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Pr ABOU EL MAKARIM
Année 2022-2023
L’atome d’hydrogène et les ions hydrogénoïdes sont les seuls systèmes atomiques pour
lesquels on peut obtenir des fonctions d’ondes exactes pour la résolution de l’équation
de Schrödinger. La résolution de cette équation est difficile pour le système à n électrons
à cause du terme biélectronique. Celui-ci rend la séparation des variables impossible.
Ceci nous amène à faire des méthodes d’approximations. Une approximation simple
consiste à remplacer le terme bielectronique par un potentiel effectif :
𝑛 𝑛 𝑛
𝑒2
∑ ∑ = ∑ 𝑉𝑒𝑓𝑓 (𝑟⃗𝑖 )
𝑟𝑖𝑗
𝑖=1 𝑗<𝑖 𝑖=1
(2)
𝑉𝑒𝑓𝑓 correspond au potentiel moyen ressenti par un électron crée par les autres
électrons. La dépendance des coordonnés des autres électrons à été négligé.
̂ s’écrit sous la forme
L’hamiltonien 𝐻 :
𝑛
̂ = ∑ ℎ̂(⃗𝑟⃗𝑖 )
𝐻 (3)
𝑖=1
ℏ2 2 𝑍 ⋅ 𝑒 2
ℎ̂(⃗𝑟⃗𝑖 ) = − ∇ − + 𝑉𝑒𝑓𝑓 (𝑟⃗𝑖 ) (4)
2⋅𝑚 𝑖 𝑟𝑖
𝜓(⃗⃗⃗⃗,
𝑟1 𝑟⃗2 , … 𝑟⃗2 ) ≅ ∏ 𝜑𝑖 (𝑟⃗𝑖 )
(5)
𝑖=1
𝐸 = ∑ 𝜀𝑖
(7)
𝑖
𝑟 𝑛∗ −1 𝛼∙𝑟
𝜑𝑛,𝑙,𝑚 (𝑟⃗) = 𝑁 ∙ ( ) 𝑒 𝑎0 ∙ 𝑌𝑛,𝑙,𝑚 (𝜃, 𝜑), (9)
𝑎0
où
1 1 (𝑍−𝜎)
𝑁 = (2 ∙ 𝛼)𝑛+ ⁄2 ∙ (2 ∙ 𝑛!) ⁄2 est le facteur de normalisation et 𝛼 = ∗ est nommé
𝑛
exposant de l’orbitale.
Lorsque les valeurs de r sont élevées, le second terme peut être négligé et l’expression
précédente devient :
(𝑍 − 𝜎 )
𝑉𝑒𝑓𝑓 (𝑟) = −𝑒 2 (10)
𝑟
Les valeurs propres ou les énergies associées aux orbitales de Slater sont données par :
𝑚𝑒 2 (𝑍−𝜎)2 𝑛∗ (𝑍−𝜎)
𝛦=− ∙ = 𝐸𝐻 ∙ avec 𝐸𝐻 = −13.6 𝑒𝑉
2ℏ2 (𝑛∗ )2 (𝑛∗ )2 (11)
La valeur de 𝜎 pour un électron j dans un groupe de Slater donnée est égale à la somme des
contributions de chaque électron 𝑖 dans un groupe égal ou inférieur pris isolément. Ces valeurs
ont été déterminées empiriquement par une moyenne sur plusieurs atomes en partant des
énergies d’ionisation expérimentales et en utilisant les formules d’énergie d’hydrogénoïdes :
𝒏 1 2 3 4 5 6
A partir de la 4ème période, la valeur 𝑛∗ est différent de n. Cette charge effective dépend non
seulement de n, mais aussi de l : en présence du même noyau, deux électrons 𝑛𝑝, par exemple,
n’ont pas la même énergie qu’un électron ns et un électron np, puisque leurs densités ne sont
pas réparties de la même façon dans l’espace.
Exemple :
Calcul de la charge nucléaire effective Z* perçue par chaque électron de l’atome de sodium Na
(Z=11, 11 électrons)
coeur: 1s2 2s2 2p6
valence: 3s1
groupes de Slater: (1s2 )(2s2 2p6 )(3s2 3p0 )
*
Calcul des charges nucléaires effectives Z (Na)
3s3p
∗ ∗
(𝑁𝑎) = 𝑍 − [8𝜎2𝑠2𝑝→3𝑠3𝑝 + 2𝜎1𝑠→3𝑠3𝑝 ]𝑍3𝑠3𝑝 (𝑁𝑎)
𝑍3𝑠3𝑝
∗
= 11 − [8(0,85) + 2(1)]𝑍3𝑠3𝑝 (𝑁𝑎) = 11 − 8,8 = 2,2
Principe de Pauli
On peut vérifier que l’Hamiltonien de (4.1) est invariant dans la permutation, c.à.d. dans
l´échange de deux indices électroniques données, 𝑖 et 𝑗 par exemple. En introduisant l’opérateur
de permutation 𝑃̂𝑖𝑗 défini par :
[𝑃̂𝑖𝑗 , 𝐻
̂ ] = 𝑃̂𝑖𝑗 Η
̂−Η
̂ 𝑃̂𝑖𝑗 (13)
̂ sont aussi fonctions propres de 𝑃̂𝑖𝑗 .
De ce fait, les fonctions propres de 𝐻
Les fonctions propres de Η̂ sont fonctions propres de 𝑃̂12 aussi. En d’autres termes, ces
fonctions sont d’un caractère bien déterminé par rapport à cette opération de symétrie, la
̂12 . Cette conclusion est valable pour toute permutation 𝑃̂𝑖𝑗 de paire
permutation 𝑃
(𝑖, 𝑗) d’indices électroniques. En fait, elle est vraie pour n’importe quel système de particules
identiques, indiscernables, dont l’indiscernabilité se traduit précisément par l’invariance de
l’Hamiltonien dans ce genre d’opération de symétrie. On constate maintenant que :
2 (14)
(𝑃̂𝑖𝑗 ) = 1
L’opérateur 𝑃̂𝑖𝑗 ne peut avoir que deux valeurs propres, soit +1 et -1. Par conséquent les
fonctions d’onde décrivant les états stationnaires d’un système de particules identiques ne
peuvent être que symétriques (paires) ou antisymétriques (impaires) par rapport aux
permutations 𝑃̂𝑖𝑗 . La physique relativiste a montré que les états décrivant des particules à spin
entier (𝑆 = 0,1,2, … . ) les bosons, sont des états propres de 𝑃̂𝑖𝑗 avec la valeur propre +1. Les
1 3
états décrivant des particules de spin demi-entier (𝑆 = , … . . ) sont appelées fermions. Ils
2 3
̂𝑖𝑗 avec la valeur propre -1.
sont des états propres de 𝑃
𝜙1 (1, 2) = 1𝑠(1)𝛼(1)1𝑠(2)𝛼(2)
𝜙2 (1, 2) = 1𝑠(1)𝛼(1)1𝑠(2)𝛽 (2)
𝜙3 (1, 2) = 1𝑠(1)𝛽 (1)1𝑠(2)𝛼(2)
𝜙4 (1, 2) = 1𝑠(1)𝛽 (1)1𝑠(2)𝛽 (2)
Evidemment, les fonctions 𝜙1 et 𝜙4 sont des fonctions propres de l’opérateur 𝑃̂12 avec la
valeur propre +1. Donc ces fonctions ne décrivent pas de fermions.
Elles ne sont pas fonctions propres de cet opérateur. Aucune de ces quatre fonctions n’obéit au
principe de Pauli. Notons que toutes ces fonctions correspondent à la même valeur d’énergie :
𝐸0 ≃ 2 𝜖1𝑠
Notons que toute combinaison linéaire de ces quatre fonctions serait aussi fonction propre de
̂ avec la même valeur propre. Parmi ces combinaisons linéaires, un seul satisfait au principe
Η
de Pauli :
Energies orbitalaires
Dans des études de la variation des énergies orbitalaires avec le numéro atomique Z, il se trouve
d’abord que, en règle générale, pour une valeur donnée de 𝑛, 𝜀𝑛𝑙 croît avec 𝑙. Comme les
niveaux deviennent de plus en plus denses au fur et à mesure que 𝑛 croît, à partir de 𝑛 = 3, on
voit apparaitre certaines intrications dans la disposition des sous-couches énergétiques en
fonction de Z.
𝑛 𝑛
Le moment cinétique total est 𝐽⃗ = 𝐿 ⃗⃗ + 𝑆⃗. Notons que chacun des termes dans les sommes ci-
dessus agit sur un espace différent. Ces termes commutent donc tous entre eux. Dans
l’approximation des électrons indépendants et en négligeant l’interaction spin-orbite, ils
commutent tous avec l’hamiltonien : [𝑠̂ 𝑖 , 𝐻 ̂ ] = [𝑙̂𝑖 , 𝐻
̂ ] = 0. D’où la dégénérescence 2(2l +1)
de chaque couche. Par contre, si on va au-delà de l’approximation des électrons indépendants
et qu’on tient compte des corrélations électroniques, seuls 𝐿̂ et 𝑆̂ sont conservés (toujours en
négligeant l’interaction spin-orbite). Nous ne ferons pas ici la théorie de l’addition des moments
cinétiques ; c’était l’objet du deuxième chapitre. Cependant les opérateur𝑠 𝑆̂, 𝐿̂ et 𝐽̂ sont des
moments cinétiques à part entière, au sens des relations de commutation. On trouve donc, dans
une couche donnée, des états propres de 𝑆̂𝑧 et de 𝑆̂ 2 , comme de 𝐿̂𝑧 et de 𝐿̂2 . Les valeurs propres
correspondantes sont notées ainsi :
Quelle est la relation entre les nombres quantiques 𝐿, 𝑀𝐿 , 𝑆, 𝑀𝑆 et les nombres quantiques 𝑙𝑖 ,
𝑚𝑙,𝑖 , 𝑠𝑖 et 𝑚𝑠,𝑖 ? Une règle simple a été dérivée en chapitre 3 pour l’addition de deux moments
angulaires 𝐽̂1 𝐽̂2 . On a la relation de triangle :
|𝑗1 − 𝑗2 | ≤ 𝐽 ≤ 𝑗1 + 𝑗2
Termes spectraux
Un terme spectral est un groupe d’états ayant la même configuration électronique partageant
les mêmes valeurs de 𝐿̂ et 𝑆̂. On le note par un symbole du type suivant :
2𝑆+1
(𝑋 )
L 0 1 2 3 4 …
X S P D F G …
Le but de cette partie est de déterminer quels termes spectraux donnent naissance à une
configuration donnée, et prédire quel est celui qui a l'énergie la plus basse. Selon le principe de
Pauli on a les règles suivantes :
Règle des sous-couches complètes : Les "sous-couches" (on appelle ainsi l'ensemble
des orbitales de même valeur de n et de l) complètes (𝑛𝑠 2 , 𝑛𝑝6 , 𝑛𝑑10 ...) s'arrangent de
telle sorte qu’elles ne contribuent pas au moment cinétique de l'ensemble de l'atome,
que ce soit pour la partie orbitale ou la partie de spin. On peut donc les ignorer.
Règle des sous-couches presque complètes : Les états de moment cinétique d'une
sous-couche presque complète où il manque n électrons sont identiques à ceux de la
même sous-couche comportant n électrons.
Couplage spin-orbite
Les moments cinétiques totaux de l’atome sont les moments orbitaux et de spin. Ils ne sont pas
indépendants l’un de l’autre. L’interaction des champs magnétiques engendrés par ces moments
est dite interaction ou couplage spin orbite. Elle est à l’origine de ce que l’on appelle : la
structure fine des spectres atomiques. Pour un atome hydrogénoïde, en raison de la relativité du
mouvement, au lieu de considérer que c’est l’électron qui se meut autour du noyau, on suppose
𝐸⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ (18)
⃗⃗ =
𝐵
𝑐2
𝐸⃗⃗ est le champ électrique du noyau à la position de l’électron. Elle est donnée par la formule :
𝑍𝑒 ∙ 𝑟⃗
𝐸⃗⃗ = (19)
𝑟3
⃗⃗
L’énergie de couplage spin-orbite 𝐸𝑠𝑜 est donnée par l’interaction du champ magnétique 𝐵
avec le moment magnétique de spin 𝜇⃗𝑆 de l’électron :
𝑍 ∙ 𝑒(𝑟⃗ ∧ 𝑣⃗ )
⃗⃗ ∙ 𝜇⃗𝑠 = −
Ε𝑠𝑜 = −𝐵 ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝜇𝑠 (20)
𝑐2𝑟3
𝑒 𝑝⃗
𝜇𝑠 = −
⃗⃗⃗⃗ ∙ 𝑆⃗ 𝑒𝑡 𝑣⃗ = (21)
𝑚𝑒 𝑚𝑒
𝑍 ∙ 𝑒 2 (𝑟⃗ ∧ 𝑝⃗) ∙ 𝑆⃗ 𝑍𝑒 2
Ε𝑆𝑜 =− = 2 2 3 ∙ (𝐿⃗⃗ ∙ 𝑆⃗) (22)
2𝑐 2 𝑚𝑒2 𝑟 3 2𝑐 𝑚𝑒 𝑟
⃗⃗ = 𝑟⃗ ∧ 𝑝⃗
On sait que : 𝐿
(23)
A est appelé constante de couplage spin-orbite. L’hamiltonien total de l’atome s’écrit donc :
̂ 𝑡𝑜𝑡 = Η
̂ +Η
̂ 𝑠𝑜
(24)
Η
2 2 2 2
⃗⃗) = ⃗𝐿⃗ + 𝑆
𝐽⃗ = (⃗𝐿⃗ + 𝑆 ⃗⃗ + 2𝐿 ⃗⃗
⃗⃗ ∙ 𝑆 (25)
on obtient
1 2
𝐿⃗⃗ ∙ 𝑆⃗ = (𝐽⃗ − 𝐿⃗⃗2 − 𝑆⃗2 ) (26)
2
L’énergie du couplage spin orbite nécessite le calcul des fonctions et des valeurs propres de
̂ 𝑡𝑜𝑡 . L’énergie de couplage spin-orbite est petite par rapport à la différence
l’hamiltonien total Η
d’énergie entre deux états.
Règles de Hund
Pour une configuration électronique donnée, l’état le plus stable d’un atome se présente dans
l’ordre d’importance décroissante :
1. La plus grande valeur de S possible (multiplicité 2S + 1 maximale)
2. La plus grande valeur possible de L
3. La plus petite valeur possible de J si la sous-couche est moins qu’à demi remplie ; la
plus grande valeur possible de J si elle est plus qu’à demi remplie
Exemple :
Pour l’atome du carbone, on a trois options
1. C (1s22s22p2) 1s ↑↓ 2s ↑↓ 2px ↑↓
2. C (1s22s22p2) 1s ↑↓ 2s ↑↓ 2px ↑ 2py ↓
3. C (1s22s22p2) 1s ↑↓ 2s ↑↓ 2px ↑ 2py ↑
La règle de Hund dit que l’arrangement électronique le plus stable d’une sous-couche est celui
qui présente le plus grand nombre de spins parallèles. Donc la troisième option est celle qui
respecte la loi de Hund.
𝑚𝑙 = −1 𝑚𝑙 = 0 𝑚𝑙 = +1 𝑀𝐿 𝑀𝑆
1 ↑↓ -2 0
2 ↑↓ 0 0
3 ↑↓ +2 0
4 ↑ ↓ -1 0
𝑀𝐿 = ∑ 𝑚𝑙𝑖
5 ↑ ↓ +1 0
6 ↓ ↑ -1 0
7 ↑ ↓ 0 0
8 ↓ ↑ +1 0
9 ↓ ↑ 0 0
10 ↑ ↑ 𝑀𝑆 = ∑ 𝑚𝑠𝑖 -1 +1
11 ↑ ↑ 0 +1
12 ↑ ↑ +1 +1
13 ↓ ↓ -1 -1
14 ↓ ↓ 0 -1
15 ↓ ↓ +1 -1
1
𝑀𝐿 = +2 1 fois 𝐷
1
𝑀𝐿 = −2 1 fois 𝐷
𝑀𝐿 = +1 4 fois 3 fois 3𝑃 et 1𝐷
𝑀𝐿 = −1 4 fois 3 fois 3𝑃 et 1𝐷
𝑀𝐿 = 0 5 fois 3 fois 3𝑃 , 1𝐷 et 1𝑆
Total 15 15
𝑀𝑆 = +1 3 fois 3 fois 3𝑃
𝑀𝑆 = −1 3 fois 3 fois 3𝑃
𝑀𝑆 = 0 9 fois 3 fois 3𝑃 , 5 fois 1𝐷 et 1𝑆
Total 15 15
Dans ces tableaux, on a disposé les électrons dans les cases ml = -1, 0, +1 avec les deux spins
ms possibles, en respectant le principe de Pauli. On a calculé les valeurs correspondantes de
𝑀𝐿 et 𝑀𝑆 . On a dénombré 15 microétats.
Les microétats 1 et 3 appartiennent à cet état tous deux avec 𝑚𝑠 = 0, et on ne rencontre les
valeurs +2 et -2 de 𝑚𝐿 dans aucun autre microétat, d’où un seul état D, associé à un état de
spin 𝑀𝑆 = 0 singulet. Cet état 1𝐷 doit être complété avec trois microétats 𝑀𝐿 = 1, 0, -1 et
𝑀𝑆 = 0.
Parmi les microétats restants, la valeur maximale de 𝑀𝐿 est 1, d’où un état P. Elle apparaît
avec 𝑀𝑆 = −1,0,1 , ce qui signale la présence d’un triplet 3𝑃 . La dégénérescence de cet
état est (2𝑆 + 1)(2𝐿 + 1) = 9. Il reste un seul microétat avec 𝑚𝑠 = 0 et 𝑚𝐿 = 0 de
configuration 1𝑆. En conclusion la configuration np2 se décompose en :
1
𝐷, 3𝑃 , 1𝑆.
𝑀𝐿 𝑀𝑆 𝐿 𝑆 Terme spectral
1 -2 0 2 0
2 -1 0 2 0
1
3 0 0 2 0 𝐷
4 +1 0 2 0
5 +2 0 2 0
6 -1 -1 1 1
1 1 3
7 0 -1 𝑃
8 +1 -1 1 1
9 -1 0 1 1
3
10 0 0 1 1 𝑃
11 +1 0 1 1
12 -1 +1 1 1
3
13 0 +1 1 1 𝑃
14 +1 +1 1 1
1
15 0 0 0 0 𝑆
Nous representons dans la figure suivante le classement des differentes termes concernant la
configuration np2.
et de de spin :
𝜇⃗𝐿 = −𝛾𝐿⃗⃗ et 𝜇⃗𝑠 = −2𝛾𝑆⃗ (27)
𝛾 est le rapport gyromagnétique de l’électron. Le moment magnétique totale 𝜇⃗𝐽 est la somme
des moments magnétiques de spin et orbital :
A cause du facteur 2 dans le moment magnétique de spin 𝜇⃗𝑠 les vecteurs 𝜇⃗𝑡𝑜𝑡 et 𝐽⃗ ne sont pas
parallèles. Dans un champ magnétique externe 𝜇⃗𝑡𝑜𝑡 fait une rotation autour la direction de
𝐽⃗. Par conséquent, seule la partie parallèle à 𝐽⃗est pris en compte, tandis que la composante
perpendiculaire au 𝐽⃗ s’annule au cours d’une période de rotation.
𝜇⃗𝑡𝑜𝑡 ∙ 𝐽⃗ (29)
𝜇⃗𝐽 = 𝐽⃗ = −𝛾𝑔𝐽⃗
𝐽2
𝐽 (𝐽 + 1) + 𝑆 (𝑆 + 1) − 𝐿 (𝐿 + 1) (30)
𝑔 =1+
2𝐽(𝐽 + 1)
⃗⃗ = +𝛾𝑔 𝐽⃗ ∙ 𝐵
Ε𝑖 = −𝜇⃗ 𝐽 ∙ 𝐵 ⃗⃗ (31)
(32)
̂𝑖 = +𝛾𝑔 𝐽⃗ ∙ 𝐵
𝐻 ⃗⃗ = 𝛾𝑔 𝐽⃗𝑧 ∙ 𝐵
⃗⃗
̂𝑡𝑜𝑡 = 𝐻
𝐻 ̂+ 𝐻
̂𝑠𝑜 + 𝐻
̂𝑖 (33)
Si le champ magnétique externe est faible, l’énergie d’interaction des moments magnétiques
orbital et de spin avec le champ magnétique est inférieure à l’interaction spin-orbite. La théorie
des perturbations peut être utilisée. Au premier ordre, l’énergie d’interaction 𝐸𝑖 s’écrit :
avec – 𝐽 ≤ 𝑀𝐽 ≤ +𝐽
L’énergie totale d’un état électronique s’écrit :
Le champ magnétique lève donc la dégénérescence selon 𝑀𝐽 . La séparation des niveaux est
proportionnelle au champ magnétique. Chaque niveau est décomposé en (2𝐽 + 1) niveaux.
Exemple np2
1
S0
1
S 0
2
1
D2 1
1
D 0
-1
-2
3 2
P2 1
3
P 0
-1
-2
3
P1 1
0
3 -1
P0
0
np2
sans 1/2n2 Sans couplage LS Avec couplage LS Avec champ magnétique B
Il est important de souligner que la structure électronique qu’on considère ici est associée à une
configuration nucléaire ou géométrie donnée. Cette structure électronique, les orbitales, leur
énergie, leur degré d’occupation, etc., varie d’une géométrie nucléaire à une autre. Quel sens
peut-on donner à ce concept de structure électronique définie à une configuration nucléaire
fixée ? Comment l’énergie électronique totale ou orbitalaire est influencée par les mouvements
nucléaires ? La réponse à ces questions est fournie par le formalisme sous-jacent à ce qui est
appelé approximation de Born-Oppenheimer. Nous donnerons donc tout d’abord un survol de
cette approximation.
̂𝑒𝑙𝑒𝑐 représente l’énergie cinétique des électrons, 𝑇̂𝑛𝑢𝑐𝑙 celle des noyaux, 𝑉̂𝑍𝑒
Le premier terme 𝑇
représente l’énergie potentielle électrostatique de l’attraction noyau-électron. 𝑉̂𝑒𝑒 correspond à
la répulsion électron - électron et 𝑉̂𝑍𝑍 à la répulsion noyau-noyau. On se place alors dans le
cadre de l’approximation de Born-Oppenheimer (1927). Les électrons ont un mouvement
beaucoup plus rapide que les noyaux. Les noyaux étant fixés, leur énergie cinétique 𝑇̂𝑛𝑢𝑐𝑙 est
nulle et 𝑉̂𝑍𝑍 est constant. On peut donc écrire :
̂ = Η
Η ̂ 𝑒𝑙𝑒𝑐 + 𝑉̂𝑍𝑍 (37)
La fonction d’onde se décompose alors sous la forme 𝜓(𝑟, 𝑅) = 𝜓𝑒𝑙𝑒𝑐 (𝑟, 𝑅)𝜒(𝑅) où 𝜓𝑒𝑙𝑒𝑐
est la fonction d’onde électronique ou les coordonnées nucléaires R sont des paramètres et
𝜒(𝑅) la fonction d’onde des noyaux. 𝜓elec satisfait l’équation de Schrödinger électronique :
𝜓 = 𝐶𝐴 𝜑𝐴 + 𝐶𝐵 𝜑𝐵
(41)
L’application de ce théorème demande que l’on minimise la quantité < 𝐸 > , définie par
∫ 𝜓 ∗ ℎ̂𝜓 𝑑𝜏
〈𝐸 〉 = ∗
∫ 𝜓 𝜓𝑑𝜏 (42)
Avec
𝑆𝐴𝐵 = ∫ 𝜑𝐴∗ 𝜑𝐵 𝑑𝜏
(46)
L’intégrale 𝑆𝐴𝐵 n’est pas nulle : deux orbitales atomiques centrées sur des noyaux différents ne
sont pas orthogonales. 𝑆𝐴𝐵 est l’intégrale de recouvrement des orbitales 𝜑𝐴 et 𝜑𝐵 .
Les intégrales 𝐻𝐴𝐴 (𝛼𝐴 ), 𝐻𝐵𝐵 (𝛼𝐵 ), 𝐻𝐴𝐵 (𝛽) et 𝑆𝐴𝐵 ne dépendent que des fonctions connues
𝜑𝐴 et 𝜑𝐵 . Ce sont donc des quantités que l’on peut considérer comme connues. Les intégrales
𝐻𝐴𝐴 et 𝐻𝐵𝐵 sont aussi appelés intégrales coulombiennes alors que 𝐻𝐴𝐵 est appelé intégrale
d’échange. Elles dépendent de 𝑅. Elles correspondent aux énergies des orbitales 𝜑𝐴 de l’atome
A et 𝜑𝐵 de l’atome B respectivement. Ces quantités sont toujours négatives. L’intégrale 𝐻𝐴𝐵
correspond à l’énergie d’attraction moyenne ressenti, de la part du noyau A ou B, par un
électron localisé dans le voisinage de ce noyau, et décrit par l’orbitale atomique 𝜑𝐴 ou 𝜑𝐵 , La
valeur absolue de l’intégrale 𝑆𝐴𝐵 est toujours inférieure à 1 ; 𝑆𝐴𝐵 peut être positive ou négative
et dépend de la nature des deux orbitales impliquées, ainsi que de leur orientation relative.
Ce système d’équations est linéaire pour les deux inconnues 𝐶𝐴 et 𝐶𝐵 . Il possède des solutions
non- triviales que si et seulement si :
1 (49)
𝜀+ = (𝐻𝐴𝐴 + 𝐻𝐴𝐵 ) ( )
1 + 𝑆𝐴𝐵
1
𝜀− = (𝐻𝐴𝐴 − 𝐻𝐴𝐵 ) ( ) (50)
1 − 𝑆𝐴𝐵
1
Généralement |𝑆𝐴𝐵 | ≪ 1, dans ce cas les termes (1±𝑆 ) ≈ 1 ± 𝑆𝐴𝐵 + 𝑆𝐴𝐵 2 ± ⋯. peuvent être
𝐴𝐵
approximés à 1 ± 𝑆𝐴𝐵 en négligeant les ordres supérieurs à 1, les expressions des énergies
s’écrivent de la manière suivante :
A A
Pour une molécule héteronucléaire 𝐻𝐴𝐴 est différente de 𝐻𝐵𝐵 , le diagramme d’orbitale
moléculaire est représenté sur la figure suivante :
HAA=A HBB=B
A B
Dans le cas d’une molécule homonucléaire on peut résoudre les équations (12) en remplaçant
𝜀+ par son expression (14), on obtient 𝐶𝐴 = 𝐶𝐵 .
La condition de normalisation nous permet de déterminer la valeur de ces deux coefficients.
1
𝐶𝐴 = 𝐶𝐵 =
√2(1 + 𝑆𝐴𝐵 )
Analogiquement on obtient avec 𝜀− :
1
𝐶𝐴 = −𝐶𝐵 =
√2(1 − 𝑆𝐴𝐵 )
Ces orbitales moléculaires sont de type sigma () car elles sont obtenues par recouvrement
axial de deux OA présentant un même axe de symétrie l’axe 𝐴 − 𝐵
Plan nodal
+ -
A
-
2 = *
+ +
+
A 1 =
Dans l’orbitale. 𝜑1 , les deux coefficients sont de même signe, les orbitales atomiques sont dites
en phase. Pour un point proche du noyau A et loin du noyau B, l’amplitude de 𝜒1𝑠𝐵 est faible,
et donc la densité électronique ressemblera à celle de l’atome A. Il en est de même pour un
point proche du noyau B et loin du noyau A, la densité ressemblera à celle de 𝜒1𝑠𝐵 . Par contre
dans la région internucléaire 𝜒1𝑠𝐴 et 𝜒1𝑠𝐵 ont des valeurs comparables, et on ne peut pas
négliger l’une devant l’autre, les densités électroniques s’y ajoutent et la densité électronique
ressemble plus à celle des OA seules (Figure 4 (a)).
Pour 𝜑2 , les coefficients sont opposés et les orbitales atomiques sont dites en opposition de
phase : si on est proche des noyaux, cela se passera comme pour 𝜑1 , mais dans la région
internucléaire les amplitudes se soustraient et la densité électronique s’annule pour des points
équidistants du noyau A et B. On a donc un plan nodal (Figure 4(b)).
E E
*
1s
´2py 2pz
2p
2s
2s
Hydrogène HF Fluor
L’orbitale atomique (OA) 1s de H est combiné avec les OA 2s et les 2p de l’atome du fluor F.
Au totale on a 5 OA ce qui permet de créer 5 orbitales moléculaires (OM). L’OA 2s du fluor à
une énergie de -42,8 eV alors que celle de l’atome d’hydrogène est -13,6 eV. Vu à ce grand
écart énergétique ces deux OA ne se combinent pas. Cette OA reste inchangée. Les OA 2𝑝𝑦 et
2𝑝𝑧 restent inchangées dans la molécule, elles sont appelées non liantes. L’orbitale 1s de H se
combine avec la 2𝑝𝑥 du fluor pour donner une orbitale moléculaire liante 𝜎1𝑠−2𝑝𝑥 et une autre
∗
anti-liante 𝜎1𝑠−2𝑝𝑥
(a) (b)
Figure 6. Courbes d’isodensité des orbitales moléculaires : l’orbitale liante 𝜎 (a) et l’antiliante
𝜎 ∗ (b) HF
5.4. Conclusion
La théorie LCAO permet de calculer les orbitales moléculaires et les énergies pour les
molécules diatomique homonucléaires et heteronucléaires. Cette méthode peut être étendu à
des molécules plus grandes tel que les molécules conjuguées. Ceci sera traité dans le chapitre
suivant.
Ε𝑒𝑙𝑒𝑐 = ∑ 𝜀𝑖
𝑖=1
(54)
Pour les orbitales moléculaires 𝜙𝑖 on utilisera l’approximation LCAO (chapitre 5). La méthode
de Hückel consiste à paramétriser les intégrales 𝐻𝐴𝐵 et 𝑆𝐴𝐵 . Cette méthode est valable à
condition qu’il y’a une seule orbitale atomique par atome considéré.
𝜑𝑖 = ∑ 𝐶𝑖𝑗 𝜒𝑗 (55)
𝑗=1
On obtient
ℎ𝑟𝑠 = ⟨𝜒𝑟 |ℎ̑|𝜒𝑠 ⟩ est appelée intégrale coulombienne et 𝑆𝑟𝑠 = ⟨𝜒𝑟 |𝜒𝑠 ⟩ l’intégrale de
recouvrement.
On obtient ainsi une équation dite séculaire, de degré N en 𝜀 ; ses N racines sont les
valeurs propres de l’équation (6) : ce sont les niveaux d’énergies 𝜀𝑖 . Grâce aux équations (6)
on peut donc atteindre les coefficients 𝐶𝑖𝑠 (s=1, … N) définissant l’orbitale moléculaire
(vecteur propre correspondant à la valeur propre 𝜀𝑖 .)
𝜑𝑖 = ∑ 𝐶𝑖𝑠 𝜒𝑠 (60)
𝑠=1
0 𝑟≠𝑠
𝑆𝑟𝑠 = { 𝑠𝑖
𝑟=𝑠
(61)
1
1. ℎ𝑟𝑟 = 𝛼𝑟
2. ℎ𝑟𝑠 = 𝛽𝑟𝑠 pour les atomes voisins liés
3. ℎ𝑟𝑠 = 0 pour les atomes non liés
Les paramètres 𝛽𝑟𝑠 relatifs aux diverses liaisons sont appelés intégrales de liaison et les
paramètres 𝛼𝑟 relatifs aux divers atomes, intégrales coulombiennes (ce terme est impropre :
il vaudrait mieux dire "paramètres atomiques" ).
Dans ce déterminant les seuls termes 𝛽𝑟𝑠 non nuls sont ceux qui correspondent à des atomes
r et s chimiquement liés (les orbitales i étant réelles, on démontre que 𝛽𝑟𝑠 = 𝛽𝑠𝑟 ). Les
orbitales moléculaires 𝜑𝑖 correspondant aux niveaux d’énergies 𝜀𝑖 sont orthogonales, et
donc :
⟨𝜑𝑖 |𝜑𝑖 ⟩ = 1
soit
Compte tenu des hypothèses simplificatrices introduites par Hückel, les orbitales atomiques
𝜒𝑖 sont orthonormées. La condition de normalisation (12) devient :
𝑁
2
∑ 𝐶𝑖𝑟 =1 (65)
𝑟=1
Si les paramètres 𝛼𝑟 et 𝛽𝑟𝑠 sont connus le système d’équations (10), (11), (13) peut être
résolu.
Ces paramètres sont ajustés sur l’expérience et déterminés une fois pour toutes. Il faut noter
que les intégrales 𝛼𝑟 et 𝛽𝑟𝑠 sont des quantités négatives, et qu’elles ont la dimension d’une
énergie.
L’intégrale colombienne est une mesure de l’attraction de l’électron par le noyau atomique ;
sa valeur absolue sera don d’autant plus grande que l’électronégativité de l’atome 𝑋
considéré sera élevée. Par exemple, si 𝑋 est plus électronégatif que C, on aura :
Les valeurs des paramètres relatifs aux cas les plus usuels sont données dans le tableau
suivant :
Carbone-Halogène C-Cl
𝛽𝐶−𝐶𝑙 = 0.6𝛽
𝛼𝐶𝑙 = 𝛼 + 1,7𝛽
C-Br
𝛽𝐶−𝐵𝑟 = 0.4𝛽
𝛼𝐵𝑟 = 𝛼 + 1,4𝛽
Groupement NO
Azote-Oxygène 𝛽𝑁−𝑂 = 0.9𝛽
𝛼𝑁 = 𝛼 + 1,7𝛽, 𝛼𝑂 = 𝛼 + 0,4𝛽
A B
1 2
H
H
C C
H
H
+ + + -
1 2
- - - +
pz pz pz pz
𝐻𝐴𝐴 = 𝐴𝐴 = 𝛼 < 0 , correspond à l’énergie de l’orbitale pz dans l’atome A. Comme les deux
atomes de carbone sont équivalents, il y’a également 𝐻𝐵𝐵 = 𝛼.
𝛼−𝜀 𝛽
| | = 0 = (𝛼 − 𝜀)2 − 𝛽 2 . (66)
𝛽 𝛼−𝜀
𝜀1/2 = 𝛼 ± 𝛽. (67)
𝐶1 [𝛼 − (𝛼 + 𝛽)] + 𝐶2 𝛽 = 0
{
𝐶1 𝛽 + 𝐶2 [𝛼 − (𝛼 + 𝛽)] = 0
1
𝜀1 = + et 𝜑1 = (𝜒1 + 𝜒2 )
√2
1
𝜀2 = − et 𝜑2 = (𝜒1 − 𝜒2 )
√2
1
- * 𝜑2 = (𝜒1 − 𝜒2 )
√2
1
+ 𝜑1 = (𝜒1 + 𝜒2 )
√2
Soit un atome 𝑗 dans une molécule. La combinaison de la iième orbitale de la charge portée
par cet atome est :
(𝑖)
𝑃𝑗 = 𝐶𝑖𝑗2 (68)
𝑚 𝑚
(𝑖)
𝑃𝑗 = ∑ 𝑛𝑖 𝑃𝑗 = ∑ 𝑛𝑖 𝐶𝑖𝑗2 (69)
𝑖=1 𝑖=1
Avec 𝑚 nombre des niveaux occupés et 𝑛𝑖 nombre d’électrons appartenant au niveau 𝑖. (On
vérifiera que : ∑𝑗 𝑃𝑗 = ∑𝑚
𝑖=1 𝑛𝑖 = 𝑛 : nombre d’électrons π du système).
où la charge positive π sur 𝑗 est la charge que porterait cet atome après avoir enlevé tous les
électrons π du système. Pour un atome de carbone neutre, cette charge est égale à +e.
Par définition, la contribution d’un électron de la 𝑘è𝑚𝑒 orbitale à l’indice de liaison π entre
deux atomes 𝑖 et 𝑗 liés est :
(𝑘)
𝑃𝑖𝑗 = 𝐶𝑘𝑖 𝐶𝑘𝑗 (70)
L’indice de liaison est la somme de ces contributions pour chaque orbitale moléculaire
occupée :
𝑚 𝑚
(𝑘)
𝑃𝑖𝑗 = ∑ 𝑛𝑘 𝑃𝑖𝑗 = ∑ 𝑛𝑘 𝐶𝑘𝑖 𝐶𝑘𝑗 (71)
𝑘=1 𝑘=1
𝑃𝑖𝑗 est une mesure de la force de la liaison entre les deux atomes 𝑖 et 𝑗. Il vaut 0 si la
liaison est simple (éthane), 1 si la liaison est double (éthylène), 2 si la liaison est triple
(acétylène). La valeur fractionnaire indique une délocalisation.
Etat
fondamental
Nous pouvons noter ces valeurs sur un axe vertical ; dans l’état fondamental, les deux
électrons occupent le niveau le plus bas d’énergie . L’énergie de la molécule est alors :
𝛦0 = 2𝛼 + 2𝛽
Densité électronique
Indices de liaison 𝜋
1 1
𝑃12 = 2𝐶11 𝐶12 = 2 ( ) ( ) = 1
√2 √2
De manière simplifiée, on représente les OM en dessinant les OA p, chacune ayant une surface
proportionnelle à la valeur absolue de son coefficient dans l'OM. On fait figurer le signe du
coefficient sur l'orbitale figure ci-dessous. Une représentation plus précise requiert le calcul de
la fonction d'onde en tout point de l'espace, ce qui peut se faire à l'aide de méthodes plus
évoluées.
HOMO LUMO