Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
EUROPEAN PRESTANDARD
PRENORME EUROPEENNE
EUROPAISCHE VORNORM
__________________________________________________________
Descripteurs : Génie civil, bâtiment, structure, construction résistant au séisme, conception antisismique, calculs.
Version française
AVANT-PROPOS 4
1 Généralités 6
1.1 Domaine d'application 6
1.2 Différence entre Principes et Règles d'application 6
1.3 Hypothèses 6
1.4 Définitions 7
1.5 Unités S.I. 7
1.6 Notations 7
2 PRESCRIPTIONS FONDAMENTALES ET CRITERES DE CONFORMITE 8
2.1 Domaine d'application 8
2.2 Critères de conformité 8
2.3 Coefficients d'importance 8
2.4 Prescription de non-effondrement (état limite ultime) 8
2.5 Limitation des dommages (état limite de service) 9
2.6 Coefficient de comportement 9
3 ACTION SISMIQUE 10
3.1 Définition de l'excitation sismique 10
3.2 Spectre de réponse élastique 11
3.3 Spectre de calcul 11
3.4 Représentation temporelle 11
3.5 Mouvements de périodes longues 11
3.6 Variation spatiale du mouvement sismique 11
4 MODELISATION DES STRUCTURES 12
4.1 Nombre de degrés de liberté 12
4.2 Masses 12
4.3 Raideurs 13
4.4 Amortissement 14
4.5 Interaction sol-structure 14
5 METHODES DE CALCUL 14
5.1 Méthodes applicables 14
5.2 Calcul dynamique simplifié 15
5.3 Analyse multimodale 16
5.4 Combinaison des différentes composantes du mouvement du sol 17
5.5 Combinaison des actions internes 17
5.6 Combinaison des actions sismiques avec d'autres actions 17
5.7 Déplacements 18
6 VERIFICATIONS DE LA SECURITE 18
6.1 Etat limite ultime 18
6.2 Etat limite de service 20
Page 3
ENV 1998-3:1996
ANNEXE A (INFORMATIVE ) ANALYSE DYNAMIQUE LINÉAIRE TENANT COMPTE D'UN
MOUVEMENT SISMIQUE DE ROTATION. 21
AVANT-PROPOS
La présente prénorme européenne a été élaborée par le Comité Technique CEN/TC 250 "
Eurocodes structuraux" dont le secrétariat est tenu par le BSI.
(2) Ils couvrent la mise en œuvre et le contrôle en se limitant aux indications nécessaires
pour que la qualité des produits de construction et de la mise en œuvre, soient conformes
aux hypothèses de dimensionnement.
(3) En attendant que l'ensemble des spécifications techniques relatives aux produits et
aux méthodes pour tester leurs performances soit disponible, certains Eurocodes
structuraux traitent quelques-uns de ces aspects dans des annexes informatives.
(5) En 1990, après consultation des Etats Membres, la CCE a mandaté le CEN pour
assurer les développements ultérieurs, la publication et la mise à jour des Eurocodes
structuraux. Le secrétariat de l’EFTA a accepté de soutenir le travail du CEN.
(6) Le Comité Technique 250 du CEN (CEN/TC 250) est en charge de tous les
Eurocodes structuraux.
(7) Le travail est en cours pour les Eurocodes structuraux suivants, chacun comportant,
en général, plusieurs parties :
(11) Après deux ans environ, les membres du CEN seront invités à présenter des
commentaires formels en vue de déterminer les actions ultérieures.
(12) Entre temps, les retours d’expérience et les commentaires concernant cette
Prénorme devront être envoyés au CEN/TC 250/SC 8 à l'adresse suivante :
(13) Pour faciliter l’exercice de la responsabilité des autorités dans les pays membres, en
ce qui concerne la sécurité, la santé et d’autres aspects couverts par les prescriptions
essentielles de la directive Produits de Construction (DPC), on a attribué dans cette ENV
des valeurs indicatives à certains paramètres déterminant la sécurité, identifiées par « ».
Il est entendu que, pour les applications nationales, les autorités de chaque pays membre
doivent ré-examiner les valeurs encadrées, et leur substituer le cas échéant des valeurs
définitives différentes.
(14) Certaines des normes européennes ou internationales qui viennent à l’appui de cette
Prénorme peuvent ne pas être disponibles au moment de leur publication. Il est donc prévu
qu'un Document d'Application Nationale (DAN), contenant les valeurs définitives des
paramètres concernant la sécurité, soit publié par chaque Etat membre, ou par son
organisme de normalisation. Ce document contiendra les références aux normes
applicables, ainsi que des directives pour l'application nationale de la présente Prénorme.
(15) Il est entendu que cette Prénorme est à utiliser en liaison avec le DAN en usage dans
le pays où le bâtiment ou l'ouvrage de génie civil se trouve situé.
(16) L’objet de l'Eurocode 8 est défini dans l’ENV 1998-1-1 : 1994 paragraphe 1.1.1 et
l’objet de la présente Prénorme est défini au paragraphe 1.1.2. Les autres parties de
l'Eurocode 8 sont indiquées dans l’ENV 1998-1-1 : 1994, paragraphe 1.1.3.
1 Généralités
(1)P La présente Prénorme établit des prescriptions, des critères et des règles pour le
dimensionnement de structures hautes et élancées résistant au séisme : les tours, incluant
les clochers et les tours d'aspiration, les mâts, les cheminées industrielles et les phares. Des
dispositions différenciées s'appliquent aux structures en béton armé et aux structures en
acier. Des prescriptions sont établies pour les éléments non structuraux, tels que le matériau
de revêtement d'une cheminée industrielle.
(2)P Les présentes dispositions ne s'appliquent pas aux aéroréfrigérants, aux structures
offshore et aux cheminées en maçonnerie. Pour les tours supportant des réservoirs, voir
l'ENV 1998-4.
(3)P Les prescriptions pour les fondations et pour le sol qui les supporte sont présentées
dans l'ENV 1998-5.
(1)P En fonction de leur nature, les différentes clauses sont classées dans cet Eurocode
en Principes ou en Règles d'application.
(3)P Les Règles d'application sont, en général, des règles reconnues qui respectent les
Principes et satisfont leurs prescriptions.
(4) Les Principes sont précédés de la lettre P, qui suit le numéro du paragraphe. Les
autres paragraphes (sans P) sont des Règles d'application, comme par exemple le présent
paragraphe.
(5) Il est admis d'utiliser des règles de conception qui diffèrent des Règles d'Application
proposées dans la présente Prénorme, à condition que ces règles différentes soient en
accord avec les Principes correspondants, et qu'elles soient au moins équivalentes à ces
Règles d'Application, en ce qui concerne la sécurité et l'aptitude au service obtenues pour
les structures.
1.3 Hypothèses
1.4 Définitions
(1) Les termes suivants, dont la signification est donnée ci-après, sont utilisés dans la
présente Prénorme :
Conduits et cheminées : les conduits et les cheminées sont des ouvrages ou des
composants de bâtiments, qui conduisent des effluents gazeux ou des gaz brûlés, et qui
permettent l'évacuation ou le renouvellement de l'air.
Fût : le fût est l'élément de structure qui supporte le conduit d'effluents gazeux.
Conduit d'effluents gazeux : le conduit d'effluents gazeux est un élément qui transporte les
gaz du foyer au rejet dans l'atmosphère.
Conduit intérieur : le conduit intérieur est un conduit d'effluents gazeux, situé à l'intérieur
du fût support, qui protège tous les autres éléments de la cheminée contre les déformations
et les agressions thermiques et chimiques.
Pylône courant : pylône électrique supportant des câbles rectilignes ou présentant une
brisure d'angle en plan ne dépassant pas 3 degrés. Un tel pylône est soumis aux actions
suivantes :
- charges verticales
- forces transversales dues à la brisure en plan des câbles
- forces longitudinales différentielles dans le cas de travées adjacentes différentes
- forces longitudinales introduites lors de la mise en tension de câble ou lors d'une rupture
de câble.
Pylône d'angle : pylône utilisé là où l'angle de brisure en plan du câble est supérieur à
3 degrés. Il supporte les mêmes types d'actions que les pylônes courants.
(2) Autres termes particuliers relatifs au comportement sismique des structures, utilisés
dans cette Prénorme sont définis au paragraphe 1.4.2. de l'ENV 1998-1-1 : 1994.
1.6 Notations
(1) Référence est faite au paragraphe 1.6.1 (1) de l'ENV 1998-1-1 : 1994.
(2) Les autres notations utilisées dans cette Prénorme sont définies dans le texte
lorsqu'elles apparaissent.
Page 8
ENV 1998-3:1996
(2)P Les structures doivent être conçues et dimensionnées de telle sorte que leur
comportement sous l'effet de l'action sismique de calcul soit ductile ou essentiellement
élastique, déterminant ainsi la loi de comportement force-déplacement de la structure.
(1) Les structures en béton doivent être conformes à l'ENV 1992, les structures en acier à
l'ENV 1993 et les structures composites à l'ENV 1994, sauf exception explicitement
mentionnée dans la présente Prénorme.
(2) L'ENV 1997-1 et l'ENV 1998-5 s'appliquent pour le dimensionnement des fondations.
(1)P En l'absence d'une analyse de risque plus détaillée, les coefficients suivants sont
applicables :
I = [1,4] pour les structures dont le maintien en fonctionnement revêt une importance
stratégique, en particulier s'il s'agit d'un élément vital faisant partie d'un système
d'approvisionnement en eau, d'une centrale électrique ou d'une installation de
communication.
I = [1,2] pour les structures dont la hauteur est supérieure à la distance aux bâtiments
environnants, pour des structures bâties dans une zone pouvant accueillir une forte densité
de population, ou pour des structures dont l'effondrement peut causer l'arrêt d'activités
industrielles.
I = [1,1] pour toutes les structures de hauteur supérieure à 80 m, n'appartenant pas aux
catégories ci-dessus.
(2) A moins que des précautions particulières soient prises, les dispositions de la présente
Prénorme ne garantissent pas le non-endommagement des équipements et des éléments
non-structuraux vis-à-vis des effets de l'événement sismique de calcul.
(1)P Le dimensionnement de la structure doit être tel que, dans le cas d'un séisme dont
l’intensité a une période de retour comparable à la durée de vie prévue pour la structure,
l'endommagement de la structure, des éléments non-structuraux et des équipements
installés soit évité.
q = qo kr 1,0 (2.1)
avec :
kr coefficient modificatif reflétant les écarts par rapport à une distribution régulière de
masse, de raideur ou de résistance, et dont les valeurs sont données au paragraphe
2.6.2.
Nota : Les valeurs de qo définies ci-après sont plus faibles que les valeurs correspondantes utilisées pour les
structures de bâtiment, ce qui est inhérent au comportement post-élastique des structures de type "tours" du
fait de leur manque d'hyperstaticité.
b) Lorsque des ouvertures dans les fûts conduisent à une réduction au moins égale à
30 % de la résistance à la flexion ou à l'effort tranchant de la section transversale, par
rapport aux sections adjacentes : qo=[1]
(2)P Portiques et contreventements en acier des tours et mâts supportant des conduits
d'effluents gazeux des cheminées.
Page 10
ENV 1998-3:1996
a) Structures conçues pour obtenir un comportement dissipatif selon les règles des
paragraphes 3.5, 3.6 et 3.7 de l'ENV 1998-1-3 : 1995.
(1)P kr prend les valeurs ci-après si la structure présente l'une des irrégularités suivantes :
(2)P Lorsqu'il existe plus d'une irrégularité, kr est pris égal au produit des deux valeurs les
plus faibles de kr.
3 ACTION SISMIQUE
(1)P De façon générale, l'excitation sismique en champ libre est déterminée à partir du
mouvement de translation en un point et du mouvement de rotation. Ce dernier résulte de la
variation spatiale du mouvement de translation en un point (voir le paragraphe 4.3.3. de
l'ENV 1998-1-1 : 1994).
Page 11
ENV 1998-3:1996
(1)P Le spectre de calcul est défini au paragraphe 4.2.4. de l'ENV 1998-1-1 : 1994. Le
coefficient de comportement q prend en compte la dissipation d'énergie élastique dans la
structure et celle due à l'interaction sol-structure, ainsi que le comportement hystérétique
inélastique de la structure.
(2) Lorsque des études spécifiques concernant les conditions de site mettent
particulièrement en évidence des mouvements à longues périodes, la condition du
paragraphe 4.2.4 (4) de l’ENV 1988-1-1 : 1994 suivant laquelle Sd [0,2] peut être
ramenée à Sd [0,1] .
(1) Lorsqu'on effectue des analyses temporelles on peut utiliser des accélérogrammes
synthétiques ou des enregistrements réels de mouvements forts. Les représentations
temporelles sont utilisées en général pour les analyses non linéaires, pas à pas. La valeur
de pic et le contenu fréquentiel à utiliser doivent être cohérents avec le spectre de réponse
élastique (et non avec le spectre de calcul obtenu après réduction par q).
(2) Au cas où des accélérogrammes synthétiques sont utilisés, on peut générer de façon
indépendante les accélérations en translation et en rotation.
(3) La durée des mouvements forts doit être sélectionnée conformément au tableau 4.3
de l'ENV 1998-1-1 : 1994.
(1) Les tours, les mâts et les cheminées sont sensibles aux composantes de périodes
longues de l'excitation sismique. Les sols souples ou comportant des particularités
topographiques peuvent conduire à des amplifications anormales de ces composantes (voir
paragraphe 4.2.2. (5) de l'ENV 1998-1-1 : 1994).
(2) Une reconnaissance géologique et géotechnique adaptée doit être réalisée, afin de
déterminer les propriétés du sol. Elle doit concerner l'ensemble des couches de sol dans
lesquelles les effets des actions permanentes de la structure sont significatifs.
(3) En l'absence de reconnaissance géotechnique, on doit utiliser le spectre de calcul
correspondant au profil de sol le plus défavorable pour la structure (voir paragraphe 4.2.1.
de l'ENV 1998-1-1 : 1994) avec un paramètre de sol S = [1,1].
(1)P Les structures dépassant [80] m de hauteur, situées dans des zones de forte activité
sismique où > [0,25], doivent être analysées en considérant un modèle prenant en compte
la variation spatiale de l'excitation sismique.
Page 12
ENV 1998-3:1996
(2) En général, les structures de grande hauteur peuvent être sensibles à une excitation
verticale variable dans l'espace : un mouvement vertical du sol propagé dans n'importe
quelle direction horizontale est susceptible de provoquer un balancement de la structure se
superposant au balancement dû à l'excitation horizontale agissant dans la même direction.
(3) Le mouvement de rotation peut être analysé en suivant le modèle donné dans
l'Annexe A.
(2) La raideur en torsion de la fondation doit être prise en compte lorsque ses effets sont
significatifs.
(3) Pour les pylônes de lignes électriques, on peut réaliser un modèle dynamique complet
d'un tronçon représentatif de l'ensemble de la ligne. A défaut, pour le calcul d'un pylône, on
modélise un tronçon comportant au moins trois pylônes adjacents afin de représenter
convenablement la masse et la raideur des câbles pour le pylône central.
4.2 Masses
(1)P Le modèle doit comporter une discrétisation des masses, telle qu'une représentation
convenable des effets inertiels soit assurée. On doit prendre en compte la masse ou l'inertie
massique selon qu'il s'agit d'un degré de translation ou de rotation.
(4) Pour les structures à câbles, la masse des câbles doit être convenablement
modélisée.
Page 13
ENV 1998-3:1996
(5) En représentant le câble par un ressort unique, il n'est pas tenu compte de son inertie
et par conséquent de sa réponse dynamique. Lorsque la masse des câbles est significative
par rapport à la masse de la tour, le câble doit être représenté par une chaîne d'éléments
reliant des masses ponctuelles.
(6) La masse effective totale de la partie immergée des tours de prise d'eau doit être prise
égale à la somme de :
(7) A défaut d'une analyse plus rigoureuse, la masse ajoutée de l'eau entraînée peut être
estimée suivant l'Annexe F de l'ENV 1998-2 : 1995.
4.3 Raideurs
(1) D'une façon générale, pour les structures en béton, on doit prendre en compte les
caractéristiques des sections calculées dans l'hypothèse du béton non fissuré.
(2) Dans les cas où les câbles font partie de la structure, on doit prêter une attention
particulière à la modélisation de leur raideur.
(3) Si la flèche du câble est significative, sa constante de ressort doit prendre cet effet en
compte. On doit généralement chercher une solution par itérations en se basant sur les
modules d'élasticité équivalents donnés ci-après :
Ec
E eq
(4.1)
I2
1 Ec
12 3
avec :
I portée du câble (distance entre les projections verticales des points d'appui),
(4) Pour les câbles toronnés Ec est en général inférieur au module d’élasticité E du fil
constitutif. Cette réduction peut être appliquée en utilisant la formule :
E c / E
cos 3 (4.2)
(5) Dans les cas où la flèche du câble est significative, on doit analyser la possibilité d'une
action impulsive entre la tour et le câble.
(6) Si la tension initiale du câble est telle que la flèche est faible par rapport à la portée, ou
si la tour est de hauteur inférieure à 40 mètres, le câble peut être représenté dans le modèle
dynamique par un ressort linéaire.
4.4 Amortissement
(1) Si le calcul est effectué sans avoir recours au spectre de calcul, on peut prendre en
compte des valeurs d'amortissement différentes de 5 %. Dans de tels cas, les taux
d'amortissement relatifs à chaque mode de vibration peuvent être définis comme indiqué
dans l'Annexe B, et les ordonnées spectrales élastiques correspondantes sont corrigées
comme indiqué au paragraphe 4.2.2. (6) de l'ENV 1998-1-1 : 1994.
(1) Le séisme de calcul est défini à la surface du sol dans des conditions de champ libre,
c'est-à-dire là où il n'est pas affecté par les forces d'inertie dues à la présence de structures.
Lorsque la structure est fondée sur des dépôts sédimentaires ou sur des sols souples, le
mouvement à la base de la structure est différent du mouvement en champ libre au même
niveau du fait de la déformabilité du sol. L'Annexe C fournit des règles appropriées pour
prendre en compte l'impédance dynamique du sol.
(2) Pour les structures de hauteur supérieure à six fois la dimension minimale de la base,
la souplesse au balancement du sol est importante et peut augmenter de manière
significative les effets du second ordre.
5 METHODES DE CALCUL
(1) La méthode de calcul normalisée est le calcul linéaire utilisant le spectre de calcul
réduit par q, soit par une analyse dynamique simplifiée, soit par une analyse multimodale.
(voir paragraphes 5.2 et 5.3 respectivement).
(2) Des méthodes d'analyse non linéaires sont également admissibles, à condition de
respecter les dispositions du paragraphe 3.3.1. alinéas (5) et (6) de l'ENV 1998-1-2 : 1994.
Page 15
ENV 1998-3:1996
5.2.1 Généralités
(1) Ce type de calcul peut être appliqué à des structures qu'il est possible d'analyser selon
deux modèles plans et dont la réponse n'est pas affectée de manière significative par les
contributions des modes supérieurs.
(2) L'analyse simplifiée doit prendre en compte les mouvements différentiels entre appuis.
(3) Pour des structures régulières, on peut faire l'hypothèse du "diaphragme rigide". Pour
se situer dans cette hypothèse dans le cas de mâts métalliques, il est nécessaire de prévoir
un entretoisement horizontal. A défaut, il est nécessaire d'effectuer un calcul dynamique
tridimensionnel.
(4) Pour les tours et les cheminées en béton armé, une armature de cerce doit être
prévue afin d'équilibrer les efforts d'ovalisation. A défaut, on doit effectuer un calcul
dynamique permettant d'évaluer les contraintes circonférentielles.
(5) Dans le cas des cheminées métalliques, des anneaux raidisseurs horizontaux doivent
être prévus pour que l'hypothèse du "diaphragme rigide" soit applicable.
(1) Les effets induits par l'action sismique sont déterminés en subdivisant la structure en n
masses concentrées distinctes, auxquelles sont appliquées les forces horizontales
Fi, i = 1,2 ....n, données par l'expression ci-après :
hi w i
Fi
n
Ft (5.1)
hjw j
1
avec :
n
Ft
S d T
w j (5.2)
1
Page 16
ENV 1998-3:1996
avec :
ème
wi poids de la i masse correspondant aux effets des actions permanentes et
variables, multipliées par leurs coefficients de combinaison spécifiés au
paragraphe 3.6 de l'ENV 1998-1-2 : 1994 ;
ème
hi hauteur de la i masse par rapport au niveau d'application de l'excitation sismique ;
(2) La méthode ci-dessus peut conduire à une surestimation notable de l'action sismique
dans le cas des tours fortement "eiffelisées" (tours dont la raideur décroît sensiblement avec
leur hauteur).
(1) Cette méthode d'analyse doit être utilisée pour les structures auxquelles la méthode
simplifiée n'est pas applicable.
(1) Dans le cas d'une structure en console dont la masse est régulièrement répartie, il est
nécessaire de prendre en compte un nombre plus élevé de modes pour les structures se
déformant globalement en flexion que pour les structures se déformant globalement en
cisaillement, afin d'obtenir tous les modes significatifs.
(2) Pour évaluer les actions internes dans les parties hautes de la structure, il est
généralement nécessaire de prendre en compte un nombre de modes supérieur à celui qui
est suffisant pour évaluer le moment de renversement ou l’effort tranchant total à la base de
la structure.
(3) Une règle pratique pour établir le nombre suffisant de modes est la suivante (voir
également l'annexe D). Pour chaque mode i et pour chaque direction d'excitation, on évalue
la "masse modale effective" Mi. Ensuite, on calcule la somme des Mi suivant chaque
direction et on la compare à la masse totale M de la structure. Si :
M
1
i 0,9M (5.3)
2 2 2
S
(s1 s 2 s3 ... ) (5.4)
Il y a lieu de supposer que cet effet agit dans les deux sens.
(2) Pour chaque direction de l'excitation sismique, lorsque deux modes significatifs i et j
ont des périodes proches, dont le rapport Tj / Ti est supérieur à 0,9 avec Tj < Ti, les règles ci-
dessus ne sont plus dans le sens de la sécurité et des règles plus appropriées doivent être
appliquées.
(1) Les effets des composantes de translation et de rotation de l'excitation du sol peuvent
être combinés en utilisant la racine carrée de la somme des carrés de chaque effet
(combinaison SRSS). Les effets des différentes composantes seront combinés
conformément au paragraphe 3.3.5 de l'ENV 1998-1-2 : 1994.
(1) Lorsqu'on combine différentes actions internes, par exemple le moment fléchissant et
l'effort normal, chaque action interne doit être calculée selon la règle ci-après. Ensuite,
toutes les combinaisons physiquement possibles des signes doivent être considérées.
(1)P La valeur de calcul Ed des effets des actions, dans la situation de dimensionnement
sismique, doit être déterminée en combinant les valeurs des actions correspondantes
comme indiqué ci-après (voir paragraphe 4.4 (alinéa 1) de l'ENV 1998-1-2 : 1994).
où :
(2)P Les effets de l'action sismique doivent être évalués en prenant en compte la présence
de toutes les actions gravitaires qui apparaissent dans les combinaisons d'actions
suivantes :
avec :
5.7 Déplacements
(1)P Les déplacements résultant de l'action sismique de calcul doivent être calculés sur la
base de la déformation élastique de la structure, par l'expression simplifiée suivante :
ds = qd de i (5.7)
avec :
de déplacement du même point de la structure, tel que déterminé par une analyse
linéaire basée sur le spectre de calcul conformément au paragraphe 3.3,
6 VERIFICATIONS DE LA SECURITE
(1)P La sécurité vis-à-vis de l'effondrement (état limite ultime) sous l'effet de l'action
sismique est considérée comme assurée si les conditions ci-après concernant la résistance,
la ductilité et la stabilité sont respectées.
Page 19
ENV 1998-3:1996
(1) La relation ci-après doit être satisfaite pour tous les éléments de la structure.
Rd E d ( I E, G, P,................) (6.1)
avec :
(1)P Les effets du second ordre (P - ) doivent être évalués en considérant le déplacement
calculé tel qu'indiqué au paragraphe 5.7.
(2) Lorsque la condition ci-après est respectée, il n'est pas nécessaire de prendre en
compte les effets du second ordre (P - ).
M/Mo 0,10 (6.2)
avec :
M moment de renversement dû aux effets du second ordre. Il peut être évalué à partir du
calcul du premier ordre.
Mo moment de renversement du premier ordre.
6.1.5 Stabilité
(1) La stabilité de la structure doit être vérifiée sous l’ensemble des forces déterminées
par les règles de combinaison, comprenant, si elles existent, les actions dues aux
interactions de tuyauteries et les actions hydrodynamiques.
(2) Des méthodes particulières de vérification de la stabilité, telles qu’indiquées dans le
paragraphe 4.2.4 (2) de l‘ENV 1998-1-2 :1994, peuvent être également utilisées.
(1)P L’état limite de service doit être vérifié pour un séisme dont la période de retour est
définie au paragraphe 2.5.
(2) Pour les vérifications à l’état limite de service, les déplacements peuvent être
calculés en divisant les déplacements donnés par l’expression (5.7) par le coefficient
réducteur du tableau 4.1 de l’ENV 1998-1-2 :1994.
(3)P Les conduits de fumée des cheminées doivent être vérifiés en prenant en compte les
déformations imposées entre les points d’appui, les accélérations imposées et les
espacements entre les éléments intérieurs, afin que l’étanchéité au gaz ne soit pas affectée
et qu’une marge suffisante par rapport à la rupture des conduits de fumée soit assurée.
(4) Si l’utilisation de la structure est affectée de manière significative par les déplacements
(par exemple dans le cas des tours de télécommunication), ceux-ci doivent être limités à
des valeurs appropriées. Les valeurs maximales des déplacements instantanés doivent être
calculées s’ils conduisent à des dommages permanents.
(5) Les tours de radiodiffusion ne sont, en général, pas sensibles aux déplacements et la
vérification à l’état limite de service, concernant la limitation des déplacements, n’est
habituellement pas nécessaire.
Page 21
ENV 1998-3:1996
ANNEXE A (informative )
Analyse dynamique linéaire tenant compte d'un mouvement sismique de rotation.
(1) Le mouvement du sol pendant le séisme est représenté par trois spectres de
réponse en translation et trois spectres de réponse en rotation.
(2) Les spectres en translation sont les spectres de réponse élastique pour les
deux directions horizontales (axes x et y ) et pour la direction verticale (axe z),
conformément au paragraphe 4.2.2 de l’ENV 1998-1-1 : 1994.
(3) Le spectre de réponse en rotation est défini de manière analogue au spectre de
réponse en translation, c’est à dire en considérant un oscillateur à un degré de liberté
de rotation, de période naturelle T et d’amortissement , sur lequel agit le
mouvement de rotation.
(4) Soit R le rapport entre le moment maximal dans le ressort de l’oscillateur et le
moment d’inertie autour de son axe de rotation. Le graphe de R en fonction de la
période propre, pour des valeurs données de , est le spectre de réponse en rotation.
(5) Sauf investigation particulière, les spectres de réponse en rotation sont définis
par:
R xT
1,7 Se T / v s T (A.1)
R y T
1,7 Se T / v s T (A.2)
R
z T
2,0 Se T / v s T (A.3)
avec :
vs
(G / ) (A.4)
(7) Dans les cas où vs n’est pas obtenu à partir d'une mesure, on peut utiliser les
valeurs suivantes, compatibles avec la classification des sols :
avec :
ANNEXE B (Informative)
Méthode de détermination de l’amortissement
(1) Dans le cas où une analyse modale est effectuée, le pourcentage
d’amortissement critique doit être défini pour chaque mode de vibration. Si un mode
concerne essentiellement un seul matériau de structure, le pourcentage
d’amortissement doit être conforme aux caractéristiques de dissipation d'énergie de
ce matériau, compte tenu de l’amplitude de la déformation.
Les pourcentages d’amortissement peuvent être pris dans les fourchettes
suivantes :
éléments en acier 1% - 4%
éléments en béton 2% - 7%
structure avec placage céramique 1,5 % - 5%
structure avec revêtement en maçonnerie 3% - 10 %
(4) L'amortissement associé à la translation verticale des semelles filantes doit être
limité à 10%.
(5) On doit limiter les pourcentages d’amortissement à des valeurs faibles pour des
fondations sur un dépôt sédimentaire peu profond reposant sur un substratum
rocheux.
(6) En général, pour les structures considérées ici, tout mode de vibration implique
la déformation de plus d’un matériau. Dans ce cas, pour chaque mode, on peut
prendre un amortissement modal moyen calculé au prorata de l’énergie élastique de
déformation emmagasinée dans chaque matériau pour le mode de vibration
considéré.
Page 24
ENV 1998-3:1996
j K j
T
(B.1)
j K j
T
avec :
ième
j pourcentage d'amortissement modal équivalent du j mode,
ANNEXE C (Informative)
Interaction sol-structure
(1) Le mouvement du séisme de calcul est défini à la surface du sol, dans des
conditions de champ libre, c’est-à-dire non affecté par les forces d’inertie dues à la
présence de la structure. Lorsque la structure est fondée sur des dépôts
sédimentaires ou des sols souples, le mouvement à la base de la structure sera
différent de celui observé au même niveau en champ libre, à cause de la
déformabilité du sol. Pour les structures élancées, la souplesse en balancement du
sol peut être importante et peut augmenter de manière significative les effets du
second ordre.
(7) Si on utilise une modélisation par éléments finis pour le sol, les critères pour
déterminer l’emplacement de la limite supérieure et de la limite latérale du modèle
doivent être justifiés. En général, les fonctions sollicitantes simulant le mouvement
sismique sont appliquées à ces limites. Dans de tels cas, il est requis d’engendrer un
système d’excitation agissant aux limites tel que le mouvement de réponse à la
surface du sol, en champ libre, soit identique au mouvement de calcul au niveau du
sol. Les méthodes et les théories pour produire un tel système d’excitation doivent
être discutées.
Page 26
ENV 1998-3:1996
(9) Toute autre méthode de modélisation utilisée pour l’analyse de l’interaction sol-
structure doit être expliquée clairement, ainsi que tout élément conduisant à ne pas
prendre en compte l’itération sol-structure.
Page 27
ENV 1998-3:1996
ANNEXE D (Informative)
Nombre de degrés de liberté et nombre de modes de vibration
(1) Une analyse dynamique (par exemple à partir d'un spectre de réponse, d'un
spectre de puissance ou méthode temporelle) doit être réalisée, lorsque l’utilisation
d'une action statique équivalente ne peut être justifiée.
avec :
[M] matrice des masses
ème
{i} i vecteur modal
{i} vecteur colonne (composé habituellement de 1 ou de 0 sous dimension) qui
représente le déplacement induit dans la structure lorsque sa base est
sujette à un déplacement statique unitaire suivant la direction considérée.
Page 28
ENV 1998-3:1996
(4) Le critère indiqué dans le paragraphe 5.3.1 alinéa (3) ne donne pas l’assurance
que la masse soit convenablement discrétisée, notamment lorsqu'on s'intéresse à la
réponse d'un accessoire ou d'un équipement léger. Dans ce cas, la condition ci-
dessus peut être satisfaite mais le modèle mathématique de la structure peut être
inadéquat pour représenter le mouvement de l’équipement ou de l’accessoire.
Lorsque le calcul de l’équipement ou de l’accessoire est nécessaire, on peut
déterminer un « spectre de plancher » applicable au niveau du plancher sur lequel
l’équipement ou l'accessoire est situé. Cette approche est également recommandée
lorsqu’une partie de la structure doit être analysée indépendamment, par exemple un
conduit intérieur en maçonnerie d’une cheminée fixé au fût principal par des attaches
ponctuelles.
(5) Par ailleurs il se peut que le critère indiqué au paragraphe 5.3.1 alinéa (3) ne
soit pas conservatif pour l’évaluation des forces dans la partie supérieure de la
structure, particulièrement dans les éléments de contreventement.
Page 29
ENV 1998-3:1996
ANNEXE E (Informative)
Règles particulières pour les cheminées en béton armé
E.1. Généralités
E.1.1. Matériaux
(1) Tous les matériaux et essais des matériaux doivent être conformes à l’ENV
1992-1-1, ainsi qu’aux prescriptions établies pour la classe de ductilité M(DC « M »)
données au paragraphe 2.2 de l’ENV 1998-1-3 ; 1993.
(2) La classe du béton ne doit pas être inférieure à C20/25 telle que définie dans
l’ENV 1992-1-1.
(1)P Lorsqu’il est requis que le comportement de la structure soit ductile (q > 1), tous
les éléments doivent être vérifiés conformément aux règles de l’ENV 1992-1-1, sous
les effets des actions dans la situation de dimensionnement sismique (paragraphes
5.5 et 5.6) dans laquelle les actions I AEd doivent être remplacées par CD AEd, le
coefficient majorateur pour le dimensionnement en capacité CD étant calculé
comme ci-après :
oM
Rd,h
CD
Iq (E.1)
M
Ed,h
avec :
MRd,h résistance de calcul en flexion dans la section de rotule plastique basée sur la
géométrie de la section et sur l’armature réelle. Lors de la détermination de MRd,h, il
y a lieu de tenir compte de l’interaction avec l’effort normal correspondant à la
situation de dimensionnement sismique
MEd,h moment de flexion dans la section de la rotule plastique due à l’action sismique
(pour la période de retour de référence).
o 0,8 + 0,2 q.
(2)P La résistance à la flexion de la zone de la rotule plastique doit être vérifiée avec
les règles de l’ENV 1992-1-1, sous les effets des actions dans la situation de
dimensionnement sismique, sans modification par le coefficient cD.
(4) Le calcul de la résistance à l’effort tranchant dans cette zone doit être effectué
conformément à l’ENV 1998-1-3.
Page 30
ENV 1998-3:1996
avec :
(3)P Même dans les cas où d dépasse la valeur de l’expression (E.2), aucun
confinement n’est requis dans les sections transversales creuses ou en I, si dans la
situation de dimensionnement sismique (voir paragraphe 5.6) un coefficient
conventionnel de ductilité de courbure, tel que défini au paragraphe 2.4.4 de l’ENV
1998-1-3 : 1995.
µ1/r [9] (E.3)
peut être atteint, sans que la déformation de compression maximale du béton soit
supérieure à "c = 0,35 %.
(4) Lorsque le confinement est requis, selon les alinéas (2) et (3) ci-dessus, on
applique les règles concernées du paragraphe 6.2 de l’ENV 1998-2 : 1995, relatives
à la quantité, l’étendue et les dispositions constructives des armatures de
confinement, ainsi qu’à la section requise pour éviter le flambement de l’armature
longitudinale comprimée.
(1) Les déplacements horizontaux dans les cheminées sont dus principalement aux
déformations de flexion et à la rotation de la fondation. Dans les deux cas, l’effet sur
les éléments non structuraux est limité et ne produit pas, en général, de dommages.
(5) Des armatures en cerces doivent être placées autour des armatures verticales
et fixées à ces dernières. Toutes les armatures doivent être ligaturées à des
intervalles qui ne dépassent pas 60 cm.
(6) Une attention particulière doit être accordée à la mise en place et à la fixation
des cerces pour qu’elles ne puissent être déformées ou déplacées durant le coulage
et la vibration du béton, de manière à assurer l’enrobage minimal requis pour ces
armatures. Les cerces doivent être fermées de préférence par soudure. La fermeture
par recouvrement n’est pas autorisée.
(2) Des deux côtés de l’ouverture et sur une distance égale à la mi-largeur de cette
dernière, le pourcentage minimal des armatures verticales doit être égal à [0,0075].
Page 32
ENV 1998-3:1996
ANNEXE F (Informative)
Matériaux utilisés en construction métallique
Nuances de l’acier
Température Module
T (°C) S235 S275 S355 d'Young
20 235 275 355 210
200 207 242 312 201
250 196 229 295 197
300 183 214 276 192
350 169 197 255 185
400 152 178 230 173
(3) Les nuances les plus fréquentes sont B et C. Dans des conditions
d'environnement sévère, principalement dans le cas d'exposition aux basses
températures, il y a lieu d’utiliser la nuance D.
(4) D’autres aciers peuvent être utilisés, à condition que la dureté d’entaille de [28]
joules soit respectée, et que l’allongement minimal de [3] %, mesuré sur éprouvettes
de longueur L = 5 D, soit garanti.
(5) L’utilisation d’aciers spéciaux, qui ne respectent pas les limites ci-dessus, est
déconseillée, sauf s’il peut être démontré que l’épaisseur requise pour les actions
sismiques ou celles du vent, est sensiblement inférieure à l’épaisseur adoptée.
(6) Dans le cas des cheminées en acier, lors de la vérification des contraintes on
doit prendre en compte une surépaisseur d’au moins [2] mm pour la corrosion, sauf
si des dispositions particulières sont prises afin de minimiser la corrosion.
Page 33
ENV 1998-3:1996
ANNEXE G (Informative)
Pylônes électriques
(1) La présente annexe décrit une prescription minimale pour tenir compte de l’effet
des câbles entre deux pylônes.
(2) La structure doit être analysée sous l’effet de deux ensembles concurrents
d’actions sismiques.
Un ensemble de forces horizontales en tête du pylône produit par les
câbles dans l’hypothèse d'un déplacement statique de chaque pylône par
rapport aux pylônes adjacents, dans la direction la plus défavorable. Le
déplacement supposé doit être égal au déplacement maximal du sol,
spécifié au paragraphe 4.2.3. de l’ENV-1-1 : 1994. Un ensemble de
déplacements relatifs entre les différents pylônes doit être analysé.
Les forces d’inertie résultant de l’analyse dynamique. Si on ne réalise pas
un modèle dynamique d'une partie représentative de toute la ligne, un
groupe d’au moins trois pylônes doit être modélisé, de manière à ce qu’une
évaluation acceptable de la masse et de la raideur du câble puisse être
prise en compte pour le pylône central.
(3) Pour les pylônes courants, les charges d’inertie sont calculées en supposant
que le pylône est une poutre en console, supportée élastiquement au niveau des
câbles et dans la direction de ceux-ci.
(4) Pour les pylônes d'extrémité les charges d’inertie sont calculées dans la
condition la plus défavorable, qui résulte de la modélisation du pylône soit par une
poutre en console isolée, soit par une poutre en console supportée élastiquement en
tête, dans la direction des câbles.