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Introduction et sommaire portant sur une nouvelle


méthode de conception pour chaussées
non revêtues renforcées par une géogrille Tensar
Élaborée par Dr J. P. Giroud et Dr Jie Han
Préparé par Steve Valero et Andy Anderson, décembre 2001

Historique :

Par le passé, deux méthodes de conception ont été largement utilisées afin de déterminer l’épaisseur de la fondation

granulaire des chaussées non revêtues. Messieurs Giroud et Noiray (1981) ont élaboré la première de ces deux

méthodes dites “ classiques ”, tandis que Tensar Corporation (1986) a élaboré la deuxième. Ces deux méthodes

utilisent la théorie de distribution des contraintes pour calculer la pression verticale exercée sur le sol support par la

charge d’une roue sur la chaussée. On calcule l’épaisseur de la fondation granulaire requise pour diminuer la

pression verticale exercée sur le sol support à une valeur équivalente à sa capacité portante estimée. La méthode de

Giroud et Noiray (G&N) suppose qu’à la surface de la chaussée, la pression du pneu est appliquée sur une zone

rectangulaire et qu’en profondeur, elle est répartie uniformément sur des sections rectangulaires de plus en plus

grandes vers le sol support. Les aires de distribution sont définies par des lignes en pente qui partent des quatre coins

de la section formée par la charge de surface. La pente de ces lignes, calculée par rapport à la verticale, est définie

comme l’angle de distribution des contraintes. La méthode de Tensar adopte la théorie de distribution des

contraintes de Boussinesq pour évaluer la contrainte verticale maximale exercée au centre d’une section circulaire

sous charge. Ces deux méthodes tiennent compte dans leurs calculs de la charge sur roue, de la pression exercée par

le pneu et de la résistance au cisaillement du sol support. De même, ces deux méthodes supposent que le

renforcement au moyen d’un matériau géosynthétique augmente la capacité portante du sol support en faisant passer

le mode de rupture de “ local ” à “ généralisé ”. En outre, la méthode G&N tient compte du nombre de charges

appliquées et de la profondeur admissible de l’ornière.

Toutefois, aucune de ces méthodes ne tient compte d’autres facteurs, qui ont pourtant une importance considérable,

comme les propriétés des matériaux de renforcement et de la couche de fondation. Du début jusqu’au milieu des

années 80, très peu de recherches et de données de terrain permettaient de calibrer et de juger de la qualité de

modèles plus complexes prenant en compte ces paramètres. Bien que MM. Giroud et Noiray, à l’instar de Tensar,

convenaient de l’importance des propriétés des matériaux de renforcement et de la couche de fondation, ils ne

disposaient pas de résultats de recherche ni de données de terrain suffisantes pour intégrer ces facteurs à leurs
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méthodes respectives. Par conséquent, les concepteurs devaient employer les deux méthodes en tenant compte d’un

certain facteur de réserve dans le choix des paramètres. Cette méthode offrait un excellent rendement, mais ne

permettait pas d’optimiser la méthode de conception.

Au cours des vingt dernières années, les géogrilles ont été largement utilisées pour accroître la résistance des sols

supports et elles ont fait l’objet de plusieurs programmes de recherche. Ainsi, nous disposons aujourd’hui de

beaucoup plus d’information que dans les années 80. Ces nouvelles données ont permis aux Drs Giroud et Han

d’élaborer et de mettre à l’essai une méthode de conception améliorée. Outre les paramètres de la méthode G&N, la

méthode Giroud-Han tient aussi compte de la résistance et du module de déformation du matériau de fondation, de la

variation des angles de distribution des contraintes dans la fondation granulaire et du module de rigidité torsionnelle

du matériau géosynthétique de renforcement. Cette méthode améliorée permet ainsi aux concepteurs d’utiliser des

paramètres plus précis afin de réaliser une meilleure estimation du rendement. De fait, ils sont en mesure

d’employer plus efficacement les ressources en matériau granulaire, l’équipement de construction, la main-d’œuvre

et le temps.

Méthode de Giroud-Han :

À l’instar des méthodes classiques de conception de route, la méthode Giroud-Han a été élaborée

à partir d’un modèle théorique. Toutefois, Drs Giroud et Han ont procédé au calibrage de leur

modèle en se fondant sur les résultats obtenus dans le cadre d’un programme de recherche (Gabr,

2001) mené à la North Carolina State University. Des essais cycliques de chargement à la plaque

sur des géogrilles Tensar BX1100 et BX1200 constituaient l’essentiel de ces recherches. Le

programme a permis de recueillir des données concernant la pression exercée sur le sol support

mais aussi sur la déformation de surface en fonction du nombre de cycles de charges appliquées à

différentes combinaisons de matériaux de renforcement et d’épaisseur de fondation. Ces données

ont été par la suite utilisées pour déterminer l’angle de distribution des contraintes et pour

quantifier les effets du renforcement et de l’épaisseur de la fondation sur l’angle de distribution


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des contraintes et sur la variation de l’angle de distribution résultant de l’application continue

d’une charge. Après le calibrage, la méthode a été vérifiée à l’aide des résultats d’autres

recherches et de diverses données obtenues sur le terrain. Une bibliographie contenant les

documents de référence et de recherche utilisés pour l’élaboration de cette méthode est fournie à

la fin du présent document.

Développement sommaire de la méthode Giroud-Han :

La méthode Giroud-Han suppose qu’à une zone de contact circulaire sous le pneu correspond une section de pression

circulaire avec le sol support. Ainsi, l’aire de distribution des contraintes a la forme d’un cône plutôt que le profil

trapézoïdal défini selon la méthode G&N. La pression p, en fonction de la profondeur h est donc

P
p=
π (r + h tan α ) 2

où P = charge sur roue, r = rayon de l’empreinte du pneu, α = angle de distribution de la

contrainte.

La profondeur nécessaire pour répartir la charge sur roue à une pression équivalente à la capacité

portante du sol support, q = mcuNc s’exprime par

1  P 
h= − r 
tan α  π m cu N c 

où cu = résistance au cisaillement non drainée du sol support, Nc = indice de capacité portante du

sol support et m = coefficient de mobilisation de l’indice de capacité portante. Nc est équivalent à

3,3 pour les fondations non renforcées, à 5,14 pour les fondations renforcées par un géotextile et

à 5,71 pour les fondations renforcées par une géogrille Tensar. Le choix de l’indice Nc s’appuie
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sur la théorie classique de capacité portante des semelles peu profondes qui définit : 1) Nc = 3,14

pour un mode de rupture “ local ” (modifié à 3,3 pour les fondations non renforcées au cours

d’essais menés sur le terrain); 2) Nc = 5,14 pour un mode de rupture “ généralisé ” en présence

d’une interface lisse (i.e. un géotextile) entre le sol support et le remblai; 3) Nc = 5,71 pour un

mode de rupture “ généralisé ” en présence d’une interface rugueuse (i.e. une géogrille Tensar)

entre le sol support et le remblai. Le coefficient de mobilisation de l’indice de capacité portante

(m) tient compte du fait que seule une fraction de la capacité portante totale est développée à une

profondeur d’ornière donnée. Ce coefficient est fonction du rapport “ r/h ” et de “ s ”, la

profondeur de l’ornière. La valeur de “ m ” s’approche de 1,0 pour les fondations granulaires

minces ayant une profondeur d’ornière de 3 po. (75 mm). Sa valeur est inférieure à 1,0 lorsque

la fondation granulaire est épaisse et que la profondeur de l’ornière est inférieure à 3 po. (75

mm). La fonction est calibrée en fonction de données recueillies au cours d’essais.

L’angle de distribution des contraintes est plus grand lorsque le module de rigidité de la couche

de fondation est élevé. Giroud et Han ont corrélé de façon empirique la valeur initiale de l’angle

de distribution des contraintes α1, à travers une fondation rigide sur un sol support mou, à l’angle

de distribution des contraintes α0 ,à travers un matériau de fondation homogène, et au rapport des

modules (ou CBR) de la fondation granulaire et du sol support :

 E    3.48CBRbc0.3 
tan α1 = tan α 0 1 + 0.204 bc − 1  = tan α 0 1 + 0.204 − 1 
 E    CBR 
 sg   sg 

où Ebc et Esg = correspondent respectivement aux modules de rigidité de la fondation granulaire et

du sol support; CBRbc et CBRsg = correspondent respectivement aux indices CBR (California
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Bearing Ratio) de la fondation granulaire et du sol support. Les résultats des recherches menées

dans le cadre du programme de recherche de la North Carolina State University ont été utilisés

pour calculer l’angle de distribution des contraintes en fonction du nombre de cycles de charge

N:

tan α 1
tan α =
1 + k log N

où k est une constante empirique fonction de l’épaisseur de la fondation granulaire et de la valeur

de renforcement de la géogrille J, le module de stabilité des ouvertures.

Après le calibrage du coefficient de mobilisation de la capacité portante et la combinaison des

équations, on obtient l’équation de conception permettant de déterminer l’épaisseur minimale de

la fondation :

1.5  
r  
( 2
)
1.195 + 0.910 + 0.019 J − 1.744 J   log N  
h  P
h= − r
 0 .3
 3.48 CBR bc   1.5 
   s  
  r  
 1 + 0 . 204 − 1  13.7 N c  1 − 0.9 exp − 1.426  CBR sg 
  CBR    3     h    
 sg      

où “ s ” correspond à la profondeur de l’ornière en po., “ P ” est exprimé en livre, “ h ” et “ r ”

sont exprimés en po., Nc = 3,3, J = 0 dans le cas d’une fondation non renforcée; Nc = 5,14, J = 0

dans le cas d’une fondation renforcée par géotextile; Nc = 5,71, J = 0.32 m-N/deg dans le cas

d’une fondation renforcée avec une géogrille Tensar BX1100 et Nc = 5,71, J = 0,65 m-N/deg dans

le cas d’une fondation renforcée avec une géogrille Tensar BX1200.


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Dans l’application de la méthode Giroud-Han, et suivant une étude sur des fondations non

renforcées, on suggère de limiter la valeur du rapport du module Ebc/Esg à 5,0 afin de tenir compte

de l’impossibilité de compacter adéquatement une fondation granulaire reposant sur un sol

support très mou. Par conséquent, l’expression 3.48CBRbr0.3/CBRsg ≤ 5.0. Toutefois, des

observations permettent de croire (Webster, 1996) que l’utilisation d’une géogrille de

renforcement rigide permet de compacter davantage la couche de fondation. Les auteurs évaluent

actuellement ce phénomène afin de déterminer s’il y a lieu d’accroître la valeur du rapport des

modules dans le cas d’une fondation renforcée par géogrille.

Domaines d’application de la méthode Giroud-Han :

En théorie, la méthode Giroud-Han couvre l’usage de tous les matériaux géosynthétiques pour les applications visant

l’amélioration des sols supports. En comparant les résultats issus de cette méthode avec ceux obtenus par d’autres

recherches et bancs d’essais, on conclut que la méthode Giroud-Han prédit avec précision le rendement obtenu avec

des géotextiles et des géogrilles dont les propriétés sont semblables à celles des matériaux utilisés lors du calibrage.

Cependant, on doit appliquer un facteur de réserve aux résultats obtenus pour lesgéogrilles dont les propriétés ne sont

pas comprises dans la plage de calibrage. Le tableau qui suit illustre les propriétés importantes des géogrilles ainsi

que les valeurs correspondantes des géogrilles Tensar utilisées lors du calibrage du modèle.

L’efficacité d’une géogrille dans le renforcement d’un sol support dépend de plusieurs facteurs. La géogrille doit

être en mesure de distribuer efficacement (i.e. sur une grande superficie et de façon uniforme) la charge sur le sol

support. Cela suppose une interaction complexe entre la géogrille, le sol et la fondation granulaire. Grâce à de

nombreuses expériences de cette application et à l’analyse de recherches antérieures (Webster, 1992), Tensar conclut

que les propriétés qui suivent ont une influence sur la capacité de la géogrille à renforcer le sol support :
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Propriété de la Observation Champ de validation de la


géogrille méthode Giroud-Han
Type de géogrille Les géogrilles monocouches (extrudées et tissées) La méthode Giroud-Han a été
s’installent facilement, sans endommagement aux validée en utilisant des matériaux
joints ni de séparation de plis. Les matériaux monocouches.
monocouches offrent un meilleur rendement que
les matériaux multicouches ou à bandes soudées.
En effet, les matériaux multicouches ont tendance
à se séparer lors de l’installation. Les bandes
soudées ont tendance à se séparer au niveau des
points de jonction lors de l’installation.

Module de Des recherches démontrent clairement que cette La méthode Giroud-Han a été
stabilité des propriété illustre efficacement l’interaction validée pour des valeurs de
ouvertures complexe du module initial en tension, de la module de stabilité atteignant 6,5
rigidité, du confinement et de la stabilité. Les cm-Kg/deg.
géogrilles dont le module de stabilité des
ouvertures est élevé offrent un meilleur
rendement.
Forme des Des nervures carrées ou rectangulaires offrent La méthode Giroud Han a été
nervures une meilleure interaction entre le sol et la couche validée avec des matériaux à
de fondation. Les matériaux à nervures carrées ou nervures rectangulaires.
rectangulaires offrent une meilleure efficacité que
les matériaux à nervures circulaires.
Épaisseur des Des nervures plus épaisses offrent une meilleure La méthode Giroud-Han a été
nervures interaction entre le sol et la couche de fondation. validée au moyen de matériaux
Les matériaux dont l’épaisseur des nervures est dont l’épaisseur des nervures était
élevée offrent une meilleure efficacité que les supérieure ou égale à 0,03 po.
matériaux dont l’épaisseur des nervures est faible. (0,8 mm)
Dimension des Les ouvertures de la géogrille doivent être La méthode Giroud-Han a été
ouvertures suffisamment grandes pour permettre validée avec des matériaux dont
l’interpénétration des agrégats et du sol, mais l’ouverture variait de 0,9 à 1,5 po
suffisamment petites pour bien les imbriquer. Des (23 à 38 mm) dans les deux sens
recherches démontrent qu’une ouverture de 0,9 à (sens machine et sens travers).
1,5 po (23 à 38 mm) offre un rendement optimal
avec la plupart des combinaisons agrégats / sol.

Efficacité des Des recherches démontrent que les joints des La méthode Giroud-Han a été
joints géogrilles doivent être suffisamment solides pour validée avec des matériaux dont
confiner efficacement les agrégats. Les géogrilles l’efficacité des joints était
présentant des joints efficaces offrent un meilleur supérieure ou égale à 90 % de la
rendement. résistance ultime en tension.

Sommaire :

La méthode Giroud-Han a été élaborée de façon théorique et validée de façon empirique. Cette

méthode permet d’évaluer avec précision le comportement à échelle réelle si les conditions de
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charge, les propriétés de la fondation et du sol support ainsi que les géogrilles utilisées sont

similaires à celles utilisées lors du calibrage et de la validation du modèle. Giroud et Han sont

sur le point de publier un document technique détaillé sur l’élaboration et le calibrage de cette

nouvelle méthode. Le document sera publié dans un journal scientifique prochainement.

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