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X - La cavitation

L’état thermodynamique d’un corps pur, comme l’eau, est totalement caractérisé par la
connaissance de son diagramme des phases (P,V,T).

Courbe de vaporisation

Courbe de vaporisation

Pvs

PS : pression de vapeur saturante.

Dès que la pression dans le liquide atteint la pression de vapeur


saturante Pvs, il y a apparition de vapeur au sein du liquide.
C’est la cavitation. 1
X - La cavitation
Pression de vapeur saturante

pvs MLv 1 1
ln( ) = ( − ) (formule de Clapeyron)
p0 R T0 T

Pour l’eau dans l’air :

M = 0,018 kg/mol
Lv = 2,26×106 J/kg
p0 = 1013 mbar
T0 = 373 K

pvs 4893
ln ≈ 13.12 −
p0 T

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X - La cavitation

Implosion de bulles dans une seringue


X - La cavitation

Exemple :
Dans un tube Venturi, on définit la différence de pression entre un point A en amont
du col et un point B dans le col par la relation :

pB − p A
CP =
1
ρ VA2
2
Exprimer le coefficient CP en fonction des sections SA et SB.
Réponse : C P = 1 − S A2 / S B2
X - La cavitation
Cas du tube Venturi

Le coefficient de pression Cp ne dépend que de la géométrie de l’écoulement. Il est


indépendant de la vitesse ou de la pression de l’écoulement à l’amont du Venturi.
p A − pvs
Introduisons un nouveau le paramètre, le nombre de cavitation σ: σ=
1
ρVA2
a) CP > −σ → pB > pvs 2
La pression dans le col du Venturi est supérieur à la pression de vapeur saturante. Il n’y a
pas cavitation.
b) CP = −σ → pB = pvs
La pression au col est égale à la pression de vapeur saturante. Il y a formation de vapeur
si les retards à la vaporisation sont nuls. C’est la condition critique d’apparition de la cavitation.

c) CP < −σ → pB < pvs


Si l’écoulement est subcavitant, la pression dans le col du Venturi serait inférieure à la tension
de vapeur saturante. Pratiquement, le plus souvent, de la vapeur apparaît au col.

La cavitation est donc favorisée par l’augmentation de la vitesse de l’écoulement ou par


la diminution de la pression. 5
X - La cavitation
Cas du tube Venturi

Apparition d’une poche de cavitation avec l’augmentation progressive du débit

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X - La cavitation
Cas d’un profil d’aile
p − pA p A − pvs
CP = B σ=
1
1
ρVA2 ρVA2
2 2

B
VA, pA
pB

Pour un point B du profil caractérisé par son coefficient de pression Cp(B), la pression
peut être supérieure, égale ou inférieure à la pression de vapeur saturante.

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X - La cavitation
Cas d’un profil d’aile
pB − p A p A − pvs
CP = σ=
1 1
ρVA2 ρVA2
2 2
B
VA, pA
pB

Il est particulièrement intéressant de se s’intéresser au


coefficient CPmin. Lorsque σ est inférieur à | CPmin|, il
existe une zone sur le profil pour laquelle la pression
devient inférieure à la tension de vapeur.

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X - La cavitation
Cas d’un profil d’aile

Cavitation à bulles sur la surface d’un hydrofoil de type NACA 4412 sous incidence
nulle, à la vitesse de 13.7 m/s et au nombre de cavitation de 0.3. L’écoulement va de
gauche à droite et le bord d’attaque du profil est situé juste à la gauche du reflet
blanc

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X - La cavitation
Exemple de l’hydroptère

40 nœuds

45 nœuds 50 nœuds 10
X - La cavitation
Cavitation de vortex : hélices, pompes, turbines hydrauliques

Cavitating tip vortices generated by a finite aspect ratio hydrofoil of ellipsoidal planform at an angle of attack. On the left is a continuous tip
vortex cavity at a cavitation number, σ=1.15, and an angle of attack of 7.5°. On the right, the tip vortex emerges from some surface cavitation
at a lower value of σ=0.43 (angle of attack =9.5°)

Cavitating tip vortex on a scale model of the low-pressure


LOX turbopump impeller in the Space Shuttle Main Engine. Cavitating vortex in the draft tube of a Francis turbine
The fluid is water, the inlet flow coefficient is 0.07 and the 11
cavitation number is 0.42
X - La cavitation

Cavitation par bulles

Observée lorsque les bulles de vapeur interagissent avec un écoulement instationnaire


comme un largage tourbillonnaire.

Exemple : interaction rotor/stator dans une pompe ou une turbine, interaction hélice/coque.

Ce type de cavitation est générateur de bruits particulièrement importants

Three frames illustrating the formation, separation, and collapse of a cavitation cloud on the suction surface of a hydrofoil (0.152m chord)
oscillating in pitch with a frequency of 5.8Hz and an amplitude of ±5° about a mean incidence angle of 5°. The flow is from left to right,
the tunnel velocity is 7.5m/s and the mean cavitation number is 1.1.

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X - La cavitation

Cavitation par poches attachées

Transition d’une champ de bulles discret à un film de vapeur continu

Two photographs of a cavitating, 7.62cm diameter sphere. The left photographs shows bubble cavitation and bubbly wake
prior to the transition to the fully developed cavity shown on the right (Brennen 1970). The flow is from right to left, the
velocities being 5.6m/s and 10.7m/s, respectively.

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X - La cavitation

• La cavitation ne peut naître et se développer que grâce aux noyaux de cavitation


appelés aussi germes, contenus dans l’eau (impuretés, petites bulles de gaz, gaz
captif dans les parois, etc.). Une eau chimiquement pure et exempte de germes ne
caviterait pas ;

• La formation et le développement des poches de cavitation se font avec


changement de phase, donc avec échange local de chaleur dans l’écoulement entre
la phase liquide et la phase vapeur. La température du fluide pompé et ses
propriétés thermodynamiques ont une très grande importance sur le phénomène ;

• La teneur en air occlus et / ou en gaz dissous a une influence considérable sur les
propriétés thermodynamiques du fluide pompé ainsi que sur le mécanisme de
formation de la cavitation et par voie de conséquence sur les courbes
caractéristiques et le NPSH de la pompe.

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X - La cavitation
Les principales conséquences de la cavitation sont :
• l’apparition de bruit
• l’apparition de vibrations
• l’implosion des bulles créées libère de l’énergie
et s’accompagne d’érosion
• la diminution des performances (réduction du débit,
de la charge utile, du rendement)

Sonoluminescence ( de gauche à droite : apparition d’une bulle, expansion lente , contraction


rapide, emission lumineuse) 15
X - La cavitation
Génération de bruit
La cavitation est une source de bruit particulièrement efficace. Dès son apparition
on constate une très forte augmentation des niveaux sonores. Ce caractère spécifique est
d’ailleurs utilisé pour détecter la présence de la cavitation puisqu’à sa naissance, il est souvent
plus aisé de percevoir la manifestation sonore de la cavitation que sa manifestation visuelle.

Les bruits de cavitation sont des bruits haute fréquence, typiquement de plusieurs kHz.
La furtivité des bâtiments militaires a motivé une grande activité de recherche visant à
minimiser voire supprimer toute trace de cavitation.

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X - La cavitation
Génération de bruit
L’origine de ce bruit repose sur l’effondrement des bulles de cavitation sur elles-mêmes
à très grande vitesse.

Spectre de la puissance acoustique dans un modèle de valve hydraulique


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en conditions de non-cavitation (σ=0.523) et de cavitation (σ=0.452 et0.342)
X - La cavitation
Génération de bruit
Intensité acoustique (dB)

Sous-marin type Le Triomphant : l'hélice


voilée permet de limiter le rayonnement
du bruit dû à la cavitation

Bruits HF émis par les sous-marins US de


la seconde guerre mondiale
r p′2 nr rr
P = ∫∫ I n dS
I =
ρc S
p′ Pression acoustique
ρ Masse volumique P Puissance acoustique
r
c Célérité du son I Intensité acoustique 18
X - La cavitation
Erosion par cavitation

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X - La cavitation
Effondrement dû à l’érosion par cavitation du tunnel d’alimentation des vannes de
vidange de fond de barrage, Tarbella (Pakistan, 1974)

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X - La cavitation
Erosion due à la cavitation dans une courbe concave des
pertuis du déversoir du barrage de Karun (Iran, 1977)

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X - La cavitation

Erosion de la paroi en béton de l’évacuateur de crue de 15.2m de diamètre du


barrage Glen Canyon. Le trou mesure 55m de long, 9m de large et 9m de
profondeur (USA 1983)

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X - La cavitation
Erosion de matière

On distingue généralement 2 mécanismes d’érosion par cavitation :

• dans la masse du fluide, une bulle implose symétriquement et rayonne de l’ énergie


sous forme d’une onde de choc. L’onde de choc frappe la matière et l’érode.
• près d’un paroi, la bulle implose asymétriquement et se déforme en créant
un jet de fluide qui vient frapper et éroder la paroi (V=100m/s)

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X - La cavitation
Erosion de matière

Le phénomène est très complexe puisqu’il implique à la fois la nature de l’écoulement


et la nature du matériau.

Du point de vue hydrodynamique, des bulles de vapeur sont formées dans les zones
de faibles pressions et de grandes vitesses, sont convectées par l’écoulement puis
implosent en entrant dans des zones de pression plus grandes en libérant de l’énergie.

Du point de vue du matériau, l’érosion dépend des propriétés mécaniques :

• la dureté
• la résilience
• la taille de grains
• l’état de contrainte
• l’état de corrosion

Impacts de cavitation unitaires


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X - La cavitation
Erosion de matière

m& = k (V − V0 ) n (1 ≤ n ≤ 19)

Débit de matière Vitesse du fluide Vitesse seuil d’apparition


de l’érosion
Exemple : pour de l’acier inoxydable dans de l’eau, V0∼20m/s

Loi la plus généralement admise

n≈6

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X - La cavitation
Erosion de matière

Incubation Taux d’érosion constant Erosion très développée

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X - La cavitation
Cavitation dans les pompes
Dans une pompe, la cavitation est susceptible d’apparaître :
• dans la conduite d’aspiration où la pression est la plus basse
• au sein de la pompe au niveau des aubages mobiles

Pression
B
Face menante
Face menée A
Face menante
C
B

C Face menée

Si Pc<Pvs, il peut y avoir apparition de la cavitation dans les aubes


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X - La cavitation
Cavitation dans les pompes

Pour soulever une colonne de fluide sur une hauteur d’aspiration H, il faut
produire une dépression au moins égale à la pression correspondant au poids du
liquide.
Aspiration (pompe)

P = ρ gH + ρV 2 / 2
V

Si la pression chute en dessous de la pression de vapeur saturante, il y a cavitation dans la


conduite.
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X - La cavitation
Cavitation dans les pompes
La hauteur de charge nette à l’aspiration ou NPSH
On définit la charge à l’aspiration près de l’entrée de la pompe par :

pE VE2
HE = +
ρ g 2g
On définit la charge de vaporisation à une température donnée par :

pvs (T )
H vs =
ρg

pE − pvs (T ) VE2
NPSH = H E − H vs = +
ρg 2g
Net Positive Suction Head

La pression de vapeur saturante dépend de la température. Pour l’eau, à une pression


absolue de 2300 Pa, la vaporisation se produit à 20°C. Pour une pression absolue de 4750Pa, la
vaporisation s’opère à 80°C. A une atmosphère, l’eau bout à 100°C.
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Cavitation dans les pompes : NPSH disponible

pE VE2 pvs
NPSH disponible = + −
ρ g 2g ρ g
1 1
p A + ρ gz A + ρVA2 = pE + ρ gzE + ρVE2 + ∆PA→ E
2 2
∆PA→ E Pertes de charge entre A et E

pE VE2 p A VA2 ∆P
+ = + + ( z A − z E ) − A→ E
ρ g 2g ρ g 2g ρg

p A − pvs VA2 ∆PA→ E


NPSH disponible = + + ( z A − z E ) − ∆H A → E ∆H A → E =
ρg 2g ρg

Le NPSHdisponible caractérise la hauteur d’eau maximale qu’on est capable


d’aspirer sans caviter. Il est caractéristique du circuit hydraulique dans la
canalisation d’aspiration.
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X - La cavitation
Cavitation dans les pompes : NPSH requis

NPSH requis
NPSHrequis : valeur critique du NPSH correspondant à une chute arbitraire de 3 % de la
hauteur totale d’élévation. C’est la valeur utilisée pour les pompes industrielles et qui
figure sur les catalogues des courbes caractéristiques des constructeurs. En
conséquence, une marge doit toujours être prise en compte entre le NPSHdisponible lié
aux caractéristiques de l’installation et le NPSHrequis lié à la pompe. Cette marge est
fonction de la zone d’utilisation de la pompe, des vitesses de rotation, de la nature du
fluide pompé et du matériau constitutif de la roue.

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X - La cavitation
Cavitation dans les pompes : NPSH requis

Le NPSH requis dépend :


• du type de pompe
• du point de fonctionnement

Exprimé ainsi (en mètres de liquide), le NPSH requis est indépendant de la nature du
liquide pompé. Il est toujours positif et généralement de quelques mètres (2 à 5 mètres)

Quelques pompes spéciales, dites à faible NPSH autorisent des valeurs inférieures à 1 mètre.
Il est indispensable que le NPSH disponible dans le système hydraulique soit plus élevé que
le NPSH requis par la pompe. Généralement on prend une marge de sécurité supplémentaire
de 0,5 m.

NPSH disponible ≥ NPSH requis


Condition de non cavitation

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X - La cavitation
Cavitation dans les pompes

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X - La cavitation
Cavitation dans les pompes

p A − pvs VA2
NPSH disponible = + + ( z A − z E ) − ∆H A→ E ≥ NPSH requis
ρg 2g

Charge

A VA2 / 2 g

( p A − pvs ) / ρ g ∆H A → E

E H NPSH disponible

NPSH requis
Débit

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X - La cavitation
Cavitation dans les pompes

Exemple : on veut pomper de l’eau d’un puits. Sachant que le NPSH requis de cette
pompe est de 3 m, quelle est la profondeur maximale de la conduite d’aspiration
correspondant à un fonctionnement sans cavitation (on négligera les pertes des
charge) ?
Réponse : H ≤ 7.07 m

H =?

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X - La cavitation
Cavitation dans les pompes

p A − pvs VA2
NPSH disponible = + + ( z A − z E ) − ∆PA→ E
ρg 2g

NPSH disponible ≥ NPSH requis

Pour éviter la cavitation, il faut :

1. augmenter le NPSH disponible, on peut :


• augmenter le pression en A
• augmenter l’altitude du réservoir en A
• diminuer l’altitude de la pompe en E
• diminuer les pertes de charge dans la conduite d’aspiration
• diminuer la pression de vapeur saturante (en baissant la température )
2. diminuer le NPSH requis :
• utiliser une pompe à double aspiration
• utiliser une vitesse de rotation plus faible et diminuer le débit
• utiliser une pompe avec un rotor et un œil plus grands

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X - La cavitation S = ΩS / σ
Cavitation dans les pompes

ΩS
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X - La cavitation
Cavitation dans les pompes
X - La cavitation
Cavitation dans les vannes
Exemple : boisseau de robinet

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X - La cavitation
Cavitation dans les vannes

Pvs
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Vitesse moyenne Pression
X - La cavitation
Cavitation dans les vannes

Empêcher que la pression tombe en dessous de la pression de vapeur saturante

Réduire le plus progressivement possible la chute de pression au passage de la vanne

Dissiper l’énergie des implosions dans des régions éloignées des parois

Utiliser des matériaux plus résistants mécaniquement

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X - La cavitation

Torpille russe VA-111 Chkval

Vitesse entre 100 et 140 m/s 42


X - La cavitation

Crevette marteau

Alpheus heterochaelis

Vitesse du jet d’eau expulsé : 30m/s Vitesse de fermeture de la pince: 20m/s

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X - La cavitation
Cavitation dans les plantes

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X - La cavitation
Craquement des doigts par traction axiale

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X - La cavitation
Exercice N°1
Une pompe centrifuge est située au-dessus d’un grand réservoir contenant de l’eau qu’elle
aspire à un débit qv=14 l/s. A ce débit, le constructeur indique que le NPSH requis vaut
4,65m. Si le fluide est à 27°C et à la pression atmosphérique, calculez à quelle hauteur on
doit placer la pompe au-dessus du niveau de l’eau pour éviter que la pompe cavite. On
suppose que les pertes de charge sont principalement dues à un filtre placé à l’entrée de la
conduite de coefficient ζ=20. La conduite a un diamètre D=10cm.

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Exercice N°2
X - La cavitation
Une conduite, de diamètre D = 30 cm amène l'eau d'un barrage vers la turbine d'une
centrale hydroélectrique située à H = 160 m au dessous de la surface libre de l'eau dans le
barrage. Le barrage a une grande capacité si bien que l'on peut considérer que le niveau de
la surface libre est constant. Le départ de la conduite est située à H0 = 20 m au dessous de
la surface libre. La pression atmosphérique est égale à patm= 105 Pa, l'intensité du champ de
pesanteur est g = 9,81 m/s2.

1) Montrez que si l'extrémité aval A de la conduite est à l'air libre, on aura un phénomène
dans une région de la conduite que l'on déterminera.
2) On visse à l'extrémité une tubulure de section décroissante (injecteur) de diamètre d.
Montrez que la cavitation disparaît si d < d0 et calculez d0.
3) L'injecteur a un diamètre de sortie d = 15cm. Calculez la vitesse de l'eau à la sortie de
l'injecteur, le débit massique qm et la puissance Pm du jet.

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