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Conception Des Circuits Analogiques Avan PDF
Conception Des Circuits Analogiques Avan PDF
L’éco-conception
Synthétiseur de fréquences PLL
Architectures Hartley Weaver
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05 Janvier 2016
.
Table des matières
Introduction 5
1 L’éco-conception 6
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2 Définition de l’éco-conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 Les concepts de l’éco-conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3.1 Une approche produit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3.2 Une approche multi-étapes : cycle de vie . . . . . . . . . . . . 7
1.3.3 Une approche multicritère par impacts environnementaux . . . 9
1.4 Les différentes méthodes d’éco-conception . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4.1 Les approches de type exhaustif environnementaux . . . . . . 10
1.4.2 Les approches de type sélectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5 Eco-conception des technologies microélectroniques . . . . . . . . . . 12
1.5.1 INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.5.2 Qu’est-ce que l’éco-conception ? . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.5.3 Pourquoi éco-concevoir ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.5.4 Méthodes d’évaluation des impacts environnementaux . . . . . 13
1.5.5 L’Analyse de Cycle de Vie (ACV) . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.5.6 ACV hybride . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.5.7 Analyse d’inventaire de cycle de vie . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.5.8 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.6 Les bénéfices de l’éco-conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.6.1 Gains environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.6.2 Connaissance du produit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.6.3 Effet positif sur la synergie dans l’entreprise et vis-à-vis des
partenaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.6.4 Impact sur le coût du produit . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Ce n’est pas parceque la tradition l’exige ou par habitude que cette page est
présente dans notre rapport, mais par ce que les personnes auxquelles s’adressent mes
remerciements les méritent vraiment. On tient à exprimer notre profonde gratitude
et nos chaleureux remerciements à notre Professeur Mr. N. EL BARBRI.
On tient aussi à remercier toutes les personnes qui ont contribué, de proche ou de
loin, à l’accomplissement de ce travail.
1.1 Introduction
L’écoconception est une approche en développement actuellement, notamment
depuis les années 1990 en Europe du Nord. Dans quelques secteurs, les écobilans ou
analyse du cycle de vie (ACV) sont devenus des éléments courants ou systématiques
de l’évaluation de la qualité et de la performance. Ils tendent à prendre une im-
portance supplémentaire dans le contexte de la transition énergétique et des bilans
matière, bilans-carbone. . . Elle peut entretenir des relations ambiguës avec l’obso-
lescence programmée.
L’écoconception est basée sur la reconnaissance du fait que tout produit ou pro-
cessus a un impact environnemental, qu’il s’agisse de production de biens ou de
service.
L’Europe devrait en 2014 élargir le nombre de produits concernés par les direc-
tives européennes promouvant ou imposant l’écoconception.
En 2013, au sein de filières traditionnellement éloignées de l’éco-conception comme
la plaisance, certains acteurs ont récemment décidé d’évoluer, dont par exemple cer-
tains chantiers navals construisant des bateaux de plaisance, autour en France de
l’association Econav soutenue par la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat
de Bretagne avec création d’une marque "Vague Bleue Eco-conception".
L’éco-conception dans sa définition a pour objet tout bien matériel, appelé « pro-
duit ». Cette approche est distincte du management de l’environnement d’un unique
site de production, type ISO 14001. La démarche d’éco-conception peut être élargie
à des approches sur les services ou systèmes. Ces trois volets, produits, services et
systèmes, concernent l’entreprise, mais agissent sur divers niveaux.
L’éco-conception de service ou système, exige une réflexion légèrement différente de
celle de l’approche purement produit. Ainsi toute la démarche présentée ci-dessous
sera adaptée à l’éco-conception d’un produit, mais pourra être facilement transposée
à l’éco-conception de services ou systèmes.
Finalement, on passe d’une approche linéaire à une approche circulaire des pro-
duits et services. Cette notion qu’est celle du « cycle de vie » est intrinsèque à
l’éco-conception.
Elle permet une vision globale des enjeux reliés au design d’un produit ou d’un
service sur une longue échelle temporelle et évite que certains impacts environne-
mentaux significatifs ne soient oubliés. Le cycle de vie utile d’un produit ou d’un
service, de sa naissance jusqu’à sa mort, se décline généralement en cinq étapes :
De plus, les stratégies mise en place lors d’une démarche d’éco-conception peuvent
directement être lié à cette dimension cycle de vie comme le recyclage, la remise à
D’après Wenzel [Wenzel, 2000], les décisions prises pendant la conception sont
responsables de 80 pour cent des impacts d’un produit sur son cycle de vie. C’est
également le cas pour les procédés de fabrication : selon Griese [Griese, 2004], les
impacts environnementaux des procédés sont déterminés dès les premières phases
de leur développement, notamment par le choix des matériaux et la définition des
étapes de process. De plus, une fois qu’un produit ou un procédé passe en produc-
tion, ses paramètres environnementaux sont en grande partie fixés, et il sera alors
difficile et coûteux de les modifier [Baumann, 2002].
L’ACV est la méthode la plus couramment utilisée pour estimer les impacts en-
vironnementaux d’un produit. Il s’agit d’une analyse des aspects environnementaux
et des éventuels impacts environnementaux qui en découlent, sur tout le cycle de vie
du produit [ISO, 2006].
La première phase consiste à définir les objectifs de l’ACV, ainsi que le système
étudié. Lors de l’inventaire, on collecte les données d’entrées et de sortie du sys-
tème permettant d’atteindre les objectifs fixés : les flux entrants et sortants sont
quantifiés. Ces données sont alors traduites en impacts environnementaux lors de la
phase d’évaluation de l’impact. Enfin, l’interprétation des résultats a lieu : il s’agit
de réaliser un bilan de ces résultats et d’établir des recommandations répondant
aux objectifs de l’étude. La méthode ACV permet une analyse très fine des impacts
environnementaux des produits et procédés.
Elle est cependant difficile à utiliser dans le secteur des procédés de fabrication
de produits microélectroniques. Selon Krishnan [Krishnan, 2004], un outil d’ACV
générique pour les procédés de fabrication des semi-conducteurs est compliqué à
développer car la fréquence des changements technologiques est élevée, et les infor-
mations disponibles ne sont pas suffisamment précises [Krishnan, 2004]. Cela est dû
à la complexité de ces procédés, impliquant des centaines d’étapes variant d’un pro-
Des simplifications ou des adaptations de l’ACV ont donc été proposées afin
d’améliorer notre maîtrise des impacts environnementaux des procédés de fabrica-
tion de semi-conducteurs.
Evaluation des impacts environnementaux de la microélectronique : quelques mé-
thodes
ACV sur les entrants et sortants économiques
La méthode d’ACV sur les entrants et sortants économiques (economic input-
output LCA) est une alternative à la phase d’inventaire de l’ACV traditionnelle.
Elle permet d’évaluer les impacts environnementaux d’un produit ou d’un procédé
sur tout son cycle de vie, à partir d’informations sur les échanges monétaires entre
les industries. On considère que le produit sortant d’une entreprise constitue un
produit entrant pour une autre (par exemple, l’achat de circuits intégrés par une
compagnie fabriquant des téléphones portables). Des informations sur les émissions
des industries sont inclues dans le modèle.
L’avantage de cette méthode est qu’elle utilise des données publiques, et qu’elle est
donc facilement reproductible. En revanche, elle ne permet pas une analyse très fine
des impacts environnementaux d’un produit ou d’un procédé : ce modèle étant basé
sur des informations financières, il n’y a pas assez de données disponibles sur les
effets environnementaux. De plus, des incertitudes viennent fragiliser les résultats
[Carnegie Mellon University].
Plusieurs études ont été menées en combinant des données liées aux procédés de
fabrication avec des données économiques : on parle alors d’ACV hybride, puisque
l’inventaire du cycle de vie est basé sur deux types d’informations différentes. Les
ACV hybrides sont souvent entreprises pour combler un manque d’informations sur
les procédés de fabrication microélectroniques : c’est le cas de Boyd [Boyd, 2010],
qui a utilisé des données économiques lorsque les données procédé n’étaient pas dis-
ponibles.
Krishnan a quant à lui proposé une approche hybride pour évaluer les besoins
énergétiques de la fabrication des produits chimiques ultra-purs et des équipements
nécessaires à la production de circuits intégrés, après avoir identifié des manques
significatifs de données sur ces sujets [Krishnan, 2008]. Le prix par masse unitaire
de produit chimique spécifique peut être jusqu’à deux ou trois ordres de grandeur
supérieurs au prix des produits chimiques traditionnels [Krishnan, 2008].
Il apparaît donc que réaliser une analyse de cycle de vie d’un produit ou d’un
procédé est une démarche très longue et compliquée : cela implique la collecte de
nombreuses données, pas toujours disponibles ou difficilement accessibles. De plus,
selon le niveau de précision souhaité sur les résultats, les incertitudes peuvent être
trop importantes pour permettre d’utiliser ces analyses afin de prendre des décisions
pendant la conception. D’autres méthodes ont ainsi été proposées, notamment des
approches simplifiées d’analyse environnementale de produits ou de procédés.
La méthode ProTox évalue la toxicité des auxiliaires de fabrication utilisés par les
technologies microélectroniques. Cet outil d’analyse des procédés agrège les données
sur la toxicité des flux entrants en un indicateur unique, le TPI (Toxic Potential
Indicator), tenant compte du potentiel de toxicité des produits chimiques, et de
la consommation d’eau et d’énergie. Il permet d’accéder à des informations plus
utiles qu’en se limitant à un inventaire des entrants et sortants, tout en étant moins
complexe qu’une ACV. Cet indicateur peut être utilisé pour éco-concevoir les tech-
nologies : en diminuant le TPI par produit, les risques environnementaux liés à la
Des solutions alternatives ont été proposées, en travaillant notamment sur la col-
lecte des informations nécessaires à l’évaluation environnementale de la phase de fa-
brication des semi-conducteurs. Certaines de ces solutions se sont avérées concluantes
dans un contexte précis, mais selon les objectifs de l’évaluation, des difficultés impor-
tantes persistent, en premier lieu sur l’accès aux données. Les paragraphes suivants
sont consacrés à cette problématique
1.5.8 Conclusion
L’écoconception apporte un nouveau regard sur les produits, quels que soient
le métier et la branche concernés. Les retours d’expérience sont concordants : elle
apporte des enseignements originaux, « des choses auxquelles on ne s’attendait pas ».
Les aspects ainsi découverts ne sont pas seulement environnementaux, mais portent
aussi sur la qualité du produit, sa fonction, les matières et les technologies employées.
1.6.3 Effet positif sur la synergie dans l’entreprise et vis-à-vis des par-
tenaires
L’écoconception est avant tout une démarche d’arbitrage entre des objectifs par-
fois contradictoires : qualité, coûts, délais, sécurité, environnement. Les premiers pas
de l’écoconception sont souvent faciles et peu coûteux à mettre en œuvre. Ils peuvent
coïncider avec des options de bon sens qui amènent une réduction des coûts : écono-
mies de matière (par allègement) ou d’énergie consommée, optimisation de la chaîne
logistique (taux de remplissage des camions, chaîne du froid), moindres quantités de
déchets à traiter.
Le positionnement prix d’un produit écoconçu est un choix. Ce produit, positionné
dans un segment haut de gamme, associé à un investissement design, une qualité
supérieure et de l’innovation, peut être plus cher qu’un produit concurrent non éco-
conçu. Mais cela n’est pas une fatalité ; cela dépend du positionnement recherché
pour le produit en question.
1.7 Conclusion
Les composants électroniques ont des impacts environnementaux sur tout leur
cycle de vie. Le nombre d’étapes de procédé augmentant avec la réduction en dimen-
sion des composants, certains impacts environnementaux de la phase de fabrication
semblent s’intensifier avec les évolutions technologiques.
Il est donc nécessaire de chercher à améliorer les performances environnementales des
technologies microélectroniques. Ces impacts résultant des décisions prises pendant
leur développement, il est indispensable d’intégrer des paramètres environnemen-
taux dans la conception des procédés de fabrication, et donc de les éco-concevoir.
Depuis les premières démarches d’éco-conception des procédés de l’industrie micro-
électronique, les difficultés liées à l’intégration de l’environnement en conception ont
été identifiées, et le manque de données précises sur les technologies apparaît comme
l’un des points bloquants. Ce chapitre nous amènera à préciser notre question de
recherche : quelles sont les caractéristiques environnementales des procédés de fabri-
cation microélectronique, et comment les intégrer dans le processus de conception
des technologies ?
Nous avons vu que les procédés de fabrication de produits microélectroniques ont
des impacts non négligeables sur l’environnement. Il est important de maîtriser ces
impacts le plus tôt possible, c’est-à-dire dès le développement des technologies.
Eco-concevoir les technologies microélectroniques implique de bien connaître leurs
performances environnementales, afin d’intégrer les bons paramètres dans le proces-
sus de conception. Cela s’avère compliqué, notamment en raison du grand nombre
de données nécessaires et des difficultés liées à leur disponibilité.
2.2 Problématique
2.2.1 Rôle de l’oscillateur local (LO) dans un transmetteur/récepteur
L’utilisation d’un oscillateur contrôlé par tension (VCO) seul pour la génération
des fréquences requises par le LO du transmetteur/récepteur n’est pas une solution
envisageable, bien que très attrayante du point de vue de la complexité et de la
consommation de puissance. Ceci s’explique parce que la précision requise des fré-
quences générées par l’oscillateur local est très sévère, ce qui est hors de question
compte tenu des tolérances typiquement associées aux composants passifs intégrés.
En effet, deux exemplaires du même VCO nécessiteraient deux tensions de contrôle
VCT RL différentes pour produire la même fréquence. Aussi, la stabilité en fréquence
d’un VCO en oscillation libre (free running) est très mauvaise. Elle est affectée à
court terme par le bruit de phase, et à long terme par les variations de température,
le vieillissement, les changements de conditions de polarisation, etc.
Le signal d’entrée ainsi que le signal de sortie du diviseur de fréquence sont ap-
pliqués à l’entrée du comparateur de phase et de fréquence. Ce dernier génère un
signal proportionnel à l’erreur de phase entre ces deux entrées qui va être converti
en une tension de contrôle pour l’oscillateur grâce à la pompe de charge et au filtre
de boucle. La contre-réaction permet d’annuler cette erreur de phase.
Les relations entre les fréquences sont simples puisque la boucle assure l’égalité des
fréquences à l’entrée du comparateur de phase :
fs/N = fr/M soit f = N.fr/M
Le pas de la synthèse vaut fr/M et la fréquence de sortie peut être modifiée simple-
ment en programmant à une autre valeur le diviseur.
2.4 Eléments
Une boucle à verrouillage de phase classique est constituée :
1. d’un comparateur de phase (Phase Frequency Detector - PFD),
2. d’une pompe de charges (Charge Pump - CP),
3. d’un filtre de boucle,
4. d’un oscillateur contrôlé en tension (Voltage Controlled Oscillator - VCO) et 5.
d’un diviseur de fréquence.
On le trouve également sous la forme d’un composant électronique.
est un filtre passe-bas qui convertit les impulsions de courant ICP provenant de la
pompe de charges en une tension de contrôle DC servant à fixer la fréquence d’oscilla-
tion du VCO. Le filtre de boucle a une influence importante sur le régime transitoire
et détermine en grande partie les performances de la boucle d’asservissement.
Signal de référence
Signal de contrôle
2.6 Conclusion
Les synthétiseurs de fréquence PLL sont largement utilisés dans toutes les formes
d’équipements de communications radio, aujourd’hui. Ces synthétiseurs de fréquence
à rapport de division se trouvent dans une variété d’applications allant des télé-
phones cellulaires jusqu’à divers technologies sans à savoir radios et télévisions.
Les synthétiseurs de fréquence PLL offrent de très nombreux avantages par rapport
à l’utilisation d’autres formes de l’oscillateur.
Ces synthétiseurs de fréquence offrent non seulement de hauts niveaux de stabi-
lité et précision (déterminée par la référence qui est normalement d’un oscillateur à
cristal) ; ils sont également faciles à contrôler dans les circuits numériques tels que
les microprocesseurs. Cela permet aux installations comme l’entrée de fréquence du
clavier, canal mémoires et plus d’être mis en œuvre - qui sont tous prévus dès les
fonctionnalités de base dans les équipements d’aujourd’hui.
En vue de tous leurs avantages, les synthétiseurs de fréquence PLL sont habituel-
lement la forme préférée de l’oscillateur de fréquence radio pour la plupart des
applications. En conséquence les synthétiseurs sont inclus dans de nombreux jeux
de puces radio à partir de téléphones cellulaires à la radio et à la télévision.
3.1 Introduction
La croissance rapide des services de communication a conduit à l’augmentation
de la recherche dans la conception des récepteurs radio, avec l’objectif principal de
produire des radios mono puce, à faible coût, et à faible puissance.
Les récepteurs sans fil peuvent généralement être divisés en deux catégories selon
leur architecture. Ces deux catégories sont les récepteurs homodynes et les récep-
teurs de l’hétérodyne.
Des exemples d’architecture en vertu de ces classifications, est l’architecture radio
à conversion directe, l’architecture superhétérodyne et la faible FI architecture. Ce
document fournit les caractéristiques techniques des principaux récepteur radio ar-
chitectures et aidera à la conception de récepteur radios.
3.2 Problématique
Le récepteur hétérodyne développé par Armstrong durant la Première Guerre
mondiale est l’architecture la plus largement utilisée en raison de sa forte sélectivité
et excellent Sensibilité et sa faible consommation d’énergie.
Dans cette architecture, la fréquence du signal RF entrant est traduite à une fré-
quence inférieure, connue sous le nom de fréquence intermédiaire (FI). Le FI est
obtenu en mélangeant l’amplification des signaux RF avec le signal d’oscillateur lo-
cal. Le mélangeur génère deux ensembles de sorties, des composantes de somme, et
autres de différence. Les composantes de différence sont sélectionnées (à l’aide de
filtres) pour la conception de récepteurs. Traduire le signal RF à un signal FI plus
faible fournit beaucoup d’avantages bien que le facteur Q requis pour le filtre sélec-
tionneur de canal est détendue. La figure ci-dessous montre le schéma fonctionnel
de l’architecture du récepteur superhétérodyne.
Soit :
Le signal d’entrée, et :
Ou alors :
Où :
Donc
Donc :
Par conséquent, tout bruit situé à la fréquence d’image sera traduite dans la
même FI avec les signaux RF souhaités. En raison du fait que la norme sans fil peut
ne pas avoir le contrôle sur les signaux transmis dans l’ordre des bandes, le signal
d’image peut être beaucoup plus grand que les signaux désirés, chose qui mène à
une défaillance du système. Ainsi, le bruit doit être éliminé.
Une réjection de plus de 80dB de la fréquence image est requise dans les récepteurs
de traitement de signal corrects. Les filtres de sélection de bande externe sont utili-
sés avant l’amplificateur à faible bruit et ces filtres fournissent jusqu’à 30dB - 40dB
réjection de la fréquence image.
Les FI des deux mélangeurs ont une différence de phase de 90 l’un par rapport
à l’autre. La sortie est filtrée passe-bas avec un côté du signal étant donné une dif-
férence de phase de 90 avant les deux signaux sont additionnés pour générer la FI
de sortie.
L’analyse mathématique du circuit montre qu’après le filtrage passe-bas, des signaux
au point A (après mélangeur au haut) et B (après le mélangeur ci-dessous) sont don-
nées représentées par des équations ci-dessous :
Après le déplacement de phase de 90 (e.g sin (x) est transformé en -cos(x)) le signal
au point C devient :
La somme de VB(t) et de Cr(t) est le signal de sortie finale qui est représenté par :
Les partie de l’image « cos (o - 1)t » et « – cos(o - 1)t » s’annulent produisant ainsi
le signal de sortie de FI souhaité.
Et la simulation donne :
4.1 Introduction
L’objectif de ce TP consiste en la synthèse d’un filtre passe bas. On partira d’une
approche traditionnelle de calcul de filtres à éléments localisés par abaque dont la
validation du fonctionnement se ferait avec ADS.
Il serait utilisé ici pour prendre en compte les imperfections des inductances ; qui
constituent une considération stratégique alors qu’il serait impossible de le faire par
calcule manuel.
La première structure de filtre en éléments localisé est inadaptée en très haute fré-
quence du fait notamment des dimensions physiques des inductances et les capacités,
qui ne sont plus négligeables devant la longueur d’onde. On choisira donc de réaliser
ce filtre en éléments distribués constitués de tronçons de lignes de transmission de
différents impédances caractéristiques (Zi) et longueurs électriques Qi. On utilisera
un outil d’ADS line calc pour calculer ces lignes en technologie micro-ruban qui vont
remplacer les éléments localisés L et C filtre précèdent.
4.2 Généralités
Un filtre est un circuit électronique qui réalise une opération de traitement du
signal. Autrement dit, il atténue certaines composantes d’un signal et en laisse pas-
ser d’autres.
Il existe plusieurs types de filtres, dont les plus connus sont :
• filtre passe-haut
• filtre passe-bas
• filtre passe-bande
• filtre réjecteur de bande
La ligne microruban
La ligne microruban est un ruban conducteur déposé sur un substrat diélectrique
muni d’un plan de masse.
2ème cas : impédance de la ligne Z0 très faible, soit Zc.L »Z0 L’expres-
sion de l’impédance d’entrée Ze se simplifie aussi :
On a
N=( argcosh(36.25))/(argcosh(1.5))
D’où N= 5(N= 4.6, valeur calculée)
On constate que l’ordre du filtre de Tchebychev (N=5) qui satisfait au gabarit est
inférieur à celui de Butterworth qui satisferait au même gabarit (ordre N = 9). Il
nécessite donc moins de composants pour le réaliser.Pour cette raison qu’on a choisi
le filtre de Tchebycheff.
Finalement, en travaillant avec Tchebycheff, l’ordre du filtre est : 5.
On peut synthétiser ce filtre par une méthode générale (méthode de Cauer dé-
croissant par exemple. Mais en pratique on trouve dans les ouvrages spécialisés des
topologies de filtres réalisant les fonctions d’approximation ainsi que des tableaux
Ce filtre étant réciproque, on aura besoin de calculer 5 valeurs g0, g1, g2, g3, g4
et g5.
Une fois l’ordre du filtre connu, il est possible d’obtenir la valeur des éléments nor-
malisés, qui le constituent. Donc les valeurs de ces coefficients gi (des éléments nor-
malisés) correspondant à une ondulation de 0,01 dB dans le tableau, sont choisis :
Donc
g1 = 1,1468
g2 = 1,3712
g3 = 1,9750
g4 = 1,3712
g5 = 1,1468
C1 = 2.43 nF
L1 = 7.27 nH
C2 = 4.191 pF
L2 = 7.27 nH
C3 = 2.43 nH
On lance l’outil LineCalc par Tools -> LineCalc ->StartLineCalc. Puis on sélec-
tionne le type ligne (MLIN) et on recopie les paramètres du substrat.
a– A l’aide de LineCalc, on calcul la largeur (w) et la permittivité relative de la ligne
micro ruban d’impédance caractéristique 50 :