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0.3 - Partie 3 Etude de Dangers PDF
0.3 - Partie 3 Etude de Dangers PDF
Etude de dangers
Captage AEP
Pas de captage AEP en proximité
principal
1 km au Nord pour
Terrains agricoles Cultures céréalières et élevage de bovins les parcelles les plus
proches
Natura 2000 FR8312009 – Gorges de la Loire 5,1 km au Sud-Est
400 m au Nord-
ZNIEFF de type 1 820034203 – Ruisseau l'Andrable
Ouest
ZNIEFF de type 1 820032374 – Prairie de la Chanale 2,5 km au Sud-Est
Faune et flore
ZNIEFF de type 1 820032375 – Praire de Mons 3,2 km à l'Ouest
ZNIEFF de type 2 820032467 – Mont du Forez 10 m au Nord
Zones humides AND_66, 71, 74 et 77 – Différentes zones 300 m au Nord-Est
humides associées au ruisseau l'Andrable du site au plus près
Monuments A moins de 500 m
Eglise du 12ème siècle et clocher de l'église
historiques au Sud
1.3.1. Foudre
Réglementairement, les Ets ROUX ne sont pas tenus de réaliser une analyse du risque
foudre au sens de l'arrêté du 4 octobre 2010 modifié.
Pour autant, afin de limiter les conséquences d'un impact de foudre sur ses nouvelles
installations de traitement des bois pas autoclave, l'entreprise va assurer une mise à la
terre de l'ensemble de ses futures installations métalliques (structure, équipements, …)
de façon à assurer une continuité électrique en cas d'impact de foudre.
Par ailleurs pour les installations existantes (particulièrement le système d'aspiration des
sciures et équipements de travail du bois), une interconnexion électrique est assurée par
une liaison de terre de façon à éviter toute décharge en cas d'impact.
D'après les données de Météorage, la commune de Merle-Leignec comme la plupart des
communes du département et de la région présente une densité de foudroiement
modérée proche de la tendance centrale. Elle se positionnement en 4 009 ème place sur
les 36 611 communes françaises.
2. Description de l'installation
La partie 1 du présent dossier dénommée "présentation générale du site" procède à la
description détaillée des conditions actuelles et à venir d'aménagement et de
fonctionnement de l'ensemble de l'établissement. Cette partie aborde notamment :
Cette description ne sera donc pas reprise dans la présente étude de dangers.
Types d'accidents et
Installations et stockages concernés Causes Situation Ets ROUX
références BARPI
Incendie
Feu déclaré vers 12h au niveau d'une sortie
Présence de braises à l'intérieur
de cyclone en bout de ligne de presse. Moyens d'extinction. Détection incendie et
N°45563 – 01/08/2014 d'une presse et défaillance du
Maîtrise de l'incendie par les membres du vérification annuelle de l'ensemble de
19 - Egletons détecteur incendie (capteur
personnel (formation pompiers et moyens l'installation d'aspiration des sciures
encrassé)
lourds type lances + canons à eau)
Echauffement dans un filtre à Suivi et entretien régulier des dispositifs de
Destruction de 1500 m² de locaux d'une
N°34215 – 11/02/2008 – particules d'un système filtration ; changement avant encrassement ce
scierie avec matériels de production
39 – Patornay d'aspiration et de traitement des qui limite le risque d'accumulation et
endommagés
poussières d'échauffement
Déchets bois limités aux plaquettes valorisées
N°34222 – 16/11/2007 – Incendies successifs dans un tas massif de Auto-combustion par
vers chaufferie bois ; stockage en silos des
34 – Aspiran déchets de bois fermentation auto-entretenue
sciures
Stockage en silo fermé des sciures.
Incendie se déclarant dans un silo et se Points chauds mis en évidence Surveillance régulière de l'état des
N°31843 – 09/06/2006
propageant à la toiture du bâtiment d'une dans cyclone et dans une benne à équipements et présence de sciures
16 – Genouillac
scierie sciures grossières, humides et difficilement
combustibles
Destruction de 5000 m² d'un site de
Produits de traitement des bois dans bâtiment
stockage et traitement du bois ;
N°22835 – 16/02/2001 fermé et sur rétention (cuves et IBC) ; capacité
déconfinement de produit de traitement des Acte de malveillance
974 – Le Port de rétention suffisante et clôture du site sur la
bois et risque de pollution des sols et des
périphérie du site
eaux
Types d'accidents et
Installations et stockages concernés Causes Situation Ets ROUX
références BARPI
Types d'accidents et
Installations et stockages concernés Causes Situation Ets ROUX
références BARPI
N° 26931 – Incendie d'un tas en plein air de 150 m3 de
Possibilité : semi-remorque
copeaux, lors de leur chargement dans une Plaquettes et copeaux captés à la source et
15/04/2004 – approchée du tas jusqu'à le
semi-remorque. Accès au canal barré par le orientés vers chaudières ; pas de tas au sol
89 – St-Florentin toucher
feu ; groupe motopompe ne démarre pas.
Ecoulement accidentel de produit
N° 14764 – Installation d'autoclavage dans bâtiment
Pollution d'un ruisseau suite à une fuite de
21/01/1999 – Rupture d'une vanne fermé, présence de rétentions étanches
produit de traitement
83 – Fréjus suffisamment dimensionnées
N° 14854 –
Pompe située en dehors de la
6/02/1999 – Déversement de produit dans un cours Absence de pompe en dehors des cuves de
rétention et reliée à la cuve :
88 – Saulxures-sur- d'eau, avec mortalité de poissons traitement. Pas de risque de siphonage
siphonage
Moselotte
Site plat avec rétention prévue sous
Hypothèse : joint de la porte de
Ouverture d’un autoclave pendant la l’appareil : pas de possibilité d’écoulement de
l’autoclave défectueux. Mesures
montée en pression. Perte de 40 m3 de ce type. Démarrage de l’équipement asservi à
N° 26014 – correctives : mise en place d’un
solution de traitement au CCA. Ecoulement la bonne fermeture de sa porte. Maintenance
01/12/2003 – registre des contrôles des
dans un bassin de collecte (pompe) et à la préventive envisagée avec changement
48 – Aumont-Aubrac autoclaves (fréquence : tous les 18
sortie du drain ; creusement d’une tranchée régulier des joints d’étanchéité.
mois, reprise de la rétention de
pour recueillir les écoulements. Bâtiment fermé, présence de rétentions
l’autoclave)
étanches suffisamment dimensionnées
Marche de l’autoclave asservie à sa fermeture
N° 23367 – Ecoulement de 38 m3 de solutions de
Possibilité de recueillir les écoulements sur
traitement d’un autoclave dans la rétention ; Défaut fermeture de l’autoclave,
25/10/2002 – l’aire en sortie d’autoclave.
débordement de 500 l et écoulement vers la Obturateur dans réseau fuyard
70 – Arc-les-Gray Saône Bâtiment fermé, présence de rétentions
étanches suffisamment dimensionnées
Types d'accidents et
Installations et stockages concernés Causes Situation Ets ROUX
références BARPI
Explosion
Mauvais tirage, accumulation de
N° 22980 – Explosion d'une chaudière à eau chaude gaz ; modification de Chaudière biomasse de faible puissance (300
26/07/2002 – alimentée par copeaux et sciures, utilisée l'alimentation chaudière. kW), régulièrement vérifiée dans enceinte
43 – Jullianges pour le séchage du bois Défaut soupapes suspecté, béton
vérification régulière de celles-ci
Absence d'études ATEX (pas de
Feu se déclarant dans un cyclone avec Installations électriques ATEX sur silo,
N° 43670 25/03/2013 zonage et pas de matériels).
explosion de poussières. Une trappe est dépoussiéreur. Vérification régulière des
37 – St-Pierre-des-Corps Défaut de contrôle des
arrachée installations électriques
installations électriques.
Ces erreurs sont possiblement observables dans toute activité industrielle. Afin de
prévenir ces causes, chaque opération est encadrée par une fiche de poste qui décrit le
mode opératoire et les informations de sécurité nécessaires.
L'exploitant met en œuvre une maintenance préventive qui spécifie la nature et la
fréquence des vérifications à effectuer. Ces vérifications couvrent les équipements de
travail, installations électriques, à pression, équipements d'extinction, installation de
combustion...
Ces permis sont visés par les entreprises intervenantes ainsi que par l'exploitant.
4.4.4. Malveillance
Qu’il s’agisse de vol, de vagabondage ou de vandalisme, cette menace est permanente.
En effet, l’incendie criminel est malheureusement à l’origine d’un nombre non
négligeable de sinistres.
On peut communément admettre que :
– L’intrusion d’une personne décidée à agir dans une installation est un phénomène
dont la probabilité n’est pas chiffrable,
– Il est nécessaire de contrôler au mieux les accès à l’établissement.
5.1.2. Bois
Les volumes de bois et produits connexes sont limités en volume aux nécessités de
production et par la capacité de stockage sur site. Si tous ces produits sont combustibles,
leur capacité à s’enflammer est toutefois très variable et nous noterons que les bois
stockés et mis en œuvre s’enflamment difficilement car encore frais et humides et
souvent exposés aux intempéries.
Plutôt que de réduire les quantités stockées, ce qui se ferait au détriment du bon
fonctionnement de l’entreprise (volumes nécessaires à l’activité du site), les Ets ROUX
ont privilégié plusieurs types de mesures permettant de gérer le risque d’incendie :
– organisation des stockages de façon à constituer des îlots différenciés avec si
possible des espacements permettant le compartimentage des potentiels
calorifiques,
– éloignement des stocks vis-à-vis des zones où les causes de déclenchement d’un
incendie sont plus nombreuses (ateliers où sont implantés des installations
électriques et des matériels de découpe),
– détection incendie au niveau des principaux bâtiments, régulièrement vérifiée et
entretenue.
Effets Seuils
Sur les structures
Destruction de vitres significative 5 kW/m2
Effets dominos 8 kW/m2
Exposition prolongée des structures 16 kW/m2
Tenue du béton pendant plusieurs heures 20 kW/m2
Ruine du béton en quelques dizaines de minutes 200 kW/m2
Sur l'homme
Effets irréversibles 3 kW/m2
Premiers effets létaux 5 kW/m2
Effets létaux significatifs 8 kW/m2
Ces effets sont synthétisés dans le tableau qui suit, tiré de l'arrêté du 29 septembre
2005.
Elle repose sur l'analyse des différents systèmes fonctionnant au sein de toute
entreprise, au sein des différents ateliers et zones exploités.
L'évaluation doit mettre en évidence les risques d'accidents avec effets hors site qui
combinent des niveaux de gravité attendus importants (effets hors site avec possibilité
d'exposition de tiers en dehors des limites de propriété) et une probabilité d'occurrence
suffisante. Les critères utilisés pour cette évaluation sont définis ci-après.
7.1.1. Gravité
La gravité résulte de la combinaison en un point de l'espace donné, de l'intensité des
effets du phénomène accidentel et de la vulnérabilité de l'environnement (densité de
population).
• Intensité – Incendie
L'intensité attendue du phénomène d'incendie dépendra du potentiel calorifique mis
en jeu dans le scénario d'accident. Afin d'évaluer celle-ci nous utiliserons l'échelle
suivante :
Il ne s'agit pas ici de déterminer les conséquences réelles d'un incendie par
détermination des rayonnements thermiques induits, mais d'évaluer a priori, si le
potentiel calorifique est significatif ou pas et s'il est en mesure d'occasionner des risques
pour l'environnement. L'évaluation des flux thermiques sera réalisée dans un second
temps si nécessaire, au niveau de l'analyse détaillée des risques.
• Intensité – écoulement
Deux éléments ont été retenus pour évaluer les conséquences d'un sinistre, à savoir la
nature des produits pouvant s'écouler (dangerosité) et leurs quantités. Pour celles-ci,
l'échelle suivante est utilisée.
• Intensité – Explosion
Nous n'utiliserons pas d'échelle caractérisant l'intensité d'une explosion (notamment
sur la base du potentiel calorifique comme pour l'incendie), car le phénomène peut
correspondre à des conditions physiques bien différentes (explosion de vapeurs ou de
poussières, rupture d'une enceinte sous pression).
En l'absence d'échelle d'intensité, la gravité sera considérée en 1ère approche par
l'échelle présentée dans le paragraphe qui suit.
Pour autant, dans le cas d'explosions de vapeurs inflammables ou de poussières
explosives, le potentiel explosif sera décrit (volume considéré et nature des produits),
car indicatif du niveau de gravité potentielle de l'accident.
Seront ainsi décrites les caractéristiques des potentiels explosifs (limites inférieure et
supérieure d'explosivité, classement d'un gaz ou subdivisions, …) qui renseigneront sur
leur dangerosité supposée.
• Vulnérabilité de l'environnement
Elle dépendra de la densité de population extérieure présente dans les zones situées aux
alentours du site et des produits, équipements ou activités mis en cause dans le scénario
d'accident. Aucune échelle n'a été établie pour déterminer le niveau de vulnérabilité,
néanmoins, un environnement immédiat à risque compte tenu de l'occupation des sols
(habitations, voie de circulation, écoles, ERP, ...) et de la proximité du potentiel
dangereux, conduira à "sévériser" (+ 1) la note de gravité.
La vulnérabilité de l'environnement est définie au chapitre 1 de la présente étude de
dangers.
• Gravité
Elle résulte de la combinaison de l'intensité du phénomène redouté (note de 1 à 5) et
de la vulnérabilité de l'environnement (+1 sur la note d'intensité si l'environnement est
vulnérable).
L'échelle suivante est utilisée en première approche :
Effets possibles Echelle
Conséquences potentielles internes mineures, pas d’effet en dehors du site 1
Conséquences potentielles internes modérées, effets limités en dehors du site 2
Conséquences potentielles internes sérieuses et/ou effets irréversibles à l’extérieur 3
du site
Conséquences potentielles internes majeures et/ou effets létaux à l’extérieur du site 4
Conséquences potentielles internes catastrophiques et/ou effets létaux significatifs 5
à l’extérieur du site
7.1.2. Probabilité
Elle est évaluée en première approche sur la base de l'appréciation qualitative issue de
l'arrêté du 29/09/05.
Classe de
probabilité
E D C B A
Type
d'appréciation
Evènement Evènement très Evènement Evènement Evènement
possible mais improbable improbable probable courant
extrêmement
peu probable 2 3 4 5
1 S’est déjà Evènement S’est produit S’est produit
Pas impossible produit dans ce similaire déjà et/ou peut se sur le site
au vu des secteur d’activité rencontré dans produire considéré
Qualitative connaissances mais fait l’objet le secteur au pendant la et/ou peut se
actuelles mais de mesures niveau mondial, durée de vie produire
non rencontré correctives sans que les de pendant la
au niveau réduisant corrections l’installation durée de vie
mondial sur un significativement apportées de
très grand sa probabilité réduisent l’installation
nombre significativement malgré des
d’années sa probabilité mesures
7.1.3. Criticité
C'est le produit des notes de gravité et de fréquence attribuées à la situation à risque
considérée ; elle ne prend pas en compte les moyens de prévention et de détection (voir
point suivant). Il s'agit donc d'une criticité potentielle.
L'évaluation de l'ensemble des situations à risque conduit en première approche à
l'attribution de notes de criticité, sur une échelle dont la valeur maximale est 25.
La limite de criticité admissible pour les risques incendie et explosion est fixée à 10 ; au-
delà nous considérons qu'un accident avec effet hors site est possible et une évaluation
détaillée des effets sera alors réalisée avec prise en compte des moyens de maîtrise du
risque (exemple : mur coupe-feu).
Fréquence
5 5 10 15 20 25
4 4 8 12 16 20
3 2 6 9 12 15
2 2 4 6 8 10
1 1 2 3 4 5
1 2 3 4 5 Gravité
7.2.2. Synthèse
L'analyse a priori des risques d'incendie menée précédemment conduit à considérer 1
scénario susceptible d'effets en dehors des limites de propriété l'établissement :
Criticité
N° Scénarios Potentiel calorifique
potentielle
L'analyse détaillée des risques qui suit l'analyse a priori, procédera à une évaluation
précise des conséquences de la matérialisation des effets associés à ce scénario.
7.3.2. Synthèse
L'analyse a priori des risques d'écoulement a mis en évidence 2 scénarios "critiques"
d'écoulement associés à la mise en œuvre de solution diluée de traitement des bois.
Criticité
N° Scénarios Potentiel polluant
potentielle
Solutions diluées classées H315,
E2 2 cuves de 50 m3 12
H319 et H412
Phénomène
Evénements Cinétique Testabilité et maintien
redouté Barrières de sécurité Efficacité
initiateurs (temps de réponse) dans le temps
central
OUI : asservissement au OUI : capteur électronique à
Technique : capteur de porte
démarrage qui reste déclenchement instantané.
Mauvaise fermée/verrouillée
impossible en cas de Mise en sécurité en cas de
fermeture de la Asservi au démarrage du cycle OUI : contrôle régulier et
mauvaise fermeture coupure électrique
porte au démarrage contrat d’entretien annuel
ou à l’arrêt d’un Technique : vanne automatique OUI : asservissement à OUI : vanne automatique à par fournisseur autoclave
cycle de "purge" qui permet d’évacuer l’ouverture de la porte qui déclenchement instantané.
la pression avant l’ouverture de reste impossible en cas de Mise en sécurité en cas de
Ecoulement ou la porte pression résiduelle coupure électrique
projection en
Technique : dalle béton et avec OUI : béton résiste à l’action OUI : contrôle régulier du
provenance de
capacité de rétention de de la solution aqueuse de OUI : mesure passive dallage prévu et nettoyage
l’autoclave
420 m3 Wolmanit le cas échéant
Choc, rupture du
Technique : équipement neuf OUI : équipement neuf
cylindre ou fuite OUI : résistance mécanique,
avec épreuve de pression à 18 répondant à la directive
laissant échapper le mesure passive
bars à la mise en service machine
produit
Technique : réservoir de stockage OUI : acier résiste à la solution
OUI : résistance mécanique, OUI : contrôle régulier
en tôle d’acier, peint et soudures diluée non corrosive et à la
mesure passive interne et contrat
contrôlées pression
d’entretien annuel par
Débordement, trop Technique : flotteur de niveau OUI : asservissement à fournisseur autoclave
OUI : capteur électronique à
plein et ou haut qui contrôle arrivée de l'alimentation en eau et en
déclenchement instantané
corrosion des cuves solution produit
Ecoulement en
Technique : cuve acier avec OUI : résiste à l’action de la
provenance des OUI : mesure passive
revêtement polyuréthane solution aqueuse
cuves de solution
Technique : dalle béton et avec OUI : béton résiste à l’action OUI : contrôle régulier du
capacité de rétention de de la solution aqueuse de OUI : mesure passive dallage prévu et nettoyage
420 m3 Wolmanit le cas échéant
Les barrières de sécurité envisagées par les Ets ROUX en lien avec son fournisseur sont :
– efficaces et adaptées aux différents événements initiateurs pouvant induire un
déconfinement de solution de traitement,
– adaptées également à la cinétique de développement du scénario, car elles ne
nécessitent pour la plupart pas de délais d’intervention (cas des mesures passives de
type rétention) ou des délais très courts (vanne ou capteur asservis au démarrage ou
à la fin d’un cycle),
– maintenues dans le temps par des contrôles et entretiens réguliers planifiés par les
membres de l’entreprise et/ou des sociétés extérieures habilitées.
7.4.2. Synthèse
L'analyse a priori des risques d'explosion conduit à considérer un scénario susceptible
d'effets en dehors des limites de propriété l'établissement :
Criticité
N° Scénarios Potentiel calorifique
potentielle
Ce scénario sera repris et les effets potentiels décrits dans l'analyse détaillée des risques
qui suit l'analyse a priori.
Criticité
N° Scénarios Potentiel calorifique Effets supposés
potentielle
Rayonnement
Bois entreposés en thermique au-delà
I2 Dépôts de bois 15
extérieur ou sous avent des limites de
propriété
Effets de surpression
Poussières de bois de
Explosion silo à au-delà des limites
EX2 faible granulométrie. 12
sciures de propriété de
Volume de 187 m3
l'établissement
Au final, pour chaque scénario étudié, l'objectif est de déterminer une criticité des
phénomènes dangereux et de les positionner dans la matrice réglementaire MMR
(mesures de maîtrise des risques) qui prend en compte l'évaluation de la gravité
attendue du phénomène et de sa probabilité.
Le point central du nœud papillon, appelé ici Événement Redouté Central (ERC), désigne
généralement une perte de confinement ou une perte d’intégrité physique. Sa
probabilité d'occurrence est évaluée.
La partie gauche du nœud papillon s’apparente alors à un arbre de défaillances
s’attachant à identifier les causes de cette perte de confinement.
La partie droite du nœud papillon s’attache quant à elle à déterminer les conséquences
de cet événement redouté central tout comme le ferait un arbre d’événements.
Sur ce schéma, les barrières de sécurité sont représentées sous la forme de barres
verticales pour symboliser le fait qu'elles s'opposent au développement d'un scénario
d'accident. Leur niveau de confiance est évalué.
Dans cette représentation, chaque chemin conduisant d'une défaillance d'origine
(événements indésirables ou courants) jusqu'à l'apparition de dommages au niveau des
éléments vulnérables (effets majeurs) désigne un scénario d'accident particulier pour un
même événement redouté central.
Note 1 : probabilité et gravité des conséquences sont évaluées conformément à l’arrêté ministériel relatif à l’évaluation et
à la prise en compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des
conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation.
Note 2 : l’exploitant doit mettre en œuvre des mesures techniques complémentaires permettant de conserver le niveau de
probabilité E en cas de défaillance de l’une des mesures de maîtrise du risque. « Autrement dit, la classe de probabilité de
chacun des scénarios menant à ce phénomène dangereux reste en E même lorsque la probabilité de défaillance de la mesure
de maîtrise des risques de plus haut niveau de confiance s’opposant à ce scénario est portée à 1 (Circulaire du 9 juillet 2008
relative aux règles méthodologiques pour la caractérisation des rejets toxiques) ».
Note 3 : s’il s’agit d’une demande d’autorisation « AS » : il faut également vérifier le critère C du 3 de l’annexe 1.
Note 4 : dans le cas particulier des installations pyrotechniques, les critères d’appréciation de la maîtrise du risque
accidentel à considérer sont ceux de l’arrêté ministériel réglementant ce type d’installations.
Cigarettes
1.6 Effets I2
thermiques
Effet domino Comburant Incendie
(air) d'une zone
de
stockage
Déversement
d'eaux
Barrières 1.7 et
d'extinction
1.8 effectives 10-4
Les mesures de maîtrise des risques existantes et à venir mentionnées dans le nœud
papillon ci-avant sont détaillées dans le tableau qui suit en distinguant celles relevant
du domaine de la prévention et celles relevant du domaine de la protection.
Classe de
probabilité
E D C B A
Type
d'appréciation
Evènement Evènement Evènement Evènement Evènement
possible mais très improbable probable courant
extrêmement improbable
peu probable S’est déjà Evènement S’est produit S’est produit
Pas impossible produit dans ce similaire et/ou peut se sur le site
au vu des secteur d’activité rencontré dans le produire et/ou peut
Qualitative connaissances mais fait l’objet secteur au niveau pendant la se produire
actuelles mais de mesures mondial, sans que durée de vie pendant
non rencontré correctives les corrections de durée de vie
au niveau réduisant apportées l’installation de
mondial sur un significativement réduisent l’installation
très grand sa probabilité significativement malgré des
nombre sa probabilité mesures
d’années
Semi-
5 4 3 2 1
quantitative
Quantitative (par
10-5 10-4 10-3 10-2
unité et par an)
Avec ces différents critères, sera déterminé pour chaque barrière un niveau de
confiance (NC), qui permettra une réduction du risque définie de manière conservatrice
à 10NC (source : "Oméga 10 INERIS – Evaluation des barrières techniques de sécurité –
Septembre 2008").
Les barrières humaines seront évaluées le cas échéant selon la méthodologie
développée dans le document "Oméga 20 INERIS – Démarche d'évaluation des barrières
humaines de sécurité".
Dans le cadre d'une approche semi-quantitative, si l'évènement initiateur (ou ERC) a une
fréquence de 10-x et que le niveau de confiance de la barrière est de NC (avec facteur de
réduction de risque de 10NC), alors la fréquence d'occurrence résiduelle de l'évènement
devient 10-(X+NC).
En cas de présence de plusieurs barrières pour la maîtrise du même évènement redouté
le principe d'agrégation défini dans ce même document de l'INERIS sera retenu
(agrégation dépend notamment du positionnement en série ou en parallèle des
barrières).
Pour les barrières humaines, le niveau de confiance retenu correspond à la différence
entre le niveau de confiance optimale (2) et la somme des décotes correspondant aux
différentes sous-fonctions associées à la mise en œuvre de la barrière :
– obtention de l'information,
– diagnostic permettant le choix de l'action,
– action de sécurité à réaliser (cf. Oméga 20 INERIS).
Le tableau suivant procède à l'évaluation des barrières de sécurité 1.7 (moyens de lutte
incendie internes et externes) et 1.8 (détection incendie) car définies selon l'arbre des
évènements comme pouvant intervenir en tant que mesures de protection permettant
de limiter les effets associés à l'ERC.
L'attribution d'un niveau de confiance sera également réalisée et in fine sera déterminée
la probabilité résiduelle de la matérialisation des effets en considérant l'efficacité de ces
barrières.
1.7
OUI
Moyens de
(équipements NON
secours 0
NON (liée à pour partie
internes et (liée à une
une conformes APSAD Externe Barrière
externes intervention - Contrôle Annuelle -
intervention et régulièrement (Desautel) non
(extincteurs, humaine avec
humaine) contrôlés ; SDIS a indépen-
bornes temps
connaissance de dante 10-4
incendie, d'intervention)
la réserve de Décote de 1
réserve de
380 m3) lié au niveau
380 m3)
de confiance
En partie retenu pour
Contrôle détection /
(alimentation
En partie autonomie Mensuel Interne fumées +
de sécurité sur 1
(détection batterie alarme
1.8 batterie ; OUI rapide et Barrière
contrôle
Détecteurs (équipements renvoi vers - maintenue -
batterie assuré
de fumées conformes CE) alarme et Vérification dans le
1 fois /mois,
transmetteur ensemble temps
vérification Externe
téléphonique) du système Annuelle
complète (électricien)
détection /
annuelle)
alerte
Les calculs ont été réalisés par APORA ; voir rapports en annexe n°22.
• Configuration
La configuration d'implantation associée au scénario I2 est présentée en page suivante.
Zones de
Longueur Largeur Hauteur
stockage
1 35m 5m 3m30
2 20m 5m 2m50
3 30m 5m 2m50
4 35m 5m 3m50
5a 35m 2m60 2m70
5b 35m 2m60 2m70
6a 30m 2m60 2m70
6b 30m 2m60 2m70
7 (rack) 45m 2m60 5m50
8 35m 2m50 3m50
9a 12m 3m60 3m70
9b 12m 3m60 3m70
Limites de propriété 9c 12m 3m60 3m70
10a 10m 2m50 2m
De plus, nous avons considéré une hauteur de cible de 1.8 m dans l'ensemble des calculs.
• Résultats – Scénario I2
Le tableau ci-dessous récapitule les distances d'effets maximales associées aux flux de
3, 5 et 8 kW/m² pour chaque zone de stockage.
Nota : les distances d'effets thermiques sont mesurées à partir du bord des zones de
stockage. Les longueurs indiquées correspondent aux distances maximales d'effets.
Par ailleurs, dans l'environnement proche de la flamme, le transfert convectif de chaleur
ne peut être négligé. Il est donc préconisé pour de faibles distances d'effets comprises
entre 1 et 5 m de retenir une distance d'effets de 5 m et pour celles comprises entre 6 m
et 10 m de retenir 10 m.
Projet
4 autoclave
Limites de
propriété
Projet
4 autoclave
Limites de
propriété
Projet
autoclave
Limites de
propriété
Projet
autoclave
Limites de
propriété
1
Limites de
propriété
9a
9b
9c
10a
10b 8
10c
7
5b
5a
5a
6a
6b
5b
10c
10b
8
10a
9c
9b
9a
Limites de
propriété
N
Limites de
propriété
9a
9b
9c
10a
10b
10c
7
5b
6b
6a
5a
10c
10b Limites de
10a propriété
9c
5a
N 6a 9b
6b
5b
7
10c
c
10b
Limites de
10a propriété
9c
6a
6b
N 5a
5b 9a
7
10c
Limites de
10b propriété
10a
5a 6b
9b
N 5b
6a
9a
7
Limites de
propriété
Limites de
propriété
Pour ces différents scénarios, les secteurs touchés par des flux thermiques en cas
d'incendie sont des voies de circulation. Afin d'évaluer le nombre de personne
potentiellement touchée par dépassements, il faut se référer à la fiche n°1 "éléments
pour la détermination de la gravité des études de dangers" de la circulaire du 10 mai
2010 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers.
Concernant les voies de circulation automobile, et en l'absence d'embouteillage sur l'axe
considéré, il est préconisé de comptabiliser 0,4 personnes permanente par km exposé
par tranche de 100 véhicules/jour.
Cependant nous ne disposons pas de données chiffrées nous permettant d'établir le
trafic emprunté quotidiennement sur ces 2 axes. Dans ces conditions, nous retiendrons
l'approche conservatoire suivante :
− Le flux qui emprunte la RD 104.1 depuis l'embranchement avec la RD 104 et le centre
du village (soit environ 800m) est assimilé à la population de Merle-Leignec (323
habitants), auquel nous associerons les salariés des Ets ROUX (49 salariés) ; nous
considérons par ailleurs que ces populations utilisent en moyenne l'axe 2 fois par jour
ce qui permet d'estimer le trafic à environ 730 véhicules/jours en approche
pénalisante,
− Le flux qui emprunte le chemin communal localisé à l'arrière du site est limité aux
utilisateurs (comptabiliser 2 personnes) du hangar localisé sur une parcelle au sud
voire quelques promeneurs (10 par jour tout au plus). Pour ces derniers la fiche n°1
de la circulaire du 10 mai 2010 préconise de comptabiliser 2 personnes pour 1 km par
tranche de 100 personnes/jour en moyenne.
Ainsi, toute zone confondue, avec moins d'une personne exposée à des flux de
3 kW/m² (seuils des effets irréversibles) et 5 kW/m² (seuil des effets létaux), le scénario
I2 présente une gravité potentielle qualifiée de modérée à sérieuse au sens de l'arrêté
du 29 septembre 2005.
A noter également des effets internes en cas d'incendie des zones 4 et 7 notamment qui
seraient susceptibles d'occasionner la propagation de l'incendie aux zones voisines
(notamment 3, 8, 5b, et 6b) ; ces interactions ne sont cependant pas susceptibles
d'occasionner des effets supplémentaires à l'extérieur du site, en dehors des flux déjà
modélisés et présentés ci-avant.
Durant ce temps, l'alerte peut être donnée et les secours sont en capacité d'intervenir
sous une quinzaine de minutes en provenance d'Estivareilles et Saint-Bonnet-le-Château
qui disposent de centres de secours, ce qui est compatible avec la mise en sécurité des
populations potentiellement exposées.
Dans ces conditions, le scénario I2 est considéré à cinétique lente.
Lente
Durée de Sérieuse
Incendie des 10 m au 18 m au 25 m au l'incendie de
I2 D Thermique Aucune 0,051 0,143 Au plus, 1 personne
dépôts de bois maximum maximum maximum plus de 3,6 h
exposée au SEL
effets hors
site limité
V - Désastreux
IV - Catastrophique
III - Important
II - Sérieux I2
I - Modéré
L'analyse détaillée permet de mettre en évidence que le scénario I2 se situe dans une
zone de risque acceptable selon le positionnement établi au sein de la matrice
réglementaire gravité/fréquence.
Poussières en
suspension
1.1
dans l'enceinte
du silo
Foudre
1.2
Défaut
électrique
1.3
Electricité
statique
Source Explosion du Onde de
1.4
OU d'ignition ET silo à sciures EX 2
Travail par surpression
point chaud 187 m3
1.7
NC : 2
1.5
Cigarettes
1.6
Les mesures de maîtrise des risques existantes et à venir mentionnées dans le nœud
papillon ci-avant sont détaillées dans le tableau qui suit en distinguant celles relevant
du domaine de la prévention et celles relevant du domaine de la protection.
L'attribution d'un niveau de confiance sera également réalisée et in fine sera déterminée
la probabilité résiduelle de la matérialisation des effets en considérant l'efficacité de ces
barrières.
OUI OUI
(équipements (pas Badoris –
ATEX et d'intervention Document
dimensionnés humaine ; de synthèse
relatif à une
2
selon norme déclenchement
1.7 OUI barrière de
allemande VDI immédiate en Externe Barrière
21 évents (système lié à 3673 ; éléments cas de pression technique Contrôle Annuelle indépen- - 10-5
de sécurité –
(Aspir Elec)
d'explosion l'aspiration) passifs ne > pression dante
Event
nécessitant pas de réduite ; dans passive
d'explosion
système certains cas de – Décembre
mécanique type l'ordre de 3 2007
ressort ou levier millième de
pour fonctionner) seconde)
Niveaux de confiance des barrières de sécurité – Scénario explosion EX2
Les calculs réalisés (détails en annexe n°23) permettent de mettre en évidence les
résultats suivants :
− Distance d'effet à 20 mbar : de l'ordre de 44 m,
− Distance d'effet à 50 mbar : de l'ordre de 19 m,
− Distance d'effet à 140 mbar : de l'ordre de 7 m,
− Distance d'effet à 200 mbar : de l'ordre de 5 m.
Limites de
propriété
200 mbars
140 mbars
Habitations
RD 50 mbars
140.1
20 mbars
Scénario EX2 : matérialisation des effets d'une explosion du silo poussières de 187 m3
Pour mémoire le seuil de 20 mbars n'est pas considéré comme seuil des effets
irréversibles pour l'homme. Il s'agit d'un seuil d'effets sur les structures où via une
destruction significative de vitres, des effets indirects sur l'homme sont envisageables.
En l'absence d'infrastructures extérieures touchées au niveau des jardins et des voies de
circulation, nous pouvons estimer qu'aucun effet indirect n'est susceptible d'être
occasionnés aux personnes susceptibles d'être présentes dans ce périmètre.
Concernant la surpression de 50 mbars, il convient d'estimer le nombre de personnes
potentiellement présentes au niveau du chemin communal qui longe le site au sud ainsi
que celles présentes à hauteur du terrain vague.
Comme évoqué au chapitre 8.2.1.2, le flux qui emprunte le chemin communal localisé à
l'arrière du site est limité aux utilisateurs (comptabiliser 2 personnes) du hangar localisé
sur une parcelle située au sud-est voire quelques promeneurs (10 par jour tout au plus),
soit un trafic supposé de 12 personnes/jour le long des 350 m de chemin. Considérant
par ailleurs les ratios suivants :
− 0,4 personne permanente par km exposé par tranche de 100 véhicules/jour,
− 2 personnes pour 1 km par tranche de 100 promeneurs/jour en moyenne,
nous pouvons considérer que le nombre de personne exposée sur les 40 m du chemin
communal exposés à 50 mbars est de l'ordre 0,00832 personne.
Concernant les terrains non aménagés et peu fréquentés tel le terrain vague au sud, la
fiche n°1 de la circulaire du 10 mai 2010 préconise de considérer 1 personne par tranche
de 100 ha, avec un minimum de 1 personne exposée, sauf à démontrer l'impossibilité
d'accès ou l'interdiction d'accès. Cette dernière n'étant pas démontrée, nous
considérerons donc de façon conservatoire 1 personne exposée aux effets irréversibles
de 50 mbars pour cette zone.
Aussi, de façon générale le nombre de personne exposée potentiellement à une onde
de surpression de 50 mbars est estimé à 1,00832. Cette comptabilité confère au scénario
EX2 une gravité sérieuse au sens réglementaire de l'arrêté du 29 septembre 2005.
Dans le cas présent, les ondes de surpression avec effets létaux restent confinées dans
dans l'enceinte de l'établissement ; seules les ondes de 50 mbars affectent des zones où
la densité de population est extrêmement faible.
Pour mémoire l'onde de 20 mbars n'est pas considérée à effets irréversibles mais à
effets indirects par bris de vitres ; il n'y a aucune construction extérieure dans la zone
impactée et donc pas de probabilité d'incidence sur l'homme par bris de vitres.
Dans ces conditions (cinétique rapide, peu de population exposée), aucune mesure
particulière de mise en sécurité n'est nécessaire.
Rapide
Explosion du
Explosion Sérieuse
silo de 187 m3 1,00832
5 m au 7 m au 19 m au instantanée Moins de 10
EX5 contenant des E Surpression Aucune Aucune personne
maximum maximum maximum du nuage de personnes exposées
poussières de exposée
poussières au SEI
bois
dans cyclone
V - Désastreux
IV - Catastrophique
III - Important
II - Sérieux EX 2
I - Modéré
V - Désastreux
IV - Catastrophique
III - Important
II - Sérieux EX2 I2
I - Modéré
Les 2 scénarios étudiés sont positionnés dans une zone de risque acceptable selon la
matrice gravité/fréquence.
Il n'est pas nécessaire d'envisager l'étude de mesures supplémentaires de maîtrise des
risques permettant de limiter soit la probabilité d'occurrence, soit la gravité des
évènements.
− Limitation des quantités de bois entreposées aux abords des installations (systèmes
d'aspiration des poussières, silos, …) dans le but de limiter le potentiel calorifique
proche,
− Contrôle annuel du système d’aspiration, du silo et de la chaudière par l'installateur
Aspir'Elec.
Ces vérifications se font sur la base d'examens documentaires, d'examens in situ ainsi
que d'essais et mesurages.
Chaque anomalie ou dérive identifiée, fait l'objet d'un plan de mise en conformité géré
directement par l'entreprise en lien avec son électricien.
Par ailleurs, l'entreprise fait réaliser régulièrement par l'APAVE des thermographies
infrarouge suivant le document technique APSAD D19 ; ces missions donnent lieu à la
délivrance d'un certificat Q19. Là encore si des anomalies sont identifiées, elles donnent
lieu à préconisations et intervention de l'entreprise et de son électricien.
Cette installation est contrôlée régulièrement via l'intervention d'un technicien qui
vérifie l'ensemble du système et son fonctionnement (détecteurs, capacité des batteries
sur détecteurs ou blocs autonomes, diffuseurs sonores, …).
Par ailleurs l'entreprise vérifie régulièrement l'état des batteries de chaque détecteur
(généralement tous les mois).
9.2.2. Désenfumage
Les dispositifs de désenfumage permettent de limiter, dans les locaux de grandes
dimensions, l'extension du sinistre en cas d'incendie par la propagation des fumées
chaudes de combustion.
Les bâtiments disposent de tels dispositifs de désenfumage automatiques conformes au
référentiel APSAD R17. Le nouveau bâtiment autoclave sera également aménagé de
trappes dimensionnées selon les règles de l'art.
Ces dispositifs sont également régulièrement contrôlés par un organisme habilité.
Limites de
propriété
Réserve souple
Poteau 380 m3
incendie n°10
En cours de
0 fabrication à moins
de 3 m de hauteur
Ossature métallique sur
+ 0,1 la majeure partie de
l'atelier
Détection incendie
avec report d'alarme
- 0,1 vers société
télésurveillance et/ou
chef d'entreprise
0
1
3 751
225
Coefficient 1 pour
stockage selon fascicule
225
E - 01 du D9 (Industrie
du bois)
225 Pas de sprinklage
240 Arrondi multiple de 30
Calcul D9
Le calcul actualisé des besoins théoriques en eau d'extinction incendie met en évidence
un débit théorique de 240 m3/h pendant 2h.
Pour l'ensemble de ces ressources nous disposons dans ces conditions d'une capacité
théorique cumulée de 242 m3/h, ce qui est compatible avec le débit théorique calculé
avec la méthode D9.
480 m3
3751 m² de bâtiment et
5335 m² de surfaces 90 m3
imperméabilisées au sol
570 m3
Calcul D9A
Un volume théorique de 570 m3 a donc été mis en évidence par le calcul D9A.
Ce volume ne prend pas en compte les volumes d'extinction associés à un incendie
touchant le futur bâtiment autoclave. En effet ce dernier sera dimensionné pour intégrer
une rétention interne de l'ordre de 420 m3 qui permettra de confiner les eaux
d'extinction nécessaire à éteindre un incendie touchant uniquement ce bâtiment (en
intégrant les volumes liés aux intempéries et aux volumes de produits liquides présents).
Des calculs D9 et D9A spécifiques au futur bâtiment autoclave et qui figurent en annexe
n°26 ont servi au dimensionnement de cette rétention dédiée pour ce nouveau
bâtiment.
Pour revenir aux aménagements existant et dans les conditions actuelles de
fonctionnement, l'établissement ne dispose pas d'une capacité de confinement de
570 m3. Considérant par ailleurs qu'il fonctionne depuis plusieurs années dans le cadre
d'une déclaration préfectorale et que le présent projet de demande d'autorisation
environnementale ne vise pas explicitement les installations existantes, il est difficile
d'envisager la mise en œuvre d'une telle capacité de confinement dans des conditions
économiques acceptables.
• Personnel intérimaire
L'établissement est amené ponctuellement à recourir au personnel intérimaire.
Chaque intérimaire bénéficie d'un accueil sécurité comportant une présentation du
poste de travail, des consignes de sécurité et des procédures opérationnelles. Chaque
intérimaire intervient en étant encadré par du personnel expérimenté, le temps de son
adaptation.