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Configurations électroniques
Remarque : Si le noyau n’est pas immobile, il faut tenir compte des effets d’entraînement du
noyau et de la répartition des charges nucléaires.
Lorsque les corrections relativistes (en particulier les termes dépendant du spin) sont
négligées, l’hamiltonien décrivant le mouvement des électrons s’écrit :
∑ [ ∑ ] (3.1)
|⃗ ⃗ |
(3.2)
1
∑ [ ( )] (3.3)
avec :
∑ [ ∑ ( )] (3.4)
|⃗ ⃗ |
∑ [ ( )] (3.5)
∑ (3.6)
où
( ) (3.7)
Par contre, pour grand, c’est-à-dire à l’extérieur du « nuage » formé par les ( )
électrons traités globalement, tout se passe comme si l’on avait une charge ponctuelle unique
située à l’origine des coordonnées et égale à la somme des charges du noyau et du « nuage »
[les ( ) électrons font écran au champ du noyau]. D’où :
2
Pour des valeurs intermédiaires de , les variations de ( ) peuvent être plus ou
moins compliquées, suivant l’atome considéré. A titre d’exercice, le lecteur pourra tracer le
graphe de ( ) pour grand, pour petit, et des valeurs intermédiaires de .
Comme ( ) n’est plus simplement proportionnel à , on n’observe plus de
dégénérescence accidentelle qui se produit pour l’atome d’hydrogène (cf. Chapitre 2).
L’équation aux valeurs propres vérifiée par l’hamiltonien particulaire peut s’écrire :
( ) (3.10)
En fait, les valeurs propres de dépendent des nombres quantiques et (elles restent par
contre indépendantes de puisque ( ) est central) :
- : caractérise la valeur propre de l’opérateur ⃗ ;
- : le nombre quantique principal
avec le nombre quantique azimutal et le nombre quantique radial provenant de la
résolution de l’équation radiale correspondant à
De plus, on sait que et sont entiers et vérifient :
(3.11)
si (3.12)
- les énergies associées à la même valeur de se classent donc dans l’ordre des
moments cinétiques croissants :
(3.13)
- notation spectroscopique :
L’usage courant s’est établi d’associer des lettres de l’alphabet aux diverses valeurs de
; la correspondance est la suivante :
∑ (3.14)
i 1
i
(3.15)
où est l’opérateur d’antisymétrisation car les électrons sont des fermions et doivent
vérifier le principe d’exclusion de Pauli.
Souvent, on écrit cette fonction d’onde sous la forme d’un déterminant de Slater :
( ) ( ) ( )
| ( ) ( ) ( )| (3.16)
√
( ) ( ) ( )
L’étude de l’atome d’hydrogène (cf cours de Mécanique quantique) a révélé que l’état
d’un électron est décrit par les nombres quantiques suivants :
4
- le nombre quantique de spin ;
- le nombre quantique magnétique (de spin) :
Dans un atome, les fonctions d’onde des électrons individuels doivent être toutes
différentes les unes des autres et deux électrons ne peuvent pas avoir des valeurs identiques
pour l’ensemble des nombres quantiques ( ).
- ;
- ( ) valeurs de ;
- valeurs de .
Les électrons doivent différer soit par la valeur de , soit par la valeur de . Il
existe alors ( ) états quantiques correspondant aux mêmes valeurs de et ; on peut
avoir ( ) électrons sur la sous-couche de nombre quantique orbital . Ainsi :
On doit faire la somme des nombres maximaux des électrons sur chaque sous-couche :
5
Electrons Electrons …. Electrons Electrons avec
( ) ( ) ( )
2 +6 +… + ( ) + [ ( ) ]
D’où :
( )
∑ ( ) ∑ ( ) [ ] (3.17)
( ) (3.18)
∏ (3.19)
(3.20)
avec :
( ) ; ( ) ; ( )
Soit :
( )
( ) ( )
(3.21)
6
La dégénérescence totale est donc :
∏ (3.22)
avec :
( ) ( ) ( )
( )
; ( )
; ( )
D’où :
Exercice :
Corrigé de l’exercice :
avec :
( )
; ( )
( )
D’où :
| 〉 | 〉 | 〉
avec :
| 〉 | 〉 | 〉
7
| 〉
| 〉
| 〉
| 〉
| 〉
| 〉
{| 〉
| 〉 | 〉 | 〉 ( )( )( )
∑ [ ( )]
avec :
∑ [ ∑ ( )]
|⃗ ⃗ |
On cherche à ajouter un terme qui traduit les interactions entre les moments
magnétiques de spin des électrons et les moments magnétiques orbitaux : c’est l’interaction
spin-orbite dont l’hamiltonien sera noté .
⃗ (⃗ ⃗)
{ ⃗ ⃗⃗⃗ avec ( ) (3.23)
⃗ (⃗ )
8
Dans l’approximation classique, , les formules (3.23) deviennent :
⃗ ⃗ ⃗
{ ⃗ ⃗ (3.24)
⃗ ⃗
⃗ ⃗
{ ⃗ ⃗ (3.25)
⃗
⃗ ⃗ (3.26)
⃗
⃗ (3.27)
( ) ( ) (3.28)
d’où :
⃗
⃗ (3.29)
Dans le référentiel lié à l’électron (lorsque le champ magnétique est nul dans le
laboratoire), il apparaît un champ magnétique ⃗ (au premier ordre en ) [cf. éq. (3.25)] :
⃗
⃗ ⃗ ( ) (3.30)
⃗ (3.31)
On obtient alors:
⃗ ⃗ (3.32)
9
2°) Hamiltonien d’interaction spin-orbite
L’électron qui décrit une trajectoire circulaire uniforme autour du noyau possède un
moment magnétique orbital défini par :
⃗⃗ ⃗ (3.33)
Par analogie, le mouvement intrinsèque de l’électron étant caractérisé par le spin , on définit
un moment magnétique de spin :
⃗⃗ (3.34)
⃗⃗ ⃗ ⃗ ( )⃗ (3.35)
Remarques :
1- On peut faire remarquer que dans le cas d’un potentiel central, l’énergie potentielle de
l’électron s’écrit :
( ) (3.36)
d’où :
⃗ ( )⃗ (3.37)
∑ ( )⃗ (3.38)
avec :
( )
( ) (3.39)
Nous avons déjà dit que l’approximation du champ central consiste à écrire, pour un
système à électrons, l’hamiltonien sous la forme :
∑ [ ( )]
10
avec :
∑ [ ∑ ( )]
|⃗ ⃗ |
∑ ( )⃗
avec :
( )
( )
(3.40)
3.3.2.1. Couplage LS
Il est utile de rappeler les règles d’addition des moments cinétiques. En restreignant au
cas où :
| |
⃗ {
| |
{
| |
⃗ {
[ ⃗] [ ] (3.41)
11
On peut d’ailleurs montrer que commute avec l’ensemble { ⃗ }. Il en résulte
que les états propres décrits par l’hamiltonien sont caractérisés par les nombres quantiques
et . A une valeur de donnée correspondent ( ) valeurs de ; de même à une
valeur de donnée correspondent ( ) valeurs de . La dégénérescence d’une
configuration n’est que partiellement levée.
En se limitant toujours à l’hamiltonien , un état | 〉 caractérisé
par les valeurs de et sera encore ( )( ) fois dégénéré. La levée partielle de
cette dégénérescence se fait par l’introduction terme . Cependant ne
commute plus avec l’ensemble { ⃗ } mais plutôt avec l’ensemble { } ; les
états sont caractérisés par les nombres quantiques et . Il subsiste alors une dégénérescence
égale à ( ) qui ne peut être levée que par l’introduction d’un champ magnétique.
Le terme permet de décrire la structure fine (ou multiplet) des termes considérés. On
appelle usuellement structures fines les écarts d’énergie entre niveaux de même et de
même , mais de différents résultant de l’influence du termes .
La notation consacrée d’un état est la suivante :
(3.42)
L 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 …
Etat S P D F G H I K L M N O …
1°) Deux électrons non-équivalents. Détermination des termes spectraux associés à une
configuration électronique
[ ( )][ ( )]
Action de
12
Dans une configuration électronique donnée, le terme de plus basse énergie est celui qui
correspond à la plus grande multiplicité (i.e. à la plus grande valeur de S) et parmi les
termes de même multiplicité, le terme d’énergie la moins élevée est celui qui correspond à la
plus grande valeur de L.
g=3
( )
g=12
g=9
Action de
Pour déterminer la position relative des niveaux d’énergie, on applique une autre règle de
Hund :
13
g=3 g=3
( )
g=12 g=5
g=3
g=9
g=1
Soit une sous-couche incomplète. Si est le nombre total d’électrons présents dans une
sous-couche, le moment cinétique total J est déterminé par la règle suivante :
si ⁄ | |
si ⁄
où est le nombre maximum que l’on peut mettre sur cette sous-couche.
Exercice
Solution
14
2p
2s
1s
; état P
Nombre d’électrons sur le niveau 2 p : N = 4
avec ( ) d’où
Notation :
Nous allons considérer le cas d’un système comportant trois électrons. Par exemple la
configuration ( ) de dégénérescence . La procédure de détermination des
états et donc des niveaux d’énergie est la suivante :
Action de
(i) On couple d’abord les électrons des deux premières sous-couches( ). Les
termes spectraux déterminés ci-dessus sont :
( ) et ( )
Ainsi :
- ( ) {
- ( ) {
15
D’où, les termes spectraux : , , , , et
[( ) ]( ): , et
[( ) ]( ): , , , , et
Action de
- [( ) ]( ): ; état :
- [( ) ]( ): ; états : et
- [( ) ]( ): ; états : et
- [( ) ]( ): ; état :
- [( ) ]( ): ; états : et
- [( ) ]( ): ; états : et
- [( ) ]( ): ; état :
- [( ) ]( ): ; états : , et
- [( ) ]( ): ; états : , ,
et .
16
{ ; {
D’où le tableau :
+1 +1 0 0
+1 +1/2
0
+1 -1/2
2
1 0
0 +1/2
1 1
0 -1 0
0 -1/2
1 1 0
1 0 1 0
-1 +1/2
0 0 -1 -1
0 -1 0 -1 0
-1 -1/2
0 0 -1 -1 -2
MS avec : ;
ML
Dans le tableau ci-dessus, nous voyons que nous définissons ainsi 36 cases ; mais nous
remarquons que :
- les cases placées sur la diagonale principale du tableau correspondent à des états ayant
deux électrons avec mêmes nombres quantiques et . Le principe de Pauli
impose leur élimination ;
- les électrons étant équivalents, il n’est pas possible de distinguer des états représentés
par deux cases symétriques par rapport à la diagonale principale.
Ces états se caractérisent par les valeurs des nombres quantiques ML et MS suivants extraits de
chaque case (MS, ML):
ML= 2 1 0 -1 -2 1 1 -1 -1 1 0 -1 0 0 0
MS= 0 0 0 0 0 1 -1 1 -1 0 0 0 1 -1 0
17
Ces états peuvent être réorganisés de la façon suivante :
ML= 2 1 0 -1 -2 1 0 -1 1 0 -1 1 0 -1 0
MS= 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 -1 -1 -1 0
On peut par ailleurs déterminer les déterminants de Slater. L’ancienne base sera notée
| 〉 ( ) avec si ou . D’où le tableau ci-
dessous :
MS +1 0 -1
ML
- (1+, 1-) -
+2
(1+, 0+) (1+, 0-) ; (1-, 0+) (1-, 0-)
+1
(1+, -1+) (1+, -1-) ; (1-, -1+) ; (1-, -1-)
0 (0+, 0-)
(0+, -1+) (0-, -1+) ; (0+, -1-) (0-, -1-)
-1
- (-1+, -1-) -
-2
18
(g=1) (g=1)
(g=5) (g=5)
( )
g=15 (g=5)
(g=3)
(g=9)
(g=1)
19
Des deux dernières colonnes du tableau, il résulte que :
: état
: état
: état
(g=4)
(g=6)
(g=2)
(g=6)
( ) (g=10)
(g=4)
g=20
(g=4) (g=4)
Action de l’hamiltonien
- avec ;
- avec ;
- avec .
20
- ( ) { : état :
- ( ) { : états :
- ( ) { : états :
Action de
- ( ) : ; états : et
- ( ) : ; états :
- ( ) : ; états :
- ( ) : ; états :
- ( ) : états :
- ( ) : ; états :
- ( ) : ; états :
- ( ) : ; états : ,
- ( ) : ; états : ,
- ( ) : ; états : ,
- ( ) : ; états : ,
- ( ) : ; états : ,
Ce couplage concerne les atomes de élevé. Nous rappelons ici que le couplage j-j est
valable si . Et comme l’hamiltonien spin-orbite, , est proportionnel à
(voir éq. 3.38), on définit le moment cinétique résultant :
21
Il est plus facile d’utiliser une base des états | 〉 pour décrire les
déterminants de Slater. La dégénérescence d’un état est ( )( ). La notation
des états est la suivante :
( )
Action de
- pour la sous-couche ( ):
- pour la sous-couche ( ):
( ) et ( )
Action de
( ) : états : ( ) et ( )
( ) : états : ( ) et ( )
( )( ) (g=8) (g=5) ( )
(g=12) ( )
( ) (g=3)
(g=4) ( )
(g=1)
22
2°) Deux électrons équivalents
( ) (g=1) ( )
(g=5) ( )
( ) (g=5) ( )
( )
(g=15) ( )
(g=3)
( )
( )
(g=1)
23
3.3.2.3. Couplage intermédiaire
[ ] ou ( )
Application
(i)
Puis on couple ( ) et ( ) .
- pour ( ) :
(ii)
(iii)
24
- pour ( ) :
( )
( )
Un autre couplage est le couplage (L-K) pour lequel le schéma vectoriel est le suivant :
(i) ⃗
(ii) ⃗ ⃗
(iii) ⃗
| 〉 | 〉 ( ),
avec : ; si ou
et l’on cherche à déterminer la base {| 〉} des vecteurs propres communs à
{ ⃗ } où ⃗ et .
Nous avons donc à construire les états | 〉 en fonction des états de
l’ancienne base ( ).
- a)- L’état correspond à et . Dans la base {| 〉}, le singulet
correspond à cinq états : | 〉, | 〉, | 〉, | 〉 et | 〉.
L’état | 〉 s’écrit simplement :
| 〉 | 〉 ( ) (3.44)
25
On définit :
(3.45)
(3.46)
et on rappelle que :
| 〉 √( )( )| 〉 (3.47)
| 〉 √( )( )| 〉 (3.48)
| 〉 √( )( )| 〉 | 〉 (3.49)
| 〉 | 〉
( )( )
[ ( ) ( )]
[ √( )( )( ) √( )( )( )]
| 〉 [( ) ( )] (3.50)
√
| 〉 [( ) ( ) ( )] (3.51)
√
puis :
| 〉 [( ) ( )] (3.52)
√
et enfin :
| 〉 ( ) (3.53)
26
| 〉 ( ) ( ) (3.54)
avec :
(3.55)
Ce ket doit être orthogonal | 〉 (cf. éq.3.50). Pour qu’il soit ainsi, il faut que :
(3.56)
On en déduit de (3.55) :
(on choisit ) (3.57)
√
d’où :
| 〉 [( ) ( )] (3.58)
√
| 〉 √( )( )| 〉 √ | 〉
{( )( ) ( )( )}
{( )( ) ( )( )}
[ √ ( ) √ ( ) √ ( ) √ ( )]
D’où :
| 〉 [( ) ( )] (3.59)
| 〉 ( ) ( ) ( ) (3.61)
avec :
(3.62)
27
Ce ket doit être orthogonal | 〉 (éq. 3.51) et | 〉 (éq. 3.59) ; ce qui donne
les deux conditions :
{ (3.63)
On en déduit de (3.62):
D’où:
| 〉 [( ) ( ) ( )] (3.64)
√
Pour définir complètement la notation d’un niveau, il faut encore introduire la notion
de parité d’une configuration électronique. L’opérateur de parité, , qui correspond à une
inversion des coordonnées par rapport au centre de référence, est défini par :
( ) ( ) (3.65)
c’est-à-dire :
( ) ( ) {
( ) ( ) (3.66)
Remarque :
( ) ( ) ̅ ( )
(3.67)
( ) ( ) ( )
28
Dans le cas général d’un système polyélectronique, on notera la présence d’un facteur
( )∑ , la sommation étant étendue à tous les électrons de la configuration :
( )∑ (3.69)
La configuration sera paire ou impair selon que ∑ est pair ou impair. Il est à noter que la
parité est déterminée par ∑ et non par
( ) ( ) ( ) ( ) (3.70)
(3.71)
à condition de poser :
( ) ( ) (3.72)
(3.73)
( ) ( ) (3.74)
La fonction d’onde d’un tel système peut être écrite sous la forme d’un déterminant de
Slater :
( ) ( )
| | (3.75)
√ ( ) ( )
où ( ) est une fonction de spin et d’orbite (l’indice désignant l’électron) telle que :
⟨ ( )| ( )⟩ (3.76)
Les quatre premiers termes de l’hamiltonien (éq. 3.70) ne comportent que des
opérateurs n’agissant que sur l’électron ; on posera ainsi :
(3.77)
29
Si on définit :
( ) ( )
| | [ ( ) ( ) ( ) ( )] (3.78)
√ ( ) ( ) √
( ) ( )
| | (3.79)
√ ( ) ( )
( ) ( )
| | (3.80)
√ ( ) ( )
⟨ | | ⟩ ⟨ | | ⟩ ⟨ | | ⟩ (3.81)
Si l’on pose :
⟨ ( )| | ( )⟩ ⟨ ( )| | ( )⟩ ⟨ | | ⟩ (3.82)
D’autre part :
⟨ | | ⟩ ⟨ | | ⟩ (3.83)
⟨ | | ⟩ (3.84)
⟨ | | ⟩ ⟨ | | ⟩ (3.85)
⟨ | | ⟩ ⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ ⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ (3.86)
⟨ | | ⟩ ⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ ⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ (3.87)
⟨ | | ⟩ ⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ ⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ (3.88)
⟨ | | ⟩ ⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ ⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ (3.88)
Si l’on explicite la fonction d’onde individuelle sous la forme du produit de spin, d’une
fonction angulaire et d’une fonction radiale :
30
() ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) (3.89)
les éléments de matrice (3.81), (3.83), (3.84) et (3.85) peuvent être écrits sous la forme
d’intégrales monoélectroniques. Les contributions (3.86) et (3.87) sont habituellement
explicitées sous la forme de combinaisons linéaires d’intégrales, appelées aussi intégrales de
Slater, de type :
⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ (3.90)
avec :
⟨ ( ) ( ) ( ) ( )| | ( ) ( ) ( ) ( )⟩ ( ) ( ) (3.91)
On rappelle que :
∑ ∑ ̅ ( ) ( ) (3.91)
L’élément de matrice peut alors être exprimé sous la forme d’une combinaison linéaire
d’intégrale de type :
( ) ∫ ∫ ( ) ( ) ( ) ( ) (3.92)
et on écrit :
⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ ( ) ( ) ( ) (3.93)
∑ ( ) ( ) ( )
( ) √ ⟨ | | ⟩ ( ) ( ) (3.94)
⟨ | | ⟩ ∫ ( ) ( ) ( )
( )( )( )
( ) √ ( )( ) (3.95)
( ) ⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ ∑ ( ) ( ) ( )
∑ ( ) ( ) (3.96)
31
si on définit :
( ) ( ) ∫ ∫ [ ( )] [ ( )] (3.97)
et
( ) ( ) ( ) (3.98)
( ) ⟨ ( ) ( )| | ( ) ( )⟩ ( )∑ ( ) ( ) ( )
( )∑ ( ) ( ) (3.99)
en définissant semblablement :
( ) ( ) (3.100)
et
( ) ∫ ∫ ( ) ( ) ( ) ( ) (3.101)
et
( ) [ ( )] (3.102)
(3.104)
En pratique, les sommations ne contiennent qu’un nombre limité d’intégrales et telles que
( ) ( ) (3.105)
( ) | || | (3.106)
, et (3.107)
32