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LA THERMIQUE

DU BÂTIMENT

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C
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Tout le catalogue sur
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DUNOD
EDITEUR DE SAVOIRS

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Malek Jedidi
Omrane Benjeddou

[ATHERMIQUE yv

DU BATIMENT
Du confort thermique
au choix des équipements
de chauffage et de climatisation
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DUNOD
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mérite une explication. Son objet est baisse orutale des achats de livres et de
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taire, le développement massif du Nous rappelons donc que toute
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TJ
O
c
D
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5 rue Laromiguière, 75005 Paris
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rait d on c une contrefaço n sanctio nnée p a r les a rtic le s L. 3 3 5 -2 et suivants du
C o d e d e la propriété intellectuelle.
Table des matières

Nomenclature VII

Avant-propos IX

Chapitre 1 : Notions fondamentales de la thermique 1


1.1 Les différents types de chaleur 2
1.2 Les apports d'énergie dans les bâtiments 4
1.3 L'énergie interne d'un système 5
1.4 Le flux et la densité de flux 7

Chapitre 2 : Le confort thermique 11


2.1 Confort et température 12
2.2 Confort et humidité 15
2.3 Confort et vitesse de l'air 17
2.4 Confort, activité et habillement 20
2.5 Indicateurs et plages de confort 22

Chapitre 3 : Le transfert thermique 29


•a
O
c 3.1 Les modes de transferts thermiques 29
13
Q 3.2 Le flux thermique à travers une surface 45
^ c
O 3
rsJ ^ 51
Chapitre 4 : Les déperditions thermiques
(y)
CTi «
4.1 Les ponts thermiques 52
ir ® 4.2 Les déperditions thermiques d'un local chauffé 54
^O s2
U y 4.3 Les déperditions thermiques par renouvellement d'air 61
4.4 Calcul et dimensionnement des radiateurs 64
4.5 La conduction à travers les parois cylindriques 73

V
La therm ique du bâtim ent

Chapitre 5 : L'hygrométrie 81
5.1 Le diagramme de l'air humide (DAH) 82
5.2 La diffusion de la vapeur d'eau dans les parois 84
5.3 Le flux de vapeur à travers une paroi 91

Chapitre 6 : L'isolation thermique : lechoixdes matériaux 99


6.1 Critères de choix d'un isolant 99
6.2 Aspects techniques d'un isolant 102
6.3 Aspects environnementaux 106

Chapitre 7 : Le choix des équipements de chauffage


et de climatisation 111
7.1 Choisir un élément de chauffage 112
7.2 Choisir une source d'énergie 113
7.3 Le chauffage central individuel 113
7.4 Le chauffage divisé 129
7.5 La climatisation 130

Bibliographie 133

Lexique 135

Annexes 143
A. Conductivité thermique de différents matériaux 145
TJ
B. Détermination de la valeur U à l'aide du catalogue
O d'éléments de construction 167
c
rj
û
«JD C. Diagramme de l'air humide 195
tH

O
CM
(y)
Index 197
x:
gi
>-
Q.
O
U

VI
Nomenclature

Désignation Symbole Unité


Quantité de chaleur Q Joule (J)

Puissance P W

Masse m kg
Longueur 1 m

Surface S m^

Volume V m3

T Kelvin (K)
Température
0 Degré Celsius (°C)

AT K
Différence de température
A 0 °C

Épaisseur e m

Chaleur massique C J/kg.K

W/m.K
Conductivité thermique
W/m°C

Masse volumique P kg/m3

TJ
O Flux thermique W
c
Û ^ Densité de flux (¡> W/m 2

iJD T
^O c3 m .K/W
2
Résistance thermique R
«N tï m °C/W
2

(y)
coefficient de transmission
CT i hc w/m °C 2
thermique par convection
O. gI Résistance thermique d'échange mTK/W
O -S
U y
superficiel intérieur ^si m °C/W
2

Résistance thermique d'échange m .K/W


2

superficiel extérieur ^se m °C/W


2

Emissivité E

VII
La therm ique du bâtim ent

Désignation Symbole Unité


Constante de Stephan Boltzmann a W/m2K4

Facteur solaire FS -

Coefficient de déperdition W/m^K


U
thermique surfacique W/m °C2

Coefficient d'échange d'une


Ui W/m .K2
menuiserie de fenêtre

Coefficient d'échange d'une


Uw W/m .K2
fenêtre

coefficient de déperdition W/m.K


w
thermique linéique W/m°C

Déperditions thermiques D W/°C

Déperditions thermiques par


Dr W/°C
renouvellement d'air

Débit d'air mVh

Taux de renouvellement
ri h-i
en air

Coefficients choisis en fonction W/m^K


L 'b a t
des normes d'isolation W/m °C2

Température humide 0h °C

Température de rosé 0r °C

Humidité absolue r ^9eau^^9as

Humidité relative ou degré W


%
hygrométrique Hr
Enthalpie spécifique h KJ/Kg33
"O
O mVKg
c Volume spécifique V 33
n
û
«'tJH
D perméabilité à la vapeur d'eau K kg/m.s.Pa
O
rsj Flux de vapeur 9v kg/m^.s
(y)
SI

>-
Q.
O
U

VIII
Avant-propos

La thermique du bâtiment est l’ensemble des sciences et techniques visant à


étudier les besoins énergétiques des bâtiments. Elle aborde principalement les
notions d’isolation thermique et de ventilation afin d’offrir le meilleur confort
thermique aux occupants.

La thermique du bâtiment décrit les échanges thermiques qui se réalisent


entre un bâtiment et son environnement. Cette analyse va reposer sur toute
une série de facteurs qui sont :
► les facteurs environnementaux : l’emplacement géographique d’un bâti­
ment (longitude, latitude, altitude) et les données climatiques afférentes,
l’implantation générale du bâtiment ainsi que la nature du sol ;
► les facteurs fonctionnels : deux bâtiments ne sont pas identiques par leur
fonction, la chaleur à délivrer, l’eau à chauffer, l’humidité à évacuer varient
d’une affectation à l’autre. Dans le cas de l’éclairage, l’usage de machines
et ordinateurs, les équipements électroménagers produisent plus ou moins
de chaleur, qu’il faut ajouter au bilan thermique ;
► les facteurs liés à la nature des matériaux et composants employés dans
la construction du bâtiment : les parois extérieures, murs, planchers et
toitures sont considérés comme des surfaces d’échange thermique que l’on
■a
O
c
doit considérer relativement à leur orientation, leur dimension physiques,
D
les matériaux de construction employés considérés dans leur épaisseur
et leurs propriétés thermiques. Lorsqu’il s’agit de surfaces vitrées, on
O 3
rsJ %
O doit tenir compte de la transmittance des vitres et d’envisager l’exposi­
tion au soleil. En effet, les parois sont considérées plus ou moins étanches
CD«
Tir~ ®
>-!=
c ou perméables à l’air, sources de déperdition thermique. Dans le cas des
Q-C
O-S parois intérieures, elles sont considérées dans leur masse et elles contri­
U y
buent à ce qu’on appelle l’inertie thermique et le déphasage thermique,
c’est-à-dire la capacité à accumuler et d’autre-part à restituer à court ou
moyen terme la chaleur accumulée.

IX
La therm ique du bâtim ent

Une étude thermique est réalisée par un thermicien qui va s’appuyer sur des
réglementations thermiques locales, des données délivrés par des organismes
officiels, des fabricants de matériaux, des organismes de certification, pour
aboutir à un document qui établit qu’un bâtiment rentre dans telle classe
d’isolation officiel, ou correspond à tel label énergétique.

Cet ouvrage présente les différents aspects technologiques et fonctionnels


des équipements en thermique du bâtiment. Il est destiné aux techniciens
et aux ingénieurs de la construction afin d’acquérir et mettre en pratique les
connaissances indispensables dans ce domaine.

C’est pourquoi la première et la deuxième partie de cet ouvrage s’intéressent


au confort thermique, qui est défini comme un état de satisfaction du corps
vis-à-vis de l’environnement thermique. En effet, la thermique du bâtiment
doit considérer l’homme comme un instrument de mesure subjectif : le
confort thermique repose sur la notion complexe de sensation de chaud à
laquelle nous associons la notion de température. Dans un environnement
idéal, le corps ne doit jamais éprouver des sentiments incommodants de froid
ou de chaud excessifs.

La troisième partie de l’ouvrage traite des notions fondamentales régissant


les transferts de chaleur (conduction, convection, rayonnement). La connais­
sance et la maîtrise de ces transferts thermiques permettent une gestion de
la facture énergétique d’un bâtiment. Nous nous sommes volontairement
limités à l’étude des régimes permanents qui sont utilisés dans la plupart des
projets.

La quatrième partie de l’ouvrage est consacrée au bilan thermique des locaux


"O
O
par la détermination de la puissance de chauffage afin de choisir les tech­
c
=3 niques et les systèmes de chauffage et climatisation.
Q
tH

O La cinquième partie de l’ouvrage étudie la condensation des parois sous l’effet


(N
de la transformation da la vapeur d’eau contenue dans l’air en eau liquide.
x03: Cette condensation peut être superficielle et provoquer le gonflement et le
>• décollement du revêtement, comme elle peut être interne et provoquer la
Q.
O diminution de la résistance thermique des parois.
U

La dernière partie de cet ouvrage illustre par des photos l’ensemble des maté­
riaux isolants pour réaliser le confort thermique et faciliter à l’étudiant et
au technicien leur adaptation aux nouvelles techniques du génie climatique.

X
Notions fondamentales
de la thermique

L'énergie thermique est l'énergie cinétique d'un objet, qui est


due à une agitation désordonnée de ses molécules et de ses
atomes. Les transferts d'énergie thermique entre corps sont
appelés transferts de chaleur et jouent un rôle essentiel en ther­
modynamique. Ils atteignent un équilibre lorsque la température
des corps en contact est égale.
Lors de la mise en contact entre deux corps, un échange d'énergie
thermique se produit. Le point d'équilibre est atteint lorsque les
deux corps ont atteint la même température. La notion d'équi­
libre est une notion transitive. Si un corps A est en équilibre avec
B, et que ce corps B est en équilibre avec un corps C, alors A et
C sont aussi en équilibre. A, B et C ont la même température. Au
début du XX® siècle, il a été jugé que cette loi, qui semble tenir du
simple bon sens, méritait d'être formulée comme le principe de
la thermodynamique.
Bien que difficile à définir formellement, la température est une
notion utilisée dans la vie courante, car facile à observer. Pour
T
3 mesurer la température d'un corps, il suffit de le mettre en
O
c contact avec un thermomètre (par exemple un thermomètre à
D
Q
mercure), et d'en mesurer la graduation à l'équilibre thermique.
tH

O
rsj

x:

>-
Q.
O
U
1. N otions fondannentales de la therm ique

1.1 Les différents types de chaleur


1.1.1 La chaleur sensible
Quand on chauffe l’eau de = 25 °C à 02 = 70 °C, on remarque que la tempé­
rature monte au fur et à mesure que de la chaleur y est ajoutée sans que l’état
de l’eau change. La hausse de chaleur est appelée chaleur sensible. De la même
manière, quand de la chaleur est enlevée d’un objet et que sa température
baisse, la chaleur retirée est également appelée chaleur sensible.

Figure 1.1 La chaleur sensible

La chaleur qui provoque une modification de la température d’un objet sans


modifier son état est appelée chaleur sensible.

1.1.2 La chaleur latente


Tous les corps purs sont capables de modifier leur état. Les solides peuvent
■a
O devenir des liquides (glace en eau) et les liquides peuvent devenir des gaz (eau
c
D
Q en vapeur), mais ces transformations nécessitent l’ajout ou le retrait de chaleur.
kD
O La chaleur qui provoque ces transformations est appelée chaleur latente.
rsl

(5) Cependant la chaleur latente n’affecte pas la température d’une substance


(par exemple, l’eau reste à 100 °C quand elle bout). La chaleur ajoutée pour
‘s_
>. maintenir l’eau en ébullition est la chaleur latente.
CL
O
U
La chaleur qui provoque un changement d’état sans modifier la température
est appelée chaleur latente.

Une substance peut changer d’état physique de plusieurs façons, il existe donc
plusieurs chaleurs latentes :
1.1 Les d ifféren ts typ e s de chaleur

► chaleur latente de liquéfaction : quantité de chaleur pour passer de l’état


solide à l’état liquide ;
► chaleur latente de vaporisation : quantité de chaleur pour passer de l’état
liquide à l’état gazeux ;
► chaleur latente de condensation : quantité de chaleur pour passer de l’état
gazeux à l’état liquide ;
► chaleur latente de solidification : quantité de chaleur pour passer de l’état
liquide à l’état solide.

Exemple : évolution d'un kilogramme de glace


à la p re ssio n a tm o sp h é riq u e ______________________________________________

Pour augmenter ou diminuer la température d'un corps nous devons soit


retirer, soit ajouter une certaine quantité d'énergie, l'unité qui permet de
quantifier cette énergie est le Joule (J), et plus exactement le kilojoule (kJ).

TJ
O
c
=3
Q
tH

O
(N

x:
OJ
>.
Cl
O
U
Chaleur sensible Chaleur latente

Figure 1.2 Évolution d'un kilogramme de glace à la pression


atmosphérique
1. N otions fond am entales de la therm ique

1.2 Les apports d'énergie dans les bâtiments


1.2.1 Les apports intérieurs
Le chauffage est une source importante des apports intérieurs, on prendra
un soin tout particulier au rendement énergétique du système de chauffage.
La respiration et le rayonnement humains, l’électroménager et le multimédia
sont aussi des sources potentielles d’apport énergétique.

1.2.2 Les apports extérieurs


Le rayonnement solaire est une source importante d’apport énergétique. Les
choix de l’orientation et des menuiseries deviennent primordiaux dans la
dynamique énergétique. Il existe différents types d’apports solaires :
► les apports solaires directs : il s’agit des rayonnements solaires qui
proviennent des baies vitrées ou des fenêtres. Ceux-ci constituent une
charge thermique très importante : 1,5 m^ de surface au soleil équivalent
à un radiateur. Pour se prémunir de ces risques, une seule solution : les
protections solaires ;
► les apports solaires indirects : ils correspondent Les apports solaires indi­
rects aux rayonnements qui pénètrent par les murs extérieurs et par les
autres éléments constructifs du logement (pont thermique notamment).

TJ
O
c
rj
û
«JD
t H
O Apports
CM

(y) solaires
xz
oi
>•
Q.
O
U

Figure 1.3 A p p o rts d 'é n e rg ie dans les b âtim ents

4
1.3 L'énergie interne d'un systèm e

1.3 L'énergie interne d'un système


1.3.1 Définition
On appelle système un corps ou
l’ensemble de corps qui fait l’objet
d’une étude. On distingue :
► un système ouvert : échange de
matière et d’énergie avec l’exté­ Environnement
extérieur
rieur ;
► un système fermé : échange
uniquement d’énergie avec l’ex­ Figure 1.4 Échange entre système
térieur ; et environnement extérieur
► un système isolé : pas d’échange
avec l’extérieur.

1.3.2 Calcul de la quantité de chaleur


La quantité de chaleur sensible Q échangée par un corps qui passe d’une
température à une température 02 est donnée par la relation :
Q = m • c • A0

► Q : quantité de chaleur sensible en J ;


► m : masse du corps considéré en kg ;
► A0 : différence de température entre les deux états en °C ;
■a ► C : chaleur massique en J/kg°C : c’est la chaleur nécessaire pour élever de
O
c 1 °C la température d’un corps.
13
Q ^
^ c3 Le tableau 1.1 donne quelques valeurs de la chaleur massique de quelques
O
rM tz substances.
(y)
CT « Tableau 1.1 Chaleur massique de quelques substances
‘E
>- c§
O 2
U ^ Chaleur massique
Substance Phase
(J/kg°C)
Air (sec) Gaz 1 005

Air (saturé en vapeur d'eau) Gaz 1 030


1. N otions fond am entales de la therm ique

Tableau 1.1 Chaleur massique de quelques substances (suite)

Chaleur massique
Substance Phase
(J/kg°C)
Aluminium Solide 897

Cuivre Solide 385

Azote Gaz 1 042

Diamant Solide 502

Fer Solide 444

Huile Liquide 2 000


Eau Gaz 1 850

Liquide 4 185

Solide (0 °C) 2 060

C a s p ra tiq u e

Un local est chauffé avec des radiateurs pendant 24 heures. La masse de


l'eau qui circule dans les radiateurs est de 6 300 kg.
Sachant que l'eau arrive à la température 80 °C et retourne à la tem péra­
ture 30 °C :
- Comment calculer la quantité de chaleur fournie en une heure pour les
radiateurs en (kJ) et en (kcal) ?
"O - De quel type de chaleur s'agit-il ?
O
c
=3
a
tH La quantité de chaleur est :
O
(N
Q = m ■C •A0
x:
03
6 3CK Ix4.185x(80-30)
>•
Q.
O
U
24
Q = 54 928,125 x 0,2389 = 13 122,32 kcal

Il s'agit de la chaleur sensible puisqu'il n'y a pas modification de l'état de l'eau.


1.4 Le flux et la densité de flux

1.4 Le flux et la densité de flux


1.4.1 Degré Celsius et Kelvin
Un degré Celsius et un Kelvin représentent la même quantité de chaleur. Le
zéro des degrés Celsius correspond au point de congélation de l’eau. Le zéro des
Kelvins représente la valeur de la température la plus basse possible, c’est-à-dire
le zéro absolu. L’échelle des Kelvins démarre au zéro absolu et se trouve décalée
vers le bas d’environ 273 unités par rapport à l’échelle des degrés Celsius.

100 °c 373 K

o°c- 273 K

-273 °C

Centigrade Kelvin

Figure 1.5 Thermomètres en degrés Celsius et en Kelvin


■a
O
c
û
«JD
t

O
CM
H
1.4.2 Le flux thermique 0
(y)
Considérons un matériau homogène, dont la forme est celle d’une plaque de
CJl ta
ir O faible épaisseur e (en m). Ses deux faces opposées ont chacune une surface S.
Q
O- 5S Si ces faces sont à des températures et 02 différentes, avec Gj > 02, un trans­
U y
fert de chaleur s’opère de la source chaude vers la source froide. Ce transfert
est irréversible : le système évolue spontanément d’un état initial vers un état
final, sans avoir la possibilité de revenir naturellement à son état initial. Il ne
peut pas y avoir de transfert thermique spontané d’une source froide vers une
source chaude.
1. N otions fond am entales de la therm ique

20 “C

15 °C

10°C

5°C

0°C

-5°C
A T= 15
-10°C

-10°C

■a
O Figure 1.6 Le flux de chaleur 0 dissipé à travers une paroi
c
Q
rH On définit le flux thermique 0 (en W) comme la puissance (thermique)
O
rM transférée à travers le matériau. Sa valeur est reliée à la quantité de chaleur
JZ
transférée Q pendant une durée A0 par la relation suivante :
CTI
>■
CL
O
Q
O
U A0
► Q : quantité de chaleur transférées en J ;
► A0 : différence de température entre les deux faces en °C.
1.4 Le flux et la densité de flux

1.4.3 La densité de flux cp


La densité de flux correspond au flux de chaleur transmis d’un milieu à un
autre par unité de surface. Elle est exprimée en w/m^ :

(P = - ^ ( W W )

► O : flux thermique en W ;
► S : surface en m^.

TJ
O
c
rj
û
«JD
tH

O
CM

(y)
x:
gi
>-
Q.
O
U

о
с
гз
Û
»X)
1-Н
о
rsj

х:
ст
>.
о.
о
и
Le confort thermique

Le confort thermique est défini comme un état de satisfaction du


corps vis-à-vis de l'environnement thermique. Il est caractérisé
par les six paramètres suivants :
• Le métabolisme, qui est la production de chaleur interne
au corps humain permettant de maintenir celui-ci autour de
36,7 °C. Un métabolisme de travail correspondant à une acti­
vité particulière s'ajoute au métabolisme de base du corps au
repos.
• L'habillement, qui représente une résistance thermique aux
échanges de chaleur entre la surface de la peau et l'environ­
nement.
• La température ambiante de l'air Tg.
• La température moyenne des parois Tp.
• L'humidité relative de l'air (HR), qui est le rapport exprimé en
pourcentage entre la quantité d'eau contenue dans l'air à la
température Tg et la quantité maximale d'eau contenue à la
même température.
•a
O
c
D • La vitesse de l'air, qui influence les échanges de chaleur par
Q
convection. Dans le bâtiment, les vitesses de l'air ne dépassent
O généralement pas 0,2 m/s.
(N


s_
>-
Q.
O
U

11
2. Le confort therm ique

2.1 Confort et température

Confort
thermique
gH^O^'<9Air,

m /s

Figure 2.1 Les paramètres du confort thermique


■a
O
c
D
Û Le confort est assuré par un équilibre entre l’homme et l’ambiance. Dans les
«JD
tH

O
conditions habituelles, l’homme assure le maintien de sa température corpo­
CM
relle autour de 36,7 °C. Cette température est en permanence supérieure à la
température d’ambiance, aussi un équilibre doit-il être trouvé afin d’assurer
oi
>- le bien-être de l’individu.
Q.
O
U La figure ci-contre considère le sentiment de confort thermique exprimé par
les sujets eux-mêmes. Il s’agit de pourcentages prévisibles d’insatisfaits (PPD),
exprimés sur l’axe vertical, pour des personnes au repos en position assise ou
pour des personnes effectuant un travail léger.

12
2.1 C o n fo rt et tem p ératu re

Figure 2.2 PPD des personnes au repos et des personnes en travail léger

TJ
O
c
Il est impossible de définir une température qui convienne à tous : il reste au
rj mieux 5 % d’insatisfaits !
û
1X5 T
^O c3 Il est intéressant de constater que la courbe des sujets au repos est centrée
fN tï
®I sur 26 °C, et quelle est plus resserrée : ces personnes sont plus sensibles à de
XI
05 faibles variations de température.
>-
Q. La courbe représentant le travail léger glisse vers les basses températures :
O
U
les personnes ayant plus de chaleur à perdre préfèrent des températures plus
basses.

13
2. Le confort thermique

La diffusion de chaleur entre l’individu et l’ambiance s’effectue selon divers


mécanismes :

échanges thermiques

température des parois


évaporation
sudation

température de fair

convection
vitesse de fair

humidité
rayonnennent

métabolisme
ingestion
nourriture
habillement

conduction

Figure 2.3 Diffusion de chaleur entre l'individu et l'ambiance

TJ
O
c
rj ► Plus de 50 % des pertes de chaleur du corps hum ain se font par convec­
û
«JD
tH
tion avec l’air ambiant (convection et évaporation par la respiration ou à
O
CM la surface de la peau).
(y)
XI ► Les échanges par rayonnement à la surface de la peau représentent jusqu’à
OJ
>- 35 % du bilan alors que les pertes par contact (conduction) sont négli­
Q .
O geables (< 1 %).
U

► Le corps perd également 6 % de sa chaleur à réchauffer la nourriture


ingérée.

14
2.2 Confort et hunnidité

2.2 Confort et humidité

2.2.1 L'incidence sur la transpiration

L’humidité relative ambiante influence la capacité de notre corps à éliminer


une chaleur excédentaire.

Ainsi, une température extérieure de 24 °C et une humidité relative de 82 %


(après une pluie en période de forte chaleur), entraînent une forte impression
de moiteur, due à l’impossibilité pour la peau d ’évaporer l’eau de transpira­
tion et donc de se rafraîchir.

Par contre, une température de 24 °C conjointe à une humidité relative de


18 % permet de refroidir la peau par l’évaporation de l’eau de transpiration.
La chaleur nous paraît « très supportable ».

2.2.2 L'impact de l'humidité relative dans un bâtiment

L’humidité a relativement peu d ’impact sur la sensation de confort d ’un indi­


vidu dans un bâtiment. Ainsi, un individu peut difficilement ressentir s’il fait
40 % ou 60 % d ’humidité relative dans son bureau.

L’inconfort n’apparaît que lorsque :


► l’humidité relative est inférieure à 30 % ;
► l’humidité relative est supérieure à 70 %.

De faibles niveaux d ’hum idité (inférieur à 30 %) donnent lieu à certains


XJ
O problèmes : augmentation de l’électricité statique, gêne et irritation accrue
c
rj à la fumée de tabac, augmentation de la concentration en poussières dans
û ^
1X5 ^ l’air, etc.
O
CM
(y) De hauts niveaux d ’humidité (au-delà de 70 %) donnent lieu à une croissance
CT s
microbienne im portante et à des condensations sur les surfaces froides.
'îZ
ir ^
O
> . c

O -2
U y

15
2. Le confort thermique

Le diagramme suivant montre la plage de taux d ’humidité ambiante optimale


d ’un point de vue hygiénique :

Zone Optimale
Un rétrécissement de la barre
indique une diminution d'im pact

Champignons

Mites

Infections
respiratoires
Rhinites allergiques
et asthme
Interactions
chimiques
Production
d'ozone

10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
H u m id it é r e la tiv e (%)

Figure 2.4 Taux d'humidité ambiante optimale (Scofield et Sterling)

TJ
2.2.3 La plage de confort température-humidité
O
c
rj Pour un confort optimal et pour une température de l’air aux environs de
û
«JD
tH 22 °C, on peut dès lors recommander que l’humidité relative soit gardée entre
O
(N
40 et 65 %.

Plus précisément, on peut définir une plage de confort hygrothermique dans


‘s_
>.
CL
le diagramme suivant (extrait de l’article de R. Fauconnier « L’action de l’hu­
O
U midité de l’air sur la santé dans les bâtiments tertiaires », paru dans le numéro
10/1992 de la revue Chauffage Ventilation Conditionnement).

16
2.3 Confort et vitesse de l'air

D e g r é h y g r o m é tr iq u e
r 25

- 20

en
en
- 15

-c
c
0)
10
-
:d
0)
c

- 5

L0
5 10 15 20
T e m p é r a tu r e (°C )

1 : Zone à éviter vis-à-vis des problèmes de sécheresse.


2 et 3 ; Zones à éviter vis-à-vis des développements de bactéries et de microchampignons.
3 : Zone à éviter vis-à-vis des développements d'acariens.
4 : Polygone de confort hygrothermique.

Figure 2.5 Les plages de confort hygrométriques

■a
O
c
2.3 Confort et vitesse de l'air
13
Q
(.0 ^ La vitesse de l’air (et plus précisément la vitesse relative de l’air par rapport
O n 3 à l’individu) est un param ètre à prendre en considération, car elle influence
Csl ri

(y) I les échanges de chaleur par convection et augmente l’évaporation à la surface


en « de la peau.
‘E
>■ §c
O
U
2
^
À l’intérieur des bâtiments, on considère généralement que l’impact sur le
confort des occupants est négligeable tant que la vitesse de l’air ne dépasse
pas 0,2 m/s.

À titre de comparaison : se promener à la vitesse de 1 km /h produit sur le


corps un déplacement de l’air de 0,3 m/s.

17
2. Le confort thermique

Le mouvement de l’air abaisse la température du corps, facteur recherché en


été, mais pouvant être gênant en hiver (courants d ’air).

Le tableau 2.1 illustre les réactions observées en fonction de la vitesse rési­


duelle de l’air pour plusieurs situations possibles.

Tableau 2.1 Réactions observées en fonction de la vitesse résiduelle de l'air

V itesse
Réaction Situation
résiduelle

0 à 0,08 m/s Plaintes quant à la stagnation Aucune


de l'air

0,13 m/s Situation idéale Installation de grand confort

0,13 à 0,25 m/s Situation agréable, mais à Installation de confort


la limite du confort pour
les personnes assises en
permanence

0,33 m/s Inconfortable, les papiers légers Grandes surfaces et magasins


bougent sur les bureaux.

0,38 m/s Limite supérieure pour les Grandes surfaces et magasins


personnes se déplaçant
lentement

0,38 à 0,5 m/s Sensation de déplacement d'air Installations industrielles et


important usines où l'ouvrier est en
mouvement

La fourniture d ’air frais pour la ventilation d ’un local n’entraîne en principe


qu’un mouvement très faible de l’air. Le confort est donc directement lié à la
qualité de la diffusion de l’air dans la pièce, afin d ’assurer une vitesse réelle
TJ
O inférieure à 0,25 m/s au droit des occupants.
c
rj
û Pour les températures de locaux comprises entre 21 et 24 °C, un déplacement
VD
tH

O
CM
d ’air à la vitesse de 0,5 à 1 m/s donne une sensation rafraîchissante confor­
(y) table à des personnes assises n’ayant que de faibles activités. Mais lorsqu’on
x:
gi
fournit un travail musculaire dans des endroits chauds, des vitesses d ’air de
>-
Q .
1,25 à 2,5 m/s sont nécessaires pour apporter un soulagement. On produit
O
U parfois des vitesses plus élevées lorsque des hommes sont soumis pour de
courtes périodes à une chaleur rayonnante intense. Ce mouvement d ’air sera
obtenu à l’aide de ventilateurs.

L’effet rafraîchissant ressenti peut être exprimé en fonction de la dim inution


de la température de l’air qui donnerait le même effet rafraîchissant en air
calme.
18
2.3 Confort et vitesse de Tair

Cas pratique
C o m m e n t calcu le r la vitesse d e l'air d ans un local d e d im e n sio n s 10,00 m x
5,00 m X 15,00 m, d o n t l'air est ren o u velé toutes les dix m inutes (le taux
d e re n o u v e lle m e n t est é g a l à 6) p a r circulation transversale ?

Le volume de local est égal à :


V = 10,00 X 5,00 X 15,00 = 750 m'

Le débit d'air est égal donc à :


0 = 7 5 0 x 6 = 4 500 mVh

La vitesse de l'air est égale :


Q 4 500
V = — = -------------- = 90 m/h = 0,025 m/s
S 10,00x5,00

Le tableau 2.2 donne les valeurs extraites du Guide pratique de ventilation -


Woodsy valables pour des conditions moyennes d ’humidité et d ’habillement.

Tableau 2.2 Vitesse de l'air et refroidissement équivalent

V itesse de l'air [m/s] Refroidissem ent équivalent [°C]

0,1
■a
O 0,3
c
Q ^
KO I 0,7
^O §c
rM
1,0
(y)
-£=
en 3« 1,6
cO
•— c
>-
CL
O êg 2,2
U M
3,0

4.5

6.5

19
2, Le confort thermique

L’importance du mouvement d ’air nécessité pour obtenir un effet rafraîchis­


sant peut être évaluée dans une certaine mesure par l’expérience personnelle
des vitesses extérieures de l’air. La sensation de fraîcheur produite par un vent
léger soufflant par une fenêtre par une chaude journée est familière à chacun.
La vitesse généralement désignée par « brise légère » est de l’ordre de 2,5 m/s.

Le tableau 2.3 donne des vitesses des vents en m/s suivant l’échelle de Beau-
fort des vents.

Tableau 2.3 Vitesse des vents suivant l'échelle de Beaufort

Force du vent
Nature du vent V itesse du vent [m/s]
à l'échelle Beaufort n°

0 Calme -

1 Air léger 1,5

2 Brise légère 3

3 Brise douce 5

4 Brise modérée 7

5 Brise fraîche 9

6 Brise forte 11

7 Vent modéré 13

8 Vent frais 15

9 Vent fort 18

1 0 Grand vent 2 1

"O
O
c 11 Tempête 28
n
û
«JD
tH
1 2 ouragan 45
O
rsl

(y)
CT
‘s_
>.
2.4 Confort, activité et habillement
Q.
O
U 2.4.1 Estimation du niveau d'habillement

Le niveau d ’habillement des occupants est caractérisé par une valeur rela­
tive, exprimée en « cio », l’unité d ’habillement. Voici quelques valeurs dans
le tableau 2.4.

20
2.4 Confort, activité et habillement

Tableau 2.4 Valeurs de cio pour différents habillements

Tenue vestim entaire Habillement

Nu 0

Short 0,1

Tenue tropicale type (short, chemise à col ouvert et à manches 0,3


courtes, chaussettes légères et sandales)

Tenue d'été légère (pantalon léger, chemise à col ouvert et à 0,5


manches courtes, chaussettes légères et chaussures)

Tenue de travail légère (chemise de travail en coton à manches 0,7


longues, pantalon de travail, chaussettes de laine et chaussures)

Tenue d'intérieur pour l'hiver (chemise à manches longues, 1,0


pantalon, pull-over à manches longues, chaussettes épaisses et
chaussures)

Tenue de ville traditionnelle (complet avec pantalon, gilet et 1,5


veston, chemise, chaussettes de laine et grosses chaussures)

2.4.2 Évaluation du niveau d'activité

Le tableau 2.5 illustre les diverses valeurs du métabolisme pour diverses acti­
vités.

Tableau 2.5 Valeurs de cio pour différents habillements

"O A ctivité W/m2 met


O
c
n
û Repos, couché 45 0 , 8
1X5 5
O
c3
rsJ tï Repos, assis 58 1 ,0

@ i
Activité légère, assis (bureau, école) 70 1 ,2

CJl ^
'î~
îr c
®
>• c Activité légère, debout (laboratoire, industrie légère) 95 1 ,6
O c
O 2
U y
Activité moyenne, debout (travail sur machine) 115 2 , 0

Activité soutenue (travail lourd sur machine) 175 3,0

21
2. Le confort thermique

2.5 Indicateurs et plages de confort


2.5.1 Détermination des zones de confort thermique

Le corps hum ain possède un mécanisme de régulation qui adapte ses pertes
de chaleur aux conditions thermiques de l’ambiance.

Ce mécanisme d ’autorégulation laisse apparaître une zone où la variation


de sensation de confort thermique est faible : c’est la zone dite de confort
thermique. Il existe donc pour chaque situation une plage de conditions
confortables. Cette plage se représente soit graphiquement sur des diagrammes
psychrométriques, soit au moyen d ’un indicateur unique regroupant les
6 paramètres cités plus haut. À cet effet, l’indice de vote moyen prévisible
(PMV) est utilisé et le pourcentage prévisible d ’insatisfaits (PPD) est calculé.

5.5 % 1 Comfort (485 h)


2 Sun Shading of Windows (0 h)
3 High Thermal Mass (0 h) Enthalpie h (kJ/kg)
4 High Thermal Mass Night Flushed (0 h)
028
5 Direct Evaporative Coolong (0 h)
6 Two-Stage Evaporative Cooling (0 h)
7 Natural Ventilation Cooling (0 h) 024
8 Fan-Forced Ventilation Cooling (0 h)
9 Internal Heat Gain (0 h)
10 Passive Solar Direct Gain Low Mass (0 h) - .020
11 Passive Solar Direct Gain High Mass (0 h)
12 Wind Protection of Outdoor Spaces (0 h)
13 Humidification Only (0 h)
016
14 Dehumidification Only (0 h)
15 Cooling, add Dehumidification if needed (0 h) t3
16 Heating, add Dehumidification if needed (0 h) £3
012
TJ
O 5.5 % Comfortable Hours using Selected
c
=3 Strategies (485 out of 8760 h)
Q
Comfort Zones Show ; .008
I
O Summer Clothing on right.
(N
Winter Clothing on left
.004
CT
>-
Q.
O
U 10 15 20
Température (°C)

Figure 2.6 Plages de confort pour une activité de bureau et un habillement


d'été ou d'hiver, selon l'ASHRAE H a n b o o k o f Fu n d a m en tals C o m fo rt M o d e l,
2005 superposées au climat de Bruxelles.

22
2.5 Indicateurs et plages de confort

L’indice de vote moyen prévisible (PMV, Predicted Mean Vote) donne l’avis
moyen d ’un groupe im portant de personnes qui exprimeraient un vote de
sensation de confort thermique en se référant à l’échelle suivante :
► une valeur de PMV de zéro exprime une sensation de confort thermique
optimale ;
► une valeur de PMV négative signifie que la température est plus basse que
la température idéale ;
► réciproquement, une valeur positive signale quelle est plus élevée.

On considère que la zone de confort thermique s’étale de la sensation de légère


fraîcheur (-1) à la sensation de légère chaleur (+1), soit de -1 à +1 comme
indiqué dans le tableau 2.6.

Tableau 2.6 Etalement de la zone de confort

+3 Chaud

+2 Tiède

+1 Légèrement tiède

0 Neutre

-1 Légèrement frais

-2 Frais

-3 Froid

TJ Le pourcentage prévisible d ’insatisfaits (PPD) donne, en fonction de l’indice


O
c PMV d ’une situation thermique précise, le pourcentage de personnes insa­
=3
Q ^
«XJ T tisfaites par rapport à la situation.
^
O
c3
(N tZ Connaissant PMV, la figure 2.7 perm et d ’évaluer directement PPD. Si par
(y) I
exemple, le PMV est de -1 ou +1, l’indice PPD montre que près de 25 % de la
CTJ «
ir
>■
O
c
population n’est pas satisfaite. Pour ramener le PPD à une valeur maximale
O % de 10 % (ce qui est généralement l’objectif à atteindre dans un bâtiment), le
U y
PMV doit se situer entre -0,5 et -f 0,5. Et pour une valeur 0 de PMV, soit un
état de confort thermique optimal, il y a encore 5 % d ’insatisfaits.

23
2. Le confort thernnique

Figure 2.7 Détermination de l'indice PPD

2.5.2 Calcul du niveau de confort thermique

Les mesures étant réalisées, le niveau d ’habillement et le niveau d ’activités


étant connus, il est alors possible de déterminer où se situe la température
TJ
opérative effective par rapport à l’optim um de confort.
O
c
rj De façon plus précise, des tableaux repris dans la norme donnent l’indice
û
«JD
tH
PMV en fonction de la vitesse relative de l’air pour un habillement et une
O
CM
température opérative donnés, lorsque l’humidité relative est de 50 %. Nous
(y)
reprenons ci-après un exemplaire de ces tableaux pour la situation la plus
ai fréquente en hiver. Dans celui-ci est mise en évidence (zone colorée) la zone
>-
CL
O de confort thermique pour un indice PMV situé entre -0,5 et -i-0,5, c’est-à-
U
dire pour 10 % d ’insatisfaits.

24
2.5 Indicateurs et plages de confort

Tableau 2.7 Exemple de tableau donnant le PMV en fonction de la vitesse relative de


l'air pour un habillement et une température opérative donnés

Temp. PMV suivant la vitesse relative de l'air (m/s)


hab.H
Niveau d'activité M = 70 W/m^

< 0,10 III

18 -2,01 -2,01 -2,17 -2,38 -2,70

2 0 -1,41 -1,41 -1,58 -1,76 -2,04 -2,25 -2,42 - -

2 2 -0,79 -0,79 -0,97 -1,13 -1,36 -1,54 -1,69 -2,17 -2,46

24 -0,17 - 0 , 2 0 -0,36 -0,48 - 0 , 6 8 -0,83 -0,95 -1,35 -1,59


0,5
été
26 0,44 0,39 0,26 0,16 - 0 ,0 1 - 0 ,1 1 - 0 ,2 1 -0,52 -0,71

28 1,05 0,96 0,88 0,81 0,70 0,61 0,54 -0,31 -0,16

30 1,64 1,57 1,51 1,46 1,39 1,33 1,29 1,14 1,04

32 2,25 2 , 2 0 2,17 2,15 2 ,1 1 2,09 2,07 1,99 1,95

16 -1,18 -1,18 -1,31 -1,43 -1,59 -1,72 -1,82 - 2 ,1 2 -2,29

18 -0,75 -0,75 - 0 , 8 8 -0,98 -1,13 -1,24 -1,33 -1,59 -1,75

2 0 -0,32 -0,33 -0,45 -0,54 -0,67 -0,76 -0,83 -1,07 - 1 , 2 0

2 2 0,13 0 , 1 0 0 , 0 0 -0,07 -0,18 -0,26 -0,32 -0,52 -0,64


1,0
hiver
"O 24 0,58 0,54 0,46 0,40 0,31 0,24 0,19 0 , 0 2 -0,07
O
c
n
û 26 1,03 0,98 0,91 0 , 8 6 0,79 0,74 0,70 0,57 0,50
O
n3
fN % 28 1,47 1,42 1,37 1,34 1,28 1,24 1,06
@I
1 ,2 1 1 ,1 2

^CT 1« 30 1,91 1 , 8 6 1,83 1,81 1,78 1,75 1,73 1,67 1,63



b-r- ®
c
>- c
^O ê§
U ^

25
2. Le confort thermique

Cas pratique.
Dans un local de bureau où l'activité est légère et s'effectue en position assise,
le métabolisme est de 70 W/m^ ou 1,2 met. Supposons la présence d'une per­
sonne en tenue d'intérieur pour l'hiver correspondant à un habillement de 1 cio.
Les différentes mesures des paramètres physiques de l'ambiance donnent 20 °C
pour la température de l'air, 19 °C pour la température moyenne de surface des
parois, une humidité relative de 50 % et une vitesse de l'air de 0,15 m/s.
La température opérative est donc de 19,5 °C. En se référant au tableau de la
norme ci-dessous, on en déduit que l'indice PMV = -0,56. Pour cette dernière
valeur, le graphe PPD/PMV donne une prévision de 12 % de personnes insa­
tisfaites par rapport à l'ambiance thermique du local.
Dans le cas de la détermination de la température d'ambiance optimale, l'ob­
jectif est de déterminer la température opérative optimale qui correspond à
l'indice PMV = 0. Ensuite, la zone de confort thermique peut alors être établie
pour un pourcentage de personnes insatisfaites donné.

■a
O
c
D
Û
kD
1— 1
O
rsl

ai
>- 19,8 22 24,2
CL
O °C
U

Figure 2.8

26
2.5 Indicateurs et plages de confort

En reprenant les mêmes hypothèses, la norme donne un indice PMV = 0 pour


une température opérative optimale de 22 °C. En admettant un écart de 1 °C
entre Tair et Tpgrois fce qui n'est pas beaucoup), la température de l'air sera
optimale pour 22,5 °C !
En admettant 10 % d'insatisfaits (PMV compris entre -0,5 et +0,5), la tempé­
rature opérative varie de 19,8 °C et 24,2 °C. Soit pour la température de l'air :
une zone de confort thermique de 4,4 °C, allant de 20,3 °C à 24,7 °C (zone de
couleur gris foncé du tableau).
Autrement dit, en hiver, dans un bureau bien isolé {T^arois élevées), on admettra
un confort basé sur une température d'air de 20,5 °C. Mais si la température
des parois est faible (simples vitrages, par exemple), il faudra apporter un air à
21, voire 22 °C pour assurer le confort.
La zone théorique de confort étant déterminée, la sensation de confort peut
aussi être influencée par d'autres éléments comme l'état de santé, l'âge ou
l'état psychologique de l'individu. Dans chacun de ces cas, il faudra admettre
une température d'ambiance différente qui peut être située hors de la zone
de confort thermique. De plus, la qualité ou « chaleur » humaine qui entoure
l'individu participe à la sensation de confort ou d'inconfort. Enfin, la possibilité
d'une intervention personnelle sur les caractéristiques de l'ambiance de son
lieu d'activité est importante si on veut éviter tout sentiment de frustration ou
d'enfermement et donc d'inconfort.

2.5.3 Confort au niveau des pieds


■a
O
c
Bien que dans les échanges therm iques, les pertes par contact (conduc­
D
Q ^ tion) soient négligeables (< 1 %), une problématique courante réside dans le
kû ^ fait qu’avec certains types de plancher, on aura froid aux pieds et non avec
^O R
3
rs] tï d ’autres. On admet en général que, pour un pied non chaussé, une tempéra­
@ I
ture de contact inférieure à 26 °C soit désagréable.
CJl ^
I Lorsqu’un objet à une température est mis en contact avec un objet à une
& I
U y température 02, la surface de contact se m ettra à une température comprise
entre les deux précitées.

27
2. Le confort thernnique

Le tableau 2.8 donne les relations permettent de calculer la température de


contact (0^) entre le corps hum ain et quelques matériaux.

Tableau 2.8 Température de contact 0^. entre le corps humain et quelques


matériaux ( 6 est la température initiale du matériau)

M atériaux

Acier 0^ = 2,1 + 0,93 •0


Béton 0c = 10,6 + 0,65-0
Bois 0c = 19,4 + 0,35-0
Tapis 0c = 27,5 + 0,08-0

Ainsi, si on touche un objet en acier dont la tem pérature est inférieure à


- 2,2 °C, la température de contact sera inférieure à 0 °C. Ceci explique pour­
quoi, si en période de gel, des enfants touchent avec la langue un garde-corps
de pont en acier par exemple, celle-ci adhérera par le gel.

Il ressort de la relation 0^ = 27,5 H- 0,08-0, que pour toutes les températures


courantes, un tapis est suffisamment chaud aux pieds. De même, un plancher
en bois ne fera généralement pas l’objet de plaintes pour autant que la tempé­
rature de surface ne descende pas sous 19 °C.

Par contre, un revêtement de sol en béton ou en dalles ne sera chaud aux


pieds que si la température est au moins de 24 °C. C’est pourquoi ces types de
planchers font souvent l’objet de plaintes auxquelles on ne peut remédier que
par la pose d ’un tapis ou l’installation d ’un système de chauifage par le sol.

Conseiller d ’isoler, à sa face inférieure, un plancher en matériau pierreux afin


•a
O d ’augmenter le confort du pied est généralement peu judicieux. Quelle que
c
=3
Q soit l’isolation, des températures superficielles de 24 °C ou plus ne peuvent
tH

O être atteintes qu’avec une température de l’air de 27 °C, ce qui crée par ailleurs
rsj
(y) un certain inconfort.
03
‘s_
>.
Q .
O
U

28
Le transfert thermique

Un transfert de chaleur qu'il convient d'appeler transfert ther­


mique ou transfert par chaleur est un transit d'énergie sous forme
microscopie désordonnée.
Deux corps ayant la même température sont dits en « équilibre
thermique ». Si leur température est différente, le corps le plus
chaud cède de l'énergie au corps le plus froid : il y a transfert
thermique, ou par chaleur.
L'étude des transferts thermiques complète l'étude de la thermo­
dynamique en décrivant la manière dont s'opère le transfert
d'énergie. À la différence de la thermodynamique, la thermo­
cinétique fournit des informations sur le mode de transfert en
situation de non-équilibre ainsi que sur les valeurs de flux de
chaleur.

3.1 Les modes de transferts thermiques


TJ
O
c
rj Le transfert de la chaleur peut s’effectuer de trois façons différentes :
û
«tJH
D
O
► la conduction : la chaleur passe d ’un corps à un autre, par contact ;
(N
► la convection : un corps qui se déplace emmène la chaleur qu’il contient.
XI
gi
La quantité de chaleur ainsi transportée peut être importante, notamment
>-
Q .
dans le cas d ’un changement de phase ;
O
U
► le rayonnement : tous les corps émettent de la lumière, en fonction de leur
température, et se font eux-mêmes chauffer par la lumière qu’ils reçoivent.

29
3. Le transfert thermique

3.1.1 La transmission de la chaleur par conduction

Soit une barre métallique AB chauffée à son extrémité A. On remarque que la


chaleur se transm et à l’intérieur du métal jusqu’à l’extrémité B avec contact :
on dit que la chaleur est transmise par conduction.

Conduction

Figure 3.1 Exemple de transfert de chaleur par conduction

La transmission de la chaleur par conduction est calculée d’après la loi de


Fourier par la relation :

cond = -vs.^
dx
► S : surface de l’élément considéré en m^ ;
► d0/dx : variation de la tem pérature par unité de longueur lorsqu’on se
déplace dans la direction de propagation de la chaleur ;
TJ
O ► X : conductivité thermique du matériau exprimé en W/m.°C.
c
n
O
Plus la conductivité thermique est élevée, plus les matériaux conduisent faci­
O lement la chaleur. Au contraire les matériaux de faible conductivité thermique
rvj
conduisent difficilement la chaleur et sont donc utilisés comme isolants.
x:
gi
‘s_
>. Cas d'un mur homogène
CL
O
U
Expression du flux thermique par conduction

On considère un m ur plan homogène de section S et d ’épaisseur e composé


d ’un matériau de conductivité thermique X.

30
3.1 Les modes de transferts thermiques

Figure 3.2 Flux thermique à travers un mur homogène

L’équation de la température en fonction de x peut s’écrire sous la forme


0(x) = ax-\-b
pour X = 0 => 0(0) = b = d^.
0se - 0 SI
pour x = e => 0(e) = ae-\- 0^j =0^^ ^ a
0 — 0 d0 0 se„ „ -0 SI.
Q (x)= ^— > —
dx

On remplace dans l’équation, on obtient le flux thermique par conduction


est égal :

TJ
O
to„d=--s-(e,-ej
c e
rj
û
1X5 T ► (|)cond • thermique par conduction dissipé à travers le matériau en W ;
O
c3
fN tï ► À : conductivité thermique du matériau exprimé en W/m°C ;
(y) I

CT 1 ► e : épaisseur du matériau exprimé en m ;


I ► S : surface de l’élément considéré en m^ ;
Q- g
O S
U y
► 0gj - 0gg : différence de température des températures superficielles inté­
rieures et extérieures en °C.

31
3. Le transfert thermique

Expression de la résistance thermique par conduction

La résistance thermique par conduction d ’un mur plan homogène est égale
au rapport de la différence de température et le flux :

( 0SI________
.- 0 ) e

cond
X -S

► R : résistance therm ique par conduction d ’un m ur plan homogène en


m" °C/W ;
► (|)cond • thermique par conduction dissipé à travers le mur en W ;
► X : conductivité thermique du matériau exprimé en W/m°C ;
► e : épaisseur du matériau exprimé en m ;
► S : surface de l’élément considéré en m^ ;
► 0si - 0sg : différence des températures superficielles intérieures et exté­
rieures en °C.

Cas d'un mur composé de plusieurs matériaux


Expression du flux thermique
par conduction
0-
On considère un m ur constitué
de plusieurs couches d ’épaisseurs
différentes et de conductivités
thermiques différentes qui sépare
l’intérieur et l’extérieur.
■a
O 0
c
D
Soient Ap A2 et A3 les conducti­
Q vités therm iques des différents
kD
O
rs]
m atériaux dont les épaisseurs
sont respectivem ent et
6 2

ai (figure 3.3).
>-
CL
O
U

Figure 3.3 Flux thermique à travers


un mur composé

32
3.1 Les modes de transferts thermiques

Le flux thermique par conduction peut s’écrire d’après le paragraphe précédent :

1
^ cond
e, c,
s (V0SI. - 0se/ )
X, X,

► (|)cond • thermique par conduction dissipé à travers le mur en W ;


► Ap A2, A3 : conductivités thermiques des différents matériaux constituant
le m ur en W/m°C ;
► Cp ^2, ^3 : épaisseurs des différents matériaux constituant le m ur en m ;
► S : surface du m ur en m^ ;
► 65^ - Ggg : différence des températures superficielles intérieures et exté­
rieures en °C.

Expression de la résistance thermique de conduction

D’après l’expression précédente du flux, on peut écrire que :

1
^cond s ( 0 .- 0
' .SI se '
)
e, e,

^1 K \

^cond S-(0.-0 )
^ SI Si» /

^1 + ^2 + ^3
T3
O
c
13
û s - ('■eS I. - 0 )
^ cond se Z

O
(N

La résistance totale du m ur Rj= + R + R^ puisque les résistances sont


2

CT 1 placées en série avec :


T" ^
>■ C
O 2
U y
= —
’ A

^ A

^3= —
' A
33
3. Le transfert thermique

i^2’ ^3 sont les résistances thermiques des différentes couches constituant


le mur.

Renm "°C/W = ^ R

R total = y R couches
^ c

3.1.2 La transmission de la chaleur par convection


Définition
D une manière générale, la transmission de la chaleur par convection est due
à la combinaison d ’un phénomène d ’écoulement d ’un liquide ou d ’un gaz et
un phénomène thermique de chauffage ou de refroidissement (figure 3.4).

Figure 3.4 Transmission de la chaleur par convection

■a Dans le cas d ’un convecteur électrique, par exemple, la convection est natu­
O
C
D relle. La carrosserie constitue la cheminée de convection et la résistance
Q
kD électrique est l’élément chauffant situé en partie basse de l’appareil. La diffu­
O
rs]
sion de l’air réchauffé se fait par le haut. Lorsque la convection est forcée l’air
(S) est «tiré» ou pulsé par une pompe ou un ventilateur. L’élément chauffant est
ai bien entendu disposé dans le flux d ’air.
>•
CL
O Si on chauffe l’eau par le bas dans une casserole, l’eau chaude devenue plus
U
légère monte naturellement, cédant la place à une eau plus froide, chauffée
à son tour. C’est la naissance de ce courant (ou flux) appelé phénomène de
convection.

34
3.1 Les modes de transferts thermiques

Expression du flux par convection


Le flux de chaleur par convection est donné par la loi de Newton par la rela­
tion :

(b =/2 • s - ( a - e j
► (|)conv • thermique par convection exprimé en W ;
► 5 : surface de l’élément considéré en m^ ;
► 01 - 02 ' différence des températures intérieure et extérieure en °C ;
► : coefficient de transm ission therm ique par convection exprimé en
w/m^ °C et qui dépend de :
> la vitesse de circulation du fluide,
> l’écart de température (0^ - 0^ ),
> la nature du fluide.

Dans le cas d ’une paroi d ’une construction, il existe deux coefficients de


transmission thermique par convection :
► fZj : coefficient de transmission thermique par convection entre la tempé­
rature de l’air intérieur du local 0j et la température de la face interne de
la paroi 0gj ;
► /ig : coefficient de transmission thermique par convection entre la tempé­
rature de l’air extérieur du local 0g et la température de la face externe de
la paroi

On définit ainsi la résistance therm ique d ’échange superficiel intérieur


•a
O exprimé en (m^ °C/W) :
c
13
Q ^

O
13 h
(N ^
©
x:
ÇJ)
-
^
La résistance therm ique d ’échange superficiel extérieur exprim é en
% I (m"°C/W) :
& I
U y
r.SI =

35
3. Le transfert thermique

Extérieur

-5°C

20 °C

Intérieur

Figure 3.5 Coefficients d'échange superficiel intérieur et extérieur par


■a convection sur une paroi
O
c
Z3
Q On admet conventionnellement que les résistances thermiques d ’échanges
«'rH
JD
O superficiels intérieurs llh-^ et extérieur l/h^ ont les valeurs données dans le
rsl

(y) tableau 3.1.


x:
ai
>- 3.1.3 La transmission de la chaleur par rayonnement
Q.
O
U Condition de rayonnement d'un corps
À la température du zéro absolu, les électrons ne peuvent se déplacer : ils sont
prisonniers des atomes. Par contre, tous les corps matériels, dont la tempéra­
ture est supérieure à 0 K, sont capables d ’émettre de l’énergie sous forme de
rayonnement et d ’en échanger entre eux.

36
3.1 Les modes de transferts thermiques

Tableau 3.1 Valeurs des résistances thermiques d'échange superficiel selon


EN ISO 6 946-1 (Source : maison-en-conception.fr)

Paroi en contact avec :


Paroi en contact avec :
Un autre local chauffé ou
L'extérieur
non chauffé
Un passage ouvert
Un comble, un vide
Un local ouvert
sanitaire.

1/h¡ +
VH, 1 /h ,
1 /h .

Paroi verticale
Inclinaison > 60^

Flux
horizontal
0,13 0,04 0,17 0,11 0,11 0,22

Paroi horizontale
Inclinaison < 60°

Flux ascendant

0,10 0,04 0,14 0,09 0,09 0,18

•a
O
c
13
Q ^

O
(N Flux descendant

xz
ai
>- 0,17 0,04 0,17 0,17
Q. 0,21 0,34
O
U

37
3. Le transfert thermique

Un corps à la température T émet des ondes de plusieurs fréquences diffé­


rentes, et la répartition de cette énergie dépend de la température du corps.
La quantité d ’énergie émise est liée à la température.

Transfert de chaleur par rayonnement


Le rayonnement est un mode d ’échange d ’énergie par émission et absorption
de radiations électromagnétiques. L’échange thermique par rayonnement se
fait suivant le processus :
► émission : il y a conversion de l’énergie fournie à la source en énergie élec­
tromagnétique ;
► transmission : la transmission de Température Température
cette énergie électromagnétique T. T.
se fait par propagation des ondes
avec éventuellement absorption
par le milieu traversé ;
► réception : à la réception, il y
a conversion du rayonnem ent Température
électrom agnétique incident en ambiante T
énergie thermique (absorption).

On peut expliquer le phénom ène


global du rayonnement de la façon
suivante. Considérons un m ur de
surface S dont les deux faces sont Surface S
respectivem ent m aintenues aux
Figure 3.6 Transmission de
températures et Tg. On suppose
TJ
O chaleur par rayonnement d'un mur
c que seule la surface située à droite
rj
û échange de la chaleur par rayonne­
«JD
tH

O ment avec le milieu ambiant à la température T


CM

(y) D’après la loi de Stefan, le flux de chaleur échangé par rayonnement entre les
xz
oi deux surfaces peut s’écrire :
>•
Cl
O
U (!)„,, = e - a - S- (r/- r;)

► c|)j.^y : flux thermique par rayonnement exprimé en W ;


► S : surface d ’échange en m^ ;

38
3.1 Les modes de transferts thermiques

► a : constante de Stefan-Boltzmann égale à : 5,67 10"^ W/m^K^ ;


► Tg : température de la surface du m ur en Kelvin K ;
► : température ambiante en Kelvin K ;
► 8 : facteur d ’émission ou émissivité du matériau.

Le tableau 3.2 donne quelques valeurs du facteur d ’émission de quelques


matériaux pour une température de 300 K.

Tableau 3.2 Valeurs du facteur d'émission 8

M atériaux Facteur d'émission c

Acier inox 0,25


Cinnent 0,96
Brique 0,75
Béton 0,93
Liège 0,93
Cuivre poli 0,05
Pierre 0,93

Cas pratique
On co n sid ère une p la q u e ch auffante d e form e circulaire en cuivre p o li
ch au ffé e à la te m p éra tu re 100 °C .

-a C o m m e n t calcu le r le flux th erm iq u e ém is p a r ra y o n n e m e n t p a r la surface


O
c
D d e la p la q u e d e d iam ètre D = 50 cm ?
Û
kO
1— 1
O
rsl
On utilise la formule
(y)
CT = e -c 7 -S -r
‘s_
>.
Q .
O
U 71 X 0,5^
ó ray = 0 ,0 5 x5 ,6 7 10'^ X X (100 + 273)" =10,77 W

39
3. Le transfert thermique

Cas pratique
P o u r ch au ffer une p iè ce , on utilise un rad iate u r cylin d riq u e d e d iam ètre
D = 2 cm e t d e lo n g u e u r L = 0,5 m. C e rad iate u r rayo nne co m m e un corp s
n o ir e t é m e t une p u issan ce d e 1 kW. O n n é g lig e les é c h a n g e s p a r c o n v e c ­
tion e t co nd u ctio n .

C o m m e n t calcule-t-on la tem p é ra tu re 6 du rad iate u r ?

Soit T la température absolue du radiateur (7= 0 + 273) et Tq celle de la pièce


chauffée.
Si on néglige la chaleur absorbée par le radiateur, ce qui est possible lorsque
T » Tq, la seule puissance prise en compte est celle émise par rayonnement
thermique. Elle a pour valeur :

<l>ray = e - o - S - T ' '

8 : émissivité de la surface, est égale à 1 car le radiateur rayonne comme un


corps noir ; S du radiateur égale à ttD^/4 ; a constante de Stefan-Boltzmann
vaut 5,67 10-s W/m2.K4).
On obtient : T = 864,4 K soit 0 = 591,4 °C.

Échange de chaleur par rayonnement entre deux surfaces


TJ
O Corps noir
c
U
Q Un corps noir est défini comme étant une surface idéale qui absorbe tout le
i- H
O rayonnement qu elle reçoit. Le soleil peut être considéré comme un corps noir
rvj
(S) dont la température de surface est proche de 5 800 K.
gi Le facteur d ’émission pour un corps noir 8 = 1
"s_
>-
Q.
O
U Corps réel ou gris

L’émission d ’un corps réel ou gris est toujours inférieure à celle du corps noir.

40
3.1 Les modes de transferts thermiques

Expression du flux par rayonnement

Le flux transmis par rayonnement peut être calculé en introduisant un coef­


ficient de transmission thermique par la relation suivante :

t,y= K -s-{T ,-T ,)

► : flux thermique par rayonnement exprimé en W ;


► S : surface d ’échange en m^ ;
► Tj : température la plus chaude en °C ;
► T : température la plus froide en °C ;
2

► hj. : coefficient de transmission thermique par rayonnement exprimé en


(W/m^ °C) et déterminé par la relation suivante :

h =4-e*a-T^

► : température moyenne déterminée par l ’expression suivante :

_ T,
■‘l -\-Z
Tm =

Cas pratique
C o m m e n t calcule-t-on le flux d e ch a le u r p a r ra y o n n e m e n t entre les deux
surfaces p ara llè le s d 'u n e b o îte d e therm o s lo rsq ue l'une à la tem p éra tu re
100 ° C e t l'autre à la te m p é ra tu re 20 ° C ?

S a c h a n t q u e : £-1 = £2 ^ 0,01 ; S = 600 cm^


TJ
O
C
rj
û ^ Le flux de chaleur par rayonnement entre les deux surfaces du thermos est
1X5 5
^O c3 égal à :
fN tz
(y) I
fay = h r - S - ( T l - T 2 )

■§5 t
T" ^
>.
Q .
cO
C
O r:
O s
U y 7373 + 293^
h^=4-e-(j-T^"=4x0,01x5,67 10*® x = 1,4510-'‘W/m^K

Donc :
= h, •S (T, - T j) = 1,45 10'“ X 0,06 X (373-293) = 6,96 10"" W

41
3. Le transfert thernnique

Le rayonnement solaire à travers un vitrage


Facteur solaire d'un vitrage

Le facteur solaire FS d ’un vitrage permet de caractériser les performances


solaires d ’une fenêtre et sa capacité à contrôler le passage du rayonnement
solaire au travers du vitrage.

E x té r ie u r

I n té r ie u r

Figure 3.7 Répartition de l'énergie solaire sur un vitrage simple


TJ
O (RE : Réfléchi ; TE : Transmis ; AE : Absorbé)
c
=3
Q
«JD
tH

O
CM Q uand un rayonnement solaire frappe un vitrage, une partie de celui-ci est
(y) réfléchie, une partie est transmise directement au travers du vitrage et une
x:
OJ partie est absorbée par le vitrage. La partie absorbée par le vitrage est ensuite
>.
Q .
O partagée en une partie qui est réémise par le vitrage vers l’intérieur et une
U
partie réémise vers l’extérieur. Le facteur solaire du vitrage est défini par
la fraction du rayonnement solaire qui rentre à l’intérieur du bâtiment au
travers de la fenêtre sur le rayonnement incident.

42
3.1 Les modes de transferts thermiques

E x té r ie u r
I n té r ie u r

Vitrage
absorbant

XJ
O
c
rj
û ^
Vitrage
^O C
3 réfléchissant
«N

Figure 3.8 Répartition de l'énergie solaire sur différents types de vitrage


CT i
■g. I
^O s2 Vitrage à basse émissivité
U y

Une couche faiblement émissive déposée sur une des faces internes d ’un
double vitrage permet d ’arrêter l’énergie dans les longueurs d ’ondes situées
dans l’infrarouge tout en laissant passer celles du spectre visible.

Cette couche, de métal noble déposée au moment de la fabrication du verre,


abaisse fortement l’émissivité de la surface de verre.
43
3. Le transfert thermique

"^in té rie u r
20 °C

"^v itra q e •
16 °c

1 Gaz argon
2 Couche peu émissive pour
annéliorer l'isolation
3 Face extérieure du vitrage
4 Face intérieure du vitrage

Figure 3.9 Vitrage à basse émissivité

Choix du vitrage

Le choix du vitrage dépend du coefficient de déperdition thermique U^. Plus


le chiffre est faible, meilleure est la performance du matériau.

Rappelons que pour une fenêtre dont le coefficient est de 1,6, il faut
produire 1,6 W de chaleur par m^ pour compenser la différence de tempéra­
ture de 1 °C entre l’intérieur et l’extérieur.

Tableau 3.3 Valeurs de quelques coefficients de déperdition thermique selon le type


■a
O de vitrage
c
n
û
kO Coefficient de déperdition therm ique (W/m^K)
1—1 Distance
O
CM entre V itrage à isolation
Type de vitrage V itrag e isolant classique
verre renforcée (IRT)
gi (mm)
Argon Argon
>-
CL
O 2 verres non traités 12 2,9 2,7
U

2 verres non traités 16 2,7 2,6

1verre basse
12 1,7 1,3
énnissivité

1verre basse
16 1,4 1,1
énnissivité

44
3.2 Le flux thermique à travers une surface

3.2 Le flux thermique à travers une surface


Le flux therm ique à travers une surface S est déterm iné par l’expression
suivante :

► (|) : flux thermique à travers une surface exprimé en W ;


► U : coefficient de déperdition thermique surfacique exprimé en W/m^ °C ;
► S : surface d ’échange en m^ ;
► Gj : température intérieure exprimée en °C ;
► 02 : température extérieure exprimée en °C.

3.2.1 Coefficient de déperdition thermique surfacique U

Le coefficient de déperdition surfacique d ’une paroi exprime la quantité


de chaleur passant par seconde à travers 1 m^ de matériau stable pour une
différence de température entre les deux ambiances de 1 °C. Son unité est le
W/m^°C. Il est déterminé par l’expression suivante :

1 1
U
1 1 c r + r+
—+ — + > —
h. /2.

► U : coefficient de déperdition thermique surfacique exprimé en W/m^ °C ;


► /ij : coefficient de transmission thermique intérieur par convection exprimé
■a enW /m "°C ;
O
c
D ► hç : coefficient de transm ission therm ique extérieur par convection
Q
kû ^ exprimé en W/m^ °C ;
^O K
3
rsJ tï
@ I
► e : épaisseur de la paroi exprimée en m ;

CJl ► X : conductivité thermique du matériau exprimé en W/m °C ;


ir ®
> - c

^O -S
§ ► : résistance therm ique d ’échange superficiel intérieur exprim é en
U y
m "°C /W ;
► Tg : résistance therm ique d ’échange superficiel extérieur exprimé en
m "°C /W ;
► R j : résistance thermique de la paroi exprimée en m^ °C/W.

45
3. Le transfert thermique

Mur en béton non isolé

0,14
R mur = = 0,082
A 1,7*
Résistances d'échanges superficielles = 0,17

R (m 2 .K /W ) = 0 , 2 5
* A béton = 1,7W/{m2.K)
A Coefficient de transmission thermique en partie courante

= 4 W /m 2 .K
0 ,2 5

Mur en béton, isolant laine de verre,


parement en plâtre

R plâtre - - = 0,021
A 0,46*
R laine « GR 32 100 mm » = 3,15
R mur = 0,082
Résistances d'échanges superficielles = 0,17

R (m 2 .K /W ) = 3 , 4 2
* A plâtre =0,46 W/(m^.K)
A Coefficient de transmission thermique en partie courante

T.
Uc = = 0 ,2 9 W /m 2 .K
3 ,4 2
-O
O
c
U
Q
CD
O
rM

Figure 3.10 Exem ples de calculs de coefficient de déperdition thermique


gi
>-
Q.
O
U

46
3.2 Le flux thermique à travers une surface

3.2.2 Évolution de la température à l'intérieur d'une paroi

La tem pérature à l’intérieur de la paroi va décroître proportionnellement


à la résistance thermique de chaque composant de cette paroi.

Supposons une température de 20 °C à l’intérieur de la maison et -10 °C du


côté extérieur, soit une différence totale de température de 30 °C. Pour illus­
trer notre calcul, nous représentons ci-contre un m ur avec la composition
suivante :
► un plafonnage de plâtre de 1 cm d ’épaisseur de conductivité thermique
X = 0,5 W/mK ;
► des blocs de béton pleins de 20 cm d ’épaisseur de conductivité thermique
X = 2 W/mK ;
► des blocs de Néopor de 20 cm d ’épaisseur de conductivité therm ique
X = 0,031 W/mK ;
► un crépi de 1 cm d ’épaisseur sur la face extérieure du m ur de conductivité
thermique X = 0,5 W/mK.

1 1
^— 20 20

Blocs de Blocs pleins


Crépi Plâtre
K = 0,5 W/mK Néopor de béton = 0,5 W/mK

■a Â3= 0,031 W/mK 2,0 W/mK


O Extérieur (-10 °C) Intérieur (20 °C)
c
n R = 6,45 m^K/W R = 0,10 m^K/W
û ^

fN «

CT ^
‘l*-T O
^
>• c
Q -
O -2 =
U y

Figure 3.11 Exem ple de paroi constituée de plusieurs éléments

Il faut donc calculer la résistance thermique de chacun de ces composants


pour connaître la courbe des températures à l’intérieur de ce mur.

47
3. Le transfert thermique

Concrètement, si un matériau est conducteur (ou avec une conductivité ther­


mique \ élevée : le béton dans notre exemple), il présentera une résistance
faible.

Si au contraire un matériau est isolant (conductivité thermique À faible, tel


que le Neopor), sa résistance thermique sera importante.

Ainsi, la résistance thermique R est le rapport de l’épaisseur e d ’un matériau


divisé par le coefficient de conductivité thermique Xde ce matériau :R = e / \ ;

La résistance thermique totale d ’une paroi est bien sûr la somme des résis­
tances thermiques de chacun des composants de cette paroi.

N.B. : Les résistances thermiques d ’échange superficiel R^ et R^ sont négligées


dans notre calcul parce quelles ont très peu d ’incidence sur le résultat ainsi
que par souci de simplicité.

R j = R^ R 2 + R^ + R^

e, c, e.
Xj X2 X3 X4

^ 0,01 0,2 0,2 0,01 ^


R^ = - — -h — + ^ — = 6,59 m^K/W
^ 0,5 2 0,031 0,5

Puisque le flux est constant, on peut écrire que le flux total par conduction
entre la température intérieure et la température extérieure est égal au flux
par conduction dans les différentes couches :
■a ^ ^ cond ^ cond1
O
c
D
Û
UD
1—
1
i s ( e ,-e .) = i s . ( e , - e . , ) ^ ^ (2o+io)="'® ( 2 0 - 0 ,)
O 6,59 0,01
fM
e,2 = 19,91 °c
sDz1
>• ► < |)c o n d = < f' cond2
Q .
O
u
i - s (e ,-0 .) = ^ s (e„-e..) (20+10)=
023 =19,45 °C

48
3,2 Le flux thermique à travers une surface

^ ^ cond ^ cond3

-f-s-(e,-0j=^-s-(e,3- 03j — •(20 + 10) = — -(19,45-03,)


Fi, e, 6,59 0,2
^ 0 3 ,= - 9 ,9 1 ° C

De cette façon, on a déterminé les températures à l’entrée et à la sortie de


chacun des composants du m ur et on peut dessiner à l’échelle la courbe des
températures comme présenté en figure 3.12.

TJ
Figure 3.12 Courbe des températures traversant la paroi
O
c
rj
û
T
^O c3
fN tï
® I
CT 1
I
O. g
O ê
U y

49

о
с
гз
Û
»X)
1

о
rsj

х:
ст
>.
о .
о
и
Les déperditions
thermiques

Les déperditions thermiques possibles pour une maison passent


• par la toiture en contact avec l'extérieur ;
• à travers les murs ;
• par le plancher bas ;
• à travers les portes et les fenêtres ;
• par renouvellement d'air et les fuites ;
• au niveau des ponts thermiques.

Air renouvelé
et fuites :
20 à 25 %
Toiture ;
25 à 30 %

Fenêtres :
10 à 15%
■a Murs :
O
c 20 à 25 %
3
Q ^
kO ^
7 -i
O §
fN 12
Ponts
(y) -ï thermiques
Plancher bas : 7 à 10 % 5 à 10%
CT c^
•p
sT O
>• c
Q- g
O -S
U y

Parois Renouvellement Liaisons structurelles'


d'air et ponts thermiques;

Déperditions dans le bâtiment non isolé

Figure 4.1 Répartition en % des déperditions de chaleur pour une maison


individuelle
51
4. Les déperditions thermiques

4.1 Les ponts thermiques


4.1.1 Définition d'un pont thermique

Un pont thermique est une partie de l’enveloppe du bâtiment où la résis­


tance thermique, par ailleurs uniforme, est modifiée de façon sensible par
une absence ou une réduction locale de l’isolation thermique.

Les ponts therm iques en traîn en t des déperditions de chaleur supplé­


mentaires par rapport aux déperditions à travers les parois du bâtiment.
Dans un bâtim ent non isolé,
les ponts therm iques rep ré­
sentent de faibles déperditions
(en général inférieures à 15 %)
car les déperditions totales par
les parois sont très élevées.
En revanche, dès lors que les
parois sont fortem ent isolées,
le pourcentage de d ép e rd i­
tions dû aux ponts thermiques
devient im p o rtan t. Il est de
plus de 30 %. Mais, les déperdi­ Figure 4.2 Perte de chaleur à travers
tions globales sont très faibles. un pont thermique

Les principaux ponts thermiques d ’un bâtiment se situent aux jonctions des
façades et planchers, façades et refends, façades et toitures, façades et plan­
chers bas.

"O Au niveau des percements (portes, fenêtres, loggias...), il s’agit de ponts ther­
O
c
=3 miques structuraux. Ces ponts thermiques sont plus ou moins importants
Q
selon la constitution des parois, si elles sont isolées ou non.
tH

O
(N
La photo par caméra infrarouge montre les ponts thermiques des pignons
pij et
x: du m ur de refend qui apparaissent clairement.
gi
‘s_
>- Les déperditions de chaleur dues aux ponts thermiques linéaires sont quan­
CL
O
U tifiées par un coefficient linéique exprimé en Watt par mètre et par Kelvin
(W/(m.K)). Plus 'P est grand, plus les pertes de chaleur à travers le pont ther­
mique sont importantes.

52
4.1 Les ponts thermiques

Figure 4.3 Les ponts thermiques des pignons et du mur de refend

4.1.2 Les différents types des ponts thermiques

Il existe deux grands types de ponts thermiques :


► les ponts thermiques des liaisons : ils se trouvent à la jonction de deux
parois de l’enveloppe du bâtiment ;
► les ponts therm iques intégrés : une paroi est presque toujours consti­
tuée de plusieurs composants assemblés entre eux par collage, vissage ou
assemblage mécanique. Si leur conception n’est pas correcte, ces assem­
blages représentent autant de petits ponts thermiques intégrés au système,
d ’où leur appellation de ponts thermiques intégrés ou liés aux systèmes de
parois ou d ’isolation.
"D
O
C 4.1.3 Traitement d'un pont thermique
13
Q
t H
Les ponts thermiques ne sont pas une fatalité et il est possible de les combattre
O
CM pour éliminer ou au moins limiter au maximum leurs eifets. Les solutions
pour lutter contre les ponts thermiques sont les suivantes :
xgiz
>•
► les efforts à la conception : en privilégiant une conception empêchant
Q.
O les ponts thermiques structurels, on peut éliminer une bonne partie des
U
déperditions sur ce poste ;
► le choix des matériaux et le recours à Tisolation répartie : les matériaux
à isolation répartie sont des matériaux qui remplissent à la fois la fonc­
tion de structure porteuse et d ’isolation. Par commodité, les structures à

53
4. Les déperditions thermiques

ossature bois sont également considérée comme des matériaux à isolation


répartie. En effet, ce mode constructif permet de s’affranchir des ponts
thermiques structurels et parfois, si cela est suffisamment réfléchi, des
ponts thermiques intégrés ;
► Tisolation par l’extérieur : elle permet de minimiser les ponts thermiques
(surtout en collectif ou sur les maisons à étage) pour les refends et les plan­
chers intermédiaires. De plus ce procédé permet de conserver l’inertie ;
► Tutilisation de rupteur de ponts thermiques : en assurant la continuité
verticale de l’isolation au niveau des liaisons entre dalles, refends ou
balcons et la façade ils permettent d ’éliminer une grande partie des déper­
ditions sur ces jonctions. En rénovation, le mur de refend a été désolidarisé
du m ur extérieur et la nouvelle jointure est réalisée avec de la brique alvéo­
laire volcanique isolante.

4.2 Les déperditions thermiques d'un local chauffé


Les déperditions thermiques d ’un local chauffé sont calculées par la relation :

► D l : déperditions thermiques du local exprimées en W/°C ;


► dp : déperditions thermiques de parois exprimées en W/°C.

4.2.1 Les déperditions thermiques d'une paroi


Les déperditions thermiques d ’une paroi sont divisées en deux groupes :
■a
O
c
3
► déperditions thermiques surfaciques : elles représentent les déperditions
Û de la chaleur à travers les surfaces ;
ktO
H
O ► déperditions thermiques linéiques : elles représentent les déperditions de
(N
(y)
4 -1
la chaleur entre la liaison de deux éléments.
JZ
ai
>- Les déperditions therm iques d ’une paroi peuvent être déterminées par la
Q .
O
U
relation suivante :

dP ^ a - U,-s
(e) ’ (e) ^ VTU/'(61,62)
' ^• //'(e,,62)
'^

► a : coefficient qui tient compte des effets de certaines conditions de bord ;


► [/(é) : coefficient de déperdition thermique surfacique de l’élément consi­
déré exprimé en w/m^ °C ;
54
4.2 Les déperditions thermiques d'un local chauffé

► : surface de l’élément considéré exprimée en m^ ;


► : coefficient de déperdition therm ique linéique entre les deux
éléments exprimé en w/m °C ;
► /(é : longueur de la liaison entre les deux éléments exprimée en m.

Les valeurs des coefficients a sont données dans le tableau 4.1.

Tableau 4.1 Valeurs du coefficient a

Paroi verticale en contact avec le sol (mur d'un local chauffé, enterré) 2/3

Paroi horizontale en contact avec le sol (sol d'un local chauffé, enterré) 1/3

Paroi jouxtant un local non chauffé (garage, remise, cave) 2/3

Paroi en contact avec l'extérieur (cas général) 1

4.2.2 Le coefficient de déperdition thermique surfacique U

Le coefficient de déperdition surfacique d ’une paroi est déterm iné par


l’expression suivante :

1 1
U
1 ± y A R.+R-\-R.
k h. X.

Pour les portes et les fenêtres, on peut utiliser le tableau 4.2 .

Tableau 4.2 Valeurs du coefficient U pour les portes et les fenêtres


■O
O
c
n coefficient U coefficient U
Q ^
^ Description Menuiserie (W/m2°C) (W/m2°C)
O sans volets avec volets
CM
(y) fenêtre simple vitrage bois 5 3,7

DI ^ métal 5,8 4,2


~ c
ir
>• n
^ double vitrage (5 à 7 mm air) bois 3,3 2,6
O êg
U y
métal 4,0 3,1
double vitrage (7 à 9 mm) bois 3,1 2,5

métal 3,9 3,0

55
4. Les déperditions therm iq ues

Tableau 4.2 Valeurs du coefficient U pour les portes et les fenêtres (suite)

coefficient U coefficient U
Description M enuiserie (W/m2°C) (W/m2°C)
sans volets avec volets

porte opaque bois 3,5 -

métal 5,8 -

porte simple vitrage bois 4,5 -

métal 5,8 -

porte double vitrage bois 3,3 -

métal 4,8 -

La résistance thermique pour une lame d ’air est donnée par le tableau 4.3.
Tableau 4.3 Valeurs des résistances thermiques de lames d'air non ventilées en
(m2°C/W)

Épaisseur
de la lame
d'air (mm)

Flux ascendant Flux horizontal Flux descendant


0,00 0,00 0,00

0,11 0,11 0,11

0,13 0,13 0,13


TJ
O 0,15 0,15 0,15
c
3
Û 15 0,16 0,17 0,17
kD
O 25 0,16 0,18 0,19
rsl

(S) 50 0,16 0,18 0,21


ai 100 0,16 0,18 0,22
>-
CL
O 0,16 0,18 0,23
U

56
4.2 Les déperditions thermiques d'un local chauffé

4.2.3 Le coefficient de déperdition thermique linéique 'F

Le coefficient de transmission thermique linéique moyen 'F du pont ther­


mique dû à la liaison de deux parois, dont lu n e au moins est en contact avec
l’extérieur, ne peut excéder les valeurs indiquées dans le tableau 4.4.

Tableau 4 .4 Valeurs maximales de 4^ pour différents types de bâtiments

Coefficient 4^ maximal
Type de bâtim ent
en W/m.k
Maison individuelle 0,65
Autres bâtiments à usage d'habitation 1
Bâtiments à usage autre que d'habitation 1,2

Coefficient de déperdition linéique 'F pour les liaisons des murs


avec les portes et les fenêtres
Le tableau 4.5 donne les valeurs de W pour les différents cas.

Tableau 4.5 Valeurs des coefficients de déperdition linéique 4^

C as de figure Formule de 4^

M enuiserie au nu intérieur

n OX P
\l,= ' (W/m°C)
1.25-hR

=Ÿ —
TJ
O /•=1
c
3 int
Û
kO T
t H
O
<N tï
3
M enuiserie au nu extérieur
(y) I
-c 3 ext 1 AX P
O)
‘r“ c xt/^ ' ^ (W/m°C)
>- n 1.25-hR
Q . c
O ê
U y

m «
/=1
nt

57
4. Les déperditions thermiques

Coefficient de déperdition linéique T pour les liaisons des murs


avec les planchers et les autres murs
Deux parois identiques composées de mêmes matériaux

Tableau 4.6 Valeurs des coefficients de déperdition linéique NK indiquées dans


les règles Th-U ponts thermiques RT 2005

Cas de figure Formule de ^

«1 \\f = 0,2 X U X e
◄---- ►
avec :
i
t e=
©1 + ©2
2

U. +U^
◄ —
ei ► U=

Deux parois différentes ¡'une d'entre elles constituant l'angle

Tableau 4.7 Valeurs des coefficients de déperdition linéique NK indiquées dans


les règles Th-U ponts thermiques RT 2005

Cas de figure Formule de NK

0,2 X e
int 0 ,2 + R, X
TJ
O
c avec :
rj
û
«JD ©1 -K©2
t

O
H
©=
CM i ext

x:
OJ ◄-----►
>. /=1
C l
O
U

58
4.2 Les déperditions thermiques d'un local chauffé

Cas d'angle constitué par un poteau en béton armé

Tableau 4.8 Valeurs des coefficients de déperdition linéique 4^ indiquées dans


les règles Th-U ponts thermiques RT 2005

Cas de figure Formule de ^

\j/ = 0,45 X e
avec :

+02
e=

4 .2 .4 Les déperditions therm iques des sols


Sol sur terre-plein
Le pont thermique inclut toutes les déperditions thermiques par le sol. Celles-
ci se calculent en multipliant ^ par le périmètre L du terre-plein :

0 3 „ ,= V ^

► : déperditions thermiques du sol exprimées en W ;

TJ
► 4^ : coefficient de déperdition thermique linéique exprimé en W/m°K ;
O
c ► L : périmètre du terre-plein exprimé en m.
rj
û ^
kû T
^O c3 La valeur H* dépend :
«N
► du niveau du plancher par rapport au sol extérieur ;
OJ « ► de la résistance thermique de l’isolant et de sa pose en périphérie ou sur
'E c§
toute la surface.
O S
U ^

59
4. Les déperditions thermiques

R isolant
Plancher identique
bas

=0
Terre-plein
Plancher
bas

Terre-plein

Figure 4.4 Déperditions thermiques par le sol

Sol sur vide sanitaire, cave ou local non chauffé


Dans ces cas, les déperditions thermiques dues au sol comprennent les déper­
ditions surfaciques et les déperditions linéiques :

Aol =U-S-\-\\f-L
TJ
O ► DgQi : déperditions thermiques du sol exprimées en W ;
c
rj
û
«JD ► U : coefficient de déperdition thermique surfacique exprimé en W/m^ °C ;
t H
O
CM ► S : surface d ’échange en m^ ;
(y)
x: ► ^ : coefficient de déperdition thermique linéique exprimé en W/m °C ;
OJ
>-
Q .
► L : périmètre du terre-plein exprimé en m.
O
U

60
4.3 Les déperditions thermiques par renouvellement d'air

4.3 Les déperditions thermiques


par renouvellement d'air
4.3.1 Définition

La ventilation assure le renouvellement sanitaire (apport d air frais, évacua­


tion des odeurs, etc.) nécessaire à la bonne santé de l’occupant. Elle peut être
assurée :
► soit naturellem ent via des orifices d ’amenée d ’air frais et de rejet d ’air
vicié ;
► soit mécaniquement, par des bouches de pulsion et d ’extraction.

Par contre, les infiltrations d ’air dans un bâtiment sont dues à des différences
de pression engendrées soit par le vent, soit par l’écart entre les températures
intérieure et extérieure, et sont rendues possibles par les défauts d ’étanchéité
de l’enveloppe.

L’air extérieur introduit dans le bâtim ent doit être porté à la tem pérature
intérieure de confort, que ce soit par réchauffement (en saison de chauffe) ou
par rafraîchissement (en été).

La figure 4.5 illustre les problèmes d ’infiltrations d ’air qui résultent de para­
mètres externes ou internes ainsi qu’à une mauvaise étanchéité à l’air du bâti.

Ventilation
inadaptée

Fuites
Fuites
TJ
O
c
=3
Q ^
(O T
O 3c
Ventilation
(N tZ inadaptée

CT I
‘ïT
ir O
>« c
^O s2
U 2

Figure 4.5 Les problèmes d'infiltration d'air dans les locaux

61
4. Les déperditions thermiques

4.3.2 Calcul des déperditions therm iques


par renouvellem ent d'air

Les déperditions thermiques par renouvellement d ’air sont calculées par la


relation suivante :

^ R = ‘îv p C'p

► : déperditions thermiques par renouvellement d ’air exprimées en W/K ;


► : déhit volumique d ’air dans l’espace chauffé exprimé en m^/s ;
► p : masse volumique de l’air = 1,2 kg/m^ ;
► Cp : capacité calorifique massique de l’air à la pression constante =
1 006 J/kg.k.

Or p - Cp = 0,34 Wh/m^K est la capacité therm ique volumique de l’air. La


relation devient alors :

D^=0,34q,

Le calcul du débit d ’air dans l’espace chauffé q^ se fait en fonction du système


de ventilation considéré.

4.3.3 La ventilation naturelle

On suppose que l’air introduit a les caractéristiques thermiques de l’air exté­


rieur. Dans le calcul, on va prendre la plus grande des deux valeurs suivantes :
► ^vinf • débit d ’infiltration d ’air dû au passage d ’air à travers les fissures et
XJ les joints de l’enveloppe du bâtiment exprimé en m^/h ;
O
!Z
3 ► q^ : débit d ’air m inim al requis pour des raisons hygiéniques exprimé
û
1— 1
en m^/h :
O
rs]

ai
i v i n f — ^ m in ' ^ 1
>-
CL
O
U ► . le taux de renouvellement en air extérieur exprimé en [h"^] donné
dans le tableau 4.9 en fonction du type du local.

62
4.3 Les déperditions thermiques par renouvellement d'air

Tableau 4.9 Valeurs par défaut pour

Type du local

Pièce habitable (par défaut) 0,5


Cuisine ou salle de bains avec fenêtre 1,5
Bureau 1,0
Salle de réunion, salle de classe 2,0

► : volume du local exprimé en m^ ;


► : débit d ’infiltration introduit par le vent et le tirage thermique sur
l’enveloppe du bâtiment calculé par la relation suivante :

inf “ ’ ^50 ■^ ‘ ^

► Vj : volume du local exprimé en m^ ;


► T|5Q : taux horaire de renouvellement d ’air résultant d ’une différence de
pression de 50 Pa entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, y compris
l’effet des entrées de l’air ;
► e : coefficient d ’exposition du local chauffé ;
► £ : facteur correctif de hauteur.

Tableau 4.10 Taux horaire de renouvellement d'air

en fonction du degré d'étanchéité à l'air de l'enveloppe


du bâtim ent (qualité des joints de fenêtre et porte)
Construction Moyen Bas
TJ
O Élevé
c (Fenêtre à Fenêtre à simple
CJ (Joints de haute
Û ^ double vitrage, vitrage, pas de
qualité)
kO
T -i
T joints normaux) joints)
O §
<N tï M aisons
(y ) 1 <4 4 -1 0 > 10
individuelles
•*=: O
■& i A utres logem ents
i <2 2 -5 >5
Cl c ou bâtim ents
O --
U i

63
4. Les déperditions thermiques

Tableau 4.11 Coefficient d'exposition e du local chauffé.

C lasse d'exposition e

Site non abrité


(bâtim ents en zone ventrée, bâtim ents de 0 0,03 0,05
grande hauteur en centre ville)

Site m odérém ent abrité


(bâtim ents en com pagne protégés par des 0 0,02 0,03
arbres ou par d'autres bâtim ents, banlieues)

Site trè s abrité


(bâtim ents de taille moyenne en centre-ville, 0 0,01 0,02
bâtim ents en forêt)

Tableau 4.12 Facteur correctif de hauteur e

Hauteur de l'espace chauffé au-dessus du sol (du


centre du local au niveau du sol)

0 -1 0 m 1,0

> 10 - 30 m 1,2

> 30 m 1,5

4.4 Calcul et dimensionnement des radiateurs


La puissance des radiateurs pour une installation de chauffage se calcule par
TD pièce et selon la taille de la pièce il faut prévoir un à deux radiateurs afin que
O
c
13 la chaleur soit homogène. Le calcul dépend des conditions extérieures notam­
û ment la température minimale de la région en hivers. La puissance des radiateurs
O
(N
dépend évidemment du volume des pièces, de la température souhaitée mais
aussi beaucoup de l’isolation de l’habitation. Pour un chauffage basse température
(chauffage au sol par exemple), la puissance doit être plus élevée d’environ 20 %.
>.
CL
O 4.4.1 Calcul de la puissance nécessaire dans un local
U

La puissance émissive des radiateurs doit être égale aux déperditions du local
qui sont calculées par la formule suivante :

D éperditions = Coef x V x [T - T ]

64
4.4 Calcul et dimensionnement des radiateurs

► y : volume du local en ;
► : température ambiante de confort en °C ;
► Tg : température extérieure de base en °C ;
► : coefficients choisis en fonction des normes d ’isolation lors de la
construction des maisons données dans le tableau 4.13.

Tableau 4.13 Valeurs de ü^at

Type des maisons

2 maison ancienne sans isolation

1,5 Maison ancienne avec isolation

1,1 Maison d'après 1990

0,9 Maison RT 2000

0,8 Maison RT 2005

0,6 Maison avec une très bonne isolation

0,4 laison bioclimatique

4.4.2 Régim e de tem pérature d'eau

Pour choisir un radiateur, il faut adapter sa taille à la température d ’eau fournie


par l’équipement. En effet la puissance effective d ’un radiateur dépend de la
température de l’eau qui y circule.

Il existe plusieurs régimes de température :


► 90/70 (haute température - ancienne chaudière) ;
TJ
O
c ► 80/60;
rj
Û
kû T ► 75/65 (basse température - nouvelle chaudière - norme EN 442) ;
^O K 3
rs j tï
(g) I ► 35/27 (très basse température - chauffage surfacique).

en Selon la norme européenne EN 442, un équipement de chauffage (chaudière,


>• c
Q- g radiateur ou batterie de chauffage) est dimensionné en régime « 75/65 ». Cela
O s
U y signifie que si on choisit un radiateur de 2 000 W dimensionné en régime
75/65, l’eau entre dans le radiateur à 75 °C, quelle cède 2 000 W de chaleur
pour un local à 20 °C, et sort avec une température de 65 °C.

65
4. Les déperditions thermiques

Figure 4.6 Régime 76/65

Basée sur la norme EN 442, la puissance thermique nominale des radiateurs


est déterminée en chambre d ’essai avec un AT définit comme suit :

^ r j -1
Tentrée de l ,’eau + T sortie de l ’eau ^ 75 + 65
ambiante 20 = 50°C

La variation de la puissance thermique d ’un radiateur avec un AT différent de


50 °C peut être évaluée à partir de formule de calcul suivante :

R = ni.3

50

► Pg : puissance chauffage du radiateur à installer (Déperditions majorée de


la surpuissance si nécessaire) sans tenir compte du régime de température
■a
O
c
du fluide chauffant et de la température ambiante ;
D
Q ► Pg^ : puissance corrigée du radiateur équivalente sur la base d ’un AT de
kD
O 50 K (valeurs indiquées généralement dans les catalogues des fournisseurs
rsl

(y) de radiateurs) ;
xz
ai ► 1,3 : valeur de l’exposant prise par défaut. Sinon il est préférable de prendre
>- celle indiquée par le fabricant ;
Q.
O
U
► AT : différence de température entre la température moyenne de l’eau dans
le radiateur et la température ambiante du local.

66
4,4 Calcul et dimensionnement des radiateurs

C as pratique

On considère un salon et une


chambre d'une maison (RT 2005),
dans lesquels nous souhaitons ins­
taller un radiateur à eau chaude dans
chacune d'elles. Nous souhaitons
obtenir des températures de confort
qui sont de 20 °C pour le salon et
18 °C pour la chambre.

Fig ure 4.7 Plan des locaux

Calcul des déperditions


^bat ^ (maison RT 2005)
Température extérieure de base = -5 °C

Déperditions salon = 0 , 8 x [6 , 0 0 x 4 ,0 0 x 2 ,8 0 ]x [ 2 0 - ( - 5 ) ] = 1344 W

Déperditions chambre = 0 , 8 x [5 ,0 0 x 2 ,5 0 x 2,8 0]x [1 8 - ( - 5 ) ] = 644 W

Nous prendrons un coefficient de sécurité de 20 % pour une installation clas­


sique, on obtient alors :

Déperditions salon = 1 344 W + 20 % = 1 620 W

■O Déperditions chambre = 644 W + 20 % = 780 W


O
c
U
û
UD Régime de température d'eau
1—H
O
CM On choisit un régime d'eau 75/65, on obtient alors :
(y)
SI 75-^65
CTI '^"^salon - 2 0 = 50°C
>-
Q .
O
U
^A T' chambre ^ IO =
- 52°C

67
4. Les déperditions thermiques

Salon Chambre
AT = 50 °C AT = 52 °C
Puissance du radiateur = 1 620 W Puissance du radiateur = 780 W

Aller Aller
75<= 75°
70° 70°

1620 W ^ 780 W
65° 65°
Retour Retour

20° W ' Volume = 67,2 18° Volume = 35 m^

Choix du nnodèle des radiateurs


Il existe plusieurs épaisseurs, hauteurs et longueurs de radiateurs fonte ou
acier. Pour déterminer les dimensions d'un radiateur fonte, il faut tous sim­
plement mesurer, sur plan ou physiquement, l'emplacement défini pour ce
dernier. Le tableau suivant pris à partir de la fiche technique du fournisseur
permet de choisir le modèle de radiateur en fonction des dimensions et de AT.

Hauteur Largeur Epaisseur Contenance Emission Emission


Poids
sans pied éléments éléments en eau W W
Kg
mm mm mm 1 AT = 50 °C AT = 52 °C
480 65 65 3,09 0,56 53,8 57,2

TJ
630 65 65 3,77 0,68 65,4 68,6
O S2
c 780 65 65 4,44 0,82 84,0 87,5
rj
û
900 65 65 5,02 0,92 97,4 100,4
UD
tH

O 480 65 102 4,07 0,71 75,5 79,5


CM

(y) 630 65 102 5,15 0,87 95,3 99,1


S3
x: 780 65 102 6,24 1,06 115,0 120,1
gi
>- 900 65 102 7,14 1,18 132,0 135,8
Q .
O 480 65 142 0,92 93,6 97,4
U 5,22

630 65 [ 142 6,62 1,13 119,0 123,9


S4
780 65 142 8,02 1,36 144,0 149,2

900 65 142 9,17 1,53 165,0 169,6

S6 285 65 223 5,16 0,93 79,8 78,5

68
4.4 Calcul et dimensionnement des radiateurs

142
65 102 142
65 102

142
65 102
M

142
102

üa
S2 S3 S4

223

S6

Fig ure 4.8 Dimensions des radiateurs

Pour notre exemple, nous choisirons des radiateurs en fonte à façade plane.
Pour le salon, nous prendrons une hauteur de 780 mm (modèle S3).
Pour la chambre où le radiateur sera sous une fenêtre, nous en prendrons un
radiateur d'une hauteur de 630 mm (modèle S2).
■a
O
c Nombre d'éléments d'un radiateur
13
û
,- 1
Le nombre des éléments du radiateur est déterminé en fonction de la puis­
O §
(N V, sance à installer et de la puissance d'un élément du radiateur donnée dans le
(y) I
tableau ci-dessus :
CT «
I 1620
Nsalon = 13,75 ; 14 P_„,^ = 14 X 117,8 = 1 649,2 W
U
& Ia 117,8

780
Nchambre = 10,37 ; 12 P _ , „ , = 12 X 75,2 = 902,4 W
75,2

69
4. Les déperditions thermiques

Débit des radiateurs


Pour déterminer le débit des radiateurs, il faut exprimer la puissance en kilo-
calories sachant que :

P _ ' (W)
(kCal/h) 'I 'l é

1 649,2
(kCal/h) 1,16 1422
Q salon = 142,2 L /h ;1 4 3 L/h
Xetcur-Talle, 7 5 -6 5 10

902,4
(kCal/h) 1,16 778
Q salon = 77,8 L /h ; 78 L/h
X e tc u , - T a lle r 7 5 -6 5 10

Volume d'eau du radiateur


Pour déterminer le volume d'eau du radiateur, il faut connaître le volume d'eau
d'un élément à partir du tableau fournisseur, on aura donc :

Vd'eau du radiateur Vd'eau d'un élément ^ l^élément

Md'eau du radiateur salon = 1 ,0 1 6 x1 4 = 14,224 litres

Md'eau du radiateur chambre = 0,685 X 12 = 8,22 litres

Diamètre du tube d'alimentation du radiateur


■a Les diamètres d'alimentation du radiateur sont donnés dans le tableau suivant
O
c
en fonction du débit :
Q
LD

O Débit De 0 à 90 l/h De 90 à 150 l/h De 150 à 200 l/h


fN

x: Diamètre tube cuivre 12x1 14x1 16 X 1


Oi
>.
Q .
O Le diamètre des tubes acier sera équivalent au diamètre de la robinetterie
U

70
4.4 Calcul et dimensionnement des radiateurs

Pour le salon, nous avons trouvé un débit de 143 l/h donc d'après de tableau
nous choisirons un diamètre d'alimentation de 14 x 1 (les raccords seront de
1/2" - 14).
Pour la chambre, nous avons trouvé un débit de 78 l/h donc d'après de tableau
nous choisirons un diamètre d'alimentation de 12 x 1 (les raccords seront de
3 /8 "- 12).

D iam ètre de la tuyauterie d'alim entation principale


Pour calculer le diamètre de la tuyauterie d'alimentation principale, il faut
commencer par calculer le débit d'eau par la relation suivante :

Q ^ = 1421,5 + 777,58 ^ ^29 L/h = 6,11 .IQ-^rriVs


AT 7 5 -6 5

O r la section du tube (pour une vitesse moyenne de 0,5 m/s) est calculée par
la formule suivante :

V 0,5 m/s

-4
i4 x S 4 x 1 ,2 2 .1 0
or d= = 0,01247 m = 12,47 mm
71 V 71

d = 13 mm

On choisit un tube de cuivre 16 x 1 ou un tube d'acier de 1/2" (15-21).

Fixation des radiateurs


TJ
O
c
a La fixation des éléments du radiateur est réalisée à l'aide des pieds amovibles
û
LD
comme indique la figure 4.9.
O
rs]

ai
>-
CL
O
U

71
4. Les déperditions thermiques

TJ
O
c
rj
û
«JD
t H
O
CM
Figure 4.9 Fixation des radiateurs
(y)
x:
OJ
>-
Q .
O
U

72
4.5 La conduction à travers les parois cylindriques

On obtient ainsi le schéma de raccordement suivant :

Tube cuivre
12x1

Débit : 220 l/h


Vitesse : 0,5 m/s

Figure 4.10 Schéma de raccordement

4.5 La conduction à travers les parois cylindriques


4.5.1 La conduction à travers la
TJ
O paroi d'un tube cylindrique
c
C3
û
On considère un tube cylindrique
O §
(N de rayon interne et de rayon
externe r2, 0] et 02 sont respecti­
« vement les tem pératures des faces
'E
>- ë
c
CL c
O -2 interne et externe du tube.
U y
La conductivité th erm iq u e du
matériau constituant le tube est À.

Figure 4.11 Conduction à travers


la paroi d'un tube cylindrique

73
4. Les déperditions thermiques

Le flux thermique qui traverse le tube de l’intérieur à l’extérieur est donné par
la loi de Fourier par l’expression :

dr
► X : conductivité thermique du matériau exprimée en W/m.K ;
► S : surface du tube latérale de rayon r et de longueur L exprimée en m^ est
égale à :

vS= 27i-r-L

Le flux s’écrit donc :

(|) = - X ' 2 tc* r • L


dr

En intégrant l’expression de flux, on trouve l’expression


2 K ‘X ‘L
(|) =
r (0 1 - e j
Ln^

On définit le rayon moyen logarithmique :

Ln^ Ln^

TJ
O On remplace dans l’expression du flux, on trouve
c
rj
Q 2 tt•X •L • r
UD ( 9 .- 0 2 )
tH

O
CM
(y)
x: On définit la surface moyenne arithmétique :
DJ
>-
Q.
O
U
Ln^

74
4.5 La conduction à travers les parois cylindriques

On remplace dans l’expression du flux, on obtient l’expression suivante

^ = ^ ^ ( 6 ,- 0 ,)

La résistance thermique du tube est alors égale à :

C as pratique

Un tube en acier 20/27 présente une température de la paroi interne


6-1 = 119,75 °C et celle de la paroi externe 62 = 119,64 °C.

La conductivité thermique de l'acier est X = 46 W/m°C.


- Com m ent obtenir la résistance thermique du tube pour une longueur
de 1 m ?
- Com m ent calculer le flux thermique qui traverse le tube de l'intérieur à
l'extérieur ?

La résistance thermique du tube se calcule ainsi :

P _ g ________ ^

Ln'i

■a
O 0,035
c = o ,o o r c /w
13 0,035
û 2ti-1,46-
0,135
Ln
O 0,1
r\i
(5)
Le flux thermique qui traverse le tube de l'intérieur à l'extérieur se calcule ainsi :
s_
>.
CL
O
U
(j,= _e^)=J_. (e^_0^)=_^(i 19,75_119,64)
R.th 0,001

(f^= M 0 W -s-(T,- 12 ) = 1,4510-"x 0,06 X ( 3 7 3 -2 9 3 ) = 6,9610-" W

75
4. Les déperditions thermiques

4.5.2 La conduction à travers deux tub es cylindriques


concentriques

On considère deux tubes cylin­


driques concentriques de longueur
L en contact parfait. La température
est homogène sur chaque surface
du tube. On considère aussi que le 63
tube à une longueur L infinie afin
de s affranchir des effets de bord
(figure 4.10).

Soient :
► Oj : température de la face interne
du tube 1 ;
► 02. température du contact entre Figure 4.12 Conduction à
les deux tubes ; travers deux tubes cylindriques
► 63 : tem p ératu re de la face concentriques.
externe du tube 2 ;
► Xj et X2 : conductivités thermiques des tubes 1 et 2.

La résistance thermique du tube n° 1 :

^
X.1 ■s""ml

La résistance thermique du tube n° 2


TJ
O
c
13 D ^
Q
À.2 • Sm2
O
rsj

La résistance thermique totale :


xz
OJ
>-
Q .
O R, = R,., + R,., = — ^
U ' “ X,1- Sm l. X.2- Sm2

On remplace dans l’expression du flux, on trouve :

1
H 1®1 ®3

76
4.5 La conduction à travers les parois cylindriques

C as pratique

Un tube en acier 20/27 présente une température de la paroi interne


0^ = 80,75 °C et celle de la paroi externe 02 = 80,05 °C. La conductivité
thermique de l'acier est X = 46 W/m°C.
Le tube est isolé par un manchon d'isolation
flimagomme d'épaisseur 13 mm de conductivité
thermique )^ = 0,1 W/m°C. La température de la
face externe du manchon est égale à 25 °C.
- Quelle est la résistance thermique du tube
(pour une longueur de 1 m) ?
- Quelle est la résistance thermique du manchon ?
- Com m ent calculer le flux thermique correspondant ?

La résistance thernnique du tube est de :

e e 0,035
R tube = 0,001 °C/W
2 n - L - X - '^ ^ 2n-l00-X-
0,135
Ln
0,1

La résistance thermique du manchon est de :

e e 0,035
R.manchon = 0,146 °C/W
2 ti -1,0 0 -0 ,1 -
0,148
L n i’ Ln
■a 0,135
O
c
û Le flux thermique correspondant se calcule ainsi :
to
tH

O
fNJ
<1>= — (01 -03) = ____ ^ _____(80,75 -2 5 ) = 380 W
R. 0,001 + 0,146
x:
CTI
'l,
>•
Q .
O
U

77
4. Les déperditions thermiques

4.5.3 La conduction à travers une paroi sphérique

On considère une sphère de rayon intérieur et de rayon externe r2- Les


températures intérieure et extérieure sont respectivement Oj et 02

Figure 4.13 Conduction à travers une paroi sphérique

Le flux à travers une sphère de rayon intermédiaire r et d ’épaisseur dr est


donné par l’expression suivante :

(|) = -471 'X - —


dr

En intégrant le flux de la paroi intérieure à la paroi extérieure, on obtient

471* r, - n _
(|>

On définit la surface moyenne et l’épaisseur de la sphère e par :


■Oa
c
n =47C-r,T,
Û
kD e = r,-r,
O
CM
(y) On remplace dans l’expression du flux, on trouve
XI
CTI
>- S_-X
Q .
O (6 1 -6 2 )
U

78
4.5 La conduction à travers les parois cylindriques

La résistance thermique de la sphère est égale à

n _ ^

Cas pratique
On considère une paroi sphérique en acier de conductivité thermique
X = 45 W/m°C à ¡'intérieur de laquelle s'écoule un liquide à la température
80 °C. Le rayon extérieur de la sphère est égal à 40 mm.
Le flux thermique à travers la paroi sphérique est égal à 4 071,504 W.
Com m ent calculer le rayon intérieur de la sphère sachant que la tem péra­
ture extérieure est égale à 20 °C ?

Le flux thermique à travers la paroi sphérique est égal à :

4 ti •À• •T2
(|) = (01-02) = 4 071,504 W
To -r.

Donc on obtient le rayon q :


(|)-r2 4 071,504x0,04
h= = 30 mm
4 k -X- r2(0i-02) + (|) 4 tix 4 5 x 0 ,0 4 x (8 0 -2 0 ) + 4071,504

•a
O
c13
û
(.0 ^
O
n3
rs l

(y) I

CT «
•C §
>- c
^O -S
g
U y

79

о
с
гз
Û
»X)
1-Н
о
rsj

х:
ст
>.
о .
о
и
L'hygrométrie

Lair atmosphérique est constitué de Tair sec et de Thumidité :

Air humide = Air sec + Humidité.

Les caractéristiques fondamentales de l'air sont les sept gran­


deurs suivantes :
• la température sèche 85 en °C ;
• la température humide 0^ en °C ;
• la température de rosé 0^
. en °C ;
• la teneur en humidité ou humidité absolue r en kg^g^lcgg^ ;
• le degré hygrométrique ou humidité relative 4^ ou Hr en % ;
• l'enthalpie spécifique h en kJ/kggs ;
• le volume spécifique v en mVkggg.
Ces sept grandeurs fondamentales peuvent être déterminées
directement par simple lecture sur un diagramme appelé « dia­
gramme de l'air humide » ou « diagramme psychométrique » en
T3
connaissant deux paramètres.
O
c
3
û ^
1X5 ^
O
rsj

CT i
i
O. g
O -S
U y

81
5. L'hygrométrie

5.1 Le diagramme de l'air humide (DAH)


5.1.1 Caractéristiques de l'air humide
► Température sèche notée 0s ou simplement 0 en °C : cette caractéristique
peut être mesurée à l’aide d ’un simple thermom ètre dit « à bulbe sec ».
C’est l’axe des coordonnées horizontales.
► Humidité absolue ou teneur en humidité notée r en : l’hum i­
dité absolue est aussi appelée teneur en eau de l’air représente la masse
d ’humidité dans l’air. C’est l’axe des coordonnées verticales.
► Enthalpie spécifique notée h en kj/kg^^ : c’est la quantité de chaleur néces­
saire pour modifier de 1 °C la température de l’air. Certains diagrammes
proposent en plus une échelle en kcal/kg^^
► Humidité relative ou degré hygrométrique noté ou Hr en % : cette
caractéristique représente le pourcentage d ’humidité dans l’air. La courbe
extrême est la courbe de saturation où Hr = 100 %.
► Volume spécifique noté v en m^/kg^^.
► Température de rosée notée 0r en °C : c’est la température à laquelle il
faudrait refroidir un air humide pour que la vapeur d ’eau commence à se
condenser.
► Température humide notée 0^ en °C : c’est la température indiquée par un
thermomètre dont le bulbe est recouvert d ’un coton mouillé et placé dans
un flux d ’air (2 m/s) à l’abri de tout rayonnement. Autrement dit c’est la
température à laquelle l’eau s’évapore dans l’air renouvelé.

TJ
5.1.2 Représentation des caractéristiques de l'air sur le diagramme
O
c
rj La figure 5.1 explique la détermination de caractéristiques fondamentales de
û
«1—
JD
H l’air humide par le diagramme psychométrique. Un diagramme complet est
O
rs] fourni en annexe C.

gj
‘s_
>.
CL
O
U

82
5.1 Le diagramme de l'air humide (DAH)

Air humide

Q.
O
U

83
5. L'hygrométrie

Cas pratique
En plaçant sur le diagramme de l'air humide un point A qui représente un air
dont les caractéristiques sont les suivantes :
Gh = 22
air A
0 = 17 °C

On peut déduire les autres caractéristiques de l'air (voir le diagramme com­


plet en annexe C) :

0, (°C) 0, (°C) h (kJ/kg. r (k g /k g g j v (mVkggs) (% )


33 17 22 65 0,012 0,884 38

En plaçant sur le diagramme de l'air humide un point B qui représente un air


dont les caractéristiques sont les suivantes :
h = 90 kJ/kg33
air B
r = 0,019 kg/kg^

On peut déduire les autres caractéristiques de l'air (voir le diagramme


complet en annexe C) :

03 rc ) 0, (°C) h (kJ/kg. r (kg/kg33) v (mVkga3)


41 24 28 90 0,019 0,917 38

5.2 La diffusion de la vapeur d'eau dans les parois


Lorsque le vapeur d ’eau contenue dans l’air se transforme en eau liquide, on
TJ dit qu’il y a condensation. La condensation est due au contact entre un air
O
c
rj intérieur chargé en vapeur d ’eau et une paroi froide : l’air, qui est saturé en
Cl
vapeur d ’eau, se transforme en eau sur cette paroi.
tH

O
(N
La condensation touche particulièrement la cuisine et la salle de bain, deux
(y)
x:
pièces fortement chargées en vapeur d ’eau.
gi
A ir e x té rie u r
>-
Q. fro id
O
U

A ir in té rie u r c h a rg é I Paroi
en v a p e u r d 'e a u Ifro id e
vitre

Figure 5.2 L'humidité interne à l'habitation.


84
5.2 La diffusion de la vapeur d'eau dans les parois

On distingue deux formes de condensation :


► la condensation de surface de la paroi : elle provoque le gonflement et le
décollement du revêtement ;
► la condensation interne à l’intérieur de la paroi : elle provoque la dim inu­
tion de la résistance thermique de la paroi car

5.2.1 La condensation de surface

La condensation à la surface se fait T. = 20 °C


lorsque la température de la surface HR : 70 %
é

de la paroi est inférieure ou égale -

à la température de rosé de l’air en ^ i ^


contact de cette paroi. Exemple : le
^ à
miroir d ’une salle de bains se couvre à
20 °C
de buée quand une personne prend ^ à
une douche chaude.

Pour un air ambiant intérieur de


T paroi < 1 5 °C
20 °C à 70 % d ’humidité relative,
Point de rosée atteint
le point de rosée sur la surface et condensation
interne de la paroi apparaîtra si la
température de la paroi est < 15 °C Figure 5.3 Exemple de
(figure 5.3). condensation de surface

5.2.2 La condensation interne

Lorsqu’une paroi est perméable à


Te
TJ la vapeur d ’eau, il peut se produire
O
c C ô té
3 de la condensation dans le cœur de e x t é r ie u r
Û ^
T la paroi. La migration de la vapeur
fr o id

^ c3
O
(N tZ d ’eau dans l’épaisseur d ’une paroi
(y) T.I
est due à la différence des pressions
C ô té
CTJ « de vapeur partielles.
ir
>■ c
O in t é r ie u r

^O s2 chaud

U 2 La présence d ’une isolation th er­


mique entraîne de plus grandes
différences de température dans les
parois isolées ; la condensation va se
former dans l’épaisseur des m até­
riaux du côté froid de la paroi mais Figure 5.4 Exemple de
condensation interne
pas dans l’isolation.
85
5. L'hygrométrie

5.2.3 Comment empêcher la condensation de surface

Les phénomènes de condensation de surface peuvent être facilement contrôlés.


Le plus souvent il s’agit d ’un problème de défaut d ’isolation ou d ’une absence
d ’isolation.

Exemple avant isolation


Une paroi simple en béton de 14 cm d ’épaisseur et de conductivité thermique
X = 1,7 W/m°C. Le calcul de la résistance totale de la paroi permet de définir
le profil de tem pérature pour deux hypothèses (méthode graphique selon
proportions des résistances thermiques de chaque composant de la paroi) :

0,14
i? = ÿ - ^ = 0,13 + 0,04 + — = 0,25 m ' °C/W
7

On détermine le profil de température pour les deux cas suivants :


► cas 1 : la température extérieure est égale à -10 °C ;
► cas 2 : la température extérieure est égale à -20 °C.

T ^^^=- 1 0 °C (cas
= - 2 0 °C (cas

T.int = 2 0 °C
H, = 70 % ->R,
(m2 K/W)

20 °C
■a
O
c
rj
û
«JD
tH Cas 1 Cas 2
O
CM Text, = -1 0 ° C Text, = - 2 0 ° C
(5 ) Tsurface
, = 4 ,5
'
°C ^ = -0,6 °c
T surface
x:
4-1

ai
>-
CL
O Figure 5.5 Profil de température pour une paroi simple sans isolation
U

Le profil de tem pérature perm et de définir les tem pératures de surface


intérieure pour les deux hypothèses : -0 ,6 °C et 4,5 °C. Les conditions
de tem pérature intérieure (20 °C) et de tem pérature de surface intérieure

86
5.2 La diffusion de la vapeur d'eau dans les parois

de paroi pour 70 % d ’humidité relative définissent une température de point


de rosée pour toute température de paroi inférieure à 15 °C => il y a phéno­
mène de condensation dans les deux cas.

Exemple après isolation


L’isolation va permettre d ’augmenter la résistance thermique de la paroi et
faire augmenter la température de sa surface interne :

La nouvelle composition de la paroi de l’intérieur à l’extérieur est la suivante :


► 1 cm de plâtre de conductivité thermique À = 0,47 W/m°C ;
► 10 cm isolant de conductivité thermique \ = 0,0317 W/m°C ;
► 14 cm de béton de conductivité thermique \ = 1,7 W/m°C.

La résistance thermique totale de la paroi est égale :

Д = У - ^ = 0,13 + 0,04 + - ^ + — + — = 3,423m^ °C/W


0,47 0,0317 1,7

T.int = 20 °C
= 70 %

20 °C

TJ
O
c
rj
û
(.D T Cas 1 Cas 2
O 3 T ext, = - 1 0 °C T ext, = -20 °C
rs] tï T surface
^ = 19°C T surface
, = 19 °C
(g) I

Il
CJl ^л
ir O
> - c
Figure 5.6 Profil de température pour une paroi avec isolation
Q - 5
O 2
U y

Le nouveau profil de température de la paroi isolée montre que la température


de surface intérieure est de 19 °C pour les deux cas => pas de phénomène de
condensation.

87
5. L'hygrométrie

5.2.4 La diffusion de la vapeur d'eau à travers une paroi

On considère une paroi d une construction qui sépare deux ambiances des
pressions de vapeur et (figure 5.7).

Extérieur

3,2 mm
Hg
Intérieur
-10°C

HR 70 %
20 °C

15°C

10°C

5°C

0°C
Migration de
-5 °C vapeur d'eau
8,75 mm
Hg -10°C

HR 50 %

Figure 5.7 Le sens de migration de la vapeur d'eau à travers une paroi


-a
O
c
rj
Q
>X3
1—
H Les pressions de vapeur P^j et P^g sont calculées par les relations suivantes
o
rM
(y )
4-1
SI
P. = P
VI
. X
VSl
gi 100
>-
Q.
O
u
Pve = P vse X
100

► i|/j : degré hygrométrique de l’air intérieur exprimé en % ;


► \|/g : degré hygrométrique de l’air extérieur exprimé en % ;

88
5.2 La diffusion de la vapeur d'eau dans les parois

► : pression de vapeur d ’eau de l’air intérieur à la saturation exprimé en


P a;
► P^gg : pression de vapeur d ’eau de l’air extérieur à la saturation exprimé
en Pa.

Les pressions de vapeur d ’eau à la saturation P^^- et P^^g sont données dans le
tableau 5.1.

Tableau 5.1 Pression de saturation en fonction de la température

P. d e P. d e P. d e P. d e
T em pé­ T em pé­ T em pé­ T em pé­
vapeur vapeur vapeur vapeur
ra tu re ra tu re ra tu re ra tu re
s a tu ra n te s a tu ra n te s a tu ra n te s a tu ra n te
("C) ("C) rc) rC)
[Pa] [Pa] [Pa] [Pa]
■29 42,17 -9 283,93 11 1 312,70 31 4 495,90
•28 46.73 -8 309,98 12 1 4 0 2 ,6 0 32 4 758,50
■27 51.74 -7 338,19 13 1 497,80 33 5 0 3 4 ,3 0
-26 57,25 -6 368,74 14 1 598,75 34 5 323,90
-25 6 3 ,2 9 -5 401,76 15 1 705,50 35 5 627,80
-24 69,91 -4 437,47 16 1 818,40 36 5 94 6 ,6 0
■23 77,16 -3 476,06 17 1 9 3 8 ,0 0 37 6 281,00
■22 85,10 -2 517,72 18 2 0 6 4 ,3 0 38 6 631,50
■21 93,78 - 1 562,67 19 2 197,80 39 6 998,70
20 1 0 3 ,2 6 0 6 1 1,1 5 20 2 3 3 8 ,8 0 40 7 3 8 3 ,5 0
■19 113,62 1 657,10 21 2 487,70 41 7 78 6 ,3 0
■18 124,92 2 7 06 .0 0 22 2 6 4 4 ,8 0 42 8 2 0 8 ,0 0
■17 137,25 3 7 58.00 23 2 810,40 43 8 649,20
-16 150,68 4 813.50 24 2 985,10 44 9 110,70
■15 165,30 5 872.50 25 3 169,20 45 9 593,20
■14 181,22 6 9 35 ,3 0 26 3 363,10 46 10 097,60
TJ -13 198,52 7 1 002,00 27 3 567,30 47 10 624,60
O
c -12 217,32 8 1 0 72,80 28 3 782,20 48 11 175,10
Û ^ -11 237,74 9 1 148,10 29 4 0 0 8 ,3 0 49 11 75 0 ,0 0
1X3 T 1 2 2 8 ,0 0 30 4 2 4 6 ,0 0 50 1 2 3 4 9 ,9 0
^O c3 •10 2 5 9 ,9 0 10
fN t;
(y) I
Tout comme la chaleur qui se déplace des zones à température élevée vers
gi
>- les zones à température plus basse, la vapeur d ’eau diffuse des zones à forte
Q.
O concentration en vapeur d ’eau vers les zones à faible concentration en vapeur
U

d ’eau : on parle de diffusion de vapeur.

La diffusion de vapeur se fait de la pression la plus grande vers la pression la


plus faible.

89
5. L'hygrométrie

5.2.5 La perméabilité à la vapeur d'eau

Le mouvement de diffusion de vapeur sera d ’autant plus im portant que le


matériau constituant la paroi sera plus perméable à la vapeur, c’est-à-dire que
son coefficient de perméabilité est grand.

La perméabilité à la vapeur d ’eau d ’un matériau n, représente la quantité


d ’humidité traversant une épaisseur d ’un mètre de matériau par heure pour
une différence de pression partielle de 1 mm Hg (millimètre de mercure)
entre ses deux faces.

7i = g /m * h -m m Hg

1 m m de mercure (mm Hg) = 133,3 Pa

La perméabilité à la vapeur d ’eau 7t représente aussi la quantité d ’humidité


traversant une épaisseur d ’un mètre de matériau par seconde pour une diffé­
rence de pression partielle de 1 entre ses deux faces.

71 = kg/m •s • Pa

Le tableau 5.2 donne quelques valeurs de perméabilité de différents m até­


riaux.

T a b le a u 5 .2 Perméabilité de quelques matériaux

M a té r ia u n (k g /m .s .P a )

Verre, métal 0

Air au repos (lame d'air) 210 • 10-‘'2


■Oa Béton plein 1,6 • lo-i^
c
=3
Q Terre cuite sèche 1 ,3 • lo - i^

tH

O Plâtre 21 • 10-''2
rsJ
Béton cellulaire sec 21 ■lO-i^
CT
‘s_
Laine minérale 210 ■10-^2
>.
Q .
O Polystyrène expansé 3 ,5 • 10-12
U
Polystyrène extrudé 1,4 ■10-12

90
5 .3 Le flux de vapeur à travers une paroi

5.3 Le flux de vapeur à travers une paroi


La quantité de vapeur d ’eau diffusant à travers une couche d’un matériau
déterminé ne dépend pas uniquement de la perméabilité n du matériau mais
aussi de l’épaisseur de cette couche et des pressions partielles de vapeur d ’eau
intérieures et extérieures.

5.3.1 Le flux de vapeur à travers une paroi homogène

Pour une paroi homogène, Le flux de vapeur peut être calculé par la rela­
tion suivante :

K
gO V = — x {P.
^ VI
- Pve ) avec : PVI > PV

► : flux de vapeur à travers une paroi homogène exprimé en kg/m^ •s ;


► : pression partielle de vapeur d ’eau de l’air intérieur exprimé en Pa ;
► P^g : pression partielle de vapeur d ’eau de l’air extérieur exprimé en Pa ;
► e : épaisseur de la paroi exprimée en m ;
► Tt : perméabilité de la paroi exprimée en kg/m •s •Pa.

Cas pratique
U n e p a ro i en b éto n p le in a une é p a isse u r d e 20 cm . La p ressio n d e v a p e u r
ex térieu re e st d e 280 Pa e t la p ressio n d e v a p e u r in térieu re d e 1 320 Pa.

Q u e lle e st la va le u r du flux d e v a p e u r d 'e a u g^7


■O a
c13 On a :
Û
«JD
tH
-12
O
rs] 9v = - • (Pvi-Pve) avec: 71= 1,610
e
xz
D3 1 Z 1 r)-'l2

>. g ,= — •(1 320-280)


Q .
O 0,20
U

Le flux de vapeur d'eau est donc de ;

g^ =8,3210”^kg/m^.s

91
5. L'hygrométrie

5.3.2 Le flux de vapeur à travers une paroi composite

Pour une paroi composée de plusieurs couches homogènes, Le flux de vapeur


peut être calculé par la relation suivante :

1
Sv n {P. - P ) avec : P > P
' V I VP / VI V

k=\ \ ^ J k

► : flux de vapeur à travers une paroi composée exprimé en kgInP •s ;


► : pression partielle de vapeur d ’eau de l’air intérieur exprimé en Pa ;
► P^g : pression partielle de vapeur d ’eau de l’air extérieur exprimé en Pa ;
► e : épaisseur des différentes couches constituant la paroi exprimée en m ;
► TT: perméabilité des différentes couches constituant la paroi exprimée en
kg/m -s-Pa.

Cas pratique
Une paroi com posite est constituée de l'intérieur vers l'extérieur comme
suit :
- 1,5 cm enduit de m ortier de perm éabilité n = 1 ,5 -10~^^ kg/m-s- Pa ;
- 10 cm béton cellulaire de perm éabilité n = 21 ■10~^^ kg/m-s- Pa ;
- 8 cm polystyrène expansé de perm éabilité tj = 3,5 • 10~^^ kg/m -s-Pa ;
- 12 cm maçonnerie de briques de perm éabilité n = 11,5-10~^^kg/m -s- Pa.
À l'intérieur, l'humidité relative est de 50 % à 22 °C et à l'extérieur, de
■Oa
c 70 % à -5 °C.
=3
Cl
yvH - Com m ent obtenir les pressions de vapeur d'eau et P^g?
O - Com m ent calculer la quantité de vapeur d'eau qui diffuse dans la paroi ?
(N
(y) Les pressions de vapeur d'eau P^-, et P^g se calculent ainsi :
x:
gi
>-
Q.
P„ = P , , ^ = 2 644,8— = 1 322,4 Pa
VI VSI
O 100 100
U

Pve = pvse ^ QQ = 4 0 1 ,7 6 ^ = 281,23 Pa


100

92
5.3 Le flux de vapeur à travers une paroi

La quantité de vapeur d'eau qui diffuse dans la paroi s'obtient ainsi :


1
9. =
V n / _ \ 'V I ve
avec : P^; >

1
9v = 0,015 (1 322,40-281,23)
0,1 0,08 0,12
1, 510- '" " ^ 2110 - '" ’^ 3, 510-'^ ' ^ 11, 510-'^

Soit :

= 2,1 610 ®kg/m^ • s

5.3.3 Le profil de pression de vapeur

Le profil de pression de vapeur permet de déterminer les risques de conden­


sation à l’intérieur de la paroi, il est similaire au profil de température.

Pour tracer le profil de


^ P P P_ P
pression, on doit calculer
les pressions partielles
intérieure et extérieure P^j X
LU
et P^e ainsi que les pres­
sions partielles aux droits
des interfaces des diffé­ ns
TJ
rentes couches. couche
O
c
rj 3
û C onsidérons une paroi
1X5 T com posite constituée de
^
O
c
OM tï3 trois couches d ’épaisseurs
®I 6 2 et ^3 dont les coeffi­
CT 1 cients de perméabilité sont
h>•r cO
C
O S
l c
respectivement tt^, X et 1 2
U y Figure 5.8 Paroi composite
On a :

g. ( P . - P ) avec : P > P
\ VI ve / VI Vi

ÈÎ-]
93
5. L'hygrométrie

La formule générale peut aussi être appliquée séparément à chacune des


couches :
n
Couche 1 a
6 vl
= - L . ( p
vl
- P )
ve'

Couche 2 p- = - - ( p v2 - P v \ ^)
6 v2

Couche 3 s = — (P - P )
^3

En régime stationnaire, on a :

Sv ~ Svl ~ Sv2 ~ Sv3

Nous pouvons en déduire Pyl P ’■


^ 2

PV,, = P V. + -!- ' Vl - P


(P ve ^ )
avec : PVl. > Pve
t[-]

Pv2 = p ve (P .-P J avec : PVl > Pve


t [ - ]

■Oa
c
5.3.4 Exemple complet
û
y£>
O On considère un m ur isolé composé de l’intérieur vers l’extérieur comme
rsl
@ suit :
xz
ai ► 1 cm de plâtre de conductivité thermique \ = 0,47 W/m°C ;
>-
Q.
O ► 8 cm de laine de verre de conductivité thermique X = 0,0333 W/m°C ;
U
► 14 cm de béton de conductivité thermique X = 1,7 W/m°C.

La résistance thermique totale de la paroi est égale :

P= 5 = 0,13 + 0,04 + 0,01 0,08


+
0,14
2,67m^ °C/W
tr^ , 0,47 0,0333 1,7

94
5.3 Le flux de vapeur à travers une paroi

La pression de vapeur d ’eau intérieure est de 10,5 ruruj^g et la pression de


vapeur d ’eau sur la face extérieure est de 1,36 rnuip^g.

On obtient le profil de température présenté en figure 5.9.

T em p ératu re
intérieure 20 °C (m2 K/W)
HR 60%

Figure 5.9 Profil de température

Le profil des températures permet de déterminer les différents niveaux des


pressions de vapeur saturante. On obtient les valeurs présentées dans le
tableau 5.3.

Tableau 5.3 Pressions de vapeur saturante

1 T e m p é r a tu r e °C (m m H g) Pvs ( P a )
■a
O
c3 A ir i n té r ie u r 20 17,53 2 338,8
Û
S u r fa c e in te r n e 18,8 16,48 2 197,28
c
O 3 S u r fa c e p l â t r e / la i n e 18,5 16 2 133,28
fN O
(y) .Z
S u r fa c e la in e /m u r - 8 ,4 6 2,3 30 6 ,6 6
£ 1
CD «
‘E °c S u r fa c e e x t e r n e -9 ,3 7 2 ,2 293,32
O c
O ê A ir e x t é r i e u r -10 1,95 259,90
U ë

Les différents niveaux de pression de vapeur saturante sur chaque surface


com posant la paroi perm ettant, après com paraison avec les pressions
partielles de chaque élément de la paroi, de vérifier pourquoi et ou un phéno­
mène de condensation se manifeste dans la paroi.

95
5. L'hygrométrie

Pour déterm iner les pressions partielles de chaque élément de la paroi, on


utilise le tableau 5.4.

T a b le a u 5.4 Pressions partielles

e (m) П (g /m * h * m m H g) e /n

P lâ tr e 0 ,0 1 0 ,0 1 1

L ain e d e v e r r e 0,08 0,06 1,33

M ur 0,14 0 ,0 1 14

T o ta l (m ^.h.m m H g /g ) 16,33

On obtient le profil des pressions présenté en figure 5.10.

Profil de pression de vapeur d'eau

■a
O
cD
Û
Ю
1—1
O
ГМ

ai
>-
CL
O
U

(T) Pression de vapeur d'eau intérieure 10,5 mnnHg


Q)Pression de vapeur d'eau face externe 1,36 mmHg

Figure 5.10 Profil des pressions

96
5.3 Le flux de vapeur à travers une paroi

À l’intersection des deux courbes de pression est délimitée une surface qui,
hachurée sur la coupe de la paroi, constitue une zone de risque de condensa­
tion prévoir un pare-vapeur.

Tableau 5.5 Ajout d'un pare-vapeur

e (m ) TT (g /m .h .m m Hg)

P lâ tr e 0,01 0,01

P a re-v a p e u r 135

L aine d e v e r r e 0,08 0,06 1,33

M ur 0,14 0,01 14

T o ta l (m ^.h.m m H g /g ) 151,33

On obtient le profil des pressions présenté en figure 5.11.

Profil de pression de

97
5. L'hygrométrie

Le pare-vapeur démontre bien son rôle de résistance à la diffusion de vapeur


d eau. Dans ce cas, les profils de pression de vapeur n’ont pas d ’intersection
et ne délimitent donc plus de zone de risque.

TJ
O
c
rj
û
«JD
tH

O
CM

(y)
x:
gi
>-
Q.
O
U

98
L'isolation thermique :
le choix des matériaux

Lors d'un choix de matériau d'isolation, il est intéressant, dans une


démarche d'écoconstruction, de ne pas limiter ses critères de choix
aux seules performances thermiques du matériau. On doit utiliser
de préférence des matériaux renouvelables ou abondants dans la
nature, recyclables et recyclés, en prenant en compte leur écobilan.

6.1 Critères de choix d'un isolant


6.1.1 Démarche
Le choix d ’un isolant devrait se faire sur base des critères suivants :
► Propriétés thermiques : elles sont généralement décrites par des notions
telles que la conductibilité thermique (W/m^K). On parle aussi de l’effu­
sivité thermique (la racine carrée du produit de la masse volumique, de
la conductivité thermique et de la chaleur spécifique du matériau). Elle
représente la vitesse à laquelle la température de surface d ’un matériau
TJ
O varie, et donc sa capacité à accumuler et restituer de la chaleur. Cette gran­
c
:3 deur est intéressante pour le cas des isolants massifs.
Q
KD
O ► Propriétés techniques : elles représentent le com portem ent au feu, la
rs]
perméabilité à la vapeur d ’eau, le comportement à l’humidité, le type de
mise en œuvre, la stabilité dans le temps, l’isolation acoustique, etc.
CJl ^
•c
>- c§
Q- = ► Propriétés environnementales : impact énergétique de la production, du
O -S
U y transport, risques pour la santé, maintenance, traitement en fin de vie (recy­
clage), etc. Ces propriétés sont identifiables par des données centralisées
telles que les écobilans qui sont les résultats d ’analyse de différents impacts
environnementaux relatifs aux produits de construction (les déchets, la toxi­
cité pour l’eau et les êtres humains, les émissions de gaz, etc.).

99
6. L'isolation thermique : le choix des matériaux

► Propriétés économiques : elles représentent le coût du matériau, de sa


mise en œuvre et, selon le cas, de sa maintenance, en rapport avec le type
d ’utilisation et les performances à atteindre.

6.1.2 Objectifs

On peut classer les interventions allant dans le sens de l’écoconstruction en


différents niveaux :
► Niveau proscrit : les isolants minces réfléchissants, les isolants organiques
(polyuréthanes, etc.).
► Niveau m inim um (figure 6.1) : choisir, parm i les matériaux d ’isolation
courants, ceux qui ont à performance égale le meilleur écobilan. Concrète­
ment, il faut éviter les mousses de polyuréthane, dans certains cas le verre

TJ
O
c
=3
Q
tH

O
(N

XI
gi
>-
Q.
O
U

Figure 6.1 Exemple d'isolants traditionnels : laine de roche, laine de verre,


verre cellulaire, perlite expansée

100
6.1 Critères de choix d'un isolant

cellulaire et le polystyrène extrudé. On leur préférera des laines minérales


ou du verre cellulaire en respectant les consignes de sécurité lors de leur
mise en œuvre.
Niveau conseillé (figure 6.2) : choisir, pour les modes de construction
traditionnels (isolation extérieure, isolation entre chevrons, etc.), des
matériaux naturels renouvelables et à faible processus de transformation
plutôt que des laines minérales, des laines animales ou végétales à base de
cellulose, de fibres de bois, de liège, de lin, de chanvre ou d’herbe. Leurs
performances thermiques sont de mieux en mieux documentées et leur
écobilan plaide en leur faveur.

TJ
O Figure 6.2 Exemple d'isolants végétaux : cellulose, laine de chanvre en
c
=3 rouleau, panneau de liège expansé, laine d'herbe
Q
(13
O 5
fN tZ ► Niveau optim um (figure 6.3) : rem ettre en question le mode constructif
® I
x: de l’ensemble de la paroi, pour se diriger vers des solutions telles que
gi
‘s_
>- les murs en terre-paille, en béton chaux-chanvre, en bois cordé. De très
Q.
O nom breux modes constructifs de ce type sont redécouverts aujourd’hui
U
sous l’intitulé « isolants massifs » et donnent lieu à une réinterprétation
contemporaine.

101
6. L'isolation thermique : le choix des matériaux

- - - . - T

Figure 6.3 Exemple de terre-paille en cours de chantier (à gauche) et de bois


cordé (à droite)

6.2 Aspects techniques d'un isolant


6.2.1 Matériaux disponibles

■a
O
c
n
Q
k1—1D
O
CM

@
ai
>-
CL
O
U

Figure 6.4 Exemples d'isolants classiques. De gauche à droite : mousse de


polyuréthane, mousse de polystyrène extrudé, laine de roche, laine de verre.
mousse resol

102
6.2 Aspects techniques d'un isolant

Il existe deux types d ’isolant classique :


► les isolants organiques : les polyuréthanes, polystyrènes et polyesters ;
► les isolants inorganiques : laines de verre et de roche.

À côté de ceux-ci, il existe de nombreux types d ’isolation écologique qui sont


à base de :
► cellulose (figure 6.5) : papier recyclé et/ou paille. Un traitement au sel de
bore les protège des attaques d ’insectes, des champignons et du feu ;
■ ■
/

Figure 6.5 Exemple d'isolants à base de cellulose. Cellulose en vrac et


panneau à base de cellulose et de lin

► laines végétales ou animales (figure 6.6) : on trouve des panneaux en fibre


de coco, de lin, de chanvre, d ’herbe, de bois ou en laine de mouton ;

TO3
c
n
û ^
1X5 ^
O
fN
c3 ' <^^.11•1
(y)
CT >s=
hr cO
T"
>-
O c
O 2
U y

Figure 6.6 Noix de coco, chènevotte de chanvre et laine de chanvre

103
6. L'isolation thermique : le choix des matériaux

► minéraux (figure 6.7) : roche volcanique ou mica, comme la perlite et la


Vermiculite ;

Figure 6.7 Perlite (à gauche), vermiculite (au centre) et exemple de mise en


œuvre (à droite)

► liège (figure 6.8) ;


► fib re s te x tile s recy clées
(figure 6.9) : issue du recyclage,
la laine de textiles recyclés est
composée d ’environ 60 % de
coton, 20 % de textiles synthé­
tiques auxquels on ajoute 15 % de
liant sous forme de fibre polyester.

Figure 6.8 Isolant en liège


TJ
O
c
rj
û
«JD
tH

O
CM

(y)
x:
gi
>-
Q.
O
U

Figure 6.9 Isolant en fibres textiles recyclées

104
6.2 Aspects techniques d'un isolant

6.2.2 Choix de l'isolant en fonction de l'application

Chaque isolant a ses usages privilégiés. La qualité de mise en œuvre du maté­


riau sera très importante, à la fois pour des raisons thermiques et de pérennité
des matériaux, mais également pour des considérations acoustiques. Le
tableau 6.1 donne le choix du matériau selon l’application.

Tableau 6.1 Choix de l'isolant en fonction de l'application

M a té r ia u

Laines en panneaux permettant une pose facile et continue de l'isolant.


M u rs c r e u x a v e c
Pour un mur creux avec coulisse, opter pour un travail par phase ; monter
c o u lis s e e t t o i t u r e s
le mur porteur, puis l'isolation, et terminer par le parement. Un montage
in c lin é e s simultané complexifie la pose correcte de l'isolant.

Dans le cas d'une rénovation, on peut envisager un remplissage par un


M ur c re u x av ec isolant en vrac type perlite pour combler les interstices accessibles.
c o u lis s e p le in e D'autre part, des techniques d'isolation par injection existent (laine de
verre floquée plutôt que polyuréthane...).

Des laines souples (idéalement de mouton de coco ou de verre, sinon de


lin ou de roche) ou des isolants en vrac (flocons de cellulose, insufflés dans
O s s a tu re des caissons).
Les remplissages à base de béton chaux-chanvre, de paille ou intégrant de
la sciure sont possibles, mais ne sont pas traités ici faute de certification.

Les laines ont généralement des résistances à la compression suffisantes


pour assurer une isolation de la toiture. Des panneaux rigides sont
T o itu r e s p l a t e s
cependant généralement préférés (liège, mousse résol ou polystyrène
expansé).

Les chapes isolantes peuvent être constituées entre autres par le mélange
de Vermiculite au béton. Un béton chaux-chanvre offre également
I s o la tio n s u r d a lle s certaines propriétés isolantes. Le verre cellulaire peut être utilisé, de
même que des panneaux de liège expansé, de fibre de bois ou la majorité
des isolants en panneaux rigides.
TJ
O
c
=3 Les isolants en vrac sont tout indiqués pour ce genre d'applications,
Q notamment des flocons de cellulose ou la vermiculite. La recherche
tH
P la fo n d s e t de performance acoustique s'effectue souvent à l'aide de couches de
O
(N a c o u s tiq u e e n t r e désolidarisation entre la structure porteuse et le revêtement. Cette
lo c a u x couche peut être constituée par exemple de panneaux de liège ou de
fibres de bois. Les isolants souples tels que les laines sont particulièrement
XI
OJ adaptés à la gestion acoustique.
>-
Q.
O Les dalles sur sol pourront être isolées par une laine de bois haute densité
U en multicouche (posée sur membrane et lit de sable) néanmoins cette
Is o la tio n s o u s technique est délicate. Les techniques d'utilisation de couches isolantes
d a lle s d e so l e t constituées de matériaux en vrac tendent à se répandre (ex ; billes de
m u rs c o n tr e t e r r e terre cuite expansées / verre cellulaire...), pour les murs contre terre, on
préférera le verre cellulaire collé à chaud ou froid à la place des isolants
rigides en polyuréthane.

105
6. L'isolation thermique : le choix des matériaux

6.3 Aspects environnementaux

6.3.1 Performances thermiques des isolants

La perform ance therm ique d ’une isolation est généralement déterm inée
par l’épaisseur du matériau et ses performances intrinsèques. Le tableau 6.2
regroupe les performances therm iques et mécaniques de différents types
d ’isolants. Plus sa conductibilité thermique est basse, meilleure est sa perfor­
mance, à épaisseur d ’isolant égale.

Tableau 6.2 Performances thermiques et mécaniques de différents types


d'isolants.
(Source : Valeurs issues des ouvrages L'isolation therm ique de la toiture inclinée,
Ministère de la Région Wallonne, et L'isolation écologique, de J-P. Oliva, éditions
Terre Vivante, 2001.)

<u fr ü c 5
B «g
^
.Î2
Z
ra
«n "O I O
C -= <M
O <1> «O
^ Ê
ît 3
•55 3

ta Q. U ^ OQ û e
0,027 à 150 à
P o ly s ty r è n e e x t r u d é 25-35 0,04 O ui
0,034* 300

0,028 à
TJ P o ly s ty r è n e e x p a n s é 15-30 0,45 60 Oui
O 0,04
rj
û 0,024 à
P o ly u r é th a n e 2 0 -4 0 0,035 30 Oui
«JD 0,029
tH

O
CM M o u s s e d 'u r é e -
(y) 8 -2 0 0,04 1,5-3 Oui
4 -1
f o r m a ld é h y d e
JZ
OJ
P o ly e s te r 25 0,035 Oui
Cl
O 0,035 à 1 ,2 à
U L ain e d e v e r r e 25 0,045 1 à 1 ,2 N on
0,04 1,3

0,037 à
L ain e d e r o c h e 40 0,045 1,3 1 à 1,5 N on
0,04

106
6,3 Aspects environnementaux

T a b le a u 6 .2 Performances thermiques et mécaniques de différents types


d'isolants, (suite)

3 c
a- O

(0 U
— (U
(U M
5 = 5 “0 t*
ï «g cO ®
(U
.2
W (0
>"D O <i>
I O*?
O >0
•ü;
c -= <M ^it Ê3
•«; 15
^ Ê
ît 3
0^ Q. U -¡H O ^ OQ û £.

0,04 à
V e rre c e llu la ire 120-180 0,055 Infini / Non
0,048

P e r lite e x p a n s é e p u r e 50-80 0,046 / 5à7 / Non

V e rm ic u lite e x p a n s é e
<100 0,058 / 5à7 / Non
p u re
0,103 à
A rg ile e x p a n s é / / / Non
0,108

B ois f e u t r é e n
±160 ±0,042 / / 3à4
panneaux m ous
Difficilement
B ois f e u t r é e n
±270 ±0,07 / / 3à4
p a n n e a u x m i-d u rs

0,035 à
C e llu lo s e e n v r a c 35-50 / / 1à2
0,04
Auto-
L aine d e c e llu lo s e e n extinguible
70-100 0,04 / / /
panneaux
"O
O
c 0,04 à 4,5 à
n L iè g e e x p a n s é 18 / / Difficilement
û 0,045 29
1X5 ^
O c3 L iè g e e x p a n s é e n 0,032 à
fN tï 80-120 / / 5 à 30
panneaux 0,045
(y) Difficilement
C h a n v re o u la in e d e 0,039 à
CT i c h a n v re
25-210
0,08
/ / 1à 2
i
Q- g
O -S
U y

107
6. L'isolation thermique : le choix des matériaux

T a b le a u 6 .2 Performances thermiques et mécaniques de différents types


d'isolants, (suite)

3
g*
'E (Q
(0
U
>^
(0 'u
— ®
E
U 1 25 “O 4-
c c I «g c ®

.2 TO
M "O
ci.
Ii -sO3'? •û; 3
^ît 3Ê
oc Q. O CD

0,037 à
Lin e n v r a c 18-35 1à2
0,045
Difficilement
0,065 à
Lin e n p a n n e a u x 400-500
0,05

0,047 à Ignifugé au sel


L ain e d e c o c o 20-50 1à2
0,05 de bore

Sans
L aine e n c o to n 20-30 0,04 1à2 dégagement
toxique

P an n eau x d e ro seau ±100 0,056 1 à 1,5

0,034 à Ignifugé au sel


L ain e d 'h e r b e / 1à2
0,038 de bore

Dans certains
R o u le a u x d e t e x t i l e 0,0039
/
à 0,042
/ cas Ignifugé au
r e c y c lé s
sel de bore

Sans
■a 0,035 à
O
c L ain e d e m o u to n 10-30 1à2 dégagement
0,045
toxique
û
kD
O
rs l

(S)

ai
>-
CL
O
U

108
6.3 Aspects environnementaux

6.3.2 Performances des isolants massifs

Les isolants massifs comme les murs en terre paille, les bétons chaux-chanvre,
etc. sont des matériaux dont la spécificité est de mener à des modes construc­
tifs très particuliers : plutôt que de voir le m ur comme une succession de
couches et de concentrer le pouvoir isolant sur une couche spécifique de la
paroi, comme on le fait dans un m ur creux par exemple, lutilisation d ’iso­
lants massifs mène à répartir le pouvoir isolant sur l’ensemble de l’épaisseur
de la paroi.

Les terre-pailles et bétons chaux-chanvre ont une conductibilité thermique


comparable, mais plus importante que celle des matériaux isolants, tant tradi­
tionnels qu’écologiques, et sont donc moins performants.

Le tableau 6.3 donne une comparaison d ’un m ur massif isolant en béton de


chanvre et d ’un m ur traditionnel.

Tableau 6.3 Comparaison d'un mur massif isolant en béton de chanvre et d'un
mur traditionnel

É p a is s e u r P e rfo rm a n c e d e
C o m p o s itio n
to ta le la p a ro i
chaux chanvre + enduit intérieur 30 cm U = 0,55 W/m^K
M u r is o la n t m a s s if
et extérieur

Bloc de béton lourd + isolant + 35 cm U = 0,6 W/m^K


M u r t r a d i ti o n n e l
lame d'air + brique de parement

6.3.3 Impact de la mise en œuvre d'un isolant


■O a La qualité de la mise en œuvre d ’un matériau d ’isolation est l’élément déter­
c13
û
m inant pour la performance énergétique du bâtiment et le confort acoustique.
Les matériaux d ’isolation jouent en effet un rôle dans la qualité acoustique
O §
(N d ’une construction. Or, des défauts de mise en œuvre (ponts acoustiques) ont
(5) des répercussions sur le confort acoustique encore bien plus importantes que
CT sur la thermique du bâtiment.
>■ C
^O ês
U y Pour les isolants massifs, les performances obtenues sont fortement liées à
la constance de qualité de la réalisation puisque les mélanges sont réalisés
in situ.

109
6. L'isolation therm ique : le choix des m atériaux

‘il*-®:- '-. ^.
I

., f ' . f <4:' -.,' '•,•■.‘


■ T A .-■ ■• ■ . .- - l y i ù T ' . î - , .- J S s

i« ^ ' '

Fig ure 6.10 Isolants massifs en béton chaux-chanvre

6.3.4 Performances hygrométriques des isolants

Les démarches d ’écoconstraction mettent en avant les performances hygro­


métriques des matériaux. En construction traditionnelle, ces dernières ont
trop longtemps été négligées.

Par leur capacité plus ou moins grande à absorber l’humidité, les matériaux
en contact avec l’ambiance intérieure peuvent stabiliser les conditions hygro­
métriques d ’un local et, de la sorte, avoir un impact positif sur le confort. En
effet, les matériaux isolants étant généralement séparés de l’ambiance par une
maçonnerie ou un revêtement, leur rôle de régulation hygrométrique sera
limité. Ce n’est pas le cas des isolants massifs qui peuvent avoir un impact
bénéfique de ce point de vue.

Par ailleurs, le caractère plus ou moins respirant de l’isolant jouera un rôle


dans l’équilibre hydrique de toute la paroi. La question des flux de vapeur
•O
c
O au travers les parois et les conséquences constructives telles que la nécessité
=3
Q d ’utiliser un frein-vapeur doit être analysée.
tH

O
(N

-4-J
x:
ai
>-
Q.
O
U

110
Le choix des équipements
de chauffage et de
climatisation

Au cours de Tétude d'un projet, il faut toujours réfléchir et prendre


des décisions concernant :
• l'installation de chauffage ;
• la production d'eau chaude sanitaire ;
• la climatisation ;
• l'éclairage.
La gestion technique du bâtiment (GTB) permet de rendre com­
municants les équipements techniques du bâtiment en termes
d'éclairage, de chauffage, d'électricité, de sécurité... de manière
à optimiser les performances énergétiques du bâtiment, amé­
liorer la sécurité et le confort des occupants.
En effet, pour obtenir un meilleur confort thermique dans les
logements tout en réalisant des économies de l'énergie de
chauffage et de conditionnement. Il faut pour cela appliquer un
certain nombre de principes fondés, visant à améliorer la qualité
thermique et énergétique de la construction. Cela permettra au
T3
O logement d'être sain, confortable, agréable à vivre et économe.
c
3
û
tH

O
rsj

xz

>-
Q.
O
U

111
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

7.1 Choisir un élément de chauffage


Le chauffage répond à un besoin physiologique de confort des individus. En
matière industrielle, il permet la transformation des matières et le chauffage
de procès industriel.

Dans le bâtiment, un équipement de chauffage assure le confort thermique


des utilisateurs. Il répond également à leurs besoins en termes de fourniture
d ’eau chaude sanitaire. Le chauffage comprend généralement un générateur
comme une chaudière ou une pompe à chaleur, qui alimente un ou plusieurs
ém etteurs de chaleur comme des radiateurs ou un plancher chauffant.
Ceux-ci transm ettent la chaleur produite dans le local à chauffer. Cette même
chaudière ou cette même pompe à chaleur pouvant produire également de
l’eau chaude sanitaire.

Ventilation

\ •/
TJ
O
c
V -
Éclai rage
=3
Q
tH

O
(N

Électricité Climatisation
XI
OJ Accès
>-
Q .
O
U
Figure 7.1 Les équipements techniques d'un bâtiment

Le choix de l’élément de chauffage dépend essentiellement de :


► l’importance des besoins d ’énergie pour le chauffage et aussi pour l’eau
chaude ;
► la disponibilité des énergies ;

112
7.3 Le chauffage central individuel

► le coût des énergies disponibles ;


► le niveau de confort offert par chaque système ;
► les émissions de polluants engendrées par chacun.

7.2 Choisir une source d'énergie


Les principales sources d ’énergie disponibles sont :
► le gaz naturel ;
► le fuel ;
► l’électricité ;
► le soleil.

Sur le plan de la dépense énergétique, le solaire est gratuit mais il nécessite


des investissements plus coûteux que les sources conventionnelles. Pour la
production d ’eau chaude, il représente une excellente solution !

Le choix dépendra en grande partie du coût unitaire de la chaleur produite,


et aussi de la disponibilité de la source dans la région

Dans un lotissement alimenté par le réseau de gaz naturel, vous aurez probable­
ment intérêt à opter pour un système de chauffage central, avec une chaudière à
gaz produisant aussi l’eau chaude sanitaire. En termes de coût global, compre­
nant l’investissement pour l’acquisition et le montage des équipements, la
consommation et l’entretien, les performances d ’un tel système sont excellentes.

TJ
O
c
rj 7.3 Le chauffage central individuel
û ^
1X5 T
O La chaleur est produite à un seul endroit, soit par une chaudière raccordée
rsl
à un conduit de fumée, soit par une pompe à chaleur, soit par des capteurs
CJl ta
solaires. La puissance de l’installation dépend de la grandeur du logement et
ir
> -
O
c de sa qualité énergétique (implantation, orientation, fenêtres, isolation, etc.),
Q
O- 5S
U y c’est-à-dire de l’ensemble des choix techniques et architecturaux.

7.3.1 La production de chaleur par les chaudières

Ces dernières années, des progrès considérables ont été réalisés sur les chau­
dières, faisant passer le rendement de ces équipements de 70 % à 85 %.

113
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

Les chaudières à condensation


ont d ’excellentes perform ances
si le chauffage fonctionne à basse
température (de 30 °C à 40 °C). C’est
aussi le cas pour une production de
chaleur par des capteurs solaires.
Dans ces deux cas, il est alors très
intéressant de fonctionner à basse
tem pérature avec des ém etteurs
de grandes dimensions : plancher
chauffant ou radiateurs de grande
surface.

Les fum ées passent au travers


d ’un échangeur alimenté par l’eau
froide revenant des radiateurs. Or
les fumées contiennent de l’eau, à
l’état de vapeur. Cette vapeur va
condenser, form er des gouttes (à
évacuer vers l’égout) et préchauffer Figure 7.2 Les chaudières : en
l’eau froide. Cette technique peut haut, sur socle ; en bas, murale
apporter en pratique de 6 à 9 %
d ’amélioration de rendement. Mais
elle n’est courante que pour le gaz.

7.3.2 Les radiateurs


■a
O Reliés à votre système de production de chaleur (chaudière ou pompe à
c
=3 chaleur) par des canalisations, les radiateurs de chauffage central, disposés
Q
tH
dans les pièces à vivre, transm ettent la chaleur à habitat par convection et par
O
(N rayonnement. Leurs caractéristiques de fonctionnement varient en fonction
du matériau dans lequel ils sont construits.
x:
03
>• Les radiateurs les plus utilisés sont les radiateurs en acier, en alum inium ou
Q.
O en fonte.
U

Le tableau 7.1 présente les principaux avantages et inconvénients des diffé­


rents types de radiateurs qui existent sur le marché.

114
7.3 Le chauffag e central individuel

Tableau 7.1 Avantages et inconvénients des différents types des radiateurs

Type de radiateur A vantages Inconvénients

Classique, léger, esthétique. Bonne Nécessite un traitement


inertie, nnais réagit rapidement à la anti-corrosion
moindre sollicitation robuste.
Peut être rajouté à une installation ou
existent déjà des radiateurs en fonte
ou en acier.
Convient à toute construction isolée
ou non

Léger, esthétique, efficace. Bon Longévité réduite


marché. Montée en température
rapide (faible inertie). Réagit
rapidement aux commandes de la
régulation.
Convient particulièrement à des
bâtiments très isolés.

Continue à rayonner longtemps après Montée en température


la chute de la température de la plus lente (inertie)
chaudière (inertie). Poids élevé
Longévité ; résiste bien à la corrosion Plutôt cher
Modularité : on peut ajouter
des éléments au radiateur pour
augmenter sa puissance.
Convient bien à des constructions
lourdes
"O
O
c
=3
Q
tH
O
(N

À noter
>. Si le logement est ancien ou mal isolé, il faut de préférence placer les
CL
O
U
radiateurs sous les fenêtres ou dans les angles des murs extérieurs, afin
d'éviter l'effet « paroi froide ». Dans le cas d'un logement neuf, on peut
placer les radiateurs où on veut.

115
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

La puissance des radiateurs


La plupart des fabricants indiquent m aintenant les émissions calorifiques des
radiateurs suivant la norme européenne EN 442-2. Cette norme tient compte
d un régime de dimensionnement de 75765° pour une température intérieure
de 20 °C. Cette norme remplace l’ancienne norme qui se basait sur un régime
de dimensionnement 90°/70°.

Une fois que l’on dispose des caractéristiques d ’un radiateur données par le
fabricant (catalogue), on peut établir la puissance émise pour d’autres régimes
de dim ensionnem ent (différents du régime pris dans la norme EN 442-2,
c’est-à-dire 75°/65°). Une approche simplifiée permet d ’établir une correspon­
dance entre deux régimes de dimensionnement par la formule :
xl>3
A Zmoy régime2
Puissance^, X Puissance^,
y moy régime1 J

OÙ est la différence de température entre l’eau du radiateur (moyenne


entre l’entrée et la sortie) et la température intérieure.

Cas pratique__________________________________________________________
Quelle est la correspondance entre deux régim es de dim ensionnem ent
pour un radiateur de 2000 W en régime 90°/70° s'il est alimenté en régime
75765°?

On applique la formule ci-dessus :


■O
O
CI
13
Q ("70-20V'^
Puissance,= x 2 0 0 0 = 1578W
rH l, 8 0 - 2 0 j
O
ГМ
(y)
- I- )
x:
03
>■
O
C l
Les tableaux 7.2 et 7.3 donnent la puissance typique des radiateurs tradi­
U
tionnels en fonction de leurs dimensions, ce pour un régime de température
90 °C/70 °C (entrée/sortie) et une température ambiante de 20 °C, soit un
A T (radiateur-ambiance) = ((90 [°C] + 70 [°C]) / 2) - 20 [°C] = 60 [°C].

116
7.3 Le chauffag e central individuel

Tableau 7.2 Pouvoir émissif des radiateurs à éléments en fonte, en W/m^ de


surface frontale

Hauteur Profondeur [mm]


[mm]
150 250 350

3 325 4 790 7 200

3 185 4 600 6 870

3 105 4 475 670

Tableau 7.3 Pouvoir émissif des radiateurs à panneaux en acier, en W/m^ de


surface frontale

Hauteur
Type 10 Type 11 Type 20 Type 21 Type 22 Type 30 Type 32
[mm]
300 1 330 1 880 2 150 2 780 3 210 3 045 4 185

600 1 200 1 720 1 950 2 510 2 900 2 765 3 800

800 1 170 1 685 1 910 2 465 2 840 2 710 3 730

Type 21 = radiateur équipé de 2 panneaux et dune rangée d'ailettes

Si les dimensions réelles des radiateurs ne correspondent pas aux dimensions


standards ci-dessus, les puissances peuvent être extrapolées linéairement.

Cas pratique
Nous avons un radiateur en acier, type 22, de 300 mm de hauteur et de
TJ
O 2 m de longueur. Quelle est sa puissance nominale?
c
=3
Q
I La surface frontale du radiateur est
O
r\l égale à :
(y)
XI
OJ S = 0,30 X 2,00 = 0,6
>-
Q .
O
U
La puissance nominale du radiateur
est égale à :
P = 0,60 X 3 210 = 1926 W

117
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

7.3.3 Les pompes à chaleur

Une pompe à chaleur (PAC) est une machine thermodynamique qui puise la
chaleur dans un milieu naturel appelé « source froide » comme Pair, Peau ou le sol.

Grâce à un apport en énergie électrique, elle transfère cette chaleur au fluide de


chauffage (généralement de Peau, mais parfois de Pair). Les pompes à chaleur
réversibles assurent le chauffage Phiver, et aussi le rafraîchissement Pété.

Le coefficient de performance (COP) d ’une pompe à chaleur est le rapport


entre l’énergie thermique quelle fournit et l’énergie électrique qui alimente
le compresseur.

Un COP de 3 signifie que la PAC consomme 1 kWh électrique pour fournir


3 kW h therm ique au logement. Cependant, il faut se rappeler que pour
produire 1 kWh électrique dans une centrale thermique, on consomme plus
de 3 kWh thermique fournis par du fuel ou du gaz.

La pompe à chaleur est composée de quatre éléments principaux :


► Tévaporateur : il récupère les calories de l’environnement extérieur (sol/
eau/air), pour les transférer au liquide frigorigène (froid et liquide) et les
faire entrer en ébullition ;
► le compresseur : il aspire et compresse le fluide frigorigène sous forme
de gaz à basse température, afin de le transform er en gaz chaud à une
pression élevée ;
► le condenseur : il récupère l’énergie du gaz produit par le compresseur,
pour la céder à l’eau du circuit de chauffage. Le gaz frigorigène se condense
pour passer de l’état gazeux à l’état liquide ;
•a
O
c ► le détendeur : il abaisse la température du liquide frigorigène formé par
=3
Q
Ю le condenseur, qui sera beaucoup plus basse et inférieure à la température
H
t

O de la source de récupération.
(N

x:
Ainsi, la pompe à chaleur perm et de couvrir jusqu’à 70 % des besoins de
03
>-
chauffage d ’une habitation. Les 30 % restants (différents selon la source
Q .
O d ’énergie et le mode de fonctionnement utilisé) correspondent à la consom­
U
mation d ’énergie électrique utile au fonctionnement de la pompe.

118
7.3 Le chauffag e central individuel

Vapeur Vapeur
basse pression haute pression

CAPTEURS ÉMETTEURS DANS


EXTÉRIEURS L'HABITATION

é é
Radiateur

Plancher
chauffant

: Ventilo-
convecteurs

Êvaporateur Condenseur

Fluide Fluide
basse pression haute pression

Figure 7.3 Principe de fonctionnement de la pompe à chaleur

Il existe 2 familles de pompes à chaleur :


► PAC aérothermique :
> La PAC Air/Air fonctionne par deux unités. L’unité extérieure permet
de puiser les calories de l’air, et le ventilo-convecteur les restitue dans la
maison avant tout pour le chauffage mais également le rafraîchissement
l’été dans le cas d ’une PAC réversible ;
TJ
O
> La PAC Air/Eau perm et de chauffer l’eau d ’un circuit de chauffage
c
=3 grâce à l’air récolté en extérieur, mais également d ’assurer le rafraîchis­
Q ^
(O T sement de l’habitation en été et la production d ’eau chaude sanitaire
O
c3
(N (sous certaines conditions). Ainsi, on utilise une technologie de PAC
(y) I
mixte, com portant un circuit pour le fluide frigorigène des capteurs, et
x:
OJ un circuit pour l’eau chaude des émetteurs de chaleur. Seule contrainte :
>- un chauffage d ’appoint est nécessaire en cas de climat rigoureux,
Q .
O
U notamment à partir de -5 °C et que la pompe s’arrête.

119
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

► PAC géothermique :
Les PAC Eau/Eau permettent de capter la chaleur du sol et de la restituer
soit directement dans un plancher chauifant en circuit fermé (PAC détente
directe), soit dans Peau circulant dans les différents émetteurs de chauffage
(PAC à procédé mixte).
Selon la surface extérieure et le terrain, il existe deux types de capteurs
pour la géothermie :
> les capteurs horizontaux qui sont disposés horizontalement à faible
profondeur et qui nécessitent toutefois une surface de terrain suffi­
sante ;
> les capteurs verticaux qui sont plus coûteux mais avec une emprise sur
le sol réduite. Ils sont disposés verticalement dans les forages préala­
blement réalisés.

Le tableau 7.4 récapitule le choix du type de pompe à chaleur en fonction du


terrain et des conditions.

Tableau 7.4 Type de pompe à chaleur choisi en fonction du terrain et des


conditions

Types de pompes à chaleur possibles

Tous les types de pompes peuvent s'adapter :


Vous remplacez votre chauffage • Le plus simple et moins cher : air/air ou air/eau
existant • Plancher chauffant déconseillé : beaucoup de
travaux

■a Air/Air ou Air/Eau : chaudière hybride PAC air-


O Pas de terrain
c air/gaz
D
Q Terrain
Ю • Le plus simple et moins cher : air/air ou air/eau
O S < 250 m2
rs] • Géothermique à capteurs verticaux eau/eau
avec arbre ou • Pensez au plancher chauffant
Vous faites rocheux
construire
ai Terrain
>- • Le plus simple : air/air ou air/eau
CL
O S > 250 m2 • Le plus intéressant ; géothermique à capteurs
U avec peu horizontaux
d'arbres et • Géothermique à capteurs verticaux eau/eau
peu rocheux • Pensez au plancher chauffant

120
7.3 Le chauffag e central individuel

7.3.4 Le plancher solaire direct

Le plancher solaire direct PSD associe des capteurs solaires thermiques et un


plancher chauffant basse température servant à la fois de stockage et d ’émet­
teur de chaleur, sans échangeur intermédiaire. Il s’agit d ’un système solaire
combiné, SSC, c’est-à-dire un système solaire pouvant répondre aux besoins
de chauffage et d ’eau chaude sanitaire de la maison. Le plancher chauffant
solaire est le nom donné au système dit « plancher solaire direct », ou PSD.
C’est donc un système de chauffage utilisant l’énergie solaire thermique pour
la distribuer dans un plancher chauffant basse température à eau chaude. Ce
« système solaire combiné » peut couvrir jusqu’à 40 % des besoins annuels de
chauffage et d ’eau chaude sanitaire.

Le système de chauffage plancher solaire direct est caractéristique car l’émet­


teur de chaleur est la dalle de béton, qui va assurer le stockage de l’énergie et
perm ettre ainsi une diffusion de la chaleur durant la nuit. L’inertie du plan­
cher béton qui est utilisée pour stocker l’énergie de chauffage. L’eau chaude
sanitaire est produite soit dans un ballon immergé dans le ballon ci-avant, soit
par un échangeur de chaleur situé dans le ballon ou à l’extérieur de celui-ci.
Le plancher chauffant solaire ou PSD est un procédé d ’énergie renouvelable
et fait partie des concepts à haute efficacité énergétique. Cette solution de
chauffage est pour l’habitat une référence en termes d ’économie d ’énergie.

■a
O
c
13
Q ^

O §
(N
(5)
CT
>■ C
^O 2s
U ^

Figure 7.4 Le plancher solaire direct PSD

121
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

Le PSD se pose comme tout autre plancher chauffant, le montage des capteurs
est relativement simple et les raccordements hydrauliques entre les différents
éléments relèvent de la plomberie traditionnelle. Le dimensionnement des
PSD s’effectue par étude thermique, et le calcul doit permettre que :
► la densité des tuyaux soit suffisante pour combler les déperditions de la
pièce (à évaluer) ;
► la température du sol n’excède pas 28 °C ;
► la température du fluide n’excède pas 50 °C ;
► les pertes de charge ne soient pas trop élevées. On estime que 1 m^ de
capteurs permet de chauffer 7 à 10 m^ de dalle.

Le tableau 7.5 donne quelques conseils pour une installation réussie.

Tableau 7.5 Conseils pour réussir son installation

Pour les installations de chauffage solaire, il est préférable


d'approcher les 60° d'inclinaison qui pernnettent une bonne
L'inclinaison des
réception du flux solaire en hiver, et offre une inclinaison suffisante
panneaux en été pour les sinnpies besoins d'eau chaude sanitaire en évitant les
problèmes de « surchauffe ».

• L'été la surface de panneaux est trop importante, on voit alors


apparaître le phénomène de « surchauffe » : le circuit stagne à
des températures élevées ce qui à terme peut être nuisible pour la
longévité de l'installation. Pour éviter ces phénomènes, plusieurs
stratégies peuvent être adoptées :
Les phénomènes de • Avoir une inclinaison approchant les 60°
« surchauffe l'été » • Avoir un vase d'expansion surdimensionné supportant la dilatation
voire l'évaporation du fluide caloporteur
• Régulation de l'installation gérant la surchauffe en faisant circuler
TJ
le fluide lorsque le capteur est à trop haute température, en
O journée ou en nocturne
c
:3 • Capteur auto-vidangeable
Û
kD C'est le rapport entre la quantité d'énergie solaire produite et la
1—1
O surface de panneaux installée. Pour qu'une installation soit bien
rsl

dimensionnée, il faut que cette productivité soit la meilleure


possible c'est-à-dire que la surface de panneaux ne soit :
ai La productivité solaire
• ni trop faible car dans ce cas-là on n'assurait qu'une petite partie
>- des besoins d'ECS.
CL
O • ni trop élevé car au-delà d'un certain seuil, augmenter la surface
U
de panneaux n'augmente que très peu la production solaire.

La réalisation d'un chauffage solaire est généralement plus


Choisir un spécialiste complexe que pour un simple chauffe-eau. Il est indispensable de
référencé se tourner vers un professionnel référencé ayant l'agrément et de
l'expérience dans l'installation d'un tel système.

122
7.3 Le chauffag e central individuel

7.3.5 Le plancher chauffant

Un plancher chauffant est un système de chauffage basse température destiné


à chauffer un local, un habitat ou un local utilisant la surface du sol pour
chauffer l’air intérieur et octroyer un confort thermique optimal tant sur le
plan de la température résultante, que du confort acoustique (pas de bruit),
que du confort visuel (pas d ’émetteur visible) que de la qualité d ’air intérieur
(pas de mouvement de poussières).

Le principe consiste à chauffer à très basse température une grande surface


(par exemple le sol de l’habitat) au lieu de plusieurs petites surfaces très
chaudes (tels radiateurs à eau chaude) en délivrant le même nombre de calo­
ries. On parle en général de plancher chauffant à basse température (PCBT)
ou chauffage au sol à basse température.

Il existe deux types de plancher chauffant :


► le plancher chauffant basse température à circulation d ’eau : un circuit
d ’eau chaude serpente dans le plancher pour chauffer la surface du sol, qui
ne dépasse en aucun cas 28 °C (norme fixant la température m aximum du
plancher chauffant) pour une chaleur ambiante de 19 °C ;
► le plancher chauffant électrique ou plancher rayonnant électrique : un
câble chauffant (résistance électrique) chauffe le plancher par effet Joule.

Dans le cas du plancher, si l’on inverse le cycle de la pompe à chaleur, cette


dernière délivre alors de l’eau fraîche et le plancher devient ainsi un plan­
cher rafraîchissant ou plancher mixte chauffant et rafraîchissant. Ce type
de climatisation douce permet de redonner de l’inertie thermique à la dalle
■a qui rayonne ainsi en paroi froide. Une sonde d ’humidité est obligatoire pour
O
c réguler la température superficielle du sol afin d ’éviter d ’atteindre le point de
û rosée et ainsi de voir apparaître des condensations au sol.
Ю
tH
O
ГМ
Dimensionnement du plancher chauffant
xz
ai Pour chaque pièce, la température de surface (T^f) se calcule en intégrant :
>-
Q. ► une puissance d ’émission maximale (P^) de 116 W/nP ;
O
U

► un coefficient surfacique de 11,6 W/m^K, estimé comme le meilleur


compromis possible ;
► la température intérieure prévue.

L = ■f T
11,6
123
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

Cas pratique
Comment déterm iner la température de surface ( T J de ces deux pièces
- chambre à fa température de 16 °C ?
- séjour à la température de 18 °C ?

On utilise la formule :

T. +T
11,6 '

Pour la chambre à 16 °C :

T. = - ^ + T; = — + 16, soit T. =26 °c


11,6 ' 11,6

Pour le séjour à 18 °C :

T. = -5^ + T; = — + 18, soit T, = 28°C


11,6 11,6

Température de départ du fluide

Température de départ à ne pas dépasser ; 50 °C, températures moyennes


en usage : 30 à 40 °C.
► La température de départ d ’un plancher chauffant s’établit à l’entrée de
chaque surface de sol chauffant.
TJ
O ► Pour l’ensemble d ’une installation de chauffage, elle se calcule à partir
c
rj
û d ’une pièce de référence : celle qui bénéficie de l’apport calorifique le plus
tD
t

O
H élevé.
CM

(y) ► Plus la température de départ est basse, meilleur est le confort d ’un point
XI
oi de vue pédologique.
>-
Q. ► Mais il faut aussi que le reste du corps y trouve son compte :
O
U
> valeur trop basse : faible consommation énergétique mais le plancher
chauffant ne peut compenser toutes les déperditions de la pièce et un
chauffage d ’appoint devient nécessaire ;
> valeur excessive : rendement difficile à gérer, surconsommation.

124
7.3 Le chauffag e central individuel

Chute de température

Chute la plus utilisée : 8 °C.

La chute de température détermine en quelque sorte la capacité d ’émission de


la surface chauffante. Elle se mesure aux collecteurs aller et retour du réseau.

Pour chaque pièce, la capacité d ’émission surfacique dépend de l’écart entre


la température moyenne du fluide (T^) et la température d ’ambiance désirée :
► plus la chute est faible, plus grand est l’écart moyen entre ces deux données,
► plus grand est l’écart, plus le débit et la perte de charge sont importants.

Le bon compromis : couvrir les déperditions thermiques du local sans aller


au-delà de la perte de pression disponible aux collecteurs (sinon baisse de
rendement et surconsommation énergétique pour le rétablir).

Une mission compliquée par les déperditions calorifiques peut se produire


sur le parcours allant de la chaudière aux collecteurs (grandes longueurs de
conduites...).

Pour effectuer le calcul, les professionnels tablent sur une plage de chute
« normalisée » de 5 à 10 °C.

Débit

Le débit q est la quantité de flux passant dans le tuyau en un temps donné :


seconde, minute ou heure. Il est déterminé par la relation suivante :

_Q_
AT
■a
O ► Q : puissance thermique à véhiculer, en W ;
c
D
Q ^
► AT : chute de température, en °C.
^O c3
rsJ tï
® I Vitesse de circuiation

La vitesse de circulation préconisée : 0,80 à 0,85 m/s.


O.
I
g
o -S
u y Comme annoncé plus haut, une trop faible chute de température du fluide se
compense en forçant le débit.

La puissance du circulateur est augmentée (consommation accrue) et, à une


certaine vitesse, le réseau émet des bruits gênants :

125
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

► valeur minimale : 0,75 m/s,


► valeur maximale admissible : 1 m/s

Pas e t densité des tubes


Un réseau chauffant est appelé boucle ou nappe.
► Au m inimum, il y a une boucle par pièce à équiper pour adapter sa capa­
cité de chauffe à la température voulue.
► Le pas (ou espacement) des tubes varie de 5 à 35 cm (limites réglementaires).
► Il se détermine en fonction des calculs thermiques préliminaires et de la
zone à couvrir.
► Le diamètre du tube entre également en ligne du compte :
> diamètres utilisables : 10 x 12, 13 x 16, 16 x 20, 20 x 25 mm ;
> diam ètres courants : 13 x 16 (L. m axi 120 m) et 16 x 20 m m
(L. maxi 160 m).
► La densité (ou charge) de tube est fonction de la zone à chauffer.
► Par principe, la charge est augmentée à proximité des murs extérieurs, des
baies vitrées... afin de compenser la baisse de rayonnement thermique de
ces parois froides (sensation d ’inconfort).
► Sur le reste de la boucle, la charge est moins élevée de manière à obtenir la
température de départ la plus faible possible sans perte de confort.

Type de pose du plancher chauffant


Il existe deux types de pose pour un plancher chauffant :
•a
O
c
13 ► boucle en serpentin ;
û
y£> ► boucle en escargot.
O
r\l
(y)
Dans le passé, avec des bâtiments peu ou mal isolés, la pose en escargot garan­
tissait une meilleure répartition de la chaleur (perte de charge limitée).
‘s_
>.
CL
O
Elle reste majoritaire mais aujourd’hui, du fait des exigences thermiques, c’est
U
plutôt la simplicité de mise en œuvre qui oriente le choix de la pose.

Dimensionnement du plancher chauffant réversible


Le calcul d ’un plancher réversible doit perm ettre d ’abaisser la chaleur
ambiante de plusieurs degrés en évitant les phénomènes de condensation à
la surface du sol.
126
7.3 Le chauffag e central individuel

Pose en serpentin Pose en escargot

Figure 7.5 Les deux types de pose d'un plancher chauffant

TJ
O
c
U
Q
(X)
O
rsj

gj
Q.
O
U

Figure 7.6 Le principe d'un plancher chauffant réversible

127
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

► Le coefficient surfacique est plus faible qu’en chauffage : 6,25 contre


11,6 W /m "KrC.
► La résistance thermique superficielle est plus im portante : environ 0,16
contre 0,086 m^K/W.
► L’écart moyen des températures plus resserré limite la capacité d ’absorption
de la chaleur ambiante (d’où rafraîchissement plutôt que climatisation).

En choisissant un plancher chauffant rafraîchissant, c’est-à-dire réversible, on


bénéficie d ’un confort total en toute saison : chaleur l’hiver, fraîcheur l’été.
L’hiver, le plancher chauffe normalement en basse température (50/55 °C).

Lorsque les grosses chaleurs arrivent, il se met en mode rafraîchissement :


► le réseau de tubes véhicule une eau fraîche qui contribue à abaisser la
température ambiante de plusieurs degrés ;
► l’eau absorbe les calories en excès et retourne au groupe froid pour être
rafraîchie et entamer un nouveau cycle.

Dimensionnement

L’étude d ’un plancher chauffant rafraîchissant respecte un certain nombre


de règles intangibles :
► isolant : plastiques alvéolaires exclusivement ;
► calorifugeage des canalisations apparentes et équipem ents associés
(pompe, vannes de réglage...) comme en climatisation ;
► résistance thermique au-dessus du tube limitée à 0,13 m ^K/W :
> dalle d ’enrobage : 0,04 m^K/W,
■a
O
c
D > revêtement de sol : 0,09 m^K/W ;
Q
kD ► masse surfacique enrobage + revêtement de sol de 160 kg/m^ maxi afin de
O
rs] m inimiser l’inertie thermique. Soit environ 7 cm d ’épaisseur au-dessus
de l’isolant ;
ai
>-
► bonne ventilation des locaux ;
CL
O ► écart moyen des températures imposant de réduire au strict m inim um les
U

apports thermiques :
> lors de la construction ou grosse rénovation,
> dans les habitudes de vie ;

128
7.4 Le chauffage divisé

► dispositif lim itant la température de départ à l’entrée du réseau rafraîchis­


sant en période estivale. La température de départ se définit en fonction
de la situation géographique ;
► dispositif indépendant de la régulation qui coupe automatiquement la
production de froid au niveau du réseau quand la température du fluide
atteint 12 °C ;
► therm ostats d ’ambiance programmés en été pour ne pas descendre en
dessous de 24 °C.

7.4 Le chauffage divisé


Chaque appareil de chauffage est autonome, c’est-à-dire qu’il produit et
distribue à la fois l’énergie. Les sources d ’énergie peuvent être :
► l’électricité ;
► le gaz ou le fuel.

7.4.1 Les convecteurs électriques

Le convecteur est le système de chauffage le plus simple et le plus répandu.


Économique et très facile à utiliser, il représente la solution la plus élémentaire
pour chauffer votre intérieur.

Air chaud

Thermostat
TJ
O
c
Û ^
iJD T
^O C3
«N

@
CJl t«
c
b ®
O ê
U y
Air frais

Figure 7.7 Le principe de fonctionnement d'un convecteur

129
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

Comme son nom l’indique, son système repose sur le principe de la convec­
tion. L’air ambiant entre par la partie inférieure de l’appareil et se charge en
chaleur en léchant la résistance électrique. Il remonte ensuite dans l’appareil
et ressort vers l’extérieur par les grilles latérales situées sur la partie haute. Il
fonctionne à la manière d ’une boucle thermique : l’air chaud est plus léger que
l’air froid, il circule donc en permanence dans la pièce, du bas vers le haut.

Le convecteur est très approprié pour des petites pièces bien isolées. Il existe
de nombreux modèles (large gamme de puissance, possibilité de program ­
mation, variantes de formes esthétiques, etc.). Ils sont extrêmement simples,
rapides à poser et de taille très réduite.

Les avantages d ’un convecteur sont les suivants :


► une production de chaleur rapide ;
► une solution qui n’implique pas de travaux conséquents ;
► peu d ’encombrement au m ur ;
► une régulation électronique précise et intégrée.

7.4.2 Les éléments radiants

Le panneau radiant, le plafond rayonnant et le plancher chauffant sont


des émetteurs qui distribuent la chaleur par rayonnement. Le panneau est
constitué d ’un élément chauffant contenu dans un cadre métallique. Il peut
être placé le long d ’un mur, au plafond, ou dans le plancher. L’élément émet
alors un rayonnement qui se réfléchit sur les autres surfaces.

■a
O
c
7.5 La climatisation
D
Q
tH
La climatisation assure le confort d ’été. Climatiser sa maison ou son appar­
O
(N tement c’est un investissement pour son confort et pour sa qualité d ’air
intérieur. Pour un habitat fermé où il est difficile d ’ouvrir ses fenêtres par
x:
exemple en centre-ville, pour le confort de nos anciens, et de fait pour nos
>•
Q .
O maisons de plus en plus isolées et étanches à l’air, la climatisation est une
U
solution de confort à réaliser avec les techniques les plus efficientes : pompes
à chaleur réversibles, climatiseurs basse consommation de catégorie A, etc.
Ainsi, dans un cadre de confort des usagers et d ’économies d’énergie, clima­
tiser sa maison ou son appartement, peut aujourd’hui s’envisager avec un
bilan de consommation été/hiver des plus économiques.

130
7.5 La clim atisation

7.5.1 La climatisation réversible

Un climatiseur puise de la chaleur d ’un côté (habitat) et la restitue de l’autre


(extérieur). Q uand on inverse le cycle avec un clim atiseur réversible on
chauffe non plus l’extérieur mais l’intérieur de l’habitat. Nous appelons cela
tout simplement la pompe à chaleur.

Les principes de la climatisation sont fondés sur le transport de chaleur d ’un


point vers un autre, et le médium généralement utilisé pour ce déplacement
de chaleur est appelé réfrigérant ou fluide frigorigène.

Les climatisations dites réversibles permettent donc, de façon additionnelle,


d ’effectuer le cycle précédemment évoqué mais pour le chauffage. Une clima­
tisation réversible extrait la chaleur « gratuite » de l’extérieur et la transfère
vers l’intérieur. Ce principe continue de fonctionner par jours très froids avec
des températures extérieures de -5 °C, -10 °C et même -15 °C, en fonction du
type et de la qualité du climatiseur utilisé.

Par conséquent, la climatisation réversible constitue un système de chauffage


à part entière et permet de chauffer et rafraîchir avec la même unité tout en
réduisant les coûts d ’énergie tout au long de l’année. L’intérêt de ce système
est la performance en chauffage puisque l’économise peut atteindre 50 %
à 70 % de la consommation de chauffage (par rapport à un chauffage par
convecteur électrique).

■a
O
c
=3
Q
(>0 ^
O
CM

©
xz
ai
>-
Q.
O
U
Cycle froid Cycle chaud

Figure 7.8 La climatisation réversible : schéma du cycle chaud-froid

131
7. Le choix des éq uip em ents de chauffag e et de clim atisation

7.5.2 La climatisation d'une pièce

Le monosplit est la solution la plus courante, avec une unité à l’extérieur et


une unité à l’intérieur. C’est aussi la solution la plus simple, la plus rapide à
installer et la plus économique.

Le monosplit permet d ’équiper une seule pièce. Très pratique, il peut s’ins­
taller avec n’importe quelle unité intérieure et vous garantit le confort, été
comme hiver. Il peut effectivement travailler en hiver en pompe à chaleur
performante avec des COP de 3 si l’on choisit un matériel de qualité. C’est
l’offre la plus répandue en climatisation pour le résidentiel.

7.5.3 La climatisation de plusieurs pièces

Le système dit multisplit est le plus souple puisqu’il peut être installé dans
un logement déjà construit sans générer de trop gros travaux. Il se compose
d ’une unité frigorifique extérieure et de plusieurs diffuseurs intérieurs
muraux, plafonniers, etc. (5 au maximum) raccordés entre eux par des tubes
aussi appelés liaisons frigorifiques. Chaque diffuseur bénéficie d ’une gestion
personnalisée pour plus de confort.

TJ
о
с
rj
û
ю
тН
о
гм
@
х:
gi
>-
о.
о
и

132
Bîblîog raph ie

Ouvrages
D eoux Suzanne et P ierre , Le guide de Vhabitat sain, Medieco, 2002.

Isover, Guide : « LA THERMIQUE DU BATIMENT ».


Jannot Yves, Transferts thermiques. École des mines Nancy, édition 2011.
KuR Friedrich , L’habitat écologique - Quels matériaux choisir. Terre Vivante, 2003.
O liva Jean -P ierre , L’isolation écologique. Terre Vivante, 2001.
OuiN José, Transferts Thermiques - Rappels de cours et applications. Collection « Mémotech »,
Casteilla, 1998.
P enu Gina , La thermique du bâtiment, Dunod, 2013.
Roux P hilippe , Cours de thermique, 2006.
Schwartz Jutta , Qualité environnementale des bâtiments, guide comparatifpour le choix des
matériaux de construction, Paul Haupt, 1998.
SouGA C hédly, Cours thermique du bâtiment. École nationale d’architecture et d’urbanisme,
2009-2010.

Documents
Les isolants minces réfléchissants, CSTC # (2-2005).
TJ Fascicule 5 des règles Th-U, RT 2005 : « Ponts Thermiques - Calcul des ponts thermiques ».
O
c
Û
(.0 T Sites Web
O
P
3
(N tZ Bureau d’efficacité énergétique : « thermique du bâtiment ». Site Internet du bureau STUDEFFI :
(y) www.studeffi.com.
CTJ « Maison Energy, Vente en ligne de climatisation, ventilation, chauffage, radiateurs.
ir■ cO
>
Q . C www.radiateur-clim-chauifage.com.
O 2
U y
UBATC, Union belge pour l’agrément technique de la construction, www.ubatc.be.

133

о
с
гз
Û
»X)
1-Н
о
rsj

х:
ст
>.
о .
о
и
Lexique

Bâtiment
Désigne l’ensemble des ingénieries et techniques ainsi que tous les corps de
métiers nécessaires à la construction, la réhabilitation, ou la rénovation d ’un
ouvrage bâti destiné à l’habitation ou aux activités tertiaires et industrielles. Un
bâtiment est une construction destinée à servir d ’abri ou d ’habitat et à protéger
des biens et des personnes des conditions météorologiques extérieures.

BBC
Bâtiment Basse Consommation. Bâtiment dont la consommation annuelle
nette d ’énergie est inférieure à 50 kWh/m^. C’est désormais le niveau à
atteindre pour respecter la réglementation thermique en vigueur (RT2012).

Chaleur latente
Chaleur qui permet un changement d ’état sans modifier la température d ’un
corps. Par exemple, lorsqu’on ajoute la quantité de chaleur nécessaire pour
transformer de l’eau en vapeur, c’est bien de la chaleur latente, car l’eau reste
pendant cette transformation à 100 °C.

■a Chaleur massique
O
c
Q ^ Également appelée capacité thermique massique, quantité d ’énergie néces­
saire (en joules) pour élever de 1 °C la tem pérature d ’une unité de masse
O
ГМ d ’une substance (habituellement 1 g de substance).
xz
ai Chaleur sensible
>-
Q .
O Quand un corps est chauffé ou refroidi, énergie nécessaire à l’augmentation
U

ou la dim inution de cette température sans changement d ’état physique. Par


exemple, il faut fournir 419 kj de chaleur (sensible) pour chauffer un litre
d ’eau de 0 °C à 100 °C.

135
Lexique

Chauffage
Dans le bâtiment, le chauffage assure le confort thermique des utilisateurs.
Il répond également à leurs besoins en termes de fourniture d ’eau chaude
sanitaire. Le chauffage comprend généralement un générateur comme une
chaudière ou une pompe à chaleur, qui alimente un ou plusieurs émetteurs
de chaleur comme des radiateurs ou un plancher chauffant.

Climatisation réversible
Équipement qui peut indifféremment rafraîchir ou chauffer un local pour le
climatiser. La climatisation réversible utilise le principe de la pompe à chaleur
en inversant le cycle de compression/détente qui permet de transférer des
calories d ’un point à un autre d ’un circuit frigorifique.

Climatisation centrale
Installation de climatisation permettant de climatiser la totalité d ’un bâtiment.

Coefficient de déperdition thermique surfacique U


Quantité de chaleur passant par seconde à travers 1 m^ de matériau stable
pour une différence de température entre les deux ambiances de 1 °C. Son
unité est le W/m^ °C.

Coefficient de transmission linéique T


Exprimé en W/m.K, flux therm ique en régime stationnaire par unité de
longueur, pour une différence de température d ’un kelvin entre les milieux
situés de part et d ’autre d ’un système. Il exprime les déperditions dues à un
■a pont thermique linéaire.
O
c
D
Q Condensation de surface
UD
tH

O Lorsque l’air est en contact avec une surface froide dont la température est
CM

(y) égale ou inférieure à la température de rosée, il apparaît de la condensation


JZ
ai dite de surface. Cette présence de condensation dénonce la présence d ’un
>- pont thermique.
CL
O
U

Condensation interne
Le phénomène de condensation interne est lié à la résistance à la diffusion de
vapeur d ’eau du matériau isolant qui se trouve dans la paroi. La condensation
de la vapeur d ’eau dans les parois extérieures d ’un bâtiment provoque une
perte d ’isolation thermique et une dégradation de l’enveloppe du bâtiment.
136
Lexique

Conduction thermique
Mode de transfert thermique provoqué par une différence de température
entre deux régions d ’un même milieu, ou entre deux milieux en contact, et se
réalisant sans déplacement global de matière. Elle peut s’interpréter comme
la transmission de proche en proche de l’agitation thermique : un atome (ou
une molécule) cède une partie de son énergie cinétique à l’atome voisin.

Conductivité thermique \
Exprimée en W/m.K, la conductivité d ’un matériau X correspond au flux de
chaleur traversant un mètre d ’épaisseur de ce dernier pour une différence de
température d ’un degré entre ses deux faces.

Confort thermique
Sensation de bien-être lorsqu’on est exposé à une ambiance intérieure.
Correspond sur le plan physique à un état d ’équilibre thermique entre le
corps hum ain et les conditions d ’ambiance dans lesquelles il se trouve.

Consommation énergétique du bâtiment


Consom m ations de chauffage, de refroidissem ent, de production d ’eau
chaude sanitaire, d ’éclairage artificiel des locaux ainsi que des auxiliaires de
chauffage, de refroidissement, d ’eau chaude sanitaire et de ventilation.

Construction durable
Cette notion est utilisée pour toute construction qui, tout en assurant confort
et santé des occupants, limite au mieux les impacts sur l’environnement, en
■a cherchant à s’intégrer le plus respectueusement possible dans un milieu et en
O
c
D utilisant le plus possible les ressources naturelles et locales. On parle encore
Q
kD d ’écoconstruction.
O
rs]

@ Convection thermique
CJl ta
ir
> - O
c
Mode de transfert de chaleur qui se réalise avec déplacement de matière. Ce
Q - 5
O 2 transfert de chaleur est rencontré dans des fluides, liquide ou gaz.
U y

Corps noir
Un corps noir est défini comme étant une surface idéale qui absorbe tout le
rayonnement qu’elle reçoit. Le soleil peut être considéré comme un corps noir

137
Lexique

dont la température de surface est proche de 5 800 K. Le facteur d ’émission


pour un corps noir £ = 1.

Densité de flux
Lorsque le flux thermique traverse une surface S, on obtient une densité de
flux de chaleur notée 9 , exprimée en W/m^.

Diffusion de chaleur
Caractérise la transmission ou le transfert de chaleur avec un mouvement
naturel tel que la convection de chaleur au-dessus d ’un radiateur ou d ’un
convecteur. Cette convection de chaleur peut-être soit naturelle (émet­
teurs statiques, radiateurs, radiants, panneaux rayonnants), soit forcée (cas
du ventilo convecteur, d ’un diffuseur de soufflage, d ’une centrale de traite­
ment d ’air, etc.).

Efficacité énergétique
Rapport entre l’énergie directement utilisée (dite énergie utile) et l’énergie
consommée (en général supérieure du fait des pertes). L’efflcacité énergétique
s’applique en règle générale à un équipement énergétique, par exemple la
chaudière.

Étude thermique
Étude de la performance énergétique initiale d ’un logement et des perfor­
mances énergétiques après travaux d ’amélioration énergétique. Ces derniers
peuvent correspondre à différentes combinaisons de travaux ou à des travaux
■a isolés. La méthode de calcul TH-CEex est imposée dans le cadre de l’éco-prêt
O
c
D à taux zéro ou de la réglementation thermique des bâtiments existants.
Q
kHO
t

O Facteur solaire
CM

(y) Le facteur solaire FS d ’un vitrage permet de caractériser les performances


XI
ai solaires d ’une fenêtre et sa capacité à contrôler le passage du rayonnement
>- solaire au travers du vitrage.
Q.
O
U

Flux thermique
Le flux thermique ou flux de chaleur, souvent noté 0 , entre deux milieux de
températures différentes correspond au transfert thermique Q qui s’écoule

138
Lexique

par unité de temps entre les deux milieux. Ce transfert d ’énergie interne
est réalisé du corps le plus chaud vers le corps le plus froid, ce qui produit à
terme une égalisation des températures des deux corps en contact. Le flux
thermique s’exprime en J/s ou en W.

Hygrométrie
S’exprime en pourcentage : 100 % d ’hygrométrie dans l’air correspond au
taux maximal au-delà duquel l’air ne peut plus absorber d ’humidité. Le taux
d ’hygrométrie de l’air est variable en fonction de la température de l’air et de
sa pression.

Inertie thermique
L’inertie thermique d ’un bâtiment dépend de la capacité qu’ont ses compo­
sants (murs, planchers, toiture, cloisons, etc.) à emmagasiner de la chaleur, le
jour, et de la fraîcheur, la nuit, pour les restituer ensuite dans un laps de temps
donné. Ce principe permet de limiter les surchauffes dans les bâtiments et de
réduire les consommations d ’énergie.

Isolation par l'extérieur


Isolation par une couche isolante appliquée du côté extérieur sur une paroi
verticale de l’enveloppe.

Isolation par l'intérieur


Isolation par une couche isolante appliquée du côté intérieur sur une paroi
verticale de l’enveloppe.
■a
O Isolation répartie
c
D
Û ^
Isolation assurée exclusivement par l’épaisseur de la partie porteuse de la
^ c3
O
(N tZ paroi (ex : blocs à perforations verticales en terre cuite, blocs en béton cellu­
(y) laire).
CTi «
ir O Isolation thermique
^O s2
U y
Désigne l’ensemble des techniques mises en œuvre pour limiter les transferts
de chaleur entre un milieu chaud et un milieu froid. À l’échelle du bâtiment,
il s’agit de maîtriser les déperditions de chaleur dans toute son enveloppe :
toit, murs, sol et menuiseries.

139
Lexique

Local
Volume totalement séparé de l’extérieur ou d ’autres volumes par des parois
fixes ou mobiles.

Local chauffé
Local dont la température normale en période d ’occupation est supérieure à
12 °C.

MonospMt
Type de climatiseur composé d ’une unité intérieure et d ’une unité extérieure.

Multisplit
Contrairement au climatiseur monosplit, qui ne dispose que d’une unité inté­
rieure pour une unité extérieure, le climatiseur multisplit permet d ’installer
plusieurs unités extérieures sur une seule unité intérieure.

Perméabilité à la vapeur d'eau


La perméabilité à la vapeur d ’eau d ’un matériau notée tt , représente la quantité
d ’humidité traversant une épaisseur d ’un mètre de matériau par heure pour
une différence de pression partielle de 1 m m Hg (millimètre de mercure)
entre ses deux faces.

Plancher bas
Paroi horizontale donnant sur un local chauffé uniquement sur sa face supé­
rieure.
■a
O
c
û Plancher haut
«JHD
t

O Paroi horizontale donnant sur un local chauffé uniquement sur sa face infé­
CM

(y) rieure.
x:
gi
>- Plancher intermédiaire
Q.
O
U Paroi horizontale donnant, sur ses faces inférieure et supérieure, sur des
locaux chauffés.

140
Lexique

Pont thermique
Partie de l’enveloppe d ’un bâtiment où la résistance thermique, par ailleurs
uniforme, est affaiblie et offre à la chaleur un moyen de passage plus facile.
Les ponts thermiques peuvent représenter 40 % des fuites de chaleur du bâti­
ment et créer des points de condensation propices aux moisissures en cas de
ventilation insuffisante.

Rayonnement thermique
Phénomène se caractérisant par un échange d ’énergie électromagnétique,
sans que le milieu intermédiaire ne participe nécessairement à cet échange.
Par exemple, le rayonnement solaire est capable d ’échauffer la terre bien que le
milieu traverse soit à une température plus basse que la terre. Le rayonnement
est un mode d ’échange d ’énergie par émission et absorption de radiations
électromagnétiques. L’échange thermique par rayonnement se fait suivant le
processus : émission, transmission, réception.

Résistance thermique d'échange superficiel intérieur et extérieur


Notées et r^g, elles exprim ent la résistance de l’air am biant (intérieur/
extérieur) à transm ettre sa chaleur à la paroi par convection et rayonnement
(par unité de temps, par unité de surface et pour un écart de 1 K entre la
température de l’air et la température de surface de la paroi).

Résistance thermique
La résistance thermique est l’aptitude d ’un matériau à ralentir la propagation
de l’énergie qui le traverse. Elle s’exprime comme le ratio de l’épaisseur du
■a
O
matériau en mètre à celui de sa conductivité thermique. Plus la résistance
c
D thermique d ’un matériau ou d ’une paroi est importante, meilleure est l’iso­
Q ^
lation thermique. L’unité est en m^ °C/W.
^O c3
rsJ tS
RT
CJl ta Réglementation thermique. Désigne la réglementation applicable en France
ir
> -
O
c
Q
O- 5S en matière de comportement thermique des bâtiments.
U y

RT 2005
Réglementation therm ique 2005. Ancienne réglementation applicable aux
bâtiments avant l’entrée en vigueur de la RT 2012.

141
Lexique

RT 2012
Réglementation thermique 2012. Norme de consommation énergétique que
doit respecter toute nouvelle construction en France. Les trois critères prin­
cipaux sont la consommation annuelle totale (< 50 kWh/m^), les déperditions
instantanées et la température intérieure maximale normalisée.

Thermique du bâtiment
Étude des besoins énergétiques du bâtiment. Fondée sur les échanges de
chaleur entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, cette étude permet, à
terme et tout en respectant un cadre réglementaire, de concevoir des bâti­
ments les moins énergivores possibles.

Ventilation
Permet le renouvellement et l’assainissement de l’air intérieur d ’un local ou
d ’une construction. Le but est d ’apporter suffisamment d ’air frais ou d ’air
neuf hygiénique nécessaire aux individus et indispensable à la respiration
du bâti.

Ventilation mécanique contrôlée VMC


Système de ventilation créant mécaniquement les flux d ’air. La VMC consiste
à créer un mouvement d ’air dynamique grâce à un extracteur ou un ventila­
teur au travers de conduits gaines.

Ventilation naturelle
La ventilation naturelle permet de ventiler sans mécanisme. C’est le vent ou
•a l’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur qui entraîne le passage
O
c
1
3
û d ’air grâce à l’ouverture d ’une fenêtre ou la présence de grilles de ventila­
tion. Cette ventilation naturelle est possible en hiver, mais en été les flux d ’air
O
rs] peuvent s’inverser et nous pouvons assister à un contre-tirage.
(S)
ai Ventilo-convecteur
>-
CL
O Unité terminale de climatisation et/ou de chauffage destinée à puiser de l’air à
U
la bonne température dans un local afin de lui apporter la quantité nécessaire
en calories/frigories.

142
TD
О
С
3
Q
иэ
т-Н
о
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SZ
СП
>-
о.
о
и

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гз
Û
»X)
1-Н
о
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х:
ст
>.
о .
о
и
Annexe A
Conductivité thermique de
différents matériaux

A.1 Matériaux de construction


Matériaux Conductivité (en W/m.K)
Air sec immobile 0,0262

Marbre 2,5

Verre 0,5 à 1
Eau 0,6

briques perforées allégées 0,4

Bois de pin (parallèle aux fibres) 0,36

Bois de pin (perpendiculaire aux fibres) 0,15

Laine 0,05

Liège 0,05
feutre 0,047
TJ
O
c Paille (densité de paille de 83 kg/m3, inclut un supplément de
rj 0,0404
û 20% d'humidité)

^O c3 Polystyrène expansé 0,03


CM
S
<u
(y) 'O Pierre naturelle non poreuse 3.5
‘u
4 -1
JZ
O
3 Marbre 2.5
O
c
O Béton ordinaire 1,6 à 2,1
U U
3
O Verre 1 à 1,15
U
a.
O Terre sèche 0,17 à 0,58
1
"TO
D Terre à 10% d'eau 0,50 à 2,10
3
Terre à 20% d'eau 0,80 à 2,60
©

145
Annexe A - Conductivité thermique de différents matériaux

Matériaux Conductivité (en W/m.K)


Eau 0,58 à 0,6
Pierre naturelle poreuse 0,55

Plâtre sec 0,40

Maçonnerie en briques 0,30 à 0,96

Béton cellulaire 0,14 à 0,23

Bois 0,13 à 0,2


Sapin 0,12

Béton-chanvre 0,09 à 0,17


Linoléunn naturel 0,081
Isolant fibreux 0,05

Laine 0,05

Perlite 0,045 à 0,05

Liège 0,04 à 0,05

Cellulose 0,04

Laine de verre 0,04

Mousse d'EPDM (élastomère) 0,04

Polystyrène 0,04

Polystyrène expansé 0,038

Polystyrène extrudé 0,035


mousse de polyuréthane 0,025

Air 0,024

"O
O
c
n
û
«JD
't H
O
rsj
(y)
SI

>-
Q.
O
U

146
A.1 Matériaux de construction

F = ® J
■H ® g 3 ^
55 Ê
® Ê
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147
Annexe A - Conductivité thermique de différents matériaux

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148
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149
Annexe A - Conductivité thermique de différents matériaux

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Annexe A - Conductivité thermique de différents matériaux

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A.1 Matériaux de construction

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153
Annexe A - Conductivité thermique de différents matériaux

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A.1 Matériaux de construction

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156
A.2 Conductivité thermique des matériaux en fonction des conditions de pose

A.2 Conductivité thermique des matériaux en


fonction des conditions de pose
En fonction des conditions de pose, on utilise 2 valeurs ;
► : correspond aux conditions intérieures et doit être utilisé pour des
matériaux dans des parois internes ou externes dans la mesure où ils ne
peuvent pas être mouillés ;
► \ue • correspond aux conditions extérieures et doit être utilisé pour des
m atériaux dans des parois internes ou externes dans la mesure où ils
peuvent être mouillés par pénétration d ’eau, par condensation interne ou
superficielle ou encore par humidité ascensionnelle.

Éléments de maçonnerie
Pierres naturelles
La chaleur massique c vaut 1 000 J/(kg.K)

^Ui Masse volumique


Matériau P (kg/m^)
W/(m.K) W/(m.K)
Pierres lourdes 2700< p < 3000
3,50 3,50
(granit, gneiss, basalte, porphyre)
« Petit granit » (pierre bleue), pierre 2700
2,91 3,50
calcaire

Marbres 2,91 3,50 2800

Pierres dures 2,21 2,68 2550

Pierres fernnes 1,74 2,09 2350

Pierres demi-fermes (o.a. moellon) 1,40 1,69 2200

-a Éléments de maçonnerie
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O -2 800 < P < 900 0,28 0,56


U y
900 < P < 1 000 0,32 0,63

1000< p< 1 100 0,35 0,70

1 100<p< 1200 0,39 0,77

1 200 < P < 1 300 0,42 0,84

157
Annexe A - Conductivité thermique de différents matériaux

Éléments de maçonnerie Briques en terre cuite (suite)


Masse volumique ^Ui ^Ue
P (kg/m^) W/(m.K) W/(m.K)
1 300 < P < 1 400 0,47 0,93

1 400 < P < 1 500 0,51 1,00

1 500 < P < 1 600 0,55 1,09

1 600 < P < 1 700 0,60 1,19

1 700 < P < 1 800 0,65 1,28

1 800 < P < 1 900 0,71 1,40

1900< p< 2000 0,76 1,49

2000< p< 2100 0,81 1,61

Briques/blocs silico-calcaires
Masse volumique ^Ue
P (kg/m^) W/(m.K) W/(m.K)
P < 900 0,36 0,78

900 < P < 1 000 0,37 0,81

1 0 0 0 < p < 1 100 0,40 0,87

1 10 0< p < 1200 0,45 0,97

1 200 < P < 1 300 0,51 1,11

1 300 < P < 1 400 0,57 1,24

1 400 < P < 1 500 0,66 1,43

1 500 < P < 1 600 0,76 1,65


"O 1 600 < P < 1 700 0,87 1,89
O
c
n 1 700 < P < 1 800 1,00 2,19
û
«JD
tH
1 800 < P < 1 900 1,14 2,49
O
rsj
(y) 1900< p< 2000 1,30 2,84
SI 2000< p< 2100 1,49 3,25
>- 2100< p< 2200 1,70 3,71
Q.
O
U

158
A.2 Conductivité thermique des matériaux en fonction des conditions de pose

Blocs de béton avec granulats ordinaires


Masse volumique ^Ui Aile
P (kg/m3) W/(m.K) W/(m.K)
P < 1 600 1,07 1,39
1 600 <P < 1 700 1,13 1,47
1 700 < P < 1 800 1,23 1,59
1 800 < P < 1 900 1,33 1,72
1 900 <P <2000 1,45 1,88
2000< p < 2 1 0 0 1,58 2,05
2100< p < 2 2 0 0 1,73 2,24
2200<p<2300 1,90 2,46
2300<p<2400 2,09 2,71

Blocs de béton d'argile expansé


Masse volumique A-ui A-Ue
P (kg/m^) W/(m.K) W/(m.K)
P < 400 0,14 (1)
400 <P < 500 0,18 (1)
500 <P < 600 0,21 0,28
600 <P < 700 0,25 0,33
700 <P < 800 0,30 0,39
800 <P < 900 0,33 0,44
900 <P < 1 000 0,38 0,50
TJ 1000< p < 1 100 0,43
O 0,57
c
Q 1100 < p < 1 200 0,49 0,65
'O
^ c§ 1200<p<1300 0,55 0,73
O
(N %
(y) ^ 13 0 0 < p < 1 4 0 0 0,61 0,80
■>-> 'S
CT 1
1 4 0 0 < p < 1 500 0,67 0,88
L: O
>« c 1 500 1 600 0,75
CL C <P < 0,99
O -2

O 1 600 <P < 1 700 0,83 1,10


(1) L'exposition directe de ces matériaux aux conditions climatiques extérieures n'est en règle générale pas
recommandée.

159
Annexe A - Conductivité thermique de différents matériaux

Blocs de béton avec d'autres granulats légers


Masse volumique ^Ue
P (kg/m^) W/(m.K) W/(m.K)

P <500 0,30 (1)


500 < P < 600 0,33 0,43

600 < P < 700 0,37 0,47

700 < P < 800 0,41 0,52

800 < P < 900 0,46 0,58

900 < P < 1 000 0,51 0,65

1 000 < P < 1 100 0,57 0,73

1100 < P < 1 200 0,64 0,82

1 200 < P < 1 300 0,72 0,91

1 300 < P < 1 400 0,82 1,04

1 400 < P < 1 500 0,92 1,17

1 500 < P < 1 600 1,03 1,31

1 600 < P < 1 800 1,34 1,70


(1) L'exposition directe de ces matériaux aux conditions climatiques extérieures n'est en règle générale pas
recommandée.

Blocs de béton cellulaire autoclavés


Masse volumique ^Ui ^Ue
P (kg/m^) W/(m.K) W/(m.K)

P < 300 0,10 (1)


TJ
O 300 < P < 400 0,13 (1)
c
rj
û
«JHD 400 < P < 500 0,16 (1)
t

O
(N 500 < P ^ 600 0,20 0,32

XI
600 < P < 700 0,22 0,36
ai
>• 700 < P < 800 0,26 0,42
CL
O
U 800 < P < 900 0,29 0,48
900 < P <1 000 0,32 0,52
(1) L'exposition directe de ces matériaux aux conditions climatiques extérieures n'est en règle générale pas
recommandée.

160
A.2 Conductivité thermique des matériaux en fonction des conditions de pose

Béton lourd normal


Eléments de construction pierreux sans joints (parois pleines, planchers, etc.)
Béton lourd ^Ue Masse volumique
normal W/(m.K) W/(m.K) P (kg/m^)

Armé 1,70 2,20 2 400


Non armé 1,30 1,70 2 200

Béton léger en panneaux pleins ou en dalle^^^ (béton d'argile expansé,


béton cellulaire, béton de laitier, de vermiculite, de liège, de perlite,
de polystyrène, etc.)
Masse volumique ^Ui \ le
P (kg/m^) W/(m.K) W/(m.K)
P < 350 0,12 (1)

350 < P < 400 0,14 (1)

400 < P < 450 0,15 (1)

450 ^ P < 500 0,16 (1)

500 ^ P < 550 0,17 (1)

550 ^ P < 600 0,18 (1)

600 < P <650 0 ,2 0 0,31


650 ^ P < 700 0,21 0,34
700 < P < 750 0,22 0,36
750 < P < 800 0,23 0,38
800 < P < 850 0,24 0,40
•a
O
c 850 < P < 900 0,25 0,43
13
Q
900 < P < 950 0,27 0,45
O §c
fN ^ 950 < P < 1 000 0,29 0,47
® I
1 0 0 0 < P < 1 100 0,32 0,52
^CD «-
T“
ir C
>« O 1 100 < P < 1 200 0,37 0,58
Ci-
O -2
g
U y (1) L'exposition directe de ces m atériaux aux conditions clim atiques extérieures n'est, en règle générale, pas
recom m andée.
(2) Dans le cas où les dalles ou les panneaux sont pourvus d'une armature parallèle au sens du flux therm ique
(ex. colliers, treillis d'armature), le transfert therm ique sera pris en compte dans la détermination de la valeur
U selon la NBN EN 10211.

161
Annexe A - Conductivité thermique de différents matériaux

Plâtre avec ou sans granulats légers


Masse volumique 'HJe
P (kg/m^) W/(m.K) W/(m.K)

P < 800 0,22 ( ) 1

800 <p< 1 100 0,35 ( 1)

1 100 < P 0,52 ( ) 1

(1) L'exposition directe de ces nnatériaux aux conditions clim atiques extérieures n'est, en règle générale, pas
recom m andée.

Enduits
La chaleur massique c vaut 1 000 J/(kg.K)
Masse volumique
Enduits
P (kg/m^) W/(m.K) W/(m.K)

Mortier de ciment 1 900 0,93 1,50

Mortier de chaux 1 600 0,70 1,20

Plâtre 1 300 0,52 ( 1)


(1) L'exposition directe de ces m atériaux aux conditions clim atiques extérieures, avec entre autre un risque
d'humidification par la pluie, n'est en règle générale pas recom m andée.

Bois et dérivés de bois


Masse volumique ^Ui ^Ue C
Matériau
P (kg/m’ ) W/(m.K) W/(m.K) [J/kg.K]

Bois de 600 < 0,13 0,15


charpente en
1 880
bois feuillus durs > 600 0,18 0,20
et bois résineux

TJ <400 0,09 0,11


O
c
3 400 < P < < 600 0,13 0,15
Û Panneau de
kO 1 880
contreplaqué
O 600 < P < 850 0,17 0,20
rsl

(S) ^850 0,24 0,28

ai <450 0,10 (1)


>- Panneau de
CL
O particules ou 450 < P < 750 0,14 (1) 1 880
U d'aggloméré
^750 0,18 (1)

Panneau de
fibres liées au 1 200 0,23 (1) 1470
ciment

162
A.2 Conductivité thermique des matériaux en fonction des conditions de pose

Bois et dérivés de bois (suite)


Masse volumique A-ui ^Ue C
Matériau
P (kg/m^) W/(m.K) W/(m.K) [J/kg.K]

Panneau d'OSB
(oriented strand 650 0,13 (1) 1 880
board)

Panneau de
<375 0,07 (1)
fibres de bois

(y compris MDF) 375 < P < 500 0,10 (1) 1 880


500 < P < 700 0,14 (1)

^700 0,18 (1)


(1) L'exposition directe de ces m atériaux aux conditions clim atiques extérieures n'est en règle générale pas
recom m andée.

Matériaux d'isolation thermique

^Ui C
Matériau d'isolation
W/(m.K) W/(m.K) [J/kg.K]

Liège (ICB) 0,050 (1) 1560

Laine minérale (MW) 0,045 (1) 1030

Polystyrène expansé (EPS) 0,045 (1) 1450

Polyéthylène extrudé (PEF) 0,045 (1) 1450

Mousse phénolique - revêtu (PF) 0,045 (2) (1) 1400

Polyuréthane - revêtu (PUR/PIR) 0,035 (1) 1400

Polystyrène extrudé (XPS) 0,040 (1) 1450


TJ
O
c Verre cellulaire (CG) 0,055 (1) 1000
=J
û ^
Perlite (EPB) 0,060 (1) 900
O =
(N îS Vermiculite 0,065 1080
(1)

Vermiculite expansée
OJ « (panneaux)
0,090 (1) 900
i. I
& I (1) L'exposition directe de ces m atériaux aux conditions clim atiques extérieures n'est en règle générale pas
U y
recom m andée.
(2) Pour les panneaux d'isolation revêtus en mousse de phénol à cellules ferm ées, cette valeur est ram enée à
0,030 W/(m.K)

163
Annexe A - Conductivité thermique de différents matériaux

Matériaux divers

A-Ui C Masse volumique


Matériau
W/(m.K) W/(m.K) [J/kg.K] P (kg/m3)

Verre 1,00 1,00 750 2500

Carreaux de terre
0,81 1,00 1 000 1 700
cuite

Carreaux de grès 1,20 1,30 1 000 2000

Caoutchouc 0,17 0,17 1 400 1 500

Linoléum, carreaux de
0,19 - 1 400 1 200
PVC

Panneaux en ciment
renforcé de fibres 0,35 0,50 1 000 1400 < P < 1 900
minérales naturelles

Asphalte coulé 0,70 0,70 1 000 2100

Membrane bitumeuse 0,23 0,23 1 000 1 100

Matériaux utilisés dans la fabrication des cadres et de fenêtres


Groupe de Masse volumique
Matériau
matériaux W/(m.K) P (kg/m^)

Cuivre (cuivre rouge) 380 8900

Aluminium (alliages) 160 2800

Cuivre (cuivre jaune,


120 8400
laiton)

Acier 50 7 800
"O
O Cadres
c Acier inoxydable 17 7900
n
Q
(£) PVC 0,17 1 390
i-H
O
rs l
Bois de feuillus 0,18 >600
(y)
Bois de résineux 0,13 £600
CT
"s_
>- Fibre de verre (résine UP) 0,40 1900
Q .
O
U
Verre 1,00 2500

PMMA(Poly-
Verre 0,18 1 180
méthacrylate de méthyle)

Polycarbonate 0,20 1 200

164
A.2 Conductivité thermique des matériaux en fonction des conditions de pose

Matériaux utilisés dans la fabrication des cadres et de fenêtres (suite)

Groupe de A-u Masse voiun


Matériau
matériaux W/(m.K) P (kg/m^

Polyamide (nylon) 0,25 1 150

Polyamide 6.6 avec 25%


0,30 1450
de fibres de verre

Polyéthylène, HD

Polyéthylène, LD 0,50 980

Polypropylène, solide 0,33 920


Coupure thermique Polypropylène avec 25%
0,22 910
de fibres de verre

Polyuréthane (PUR), dur 0,25 1 200

Polychlorure de vinyle
(PVC), dur

0,25 1200

0,17 1390

Néoprène (PCP) 0,23 1 240

EPDM 0,25 1 150

Silicone 0,35 1200


Bourrelets d'isolation Polychlorure de vinyle
0,14 1 200
(PVC), souple

Mohair (polyester) 0,14 ± 1000

Mousse de caoutchouc 0,05 60-80


■a Polyuréthane (PUR), dur 0,25 1 200
O
c
U
O ^ Butyle (isobuthène) 0,24 1 200

O §c Polysulfide 0,40 1700


fN ^
@ I Silicone 0,35 1 200
Mastics et matériaux
Polyisobutylène 0,20 930
I d'isolation
& I Résine polyester 0,19 1 400
U y
Silica-gel (dessicant) 0,13 720

Mousse de silicone, LD 0,12 750

Mousse de silicone, MD 0,17 820

165
Annexe A - Conductivité thermique de différents matériaux

Certaines parois sont construites à l’aide de grands éléments à parties creuses


(ex. des blocs de béton creux, des briques creuses, des matériaux mixtes, etc.).
Ces matériaux ne peuvent pas être caractérisés par une conductivité ther­
mique donnée. Pour de tels matériaux, c’est la résistance thermique qui est
indiquée, dont le calcul doit tenir compte des conditions intérieures ou exté­
rieures comme défini à l’annexe A. La valeur R qu’il faut utiliser pour le calcul
est tirée de mesures de la valeur U conformément aux dispositions de la NBN
EN 8990. Alternativement, les valeurs R peuvent être calculées suivant les
méthodes numériques de calcul de la NBN EN ISO 10211.

A.3 Résistance thermique et chaleur massique


des matériaux non-homogènes
Épaisseur/hauteur ï'Ui
Matériaux
des éléments [m^K/W]

d = 14 cnn 0,11
Maçonnerie en blocs creux de béton lourd (p >
d = 19 cm 0,14
1 200 kg/m^).
d = 29 cm 0,20

d = 14 cm 0,30
Maçonnerie en blocs creux de béton léger (p <
d = 19 cm 0,35

d = 29 cm 0,45

1 creux dans le sens d = 8 cm 0,08


du flux.
Planchers bruts d = 12 cm 0,11
préfabriqués en
d = 12 cm 0,13
■a
O éléments creux de
c terre cuite. 2 creux dans le sens
D d = 16 cm 0,16
Û du flux.
kD
T-H d = 20 cm 0,19
O
CM
d = 12 cm 0,11
(y)
x:
Planchers bruts préfabriqués en béton lourd
d = 16 cm 0,13
gi (avec éléments creux).
>-
Q. d = 20 cm 0,15
O
U
d < 1,4 cm 0,05
Plaques de plâtre entre deux couches de
carton. d > 1,4 cm 0,08

166
Annexe B
Détermination de la valeur U à l'aide du
catalogue d'éléments de construction
Le C a t a l o g u e d ' é l é m e n t s d e c o n s t r u c t io n est un ouvrage de référence
relatif à la valeur U des éléments existants les plus couramment utilisés.
Il permet à l'utilisateur de déterminer ou de contrôler la valeur U sans
avoir à recourir au calcul. Les tableaux suivants, établis à partir du
Catalogue, peuvent servir pour vos propres calculs ou être reproduits
et remis à l'autorité compétente à titre justificatif.

B.1 Planchers
Contre l'air extérieur

intérieur
1
1 : Revêtement de sol
2
2 : Chape en ciment 3
3 : Pare-vapeur 4
5
4 : Isolation thermique
5 : Béton
■a
O
c
3 Epaisseur d'isolation. en cm Valeur U en W/(m2-K)
X
W/(nvK) 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
O%
rsj
(y)-^ 0,050 0,36 0,32 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19

é! 0,045 0,39 0,33 0,29 0,26 0,23 0,21 0,19 0,18

ol 0,040 0,35 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16


Uy
0,035 0,38 0,31 0,27 0,23 0,20 0,18 0,17 0,15 0,14
0,030 0,33 0,27 0,23 0,20 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12
0,025 0,36 0,28 0,23 0,19 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10
0,020 0,30 0,23 0,19 0,16 0,14 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08

167
Annexe B - Détermination de la valeur U à l'aide du catalogue.

intérieur
1: Revêtement de sol
2: Chape en ciment
3: Pare-vapeur
4: Isolation contre bruit
de chocs (4 cm)
X XX X), X X '/•K )- XX X X XX XX Xy,
5 : Béton ■ X}. X}. '( IV i y. y V >''( >'Vy' V)
X XX X! X X X X X X’ X'X X’X X' X X X X. X, X
6 : Isolation thermique XCXlx_XlXj ! j y y I X X XX! XV X '( )
extérieur

Epaisseur d'isolation, en cm
Valeur U en W/(m^*K)
(que l'isolation thermique)
W/(m*K)
6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,050 0,39 0,34 0,30 0,27 0,24 0,22 0,20 0,19 0,17 0,16

0,045 0,38 0,32 0,28 0,25 0,23 0,20 0,19 0,17 0,16 0,15

0,040 0,35 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15 0,14

0,035 0,33 0,28 0,24 0,21 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12

0,030 0,30 0,25 0,21 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12 0,11

0,025 0,27 0,22 0,19 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09

0,020 0,23 0,19 0,16 0,14 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08 0,08

■a
O
c
D
Û
kD
1—1
O
rsl

4 -J

ai
>-
CL
O
U

168
B.1 Planchers

1 : Revêtement de sol intérieur


2 : Chape en ciment 1
3 : Pare-vapeur 2
2
4 : Isolation contre bruit 4
de chocs (4 cm) 5
5 : Béton G
6 : Isolation thermique 7

7 : Lambourdage
a
8 : Revêtement de
plafond

Epaisseur d'isolation, en cm
X Valeur U en W/(m2-K)
(que l'isolation thermique)
W/(m-K)
6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,050 0,40 0,35 0,31 0,28 0,25 0,23 0,22 0,20 0,19 0,18

0,045 0,38 0,33 0,29 0,26 0,24 0,22 0,20 0,19 0,18 0,16

0,040 0,36 0,32 0,28 0,25 0,22 0,21 0,19 0,18 0,16 0,15

0,035 0,35 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15 0,14

0,030 0,32 0,28 0,24 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15 0,14 0,13

0,025 0,30 0,25 0,22 0,19 0,17 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11

0,020 0,27 0,23 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

TJ
O
c
rj
û
^O c3
fN
(y)

CT i
T" c
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& Iy
U

169
Annexe B - Détermination de la valeur U à Taide du catalogue.

Contre des locaux non chauffés

intérieur
1
1: Revêtement de sol 2
2: Chape en ciment 2
4
3: Pare-vapeur
5
4: Isolation thermique
5: Béton

X Epaisseur d'isolation. en cm Valeur U en W/(m^*K)


W/(m-K) 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,050 0,49 0,41 0,35 0,31 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19

0,045 0,57 0,45 0,38 0,32 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19 0,17

0,040 0,52 0,41 0,34 0,29 0,25 0,23 0,20 0,18 0,17 0,16

0,035 0,47 0,37 0,30 0,26 0,23 0,20 0,18 0,16 0,15 0,14

0,030 0,41 0,32 0,27 0,23 0,20 0,17 0,16 0,14 0,13 0,12

0,025 0,35 0,28 0,23 0,19 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10

0,020 0,29 0,23 0,18 0,16 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08

TJ
O
c
rj
û
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tH

O
CM
(y)
x:
gi
>-
Q.
O
U

170
B.1 Planchers

intérieur
1: Revêtement de sol
2: Chape en ciment
V V '( ;; V V '\ '! '( ;; \ r v
3: Pare-vapeur ^VVVVyN/yYYYVVVVV'-
nén-
4: Isolation thermique
5: Isolation contre bruit
de chocs (2 cm)
6 : Béton
non chauffé

Epaisseur d'isolation, en cm
X Valeur U en W/(m K)
(que l'isolation thermique)
W/(m-K)
6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,050 0,47 0,40 0,34 0,30 0,27 0,24 0,22 0,20 0,19 0,17

0,045 0,44 0,37 0,32 0,28 0,25 0,22 0,20 0,19 0,17 0,16

0,040 0,41 0,34 0,29 0,25 0,23 0,20 0,18 0,17 0,16 0,14

0,035 0,38 0,31 0,26 0,23 0,20 0,18 0,16 0,15 0,14 0,13

0,030 0,34 0,28 0,23 0,20 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11

0,025 0,30 0,24 0,20 0,17 0,15 0,14 0,12 0,11 0,10 0,10

0,020 0,25 0,20 0,17 0,14 0,13 0,11 0,10 0,09 0,08 0,08

TJ
O
c
rj
û
^O c3
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(y)

CT i
T" c
ir ®
& Iy
U

171
Annexe B - Détermination de la valeur U à Taide du catalogue.

intérieur
1: Revêtement de sol 1
2
2: Chape en ciment
3
3: Pare-vapeur 4
4: Isolation contre bruit 5
de chocs (4 cm) 6
5 : Béton
6 : Isolation thermique

Epaisseur d'isolation, en cm
A. Valeur U en W/(m2-K)
(que l'isolation thermique)
W/(m-K)
6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
0,050 0,38 0,33 0,29 0,26 0,24 0,22 0,20 0,18 0,17 0,16
0,045 0,36 0,31 0,27 0,24 0,22 0,20 0,18 0,17 0,16 0,15
0,040 0,34 0,29 0,25 0,23 0,20 0,18 0,17 0,16 0,14 0,13
0,035 0,32 0,27 0,23 0,21 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12
0,030 0,29 0,24 0,21 0,18 0,16 0,15 0,13 0,12 0,11 0,11
0,025 0,26 0,22 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09
0,020 0,23 0,18 0,16 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08 0,07

TJ
O
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Û

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(5 )
x:
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Q .
O
U

172
B.2 Parois

B.2 Parois
Contre l'air extérieur, avec isolation extérieure

1
2
3
1 : Crépi intérieur 4
2 : Brique terre cuite
3 : Isolation thermique
4 : Crépi extérieur

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,050 0,39 0,34 0,30 0,27 0,24 0,22 0,20 0,19 0,17 0,16

0,045 0,36 0,31 0,27 0,24 0,22 0,20 0,18 0,17 0,16 0,15

0,040 0,33 0,28 0,25 0,22 0,20 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13

0,035 0,29 0,25 0,22 0,20 0,18 0,16 0,15 0,13 0,13 0,12

0,030 0,26 0,22 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,025 0,22 0,19 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09
TJ
O
c
rj 0,020 0,18 0,15 0,13 0,12 0,10 0,09 0,09 0,08 0,07 0,07
û

O c
CM
(y)

CT i
T" c
ir ®
& Iy
U

173
Annexe B - Détermination de la valeur U à Taide du catalogue.

1
2
3
1 : Brique de parement
2 : Isolation thermique
3 : Crépi extérieur

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,050 0,40 0,35 0,30 0,27 0,25 0,22 0,20 0,19 0,18 0,16

0,045 0,37 0,32 0,28 0,25 0,22 0,20 0,19 0,17 0,16 0,15

0,040 0,34 0,29 0,25 0,22 0,20 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13

0,035 0,30 0,26 0,22 0,20 0,18 0,16 0,15 0,14 0,13 0,12

0,030 0,26 0,22 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,025 0,22 0,19 0,16 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09

0,020 0,18 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08 0,07 0,07

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x:

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Q .
O
U

174
B.2 Parois

intérieur extérieur
1
2
3
1 : Brique silico-calcaire
2 : Isolation thermique
3 : Crépi extérieur

Epaisseur d'isolation1, en cm (au total) Valeur U en W/(m^ •K)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,36 0,32 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19 0,18 0,17

0,39 0,33 0,29 0,26 0,23 0,21 0,19 0,18 0,16 0,15

0,040 0,35 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15 0,14

0,035 0,31 0,27 0,23 0,20 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12
0,030 0,27 0,23 0,20 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10
0,025 0,23 0,19 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09

0,020 0,19 0,16 0,14 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08 0,07 0,07

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O
c
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c
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(y)

CT i
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& Iy
U

175
Annexe B - Détermination de la valeur U à Taide du catalogue.

intérieur ^ extérieur
^ 1
2
* a
1 : Béton apparent
2 : Isolation thermique
3 : Crépi extérieur C >-^iC ><|

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,050 0,37 0,33 0,29 0,26 0,23 0,21 0,20 0,18 0,17

0,045 0,40 0,34 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,18 0,17 0,15

0,040 0,36 0,31 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15 0,14

0,035 0,32 0,27 0,23 0,21 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12

0,28 0,23 0,20 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,23 0,20 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09

0,020 0,19 0,16 0,14 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08 0,08 0,07

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x:

>-
Q .
O
U

176
B.2 Parois

1
2

1 : Crépi intérieur 3
2 : Brique terre cuite 4
5
3 : Isolation thermique
4 : Couche ventilée
5 : Protection extérieure

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2 .K)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,050 0,38 0,33 0,29 0,26 0,24 0,22 0,20 0,18 0,17 0,16

0,045 0,35 0,30 0,27 0,24 0,22 0,20 0,18 0,17 0,16 0,15

0,040 0,32 0,28 0,24 0,22 0,20 0,18 0,16 0,15 0,14 0,13

0,035 0,29 0,25 0,22 0,19 0,17 0,16 0,14 0,13 0,12 0,12

0,030 0,25 0,22 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,025 0,22 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08

0,020 0,18 0,15 0,13 0,12 0,10 0,09 0,09 0,08 0,07 0,07

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O
c
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O
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(y)

CT i
T" c
c

& Iy
U

177
Annexe B - Détermination de la valeur U à l'aide du catalogue.

intérieur extérieur

1: Brique de parement
2: Isolation thermique
3: Couche ventilée
4: Protection extérieure

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28
0,050 0,39 0,34 0,30 0,27 0,24 0,22 0,20 0,19 0,17 0,16

0,045 0,36 0,31 0,27 0,24 0,22 0,20 0,18 0,17 0,16 0,15

0,040 0,33 0,28 0,25 0,22 0,20 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13

0,035 0,29 0,25 0,22 0,20 0,18 0,16 0,15 0,14 0,13 0,12

0,030 0,26 0,22 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,025 0,22 0,19 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09

0,020 0,18 0,15 0,13 0,12 0,10 0,09 0,09 0,08 0,07 0,07

TJ
O
c
3
Û
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O
rsl
(S)

ai
>-
CL
O
U

178
B.2 Parois

Contre l'air extérieur, avec isolation intermédiaire

intérieur

1 : Crépi intérieur
2 : Brique terre cuite
3 : Isolation thermique
4 : Brique terre cuite
5 : Crépi extérieur

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m!î-K)


W/(m-K) 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,050 0,35 0,31 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19 0,18

0,045 0,38 0,33 0,29 0,25 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16

0,040 0,35 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15

0,035 0,39 0,32 0,27 0,23 0,21 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13

0,030 0,35 0,29 0,24 0,21 0,18 0,16 0,15 0,13 0,12 0,11

0,025 0,31 0,25 0,21 0,18 0,16 0,14 0,12 0,11 0,10 0,10

0,020 0,26 0,21 0,17 0,15 0,13 0,11 0,10 0,09 0,08 0,08

TJ
O
c
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û
^O c
3
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(y)

CT i
T" c
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U

179
Annexe B - Détermination de la valeur U à Taide du catalogue.

intérieur extérieur

1: Brique de parement
2: Isolation thermique
3: Brique terre cuite
4: Crépie extérieur

X Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m-K) 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,050 0,36 0,32 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19 0,18

0,045 0,39 0,34 0,29 0,26 0,23 0,21 0,19 0,18 0,16

0,040 0,36 0,31 0,27 0,24 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15

0,035 0,33 0,28 0,24 0,21 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13

0,030 0,36 0,29 0,24 0,21 0,18 0,16 0,15 0,13 0,12 0,11

0,025 0,32 0,25 0,21 0,18 0,16 0,14 0,13 0,11 0,10 0,10

0,020 0,27 0,21 0,17 0,15 0,13 0,11 0,10 0,09 0,09 0,08

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x:

>-
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O
U

180
B.2 Parois

intérieur

1 : Brique silico-calcaire
2 : Isolation thermique
3 : Brique silico-calcaire

Epaisseur d'isolation, en cm (au total) Valeur U en W/(m^*K)


W/(m-K) 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,050 0,35 0,31 0,27 0,25 0,23 0,21 0,19

0,045 0,38 0,32 0,28 0,25 0,23 0,20 0,19 0,17

0,040 0,34 0,29 0,25 0,23 0,20 0,18 0,17 0,16

0,035 0,37 0,30 0,26 0,23 0,20 0,18 0,16 0,15 0,14

0,030 0,32 0,27 0,23 0,20 0,17 0,16 0,14 0,13 0,12

0,025 0,35 0,27 0,23 0,19 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10

0,020 0,29 0,23 0,18 0,16 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08

"O
O
c
n
û
c
O
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(y)

CT i
T" c
c

& Iy
U

181
Annexe B - Détermination de la valeur U à Taide du catalogue.

intérieur
1
2
3
1 : Brique apparent
2 : Isolation thermique
3 : Elément en béton
apparent

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m-K) 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,050 0,37 0,32 0,29 0,26 0,23 0,21 0,20

0,045 0,40 0,34 0,29 0,26 0,23 0,21 0,19 0,18

0,040 0,36 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16

0,035 0,39 0,32 0,27 0,23 0,21 0,18 0,17 0,15 0,14

0,030 0,34 0,28 0,23 0,20 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12

0,025 0,37 0,29 0,23 0,20 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10

0,020 0,30 0,23 0,19 0,16 0,14 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08

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O
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û
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x:

>-
Q .
O
U

182
B.2 Parois

Contre des locaux non chauffés

intérieur non chauffé


V A
ï / y

1 : Crépi intérieur
2 : Brique terre cuite
3 : Isolation thermique
4 : Carton-plâtre

V
l / /

A, Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m-K) 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,050 0,55 0,45 0,38 0,33 0,29 0,26 0,24 0,22 0,20 0,18

0,045 0,51 0,42 0,35 0,30 0,27 0,24 0,22 0,20 0,18 0,17

0,040 0,47 0,38 0,32 0,28 0,24 0,22 0,20 0,18 0,16 0,15

0,035 0,43 0,34 0,29 0,25 0,22 0,19 0,17 0,16 0,14 0,13

0,030 0,38 0,30 0,25 0,22 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12

0,025 0,33 0,26 0,22 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,020 0,28 0,22 0,18 0,15 0,13 0,12 0,10 0,09 0,09 0,08

"O
O
c
n
û
c
O
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(y)

CT i
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c

& Iy
U

183
Annexe B - Détermination de la valeur U à Taide du catalogue.

1
2
1: Crépi intérieur 3
4
2: Brique terre cuite
5
3: Isolation thermique
4: Lambourdage
5: Carton-plâtre

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m*K) 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,050 0,59 0,49 0,42 0,36 0,32 0,29 0,26 0,24 0,22 0,21

0,045 0,56 0,46 0,39 0,34 0,30 0,27 0,24 0,22 0,21 0,19

0,040 0,52 0,43 0,36 0,32 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19 0,18

0,035 0,49 0,40 0,33 0,29 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16

0,030 0,44 0,36 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,14

0,025 0,40 0,32 0,27 0,23 0,21 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13

0,020 0,35 0,28 0,24 0,20 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11

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O
c
n
û
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tH
O
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(y)
x:

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Q .
O
U

184
B.2 Parois

intérieur non chauffé

1: Brique terre cuite


2: Isolation thermique
3: Lambourdage
4: Carton-plâtre

Epaisseur d'isolationI, en cm (au total) Valeur U en W/(m^ •K)


W/(m-K) 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

0,60 0,49 0,42 0,37 0,32 0,29 0,26 0,24 0,22 0,21

0,56 0,46 0,39 0,34 0,30 0,27 0,25 0,23 0,21 0,19

0,040 0,53 0,43 0,37 0,32 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19 0,18

0,035 0,49 0,40 0,34 0,29 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16

0,030 0,45 0,36 0,31 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15

0,025 0,41 0,33 0,27 0,24 0,21 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13

0,020 0,36 0,29 0,24 0,21 0,18 0,16 0,15 0,13 0,12 0,11

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O
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û
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3
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(y)

CT i
T" c
c

& Iy
U

185
Annexe B - Détermination de la valeur U à l'aide du catalogue.

intérieur non chauffé


1
2

1: Crépi intérieur 3
4
2: Brique silico-calcaire
3: Isolation thermique
3: Couche ventilée
4: Carton-plâtre

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2 .K)


W /( i t t K) 8 14 16 18 20 22 24
6 10 12

0,050 0,60 0,48 0,40 0,35 0,31 0,27 0,25 0,22 0,21 0,19

0,045 0,55 0,44 0,37 0,32 0,28 0,25 0,22 0,20 0,19 0,17

0,040 0,51 0,40 0,34 0,29 0,25 0,22 0,20 0,18 0,17 0,15

0,035 0,46 0,36 0,30 0,26 0,22 0,20 0,18 0,16 0,15 0,14

0,030 0,40 0,32 0,26 0,22 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12

0,025 0,35 0,27 0,22 0,19 0,16 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10

0,020 0,29 0,22 0,18 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08

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O
c
3
Û
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CTI
i—
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Cl
O
U

186
B.3 Toitures et dalles

B.3 Toitures et dalles


Toitures contre l'air extérieur
D1
extérieur
1
2
1: Couche de protection г
2: Etanchéité 4
5
3: Isolation thermique
4: Pare-vapeur
5: Béton

X Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m^*)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,050 0,37 0,32 0,28 0,25 0,23 0,21 0,20 0,18 0,17

0,045 0,39 0,33 0,29 0,26 0,23 0,21 0,19 0,18 0,16 0,15

0,040 0,35 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15 0,14

0,035 0,31 0,27 0,23 0,20 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12

0,030 0,27 0,23 0,20 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,025 0,23 0,20 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09

0,020 0,19 0,16 0,14 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08 0,08 0,07

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O
c
n
û
^O c
3
fN

CT i
T" c
c

& Iy
U

187
Annexe B - Détermination de la valeur U à Taide du catalogue.

extérieur
1
1: Couche de protection
2
2: Etanchéité ) .1 '[ h }> .1 a
3: Isolation thermique 4
4: Pare-vapeur ^ :^ r :O n r ';n r i: 'O 5
\ / \ / '' / / \ / \ / \ / \ / \ / / \ / \ . ' ■ '■'
5: Panneau en fibres de : A A À A ;i j: A A :v X ■ ■ ' 6
bois dures
6 : Tôle profilée
intérieur

A Epaisseur d'isolation, en cm (au total) Valeur L/en W/(m2.K)


W/(m*K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,050 0,37 0,32 0,28 0,25 0,23 0,21 0,20 0,18 0,17

0,045 0,39 0,33 0,29 0,26 0,23 0,21 0,19 0,18 0,16 0,15

0,040 0,35 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15 0,14

0,035 0,31 0,27 0,23 0,20 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12

0,030 0,27 0,23 0,20 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,025 0,23 0,20 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09

0,020 0,19 0,16 0,14 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08 0,08 0,07

TJ
O
c
rj
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O
CM

(y)
x:
gi
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Q .
O
U

188
B.3 Toitures et dalles

Toiture inversée

extérieur
1
1 : Substrat avec 2
végétalisation a

2 : Non tissé filtrant 4


5
3 : Couche de drainage 6
4 : Non tissé 7
5 : Isolation thermique
6 : Pare-vapeur
7 : Béton

7 Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2. K)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,050 0,38 0,33 0,30 0,27 0,25 0,23 0,21 0,20

0,045 0,39 0,34 0,30 0,27 0,25 0,23 0,21 0,19 0,18

0,040 0,35 0,31 0,27 0,25 0,22 0,20 0,19 0,17 0,16

0,035 0,37 0,31 0,27 0,24 0,22 0,20 0,18 0,17 0,15 0,14

0,030 0,32 0,1 7 0,24 0,21 0,19 0,17 0,16 0,14 0,13 0,12

0,025 0,27 0,23 0,20 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

TJ 0,020 0,22 0,19 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08
O
c
rj
û
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3
fN 1Í,
(y)

CT i
T" c
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U

189
Annexe B - Détermination de la valeur U à l'aide du catalogue...

extérieur

1 : Couche de protection
'■ A A '' A A A '' A A
2 : Etanchéité / '• : \/ \/ \/ / ''' / A / A / A / A '' A '' '' ! '■ / V
^
' ' ' I ■( I I > ' '
y V J K y V > V y V y V y V y y V
A ::
y V ' V V* “
X
v V
3 : Isolation thermique
4 : Pare-vapeur
5 : Plancher
6 : Solive

I n t e r ie u r

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,050 0,35 0,31 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19 0,18 0,17

0,045 0,38 0,32 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15

0,040 0,34 0,29 0,25 0,23 0,20 0,18 0,17 0,16 0,14 0,13

0,035 0,30 0,26 0,23 0,20 0,18 0,16 0,15 0,14 0,13 0,12

0,030 0,27 0,23 0,20 0,17 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,025 0,23 0,19 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09

0,020 0,18 0,16 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08 0,07 0,07

TJ
O
c
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Q
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O
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x:
CTI

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Q .
O
U

190
B.3 Toitures et dalles

Dalles contre des locaux non chauffés

1 : Isolation thermique
2 : Béton

in t é r ie u r

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,050 0,36 0,31 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19 0,18 0,17

0,045 0,38 0,33 0,29 0,25 0,23 0,21 0,19 0,18 0,16 0,15

0,040 0,35 0,30 0,26 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15 0,14

0,035 0,31 0,26 0,23 0,20 0,18 0,16 0,15 0,14 0,13 0,12

0,030 0,27 0,23 0,20 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,025 0,23 0,19 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09

0,020 0,19 0,16 0,14 0,12 0,11 0,10 0,09 0,08 0,07 0,07

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o
c
n
Û
^
O
c
3
fN 1Í,
(y)

CT i
T" c
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& Iy
u

191
Annexe B - Détermination de la valeur U à Taide du catalogue.

n o n c h a u ffé
1
2

1 : Panneau aggloméré
2 : Isolation thermique
3 : Béton

in t é r ie u r

Epaisseur d'isolation. en cm (au total) Valeur U en W/(m2-K)


W/(m-K) 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28

0,050 0,39 0,34 0,30 0,27 0,24 0,22 0,20 0,19 0,17 0,16

0,045 0,36 0,31 0,27 0,24 0,22 0,20 0,18 0,17 0,16 0,15

0,040 0,33 0,28 0,25 0,22 0,20 0,18 0,17 0,15 0,14 0,13

0,035 0,30 0,25 0,22 0,20 0,18 0,16 0,15 0,14 0,13 0,12

0,030 0,26 0,22 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10

0,025 0,22 0,19 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09

0,020 0,18 0,15 0,13 0,12 0,10 0,09 0,09 0,08 0,07 0,07

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O
c
n
û
«JD
tH
O
rsj
(y)
x:

>-
Q .
O
U

192
B.4 Fenêtres

B.4 Fenêtres
Vitrage“' L/w (fenêtre) en W/(m^* K)^
Valeur Uf (cadre) en W/(m^*K)^
Type Ug s"
WAm^-K) % 1,0 1,4 1,9 2,5 3,3
VI double 1,5 62 1,5 1,7 1,8 2,1 2,3

VI double 1,3 62 1,4 1,6 1,7 2,0 2,3

VI double 1,1 62 1,3 1,4 1,6 1,9 2,1


Part VI double 1,0 62 1,2 1,3 1,5 1,8 2,0
du cadre:
30% VI triple 1,1 45 1,3 1,4 1,5 1,8 2,0

VI triple 0,9 45 1,1 1,2 1,4 1,7 1,9


VI triple 0,7 45 1,0 1,1 1,3 1,6 1,8
VI triple 0,5 45 0,9 1,0 1,1 1,4 1,7
VI double 1,5 62 1,6 1,7 1,8 2,0 2,2

VI double 1,3 62 1,5 1,6 1,7 1,9 2,1


VI double 1,1 62 1,3 1,4 1,5 1,8 1,9
Part VI double 1,0 62 1,2 1,3 1,4 1,7 1,8
du cadre:
20% VI triple 1,1 45 1,3 1,4 1,5 1,7 1,9
VI triple 0,9 45 1,1 1,2 1,3 1,5 1,7
VI triple 0,7 45 1,0 1,1 1,2 1,4 1,6

VI triple 0,5 45 0,8 0,9 1,0 1,2 1,4


VI double 1,5 62 1,6 1,6 1,7 1,8 2,0

VI double 1,3 62 1,4 1,5 1,5 1,7 1,8


VI double 1,1 62 1,2 1,3 1,4 1,6 1,7
-a
O
c Part VI double 1,0 62 1,2 1,2 1,3 1,5 1,6
Û ^ du cadre:
15% VI triple 1,1 45 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6
O
1
3
rsl % VI triple 0,9 45 1,0 1,1 1,2 1,3 1,5
@ VI triple 0,7 45 0,9 1,0 1,0 1,2 1,3
CT « VI triple 0,5 45 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1
b
>~ ®
c
Q . c
O S 1. Pour le calcul des valeurs U, on part d'un taux de remplissage du gaz de 90 %.
U ë 2. Des valeurs g plus élevées doivent être justifiées. Tenir compte de la valeur g donnée dans les spécifications
des produits. Pour les vitrages phoniques et ceux de protection solaire, on utilisera uniquement les données
fournies par le fabricant.
3. Si on ne connaît pas la part du cadre d'une fenêtre, on admettra pour la détermination des valeurs une
« part du cadre de 30 % ». Pour des valeurs Ug intermédiaires, on peut interpoler les valeurs U^. Seules les
valeurs qui répondent aux valeurs maximales selon la Norme SIA 180 « Isolation thermique et protection
contre l'humidité dans le bâtiment » sont citées.
4. On trouvera d'autres valeurs Uf dans la Documentation SIA D0170 « L'énergie thermique dans le bâtiment ».

193
Annexe B - Détermination de la valeur U à Taide du catalogue.

B.5 Portes
№ de Valeur U
Construction
l'élément W/(m2. K)

Portes d'entrée de maisons et d'appartements

Panneau aggloméré 20 mm
T1 Couche thermo-isolante 30 mm 1,1
Doublage en lames 21 mm

Panneau aggloméré 22 mm
T2 Couche thermo-isolante 10 mm 1,6
Doublage en lames 21 mm

T3 Sapin massif collé 40 mm 2,2

T4 Chêne massif collé 40 mm 2,8


Panneau aggloméré 40 mm
T5 2,5
Deux faces avec revêtement alu
Tôle d'alu sur les deux faces
T6 2,1
Couche thermo-isolante 20 mm
Tôle d'alu sur les deux faces
T7 1,3
Couche thermo-isolante 40 mm

Placage, panneau aggloméré mince


T8 et tôle d'alu sur les deux faces 1,6
Panneau aggloméré 40 mm

Plaquage sur panneau aggloméré fin


et panneau aggloméré 16 mm
T9 1,1
avec alu intercalé sur les deux faces
Couche thermo-isolante

Portes intérieures

Porte assemblée, env. 36 mm


TJ
O T10 2,9
c avec panneaux à plate-bande
rj
û T11 Porte à vide d'air 40 mm 2,0
1-H
O T12 Porte pleine 40 mm 2,2
rsl
Les exemples relevés dans ce tableau représentent les constructions de portes les plus usuelles.
Les spécifications exactes dépendent de chaque constructeur, les épaisseurs varient entre 40 et 80 mm.
ai Les valeurs U données se réfèrent à des portes non vitrées. Pour les constructions spéciales, ainsi que pour les
>- portes industrielles, on peut se servir des indications résultant de tests, données par les fabricants.
CL
O
U

194
Annexe C

■Q
O
C
n
Q
c
O
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(5)
SI
oi
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Q.
O
U

195

о
с
гз
Û
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1-Н
о
rsj

х:
ст
>.
о .
о
и
Index

degré hygrométrique, 82
densité de flux thermique, 7
Activité, 20, 21
déperditions thermiques, 51, 54
air humide, 81
diagramme de lair humide, 81
apports
diffusion
extérieurs, 4
de chaleur, 14
intérieurs, 3
de la vapeur d eau, 84

Chaleur
Eau à saturation, 89
latente, 2
écoconstruction, 100
massique, 5
émissivité, 39
sensible, 1
énergie interne, 5
chaudière, 113
enthalpie spécifique, 82
chauffage, 111
au sol, 123
central individuel, 113
divisé, 129 facteur d’émission, 39
climatisation, 111, 130 facteur solaire, 42
coefficient de déperdition thermique, 44, flux
45, 55 de vapeur, 91
coefficient de performance (COP), 118, 132 thermique, 7, 30, 45
■a
O coefficient de transmission thermique, 35,
c
3 41, 45, 56
Q ^
condensation, 84
O § conduction, 30, 73 gestion technique du bâtiment
(N (GTB), 111
(y) I conductivité thermique, 30
confort thermique, 11
CT
T"
ir O
c
convecteur, 129 H
Q- g convection, 34
O
U
2
2 habillement, 20
corps noir, 40 humidité, 15
absolue, 82
D relative, 15, 82
Débit, 70 hygrométrie, 81

197
Index

I
isolant, 99 radiateur, 64,114
isolation thermique, 99 rayonnement, 36
solaire, 42
renouvellement d’air, 60
M résistance thermique, 32,45
matériau, 99
métabolisme (met), 21 S
monosplit, 132
sol
multisplit, 132
déperditions thermiques, 59
source d’énergie, 113
système solaire combiné (SSC), 121

panneau radiant, 130


paroi, 84
coefficient de transmission taux de renouvellement d’air, 62
thermique, 56 température
déperditions thermiques, 54 de rosée, 82
flux thermique, 46 humide, 82
perméabilité, 90 température sèche, 81
plafond rayonnant, 130 teneur en humidité, 82
plage de confort, 16,22 transfert thermique, 29
plancher transpiration, 15
chauffant, 123,130 tube cylindrique, 73
chauffant à basse température tuyauterie, 70,73
(PCBT), 123
solaire direct, 121 U
pompe à chaleur, 118,131
unité d’habillement (cio), 20
pont thermique, 52, 56
pourcentage prévisible d’insatisfaits
(PPD), 22
pression vapeur d’eau, 84
de saturation, 89 ventilation naturelle, 62
de vapeur, 88 vitesse de l’air, 17
vitrage, 42
coefficient de déperdition thermique, 55
volume spécifique, 82
quantité de chaleur, 5 vote moyen prévisible (PMV), 22

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