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Sommaire :

Partie théorique
INTRODUCTION PAGE 2

Chapitre 1 : présentation et objectif du nouveau système NSCF


Section 1 : présentation du NSCF PAGE 3
Section 2 : objectif du SCF PAGE 4
Section 3 : les nouveaux Etats Financiers PAGE 5

Chapitre 2: Généralités sur l’analyse financière et méthodes d’analyse


Section 1 : Généralités sur l’analyse financière
Section 2 :l’analyse par l’équilibre PAGE 13
Section 3 :l’analyse par les ratios PAGE 17
Section 4 : autres méthodes d’analyse PAGE 21

Partie pratique
Chapitre 1 : présentation de la SPA Elsecom
Section 1 : Historique PAGE 27
Section 2 : Organisation PAGE 30
Section 3 : Missions et activités PAGE 31

Chapitre 2 : présentation et analyse des états financiers


Section 1 : présentation de la DFC PAGE 34

Section 2 : présentation des états financiers PAGE 36


Section 3 : analyse de l’agrégat financier et commentaires PAGE 37

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L’activité économique d’un pays est l’ensemble des comportements visant à la
production et à la consommation des biens et services.
Cette activité met en jeu un ensemble de partenaires ou agents de la vie
économique en les regroupant par secteur, chacun représentant l’ensemble
des agents ayant un comportement économique de même type (Institutions
Financières, Administrations, Entreprises……etc.).
La production de biens ou de services implique la consommation de facteurs de
production : Naturel, Humain et Capital.
L’activité de l’entreprise consiste à réunir ces facteurs, à les mettre en œuvre et
à écouler la production obtenue ; pour ce faire, il s’établit nécessairement pour
une entreprise donnée, des relations avec d’autres organismes (Entreprises,
Administrations et Institutions Financières).
L’activité d’une entreprise se traduit par des échanges avec l’extérieur et par
des opérations internes à l’entreprise elle-même, il en résulte des
modifications de son patrimoine qu’il importe de suivre et d’analyser.
C’est le rôle de l’analyse financière, ce rôle consiste à fournir tous les éléments
de nature à éclairer les prises de décision ; il est donc indispensable pour une
entreprise, de disposer des informations comptables et financières fiables,
claires et précises.
Le moyen de disposer de ces informations est l’étude des paramètres de
mesure de la gestion qui est l’analyse financière.
Les fondements de l’analyse financière se basent principalement sur le
triptyque :
- L’établissement d’un diagnostic financier.
- La recherche de l’équilibre des emplois et des ressources tant sur le plan
structurel que dans le cadre de la politique financière de l’entreprise.
- L’appréciation de l’aptitude de l’entreprise à gagner de l’argent, grâce à
une combinaison optimale de la rentabilité économique et de la
rentabilité financière.

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Intercalaire
ch 1

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Section 1 : présentation du NSCF
La mise en application du nouveau Système Comptable et Financier a été
décidée par les pouvoirs publics à compter du 1er janvier 2010 et ce
conformément au décret exécutif n° 08 -156 du 26 mai 2008, les entreprises
sont dans l’obligation de se doter au 01 janvier 2010 d’un nouveau système
comptable et financier, compatible avec les normes IAS/IFRS marquant le
passage du plan comptable national de 1975 au nouveau système .
La nouveauté introduite par ce nouveau système comptable et financier
découle du rôle de la comptabilité qui doit désormais accorder la prééminence
à la réalité économique des opérations beaucoup plus que sur l’apparence
juridique.
Ces changements, qui nécessitent beaucoup d’efforts dans l’apprentissage ou
le réapprentissage du nouveau système, permettront aux entreprises
algériennes de se hisser au rang des entreprises, de part le monde, qui ont
introduits ce système comptable et financier très élaboré et de se conformer
aux nouvelles exigences en matière de préparation d’états financiers
normalisés et obligatoires.
Le nouveau système fournit une nomenclature des comptes susceptibles de
prendre en charge aussi bien les soldes des comptes clôturés à fin 2009, qui
constituent les comptes de situation des entreprises, que ceux créés dans la
perspective du passage de l’ancien plan comptable au nouveau système tenant
compte de toutes les préoccupations aussi bien des décideurs, que des
financiers et du contrôle des comptes.
Ainsi, en application de la loi n° 07-11 du 25/11/2007, toute personne physique
ou morale astreinte à la tenue d’une comptabilité, doit respecter pour la
présentation de ses états financiers les dispositions prévues par le nouveau
système comptable et financier.
La première application de ce nouveau système constitue un changement de
méthodes qui concernent les modifications de principes, bases, conventions,
règles et pratiques spécifiques appliqués par une entité pour établir et
présenter ces états financiers.

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Section 2 : objectif du SCF
Ce nouveau référentiel comptable compatible avec les normes internationales,
a introduit des changements très importants au niveau des définitions, des
concepts, des règles d’évaluation et de comptabilisation et de la nature et du
contenu des états financiers que devront produire les entités soumises à la
tenue d’une comptabilité financière.
Ces changements sont caractérisés par les principales innovations :
- L’adoption de la solution internationale qui rapproche la pratique
comptable nationale de la pratique universelle qui permettra à la
comptabilité de fonctionner avec un socle conceptuel et des principes
plus adaptés à l’économie moderne et de produire une information
détaillée.
- L’énonciation de principes devant guider la pratique comptable,
notamment l’enregistrement des transactions, leur évaluation et
l’établissement des états financiers, qui limitera les risques de
manipulation volontaire ou involontaire des règles et facilitera la
vérification des comptes.
- La prise en charge des besoins des investisseurs, actuels ou potentiels,
qui disposeront d’une information financière sur les entreprises à la fois
harmonisée, lisible et permettant la comparabilité et la prise de décision.
Ce nouveau système a été conçu en tenant compte du cadre conceptuel de la
comptabilité financière sur la base des principes comptables reconnus et
notamment :
 la comptabilité des engagements ;
 la continuité d’exploitation ;
 l’intelligibilité ;
 la pertinence ;
 la fiabilité ;
 la comparabilité ;
 le coût historique ;
 la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique.

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 Section 3 : les nouveaux Etats Financiers
Le nouveau système comptable et financier, fournit une nomenclature des
comptes permettant ainsi la prise en charge de toutes les opérations
comptables enregistrées antérieurement à la date d’application et ce dans un
but de comparabilité de l’exercice 2010 par rapport à l’exercice précédent son
application.
Dans sa conception, des possibilités de création de comptes nouveaux sont
prévues en cas de nécessité ; il demeure donc un outil évolutif et dynamique
pour les entreprises et les utilisateurs.
Le nouveau système comporte 7 classes subdivisées en deux catégories :
 des classes de comptes de situations ;
 des classes de comptes de gestion.
Classes de comptes de situation :
1. classe 1 : comptes de capitaux
2. classe 2: comptes d’immobilisations
3. classe 3 : comptes de stocks et encours
4. classe 4: comptes de tiers
5. classe 5 : comptes financiers
Classe de comptes de gestion
6. classe 6 : comptes de charges
7. classe 7 : comptes de produits
Les entreprises, auront à produire périodiquement et au moins, annuellement
les états financiers qui comprennent :
 Un bilan ;
 Un compte de résultats (par nature et par fonctions);
 Un tableau des flux de trésorerie ;
 Un tableau de variation des capitaux propres ;
Une annexe précisant les règles et méthodes comptables utilisées et
fournissant des compléments d’information au bilan et au compte de résultats.

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3-1- LES ETATS FINANCIERS :

A) Le bilan :
Le bilan est l’état financier le plus utilisé par les analyses de crédit et les chefs
d’entreprise car, d’une part, il décrit les ressources et les moyens mis en
œuvres, et d’autre part, il tient d’inventaire de valeur des éléments actifs et
passifs du patrimoine à la date de clôture des comptes.
A-1- L’actif du bilan :
A-1-1- L’actif immobilisé :
-1- Les immobilisations incorporelles : On y trouve en premier lieu les
immobilisations incorporelles parmi lesquelles les charges activités (frais
d’établissement et dépenses de recherches immobilisées), les concessions,
brevets, licences, marques, procédés, droit et valeurs similaires, le fond
commercial, les avances et acomptes sur immobilisations incorporelles.
- 2- Les immobilisations corporelles : Elles comprennent les terrains
compris leurs agencements, les équipements de production et les autres
immobilisations corporelles comme les agencements, les matériels de
bureau et de transport, le mobilier et le matériel informatique. La plupart
de ces éléments sont amortissables, les amortissements venant en
déduction de la matière imposable. La ligne d’immobilisations en cours
désigne des investissements qui ne sont pas encore achevés : travaux de
construction ou d’aménagements en cours de réalisation, avances et
acomptes versés aux fournisseurs sur commandes d’immobilisations.

- 3- Les immobilisations financières : Elles représentent des créances ou


des titres assimilés à des actifs de production indispensables. Ces valeurs
sont :
- Les participations
- Les créances rattachées qui outre les prêts consentis à des sociétés
apparentées incluent également les comptes courants déposés dans
d’autres sociétés sans qu’il y ait participation.
- Les autres titres immobilisés, en fait des titres de placement qui ne sont
pas destinés à être revendus à brève échéance parce qu’ils servent de
garantie à une ligne de crédit ou parce que le marché n’est pas favorable.

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- Les prêts : dans ce poste figure la totalité des échéances de
remboursement comme les intérêts courus non exigibles à la date
d’arrêté des comptes.
- Les autres immobilisations financières : Titres immobilisés en droit de
propriété et prêts divers, en général l’importance des immobilisations
financières dans le bilan croit avec la taille de l’entreprise sauf si la société
est un holding financier ou la société mère d’un groupe.
Dans ce cas, le poste est toujours important :
A-1-2- L’actif circulant :
Il regroupe les actifs non durables : stocks, créances rattachées à
l’exploitation ou hors cycle, les liquidités et les valeurs qui leur sont
assimilées.
-1- Les stocks en cours : ils désignent les produits stockables, matières et
autres approvisionnements en cours de productions, produits
intermédiaires et finis, marchandises revendues en état.
-2- Les créances : le système développé est le seul qui sépare au bilan les
créances d’exploitation des créances diverses. Le bilan du système de base
distingue :
- Les créances clients et comptes rattachées : poste qui comprend les
effets de commerce en portefeuille, les clients douteux, les factures qui
restent à établir.
- Les autres créances : Avances et acomptes au personnel, créances sur le
trésor (TVA déductible), créances sur les associés, créances sur cessions
d’investissements, capital souscrit - appelé, non versé, le cas échéant, et
les prêts à moins d’un an.
-3- Les valeurs mobilières de placement : il s’agit de titres acquis pour
réaliser un gain à brève échéance. La rubrique peut comprendre :
- Les actions : Si la société a racheté ses propres actions pour soutenir les
cours elle doit alors les annuler rapidement.
- Les autres titres : placements à court terme en emploi temporaire
d’excédents de trésorerie (titres négociables en bourse, bons des trésors,
bon de caisse). Ils sont assimilables à des disponibilités.
-4- Les disponibilités : Sont inclus à encaisser, effets à l’encaissement ou à
l’exempte, coupons échus, disponibilités en banque aux chèques postaux,
chez les agents de charge et autres organismes financiers et le fonds de
caisse.

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A-2- Le passif :
Le passif présente les ressources ou moyens de financements. Il est divisé
en capitaux propres ou passif fictif, c’est à dire, non exigible et en dettes ou
passif réel, exigible. Les provisions pour risques et charges occupent une
place intermédiaire entre les capitaux propres et les dettes.

A-2-1- Les capitaux propres :


Ce groupe comprend :
- Le capital social
- Les primes d’émission, de fusion, d’apport. Ces apports de fonds
distingués du capital social représentent l’excédent du prix d’émission sur
la valeur nominale des actions vendues ou attribuées lorsque la société
augmente son capital social.
- Les écarts de réévaluation
- Le report à nouveau qui suivant sont signe indique les bénéfices ou les
pertes reportées, la réserve légale et les réserves statutaires,
réglementées, contractuelles et autres issues des décisions d’affectation
du bénéfice par l’assemblée générale des actionnaires.
- Le résultat de l’exercice
- Les subventions d’investissement
- Les provisions réglementées : Elles comprennent les provisions pour
hausse de prix, pour fluctuation des cours, les provisions pour
investissements.

A-2-2- Les provisions pour risques et charges :

On distingue :
- Les provisions pour risque : Provision pour litiges, pour garanties envers la
clientèle, pour pertes de change, pour perte sur les marchés à terme,
pour pénalités et amendes.
- Les provisions pour charges : Provisions pour pensions, pour impôts, pour
renouvellement des immobilisations, celles destinées à faire face à de
grosses réparations, les provisions pour charges sociales et fiscales sur
congés payés, les provisions pour charges à répartir sur plusieurs
exercices.

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A-2-3- Les dettes :

Elles ne forment pas un ensemble homogène :


- Les emprunts obligatoires convertibles et autres emprunts obligatoires
sont les titres de créances émis sur le marché financier par les sociétés
qui font appel à l’épargne publique. Les emprunts obligatoires
convertibles peuvent être transformés en actions.
- Les emprunts et dettes auprès des établissements de crédit : On trouve là
les crédits à terme pour investissements et les crédits de trésorerie ou
concours bancaires courants. Ces emprunts doivent être mentionnés au
pied du bilan.
- Les emprunts et dettes financières diverses : la rubrique peut
comprendre les dépôts et cautionnements reçus, les avances
remboursables consenties par l’état, les sommes dues aux salariés au
titre de la participation, les dettes financières envers les sociétés
apparentées et des ressources assimilables à des capitaux propres
comme les emprunts participatifs et les comptes courants d’associés.
Le reste des dettes du bas de bilan se réfère à l’exploitation et aux postes
d’autres créditeurs ou hors cycle.
- Les avances et acomptes reçus sur commandes en cours représentent le
financement des stocks d’en-cours accordés par la clientèle pour
l’exécution des commandes.
- Les dettes fournisseurs et comptes rattachés donnent le montant des
crédits commerciaux obtenus sur les achats de matières et sur les
fournisseurs.
- Les dettes fiscales constatent des engagements envers l’administration
sous la forme d’impôts, taxes, participations, versements dont
l’entreprise est redevable et les sommes dues aux organismes.
- Les dettes sur immobilisations et comptes rattachés. Elles enregistrent les
sommes du aux fournisseurs d’immobilisations. Ces dettes à caractère
non renouvelable sont hors cycle comme les autres dettes (dettes sur
consignes, rabais, remises à accorder, avoirs à établir, dettes pour
acquisition de valeurs de placement, charges à payer.
- Les dividendes à payer représentent dans le bilan après répartition les
bénéfices à distribuer aux actionnaires.

A-2-4- Les compte de régularisation :

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Ces postes de bas de bilan concernent l’actif comme le passif et leur rôle est
important en analyse financière.

A l’actif on trouve :
- Les charges constatées d’avance : factures reçues des fournisseurs pour
des achats non encore livrés, des prestations non encore exécutées,
loyers et primes d’assurances payés, intérêts pour l’exercice à venir.
- Les charges à répartir sur plusieurs exercices
- Les primes de remboursements des obligations
- L’écart de conversion
 Au passif :

- Les produits constatés d’avance constatent des produits avant la


réalisation effective des prestations et fournitures qui les justifient.
- L’écart de conversion désigne cette fois un gain potentiel de change lié
aux créances et dettes en devises.
 Le compte de résultat :

Le résultat de l’exercice mesure l’enrichissement de l’entreprise du fait de


son activité. Il représente la différence entre les produits et les charges.
 Le tableau des emplois - ressources :
Le tableau des emplois - ressources montre comment a été utilisé l’argent
apporté en cours d’exercice par les actionnaires, les organismes financiers
et les partenaires de l’entreprise. Clients, fournisseurs d’exploitation et hors
exploitation, état, ou résultat de l’autofinancement et de diminutions
d’emplois tels que des désinvestissements, ou des diminutions de stocks et
de créances.

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BILAN
Exercice clos le
Note N N N N-1
ACTIF
Brut Amort/Prov Net Net

ACTIFS NON COURANTS


Ecart d’acquisition – goodwill positif ou négatif

Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en concession
Immobilisations en cours
Immobilisations financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres actifs financiers non courants
Impôts différés actif

TOTAL ACTIF NON COURANT

ACTIF COURANT
Stocks et encours
Créances et emplois assimilés
Clients
Autres débiteurs
Impôts et assimilés
Autres créances et emplois assimilés
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs financiers courants
Trésorerie

TOTAL ACTIF COURANT

TOTAL GENERAL ACTIF

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BILAN

Exercice clos le

Note N N-1

PASSIF

CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves / (Réserves consolidées(1))
Ecarts de réévaluation
Ecart d’équivalence (1)
Résultat net / (Résultat net part du groupe (1))
Autres capitaux propres – Report à nouveau
Part de la société consolidante (1)
Part des minoritaires (1)

TOTAL I

PASSIFS NON-COURANTS
Emprunts et dettes financières
Impôts (différés et provisionnés)
Autres dettes non courantes
Provisions et produits constatés d’avance

TOTAL PASSIFS NON COURANTS II

PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie Passif
TOTAL PASSIFS COURANTS III

TOTAL GENERAL PASSIF

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- B) LE COMPTE DE RESULTAT :
Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des produits
réalisés par l’entité au cours de l’exercice. Il ne tient pas compte de la date
d’encaissement ou de décaissement. Il fait apparaître, par différence, le
résultat net de l’exercice : bénéfice/profit ou perte
Les informations minimales présentées au compte de résultat sont les
suivantes :
 Analyse des charges par nature, permettant de déterminer
les principaux agrégats de gestion suivants : marge brute,
valeur ajoutée, excédent brut d’exploitation,
 Produits des activités ordinaires,
 Produits financiers et charges financières,
 Charges de personnel,
 Impôts, taxes et versements assimilés,
 Dotations aux amortissements et pertes de valeur
concernant les immobilisations corporelles,
 Dotations aux amortissements et pertes de valeur
concernant les immobilisations incorporelles,
 Résultat des activités ordinaires,
 Eléments extraordinaires (produits et charges),
 Résultat net de la période avant distribution.
 Pour les sociétés par actions, résultat net par action

Dans le cas de compte de résultat consolidé :


 la quote-part dans le résultat net des entités associées et
des co-entreprises consolidées selon la méthode de mise
en équivalence,
 la part des intérêts minoritaires dans le résultat net.
Les autres informations minimales présentées soit au compte de résultat, soit
dans l’annexe en complément du compte de résultat, sont les suivantes :
 Une analyse des produits des activités ordinaires
Pour les sociétés par actions, le montant des dividendes par action votés ou
proposés et le résultat net par action
Les entités ont également la possibilité de présenter dans l’annexe un compte
de résultat par fonction. Elles utilisent alors en plus d’une nomenclature des
comptes de charges et de produits par nature, une nomenclature des comptes
par fonction adaptée à leur spécificité et à leur besoin.

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* Les produits et charges résultant de l’activité ordinaire qui sont d’une
taille, d’une nature ou d’une incidence telles qu’ils nécessitent d’être mis en
évidence pour expliquer les performances de l’entité pour la période sont
présentés sous des rubriques spécifiques du compte de résultat (exemple : coût
de restructuration, dépréciation exceptionnelle des stocks, coûts résultant d’un
abandon partiel d’activité…)

* Le résultat extraordinaire résulte de produits et charges correspondants à


des événements ou à des transactions clairement distincts de l’activité
ordinaire de l’entité et Présentant un caractère exceptionnel (tels
qu’expropriations, catastrophe naturelle et imprévisible).

Le compte de résultat des banques et des institutions financières assimilées


regroupe les produits et charges par nature et indique les montants des
principaux types de produits et de charges. Nonobstant les réglementations
spécifiques relatives à ce secteur d’activité, le compte de résultat ou l’annexe
de ces entités présente :
- les produits d’intérêts et assimilés,
- les charges d’intérêts et assimilées,
- les dividendes reçus,
- les honoraires et les commissions perçus,
- les honoraires et les commissions versés,
- les produits nets résultant de la cession de titres, par
catégorie de titres,
- les charges et produits relatifs aux opérations de change,
- les autres produits d’exploitation,
- les pertes sur prêts et avances accordées et non
récupérables,
- les charges d’administration générale,
- les autres charges d’exploitation

Des éléments de produits et de charges sont compensés, et le solde net est


présenté au compte de résultat,
- S’ils sont liés à des actifs et des passifs qui font eux-mêmes
l’objet d’une compensation conformément aux dispositions
de l’article 420-5.
- S’ils résultent d’un ensemble de transactions ou
d’évènements identiques ou similaires et que leur
importance, leur nature ou leur incidence ne nécessite pas
une information séparée (exemple : profits et pertes sur

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instruments financiers détenus dans un portefeuille de
transactions).
- Si une telle compensation est imposée ou autorisée par la
réglementation (exemple : profits et pertes dégagés sur la
sortie d’actifs non courants, conformément à l’article 321-
12, ou opérations de couverture de change telles que
prévues à l’article 337-5).

Le résultat tient compte des charges ou des produits qui ont pris naissance
au cours de l’exercice même s’ils sont connus entre la date de clôture de
l’exercice et celle de l’établissement des états financiers.
Ainsi les événements survenus postérieurement à la date de clôture mais
liés à des circonstances existant à la date de clôture donnent lieu à des
ajustements dans la mesure où ils contribuent à fournir des informations
permettant une meilleure estimation des actifs ou passifs existant à la
clôture de l’exercice.

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COMPTE DE RESULTAT (schéma) :
( par nature)
Période du au
Libeller N

Ventes et produits annexes 70


Variation stocks produits finis et en cours 71
Production immobilisée 72
Subventions d’exploitation 74
I – Production de l’exercice
Achats consommés 60
Services extérieurs et autres consommations 61 & 62
II – Consommation de l’exercice
III VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I - II)
Charges de personnel 63
Impôts, taxes et versements assimilés 64
IV EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Autres produits opérationnels 75
Autres charges opérationnelles 65
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur 68
Reprise sur pertes de valeur et provisions 78
V RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers 76
Charges financières 66
VI RESULTAT FINANCIER
VII RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS (V + VI)
Impôts exigibles sur résultats ordinaires 695 & 698
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires 692 & 693

TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORSDINAIRES


TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES
VIII RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES

Eléments extraordinaires (produits) (à préciser) 77


Eléments extraordinaires (charges)) (à préciser) 67
IX RESULTAT EXTRAORDINAIRE

X RESULTAT NET DE L’EXERCICE

Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
XI RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)

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C) LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (METHODE DIRECTE
ET INDIRECTE) :
Le tableau de flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs des états
financiers une base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie, ainsi que des informations sur
l’utilisation de ces flux de trésorerie.
Un tableau des flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de
disponibilités intervenues pendant l’exercice selon leur origine :
 Flux générés par les activités opérationnelles (activités
qui génèrent des produits et autres activités non liées à
l’investissement et au financement)
 flux générés par les activités d’investissement
(décaissements sur acquisition et encaissements sur
cession d’actifs à long terme),
 flux générés par les activités de financement (activités
ayant pour conséquence de modifier la taille et la
structure des fonds propres ou des emprunts)
flux de trésorerie provenant des intérêts des dividendes, présentés séparément
et classés de façon permanente d’un exercice à l’autre dans les activités
opérationnelles, d’investissement ou de financement
Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles sont présentés
soit par une méthode directe soit par une méthode indirecte.

La méthode directe qui est recommandée consiste:


- à présenter les principales rubriques d’entrée et de sortie
de trésorerie brute (clients, fournisseurs, impôts…) afin
de dégager un flux de trésorerie net,
- à rapprocher ce flux de trésorerie net du résultat avant
impôt de la période considérée.
La méthode indirecte consiste à ajuster le résultat net de l’exercice en tenant
compte :
- des effets des transactions sans influence sur la trésorerie
(amortissements, variations clients, stocks, variations
fournisseurs…)
- des décalages ou des régularisations (impôts différés…),
- des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
ou de financement (plus ou moins values de cession….),
ces flux étant présentés distinctement
-

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Les disponibilités correspondent :
- aux liquidités, qui comprennent les fonds en caisse et les dépôts à vue (y
compris les découverts bancaires remboursables à la demande et autres
facilités de caisse),
- aux quasi-liquidités détenues afin de satisfaire les engagements à court terme
(placements à court terme très liquides facilement convertibles en liquidités et
soumis à un risque négligeable de changement de valeur).
Les flux de trésorerie suivants peuvent être présentés pour un montant net :
- les liquidités ou quasi-liquidités détenues pour le compte de clients,
- les éléments dont le rythme de rotation est rapide, les montants élevés
et les échéances courtes.

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TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
(Méthode directe)

Période du au

libeller Note Exercice N Exercice N-1

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles


Encaissement reçus des clients
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
Intérêts et autres frais financiers payés
Impôts sur les résultats payés
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires
flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires (à préciser)

Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A)

Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement


Décaissements sur acquisition d'immobilisations corporelles ou
incorporelles
Encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles ou
incorporelles
Décaissements sur acquisition d'immobilisations financières
Encaissements sur cessions d'immobilisations financières
Intérêts encaissés sur placements financiers
dividendes et quote-part de résultats reçus

Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissement (B)

Flux de trésorerie provenant des activités de financement


Encaissements suite à l'émission d'actions
Dividendes et autres distributions effectués
Encaissements provenant d'emprunts
Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes assimilés

Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C)


Incidences des variations des taux de change sur liquidités et quasi –
liquidités
Variation de trésorerie de la période (A+B+C)

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice


Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice
Variation de trésorerie de la période
RAPPROCHEMENT AVEC LE RESULTAT COMPTABLE

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TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
(Méthode indirecte)

Période du au

Libeller Note Exercice N Exercice N-1


Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
Résultat net de l'exercice
Ajustements pour :
- Amortissements et provisions
- Variation des impôts différés
- Variation des stocks
- Variation des clients et autres créances
- Variation des fournisseurs et autres dettes
- Plus ou moins values de cession, nettes d'impôts
Flux de trésorerie générés par l'activité (A)

Flux de trésorerie provenant des opérations d'investissement


Décaissements sur acquisition d'immobilisations
Encaissements sur cessions d'immobilisations
Incidence des variations de périmètre de consolidation (1)
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

Flux de trésorerie provenant des opérations de financement


Dividendes versés aux actionnaires
Augmentation de capital en numéraire
Emission d'emprunts
Remboursements d'emprunts
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

Variation de trésorerie de la période (A+B+C)


Trésorerie d'ouverture
Trésorerie de clôture
Incidence des variations de cours des devises (1)
Variation de trésorerie

D)L’ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES :


L’état de variation des capitaux propres constitue une analyse des
mouvements ayant affecté chacune des rubriques constituant les capitaux
propres de l’entité au cours de l’exercice.
Les informations minimales à présenter dans cet état concernent les
mouvements liés :
 au résultat net de l’exercice,

21
 aux changements de méthode comptables et aux corrections
d’erreurs dont l’impact est directement enregistré en capitaux
propres,
 aux autres produits et charges enregistrés directement dans les
capitaux propres dans le cadre de correction d’erreurs
significatives,
 aux opérations en capital (augmentation, diminution,
remboursement…)
Aux distributions de résultat et affectations décidées au cours de l’exercice
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
Libeller Note Capital Prime Ecart Ecart de Réserves et
social d’émission d’évaluation réévaluation Résultat

Solde au 31 décembre N-2

Changement de méthode comptable


Correction d'erreurs significatives
Réévaluation des immobilisations
Profits ou pertes non comptabilisés
Dans le compte de résultat
Dividendes payés
Augmentation de capital
Résultat net de l'exercice

Solde au 31 décembre N-1


Changement de méthode comptable
Correction d'erreurs significatives
Réévaluation des immobilisations
Profit ou pertes non comptabilisés
Dans le compte de résultat
Dividendes payés
Augmentation de capital
Résultat net de l'exercice

Solde au 31 décembre N

22
E) L’ANNEXE DES ETATS FINANCIERS :
L’annexe des états financiers comporte des informations sur les points
suivants, dès lors que ces informations présentent un caractère significatif ou
sont utiles pour la compréhension des opérations figurant sur les états
financiers :
- les règles et les méthodes comptables adoptées pour la
tenue de la comptabilité et l’établissement des états
financiers (la conformité aux normes est précisée, et toute
dérogation est expliquée et justifiée),
- les compléments d’information nécessaires à une bonne
compréhension du bilan, du compte de résultat, du tableau
des flux de trésorerie et de l’état de variation des capitaux
propres,
- les informations concernant les entités associées, les co-
entreprises, les filiales ou la société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités
ou leurs dirigeants : nature des relations, types de
transaction, volume et montant des transactions, politique
de fixation des prix concernant ces transactions.
- les informations à caractère général ou concernant
certaines opérations particulières nécessaires à l’obtention
d’une image fidèle.

Deux critères essentiels permettent de déterminer les informations à faire


figurer dans l’annexe :
- le caractère pertinent de l’information,
- son importance relative.
En effet l’annexe ne doit comprendre que les informations significatives,
susceptibles d’influencer le jugement que les destinataires des documents
peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de
l’entreprise.

1. Règles et méthodes comptables adoptées pour la tenue de la


comptabilité et l’établissement des états financiers
L’annexe comporte les informations suivantes sur les règles et méthodes
comptables dès lors qu’elles sont significatives :
A-par la conformité ou la non-conformité aux normes, toute dérogation par
rapport à ces normes devant être expliquée et justifiée.
23
B-L’indication des modes d’évaluation appliqués aux divers postes des Etats
Financiers, en particulier :
 En matière d’évaluation des amortissements des éléments
corporels et des éléments incorporels figurant au bilan,
 En matière d’évaluation des titres de participation
correspondant à des détentions d’au moins 20% du capital
 En matière d’évaluation des provisions,
 En matière d’évaluation et de suivi des stocks
En matière d’évaluation des actifs et des passifs, dans le cas de dérogation à la
méthode d’évaluation au coût historique
C- La mention des méthodes d’évaluation retenues ou des choix effectués
lorsque pour une opération plusieurs méthodes sont admises.
D- Les explications sur l’absence de comparabilité des comptes ou sur les
reclassements ou modifications apportées aux informations chiffrées de
l’exercice précédent pour les rendre comparables.
E- L’incidence sur le résultat des mesures dérogatoires pratiquées en vue
d’obtenir des allégements fiscaux.
F-Les explications sur la mise en œuvre de changement de méthode ou de
réglementation : justification de ces changements, impact sur les résultats et
capitaux propres de l’exercice et des exercices précédents, méthode de
comptabilisation.
G- L’indication d’éventuelles erreurs significatives corrigées au cours de
l’exercice : nature, impact sur les comptes de l’exercice, méthode de
comptabilisation, retraitement des informations comparatives de l’exercice
précédent (compte pro-forma).

2. Compléments d’information nécessaires à une bonne


compréhension du bilan, du compte de résultat, du tableau des flux
de trésorerie et de l’état de variation des capitaux propres
L’annexe comporte les compléments d’information suivants relatifs au
bilan, au compte de résultat, au tableau des flux de trésorerie et à l’état de
variation des capitaux propres :
*Etat de l’actif immobilisé en indiquant pour chaque poste : les entrées, les
sorties et les virements de poste à poste.

24
*Etat des amortissements et des pertes de valeur avec indication des modes de
calcul utilisés, des dotations et des reprises effectuées au cours de l’exercice.
*Indication relative aux engagements pris en matière de crédit bail : nature des
biens, traitement comptable, échéance et montants.
*Précisions sur la nature, le montant et le traitement comptable des dettes
particulières à durée indéterminée.
*Etat des provisions avec indication de la nature précise de chaque provision et
de son évolution.
*En cas de comptabilisation de valeurs réévaluées :
 variation au cours de l’exercice et ventilation de l’écart de
réévaluation ;
 mention de la part du capital correspondant à une
incorporation de l’écart de réévaluation ;
 indication des informations en coûts historiques pour les
immobilisations réévaluées, par la mise en évidence des
compléments de valeur et des amortissements
supplémentaires qui s’y rapportent.

*Montant des intérêts et des frais accessoires éventuellement inclus dans le


coût de production d’immobilisations et de stocks fabriqués par l’entreprise.
*Etat des échéances des créances et des dettes à la date d’arrêté des comptes,
(en distinguant les éléments à moins d’un an d’échéance, à échéance comprise
entre un et cinq ans, et à plus de cinq ans d’échéance).
*Méthode de détermination de la valeur comptable des titres, méthode de
traitement des changements de valeur de marché pour les placements
comptabilisés à la valeur de marché.
*Indication, pour chaque poste d’éléments fongibles de l’actif circulant (stocks,
titres de placement, Instruments financiers dérivés) de la différence, lorsqu’elle
est d’un montant significatif, entre :
 d’une part, leur évaluation suivant la méthode pratiquée,
 d’autre part, leur évaluation sur la base du dernier prix
de marché connu à la clôture des comptes.
*Précisions sur la nature, le montant, les évolutions, les pertes de valeur ou
amortissements et le traitement comptable :
 du fonds commercial ou « goodwill »
 des écarts de conversion en monnaie nationale
d’éléments chiffrés en devises ;
 des produits à recevoir et charges à payer au titre de
l’exercice ;

25
 des produits et charges imputables à un autre exercice
(charges et produits constatés d’avance)
 des éléments extraordinaires ;
 des dettes et créances d’impôts différés ;
 des provisions pour engagements de retraite et
indemnités assimilées.
 Des quotes-parts de résultat sur opérations faites en
commun.

*Ventilation du chiffre d’affaires :


 Par catégories d’activités ;
 Par marchés géographiques.

*Nature et objet de chacune des réserves figurant en capitaux propres.


*Description des produits et charges résultant de l’activité ordinaire mais
nécessitant du fait de leur importance ou de leur nature d’être mis en évidence
pour expliquer les performances de l’entité pour la période.
Exemple :
 coût de restructuration,
 perte de valeur exceptionnelle des stocks,
 abandon partiel d’activité,
 Cessions d’immobilisations,
 Règlements de litiges.

3. Informations concernant les entités associées et les transactions


ayant eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants

*En ce qui concerne les entités détenues à plus de 20% ou sur lesquelles
l’entreprise exerce une influence notable : Indication du nom, du siège social,
du montant des capitaux propres du dernier exercice clos et de la fraction de
capital détenue.
*Pour les membres des organes d’administration, de direction ou de
surveillance, montant global, pour chaque catégorie :

26
 Des avances et crédits alloués avec indication des
conditions consenties et des remboursements opérés
pendant l’exercice, ainsi que le montant des
engagements pris pour leur compte,
 Des rémunérations brutes globales allouées au titre de
l’exercice,
 Du montant des engagements contractés pour pensions
de retraite à leur profit,
 Des stocks options.
*Indication de la fraction des immobilisations financières, des créances et des
dettes ainsi que des charges et produits financiers concernant :
- la maison mère,
- les filiales,
- les entités associées au groupe,
- les autres parties liées (actionnaires, dirigeants…)
*Nature des relations, types de transaction, volume et montant des
transactions, politique de fixation des prix concernant les transactions
effectuées au cours de l’exercice avec les entités associées ou leurs dirigeants.

Dans le cadre de comptes consolidés :


*Explications sur les entités laissées en dehors du champ d'application de la
consolidation :
 entités pour lesquelles des restrictions sévères et durables
remettent en cause substantiellement le contrôle ou
l'influence exercée sur elles par l'entité consolidant.
 Entités dont les actions ou parts ne sont détenues qu'en
vue de leur cession ultérieure : situation financière de ces
entités, justification de l’absence de consolidation,
méthode de comptabilisation des titres.
*Les informations de caractère significatif permettant d'apprécier
correctement le périmètre, le patrimoine, la situation financière et le résultat
de l'ensemble constitué par les entités incluses dans la consolidation.
*Notamment tableau de variation du périmètre de consolidation précisant
les modifications ayant affecté ce périmètre, du fait de la variation du
pourcentage de contrôle des entités déjà consolidées, comme du fait des
acquisitions et cessions de titres.
*Affectation des écarts de première consolidation et méthode
d’amortissement des écarts d’acquisition positif (ou goodwill).

27
4. Informations à caractère général ou concernant certaines
opérations particulières
*Dans le cadre des sociétés de capitaux, et pour chaque catégorie d’actions,
 nombre d’actions autorisées, émises, non entièrement
libérées,
 valeur nominale des actions (ou indication de l’absence
de valeur nominale),
 évolution du nombre d’actions entre le début et la fin de
l’exercice,
 nombre d’actions détenues par l’entreprise, ses filiales
ou les entités associées,
 actions réservées pour une émission dans le cadre
d’options ou de contrats de vente,
 droits, privilèges et restrictions éventuelles concernant
certaines actions.
* Montant des distributions de dividendes proposées, montant des dividendes
privilégiés non comptabilisés (sur l’exercice et en cumul), description des autres
engagements financiers vis à vis de certains actionnaires à payer et à recevoir.

*Indication des parts bénéficiaires, obligations convertibles,


échangeables, bons de souscription, et titres similaires émis par la société avec
indication par catégorie de leur nombre, de leur valeur nominale et de
l’étendue des droits qu’ils confèrent.

*Effectif moyen employé pendant l’exercice (ventilé par catégorie).


L’effectif moyen employé s’entend de l’effectif moyen, salarié d’une part, et
mis à la disposition de l’entité pendant l’exercice d’autre part.

*Analyse des éléments significatifs sectoriels par secteur d’activité et par


secteur géographique.
-Montant des engagements financiers non inscrits au bilan
 Assortis de sûretés réelles
 Concernant les effets de commerce et assimilés
escomptés non échus,
 Résultant d’opérations ou de contrats de «portage »,
 Consentis de manière conditionnelle.

28
*Montant des engagements pris en matière de pensions, compléments
de retraite et indemnités assimilées non comptabilisés à la clôture de
l’exercice.
*Informations sur l’ensemble des transactions effectuées au cours de
l’exercice sur les marchés de produits dérivés, dès lors qu’elles représentent
des valeurs significatives.
* Risques et pertes non mesurables à la date d’établissement des Etats
Financiers et n’ayant pas fait l’objet d’une provision
*Evénements survenus postérieurement à la clôture de l’exercice,
n’affectant pas la situation de l’actif ou du passif de la période précédant la
clôture, mais susceptible par leur importance et leur influence probable sur le
patrimoine, la situation financière ou l’activité de l’entité d’affecter le jugement
des utilisateurs des états financiers.
*Aides publiques non comptabilisées du fait de leur nature mais
présentant un caractère significatif ; par exemple, mesures prises par l’Etat
destinées à fournir un avantage économique spécifique et bien défini à une
entité ou à une catégorie d’entités : octroi de garanties, mise à disposition
d’études, octroi de prêts à taux bonifié, mise en place d’une politique d’achat
visant à soutenir les ventes.

29
Modèles de tableaux pouvant figurer dans l’annexe
EVOLUTION DES IMMOBILISATIONS ET DES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS
Notes Valeur Augmentations Diminutions
brute
RUBRIQUES ET POSTES à de de
l'ouverture
de l'exercice l'exercice
l'exercice

Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Participations
Autres actifs financiers non
courants

Rq. 1 : Chaque rubrique est à développer au moins selon la nomenclature


des postes figurant au bilan
Rq. 2 : La colonne note permet d'indiquer par un renvoi les informations
complémentaires portées en annexe concernant
la rubrique (variations résultant de regroupement d'entreprises,
méthode d’évaluation…)
Rq. 3 : la colonne augmentation est subdivisée si nécessaire en
'acquisitions', 'apports', 'créations'
Rq. 4 : la colonne diminution est subdivisée si nécessaire en 'cessions',
'scissions', ‘mises hors service'

TABLEAU DES PERTES DE VALEUR SUR IMMOBILISATIONS ET AUTRES ACTIFS NON COURANTS
RUBRIQUES ET POSTES Notes Amortissements Augmentations Diminutions Amortissements

cumulés en Dotations Eléments cumulés en


début de l'exercice sortis fin d'exercice
d'exercice
Goodwill
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Participations
Autres actifs financiers non courants

30
Rq. 1 : Chaque rubrique est à développer au moins selon la nomenclature des
postes figurant au bilan
Rq. 2 : La colonne note permet d'indiquer par un renvoi les informations
complémentaires portées en annexe concernant
la rubrique (durées d'utilité ou taux d'amortissement utilisé, modification des
taux d’amortissement

TABLEAU DES PARTICIPATIONS (FILIALES ET ENTITES


ASSOCIEES
FILIALES Notes Capitaux Dont Quote-part Résultat Prêts et Dividendes Valeur

ET propres capital de capital dernier avances encaissés comptable des

ENTITES ASSOCIEES détenu (%) exercice accordés titres détenus


FILIALES
Entité A
Entité B

ENTITES ASSOCIEES
Entité 1

Entité 2

31
TABLEAU DES PROVISIONS
RUBRIQUES Notes Provisions Dotations Reprises Provisions
ET POSTES de
cumulées L’exercice sur cumulées
en l’exercice en
début fin
d'exercice d'exercice
PROVISIONS
PASSIFS
NON
COURANTS
Provisions
pour
pensions et
obligations
similaires
Provisions
pour impôts
Provisions
sur litiges
TOTAL
PROVISIONS
PASSIFS
COURANTS
Provisions
pour
pensions et
obligations
similaires
Autres
provisions liées
au personnel
Provisions
pour impôts
TOTAL

32
Intercalaire
ch 2

33
CHAPITRE 2 : LES METHODES D’ANALYSE FINANCIERE
- Section 1 : généralités sur l’analyse financière.
L’analyse financière est un des domaines de la finance qui a fait le plus de
progrès au cours des dernières années ; une normalisation sans cesse accrue
dans la présentation et les méthodes d’établissement des documents
comptables et financiers conjuguée à l’émergence de théories cohérentes de la
gestion financière et au développement des outils de traitement de
l’information, a en effet permis à cette discipline de faire des progrès décisifs,
concrétisés par l’élargissement permanent du cercle des utilisateurs
(Clients, Fournisseurs, Organismes Financiers, Actionnaires, Décideurs….etc.)
d’où la conclusion évidente que l’analyse financière remplit une mission très
vaste qui dépasse les simples calculs de ratios financiers et qui est celle
d’intégrer le processus financier dans l’acte de gestion.
L’analyse financière consiste à étudier les différents paramètres de la gestion
financière et comptable d’un secteur économique donné (Entreprises,
Collectivités, Institutions financières ….etc.).
Les paramètres de gestion diffèrent d’un secteur à un autre, pour une
entreprise industrielle par exemple, on s’occupera davantage de l’analyse des
couts de production, des prix de revient, de la rentabilité du capital, des
investissements , par contre une entreprise commerciale ,s’attèlera à l’étude
des marges commerciales et des différents paramètres propres à son activité
par le biais des soldes caractéristiques de gestion (marge brute, Valeur ajoutée,
RBE etc...) ,tout en signalant qu’il y’a des similitudes dans certaines analyses
quelque soit le secteur d’activités ou les entreprises exercent .
Les paramètres de gestion sont des instruments de mesures des performances
économiques réalisées par rapport à des objectifs assignés (Business Plans –
Prévisions) comparés d’une part à des normes standards/ à des règles
généralement admises ou d’une manière rétrospective à des réalisations des
exercices précédents.
Les objectifs de ces comparaisons consistent à expliquer ou justifier les écarts
entre la réalisation et la prévision de telle sorte que les dirigeants/les
actionnaires puissent prendre les décisions nécessaires à l’amélioration ou au
maintien des performances économiques réalisées.
1- Définition de l’analyse financière :
L’analyse financière est une branche de la finance d’entreprise, essentiellement
dévolue à l’analyse des risques.

34
Pour ce faire, elle utilise de façon prépondérante les états financiers officiels et
l’information publiée pour aider les personnes intéressées à porter un
jugement d’ensemble sur une situation d’entreprise.

Ce jugement tourné vers l’avenir plutôt que vers le passé ,accorde une place
centrale à la structure des financements et des actifs mis en œuvre, à leur
rendement et à l’ensemble des mécanismes qui gouvernent la formation du
résultat. Il est évident que de nombreuses personnes sont concernées par la
santé financière de l’entreprise, les actionnaires, les banquiers, les clients, les
fournisseurs, les investisseurs, le personnel.
Tous sont intéressés pour se forger une opinion sur la solidité financière de
l’entreprise, ils ont besoin d’une source d’informations ayant un caractère
officiel et de ce fait indiscutable et il est raisonnable de penser que leur objectif
d’analyse est de comprendre globalement une situation d’entreprise pour
prendre des décisions pour l’avenir.
2- L’objectif de l’analyse financière :
L’objectif à atteindre d’une analyse financière est de :
- Comprendre l’évolution et la croissance des structures financières de
l’entreprise.
- Localiser les points forts et les points faibles de l’entreprise, ce qui
permet de diagnostiquer sa situation financière et économique afin de
faciliter la prise de décisions.
- Assurer le maintien de l’équilibre financier de l’entreprise.

SECTION 02 : l’analyse financière par La méthode de l’équilibre


L’équilibre financier est un moyen de détecter l’équilibre existant entre l’actif
et le passif du bilan de l’entreprise en respectant la règle de degré de liquidité
de l’actif et le degré d’exigibilité du passif
Généralement, on distingue trois déterminants de l’équilibre financier: Le fond
de roulement, le besoin en fond de roulement et la trésorerie

1. Le fonds de roulement (FR) :


Le fonds de roulement est un indicateur de solvabilité et du risque de cessation
de paiements d’une entreprise, il permet d’apprécier son équilibre financier et
représente sa marge de sécurité financière.

35
1.1. Le calcul du fonds de roulement

Il peut être calculé selon deux méthodes différentes :


Par le haut du bilan :

FR = capitaux permanents - actifs immobilisés nets


Par le bas du bilan :

FR = actifs circulants - dettes à court terme

1-2 L’appréciations du fonds de roulement :

 FR positif
Dans ce cas, l’entreprise en plus de financer entièrement ses immobilisations,
dégage un excédent de capitaux à long terme destiné à financer son actif à
court terme. Elle dispose donc d’une marge de sécurité pour faire face aux
éventuels problèmes de réalisation de l’actif circulant.
 FR nul
Cela veut dire que l’actif à court terme est égal au passif à court terme et
l’entreprise devra rendre disponibles toutes ses valeurs réalisables pour payer
ses dettes devenues exigibles ce qui parait en pratique difficile à faire. Cette
situation d’équilibre reste très fragile car il suffit qu’un fournisseur réduise ses
délais ou qu’un client ne respecte pas ses engagements pour engendrer de
sérieuses difficultés.
 FR négatif
Cette situation exprime un déséquilibre dans la structure de financement de
l’entreprise. Lorsque le FR est négatif l’entreprise se trouve obliger de financer
une partie de ses immobilisations par des ressources à court terme, étant
donné que les fonds permanents ne suffisent pas à couvrir l’ensemble de ses
investissements. Cela exprime, également que l’entreprise ne peut faire face à
ses créanciers à court terme. Cette insuffisance doit être rapidement comblée
par un renforcement des capitaux permanents.

36
2. Le besoin en fonds de roulement (BFR) :
Le besoin en fonds de roulement est le besoin de financement de l’entreprise
lié à son cycle d’exploitation

2-1Le calcul du besoin en fonds de roulement :


Il se calcule comme suit :

BFR = (valeurs d'exploitation+valeurs réalisables) – DCT (hors dettes


financières)
3. La trésorerie (TR) :
La trésorerie exprime le surplus ou l’insuffisance du fonds de roulement après
financement du besoin en fonds de roulement.
3.1. Le calcul de la trésorerie
La trésorerie peut se calculer comme suit :
TR = FR - BFR
Ou bien :
TR = valeurs disponibles – dettes financières
3.2L’appréciation de la trésorerie

 TR < 0  BFR > 0 et FR > 0


Le BFR est financé en partie par un FR positif et en partie par des concours
bancaires à court terme .cette situation est considérée comme classique par les
analystes financiers, elle doit cependant s’analyser en fonction de l’importance
des concours bancaires.
 TR > 0  BFR > 0 et FR > 0
Le BFR est entièrement financé par des capitaux permanents .Leur importance
permet de dégager des liquidités .Cette situation est apparemment la plus
favorable à l’entreprise, cependant il convient de s’interroger sur la rentabilité
des excédents de trésorerie qui peuvent être trop importants ou mal placés,
dans ce cas l’entreprise n’optimise pas l’utilisation de ses ressources
financières.

37
 TR > 0  BFR < 0 et FR > 0
La TR assure la totalité du financement du BFR et d’une partie de l’actif
immobilisé, cette situation n’est pas tenable durablement, l’entreprise est
exposée au risque d’une crise de liquidité, de ce fait, elle doit restructurer son
FR par l’augmentation des financements longs, amélioration de
l’autofinancement…….

 TR > 0  BFR < 0 FR > 0


Cette situation est exceptionnelle. Le FR positif se combine avec une ressource
en fonds de roulement (BFR négatif : les clients paient comptant et les
fournisseurs sont réglés à terme) et génèrent une trésorerie positive.
Il est important dans ce cas de surveiller les modalités de gestion de la
trésorerie positive.

 TR > 0  BFR < 0 FR < 0

Le FR négatif indique qu’une partie des immobilisations est financée par les
ressources en fonds de roulement, la dépendance de l’entreprise vis-à-vis de
ses fournisseurs est probable dans cette situation. Il faut alors s’interroger sur
l’insuffisance du FR (l’entreprise est en phase d’investissement ou bien une
faiblesse de la structure financière…)

 TR < 0  BFR< 0 FR < 0

Il s’agit d’une situation à haut risque pour l’entreprise: le financement de ses


immobilisations dépend de ses fournisseurs et des banques a travers
l’autorisation de découvert
Dans ce cas, la solution passe par une reconstitution de FR.

SECTION 03 : l’analyse financière par La méthode des ratios

L’étude des ratios permet de suivre et de mesurer l’évolution des


performances économiques et financières ainsi que la structure de l’entreprise
dans le temps et de se référer à des ratios standards.

38
Un ratio est donc un rapport entre deux grandeurs significatives ayant pour
objectif de fournir des informations utiles et complémentaires aux données
utilisées pour son calcul.

En analyse financière, les ratios sont classés généralement en quatre groupes :

 Les ratios de liquidité


 Les ratios de structure
 Les ratios de rentabilité
 Les ratios d’activité

1. Les ratios de liquidité

Il s’agit de la capacité de l’entreprise à dégager des flux financiers suffisants


pour faire face a ses obligations.

Ratios Formule Interprétations


Il mesure la capacité de
l’entreprise à payer ses
Liquidité générale Actif circulant dettes à court terme en
Dettes à court terme utilisant ses actifs à court
terme.
Il doit être > à 1.
Il mesure la capacité de
Valeurs réalisables+valeurs l’entreprise à payer ses
Liquidité réduite disponibles dettes à court terme en
(restreinte) Dettes à court terme utilisant les créances et
disponibilités
Il doit être proche de 1.
Il mesure la capacité de
l’entreprise à payer ses
Liquidité immédiate Valeurs disponibles dettes à court terme en
Dettes à court terme utilisant les disponibilités.
Il est peu significatif, s’il est >
à 1 => excédent de
trésorerie.

39
2. Les ratios de structure

Il s’agit de l’appréciation du niveau d’endettement de l’entreprise

Ratios Formule Interprétations


Ce ratio mesure la capacité
Autonomie financière Capitaux propres de l’entreprise à s’endetter
Total des dettes Plus ce ratio est élevé, moins
l’entreprise est endettée.
Ce ratio mesure la capacité
de l’entreprise à payer
Solvabilité générale Total actif l’ensemble de ses dettes en
Total des dettes utilisant ses actifs.
Il doit être > à 1.
Ce ratio indique en combien
Capacité de remboursement Dettes financières d’année l’entreprise serait
Capacité d’autofinancement capable de rembourser les
dettes financières actuelles.
Il doit être le plus faible
possible.
Ce ratio mesure la part de la
Répartition de la valeur Autofinancement valeur ajoutée consacrée à
ajoutée Valeur ajoutée l’autofinancement.

Ce ratio mesure
l’indépendance de
L’endettement Total des dettes l’entreprise envers les tiers,
Total passif il constitue une mesure de
risque de non
remboursement.
Ce ratio mesure la
Structure interne de Fonds propres +dettes à vulnérabilité de l’entreprise
l’endettement LMT vis-à-vis de ses créanciers
Total passif financiers.

40
3. Les ratios de rentabilité

Il s’agit de l’aptitude de l’entreprise à dégager des bénéfices

Ratios Formule Interprétations


Ce ratio mesure l’aptitude de
l’entreprise à rentabiliser les fonds
Rentabilité financière Résultat net ou courant apportés par les associés.
Capitaux propres Il doit être de l’ordre de 12 à 15%.

Ce ratio mesure la capacité de


Rentabilité économique Excédent brut d’exploitation l’entreprise à rentabiliser les fonds
Capitaux permanents apportés par les associés et les
prêteurs.
Ce ratio mesure le résultat final de
Rentabilité commerciale Résultat net l’entreprise, à la clôture de
Chiffre d’affaire l’exercice.

Ce ratio mesure la capacité de


Taux de marge brute Excédent brut d’exploitation l’entreprise à générer une
Chiffre d’affaire hors taxes rentabilité à partir du chiffre
d’affaire.
ce ratio mesure la capacité à
Taux de marge nette Résultat de l’exercice générer un bénéfice net à partir
Chiffre d’affaire hors taxes du chiffre d’affaire.

41
4. Les ratios d’activité

Ratios Formule Interprétations


L’évolution du chiffre d’affaire
Taux de croissance du CAn -CAn-1 permet de mesurer le taux de
CA HT CAn-1 croissance de l’entreprise.

Ce ratio mesure l’évolution de la


Taux de marge commerciale marge commerciale performance de l’activité
ventes de marchandises commerciale de l’entreprise.
hors taxes

L’évolution de la valeur ajoutée est


Taux de croissance de la valeur VAn – Van-1 également un indicateur de
ajoutée VAn-1 croissance.

Ce ratio mesure le taux


Taux d’intégration Valeur ajoutée d’intégration de l’entreprise dans
Chiffre d’affaire hors taxes le processus de production ainsi
que le poids des charges externes.
Ce ratio mesure la part de richesse
Partage de la valeur ajoutée Charges de personnel qui sert à rémunérer le travail des
(facteur travail) Valeur ajoutée salariés.

Ce ratio mesure la part de


Partage de la valeur ajoutée Excédent brut d’exploitation richesse qui sert à rémunérer
(facteur capital) Valeur ajoutée les apporteurs de capitaux et à
renouveler le capital investi.

42
SECTION 04 : Autres méthodes d’analyse :

1. Analyse fonctionnelle

L’analyse fonctionnelle de la structure financière est basée sur l’étude de la


couverture des emplois par les ressources en prenant en considération les trois
grandes fonctions (investissement, financement, exploitation) dans les
différents cycles économiques de l’entreprise.

1-1 Les valeurs structurelles


1.1.1. Le fonds de roulement net global (FRNG)

Le FRNG représente une ressource durable ou structurelle mis à la disposition


de l’entreprise pour financer des besoins du cycle d’exploitation ayant un
caractère permanent, son augmentation accroit les disponibilités de
l’entreprise.

 Le calcul du FRNG
Le calcul peut s’effectuer :

Par le haut du bilan :

FRNG = ressources stables – emplois stables

Par le bas du bilan :

FRNG = actif circulant – passif circulant

 L’appréciation du FRNG

o FRNG positif

43
Dans ce cas, les ressources stables couvrent les besoins à long terme de
l'entreprise.
L'équilibre financier est donc respecté et l'entreprise dispose grâce au fond de
roulement d'un excédent de ressources stables qui lui permettra de financer
ses autres besoins de financement à court terme.
o FRNG nul
Dans ce cas, les ressources stables couvrent les besoins à long terme de
l'entreprise.
Mais, même si l'équilibre de l'entreprise semble atteint, celle ci ne dispose
d'aucun excédent de ressources à long terme pour financer son cycle
d'exploitation ce qui rend son équilibre financier précaire.

o FRNG négatif
Dans ce cas, les ressources stables ne couvrent pas les besoins à long terme de
l'entreprise. La règle prudentielle de l'équilibre financier n'est donc pas
respectée. Elle doit donc financer une partie de ses emplois à long terme à
l'aide de ressources à court terme ce qui lui fait courir un risque important
d'insolvabilité. Une telle situation entraîne généralement une action rapide de
la part de l'entreprise pour accroître ses ressources à long terme et retrouver
un fond de roulement excédentaire.

1.1.2. Le besoin en fonds de roulement (BFR)

Le besoin en fonds de roulement est la partie des besoins d’exploitation qui


n’est pas assurée par les ressources d’exploitation.

 Le calcul du besoin en fonds de roulement


Le BFR comprend deux parties :
o Le besoin en fonds de roulement d’exploitation(BFRE) : ses
composantes sont directement liées à l’activité de l’entreprise, il
représente la partie essentielle.
o Le besoin en fonds de roulement hors exploitation(BFRHE) : il
n’est pas lié directement au chiffre d’affaires, il représente un
caractère instable.

44
BFR = BFRE + BFRHE

o BFRE se calcule comme suit :

BFRE = Actif circulant d’exploitation brut – Passif circulant


d’exploitation

o BFRHE se calcule comme suit :

BFRHE = Actif circulant hors exploitation brut – Passif circulant hors


exploitation

1.1.3. La trésorerie nette (TN)

La trésorerie nette représente l’ajustement entre le fonds de roulement net


global et le besoin en fonds de roulement

 Le calcul de la trésorerie nette


La trésorerie nette peut se calculer comme suit :

TN = FRNG – BFR

 L’appréciation de la trésorerie nette


o Si FRNG > BFR => la trésorerie est positive : l’entreprise dispose de
disponibilités ou de valeurs mobilières de placement, l’équilibre
financier fonctionnel est respecté.

45
o Si FRNG < BFR => la trésorerie est négative : l’entreprise fait appel au
découvert bancaire (soldes créditeurs de banques), l’équilibre
financier fonctionnel n’est pas respecté.

o Si FRNG BFR => la trésorerie est proche du zéro : l’équilibre

financier fonctionnel est respecté, cette situation peut être


considérée comme la meilleure du point de vue de l’analyse
fonctionnelle.

1.2. La méthode des ratios


Les principaux ratios associés au bilan fonctionnel peuvent être classés en deux
catégories :

 Ratios de structure
 Ratios d’activité ou de rotation

1.2.1. Ratios de structure

Ces ratios ont pour objet l’étude du financement de l’activité de l’entreprise.

Ratios Formule Interprétations


Ce ratio mesure le
Couverture des capitaux Ressources stables financement des emplois
investis Emplois stables+BFRE stables et du BFRE par les
ressources stables
Il doit être > à 1
Dettes financières +trésorerie de Ce ratio mesure
Endettement passif l’indépendance financière de
Capitaux propres+amortissements l’entreprise.
et provisions Il doit être < à 1

46
1.2.2. Ratios d’activités ou de rotation

Ces ratios ont l’intérêt d’expliquer les composantes du BFR, ils sont
généralement exprimer en nombre de jours.

Ratios Formule (x360j) Interprétations


Ce ratio exprime le besoin
BFRE/CA HT BFRE de financement du cycle
CA HT d’exploitation en jour du
CA.
Ce ratio mesure la durée
Délai de rotation des stocks Stock moyen d’écoulement des
(marchandises, matières Cout annuel d’achat stocks.une augmentation
premières) de cette durée entraine
une augmentation du BFRE.
Ce ratio mesure la durée
Délai de rotation des stocks Stock moyen d’écoulement des
(produits) Cout de production annuel stocks.une augmentation
de cette durée entraine
une augmentation du BFRE.
Ce ratio mesure la durée
Créances clients et comtes moyenne en jours du crédit
rattachés+effets consenti par l’entreprise à
Délai de rotation des escomptés non échus ses clients.
créances clients CA TTC
Ce ratio mesure la durée
Dettes fournisseurs et moyenne en jours du crédit
Délai de rotation des comptes rattachés obtenu par l’entreprise de
dettes fournisseurs Achats de biens et services la part de ses fournisseurs.il
TTC doit être supérieur au ratio
des créances clients.

47
2. Analyse score Z

Cette technique d’analyse est destinée à diagnostiquer préventivement les


difficultés des entreprises. L’idée de base est de déterminer, à partir des
comptes des sociétés, des ratios qui soient des indicateurs avancés des
difficultés des entreprises. Une fois ces ratios établis, il suffit de calculer leurs
valeurs pour une entreprise donnée et de les comparer à la valeur des ratios
des entreprises ayant connu des difficultés ou des défaillances. La comparaison
ne s’effectue pas ratio par ratio, mais globalement. En effet, les ratios sont
agrégés dans une fonction, appelée Z ou fonction score, qui permet de donner
pour chaque entreprise une note, le score. La formule Z a en général la forme
suivante :
Z = 24 R1 + 22 R2 + 16 R3 – 87 R4 – 10 R5

R1 R2 R3 R4 R5
V.
Capitaux Frais Frais
d'exploitation +
EBE permanent Financiers personnel
V. Réalisable

Total dettes Chiffre Valeur


Total actif d'affaire HT ajoutée
Total actif

 L’appréciation de la méthode des scores


o Si Z < 4 cela indique une forte probabilité de faillite.
o Si 4 < Z < 9 cela signifié qu'il faut faire preuve de vigilance
o Si Z > 9 cela indique que l'entreprise est sain

48
Pratique

49
Pratique ch 1

50
Chapitre1 : présentation de la SPA Elsecom
Section 1 : Historique
ELSECOM est une société de droit algérien fondée en 1981 par Monsieur
ACHAIBOU Abderrahmane Ingénieur de polytechnique, elle avait comme
vocation première, la commercialisation et l’installation de systèmes de
sécurité électronique, de détection d’incendies, d’anti-intrusion, de vidéo
surveillance et de climatisation.
En 1994 et avec l’avènement de l’économie de marché, la societé s’est lancée
dans le secteur du transport en assurant dans un premier temps, la
commercialisation et la maintenance des véhicules lourds destinés aussi bien
au transport de personnes qu’a celui de marchandises ;la société devenant
ainsi l’importateur et le distributeur exclusif de la marque japonaise ISUZU.
Après cinq ans d’activité, la société s’est dotée d’infrastructures en rapport
avec le nouveau métier de commercialisation et la maintenance des véhicules
et en fonction du volume d’affaire, qui a connu une évolution significative et
importante.
Cet effort d’investissement a été financé par les fonds propres de la société et il
comprend :
 Un immeuble de 06 étages réservés aux personnels des différentes
structures avec deux shows room au rez de chaussée.
 Un bloc en rez de chaussée pour le département Electronique sécurité
(métier de base de la société).
 Un poste de garde pour l’orientation de la clientèle et la sécurité de la
société.
 Un espace de réception pour l’accueil clientèle et le diagnostic des
pannes.
 Un parking interne contenant entre 20 et 25 véhicules lourds

Devant l’ampleur de la charge de travail et l’importance accrue accordée à


l’entretien et réparation des véhicules, la société a acquis un nouveau centre
de maintenance qui est constitué de :
 Atelier de maintenance conforme aux normes professionnelles pour
l’entretien et la réparation des véhicules lourds et équipés d’outillages
spécialisés.
 Atelier de modification et ou de montage de super structures.

51
 Atelier de maintenance pour les véhicules légers.
 Atelier de tôlerie
 Magasins de pièces de rechanges
 Zone sous-douane.

L’historique de l’entreprise a connu des modifications et des changements


significatifs qui peuvent être résumés ainsi :
En 1998, ELSECOM est concessionnaire de la marque japonaise ISUZU de
renommée mondiale et installée en Turquie, la société a connu un tel essor
avec un rythme élevé des ventes annuelles qu’elle a du mettre en place un
réseau d’agents agrées pour couvrir l’ensemble du territoire national en
matière de commercialisation, mais surtout en matière de maintenance et de
disponibilité de la pièce de rechange.
En 2001, la société étend sa gamme au véhicule de tourisme en obtenant la
concession de MARUTI, société nippo indienne dont 50% des actions
appartiennent à SUZUKI ; les véhicules citadines commercialisées dont le
rapport qualité/prix a déjà été prouvé à travers plusieurs continents ont permis
l’écoulement de plusieurs véhicules et connaissent un large succès auprès de la
clientèle algérienne.
En 2002, ELSECOM, de plus en plus sollicitée par ses nombreux clients soucieux
de renouveler leur parc vétuste de véhicules industriels de gamme haute (plus
de 15 tonnes), décide de commercialiser les véhicules de gros tonnage de
marque DAEWOO HEAVY TRUCKS importés de Corée du sud bénéficiant des
derniers développements technologiques parfaitement adaptés aux climats et
reliefs algériens.
En 2003, la société obtient la représentation du grand constructeur américain
FORD.
De 2003 à 2005, ELSECOM à obtenu la représentation des sociétés chinoises
MUDAN et YUEJIN et elle a signé un contrat d’exclusivité avec le premier
producteur chinois de marque FAW tout en signalant que ces gammes de
produits (véhicules et pièces de rechanges) ont été abandonnées pour des
raisons techniques, commerciales et économiques.
De 2005 à 2010 et en vue des réorganisations projetées et de sa stratégie de
développement, la société ELSECOM, s’est lancée dans l’extension des
infrastructures en réalisant par ses propres moyens des productions

52
d’immobilisations ou en procédant à la location des espaces ou des immeubles
pour les besoins de son exploitation .
Productions immobilisées par les propres moyens de la société :
- Réalisation d’un siège pour la filiale SPA ELSECOM MOTORS
commercialisant les véhicules de marque FORD.
- Réalisation d’un siège pour sa succursale d’ORAN
- Acquisition d’un terrain au niveau de sa succursale d’OUARGLA.
Locations et aménagements D’immeubles:
- Location de zones sous douanes
- Location d’un dépôt de ventes sis à CHELGHOUM LAID pour les besoins
des clients de l’est algérien.
- Aménagements d’immeubles en location au niveau des succursales
d’ORAN et d’OUARGLA.
- Aménagement d’un immeuble en location pour la filiale SPA
AUTOMOBILE commercialisant la gamme SUZUKI.
- Aménagement d’un immeuble en location pour la filiale SPA VEHICULES
INDUSTRIELS commercialisant la marque DAEWOO.
- Aménagement d’un immeuble en location pour l’unité ISUZU –NISSAN
commercialisant ces marques.
Ainsi on remarque l’effort considérable par autofinancement entrepris par la
société ELSECOM en matière d’investissements en vue d’étendre ses champs
d’activités à l’ensemble du territoire national par son expérience, son savoir
faire et sa notoriété pour atteindre ses objectifs à court, moyen et long terme
afin de répondre aux attentes et exigences de ses clients .
Section 2 : organisation
En 2009, ELSECOM, qui était une SARL société à responsabilité limitée est
passée au statut de SPA Société par action et a connu une refonte profonde
dans son organisation par la création de nouvelles filiales et unités par rapport
à celles qui existaient déjà et ce dans un but de plus d’efficience dans sa
gestion.
Actuellement la SPA ELSECOM est érigée avec un statut de groupe qui
comprend en plus de la société mère, une unité, deux succursales et trois
filiales détaillées comme suit :
 SPA ELSECOM Société mère sise à BAB EZZOUAR dont dépend :
- L’unité ISUZU-NISSAN sise à OUED S’MAR

53
- La succursale d’ORAN
- La succursale d’OUARGLA
 FILIALE SPA ELSECOM MOTORS sise à BAB EZZOUAR.
 FILIALE SPA AUTOMOBILE sise à BAB EZZOUAR.
 FILIALE SPA VEHICULES INDUSTRIELS sise à OUED S’MAR
Chaque société est dotée de ses propres organes de gestion constituée
essentiellement des structures Directionnelles, finances, moyens, commercial,
ressources humaines et gestion des stocks.
Les SPA sont pilotées par des conseils d’administration et sont soumises au
contrôle des commissariats aux comptes avec la particularité pour la société
mère, qui se charge de la consolidation des comptes de tout le groupe et de
présenter la déclaration annuelle des comptes à l’assemblée générale des
propriétaires pour approbation sous contrôle d’un Co-commissariat aux
comptes avant son dépôt au niveau de l’administration fiscale.

54
ORGANIGRAMME DU GROUPE ELSECOM

Direction
Générale SPA
ELSECOM
CONSEILLERS DG
AUDIT
COMMUNUCATION
INFORMATIQUE
ASSISTANTS DG
JURIDIQUE
FORMATION
MARCHES
REALISATIONS

DG FILIALE DG FILIALE
DG FILIALE SPA SPA SPA
AUTOMOBILES VEHICULES ELSECOM
INDUSTRIELS MOTORS

DIRECTION
DIRECTION DIRECTION
UNITE
SUCCURSALE SUCCURSALE
ISUZU-
D'ORAN D'OUARGLA
NISSAN

DIRECTION DES
DIRECTION DES DIRECTION DES
MOYENS ET
APPROVISIONNEMENTS FINANCES
RESSOURCES HIMAINES

GESTION
TRANSIT FINANCES
PATRIMOINE

ADMINISTRATION GESTION DES


COMPTABILITE
DES VENTES MOYENS

GESTION DU
LIVRAISONS
PERSONNEL

55
Section 3 : Missions et activités :
L’information dans la société intéresse un ensemble d’utilisateurs : clients,
fournisseurs, organismes financiers, actionnaires, salariés, pouvoirs publics
…etc. ; Elle prend des formes variées : données quantitatives, éléments
qualitatifs et enregistrement de valeurs comptables et financières.
Le processus de gestion à ELSECOM consiste à rechercher à travers cet
ensemble d’informations, l’équilibre entre les emplois et les ressources et
d’établir les besoins en matière de moyens de financement de l’activité, en
assurant une couverture suffisante entre les encaissements et les
décaissements potentiels et surtout de réaliser les objectifs quantitatifs et
financiers de résultats prévus
Pour ce faire, des suivi des flux de biens et de services ainsi que des flux
financiers sont instaurés: Recettes et dépenses à vue et à terme, gestion des
dettes, des stocks…etc. afin d’assurer la gestion financière des activités
exercées par la société.
Les autres moyens édifiés pour vérifier l’authenticité et la véracité des
informations financières est celui d’avoir des suivis parallèles basés sur la
vérification des enregistrements comptables des flux de biens et de services
échangés avec les tiers ainsi que l’analyse des prévisions budgétaires et leurs
réalisations périodiques par natures de charges et de produits.
Ainsi la connaissance des données structurelles d’enregistrement des flux
financiers et comptables est contrôlée fondamentalement pour à partir
d’hypothèses sur l’évolution des marchés et du chiffre d’affaire afin d’induire
l’évolution probable des équilibres financiers et le devenir de la rentabilité.
Le cadre de cette démarche prévisionnelle est fourni par un ensemble de
plans : financiers, investissements et financement, budget de trésorerie et
autres éléments prévisionnels.
La confection de ces plans est dévolu aux structures gestionnaires qui
établissent des prévisions budgétaires et ont pour rôle principal la
transformation des données quantitatives en éléments financiers ,ce qui
permet non seulement le suivi de la réalisation des résultats et la disponibilité
des fonds afin de répondre aux besoins de fonctionnement immédiats mais
aussi d’anticiper sur le futur afin d’assurer, la pérennité de la société, en
arrachant des parts importantes du marché, en maintenant l’équilibre
financier entre les encaissements et les décaissements potentiels et en

56
œuvrant à obtenir des performances en matière d’atteinte des objectifs liés
aux résultats.
La démarche budgétaire s’effectue sur la base du plan de charge physique
arrêté par les structures dirigeantes de la société, lequel est exprimé en besoins
quantitatifs repartis en plannings mensuels détaillés.
Les différends budgets et prévisions quantitatives de l’année N+1 sont établies
par les structures citées ci-dessous
- Budget des ventes (véhicules et pièces de rechanges) : Commerciaux.
- Budgets des Achats Locaux et Etrangers : Approvisionnement.
- Budgets des Prestations et sous-traitances : Moyens Généraux.
- Budgets recrutements Paies et Déclarations Sociales : Personnel
- Budget Comptable & Engagements financiers : Finances.
- Budget frais de douanes, fret, transport…..etc. : Transit.
- Budget Assurances : Assurances.
- Budget publicité, foires et expositions : Marketing.
- Budget services après ventes : Maintenance.
- Budget Investissements : Réalisation.

Les structures de la société tiennent compte lors de l’établissement des


prévisions budgétaires des éléments ci-après :
- Stratégie de développement de la société.
- Etudes de l’évolution du marché.
- Historique des réalisations.

Les hypothèses budgétaires sont établies avec un degré élevé de finesse et de


précision, en tenant compte des réalités du terrain et des contraintes externes,
exemple : croissance du marché, évolution taux d’emprunt, des couts matières,
des salaires…..pour parer aux aléas et aux incertitudes de non réalisation ou
atteintes des objectifs.
Après approbation par les organes de gestion de la société des budgets des
différentes structures, les prévisions quantitatives physiques, sont traduites
en valeurs (Bisness plan)en vue de leurs concrétisation par des engagements
financiers à souscrire par la société auprès des différents tiers : clients ,
prestataires de services, sous-traitants , fournisseurs et institutions publiques
/financières ….etc.
La structure Siège a pour objectif :
57
- La centralisation des prévisions en termes financiers.
- La confection et le suivi du Plan de financement de l’exploitation
prévisionnel.
- L’établissement et le suivi des tableaux des comptes de résultats
prévisionnels par activités.
- Le suivi et l’analyse des principaux indicateurs de gestion.

Parmi les indicateurs de gestion les plus significatifs qu’il y’a lieu de citer :
- Le chiffre d’affaires par activité et son évolution.
- Les délais de recouvrement des créances.
- La rotation des stocks.
- Les crédits fournisseurs et ou l’endettement.
- Les couts et les marges.

Le Budget de la société centralisé au niveau de la direction des finances est mis


à jour et adapté suivant les engagements financiers d’une part et en fonction
des fluctuations du plan de charge d’autre part.
Des états périodiques de suivi des principaux indicateurs de la gestion
budgétaire sont présentés pour suivre les évolutions des réalisations du plan de
charge par rapport aux prévisions.
Ces états sont présentés aux organes de gestion (conseils d’administration)
pour études et analyses des réalisations avec l’ensemble des explications et des
justifications de l’évolution du marché de l’automobile ainsi que les projections
futures notamment dans le cadre des clôtures périodiques et annuelles.

58
CHAPITRE 2 : CAS PRATIQUE SPA ELSECOM

Section 1 : présentation de la direction finance et comptabilité

La Direction des Finances a pour rôle l’application de la réglementation


comptable nationale conformément aux dispositions légales en vigueur,
a pour but, en plus de la tenue comptable et de la gestion financière
globale de la société des opérations centralisées dont elle aura la
charge, les missions fondamentales suivantes :

- Participer à la définition des objectifs stratégiques de la société.

- Définir la politique financière et veiller à son application.

- Fixer les objectifs opérationnels et les paramètres de gestion dans le


cadre des prévisions budgétaires annuelles et leurs suivis mensuels et
périodiques.

- Mobiliser les moyens financiers pour répondre aux besoins des unités,
succursales et filiales de la société.

- Assister les organes de gestion de la société dans leurs prises de


décisions par la production d’informations financières et comptables
fiables, régulières et sincères.

- Contrôler et apporter son soutien aux différentes structures de la société


dans les domaines comptables, financiers et fiscaux.
- Veiller à la bonne tenue de la comptabilité des unités rattachées à elle.

- Etablir les bilans comptables et fiscaux consolidés.

- Elaborer les procédures et mettre à jour les normes comptables et


financières de la société et veiller à leurs applications.

59
ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION DES FINANCES

Direction des Finances

Département Comptabilité
Département Finances
Centrale & Consolidation

Encaissements &
Opérations Financières
Recouvrements

Décaissements &
Comptabilité Matière
Dépenses

Comptabilité Facturation Opérations de Gestion

Fiscalité

ROLES DU DEPARTEMENT COMPTABILIT


Constatation des écritures comptables
Rapprochements et analyses des comptes
Etablissement et contrôle des déclarations fiscales et sociales
Elaboration des documents de synthèse et de consolidation périodiques et annuels
(Bilans, TCR et annexes)
Vérification des éléments comptables des filiales et des succursales
Application des normes comptables
Coordination et répartition des activités aux agents placés sous son autorité
Elaboration des évaluations périodiques des travaux effectués ou à effectuer
Réponses aux sollicitations de la Hiérarchie
Contrôle, vérification et validation des travaux des subordonnés
Etablissement des reporting périodiques et annuels/en fonction des besoins
Prise en charge des réserves des commissaires aux comptes/ Audit interne
Suivi des résolutions du conseil d'administration

60
ROLES DU DEPARTEMENT FINANCES
Etablissement et Suivi les Prévisions de trésorerie
Veille à la Tenue des Brouillards de Trésorerie
Suivi du recouvrement et des Effets Remis à l'Encaissement
Gestion matérielle des espèces détenues dans les caisses
Etablissement des Moyens de Paiement (contrôle de conformité des documents,
habilitations…)
Rapprochements des Comptes de Créances, relance des clients et préparation des
dossiers contentieux
Centralisation de l'Ensemble des Encaissements et des
décaissements
Mises à Disposition des Fonds aux Différentes Structures
Contrôle,vérification et validation des travaux des subordonnés
Etablissement des évaluations périodiques des travaux
Réponses aux sollicitations de la hiérarchie
Etablissement des reporting périodiques et annuels
Coordination des activités financières des entités.

A signaler que la même organisation est adoptée au niveau des entités rattachées
organiquement à la société mère (unité et succursales) à la différence près que
l’administration des moyens et des ressources humaines est rattaché aux directions
administrations et finances.
Concernant les filiales érigées en SPA, leurs organisations obéissent aux mêmes
principes avec des spécificités propres à chaque entité en ce sens que les
organigrammes dépendent des activités exercées.
Les structures comptables des différentes entités (société mère, unité,
succursales et filiales) sont organisées d’une manière autonome, chacune
d’elles enregistre les écritures comptables liées à son activité et établit les
déclarations sociales et fiscales et confectionne ses propres bilans et états
financiers.
Le rôle de la société mère est celui, en plus de ses propres constatations, de
procéder à la vérification, aux retraitements des opérations intergroupes et à la
consolidation de l’ensemble des mouvements du groupe ELSECOM.
Le principe de constatation obéit à la passation des écritures sur la base de
pièces justificatives probantes sur des journaux de comptabilité qui sont
codifiés par nature des opérations :

61
- Journaux des caisses
- Journaux des banques Recettes et dépenses
- Journaux des investissements
- Journaux des achats
- Journaux des entrées et sorties de stocks
- Journaux des ventes
- Journaux des prestations
- Journaux des opérations diverses
- Journaux de clôture
- Journaux de réouverture
- Etc...
Les comptes du bilan font l’objet de rapprochements et d’analyses et sont
comparés aux inventaires physiques (investissements et stocks), quand aux
comptes de tiers, ils sont confirmés par les états de suivi des créances et des
dettes, concernant les comptes de trésorerie, ils sont confirmés vis-à-vis des
organismes financiers par des relevés bancaires ou par la délivrance des
attestations de solde en fin d’exercice et par des décomptes de monnaie pour
les caisses.
Les comptes de capitaux sont justifiés par les statuts de l’entreprise en ce qui
concerne le capital et par les résolutions des assemblées générales pour les
réserves, les résultats en instance d’affectation ainsi que tous les comptes
imputés sur les capitaux permanents.
Section 2 : Présentation des états financiers Groupe ELSECOM :
La société ELSECOM bénéficie d’un statut de société de groupe, qui se définit
comme suit :
Toute entité économique de deux ou plusieurs sociétés par action « SPA »
juridiquement indépendantes dont l’une est appelée « société mère », tient les
autres, appelées « membres », sous la dépendance par la détention directe de
90% ou plus du capital social et dont le capital ne peut être détenu en totalité
ou en partie par ces sociétés ou à raison de 90 % ou plus par une société tierce
éligible en tant que société mère.
Les comptes de la société consolidés avec ceux des sociétés concernées qu’elle
contrôle constituent les comptes consolidés du groupe.
La consolidation des comptes de groupe s’effectue, selon le niveau de
dépendance, par intégration globale, proportionnelle ou par mise en
équivalence.

62
Dans le cas de la SPA ELSECOM, c’est la méthode de l’intégration globale qui
est appliquée, elle consiste à substituer intégralement au compte titres de
participation de la société, les comptes de bilan et de résultats des sociétés
consolidées concernées pour établir le bilan et le tableau des comptes de
résultats consolidés uniques du groupe.
Les créances et dettes, les charges et produits ainsi que les profits sur stocks
intra-groupe et les dividendes reçus des filiales par la société holding
concernée sont, sauf si leurs montants sont insignifants, éliminés des comptes
consolidés du groupe.
Les états comptables consolidés comprennent le bilan, le tableau des comptes
de résultats et l’annexe d’informations contenant :
- Les principes comptables et les méthodes de consolidation retenus.
- Les méthodes d’évaluation appliquées aux principaux postes du bilan et
du tableau des comptes de résultats.
- Le nom, le siège et la fraction du capital détenue directement ou
indirectement dans les sociétés mises en équivalences.
- La ventilation du chiffre d’affaires consolidé par secteur d’activité et par
zone géographique.
- La ventilation des créances et des dettes selon leur exigibilité à court,
moyen et long terme.
- L’effectif du groupe.

2-1 Présentation du bilan

Les activités exercées en 2010 par le groupe Elsecom dans le domaine de


ventes de véhicules, de ventes de pièces de rechanges et des prestations des
services après ventes ont générées en matière financière et comptable les
résultats consolidés suivants :
- La réalisation des performances économiques au niveau des tableaux des
comptes de résultats :

 Valeur Ajoutée de 1.55 Milliards de DA.


 Excédent Brut d’exploitation de 849 Millions de DA.
 Résultat Opérationnel de 776 Millions de DA.
 Résultat Financier de -132 Millions de DA.
 Résultat Brut de l’exercice de 644 Millions de DA.
 Résultat Net de L’exercice (après déduction des impôts sur les
bénéfices) de près de 483 Millions de DA.
63
- La consolidation des mouvements patrimoniaux au niveau des comptes
de l’actif et du passif du bilan du groupe qui affiche les capitaux
permanents, les valeurs possédées durablement ou réalisables et
disponibles ainsi que les droits et obligations vis-à-vis des tiers :
Au niveau de l’actif
- Actif non courant pour une valeur nette de 2.28 Milliards de DA,
représentant près de 20 % de l’actif total.
- Actif courant pour une valeur nette globale de l’ordre de 9.15 Milliards
de DA constitué de :
 Valeurs disponibles en stocks pour une valeur de 4.45 Milliards de DA
représentant près de 39 % de l’actif total.
 Valeurs réalisables en créances sur clients d’une valeur de 1.98
Milliards de DA représentant 17 % de l’actif total.
 Autres débiteurs pour une valeur de 1.56 Milliards de DA
représentant près de 14 % de l’actif total
 Valeur de disponibles de Trésorerie de l’ordre de 1.15 Milliards de
DA, représentant 10 % de l’actif total.
Au niveau du Passif
 Des capitaux propres pour un montant global de 6.73 Milliards de
DA, représentant près de 59 % du passif, constitué du capital pour
1.8 Milliards de DA (16 %), des réserves pour 1.75 Milliards de DA
(15 %), de résultats en instance d’affectation de 2.7Milliards de DA
(24 %) et du résultat net de l’exercice de l’ordre de près de 483
Millions de DA (4 %).
 Passifs non courants constitué des dettes financières, des impôts et
de provisions pour un montant de près de 172 Millions de DA
représentant près de 2 % du passif.
 Passifs courants pour un montant global de près de 4.52 Milliards de
DA représentant près de 40 % du passif et constitué de :
- Fournisseurs et comptes rattachés : 2.31 Milliards de DA (20 %)
- Impôts : 289 Millions de DA (2.5 %)
- Autres dettes : 1.17 Milliards de DA (10 %)
- Trésorerie passif : 738 Millions de DA (6 %)

Au niveau des flux de Trésorerie :


Rapprochement entre le résultat comptable et le solde de trésorerie en
distinguant les éléments financiers relatifs à :

64
- Charges non décaissées de l’exercice 2010.
- Charges constatées en 2010 et décaissées durant l’exercice 2009.
- Produits de l’exercice encaissés durant l’année 2010.
- Créances de l’année 2009, encaissées en 2010.
- Dettes des exercices antérieures et de l’exercice décaissées en 2010.
- Autres retraitements des encaissements et décaissements en rapport
avec les produits et charges de l’exercice 2010.

Au niveau des variations des capitaux :


Détermination des variations significatives en matière de :
- Capitaux propres
- Résultats et autres réserves et reports à nouveau.
- Evolution globale.

65
COMPTES DE BILAN
Les comptes de bilan clos au 31/12/2010 comparés à ceux de l’exercice 2009 se
présentent comme suit :
BILAN AU 31/12/2010
Libelle Nbrut Amortprov 2010 2009 ECART %
ACTIF IMMOBILISE (NON COURANT)
Immobilisations incorporelles 3 018 2 451 567 2 578 -2 011 -78%
Immobilisations corporelles 1 001 199 346 014 655 186 713 327 -58 141 -8%
Immobilisations en cours 1 158 207 0 1 158 207 803 334 354 873 44%
Autres participations et créances rattachées 272 790 0 272 790 272 790 0 0%
Prêts et autres actifs financiers non courants 191 937 0 191 937 269 599 -77 662 -29%
TOTAL ACTIF NON COURANT 2 627 151 348 464 2 278 686 2 061 627 217 060 11%
ACTIF COURANT
Stocks et en cours 4 508 154 56 442 4 451 713 2 183 756 2 267 956 104%
Clients 2 171 375 189 485 1 981 889 3 861 718 -1 879 829 -49%
Autres débiteurs 692 903 0 692 903 706 893 -13 991 -2%
Impôts 722 909 0 722 909 334 653 388 255 116%
Placements et autres actifs financiers
150 000 0 150 000 150 000 0 0%
courants
Trésorerie 1 148 662 0 1 148 662 1 439 191 -290 529 -20%
TOTAL ACTIF COURANT 9 394 002 245 927 9 148 075 8 676 212 471 863 5%
TOTAL GENERAL ACTIF 12 021 152 594 391 11 426 761 10 737 839 688 922 6%
Capital émis 1 800 000 1 800 000 1 310 000 490 000 37%
Primes et réserves /(Réserves consolidées
1 749 042 1 749 042 2 239 042 -490 000 -22%
(1))
Résultat net / (Résultat net part du groupe)
482 846 482 846 561 075 -78 229 -14%
(1)
Autres capitaux propres – Report à nouveau 2 704 200 2 704 200 1 841 250 862 950 47%
TOTAL I 6 736 088 6 736 088 5 951 367 784 721 13%
PASSIFS NON-COURANTS
Emprunts et dettes financières 4 409 4 409 23 277 -18 869 -81%
Impôts 160 949 160 949 187 025 -26 076 -14%
Provisions et produits constatés d’avance 6 500 6 500 17 692 -11 192 -63%
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS 171 858 171 858 227 994 -56 136 -25%
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés 2 315 098 2 315 098 2 575 429 -260 330 -10%
Impôts 288 896 288 896 330 180 -41 284 -13%
Autres dettes 1 176 808 1 176 808 1 591 870 -415 062 -26%
Trésorerie Passif 738 014 738 014 61 000 677 014 1110%
TOTAL PASSIFS COURANTS 4 518 816 4 518 816 4 558 478 -39 662 -1%

66
ACTIF
 Immobilisations :
L’analyse des comptes de bilan fait apparaitre une variation positive au niveau
de l’actif immobilisé de l’ordre de 217 millions de DA, représentant une
évolution de l’ordre de 11 % constatée sur la rubrique ci-après :

- Variation des immobilisations en cours pour une valeur globale de près


de 355 millions de DA (+ 44 %) due essentiellement à :
 Travaux d’aménagement du siège de la société mère.
 Travaux d’achèvement des infrastructures du siège de la succursale
d’Oran.
- Diminution des immobilisations corporelles et incorporelles pour un
montant global de -60 Millions de DA (- 8 %) en raison du rythme
d’amortissement.
- Régression des prêts et autres actifs financiers de près de – 72 Millions
de DA (- 29 %) en raison des remboursements reçus sur les prêts
accordés.

Les investissements nets totalisent un montant global de 2.28 milliards de DA


et représentent près de 20% de l’actif alors qu’ils étaient de l’ordre de 2.06
Milliards de DA et représentaient 19 % en 2009.
 Stocks :
Les stocks enregistrent un montant global de 4.45 Milliards de DA et
représentent Près de 39 % de l’actif alors qu’ils n’étaient que de 2.18 Milliards
de DA et représentaient 20 % de l’actif en 2009 ; soit une variation de 2.27
Milliards de DA, représentant une progression de 104 %.
Cette situation constitue un gel important de trésorerie en ce sens que Le taux
de rotation des stocks enregistré en 2010 est d’environ 4 mois, contre 3 mois
en 2009 et le niveau des stocks affichés à la fin de l’exercice couvre 4.65 mois
de consommation, alors qu’il était 3.24 mois de consommation en 2009.
Les calculs des ratios de stock confirment que le niveau des stocks est élevé et
que par conséquent, il serait souhaitable de moduler les achats en fonction des
volumes de ventes.

67
RATIOS DES STOCKS :
RUBRIQUES 2010 2009
STOCK INTIAL 2 183 756 1 345 804
ACHATS 13 752 406 8 937 123
CONSOMMATIONS 11 484 450 8 099 170
STOCK FINAL 4 451 713 2 183 756
STOCK MOYEN 4 409 613 2 437 682
STOCK MOYEN *12/ACHATS
ANNUELS 4 3
NIVEAU DE CONSOMMATION 4,65 3,24

 Créances :
La partie clients enregistre un montant global de 1.98 Milliards de DA et
représente près de 17 % de l’actif, en régression de - 49 % par rapport à
l’exercice 2009 ou elles enregistraient un montant de 3.86 Milliards de DA et
représentaient 36 % de l’Actif.
Le délai de recouvrement des créances a été sensiblement amelioré, il est
passé de 4.12 mois réalisé en 2009 à 1.52 mois en 2010, en raison de divers
assainissements opérés et des démarches effectuées pour l’encaissement des
factures antérieurs notamment.
RATIOS DES CLIENTS :
RUBRIQUES 2010 2009
CLIENTS 1 981 889 3 861 718
CHIFFRE D'AFFAIRES HT 13 974 590 10 226 783
CHIFFRE D'AFFAIRES TTC 15 651 541 11 249 461
CLIENTS *12/ CA EN TTC 1,52 4,12

Les autres débiteurs constitués essentiellement des détentions pour comptes,


des placements financiers et de la trésorerie enregistrent un montant global de
2.7 Milliards de DA, représentant près de 24 % de l’actif ont évolué de près de
84 millions de DA + 3 % par rapport à l’exercice 2009, ou un montant de 2.6
Milliards de DA a été enregistré, représentant près de 25 % de l’actif.

L’actif total a évolué de près de 6 % par rapport à l’exercice précedent, cet


accroissement est constaté aussi bien au niveau des actifs non courants +11 %,
qu’au niveau des actifs non courant + 5 % ; cette situation bien qu’elle soit
favorable au niveau des immobilisations et des créances, il n’en demeure pas
moins, qu’elle nécessite un suivi particulier au niveau des stocks ,qu’il faudra
écouler l’exercice prochain pour renflouer la trésorerie et diminuer de ce fait le
besoin en fond de roulement.

68
PASSIF
 Capitaux Propres :
Les capitaux propres totalisent un montant de 6.74 Milliards de DA et
représentent près de 59 % du passif, alors qu’ils n’étaient que de 5.95
Milliards de DA en 2009 et représentaient près de 55 % ; Leur montant a
évolué de près de 13 %.
Cette hausse s’explique par la non affectation du résultat 2009 d’une part et
par la réduction de passation des provisions pour pertes et charges d’autre
part, la variation est expliquée essentiellement par la constatation dans les
reports à nouveau des impacts dus aux changements de méthodes induits par
le nouveau système et par les cumuls des résultats antérieurs non affectés.
 Passif non courants :
Constitués des emprunts, des dettes financières et des provisions et produits
constatés d’avance, Les passifs courants ont connu une baisse sensible de près
de 25 %, alors qu’ils étaient de 228 millions de DA et représentaient 2 % du
passif en 2009, ils sont passés à 172 millions de DA en 2010 pour ne
représenter que 1.5 % du passif ; l’explication se trouve dans le changement
de méthode de paiement des importations, qui se fait désormais exclusivement
par crédit documentaire , alors qu’ils s’effectuait auparavant en plus du crédit
documentaire par transfert libre et par remise documentaire.
 Passif courants :
Le montant des passifs courants constaté en 2010 se chiffre à 4.52 Milliards de
DA et représente près de 40 % du passif, il était de 4.56 Milliards de DA en
2009 et représentait 42 % du passif, soit une variation de près de - 40 Millions
de DA, représentant - 1 %.
Les rubriques les plus significatives sont celles relatives aux fournisseurs et
comptes rattachés ,aux autres dettes et impôts, qui enregistrent tous des
diminutions de l’ordre de - 717 millions de DA ,représentant près de -16 % ,due
principalement au changement de méthode de paiement cité précédemment,
cette baisse a été pratiquement neutralisée par la trésorerie passif, qui
enregistre une variation positive de 677 millions de DA ( + de 1000 %) ,en
raison du recours de la société aux refinancements bancaires des opérations
d’importation, étant donné que les crédits des fournisseurs étrangers ont été
réduit pratiquement à leur simple expression.

69
RATIOS DES FOURNISSEURS :

RUBRIQUES 2010 2009


FOURNISSEURS 2 315 098 2 575 429
ACHATS ANNUELS HT 13 752 406 8 937 123
ACHATS ANNUELS TTC 16 090 315 10 456 434
CLIENTS *12/ CA EN TTC 1,73 2,96

Le délai de règlement des fournisseurs et comptes rattachés, qui était de près


de 03 mois en 2009 est passé à 1 mois et 22 jours en 2010, soit une baisse
sensible de plus d’un mois de délais de paiement des fournisseurs ; ce qui a
conduit la société à refinancer plusieurs opérations d’importations en ayant
recours à des concours bancaires.
Bien que cet état de fait constitue une solution de rechange au mode de
paiement et de financement des opérations d’importation, il n’en demeure pas
moins, que la societé doit prendre garde à l’utilisation de ce levier, qui peut
constituer un handicap, s’il est excessivement utilisé, dans le sens ou il peut
engendrer un surcout en matière de frais financiers et partant des
augmentations de couts et prix de revient qui peuvent se répercuter sur le
niveau des ventes et ou des marges dans environnement compétitif et
fortement concurrentiel.
L’autre fait qui mérite d’être signalé, est que, la société finançait ses activités
en 2009 à concurrence de 55 % par capitaux propres et 45 % par capitaux
étrangers est entrain de financer ses activités 59 % par ses capitaux propres et
41 % par capitaux étrangers (passifs courants et non courants), d’où une
réduction de 04 points d’effet de levier, remboursables dans des délais
réduits, puisqu’inscrits dans les actifs courants (trésorerie passif) ce qui peut
constituer une source d’inquiétudes pour la trésorerie de la société.
L’étude des ratios s’avère primordiale pour appréhender l’ensemble des
tenants et aboutissants permettant une gestion saine du patrimoine de la
société.

70
2-1 TABLEAU DES COMPTES DE RESULTATS:
Libelle N N-1
Ventes et produits annexes 13 974 589 882,40 10 226 782 732,69
Variation stocks produits finis et en cours 0,00 0,00
Production immobilisée 393 390 095,69 253 349 359,30
Subventions d’exploitation 0,00 0,00
I Production de l’exercice 14 367 979 978,09 10 480 132 091,99
Achats consommés 11 484 449 601,56 8 099 170 437,90
Services extérieurs et autres consommations 1 335 729 937,79 629 151 772,43
II Consommation de l’exercice -12 820 179 539,35 -8 728 322 210,33
III VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I - II) 1 547 800 438,74 1 751 809 881,67
Charges de personnel 382 767 283,72 321 168 648,47
Impôts, taxes et versements assimilés 315 571 846,52 296 056 051,62
IV EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 849 461 308,50 1 134 585 181,58
Autres produits opérationnels 75 987 779,74 95 052 667,99
Autres charges opérationnelles 70 707 375,00 336 411 368,74
Dotations aux amortissements et aux provisions 78 514 428,00 120 028 379,16
Reprise sur pertes de valeur et provisions 0,00 67 317 255,51
V RESULTAT OPERATIONNEL 776 227 285,24 840 515 357,18
Produits financiers 36 631 355,06 48 965 720,58
Charges financières 169 063 574,95 141 381 362,02
VI RESULTAT FINANCIER -132 432 219,89 -92 415 641,44
VII RESULTAT AVANT IMPOTS (V + VI) 643 795 065,35 748 099 715,74
Impôts exigibles 0,00 0,00
Impôts différés (Variations) 0,00 0,00
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 14 480 599 112,89 10 691 467 736,07
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 13 836 804 047,54 9 943 368 020,32
VIII RESULTAT NET DES ACTIVITES 643 795 065,35 748 099 715,74
Eléments extraordinaires (produits ) (à préciser) 0,00 0,00
Eléments extraordinaires (charges ) (à préciser) 0,00 0,00
IX- RESULTAT EXTRAORDINAIRE 0,00 0,00
X- RESULTAT NET DE L EXERCICE 643 795 065,35 748 099 715,74
XI-RESULTAT NET DE L ENSEMBLE CONSOLIDE (1) 0,00 0,00
Dont part des minoritaires (1) 0,00 0,00
Part du groupe (1) 0,00 0,00

Les principaux indicateurs de gestion ont enregistré des variations


importantes allant dans le sens de la mesure des performances économiques
réalisées, ainsi les différents paramètres de gestion qui ont connu des
changements significatifs sont :

71
1) Les ventes et produits annexes (chiffre d’affaires) :
Le chiffre d’affaires réalisé en 2010 est de l’ordre de 13.97 Milliards de DA, il
enregistre une évolution de l’ordre de 37% par rapport a celui réalisé en 2009 :
10.23 Milliards de DA.
Cette variation positive chiffrée à 3.74 Milliards de DA s’explique par deux
raisons essentielles liées à la nature des ventes d’une part et la disponibilité de
certains produits d’autre part.

- Nature des ventes :

L e volume quantitatif des ventes a baissé, cette diminution quantitative a été


endiguée par la variation positive du chiffre d’affaires en valeur du fait que la
nature des véhicules vendus en 2010 a beaucoup plus concerné des véhicules
lourds que les véhicules légers.

- Disponibilité des produits :

La disponibilité des véhicules Lourds (Marque DAEWOO et Marque ISUZU), de


certains articles de la pièce de rechange ainsi que des facturations des
prestations des services après-ventes explique en grande partie l’évolution
globale du chiffre d’affaires.
Il y’a lieu de noter par ailleurs que le chiffre d’affaires réalisé en 2010 a
concerné les :
- Ventes de véhicules à concurrence de 90 % du chiffre d’affaires global.
- Pièces de rechanges et services après ventes à hauteur de 10 % du
chiffre d’affaires global.
Cette tendance s’est améliorée par rapport à l’exercice 2009, ou les ventes de
véhicules représentaient près de 94 % et les ventes de PR & SAV ne
représentaient que 06 %.

2) La production immobilisée :
La réalisation d’infrastructure de la société pour ses propres besoins
d’exploitation est passée de 253 millions de DA en 2009 à 393 millions de DA
en 2010 ,soit une variation de l’ordre de 140 millions de DA, représentant une
évolution de 55 % ,ce qui dénote l’effort d’investissement fait par la société et
ce par ses propres moyens financiers, sans qu’elle n’est recours à des
financements externes souvent très couteux.

72
Ainsi la production de l’exercice, en termes financiers, est passée de 10.48
milliards de DA à fin 2009 à 14.37 milliards de DA en 2010, soit une variation de
l’ordre de 3.89 milliards de DA, représentant une évolution significative de près
de 37 %.

3) Achats Consommés :
Les consommations de marchandises ont baissé en volume mais ont augmenté
en valeur , cette situation s’explique par la tendance baissière enregistrée sur la
vente des véhicules légers de certaines marques de véhicules légers à l’inverse
des ventes de véhicules lourds ; L’autre explication trouve son origine dans les
fluctuations de la parité du Dinar par rapport aux monnaies d’achats étrangères
(particulièrement le YEN et l’EURO).
Les consommations de l’exercice sont passées de 8.73 milliards de DA à fin
2009 à 12.82 milliards de DA en 2010, soit une évolution très importante de
l’ordre de 4.09 milliards de DA représentant un taux de variation de 47 %, une
partie en rapport avec la variation de la production de l’exercice et l’autre en
raison de la baisse sensible de la parité du dinar dans les opérations
d’importation d’où l’augmentation des couts d’achats notamment les frais de
douanes.

4) Valeur Ajoutée d’exploitation :


Les fluctuations citées ci-dessus ont eu pour effet une baisse sensible de la
valeur ajoutée qui a chuté de près de -12 %, passant de 1.75 milliards de DA
réalisé en 2009 à 1.55 milliards de DA en 2010, soit une baisse de l’ordre de
204 millions de DA.
Les principales sources des revenus de la société constitués par la vente des
produits et annexes et par la production immobilisée d’investissements de la
société ont non seulement neutralisé les inputs extérieurs liés aux
consommations intermédiaires mais aussi ont permis, la création de la
richesse, exprimée en terme de valeur ajoutée d’exploitation.
Cette richesse ainsi crée a permis la rémunération des facteurs de production
et d’exploitation à hauteur de :
- Charges du Personnel 25% en 2010 Contre 18 % en 2009.
- Impôts et Taxes 20 % en 2010 Contre 17 % en 2009.

73
5) Excédent Brut d’exploitation :
Après déduction de ces charges, l’excédent brut d’exploitation dégagé est de
849 millions de DA et représente près de 55% de la valeur ajoutée, alors qu’il
était de 1.13 milliards de DA en 2009 et représentait près de 65 % de la
richesse crée, soit une perte de 10 points, représentant un montant de – 285
millions de DA.

6) Résultat Opérationnel:
Le résultat opérationnel a connu lui aussi une légère baisse chiffrée à - 64
millions de DA et représentant près de – 8 % ,à la différence près que l’année
antérieure a connu des mesures d’assainissement de certains éléments d’actif
notamment au niveau d’annulation de créances aléatoires et d’apurement des
comptes de stocks pour une valeur avoisinant 280 millions de DA.
La comparaison dans ce cadre indique, que si les assainissements n’ont pas été
opérés, le résultat opérationnel aurait connu une évolution positive au lieu de
celle qui est constatée.

7) Résultat Financier:
Le résultat financier enregistre un déficit de l’ordre de -132 millions de DA par
rapport à un déficit constaté en 2009 de l’ordre de – 92 millions de DA, soit
une aggravation du déficit financier de l’ordre de - 40 millions de DA
représentant une évolution de 43 % mais dans sens négatif.
Cette situation a été déjà expliquée plus haut par le recours aux financements
bancaires qui sont souvent très couteux.

8) Résultat Net de l’exercice:


Après déduction des impôts sur les bénéfices, le résultat net dégagé de
l’exercice est de 482 millions de DA et représente 3.33% du chiffre d’affaires et
7.17 % des capitaux propres, alors qu’il était de 561 millions de DA et
représentait 5.49 % du chiffre d’affaires 2009 et 9.43 % des capitaux propres .

74
2-3TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE :
La trésorerie comprend les fonds et les dépôts à vue, les équivalents de
trésorerie sont les placements à court terme, très liquides qui sont facilement
convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque
négligeable de changement de valeur.
Ces équivalents sont détenus dans le but de faire face aux engagements de
trésorerie à court terme plutôt que pour un placement ou d’autres finalités.
Un placement n’est qualifié d’équivalent de trésorerie que s’il a une échéance
rapprochée pour une période inférieure ou égale à une année à partir de la
date d’acquisition.
Les activités opérationnelles sont les principales activités génératrices de
produits de la société et toutes les autres activités ne sont pas des activités
d’investissement ou de financement
Les activités d’investissement concernent l’acquisition et la sortie d’actif à long
terme et les autres placements qui ne sont pas inclus dans les équivalents de
trésorerie.
Les activités de financement sont les activités qui résultent des changements
dans l’importance et la composition des capitaux propres et des emprunts de la
société.
Le tableau des flux de trésorerie est obligatoire et fait partie intégrante des
états financiers, son contenu est essentiel pour les dirigeants, les analystes
financiers et les actionnaires, car il apporte une base d’évaluation de la
capacité de la société à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie
ainsi que les besoins d’utilisation de cette trésorerie par la société.

75
La lecture des flux de trésorerie permet :
- D’expliquer pourquoi la trésorerie a augmenté ou diminué durant un
exercice social.
- D’analyser les changements de l’actif net de la société, sa structure
financière (y compris sa liquidité et sa solvabilité).
- D’évaluer sa capacité à modifier les montants de l’échéancier des flux de
trésorerie pour s’adapter aux changements de circonstances et
opportunités.
- D’élaborer des modèles pour apprécier et comparer la valeur actuelle
des flux de trésorerie futurs des sociétés.
Le tableau de trésorerie présente les flux financiers classés en activités
opérationnelles, d’investissements et de financements et pour la société
ELSECOM, il a fait l’objet de retraitements afin de faire rapprocher le solde de
trésorerie en fin d’exercice avec le résultat comptable net de la période :
Retraitements au niveau du Tableau des comptes de résultats :
- Séparation entre les produits de l’exercice encaissés et non encaissés.
- Distinction des charges de l’exercice constatées décaissées et non
décaissées (exemple des consommations, services et autres charges).
- Elimination des charges non décaissables (amortissements et provisions)
Retraitements au niveau du Bilan :
- Séparation entre les créances clients antérieurs et celles de l’exercice
encaissées et non encaissées.
- Traitement de tous les comptes de dettes en rapport avec les
immobilisations, stocks ainsi qu’avec les comptes de charges et ou
produits appropriés.

76
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Libelle N N-1
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles :

Encaissement reçus des clients 12 446 856 11 075 548


Sommes versées aux fournisseurs et au personnel -11 284 880 -9 059 257
Intérêts et autres frais financiers payés -619 -2 326
Impôts sur les résultats payés et autres impôts -1 636 804 -2 469 277
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A) -475 448 -455 312

Flux de trésorerie provenant des activités d investissement

Décaissements sur acquisition d immobilisations corporelles ou incorporelles -21 145 -90 746
Décaissements sur acquisition d immobilisations financières -27 706 -91 879
Encaissements sur cessions d immobilisations financières 61 988 79 083
Flux de trésorerie net provenant des activités d investissement (B) 13 137 -103 543

Flux de trésorerie provenant des activités de financières

Encaissements provenant d emprunts -20 535 -2 220


Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C) -20 535 -2 220
Incidences des variations des taux de change sur liquidités et quasi-liquidités 0 0
Variation de trésorerie de la période (A+B+C) -482 846 -561 075

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l ouverture de l exercice 770 131 1 331 206


Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l exercice 287 285 770 131
Variation de trésorerie de la période -482 846 -561 075

Rapprochement avec le résultat comptable 0 0

COMMENTAIRE :
Après avoir opéré l’ensemble des retraitements cités plus haut et en
reconstituant les véritables mouvements de trésorerie par exercice sans
compensation et en éliminant les écritures de comptes à comptes, les
variations des mouvements de trésorerie correspondent aux résultats
comptables nets dégagés aussi bien en 2010 qu’en 2009.
La méthode utilisée est la méthode directe suivant un paramétrage de tous les
comptes ayant en contrepartie des comptes de trésorerie.

77
2-4 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX :
Les informations concernant la variation des capitaux propres fait partie des
états financiers.
Le tableau de variation fait partie intégrante des états financiers, l’objectif
principal des informations sur la variation des capitaux propres est la
détermination de la totalité des résultats générés par les activités de la société
au cours de l’exercice ou doit être précisé :

- Le résultat de l’exercice.
- Chacun des éléments de produits ou charges comptabilisés directement
dans les capitaux propres, ainsi que le total des éléments.
- L’effet cumulé des changements de méthodes comptables et des
corrections d’erreurs fondamentales comptabilisées selon le traitement
de référence.

Les informations à faire apparaitre dans le tableau de variation des capitaux


propres qui seront complétés et détaillés dans l’annexe sont :

- Les transactions sur le capital avec les propriétaires et les distributions


aux propriétaires.
- Le solde des résultats accumulés non distribués en début d’exercice et à
la date de clôture ainsi que les variations.
- Un rapprochement entre la valeur comptable en début et en fin
d’exercice de chaque catégorie de capital, prime d’émission et réserve,
en indiquant chaque élément de variation séparément

78
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX

Libelle Capital Résultats et Total des


autres
Capitaux Propres
Social réserves
Solde au 31 décembre 2008 1 310 000 4 080 292 5 390 292
Changement de méthodes comptables
Réevaluation des immobilisations
Profits ou pertes non comptabilisées dans le compte de résultat
Dividendes payés
Augmentation de Capital
Résultat pour la période 561 075 561 075
Solde au 31 décembre 2009 1 310 000 4 641 367 5 951 367
Changement de méthodes comptables 301 875 301 875
Réévaluation des immobilisations
Profits ou pertes non comptabilisées dans le compte de résultat
Dividendes payés
Augmentation de Capital 490 000 -490 000
Résultat pour la période 482 846 482 846
Solde au 31 décembre 2010 1 800 000 4 936 088 6 736 088

COMMENTAIRE
Le capital social de la société a connu une variation entre les exercices 2009 et
2010, il est passé de 1.3 Milliards de DA à 1.8 Milliards de DA en 2010, cette
augmentation de capital de l’ordre de 490 millions de DA, représentant une
évolution de 37 % a été puisée des réserves constituées antérieurement par la
société.
Les résultats et autres réserves sont passés de 4.08 Milliards en 2008 à 4.64
Milliards en 2009 ( intégration du résultat de la période de 561 millions de DA)
à 4.93 Milliards en 2010 ( intégration du résultat de la période pour un
montant de 483 millions de DA, intégration d’impact des assainissements des
charges et produits hors exploitation pour un montant de 302 millions de DA
et puisement des réserves antérieures pour un montant de -490 millions de
DA)

79
Ainsi les capitaux propres affichent 5.39 Milliards de DA en 2008 et 5.95
Milliards de DA en 2009 (+10 %) et 6.74 Milliards de DA en 2010 (+13 %).

SECTION 3 : Analyse des états financiers du groupe ELSECOM


3-1 l’analyse par l’équilibre :
Afin de mesurer l’équilibre financier entre l’actif et le passif et en respect de
la règle de la liquidité de l’actif et de l’exigibilité du passif et en vue de mesurer
l’indice de solvabilité ou le risque de cessation de paiement de la société, le
fond de roulement, le besoin en fond de roulement et la trésorerie sont
calculés pour apprécier l’équilibre financier de la société ainsi que sa marge de
sécurité.
Rubriques 2010 2009
Capitaux Permanents 6 907 945 6 179 361
Net Actif Immobilisé 2 278 686 2 061 627
Fond de Roulement 4 629 259 4 117 734
Stocks 4 451 713 2 183 756
Créances 4 696 362 6 492 456
Dettes à court terme 4 518 816 4 558 478
Fond de Roulement 4 629 259 4 117 734
Valeurs D'exploitation 4 451 713 2 183 756
Valeurs Réalisables 3 397 700 4 903 265
DCT( hors dettes financières) 3 780 802 4 497 478
Besoin Fond Roulement 4 068 611 2 589 543
Valeurs Diponibles 1 298 662 1 589 191
Dettes Financières 738 014 61 000
TRESORERIE 560 647 1 528 191

Fond de roulement : La société dispose d’un fond de roulement suffisant pour


financer ses immobilisations et elle dégage un excédent de capitaux à long
terme qui peut financer son actif à court terme, la société dispose aussi d’une
marge de sécurité pour faire face aux éventuels problèmes de réalisation de
l’actif circulant.
Le fond de roulement réalisé en 2010 a évolué de 12 % par rapport à celui
réalisé en 2009, ce qui est confirmé par l’augmentation des capitaux propres.
Besoin en fond de roulement : Les besoins de financement des activités de la
société se sont sensiblement accrus entre 2009 et 2010 (+ 57 %) en raison de
l’évolution du volume d’activité d’une part et du changement du mode de
financement des opérations d’importation d’autre part.

80
Trésorerie : L’augmentation du besoin en fond de roulement a eu pour effet
une baisse drastique de la trésorerie – 63 %, d’où le recours de la société à des
refinancements bancaires avec tout ce que cela comporte comme risques sur
les disponibilités dont dispose la société et qui nécessitera des suivi rigoureux
pour le respect des échéances des remboursements en rapport avec les
rythmes d’encaissement des ventes.
3-2Analyse par les ratios de la situation financière du groupe ELSECOM

A-RATIOS DE LIQUIDITES :
Les ratios calculés pour juger si la société a les capacités pour dégager des flux
financiers suffisants pour faire face à ses obligations, donne les résultats
suivants :

Rubriques 2010 2009


Actif Circulant 7 849 413 7 087 021
Dettes à court terme 4 518 816 4 558 478
LIQUIDITE GENERALE 1,74 1,55
Valeurs réalisables et disponibles 4 696 362 6 492 456
Dettes à court terme 4 518 816 4 558 478
LIQUIDITE REDUITE 1,04 1,42
Valeurs Disponibles 1 148 662 1 439 191
Dettes à court terme 4 518 816 4 558 478
LIQUIDITE IMMEDIATE 0,25 0,32

Si au niveau de la liquidité générale la société a pu augmenter ses capacités,


principalement à cause des stocks détenus, il n’en demeure pas moins que la
liquidité réduite a connu une baisse sensible, ce qui a eu pour effet un taux de
liquidité immédiate très faible, en ce sens que la société ne peut payer cash
que 25 % de ses dettes à court terme.
Afin de parer à cette situation, la société est dans l’obligation d’adapter ses
décaissements de dettes a ceux des encaissements de ses créances et autant
faire que possible à chaque fois que les opportunités se présentent obtenir de
ses fournisseurs des crédits de paiement plus longs.
D’un autre coté et quitte à réduire un peu les marges, repenser la stratégie
commerciale des ventes en privilégiant les encaissements en cash.
Les autres aspects qui peuvent être suggérés sont ceux relatifs à :
- Réduction des dépenses non indispensables à l’exploitation.

81
- Adaptation des achats en fonction des besoins et ou de volumes des
ventes.
- Prise de mesures incitatives pour améliorer les rendements
commerciaux.

B- RATIOS DE STRUCTURE :
Afin d’apprécier le niveau d’endettement de la société et sa capacité financière
à faire face à ses obligations pour honorer ses engagements, Les ratios de
structure sont calculés pour mesurer l’indépendance vis-à-vis des tiers, les
résultats du calcul de ces ratios est donné ci-dessous :
Rubriques 2010 2009 Norme
Capitaux Propres 6 736 088 5 951 367
Total des Dettes 4 690 674 4 786 472
AUTONOMIE FINANCIERE 1,44 1,24 >1
Total Actif 11 426 761 10 737 839
Total des Dettes 4 690 674 4 786 472
SOLVABILITE GENERALE 2,44 2,24 >1
Dettes Financières 171 858 227 994
Capacité d'autofinancement 561 360 681 103
CAPACITE DE REMBOURSEMENT 0,31 0,33 Le + faible possible
Autofinancement 561 360 681 103
Valeur Ajoutée 1 547 800 1 751 810
REPARTITION VALEUR AJOUTEE 0,36 0,39 Part VA ds AUTOFINANCT
Total des Dettes 4 690 674 4 786 472
Total Passif 11 426 761 10 737 839
ENDETTEMENT 0,41 0,45 Degré Indépendance
Capitaux Propres 6 736 088 5 951 367
Dettes à long terme 171 858 227 994
Total Passif 11 426 761 10 737 839
STRUCTURE INTERNE ENDETTEMENT 0,60 0,58 Degré Vulnérabilité

Nonobstant le fait que tous les ratios indiquent que la société, peut faire face
aisément à ses obligations, il n’en demeure pas moins que les capitaux qui
financent l’activité comprennent aussi bien le capital social que les réserves et
les résultats non distribués, autrement dit, s’il l’on se tient à une logique ou les
bailleurs de fonds prennent leurs dividendes régulièrement, la comparaison
prendrait une autre signification ; en ce sens que les fonds apportés par les
actionnaires ne permettraient de financer qu’une partie de l’activité ,ce qui
contraindra à coup sur la société à recourir à d’autres sources de financement
autrement plus couteuses ( Emprunts, émissions d’obligations…etc.)
Ceci étant, dans des situations de financement d’exploitation favorables, la
société se doit de renforcer les aspects positifs et se prémunir de tous les aléas

82
négatifs qui peuvent subvenir et dans ce cadre, la société peut envisager les
solutions ci-après :
- Diversifier les sources de financement pour réduire sa dépendance.
- Ouvrir son capital et encourager les petits porteurs d’action à renflouer
sa trésorerie.
- Chercher d’autres créneaux générateurs de fortes valeurs ajoutées.

C- RATIOS DE RENTABILITE :
Les résultats de l’activité constituent un accroissement d’avantages
économiques au cours de l’exercice ayant pour conséquence une
augmentation des capitaux propres.
La présentation des résultats par période sert à comparer les performances
réalisées dans un but d’amélioration et à ce titre, les ratios de rentabilité
calculés pour les exercices 2010 et 2009sont retracés dans le tableau ci-
dessous :
Rubriques 2010 2009
Résultat Net 482 846 561 075
Capitaux Propres 1 800 000 1 300 000
RENTABILITE FINANCIERE 26,82% 43,16%
Excédent Brut d'exploitation 849 461 1 134 585
Capitaux Permanents 6 907 945 6 176 361
RENTABILITE ECONOMIQUE 12,30% 18,37%
Résultat Net 482 846 561 075
Production de l'exercice 14 367 980 10 480 132
RENTABILITE COMMERCIALE 3,36% 5,35%
Excédent Brut d'exploitation 849 461 1 134 585
Chiffre d'affaires 13 974 590 10 226 783
TAUX DE MARGE BRUTE 6,08% 11,09%
Résultat Net 482 846 561 075
Chiffre d'affaires 13 974 590 10 226 783
TAUX DE MARGE NETTE 3,46% 5,49%

Rentabilité financière
Les fonds apportés par les associés ont été rentabilisés à hauteur de près de
27 % et ont généré un résultat positif, autrement dit chaque dinar placé a pu
rapporter 1.27 DA en 2010 Contre 1.43 DA en 2009, soit une réduction de près
de 38 % en terme absolu, étant donné que le capital a été augmenté en 2010 et
si l’on devait comparer les deux rapports en terme relatif, la réduction n’est
que de 14 %.

83
Cette situation est favorable, le taux de rémunération du capital est autrement
plus élevé que les taux de placement pratiqués au niveau des institutions
financières.

 Rentabilité Economique : En tenant compte de tous les capitaux


apportés par les bailleurs de fonds (associés et préteurs), la société
dispose de capacités pour rentabiliser ces apports en dégageant des
surplus permettant correctement aussi bien de financer ses besoins
d’exploitation que de rémunérer les capitaux mis à sa disposition.
Ainsi durant cet exercice, le taux de rentabilité dégagé est de 12 % par à un
taux réalisé en 2009 de 18 %, soit une perte de 6 points qui s’explique
principalement, d’une part, par la baisse de l’input constitué par la valeur
ajoutée et d’autre part, par les outputs relatifs aux charges du personnel et
aux impôts et taxes et versements assimilés qui ont augmentés respectivement
de 19 % et 7 % entre les exercices 2009 et 2010 ( voir Tableau des comptes de
résultats).
 Rentabilité Commerciale : L’approche du résultat par le chiffre d’affaires
permet de mesurer l’impact répétitif des opérations de ventes, qui
génèrent des résultats, à chaque fois que des transactions commerciales
sont effectuées, ce qui veut dire que toute augmentation de volume de
ventes et partant du chiffre d’affaires aurait permis de dégager des
marges supplémentaires.
Ceci étant, la marge commerciale réalisée en 2010 a diminué de 2 points par
rapport à celle réalisée en 2009 eu égard en grande partie au phénomène
suivant : l’évolution de la production de l’exercice de près de 37 % s’est
accompagnée d’une évolution des consommations de 47 %, ces augmentations
qui n’ont pas progressé dans les mêmes proportions n’ont pas permis la
réalisation d’une meilleure rentabilité commerciale en raison de :
- Diminution de la parité du dinar d’où des couts d’achats plus élevés.
- Baisse des prix de ventes en tenant compte de l’aspect concurrentiel.
Taux de marge (Brute et Nette) :
 Marge Brute : La marge brute dégagée représente 6 % par rapport à une
marge de 11 % réalisée en 2009, d’où une perte de 5 points qui est la
conséquence de la baisse importante (-25 %) de l’excédent brut
d’exploitation due à l’augmentation de pratiquement toutes les charges
.
84
 Marge Nette : Conséquence de la baisse de tous les soldes
intermédiaires de gestion, la marge nette a perdu 2 points par rapport à
l’exercice précédent et ce en raison de toutes les explications
susmentionnées.

D- RATIOS DE L’ACTIVITE :
Les calculs des ratios liés à l’activité permettent de mesurer les taux de
croissance de la société, l’ évolution des performances réalisées, la création des
richesses et leurs intégration dans les processus de production ainsi que les
parts de ces richesses à rémunérer aussi bien le capital investi que l’effort de
travail des salariés.
Les ratios d’activité réalisés en 2010 comparés à ceux de l’exercice 2009 sont
présentés ci-dessous :
Rubriques 2010 2009
Chiffre d'affaires 2010 13 974 590
Chiffre d'affaires 2009 10 226 783
TAUX DE CROISSANCE CA HT 36,65%
Marge Commerciale 2 490 140 2 127 612
Chiffre d'affaires HT 13 974 590 10 226 783
TAUX DE MARGE COMMERCIALE 17,82% 20,80%
Valeur Ajoutée 2010 1 547 800,44
Valeur Ajoutée 2009 1 751 809,88
TAUX DE CROISSANCE VALEUR AJOUTEE -11,65%
Valeur Ajoutée 1 547 800 1 751 810
Chiffre d'affaires HT 13 974 590 10 226 783
TAUX D'INTEGRATION 11,08% 17,13%
Charges du Personnel 382 767 321 169
Valeur Ajoutée 1 547 800 1 751 810
PARTAGE DU FACTEUR DE TRAVAIL 24,73% 18,33%
Excédent Brut d'exploitation 849 461 1 134 585
Valeur Ajoutée 1 547 800 1 751 810
PARTAGE DU FACTEUR CAPITAL 54,88% 64,77%

Commentaires sur les ratios d’activité : Bien que le chiffre d’affaires de


l’exercice a évolué d’une façon significative par rapport à l’exercice précédent
(+37%), il n’en demeure pas moins que la marge commerciale a perdu 3 points
en raison des inputs de la valeur ajoutée qui ont augmenté sensiblement (+47
%), ce qui a eu pour effet la régression de la valeur ajoutée de près de 12 %.
Cet état de fait a eu des conséquences sur le taux d’intégration de la société
dans le processus de commercialisation de ses produits qui a connu une baisse
de près de 6 points.

85
La richesse crée a permis de rémunérer les facteurs de production
/d’exploitation à hauteur de 18 % en 2009 pour passer à près de 25 % en 2010
et l’excédent brut d’exploitation qui rémunérait le capital à hauteur de 65 % en
2009 est passé à près de 55 % en 2010 soit une perte de 10 points.

3-3 autres methode d’analyse SCORE Z


Dans le but d’analyser et de diagnostiquer préventivement les difficultés
éventuelles de la société, les ratios ci-dessous sont déterminés, à partir des
comptes des exercices 2009 et 2010, ces ratios qui sont des indicateurs
avancés des difficultés probables, une fois établis, sont comparés à des normes
d’entreprises ayant connu des difficultés ou des défaillances.
Les ratios sont agrégés dans une fonction, appelée Z ou fonction score, qui
permet de donner une note, le score. La formule Z a donné pour la société les
résultats suivants :
Rubriques 2010 2009
EBE 849 461 1 134 585
TOTAL DETTES 4 690 674 4 786 472
R1 0,18 0,24
Capitaux Permanents 6 907 945 6 179 361
Total Actif 11 426 761 10 737 839
R2 0,60 0,58
Valeurs D'exploitation 4 451 713 2 183 756
Valeurs Réalisables 3 397 700 4 903 265
Total Actif 11 426 761 10 734 839
R3 0,69 0,66
Frais Financiers 169 064 141 381
Chiffre d'affaires HT 13 974 590 10 226 783
R4 0,01 0,01
Frais de Personnel 382 767 321 169
Valeur Ajoutée 1 547 800 1 751 810
R5 0,25 0,18
FORMULE DU SCORE Z
24R1 4,35 5,69
22R2 13,30 12,66
16R3 10,99 10,56
87R4 -1,05 -1,20
10R5 -2,47 -1,83
SCORE Z 25,11 25,88
NORME Entre 4 et 9 Entre 4 et 9

86
L’appréciation de la méthode des scores

o Si Z < 4 cela indique une forte probabilité de faillite.


o Si 4 < Z < 9 cela signifié qu'il faut faire preuve de vigilance
o Si Z > 9 cela indique que l'entreprise est saine
COMMENTAIRE SUR LE SCORE Z
A la lecture des résultats de la méthode du score Z, la SPA ELSECOM réalise un
score appréciable qui lui permet de financer son activité d’exploitation en
rémunérant aussi bien ses bailleurs de fonds ainsi que les effectifs qu’elle
emploie (+ de 1000 travailleurs).
D’un autre coté la société peut faire face à ses obligations en honorant ses
engagements avec les différents partenaires (clients, fournisseurs et
institutions financières) en apportant sa contribution à la collectivité par
l’acquittement des cotisations sociales et des éléments.
L’interprétation de ce score est que la réalisation d’un taux de 18 % d’excédent
brut d’exploitation par rapport aux dettes couplé à l’atteinte des taux de 60 %
des capitaux propres et de 69 % valeurs d’exploitation et réalisables sur le total
de l’actif ,permettent largement de couvrir les taux de 1 % de frais financiers
sur le chiffre d’affaires et celui de 25 % des frais de personnel sur la valeur
ajoutée.
Les mêmes constatations sont observées sur l’exercice 2009, ce qui dénote et
prouve la bonne santé financière de la société, qui doit persévérer dans cette
voie afin d’assurer les conditions de son équilibre financier.
Les excédents ou surplus de trésorerie qui seront réalisés doivent permettre
en priorité de dégager les fonds nécessaires à l’accomplissement des
obligations contractuelles (paiement des échéances des contrats
d’importation) et des obligations réglementaires (Douanes, fiscalité, cotisations
sociales…etc.)
En conclusion, l’amélioration de la rentabilité passe nécessairement par des
économies sur les principales rubriques des charges additionnées à de
meilleurs rendements au niveau des ventes ; les contraintes liées au marché
des véhicules marqué par la suppression des crédits à la consommation et par
une forte concurrence doivent inciter à une meilleure flexibilité et maitrise des
couts en vue de gagner en compétitivité et accaparer des parts significatives du
marché et partant assurer la pérennité de la société, son développement et sa
croissance.
87
CONCLUSION cas pratique
Les principales réalisations de la SPA ELSECOM en 2010, accroissement de 6 %
de l’actif, atteinte de performances économiques au niveau des résultats
intermédiaires de gestion, dégagement d’un résultat de l’exercice positif et
d’excédent de trésorerie, doivent inciter la société à améliorer ou du moins
maintenir cette dynamique de son équilibre financier.
Pour atteindre ses objectifs de gestion, elle doit maitriser ses mouvements
financiers liés à son cycle d’exploitation afin d’être en mesure de couvrir ses
besoins en respectant les conditions suivantes :
 Sur une période courte :
Dans le cas ou le cycle d’exploitation et de décaissement est en retard, il faut
assurer à la société un volant de trésorerie sous forme d’un solde initial
suffisant ; cette trésorerie de départ permet d’assurer les premières échéances
jusqu’ a ce que les encaissements sur facturations assurent les couvertures les
besoins d’exploitation et de décaissements, les fonds de départ ne sont pas
perdus, mais ils demeurent immobilisés car ils ne peuvent être récupérés
qu’en fin d’exploitation, lorsque les dernières ventes seront encaissées alors
que les derniers paiements ont été déjà effectués.
 Sur une longue période :
Le total des encaissements doit être au moins égal au total des décaissements,
faute de respecter cette règle ,la société ne peut qu’entamer sa substance ( par
exemple réduire la trésorerie initiale existante) ou recourir à des aides
extérieures pour faire face à ses échéances et plus le déséquilibre entre les
encaissements et les décaissements se prolonge, plus grande est la fragilité de
la société, car plus difficile est la pente qu’il faut ensuite remonter ou plus
impatients se font les créanciers ;L’analyse financière doit distinguer un
équilibre conjoncturel ou saisonnier d’un déséquilibre structurel.

88

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