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Dr Benedetta Bodini
Dr David Bendetowicz
Service de Neurologie
Bâtiment Paul Castaigne
Hôpital de la Pitié-Salpetrière
Révisions Neurologie
• Troubles de la marche et de l’équilibre +
• Vertige ++
• Paralysie faciale ++
• Diplopie +++
• SEP ++++
• Mouvements anormaux
• Maladie de Parkinson ++++
• Épilepsie +++
• Myasthénie ++
• Neuropathies périphériques – SLA +++
• Confusion et démence +++
• Hémorragie méningée ++++
• Migraine et algies de la face +++
• Tumeurs intracrâniennes ++
Quelques rappels
Syndrome lemniscal
Ataxie proprioceptive, hypopallesthésie, anomalies de l’arthrokinésie
Troubles
Trouble de lade marche
la marche et
etdedel’équilibre
l’équilibre
Marche douloureuse
Boiterie d’esquive Limitation (claudication radiculaire)
Marche ataxique
Marche déficitaire
Marche hyperkinétique
Chorée
Marche hypokinétique
• Vertige violent, rotatoire, bref, durant moins de 30 secondes, déclenché par les
changements de position, du à la cupulolithiase du canal semi-circulaire
postérieur/canalolithiase
• Nystagmus horizonto-rotatoire, paroxystique, épuisable
• Diagnostic: provocation du vertige/ny par la manœuvre de Dix et Hallpike
• Traitement: manœuvre thérapeutique qui mobilise les débris otolithiques et les
disperse
Vertige unique durant > 12 heures avec/sans signes associés
Névrite vestibulaire • la secousse rapide du ny
• Sy vestibulaire périphérique, de nature virale +++ bat du côté de la lésion
• Vertige d’installation rapide +++ • Ny vertical
• Sy harmonieux, isolé, sans céphalées, signes neurol/auditif
• Traitement: médicaments dépresseurs vestibulaires : antihistaminiques (méclozine,
prométhazine), acétyl-leucine, antiémétiques (métopimazine), souvent associés à
des médicaments sédatifs; compensation vestibulaire + rééducation
Maladie de Ménière
• 1) crises de vertige rotatoire ; 2) hypoacousie avec plénitude auriculaire
3) acouphènes
• Au cours de l’évolution, vertiges positionnels chroniques, troubles de l’équilibre
permanents, surdité
6. Causes infectieuses:
• Si éruption vésiculeuse zone Ramsay-Hunt: zona ganglion geniculé
• Si signes ORL: Parotidite/Tumeur parotide
• Si fièvre+syndrome méningé: méningoradiculite LCR (Coxsackie, Herpes…)
• Si placard érythémateux sur le corps/morsure de tique: méninguloradiculite Lyme?
• Si VIH, paralysie faciale fréquente et parfois bilaterale
7. Diabète
8. Tumeurs: si installation progressive + atteinte d’autres nerfs craniens ipsilateraux
Causes de paralysie faciale périphérique
9. Maladies inflammatoires générales
• SARCOIDOSE: +++++ si associée à PAROTIDITE et IRIDOCYCLITE= Syndrome
d’HEERFORDT
• Syndrome de Guillain-Barré
• Borreliose de Lyme
• Infection VIH
• Sarcoidose
• Syndrome Merkerson-Rosenthal
Diplopie
Droit supérieur
III
Contexte clinique
Traumatisme VI le plus souvent touché
Exophtalmie Basedow, fistule carotidienne, tumeur
Eruption cutanée Zona
Présentations particulières
Une atteinte du VI isolée n’est pas localisatrice: HTIC
Limitation de l’adduction et nystagmus controlatéral: OIN (SEP)
POM douloureuse
tumeur du sinus caverneux
III douloureux
= anévrisme de l’artère communicante postérieure
Diabète
Atteinte inflammatoire (Horton, sarcoïdose)
LCR:
• bandes
IRM oligoclonales ( >
• T2 90 % des SEP)
ATTENTION SI: atteinte d’un autre organe que le SNC/ méningite et/ou l’absence
de bandes oligoclonales dans le LCS
• NORB (sevère et
bilaterale!)
• Myélite
• Ig AQP4
Traitement de la poussée
Méthylprednisolone 1gr IV/j pendant 3 jours ou corticoides par voie orale
Traitements de fond
Traitements de première ligne (immunomodulateurs):
• Interférons β
• Acétate de glatiramère inj
• Diméthyl fumarate
• Tériflunomide
Traitements de deuxième ligne (immunosuppresseurs=EI):
• Mitoxantrone
• Natalizumab, Risque: encéphalite virale à virus JC, la
leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP), chez 3
patients sur 1 000
• Fingolimod,
• Ocrelizumab: nouveau médicament efficace dans le ralentissement
de la progression de la maladie (NEJM)
Mouvement anormaux
Tremblement
Essentiel (bilatéral)
Cérébelleux (maximal en fin de course)
Physiologique accéléré (TSH)
Tremblement essentiel Tremblement parkinsonien
Chorée
Arythmique, brusque, aléatoire, hypotonie associée
Territoires variés (visage, cou, tronc, membres)
Atteinte:
Motrice (chorée) Psychiatrique (dépression, troubles de l’humeur) Cognitive (dysexecutif, apathie)
IRM: atrophie du striatum
Autres
Lupus, SAPL Infectieux (VIH, Sydenham/post-streptococcique) Toxique (L-DOPA et pic de dose, CO)
Paranéoplasique Endocrinienne (TSH, hormones sexuelles, grossesse) Vasculaire
Mouvement anormaux
Dystonie
Contraction musculaire involontaire, prolongée, responsable d’une posture anormale et/ou de mouvements répétitifs,
aggravée par les mouvements et habituellement stéréotypée.
Cause fréquentes: dystonie post-neuroleptiques, maladie Wilson, dystonie de fin de dose (Parkinson)
Myoclonies
Secousses musculaires brusques. Impression de tremblement mais irrégulier
Causes:
MCJ, iatrogène (ISRS, valproate), encéphalopathie métabolique (dont hépatique) et myoclonies négatives (asterixis)
Maladie
Maladie de de Parkinson
Parkinson idiopathique
Triade classique:
Tremblement de repos Lent (5Hz), asymétrique, membre, lèvre, menton
Rigidité plastique Sensibilisée par la manœuvres de Froment
Akinésie Gestes alternatifs, micrographie, visage, marche
RED FLAGS
Pas de dopasensibilité Chutes précoces
Atteinte cognitive, Pseudo-bulbaire
Dysautonomie marquée Syndrome cérébelleux, pyramidal, troubles oculomoteurs
Maladie de Parkinson
Vasculaire
Symétrique,
Prédomine aux membres inférieurs (freezing)
Syndrome pseudobulbaire
Wilson
< 40 ans, autosomique récessif
PSP
Trouble oculomoteur vertical Chutes précoces (en arrière, posture ++)
Syndrome frontal (signe de l’applaudisement, grasping) IRM: atrophie du mesencéphale
DCL
Hallucinations visuelles précoces Atteinte cognitive (visuelle, mémoire)
Fluctuations attentionnelles et cognitives IRM: parfois peu spécifique
AMS
Dysautonomie souvent au premier plan Syndrome cérébelleux
Syndrome pyramidal reflexe IRM: atrophie de la protubérance
« signe de la croix » en T2
Maladie de Parkinson
Thérapeutique
Avant 65 ans Agonistes +/- IMAOB
Après 65 ans L-DOPA +/- IMAOB
Toujours Anti-émétiques (domperidone)
-> fractionnement des doses (diminuer la dose unitaire et augmenter le nombre de prises)
-> iCOMT (diminuent le métabolisme de la dopamine), apomorphine stylo, amantadine
-> Traitement continu si mauvais contrôle malgré optimisation du traitement:
Apomorphine SC, levodopa intra-duodénale
Stimulation à haute fréquence du NST ou Gpi (<70 ans, pas de troubles psy ou cognitifs)
Maladie de Parkinson
Signes axiaux :
dysarthrie/dysphagie troubles de la marche (freezing) et de la posture
(camptocormie)
Signes cognitifs:
mémoire, syndrome dysexécutif, délire hallucinations
Dysautonomie marquée
Non = IRM
En début de maladie
Agonistes (< 65 ans) ou LDOPA (> 65 ans)
Troubles du comportement (15 %) sous agoniste
Fluctuations
Fractionnement
Ajout d’un iCOMT
Si échec: traitement continu
Patient jeune (<70 ans): stimulation cérébrale profonde
Sinon Apomorphine SC ou LDOPA entérale
ÉPILEPSIE
CRISE ÉPILEPTIQUE: l’hyperactivité paroxystique d’un réseau de neurones corticaux ou
cortico-sous-corticaux hyperexcitable
CRISES GÉNÉRALISÉES CRISES PARTIELLES (les plus fréquentes)
Hyperactivité d’un réseau de neurones
d ’emblée étendu, bilatéral, cortico-sous cortical • SIMPLES (sans modifications de conscience)
Symptômes et signes cliniques initiaux avec
• CRISE TONICO-CLONIQUE forte valeur localisatrice +++++++
• MYOCLONIES GÉNÉRALISÉES (SANS PERTE COSC.)• COMPLEXES (avec altération de la conscience)
TYPIQUES absence isolée, durée Rupture du contact/amnésie
de qq seconds + EEG pointes-ondes Arrêt moteur/automatismes (oro-alim. +++
• ABSENCES à 3Hz, géneralisées, symétriques /activité motrice automatique simple où
ATYPIQUES début et fin complexe)
-ATTENTION: crise au début focal avec/sans rupture de contact
progressive, décharges de Si généralisation: avec bisynchronisation secondaire
pointes-ondes irrégulières < 3 Hz
sur activité de fond anormale
EEG
ABSENCES TYPIQUES
• Pointes-ondes 3 Hz
• Début/fin brusque
• Tracé de fond : normal
EEG
CRISE PARTIELLE
• Début en adolescence
• Secousses myocloniques
• Pleine conscience
• Après le réveil (signe de la tasse de café),
• EEG intercritique:
Polypointes-ondes, photosensibilité +++,
• Bon control en monothérapie
Épilepsie partielle idiopathique à paroxysmes rolandiques
• Début 3-13 ans, pronostic excellent
• Crises partielles simples de la région buccofaciale (clonies hémivisage,
paresthésies langue, hypersalivation), très liées au sommeil.
• EEG intercritique: pointes centrotemporales lentes biphasiques avec rythme de
fond normal.
• TRAITEMENT AU LONG COURS SOUVENT PAS NECESSAIRE
Épilepsie mésiale du lobe temporal avec sclérose hippocampique
• 4-7 mois
• TRIADE: 1) spasmes en flexion 2) régression psychomotrice 3) EEG: hypsarythmie
+ suppression burst
• +++ peut révéler une sclérose tubéreuse de Bourneville (hamartomes
multisystémiques + manifestations neuropsychiatriques) +++
SYNDROME DE LENNOX-GASTAUD:
• 3-5 ans
• TRIADE: 1) crises toniques/atoniques/absences atypiques (chez le même
patient!) 2) troubles mentaux, retard 3) EEG intercritique: pointes-ondes en
bouffées bisynchrones
• Prognostic sévère
Traitement
- Crises généralisées : Lévétiracetam (keppra), Lamotrigine (Lamictal),
Depakine (valproate de sodium), Benzodiazepines (Rivotril, Urbanyl, Valium)
Carbamazépine (Tegretol) et Lamotrigine (Lamictal aggrave myoclonie!)
PEUVENT AGGRAVER ABSENCES et MYOCLONIES
- Crises partielles: Lévétiracetam (Keppra), Lamotrigine (Lamictal),
Oxcarbamazepine (Trileptal), Carbamazépine (Tegretol), Depakine (valproate de
sodium), Benzodiazepines (Rivotril, Urbanyl, Valium), Topiramate (Epitomax),
Lacosamide (Vimpat)
GROSSESSE:
• risque malformations ++++:
VALPROATE/PHÉNOBARBITAL/PHÉNYTOINE ---- VALPROATE!!!!!
• Si désir de grossesse: changement de traitement; + VIT B9 si
Carbamazepine
État de mal épileptiques
Deux crises en 30 minutes ou une crise prolongée (30 minutes) pour les états de mal
non convulsifs et deux crises généralisées tonico-cloniques successives sans retour à
la conscience entre les deux ou une crise tonicoclonique de durée supérieure à 5 min
Déficit moteur
Fluctuant Rythmé par l’effort et le nycthémère Sélectif
Atteinte: Oculaire (15-20%): ptosis, diplopie (motilité intrinsèque intègre), reste souvent isolée
Bulbaire: dysphagie, dysphonie, dysarthrie, muscles cervicaux, paralysie faciale
Membres: plutôt proximale
Biologie:
antiRACh (80 % généralisé/50% oculaire) AntiMuSK (40% RACh-) Ac – n’élimine pas le diagnostic !
Imagerie: thymus (65% hyperplasie thymique, 15% thymome) thymus normal si antiMuSK
FORMES CLINIQUES
Lambert-Eaton (paraneo):
MI, sans amyotrophie Diminution des ROT Dysautonomie (sd cholinergique)
ENMG incrément à la stimulation nerveuse répétitive à haute fréquence
TRAITEMENT
SYMPTOMES Anticholinesterasiques, dose min efficace (progressif), moins efficace pour les antiMuSK
POUSSEE IgIV ou EP
Traitement
• Manifestations
NEURONOPATHIE exclusivement sensitives,
Si diffusion des
SENSITIVE = perte sensibilité symptoms aux 4
Atteinte du corps cellulaire des proprioceptive +++, ataxie
neurones sensitifs du ganglion +++ membres: DD
rachidien • Atteinte asymétrique et avec PNP avec
asynchrone des 4 membres EMG + LCR!
• Aréflexie diffuse
NEUROPATHIES DEMYELINISANTES
• Rallentissement v conduction motrices
• L’évolution est aigue
• Allongement des latences des ondes F
• Allongement des latences distales motrices
• Il y a une baisse d’amplitude
• Dispersion des potentiels d’action du potentiel d’action de la réponse
• Blocs de conduction motrice motrice
NEUROPATHIES AXONALES
NEURONOPATHIES SENSITIVES
• Baisse d’amplitude où abolition diffuse (aux 4 membres)
du potentiel d’action sensitif
• Normalité des paramètres moteurs
ATTEINTE PÉRIPHÉRIQUE
(Clinique + EMG)
AXONALE NEURONOPATHIE
DEMYELINISANTE (corps cellulaires)
Neuronopathies sensitives
Atteinte grosses fibres (ataxie) où petites fibres (tb sensibilité thérmoalgique)
ENMG/LCS (augmentation protéinorachie et cellules)/Ab anti-Hu ++++++++
Causes: K du poumon à petites cellules ++, Gougerot-Sjogren, tox (sel de platine)
Mononeuropathies multiples
• Douleurs +++
• Associés à une maladie de système: fièvre, amaigrissement, arthralgie,
myalgie, signes cutanés (livedo, purpura)
• Causes: Périartérite noueuse (PAN), sarcoidose, cryoglobulinémie, lèpre,
diabète
• Traitement: corticoides/immunosuppresseurs
Neuronopathies motrices à blocs de conductions persistents
• MNPM motrice pure, nerf radial +++, fasciculations/amyotrophie
• ENMG: blocs de conduction
• Bio: IgM anti-GM1
• Traitement: Ig IV - CORTICOIDES AGGRAVENT LES SYMPTOMES!!!!!!
DD SLA
Polyradiculoneuropathie aigue = Syndrome de Guillain-Barré
Tableau
3 phases neurologique Plateau
< 4 sem
Récupération
EMG:
• baisse amplitudes PA moteurs diffus sans blocs de conductions
• dénervation active (potentiels de fibrillation, de dénervation et de fasciculations) +
tracé neurogène avec PUM polyphasiques à fréquence ++++ en contraction
• Normalité exploration neurographique sensitive
• Anomalies non systématisées ++ neuronopathie motrice
DD NNMBC:
Prise en charge
MMSE de réference, fécalome/globe/douleur/traitement
Bio de débrouillage (glycémie/calcémie/natrémie)
En 2nde intention: TDM/EEG/LCR
Démence
Trouble de la consolidation:
Ne bénéfice pas de l’indiçage, malgré un encodage renforcé et avec intrusions
Ponction lombaire avec dosage du peptide beta amyloïde et tau/tau phosphorylée, 14-3-3, anticorps anti-neuronaux
Spécifique de MA (et pas des démences!)
Scintigraphie: TEP au FDG (hypométabolisme), TEMP (hypoperfusion)
Traitement:
Mémantine
Anticholinestérasiques Trouble de la conduction, nausée/vomissement, crampes
ECG et bilan cardio si antécédents
formes légères à modérément sévères
DFT Trouble inhibiteur émotionnel, moteur et comportemental (hyperoralité, désinhibition sociale, grasping…)
Apathie
Perte d’empathie mime une atteinte psychiatrique (trouble bipolaire)
Trouble cognitif progressif
Analyse du LCR
tau/amyloïde, 14-3-3, anticorps anti-neuronaux (Sp MA)
Diagnostic
– Positif : TDM (95% de positivité dès J1) / IRM / PL (en absence de signes focaux)
– Etiologique : Angio TDM/IRM (si vu tardivement, dg diff) ; Angiographie conventionnelle 4 axes
Cause principale : anévrysme artériel (8%), sinon MAV/vascularite/tumeur
Signes neurovégétatifs
Brady/tachycardie OAP (orage catécholaminergique) ;
instabilité PA Troubles de repolarisation sur ECG
hyperthermie retardée (38–38,5 °C).
Prise en charge
Aspécifique DVE, évacuation d’un hématome, craniectomie décompressive Limiter l’HTIC
Complications à prévenir:
HTIC Osmothérapie et chirurgical (DVE)
Hydrocéphalie Précoce (<72h) ou retardée (>J3 - semaine 3), DVE, PL si conscient ECN
2011
Récidive hémorragique 24 premières heures, souvent plus grave, exclusion précoce
Vasospasme cérébral 50-50, plus il y a d’HSA, plus c’est grave
dès J4-J10, peu être asymptomatique (DTC régulier)
Nimodipine et scope
• Douleur atroce, strictement unilatérale, du même côté, centrée sur l’œil, durant 15-
180 minutes + signes végétatifs homolatéraux (larmoiement, congestion nasale,
injection conjonctivale, œdème palpébral, Claude Bernard-Horner, sudation),
agitation ++++
• 1 à 8/j, souvent à heures fixes, après les repas ou lors du sommeil, réveillant le
patient.
• AVF épisodique: périodes de 2 à 8 semaines, une à deux fois par an. AVF chronique:
les crises se répètent sans rémission pendent plus d’un mois
• DD: dissection de la carotide homolat (IRM + ARM ou angioscanner)
• Nouvelles recommandations de la Société française d’études des migraines et des
céphalées : réaliser systématiquement une IRM cérébrale chez tout patient atteint
d’AVF!
• le patient est prostré
• le ptosis est un signe de gravité
• présence d’une zone gâchette
Algie vasculaire de la face (cluster headache)
TRAITEMENT CRISE
• Sumatriptan injectable sous-cutanée (max 2/j)
• Oxygénothérapie nasale (12 à 15 L/min pendant 15 à 20 minutes) au masque facial
TRAITEMENT DE FOND
• Vérapamil (120 mg, 3 à 4 fois par jour) après un ECG pour vérifier l’absence de
contre-indication (augmenter doucement jusqu’à 960 mg/j)
• Le carbonate de lithium (posologie moyenne 750 mg/j) pour formes chroniques.
• Injections sous-occipitales de corticoïdes (cortivazol) visant le grand nerf occipital
Névralgie du trijumeau essentielle
• Douleur +++, fulgurante, éclair/décharge électrique, unilatérale, durée qq
secondes et localisée : 1) au territoire du trijumeau 2) à une branche (maxillaire
supérieur V2 : 40 %, maxillaire inférieur V3 : 20 %, branche ophtalmique V1 : 10 %)
3) à deux branches
• Salves sur 1 à 2 minutes (5 à 10 par jour) suivies d’une période réfractaire
• Douleurs déclenchées par l’excitation d’une zone cutanée précise « la zone
gâchette ». L’examen clinique est normal: la moindre anomalie névralgie sec.
• Carbamazepine ------ thermocoagulation du ganglion de Nasser
CAUSES de névralgies faciales symptomatiques:
• 1) Tronc cérébral: SEP, Syringobulbie, Tumeur, Infarctus latéro-bulbaire
• 2) Angle pontocérébelleux: Neurinome du VIII, autres tumeurs, anévrisme de
l’artère basilaire, Zona (ganglion trigéminal)
• 3) Base du crâne: Tumeur, méningite carcinomateuse/ infectieuse, fractures,
thrombose veineuse du sinus caverneux, Microangiopathie du nerf V (diabète,
Gougerot-Sjögren, sclérodermie, etc.)
Tumeurs intracrâniennes
Enfant deuxième cause de tumeur après les hémopathies (plutôt fosse post)
Adulte
Bénin Malin
méningiome 40% méta (20% sur autopsie) primitives (<1% des cancers)
Pathologie:
Gliomes (astrocytes, oligodendrocytes, mixtes, indifférenciés): grade OMS
Lymphomes primitifs du SNC (de l’immunodéprimé ou pas, VIH++)
Mode de survenue:
Syndrome d’HTIC
céphalée matinale vomissements en jet signes oculaires (VI, œdème papillaire au FO)
Epilepsie
20 à 40 % des modes inauguraux
IRM avec séquence T1 injectée
Complications
Hydrocéphalie aiguë
Engagement
temporal (paralysie du III partielle et déficit hémicorporel controlateral)
amygdalien dans le foramen magnum: port guindé, torticolis ECN 2013
traitement urgent car risque de mort subite
Méningite tumorale
Tumeurs intracrâniennes
Traitements