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TP
n°3
:
Découverte
de
la
coloration
de
GRAM
et
étude
de
la
flore
d’un
lait
cru
Ce
TP
doit
vous
permettre
d’acquérir
des
gestes
de
base
de
microbiologie
concernant
l’observation
microscopique
et
l’identification
de
structures
cellulaires.
À
quoi
sert
la
coloration
de
Gram
?
D’où
vient
le
nom
de
Gram
?
Pourquoi
parle-‐t-‐on
de
bactéries
à
Gram
positif
ou
négatif
?
Peut-‐on
utiliser
cette
coloration
pour
observer
la
flore
d’un
lait
pasteurisé
?
Contexte
:
en
1884,
Hans
Christian
Gram,
un
médecin
d’origine
danoise
travaillant
à
Berlin,
a
trouvé
accidentellement
une
méthode
qui
est
encore
aujourd’hui
à
la
base
de
l’identification
bactérienne.
Au
cours
de
ses
études
sur
les
tissus
de
poumons
de
patients
morts
de
pneumonie,
il
découvre
que
les
colorants
permettent
de
mieux
observer
les
cellules
bactériennes
transparentes.
Il
s’aperçoit
aussi
que
certaines
bactéries
sont
colorées
par
les
colorant
qu’il
emploie,
tandis
que
d’autres
ne
le
sont
pas.
Quelques
années
plus
tard,
Hans
Gram
développe
une
procédure
de
coloration
qui
sépare
la
population
bactérienne
en
deux
grands
groupes
:
les
bactéries
à
Gram
positif
et
les
bactéries
à
Gram
négatif.
Cette
coloration
est
toujours
utilisée
dans
les
laboratoires
de
microbiologie
du
monde
entier.
Elle
est
l’étape
indispensable
et
préliminaire
à
toute
identification
bactérienne.
Découvrons
la
coloration
de
Gram.
I. Coloration
de
Gram
sur
un
bouillon
de
composition
inconnue
ü Matériel
et
réactif
Ø Un
bouillon
impur
de
bactérie
Ø Réactifs
de
la
coloration
de
Gram.
ü Mode
opératoire
Ø Réaliser
un
état
frais
sur
le
bouillon.
Ø Réaliser
un
frottis
sur
le
bouillon.
Ø Procéder
à
la
coloration
de
Gram
du
frottis.
Ø Observer
le
frottis
ainsi
colorés
à
l’immersion.
ü Compte
rendu
1) Décrire
les
résultats
des
observations
(type,
taille,
forme,
mode
de
groupement,
mobilité
(uniquement
visible
à
l’état
frais),
Gram
+
ou
-‐).
2) Conclure
à
l’issue
de
la
coloration,
sur
la
couleur
des
bactéries
à
Gram
-‐
et
des
bactéries
à
Gram
+
II. Étude
séquentielle
du
Gram
ü Mode
opératoire
Ø Réaliser
un
nouveau
frottis
à
partir
du
mélange.
Ø La
coloration
de
Gram
va
être
réalisée
de
manière
séquentielle
pour
découvrir
le
rôle
des
réactifs
et
l’intérêt
des
différentes
étapes.
Répartition
les
activités
en
5
groupes
de
travail
:
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1
sur
3
1ère
STL
BTK
-‐
24/09/2015
Étapes
de
la
coloration
de
Gram
à
effectuer
Groupes
d’élèves
Consignes
communes
Violet
de
gentiane
+
rinçage
eau
1
Jusqu’à
l’ajout
de
lugol
+
rinçage
eau
2
Sécher
le
frottis.
Jusqu’à
l’ajout
d’éthanol
+
rinçage
eau
3
Observer
au
microscope
à
Coloration
intégrale
classique
4
l’immersion
(x100).
Coloration
témoin
à
la
fuchsine
5
ü Compte
rendu
1) Recopier
le
tableau
ci-‐dessous
en
faisant
une
mise
en
commun
des
observations
de
tous
les
groupes
:
Faire
un
schéma
Réactifs
employés
Coque
à
Gram
+
Bacille
à
Gram
-‐
Violet
de
gentiane
Violet
de
gentiane
+
lugol
Violet
de
gentiane
+
lugol
+
éthanol
Violet
de
gentiane
+
lugol
+
éthanol
+
fuchsine
Fuchsine
seule
2) Déduire
des
observations
le
rôle
visible
de
chaque
réactif.
3) Justifier
le
nom
de
chaque
étape
de
la
coloration
de
Gram
présenté
dans
le
tableau
ci-‐
dessous
:
Réactifs
ajoutés
Nom
des
étapes
Violet
de
gentiane
Coloration
primaire
Lugol
Mordançage
(accentuation
de
la
coloration)
Éthanol
Décoloration
différentielle
Fuchsine
Contre-‐coloration
III. Coloration
de
Gram
de
la
flore
du
lait
cru
ü Matériel
et
réactif
Ø Culot
de
centrifugation
d’un
échantillon
de
lait
cru.
Ø Réactifs
de
la
coloration
de
Gram.
ü Mode
opératoire
Ø Réaliser
un
frottis
à
partir
du
culot
de
centrifugation
du
lait
cru.
Ø Procéder
à
la
coloration
de
Gram.
Ø Observer
à
l’immersion.
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sur
3
1ère
STL
BTK
-‐
24/09/2015
ü Compte
rendu
1) Qu’est-‐ce
qu’un
lait
cru
?
2) Quels
sont
les
autres
laits
que
vous
connaissez
?
3) Décrire
les
résultats
de
l’observation
microscopique.
4) Conclure
sur
la
composition
microbiologique
de
la
flore
du
lait
cru.
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