Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Partie théorique
INTRODUCTION PAGE 2
Partie pratique
Chapitre 1 : présentation de la SPA Elsecom
Section 1 : Historique PAGE 27
Section 2 : Organisation PAGE 30
Section 3 : Missions et activités PAGE 31
1
L’activité économique d’un pays est l’ensemble des comportements visant à la
production et à la consommation des biens et services.
Cette activité met en jeu un ensemble de partenaires ou agents de la vie
économique en les regroupant par secteur, chacun représentant l’ensemble
des agents ayant un comportement économique de même type (Institutions
Financières, Administrations, Entreprises……etc.).
La production de biens ou de services implique la consommation de facteurs de
production : Naturel, Humain et Capital.
L’activité de l’entreprise consiste à réunir ces facteurs, à les mettre en œuvre et
à écouler la production obtenue ; pour ce faire, il s’établit nécessairement pour
une entreprise donnée, des relations avec d’autres organismes (Entreprises,
Administrations et Institutions Financières).
L’activité d’une entreprise se traduit par des échanges avec l’extérieur et par
des opérations internes à l’entreprise elle-même, il en résulte des
modifications de son patrimoine qu’il importe de suivre et d’analyser.
C’est le rôle de l’analyse financière, ce rôle consiste à fournir tous les éléments
de nature à éclairer les prises de décision ; il est donc indispensable pour une
entreprise, de disposer des informations comptables et financières fiables,
claires et précises.
Le moyen de disposer de ces informations est l’étude des paramètres de
mesure de la gestion qui est l’analyse financière.
Les fondements de l’analyse financière se basent principalement sur le
triptyque :
- L’établissement d’un diagnostic financier.
- La recherche de l’équilibre des emplois et des ressources tant sur le plan
structurel que dans le cadre de la politique financière de l’entreprise.
- L’appréciation de l’aptitude de l’entreprise à gagner de l’argent, grâce à
une combinaison optimale de la rentabilité économique et de la
rentabilité financière.
2
Intercalaire
ch 1
3
Section 1 : présentation du NSCF
La mise en application du nouveau Système Comptable et Financier a été
décidée par les pouvoirs publics à compter du 1er janvier 2010 et ce
conformément au décret exécutif n° 08 -156 du 26 mai 2008, les entreprises
sont dans l’obligation de se doter au 01 janvier 2010 d’un nouveau système
comptable et financier, compatible avec les normes IAS/IFRS marquant le
passage du plan comptable national de 1975 au nouveau système .
La nouveauté introduite par ce nouveau système comptable et financier
découle du rôle de la comptabilité qui doit désormais accorder la prééminence
à la réalité économique des opérations beaucoup plus que sur l’apparence
juridique.
Ces changements, qui nécessitent beaucoup d’efforts dans l’apprentissage ou
le réapprentissage du nouveau système, permettront aux entreprises
algériennes de se hisser au rang des entreprises, de part le monde, qui ont
introduits ce système comptable et financier très élaboré et de se conformer
aux nouvelles exigences en matière de préparation d’états financiers
normalisés et obligatoires.
Le nouveau système fournit une nomenclature des comptes susceptibles de
prendre en charge aussi bien les soldes des comptes clôturés à fin 2009, qui
constituent les comptes de situation des entreprises, que ceux créés dans la
perspective du passage de l’ancien plan comptable au nouveau système tenant
compte de toutes les préoccupations aussi bien des décideurs, que des
financiers et du contrôle des comptes.
Ainsi, en application de la loi n° 07-11 du 25/11/2007, toute personne physique
ou morale astreinte à la tenue d’une comptabilité, doit respecter pour la
présentation de ses états financiers les dispositions prévues par le nouveau
système comptable et financier.
La première application de ce nouveau système constitue un changement de
méthodes qui concernent les modifications de principes, bases, conventions,
règles et pratiques spécifiques appliqués par une entité pour établir et
présenter ces états financiers.
4
Section 2 : objectif du SCF
Ce nouveau référentiel comptable compatible avec les normes internationales,
a introduit des changements très importants au niveau des définitions, des
concepts, des règles d’évaluation et de comptabilisation et de la nature et du
contenu des états financiers que devront produire les entités soumises à la
tenue d’une comptabilité financière.
Ces changements sont caractérisés par les principales innovations :
- L’adoption de la solution internationale qui rapproche la pratique
comptable nationale de la pratique universelle qui permettra à la
comptabilité de fonctionner avec un socle conceptuel et des principes
plus adaptés à l’économie moderne et de produire une information
détaillée.
- L’énonciation de principes devant guider la pratique comptable,
notamment l’enregistrement des transactions, leur évaluation et
l’établissement des états financiers, qui limitera les risques de
manipulation volontaire ou involontaire des règles et facilitera la
vérification des comptes.
- La prise en charge des besoins des investisseurs, actuels ou potentiels,
qui disposeront d’une information financière sur les entreprises à la fois
harmonisée, lisible et permettant la comparabilité et la prise de décision.
Ce nouveau système a été conçu en tenant compte du cadre conceptuel de la
comptabilité financière sur la base des principes comptables reconnus et
notamment :
la comptabilité des engagements ;
la continuité d’exploitation ;
l’intelligibilité ;
la pertinence ;
la fiabilité ;
la comparabilité ;
le coût historique ;
la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique.
5
Section 3 : les nouveaux Etats Financiers
Le nouveau système comptable et financier, fournit une nomenclature des
comptes permettant ainsi la prise en charge de toutes les opérations
comptables enregistrées antérieurement à la date d’application et ce dans un
but de comparabilité de l’exercice 2010 par rapport à l’exercice précédent son
application.
Dans sa conception, des possibilités de création de comptes nouveaux sont
prévues en cas de nécessité ; il demeure donc un outil évolutif et dynamique
pour les entreprises et les utilisateurs.
Le nouveau système comporte 7 classes subdivisées en deux catégories :
des classes de comptes de situations ;
des classes de comptes de gestion.
Classes de comptes de situation :
1. classe 1 : comptes de capitaux
2. classe 2: comptes d’immobilisations
3. classe 3 : comptes de stocks et encours
4. classe 4: comptes de tiers
5. classe 5 : comptes financiers
Classe de comptes de gestion
6. classe 6 : comptes de charges
7. classe 7 : comptes de produits
Les entreprises, auront à produire périodiquement et au moins, annuellement
les états financiers qui comprennent :
Un bilan ;
Un compte de résultats (par nature et par fonctions);
Un tableau des flux de trésorerie ;
Un tableau de variation des capitaux propres ;
Une annexe précisant les règles et méthodes comptables utilisées et
fournissant des compléments d’information au bilan et au compte de résultats.
6
3-1- LES ETATS FINANCIERS :
A) Le bilan :
Le bilan est l’état financier le plus utilisé par les analyses de crédit et les chefs
d’entreprise car, d’une part, il décrit les ressources et les moyens mis en
œuvres, et d’autre part, il tient d’inventaire de valeur des éléments actifs et
passifs du patrimoine à la date de clôture des comptes.
A-1- L’actif du bilan :
A-1-1- L’actif immobilisé :
-1- Les immobilisations incorporelles : On y trouve en premier lieu les
immobilisations incorporelles parmi lesquelles les charges activités (frais
d’établissement et dépenses de recherches immobilisées), les concessions,
brevets, licences, marques, procédés, droit et valeurs similaires, le fond
commercial, les avances et acomptes sur immobilisations incorporelles.
- 2- Les immobilisations corporelles : Elles comprennent les terrains
compris leurs agencements, les équipements de production et les autres
immobilisations corporelles comme les agencements, les matériels de
bureau et de transport, le mobilier et le matériel informatique. La plupart
de ces éléments sont amortissables, les amortissements venant en
déduction de la matière imposable. La ligne d’immobilisations en cours
désigne des investissements qui ne sont pas encore achevés : travaux de
construction ou d’aménagements en cours de réalisation, avances et
acomptes versés aux fournisseurs sur commandes d’immobilisations.
7
- Les prêts : dans ce poste figure la totalité des échéances de
remboursement comme les intérêts courus non exigibles à la date
d’arrêté des comptes.
- Les autres immobilisations financières : Titres immobilisés en droit de
propriété et prêts divers, en général l’importance des immobilisations
financières dans le bilan croit avec la taille de l’entreprise sauf si la société
est un holding financier ou la société mère d’un groupe.
Dans ce cas, le poste est toujours important :
A-1-2- L’actif circulant :
Il regroupe les actifs non durables : stocks, créances rattachées à
l’exploitation ou hors cycle, les liquidités et les valeurs qui leur sont
assimilées.
-1- Les stocks en cours : ils désignent les produits stockables, matières et
autres approvisionnements en cours de productions, produits
intermédiaires et finis, marchandises revendues en état.
-2- Les créances : le système développé est le seul qui sépare au bilan les
créances d’exploitation des créances diverses. Le bilan du système de base
distingue :
- Les créances clients et comptes rattachées : poste qui comprend les
effets de commerce en portefeuille, les clients douteux, les factures qui
restent à établir.
- Les autres créances : Avances et acomptes au personnel, créances sur le
trésor (TVA déductible), créances sur les associés, créances sur cessions
d’investissements, capital souscrit - appelé, non versé, le cas échéant, et
les prêts à moins d’un an.
-3- Les valeurs mobilières de placement : il s’agit de titres acquis pour
réaliser un gain à brève échéance. La rubrique peut comprendre :
- Les actions : Si la société a racheté ses propres actions pour soutenir les
cours elle doit alors les annuler rapidement.
- Les autres titres : placements à court terme en emploi temporaire
d’excédents de trésorerie (titres négociables en bourse, bons des trésors,
bon de caisse). Ils sont assimilables à des disponibilités.
-4- Les disponibilités : Sont inclus à encaisser, effets à l’encaissement ou à
l’exempte, coupons échus, disponibilités en banque aux chèques postaux,
chez les agents de charge et autres organismes financiers et le fonds de
caisse.
8
A-2- Le passif :
Le passif présente les ressources ou moyens de financements. Il est divisé
en capitaux propres ou passif fictif, c’est à dire, non exigible et en dettes ou
passif réel, exigible. Les provisions pour risques et charges occupent une
place intermédiaire entre les capitaux propres et les dettes.
On distingue :
- Les provisions pour risque : Provision pour litiges, pour garanties envers la
clientèle, pour pertes de change, pour perte sur les marchés à terme,
pour pénalités et amendes.
- Les provisions pour charges : Provisions pour pensions, pour impôts, pour
renouvellement des immobilisations, celles destinées à faire face à de
grosses réparations, les provisions pour charges sociales et fiscales sur
congés payés, les provisions pour charges à répartir sur plusieurs
exercices.
9
A-2-3- Les dettes :
10
Ces postes de bas de bilan concernent l’actif comme le passif et leur rôle est
important en analyse financière.
A l’actif on trouve :
- Les charges constatées d’avance : factures reçues des fournisseurs pour
des achats non encore livrés, des prestations non encore exécutées,
loyers et primes d’assurances payés, intérêts pour l’exercice à venir.
- Les charges à répartir sur plusieurs exercices
- Les primes de remboursements des obligations
- L’écart de conversion
Au passif :
11
BILAN
Exercice clos le
Note N N N N-1
ACTIF
Brut Amort/Prov Net Net
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en concession
Immobilisations en cours
Immobilisations financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres actifs financiers non courants
Impôts différés actif
ACTIF COURANT
Stocks et encours
Créances et emplois assimilés
Clients
Autres débiteurs
Impôts et assimilés
Autres créances et emplois assimilés
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs financiers courants
Trésorerie
12
BILAN
Exercice clos le
Note N N-1
PASSIF
CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves / (Réserves consolidées(1))
Ecarts de réévaluation
Ecart d’équivalence (1)
Résultat net / (Résultat net part du groupe (1))
Autres capitaux propres – Report à nouveau
Part de la société consolidante (1)
Part des minoritaires (1)
TOTAL I
PASSIFS NON-COURANTS
Emprunts et dettes financières
Impôts (différés et provisionnés)
Autres dettes non courantes
Provisions et produits constatés d’avance
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie Passif
TOTAL PASSIFS COURANTS III
13
- B) LE COMPTE DE RESULTAT :
Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des produits
réalisés par l’entité au cours de l’exercice. Il ne tient pas compte de la date
d’encaissement ou de décaissement. Il fait apparaître, par différence, le
résultat net de l’exercice : bénéfice/profit ou perte
Les informations minimales présentées au compte de résultat sont les
suivantes :
Analyse des charges par nature, permettant de déterminer
les principaux agrégats de gestion suivants : marge brute,
valeur ajoutée, excédent brut d’exploitation,
Produits des activités ordinaires,
Produits financiers et charges financières,
Charges de personnel,
Impôts, taxes et versements assimilés,
Dotations aux amortissements et pertes de valeur
concernant les immobilisations corporelles,
Dotations aux amortissements et pertes de valeur
concernant les immobilisations incorporelles,
Résultat des activités ordinaires,
Eléments extraordinaires (produits et charges),
Résultat net de la période avant distribution.
Pour les sociétés par actions, résultat net par action
14
* Les produits et charges résultant de l’activité ordinaire qui sont d’une
taille, d’une nature ou d’une incidence telles qu’ils nécessitent d’être mis en
évidence pour expliquer les performances de l’entité pour la période sont
présentés sous des rubriques spécifiques du compte de résultat (exemple : coût
de restructuration, dépréciation exceptionnelle des stocks, coûts résultant d’un
abandon partiel d’activité…)
15
instruments financiers détenus dans un portefeuille de
transactions).
- Si une telle compensation est imposée ou autorisée par la
réglementation (exemple : profits et pertes dégagés sur la
sortie d’actifs non courants, conformément à l’article 321-
12, ou opérations de couverture de change telles que
prévues à l’article 337-5).
Le résultat tient compte des charges ou des produits qui ont pris naissance
au cours de l’exercice même s’ils sont connus entre la date de clôture de
l’exercice et celle de l’établissement des états financiers.
Ainsi les événements survenus postérieurement à la date de clôture mais
liés à des circonstances existant à la date de clôture donnent lieu à des
ajustements dans la mesure où ils contribuent à fournir des informations
permettant une meilleure estimation des actifs ou passifs existant à la
clôture de l’exercice.
16
COMPTE DE RESULTAT (schéma) :
( par nature)
Période du au
Libeller N
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
XI RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)
17
C) LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (METHODE DIRECTE
ET INDIRECTE) :
Le tableau de flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs des états
financiers une base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie, ainsi que des informations sur
l’utilisation de ces flux de trésorerie.
Un tableau des flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de
disponibilités intervenues pendant l’exercice selon leur origine :
Flux générés par les activités opérationnelles (activités
qui génèrent des produits et autres activités non liées à
l’investissement et au financement)
flux générés par les activités d’investissement
(décaissements sur acquisition et encaissements sur
cession d’actifs à long terme),
flux générés par les activités de financement (activités
ayant pour conséquence de modifier la taille et la
structure des fonds propres ou des emprunts)
flux de trésorerie provenant des intérêts des dividendes, présentés séparément
et classés de façon permanente d’un exercice à l’autre dans les activités
opérationnelles, d’investissement ou de financement
Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles sont présentés
soit par une méthode directe soit par une méthode indirecte.
18
Les disponibilités correspondent :
- aux liquidités, qui comprennent les fonds en caisse et les dépôts à vue (y
compris les découverts bancaires remboursables à la demande et autres
facilités de caisse),
- aux quasi-liquidités détenues afin de satisfaire les engagements à court terme
(placements à court terme très liquides facilement convertibles en liquidités et
soumis à un risque négligeable de changement de valeur).
Les flux de trésorerie suivants peuvent être présentés pour un montant net :
- les liquidités ou quasi-liquidités détenues pour le compte de clients,
- les éléments dont le rythme de rotation est rapide, les montants élevés
et les échéances courtes.
19
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
(Méthode directe)
Période du au
20
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
(Méthode indirecte)
Période du au
21
aux changements de méthode comptables et aux corrections
d’erreurs dont l’impact est directement enregistré en capitaux
propres,
aux autres produits et charges enregistrés directement dans les
capitaux propres dans le cadre de correction d’erreurs
significatives,
aux opérations en capital (augmentation, diminution,
remboursement…)
Aux distributions de résultat et affectations décidées au cours de l’exercice
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
Libeller Note Capital Prime Ecart Ecart de Réserves et
social d’émission d’évaluation réévaluation Résultat
Solde au 31 décembre N
22
E) L’ANNEXE DES ETATS FINANCIERS :
L’annexe des états financiers comporte des informations sur les points
suivants, dès lors que ces informations présentent un caractère significatif ou
sont utiles pour la compréhension des opérations figurant sur les états
financiers :
- les règles et les méthodes comptables adoptées pour la
tenue de la comptabilité et l’établissement des états
financiers (la conformité aux normes est précisée, et toute
dérogation est expliquée et justifiée),
- les compléments d’information nécessaires à une bonne
compréhension du bilan, du compte de résultat, du tableau
des flux de trésorerie et de l’état de variation des capitaux
propres,
- les informations concernant les entités associées, les co-
entreprises, les filiales ou la société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités
ou leurs dirigeants : nature des relations, types de
transaction, volume et montant des transactions, politique
de fixation des prix concernant ces transactions.
- les informations à caractère général ou concernant
certaines opérations particulières nécessaires à l’obtention
d’une image fidèle.
24
*Etat des amortissements et des pertes de valeur avec indication des modes de
calcul utilisés, des dotations et des reprises effectuées au cours de l’exercice.
*Indication relative aux engagements pris en matière de crédit bail : nature des
biens, traitement comptable, échéance et montants.
*Précisions sur la nature, le montant et le traitement comptable des dettes
particulières à durée indéterminée.
*Etat des provisions avec indication de la nature précise de chaque provision et
de son évolution.
*En cas de comptabilisation de valeurs réévaluées :
variation au cours de l’exercice et ventilation de l’écart de
réévaluation ;
mention de la part du capital correspondant à une
incorporation de l’écart de réévaluation ;
indication des informations en coûts historiques pour les
immobilisations réévaluées, par la mise en évidence des
compléments de valeur et des amortissements
supplémentaires qui s’y rapportent.
25
des produits et charges imputables à un autre exercice
(charges et produits constatés d’avance)
des éléments extraordinaires ;
des dettes et créances d’impôts différés ;
des provisions pour engagements de retraite et
indemnités assimilées.
Des quotes-parts de résultat sur opérations faites en
commun.
*En ce qui concerne les entités détenues à plus de 20% ou sur lesquelles
l’entreprise exerce une influence notable : Indication du nom, du siège social,
du montant des capitaux propres du dernier exercice clos et de la fraction de
capital détenue.
*Pour les membres des organes d’administration, de direction ou de
surveillance, montant global, pour chaque catégorie :
26
Des avances et crédits alloués avec indication des
conditions consenties et des remboursements opérés
pendant l’exercice, ainsi que le montant des
engagements pris pour leur compte,
Des rémunérations brutes globales allouées au titre de
l’exercice,
Du montant des engagements contractés pour pensions
de retraite à leur profit,
Des stocks options.
*Indication de la fraction des immobilisations financières, des créances et des
dettes ainsi que des charges et produits financiers concernant :
- la maison mère,
- les filiales,
- les entités associées au groupe,
- les autres parties liées (actionnaires, dirigeants…)
*Nature des relations, types de transaction, volume et montant des
transactions, politique de fixation des prix concernant les transactions
effectuées au cours de l’exercice avec les entités associées ou leurs dirigeants.
27
4. Informations à caractère général ou concernant certaines
opérations particulières
*Dans le cadre des sociétés de capitaux, et pour chaque catégorie d’actions,
nombre d’actions autorisées, émises, non entièrement
libérées,
valeur nominale des actions (ou indication de l’absence
de valeur nominale),
évolution du nombre d’actions entre le début et la fin de
l’exercice,
nombre d’actions détenues par l’entreprise, ses filiales
ou les entités associées,
actions réservées pour une émission dans le cadre
d’options ou de contrats de vente,
droits, privilèges et restrictions éventuelles concernant
certaines actions.
* Montant des distributions de dividendes proposées, montant des dividendes
privilégiés non comptabilisés (sur l’exercice et en cumul), description des autres
engagements financiers vis à vis de certains actionnaires à payer et à recevoir.
28
*Montant des engagements pris en matière de pensions, compléments
de retraite et indemnités assimilées non comptabilisés à la clôture de
l’exercice.
*Informations sur l’ensemble des transactions effectuées au cours de
l’exercice sur les marchés de produits dérivés, dès lors qu’elles représentent
des valeurs significatives.
* Risques et pertes non mesurables à la date d’établissement des Etats
Financiers et n’ayant pas fait l’objet d’une provision
*Evénements survenus postérieurement à la clôture de l’exercice,
n’affectant pas la situation de l’actif ou du passif de la période précédant la
clôture, mais susceptible par leur importance et leur influence probable sur le
patrimoine, la situation financière ou l’activité de l’entité d’affecter le jugement
des utilisateurs des états financiers.
*Aides publiques non comptabilisées du fait de leur nature mais
présentant un caractère significatif ; par exemple, mesures prises par l’Etat
destinées à fournir un avantage économique spécifique et bien défini à une
entité ou à une catégorie d’entités : octroi de garanties, mise à disposition
d’études, octroi de prêts à taux bonifié, mise en place d’une politique d’achat
visant à soutenir les ventes.
29
Modèles de tableaux pouvant figurer dans l’annexe
EVOLUTION DES IMMOBILISATIONS ET DES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS
Notes Valeur Augmentations Diminutions
brute
RUBRIQUES ET POSTES à de de
l'ouverture
de l'exercice l'exercice
l'exercice
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Participations
Autres actifs financiers non
courants
TABLEAU DES PERTES DE VALEUR SUR IMMOBILISATIONS ET AUTRES ACTIFS NON COURANTS
RUBRIQUES ET POSTES Notes Amortissements Augmentations Diminutions Amortissements
30
Rq. 1 : Chaque rubrique est à développer au moins selon la nomenclature des
postes figurant au bilan
Rq. 2 : La colonne note permet d'indiquer par un renvoi les informations
complémentaires portées en annexe concernant
la rubrique (durées d'utilité ou taux d'amortissement utilisé, modification des
taux d’amortissement
ENTITES ASSOCIEES
Entité 1
Entité 2
31
TABLEAU DES PROVISIONS
RUBRIQUES Notes Provisions Dotations Reprises Provisions
ET POSTES de
cumulées L’exercice sur cumulées
en l’exercice en
début fin
d'exercice d'exercice
PROVISIONS
PASSIFS
NON
COURANTS
Provisions
pour
pensions et
obligations
similaires
Provisions
pour impôts
Provisions
sur litiges
TOTAL
PROVISIONS
PASSIFS
COURANTS
Provisions
pour
pensions et
obligations
similaires
Autres
provisions liées
au personnel
Provisions
pour impôts
TOTAL
32
Intercalaire
ch 2
33
CHAPITRE 2 : LES METHODES D’ANALYSE FINANCIERE
- Section 1 : généralités sur l’analyse financière.
L’analyse financière est un des domaines de la finance qui a fait le plus de
progrès au cours des dernières années ; une normalisation sans cesse accrue
dans la présentation et les méthodes d’établissement des documents
comptables et financiers conjuguée à l’émergence de théories cohérentes de la
gestion financière et au développement des outils de traitement de
l’information, a en effet permis à cette discipline de faire des progrès décisifs,
concrétisés par l’élargissement permanent du cercle des utilisateurs
(Clients, Fournisseurs, Organismes Financiers, Actionnaires, Décideurs….etc.)
d’où la conclusion évidente que l’analyse financière remplit une mission très
vaste qui dépasse les simples calculs de ratios financiers et qui est celle
d’intégrer le processus financier dans l’acte de gestion.
L’analyse financière consiste à étudier les différents paramètres de la gestion
financière et comptable d’un secteur économique donné (Entreprises,
Collectivités, Institutions financières ….etc.).
Les paramètres de gestion diffèrent d’un secteur à un autre, pour une
entreprise industrielle par exemple, on s’occupera davantage de l’analyse des
couts de production, des prix de revient, de la rentabilité du capital, des
investissements , par contre une entreprise commerciale ,s’attèlera à l’étude
des marges commerciales et des différents paramètres propres à son activité
par le biais des soldes caractéristiques de gestion (marge brute, Valeur ajoutée,
RBE etc...) ,tout en signalant qu’il y’a des similitudes dans certaines analyses
quelque soit le secteur d’activités ou les entreprises exercent .
Les paramètres de gestion sont des instruments de mesures des performances
économiques réalisées par rapport à des objectifs assignés (Business Plans –
Prévisions) comparés d’une part à des normes standards/ à des règles
généralement admises ou d’une manière rétrospective à des réalisations des
exercices précédents.
Les objectifs de ces comparaisons consistent à expliquer ou justifier les écarts
entre la réalisation et la prévision de telle sorte que les dirigeants/les
actionnaires puissent prendre les décisions nécessaires à l’amélioration ou au
maintien des performances économiques réalisées.
1- Définition de l’analyse financière :
L’analyse financière est une branche de la finance d’entreprise, essentiellement
dévolue à l’analyse des risques.
34
Pour ce faire, elle utilise de façon prépondérante les états financiers officiels et
l’information publiée pour aider les personnes intéressées à porter un
jugement d’ensemble sur une situation d’entreprise.
Ce jugement tourné vers l’avenir plutôt que vers le passé ,accorde une place
centrale à la structure des financements et des actifs mis en œuvre, à leur
rendement et à l’ensemble des mécanismes qui gouvernent la formation du
résultat. Il est évident que de nombreuses personnes sont concernées par la
santé financière de l’entreprise, les actionnaires, les banquiers, les clients, les
fournisseurs, les investisseurs, le personnel.
Tous sont intéressés pour se forger une opinion sur la solidité financière de
l’entreprise, ils ont besoin d’une source d’informations ayant un caractère
officiel et de ce fait indiscutable et il est raisonnable de penser que leur objectif
d’analyse est de comprendre globalement une situation d’entreprise pour
prendre des décisions pour l’avenir.
2- L’objectif de l’analyse financière :
L’objectif à atteindre d’une analyse financière est de :
- Comprendre l’évolution et la croissance des structures financières de
l’entreprise.
- Localiser les points forts et les points faibles de l’entreprise, ce qui
permet de diagnostiquer sa situation financière et économique afin de
faciliter la prise de décisions.
- Assurer le maintien de l’équilibre financier de l’entreprise.
35
1.1. Le calcul du fonds de roulement
FR positif
Dans ce cas, l’entreprise en plus de financer entièrement ses immobilisations,
dégage un excédent de capitaux à long terme destiné à financer son actif à
court terme. Elle dispose donc d’une marge de sécurité pour faire face aux
éventuels problèmes de réalisation de l’actif circulant.
FR nul
Cela veut dire que l’actif à court terme est égal au passif à court terme et
l’entreprise devra rendre disponibles toutes ses valeurs réalisables pour payer
ses dettes devenues exigibles ce qui parait en pratique difficile à faire. Cette
situation d’équilibre reste très fragile car il suffit qu’un fournisseur réduise ses
délais ou qu’un client ne respecte pas ses engagements pour engendrer de
sérieuses difficultés.
FR négatif
Cette situation exprime un déséquilibre dans la structure de financement de
l’entreprise. Lorsque le FR est négatif l’entreprise se trouve obliger de financer
une partie de ses immobilisations par des ressources à court terme, étant
donné que les fonds permanents ne suffisent pas à couvrir l’ensemble de ses
investissements. Cela exprime, également que l’entreprise ne peut faire face à
ses créanciers à court terme. Cette insuffisance doit être rapidement comblée
par un renforcement des capitaux permanents.
36
2. Le besoin en fonds de roulement (BFR) :
Le besoin en fonds de roulement est le besoin de financement de l’entreprise
lié à son cycle d’exploitation
37
TR > 0 BFR < 0 et FR > 0
La TR assure la totalité du financement du BFR et d’une partie de l’actif
immobilisé, cette situation n’est pas tenable durablement, l’entreprise est
exposée au risque d’une crise de liquidité, de ce fait, elle doit restructurer son
FR par l’augmentation des financements longs, amélioration de
l’autofinancement…….
Le FR négatif indique qu’une partie des immobilisations est financée par les
ressources en fonds de roulement, la dépendance de l’entreprise vis-à-vis de
ses fournisseurs est probable dans cette situation. Il faut alors s’interroger sur
l’insuffisance du FR (l’entreprise est en phase d’investissement ou bien une
faiblesse de la structure financière…)
38
Un ratio est donc un rapport entre deux grandeurs significatives ayant pour
objectif de fournir des informations utiles et complémentaires aux données
utilisées pour son calcul.
39
2. Les ratios de structure
Ce ratio mesure
l’indépendance de
L’endettement Total des dettes l’entreprise envers les tiers,
Total passif il constitue une mesure de
risque de non
remboursement.
Ce ratio mesure la
Structure interne de Fonds propres +dettes à vulnérabilité de l’entreprise
l’endettement LMT vis-à-vis de ses créanciers
Total passif financiers.
40
3. Les ratios de rentabilité
41
4. Les ratios d’activité
42
SECTION 04 : Autres méthodes d’analyse :
1. Analyse fonctionnelle
Le calcul du FRNG
Le calcul peut s’effectuer :
L’appréciation du FRNG
o FRNG positif
43
Dans ce cas, les ressources stables couvrent les besoins à long terme de
l'entreprise.
L'équilibre financier est donc respecté et l'entreprise dispose grâce au fond de
roulement d'un excédent de ressources stables qui lui permettra de financer
ses autres besoins de financement à court terme.
o FRNG nul
Dans ce cas, les ressources stables couvrent les besoins à long terme de
l'entreprise.
Mais, même si l'équilibre de l'entreprise semble atteint, celle ci ne dispose
d'aucun excédent de ressources à long terme pour financer son cycle
d'exploitation ce qui rend son équilibre financier précaire.
o FRNG négatif
Dans ce cas, les ressources stables ne couvrent pas les besoins à long terme de
l'entreprise. La règle prudentielle de l'équilibre financier n'est donc pas
respectée. Elle doit donc financer une partie de ses emplois à long terme à
l'aide de ressources à court terme ce qui lui fait courir un risque important
d'insolvabilité. Une telle situation entraîne généralement une action rapide de
la part de l'entreprise pour accroître ses ressources à long terme et retrouver
un fond de roulement excédentaire.
44
BFR = BFRE + BFRHE
TN = FRNG – BFR
45
o Si FRNG < BFR => la trésorerie est négative : l’entreprise fait appel au
découvert bancaire (soldes créditeurs de banques), l’équilibre
financier fonctionnel n’est pas respecté.
Ratios de structure
Ratios d’activité ou de rotation
46
1.2.2. Ratios d’activités ou de rotation
Ces ratios ont l’intérêt d’expliquer les composantes du BFR, ils sont
généralement exprimer en nombre de jours.
47
2. Analyse score Z
R1 R2 R3 R4 R5
V.
Capitaux Frais Frais
d'exploitation +
EBE permanent Financiers personnel
V. Réalisable
48
Pratique
49
Pratique ch 1
50
Chapitre1 : présentation de la SPA Elsecom
Section 1 : Historique
ELSECOM est une société de droit algérien fondée en 1981 par Monsieur
ACHAIBOU Abderrahmane Ingénieur de polytechnique, elle avait comme
vocation première, la commercialisation et l’installation de systèmes de
sécurité électronique, de détection d’incendies, d’anti-intrusion, de vidéo
surveillance et de climatisation.
En 1994 et avec l’avènement de l’économie de marché, la societé s’est lancée
dans le secteur du transport en assurant dans un premier temps, la
commercialisation et la maintenance des véhicules lourds destinés aussi bien
au transport de personnes qu’a celui de marchandises ;la société devenant
ainsi l’importateur et le distributeur exclusif de la marque japonaise ISUZU.
Après cinq ans d’activité, la société s’est dotée d’infrastructures en rapport
avec le nouveau métier de commercialisation et la maintenance des véhicules
et en fonction du volume d’affaire, qui a connu une évolution significative et
importante.
Cet effort d’investissement a été financé par les fonds propres de la société et il
comprend :
Un immeuble de 06 étages réservés aux personnels des différentes
structures avec deux shows room au rez de chaussée.
Un bloc en rez de chaussée pour le département Electronique sécurité
(métier de base de la société).
Un poste de garde pour l’orientation de la clientèle et la sécurité de la
société.
Un espace de réception pour l’accueil clientèle et le diagnostic des
pannes.
Un parking interne contenant entre 20 et 25 véhicules lourds
51
Atelier de maintenance pour les véhicules légers.
Atelier de tôlerie
Magasins de pièces de rechanges
Zone sous-douane.
52
d’immobilisations ou en procédant à la location des espaces ou des immeubles
pour les besoins de son exploitation .
Productions immobilisées par les propres moyens de la société :
- Réalisation d’un siège pour la filiale SPA ELSECOM MOTORS
commercialisant les véhicules de marque FORD.
- Réalisation d’un siège pour sa succursale d’ORAN
- Acquisition d’un terrain au niveau de sa succursale d’OUARGLA.
Locations et aménagements D’immeubles:
- Location de zones sous douanes
- Location d’un dépôt de ventes sis à CHELGHOUM LAID pour les besoins
des clients de l’est algérien.
- Aménagements d’immeubles en location au niveau des succursales
d’ORAN et d’OUARGLA.
- Aménagement d’un immeuble en location pour la filiale SPA
AUTOMOBILE commercialisant la gamme SUZUKI.
- Aménagement d’un immeuble en location pour la filiale SPA VEHICULES
INDUSTRIELS commercialisant la marque DAEWOO.
- Aménagement d’un immeuble en location pour l’unité ISUZU –NISSAN
commercialisant ces marques.
Ainsi on remarque l’effort considérable par autofinancement entrepris par la
société ELSECOM en matière d’investissements en vue d’étendre ses champs
d’activités à l’ensemble du territoire national par son expérience, son savoir
faire et sa notoriété pour atteindre ses objectifs à court, moyen et long terme
afin de répondre aux attentes et exigences de ses clients .
Section 2 : organisation
En 2009, ELSECOM, qui était une SARL société à responsabilité limitée est
passée au statut de SPA Société par action et a connu une refonte profonde
dans son organisation par la création de nouvelles filiales et unités par rapport
à celles qui existaient déjà et ce dans un but de plus d’efficience dans sa
gestion.
Actuellement la SPA ELSECOM est érigée avec un statut de groupe qui
comprend en plus de la société mère, une unité, deux succursales et trois
filiales détaillées comme suit :
SPA ELSECOM Société mère sise à BAB EZZOUAR dont dépend :
- L’unité ISUZU-NISSAN sise à OUED S’MAR
53
- La succursale d’ORAN
- La succursale d’OUARGLA
FILIALE SPA ELSECOM MOTORS sise à BAB EZZOUAR.
FILIALE SPA AUTOMOBILE sise à BAB EZZOUAR.
FILIALE SPA VEHICULES INDUSTRIELS sise à OUED S’MAR
Chaque société est dotée de ses propres organes de gestion constituée
essentiellement des structures Directionnelles, finances, moyens, commercial,
ressources humaines et gestion des stocks.
Les SPA sont pilotées par des conseils d’administration et sont soumises au
contrôle des commissariats aux comptes avec la particularité pour la société
mère, qui se charge de la consolidation des comptes de tout le groupe et de
présenter la déclaration annuelle des comptes à l’assemblée générale des
propriétaires pour approbation sous contrôle d’un Co-commissariat aux
comptes avant son dépôt au niveau de l’administration fiscale.
54
ORGANIGRAMME DU GROUPE ELSECOM
Direction
Générale SPA
ELSECOM
CONSEILLERS DG
AUDIT
COMMUNUCATION
INFORMATIQUE
ASSISTANTS DG
JURIDIQUE
FORMATION
MARCHES
REALISATIONS
DG FILIALE DG FILIALE
DG FILIALE SPA SPA SPA
AUTOMOBILES VEHICULES ELSECOM
INDUSTRIELS MOTORS
DIRECTION
DIRECTION DIRECTION
UNITE
SUCCURSALE SUCCURSALE
ISUZU-
D'ORAN D'OUARGLA
NISSAN
DIRECTION DES
DIRECTION DES DIRECTION DES
MOYENS ET
APPROVISIONNEMENTS FINANCES
RESSOURCES HIMAINES
GESTION
TRANSIT FINANCES
PATRIMOINE
GESTION DU
LIVRAISONS
PERSONNEL
55
Section 3 : Missions et activités :
L’information dans la société intéresse un ensemble d’utilisateurs : clients,
fournisseurs, organismes financiers, actionnaires, salariés, pouvoirs publics
…etc. ; Elle prend des formes variées : données quantitatives, éléments
qualitatifs et enregistrement de valeurs comptables et financières.
Le processus de gestion à ELSECOM consiste à rechercher à travers cet
ensemble d’informations, l’équilibre entre les emplois et les ressources et
d’établir les besoins en matière de moyens de financement de l’activité, en
assurant une couverture suffisante entre les encaissements et les
décaissements potentiels et surtout de réaliser les objectifs quantitatifs et
financiers de résultats prévus
Pour ce faire, des suivi des flux de biens et de services ainsi que des flux
financiers sont instaurés: Recettes et dépenses à vue et à terme, gestion des
dettes, des stocks…etc. afin d’assurer la gestion financière des activités
exercées par la société.
Les autres moyens édifiés pour vérifier l’authenticité et la véracité des
informations financières est celui d’avoir des suivis parallèles basés sur la
vérification des enregistrements comptables des flux de biens et de services
échangés avec les tiers ainsi que l’analyse des prévisions budgétaires et leurs
réalisations périodiques par natures de charges et de produits.
Ainsi la connaissance des données structurelles d’enregistrement des flux
financiers et comptables est contrôlée fondamentalement pour à partir
d’hypothèses sur l’évolution des marchés et du chiffre d’affaire afin d’induire
l’évolution probable des équilibres financiers et le devenir de la rentabilité.
Le cadre de cette démarche prévisionnelle est fourni par un ensemble de
plans : financiers, investissements et financement, budget de trésorerie et
autres éléments prévisionnels.
La confection de ces plans est dévolu aux structures gestionnaires qui
établissent des prévisions budgétaires et ont pour rôle principal la
transformation des données quantitatives en éléments financiers ,ce qui
permet non seulement le suivi de la réalisation des résultats et la disponibilité
des fonds afin de répondre aux besoins de fonctionnement immédiats mais
aussi d’anticiper sur le futur afin d’assurer, la pérennité de la société, en
arrachant des parts importantes du marché, en maintenant l’équilibre
financier entre les encaissements et les décaissements potentiels et en
56
œuvrant à obtenir des performances en matière d’atteinte des objectifs liés
aux résultats.
La démarche budgétaire s’effectue sur la base du plan de charge physique
arrêté par les structures dirigeantes de la société, lequel est exprimé en besoins
quantitatifs repartis en plannings mensuels détaillés.
Les différends budgets et prévisions quantitatives de l’année N+1 sont établies
par les structures citées ci-dessous
- Budget des ventes (véhicules et pièces de rechanges) : Commerciaux.
- Budgets des Achats Locaux et Etrangers : Approvisionnement.
- Budgets des Prestations et sous-traitances : Moyens Généraux.
- Budgets recrutements Paies et Déclarations Sociales : Personnel
- Budget Comptable & Engagements financiers : Finances.
- Budget frais de douanes, fret, transport…..etc. : Transit.
- Budget Assurances : Assurances.
- Budget publicité, foires et expositions : Marketing.
- Budget services après ventes : Maintenance.
- Budget Investissements : Réalisation.
Parmi les indicateurs de gestion les plus significatifs qu’il y’a lieu de citer :
- Le chiffre d’affaires par activité et son évolution.
- Les délais de recouvrement des créances.
- La rotation des stocks.
- Les crédits fournisseurs et ou l’endettement.
- Les couts et les marges.
58
CHAPITRE 2 : CAS PRATIQUE SPA ELSECOM
- Mobiliser les moyens financiers pour répondre aux besoins des unités,
succursales et filiales de la société.
59
ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION DES FINANCES
Département Comptabilité
Département Finances
Centrale & Consolidation
Encaissements &
Opérations Financières
Recouvrements
Décaissements &
Comptabilité Matière
Dépenses
Fiscalité
60
ROLES DU DEPARTEMENT FINANCES
Etablissement et Suivi les Prévisions de trésorerie
Veille à la Tenue des Brouillards de Trésorerie
Suivi du recouvrement et des Effets Remis à l'Encaissement
Gestion matérielle des espèces détenues dans les caisses
Etablissement des Moyens de Paiement (contrôle de conformité des documents,
habilitations…)
Rapprochements des Comptes de Créances, relance des clients et préparation des
dossiers contentieux
Centralisation de l'Ensemble des Encaissements et des
décaissements
Mises à Disposition des Fonds aux Différentes Structures
Contrôle,vérification et validation des travaux des subordonnés
Etablissement des évaluations périodiques des travaux
Réponses aux sollicitations de la hiérarchie
Etablissement des reporting périodiques et annuels
Coordination des activités financières des entités.
A signaler que la même organisation est adoptée au niveau des entités rattachées
organiquement à la société mère (unité et succursales) à la différence près que
l’administration des moyens et des ressources humaines est rattaché aux directions
administrations et finances.
Concernant les filiales érigées en SPA, leurs organisations obéissent aux mêmes
principes avec des spécificités propres à chaque entité en ce sens que les
organigrammes dépendent des activités exercées.
Les structures comptables des différentes entités (société mère, unité,
succursales et filiales) sont organisées d’une manière autonome, chacune
d’elles enregistre les écritures comptables liées à son activité et établit les
déclarations sociales et fiscales et confectionne ses propres bilans et états
financiers.
Le rôle de la société mère est celui, en plus de ses propres constatations, de
procéder à la vérification, aux retraitements des opérations intergroupes et à la
consolidation de l’ensemble des mouvements du groupe ELSECOM.
Le principe de constatation obéit à la passation des écritures sur la base de
pièces justificatives probantes sur des journaux de comptabilité qui sont
codifiés par nature des opérations :
61
- Journaux des caisses
- Journaux des banques Recettes et dépenses
- Journaux des investissements
- Journaux des achats
- Journaux des entrées et sorties de stocks
- Journaux des ventes
- Journaux des prestations
- Journaux des opérations diverses
- Journaux de clôture
- Journaux de réouverture
- Etc...
Les comptes du bilan font l’objet de rapprochements et d’analyses et sont
comparés aux inventaires physiques (investissements et stocks), quand aux
comptes de tiers, ils sont confirmés par les états de suivi des créances et des
dettes, concernant les comptes de trésorerie, ils sont confirmés vis-à-vis des
organismes financiers par des relevés bancaires ou par la délivrance des
attestations de solde en fin d’exercice et par des décomptes de monnaie pour
les caisses.
Les comptes de capitaux sont justifiés par les statuts de l’entreprise en ce qui
concerne le capital et par les résolutions des assemblées générales pour les
réserves, les résultats en instance d’affectation ainsi que tous les comptes
imputés sur les capitaux permanents.
Section 2 : Présentation des états financiers Groupe ELSECOM :
La société ELSECOM bénéficie d’un statut de société de groupe, qui se définit
comme suit :
Toute entité économique de deux ou plusieurs sociétés par action « SPA »
juridiquement indépendantes dont l’une est appelée « société mère », tient les
autres, appelées « membres », sous la dépendance par la détention directe de
90% ou plus du capital social et dont le capital ne peut être détenu en totalité
ou en partie par ces sociétés ou à raison de 90 % ou plus par une société tierce
éligible en tant que société mère.
Les comptes de la société consolidés avec ceux des sociétés concernées qu’elle
contrôle constituent les comptes consolidés du groupe.
La consolidation des comptes de groupe s’effectue, selon le niveau de
dépendance, par intégration globale, proportionnelle ou par mise en
équivalence.
62
Dans le cas de la SPA ELSECOM, c’est la méthode de l’intégration globale qui
est appliquée, elle consiste à substituer intégralement au compte titres de
participation de la société, les comptes de bilan et de résultats des sociétés
consolidées concernées pour établir le bilan et le tableau des comptes de
résultats consolidés uniques du groupe.
Les créances et dettes, les charges et produits ainsi que les profits sur stocks
intra-groupe et les dividendes reçus des filiales par la société holding
concernée sont, sauf si leurs montants sont insignifants, éliminés des comptes
consolidés du groupe.
Les états comptables consolidés comprennent le bilan, le tableau des comptes
de résultats et l’annexe d’informations contenant :
- Les principes comptables et les méthodes de consolidation retenus.
- Les méthodes d’évaluation appliquées aux principaux postes du bilan et
du tableau des comptes de résultats.
- Le nom, le siège et la fraction du capital détenue directement ou
indirectement dans les sociétés mises en équivalences.
- La ventilation du chiffre d’affaires consolidé par secteur d’activité et par
zone géographique.
- La ventilation des créances et des dettes selon leur exigibilité à court,
moyen et long terme.
- L’effectif du groupe.
64
- Charges non décaissées de l’exercice 2010.
- Charges constatées en 2010 et décaissées durant l’exercice 2009.
- Produits de l’exercice encaissés durant l’année 2010.
- Créances de l’année 2009, encaissées en 2010.
- Dettes des exercices antérieures et de l’exercice décaissées en 2010.
- Autres retraitements des encaissements et décaissements en rapport
avec les produits et charges de l’exercice 2010.
65
COMPTES DE BILAN
Les comptes de bilan clos au 31/12/2010 comparés à ceux de l’exercice 2009 se
présentent comme suit :
BILAN AU 31/12/2010
Libelle Nbrut Amortprov 2010 2009 ECART %
ACTIF IMMOBILISE (NON COURANT)
Immobilisations incorporelles 3 018 2 451 567 2 578 -2 011 -78%
Immobilisations corporelles 1 001 199 346 014 655 186 713 327 -58 141 -8%
Immobilisations en cours 1 158 207 0 1 158 207 803 334 354 873 44%
Autres participations et créances rattachées 272 790 0 272 790 272 790 0 0%
Prêts et autres actifs financiers non courants 191 937 0 191 937 269 599 -77 662 -29%
TOTAL ACTIF NON COURANT 2 627 151 348 464 2 278 686 2 061 627 217 060 11%
ACTIF COURANT
Stocks et en cours 4 508 154 56 442 4 451 713 2 183 756 2 267 956 104%
Clients 2 171 375 189 485 1 981 889 3 861 718 -1 879 829 -49%
Autres débiteurs 692 903 0 692 903 706 893 -13 991 -2%
Impôts 722 909 0 722 909 334 653 388 255 116%
Placements et autres actifs financiers
150 000 0 150 000 150 000 0 0%
courants
Trésorerie 1 148 662 0 1 148 662 1 439 191 -290 529 -20%
TOTAL ACTIF COURANT 9 394 002 245 927 9 148 075 8 676 212 471 863 5%
TOTAL GENERAL ACTIF 12 021 152 594 391 11 426 761 10 737 839 688 922 6%
Capital émis 1 800 000 1 800 000 1 310 000 490 000 37%
Primes et réserves /(Réserves consolidées
1 749 042 1 749 042 2 239 042 -490 000 -22%
(1))
Résultat net / (Résultat net part du groupe)
482 846 482 846 561 075 -78 229 -14%
(1)
Autres capitaux propres – Report à nouveau 2 704 200 2 704 200 1 841 250 862 950 47%
TOTAL I 6 736 088 6 736 088 5 951 367 784 721 13%
PASSIFS NON-COURANTS
Emprunts et dettes financières 4 409 4 409 23 277 -18 869 -81%
Impôts 160 949 160 949 187 025 -26 076 -14%
Provisions et produits constatés d’avance 6 500 6 500 17 692 -11 192 -63%
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS 171 858 171 858 227 994 -56 136 -25%
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés 2 315 098 2 315 098 2 575 429 -260 330 -10%
Impôts 288 896 288 896 330 180 -41 284 -13%
Autres dettes 1 176 808 1 176 808 1 591 870 -415 062 -26%
Trésorerie Passif 738 014 738 014 61 000 677 014 1110%
TOTAL PASSIFS COURANTS 4 518 816 4 518 816 4 558 478 -39 662 -1%
66
ACTIF
Immobilisations :
L’analyse des comptes de bilan fait apparaitre une variation positive au niveau
de l’actif immobilisé de l’ordre de 217 millions de DA, représentant une
évolution de l’ordre de 11 % constatée sur la rubrique ci-après :
67
RATIOS DES STOCKS :
RUBRIQUES 2010 2009
STOCK INTIAL 2 183 756 1 345 804
ACHATS 13 752 406 8 937 123
CONSOMMATIONS 11 484 450 8 099 170
STOCK FINAL 4 451 713 2 183 756
STOCK MOYEN 4 409 613 2 437 682
STOCK MOYEN *12/ACHATS
ANNUELS 4 3
NIVEAU DE CONSOMMATION 4,65 3,24
Créances :
La partie clients enregistre un montant global de 1.98 Milliards de DA et
représente près de 17 % de l’actif, en régression de - 49 % par rapport à
l’exercice 2009 ou elles enregistraient un montant de 3.86 Milliards de DA et
représentaient 36 % de l’Actif.
Le délai de recouvrement des créances a été sensiblement amelioré, il est
passé de 4.12 mois réalisé en 2009 à 1.52 mois en 2010, en raison de divers
assainissements opérés et des démarches effectuées pour l’encaissement des
factures antérieurs notamment.
RATIOS DES CLIENTS :
RUBRIQUES 2010 2009
CLIENTS 1 981 889 3 861 718
CHIFFRE D'AFFAIRES HT 13 974 590 10 226 783
CHIFFRE D'AFFAIRES TTC 15 651 541 11 249 461
CLIENTS *12/ CA EN TTC 1,52 4,12
68
PASSIF
Capitaux Propres :
Les capitaux propres totalisent un montant de 6.74 Milliards de DA et
représentent près de 59 % du passif, alors qu’ils n’étaient que de 5.95
Milliards de DA en 2009 et représentaient près de 55 % ; Leur montant a
évolué de près de 13 %.
Cette hausse s’explique par la non affectation du résultat 2009 d’une part et
par la réduction de passation des provisions pour pertes et charges d’autre
part, la variation est expliquée essentiellement par la constatation dans les
reports à nouveau des impacts dus aux changements de méthodes induits par
le nouveau système et par les cumuls des résultats antérieurs non affectés.
Passif non courants :
Constitués des emprunts, des dettes financières et des provisions et produits
constatés d’avance, Les passifs courants ont connu une baisse sensible de près
de 25 %, alors qu’ils étaient de 228 millions de DA et représentaient 2 % du
passif en 2009, ils sont passés à 172 millions de DA en 2010 pour ne
représenter que 1.5 % du passif ; l’explication se trouve dans le changement
de méthode de paiement des importations, qui se fait désormais exclusivement
par crédit documentaire , alors qu’ils s’effectuait auparavant en plus du crédit
documentaire par transfert libre et par remise documentaire.
Passif courants :
Le montant des passifs courants constaté en 2010 se chiffre à 4.52 Milliards de
DA et représente près de 40 % du passif, il était de 4.56 Milliards de DA en
2009 et représentait 42 % du passif, soit une variation de près de - 40 Millions
de DA, représentant - 1 %.
Les rubriques les plus significatives sont celles relatives aux fournisseurs et
comptes rattachés ,aux autres dettes et impôts, qui enregistrent tous des
diminutions de l’ordre de - 717 millions de DA ,représentant près de -16 % ,due
principalement au changement de méthode de paiement cité précédemment,
cette baisse a été pratiquement neutralisée par la trésorerie passif, qui
enregistre une variation positive de 677 millions de DA ( + de 1000 %) ,en
raison du recours de la société aux refinancements bancaires des opérations
d’importation, étant donné que les crédits des fournisseurs étrangers ont été
réduit pratiquement à leur simple expression.
69
RATIOS DES FOURNISSEURS :
70
2-1 TABLEAU DES COMPTES DE RESULTATS:
Libelle N N-1
Ventes et produits annexes 13 974 589 882,40 10 226 782 732,69
Variation stocks produits finis et en cours 0,00 0,00
Production immobilisée 393 390 095,69 253 349 359,30
Subventions d’exploitation 0,00 0,00
I Production de l’exercice 14 367 979 978,09 10 480 132 091,99
Achats consommés 11 484 449 601,56 8 099 170 437,90
Services extérieurs et autres consommations 1 335 729 937,79 629 151 772,43
II Consommation de l’exercice -12 820 179 539,35 -8 728 322 210,33
III VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I - II) 1 547 800 438,74 1 751 809 881,67
Charges de personnel 382 767 283,72 321 168 648,47
Impôts, taxes et versements assimilés 315 571 846,52 296 056 051,62
IV EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 849 461 308,50 1 134 585 181,58
Autres produits opérationnels 75 987 779,74 95 052 667,99
Autres charges opérationnelles 70 707 375,00 336 411 368,74
Dotations aux amortissements et aux provisions 78 514 428,00 120 028 379,16
Reprise sur pertes de valeur et provisions 0,00 67 317 255,51
V RESULTAT OPERATIONNEL 776 227 285,24 840 515 357,18
Produits financiers 36 631 355,06 48 965 720,58
Charges financières 169 063 574,95 141 381 362,02
VI RESULTAT FINANCIER -132 432 219,89 -92 415 641,44
VII RESULTAT AVANT IMPOTS (V + VI) 643 795 065,35 748 099 715,74
Impôts exigibles 0,00 0,00
Impôts différés (Variations) 0,00 0,00
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 14 480 599 112,89 10 691 467 736,07
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 13 836 804 047,54 9 943 368 020,32
VIII RESULTAT NET DES ACTIVITES 643 795 065,35 748 099 715,74
Eléments extraordinaires (produits ) (à préciser) 0,00 0,00
Eléments extraordinaires (charges ) (à préciser) 0,00 0,00
IX- RESULTAT EXTRAORDINAIRE 0,00 0,00
X- RESULTAT NET DE L EXERCICE 643 795 065,35 748 099 715,74
XI-RESULTAT NET DE L ENSEMBLE CONSOLIDE (1) 0,00 0,00
Dont part des minoritaires (1) 0,00 0,00
Part du groupe (1) 0,00 0,00
71
1) Les ventes et produits annexes (chiffre d’affaires) :
Le chiffre d’affaires réalisé en 2010 est de l’ordre de 13.97 Milliards de DA, il
enregistre une évolution de l’ordre de 37% par rapport a celui réalisé en 2009 :
10.23 Milliards de DA.
Cette variation positive chiffrée à 3.74 Milliards de DA s’explique par deux
raisons essentielles liées à la nature des ventes d’une part et la disponibilité de
certains produits d’autre part.
2) La production immobilisée :
La réalisation d’infrastructure de la société pour ses propres besoins
d’exploitation est passée de 253 millions de DA en 2009 à 393 millions de DA
en 2010 ,soit une variation de l’ordre de 140 millions de DA, représentant une
évolution de 55 % ,ce qui dénote l’effort d’investissement fait par la société et
ce par ses propres moyens financiers, sans qu’elle n’est recours à des
financements externes souvent très couteux.
72
Ainsi la production de l’exercice, en termes financiers, est passée de 10.48
milliards de DA à fin 2009 à 14.37 milliards de DA en 2010, soit une variation de
l’ordre de 3.89 milliards de DA, représentant une évolution significative de près
de 37 %.
3) Achats Consommés :
Les consommations de marchandises ont baissé en volume mais ont augmenté
en valeur , cette situation s’explique par la tendance baissière enregistrée sur la
vente des véhicules légers de certaines marques de véhicules légers à l’inverse
des ventes de véhicules lourds ; L’autre explication trouve son origine dans les
fluctuations de la parité du Dinar par rapport aux monnaies d’achats étrangères
(particulièrement le YEN et l’EURO).
Les consommations de l’exercice sont passées de 8.73 milliards de DA à fin
2009 à 12.82 milliards de DA en 2010, soit une évolution très importante de
l’ordre de 4.09 milliards de DA représentant un taux de variation de 47 %, une
partie en rapport avec la variation de la production de l’exercice et l’autre en
raison de la baisse sensible de la parité du dinar dans les opérations
d’importation d’où l’augmentation des couts d’achats notamment les frais de
douanes.
73
5) Excédent Brut d’exploitation :
Après déduction de ces charges, l’excédent brut d’exploitation dégagé est de
849 millions de DA et représente près de 55% de la valeur ajoutée, alors qu’il
était de 1.13 milliards de DA en 2009 et représentait près de 65 % de la
richesse crée, soit une perte de 10 points, représentant un montant de – 285
millions de DA.
6) Résultat Opérationnel:
Le résultat opérationnel a connu lui aussi une légère baisse chiffrée à - 64
millions de DA et représentant près de – 8 % ,à la différence près que l’année
antérieure a connu des mesures d’assainissement de certains éléments d’actif
notamment au niveau d’annulation de créances aléatoires et d’apurement des
comptes de stocks pour une valeur avoisinant 280 millions de DA.
La comparaison dans ce cadre indique, que si les assainissements n’ont pas été
opérés, le résultat opérationnel aurait connu une évolution positive au lieu de
celle qui est constatée.
7) Résultat Financier:
Le résultat financier enregistre un déficit de l’ordre de -132 millions de DA par
rapport à un déficit constaté en 2009 de l’ordre de – 92 millions de DA, soit
une aggravation du déficit financier de l’ordre de - 40 millions de DA
représentant une évolution de 43 % mais dans sens négatif.
Cette situation a été déjà expliquée plus haut par le recours aux financements
bancaires qui sont souvent très couteux.
74
2-3TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE :
La trésorerie comprend les fonds et les dépôts à vue, les équivalents de
trésorerie sont les placements à court terme, très liquides qui sont facilement
convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque
négligeable de changement de valeur.
Ces équivalents sont détenus dans le but de faire face aux engagements de
trésorerie à court terme plutôt que pour un placement ou d’autres finalités.
Un placement n’est qualifié d’équivalent de trésorerie que s’il a une échéance
rapprochée pour une période inférieure ou égale à une année à partir de la
date d’acquisition.
Les activités opérationnelles sont les principales activités génératrices de
produits de la société et toutes les autres activités ne sont pas des activités
d’investissement ou de financement
Les activités d’investissement concernent l’acquisition et la sortie d’actif à long
terme et les autres placements qui ne sont pas inclus dans les équivalents de
trésorerie.
Les activités de financement sont les activités qui résultent des changements
dans l’importance et la composition des capitaux propres et des emprunts de la
société.
Le tableau des flux de trésorerie est obligatoire et fait partie intégrante des
états financiers, son contenu est essentiel pour les dirigeants, les analystes
financiers et les actionnaires, car il apporte une base d’évaluation de la
capacité de la société à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie
ainsi que les besoins d’utilisation de cette trésorerie par la société.
75
La lecture des flux de trésorerie permet :
- D’expliquer pourquoi la trésorerie a augmenté ou diminué durant un
exercice social.
- D’analyser les changements de l’actif net de la société, sa structure
financière (y compris sa liquidité et sa solvabilité).
- D’évaluer sa capacité à modifier les montants de l’échéancier des flux de
trésorerie pour s’adapter aux changements de circonstances et
opportunités.
- D’élaborer des modèles pour apprécier et comparer la valeur actuelle
des flux de trésorerie futurs des sociétés.
Le tableau de trésorerie présente les flux financiers classés en activités
opérationnelles, d’investissements et de financements et pour la société
ELSECOM, il a fait l’objet de retraitements afin de faire rapprocher le solde de
trésorerie en fin d’exercice avec le résultat comptable net de la période :
Retraitements au niveau du Tableau des comptes de résultats :
- Séparation entre les produits de l’exercice encaissés et non encaissés.
- Distinction des charges de l’exercice constatées décaissées et non
décaissées (exemple des consommations, services et autres charges).
- Elimination des charges non décaissables (amortissements et provisions)
Retraitements au niveau du Bilan :
- Séparation entre les créances clients antérieurs et celles de l’exercice
encaissées et non encaissées.
- Traitement de tous les comptes de dettes en rapport avec les
immobilisations, stocks ainsi qu’avec les comptes de charges et ou
produits appropriés.
76
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Libelle N N-1
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles :
Décaissements sur acquisition d immobilisations corporelles ou incorporelles -21 145 -90 746
Décaissements sur acquisition d immobilisations financières -27 706 -91 879
Encaissements sur cessions d immobilisations financières 61 988 79 083
Flux de trésorerie net provenant des activités d investissement (B) 13 137 -103 543
COMMENTAIRE :
Après avoir opéré l’ensemble des retraitements cités plus haut et en
reconstituant les véritables mouvements de trésorerie par exercice sans
compensation et en éliminant les écritures de comptes à comptes, les
variations des mouvements de trésorerie correspondent aux résultats
comptables nets dégagés aussi bien en 2010 qu’en 2009.
La méthode utilisée est la méthode directe suivant un paramétrage de tous les
comptes ayant en contrepartie des comptes de trésorerie.
77
2-4 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX :
Les informations concernant la variation des capitaux propres fait partie des
états financiers.
Le tableau de variation fait partie intégrante des états financiers, l’objectif
principal des informations sur la variation des capitaux propres est la
détermination de la totalité des résultats générés par les activités de la société
au cours de l’exercice ou doit être précisé :
- Le résultat de l’exercice.
- Chacun des éléments de produits ou charges comptabilisés directement
dans les capitaux propres, ainsi que le total des éléments.
- L’effet cumulé des changements de méthodes comptables et des
corrections d’erreurs fondamentales comptabilisées selon le traitement
de référence.
78
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX
COMMENTAIRE
Le capital social de la société a connu une variation entre les exercices 2009 et
2010, il est passé de 1.3 Milliards de DA à 1.8 Milliards de DA en 2010, cette
augmentation de capital de l’ordre de 490 millions de DA, représentant une
évolution de 37 % a été puisée des réserves constituées antérieurement par la
société.
Les résultats et autres réserves sont passés de 4.08 Milliards en 2008 à 4.64
Milliards en 2009 ( intégration du résultat de la période de 561 millions de DA)
à 4.93 Milliards en 2010 ( intégration du résultat de la période pour un
montant de 483 millions de DA, intégration d’impact des assainissements des
charges et produits hors exploitation pour un montant de 302 millions de DA
et puisement des réserves antérieures pour un montant de -490 millions de
DA)
79
Ainsi les capitaux propres affichent 5.39 Milliards de DA en 2008 et 5.95
Milliards de DA en 2009 (+10 %) et 6.74 Milliards de DA en 2010 (+13 %).
80
Trésorerie : L’augmentation du besoin en fond de roulement a eu pour effet
une baisse drastique de la trésorerie – 63 %, d’où le recours de la société à des
refinancements bancaires avec tout ce que cela comporte comme risques sur
les disponibilités dont dispose la société et qui nécessitera des suivi rigoureux
pour le respect des échéances des remboursements en rapport avec les
rythmes d’encaissement des ventes.
3-2Analyse par les ratios de la situation financière du groupe ELSECOM
A-RATIOS DE LIQUIDITES :
Les ratios calculés pour juger si la société a les capacités pour dégager des flux
financiers suffisants pour faire face à ses obligations, donne les résultats
suivants :
81
- Adaptation des achats en fonction des besoins et ou de volumes des
ventes.
- Prise de mesures incitatives pour améliorer les rendements
commerciaux.
B- RATIOS DE STRUCTURE :
Afin d’apprécier le niveau d’endettement de la société et sa capacité financière
à faire face à ses obligations pour honorer ses engagements, Les ratios de
structure sont calculés pour mesurer l’indépendance vis-à-vis des tiers, les
résultats du calcul de ces ratios est donné ci-dessous :
Rubriques 2010 2009 Norme
Capitaux Propres 6 736 088 5 951 367
Total des Dettes 4 690 674 4 786 472
AUTONOMIE FINANCIERE 1,44 1,24 >1
Total Actif 11 426 761 10 737 839
Total des Dettes 4 690 674 4 786 472
SOLVABILITE GENERALE 2,44 2,24 >1
Dettes Financières 171 858 227 994
Capacité d'autofinancement 561 360 681 103
CAPACITE DE REMBOURSEMENT 0,31 0,33 Le + faible possible
Autofinancement 561 360 681 103
Valeur Ajoutée 1 547 800 1 751 810
REPARTITION VALEUR AJOUTEE 0,36 0,39 Part VA ds AUTOFINANCT
Total des Dettes 4 690 674 4 786 472
Total Passif 11 426 761 10 737 839
ENDETTEMENT 0,41 0,45 Degré Indépendance
Capitaux Propres 6 736 088 5 951 367
Dettes à long terme 171 858 227 994
Total Passif 11 426 761 10 737 839
STRUCTURE INTERNE ENDETTEMENT 0,60 0,58 Degré Vulnérabilité
Nonobstant le fait que tous les ratios indiquent que la société, peut faire face
aisément à ses obligations, il n’en demeure pas moins que les capitaux qui
financent l’activité comprennent aussi bien le capital social que les réserves et
les résultats non distribués, autrement dit, s’il l’on se tient à une logique ou les
bailleurs de fonds prennent leurs dividendes régulièrement, la comparaison
prendrait une autre signification ; en ce sens que les fonds apportés par les
actionnaires ne permettraient de financer qu’une partie de l’activité ,ce qui
contraindra à coup sur la société à recourir à d’autres sources de financement
autrement plus couteuses ( Emprunts, émissions d’obligations…etc.)
Ceci étant, dans des situations de financement d’exploitation favorables, la
société se doit de renforcer les aspects positifs et se prémunir de tous les aléas
82
négatifs qui peuvent subvenir et dans ce cadre, la société peut envisager les
solutions ci-après :
- Diversifier les sources de financement pour réduire sa dépendance.
- Ouvrir son capital et encourager les petits porteurs d’action à renflouer
sa trésorerie.
- Chercher d’autres créneaux générateurs de fortes valeurs ajoutées.
C- RATIOS DE RENTABILITE :
Les résultats de l’activité constituent un accroissement d’avantages
économiques au cours de l’exercice ayant pour conséquence une
augmentation des capitaux propres.
La présentation des résultats par période sert à comparer les performances
réalisées dans un but d’amélioration et à ce titre, les ratios de rentabilité
calculés pour les exercices 2010 et 2009sont retracés dans le tableau ci-
dessous :
Rubriques 2010 2009
Résultat Net 482 846 561 075
Capitaux Propres 1 800 000 1 300 000
RENTABILITE FINANCIERE 26,82% 43,16%
Excédent Brut d'exploitation 849 461 1 134 585
Capitaux Permanents 6 907 945 6 176 361
RENTABILITE ECONOMIQUE 12,30% 18,37%
Résultat Net 482 846 561 075
Production de l'exercice 14 367 980 10 480 132
RENTABILITE COMMERCIALE 3,36% 5,35%
Excédent Brut d'exploitation 849 461 1 134 585
Chiffre d'affaires 13 974 590 10 226 783
TAUX DE MARGE BRUTE 6,08% 11,09%
Résultat Net 482 846 561 075
Chiffre d'affaires 13 974 590 10 226 783
TAUX DE MARGE NETTE 3,46% 5,49%
Rentabilité financière
Les fonds apportés par les associés ont été rentabilisés à hauteur de près de
27 % et ont généré un résultat positif, autrement dit chaque dinar placé a pu
rapporter 1.27 DA en 2010 Contre 1.43 DA en 2009, soit une réduction de près
de 38 % en terme absolu, étant donné que le capital a été augmenté en 2010 et
si l’on devait comparer les deux rapports en terme relatif, la réduction n’est
que de 14 %.
83
Cette situation est favorable, le taux de rémunération du capital est autrement
plus élevé que les taux de placement pratiqués au niveau des institutions
financières.
D- RATIOS DE L’ACTIVITE :
Les calculs des ratios liés à l’activité permettent de mesurer les taux de
croissance de la société, l’ évolution des performances réalisées, la création des
richesses et leurs intégration dans les processus de production ainsi que les
parts de ces richesses à rémunérer aussi bien le capital investi que l’effort de
travail des salariés.
Les ratios d’activité réalisés en 2010 comparés à ceux de l’exercice 2009 sont
présentés ci-dessous :
Rubriques 2010 2009
Chiffre d'affaires 2010 13 974 590
Chiffre d'affaires 2009 10 226 783
TAUX DE CROISSANCE CA HT 36,65%
Marge Commerciale 2 490 140 2 127 612
Chiffre d'affaires HT 13 974 590 10 226 783
TAUX DE MARGE COMMERCIALE 17,82% 20,80%
Valeur Ajoutée 2010 1 547 800,44
Valeur Ajoutée 2009 1 751 809,88
TAUX DE CROISSANCE VALEUR AJOUTEE -11,65%
Valeur Ajoutée 1 547 800 1 751 810
Chiffre d'affaires HT 13 974 590 10 226 783
TAUX D'INTEGRATION 11,08% 17,13%
Charges du Personnel 382 767 321 169
Valeur Ajoutée 1 547 800 1 751 810
PARTAGE DU FACTEUR DE TRAVAIL 24,73% 18,33%
Excédent Brut d'exploitation 849 461 1 134 585
Valeur Ajoutée 1 547 800 1 751 810
PARTAGE DU FACTEUR CAPITAL 54,88% 64,77%
85
La richesse crée a permis de rémunérer les facteurs de production
/d’exploitation à hauteur de 18 % en 2009 pour passer à près de 25 % en 2010
et l’excédent brut d’exploitation qui rémunérait le capital à hauteur de 65 % en
2009 est passé à près de 55 % en 2010 soit une perte de 10 points.
86
L’appréciation de la méthode des scores
88