,) il le prie, et se présente aux hommès
':. ~ni~' ~ frère, un ami, un exemple qu'ils doivent suivre ­
, pQÙrs'~lever vers Dieu.
......
De ces passages opposés rés!1ltent deux doctrines contnr
:. 4i#tQires,'" chacune ,8' appuyant sur l'interprétation la plus
.vOlable à Ses principes; mais entrainée forcément vers
:opuq~n' ~vei-gen~, à laq~elle ~e est. obligée d6 faire dei
• ~, 'r- - -.~..,
ee5S10ns•.
...
._

~~. -i. a ' :

-...:....-
...:. i:
23-·-;.

Ainsi -le'symhole:cre~fdi:-du eath~1iéi8me-RQD)3in~_Ïlé.


du concile de ·Nicée; reco'nna:it que Jésus est:Di~tdui':même;
et cependant il avoueUne,~trinitéde pèrsonnes.

Une croyanc~':née'dans le Protestantisme moderne -nil"· .._


que J éSUS130it Dieu lui':même, mais l'ecollnaît cepèndant- en' '-" :
lui une: natU~divinê:; si l'ôn interroge ces théologï'éns dé-lâ- '
réfonne,'~ 'qm '.usSèÏitr1a~ -tiitii-têIJoUri admettre 'Je ao~'~'
dé deux' ~Dieux~ . ils"h~p9ndent .que mû n~ cDnnaît le Pit;,:"'
que le Père;; 'et siir1:e passâge'trorlqué ils él~vent un no:U­
veau mystère' qu'ils"'avouentingénument ne pouvoir expfi-'
qùer. (-) ,-,.,
1 ~'-:-I
_. ( .

Il serait inutile de tJ:acel' le tableau de toutes les sectes


qui se gradu~nt -sur les deux points opposés de -l'échelle
c}{rétièri~~,'
'.. .
~
d:epuîs .",..
, ' _ t -'
'es ratiollillistes,
-, ,.. .
~
successeurs
. "..
des Ariens
> • _. • 1

ét dé's Socinietis~ qui preteiidènt qüe Jésus-Christ étàît'hofu-me'


coih~e l~s' autr~s noriimes', ~_i l' Eglfse 'de la N ouvellé J éfu~'
l~m, '~ili;sêüte'~trê tout~s~·· pfo~lanie que lé· -Seigneur,:qtii' ­
descendit aU- milieu des t.emps.sur la terre
'"est le Sçigneûi~~
l'ét.emit-é",.J~hoy~4 en_~fl~,~~l~pet:So~ne manifestée une- par
t~nité.d'~ttribut.!';- I,r;' é~~ ,-~".( •
-r ~

..
.~. 2; :-..
.~.'

.Moutier qù.~è.fut,r~rigi~êtquel est cncel'e lepr~llCipe


'r-

.' ~~Qlli.niolt$\q~~~~;ÛnOll,,'~gruile.r .Mm- le ,pIua ~""


i. "~::\~~/' moyen d?en fairerà.ppr.éc~da· valeur~ ";;,,, ..', " . ; •..-'" ..,.
~__ :Ii:::.·~:..- _-._ : ;:.~ . . . ~. :~: ?;. ~;..:.JI4;.( :.~' ._-.>~: _~
," \ ! ' ~s;b)iréti~i~§,çtipie1.ltque l~ ;l1a.t~l1;e. de J ~~us~Chri~t fut
lp.- ~m~..a.'(TâÎlt et ~r~sJa glorifi~a!ion~..
.~Ù).~i ~us Jes, ,p.~~

· ~~~&,.JP-~llçls Je S_eigm~\1r : f?e. prése.Jilte .çomme di~tincF'

" . ·4~,~~i~~,i'#'r9'lM\Je<'Pièl:e d~!lJa prière. sac.erdoJ~len.ql,l .ài~!

o"~;~':~~~t~g~iie;.~~~.~. ~as.~iol~; tou!, c~s. pas~.é}gi~ lIeur _.pa­


. '-~fié~-~lemej1t apphcabl~s.. au .Selgneùr ~penGl;\ut. son.
.$~j'~qr s~r,.la. terre~ et aJ]. SeigJ;leurda.ns l'éternit.é. . Ç,~tt.~ '
o

'c..rojance ~st ,ap:jourd'hui adoptée à. des degrés c\itl\h;~~~s,


· parr·touféS·ltis:':anCiennes églises chrétiennes; la preuve n'en
· ~ta:ni ~,~ng~.1.li ~ffie.il.e ..:' i~,.' .~ .' .1 ! .•• :.;. :

---'~i"} ~1" _~t : " .. - -, i .", .. \~.:J .~-", ~ . , .,. " ... -.:.. '•

.~ ~;, gedo~m~ ;e,~~~t~., ~ans J~ C.~t~ol.icislll.~? p~isq~~ .~~rpe


~,~~" 9.l;le~.J~~r,ie ...est, ,.~n~o:~e).a,~~r~i~ .~~ip~~l1r~",~~ }~,
·~~ne.~ ~s~,J~ ~~Ij~E ,.~u :.;CIE,," ~~ ~)}a~: ~~~;'.lln:,o~~,tlO&, i s~ ~t;~ .
· c})t~'t,~~~•. ~S8FP~1~n" 4P.Htll~v:.,,~~ife .et,Jes,~Ap~I~ .!/?:~
m~t nulle 'I?:l,rl.
~"Pt:·~_·~ - ..
~~.-
111'_""':" ' -.. .-_ . ",
() o'
1. :r'4
''''...,'....
:- .. ,_, ....• ~~.
' .

.. .;.
' " .1.":"
'_"""
l,"

. .,
''''_
.... ,'.-'"
1 ._~, .• ",
''',
~-

·f':" ~~:PtdtéÏ;'tàn'tisrlreafltrmilégafemeiitq~è: ;fé~u~~CliHti


est lé 'IUême dans le ciel que sur la terre. Je' ïl'fntétro~rai
R9fnt' ici \e. ratiQn~lisme, _quLW~ .yoit_ d.ans le Christ qu'uI!:.
:l.lÔmme de génie ou un prophète inspiré; mais je dirai que
l~:P1)c@oo't!e:~~ij ·'éD!ife/?s(qJ;1s;.de JO), ,erl~JarwutâI\t s~ d<t~,tI{l1e,
-Bii.~ rexpiati~n r~connaît la séparatlon coU}plè~ë.'~~~.J.éti.~~,~,
-.et ~~J~.su$,; le Fils; se .se.cr~fie. pOlJr,.~p.ais~r le Pè!e:. -QJ', il
':~~lJrll~ d~, cFPire :el de 'Hlfe 'q~e 'Pié'ti.s:~s.t sjlcri;fi~J)9ù~:
1

.EfnJa:isef~oî-Jl!-ê~e." Elle. ~j'o~reo q~e l~,,fil,s IJ~r~o~ Sa.fryn~:


i~~ëte~e.ixi~ess~men.t l~o~t:. ses.: ~l~~ il: ,est ' dQnc-·.di~~inct, ~~
, ~,âûpr~s élliquel il i~ièié~de. (t) ", ... , '.." '~', ,4.;t~.~:~!
~-,--.I "::'" _ ' .. ~"-:. "1" .... ' • ~ ~-., '_'_ _ ... _ _
---- -:" ..
; • •f " #
..." :"
<\..
- .•
..- ....
-
"

'10.' Digtinetio~ de].a.. naturedivine 'et


m~e dh Seigrieür.. '; 0",' ",'

-. ~ •.. _. ~ ., . . '. i

20. Dépo~emetit:sn~ces8Ü de la. natUre hmnalrie. .':. ':, -


30: 'Identincatibn,., c~mplète
..'.' .. -,
, de: J~su~
...... ..Ch~i!t "ét
Jéhoyali.
- ,

.PR~~rER ?:s.~NCIPE.'
1 .f·"- .
LA DIVINITÉ APPAR;ril:NAIT AU'SEIGNEUR PU.LA .ebNCW"
•. ~ ~ "," ~. _. ... •• l. ~ _', " ' _

".
TION MÊME; L'AM'B.'»-"':ltsul·jTA'ï.,.ItHOV~H,.E'f,~L'-
":_
_. -...
~S"ÉTAI'T
.
,L~',Jr,~~~_
- ."..
~E~(·)
. .

" _. Ce pj.en1i~r prlncipé se plouYèt>ar le, rait qUè- 1'é&Ù5 n'eut "'
pointde, pê;eterrestrèt~'.qu.~ ~:nepeut~voit.de·fùs. ~ ,. ~i: ..
D'arès révangé'~ste Jean' (1. '1,)' ~'Au ~()~na~l'
~c.d b ltait - Verbe ét·le Tierbè ltai, nvtc Dieu, et le 'P'.. 'f/ie 'lIa" .' ',""
'" Diiù;" rie' Sèigneur e~i8tait- avatÏt rincirhatio"J; en a.:l..~~ 0'

metiant-1'exis~nce'dé dè'iix'Divinîtés distinctes; suppôsitio':i ;


qu'il suffit d'avancer pour en démontrer l'absUrdité; 011 .'
demande laquelle de cè~, di~tés s'e3t inc.lrn~e; ca.r, si 1&:
Verbe,Ç8t distin~t a:u-~Père, eil d3sœndlnt sur la. terT~ il ~I:.:,

.deVeJluts Oll·Pi'olié1Us; ~mment sefa.:t-il d~ux fois le Èilô ~ ......?~ ',,:Yi->7::q


_ -.. -""'~"

- '.',.
~;" ••4 ~

. . •
....
r '.~
.
."','
,

..J " ' ,,l'( 3..~A·,·· '1:. "


:l-",
" '.r:._ .. " "~, '~',~ ';" ::~. ~~ ..,. "-'~7'--':--: ..... ,~~'_.. , f'~' ,;.. ~ ,~,;"\,
. - ~~ ~a_t~témit~'èt' 'aaW$l~ ,temps 1", "Qnè tfa'bslh-ditê5
,~~s~é'eÎ.-stir des' absdMi-ffls, fursqu'tm entre da~ ce dédalè
'. ~tb~Îfi~:tbte;'lo~qù'bn nèvoit'que lé sens pureinent littéral,
'<.J~I1'9.'ll):~~ ,~ppliqu~'au"Seigneurde ,l'éternité les idées étroites
·~~1,g~ni~é:..~:d~,f\lia.ti9n!ï :pisô~s que Dieu est infini. dès
. ;' "1l(o.
mk
îndiJisîbler
ra-..' "
sf l'incamation est"une vérité,-'le Fils de
t· .... ~ ',~, 1"_ :, , . . , '. •
~

. ~~~":- J)~a.u<i,~~~iij~niême, cë Di~u né peut pàs plus' être'le fils


:~; .sr'!#t:~~:~ê~,.4~r-s '~st~,~~ que ~ans letemps; en vain
1

'} .' ,~cèfait-on qu'ici repose uri mystère ins~:mda.ble; ~a raison


q~~,r?i€ll,rious '8,' donnée nous 'dit que Jésus est 'J éhovah, ou
}i~~~~·~~t'not.re.frèt~; 'qu,lil~!D~u, ou qu'il est hçmme.

-:- ... ,·L':Eter.nel
...
•. r .• '.
voulut
_ _
eI,1cbaîll~r
.. ...,./ ... '
les.ellferS
....
~_.
~ Illais pOUl' com­ ~ 1 , r. . '. . ,

àttre, pO~r vaincre', il fallait dèscendre dans l'ar~ne et_ ~e


.ryêt,ir l'iirmè.du combat," un- corps d'homme. Le Sei~€ur
....-ilubîrnos tentatioIÏs;.pàrcé4iir.'ùlft8itlio~; -il les vainquit,
""·a.rcequ'ii ét~it Dieu : ·'là repose tout le .mystère, et si l'in­
leî1'fgenêe-" ne~Peut en 'sonder - l~s prorondeurs~ le' eœœ- ·dG
.' fnioiné_~iFlê1toinpréndr~:ètTaaoreh" '-, ~
... ~.~. J. ~~'. ~ -i'" i ~~ ~ ~::.. .t!_ ;.' ~ ,-.: -;: ~. '"'"_.. ,;.. j ~o;;.i ~_

';
J'Y 'l.. ," .':,;.

'-'f,::.~' :'~ ',.7' ,Incarné sur la. terre, le Seigneur emprunte à Marie un
_~d'l!~IQ~,'6otHîin~Jl8t J,éhova'!J.. Ce~te.,di~tiJ:1~,tmn du
?~~,';; ': -·J'ils.~~;J?iell~. ~u_~s -de ~~. ~xF.lîque. tous les -passage~
< • :~.oJ).trâdktQires de la. Parole•." .
~,".J , .... .,-, .'_ . _,' " ~ ... ; , '_ ;

~il~ (l~ Pi~, é'est Di~u'lui~~ê 4es~ndu ·sitr la


'~,~è'est le Verbe, la'Pens!6 ';'diyineq~i dans l'éternité
~émàfUf' de·l'amour divin,C9Ulme n9's·~nsées sont les fillt;s
,~l)~s~ alfe.etioJl~i (.). '. ':' .,. ' / 0

-~ c.•)f.,,~ ~~~~,?rj>~ ~~rr~st~~~ujett~,a:!Olites


"
>es...l1~fi.riiiltes,to1,1tes res nuser,es, t,outei les douleurs des
,.,- ~,~ .. - l• • ';' - f - ...._··;... ..... _~ ) __ ~ _.... -.,:: .... _ . ~'....

ommes.
~-:~!".--:., .-"

'\'
,(CI) ]("é>f"l;~ .Jë."i$<ikm. ~o. 3tI"; i,
,
. ' ~ -~
. ~ .. \~"; o!"
"JO< " '

. "~ ,-':,. ..,' ;;";

.,: ~~:~~.. ~~~~ . . ~~:~at~B~~~\~~$ei-:


~~;~-pelR.peut
. .
.
seu:~t:xpl~~I1!~r-'es.~cQmbats·
.'.... . . ".
s'plrituelsl:lis-t6J;l~
. ," .. ~ .

'pOlIS -de. Jé$~.: . Si ç~tte: 0PP9:e.itio~ p'eû1, point '~l;i~é, ~-


tentatiQIl deyena\t· iQipës~9Iè ; .èo.IllInent· Un. Die~. nà~ da.nssa
t~~Aiv}ne pourmi~il.-"'ê.~~~,",~il~f~a~s c~~sci 4\être.pJ(.~û?C~ ~,
, .., &. • ": - '... ": • " " '
.:.?

, Quelques, ~reuir~ a~~p~~~t ,~e~ ~p~i.c~t~~s' ~~trivant~


.
L'~omm~pQSSËae~~~e;dou9le n~ture.,et <{~'I,l~~t qqe ~!Lrsw,!!
~~'SQD esse)lce. ,sp~r\tueqe (liEl~!ncte rde spn ._~~re:~p~~l.qlÏ'~
peut. subir les~ t,~~~ti,?~:~,: l~)~~'é;}a vi~1.9~~~ J.l~, .~1~
w-~mfestef qu entre 4e~x ~tr~~}e,,p,~!.ys; 1 ~lt~,.~:ùm0!l';'p~
l~t .1: P~l!~ .co~~t~ . dua!i~e<~r~~ .!~ ap;g~m~llle,~.~e ~r
J>~~.Clpe_ dtc~uJ~~t ~. ~~b~~~es c~~~~~~.~~es.:~Ul.g~~~.~
d al??rd p~~~t.f.~ ~t~nper~ ~ .I)o~!e s\!Jet, lp.illS qu i1.. est 'ne··
c~s~a~r~ ~<lé ~~re, .~g~~:î~r~ ~J>i~~e!;1t. ~ .', j":'~ ,. .1

"JJEt, d'ab~l'~ c~~ -~~~(~g~~ fare}lt cré~s ,~g~s l~cJA1!:~ ,~~ _..
corp"s spirituèli ~t .pa!··~ôps~WU,wt~~une natl~re ·"simj.ll, -,. ­
tentation leur fût" ~impossïblé; dès lors lacroy et'
leur -ehûte est abSurde. (t) "..
l ... ~."' '3--#.<; ~ t,.!-:.~
... . : '-
J ;.,,/'f ~ ....,:", ')';. -"~r
+ _-4'. ~.~,._
: -. . . . :~~~ : •• ". J

. ,Une.,seconde"CQA~~UMce .•~st J)Jle J'hO:lQ..m~. 8:P~èt:M :­


morfhe . pèUt épr.ouver,lé~tentati()ns. quîl .sUbit-~U8_C.'
monde;'i1.rie peut .que se opurifier; du Inal et du -fatl~, in~é
rableslletia nature; ·-huUl"in.e· -la'. plus'. éleyée,- ou ,c}tassel! J
hien, .et le vrai .unis. à la ,ntliture mêm~.la plus ~égriUl~~ i c'e§
.lii1!si qu~n _donn_e:rP-<i,;c~~1!i:.-q~ia .fléjr.i, ~is pouT,.•ce{ui.:
n'a pas, on lui Qtera m~me ce qu'il croit a'voir. C~'!~,YJI! ..,

'N',(~'t:Pû. A~.. ;-~. Np·,!~.!.!~~llefk,J~.~o·l~r.~;~


~4~ - '

- "'-,"- ­
.......


;-. ~ .. / ": .-.....

,~#i:j,:: ~tfi:30~::i:: ,.. ".. {-i!,"""""';"""


, - ~.': ,~J0:.-;" .',"IJn~ trekimê' t()ilSêci~~ce:·.ési· que
le-sort-éternel' do
'l'hom-meest irrévoéablem.ènttfxà au mbni=èntde éà-nlort; .
_ ~~~fu~nipowTMt';il vâinëredans' soneœul'; ~ïor/q\i'il n'a'
'.:J_?~~' g,u'un'sebl amour, Cèlüi du -bi.ei' oü Cêlui du mal; comment
,--;-;- '~.-; Poùmit..if V'ai-n'cre dàns son esprit;' alors. qu'il n'a qu'une
'-'~ . ~:2.··'$.~f~~1~~tjt~,~,~~en~,d~ ~}.;OU~ ~~le, du_~au~,~,; .lt.'Enfer _
_"', _~ petit .pa$ pttt.s; s elever:a~n81e,tJiél"que le CIel ne 'peut se
F~-o'Pt:écipiteien
.1\.
if", , ";..
~EIifer~--Cesdeux' ptopositlons 'sont solidâtfes ;
'," ... :.:: '" - . - "; ~ ." '..- _ l' • ~

t·{.~rl;l.d,~~éS· p.euvelit se'rége~éref, -leS élus peUVex1.ttomber


•..~~;~J~Jnaf; ~insi lâ .éh~t~ '~des ~x:~e~;" èilrÛ..~jne là èbn:clu­
,\lJ!'~I~,'de ~~ non étemi!é aes jQîêscélestes'et des'peines
~ç;J'~nr,er'r'Çe~Pfl~cipe _~eite ,"cohséCJu~~c~ ~aqiIi~t· ~é là
O\flI~sioll chi' liDre àrh~tre et de la liberté. "Le'libre 'arbitre
,_ ~~té+"4h~~ ~~'~ Iù,6~de, par cf'së~l. rai t iü~ ':l'h'o~me :esi c"orps
ett~e~qu~,ilest 'plac€entrè le'biéri: et lé 'mal, 'éntre le"vrai et
~~~;~: ~'~~~~1 ,~Jlt çp_~~!r J~~~, CJu',il, ~~e et qu'il
;re~~;' e(9.~~, èefji~o1;!r ~t :cèt~{i~i~.li~en~-s'a~pli~ll~J.lt
_r .,'
~ ......~ .~I""'~
,<, }~ht~s'-cYftérentei;Tâmé
,~ /,'.J,J ,,' ....~t-._
~f l~ éètps:a,
~..;ç".,,~"_.t!.;!
-..-' _,
~,." '''l~:t . •: _:' ,A_. _
..0'-<' .. ' ,

~~;. ~- ~

... . ";' ~.....:.. _.:..' '..,; : ....' '.. ~':' ­

:;:: 'l.e libre.- àrbitre n'est point la liberté; le premier 'c'est le

iC~!"""'aQ!1ba:t;, i'âutre~le repQi. ; A.l'bommeappartieut;le~1il)re ar..

- '~'~;blirë,:à-UÂnge lfaliherté.41Fbien,:au DémQn cet,-·eselavagt

;..:;~,":,:;~. ~;i~-t1.Ù·tbàl quel'EIifèrnomme sa liherté;";, -Ohàngeda natùre de

'':- ..,;'::.~:t~:f-lfamGut-lae l'Ange 'ou du-' Détholl seraitianéantir son: fêtre,., ce

<' . : ' : - . ' :~' -(emit-lui 'l'eù<fieutte ' Qoub:œ. nàtUN, :,irânsformersa libe1lté
':';':._: ~'-::r;{:""~~Îibre'l1};bitre, le 1'eplae~\lè~ d~Xntozlde6,Ciè l'esprit
! iIiatière.- ., \,!" -,,-- ,l, ':> ,-, .l _\,' , , ' , ' . . '': - "

.! c~... -.;"
"" ~
, ..

'-"=:

~-f ., -, , .. '~,-"'~",,:"..!",,·t~."": t':'~ :'':;..}.. ... :;, _ ;.." ",_ ...


~.
40.

...... ~_
--u-:sEÎoNiull ~ÉrQ:uiLi4'-~U(;P:-SSlvi~'~,"'iT "iA.NA~U.l\It
........ • _ ' .•: , .,' • • -. _ ~ ,- -,. ...... - ',. '.

-.s.-:

. ,'\."",'s;;(.; "':" -, (, "", i~tr'.lL "~AIT, DE l\IAR:l~_": ' ".- ,,- .


, ~:' r~" ~. ~.:~. ;'or ~:. ~ ~ ._,~,
.. • ';: _, '. _j;. ~ ,r 4~ .~: :\~"':'. •

. ".Le p.~tit enfa."!:t,~it~~EY~ngileïCl'oiss~it.e,t sejortifitt.it rII


~"èsprit; étèi1it r~pli: de sagu,se,; et' la gi~âté ,Dieri.#lt# ~r ­ 'ae
" lui:':' (Luc~ Ü?40. ),; Toûi.'lc(·montr~, lIne sucœstri:oÎ1~ de. ,:~-:;'~~
proWès qu~' lie 'saÜl'~iei1t 'àpp~e~ir' . ~ l~ natlfre",;infill~e '.d\li1, ."' 'CJ:4i,
,l)ie~·5:!.:~:~0c:~, ... :' :",', .<.,:\ . '.:.,,':.~'>, '"~'j<~~~~~. :~;:~'~:"':'

. -'0:, À, douze ans' l'Esprit se,' révèle dariB ·le fils. de "Mirië!i.-,
." . . -.) 9.
'0 '. "'\.~'_~
~~
,

üentredans le templ~~~~es~octe~r~ ~~ I~',~~i,qù.i}lPte~", " -~i7


rogent etlepeuple qUl lecoute sont ravls.qe)~tF'~t',ss~ ijesei.
discours.. ~ Ici" con~meu~e la' luttedu. Dièû 'de . 1'11e~!Ilè., et
-Marie a ~perdû~ son fils, elle lé-retr9~ve;'~t'da.ns':~Iη: ~mtit!r· de
tnère ~'" E:'nf~t;".dit".en~,epou~quoias·tri aî~>'Qg.i àiieê _~,

:voi/:à'.ton :uét;/!.; èt ~oi gu( te:elter.driotis,' étantfoTt. ''trt.'Pet-ile_-­


,Etil·lelir;}ût !:. POl,rfl'wi'-"-me' cherchiez-vous ~~ :Ne~8iivi,

eDits po;s ~uïl'1n'èfaut Ute;çcupé aux affaires dt 1IlC1t'PÙë

Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. R~8'en al,

'ensuite avec eux,et, vint~ ci Nazareth, et il . leur était ',:Mritmü,

et saèfll,èil'é,cotisen?aitto'U.tès .,ces ,doses da1i8SOft... ~u-t! .­


ilisus croissait t'Il sa!J.e$se~ en' stature et.fm grûfe'd~:

. ·,ft lts'1uJmmes. tLuc, 11; 4E.::-L52.)


'~Y"!i :,:..'
.'
,''''' .... '.
~~!':~'~.".:,:
. ... ,.­
~ ,:!<~:( .t~~
__igneur pl"bseiit.tle~'~~-p~.de-18 pi-4té filiale,eomme
=', -~.# fi~s de la .èhait.:.;, mais lorsque l'Esprit parle, lorsque Jéhovah
.e:m:i~"~ûj·.n.~t-::j)J:i.rHeiih ·d:Jl\'lïrill,. il:eit,1)tell":h1~
", '~,;;'. 1JJêm-e, ,et--d~jà dan..$ le jernple.iL,çonfond" par sa sageôse la
":: lages~~ des docteurs- de la loi. ';.'
':l,;,~ .!';.t'if "?::. .;~;, ..~-.i.,,:·~.~:,~,-".~1"'·')"· :;.,~ ... "'~ : ,,-' ~ l. " .' •••• . . .'

\e~~n$ ~ ;lI\issioJ!-l1u $eig;neU'r~s~~manif~§te';çu:v,er,


~'iD~ :,',J'~n'I!Ît l'Jb.<;prit de,J)i.ç~ ~sc~lu1.ant, €~mme, une
~--t}t,oo..WW:wrJlL(, 1!1Lméme. ~m'p$ u~v~4J ~'~,::pi~,'
/di(:,'C!'êst :ic{'IIion Filsbien~~i?né, en quifai ~i~,tg~te,.~()'
'. 'gJJiè.~;~'.(M.~tth: n J. l(). 17.) J t.sus reçoit l'Esprit,- il est
......-. "­
~.~nco:ro'·le·':fiIs,d~:J).i~~~~.;:'rr-a~s 'dè,s".c~te. é~q.ue' S"9-l:lvre
".:" ,!llUvetle: !Si1~.>U.; s~montre~souY.H:Ü 'c~'à,ne wotin<n
" - .lb},~l"~;~~.:~ manifeste aussi cnnime-.l~· Pèr~ même. ,S~iJ
,e 'î le ~F.'ik ne"pellitr.ie,ll, faire,.Jle lui-m.':m6" Si1UJ1t" -q.,,' iJ.! 11
. p' :,,'rT. . •7 19 \ '1 dit aUSS1:.:-"
;m~:a~, , ~"~":; \.re~D~ 1'; ,,!~-l
' " ,,,-:,«,mme,;(e
rt_ z·'
,ai-même" ains~ ii,a do~1aé!'au~\Eil~:Jl'avoiJ'
,.;Y, 26\ ))Jr, qui· p:eut '&ovnir la. iVie ',en .aoi~j
'ferneHa'Bant .q'lJ,'Abraha,./ûtJESUIS\, (JelÜl,
Qr~'-llui .:peut'p1'~férer' 'cette i>arole,: '!Bi Ile',. n'~~
, ·Y~~·-.' '~,;~ " 't;~,}~~~:r' '~~~'l".' ,(',:

,'·V:--;I . \ '\'Oj -=,~~ ....". 1 (~, 't; " .. _.. ~ ... ~..t!'ii .-:~ f' ~-\ 1­

,it -eitAftl'Év-a»gi'1e"entï.er"'8i:l'on voulait montrer


, I1f8 pi85a.gt$ où' -'Cette-diy.ib.e~,anti~èse ',se, .manifeste..;
" ;qu'il, npU8 suffise. d3 dite què-:dam soil état .Ide' "tenta.tion lt
-. .

" ~

, (>0 lie ~!f" ~, { # . ? ":1- L!Q'etaioncprotll!l~~ ~'9RtérnJ,l


, qU:,Abr,.aJ!.am !",t,J'it~ia. Il e~"ré8u!terait que J'é8us aJlrllh pu
'Jdt'e~tfn411dV. -Pm1'le ~rtnelle~llent '.I...euù;, ' " f:&
~tAL1>arule_~t-}.e,nwn cJ,e lé,hovah
grec:ilit
l ,+.JB !lUIS. 1;>••" dit à Mo':,,: .JE SUl8
IltVllJW rn,1er flt'il di-e ailui-: Th tl.'(lU,'W: WifalA' d'Iwaël: "1... 8UIIl lIt'dÎlllvOyi ~
(~ode.Jq,14.) ,:;, .' ,
,"' "
'. ' .J " "" -, c:: ,. n'résillte
~~~~ë.f1l)~8.q!!-~":"t le,nl.eUl'e,~l ~,pi~'M;!,~~ov~ll
t detA.nCi.ell-Te8tam.ent. (Deut~.v~, ~,) , .
,:-._.~.~oj'

:.,-- ~~ .

~~- ~~

.: ~.. 1

utlh1i~;' _
fJ3.ra.issait comtp.e;aps~:8~n être,(- )m.m que'dans: 'sOll~ , .' ~T
d'élévation il n'était plus l'enfant soumise. s~ mère, '~Ii:làia ,::J -~t
Dieu lui":J!lême'., Il disaIt à Marie: FE M-M'E, QU~~~It..··- .-.
'~NXRIt MotÊT.:1'OI'f(·t):. Et 7loTsqu'on luiannonça.qùe.sa
mère~ts~s frères le dem~n(hjent, il dit: qui ~-mèr~r:O'ü·, est
'gui. ~Oltt ~~s :.(J'ères'!. Etjerant .zeS !leux~ ~ur'ceuœ ~~ ,Iii
,étaient autour de lui, iL dit:·: VO'iéi- ma mère et mes frèr.es. :'.' ;"1
. Carq1J~:on.rpJe .fel~~'là vqlont~~ ~e J.?ieu! ceiNi là :est ~1'~f!'" --k~-'
~t~s~ur~t~m:a .~r~ • . (M"alc,.III. 3~5.) (~J - ~:C~':~? .n •
...... :, .. " .
.
.~
. .... _. " ~ ~ . : ..
~t~- .. çes~p~~es.~o~t:duresd~nsla bouchë d·un::1ilsf . èrrij. :',
créiu}ite ~. en- f~it une a.rqle ,pour insulter, à laM~éste D~l\èl;
Ign:oÏ'ani~~' ~Üe croit 'que' Jésu~ s'adressait à sa mèr~!~..
ne sait°'Pasque:lespafoles ··flu .Seigneur sont eSprit- èt :Vie;-tfi::...
qutil ti"y'a:'~n- entre J~h~vahle Gréate1!f desmondé~' . eHa'"
fal~le:hré!ltlïte. ,q~ eut III gloire d~enfa.nter..le COq>B ql,le' .
~ainmbiWr la' p1éJ1it~~e 4é ~ .Divinité. . ',' - .~. •
~ _. '. - ' . ~ .~ ~ -~n../·'~ ~:;.~

~
'Le silence
-
du vieux ,GhJ.jstianisme
..
vient .
ici en -aidè ~'aÏâ~' .~ .~~;.
' .-
:.4>'"'!O
"fr•.
treéptiei5111è;,je· Cat~oJjcisme .~llt que Jégu~ ~~~:éter:': -~~~~ .·
'-~

-~ ~.) Srin.1!oÎÎfJe1le .JitUlamn. NO,3ot,


, ":- :.'-...~ . '.

, :",
.~.;

'.- J1it~:~·m~~~Tll.~riê<·~'M~8 êoniment~IQrB, dàs'''c~·jn.J'éf,.


':~·,.cnint~-;pâssi'on,niai~il cette pareritél " . .~~ .)
.-; - " . ::~.' • / ; .~~ .r,­
,.~~ -:.
~. ~ .
"'

•....

'-
t~?~..
..
~ ~ ~ "

,~~~~ti~i;: t~.glof~fic~~tion ~e fut p)lntinst~nt~n~e,,"lIl:ÛS SUC~


·'('fee~srvé~c·esi cé qui r~sultè encore de ce plssig~; résus s'é~
, . crie-, Jtaintewmt mon âm'! e~t
trnublée et il dit: 0 mon père,
"l()Jift} ttt/nwm';T' 'AJo>;s-u/fU! V()i~ 'vfn..t du cfela~ant: Etje J~ttî
• ,.".., -'-'.- J,.: " i .... _~'. . .

,""t."'~ 'Q~:~:j~ lTJll~J~l~~~~r8~.:-(l,~~Il))~~,t~:21. 28. ~w~


;.~~~~~Wt1a~.-rèljglQu~o.-l26r). "-', . _~~. r ,;:_~:.....
'':':'' - "". .­ "'" .';.~
~ " ~ ~....

..... : ~
. ~ ...

,}1~, ~hi.ectio' .&e.. ~nte:


.... 'f- • ' . . -.' .- • _
·Si' -l~~ ~~." i~hfü_
• "J- 'o. _ ~ ~ .•

~tait J,éhovah, le Seigne~ pJiait. donc sOn ,~~e}· O~ , et ~l" ~ r. ~


mystçre e,~iste en chaqlie homme: " On pe1:tt ,8'e /Qrmer: ~ .. ' ::' :.i.',
idée di la glorification de r Àumanitè du Seigneur; dît Su4_' .' . c",
bor.tJ,' d' après r~~e ~. 14 T,égt~ératÎ<in de l' Mm~, parëeq~ ~
Se~tp!e1t.1:'régtni~e.l'ÏritJ1Üne'!ik:la~i1dme'manière qu'il (f gl,()r.~'-:" ..­
.fil lori,ft,umamté;" (~ouvelle J éru'saiem, 300.)' " .~ .. . '. ", ;'-~''- .
4 • •, . . ' -~. ~ _ ~J '.~ "'., ,~'.~_ ~,.~.

Ici j'eu appelle ,à t()ut bommequi, désirant êtr«t~é'gê-: " ~.'\ ;.~
n6ré,'3- 8ubi.lesJ;entatio~~.d.e la clt&ji; d~8'" ses·combats;' ne, ~~-:- \:'~§
s'adressait-il pas aü Seigneur, à ses principes religieux, ·'à 'sou -,', \ :.:..:~ :-:;""
amour pour, le bien t~ L'homme alors n'efit-il ,'paa"uoUin;à,l.' ~ ~:.,·'~,(~i;,. ,~
n'est-ilpas fil!'idé Dieu et fils'de-la c.hairl Or~a.près le.triomph~', ;r·t/ .'_ :
sur la·tentation, .l'union des v910ntés opposées ,de fâme.. ,'"'t.l
et du C9rp,S ~'~~re, les ten~nces contradicto~~,.· s'e~~t:; ,
l'ho~, .eatvaiQ,Cu,.. ou biell ,il est· vainqueur:, ' .

. 'D, faits et' des rcL~s~neme~ts «t"ti


.PO,u"O\lI ~clùre qlle' la.glori':ûcatio:n ~t considérée.,d$11~·' .~
précè~en:t,. ~ÔÜll ~

l'Evangile co~me u~ açte succesl)Ïf qui durd. .to~te la'" vi~ ""'t.
~errestr~ du Seigl!eur. ~Ol1~ p<?\lvons co~c.1.'ur~, de plu&, . que', .
le Chri~t ~iant re:lÇ.emplairèpa~i~ de c'e que·tho]Jl!Jl.e d'li

mais
. ..,
'a
.,

est n,éeeasaireme~t Ull tl:C~ successif.


.

:
-- , .
~,'"'

acc~mpiir, régénérati~ Il~ s8r~it être'~n act~.Ù1s~~ta.D..f .:~"


. . ,

. '" TRbisd:.~PRINCIP~
LA GLORlnCAT10N~PUT '''';'IDEN'1'IFICATION' COXPLjft~~;
-. " _ :. " , .' 'J :'r,:'~i~~~':-.·
. . ~ J-ÉHOVAH E'l' DE'.rtsUS·CHlUST.
~ .;
,.... .... .......... --..

~' 3~f: :}:~


.. . .
érpenp.ant il disait: Nul neme,-avit la vie, mqis je raban. _
'dO,nne de moi-m~me; fai lepotlvoir de l'abandonner, et j'ai le
,pquvoir de la rep,·endre. (Jean, X. 18.)
- Î" - .......

""'- LrJ.gIQrific:1tion fut pleinement opérée par~ SUFP~C:l de

-la .ctQix; le 8eign:ur )ui-rn.ême en pule ainsi d::ms les EVJJ1­

," -.gÜ(:s: '~Apl'ès {pœ Judas fut sadi, Jés:tsdit: l1fântenant

, -. -. _el'e'fiJ·~ dé 1homme e,t ,qlOI'ifié, et Dielt est glorifié en lui;

·."i"'-«i.-Diéû est glol'ifié en lui, de méme -Diéu le .qlarifiera en

~ :--' cô ..ai-"infmi, et allssitut il legzorijiJr..l ." (J elll, X Ill. 31-32.)

· ~ _ f' 4 ••;­

~. -<c,C. • I-èi la glol':fcation s'applique à Dieu le Père et au Fils,


". .r.puisqu~·ni€u est glorifié en lui et qu'il le glorifiera en soi-,
-; -{~é"-nze {-l\!); c~ qui montre évidemment que la glorification était
"..;.tacte'd,'union
-J.
et dïd;ntification, -et que cet acte ne fut point
_ instantané, mais succ2ssif. Ce fut pendant la Passion que ce

, -''''-:-''0:' :"~mystè~ atteignit son dernier tenue: Mon Pèrè, l'heure est

,-' .-:', ve~Je, glorife tônFila, afin,que ton Fils te glorifie aussi.

.... ~
-Zféan,ë"XVll.1-5.)
-. ...
~ .

• =: -)' .'
. ~'~
Le fi,ls de l\hrie est clo'l~ SUI' b. croix, il souffre l'agonie
de
la'mort, et sa mol·t l'identifie au Dieu seul et unique,
': léhDnh. A C2 m0U12nt supr~:ne, à cetb heur0 dernière, les
· litons terrestres se brisent, le 8tignqlr rejette ce qu'il tenait
~ ·,~';;.di la rac.e des hommes, Marie n'est plus sa mère: Femme,
.., Voilà tonfils. Puis s'adœssaIlt au disciple qu'il aimait: Voilà
'. fa, màe;. Ces pl-rolcs fur~nt l'accomplissement de la glorifiea­
...
.~-_. ~ "-­

'. ffi'f1 :(~)Q'jl;t~S~ ~e la plus p~ante importance, a été dénaturé da~s.la version pt'otès­
, ûrite d:mte,~.:ùd;·f\u liéu dè mettre en lùi ' t elle met par lui.; et·elle retranche
r ••.::;:" _

,~"c,~ i ' e!".J3~~lie'}.p1ul!Se!"''' BOI-'}l R1Œ;-. ~ ',',' . . . '-".+


'-~'}.;-,:~S-~;~ .-}:.4~!dentlficat~ollcOlr.plete dll..Père ~t d~_FilB re:;ulte clat'!"ement ~u texte grec,~a
'.~" .'. ";';'::.:~:;~ .wp:antioncomplète du Père Clt-4u.Filsœsulte clllll'emeI).t,de la"vorslon protestante,!
~ ~_ .. "~~ _~:~~-.;' """_ ~ .3... • ­

:. t Yo's grECS et Mbreux que nous ne Pouvons reproduïi-c n'&y~t pas les types,
.' 'V dl'
ID. Revue poUr 'CES mots•
..1
- ~·8!s- ~
_ ,;"C:~ '~'~:~: ••• ~ _ .._ ._

tiontear l·éY!.1~éliste 'aj<nite: .Ap'·ès ce7à,Jés~s~_WJjpnlrtjù~ ~:'.'c:.,


tou;'iliâit ·tttcomjiti.:·4ih~~J·ai so!/. .. ef quand ir:eut~"pris le' .,
· 'Viri'1igrc~ ll:S'écria-t%~t .eit acëomjJli;" et batssant la Ule; .
· rètùli{i~iprit. (i~aii, xrX:-·::6.30.)
. Le S~utest·.r~'3suscitj, il ..u})p1.rait ..ù s~s disciples
dlns toute sa glpire, et sou corps e~t :>cmblable ~u corps du

· fil~id~ Ma,ri~;' l~ ~eign€ur J éS~8 J t:hovah d.t iL ses disclples;

· Voyez 'mes"1jiain[êt -nies pif/ds, roi' c'est 11loi-mrme. '1bll~hei­

rno'i ét ,;egai·dez-.moi)· cat''ùh' espi'it:n'a ni chail' ni os; Cl>'nU71~ .


t'Ous"voyez quejài. (Luc,XX.l V.39.) Et Thomas met doigt
le
· d.lns sès 'plaies, 'ët 'le S'eigtiëur m~rige du poisilon et U1i rU~'on

du miel. \Lti:c;~XIV, 4~.43: Jëàn, XX...27.)··.. . ", . .

.::: .: .", T~rs's:onf'les p~~~àges"~~r-lesquelsle' Chdstiani3n~e s~


... fonde pour 'ellse'~gner c:ïuiqe 'S-eig'1ieur après sa r~~un'ec:th)ù,
éta:t Je ITiê;Ïie.qû'avant'sa·niort.. Or, si le corp3 iS3u'd~ l~f.ti'le
·.ies·..:;usciià fer qu'~l était· wda terre, la log q J'e .co·rifr.i:nt à
~tablil' qye' nos corps charnels res:>u<3Citerql.. t. L'apôtre Paul
ét!lblit', ~A~} ~nti~~~ ~nalô,g~e' e1111'e, notre ï ~~ulT,eC,~lO? et ceU~ ~u
·Christ. t1 Corinthien~, XV. 12,.13. -14 et suiv.) ~tiLajoute:
4. l'égf!,,!,d;. 4e..c.e. qu.e (li st:?Jies, tu ne semes pas le rnéme COlis
q~~, d?il nat,t~e:. :tO.llte s:Jr{e d~ clt(lÙ n'est pas'la m;é.me·:~hair.·, ..
Il !/JJdWn (;o-rp~ ~it.PiJ.al.: et il !J if, lin COljH. §J!i/~tlte,l. ll:C ;):J.+1t~.
" ci 37." .. ~-:. ~ ." )" ,..' . '
· ~ ). .::et s~.uy.,..... ':. .

", ~ ~ ... '.


,
· . ···."·Pou.rlèscJll<fensqui lisel;ltetrl~sonn.ent,il y a·ici~pre~V'e ­
sûflisaI;lte qu~ 033. è.:i!,p'} cî);lf.l~l j rJ.1j~J pH 123 VU3; d~.ssOlli .
plI' la' putl"Jfletion;-" ét"rendu3 à la gl'.llld~7 cir~t{btion. ~~
êtres, nerenaîb:ont.J-âmais. L.'âme, !;ur cette térre,use.p~Ùs
d'un vêtemen1 de chair, elle d~pouille et revêt cbh'-que jo' .
.à~çha.~ue hqÙ~e". des substances nouvelles.. La vié <b cet.ti
. tç~~ ·~st ~~'IIl~'tt: ~cji,§s~nte_ et tin.e i
..?":)-:­
~, 1':";_

~.:_-~:~ .:.', '.:.:


':' . ~'

l'',:::'~ '"' ,· . V
. ".. . . ':'. "..
·,.-·-.···~:·;t.::::.~~lll~l:au:tre·~tlllî du' vieiU'.1l'd;comIBè~t:poutri<)llrnQUiJ
.:,', "" .. ~~~ que nos "C'Qips matériels ressusciteront, puisque la'ulêm~
.~baitli'est ~ soumise un jour à la même âme; ee fait., qui
Be.:~a.urait être· nié, peut faire «omprendre le II:1ystère, de la
,,..glo~ficatiQn du Seigneur, autant qU'il soit donné à la nature
finie 'de l'homme de comprendre la nature innuil de Dieu.
. , '. L;e .Seigneur . dépouilla, succeisÎvement le8 substances
....
,..:qu'iJ. ~nai~ .de sa' .mère~ non pou~· emprunter de~UOUY.eUe8
, "; jub~~ta~ceS: matérielles, m~isFour revêtir' les substances ·~pi•
'<,J;i~lles .de sa Divine liumanité, telle qu'il la manifesta à
• ,,,. ~~, J !icq'Ues et Jean lors de la transfiguration (").
" "'-!..... ' ....

..'::. ':",~h''l~ ~s~ion fut le combat du Dieu et de i'homme~ 'ta


..... : ~:: mort
... "
~ ~.'-
.: et
l'ensevelisseme,nt en furent la victoire; la chair est

.- 'domptée, le~ demière& substances du fils de Marie s' évanou~


~- ~; dev~D,tJa 'gloire du Seig~e~,il ressuscite,. et le 'sépulè~'e .
., -.ii.d~.{t) , , ' .. "
..
:... ...

~- Lè'~~8 gl()rifié est Jéhov:ah, sur la terre; c'est falpAa


~~I,l.~ti ~s l'oméga; . C:) le premier rendu' viSIble dans
....
~'l·'::ï _" ....
(~) PominUs quidem aatus ellt ut &1ius homo et inlirmum humanUDl a matre
. laal,lIlit, aed' DominUll hoe humanum prol'llus expulit, adèo ut alIlpliWl non tiliue
~&1-ile -t,·et humarium in Se Divmum fecit. quod inteUigitur p"r quod gloi'wen­
\Ua lift; et quoque oatendit Petro, Jacobo et Johalmi, quod Di"inus homo e8eet.
"'<e1Uli' transfOrmatus. (Swed. Arcall cœle3t. 4692.) ,
,6w6denborg établit une impw'tante distinction. eJltre l' BvmaltUl'll DilIi,.UtIt que
. 1. 'Seigneur tenaitde sa Mère et le DÙiinum Humanum qu'il révéla lors de ta tran&-:
~tWn !Ne u'iésUneetion. nana' eetartièle: nlJllll é[lI~lÎ.6S0J18 letl granaea ,w,.i·
_,:~OIUl' noue rivieadrons pl~ tard sur lell que&tioDà eecondairetl.
_t) .~~;est désert; ~lf~ut <!one q~la glorification ait. été ou suooes3i.,e pen.
4aiJ.t la V)e ·(lu Seigneur ou blel'l1ll8tantanee. Dans cette derUlt:re hypotnt:~e,lt: w.:ps
JDaJi{s~l du Se!gneur aurait été anéanti, ce qui serait un miro.cie inUllLe et dDùc ~
n'cet pasï'ait mention; ou bien le corpsmatél'iel aurait été i'endu spintud, C~ lj,Ul
,eendt contrl\i.re il l'ordre et ne tendrait à rien moinll qu'à matérillri~er 1& .1)lvlIlnl:.
'! .~·ftt ce.. qu~aftiru:Je, sans le savoir peut-être, ceux qui croient qu~ ie l:h'll;U"W. dt
, "iiërhel1ezneD't!la de Marie. La glorifh:ation danale aensle plue shict COuJ.llll; 1" iUWl
~1! ne pêllt lIi~er que t'-oleignementjuprincipe mat.él·iel, et ie revèt~.u"u. d.u
.~ltl e~ DiYllkOrl'E'Vangileenll'elgne 'IJ.U8la glorificatlou-fut,'8ucc_n.

•.
m...~ '\.-'8. ~U,-'Swëd:;~~~. Î~. 38.
• r _.. • .;'
-~
" .
~'r~.

:~~.-.:

·ti;...:i.~Îii)::~L!"eb.h~jt~-
:.ririèr: u9P\' "\.",: _ 'r' ràÏig "e n~ont.p·Jintde~'i<f~~i:~~~;:~-
" . Ll'~'_' t".,
Bible de l'œa<inàt-énèlpalpable de la main de chair, pa-rcètfu~ . ~." .
; respritet range ne~o~t ~ -le premier ni lé dernier, ni l'aljrt'ta .
·nil'oïnéga.~ Jé'sû's appElraîtà ses disciples~neur montre c
.: "'

l~~~m%e" leür· dOnne à t~ucher' sonc~s ·glol'ifié,,::SlL '. ::.'1.::'~


div-ine h Ite. . ,.. ..

Ce C'Mps" était-il eeI\ii d'u~ hon~me, celui du' 'fils ge_·,·~

.
MariellIitéirogez les vers tIu sépulcre, ils YOUS diront si)16a.: '"
chairs putréfiées déchirent leur linceul pour renil.îtré~ '.. ~., .~.' .
~ . ...;" - "''''~'.,

Ce corps, cette humanité:sontelles d'un Dieu1 Interrog~

votre conscience, elle vous dira si en dehors de l'ignoble et

Rtup~dè'pagariisme'on 'peut concevoir et admettré· plus _d'~n

êtretOu~puis8cint. Si,donc J ésus n'est pas un hom~e.,.,il el'it

J ého\Tàh; ou bien;'vous' acceptez le titre honteux de pol~~é;"

iste,:ou, sapatltVEvarigile-~pà;r la base, vous recevez _celutae

rationaliste et peut--:tre d'atheé. _. -....'

-~~. ·C~e n.'est do~c pasOle fil~de~ Marie, le fils d'un Dieu
que 'compreqd 'le siècle, ~ais Dieu seul, que la Nouvelle
,là
Jérusalem invoque dans son aplOur et c~onfesse dâns ses pri&:'
-res.· - --~ ~

c.ette Croyance -que le- Seigneur . estvenu~au sëCQjÏrs,


des hommes comme un père accourt vers ~on ~n-f~~q,li ..."~~('
meurtetdônne toutce.~~~il possède, sa vie,: p~urle'.saU..er-; . -",.
cette. croyajnèe" m'émeut "jusqu'au fond de -râme; niai~ ,
D-ieu:;qiii m~dite là vëngeance, qui ne peut r~vii' ,;qw,
dâns le. Sarigd'un·fi:Is.;ce DIeu m'épouvàIlte et- me gla~ .

r - .;
~.~_.

"

.:· . ·,···\J'..!~)oùi.'d·ntnl'el'mon, '-tunt>ur, il m'~mposerait là 1,laiIie" si ce


. .. ~t Ut 1· ..-', . '.'
'-., n ~ ~\ . :1 ...Ul'CUr. .-'
. ;
• ,. ,,- ~ ~ : . ' .. 1-- : ..

. I,~ };tern~l n donné iL rbomme la raison pour comprendre


1& ir6rit4s nmisi1)ui, a do.nll~ ~ussi le sentiment comme une
pierl'tHleiouche WÙl' l:m reconnaître la valeur; -i4
le senti·
ulent.nf)stnn\\itme tromper; s'il est un D~eu, ce Dieu e"t
u~,. et s'il f:.llbit pu un
lmcrifice sa:lver renf.l.ut qui p~.
~( j'cn npIX'lle 'ù. ce sentiment de père que le, Père"a
d~P03ê en. nQs ftlUtH, Ù· l'heurè du d.lnger J é.lOvah 'U'8 pas
,#, •• '
e;~\()rÔ SQn fils s'immoler p:mr' 'ses ti'~r~s, lui seul e~t
~ldu 1<:\1r ctIlll'-8.1tre ct p;ur ,'ail.ne la n:01 t.
"
En yniD j'entends ln "Qix d'un g~nd nombre de chré..
~~l~ 8\lleYi\l1t pour repousser r.." 'con~équen(e du l"".lcnat de
lll\nùnn~t~ })Qr ·le sang du fil., dè D.eu; cette cjns~quence
'e: ,'si b Sdslenr h'est pas le 6~ul D:ea du Ciel. et de
b tan\. l"iT.llOe-:nt a pcri Iour le cQUla~ie" et LJl~-tice a
it~ tUlE:r..U\.'l.
.
(~l ,utl€' tllL.l dE: la ju.t.e.e t1tIute.
, .

<t'ù~ll.·e:i& alo.r3 cette- théroie de :1~bn~g<ltion pr~ch~..


le~ e~ !l'J>l:>u.r d.l C:J:r::tieD q'ii d,)~1 h'\-re:.t sa l":e
ftIlt, ... l.l \·:i)f.J:~ $.00 frere~. Ces '\trins.. ~ll~ je les nie~ je
'U~tl',- si Lint U~ m'tn dtrelet~p,e infuü.

.utn."S ("Qmnumi
~.

~. ..".~:.. f'~ ~"!.., .•... . ." ...:~' .' • ':' : ~~. ~~:: :,.:.;....1-:t~~\.~
Cette doctrinê l'Evangile l'ensejgne, la faison la: confi.!'-
-me, le sentiment la. fa.it chérir, car elle fait entendre au cœù~
d~ chlque homme cette voix du Père ùis:mt: J e n~ pouva" li te
d:mner ma vie, mais j'ai accepté ta mort: POUII m'un{r éte~:"
nellement "toi.

F.P.
...
'
'
- . :;:
f~.~ '.
~-......." ..
...

[? ~4t-' ~~DI:' ~ B.EVUE DE J.A


- - ", ~ ~

"
JtOUVCLLE n:aUSALEM, AJOI'EE 184L-,
•. !',

" 4e VOL: PAGE 289.


-:-:v·.•.
".-" . -'IiIOI~~

. SUR LA DIVINE TRINITÉ ET LE CONCILE DE NICÉE.

····"LQlsqu!on étudie avec attention les Saintes Écritures, on


est frappé de leur haute antiquité. Et cependant leurs Livres
j, .,'

~
le~ cplusanciens se réfdrant à d'autres Livres Saints plus an·
tiquesêncorequi n"existent plus, on est étonné,exvemontant
,.-ainsijusqu'aux âges primitifs,de cette longue progression des
.,./q"1 c'~'ps~dan8 lesquels les vérités saintes ont été révélées, et
'" l'on demëure convaincu que cette Révélation n'a jamais
manqué aux hommes. D'autre part, l'antiquité de la Révé·
OC tation'explique ce fait remarquable que les anciennes mytho.
logies, les, anciens systèmes religieux ou philosophiques des
p:3uplesde l'univers supposent l'éxistence des principaux
dogmes du Christianisme et de la Religion mosaïque: la
dégl:ad.ationou la chute. de l'homme, sa réintégration, un
r~demp:teu~, une incarnation, une sorte de génération du prin,
cipe créateur. .

o"•.Jl ya bien loin cependant des idéés des païens sur la.
DilÏnii~ à cel1~s des Hébreux! Les païen~, personnifiant
tpus lés:j~ttributsdivins, ont adoré une multitude de dieux.
", Lei:ll~b~u,x; éoncenttant tous ces attributl'; en mte seule
~.~t..d '. '=~~·C·~~iiiiJu../dont ik ~~o8~ient p~s même lll'ononcer le
....~.; .. .~

.-- -. ~~

.. ­
.;:.

,~~ -à' cât1S~' dé 'sa 'lÙtûti' ~aitite~è, ~L~~aiehtc~~~tdé~é~co~me


ull,'sacrilég~'de lèS'd~~is~r~ de les p~rsollnifier, puisquë'c?e'l1t
-:'êté'diViser là Divinitê.' Dieu hü-même leur avait dit: Je sûis
UN; tu n'auras
.. pas d'autre 'Dieu devan(-maface ... ,

'.: _,E~ti:~·~ë~.'deu"&: '~yst~m~' qui !6sU111aî.ent l;un-de& id,ée$


:dé. divi~ibn~:depersœiniti~atlon\'L l'infini des aÙ~ibutsdivi~g-, '
l'autre celles :de i'uniù~' a'hs~ottre: 'deb Diyitlit~, ii 5' é1èva mîè'r:
opinion mixte pimni les pl.1ilo:;OlùCS, qui suppasèr~Il-t qu~-la
'Divinité, l'Etrè divin,' se-èolllpbsàit d-; trai3 !iYjJostases (ffo):'
• 0- _ • , •

" "Les trois hypostases de' ۤY SO:1t non-seuleme~t


';éterneUes; mais-aucune d:elles ~:w peut être dbtruite. Enes
,; renferment également tout l'unl-\rers, c'est-à-dire qu'elles '"'
y son. t in.~nie~_ettoutes PUiS?~.Ilt:S. Cep~l1dan~ ~e .Philos.o~he
, '-'. admettait entre, elles une esp.ece de subordinatlOn, et Ion :'
( H aSitai(dans ies é~olespJato~nes 'à peu près les mê~ ~.
r" d@cultés qui 011t ~<'.mn~ tài;J.t:d'exercice à nos théologiens."- -
Encyclop. 'néihod. V 0, Tl'inZté.
, - .. '. '",.:\
Tel ét::1Ït l'ébt dtjs esprits à répoque d3 rétabliss.èm~nt ~
du' Christianisme.
A la venue de J ésu~·Christ dans le mOIl~e, les hommes,
le
"dans leur perversité, rrié~onnurent ct le cl"Ucifièrent, et lèar
haine le poursuîvit encore après sa mort dlns-la personne de ~ _7
ses disciples. ,Un gra~xl: l1ombl'e cepend:1nt Jutent touchés"
jusqu'au fond deJ'âme,de..l'amour infini du ~SeigneUl" '.
.ava~t consenti à s'asso_cier à nos misèr3s, 11 yenir llO~S donn~i
lés pr~ceptes et l'exemple d'une vie ~ainte et per5écut~e., '
sub,il' la mort pour nqus. Ceux··Et. se d0clarèrent les.eo~fe:s­
seurs de la vérité, et ne fiu'eut pn':occup~s que d~ l'amour~ du
Selgùeui' et'ode:la propagation: de' son Itvàugile,. ',' ~r: ;, ".
. . ..-. .. .. ­

::::
-;,.
~.

~ .. ,;. ~ ~' . "

.....
........ ' f •

-.,- "&VI ~

.'!~~;-~: ,.. ' ;:- "..


~.;:_; '.. '.,_ .....'~ ., ._. , ...
~.:', '\1'· .... ; .. ~_

"-. ~.'~_·':PQÎ,p;t:de· 'dispu1e: 'bi- de eoiltmveraè parmi ,euJl,Jà pluS'


hltè..l,lIlion au cOll~~ire. Ils se soutenaient dans les tein.b]e~'
~'I*pthm; qu'ilsënr~flt ft subir Ce futlà sans' contredit
, f'~'p'O(J.l,l~ la pl~ saint~ de l'Église. '
':, ......'.' - -,
, . '~ais aprèg- qu~ les persé9u~ioJ1~ eurent c~ssé "et que
" ~:~'y~leeut vaincu les persçcuteurs eux-lJ).êmes, lors'q~e~é
:-'~<!.h,riBt~tfni'Bme fut reçud~s chefs des natio~jl, }çs philo§opg.~
-,q~t ~h,i~nt cQmbattucQ)ltrç lui se rendiren~ à sa huIiière;
, ",.. ' inai~~~,' entrant dans tÉglise ils y apportèrent leurs préc&
''':,' ,>; I.~~~t~,opinions, qu'ils tâchèrent de concilier avec sa nou­
. 'j,~~ttiti:~. Ils y apport~rent surtout l'esprit d~ contention
",,~: ~~:décontroverse dei; sophistes de l' bpoq1;le~ aveç l'aro.our·propre
J.es"paSl'iOni q~i les liuiv~nt toujoUfl;),
,J' , .
, Jusque-là les premiera 'Chrétiens avaient atloréen si­
., ie~e: "j.1s'avaleni aimé de toutes les puissanc9s de leur âmé
-l@ Di1lù auquel "ils s'étaient dé"oués~ ils a'étaient aimés
'è:f~~eeou11.ts 'les uns les atltres~ ils avaient' combattu la vio­
. .l~nçe â~, SaÛui' et l'avaient,vaincu~ , mais ils furentbiènt8t
"htriliilés'pir--:-de vaines d1sput~s iut uu teItain ot'l leur
:<~ "Cfor côiï1't!t' plûs de dangers en~ore que -lors~u'ils avaient
,.:,~~, tutté''Contre lits pers~cutiGns des Césars. Satal\ reprit ses
~v;nt~ge~.Ïl s'insinu~ partout dan~ l'Église ..... .l'ambi­
'p'?:,ié~eËla, la charité, l'amour du S~igne.UI ~>.'.é~ignireot.
~)~·,,:<iéh -dans, 'ce ·temps de décadence d~ la foi ;que les
~ni~.hàjneûses se l'éveillèrent ; et s'emparant de ces di,.
deco-ntToverse, ,en firent l'occasion de terribles
ijBp"u~~f dë-'persécutions odieuses qui présentèrent le Chris­
ibinî'&ID.e, aUi{ pa"ï~ns sous les plus affre\lse8~(!oùleurs.
-;... 1

'.,-:~~~~Lorsq1l9 ,·~~JunÎlle.. de bilPL con~erv~ sa bonté et .pei'­


"" S'êtèfê &ms la résistance aux maux de' la vie, son esp-ryt
i1lhèJ.~t:s..Diëu,Ja .. vérit:é·.amve àluï."sans obstacle... Màis
eSt ittttemé"ht lo-l'squ'il' s'écarte de l'amour ou (ij!.
~~

",~h~\é:~ Son éç~v~e~ .dllninue a,lors ~.adù~nement; qU3.nd


le .CceJl_f s'altère, l'j!1telli~nce se pervëltit; quand l'oolIlJIle':
nest pIns digne de la vérité; il ne la èomp"t'end plus. Adm~~.
b}e loi de la divine Providence, qui couvre d'un voile tutél~ir&
la. vérité aux Jeux de l'homme dégradé pour qu'il ne -Ja. .
profane pas! S'il ne la voit pas, son ignorance le rènd moins
coupable quesi, la voyant, il n'exécutait pas ses préceptes ...
C'est don~ par une loi sacrée, toute dlns l'intérêt de l'homme;
que son esprit ne peut. plus recevoir ni reconnaître la vérité
tant que son cœur est dans le mal. J'al; aveuglé leurs yeu:c
et/ai fermé leur. 'Camr, dit le Seigneur lui-même, afin qtl~ ..
voyant ils: ne voient pas et qu'en entendant ils n'enJent1eÏ!;t:.. _, "" ... ~
pas! ... -Matth. XIII. 15. Esaïe, VI. 9.~Et voilà pourquoi, '.'
sans doute, les temps de la plus .grande perversité morale ont
t~ujours . ét~ ceux de la pl'U§ grançle folie inte~ectuen~
1;.orsque l'amoJ,Ir de Dieu et des hommes n'est plus l'esprit
de fÉglise, on ~ut prévoir déjà que les. plus étra.nge§­
elTeurs vont pénétrer dans son sein, et cette dégradatio~
augmente successivement jusqu'à l'extinction totale de Iâr
charité et de.la foi" Rien de ce qus des esprits passionnés e
~aré~ pounant produire de bizarre ne d-eVl3 plus noUs:'"
-étonner dans cette progression descendante d'une foiqui.n~
reçoit plus l'éclairement de l'Esprit Saint.

. (.}~Dict,. d!:-: ~~~~ ~7~.,

c
;:~
" ..
~

- .\,.
-,
J;:--;,

~~ :. ~ . :.~
"')"~:} -.';"
"~;,~~,,
'. '- .. .. .'. t: 1

:";~ ~,~aiS 'pe~ ,-de::{eIpp.~, ~fèsil'~s'ej} ;'.élev.a ' hile·" alÎtré1bien_,,_


.... plu~· funestë' erlèore.' Ce fut cel1è' dé Dariu s. Cette héré- '
'sii/appuyée s'ùr r~utorité de quelques conciles, combattue
.Pal qJielques autres, et notamment par celui· de Nicée, fui
sur: le point de triompher vers la fin de la vie de Constantin. "
..... "

. l~~ vrai sujet de la discussion


était-il bien l'amour q.e la
; '·vente:~~n etcnt-çe pas pültot l amour' cl e .I
- .1' ,-''). " • d ' . \ Le
aommatlOll l • -, '1

'ège 4'AleX+lndi'ic ll\~tait-il p'1sl'objet des vœux des Al'iens?


,.. Jf.t side p~l't et d'autre n'eût rechercllé que la vérité~ Oll
"~ifuQi~:-.ta,Ilt de haines et de viol.encE.s1 , '
-"l.'

f~·:~~ >,'~~'. ..:..


~ ~'. :; .'
,,'~,Lè patriarche Pierre occupait le sIège d'Alexandrie.'
'.:' ,">.Les -~Ülét:iens troublaient l'Eglise:. ,Arius s'était' d'abord,
- ,'~ 3el~ d~' leur côté; mais n'ayarlt pas été bien accU(~illi; il re..
','., -,'\ihit 'aa~sl~,s br'J.,s du patriarche Pierre. Cepcnchnt il l'a­
.
: . ; ~-b~ndo~n~
- bieb,tôt pour r0venir 2J..~iélétius~ ce'q\ii .-Je fiîcha&­
-~, '

'ser~dè.la <;9.mmunion du p:ltriarche, qui ne -voulüt jamais


-'

... --
"J'y. re,.cevdii"de,
.
nouveau (""')
".,
- •• 1>- ":;;-. ~

,~ ;' A~11ili~s; suce(sseur de Pjerr~ reçut Arius à s~ commu..


~niôil;-et,Adus ~devintO s~us Âchinas,- professeur"·des saintes'
"lettre-s~ct 'théologal ela'ns s6n Église.'
",)1'­

, A la -mort cl' Achillas, Arius espérait être nommé à sa


. p}ac~;ingis: Alexandre lui fut préféré.' Arius en fut, dit-on,
~·)~V.e.tn~n~-èonti1l1-ï'é. .
- . :,'~7"- ;-",
, ..... ~: '~,i'Q'à-érque tçmps après., Alexandre tenait avec son ciergé
o...es ·'c~tJ.f~r(;]1ce~ d':ms le but cl'~chircir les principaux points
Fe..'CtOcti'iIlP de b Religion, ct il pr~se;'1ta un jour dans cette
.!~unioD:·im~ e~.;pliC:1tior:t ·l"e!.ative au mystère de la Divine
, . j ~té.F. -Ai-tus, ·s'c.levant .: aptés lu:i~~.l'ât!agua, prétendant
. ,ifd~_ :pï'é~het l'hérésie. è:Ôilg.ïim:n~e des. Sabellien·s.::::

(-y Hist.. Ùe. l' .;i:J'i:uilllmc, par Mahilbô\U'g; p. 2'0 et S~:'i'


'.:,~4;;' -i.~'

_.~ ­ . ':;--.,.

'"

'~-'':" Cclam~"l~ déS()rdl~.;iIans ras~(nnhlé~.,:* dit;;. ~~~

". Arius ét.ait en estime d'ho~mcsav~nt et très 'inteliigent .

" dans l'EcritUl'c, qu'il semblait ne vouloir combattre qUtt

" l'erreur de SJ.bellius, ,et qu'il raisonn':lit avec beaucoup

4; de subtilité SUt un point très délicat, dont on ne s"était ,pa'

" encore avise de displtter, il s'en trouva plusieurs qui E


,; mil'entde son parti (~)" " Arius exposa alors sa doctrine:"
il . soutint qUE} Dieu le Père était l?eul Di€U, que le Fils, ou·· -,.
'

Jésus-Christ, engendré de Dieu, était seulement supérieur-

aux Anges et aux hommes, et que s'il était Dieu il ne l't;tait,.,,;


que par participation, étant d"une nature infericurc. à ceU ,
. . ... ~ .... :. -"
de son Pere. ',' t,,'
-!

AErès de lo:qgues discussions, le plus grand nombre ce-,; ;


pendant se dec1éi.l~a contre cette opinion d'Arius. Il lui fu~;_
défendu d~enseigner et de soutenir un dogme qui détmi\>ait" "_..
le fondement de la Religion chrétienne. Mais il renouvcl~'
bientôt aI?l'ès la querelle, et dans un concile tenu ci Alexan,:..
drie pàr. plus de' çent.évêqucs, sa doctrine (ut· cOIidamnée.•.
. Et comme il persista, il fut sol'em:lCllement déposé du sacer-.
doce, excommunié et chassé de l'Église' ~t de la ville av:cc
ceux de son parti. ~

Arius se r~unit alors à Eusèbe, évêque de 'Nicomédie,

qui.,étp,it tout-puissant ci la cour de; Constantin par, sOI! ~n·

fluence sur la princesse Constantia, dànt il dirigcait)a èons­

cience. Un synode rélmi par EU6t be, ct COlT. posé Œûn~

r
grand nombre d'évêques,-,aptorisa cl1seigTIf'ffitnt ù~ -la. 'de&-:

trine d'Arius. Plusieürs évêques se Téunirrn~ é~~uit~. e~

Bythinie poUT y fOl-menin concile; il Y fut décidé f11'!.:.lt

dodj'ine d'Arius serait-'ten,ue de tous CV'Jllme ()rt1iOdoxe~- e

qu',!.!" obligerait A?ex(1.ndre <I.e. la tenir lui-mùne, sa

, ([étrf!.:~ondaT1z.ll~~mi..~lridti.fJUè (t 10
,~,-~~,

:~'~•.'~,~~~'f.t~:t 1~,. dit lVIaitnbourg, comme l'ouverture èt ,la


~ ~c1a:ration de la guerre et· le, signal de la sédition généra­
'':.lè qui se forma dans toutes les provinces~ dans toutes les
'\yjlle,set même dans toutes les bourgades d'Orient. Il.ne
-<s( vit jaIl!,ais .un plus grand trouble, ni un désordre plus
~(:.terrible"et plus universel que celui-ci. Ce n'étaient plus
~:' les étrahgers et les infidèles qui attaquaient J'Église .par
~qeil armes: c'éta'ient let; princes mêmes de q~glise, et ses
~"pl'Qpr~g~ ~fan8, qui lui déchiraient les entrailles par les
~)~~-ep.;, les;-plus .scandaleux d'une colère et d'une haine
" ~f farieuses qu'ils avaient conçues les uns contre les autres.

,,~~ Le~ .évêques dçs deux partis s'entr'excommuniaient, et

.' ,~, si~ntr.'e-(lisaient les injures les plus atroces. On voyait tous

. '" 'les,pellplës se partager dans les villes et à la campagne, et


k'soutenir l'ml ou l'a.utre parti avec tant de chaleur qu'on
',i: envenait soU'Yent aux voies de fait ... Le trouble étaient
." diini les familles, par la division qüi s'y mettait sur ces
4"p'oints~ de·~eIigion ... Enfin le désord,re alla si loin, que les
'~'p~ïèhS;"qui commençaient ~ respecter une Religion qu'ils
,Z'voyaie~t . dominer. reprirent aisément la liberté de la
"mépriser comme auparavant, jusque-là même qu'ils en
ânrent 'des sujets de comédie et qu'ils 'osèrent jouer nos
. '~ ..Fllystères publiquement sur les théatres."
.: : . ~LeB choses arrivèrent à ce point que Constantin sentit
qu'il -devaii iiIte~~ir dans ce débat. 11 chargea .d'abord
O$ius de pacifier l'Eglise; mais il n'y put réussir, Constantin
çpm~oq!l~ à Nicée le grand concile composé de plus de trois
, 'cerits évêques, afin que sa décision, quelle qu'eUe fût, mit
~n à la querelle. Voici comment il termina la h~rangue
;'k ~" p'~r.la.quelle il ouvrit la séance du concile:
'.: ...-.... ,.. . ,;- ' " ; ' ,'. '.~.. ", '
,.f:i;."~. ·' ~' ~~ u Je ne doute nullement,. dit-i,l, que comme vous ê~s
.,;< :,''&~_tQUS ici rtmnis :en. un 'même corps, vous n'al1iez auss~ vous'
. '~.:uIÎlt dails tm~~~e_espiit pouf rendre..l~ ~~a_~, à l'EgliliCo
,« Agissez = dooc~;' nlinlsms :du ' ~\and- - Dieu~' à~" tü~~
" ensemble de (jonc~rt, et'~ôiez la cause du trouble en déci-
" dant par les oracles dès Livres Sacr~s ce qu'il faut croire
"'-sur les points qui sont en dispute. VOltS pouvez dire
" ENCORE sil,· cela lîb)·ement votre avis; mai.s il faut que .foUS
"s''ltnissent ci la fin dans un mtme sentiment, qui finira-la
"contro-ve)"se
- . . fIe vous ordonne de le. faire, comme votré
(-).
" empereur et votl'e maître, et je vous en prie, comme celui
" qui à l'houneur d'être comme vous serviteur du même
" Seigneur 'étdu même:maître que nous servons et ·qUG,
0 0 -." ';
......
" nous adorons." . ~#.' ."0' ''':, • : •

. ~ -- '._."\ ~-," ~

aI.! discuta longuem.ént et avec beaucoup de vivacité:.


Arius et ·ses partisans furent entendus plusieurs fois.' 'On
leur opposa le celèbre Athanase, qui n' ~t1it a101"3 que ·diacr~.
de l'église d'Alexand1"i~. "Il s'acquitta de cette charge
" .a.v~c ta,nt~e. force et d'esprit, tant d'bloquence et de do~,
" trine, qü'il reIIJ.plit de lumière et cl'admiration tout le .èo:n~t
" c~le, et mit ep désçrdz~ tout le parti des Ariens, qui conçu:"
':.rent dès lors cette furieuse haine qu'ils conservèrent éter~
~, n~llement. contre lui." (l\1aimboul'g, p. 86 et suiv.) _
De pal~ et d'autre on s'accusait. Les Athana&i~ns
reprochaient aux Ariens de détruire la Religion chrétienne.
en attaquant la divinité de· J ésus-Christ, qui en est le fan.
dement. Les Ariens accusaient les Athanasiens de sahellia-
nisme,. les uns et les autres s'accusaient ausssi ,ré.ciproque..
ment d'être platoniciens (t). . ,JO ~;- . .
(-) Cette parol~·n'êtait·pas Une' ,,:aine menace, Après que-la doctrine.·d~AJ.11Ïlf
eut été condamnée'par la majorité du concile, quelques évèques, et l!Jl~ autres
Eusèbe de ~icomédie, se refusèrent à souscrire pleinement à sa déeision, notam-
~ent nv,'uwt consubBtanti,el. 'M'ais Constantin le~ COndnnllla à l~exil, et,nê'1em fit
grâce qJi'à la deman:de des membres dtl concile, et après que les cj)ndanmés~'y
eurent adh4ré sans 1estriction. Tout porte à croire que si le sen;'imént d'Arius·
,avait p,réwalu.; Constantin .aw'ait fait .maintenir. également la déd,ion p~e d!l.ll8
60n BenS, Pa:L:ce que ç'é.tait PQ~ lui une qu~sliol~ d'or,dre~t de. t!al1q,.liilil.él1ù.~e
?u
·(N.'il,~OüllÜt' .~~ ~aihi déêÙlion .concile, quellè q'" elh: f;ât. : .
, (tJ"T.te~ ~él!l-~-{:OQgllI. thpol.) ta. Dl.:p.L l,. c. ,1. ) ,ullrêll"ayoir ~lii
J!jll;I.>.Ï:(n~A.riU!l, ll~PuU$lù.~1l-eçe,~ Ml'é~~;.ç~t un <volriJ:n1J1.. ~011
~d:W~:-M.~wOrthN!~"'it~$LÇ,~"~-;
~~:';~..J..i!ii ~'\n~'
daniIesi46Cs ao P~~q.-p~~è~ollr\'G
,-- ....- . ~. ~
~ot~~::~~, "'~~<', ;.~~LafT.:~,:'·1ï.~::c~~
~~ ~ ...'~, ~,.~..::,:.~._'!I.~, .. ~j;;. ~_~.;-.:..,V;~~ f;~
., " :.' ,::;.
• _ ~ -.. ;_. t~;

-". •. 'ft:' -. . ' , ;


..

".;;........4'5 ........
..... ..
-

:~~ t~fl~ist~~r~dn Cblfi~re concile· de, Nicée, tenu


an 3~ ft:- LAl'Ia-msme contmua de se l'epandre et de

. ,.. ' ~I.bler fÉglise; 111:118 b. doctrine ,d'AtbMlase fut seule l'e­

. '.,' ,;..- ~~l1n~~ pouf orthodoxe depuis cette ôpDque, et le Symbole

~, ..quLpür'te s'Bu 'nom -est ~dolJté par toufes les' Commullio~

. .., ", . .. ...,' ....


:ch~~tieIÙ~es.-· -.
• .. ... ; -,:; e~.1--='" .:T .-' :" i

~ :a .... :=> -h..

(~::Jü~~Fexisté~èe des trois hypostà~es ~dej~ .-oivini~é


a.VJ!.~t6.t~ t~coilnue, ~1ais non 1eur ind.i.vid~alih} éiilIi/is '')er~
~f:Wl~ _gfsi~:tés; '. te·
c~Ilc!le ~l~ê~e n8 ré~ablit. pas, :c~~~ il
'.- .'s e:l ~~t:~~~~~~~~~J~~?res.s~on~ .SOlt exacte~le:p.~ rt
pre!,~~~~c llar 1a,..Slg~Iiicahon a.ctuelle du mot ~ On
, ta. tl'El'tlUlrd'abQtd le mot.h.lJp'osta~e· P:lI: le mot latm. persona;
.~. - ~.ql\i d~"lf!;·cnsuite h~p~oprejne,nt traduit ,lui-mênle j>lr le iuot
:"~ JIFr~~1J~:;~Lè ln?t.perS{)Jtll, signifiait proprement l~ ma~e
. . 'qûc)~~ -n~c.teurs draluatjqlles met14ient sur leur visàge età
. '~tfn~'S" l~tIu'él ils pnrta:i~llt: Son --étymologie· per -sonans
_.~~lâ~~à·t!"8.vers) l'indique aSSez. tt) ."' .'
, " .~., ,.-\j-, f - " · .' ".
.~"'~.~.:-- '~
..... .;-..-.::

:\;~1nlÏleles: Diasq~, alaieltt ,dil'éTents selon le iM~ le


,',';" Dtlm du masque de:l'.acteur,', fut' ensuite appliqué au rÔlé. .
.. '-"
, ­
,{ ~ême que l'acteur' représentait,; . Cette nouvelle signffi
'!: ::,:.{?"i:ction'du tOOt'{pèS01td;pBr~6, r6le) se trouve 'en tête'
',,'>' .
.....
"':".;
dei' comédies de'1'érenee• .,UauteUl', pOUT
, -
indiquer les dij " ~

,{-~,. vers rôles des acteur., lesénumète sous le titredep,er:-:'


8t'J'1Ue. '

" Enti~) d'aprè~B8ai~~Duca~ lemotPw;~:","", ,


signifiait la: c~r!l~~ kl. digm~é JloJlt. onetait-revêtu." ,:, io,:"}",:~~·_ ',~, y.
. ""-- ',_.' \...., ".{ ..
Onpéut !,olr4'élprè~ c~lacowbien nous, somme~ loin'
aujourd'hui de la' 8igùi:fi~atlon priIÙitive du ,mot persona si
, nous le ~sôn~par le mot personne, individualité dis.tincte,
'.
,
ear rienn'ést'-pluseloig1ié'
, " , ""','"
de l'idêe " individualité
,d'une . réelle
, ,"~
.
fll3 IN ~'!~;t'i;'~Ïf:;itlp-:-""", c'était l~, tna-'" . '-:~~::

1 _ ~ - .- __ ,

'Or les~troi8 hyposÎ8sesde la'\DiVine Trinité ne con8ti~ 'L, _.


tuent qu'. ,eul1Jtiè; 'et e1k& ne~ont dîstinctesque r~l~tive- '
ment -au point de vue sous lequel on considère' 'chacune
d'elles. Relativa nomina Trinitatem/aci1tnt, dit Tulgence
( lib. de--Trinit), essentiala "vero' nullo modo tripliéantur.
De là cet axiome' en théologie: Omn1a in 'divinil uum. su~
vin .... obviat relationil oppo#-tkJ.
, - 1. _,

, Il ne peut d'après, cela;y avoir de terme plu! équi;voqu,


et, plus mal choisi que celui de :trois' personnes di'l7inu pour
dési~er les tr'9is, hy;pO,stases, les, trois relations ou manifefr­
tatiQUS du Seigneur .. régard-de l'homme. ­
, ,
M.de L3meîmais,~8S~)D~ ounage ~titulé: .B8gN8~i~;3JJJ~""'!1
, c

tfU'M pMlospbie,'présen~quèlquesidées
neuves Iiut la ....· • ~!, - _..~~,
neTriDi~:~jà·iÜ.~,~c~incomp~tes,~'~l't\!Ü~~~
toiresèt c~eât pp'Ui,a~-.~'é.o~~\,~
'qiri'sùit:- (T:l1':1h 5.4 & :lOQ. ~
...
....-,-,,;.""'7"'--~ ~~~- , .... ~.-~.J'~ .,._~ ~~~

. ~ .. ~-.­ ~:.

"t~-."~-~;"">!',,,~ . .... :~ . .~ .•~ •..~.,~.:~ .' '.- .~~. T ,.~,. :." .~~r'"
C· '.y 4.:9n .sent' bien: q~, le' lajiga'ge :humain, 'borrié., ~ans'
" toua les.sen·s,·ne saurait représenter qu'avec une :extrêm~:,
, .. i~p~Ï9Jf.ce qui par-·e8sen.e~ ·est.. ~a~$:,born~8r·. T.out c~ . :-.'

',. qu~,n()Ys.~4jsO:n8·duS~'ly:e~in Êtr.e .n'exprim~ que; s~s .r~.


~~tJlIS'~not!~ ~~n~ère. <JM;Al!lpr~ndre~ nous ne·saurions.·
" le CPJ:J.ll4îhé ,comme il sè .conIlaît,avoir de. luila.. c},!Ioi~~ :in-:
.·t.eIli~~Ce qù'il' a de 'lui même. Le mot personne, a'Bpliquê'
4~~ aux .'troiil" -én.'ergies primordiales, nécessaires-,: ..éternelles,
" .. ~··qÜi:.·~tuent 'Dieu;ne'hous donne S~I.I:iS dôut~ qutune
~ :-:;:"$k idée' rirati'Ve qe.'ce qu'elles sont .en .sOi . ~ ., .~,.... 9n .:pe doit
.: ·.4~ jamai~ oublier. que ce mot (per~onne,) le .moIns impar­
,: ,·,;.~t 4tie:four~iS'se la langu~ pdti.~_ exprimer .'ce· que :sop.t,
.' . _ ';~.~ (}âns ~f~1~"~nfini~lès énergies'disti~etes :quiimpliq~e. în~:; )
( ..~~·~ess.aÙ'e:iiieÎlt sa.:nOtiôn"corrE5sp~)11~ :t>ie~ lIÙ!ins à .ki .ré~'ité
..~~, frlfiu:''fJf'lJ:le=r1e' ~ch~~ept~on.": qu~ ..rés.uUê .{lf!~' ~t!!tites i~~tu.rel.''',
" '. -;" ,#s~rà!itÙJtré" in'telligei1,Cé (~r ,euro'~ q~reritlir'quia 'tres, .
.:".:.' :'~. disâit,: Augustin, magna Ï)f()fSUJS ïnopia hiunanum lâbo-:
~ U--~t~· èj<>-qui~., ·Dic~l,1.1l\. est ~ tamen t~res .·,perspnre~ '-!10n ut
~~ ~u4-~~tur, ~~.. ~~.,,,ta.-~re,t~.':. J;>e ~ri~~ l~b~ V, c. 8 et 9;
:·li~;~VI~~.,~.~.:4~ 'i:'~ ;,~,~~,~r-~:~"~;:~_~~'~'~:~: :.<~.~,~~. "\'~"::' J. ~~.: '.~'"
j

.. :.: -\!tf il: rn:.d'aineûrs \C'on.ll~leIit l~s choses 8' é~aientpassé.e8


": te. -;n concile de Niçée: '" . .
~ - . -.:;:- ~r, ':" Jrt -:" ':: .... ? ,'1 , .. ;; .. " ,. ,

.. PbÙr:assurer l~ triomphe'dèS A-thanasi~:ns, i~'fullait r~n­


-4VèUiQr.. l'Ariànisme.. Or;·.TArianisrrie ~di8ait: IR, n'y'a. qu'un
N·~u.'.:Dieu; le Pi1'e;estinciU, donc .luï:seul est D!ete,etJlsus­
ûl ~ront c'rU r,}:esf:.pQint' Dieu. . Pour'répondre à~celà on'
; décièla que. Jésus~ChristétantaU8sii1mèi~n qué lePè;'e,q'u'il
~~iait e1t!J.t"'hllré de- t.(Fl~tè éternité, qu'il ·étq,it un- a1i.ec le Pè1'e,
'.étatt>bbNSmS-1' ANTIÈL~ . :'.... '. '...'. ':.., .-­ ..
• ~. ~ -~­ !.
..- ~

~ :".> -.' - .­ .•
J • ~~

(-*) c~ que dit M~ de Lnmelinni; est Vrai, ~âis nù fond:i1.mi rectme l~ul.
lerp,.t>nt l'em~U1' dent il ~ig:.'ale la source. n ytombe lui-même:
..•.~ ........

',~_."
, ..
.... , '''-­
',. ,-t- Ji

:;":..
':
~'.': ' IÎfaIJaiFD.'~tre':pas\pîdtonicien, et l'on dècida-'qu~'lâ
Di~nè 1'rirlit(il~é~tt imsttne~ trinité de notions m étàphYsl:. i

; ques;maii on èn fifTaP~1icatiônpositive au Père, au ,Fils ~èt


~ l'Esprit S&int. - ,- .-:,.., , -" )'., . ' : '... ' " .
:... ;: ;.: I!'"'.. '-'._. :--., ~,f .~':.. ." " .~"; ""~

, .-11 fapàît eÏJ.fltl'éviterle~pr6che, de la part des Juifs." de~


diviser l'unité de~Dleu~ ef l'on:aécida que les trois pcl'S@fln , ',,­
n'étaient qu'une seùle'j>er~onM, -un 'Seul Dieu. ,- , :- :.<;.'; - - 'ç

Qui' ne,"v()itqU'~toutes ces décision's portent l'em~r~~~te .,


\' de~, néèèssi~é~ dei c~~ô~stan~~s~u~quenesil fallut, pOqrYo~; ~
J auxquelles 1~ fallut ceder poUr termmer'ces queren~s. MalS, "
. en" v:éIit'é~gya làd~spro:po'sition{~tii choquént é~ang~inent
'par léu!S ton~#c·tions. "._..," -'.'~, -: ,~~ .;, .~,';.~
·S .~

Qu'induir(de tout c.ela.l


....- ~ .
~. -~. .
. .' .....'
en
" -",

- Quë si i'on veut 'savoir la vérité cètte matiè~e; il f&ut


, s'isoler de -tout c~ qui' a ~t~' 'dit ~~r les doCteurs,et qMke­
- rapporta.Ïità~de&querellès~d~nt le )jo~venir est effacé" dë la:
~émolre dés homnies~ rie peut que'n<.>us ég,àrer:~,n>faut 'êhW"
:~lier la. -doCt~ne.', dan.'S .-l!en.~eIP.: ble' de,.l'EV~ngiI~;.dans, l~,S.

! 'paroles .mêmes de Jésus-Chnst et dans lacomparmson exe­


, gétiqùê' destè~s 'qùi'-s'éélai~iit lès' uns", par' les~·,a1.I ,. '.
'C!est ce'iiùenbùs~altons e-ssayel'd.e faire. . O;:c.-' ". ~ ,~::;_
.~.. -., " cl" ~.-.-. ,_~ ( " l '" . .', .g ",.

" ...
,'­
,
,
" ,;~;

',_Qa!~',trinlte de ~rsonnes divines, individuelles, dis­


ti!l:ëfes; seat ,xéellement une trinité Jlel)ieu.i;. ~t qui, si la.
"
,·J5R.9-4he . dit,que us tTotsDiiu nesODt qu'.n Md Dieu1Ja
':,bouch.e lé, met; alors en' contradiction avec !lotte. pe~e '
,:.b "la.plus, ~intüne. ,Or, 'l'esprit humain est ainsi fait"qu'il 'île
- ~ ~lit"":reçer0ir deux "choseS ~ontradictOÏte$. 'l\insi :l'unité
'.. ,:"" ~viduelle :et la trinité individuelle seront ~ujoum deux
"", 'êlib~"-~posé~,con~toires, incompa.~iblè8." . "
1.
, ' ..r ,,:'
,.LaiisQJlS' donc ,'Bn~' hypothèse QW3BOUS ne po~vons
: .~~ettredansnotre consciençe, quelque soit notredési\r,
"'q1ielte r
-que" èQ{t abnégation quë nous voulions ,f~edè not~e
'J'aÎson.' C~erchons si no~s ne trouvo~ pas daÏ1l~ les Saintes
, ,,", E~~,tw'~~'quelque chose qui puiSse cp ~ême temp.s ra~surF
.,;:': ::: :,p~1Qi~ 8~iis~ notre, entendeméiit, 9$eriUi,r nos ,senti­
-iJiên"'" é rêli!P:'·eux.: ,,~'~._- . ", .,", "-"F"',, ..

,! ,:1 _-...1l-y e, du vrai dn~·t6Ute~


ces ,théories, _,t~us les
~-~j~t~eS-:ql;le i;~prit' ~l'liqmm~',-,a. .eirlà.n~é~.Mais c~. ~i
~ettt.~~rv~ par ~'~ur à laque~e -on l'appli<Lue, ,etJa .v:é~~
..~yi~t~?I's --fa.usse~é. Il y a. une. grande vérité; daus_ le
sp~~.~J.?gieuxdes :~,uif8 et d,ans celui des" Ariens. et des
So~,nj~~~:C·esi.l'unité ,de ,DieU. , 111.& une ,grande .'vérité
.. _,. ,~. doctrine d' .tha.~e; c'est lfI divinité ~olUfJ de J~S'U$-
. ~ CMist.Mais'l'erreurdesAriens ~td'avoirnié cette divini~,
çomiiie re~ur d~ la doctrin:e Athanasienne 'est d'~voir
:d~it da1l$ le fait ,l'UIlité ~vine; au lieu de coordonner,
_iwW;~ qne-'les Saintes Éeritules.lepennettaieat, ces - de\lX '
:~·"".h~_vA..a~
~.:..~~r_~",'(~~ttll,
. '"
.... : 1'; .
'~""!-~
""
-..... r .... -
, "

:' ... """ !.... '~ - r.i ':"'.f"~ ~". _~ -'. ~. ....... ." '-1 .' "\' --"':. ')"

,rien de plus important: 'polir I1OU&, quo. ~~,air


~

'!..

imé~idée"juatef~l-cl'éate~::touteS~~, -eti-d'8tfe:'). ..~


-cou:,vaiicus qu'il n'y.&rl'ùJtr-jJieù,' tjui~'t.J~~()jj:û'~.q"
Seigneur.: Lui seul est le V1"ài- Dieu:_èt'za'vit'il~,;-:selan
les paroles de son bien;;.aimé disciple. (1. Jean, -V.2ld,=,
,:..,' 0 • 'o.· " 1~_.! _ ,- ..,- ... ,!_,"~ ~T_'~ - "' ."., •.:..,;.... Jl:i..:

.; -.I.a,:. Parole sainté est positive quant à.l'unité de ~u.,


En mille endroits J. éhovah iui-mêmeadit.all peuple juif: ,,,1E' ,
SUIS UN'; IL N'Y-A PAS»'AUTRK -nIEU qUR,)lOI;"'C'EST M-QI'
QtlI S~itAI LE SAt!VEUR, ET RÉDE~ipTEÜR QU;ANNONCENT- ~p " '.

LES PROPHÈTES (-).:: -.;.' : ~. -~; ,- -' - ".~;


,- "",0', - ~. • i' , ~ , .... ~-.~~ ,"-;'

. L'umt~ ~ pi$ ,attestée P~rt~ut dans les, Saintet~~!':!- ":,';,:~"


tures, l'est d'une manière solennelle dans le prem.ie! des dix ','~:~' ~' -
·commandemens. promulgués sur-le mont ~inaï: ':'- •_. '\""t~·,l -'.

,
TU- N'AURAS
. _ ,."..
PAS D'AUTRE DIEU
.'
DEVANT MA
_.
-FACa.'
• - ...
'_ >'1'
;
Exod.~X~ :2~:7 ~ .'" ' .. ' '-..
·...r . '" ,c. ""0 '-J,~' ~ _ :~ 'l'( ..... "r,,_,~,;~:­
~C'est
.
donc1ë
"
niême' Dieu qui nous a créés, lé même.
~
qm "~i:.~r.;:;.­
. _.- :Ii ., o·

est desœndù; a p~s l'humanité, 'et est venu nous sàûvèr~ le .,


même qui nous régénère et qui nous sanctifié.

J éli.o~" .J ésug.,.Christ,· -TEspritsaint, c:est lè' même


Dieu; ,une lp.êmepersonne, un même Être tout-puisSant; Se
. manife~tant Il". nous de différentes manières.c'Et~i pe~t
que le',Seigneur a::parcouru dans ce mondè la période de l'ili.-
carnation jusqü'à l'union 'absolue de son-hum.anité.avec-·8&
'DiVinité, si,-dis':je,-pendant cètte période ilssembtent-deu*,
toutefois le Seigneur 1!Ü-mêniea pris soin d'expliquèrr.~­
1UÛon deIa nàfàre'hUinâiné-et'dela nature divme'~qu.hl~ _
rait succe8Sivemérit~·""'. .' -, . -..i. / . _",c;,
-,
~ _oM 0,"-,- ..,,}r,'

=-__.1~<':: ""Ei,l effet, rapôtre PhilIppe, rie pouvant paîl- comprendre


'~~~u~9DedGDi(!u danstm corps humain, c'Cst-à-dire
"~'&O!ehovah ,a.v~ JéSl1S Christ,il dit un jour à JéliUS­
, ~t: .. Jl6niré-1l:OIu l~ P ~re, et il rroltS sutfi_tJ Et Jésus répo»­ °

e dib1J1/ a si long-temps ql6e je-Sf!,isal1~c vou};,· Philippe,- et tu


"ftê~mikpits C07znu!Je te le dis en vérité, PhUippe, c~lui qui
~~_o1t \ioÏT~:!Â'Ûssf i~ -ptRE; CAR LE ~ÈRE ET }oIOI- NOUS
"Y«JriŒs:uti" ~f1tenlitonc me dis tu: montre nova-li Père 1
.
~~:'~-;,~~~,v-. ".~,.,~~~.~ ..:~ . . .,-;,., . -', ;, , .- .
.....:5~C-eU,;répon~-si _claire convainquit . Philippe et les- ati·
•>.:..:~~Al*res:IJs .;ne .conservèrent plus de ~o~te. depuis, "et
~'lJP~â pâSsi{)n~~t sa résurrection.. :alors que funion était
~~:t~~lW;~Apôtre'bien~imé recollJlaît que J ~sus-C.hriBt· est
~i-D!euet la vie éternelle, et Paul .dit aussi' que la pU­ 00

_ ,Jél1i!.,·za 7)i'Oiniterésidedans notre Seig1U~ur J~sus-Christ,


si
~~~Tene -esfTidée simple des Saintes Écritures,su~ l,' unité de
~ ~"".-I?ielJ~ idee q~'oiu, tant obscurcie par l'effet di8cussio~ des
,,~i%~:m~abléir .de la théologie humain;e~ Ne nous laissons'do~c
'të;'VeIDons avec une ·scrupùlEmse attention s~iè8
. intimes~ de D.Qtre_ cœur, Craignons pa-r-dessus tout
~~'r là' croyance en plusieurs- dieux, ce qui est une
.dè'"'I!enfè!1e t ün.e"prôfonde-,-abomma.tion L:~Si nOllS
.'1!.oirrines 'biiM C(mvâincus 'qu'ih':!1 â qu'un' -Dieu; qui est J ého­
.câW'd~vënu"Jé8us- pour s'approéher'de nous, toute1a doctrine
: d~.tÉc~t.ùre:S~iiite est 'éclairée par éette idée d~une vive lu­
~ini~rtçét(toutpTa.dmirab1ë système '-de la- ~Rédempti6n ~ ~st
; ~, '~~. ~_~"" ~
.. '':~:~_.''''
_. .,- ~ 00'"" _.,

thomme-av~itpéehé~coIÎtre.la-IQide Dieu, mais il était


~. . __rit que ce Dieu le rachèterait de son péché et le sauverait.
. :--'.! ~~~ C~temps devait être celui où la corruption de l'homme serait
','" ::,};~ ~ ~pàifénilêîl ùIÎ- (iegrc èxtrêniè: '''Ce 'temps amvà.~ Dans ce
~ ;la~ flèligiOh •desjJ3iens était· presque UIÛyerselle­
:-:~~~"'~~~:'O-n""~de,~'ttiéux de pierre et -de bdi&,..e t
d~t'iJn"tiëüD:ti:it'des iiOireU1'J;.~ T~uteidée vra~ de
+"':.i fl
:...
.. li' .......:·~5~,.

••;t: ~:~..... _. 1..

Dieu êtait- pervertiê;'.ët'la mechanc'eté ·des. h~~nn&f~~avait~f


'plus debçrnè.s.. Les :l-ùîfs eÙî.-mêmes, 'qooique dépositaite8~
~es~ Sàintes'-Ecriturès-; 'étaieilt fort MFrOmpus-:et- fart m'- .
~
'Chlmts,etfimpi~êteé4tit' 'litl fo*d de leuts cœurs. .
.-:. .,.~...' - ~~ .
. ' ·eèS.t 'arot~ què'!Dieu 8'in~àr:na .dans' leseind1une\viet.•
..;;.­
.1""
ge:' Il ftiqult dans è~8 :'"conditiàit.s d~f' '1~():r4re: éternel 'dans .·lel.;
quel tout lionurie naît' ici:;:t>as-;' -il pàssa _par -, les -' de~ré"s' -de~ ­
l' eman'ce~ de l~f'puherté, de la-jélîllësse, -de la virilité; ·il ,. de- 1
vint toût~~falili-<>mme ;-,ilconno.t toutes les.·vicissifude.... & /.tr..
la vie'j'la pâtivràé;'la doul'ent'; alOT~s'opéra; sUêcessiveine'n~~\i:~-~_._
l'union de cette nat:!1re humaîne' qu'il avait. prise 8V,eC ~aJ»;f..,..:·;'}:~S:~
vinite éternelle. ,Cette nature humaine devint divine'-Et· . ­
ceit~ ~riio~ 'se fii "àa~s'1e rilêtrlè ordre ei de' Îa :Ïnême":ina­
pièi'é q~e J'honlm~ -s'u}iit i~nieti lorsqu'il abandonne èu' :~'
'quelque 's~~; p'~runè imi<>:n''Voloûtaire, ·s~ propre' volonté :à~' ~·:4e.?",~
- 'U- -d. D"-: __ .t ~~- "'~,L;.. """'- ,<-~ ".. - =. ;~, ,r ,,- ~ ~·It· ---..;
cee" e ~ . . ~~~;.: 1.-j:~-~-~~- ..!;"L"'~~.~-{':"\-~ 4_.:~:~ _~ _.. ~;;. .,.. ,,' ,. r., . . PI ,,-_ : ..... ~. ­

. ~~' Oh-! 'combien'"est:mer'veilleux et profond, ftemygtà~


l'infini de notre hon Père' !'{}ambien nous sommes: petits: _'._
misérables d~vant sa grandeur·~t. sa, puissance. ~,rJ:':J, '~. ... ~~j:t #'­
'. -- -- •- -
;. _
,,-' •
-. .-,~ ,li .tr1f11 -}- •
'w • "'" ~ • .. ~.. ._.~_ _ . , . _ . . . . . .: ~ ••• :~:.,...,..~_._

.L:hommew'ignore, dit le Seigneur, eh ,-bienJj~ .y~~47~~~i:Î';"'·


mon~rer.à.lu~ ; ~_ eons~enc~, au moyen de laquell<: je. me:" '...... r~
manifestais, s~_est ferwé~ à m~s _inspirations,' mais, jt} ~p
drai un 'corps d~ chair semblable à son corps, -son' - ~11 ml
veITp-, ~a'main :~e'~ouchetâ, son oreille'm'entendrli, et j~
seraÎ-plus" p~uehri "ùlÎe ifiusr'on vaine; ']ln Être de'ia/iJM. 1
est· moi(filJ~ jEt1ui 1nontrerài son Pêre ~: ce 'fils;: ·ingm \.mè ::. ~
fuit, mâts je le fd'l'cerai de dèvenir mon ami. ' .
- :; - . ' -• , .\0: ;-.. - ~~
.~

_ _.~ ~-~ .~~ ~.,.' /14.' ~

~:~~amre
divine, je vais lui 'd()Jîriêr: $~ensei.· ..
I~el,unenseignementvivant en quelquè'i.
}Ia.;.;.~ dont il peut s'unir à moi pa.r l'accord de.~
.... . , "
~. et de Bon.. amo:Ql'"av~ m,a.pensee et mon,.al;D,9'!1r. l

";. ":L'injustiçe:d~ hpmmelk et . leura ,-ealom~s.&ODt ".des


~:ao8;iîdat~ quiaerVeil.t·4e"P~ll~ peur .c9~~ester ~8' ~stice.. ,~..
~~~eh~l».e1).l~je~vais IPe:80um~ttre·. ~çette' inj:u~tice ,~;;,
.'. ..~ â' ces calomnies;" j~ ,vais.aband6nn:er mon, CQrps,·.à· ·Ieurs
/,~:" .. ,aqtrage8,jevais me résigner même à :ffi~~r'de la~maill des:...
Jilgtats·'que· rai tant aimés.L...J?eut-être. ~lQ~s mes enfans' ':
~t-ils.l'ùtUnen&ité de' mon amour. !.. ~.

, ".;. ',1. . •
. • • '•..•• ,l",' 1.,.... "'.' • • l' P . • . ,

_ .' ~.·.\··.::.Aiorsje.changf.r8iCette.Eglise q11Ï 8- falsifié et 4étruit J\ VENY?


.:~:!~':~' ~~. fo{.;,je do~ner8iau IIlonde corrompu une nouveli~e .
, :~:~'~~'. ~:'~~:~uY~~~·~Ji!éz.~i_::~\eijj~~;au~ demeures' .
.. ' . '-:es~s;je iais'T éloigne.l:~ je _ 'comDàttre -.fuèste~· .'
~ "~œ;'le l'établir. dans ~, etreplacer l'bo;mme dani; le
.,,~.~Mde 's,à .volonté en êclairant ·son esprit .et en
infe~tatioJls d~ méc4~n8..

~~'î~men~ë~~ la Réde~ption: Terrili-'<


, <ge'd9,Richer:
", ':}'; :.:~, .". .. .
". _180Ji $~ ~oû.bla.ü ~foi8 ~80ng~t .au Dieu
JP~Dle.Pr=à.ntJa ~ l(mne· lul,,:,:,~i:oe.· .)J.leBe· 'raSs~' p,u-
~~~. jpjml'h~.7Sj, Dieu.ét~\t rels~ au, ce~tre de la .c~é~on,,)

.~, l~om.Ji}e éloigné dé J~ Îl~eu~. jamais 'pu ~é rapprocher. Le


. ,_,,~~'a daign~ s'abai~ser jusqu'à'.la poussière, afin que
.'..;" cëtté poussière ..reçut l:lIi~ secQnd~ fois la vie. V ollà l'in-
..carnation, voilà 'le mystère ineffa.ble où il y a autànt de
.sè et d'ainour:ft~ sa part qu'il faut de la.partde l'hom-
:ndm;p.~t, et d'aifec~o~ pour l~. comprendre." .
t.7.:;.:.·.. . ... -:__--.\,:-..... B.
-.~ ~:

._ : ; .~ ~.~ ~ . ~~

Vous aimerez peut-être aussi