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Réalisé par :
• Korsa youssef
• Boukentar Ossama
Nous tenons à remercier vivement Mr le directeur du laboratoire L3E pour nous offrir
l’opportunité de faire ce stage d’observation, ainsi madame Hassna Raguibi la
responsable de qualité qui nous accueilli en tant que stagiaires au sein du laboratoire.
Nous remercions également toute l'équipe du laboratoire L3E pour leur accueil, leur
esprit d'équipe et en particulier Mr Mostafa Briguem , qui nous a beaucoup aidé à
comprendre plusieurs essais .
Nous tenons à remercier vivement Mr le directeur du laboratoire L3E pour nous offrir
l’opportunité de faire ce stage d’observation, et qui nous accueilli en tant que
stagiaires au sein du laboratoire.
Nous remercions également toute l'équipe du laboratoire L3E pour leur accueil, leur
esprit d'équipe et en particulier Mr Mostafa Briguem , qui nous a beaucoup aidé à
comprendre plusieurs essais .
Introduction :
Ce stage dit stage d’observation est programmé dans le cadre d’une formation d’ingénieur d’état en génie
civil à la faculté des sciences et techniques de Marrakech et qui a pour but de se familiariser avec le monde
professionnel, ainsi de découvrir la partie pratique des connaissances théoriques acquises durant cet année et
d’approcher au domaine de génie civil.
Le Laboratoire a pour objet d’exécuter tous les essais, analyses études et contrôles concernant les sols de
fondation et les matériaux utilisés dans le Bâtiment et les Travaux Publics, de réaliser toutes études et
recherches expérimentales tendant à favoriser le progrès de la construction.
• Bâtiment
• Lotissements et VRD
• Hydraulique urbaine
• Aménagement et infrastructures hydro agricoles
• Routes, autoroutes et infrastructures de transport
• Ouvrages d'art
• Barrages
• Travaux maritimes et fluviaux
• Etudes agricoles
• Industries d'énergie
• Géologie Géotechnique
• Hydrologie et Hydrogéologie
• Environnement.
Son champ d'action concerne toutes les phases d'un projet de Génie Civil, depuis l'étude de définition jusqu'à
la réalisation. Il peut également intervenir après la réalisation pour des travaux de maintenance et de
réhabilitation.
Généralités :
Le laboratoire génie civil est le lieu où l'on expérimente:
•Les granulats
•Les sols
•Les bétons etc.
Il s'agit de vérifier la crédibilité des matériaux utilisés en génie civil au moyen d'essais précis et normalisés.
L'importance du laboratoire conditionne les essais qui peuvent être réalisés.
La normalisation :
" La norme est un instrument utilisé pour concevoir et conduire une stratégie de développement et
d'industrialisation de produits "
Elle permet aussi de réguler le marché.
Elle est le résultat d'une élaboration consensuelle et d'une réflexion approfondie d'experts.
Il existe plusieurs sortes de normes:
•Les normes ISO élaborées par l'Organisation Internationale de Normalisation.
•Les normes CEN élaborées par le Comité Européen de Normalisation.
•Les normes NF élaborées par l'Association Française de Normalisation.
Règles fondamentales :
Les essais effectués en laboratoire se font sur des quantités réduites de matériaux que l'on appelle
"ECHANTILLONS".
L'échantillon doit être représentatif de l'ensemble du matériau dans lequel on fait le prélèvement.
On prélèvera toujours une quantité de matériau nettement plus grande que celle nécessaire pour l'essai
proprement dit. Les résultats obtenus doivent correspondre aux caractéristiques de l'ensemble du matériau.
Exemples :
Pour une pelle en butte, il faudra mélanger les matériaux que l'on fera tomber d'une saignée sur toute la
hauteur du front de taille.
Pour un scraper, il faudra indiquer les couches horizontales successives de nature différentes.
2.2.1 Granulats :
Prendre, de préférence :
* une partie en bas du tas,
* une partie en haut du tas,
* 3 parties à l'intérieur du tas à l'aide d'un tube de prélèvement (cas du sable),
* ou 2 parties à mi - hauteur (cas du gravillon ou du sol stocké).
ECHANTILLONNAGE EN LABORATOIRE
4.1 Préparation de l'échantillon :
Les granulats et les sols devront être séchés à une température peu élevée pour ne pas modifier la nature du
matériau. Le mieux est le séchage à l'air libre.
Un échantillon trop sec devra être humecté pour ne pas perdre les éléments fins.
Il faudra aussi briser les mottes, sans briser les éléments qui les composent.
4.2 Echantillonneurs :
Appareils séparant en 2 fractions égales le matériau à étudier.
Teneur en eau :
Définition :
La teneur en eau d'un granulat ou d'un sol est le pourcentage d'eau (en masse) par rapport au matériau sec :
% = -------------------------------------- * 100
Masse de matériau sec
Principe de détermination :
# Peser l'échantillon humide : Mh
# Placer l'échantillon dans un récipient métallique ou en verre,
# Faire sécher le matériau
# Peser l'échantillon sec : Ms
# Calculer la teneur en eau
Mh - Ms
% = ------------------ * 100
Ms
Principe de l’essai :
L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en plusieurs classes granulaires de
tailles décroissantes.
Les masses des différents refus et tamisât sont rapportées à la masse initiales de matériau. Les pourcentages
ainsi obtenus sont exploités sous forme numérique et sous forme graphique.
Le but de l’essai :
L’analyse granulométrique vise à déterminer les différents diamètres de grains qui constituent un granulat.
Matériels utilisés :
Mode opératoire :
• Peser une masse M1=0.2Dmax avec Dmax en mm.
• Laver le matériau au tamis 63µm (il est conseillé d’utiliser un tamis de 4mm pour la protection).
• Sécher le matériau à une température de (110±5) °C.
• Laisser le matériau se refroidir peser et inscrire le résultat, soit M2 sa masse.
• Verser les matériaux, lavés et sécher dans la colonne de tamis disposés de haut en bas dans un ordre
de dimension de mailles décroissant.
• Agité la colonne manuellement pendant une minute.
• Peser le refus au tamis ayant la dimension de mailles la plus grande et noter sa masse R1.
• Poursuivre la même opération pour tous les tamis, et noter les masses Ri.
Définition :
Il s'agit de déterminer le coefficient d'aplatissement d'un échantillon de granulats d'origine naturelle ou
artificielle dont les dimensions sont comprises entre 4 et 50 mm.
La forme d'un élément est définie par 3 dimensions principales:
* Longueur L : le plus grand écartement d'un couple de plans tangents parallèles.
* Epaisseur E : le plus petit écartement d'un couple de plans tangents parallèles.
* Grosseur G : dimension de la maille carrée minimale à travers laquelle passe l'élément.
Principe de l’essai :
Le principe de l’essai consiste à effectuer deux tamisages successifs :
• Un tamisage sur tamis permet de classer l’échantillon en différentes classes granulaires d/D (d étant
la dimension minimale des petits éléments en mm, D étant la dimension maximale des plus gros
éléments en mm).
• Un tamisage des différentes classes granulaires d/D, sur des grilles à fentes parallèles d’écartement :
D/2
But de l’essai :
L’essai a pour but de déterminer le coefficient d’aplatissement d’un échantillon de granulats dont les
dimensions sont comprises entre 4 et 40 mm.
Matériels utilisés:
Le mode opératoire consiste à prendre un échantillon représentatif de masse M=0,2D, D étant le diamètre
maximum des granulats en mm et M la masse de l’échantillon en kg.
• Laver la masse de prise d’essai dans le tamis 80 μm pour éliminer les fines. Sécher la masse lavée
dans l’étuve (110±5) °C
• Tamiser l’échantillon au tamis 4mm, et le refus qui est pesé, est utilisé pour la détermination de A
• Tamiser et peser le refus Partiel de chaque tamis.
• Tamiser le refus de chaque tamis par la grille équivalente et mesurer son refus.
• Expression des résultats :
• Le coefficient d’aplatissement Ai de chaque granulat élémentaire exprimé en (%) est :
𝑨𝒊=𝒎𝒊/𝑹𝒊*100
mi : Masse du passant de la grille à fentes correspondante au granulat élémentaire.
Ri : Masse de chaque granulat élémentaire.
• Le coefficient d’aplatissement global A exprimé en (%) est :
𝑨=𝑴𝟐/𝑴𝟏∗𝟏𝟎𝟎
M1 : Somme des masses des granulats élémentaires
M2 : Somme des masses de passants sur les grilles
Remarque:
Les graviers mise en place dans les bétons doivent avoir un coefficient d’aplatissement inférieur à
25%.
Définitions :
Il s'agit de déterminer le coefficient d'absorption d'eau des granulats d'origine naturelle ou artificielle utilisés
dans les domaines du bâtiment et du génie civil.
La quantité d'eau pouvant être absorbée par les granulats pendant le malaxage peut conduire à une perte de
maniabilité, voir à un manque d'hydratation des liants. Il faudra donc, si les granulats sont poreux, effectuer
les corrections sur le dosage en eau.
Le coefficient d'absorption d'eau est défini comme le rapport de l'augmentation de masse de l'échantillon
entrainée par une imbibition partielle en eau, à la masse sèche de l'échantillon.
Cette imbibition partielle est obtenue par immersion de l'échantillon dans l'eau pendant 24 heures à 20°C à
la pression atmosphérique.
Principe de l’essai :
L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1.6mm produite en soumettant le matériau aux
chocs de boulet normalisés et aux frottements réciproques dans la machine Los Angeles.
But de l’essai :
L’essai a pour but de déterminer la résistance à la fragmentation par choc et la résistance obtenue par
frottement des granulats.
Matériels utilisés :
• Tamiser l’échantillon à sec sur la classe granulaire choisie on commençant par le tamis le plus
grand.
• Laver le matériau tamisé et sécher à l’étuve à 105 °C.
• La masse d’échantillon pour essai sera de 5000g±5g.
• Introduire avec précaution la charge des boules correspondante à la classe granulaire choisie, puis
l’échantillon pour essai.
La charge
Classe granulaire
Nombres de correspondante
en mm
boulets (g)
6,3- 7 30
14 80
6,3- 9 39
10 60
10-14 11 48
40
10-25 11 48
40
16- 12 52
31,5 80
25-50 12 52
80
• Faire effectuer à la machine 500 rotations, sauf pour la classe 25-50 ou l’on effectue 1000 rotations,
à une vitesse régulière comprise entre 30 tr /min et 33 tr /min.
• Recueillir le granulat dans le bac placé sous l’appareil.
• Tamiser le matériau contenu dans le bac sur le tamis de 1,6mm.
• Peser le refus soit m’ sa masse.
Remarque :
Pour qu’un gravier soit utilisé dans le béton hydraulique il faut que son coefficient Los Angeles
ne dépasse pas 25%.
Principe de l’essai :
L’essai consiste à verser un échantillon de sable et une quantité de solution floculante dans une éprouvette
graduée et d’agiter de façon à détacher les revêtements argileux des particules de sable de l’échantillon. On
complète alors le sable en utilisant le reste de solution floculante afin de faire remonter les particules fines
en suspension au-dessus du sable.
But de l’essai :
Cet essai a pour but de déterminer la propreté de sable et mettre en évidence les traces d’argile ou les
éléments très fins.
Matériels utilises :
Solution lavante
Tube lavante
• Tamiser l’échantillon tel que la fraction passant au tamis de 5mm pèse 500g à 700g
• Humidifier l’échantillon s’il n’est pas humide afin d’éviter les pertes de fines et la ségrégation.
• Déterminer la teneur en eau w (telle qu’elle soit entre 3%et 8%)
• Préparer deux échantillons pour essai par la relation suivante :
• 120× (1+w /100)
• Siphonner la solution lavante dans l’éprouvette cylindrique jusqu’au trait repère inferieur (la prise d’essai
humide correspondant à une masse sèche de 120 ±1g).
• Verser la masse sèche de matériau soigneusement à l’aide de l’entonnoir dans l’éprouvette posée
verticalement.
• Frapper fortement à plusieurs reprises la base de l’éprouvette sur la paume de la main pour déloger les bulles
d’air et favoriser le mouillage de l’échantillon.
• Laisser reposer pendant dix minutes.
• Boumer l’éprouvette l’aide du bouchon de caoutchouc, puis fixer l’éprouvette sur la machine d’agitation.
• Faire subir à l’éprouvette 90 cycles ±1cycle en 30 s±1s.
• Oter le bouchon de caoutchouc et le rincer au-dessus de l’éprouvette avec la solution lavante.
• Rincer les parois de l’éprouvette avec la solution lavante puis enfoncer le tube jusqu’au fond de l’éprouvette.
• Faire remonter les éléments argileux en soumis l’éprouvette un lent mouvement de rotation et on remonte
lentement le tube laveur, lorsque le niveau du liquide atteint le trait repère supérieur on relève le tube laveur.
• Laisser reposer 20 min ±10s.
• Mesurer la hauteur h1du niveau supérieur du floculat par rapport au fond de l’éprouvette.
• Mesurer également la hauteur h’ du niveau supérieur la partie sédimenté par rapport au fond de l’éprouvette.
• Descendre doucement le piston taré dans l’éprouvette jusqu’à ce qu’il repose sur le sédiment et que le
manchon coulissant prend appuie sur l’éprouvette.
• Lire la hauteur du sédiment h2 au niveau de la face supérieur du manchon.
• Refaire la même méthode pour réaliser la deuxième mesure.
• L’équivalent de sable est donné par la formule :
• Es=100× (h2/h1)
Définition :
Il s'agit de mesurer la capacité des éléments fins d'un sable à adsorber du bleu de méthylène.
Les argiles contenues dans un sable ont la propriété de fixer le bleu de méthylène proportionnellement à leur
surface spécifique.
Appareillage :
• Agitateur à ailettes, vitesse entre 400 et 800 tours / min.
• Burette de 50 ml graduée à 0,1 ml,
• Papier filtre sans cendre,
• Baguette de verre,
• Bêcher de 1,2 ou 3 litres,
• Appareillage courant : balance à 0,1 g, chronomètre,
spatule, pissette, tamis de 2 mm, etc...
Mode opératoire :
• Mettre 500 ml d'eau distillée dans le bécher, et ajouter la prise d’essai séchée en remuant bien avec
la spatule,
• Agiter la solution de colorant et remplir la burette,
• Régler l'agitateur sur la vitesse de 600 tours/min. et positionner les ailettes à environ 10 mm du fond
du bécher.
• Mettre en marche l’agitateur et déclencher le chronomètre. Agiter le contenu du bécher pendant 5
min.à 600 tours/min., puis 400 tours/min. pendant toute la
durée de l'essai,
• A l'aide de la burette, introduire 5 ml de solution colorée.
Agiter à 400 tours/min. pendant au moins 1 min. et
effectuer le test à la tâche,
• Prélever une goutte de suspension à l'aide de la baguette
de verre et la déposer sur le papier filtre, préalablement
posé sur le dessus d’un bécher ou autre support, de façon à
ce que la plus grande partie de la surface ne soit pas en
contact avec du solide ou du liquide,
• Le test à la tâche est négatif tant que celle-ci est de couleur uniforme. Il est positif lorsqu’apparaît
une auréole bleu-clair autour de la partie sombre,
• Dès que le test est positif, effectuer des tests toutes les minutes sans ajouter de solution,
• Si l'auréole disparaît avant la cinquième minute, on rajoute 2 ml de solution et on effectue les tests
toute les minutes, jusqu'à ce que le test demeure positif pendant 5 minutes consécutives,
• Noter le volume total de solution de colorant, V1, ajouté pour obtenir cette auréole.
La limite de plasticité :
Pour déterminer la limite de plasticité on roule l'échantillon en forme de cylindre qu'on
Amincit progressivement .La limite de plasticité est la teneur en eau du cylindre qui se
Brise en petits tronçons de 1 à 2 cm de long au moment où son diamètre atteint 3 mm.
il faut donc réaliser des rouleaux de 3 mm de diamètre sans pouvoir faire de rouleaux plus fins .On exécute
en général deux essais pour déterminer cette limite.
Apres on met l'échantillon dans l’étuve pour déterminer le poids sec .afin que on puisse détermine la teneur.
Indice de plasticité Ip :
L'indice de plasticité noté lp, est le paramètre le plus couramment utilisé pour caractériser l’argilite des sols.
Il s'exprime par la relation: I p = w L - w p
Le GTR 92 (Guide Technique pour la Réalisation des remblais et des couches de forme septembre1992)
retient pour lp les seuils d'argilite suivants :
1.2 Ouvrabilité :
On prend comme valeur de référence l'affaissement au cône d'Abrams A
Le choix de l'ouvrabilité dépend du mode de mise en place et de la densité du ferraillage.
en cm TOLERE SIMPLIFIEE
de 0 à 4 cm ± 1 cm Ferme F
de 5 à 9 cm ± 2 cm Plastique P
de 10 à 15 cm ± 3 cm Très plastique TP
à 16 cm ± 3 cm Fluide FL
CORRECTION EN % + 15 +9 +4 0 -4 -8 - 12
DEGRE APPARENT
D'HUMIDITE EAU D'APPORT EN dm3 / m3
Apparence :
SECHE .......................... 0 à 20 négligeable négligeable négligeable
HUMIDE ........................ 40 à 60 20 à 40 10 à 30 10 à 20
TRES HUMIDE ............. 80 à 100 40 à 60 30 à 50 20 à 40
SATUREE, EGOUTTEE 120 à 140 60 à 80 50 à 70 40 à 60
400+Superpl. -2 0 -4 -2 -6 -4
400 0 +2 -2 0 -4 -2
dosage 350 +2 +4 0 +2 -2 0
en 300 +4 +6 +2 +4 0 +2
ciment 250 +6 +8 +4 +6 +2 +4
200 +8 + 10 +6 +8 +4 +6
Très Piquage ............... 0,750 0,780 0,795 0,805 0,810 0,815 0,820
plastique Vibration faible.... 0,755 0,785 0,800 0,810 0,815 0,820 0,825
Vibration normale. 0,760 0,790 0,805 0,815 0,820 0,825 0,830
Plastique Piquage ................ 0,760 0,790 0,805 0,815 0,820 0,825 0,830
Vibration faible .... 0,765 0,795 0,810 0,820 0,825 0,830 0,835
Vibration normale. 0,770 0,800 0,815 0,825 0,830 0,835 0,840
Vibration puissante 0,775 0,805 0,820 0,830 0,835 0,840 0,845
Ferme Vibration faible ..... 0,775 0,805 0,820 0,830 0,835 0,840 0,845
Vibration normale. 0,780 0,810 0,825 0,835 0,840 0,845 0,850
Vibration puissante 0,785 0,815 0,830 0,840 0,845 0,850 0,855
NOTE : Ces valeurs sont convenables pour des granulats roulés sinon il conviendra
d'apporter les corrections suivantes : * Sable roulé et gravillon concassé : - 0,01
* Sable et gravillon concassé : - 0,03
Essai d’affaissement :
Cet essai est également appelé ESSAI AU CONE D'ABRAMS ou SLUMP - TEST.
de 0 à 4 Ferme F
5à9 Plastique P
10 à 15 Très plastique TP
16 Fluide FL
Définitions :
1.1 Essais d'étude :
Essais exécutés entièrement en laboratoire avec les constituants susceptibles d'être utilisés sur le chantier,
dans le but de vérifier l'aptitude de la composition à satisfaire les exigences, en particulier la maniabilité et la
résistance.
La gâchée d'essai : Exécutée par le laboratoire, elle doit être telle qu’elle permette d'obtenir un volume de
béton compacté excédant de 25% celui des éprouvettes.
Malaxage : Les constituants sont introduits dans la cuve dans l'ordre suivant : gravillon, ciment, sable. L'eau
de gâchage est rajoutée après un mélange à sec d'au moins 1 min. Le malaxage doit être ensuite poursuivi
pendant au moins 2 min.
Les essais d'étude sont exécutés sur le béton préparé dans un laboratoire; les essais de convenance et de
contrôle sont exécutés sur le béton gâché dans la bétonnière ou le malaxeur utilisés sur le chantier.
Les essais sur béton frais sont effectués avant la mise en place du béton. L'essai d'affaissement permet de
connaître le mode de mise en place pour la confection des éprouvettes.
ESSAI DE COMPRESSION :
1.1 Principe :
Il s'agit de déterminer la contrainte de compression fc conduisant à l'écrasement d'une éprouvette de béton.
1.2 Préparation de l'essai :
Les faces de l'éprouvette en contact avec la presse doivent être parfaitement planes et perpendiculaires à
l'axe de l'éprouvette.
• Il faut centrer l'éprouvette avec précision.
• Mettre la presse sous tension. Effectuer les réglages du cadran (mise à l'heure et au jour, réglage de la
vitesse en fonction de l'éprouvette ...)
• Fermer le robinet de charge et décharge et mettre la presse en marche.
• La force appliquée doit croître régulièrement, de manière continue et sans choc.
(Cadence : environ 10 kN / s pour une éprouvette 16 * 32)
b = ( 0,09 0,01 ) * a
e = 4 mm 1mm
l longueur de l'éprouvette
ESSAI DE FLEXION :
3.1 Principe :
Cet essai permet de déterminer la résistance en flexion ff du béton.
Déroulement a l’essai :
• Amener l'éprouvette au contact du plateau supérieur. Pour une montée rapide, tirer sur le volant de
vitesse.
• La vitesse de mise en charge doit être régulière: Pour cela, il faut que le rectangle demeure au centre
de la cadence mètre.
• Ajuster la vitesse par rotation du volant de vitesse.
• L'affichage indique : # la valeur instantanée de la charge (Val =)
• La valeur de la charge maximum atteinte (Max. =)
• Il y a rupture lorsqu'il y a baisse brutale de la valeur instantanée.
• Procéder à la décharge rapide en ouvrant le robinet.
• Imprimer le résultat en appuyant sur la touche I. (l'imprimante doit être sous tension).
• Arrêter la pompe par le bouton poussoir et éventuellement mettre l'interrupteur général sur la
position hors tension s'il n'y a pas d'autre mesure à effectuer.