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Contexte générale :

L’intelligence économique est l’habilite à comprendre son


environnement et prendre la bonne décision .dans un
environnement très concurrentielle dont l’information est
disponible et facilement accessible, le véritable levier
concurrentiel et stratégique se trouve dans les
compétences d’interprétation et traitement de
l’information.
Ce processus de traitement se traduit par le passage de
l’information à la connaissance stratégique qui permet de
prendre la bonne décision .mais pour ce faire il est
nécessaires de donner à la communication la place qui lui
revient dans ce contexte.

Problématique :
L’importance du traitement de l’information pour la prise
de décision stratégique ?
Quelle est la place de la dimension communicationnelle
dans l’intelligence économique ?
Concepts mobilises:
Information:(limites-valeur)
Depuis les travaux de Claude Shannon et de Robert
Wiener, L’idée que l’information est un objet de
traitement et un moyen de réduire les incertitudes a la vie
dure. Cette vision va posera un problème dès qu’il s’agit
de la transcrire dans les sciences humaines et sociales.
Pour Friedrich Von Hayek l’information est bien le
problème central de l’analyse des processus économiques.
La rationalité limitée signifie qu’En plus du problème de
l’information incomplète, le décideur a toujours une
capacité limitée de traitement de l’information.
De plus, l’individu ne peut affronter seul la masse et la
complexité des informations et que c’est la synergie des
capacités cognitives individuelles qui permet d’y faire
face.
Travaillant sur la question de la valeur de l’information,
L’auteur estime que celle-ci est déterminée par son
Intégration dans un ensemble que l’on peut nommer «
l’action Pensée », CAD La valeur de l’information est
déterminée par son usage et non par sa nature ainsi que par
le service rendu.
La valeur de l’information est ainsi déterminée par le niveau
de partage ainsi que par la quantité et la qualité des échanges
Et la connaissance intégrée.
Connaissance stratégique :

La notion de connaissance est un produit individuel et collectif


issus d’informations et guidé par une vision commune du but à
atteindre et du sens à donner à l’action.

« La connaissance est finalisée dans l’action, elle traduit le


passage d’un savoir à un savoir-utiliser. La connaissance devient
renseignement par rapport à une finalité, elle enseigne « sur » un
objectif, elle enseigne « pour » une action. » (Ibid., p 179).

Il faut aussi souligne l’importance de la notion de capacité


d’absorption des personnes incluses dans le système
d’intelligence économique. Cette capacité consiste à reconnaître
la valeur d’une nouvelle information, à l’assimiler et à l’exploiter
(connaissance) à des fins stratégiques.

L’entreprise affronte souvent des problèmes et des risques qui


peuvent influencer sur la situation de l’entreprise .pour cela il est
nécessaire de prendre des décisions. Pour cela l’entreprise doit
intégrer des nouvelles informations utiles, en suite elle va les
traiter et interpréter pour les transformer en connaissance
stratégiques .a la base de ces connaissances stratégiques
l’intelligence économique va prendre des actions pour faire face à
ces problèmes.
Du schéma, retenons l’idée qu’aucun des éléments ne peut être
simplement relié à un autre sans que l’on considère l’ensemble.
S’il existe des situations où les liens sont directs et courts (le
problème trouve par exemple sa solution sans qu’il soit nécessaire
d’intégrer de nouvelles informations via le système de
connaissance).

Intelligence économique :
L’intelligence économique est plus globalement une habileté à
comprendre finement et globalement un environnement complexe
et à prendre la bonne décision. (D’Almeida, 2001).
Chez Wilensky (1967), l’intelligence est entendue comme le
recueil, l’interprétation et la valorisation systématique de
l’information pour la poursuite de ses buts stratégiques.
Pour l’auteur américain, il ne s’agit pas d’un processus
d’accumulation d’informations mais plutôt de production de
connaissances.
En somme, il s’agit de passer d’une conception de l’information
utile au pouvoir de capacité d’absorption pour produire de la
connaissance stratégique.

Communication :
Dans l’organisation, la communication est l’acte qui met en
relation les composants de l’organisme. Il n’y a pas de
communication sans organisation ; pas d’organisation sans
communication et pas de communication sans information ».
(Dumas, 1991, p 36).
Méthodologie de recherche :
Pour traiter la problématique l’auteur a utilisé deux études de cas.
La première est utilisée Pour illustrer les facteurs limitatifs du
concept de l’information. L’auteur a choisi l’exemple du pole
verrier de lorraine. Le pole aide les entreprises et collectivité a
anticipé leur besoin en innovation et accompagne leur
développement en apportant des services adaptés à leurs
problématiques, tant en termes d'information. Le pôle propose
deux types d’abonnement, dans le premier le pole propose des
lettres de veille, organise des Événements, et met en réseau les
acteurs (création de formation dans le domaine du verre)CAD des
connaissance stratégiques.
Dans le deuxième abonnement Le pôle verrier propose un
abonnement sur-mesure. Plus cher, il propose moins
d’informations mais celles-ci sont mieux ciblées.

La troisième étude de cas est l’exemple de redressement des


chantiers navals de l’atlantique. Le nouveau directeur a effectué
une étude benchmarking sur les couts des compositions d’un
navire avec les concurrents, les fournisseurs les clients…
200 interviews ont été réalisées avec une question clé : comment
chiffrez-vous ces couts ?et une analyse des forces et faiblesses.
Résultats de la recherche :
Pour la première étude de cas l’abonnement sur mesure ne
fonctionne pas alors que les lettres de base continuent à
susciter un réel engouement. Cet échec est expliqué par
l’utilité des informations de ces lettres car elles sont
transformées par l’organisation en connaissance
stratégique.
Pour la deuxième étude de cas, les résultats ont démontré
qu’Alstom Marine est en moyenne 20 à 25% plus chère
que ses concurrents. L’analyse des faiblesses a identifié
comme faiblesse le manque de compétitivité et une
certaine arrogance qui fait que l’on sait mieux que le client
ce qui est bon pour lui.
De cela on peut conclure que le passage de l’information à
la connaissance stratégique est primordial dans le
processus de l’intelligence économique .et que ce
processus ne fonctionnera jamais si on ne donne pas à la
communication la place qui lui revient.

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