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BINTENER Patrick, binpa465p@ebac.

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FICHE DE LECTURE
A. Camus, La Peste

I) Données bibliographiques

• Titre du livre : La Peste


• Nom de l’auteur : Albert Camus
• Nom de l’éditeur : Gallimard
• Collection : Folio plus
• Année de publication : 1947, 2008 pour la présente édition
• Nombre de pages : 310
• No ISBN : 978 207 034 957 9

II) Résumé de l’histoire

Tous les événements se passent à Oran, une ville ordinaire sise à la côte
algérienne. L’histoire se déroule dans les années 1940 sans précision de la
date exacte.

Première Partie
Le matin du 16 avril, le docteur Rieux découvre le premier rat mort au milieu
de son palier. Le concierge de l’immeuble Mr. Michel est persuadé, que ce
sont des mauvais plaisants qui déposent des cadavres de rats dans son
immeuble, suite à la découverte de 3 autres rats morts.

Le lendemain, la femme de Rieux, qui est malade depuis un an, doit partir en
cure et Rieux l’accompagne à la gare.

Pendant l’absence de sa femme, c’est la mère de Rieux, qui vient donner un


coup de main à son fils pour entretenir la maison

A Oran, l’inquiétude commence à agrandir lorsque des centaines de cadavres


de rats sont découverts.

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Fiche de lecture - Camus La Peste

Le 25 avril, l’agence de presse Ransdoc annonce la collecte de six mille deux


cent trente et un rats morts.

Le 28 avril, ce sont même huit mille rats ramassés, ce qui augmente


l’angoisse des habitants. D’un moment à l’autre, le nombre de rats morts
diminue de nouveau et tout le monde se croit sauvé.

Mr. Michel tombe malade. Tous les efforts de Rieux, pour le sauver, sont en
vain. La maladie s’aggrave très vite et le 30 avril, le concierge décède après
une violente et douloureuse maladie, 2 semaines après la découverte du
premier rat mort.

Joseph Grand, un employé de mairie, appelle le docteur Rieux pour examiner


Monsieur Collard, qui a survécu à une tentative de suicide par pendaison,
Grand l’ayant sauvé en dernière minute.

Le nombre de personnes mortes augmente de plus en plus, sans qu’on sache


la raison.

D’après le narrateur, les signes de la maladie sont les suivants:

„Les malades saignaient, écartelés. Mais des taches apparaissent au


ventre et aux jambes, un ganglion cessait de suppurer, puis se
regonflait. La plupart du temps, le malade mourait dans une odeur
épouvantable.“ (page 42 & 43)

Lors d’un entretien de Rieux avec un de ses confrères Castel, Rieux


prononce pour la première fois le nom de la maladie: peste.

Le lecteur apprend par la suite que le département n’a pas de sérum et lors
d’une réunion à la préfecture, d’autre médecins essaient de prouver qu’il ne
s’agit pas de la peste.

Rieux réplique, que quand une maladie peut tuer la moitié de la ville en moins
de deux mois, il importe peu qu’on l’appelle peste ou fièvre de croissance.
L’important c’est d’empêcher la maladie de tuer un tel grand nombre
d’habitants.

A la fin de la première partie deux pavillons sont déjà remplis de malades. On


envisage de désaffecter une école et prévoir un hôpital auxiliaire pour pouvoir
accueillir tous les malades.

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La première partie se termine avec la phrase suivante: „Déclarez l’état de


peste. Fermez la ville“ ce qui montre clairement toute l’envergure de la
tragédie.

Deuxième Partie
Après la fermeture de la ville, le narrateur constate, que la peste est l’affaire à
tous. Chacun se trouve dans la même situation, isolé, coupé du reste du
monde.

De peur que des lettres pouvaient porter la maladie en dehors de la ville, un


nouvel arrêté interdit l’échange de toute correspondance.

Comme seul et dernier moyen de communication restent les télégrammes.

Certains habitants n’ont donc pas le moyen de communiquer avec leurs


proches qui se trouvent à l’extérieur de la ville.

La préfecture donne, après un certain temps de réflexion, la possibilité aux


gens de rejoindre leurs familles emprisonnées dans la ville, sous condition
d’accepter d’être privés du droit de repartir.

Rapidement les habitants comprennent cependant le danger auquel ils


exposent leurs proches et se voient forcés d’accepter la séparation et
l’isolation.

Chacun essaie de s’arranger avec la nouvelle vie et l’exil, mais la situation


devient de plus en plus insupportable.

Cottard, qui voulait se suicider, semble cependant être plus ou moins satisfait
de la situation et apparemment n’a plus le désir de mettre fin à sa vie.

Raymond Rambert, le journaliste, de ses propres dires, étranger à la ville,


demande à Rieux une aide sous forme d’un certificat, lui attestant ne pas être
atteint par la maladie. Rieux, de son côté refuse de lui fournir une telle
attestation, les risques de contamination étant trop grands.

Le père Paneloux fait un prèche, au cours duquel, il demande à sa commune


de bien réfléchir sur cette punition qui a envahi la ville.

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Grand veut écrire un livre, pourtant il n’arrive pas à perfectionner la première


phrase, qu’il change tout le temps.

Jean Tarrou offre son soutien à Rieux et le demande de l’autoriser de se


charger d’un plan d’organisation pour des formations sanitaires volontaires.

Lors d’une conversation avec Rieux, le lecteur apprend que Tarrou ne croit
pas en Dieu, mais seulement en l’homme.

Pendant que le vieux Castel et Rieux essayent de fabriquer un sérum, Cottard


aide Rambert à entrer en contact avec une organisation de trafiquants de
produits rationnés, qui pourrait éventuellement l’aider à s’enfuir de la ville.

Rambert fait ainsi la connaissance de Garcia, qui le présente à d’autres


collègues.

Rambert propose son aide à Rieux pendant la période qu’il passe encore
dans la ville, dans l’attente du moment de sa fuite.

Troisième Partie
Au milieu du mois d’août, la peste a tout recouvert. Le nombre de morts
augmente d’une manière considérable et la tension à l’intérieur de la ville
monte. Les postes de garde ont été renforcés pour mettre fin à des tentatives
d’évasion.

Le nombre de personnes décédées est tellement important, que les cercueils


se font de plus en plus rares et on est obligé de jeter les corps dans la fosse
commune et de les recouvrir de chaux vive.

Les habitants d’Oran semblent avoir résigné.

Ils s’adaptent à la situation puisqu’il n’y a pas d’autre choix.

Les gens semblent désillusionnés et avoir perdu leurs souvenirs et espoirs.

La seule chose qu’ils peuvent faire, c’est d’attendre la fin du fléau, sans
vraiment y croire.

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Quatrième Partie
La quatrième partie se déroule pendant les mois de septembre et d’octobre.

Rieux et ses amis sont épuisés et chacun présente une curieuse indifférence.
Pourtant chacun poursuit son travail.

Rambert, qui a enfin réussi à fixer une date pour sa fuite, décide le jour-même
de celle-ci qu’il ne veut pas partir et rester avec Rieux et les autres.

Bien qu’il se sentait toujours étranger à la ville, il a maintenant compris que


cette histoire les concerne tous.

Les dernier jours d’octobre, on procède au test du sérum de Castel. Le


premier à le recevoir, c’est le fils du juge d’instruction Othon, qui est aussi
tombé malade. Malheureusement le petit garçon meurt quand-même. La
question est posée si le sérum a fait souffrir le petit plus longtemps ou si l’on
peut interpréter de façon que le sérum a aidé le petit garçon de résister plus
longtemps à la maladie.

Le fait d’avoir assisté à l’agonie du petit, casse quelque chose en Rieux pour
qui cet enfant, au moins, était innocent.

Il refuse d’aimer une création où des enfants sont torturés, donc il met Dieu
en question et Paneloux n’arrive pas à le persuader du contraire: „Et
pourtant je ne vous ai pas convaincu.“ ( page 222 )

Le fait d’avoir aussi été témoin des douleurs et de la mort d’un innocent
enfant, pousse Paneloux à prononcer un second prèche lors duquel il avoue
ne plus voir la raison derrière le tout et il se montre furieux contre un monde
et le créateur de celui-ci, qui accepte la douleur et la mort des innocents.

Paneloux tombe malade, peu après son deuxième prèche. Il refuse tout
traitement et meurt peu de temps après avec un crucifix dans les mains.

Vers la fin de décembre, le juge d’instruction Othon, qui, après que son fils
était tombé malade, avait été placé dans un camp de quarantaine, sort de
nouveau de son camp, mais demande à Rieux de pouvoir y retourner pour
aider en tant que volontaire.

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Vers Noël, Grand tombe malade lui-aussi et demande à Rieux de brûler son
livre, persuadé qu’il n’arrive pas de s’en sortir de la maladie.

Le lendemain pourtant Grand est guéri, le sérum a fonctionné. Grand


annonce de recommencer son oeuvre.

Au cours de la semaine, plusieurs malades ont guéri de la même façon et les


rats sortent de nouveau.

Les statistiques révèlent un recul de la maladie.

Cinquième Partie
Les gens hésitent encore de se réjouir du recul de la maladie. Trop grande est
l’angoisse devant une nouvelle croissance du nombre de malades.

Cependant le nombre de morts de la peste diminue de plus en plus et les cas


de guérisons se multiplient.

De temps en temps, il y a encore l’un ou l’autre qui perd la lutte contre la


maladie, comme par exemple Othon.

Le narrateur appelle ces gens, les malchanceux de la peste, car ils meurent
en plein espoir.

En date du 25 janvier, les statistiques tombent si bas, que l’épidémie pouvait


être considérée comme enrayée.

Un communiqué de la préfecture annonce la réouverture de la ville sous peu.

Quelques jours avant l’ouverture des portes, en rentrant chez lui, Rieux
apprend de sa mère la nouvelle que Tarrou est tombé malade. Rieux et sa
mère décident de soigner Tarrou dans l’appartement du docteur et de ne pas
ordonner l’isolement. Tarrou ne s’en sort pas de la maladie et devient aussi un
des malchanceux de la peste.

Le lendemain de la mort de Tarrou, Rieux apprend par télégramme la mort de


sa femme.

En février, les portes de la ville s’ouvrent de nouveau et les habitants


regagnent leur liberté.

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Le lecteur apprend que Rieux est le narrateur de la chronique. Il s’est décidé


de noter tous les événements pour que personne n’oublie cette tragédie.

Après l’ouverture des portes, Rieux se dirigeant en direction de la rue de


Grand et de Cottard, se retrouve face à un barrage d’agents de police. Rieux
apprend qu’un fou tire sur la foule.

Grand qui rejoigne Rieux dans la rue, remarque que c’est Cottard, qui est
devenu fou et tire sur les piétons. Il se fait arrêter par la police.

Rieux termine son histoire en pensant à tous ceux qu’il avait aimés et qui sont
partis.

Il termine son récit avec la conclusion que la peste ne meurt et ne disparaît


jamais et que l’humanité ne serait jamais en sécurité.

Même étant endormi pendant des dizaines d’années, la peste peut se


réveiller à tout moment et envoyer ses rats mourir dans une cité heureuse.

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