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Cours SI
Cours SI
Repère Composants
1 Boite de Transfert Principale (BTP)
2 Platine de suspension BTP
3 Anneau de liaison
4 Trompette de liaison
5 Plots support moteur
6 Carter de liaison moteur trompette
7 Moteur
7’ Equipements moteur
8 Barre de suspension BTP
9 Plancher mécanique
Exemple : Dans le cas d’un ensemble de transmission de puissance d’un hélicoptère, deux
composants principaux interviennent à la suite du moteur :
La boîte de transmission principale (BTP) située sous le rotor principal et proche du
moteur qui doit transmettre la puissance du moteur au rotor principal et aux divers
équipements.
La boîte de transmission arrière (BTA) située à l’extrémité de la queue de l’appareil qui
fournit la puissance du moteur au rotor arrière.
La puissance moteur est transmise à ces deux systèmes mécaniques par l’intermédiaire de
deux arbres de transmission mécaniquement liés afin d’assurer une liaison cinématique
(1)
Sur l’exemple du permanente entre les deux rotors. La transmission comporte par ailleurs une roue libre afin
système de
transmission de
d’autoriser l’auto giration des rotors en cas de blocage moteur.
puissance de
l’hélicoptère, c’est Les fonctions techniques réalisées par les systèmes mécaniques se caractérisent le plus
bien le cas puisqu’on
souvent par une ou des lois d’entrée sortie en termes de vitesses ou d’efforts (1). En SII, la
s’aperçoit que la
plupart des solutions mécanique du solide a notamment pour objet l'étude des lois du mouvement ou d’équilibre
techniques de ces systèmes et l’ingénieur a donc pour objectif de comprendre, d’analyser, d’améliorer ou
concernent valider les systèmes mécaniques constituant les produits industriels.
l’adaptation de la
vitesse de rotation ou
la transmission du 1 - RAPPEL DE LA DEMARCHE INGENIEUR EN CPGE
couple.
L’objectif de l’ingénieur est d’analyser, améliorer, concevoir ou valider un mécanisme réel.
Pour cela, il faut d’abord le modéliser afin de pouvoir lui appliquer ensuite les outils issus de la
mécanique du solide.
Le choix du modèle dépend :
Domaine Physique (réel) de l’étude que l’on cherche à
Comportement du mécanisme mener,
réel du degré de précision demandé
Objectif d’étude
pour cette étude,
Modélisation des moyens de calcul disponibles.
Validation
2 - HYPOTHESES FONDAMENTALES
On se place dans un système de référence constitué du temps et d’un espace physique.
(2)
unité du Système
International : la
Le temps (t) permet de repérer tout instant par la
Instant = point du repère (1) (2)
seconde (s) date (2).
0 t1 t2 t
(3) (3) Date = abscisse de l’instant
unité du Système L’espace physique est associé à un espace affine
International : le euclidien de dimension 3 dans lequel on définit :
z
mètre (m)
- O : un point de pris comme origine,
Base : ( x , y , z )
- E : espace vectoriel réel associé à muni d’une
Repère : R(O, x , y , z )
base b orthonormée directe (sauf mention
contraire explicitement rarissime), O
- R(O, b) : un repère de l’espace .
x
y
Le système de référence défini peut être aussi appelé espace-temps, référentiel, observateur
ou simplement repère.
(4)
On se limitera par On considère que les pièces mécaniques peuvent être
la suite à appeler modélisées par des solides indéformables (4). A
« solide » un solide
B
indéformable.
Un solide est dit indéformable lorsque, quels que soient les
points A et B de ce solide, la distance AB reste constante au
cours du mouvement.
A et B (S), t , AB =cte
Comme le solide est considéré comme indéformable et que la position relative des axes d’un
repère est invariante au cours du temps, on peut considérer qu’il y a équivalence entre le
solide et son repère associé.
z2 = zs
z = z1 La première rotation est une rotation d’angle
autour de l’axe (O, z ), est appelé angle de
ys
précession. Elle permet de passer de la base ( x , y , z )
x
y2 vers une base intermédiaire ( x 1 , y 1 , z ).
O x
y1 La deuxième rotation est une rotation d’angle
x x
autour de l’axe (O, x1 ), est appelé angle de nutation.
x1 = x2
y Elle permet de passer de la base ( x 1 , y 1 , z ) vers une
xs
seconde base intermédiaire ( x 1 , y 2 , z2 ).
Les figures planes (ou géométrales) sont très utiles pour la résolution des problèmes, elles
permettent
de poser dans un plan toutes les rotations.
y1
y
z1 ys
y2
z2
x1
xs
y2
x y1
x2
z = z1
x1 = x2 z2 = zs
Les liaisons permettent de supprimer un certain nombre de degrés de liberté pour réaliser
une fonction. Les différentes liaisons simples s’effectuent à partir de surfaces élémentaires :
(6)
obtenu
généralement par des
procédés de Le cylindre de révolution (6)
fabrication comme le Modèle : cylindricité parfaite (circularité du profil et rectitude),
tournage, le fraisage état de surface parfait, diamètre et longueur sans tolérance
ou le perçage.
(7)
obtenu
généralement par des Le plan (7)
procédés de Modèle : planéité, rugosité et dimensions parfaites
fabrication comme le
lamage, le fraisage ou
le tournage.
(8)
obtenu La sphère (8)
généralement par Modèle : rugosité, dimensions parfaites
tournage.
z
z
z
(2)/(1) : Liaison appui plan de
Symbole normale (O, z )
Rz (2)
(2) (2)
(1)
On supprime 3 DDLs : Tz Rx Ry
O y
O
O
x (1)
Tx
x
y (1)
y
Il reste 3 paramètres cinématiques
Ty 3D 2D
z
(2)/(1) : Liaison sphère/sphère ou
z
z rotule en O
Rz Symbole
(2) (2)
O O
Rx O On supprime 3 DDLs : Tx Ty Tz
(2) Ry
y
x y
x
(1) (1) Il reste 3 paramètres cinématiques
(1) y
3D 2D
z (2)/(1) : Liaison pivot glissant
z
z
z d’axe (O, x )
(2) Symbole
O (2)
(1) O (2) O
x On supprime 4 DDLs : Ty Tz Ry Rz
Tx O
Rx (2)
y
x y (1)
x
y (1) (1) Il reste 2 paramètres cinématiques
3D 2D
L1
(2)/(1) : Liaison glissière d’axe (O, x1 )
z L2
1 2
Ln
O
(1)
Tx On supprime 5 degrés de liberté :
(2)
y 1 Léquivalente
2 Ty Tz Rx Ry Rz
x
z1 = z Il reste 1 paramètre cinématique
(1) Symbole
3D
(2)
O
(1) Définition du paramètre :
z
x1 = x
y1 = y
y1 y2
(2) (1)
z
2D z
= x,2/1
Tx O (1) O O (2)
x x1 x2
x
y
(2)
y O z1
(1) (1) z2
S1 S3
S0 considéré S1
O
comme fixe S2
y
x
S0
z
Modèle
Graphe des liaisons
Pivot d’axe S1 Pivot d’axe
x
(O, x )
(A, x )
Modèle S0 Boucle S2
Graphe des liaisons
Pivot d’axe
Pivot d’axe Glissière d’axe Pivot glissant
S3 (B, x )
(O, y )
(A, x 2 ) d’axe (C, y )
S0 S1 S2
y
x2
Schéma cinématique
S2 Schéma C S0
S1 cinématique
A
S3 B
z
S0
S2
O O
y
S1 A
x
x z
S0
(11)
Il serait en effet L’élaboration d’un schéma cinématique minimal s’appuie sur la démarche suivante :
inutile et fastidieux de
considérer
individuellement On identifie tous les regroupements possibles de pièces (11) : Classes d’Equivalence
toutes les pièces sans Cinématiques (CEC).
commencer par
regrouper celles qui
sont liées (sans
mouvement relatif).
Entre chaque CEC, on s’interroge sur la nature des mouvements entre CEC puis on
(12)
Deux questions à identifie le modèle de liaison correspondant au mieux aux mouvements entre les CEC
ce stade sont utiles :
concernées (12).
- Quelle est la nature
Rappel : les liaisons normalisées utilisées à ce stade sont construites avec les hypothèses : géométrie des
des surfaces en
surfaces parfaite et liaison sans jeu.
contact entre les
solides ?
- Quels sont les
mouvements relatifs
possibles entre les
Eventuellement on s’appuie sur le graphe des liaisons pour définir chaque liaison(13).
solides ?
(13)
Le graphe des
liaisons peut s’avérer
un outil intéressant :
- pour aider à définir On élabore le schéma cinématique minimal en s’appuyant sur le graphe des liaisons
correctement chaque (définition géométrique) et sur les représentations normalisées des différents composants
liaison (définition technologiques (engrenages, roues de friction, …) (14)
géométrique)
- pour aider à
conduire une étude
dynamique ou
statique
(identification des A partir du schéma cinématique, on peut A partir du schéma cinématique, on
actions mécaniques, définir les mobilités du mécanisme ainsi peut définir les paramètres
démarche que les degrés de liaison surabondants. cinématiques (si c’est demandé bien
d’isolement) sûr !!)
(14)
Lorsque l’on Mobilité interne mi : nombre de
demande d’élaborer paramètres cinématiques ne participant Ils sont donnés algébriquement
un schéma pas au mouvement du système. Ex : Liaison pivot d’axe
cinématique, le (O, x 1 ) et de paramètre
paramétrage est
souvent déjà défini
Mobilité utile mu : nombre de
z1
dans l’énoncé. Ces paramètres cinématiques indépendants.
z2
données peuvent y2
constituer une aide
parfois précieuse ! y
O x1 1
x1 Méthode de construction d’une figure plane
(1) (2)
O
z1
y1
z2 2
Sur l’exemple, il s’agit d’une liaison
(15)
Il est conseillé de pivot d’axe (O, y1 )
toujours représenter On identifie l’axe de la liaison(15)
y1
cet axe venant vers
vous
Sur l’exemple, on trace le repère 1 et l’axe
y1 venant vers nous, x1 et z1 sont forcement
On trace le repère de référence(16)
positionnés comme sur la figure (sens
(16)
Il est IMPERATIF direct)
que le repère ainsi x 1
tracé soit orthonormé
direct
3/ On identifie le paramètre
angulaire (de quel axe part il ?
sur quel axe arrive t’il ?) et on y1
z1
trace l’autre repère
x1
x2 2
Sur l’exemple, on ne se soucie pas de la valeur de l’angle z2
représenté sur le schéma en perspective de la liaison
(négatif ici). On représente cet angle indépendamment 2
(17)
Il est IMPERATIF
que le paramètre de sa valeur et de son signe(17).
y1 = y2
z1
angulaire soit
représenté dans le
premier cadran
5.5. Exemple : schématisation et paramétrage d’une nacelle élévatrice
compris entre 0 et x2 Modèle x2
/2 S2 Réel S2 2- Schéma
z cinématique
S0 Pivot d’axe
S1 A S1
(O, y )
S1
Glissière z
S0 considéré d’axe (A, x 2 )
O S2
comme fixe
y
Le système est une 1- Graphe des liaisons O
chaine cinématique y
ouverte et il est défini
x
cinématiquement
x
x2 z2
avec 2 paramètres S0
indépendants et .
S2 P
Si rien n’est précisé 3- Schéma
dans l’énoncé, les 4- Figures géométrales S1
paramètres sont
cinématique plan
algébriques. Les angles
x1
y1
y2
A
x
sont alors définis sur
les figures 2D positifs z
z1 x1
dans le premier
cadran (entre 0 et
z1
x1 x2
y
/2). C’est le cas ici
x
pour le paramètre. z
z1 z2
y1 = y S0 O